Depuis le 6 juillet, j'ai précieusement gardé un entretien avec Jeanne Balibar dans la rubrique "Rencontre" du Monde (7-8 juillet, propos recueillis par Solenn de Royer).
Cette personnalité singulière, douée pour le théâtre, le cinéma, le chant et la danse, offre des réponses si riches et intelligentes que j'ai l'intention d'écrire ce billet comme une "Rencontre", même fugace, avec elle.
D'abord elle nous déclare : "J'ai un sentiment accru de la fragilité de l'existence". Ce qui pourrait apparaître comme banal de la part de quelqu'un d'autre prend avec elle une résonance toute particulière puisque, dans cette même ligne de pessimisme clairvoyant, elle ajoute ailleurs : "Il y a très peu d'années dans ma vie où je ne me suis pas levée le matin en me demandant à quelle heure ça allait venir... Vouloir mourir, tous les jours".
Sans doute suis-je toujours en proie, sur le tard, à cette compréhension du romantisme funèbre, qui m'a souvent conduit, en n'ayant moi-même jamais été sujet à cette attente sombre et puissante, à me pencher avec empathie sur les tempéraments habitués à une telle mélancolie. Comme s'ils étaient nécessairement plus passionnants que les autres. Comme s'il convenait qu'au sein de notre existence se glissât le poison de la finitude pour que la vie prenne véritablement du prix.
Autre chose a retenu mon attention.
Quand Jeanne Balibar nous apprend qu'elle a travaillé au Conservatoire "avec une professeure singulière, Madeleine Marion, fille du collaborateur Jacques Doriot".
Elle évoque avec infiniment de délicatesse et de sensibilité cette femme dont l'enfance et la jeunesse ont été bouleversées : "Madeleine avait 15 ans à la mort de son père en 1945. Elle me racontait que des gens leur crachaient dessus dans la rue. Elle a reçu tous les premiers prix au Conservatoire mais la Comédie-Française n'a pas voulu intégrer une "fille de collabo". Toute sa vie elle a été mise face à ça. C'était une pédagogue extraordinaire (...) Elle nous emmenait à un endroit de liberté et de justesse, un point de singularité absolue...".
J'aime que JB s'abandonne sans la moindre gêne à cette admiration éperdue pour cette professeure et la décrive comme un personnage capital pour sa construction d'artiste. J'imagine ce qu'un être ordinaire et conformiste aurait pu dire de "cette fille de Jacques Doriot", en n'allant pas en tout cas jusqu'à un tel enthousiasme.
Il est permis de penser que le rapport au père, et les rejets et humiliations subis par cette professeure, ont forgé la pédagogue d'exception ayant su trouver dans ses souffrances anciennes une matière inouïe pour mieux enseigner aux autres.
Aussi quel contraste quand JB, questionnée sur la politique après la dissolution de l'Assemblée nationale, tombe dans une outrance, une démesure de l'opprobre, où les mots "infamie" et "indignité" servent à qualifier Emmanuel Macron et le Rassemblement national, que "la campagne des macronistes" a osé confondre avec le Nouveau Front Populaire !
La citoyenne Jeanne Balibar a évidemment le droit, alors qu'elle a une sensibilité de gauche extrême, d'exprimer ses convictions sur ce plan mais je ne peux m'empêcher de percevoir un contraste troublant entre son élégance morale et intellectuelle sur le passé et sa fureur au présent.
Comme si j'espérais une autre expression, plus apaisée, de son idéologie.
Plutôt que de rester sur cette note, je m'efforce de me rappeler la voix magnifique, reconnaissable entre toutes, de Jeanne Balibar. Je ne suis pas loin de la deviner chargée des ombres et des lumières, de toute l'ambiguïté d'un caractère unique.
@ Tipaza
Vous avez eu la patience de lire tout Matthieu 18 ?
Vous pourrez partager avec Lodi vos accusations d'hypocrisie.
"Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois? 22Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois."
https://saintebible.com/lsg/matthew/18.htm
Je ne suis pas si loin du compte, avec vous autres...
Rédigé par : Aliocha | 16 juillet 2024 à 17:39
@ Claude Luçon | 15 juillet 2024 à 21:06 + 22:43
"De Gaulle a fait sa déclaration le 18 Juin 1940, ce que personne n'avait entendu, nous ne recevions pas la BBC par la TSF. Nous avions par contre entendu la déclaration de Pétain le 17 juin. Rapidement toutefois, le texte imprimé a circulé, à Avignon comme ailleurs, vers le 22 juin, mon père en a reçu une copie d'un officier de la Chefferie du Génie !"
Je m'aperçois que le texte de l'Appel du 18 Juin a été reproduit le lendemain par certains journaux britanniques, puis repris par quelques quotidiens français, par exemple Le Petit Provençal du 19 juin. C'est probablement la source du texte arrivé entre les mains de votre père.
Il n'est pas certain que ce fût là le texte exactement prononcé par de Gaulle, mais de telles nuances ne sont pertinentes que pour les historiens d'aujourd'hui et les chefs politiques et militaires de l'époque.
"Après réflexion, je viens d'analyser qui était ce Julian Jackson que vous citez ! Vous plaisantez ? Cet homme est né en 1954, une époque où je me préparais à partir servir sur l'Arromanches en Indochine. [...] De 1964 à 1967, pendant trois ans, j'étais basé à Londres comme directeur régional [...]. Il faudra me le présenter, en 1971, il avait alors 17 ans, moi 41, j'ai donné deux conférences [...]. Par pitié, trouvez-moi mieux ! Un intellectuel britannique soixante-huitard ?"
L'espace d'un instant, j'ai cru qu'il était possible d'avoir avec vous une discussion historique normale, confrontant les souvenirs d'un témoin direct (quoique encore enfant à l'époque) au travail d'un historien.
Hélas, il se confirme que ce blog est un asile de fous.
Pour répondre à votre question, Julian Jackson est ce que vous ne serez jamais : un historien, et l'un des meilleurs biographes de De Gaulle à ce jour, sinon le meilleur.
Au passage, il n'est pas "un soixante-huitard" (race qui semble concentrer votre mépris), étant britannique.
Pour être très clair, on s'en tape un peu, que vous ayez donné des conférences sur le pétrole à Pétaouchnok, ou que vous ayez été directeur régional de chépaquoi chépaoù chépaquand.
Je suis obligé de vous mettre un peu les points sur les i, puisque vous retournez ici à votre état normal, qui consiste à tenter de nous persuader, une fois de plus, que vous êtes doté d'une vertu supérieure par le seul fait d'être né avant ceux qui sont nés après vous (et ne parlons pas de ceux qui ne le sont pas encore).
Au fait, qu'en pensent vos petits-enfants ?
Malgré vos immenses exploits et votre prodigieuse activité, qui éclipseront sans nul doute le général de Gaulle des livres d'histoire d'ici quelques siècles, je me dois de vous signaler, avec tous les ménagements possibles, qu'aucun historien, aucun philosophe, aucune religion, même, n'ont jamais soutenu cette thèse extravagante que vous défendez : l'humanité irait dans le sens d'une dégradation permanente, et il existerait une date (correspondant miraculeusement à celle de votre naissance) au-delà de laquelle tous les êtres humains seraient faits d'une vile étoffe, contrairement à leurs prédécesseurs.
Incluant, par un malencontreux hasard, tous les commentateurs de ce blog correspondant à cette description (c'est à dire la quasi-totalité d'entre eux, sauf vous).
Personne, absolument personne n'a jamais soutenu cela, tout simplement parce que c'est idiot.
Alors il se peut que vous ayez raison, à vous tout seul, contre les milliards d'hommes qui ont vécu et vivent encore sur cette terre, mais, vous qui vous vantez d'être un scientifique, vous reconnaîtrez que statistiquement, les chances que ce soit le cas sont pour ainsi dire nulles.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 juillet 2024 à 16:08
@ Aliocha | 15 juillet 2024 à 07:52
« on a bien entendu le droit de préférer les mangas ou Walt Disney, qu'on ne vienne pas alors jouer les donneurs de leçons à ceux qui refusent le confort de leurs manipulations hallucinogènes et préviennent du réveil douloureux que fatalement elles contiennent. »
Toujours aussi hypocrite, dans un commentaire destiné à Serge HIREL, vous m’attaquez sans me citer.
Je pourrais vous parler de l’ouverture d’esprit qui permet de s’intéresser à mille et un sujets si on en a les capacités.
Parlant de capacités je ne parle pas de capacités intellectuelles mais psychologiques.
Vous êtes si enfermé, sclérosé dans votre esprit de sérieux, que vous ne comprendriez pas.
Alors puisque vous me critiquez sur mes goûts mineurs d’après vous, je reste sur votre terrain :
« Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. » (MATTHIEU 18 :3)
Rédigé par : Tipaza | 16 juillet 2024 à 14:19
@ Aliocha | 15 juillet 2024 à 07:52
Je ne vois pas ce qui peut bien discréditer quelqu'un du fait qu'il apprécie les diverses formes d'art.
Par contre, déformer les auteurs classiques, ou comme René Girard, ainsi que vous le faites, si !
À France Culture, on appelle "mauvais genre" toutes sortes de choses méprisées, comme la bande dessinée, et cela me fait bien rire.
Quand on n'a rien de mieux à faire, écouter les émissions de cette station offre le plaisir rare de transgresser tout en étant au cœur de la culture la plus élitiste, l'alliance des contraires comme dans un plat terre et mer.
Bref.
Renvoyer les gens pas d'accord avec soi vers le diable, ou l'inculture, est injuste.
Et contre-productif : voilà qui incite certaines personnes à rejeter toute culture "officielle".
Bref, en vérité, comme disait Voltaire "il n'y a pas de mauvais genre sauf le genre ennuyeux."
Et de ce point de vue, vous êtes horriblement mauvais genre, c'est vrai.
Bien Français, et ce n'est pas un compliment : on prétend être pour la tolérance, se battre pour qu'autrui puisse exprimer ses désaccords avec soi, mais "en même temps", on pratique une censure loin du Premier amendement.
On prétend être pour le dialogue, mais au lieu d'avancer des arguments, on cherche à trouver quelque faille dans la psychologie et la culture de l'autre pour le discréditer.
Désolé, ce ne sont pas les sermons, d'ailleurs ridicules, qui convainquent ou du moins maintiennent le dialogue, mais le fait d'argumenter ou de présenter des arguments.
Macron, puisqu'on parlait de lui, n'est ni le diable que certains en font, ni quelque idole vous permettant de montrer qu'il guiderait, et ce avec combien de raison, les "Gaulois réfractaires."
Comme chaque fois en politique, il est question de déterminer quel est le moindre mal, et rien de plus.
Bon, je vais passer à quelqu'un qui l'a compris.
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@ Claude Luçon | 14 juillet 2024 à 14:16
"La Constitution lui donne le pouvoir faute de gouvernement et il semble avoir passé un pacte avec notre dodu président du Sénat lors de sa dernière visite à l'Elysée ! Avec Macron le Sénat va prendre de l'importance pendant que tous les nouveaux élus se chamaillent, ce sont des experts dans le genre, pourquoi changeraient-ils ? Quand on est c.. et il était grand temps de les exposer pour ce qu'ils sont, tous ! Le faire comprendre aux jeunes générations et aux citoyens français qui vont bientôt avoir la réponse à leur question de savoir qui nous gouverne quoi sont nos élus, même pas que ou qui, seulement quoi !"
J'espère que vous avez raison.
Macron me semble un moindre mal, et assez habile, cependant, les plus roués peuvent se brûler avec le feu, ce qui les regarde.
Tandis que d'y risquer le pays me semble grave... On fait attention à la sécurité, quand on extrait le pétrole.
À plus forte raison, on le devrait pour gouverner une nation. Et parce qu'il y a plus de gens, et parce qu'ils n'ont pas choisi l’aventure, en restant au pays, mais d'y vivre, si possible libres, et si possible mieux, idée de progrès, ou du moins pas plus mal qu'avant, besoin humain de sécurité. Ce n'est pas demander la lune.
Comme vous vous rappelez tous pour vos mémoires, le plus simple est peut-être de faire un journal tel que j'aurais pu l'écrire si j'avais eu le temps et l'envie de le faire.
Robert Marchenoir pourrait aussi, qui sait, écrire votre livre, s'il le désirait. Des gens lui ont reproché d'envoyer trop de liens, mais moi j'y vois le goût, la capacité et l'effort de chercher des sources. Cela et ses capacités de rédaction.
Et sinon, oui, il peut être difficile de dormir quand la tête bouillonne d'idées. D'un autre côté, le sommeil et singulièrement les rêves en donnent encore un supplément.
À propos d'idées, que pensez-vous du fait qu'on pense à forer le pétrole et autres trésors dans les abysses maritimes ?
Rédigé par : Lodi | 15 juillet 2024 à 23:22
@ Robert Marchenoir | 15 juillet 2024 à 02:11
Après réflexion, je viens d'analyser qui était ce Julian Jackson que vous citez ! Vous plaisantez ? Cet homme est né en 1954, une époque où je me préparais à partir servir sur l'Arromanches en Indochine.
De 1964 à 1967, pendant trois ans, j'étais basé à Londres comme directeur régional d'une célèbre, très célèbre, société para-pétrolière (pétrophysique) opérant en mer du Nord où je me coltinais le syndicat des dockers régulièrement, ce Jackson était alors en culottes courtes !
Il faudra me le présenter, en 1971, il avait alors 17 ans, moi 41, j'ai donné deux conférences aux chaires de Géologie des universités d'Edmonton et de Calgary, traitant de la migration des hydrocarbures dans le bassin sédimentaire d'Alberta au Canada.
Par pitié, trouvez-moi mieux !
Un intellectuel britannique soixante-huitard ? 😂
Moi je revois mon père, en juin 1940, rentrant de son travail, entrant chez nous en hurlant : "Marcelle ! Marcelle ! Viens lire ce document !"
Ma mère était née en 1899, Bretonne patronyme ROY ! Elle aussi était Royale 😂
Rédigé par : Claude Luçon | 15 juillet 2024 à 22:43
@ Robert Marchenoir | 15 juillet 2024 à 02:11
Mon père était grand mutilé de 14/18 réformé à 80 % ce qui l'a amené à travailler pour l'Armée. D'abord auprès de l'École de Cavalerie de Saumur, où je suis né en 1930, puis transféré en 1939 auprès de la Chefferie du Génie à Avignon. Il était géomètre de formation chargé de la surveillance des bâtiments.
De Gaulle a fait sa déclaration le 18 Juin 1940, ce que personne n'avait entendu, nous ne recevions pas la BBC par la TSF. Nous avions par contre entendu la déclaration de Pétain le 17 juin.
Rapidement toutefois, le texte imprimé a circulé, à Avignon comme ailleurs, vers le 22 juin, mon père en a reçu une copie d'un officier de la Chefferie du Génie !
C'est aussi simple que cela !
De là mon père (médaille militaire avec palme et citation à l'ordre de son régiment pour acte de bravoure, il avait 20 ans en 1918 et était courrier entre les tranchées, il a été fauché par un tir de mitrailleuse alors qu'il courait entre deux tranchées). Il était simple soldat et venait de servir cinq ans à l'École des Mousses de la Royale où il s'était engagé en 1912. Conséquence, ses deux fils, dont moi, se sont engagés dans la Royale, mon frère aîné en 1936, aussi dans l'École des Mousses, il a terminé en 1945 alors sergent des FFL après s'être battu au sein des maquis de l'Orléanais, moi en 1953 alors ingénieur parlant couramment anglais, ce que la Royale cherchait et formé officier dans une classe de 20 réservistes de la marine marchande faisant leur service militaire !
Mon père a dès qu'il a pu vers 1941 rejoint le réseau de résistance Combat section Provence et a terminé adjudant de la Résistance en 1945.
Si vous voulez écrire l'histoire d'une famille où le mot patrie a un sens particulier et très personnel, venez me voir je vous fournirai tous les documents, et photos, racontant nos aventures guerrières !
Rédigé par : Claude Luçon | 15 juillet 2024 à 21:06
@ Robert Marchenoir
Bien d'accord avec vous au sujet de De Gaulle, et nous sommes rares à ne pas vénérer celui a qui a préféré serrer la main des communistes à celle de Pétain à la Libération.
Et on rappellera toujours qu'aucun de ses subordonnés d'Abbeville ne l'a suivi à Londres, et il y a tant à en dire...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 juillet 2024 à 11:43
En résumé, pour faire court et être bien noté par le jury inquisiteur stalinien du sévice pubis de l’odieux visuel gangrené par l‘ultragauchisme littéraire culturel sociétal woke progressiste, il suffit de clamer haut et fort : « Je suis de gauche » !
Et rajouter une couche de slogans très à la (Allah) mode en ce moment : « Il faut faire barrage au RN ! »
Et voilà, le tour est joué, vous pourrez faire tous les navets flops fiascos que vous voudrez, livres PQ, chansons appels aux crimes, films navets, etc. vous rentrerez en grâce auprès du komintern de la Kültüre socialoviétique.
Un exemple parmi tant d'autres de victime de cette diktatüre gauchiste : Faudel, un brave gars qui avait eu le toupet d’avoir avoué devant ses juges qu’il était copain avec Sarkozy, aussitôt éliminé du showbiz par les vopos de la gauchisserie qui régnait d'une main de fer sur ce milieu nauséabond totalitaire aux méthodes expéditives contre ces mécréants de droite.
Barbelivien a eu droit lui aussi à une chasse à courre infecte avec ses « mariés de Vendée ».
Mme Balibar, retenez bien mon conseil, si vous voulez survivre aux charrettes gauchistes, criez hurlez écrivez haut et fort que vous êtes de gauche et que vous participez au barrage anti-RN, un avenir brillant vous tend les bras.
Rédigé par : sylvain | 15 juillet 2024 à 11:41
@ Serge HIREL
L'astre mort a été élu deux fois à la présidence de la République française, symptôme du chaos que les partis de gouvernement n'ont pas su endiguer mais entretenu depuis la mort de De Gaulle.
Il serait intéressant que vous ouvriez les yeux sur cette réalité, cela vous permettrait de comprendre pourquoi vous vous retrouvez avec Zemmour et Bolloré au trou qui vaut désormais moins de 1 %.
L'exacerbation des clivages n'aboutit qu'au sinistre spectacle de l'oreille d'un président américain qui n'a rien d'autre à proposer que la guerre civile pour faire face à la situation de l'Occident.
Là est l'hallucination collective des peuples de nantis qui refusent la prise de conscience qu'ils ne pourront plus consommer 80 % des ressources à moins de 20 % des huit milliards d'individus que compte désormais la population mondiale, et qui pensent qu'ils pourraient résoudre ce fait réel en désignant pour astre mort ceux qui tentent d'élaborer des solutions pragmatiques à même de garantir la paix mondiale.
Vous délirez, et rendez responsables de votre délire ceux qui essaient de vous ramener à la réalité, la gravitation terrestre qui colle nos pieds au sol d'une planète aux dimensions limitées qui, si nous n'apprenons pas à partager, continuera à tourner sans les humains autour de l'astre bien vivant de la vérité, que vous lisiez ou pas ceux qui savent la nommer, que vous entendiez ou pas ceux qui savent la nommer, ramenant ce que sont nos minuscules disputes à la dimension négligeable de nos petites personnes qui feraient mieux parfois de se taire et d'écouter :
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/le-continent-sans-qualites-des-marque-pages-dans-le-livre-de-europe
P.-S. : on a bien entendu le droit de préférer les mangas ou Walt Disney, qu'on ne vienne pas alors jouer les donneurs de leçons à ceux qui refusent le confort de leurs manipulations hallucinogènes et préviennent du réveil douloureux que fatalement elles contiennent.
Rédigé par : Aliocha | 15 juillet 2024 à 07:52
@ Claude Luçon | 14 juillet 2024 à 14:16
"À 10 ans je suis devenu gaulliste vers le 22 juin 1940 quand mon père est rentré de sa journée de travail un papier à la main où était écrite la déclaration de Charles de Gaulle du 18 juin, après l'avoir vu pleurer de honte en écoutant Pétain à la TSF le 17 juin..."
Alors là, rien que par intérêt historique, je vais vous demander des détails. Je ne mets pas votre bonne foi en doute, mais comment votre père a-t-il obtenu ce "papier" ? A-t-il transcrit l'émission lui-même ? Quelqu'un d'autre lui a-t-il transmis ce document ? D'où venait-il ? Qu'y avait-il dessus ? Pardon de vous dire que votre mémoire peut vous jouer des tours.
"Presque personne n'a entendu l'appel du 18 Juin", écrit Julian Jackson dans sa biographie, De Gaulle, une certaine idée de la France (Le Seuil, 2019).
"Nous ne pouvons pas non plus le réécouter aujourd'hui car la BBC ne l'a pas jugé suffisamment important pour l'enregistrer. A cours des semaines suivantes, de Gaulle s'exprime de nouveau à de nombreuses reprises et gagne de plus en plus d'auditeurs. Avec le passage du temps, ces derniers ne savent plus s'ils ont réellement entendu son premier discours, même s'ils désirent penser que oui."
"Un futur gaulliste, encore enfant en 1940 [Claude Guiblin], écrit dans ses mémoires : 'Le 18 au soir, dans une allée bordée de résidences de vacances entourées de jardins, je crois bien me souvenir [l'italique est de l'auteur] d'avoir entendu l'appel du 18 Juin. Les fenêtres de la villa étaient ouvertes et un poste de radio diffusait un discours qui me parut insolite'."
"Léon Werth, qui passe l'Occupation dans un coin reculé de la campagne française, fait partie de ceux qui sont certains de ne pas l'avoir entendu. Son journal relate son enthousiasme croissant pour de Gaulle, mais il n'apprend ce que le Général a dit lors de cette première émission que quatre ans plus tard, après le Débarquement [...]"
Puis, Julian Jackson rapporte la relation très détaillée de Valéry Giscard d'Estaing, en 1980, par laquelle il assurait avoir entendu l'Appel du 18 Juin, à l'âge de quatorze ans, dans la maison familiale en Auvergne. "Giscard n'était pas gaulliste", fait remarquer le biographe, "et comme ce souvenir coïncide avec un moment où il avait désespérément besoin du soutien des gaullistes, il est sujet à caution."
"Peu de diaristes contemporains font référence à l'Appel du 18 Juin. L'un d'eux, Roger Langeron, préfet de police de Paris, écrit dans son journal ce jour-là : 'Aujourd'hui est un grand jour. Une voix nous arrive de Londres.' Mais les mots célèbres qu'il cite - 'La France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre' - ne figurent pas dans le discours du 18 juin, même si l'idée y est implicite. On les retrouve dans une déclaration publiée sous forme d'affiche par les Français libres à Londres en juillet. Roger Langeron retouche probablement son journal lors de sa publication juste après la guerre pour donner l'impression qu'il a entendu l'émission en direct."
"Un des rares mémorialistes qui mentionnent de façon authentique l'Appel du 18 Juin est Agnès Humbert, historienne d'art et future résistante. Comme Léon Werth, elle a été emportée par la vague de l'exode et, le 18 juin, elle atterrit dans un petit village au sud de Paris. Plus chanceuse que lui, elle trouve une radio : 'L'aiguille est sur Londres. C'est l'émission française que le hasard me fait prendre. On annonce un appel d'un général français dont le nom m'échappe. [...] Même lorsqu'elle apprend le nom de ce 'général français', cela ne lui dit rien. [...]"
"De Gaulle est en effet inconnu de la très grande majorité des Français. D'où vient-il ? Quelles sont ses convictions ? À quoi ressemble-t-il ? Très peu le savent."
En supposant que votre père ait entendu, ou lu un discours de De Gaulle, quel était-il ? L'intéressé prenait pas mal de libertés avec la vérité. Il a lui-même supervisé la publication de ses Discours et messages.
"Le premier" ainsi reproduit, écrit Julian Jackson, "est l'Appel du 18 juin 1940. Ce que nous lisons est sans aucun doute ce que de Gaulle aurait voulu prononcer, mais, vraisemblablement sous la pression des Britanniques, les deux premières phrases du discours qu'il a effectivement lu à la radio ce jour-là sont différentes."
"Le discours suivant est daté du 19 juin 1940, mais en réalité de Gaulle n'a pas prononcé de discours le 19 juin, parce que les Britanniques lui en ont refusé l'autorisation. De plus, ce prétendu discours du 19 juin tel qu'il est publié fait référence à des événements postérieurs : il a donc dû être écrit après, sans avoir jamais été prononcé."
"Le recueil nous livre ensuite deux discours que de Gaulle a bien donnés les 22 et 24 juin, mais il omet un court discours du 23 juin qu'il a rétrospectivement préféré passer sous silence, parce qu'il y annonçait la formation d'un comité, placé sous son autorité, mais qui ne vit jamais le jour en raison de l'opposition britannique."
"En résumé, les six premières pages des discours officiels de De Gaulle présentent donc un discours effectivement prononcé mais pas tel que nous le lisons, un deuxième qui n'a jamais été prononcé (ni même écrit le jour où il est censé l'avoir été), et il nous manque une déclaration qui a, quant à elle, bel et bien existé."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 juillet 2024 à 02:11
@ Serge HIREL | 13 juillet 2024 à 20:46
"Vous êtes victime de graves trous de mémoire... "
Hélas non cher Serge, au contraire, ma mémoire m'empêche de dormir, j'en suis réduit au Zolpidem pour faire taire ma mémoire la nuit.
J'ai une mémoire intacte depuis ma première attaque boxant ma soeur aînée de 12 ans, j'en avais à peine cinq à l'époque, elle avait osé suggérer que je comptais pour du beurre lors d'un jeu de cache-cache dans le vignoble auprès de chez moi à Saumur, Bagneux-les-Saumur à vrai dire, près du plus vieux dolmen de France.
À 6 ans je m'indignais avec mon père parce que la SDN ne faisait rien pour le Negus dont Mussolini colonisait l'Éthiopie.
À 10 ans je suis devenu gaulliste vers le 22 juin 1940 quand mon père est rentré de sa journée de travail un papier à la main où était écrite la déclaration de Charles de Gaulle du 18 juin, après l'avoir vu pleurer de honte en écoutant Pétain à la TSF le 17 juin...
C'est du côté physique que j'ai des trous, je ne peux plus courir, seulement marcher, toujours sans canne cependant !
Jolie prose Serge, mais vous ignorez quelques faits, si quelqu'un radote ce n'est pas moi.
C'est vrai, j'aime votre prose, quant à vos arguments ils manquent clairement d'expérience humaine.
J'appartiens à une autre époque Serge, pas celle de 68, du Me ou des Bisounours !
Je commence à percevoir un autre Macron que celui qu'on aime tant critiquer sur ce blog.
Je commence à croire qu'il est plus calculateur qu'il n’apparaît, qu'il a perdu par choix ! Car il se retrouve dans une situation où il va pouvoir gouverner sans emmerde*rs, il a compris que le moment était venu d'exposer aux Français tout ces imbéciles vaniteux, tous, de droite à gauche, qui prétendent vouloir nous gouverner.
Jupiter nous ne le croyions, ce qui gênait les Saturne, Mars, Mercure ou Vénus, Neptune, ou les plus modestes Titan ou Hypérion, Méthone, Antée et Pallène...
Mais c'est le soleil notre Manu :)
La Constitution lui donne le pouvoir faute de gouvernement et il semble avoir passé un pacte avec notre dodu président du Sénat lors de sa dernière visite à l'Elysée ! Avec Macron le Sénat va prendre de l'importance pendant que tous les nouveaux élus se chamaillent, ce sont des experts dans le genre, pourquoi changeraient-ils ? Quand on est c.. et il était grand temps de les exposer pour ce qu'ils sont, tous ! Le faire comprendre aux jeunes générations et aux citoyens français qui vont bientôt avoir la réponse à leur question de savoir qui nous gouverne quoi sont nos élus, même pas que ou qui, seulement quoi !
Je ne pense pas en littéraire Serge, je pense en homme de chantier, un rien scientifique, trop ingénieur !
J'ai appris une chose sur chantier, dans les cas difficiles et dangereux réduire la ligne de commandement et découvert que tout compte fait les Français aiment bien avoir un leader, même autoritaire, qui sait pousser plutôt que tirer !
Fillon avait raison c'est Faire, pas Dire qui compte !
EM semble avoir compris cela, ou du moins je le souhaite !
Rédigé par : Claude Luçon | 14 juillet 2024 à 14:16
Imagine-t-on le général de Gaulle refusant l'accès à la Comédie-Française à une "fille de collabo" ? Oui ! Si "toute sa vie, Madeleine Marion a été mise face à ça", c’est directement de la responsabilité du "Général" !
C’est bien lui qui a fait preuve de cette attitude fanatique, mesquine, hargneuse et à l’occasion meurtrière pendant la guerre, refusant la moindre place à quiconque ne faisait pas partie de sa secte, y compris aux pétainistes repentis, partis en Algérie pour se battre contre les Allemands !
C’est bien le "Général" qui est responsable du fait que, quatre-vingts ans après la Libération, des gens qui n’étaient pas nés à l’époque jouent encore aux "pétainistes" et aux "Résistants" ! Des adultes qui n’hésitent pas à se donner le ridicule de dire que leur grand’père a été dans la Résistance, par conséquent ça se transmet par les gènes et eux font partie du camp du Bien !
Ce sont les mêmes, d’ailleurs, qui nient l’existence des races et la transmission génétique d’aptitudes biologiques mesurables, telles que l’intelligence, qui, elle, est prouvée et re-prouvée par la science. C’est quand ça les arrange…
Quant à Jeanne Balibar, elle est bien gentille de prendre la défense d’une "fille de collabo", qui se trouve lui avoir mis le pied à l’étrier. Elle susciterait davantage le respect si elle avait le faible courage de se démarquer de son père, le "philosophe" Etienne Balibar, membre encarté du Parti communiste et marxiste revendiqué.
Le moins qu’elle pourrait faire serait d'éviter de militer pour le droit à l'immigration illégale, et de s’abstenir de déclarations imbéciles du type : "On voit des milliardaires devenus cent fois plus milliardaires qu’il y a vingt ans, et tout chef d’État qui ne rapatrie pas cet argent aujourd’hui est un criminel, responsable de toute mort dans un hôpital."
Parce que bien sûr, les gens, normalement, ils sont immortels. Quand il y a une mort à l'hôpital, c'est la faute des méchants gouvernements ultra-libéraux fascistes qui ne donnent pas assez de "moyens".
Quant aux "milliardaires", c'est mal qu'ils s'enrichissent. Jeanne Balibar préfère la pauvreté. Jeanne Balibar croit que tout l'argent des Français appartient au président de la République, et qu'il lui suffit de le "rapatrier".
Parce que bien sûr, l'argent des milliardaires est par définition à l'étranger : il y a les gentils étrangers, les Noirs musulmans, immigrés illégaux, voleurs, violeurs ou meurtriers. Et puis il y a les méchants étrangers, les banquiers blancs qui cachent l'argent de nos milliardaires, lequel appartient aux Gilets jaunes.
Jeanne Balibar est communiste, fille de communiste. Mais ça ne lui barre aucune perspective professionnelle ; bien au contraire...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 juillet 2024 à 14:09
@ Aliocha | 14 juillet 2024 à 08:11
Je crois bien que je vais surtout déserter vos commentaires hallucinés... De l’un à l’autre, vous restez en orbite autour de Jupiter... et il semble que vous n’ayez aucune chance ni envie de vous extirper de cette attraction. Le peuple français, lui, tente de quitter au plus vite le chaos provoqué par ses soubresauts et ses foucades, de retrouver son rang, de panser ses fractures... Il y parviendra, au plus tard dans trois ans. Vous, vous continuerez à tournoyer autour d’un astre mort...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 juillet 2024 à 13:02
@ Claude Luçon | 13 juillet 2024 à 16:26
« Peur de qui et de quoi, de la bêtise humaine largement répandue dans notre classe politique ? »
Les « artistes » ont peur de voir un rôle leur échapper, les écrivains ont peur d'avoir du mal à être publiés, les journalistes et les fonctionnaires ont peur des rétorsions syndicales, les universitaires ont peur d'être marginalisés etc.
Et les gens normaux ont peur des différents nervis que les hommes du Régime laissent gambader impunis dans la nature pour s'en prendre aux Français qui pourraient protester devant leurs turpitudes et leurs trahisons.
Bref, ça se passe comme cela dans la merveilleuse République française où règnent la liberté, l'égalité et la fraternité (rires)...
Rédigé par : Exilé | 14 juillet 2024 à 12:39
La gauche se caractérise d'abord par l'athéisme, l'ignorance orgueilleuse qui justifie tout, à commencer par le détachement du père et de toute tradition.
Si bien qu'on parle de la mort sans parler de l'âme parce qu'on n'en sait rien, et qu'on ne veut rien en savoir puisque ce savoir ne viendrait pas de sa propre expérience. Et quand bien même on aurait eu une expérience extatique, on en nierait tout rapport avec l'esprit, car là encore on n'en sait rien parce qu'on ne veut rien savoir de qui ne relève pas de son expérience.
Alors, la gauche, c'est ce qu'on appelait jadis la racaille, et maintenant, les c*ns y compris les cathos de gauche qui ont encore moins compris que les athées !
Et la gauche des "artistes", c'est la Marseillaise interprétée par l'orchestre et le cœur de l'Opéra de Paris avec du Chagall au plafond.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 juillet 2024 à 09:21
Puisque Serge Hirel est le peuple, observons-le marcher sur Matignon avec Mélenchon, la tête du président plantée à la pique de ses dénégations qui régalent Peskov, enchantent Erdogan, motivent Orban à détruire ce qui nous protège, pour s’agglutiner aux chapelles de ceux qui ne croient plus en la France et ne savent faire rimer la nation qu'avec les désirs falots des divisions.
Le peuple à l'invite de son président a parlé, a dit non, et réclame réconciliation, dévoilant la tyrannie de l'esprit partisan, celle-là qui refuse toute conciliation et fait porter les conséquences à la meilleure chance qui lui soit arrivé, un président audacieux et qui ose dire sa vérité au pays :
"Je trouve qu’en France vous êtes ingrats avec Macron. Il est la meilleure chose qui vous soit arrivée parce qu’il comprend, lui, l’économie, et cela dans un pays où non seulement les dirigeants politiques n’y comprennent rien mais où ils s’en vantent, le meilleur exemple étant de Gaulle. François Hollande y comprenait quelque chose, mais il était lamentablement « normal », comme il disait dans un moment de réflexion intime. Avec Macron, vous avez un président qui croit encore à sa capacité d’action.
Il y croit peut-être, mais les Français le trouvent arrogant.
Et après ? N’est-ce pas le propre des souverains ? Et la France n’est-elle pas restée, d’un point de vue psychopolitique, une monarchie ? Les Français en demandent trop à leur président. Faudrait-il donc qu’il incarne une sorte de chaman capable de soigner sa tribu malade ? Ils se comportent comme un peuple de déserteurs qui réclament que quelqu’un les sauve et, quand il est là, prennent la fuite au lieu de se laisser contaminer par son élan vital, sa capacité de travail inépuisable et sa volonté de créer un avenir pour son pays… Macron a quand même très bien géré les choses pendant la crise du Covid. En plus, sous sa gestion, la France a réalisé un taux d’investissements étrangers parmi les plus hauts d’Europe, et, surtout, votre président est le seul politicien de l’UE qui possède une vision moderne pour le Vieux Continent."
https://journal.lepoint.fr/peter-sloterdijk-jean-ferrat-jupiter-et-le-gout-si-francais-du-carnaval-2565144
Serge Hirel a bien entendu le droit de continuer à voter Poutine et Tipaza de ne pas lire Sloterdijk ou de ne pas écouter Jeanne Balibar interpréter le répertoire, au titre qu'elle serait de gauche, ils rejoignent les déserteurs qui abandonnent la France aux abîmes du fossé démagogue.
Rédigé par : Aliocha | 14 juillet 2024 à 08:11
"Elle évoque avec infiniment de délicatesse et de sensibilité cette femme dont l'enfance et la jeunesse ont été bouleversées : "Madeleine avait 15 ans à la mort de son père en 1945. Elle me racontait que des gens leur crachaient dessus dans la rue. Elle a reçu tous les premiers prix au Conservatoire mais la Comédie-Française n'a pas voulu intégrer une "fille de collabo". Toute sa vie elle a été mise face à ça. C'était une pédagogue extraordinaire (...) Elle nous emmenait à un endroit de liberté et de justesse, un point de singularité absolue..."." (PB)
La reconnaissance et l'admiration dues à un professeur à qui on doit tant dans le domaine de l'art ne va pas forcément jusqu'à faire comprendre cette réalité universelle que les enfants ne sont pas responsables de leurs parents.
Et que même si on reprend la tête de son organisation politique, on peut le faire dans un autre esprit, par exemple la fille Le Pen effaçant la faute de son père, savoir l'antisémitisme.
L'être humain est une pauvre créature sociale, rien à voir avec le chat, capable d'attachement, mais sans sens de la hiérarchie et d'esprit de groupe. Ce qui veut dire qu'on s'agglutine à un groupe, et que de même qu'on hérite de biens ou d'une culture, on hérite de haines, par exemple vis-à-vis des Juifs décrétés peuple déicide par l'Église, qu'on fait passer à des gens de génération en génération.
Mais cette haine, on dira que seul le RN en fait un mode de fonctionnement, se dédouanant de cela sur lui.
Alors que pardon ! L'antisémitisme est relictuel à droite et en plein développement à gauche, qui l'attache au RN comme autrefois, les gens parlaient de peuple déicide ou exploiteur ou racialement inférieur à propos du peuple réceptacle de l'abrahamisme originel.
Quoi que fasse ce parti, il est coupable d'être ce qu'il est... Je dis bon courage pour dédiaboliser quand il y a encore des antisémites, des dénigreurs de rouquins ou de chats noirs.
En fait, on prétend le RN antisémite non seulement pour cacher qu'on le devient, mais aussi parce que cette accusation porte mieux que l'islamophobie... Car il est bien naturel de ne pas aimer une religion qui se distingue en ce que ses immigrés inaugurent par la toute nouvelle tendance à nous rendre le mal pour le bien.
Il est en vérité question de nous contraindre à accepter une immigration, en fait pourquoi pas ?
Mais la pire qui soit au monde.
C'est totalement inacceptable, bien entendu.
Pour faire passer quelque chose d'aussi contre-nature, on prétend que ce soit une chance, ou bien on diabolise les récalcitrants.
Manière religieuse de faire de la politique : pouah ! Au lieu de déterminer le moindre mal, paradis et enfer nous sont promis.
Quel ridicule.
Enfin, cette caricature dit la vérité du monothéisme, comme l'Inquisition, l'enfer, et rendre le mal pour le bien de trop d'immigrés musulmans.
Parce que si on prétend ne croire qu'en un dieu tout-puissant cause de tout, la fascination pour un tel pouvoir a tendance à rendre ivre de pouvoir, avec le vin mauvais, bien entendu.
C'est aussi fatal qu'ôter les contre-pouvoirs autorise et incite à l'abus en politique.
Certes, faire la psychologie individuelle est intéressant, mais comme pourrait dire les personnes les plus atteintes "mon mal vient de plus loin".
C'est culturel, combien de fois faut-il le répéter ?
Alors...
Rédigé par : Lodi | 14 juillet 2024 à 02:41
@ Claude Luçon | 13 juillet 2024 à 16:26
Vous êtes victime de graves trous de mémoire... Mais rassurez-vous, contrairement à ceux de Biden, ils ne sont pas dus à votre âge. Depuis quelques jours, tous les macroniens sont atteints de ce mal pernicieux, qui, pour l’instant, semble sans remède, hormis une longue période de silence.
Ils ne se souviennent plus que leur chef a perdu les élections législatives (premier et second tours).
Ils ne se souviennent plus que c’est lui et lui seul qui a décidé la dissolution de l’Assemblée nationale, décision qui est la seule origine du fiasco du 7 juillet.
Ils ne se souviennent plus que, pour éviter d’avoir à remettre les clés de Matignon au RN, il a ordonné à des dizaines de ses candidats de se retirer, laissant le champ libre à l’élection de ceux du NFP.
Ils ne se souviennent plus qu’il avait aussi perdu les élections européennes et que, cette défaite à peine confirmée, il s’est vengé en balançant sur la France une « grenade dégoupillée » (selon ses propres termes).
Ils ne se souviennent plus que, finalement, elle a détruit son propre camp... et qu’ils ne gouverneront plus.
La mémoire vous revient ? à la bonne heure ! vous voilà en capacité de démontrer, preuves à l’appui, que la boussole d’Emmanuel Macron n’est pas le bien-être de la France et des Français.
Ce qui vous évitera de raconter qu’il en est le seul bouclier face à « des politiques encore plus bêtes que nous le pensions ».
C’est un très vieux truc que cette inversion de la charge, qui, dans ce cas, conduit à admirer l’apprenti-sorcier plutôt que ceux qui tentent de limiter les dégâts, irréversibles néanmoins, qu’il a commis et continue de commettre en tentant de contourner les décisions du peuple.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 juillet 2024 à 20:46
Autant, d’un revers de main, il est possible et même conseillé d’envoyer aux limbes nombre d’artistes qui expriment leurs supposés tourments sur le ton et avec le vocabulaire d’un célèbre footeux de Bondy un soir de défaite méritée, autant le propos élaboré et cohérent de Jeanne Balibar (JB) dans Le Monde mérite attention. On est là devant l’archétype de l’intello des beaux quartiers, qui, par définition, se doit d’être de gauche... et même clairement gauchiste. JB est le produit chimiquement pur issu de l’alliance improbable entre le communisme distingué et héréditaire et la bouillie soixante-huitarde qui a instauré le règne sans partage du moi, exact contraire du collectivisme.
Jeanne Balibar, qui, d’évidence, est née dans de beaux draps et possède un talent certain, défend de « grandes causes », celles à la mode surtout, mais d’abord la sienne. Son objectif le plus important est de réussir sa vie, de régner sur scène et sur les plateaux, d’« avoir beaucoup d’amis autour [d’elle] au moment de mourir », dit-elle. Des amis qu’elle enferme dans son ego, dont elle n’hésite pas à montrer les excès lorsqu’elle étale sans retenue ni trace de modestie son CV impressionnant.
Notre hôte voit une « admiration éperdue » de JB dans les quelques phrases qu’elle consacre à sa professeure de conservatoire, fille d’un banni... Je ne partage pas son avis. D’abord parce que ce n’est pas elle qui décide d’évoquer cet instant important de sa carrière, mais la journaliste qui l’interroge. Laquelle, probablement, essayait par là de la conduire sur un terrain qu’elle n’aborde pas, sa judéité. Mais aussi parce que sa réponse, en forme d’esquive, est plus un simple souvenir qu’un élan de compassion, certainement pas un cri de révolte contre l’infamie qu’est de faire subir à la fille les errements du père.
Ma prof a fait son travail. Point... Question suivante... JB avait pourtant là l’occasion de prendre au pied de la lettre l’intitulé de cette rubrique passionnante du Monde « Je ne serais pas arrivée là si... »... si cette professeure n’avait pas décelé en elle la grande comédienne qu’elle est aujourd’hui. Mais son ego lui a probablement commandé de n’en rien dire...
Quant à « l’outrance » et à « la démesure » dont JB fait preuve vis-à-vis de Macron et du RN, elles sont tout juste « normales » eu égard à l’impératif respect des us, coutumes, règlements et diktats imposés à ses membres par la caste, aussi turbulente qu’arrogante, des artistes. Aujourd’hui encore plus qu’avant le naufrage de la Macronie, elle tient le haut du pavé dans le commentaire venimeux de l’actualité politique. Une nuance par rapport à la doxa... et c’est l’exclusion, assortie d’une impossibilité d’exercer son art.
JB prend d’autant plus de soin de s’en tenir à cette obligation que ses convictions politiques sont sur cette ligne « artistique » dictée par l’extrême gauche. Compte tenu de son remarquable parcours estudiantin, de sa personnalité pour le moins engagée et de sa force de conviction, peut-être même n’est-elle pas étrangère à sa diffusion au sein de sa communauté... Sur ce point, que Le Monde lui consacre une page entière n’est pas anodin.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 juillet 2024 à 20:01
@ Vamonos | 13 juillet 2024 à 14:04
« Or je paie des impôts pour elle et tous les suppôts de l’Internationale Socialiste. »
Eh oui, et trop souvent ces gens qui n'ont même pas la reconnaissance du ventre ont tendance à mordre la main qui les nourrit.
Rédigé par : Exilé | 13 juillet 2024 à 18:57
Jeanne Balibar, et alors ? Elle s'est bien adaptée au système conforme et seul autorisé dans son milieu « totalittéraire » à sens unique gauchiste donc tout va bien pour elle.
Gérard Collomb avait dit qu'il y aurait deux peuples face à face, c'est encore pire, ce sont deux races bien distinctes :
Celle du RN : des vrais Français citoyens patriotes qui respectent leur nation, la République, les valeurs historiques culturelles traditionnelles religieuses, l'autorité, la morale, le civisme, seul parti majoritaire dans le pays qui réclame le retour d'une France propre, un modèle social et sociétal admiré dans le monde.
En face l'autre race, celle des Nupes NFP EELV LFI-Hamas collabos macroniens immigrationnistes rebuts de toute la lie de la fange extrême facho gauchiste antiFrance antidémocrate raciste antiBlancs, qui prônent la haine, l’anarchie, la violence, l‘incivisme, le refus de l’autorité, la désobéissance civile, la guerre dans la rue, les attaques contre les FDO qu'ils appellent à tuer en toute impunité voire encouragés par les « autorités factieuses » de la macronie, les racailles de banlieues protégées par la justice de Moretti, les institutions dissidentes : profs, universités dépotoirs bases palestiniennes proterroristes nazislamistes antisémites antijuives, fonctionnaires, syndicalistes toujours prompts à créer des blocages, manifs, casses, incendies et continuer à précipiter l’économie du pays dans un gouffre sans fond, les sportifs, artistes chanteurs et comédiens qui se glorifient d'être de gauche par soumission-collaboration et participent à l’inquisition et aux barrages des vrais citoyens qui ne réclament qu'ordre, justice et sécurité.
Perso j’ai choisi une race propre, disciplinée, qui fait honneur à la famille normale, aux vertus citoyennes, face à la déchéance de tous ces dégénérés pervers woke, attardés mentaux de cette gauche infecte, odieuse et sa dictature de pensée unique officielle seule autorisée.
Rédigé par : sylvain | 13 juillet 2024 à 17:43
@ Exilé | 13 juillet 2024 à 10:11
"Les gens ont peur !"
Peur de qui et de quoi, de la bêtise humaine largement répandue dans notre classe politique ?
Au moins E. Macron est en train de nous démontrer qu'ils sont encore plus bêtes que nous ne le pensions jusqu'ici ! Il nous démontre que la France est leur dernier souci, seule leur célébrité compte, traître en outre ! Darmanin vient d'en être la preuve incontournable, ce n'est toujours que de lui-même dont il s'agit ! L'uniforme de nos policiers n'est que son déguisement !
Il est vrai que lorsque nous en sommes rendus à des MLP et son Jordan, Mélenchon et sa Danièle et au représentant du PCF il y a de quoi trembler pour les générations "me" et "meme".
Mélenchon qui nous monte la plus grande arnaque politique du temps ! Il mériterait d'être origine italienne, côté fregatura et combinazione, qu'espagnole côté matadore !
Phase une LFI ! Il s'insoumis, à quoi ?
Phase deux NFP, qu'il aurait mieux fait de nommer FPN genre Beaujolais ! Dans le sillage de Fabien Roussel qui nous disait qu'il aimait mieux son entrecôte et son camembert avec un coup de rouge que je ne sais plus quoi il n'y a pas longtemps.
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@ Vamonos | 13 juillet 2024 à 14:04
Ayant la même expérience que vous concernant la dame, plus longue même, et partageant votre point de vue, avouez qu'elle est jolie femme !
Mais j'ai le sentiment que ce billet est plutôt dédié à Madeleine Marion, fille du collaborateur Jacques Doriot, qu'à Jeanne Balibar...
Rédigé par : Claude Luçon | 13 juillet 2024 à 16:26
Cet entêtant et sombre à souhait "à fleur de peau", qui enténèbre le fard de leur persona juste ce qu'il faut, telle une marque de leur être, qu'ils semblent avoir acquise de haute lutte existentielle, n'en doutons pas, et qui caractérise tous les artistes, pourrait aussi bien être le passeport physique qui entourmente mécaniquement leur âme, le cachet moral qui de façon naturelle, héritée, tamponne leur esprit conformiste, devant l'assemblée des confrères du théâtre public et le cénacle des amis sociétaires, le vérifie, cachet faisant foi de leur engagement intime, quelque chose qui dépasse la muraille de l'enceinte intérieure qui devait rester personnelle mais dont ils s'empressèrent de fournir aux journalistes les coordonnées des fondations.
On n'est jamais trop prudent dans l'exposition de sa fugacité, trop permanente pour être toujours honnête.
Sensibilité, comme à vif, des enfants dont le père collabora, maltraités d'après-guerre, on pense à Anne Sylvestre, ou à Dominique Fernandez.
Au moins en tirèrent-ils quelque chose, de ce cruel fer rouge sur l'épaule, ils ou elles firent s'évaporer l'eau des brûlantes méchancetés qu'imposait la nouvelle société.
On peut penser à d'autres courageux et beaux exemples.
Pas à ceux élus par Mitterrand, qui, à un moment donné de ses septennats répétés, sur la scène politique qui fut aussi l'autre antre de la farce progressiste, mit un point de drôle (comme la guerre, qu'il avait lui-même de si près connue) d'honneur à promouvoir leur carrière à tel ou tel poste de ministre ou de conseiller, de l'occulte ou du grand jour.
L'enseignement de madame Marion, elle-même formée par Béatrix Dussane, lointaine admiratrice du jeu de Réjane, nous oblige à remarquer qu'un certain théâtre reposait encore sur la tradition (d'où sa phénoménale diction qui séduisit Philippe Bilger), à l'encontre des préceptes révolutionnaires de certains metteurs en scène, de cinéma notamment, très fréquentés par Jeanne Balibar.
D'autres actrices ne jurèrent que par Jacques Lecoq.
On aura pu longtemps envier Mathieu Amalric, sa femme était vraiment belle, son intelligence vantée par Les Inrocks, Libération et Télérama, réelle.
Jusqu'à la mentale profanation de la sépulture de Barbara.
Un cauchemar debout, comme les Nuits de l'extrême gauche parisienne, de tiède mémoire.
Rédigé par : xavier b. masset | 13 juillet 2024 à 16:14
Depuis le temps que je ne regarde plus les chaînes publiques, que je n’écoute plus les radios et que je ne vais plus au cinéma, il est tout à fait normal que Jeanne Balibar me soit une parfaite inconnue. Ses déclarations résonnent pour moi dans le vide intersidéral de mon indifférence.
Toutefois je suis l’un de ses sponsors puisqu’elle a vécu toute sa vie aux crochets de la société comme une moule accrochée au rocher. Or je paie des impôts pour elle et tous les suppôts de l’Internationale Socialiste.
Rédigé par : Vamonos | 13 juillet 2024 à 14:04
Beau CV que celui de cette dame aux multiples talents. On regretterait presque son côté intello-gauchiste.
Mais dans le milieu artistique, c’est un petit peu la règle. Ces gens-là ont une vision de la société un peu décalée de celle du citoyen "standard". Vision un peu angélique parfois pouvant aller jusqu’à l’absurde.
Personnellement, comme tout bon macronien bon teint j’ai tendance, moi aussi, à confondre le NFP et le RN. Enfin plus exactement LFI et le RN car le NFP réunit quand même en son sein des gens qui ne sont pas doctrinaires et intolérants, comme Raphaël Glucksmann, François Hollande et quelques autres.
On peut souligner également le fait que des dissidents de LFI ont décidé de lancer un autre mouvement « APRÈS » (*) qui soutiendrait les idées de la gauche traditionnelle, mais ne serait plus sous la coupe de J-L Mélenchon, qui prône une ultra-gauche révolutionnaire.
Bref une gauche épurée de ses membres clairement antisémites, tenant toujours un discours populiste (il faut bien attirer le chaland), mais avec qui il serait possible de construire des projets pertinents acceptés par la majorité des Français.
Il reste donc encore un petit espoir de voir dans les jours à venir une France de nouveau gouvernable. Il suffit pour cela d’un petit peu de bonne volonté et d’ouverture d’esprit. Impossible n'est pas français nous dit-on.
(*) "Association pour une République écologique et sociale"
Rédigé par : Achille | 13 juillet 2024 à 10:48
« La citoyenne Jeanne Balibar a évidemment le droit, alors qu'elle a une sensibilité de gauche extrême, d'exprimer ses convictions sur ce plan mais je ne peux m'empêcher de percevoir un contraste troublant entre son élégance morale et intellectuelle sur le passé et sa fureur au présent. » (PB)
Peut-être faut-il voir là un des effets du terrorisme infestant une France gangrenée de gauchisme jusqu'à la moelle au point d'interdire la liberté de pensée sous peine de représailles.
Les gens ont peur.
Rédigé par : Exilé | 13 juillet 2024 à 10:11
Ombre et lumière, Jeanne la magnifique n'échappe pas, quand elle tombe comme nous tous du trait que les deux états physiques de la matière définissent en leur relation.
Sfumato du réel, yin et yang de la condition humaine sans cesse tentée de prendre parti au risque de ne plus savoir décrire la ligne sur laquelle tous nous dansons, quand il s'agirait de choisir entre la résistance ou la collaboration vu alors comme deux enfers qui ne savent que dénier en leur chute similaire qu'ils ne se définissent qu'en leur mutuelle dénégation.
Le jeu pourtant si délicat et puissant de l'actrice indique l'art nécessaire à l'indispensable description de notre condition de mortel, qui sait quand il accède au divin exercice d'incarnation de la parole, que là il n'y a plus même de mélancolie, de jugement, de prise de parti, mais acceptation de ce rôle second qui nous est dévolu quand on choisit d'en être l’interprète, esprit supérieur qui maîtrise l'instrument du corps mortel, cavalier de l'esprit qui conduit la monture charnelle alors associée en cet exercice à l'expression véritable, acrobate de la joie et chantre de l'amour, l'humain enfin qui suspend l'audience au danger par tous partagé de la vie des mortels, heureux enfin de s'apercevoir que leur singularité partage en cette égale condition les fraternités de la liberté qui seule permet un peu de s'oublier, pour accéder à l'éternité à laquelle tous alors nous sommes associés.
Rédigé par : Aliocha | 13 juillet 2024 à 08:32
Jadis, les comédiennes devaient mettre un masque pour simuler un tant soit peu une émotion sauf à faire la put*in, alors je ne vous dis pas ce qu'on aurait dit d'une babilleuse de couillonnades qui se clamerait de gauche pour vivre de subventions.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 juillet 2024 à 08:07