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11 juillet 2024

Commentaires

Denis Monod-Broca

@ Robert Marchenoir

C'est drôle, sur les blogs de gauche je suis une grenouille de bénitier et un affreux réactionnaire, et sur les blogs de droite je suis "woke", "chrétien de gauche" et éventuellement même "islamogauchiste".

Abuser des qualificatifs, c'est comme abuser de la boisson, on finit par tout voir de travers.

Robert Marchenoir

@ Denis Monod-Broca | 15 juillet 2024 à 20:14
" 'Thèse aussi idiote et insultante que la vôtre',
'bisounours gauchiste',
'bébé vagissant',
'pleurnichard inopérant',
ne sont pas de bons arguments, ne sont pas des arguments du tout, dans une discussion entre citoyens adultes responsables."

Bien sûr que si. Votre thèse est idiote, et elle est insultante : j'ai expliqué pourquoi, et vous n'avez fourni aucun argument contraire.

Vous prétendez que vous avez raison puisque j'ai expliqué pourquoi vous aviez tort : cela fait de vous un bisounours gauchiste, un bébé vagissant et un pleurnichard inopérant, catégorie socio-politique parfaitement identifiée, extrêmement puissante et responsable d'une grande partie des maux qui nous affligent.

Cela est démontrable et je l'ai démontré.

Vous avez constamment échoué à démontrer le contraire. La plupart du temps, vous n'avez même pas essayé.

Vous n'êtes pas un adulte responsable : vous êtes un bisounours gauchiste, un bébé vagissant et un pleurnichard inopérant.

D'autres diraient simplement un "woke", ou un "chrétien de gauche". Ma caractérisation de votre tendance politique est, je crois, plus précise et plus étayée.

Désolé si elle vous est désagréable : être un adulte responsable passe aussi par l'acceptation de la critique. Il est rare que celle-ci soit agréable.

Denis Monod-Broca

@ Robert Marchenoir

"Thèse aussi idiote et insultante que la vôtre",
"bisounours gauchiste",
"bébé vagissant",
"pleurnichard inopérant",
ne sont pas de bons arguments, ne sont pas des arguments du tout, dans une discussion entre citoyens adultes responsables.

Robert Marchenoir

@ Denis Monod-Broca | 14 juillet 2024 à 16:18
"J’ai dû toucher juste pour que vous m’attaquiez aussi violemment."

Oui, bien sûr ! Puisqu'on vous dit que vous avez tort (et qu'on explique pourquoi), c'est bien la preuve que vous avez raison.

C'est sûr qu'avec une méthode pareille, vous allez remporter toutes les joutes intellectuelles avec une facilité déconcertante et une virtuosité inégalée !

Sans compter qu'il n'y a nulle "violence" dans mon commentaire. Si vous trouvez ça violent, vous êtes un bisounours gauchiste de plus, un bébé vagissant, un pleurnichard inopérant inapte à toute discussion et à toute action pratique.

Excusez-moi, je présume ici m'adresser à des adultes. Si vous cherchez un instituteur de maternelle, vous avez la mauvaise adresse.

Denis Monod-Broca

@ Exilé

Ayons le courage de voir ce que nous voyons, vous avez raison, c’est essentiel, à condition, pour commencer, de voir en nous-mêmes ce qui est fautif, coupable, contraire aux principes que nous défendons, etc. et que nous nous cachons soigneusement.

Exemple, la Shoah : tout mettre sur le compte d’Hitler, c’est ne pas voir que l’Europe entière, nous tous, avons été ses complices.

———————————————————————

@ Robert Marchenoir

J’ai dû toucher juste pour que vous m’attaquiez aussi violemment.

Michel Deluré

@ Exilé 13/07/24 17:18

Au regard du chaos politique dans lequel notre pays est plongé, je me demande surtout de qui, de Dieu ou du diable, EM peut bien être l'incarnation, me remémorant entre autres ce propos de Nietzsche : « On ne sait si Dieu doit avoir plus de reconnaissance à l'égard du diable, ou le diable plus de reconnaissance à l'égard de Dieu, de ce que tout ce soit ainsi passé. »

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 12 juillet 2024 à 12:47

Nul besoin d’aller dénicher des sentences de jadis et d’autrefois pour dissuader nos élites politiques de se goinfrer de conserve (sans « s » bien sûr). Il existe à Dieppe une fine fourchette qui nous propose la recette idéale pour se garder de ces dîners compromettants : proposer la rencontre autour d’un merlan cuit à l’eau...

Exilé

@ Aliocha | 13 juillet 2024 à 23:31
« L'homme de droite se prendrait donc pour Dieu !
Vous ne serez pas le dernier à vous prendre les pieds au tapis du malin : qui ici imite l'imposteur ? »

Non, mais l'homme de droite qui aurait tout au plus l'outrecuidance de se prendre pour un ange aurait bien entendu tort car « qui fait l'ange fait la bête ».
Ceci dit, l'esprit de révolte, avec les déchaînements de violence et de crimes qui en découlent, est bien un marqueur révolutionnaire, il suffit de se reporter à l'Histoire pour s'en convaincre.

Lodi

Puisqu'on parle de manga et de se mettre à table, réhabilitons l'un par l'autre !
Que beaucoup de mangas soient de grande qualité, je n'en doute pas, ainsi :

https://www.larvf.com/,vins-les-gouttes-de-dieu-tadashi-agi-et-shu-okimoto-manga-succes-japon-shizuku-kanzaki,4370620.asp

La série qui a fait découvrir le vin à bien des amateurs de bande dessinée, et le manga, sorte de bande dessinée injustement méprisée, à bien des amateurs de vin.
Quel dommage que ce ne soit pas notre pays qui ait fait une telle oeuvre !
La bande dessinée franco-belge n'a fait, ensuite, que surfer sur le succès d'une oeuvre où la connaissance du vin et les descriptions qu'ils peuvent inspirer ne font qu'un.
Je n'ai par contre pas apprécié la série télévisuelle dérivée de cette oeuvre. Parfois avec talent, ne nous plaignons pas...

Les Japonais mangent souvent seuls au restaurant, et cela devient un espace de liberté, de découverte dans Le gourmet solitaire :

https://www.francetvinfo.fr/culture/bd/manga-voyage-exquis-avec-les-reveries-d-un-gourmet-solitaire-de-taniguchi_3390755.html

Cette oeuvre ajoute une contrainte intéressante : le héros ne boit pas d'alcool pour raison de santé, il y a des considérations sur le fait que l'accord mets-vin, pardon, bière ou saké, peut être contourné.
Donc lire ce manga peut être un espace où se reconnaît le non-amateur d'alcool comme une façon pour se dernier de s'identifier le point de vue de quelqu'un qui n'en prend pas, sans toutefois en condamner l'usage pour les autres car "personne n'a à dire à un autre ce qu'il doit manger ou boire."
Cependant, le héros est bien moins justicier, comme il le lui arrive parfois, que contemplatif.

Il se trouve qu'il existe bien assez de raisons de dénigrer, dans le monde, pour qu'on ne le fasse pas des choses les plus positives.
La cuisine est un art, se rencontrer autour d'un plat une communion pouvant même ouvrir qui sait à une pacification et ouverture mutuelle de l'esprit des uns par les autres, particulièrement utile en France où sévit depuis longtemps une guerre civile culturelle qui pourrait peut-être déboucher un jour sur une, réelle.

Le dessin est un art qui semble aussi ancien que la cuisine, et l'écriture, pour arriver bien tard après ces deux prédécesseurs, a multiplié les chefs-d’œuvre.
Je trouve très bien que la bande dessinée unisse le dessin et l'écriture, et que tout cela puisse renvoyer à cet art que tant regardent d'un peu haut : la cuisine, et l'art de la déguster. Cet art ne nous tient-il pas pourtant au corps ?
Outre l'aspect, plus quelque chose est sensoriel, plus on le méprisera, il y a une autre règle déplorable dans l'appréciation d'un art : plus il est nouveau, enfin nouveau pour qui le découvre, plus on le méprisera. Ce sont des préjugés, des cordons sanitaires entre soi et soi et soi, et un monde dont on ne veut pas avouer que son appréhension nous échappe et dont on décrédibilise d'office les aspects sur lesquels on fait des impasses.

Mieux vaut suspendre son jugement sur bien des réalités, si une telle attitude est possible.
Cependant, on porte moins atteinte aux oeuvres en les ignorant qu'en les instrumentalisant.

Ainsi, s'il est dit de ne pas juger, cela veut dire d'y mettre de la retenue, entre autre parce que qui juge sera jugé. Mais manger un plat, ou voir quelque réalité que ce soit, c'est la juger, dans le sens le plus basique, j'aime, j'aime pas, si on peut faire plus élaboré.
Trop ne comprennent pas que qui s'exprime obéit à la contrainte de capter le public, si possible avec des formules assez puissamment poétiques pour qu'elles traversent les siècles, s'il se voit en prophète, penseur ou autre inspiré par les muses.

Et moi, je vous dis que les muses doivent inspirer le public aussi bien que les artistes ! Elles nous donnent de nouvelles œuvres, de nouveaux arts, merci, mais hélas, pas un meilleur public !
Entre les préjugés, les incompréhensions et les instrumentalisations, que d'obstacles...
Il faut donc faire encore et toujours appel aux muses, à Apollon et à tout autre dieu de bonne volonté.
Car quel chantier !

Aliocha

@ Exilé

L'homme de droite se prendrait donc pour Dieu !
Vous ne serez pas le dernier à vous prendre les pieds au tapis du malin : qui ici imite l'imposteur ?

Exilé

@ Michel Deluré | 13 juillet 2024 à 09:06
« Le problème en politique, c'est qu'il est parfois difficile de distinguer le diable du bon Dieu ! »

C'est pourtant simple, le Diable est la première créature qui s'est révoltée en ayant refusé de faire sa soumission à Dieu, en ayant dit : « Non serviam ! ».
Le Diable est donc en quelque sorte l'archétype des hommes de gauche...

Isabelle

Certains se mettent à table, d'autres sautent dans un bon bain de staphylocoques !

On est chez les dingues ! Nous avons payé 1,4 milliard pour que madame Oudéa Castoidla puisse se baigner dans la Seine en beuglant comme une tarée.
Ça fait cher, très cher.

https://x.com/AOC1978/status/1812021836323999749

Il y a pas mal de dindes dans la macronie mais Amélie Oudéa-Castéra c’est quand même un sacré morceau.

Robert Marchenoir

@ Xavier NEBOUT | 13 juillet 2024 à 07:30
"Ceci dit, il est dommage que vous ne puissiez pas vous passer des injures et des vulgarités."

Pauvre chochotte. Je vous trouve bien délicat, sur ce coup, vous qui passez votre temps à insulter tout le monde.

Je serais curieux que vous m'indiquiez où se trouverait une "injure" ou une "vulgarité" dans ma réflexion à Aliocha. Il n'y en a pas la queue d'une.

Note : "pauvre chochotte" est une insulte, et vous la méritez. Remerciez le Ciel qu'elle soit si bénigne.

Exilé

@ Denis Monod-Broca
« Ne juge pas, ô homme, puisque tu fais la même chose, toi qui juges. »

Certes, mais vous confondez juger et simplement constater.
Avons-nous encore le droit (voire parfois le devoir) de dire ce que l'on voit et de voir ce que l'on voit, ou bien est-ce le signe que nous nous enfonçons davantage dans le totalitarisme, dans une forme d'hypocrisie collective à la fois négationniste et liberticide ?

stephane

Dans la mesure où Édouard Philippe annonce des ambitions présidentielles, il est utile de connaître qui il fréquente. Le moins qu'on puisse dire est que ce n'est pas très reluisant.
Dîner (et non déjeuner) chez Thierry Solère, grand supporter du fils Sarkozy à la tête de l'EPAD (et non au restaurant ou chez Babette de Rozières avec une chemise hawaïenne), avec Marine Le Pen.
C'est simple, je pense qu'il est cramé pour la prochaine présidentielle.

Ce n'est pas parce qu'on a reconnu la chose et assumé celle-ci que ça peut être comme si ça n'avait pas eu lieu.
Remarquez, pour avoir avantagé Tapie et fait payer la note à d'autres, Christine Lagarde a fait une grande carrière.
Philippe éliminé, qui reste-t-il dans l'ex-macronie ? Je dois dire que Castex n'a pas choisi un poste bien reposant et que s'il s'en sort à la tête de la RATP, j'aime assez son profil.
Quand tous seront écartés il ne restera que Sarkozy en sauveur évidemment. Remarquez, mieux vaut lui qu'un NFP.
La grande question est "qui va remettre le couvert avec Marine Le Pen". Je n'ai plus confiance en Édouard Philippe et ne pense pas être le seul.

Aliocha

Chacun ses références, les mangas de Tipaza ou le pendule de Nebout, qui chacun décrète mon imbécillité sans avancer un argument, forcément, la pensée magique des discriminations ne sait pas ce qu'elle fait, à part ne pas lire les citations qui la décrivent.

Michel Deluré

@ Patrice Charoulet 12/07/24 12:47
"On ne déjeune pas avec le diable, même avec une longue cuillère" (RB)

Le problème en politique, c'est qu'il est parfois difficile de distinguer le diable du bon Dieu !

Tipaza

@ Aliocha | 12 juillet 2024 à 23:42

Au lieu de lire la Bible, Pascal et autres textes qui vous dépassent de si loin, je vous suggère de lire des Mangas, BD japonaises, où il n’y a pas de texte, ou si peu que pas.
Que des images, interdites aux commentaires.
Du coup pas de citations, ça nous ferait des vacances à la lecture de vos commentaires.

Remarquez quand je vous lis, je saute allègrement, malgré mon grand âge, les citations.
Alors, ce que j’en dis…

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Vous m'avez bien faire marrer à découvrir Aliocha.
Tout le monde est censé savoir que le champ du potier a été acheté avec les trente deniers que Judas a obtenus en livrant Jésus. Qui ne connaît pas la Bible par coeur ?

Et puis Aliocha est inspiré par Proust pour ses phrases à n'en plus finir et qu'il se pomme à imiter...

Ceci dit, il est dommage que vous ne puissiez pas vous passer des injures et des vulgarités, d'autant que démontrer que quelqu'un est un imbécile ou que ce qu'il dit l'est, rend inutile de le dire.

Aliocha

@ Robert Marchenoir

Un peu de calcul mental, le montant de la dette due au Covid entre 170 et 458 milliards d'euros représente donc en estimation moyenne le tiers des mille milliards de dettes attribués à Macron, les deux mille qui restent ne sont pas de son fait.

Un peu de savoir paulinien, pour entendre la toute-puissance des faiblesses de la vérité :

" 8Et quand même je me glorifierais un peu trop de l'autorité que le Seigneur nous a donnée pour votre édification et non pour votre destruction, je ne saurais en avoir honte, 9afin que je ne paraisse pas vouloir vous intimider par mes lettres. 10Car, dit-on, ses lettres sont sévères et fortes; mais, présent en personne, il est faible, et sa parole est méprisable. 11Que celui qui parle de la sorte considère que tels nous sommes en paroles dans nos lettres, étant absents, tels aussi nous sommes dans nos actes, étant présents."

https://saintebible.com/lsg/2_corinthians/10.htm

Macron actuellement incarne bien cette réalité des sociétés humaines.

Blaise Pascal ensuite, pour les rapports de la violence et de la vérité :

Provinciale XII, § 21. « Je ne vous dirai rien cependant sur les Avertissements pleins de faussetés scandaleuses par où vous finissez chaque imposture : je repartirai à tout cela dans la Lettre où j’espère montrer la source de vos calomnies. Je vous plains, mes Pères, d’avoir recours à de tels remèdes. Les injures que vous me dites n’éclairciront pas nos différends, et les menaces que vous me faites en tant de façons ne m’empêcheront pas de me défendre. Vous croyez avoir la force et l’impunité, mais je crois avoir la vérité et l’innocence. C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre : quand l’on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge : mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque : au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même. »

https://www.penseesdepascal.fr/Misere/Misere7-moderne.php

Rappelons à ceux qui se prétendent chrétiens pourquoi le champ du potier a été appelé champ du sang :

"3Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, 4en disant: J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. 5Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. 6Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent: Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c'est le prix du sang. 7Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. 8C'est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu'à ce jour. 9Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: Ils ont pris les trente pièces d'argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu'on a estimé de la part des enfants d'Israël; 10et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné."

https://saintebible.com/lsg/matthew/27.htm

On devrait éviter de donner des leçons excrémentielles quand on n'y connait rien, et voudrait redoubler de violence quand on souligne que l'humain est la créature qui a capacité à ne pas se comporter en chien, ce qui est ici l'occasion de répondre à une adresse de Serge Hirel sur le billet précédent :

"45C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. 46Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. 47Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel. 48Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. 49Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste."

https://saintebible.com/lsg/1_corinthians/15.htm

Ce que vit la France actuellement est le lent travail de la vérité sur les humains, leur vérité, que le texte des Hébreux a mûri au fil des siècles et que la fille aînée a toujours su nommer amour, comme le message chrétien enseigne :

"«Je vis et, vous aussi, vous vivrez», dit Jésus à ses disciples, c’est-à-dire à nous, dans l’Évangile de Jean (14, 19). Nous vivrons par la communion existentielle avec Lui, par le fait d’être incorporés en Lui qui est la vie même. La vie éternelle, l’immortalité bienheureuse, nous ne l’avons pas de nous-mêmes et nous ne l’avons pas en nous-mêmes, mais au contraire par une relation – par la communion existentielle avec Celui qui est la Vérité et l’Amour, et qui est donc éternel, qui est Dieu lui-même. Par elle-même, la simple indestructibilité de l’âme ne pourrait pas donner un sens à une vie éternelle, elle ne pourrait pas en faire une vraie vie. La vie nous vient du fait d’être aimés par Celui qui est la Vie; elle nous vient du fait de vivre-avec Lui et d’aimer-avec Lui. C’est moi, mais ce n’est plus moi: tel est le chemin de la croix, le chemin qui crucifie une existence renfermée seulement sur le moi, ouvrant par-là la route à la joie véritable et durable."

https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20060415_veglia-pasquale.html

Non, ne le sifflez pas.

Robert Marchenoir

@ Denis Monod-Broca | 12 juillet 2024 à 22:35
"Accuser l’autre ne mène jamais à rien de bon."

Non, bien sûr. J'espère par conséquent que vous n'avez jamais accusé Hitler d'antisémitisme, car cela ne saurait amener à rien de bon. Bien entendu, vous ne l'avez jamais accusé de génocide non plus, car qui êtes-vous pour porter une telle accusation ?

D'ailleurs il ne faut surtout pas accuser Abdoullakh Anzorov d'avoir décapité Samuel Paty. Peut-être était-il homosexuel, et voulait-il l'embrasser sur la bouche. Ou alors, il faisait un banc d'essai de couteaux en plein air, et il a dérapé sur une peau de banane. Tout est possible.

En tout état de cause, accuser l'autre ne mène jamais à rien de bon.

Que faites-vous sur le blog d'un homme qui a consacré sa vie professionnelle à accuser les autres ? Que vous lui disiez une fois, deux fois que cela vous paraît nocif et condamnable, cela relève de la liberté d'expression.

Que vous vous incrustiez ici depuis des années tout en défendant une thèse aussi idiote et insultante que la vôtre, voilà qui est tout à fait déplacé.

Denis Monod-Broca

@ Achille
@ Exilé

À chacun sa conscience.
Il y a les principes, les « grands principes » comme dit Guy Béart, et il y a la façon dont chacun les applique.
Accuser l’autre ne mène jamais à rien de bon.

Robert Marchenoir

@ Aliocha | 12 juillet 2024 à 07:37
"Deux tiers de la dette due au Covid [...]"

Absolument pas. D'où avez-vous tiré ce chiffre ? de la Bible lue à l'envers ? Cet article de TF 1 estime le montant de la dette due au Covid entre 170 et 458 milliards d'euros, selon les analystes interrogés et les méthodes utilisées. Sur un total de 3 101 milliards fin 2023 (*). Soit entre 5 % et 15 % de l'ensemble, et non 66 % comme vous l'écrivez.

"Courage président, vous êtes la France, aussi faible que la vérité dont la toute-puissance démontre [...]"

Donc, la vérité est à la fois faible et toute-puissante. Je suppose que vous êtes à la fois un génie et un imbécile complet.

Le président de la République n'est pas la France. C'est en Russie que les thuriféraires du régime prétendent que Poutine est la Russie, et qu'elle ne saurait survivre sans lui.

Or, vous passez votre temps à dénoncer la dictature russe. À quel moment faut-il vous croire ? quand vous dites que la pluie mouille, ou quand vous dites que la pluie est sèche ?

"[...] la vérité dont la toute-puissance démontre la parfaite inanité des violences qu'elle irrite [...]"

On ne peut pas irriter des violences, ça ne veut rien dire.

"[...] les individus déterminés en cette connaissance [...]"

Que signifie "en" dans cette phrase ? Rien du tout. Vous turbinez des mots sans comprendre leur signification. Votre opinion n'est pas la connaissance. C'est juste une opinion parmi d'autres, et plutôt moins valide que les autres, dépourvue qu'elle est d'arguments et se contredisant sans cesse.

"[...] à ne plus jamais céder aux invitations de la meute [...]"

C'est qui, la meute ? C'est les gens qui ne sont pas aussi communistes que vous ? Et vous, vous êtes quoi ? un cloporte ? un rat ? une vipère lubrique ? D'un côté, vous prétendez que la solution à tous les problèmes politiques serait l'amour universel, assertion idiote que la religion chrétienne, dont vous vous prévalez, n'a jamais soutenue (bien au contraire) ; de l'autre, vous traitez vos adversaires politiques de chiens.

Une règle pour vous, une règle pour les autres. La Bible n'a jamais dit ça. Marx, Lénine, Staline et Mahomet, en revanche...

"[...] détruire la démocratie pour les trente deniers nécessaires à l'achat du champ du potier [...]"

La monnaie française est l'euro. Il n'y a pour ainsi dire aucun potier en France. Le champ du potier, ça ne veut rien dire.

Arrêtez de nous jeter votre superstition imbécile à la figure : c'est malpoli, à la fin.

"[...] dans l'unique objectif d'y enterrer les étrangers [...]"

Menteur. Personne n'a jamais proposé de massacrer les étrangers. La majorité des Français (et des Européens) trouve simplement qu'il y a trop d'immigration. Ce qui signifie : déportation des immigrés illégaux, et réduction massive de l'immigration légale.

Pour l'instant, ce sont plutôt les étrangers qui massacrent les Français.

Conclusion : vous racontez absolument n'importe quoi avec constance. Vous nous livrez des excréments dans un emballage que vous croyez joli.
___

(*) 3 159 milliards d'euros à la fin du premier trimestre 2024.

Isabelle

"La haine que ses ennemis reprochent au RN de diffuser, est en réalité partout dans le monde politique. On a peur de se mettre à table pour n'être pas tenté d'écouter, de comprendre ou, qui sait, d'approuver ?" (PB)

Aucune crainte, il ne s'agira jamais d'approuver des vérités. Le suicide de la France peut donc se poursuivre.

Suicide, mode d'emploi :
La France considère désormais que «l’ensemble des femmes afghanes» peuvent être protégées comme réfugiées, a statué jeudi la Cour nationale du droit d’asile.
Avec le regroupement familial, ça veut dire que les 40 millions d’Afghans, dont les époux talibans de ces dames, peuvent venir en France.
Les veaux sont masochistes !

Serge HIREL

Quel bonheur ! Encore une fois, cette nuit, notre bien-aimé Président - que Dieu le garde - a fait la preuve de la constance de son amour pour la versatilité. Après avoir commenté, sur le ton du généralissime sûr de lui, les résultats du Sommet de l’OTAN, tout en rétropédalant sans en avoir l’air sur sa lubie d’envoyer des soldats français sur le sol ukrainien, il a refusé de répondre aux trois ou quatre questions gênantes qui lui étaient posées à propos de son attitude, pour le moins attentiste et peu ordinaire - le maintien en pleine fonction d’un gouvernement désavoué ! - au lendemain de sa défaite électorale. « Je n’aborde pas les questions de politique intérieure depuis l’étranger », a-t-il affirmé avec l’aplomb qu’on lui connaît.
Soit... Mais il fut un temps pas si lointain où, pendant ses voyages autour de la planète, cela ne le dérangeait pas de pérorer sur ses victoires face aux oppositions et même d’injurier les Français, depuis le Danemark (« Des Gaulois réfractaires au changement ») et la France, depuis l’Algérie (coupable, selon ses dires, de crimes contre l’humanité)...
Bref, un jour, je parle... le lendemain, je me tais... Tel est mon bon plaisir... Une dernière trace du « en même temps »... dont nul ne veut plus, même sa garde qu’il croyait rapprochée...

Serge HIREL

@ Humphre | 12 juillet 2024 à 07:58
« Macron est ‘échec et mat’ »

Dans les milieux plus « popu », où l’on pratique la belote, on dirait que le Prince a été mis capot... Mais lui qui, bien que défait, aime toujours autant commander, a plutôt tendance à se croire kapo... sans se rendre compte, semble-t-il, qu’il n’a plus que le pouvoir d’em*erder les Français pendant encore quelques jours, quelques semaines probablement. Au sommet de l’OTAN, il a tenté de faire croire à ses pairs qu’il porterait encore le glaive, ce qui est contestable, et, a-t-il dit, les a « rassurés »... tout autant que Biden sur son état de santé...

Patrice Charoulet

"On ne déjeune pas avec le diable, même avec une longue cuillère." (Raymond Barre)
*
"Il y a des gens avec lesquels il ne faut jamais se commettre." (La Bruyère)

Exilé

« Il faut reconnaître que sa gratitude ne se trompe pas de cibles puisqu'elle rend grâce au Monde, à La Croix, à Libération et à France Bleu » (PB)

Et encore il ne s'agit là que d'un faible échantillon, car depuis plusieurs années, à part quelques exceptions, c'est l'ensemble des médias qui se croient obligés de lancer leurs piques ou leurs coups de massue sur le RN à tout propos et hors de propos en dehors de toute rationalité.

Cela ne date pas d'hier, ainsi, il était de bon ton d'évoquer de façon routinière « le danger du Front national » sans que personne n'ait pu nous dire en quoi ce danger aurait exactement consisté, sauf éventuellement à troubler le ronron du jeu convenu entre les copains et les coquins de la vraie gauche et de la fausse droite.

Bien entendu, le conditionnement subliminal à ce « danger » n'a pu malgré tout que laisser des traces chez bien des Français, y compris chez les plus intelligents, incités de façon inconsciente à éviter sans trop savoir pourquoi tout ce qui pourrait être associé à cette mouvance caricaturée en « extrême droite ».

Que le RN ait pu aux élections européennes et au premier tour des législatives remporter un tel nombre de voix en sa faveur montre bien que cet ostracisme antidémocratique d’État commence à se fissurer et que ces pratiques malhonnêtes ne pourront tôt ou tard que se retourner contre leurs auteurs.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (John F .Kennedy)

Lucile

Je suis tombée sur une interview de Sarah Knafo datant d’il y a deux jours ; je l’ai trouvée remarquable en tous points.
https://www.youtube.com/watch?v=dZnQYEht_wg&list=TLPQMTEwNzIwMjQAfBKnNARzKA&index=3

Elle souligne que la « dédiabolisation » du RN ne lui a servi à rien, au contraire. En 7 jours la classe politique, soutenue par cette presse propagandiste que salue Aurélien Rousseau, a tout flanqué par terre pour recréer le fameux (et non moins diabolique) « cordon sanitaire ».

Sarah Knafo fait remarquer que la dédiabolisation est une forme inversée de diabolisation, c’est une manière de traiter le parti ou les personnes visées en pestiférés, en les obligeant à quêter sans fin une absolution qui ne sera jamais que partielle, provisoire, et suintant le mépris, c'est moi qui l'ajoute. Or plus on recule sur son programme comme le fait Marine Le Pen, plus on présente d’excuses, et plus on est sommé par ses juges de poursuivre dans cette voie ; tout cela en vain. Il faut se résigner à ne pas plaire aux journalistes de France Inter, dit-elle, même et surtout en implorant leur pardon, et en se reniant ; ils en exigeront toujours davantage et jamais on ne leur plaira. Par conséquent elle préconise de rester ferme, clair et net sur ses positions sans chercher d’excuses : son parti opte pour une économie libre plutôt qu’une économie dirigée, et pour une immigration contrôlée.

Il ne faudrait pas croire selon elle qu’avec le parti d’Emmanuel Macron aux commandes, on est dans un statu quo qui nous protège des extrêmes. Sa politique d’immigration fait avancer à grandes enjambées le parti de Jean-Luc Mélenchon : 500 000 futurs électeurs par an.

Je tiens à préciser que je n'ai jamais voté pour le RN, mais je trouve la croisade anti-FN sinistre.

Pour en revenir à la gauche, j'ai du mal à comprendre comment elle peut revendiquer de diriger la France à elle toute seule avec un petit tiers de la population ayant voté pour elle (ou plutôt contre le RN) suite à une propagande massive et une unification de circonstance qui ne trompe personne. Ce nouveau "front populaire" sait lui-même qu'un gouvernement de gauche ne tiendrait pas une semaine. Peut-être JL Mélenchon cherche-t-il par son bluff à entretenir la pression pour justifier le climat insurrectionnel qu'il s'emploie à entretenir. Si les députés et chefs de partis étaient aussi doués pour gouverner qu'ils le sont pour grenouiller, la France se porterait mieux.

Michel Deluré

Polémique bien secondaire et de peu d'importance que de savoir finalement aujourd'hui qui a mangé avec qui, quand, où et avec quel menu au dîner alors que le pays est embourbé dans une situation politique inextricable par le seul bon vouloir d'EM. Ces dîners, aux convives parfois surprenants, font partie de l'histoire politique d'un pays. Celui dont on parle aujourd'hui est loin d'être le premier et ne sera assurément pas le dernier.

Beaucoup plus important me semble-t-il est de savoir aujourd'hui comment le pays va pouvoir s'extirper de la profonde crise politique dans laquelle EM, par une décision irresponsable et absurde dans le contexte actuel, l'a plongé.

Plutôt que d'avoir été aussi prompt à réagir aux résultats des élections européennes, peut-être aurait-il alors été justement mieux inspiré d'organiser un des ces dîners secrets, dont certains médias se plaisent à faire leurs gros titres racoleurs, lors duquel il aurait, il est possible de l'espérer, pu recueillir quelques conseils avisés qui l'auraient éclairé et lui auraient évité de prendre une décision aussi inopportune qu'hasardeuse !

Giuseppe

On ne peut pas taxer Henri Guaino de bolchevique forcené, et il redit qu'il fallait l'application des institutions, la priorité aux institutions.
Recevoir et nommer donc un Premier ministre issu de la Nupes et si ce gouvernement tombe, on élargit et ainsi de suite. Chirac a été nommé par Mitterrand dans le groupe ou la coalition arrivée en tête. C'est pas génial mais c'est ainsi, les urnes ont donné deux blocs d'opposition qu'il faut entendre.

Les JO au milieu c'est pas terrible mais c'est ainsi. Quant à l'image du pays, en Europe des gouvernements sont tombés et la vie continue.
Tout cela n'est pas inscrit dans le marbre de la Constitution mais jusqu'à ce jour les coalitions se sont inscrites dans ce sens.
Ce n'est pas à l'Obèse de choisir et encore moins à LR, illégitime. Laurent Wauquiez traîne depuis trop longtemps dans les antichambres, il a autant d'aura que la Grande Bourgeoise à l'échelon national.

Et c'est là que tout le monde va se raccrocher à la Constitution de la Ve dont tous veulent la changer. Le réquisitoire de Mongénéral contre les partis qui ne penseront qu'à leur estomac était d'une virulence inouïe. Nous ne sommes pas du tout avec la mentalité du type de l'Allemagne ou de l'Italie.

Pays de cabochards individualistes et aux structures politiques et militaires qui ont conduit à L'étrange défaite, la sortie de crise prendra des mois ; assez de cette gérontocratie au pouvoir qui n'a fait que ronronner sans voir ce qui se passait dans le pays. Les Gilets jaunes, 11 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté et un régalien en état de commotion cérébrale.

Il n'y a plus un rouble dans les tiroirs non plus, et tout ce qui est raconté sur les impôts est des salades, il va falloir tous passer à la caisse et la douleur va se faire sentir, sans quoi les investissements vont s'éteindre ou se barrer ailleurs. Le gouverneur de la Banque de France, que l'on ne peut taxer non plus de trotskisme, alerte déjà sur les blocages, il faut savoir que les entreprises remontent régulièrement des informations économiques vers elle.
Un ami entrepreneur de BTP est en mode ralenti, la validation des commandes sont reportées, il est un peu inquiet, il faut du temps pour construire c'est pas la boîte de petits pois que l'on achète en rayon au supermarché du coin.

---

"Se mettre à table", il est évident que anciennement chez Burette en venant de l'auberge du Lienz Chez Louisette, le parcours est rude, pour escaladeurs uniquement, côté Toy il n'en manque pas:

https://www.ladepeche.fr/2024/05/03/manu-na-pas-change-ami-de-30-ans-du-chef-de-letat-eric-abadie-pret-a-recevoir-les-presidents-francais-et-chinois-a-sa-table-11926944.php

Terrain de jeunesse, pas ma tasse de thé, l'Aspin à part le premier virage était bien plus abordable. Je me souviens d'un coursier qui montait mains dans le dos... Bon, comme on n'est pas sortis de l'auberge espagnole politique, Achille si vous passez par là, n'hésitez pas, la première est pour moi et ce qu'ils veulent pour les autres. Le 14 juillet sera somptueux, en attendant chez LFI l'accouchement semble plus douloureux que les rampes de Barèges.
Faut-il inviter Édouard Philippe, c'est bizarre, Emmanuel Macron n'y a pas pensé... Mais Édouard il me semble que c'est plutôt la boxe.

Humphre

Macron est "échec et mat".

Aliocha

Deux tiers de la dette due au Covid, grâce à qui sont encore des nôtres les vieillards méprisants qui avec tendresse se pressent à l’hallali du président, sans parler de l'économie qui aurait sombré sans les prêts européens ?

L'Histoire reconnaîtra les siens et dans pas si longtemps si les rouge-bruns mettent à terre le pays, marchent sur Matignon, mettent l'assemblée sous tutelle sous les ricanements séniles, les crachats inutiles contre celui qui a su dire non au pire et a entraîné ceux qui restent sensés en ce pays pour aller dire à Washington qu'il y a encore en France un pays qui tient et résiste aux tentations des arrière-boutiques partisanes qui mésusent des institutions de la Ve République depuis cinquante ans.

La Macronie est morte de n'avoir jamais existé puisqu'elle est dépassement de l'esprit partisan, invitation faite aux entités de s'asseoir à la table du renoncement aux divisions pour enfin se concilier dans l'objectif de se réconcilier.

La vérité toujours reste la vérité quand le coq a chanté et que Jupiter sur sa croix a l'occasion de la proférer, que chaque individu est face à sa propre trahison de n'avoir pas su avoir le courage de la porter et va autour du feu avouer son hypocrite aveu : je ne sais pas ce que tu dis, je ne connais pas cet homme !

Courage président, vous êtes la France, aussi faible que la vérité dont la toute-puissance démontre la parfaite inanité des violences qu'elle irrite, entraînant à sa suite les individus déterminés en cette connaissance à ne plus jamais céder aux invitations de la meute, à ne plus jamais se soumettre aux inquisiteurs mensongers qui n'ont qu'un objectif, détruire la démocratie pour les trente deniers nécessaires à l'achat du champ du potier, dans l'unique objectif d'y enterrer les étrangers, avec la liberté.

Serge HIREL

Ce dîner, qui alimente la chronique six mois après qu’il a eu lieu, n’aurait rien de singulier, rien d’étonnant, rien de compromettant pour l’un et l’autre convive s’il n’avait pas eu lieu chez un entremetteur qui trimballe de multiples casseroles, y compris judicaires, et qui, de plus, se pique d’être un conseiller écouté du Prince. C’est sur ce seul point, bien peu recommandable, que cette rencontre, qui aurait dû être « républicaine », est hautement critiquable.

Dîner entre adversaires politiques, oui... mais pas là.

Quant aux médias de gauche qui, supputant le bon coup, ont fait monter la mayonnaise, ils confirment ainsi que, pour combattre ceux qu’ils détestent, ils préfèrent les mater par le petit bout de la lorgnette pour surprendre le faux pas qu’exposer les griefs qu’ils pourraient concevoir contre leurs programmes. On remarquera qu’aucun d’eux n’est allé demander aux deux dîneurs ce qu’ils se sont dit... Tout juste a-t-on échappé à la description du menu...

Ellen

Un petit espion de poche. Leurs smartphones respectifs étaient-ils éteints ou activés sur "enregistrement" pendant leur dîner ?
Gérald Darmanin, lui qui voulait créer quelque chose avec Édouard Philippe après la dissolution... Rien ne dit que ce dîner n'était pas organisé pour puiser quelques renseignements chez Marine Le Pen pour ensuite s'en servir contre elle le moment venu...

Claude Luçon

C'est triste, nous en sommes à débattre de qui dîne avec qui !
Qui sait ? Entre E. Philippe et MLP c'était peut-être un rendez-vous galant, cachés chez un copain qui louait une chambre à la nuit ?
Pipelettes d'antan où êtes-vous ? Toujours là, mais avec un smartphone !
La TV était le trottoir du quartier alors ! Les commentateurs s'appelaient concierges !

Presque 70 % de citoyens français après plus de quarante ans de patience viennent de ramener sans le moindre doute nos politiciens à leur devoir : ne pensez plus à vous-mêmes, pensez à gouverner le pays ! Qu'importe vos petitesses, essayez de vous entendre, d'autres savent le faire ou faut-il demander aux Allemands comment former une coalition de gouvernement, s'arrêter de croire chacun en leur version du gaullisme, Macron ne rentrera pas dans son Colombey-les-Deux-Églises il attend la fin des travaux de Notre-Dame pour s'en servir comme de son église, sachant qu'il a la deuxième sur l'île Saint-Louis, là ou vivait Pompidou !

Giuseppe

L'Obèse dernière, il rêve debout tout éveillé, habitué à ronronner depuis des décennies, il verrait bien une coalition centre et LR, légitimes pour gouverner et cohabiter et puis quoi encore ? Il n'a pas compris que les électeurs voulaient qu'ils se trissent du pouvoir, qu'ils en avaient assez de ces types...

Il prend tous les autres pour de grands imbéciles et c'est peu dire, LR légitimes égale une poignée de figues, avec le bloc central cela fait un peu plus de 200 députés. Très loin, bien trop loin d'une majorité et les deux blocs NFP et FN/RN regarderaient passer les plats ? Il se moque de qui ?

D'un coup de balai il efface des millions d'électeurs qui ne pensent plus et pas du tout comme lui, le goinfré de mandats, de reconduites sans fin à des postes tous plus plantureux les uns que les autres. C'est la fin d'une époque révolue, Gilles Le Gendre a bien dit "la Macronie c'est fini !". Les confits à la graisse d'oie aussi.

Et lui tranquille comme Baptiste, le Repu du Sénat, celui de la République des ors et des soieries, nous annonce tranquillou qu'il faudrait lui devant et les autres derrière ? C'est cracher sur tous ceux qui ne peuvent plus l'enquiller lui et son parti anorexique, qui n'ont jamais rien fait pour endiguer ce qui arrive aujourd'hui.

Et il voudrait, bien sûr, avec quelques lignes de pouvoir assurer un programme de transition ; avec un bloc central qui ne pèse pas grand-chose au fond, et en plus sans légitimité aucune, puisqu'ils n'ont aucune majorité absolue. Et les deux autres blocs de s'asseoir sur un strapontin à regarder passer les trains ? Il se moque de qui ?!

Il n'a pas compris, le pays penche à droite mais lui (son parti) n'est plus rien, et il se la raconterait en voulant gouverner comme chef de file pendant un an ? Il est fébrile, il sent que maintenant c'est un tournant, la solution est compliquée c'est certain, le résultat des votes est là et bien là.
Bien évidemment que c'est compliqué, qui vivra verra après tout. On a bien eu la Débâcle et le pays est toujours là.

Et ce n'est plus maintenant que la Nupes va exploser en plein vol, cela se sent, encore moins le FN/RN qui aura des comptes à régler. Quel mépris pour les millions de votants qui se sont exprimés, et je suis certain que rien ne se fera sans eux car ce serait contre eux, et contre les urnes, et de ça il est hors de question, d'ailleurs les deux blocs qui seraient schuntés ont commencé à annoncer la couleur, et ça commence à renâcler ferme.

Achille

@ Denis Monod-Broca | 11 juillet 2024 à 09:53
« Comment sortir de cet entremêlement de haines entrecroisées ? Par la bienveillance et la tendresse dit François Ruffin, par la fraternité dit la devise de la République, par l'amour du prochain dit l'Écriture...
Je ne vois pas d'autre voie, pas d'autre issue. »

François Ruffin qui parle de bienveillance et de tendresse ? Lui qui a dit qu’Emmanuel Macron finirait comme J-F Kennedy ? Lui qui, voici seulement quelques semaines, a traité de taré le président de la République ?
En matière de bienveillance et de tendresse, je pense qu'on peut trouver mieux ! 😊

Achille

« Il a assumé cette rencontre en soulignant d'abord qu'il dînait avec qui il voulait et qu'ensuite, si leurs échanges avaient été cordiaux, il en avait profité pour lui faire part de ses nombreux désaccords. » (PB)

Si j’ai bien tout compris, Édouard Philippe a accepté un repas avec Marine Le Pen tout en sachant très bien qu’il ne partageait aucune de ses idées.
Je suppose qu’il s’agissait d’un petit galop d’essai en vue du débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2027, partant du principe qu’ils seraient elle et lui, les deux finalistes de la compétition.
C’est peut-être aller un peu vite en besogne.

Avec le recul, ce petit dîner en tête à tête fait un peu penser à un dîner de con... C'est juste ? :)


Lodi

@ Exilé | 11 juillet 2024 à 11:08

Exact, mais les écolos au sens politique usurpent la place des paysans et des chasseurs vivant à la campagne.
Pourquoi ? Il y a tant de tard venus désirant occuper une place qui n'est pas la leur... Ils me font penser aux chrétiens et musulmans usurpant la place des Juifs.

C'est à mon avis une des raisons plus ou moins conscientes expliquant que les écolos virent quand ils le peuvent les peuples premiers de leur terre.
Et de leur prétention de "tenir en laisse" les paysans, comme je l'ai entendu dans une émission de France Culture, il y a longtemps. Ce qu'on se permet avec des innocents, qui de plus sont sur leurs terres, c'est le cas de le dire, je laisse imaginer les réactions s'il s'était agi de "tenir en laisse" les immigrés musulmans qui nous causent tant de tort.
Nourrissez, vous serez traité plus bas que terre, imposez-vous, aussi indésirable qu'indésiré, et on prendra des gants avec vous.

Les paysans n'ont pas de chance, quand ils produisent peu, on les traite d'arriérés, quand ils produisent beaucoup, on les traite d'empoisonneurs de la terre.
Ils paient pour nos choix.

Outre l'injustice de la chose, trop ne comprennent pas que si on ne produit pas de quoi se nourrir, l'étranger peut nous tenir par le ventre.
Ils ne sont pas toujours non plus défendus de la manière la plus heureuse, il n'est pas décent de souhaiter que les gens connaissent la disette pour qu'ils se rendent enfin compte de leur utilité.*

Et puis les paysans ne sont pas seuls dans la campagne, toute la ruralité devrait être unie, mais hélas...
Enfin, je ne dis pas non plus qu'il faut obliger des médecins à s'installer à la campagne, comme c'est la brillante idée du NFP. Tant de gens font de la liberté leur variable d'ajustement, après la déportation de peuples premiers, le retour à la terre des médecins.
Quel chaos de bêtises...

*De toute façon, si les gens n'étaient pas, trop souvent, de sales ingrats, ça se saurait, voir le monothéisme numéro deux et trois avec le premier, voir les Français avec les Américains.
Plus près de nous, je n'ai pas remarqué qu'on soit plus gentil avec les soignants, caissières et autres personnes plus exposées au Covid que la moyenne dont on avait découvert l'utilité avant de les oublier.
De toute façon, en plus d'être ingrats, les gens vivent dans une culture monothéiste, ce qui veut dire qu'ils ont tendance à se fixer sur une chose, et une seule, souvent sacralisée. Le monothéisme qui ne s'avoue pas qui vient de sortir est le culte de la Nature, et on va en fracasser des vies, avec ça, je me demande à quel point et dans quelle pitoyable mesure on peut tenter de freiner ce mouvement inexorable.

Denis Monod-Broca

@ Exilé

"Ne juge pas, ô homme, puisque tu fais la même chose, toi qui juges"

Écoutez votre conscience plutôt que de critiquer ceux qui ne sont pas assez exemplaires à vos yeux.

Lionel

Encore hors propos, honte à moi qui dénature encore le sujet.
Bon sang mais c’est bien sûr.
Fallait s’attendre à ce qui arriva lorsque la Messaline d’Argentine s’est précipitée à l’insu de son plein gré au milieu de la nuit dans le corral cinq étoiles ; à la vue des éphèbes bien pourvus d’attributs proéminents : handa ! handa ! Toro ! Toro ! s’écria-t-elle d’excitation, la belle péronnelle imprudente de Mendoza.
Faut pas en vouloir à nos deux Adonis dans ce cas, confondre ruck et rut* il n’y a qu’un pas.
Adeptes du en même temps, les tractations du trio afférentes au choix du recto verso dans cette situation se faisant à l’amiable, étant assuré l’un et l’autre d’un retour sur la chose.
Chica-chica-chic ay-ay-ay Qué hermosa noche !!!
Dés lors, émoustillés par cette information explicative, en poursuivant la lecture, nul ne sait, there is the question : que pouvait-il jusqu’aux aurores empêcher la belle de s’égosiller à gorge déployée en criant Socorro !, Socorro !!, Bitte !!!, Bitte Schön !!!!
Après, sans se précipiter attendons les résultats de l’enquête, reste à savoir si ce n’est pas un bon coup monté.

Le petit Moussa, habitué des soirées à la Chandelle, peut vous en conter des vertes et des pas mûres sur cette clientèle ; surtout concernant l’appétence insatiable, débridée, de ces accortes bobonnes délaissant l’état de solitude dans l’emploi du marteau à vapeur de Granville au profit de ces endroits de luxure confinés que la morale réprouve.

Ces propos salaces crûment exposés, que Dame Anastasie peut censurer, reflètent la réalité de notre époque.
Mais dans le fond, avouons-le mais pas trop, chacun et chacune plus ou moins en quête de l’extase de se dire : j’voudrais bien mais j’peux point !!!

*Une suggestion interrogative à l’attention du spécialiste émérite de l’ovalie : serait-il possible d’informer au sein de cette manade qu’en cas de trop-plein il existe une ficelle à noeud coulant que l’on peut lier autour de la taille, ce qui éviterait tout débordement.

C’est pas tout ça, je vais de ce pas m’acheter un caque moi aussi, il y a parfois de ces rencontres !!

stephane

J'ai connu Édouard Philippe mieux inspiré.
Il a toutefois reconnu ce dîner.
Cette façon de transgresser pour jouer les honnêtes hommes qui assument est un peu sarkozyste. C'est fatigant.

Quant à Darmanin, Pécresse and consorts qui jurent qu'ils ne feraient pas de dîner avec Marine Le Pen, comment le savent-ils puisqu'ils ne sont pas invités.
Moi par exemple je pense que je ne dînerais pas avec Patrice Charoulet car Dieppe est loin de chez moi et je ne suis pas fan de poisson bouilli. Mais en réalité je ne sais rien puisque je ne suis pas invité.
Méfiez-vous avant de dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau".
Édouard ferait toutefois mieux de passer des soirées avec son épouse, à moins que comme madame Rocard ou madame de Villepin, elle ait mis les voiles.

Exilé

Un article de fond lumineux que tout le monde devrait méditer, à commencer par les apprentis-sorciers qui jouent avec le feu et accepteraient de dîner imprudemment avec des gens qui, eux, ne sont pas des loups-garous d’opérette :

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/violence-non-lfi-n-est-pas-un-parti-comme-les-autres-20240711

« Les insoumis ne se contentent pas de comprendre sans justifier : ils volent au secours des violents et leur apportent sur un plateau des légitimations politiques. »
(Élisabeth Geffroy)

Jérôme

J'espère qu'ils ont bien mangé... et bien ri. D'après Serge Moati, JMLP et Marine sont dans la vie sympathiques et pleins d'humour.
Ceux qui se pincent le nez sont des hypocrites. Tout le monde se connaît, discute, heureusement, boit des canons, bouffe. Tempête dans un verre d'eau.
Jusqu'au comique des comiques, JF Copé, l'ami de Takieddine, qui joue les arbitres.

Yves

Voici le retour de l'Arc républicain !

Bien, mais de quoi s'agit-il ? D'où vient cette désignation ?

Littré définit les deux mots, mais séparément.

En premier lieu, l'arc est une arme mais qu'en faire, puisque Emmanuel Macron n'a pas les flèches ?

En géométrie, l'arc désigne "toute portion d'une ligne courbe". Serait-ce l'aveu que nous avons horreur de suivre la ligne droite ?

Écartons la métaphore anatomique, vaguement scabreuse : "Arc, partie décrivant un certain contour. L'arc du colon".

Reste l'astronomie. L'arc est "une portion de cercle qu'un astre parcourt en dessus ou en dessous de l'horizon". Eurêka ! Nous tenons l'explication. L'astre qui parcourt... c'est le principal et nous l'avons !

Yves

Face à l'action gouvernementale, on peut imaginer qu'un groupe de l'Assemblée nationale hésitera entre trois attitudes :
- plutôt favorable et constructive ;
- plutôt hostile et négative ;
ou
- plutôt neutre : "Nous voterons les lois dont nous aurons préalablement apprécié ensemble et discrètement les qualités bénéfiques... et nous nous abstiendrons souvent".

Ça se négocie...

sylvain

70 % des Français ont des haut-le-coeur à la suite des résultats des législatives :

Lorsque l’on se met à table avec un LFIste qui fait élire Borne ou un macroniste qui fait élire un fiché S, il ne faut pas venir se plaindre d'avoir des nausées !

Soit les Français assument leurs votes, même ceux écoeurants envers la gauche et leurs alliés macroniens, soit ils sont majeurs, réfléchissent un minimum (mission impossible chez les de gauche) et arrêtent de suivre béatement les tripatouillages des appareils politiques macroniens et NFP.

Xavier NEBOUT

Avoir une entrevue courtoise avec un adversaire qui ne songe qu'à vous détruire, n'est pas partager un repas avec lui, et cela d'autant moins si ce dernier insinue ou clame par ailleurs que vous êtes tout ce que l'on voudra entendre.
Il relève en effet de la nature humaine parce que manger doit se faire dans la paix, que le partage du repas procède de la familiarité.

Nous avons eu le film "Le Dîner de cons", à quand "Le Dîner de put*s" ?

Savonarole

“Un ennemi c’est quelqu’un avec qui vous n’avez pas pris la peine de déjeuner“ (Edgar Faure)

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