Loin de moi l'idée d'offenser François Hollande, que j'avais beaucoup apprécié aussi bien lors de l'entretien qu'il avait bien voulu m'accorder dans "Bilger les soumet à la question" que dans sa périphérie aimable et spirituelle.
Toutefois je ne voudrais pas qu'on s'interrogeât sur lui en doutant non seulement de son rôle présidentiel - avec le constat amer tiré par lui seul qu'il ne pouvait pas se représenter - mais de l'importance de sa nouvelle fonction de député au sein du groupe socialiste. Celui-ci, inséré dans le Nouveau Front Populaire (NFP), se montre alternativement dans la soumission à Jean-Luc Mélenchon puis dans sa détestation.
J'avoue qu'au cours des péripéties de ces dernières semaines concernant le président de la République, ses rapports avec le NFP, les tensions entre LFI et les socialistes, toutes les éventualités pour la désignation d'un nouveau Premier ministre et, plus globalement, le rôle d'Emmanuel Macron lui-même, j'aurais aimé l'entendre. Il n'a pas dit un mot et son étrange discrétion peut s'expliquer de plusieurs manières.
Laisser passer un peu de temps après son élection comme député et sa validation d'une alliance où LFI semblait occuper la part du lion. Alors que beaucoup espéraient de sa part, et pas seulement à gauche, une parole forte et exemplaire en raison de ses prises de position nettes à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon (La Tribune Dimanche).
Faire preuve de modestie et presque d'effacement de peur de se voir reprocher au contraire une omniprésence, presque une arrogance qu'on aurait imputées à l'exercice de son mandat présidentiel même défaillant.
Ne pas risquer de faire surgir publiquement une voix discordante au sein du groupe socialiste, ce qui n'aurait pas manqué d'aggraver les relations notoirement mauvaises qu'il a avec Olivier Faure.
Je ne crois pas qu'avec sa personnalité aux antipodes de celle que des médiocres sans discernement se plaisent à tourner en dérision, il ait eu pour ambition seulement la fonction de député, même si son bonheur conjugal l'a peut-être rendu moins réactif à l'égard de ce qu'une existence partisane exige. La gloire, alors, non pas le deuil éclatant du bonheur selon la formule magnifique de Madame de Staël mais son contraire : le bonheur comme un adoucissement consenti et bienfaisant des combats partisans.
Il n'est pas impossible pourtant, quand le paysage politique se sera décanté, que François Hollande réapparaisse dans sa subtilité, son intelligence, sa passion des compromis et d'une modération qu'il voudrait toujours vigoureuse. Député pour rien, après avoir eu le courage de revenir d'une humiliation qui aurait pu être irréversible, ce n'était vraiment pas l'hypothèse la plus plausible !
Je ne l'imagine pas se priver, à sa manière, avec une douceur acide, de tout ce qu'il pourra accomplir à titre personnel pour se venger d'Emmanuel Macron qui n'a cessé, avant de devenir Président, de lui mentir et de le faire tomber dans une naïveté voire un aveuglement qui n'étaient pourtant pas son genre.
Je constate, en écrivant ce billet, que Michel Richard, que j'apprécie, a traité dans le Point le même sujet : l'apparente passivité de François Hollande. L'ancien président mérite bien de susciter ce double intérêt.
À quoi sert-il ? Ayons de la patience.
@ Serge HIREL | 31 août 2024 à 01:13
Vous êtes par nature tellement persuadé d'avoir raison que vous préférez prêter à votre interlocutrice une irritabilité caractérielle maladive plutôt que reconnaître que votre commentaire était pour le moins mal tourné, commençant par une mise au point (en négatif cf votre post du 29 août 20:19) qui corrigeait mon propos, s'il ne le décapitait par cette entrée en matière : "en 1969 de Gaulle n'a pas eu le cran de démissionner sur-le-champ... Il n'a pas fait non plus preuve de courage..."
Curieuse façon de surenchérir ! (voir ce mot). Et ce serait moi la belliqueuse qui comprend tout de travers ?
Rédigé par : Axelle D | 01 septembre 2024 à 14:11
@ Robert Marchenoir auquel je rappelle ses propos du 30 août à 02:38*
*"D'autres communistes assurent que ce n'est ni le Conseil national de la Résistance, ni le général de Gaulle qui ont créé la Sécurité sociale. Contrairement à ce "conte de fées", c'est bien la CGT qui en est à l'origine :
"La CGT va alors prendre position pour les assurances sociales, selon le principe 'de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins'."
"La CGT, qui était alors purement et simplement une branche du Parti communiste.
"D'ailleurs, c'est bien Ambroise Croizat, secrétaire général de la fédération des travailleurs métallurgistes de la CGT et membre du comité central du PCF, ministre du Travail dans le second gouvernement de Gaulle à la Libération, celui qui comportait cinq ministres communistes dont Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, traître à la nation, déserteur en temps de guerre, nommé ministre d'État chargé de la Fonction publique à l'instigation de Staline, c'est bien Ambroise Croizat, donc, qui fut chargé de mettre en place la Sécurité sociale." Etc. etc.
Et Marchenoir d'avoir le culot de renier ce qu'il a écrit hier et dont je n'ai cité que quelques bribes. Nier, renier, tout en insultant au passage la personne qui n'a fait que rétablir les faits concernant l'historiographie de la Sécurité sociale, et de renvoyer à un lien (dont chacun a pu prendre connaissance) destiné à contrer une désinformation grossière.
Rédigé par : Axelle D | 31 août 2024 à 16:56
@ Axelle D | 30 août 2024 à 11:44
"Dire que la Sécurité sociale est une oeuvre communiste est un non-sens total selon Fabrice Grenard."
Vous mentez. L'historien Fabrice Grenard ne dit pas cela. L'article du Monde auquel vous renvoyez rapporte ainsi ses propos :
"Dire que la Sécurité sociale est uniquement une œuvre communiste est un non-sens total."
Vous avez omis le mot uniquement, ce qui change complètement le sens de la phrase.
Or, personne de sérieux ne prétend que la Sécurité sociale est uniquement le résultat des efforts du Parti communiste français. Pas plus moi, dans mon commentaire précédent, que quelque autre critique de la Sécu ou quelque historien que ce soit (je mets à part les militants).
Cette habile distortion de la réalité, à laquelle vous venez de procéder, reflète parfaitement la façon de faire de la rubrique des Décodeurs du Monde, d'où provient l'article sur lequel vous vous appuyez. Je l'ai lu attentivement. Il est aussi sournoisement malhonnête que vous.
Ce n'est pas, la plupart du temps, que les journalistes des Décodeurs écrivent des choses fausses ; mais ils s'arrangent pour sélectionner les faits qui leur conviennent, puis pour les agencer de façon à procéder à des insinuations, dans le but de mener l'oeuvre de propagande de la gauche.
Pour aller droit au but, cet article ne réfute ni les faits que j'ai présentés, ni mon analyse, ni mes conclusions.
Il ne réfute nullement que la Sécurité sociale soit de nature communiste.
Ni que le communisme soit une mauvaise chose.
Ni qu'il ruine, plus particulièrement, tout système de santé, et particulièrement le nôtre.
Ni que la Sécurité sociale soit l'une des causes fondamentales des maux économiques et sociaux de la France de façon générale, et qu'il soit de l'intérêt général de s'en débarrasser au plus vite.
L'argument du Monde, et des historiens dont il se fait l'écho, est le suivant : le Parti communiste français se vante d'être à l'origine de la Sécurité sociale. En fait, il exagère sa contribution, et la création de la Sécurité sociale est issue de la convergence de différents efforts historiques, dont plusieurs sont antérieurs à la Libération. En 1945, la création de la Sécu a fait l'objet d'un large consensus politique.
C'est tout. C'est vrai, à l'exception du rôle du PCF que l'article du Monde, du coup, minimise.
Le problème est que cela n'a rien à voir avec mon propos.
Le problème, c'est la conclusion implicite du Monde, ce qu'il convient de comprendre mais qui n'est pas explicité, et encore moins argumenté : par conséquent, la Sécurité sociale est le Saint Graal de la République, et toutes les critiques qui lui sont adressées sont nulles et sans objet.
Cette conclusion est évidemment malhonnête.
L'article du Monde fait du pinaillage historique. Il nous explique que les communistes n'ont pas tant fait que cela pour la Sécurité sociale.
Mais on s'en tape. Nous, ici, nous faisons de la politique. Il s'agit de savoir, en 2024, s'il convient de mettre une bombe atomique sous le siège de la Sécu ou non.
La question de savoir si Monsieur Bergouchmolle est pour 10 % de moins dans la création de la Sécu, il y a 80 ans, et Monsieur Tirmoilpied pour 20 % de plus, c'est du tirlipotage de zigouigoui par des universitaires hirsutes qui cherchent à noyer le poisson.
Le Monde rappelle que la Sécurité sociale a eu comme précurseurs des systèmes d'assurance sociale qui se sont créés dans les années 20 et 30, qui n'étaient pas dûs aux communistes. C'est parfaitement exact. Il n'y a là aucune révélation.
Il omet, toutefois, d'ajouter que la Sécurité sociale s'est aussi basée sur les travaux du... gouvernement de Vichy. Ça la ficherait mal au regard de la mission de nettoyage idéologique des Décodeurs !
Et il se livre à une minimisation grotesque et invraisemblable du rôle des communistes à la Libération, usant de procédés de manipulation honteux :
"Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 donnent un cadre légal à la Sécurité sociale souhaitée par le CNR. Elles sont préparées par Alexandre Parodi, un haut fonctionnaire membre du Comité des experts dans la Résistance puis ministre du Travail et de la Sécurité sociale gaulliste entre septembre 1944 et octobre 1945."
"Pour Fabrice Grenard, historien et directeur historique de la Fondation de la Résistance, son rôle est tout aussi important que celui de son successeur au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, le communiste Ambroise Croizat, et du gaulliste Pierre Laroque."
D'accord... Donc, a contrario, le rôle du communiste Ambroise Croizat est tout aussi important que celui des gaullistes Alexandre Parodi et Pierre Laroque ! Je crois que Le Monde se paye notre tête...
"[Selon Bruno Valat, historien spécialiste de l’histoire de la protection sociale], le PCF a cherché rapidement à récupérer à son compte le crédit de la création de la Sécu. Ambroise Croizat a alors été présenté par l’historiographie communiste comme le père de la Sécurité sociale : mais c’est faux puisqu’il n’est devenu ministre du Travail que le 21 novembre 1945. Il n’a donc joué aucun rôle dans les décisions fondamentales."
D'accord. Donc, en fait, Croizat a été nommé ministre du Travail chargé de la Sécu, dans un gouvernement comportant cinq ministres communistes dont Maurice Thorez, chef du PCF, mais en fait il s'en foutait un peu.
Thorez, c'était un peu un Gabriel Attal qui expédiait les affaires courantes, assisté de Croizat qui était un ministre démissionnaire. Ils ont bien un peu bossé sur la Sécu, mais c'est de Gaulle qui les a forcés. Eux, ça les ennuyait prodigieusement : ils ont passé leur temps à traîner les pieds.
C'est d'ailleurs pour ça qu'en 1950, Croizat a affirmé qu'il était prêt à "mourir" pour la Sécu, ainsi que tous les autres communistes. C'est parce qu'il n'en avait rien à battre et qu'il n'y était pour rien.
C'est d'ailleurs aussi pour ça que le 11 avril 2024, les députés communistes ont tenté, sans succès, d'inscrire la Sécurité sociale dans la Constitution. C'est parce que la Sécu "n'est pas vraiment un 'vestige communiste de 1945' ", selon le titre prodigieusement factuel et informatif du Monde.
De même, l'antisémitisme n'est pas vraiment un vestige du nazisme, l'invasion de l'Ukraine n'est pas vraiment un vestige du communisme, et le gaullisme n'est pas vraiment un vestige de De Gaulle, je suppose.
D'ailleurs, je vous propose de soumettre, aujourd'hui, l'idée de privatiser la Sécu au parti communiste et à LFI. Je pense qu'ils vont se laisser faire assez vite. Ce n'est pas vraiment important pour eux.
On mesure la profondeur de la mauvaise foi du Monde, et des historiens qu'il cite.
Mais il y a d'autres choses rigolotes dans l'article de désinformation des Décodeurs. Evoquant les bases de la Sécurité sociale antérieures à la guerre, il écrit :
"C’est notamment le retour de l’Alsace et de la Lorraine dans le giron français, en 1918, qui enclenchera le processus législatif de création d’un système d’assurance sociale plus étendu. Les deux départements avaient en effet bénéficié sous l’occupation allemande d’une meilleure protection sociale."
Ben... justement. L'Alsace-Moselle actuelle bénéficie, encore à ce jour, d'un régime de Sécurité sociale échappant au droit commun, nettement plus avantageux pour les assurés et ne coûtant pas plus cher, sauf erreur de ma part.
Comme par hasard, c'est précisément là que ni les communistes ni les gaullistes n'ont mis leurs grosses mains pleines de doigts en 1945.
Et comme par hasard, je n'ai jamais lu, mais alors jamais, un article expliquant pourquoi le régime alsacien de la Sécu marche mieux que celui du reste de la France, et comment on pourrait s'en inspirer pour corriger les bêtises nationales. C'est un tabou.
"Dix ans de débats parlementaires plus tard, naissaient une assurance-vieillesse (retraite, donc), fondée sur le principe de capitalisation, ainsi qu’une assurance-maladie, le 5 avril 1928."
Hein ? QUOUÂÂÂ ? Une retraite fondée sur le principe de la capitalisation ? C'est sur cette horreur "ultra-libérale" que s'appuie Le Monde pour minimiser le rôle des communistes dans la création de la Sécu. Mais justement, ces purs esprits gaullistes ont éliminé la capitalisation, à la Libération, au profit de la répartition. Une fois de plus, le vice se pare des plumes de la vertu.
"Cette volonté de rendre le système d’assurance universel figure d’ailleurs dans le programme du Conseil national de la résistance (CNR), constitué par toutes les sensibilités politiques de la Résistance, du Parti communiste français à la Fédération républicaine (qui se réclamait d’une droite conservatrice et catholique)."
Voilà. Donc la Sécu a été créée par une bande de chouettes copains qui ont mis de côté leurs différends politiques pour représenter la Frônce éternelle.
Ça, c'est le mythe gaulliste. La réalité, c'est que le CNR, comme toute la Résistance d'ailleurs, ont été noyautés par les communistes, qui ont exercé une influence sans commune mesure avec leur poids réel dans la nation.
Et ce, grâce à la vanité et à la soif de pouvoir de De Gaulle, qui a proposé, à Staline, en 1941, une alliance secrète en échange de sa reconnaissance comme représentant de la France.
Chose que Staline a impitoyablement monnayée en obtenant, concession après concession, de plus en plus d'avantages pour les communistes français, dont le parti avait été carrément interdit pour alliance avec l'ennemi nazi.
Prétendre que la Sécu n'est pas communiste sous prétexte qu'elle faisait l'objet d'un consensus, c'est escamoter le rôle subversif du PCF, lié à Moscou, avant et après la Libération. C'est nier l'existence même du gaullo-communisme, une constante du début à la fin de la carrière du Général.
Voyons maintenant les principes.
"Ce qui était vraiment nouveau en 1945, c’était l’idée de voir en grand, que la Sécurité sociale doit véritablement devenir un droit au sens fort du terme et que tous les Français doivent pouvoir en profiter. Jusque-là, on avait plutôt raisonné de manière cloisonnée et parcellaire (les ouvriers, les pauvres…) en essayant de faire en sorte que ça coûte le moins possible."
Ah ben voilà. Voir en grand. Un drouâ au sens fort du terme. Un système qui englobe la totalité de l'activité économique du pays.
Faire en sorte que ça coûte le moins possible, c'est mal. C'est de la logique comptable. Nous, on va faire en sorte que ça coûte le plus cher possible. Ça fait rien, c'est l'État qui paye.
Mais on n'est pas du tout dans le communisme, bien sûr.
"Il y avait une vraie attente de la part de ceux qui étaient nés en 1900, qui avaient vécu la Première et la Seconde Guerre mondiale, de construire un monde meilleur, plus juste et plus égalitaire."
Un monde communiste, donc.
"D’où le passage d’une logique d’assurance, où chacun cotise pour soi, à une logique de transfert social, où on cotise pour les autres, ceux dans le besoin."
Quand chacun cotise pour soi, c'est individualiste, c'est horrible. Tandis que lorsqu'on cotise pour les autres, ceux qui sont dans le besoin, ça s'appelle... le communisme.
Comme je le disais : "De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins". La Sécurité sociale a repris la devise de Karl Marx, et son bras armé de recouvrement s'appelle l'URSSAF. Mais à part ça, puisque Monsieur Cipamoi a été nommé ministre le 32 avril et non le 2 janvier, la Sécu n'a rien à voir avec les communistes.
Au-delà de ces citations, pas un mot, dans l'article, sur les problèmes actuels de la Sécurité sociale, du système français d'assurance-maladie et de retraite, sur la façon dont procèdent les pays étrangers qui s'en sortent mieux, etc.
Le sujet ne sera pas traité. Les aboyeurs du système se contentent d'intimider les contestataires. Pas touche à la Sécu.
Encore une belle opération de désinformation gauchiste menée par les journalistes des Décodeurs au Monde.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 août 2024 à 14:07
A quoi sert FH ?
à faire monter le FN/RN , il n' a qu' à se montrer en public sans même l' ouvrir , et ce sont des centaines de voix supplémentaires pour Bardella , son attitude insupportable dégoute tous les citoyens normaux de ce pays .
En même temps , les rodéos urbains et les tueries impunies qui en découlent oeuvrent dans le même sens .
Bardella peut continuer à faire du rodéo marin avec son pédalo , il n' a même pas besoin de claquer des doigts pour appeler les citoyens honnêtes patriotes civiques à le rejoindre , tous ces crimes impunis lui profitent et il engrange tellement de voix qu 'il doit par politesse et charité en refuser pour ne pas trop humilier ses adversaires gauchislamistes qui rament désespérément pour en acquérir ; son bon coeur le perdra .
La caravane Bardella passe tranquillou bilou pendant que les meutes fascistes islamos gauchistes hurlent leur haine contre lui .
Du grand Jordy , the king the best the winner !
Rédigé par : sylvain | 31 août 2024 à 11:09
@ Serge HIREL | 31 août 2024 à 01:13
Encore une fois vous faites fausse route, je ne suis pas pro-guerre comme vous dites.
D'abord c'est le Cinglé qui ne respecte pas les limites des frontières, il se comporte comme un criminel de guerre en plus, assassin, et vous pensez qu'il a envie de faire la paix sans que les Ukrainiens capitulent ? Vous plaisantez j'espère. Il n'y a que les imbéciles pour penser que le Cinglé acceptera une paix "juste", bien évidemment.
C'est de leur survie, libres de vivre comme ils l'entendent, que dépend leur droit à leur légitime défense, les Ukrainiens ne veulent pas finir comme les Ouïgours, il a bien essayé et commencé à Boutcha et ailleurs le Trépané, mais le courage auquel il ne s'attendait pas a fait la suite. Vivre libres.
https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/25/vladimir-poutine-adoube-marine-le-pen-au-kremlin_5100725_4854003.html
Toute cette clique du FN/RN est à l'image de ce qui se camoufle derrière cette vision familière d'une relation normale avec un type qui perpétue les pires massacres autour de lui. La taqiya ou l'art de la dissimulation si vous avez suivi un tant soit peu les comptes rendus:
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/01/le-recit-du-proces-charlie-par-yannick-haenel-une-plongee-dans-l-espece-humaine-et-ses-abimes_6068332_3232.html
Combattre un criminel de guerre est un devoir et lire les sornettes protectrices de celui-ci ou de Mariani ou d'autres encore ne fait que renforcer l'esprit de résistance qu'il faut avoir en tête.
Et là il nous prendrait pas un peu pour des couillons Chenu : "Sébastien Chenu : "Il faut éviter que les sanctions envers la Russie pénalisent les Français""
https://youtu.be/1359_XhKQlk?si=X00PNcnZmaTN0c5N
Malin comme un singe il invoque le malheur et la misère potentielle des Français... Tu parles ! C'est sûr il vaudrait mieux prendre quelques bombinettes sur le coin de la figure comme le prédisent tous ces frappadingues propagandistes du Cinglé !
Les Ukrainiens versent leur sang pour l'Occident, les Polonais, Baltes et d'autres ont compris ce qu'est le Cinglé, ils font le contraire de ce que distille le FN/RN, ils dépensent toujours plus pour se protéger, et il faudrait faire confiance à un criminel de guerre ? Comme si ce pays de misère pouvait encore sanctionner qui que ce soit.
À part le malheur et le sang il n'apporte rien du tout...
La poignée de main qui fait froid dans le dos.
Rédigé par : Giuseppe | 31 août 2024 à 09:57
@ Axelle D | 30 août 2024 à 00:01
« Vous êtes exaspérant »
Vous êtes par nature tellement belliqueuse que vous ne parvenez plus à distinguer un commentaire qui surenchérit sur votre point de vue d’une critique de celui-ci. C’est parfois... exaspérant.
————————————————————-
@ Giuseppe | 29 août 2024 à 22:38
Ce qui devient de plus en plus inquiétant, c’est l’augmentation continue du degré de radicalité des pro-guerre dont vous êtes, qui n’envisagent plus, pour se calmer, quelles seraient les conséquences d’une défaite de l’Ukraine... puisque celle-ci, selon eux, ne peut que vaincre. Les dernières informations sérieuses en provenance de la ligne de front du Donbass ne sont pas aussi enthousiastes. Elles disent, me semble-t-il, sinon le contraire, du moins les difficultés du généralissime Zelensky, qui a envahi un millier de km2 russes, mais va perdre une ville stratégique.
Même avec la précision que vous y apportez, votre propos sur Sébastien Chenu, que, cette fois, vous accusez de ne pas être un élu épris de liberté, reste inacceptable, tout comme votre allusion à la supposée « poutinophilie » de « MLP, de Mariani et d’autres encore ».
Quant à la « Marseillaise », elle ne peut pas être à la fois l’hymne à la liberté chanté par ceux prêts à mourir pour elle et le cri de ralliement de supporters déchaînés d’une équipe sportive, même si vous prétendez que Dupont est un guerrier.
Rédigé par : Serge HIREL | 31 août 2024 à 01:13
"Député pour rien, après avoir eu le courage de revenir d'une humiliation qui aurait pu être irréversible, ce n'était vraiment pas l'hypothèse la plus plausible !" (PB)
C'est peut-être son absence de sens moral, ou le bonheur conjugal, qui l'a fait revenir de cette humiliation. D'autres n'y auraient pas survécu et auraient fait seppuku.
Mais il faut bien vivre, gagner sa vie, offrir à Madame Gayet des sacs à main à 22 550 euros, en passant de Président de la République à député.
François Hollande veut se transformer en vieux sage donneur de leçons. Et on n’a pas fini d’entendre de sa part des aphorismes pour les nuls, du genre « Elon Musk est quelqu’un qui ne veut pas de bien à l’humanité ».
Hollande joue sur son illusion de popularité, mais représentera toujours les parvenus de la gauche caviar richissimes, installés par nos votes et nos impôts, au sein de l'AN, un de plus.
Je préfère l’évolution de Ségolène Royal, plus pragmatique, qui a expliqué ce soir sur BFM-TV ce qu’elle entendait par « ordre juste ». Si elle était Premier ministre, elle appliquerait cet ordre juste comme méthode de gouvernement, qui est d’éviter tout ce qui dans un texte de loi ou une réforme peut engendrer un conflit, en examinant le texte ligne par ligne.
Il y a aussi des trombines que je ne souhaitais plus voir à l'Assemblée nationale, comme Élisabeth Borne, Éric Dupond-Moretti… E. Borne, qui revendique la présidence de Renaissance, s’est conduite de façon abjecte avec Marine Le Pen (« de la petite peloche »), qui défendait Lola, en parlant d’indécence et de récupération, afin de clouer le bec à cette famille décimée (le papa de Lola s’est suicidé) par une Algérienne en situation irrégulière et sous OQTF, toujours pas jugée ni expulsée.
La gauche caviar, elle, ne récupère pas, mais laisse faire.
Rédigé par : anne-marie marson | 30 août 2024 à 22:43
Dire que la Sécurité sociale est une oeuvre communiste est un non-sens total selon Fabrice Grenard.
Seule l'historiographie communiste (qui adore se faire mousser) est à l'origine de cette idée reçue... Mythe très loin de la réalité historique, qui perdure encore dans des oeuvres culturelles récentes (cf La Sociale de Gilles Perret) mais aussi parmi une foule de gens pour lesquels la version communiste est parole d'Évangile selon saint Marx...
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/10/26/la-securite-sociale-un-vestige-communiste-de-1945_5206101_4355770.html
Rédigé par : Axelle D | 30 août 2024 à 11:44
@ Robert Marchenoir | 30 août 2024 à 02:36
C'est une image de départ le CNR et l'esprit d'origine voulu imprimé au régalien de la santé.
Le problème est que nous sommes ficelés aux régimes de santé actuels alors qu'aucun autre ne s'est imposé.
Oui les mutuelles font du fric elles se battent comme des chiffoniers à coup de publicités sur ce marché de la santé. Oui les pharmacies sont des officines privées. Le problème est que tout est mélangé, complexe, très complexe à gérer.
Comment sortir de là et de l'argent bien employé ? Quand les laboratoires font du chantage et le numerus clausus toujours le même. À moins de tout renverser.
Ce dont je suis certain est que nous versons beaucoup, beaucoup pour des retours amputés de plus en plus. Mal géré c'est certain, mais la Santé est un mammouth inattaquable, depuis le temps cela se saurait.
Rédigé par : Giuseppe | 30 août 2024 à 10:18
@ Robert Marchenoir | 30 août 2024 à 02:36
Chapeau bas et bravo, ce commentaire est tellement vrai que je le recopie et l'encadre, même si vous ne pouvez pas "m’encadrer".
Juste un petit rectif : pour Giuseppe ce ne sont pas des "mille vaches" mais des canards, on est dans le sudoueste, notre capitaine Haddock mille sabords des palombières, on l'entend souvent jurer contre Jordy la Bidouille (ou un truc comme ça) : "mille canards" !
Merci de m'avoir permis de faire un clin d’oeil à mon Giuseppe préféré.
Rédigé par : sylvain | 30 août 2024 à 09:24
Les gazettes nous informent : "L'argent est dilapidé dans une administration tentaculaire, inefficace et coûteuse : la douloureuse réforme du système de santé" - en Argentine. Au cas où vous auriez confondu.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 août 2024 à 09:06
@ Giuseppe | 28 août 2024 à 09:37
"Et les mutuelles, le Conseil de la Résistance doit se retourner dans la tombe, regardez en premier vos remboursements chez le pharmacien ou le médecin, le prix stratosphérique de celles-ci et le service rendu en face et ce que vous devez encore fournir de votre poche."
Vous mélangez beaucoup de choses dans cette phrase, ce qui détruit, malheureusement, votre démonstration.
Votre erreur la plus importante est de vous référer au Conseil national de la Résistance pour déplorer le fonctionnement actuel de notre système de santé.
Le problème de ce dernier, pour résumer, c'est qu'il est communiste.
Or, le Conseil national de la Résistance était communiste.
Il faut donc choisir, et vous ne le faites pas. Hélas, vous n'êtes pas le seul. Cette contradiction dans les termes mêmes du débat est représentative du blocage français.
Les Français passent leur temps à réclamer l'application de principes qui produisent les effets qu'ensuite ils déplorent. Ils ont sous le nez les effroyables dégâts du communisme, et ils réclament encore plus de communisme afin de les corriger.
Dans votre cas, c'est d'autant plus incompréhensible que vous passez votre temps à nous faire l'éloge de l'entreprise privée.
Quand avez-vous réclamé la suppression, ou à défaut la privatisation, ou à tout le moins la mise en concurrence avec le privé, dès le premier euro, de la Sécurité sociale ? Jamais.
Quand avez-vous réclamé la suppression de la gratuité des études de médecine ? Jamais.
Quand avez-vous réclamé une répression impitoyable des arrêts-maladie de complaisance ? Jamais.
Quand avez-vous réclamé une répression impitoyable de la fraude massive à la Sécurité sociale commise par les infirmiers, laboratoires d'analyses, cabinets médicaux, opticiens, cliniques ? Jamais.
Quand avez-vous réclamé l'augmentation massive du prix de la consultation médicale de base, fixé aujourd'hui, malgré de nombreuses augmentations successives, à un niveau ridiculement bas ? Jamais.
Ce n'est pas le Conseil national de la Résistance, qui d'ailleurs n'existe plus que dans les fantasmes de ses thuriféraires, qui soigne les malades : ce sont les médecins (et non "les hôpitaux").
C'est bien le Conseil national de la Résistance (ou ce que le fantasme national désigne sous ce terme) qui a créé la Sécurité sociale en 1945 (*).
Et c'est bien cette décision funeste, avec toutes les mesures communistes qui l'accompagnent et qui lui succèdent, qui ont produit ce que vous déplorez : un système de santé à la fois trop cher (toutes dépenses confondues), inefficace et marqué par la pénurie.
Comment voulez-vous avoir suffisamment de médecins si l'État communiste français fixe autoritairement le prix de leurs services à un niveau dérisoire ?
Et les infirmières ? Personne ne parle des infirmières privées, tout le monde pleurniche sur les pauvres n'infirmières-fonctionnaires, qui ont les 35 heures et la sécurité de l'emploi. Vous savez combien m'a demandé une infirmière qui est venue me soigner à domicile ? 8 euros... J'ai eu honte.
Pas étonnant si la chronique judiciaire rapporte régulièrement des condamnations d'infirmières privées ayant escroqué des sommes ahurissantes à la Sécu, excédant parfois le million d'euros, avec une facilité apparemment dérisoire... Quand l'État vous vole systématiquement, la tentation est grande de voler l'État.
Si le gouvernement a, jadis, limité le nombre d'étudiants en médecine à un niveau insuffisant qui génère la pénurie actuelle, c'est bien afin de préserver la Sécurité sociale de la faillite, qui est inéluctable de toutes façons vu son caractère communiste.
Mais votre constat est, lui aussi, faux. Non, ce n'est pas un scandale s'il vous reste à payer de votre poche après les remboursements des assurances-maladie ; c'est, au contraire, indispensable pour assurer le rapport qualité/prix du système.
C'est dans les pays où il n'y a absolument rien à payer de sa poche, comme le Royaume-Uni, que les gens meurent littéralement dans la rue, allongés par terre après un malaise grave, ayant attendu une journée entière une ambulance qui n'est jamais venue.
Ce n'est pas, contrairement aux fables communistes, aux États-Unis, où la médecine, largement privée, coûteuse et assistée d'un système de sécurité sociale étatique, offre de bien meilleures performances.
Ce qui est scandaleux, en France, c'est qu'il reste tant à payer (dans certains cas, pas dans tous), après prélèvement forcé de cotisations sociales et de CSG qui coûtent les yeux de la tête, puis prélèvement quasi forcé (ou consenti, on ne sait ce qui est pire), de cotisations de "mutuelles" qui devraient suffire, à elles seules, à financer une assurance-maladie.
Ce qui est scandaleux, c'est que les "mutuelles", prétendument privées, soient tellement vérolées par le communisme qu'elles fonctionnent presque aussi mal que la Sécurité sociale.
Ce qui est scandaleux, c'est le remboursement beaucoup trop élevé de certains actes. Il suffit de regarder, sur vos relevés de Sécurité sociale, ce que vous ne payez pas.
Je viens de subir des soins assez importants. Non seulement la tarification et le système de remboursement sont absolument incompréhensibles, mais l'établissement qui m'a soigné s'est fait rembourser, par la Sécurité sociale, des sommes visiblement frauduleuses et en tout cas abusives. Avec le plein accord de cette dernière.
Mais c'était en tiers payant, donc tout le monde s'en moque.
Tout le monde trait la vache étatique, celle de votre fameux Conseil national de la Résistance.
Tout le monde tire sur la corde en bramant de Gaulle, de Gaulle, de Gaulle, et puis quatre-vingts ans plus tard, tout le monde fait ouin-ouin parce qu'il n'est plus capable de trouver un médecin à Bagnols-sur-Cèze.
Ben oui, qu'est-ce que vous croyez ? Que de Gaulle, du fond de sa tombe, produit un fluide continu qui génère du Système de Santé que le Monde Entier nous Envie ? Que Nos Ancêtres qui se Sont Battus pour les Avantages Acquis vont vous payer le scanner que vous exigez en bas de chez vous dans votre commune de mille habitants, où vous refusez l'installation d'une ferme de mille vaches qui, soi-disant, va faire baisser le prix de votre maison ?
Il est grand temps de remettre l'église au centre du village qui n'a plus de bureau de poste : comme le dit le sage argentin, il ne faut pas céder un millimètre aux gauchiasses, parce que ce sont des débiles mentaux, des gauchistes de m..., et qu'ils veulent votre mort.
Pour reprendre les paroles immortelles d'Annie Dalgo, fuck le Conseil national de la Résistance, fuck de Gaulle, viva la libertad carajo !
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(*) La Sécurité sociale est bel et bien une institution communiste. Les Français sont tellement décérébrés par quatre-vingts ans de propagande communiste (laquelle consiste, en grande partie, à nous persuader que le communisme n'existe pas), que cette affirmation semble, à beaucoup, extravagante et même extrémiste.
Mais il suffit de consulter les documents historiques pour constater qu'il s'agit de la stricte vérité.
Commençons par la façon dont la Sécurité sociale se décrit elle-même, sur son site officiel :
"La Sécu repose sur un contrat implicite qui lie tous les citoyens : chacun y contribue selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins."
On remarquera, au passage, la délicieuse notion de contrat implicite : autrement dit, ce qu'une dictature communiste impose aux citoyens sans leur demander leur avis. La Sécurité sociale a été créée, par ordonnance, le 4 octobre 1945 : c'est à dire de façon dictatoriale, par un gouvernement provisoire imposé par la force militaire, celui du général de Gaulle. Nulle élection, nul référendum n'ont légitimé cette institution qui met pourtant toute l'économie du pays sous la coupe de l'État.
Les universitaires confirment :
"En 1945, la création de la Sécurité sociale a reposé sur deux piliers fondateurs : une redistribution assurant à tous un égal accès aux soins grâce au principe 'de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins'."
Le 11 avril dernier, un groupe de députés a tenté, heureusement sans succès, de faire inscrire l'existence de la Sécurité sociale dans la Constitution. La proposition de loi correspondante prend bien soin de rappeler ce principe :
"Chacun contribuant selon ses moyens et recevant selon ses besoins : les fondateurs de la Sécurité sociale affirmaient ainsi les principes de solidarité, d’universalité et de démocratie au cœur d’un nouvel édifice social profitable au développement du pays."
Ces députés voulaient faire inscrire, dans la Constitution, l'article suivant :
"La Sécurité sociale est une institution fondamentale de la République [...]. Chacun y a droit selon ses besoins et y contribue selon ses moyens."
Il s'agissait d'un groupe de députés communistes.
D'autres communistes assurent que ce n'est ni le Conseil national de la Résistance, ni le général de Gaulle qui ont créé la Sécurité sociale. Contrairement à ce "conte de fées", c'est bien la CGT qui en est à l'origine :
"La CGT va alors prendre position pour les assurances sociales, selon le principe 'de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins'."
La CGT, qui était alors purement et simplement une branche du Parti communiste.
D'ailleurs, c'est bien Ambroise Croizat, secrétaire général de la fédération des travailleurs métallurgistes de la CGT et membre du comité central du PCF, ministre du Travail dans le second gouvernement de Gaulle à la Libération, celui qui comportait cinq ministres communistes dont Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, traître à la nation, déserteur en temps de guerre, nommé ministre d'État chargé de la Fonction publique à l'instigation de Staline, c'est bien Ambroise Croizat, donc, qui fut chargé de mettre en place la Sécurité sociale.
Mise en place qui, de son aveu même, devait être définitive et irréversible :
"Jamais nous ne tolérerons que soit renié un seul des avantages de la Sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir, et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès."
Autrement dit, il s'agissait bel et bien, dès sa conception, d'une institution dictatoriale destinée à mettre l'économie sous la coupe des communistes, en la ponctionnant de façon excessive, arbitraire et obligatoire.
Si vous n'avez pas compris, à ce stade, que la formule "de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins", est la pierre angulaire de la Sécurité sociale, c'est que vous êtes bouché à l'émeri.
Or, cette formule rituelle est un principe de base du communisme, établi par Karl Marx lui-même, Léon Trotski, et bien d'autres fondateurs historiques de ce mouvement.
Comme le dit Javier Milei, il s'agit d'une escroquerie pure et simple, dans la mesure où les besoins humains sont infinis par nature, tandis que les ressources sont limitées, et que l'appréciation des moyens de chacun est à la discrétion de l'État : allez-vous contribuer à hauteur de 1 % de vos revenus ? 10 % ? 30 % ?
Ce n'est pas à vous d'en décider, puisque le contrat est "implicite" de l'aveu même de ses promoteurs, et qu'ils cherchent même à l'inscrire dans la Constitution afin qu'il soit très difficile de revenir en arrière.
Et ce, trois quarts de siècle après que le fondateur de la Sécu a juré de "mourir" pour la défendre, ce qui signifie, dans le verbiage des communistes, qu'ils sont prêts à massacrer les autres pour maintenir leur pouvoir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 août 2024 à 02:36
@ Serge HIREL | 29 août 2024 à 20:19
Vous êtes exaspérant Serge Hirel à toujours pinailler, chicaner sur les mots.
J'avais écrit "Macron devrait avoir le cran de démissionner comme l'avait fait le général de Gaulle"... "avec honneur et fidèle à ses engagements".
Autrement dit du courage, de l'honneur et fidèle à sa parole...
Mais vous pensez sans doute qu'il ne lui a pas fallu du courage pour prendre cette décision, comme bien d'autres. Ce qui ne semble pas être l'avis de son fils quand il écrit à ce sujet dans ses mémoires.
Par ailleurs quand je disais "avec honneur et fidèle à ses engagements", ça voulait dire quoi selon vous ?
Rédigé par : Axelle D | 30 août 2024 à 00:01
@ Serge HIREL
Vous n'avez rien compris, ce n'est pas au chant que je faisais référence, c'est à l'engagement pour la vraie liberté, il a fait une réponse tellement tortueuse, triturée et alambiquée pour expliquer jusqu'où il fallait aller avec l'Ukraine, qu'il ne m'inspire aucune confiance. Chanter la Marseillaise, même les plus frappadingues des supporters peuvent la chanter. Écoutez attentivement les Mariani, MLP et d'autres encore, la poignée de main... Pas très reluisant tout cela.
Rédigé par : Giuseppe | 29 août 2024 à 22:38
@ Axelle D | 28 août 2024 à 13:26
"...Macron devrait avoir le cran de démissionner.
Comme l'avait fait de Gaulle en avril 1969, avec honneur et fidèle à ses engagements"
En 1969, de Gaulle n’a pas eu "le cran de démissionner" sur-le-champ. Il n’a pas fait non plus preuve de courage. Il a démissionné parce que son sens de l’honneur et son respect de la France, des Français et de la Ve République le lui commandaient. Pour lui, il n’y avait pas d’autre issue possible.
La question est : Macron comprend-il les mots "honneur" et "respect" ? Servir la France, les Français et la Ve République est-il le seul objectif de son action politique ?
Aujourd’hui, il est trop tard pour qu’il parte comme le Général, dont la démission, par sa dignité, a ajouté un degré à sa gloire.
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@ Giuseppe | 28 août 2024 à 14:43
"[Sébastien Chenu] ne doit pas connaître la Marseillaise"
La Marseillaise, tous les Français - en tout cas, tous ceux qui ne sont pas de papiers - la connaissent et la chantent.
Certains la hurlent à tue-tête dans les stades pour soutenir les efforts de Dupont ou d’un autre "héros" pour vaincre l’adversaire.
D’autres sont morts en héros en l’entonnant à pleins poumons sur un champ de bataille pour vaincre l’ennemi.
Sébastien Chenu, lui, depuis trente-cinq ans, l’a chantée aux côtés de Michel Poniatowski, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy et d’une douzaine de ministres de droite, avant de le faire, depuis 2014, sur la même tribune que Marine Le Pen. Il l’a toujours chantée pour la même raison : exprimer son patriotisme et combattre ceux qui, parfois, lui préfèrent "L’Internationale".
Votre propos, s’il n’est pas juridiquement diffamatoire, est au moins honteux.
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@ Robert | 28 août 2024 à 11:31
"...à la "faveur" de la guerre en Ukraine, elle tente à présent de s'imposer dans le domaine de la défense, pourtant domaine exclusivement régalien et dépendant des seuls États, notamment en tentant d'en coordonner certains aspects, comme l'industrie de défense."
Vous êtes en deçà de la réalité. La nouvelle Commission européenne comprendra un commissariat à la défense. C’est une étape majeure vers la défense européenne commune, dont la constitution ne figure dans aucun traité européen et qui n’est donc qu’une initiative des européistes. Ceux-ci, depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, n’ont de cesse de combattre la souveraineté des États-membres en ce domaine, avec bien sûr le soutien du secteur industriel de la défense, qui voit là un moyen de tenter de leur imposer leur production.
Même si l’on jure à Bruxelles qu’il s’agit avant tout de mieux coordonner les différents dossiers concernant ces entreprises, jusqu’alors répartis dans différents organismes, on ne peut pas imaginer que ce nouveau commissariat en restera là. Comment mieux assurer le développement de ce secteur industriel que favoriser l’acquisition de leurs produits par les États-membres... et, si nécessaire, en exigeant d’eux de se doter d’un pourcentage de plus en plus important d’armes fabriquées en Europe ? Ce qui, immanquablement, aboutirait à la création de fait de cette défense commune, qui, pour être efficace, devra être sous commandement supranational. CQFD...
Par ailleurs, jusqu’à maintenant, au Parlement européen, le dossier "défense", qui s’est épaissi au fil des années, était aux mains de la sous-commission Sécurité et Défense (SEDE), elle-même chapeautée par la commission des Affaires étrangères. Quant à l’industrie de la défense, elle avait pour interlocuteurs les commissions de l’Industrie et du Marché intérieur. Désormais, une commission à la défense coordonnera l’ensemble de ces sujets. Une commission qui, bien sûr, travaillera main sans la main avec le commissaire à la défense.
Tout cela promet de folles étreintes avec Washington si Trump est réélu. Bien que la "camarade" Harris, devenu présidente, pourrait aussi quelque peu froncer les sourcils.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 août 2024 à 20:19
"Alors qu’il poursuit son retour sur la scène politique française, l’ancien président François Hollande a accordé un entretien au journaliste et auteur Franz-Olivier Giesbert, pour Le Point."
Il est le bon client idéal, tu parles d'une affaire, Pépère qui enfonce des portes grandes ouvertes, raconte l'actualité comme les plus mauvais commentateurs sportifs racontent un match. Il se pense encore dans le jeu, ringard has been toujours, à l'image de tous ces médias qui voudraient faire revenir toutes les momies connues aujourd'hui.
De Cazeneuve, dont je ne savais même pas qui il était quand Flanby l'a nommé à l'Intérieur, en passant par Bêêêyrou dont on se demande ce qu'il fiche et à quoi il sert, Pécresse et son score d'anorexique aux présidentielles, inconnue au-delà de ses fortifications dorées d'une région toute acquise à sa cause de loser. Et le plus beau, Xavier Bertrand dont en dessous de la Loire personne ne sait non plus qui il est.
Les élections ont été claires, les citoyens veulent du neuf, du renouveau, de l'éclatant, du bousculant, du changement, peu importe le chemin, ils en ont marre de tous ces gondulfes que l'on voit depuis des décennies. Certes les villes dorées sur tranche comme Cannes aiment bien le changement dans la continuité, ou Nice encore et quelques autres, les vieilles rombières n'aiment pas les secousses, elles aiment bien être rassurées sur leur sol de la Riviera et leur verroterie à l'abri des regards envieux.
Les semaines passent, Pépère a pris un peu plus d'embonpoint, un grand bourgeois pour ressusciter un pays en mal de fraîcheur et de renouveau. Certes la gauche pâtes aux truffes le soutiendra, mais ils sont peu nombreux, les "riches" comme il les a qualifiés sont allés sous d'autres cieux. Pépère est un petit faiseur, un navigateur d'eau douce, qui devrait écouter l'interview du Sphinx à Elkabbach sur ce qu'est un marin, Hollande qui a fait rire la planète entière :
https://www.montres-passion.fr/francois-hollande-et-sa-montre-a-l-envers/francois-hollande-et-sa-montre-a-lenvers/
Qui peut lui faire confiance ? Cynique mais peureux, il a reçu une belle fessée de la part de Macron et depuis il affiche une jalousie contenue envers lui, il voudrait tant être reconnu comme un important de ce monde, en France il sera le Normal qui a tout foiré ou presque, qui raconte les secrets de famille à Davet et Lhomme, c'est mal connaître les cabochards secrets de nos contrées.
Tout la différence est là, un monde nouveau était né et des ringards restés dans leurs certitudes, et un pays qu'ils ont vendu par la dette, ils se reconnaîtront, comme le FN/RN nous vendra au Cinglé en creux avec les Mariani, Chenu et consorts.
Je ne peux jamais m'empêcher de me demander comment un type comme lui a pu être Président, j'insiste :
https://www.arretsurimages.net/articles/hollande-et-sa-montre-a-lenvers-le-making-of
Pour ceux qui connaissent le film :
"Je n'ai aucune confiance en quelqu'un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles... en quelqu'un qui doute de son pantalon." (Sergio Leone, Il était une fois dans l'Ouest)
Alors d'un Président qui essaye de lire l'heure à travers son poignet c'est de la rigolade à l'état pur. Il se voudrait grand penseur, grand faiseur, guide des actions à mener... Que ses copains et groupies se cotisent et lui achètent enfin ce qui lui manquera toujours, l'intelligence d'action et la vision courageuse des obstacles et la puissance d'un Winston Volodymyr...
Et pendant que l'un sauve un monde, Pépère écrit son histoire, de Président à député, au prochain coup technicien de surface, métier très utile, il y sera à sa place future à ce rythme, en espérant qu'il ne se trompe pas d'outil.
"Les Ukrainiens sont des personnes fantastiques, incroyables, et très souvent nous aimons dire que nous sommes prêts et nous pouvons vaincre qui que ce soit. Et je suis ravi que, certes, vous en parliez, mais que vous puissiez le constater également et, en effet, nous allons vaincre. Je suis sûr, je suis convaincu que cette expression, le choix européen de l'Ukraine, la route européenne de l'Ukraine, c'est le chemin sur lequel nous nous engageons aujourd'hui. Et j'aimerais aujourd'hui entendre cela de votre part. J'aimerais entendre ce message de votre bouche. J'aimerais vous entendre dire que ce choix ukrainien, le choix que nous avons fait, le choix de l'Europe, est également le vôtre." (Volodymyr)
On lui conseillera à Pépère de s'en inspirer et de remplacer Ukraine par France. Pauvre Flanby.
Rédigé par : Giuseppe | 29 août 2024 à 14:40
L'affaire Leonarda, puis l'affaire Théo (*), ont montré que François Hollande, par moment, pouvait être incompréhensible... Et aujourd'hui il remet le couvert en soutenant la candidature de Lucie Castets dont il est avéré que celle-ci a été acceptée de mauvaise grâce par les écolos, les communistes et la bande de félons du PS qui ont suivi Olivier Faure. Mais après trois candidatures du NFP refusées par LFI, il fallait bien proposer une candidate (les hommes étant exclus semble-t-il) et s’y tenir "quoi qu’il en coûte". Ceci même si Lucie Castets se faisait inévitablement sortir à la première motion de censure.
Ensuite il suffira de sortir le plan B, connu seulement par J-L Mélenchon.
(*) Le petit délinquant qui s’est pris malencontreusement une matraque de policier dans l’anus, ce qui lui vaut une indemnisation à vie.
Rédigé par : Achille | 29 août 2024 à 11:30
"À quoi sert le député François Hollande ?" (PB)
À servir de repoussoir pour le NFP en interne et pour Emmanuel Macron pour non seulement ne pas être nommé personnellement Premier ministre, poste qu'il considère certainement indigne de l'ancienne fonction qu'il exerça contrairement à celle de député - cherchez l'erreur ! - mais pour neutraliser Bernard Cazeneuve au profit de François Bayrou qui devient inévitable et connaît enfin son momentum politique. Je prends ce pari que je perdrai sans doute.
"Faites vos jeux, rien ne va plus", surtout au sein du parti socialiste où l'ancien président député et candidat de l'anaphore entretient des relations exécrables avec Olivier Faure qui aurait mieux fait de ne pas l'investir et a bien fait de se libérer de sa tutelle pour faire triompher la fronde dans la lutte des "deux gauches irréconciliables" initiée par le second Premier ministre clivant et fracturant de ce président qui rêvait de réparer la France après le mandat de Nicolas Sarkozy tout en "réenchantant le rêve français", rien que ça !
François Hollande sert à lever l'hypothèque de gauche dans l'impasse où nous a jetés son successeur après une dissolution sans fondement et sans autre lendemain que la trêve olympique et que la cohabitation sans cesse plus étroite du président Macron, l'homme de l'antithèse, avec la part la plus sombre de lui-même, la politique austéritaire et la tactique de Bayrou, l'homme qui doit tout à la politique, qui n'a rien planifié bien qu'il soit commissaire au plan, mais fustige la dette française.
François Hollande sert à lever l'hypothèque Cazeneuve et, achevant de neutraliser le parti socialiste que son inertie a précipité dans les limbes, il fait émerger un tacticien plus madré et moins subtil que lui en la personne de François Bayrou, "l'âne rouge" en Béarnais, qui a rêvé toute sa vie de ce moment où il serait inévitable. François Hollande sert de roue de secours à Bayrou qui le roulera dans la farine. Il sert à cela en dépit de lui-même dans cette nuit des seconds couteaux.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 29 août 2024 à 06:33
Quelle poilade ! Flanby qui se désole de ne pas avoir été consulté. Faisant référence à son ancien statut de Président. Il doit rêver debout Pépère, Macron déteste les losers et il a surtout besoin, Emmanuel, de se faire plaisir après des JO qui l'ont conforté dans sa vision de se faire reluire. Pépère c'est tout ce qu'il déteste avec un plaisir certain.
Rédigé par : Giuseppe | 28 août 2024 à 19:08
Et quand il a dit ça le capitaine au long cours de pédalo, il fait quoi ?
Le payer encore de notre argent pour lire ce type de réflexion qui ne casse pas trois pattes à un canard et qui est le jeu de la politique ordinaire, il n'a donc rien d'autre à fiche (et je suis poli), cet enfonceur de portes ouvertes ? Il nous coûte en plus les yeux de la tête pour dégoiser autant de bêtises qu'il enfile comme des perles, un ancien Président refoulé dans son ego:
"Pour l'ancien président, en plus d'être une faute "institutionnelle", ce refus est également une "faute politique" d'Emmanuel Macron. S'il estime "fort possible" que la candidate de la gauche unie et son gouvernement auraient rapidement pu être renversées par une motion de censure, François Hollande estime que "tout aurait dépendu du compromis qu'elle aurait été capable de concéder aux autres groupes"."
https://fr.news.yahoo.com/faute-institutionnelle-hollande-critique-choix-065815648.html
Et il est payé pour raconter ces sornettes, jaloux comme un pou d'Emmanuel, lui qui se pensait plus finaud que les plus finauds, plus malin que les plus malins, mais surtout plus bête (et je suis poli) que la moyenne.
J'ai horreur des dégonflés, même avec ses moyens il faut se battre, parfois on perd, mais sans regret, on prend des baffes tant pis, mais à la fin il en reste toujours un surplus de courage.
C'est dire son intelligence à Flanby, sitôt nommé il continue son va-et-vient en scoot comme s'il était en train de se la couler douce au PS, vous parlez d'un visionnaire ! Vous parlez d'un soldat ! Sa transparence et sa nullité n'ont trompé personne, il a eu peur, la trouille, les foies de revenir devant les électeurs, une batouille dans toute sa splendeur, même si Sarko était cramé, il a été au charbon des primaires.
Il est détestable, il a eu tous les leviers pour faire ce que les citoyens réclament aujourd'hui, avec un peu de malice cela n'aurait pas coûté un kopeck. Hors-sol pusillanime, il n'avait aucune envergure, un PS puissant à l'époque qu'il a détruit au profit de LFI. Et il faudrait lui reconnaître quelque intelligence ?
À chaque apparition je ne peux m'empêcher de penser qu'il fut le déballonné des élections, imaginez Winston Volodymyr ce qu'il pense de ce type. Tu parles d'une mission, aller à l'Assemblée pour se faire moquer, et Davet et Lhomme qui en ont encore sous le pied de toutes les inepties qu'il a pu leur raconter.
Pépère c'est bien un capitaine de pédalo et d'eau douce, il est bon pour aller faire le canal du Midi, c'est son niveau.
"Je ne veux vraiment pas de mes photos dans vos bureaux, car je ne suis ni un dieu, ni une icône, mais plutôt un serviteur de la Nation. Accrochez plutôt les photos de vos enfants et regardez-les à chaque fois que vous voulez prendre une décision." (Winston Volodymyr)
Il faut du courage à revendre pour être un grand président, il n'a fait que passer, les électeurs lui ont fait comprendre qu'il était mieux rue du Cirque qu'au Château... Aller au front avec lui... vous plaisantez ! Foi de pointeur-tireur appelé. Le pays attend toujours son demi-dieu, comme le rugby attendait le sien avec Dupont...
J'ai entendu Chenu hier, il m'a donné envie de vomir avec son histoire d'armes françaises qui ne devaient servir que pour se défendre sans égratigner le Cinglé... Il faudrait savoir, un capitulard de plus, il me fait honte, et en plus les Ukrainiens versent leur sang tous les jours pour lui et ses enfants. Il ne doit pas connaître la Marseillaise, le FN/RN nous vendra à la découpe.
Rédigé par : Giuseppe | 28 août 2024 à 14:43
@ Serge HIREL
Effectivement après l'échec calamiteux de son coup de poker et la chienlit que cela a engendré, Macron devrait avoir le cran de démissionner.
Comme l'avait fait de Gaulle en avril 1969, avec honneur et fidèle à ses engagements, après le rejet du référendum constitutionnel sur la réforme des régions et du Sénat.
Mais n'est pas de Gaulle qui veut...
Rédigé par : Axelle D | 28 août 2024 à 13:26
@ Denis Monod-Broca | 27 août 2024 à 15:04
"L'UE n'a rien absorbé, n'ayant pas un tel pouvoir : la France a renoncé, sous prétexte de construction européenne, à toutes les compétences qui font la souveraineté d'un État".
Formellement et juridiquement avez-vous sans doute raison.
Mais l'UE, via en particulier sa présidente de la Commission européenne qui s'arroge des décisions dont elle n'est pas chargée juridiquement, grappille des compétences, notamment en diplomatie où elle tente de s'imposer au-dessus des États.
De même, à la "faveur" de la guerre en Ukraine, elle tente à présent de s'imposer dans le domaine de la défense, pourtant domaine exclusivement régalien et dépendant des seuls États, notamment en tentant d'en coordonner certains aspects, comme l'industrie de défense.
De fait, nos dirigeants, monsieur Macron en particulier, veulent aboutir à la création formelle et juridique d'un État européen qui serait alors nécessairement fédéral, sur le modèle états-unien.
Le temps et la lâcheté de nos élites mondialisées et mondialistes, donc hors sol par rapport à nos anciennes nations et ne considérant les peuples que comme des collections d'individus par déni de leur Histoire, ne peuvent qu'aider à réaliser cet objectif dès la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui au fond était celui de Jean Monnet, bras séculier des États-Unis...
Rédigé par : Robert | 28 août 2024 à 11:31
La conclusion de l'interview du Point dit tout, le sectarisme de la gauche qui refuse toute conciliation avec ce qu'elle n'est pas, détruit la proposition de Macron, les leçons de morale du mensonge valent ce qu'elles dissimulent.
Les 1,9 % de Mme Hidalgo mesurent avec exactitude ce déni du camp contre camp, donc complice de la destruction du pays comme de la démocratie.
À quand le compromis, chose due, comme disait Coluche ?
Quand la France assumera ce destin où le président qui avait menti pour se faire élire avait offert l'occasion à Macron de l'empêcher de se représenter, indiquant qu'il est enfin temps de se réconcilier, ou de périr et d'offrir avec Faust la victoire à qui vous savez.
https://www.lepoint.fr/politique/francois-hollande-censurer-lucie-castets-est-une-faute-institutionnelle-de-macron-28-08-2024-2568777_20.php?boc=641907&nl_key=43a4667adba4931eb94e6042fdcc03b05761d22b161cc90caf19618d0beed259&m_i=dStw8K_aogUuuckggLTUBAL2USMEJcoCaNaBg4v99e1sFxwuvjfx_IA01oQXOe9cMEi6Ideg3z5b4bt70_XAs3jBFZ6dd%2B&M_BT=194508641590#xtor=EPR-57-[Push-email]-20240828-[Article_1]
Rédigé par : Aliocha | 28 août 2024 à 11:02
@ Exilé | 27 août 2024 à 13:15
Cet exemple pourrait s'appliquer partout, pour le gaz c'est du même calibre, je ne parle même pas de taxe foncière ou d'habitation où chaque prédateur a sa colonne... Les prélèvements tombent comme à Gravelotte et toujours moins de services. Et puis je ne sais pas qui a décidé soi-disant de l'élargissement du nombre de médecins la première année d'étude, et quel imbécile a pondu ce système qui n'a en fait rien remplacé du tout. Nous sommes fous dans notre pays mis à sac. Alors on ne fait que boucher les trous. Mon jeune voisin fait ses études kiné en Espagne, l'autre en Belgique...
Et les mutuelles, le Conseil de la Résistance doit se retourner dans la tombe, regardez en premier vos remboursements chez le pharmacien ou le médecin, le prix stratosphérique de celles-ci et le service rendu en face et ce que vous devez encore fournir de votre poche.
Après ils pleurnichent tous qu'il faut revoir le SMIC... Commençons à mettre de l'ordre dans les comptes comme a dit Copé, dans la rue aussi et partout un peu de rigueur. Je suis furieux, ceux qui ont connu les flashs d'exploitation dans des opérations d'envergure, se rappellent. Les comptes tous les mois, et là la sanction tombe, où est passé le pognon, pourquoi autant d'heures passées, pourquoi, pourquoi, pourquoi... Et pas question de prélever du résultat en trompe-l'oeil, une fois pris il est pris et comptabilisé.
Tout était négocié, à l'os, la rouerie faisait partie du lot, quand je vois les largesses accordées à nos médicaux j'en tombe à la renverse. Les hôpitaux sont en lambeaux sans compter le reste, et on dépense autant de milliards que pour les halls d'entrée d'immeubles qui sont systématiquement dégradés. Le pognon des citoyens c'est l'étude d'une déperdition thermique d'un immeuble, pour gagner il faut tout passer à la toise, sans état d'âme, nous sommes gouvernés par des gazelles.
Je pourrais conter comment Francis Bouygues a créé son entreprise et à pris possession de TF1... Bon oui je suis furieux de tout ce qui est gaspillé, dilapidé, mal construit... Du coup je m'en vais de ce pas faire une partie de manivelles avec juste de la sueur avancer un peu, et la satisfaction de me faire plaisir.
Non les politiques ne sont pas à plaindre comme je l'ai entendu hier, ils ne font pas leur boulot, ils n'ont pas eu de pistolet sur la tempe, ils l'ont voulu et qu'on arrête de penser qu'il n'y en aura plus à chaque élection, ils sont toujours plus nombreux, il suffit de voir le cirque d'enragés pour prendre la place de Macron.
Gégé au Sénat doit souffrir mille tourments, il suffit de le regarder, la politique doit certainement l'émouvoir au plus profond et il n'en dort plus, il dépérit le pauvre et beaucoup, beaucoup sont comme lui, Fillon qui s'empiffrait, et tous les ans la liste s'allonge... Allez, il fait beau le soleil brille, la pelouse est souple, c'est le moment...
Rédigé par : Giuseppe | 28 août 2024 à 09:37
@ Axelle D | 27 août 2024 à 23:14
« Sauf que le toit en question est celui de la maison France et que seul Macron, pour le moment, en détient les clés et les codes. »
...Sauf que le propriétaire de la maison France (les Français) commence à douter de ses capacités d’intendant et se demande s’il ne serait pas temps qu’il en rende les clés et les codes... Mais son contrat de travail prévoit qu’il ne peut pas en être privé sans son accord, ici appelé « démission ».
Quant au « sens de l’État » du Président, il semble se résumer de plus en plus au seul souci de rester au pouvoir, contre la volonté des Français... Il vient de faire un pied-de-nez à quelque vingt millions d’entre eux, ceux qui, aux législatives, ont voté pour le RN et le NFP. En Macronie, on appelle cela de « l’audace ». En démocratie, on y voit une faute majeure.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 août 2024 à 09:26
@ Serge HIREL | 27 août 2024 à 20:24
Sauf que le toit en question est celui de la maison France et que seul Macron, pour le moment, en détient les clés et les codes.
Et si j'ai fait une allusion à l'épopée de Jeanne d'Arc, c'est que je ne vois pas qui à part une personne (inattendue, voire inespérée) exclusivement issue de la société civile, pourrait avoir le courage et la pugnacité de relever le gant, à condition bien sûr qu'il reste au président Macron suffisamment d'audace et de sens de l'État pour la choisir.
Merci en tout cas pour vos paroles aimables concernant l'hymne À L'Étendard.
Rédigé par : Axelle D | 27 août 2024 à 23:14
@ Lionel | 27 août 2024 à 16:36
« En fait personne ne veut prendre le boulet et la charge de gouverner. »
Au cas où, faute d'autre candidat, on viendrait à me proposer ce poste, je tiens à déclarer de façon solennelle que je serai obligé de décliner cette offre pour raisons personnelles.
Rédigé par : Exilé | 27 août 2024 à 21:19
@ Savonarole | 27 août 2024 à 14:09
Comme le disait Edgar Faure qui avait tendance à "s’adapter" à toutes les situations : "Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !".
Son homonyme Olivier Faure semble, lui aussi, avoir adopté cette méthode, mais d'une façon beaucoup moins subtile.
Peut-être sont-ils de la même famille… :)
Rédigé par : Achille | 27 août 2024 à 21:12
@ Axelle D | 27 août 2024 à 12:14
« [Macron] nous a mis dans un énorme pétrin, alors qu'il nous en sorte... »
Quand un toit s’écroule sur votre tête, pour le réparer, il est rare qu’on fasse confiance au couvreur qui l’avait construit... Encore plus quand le bonhomme se prétend « Meilleur ouvrier de France » et envoie ses apprentis vous expliquer qu’il n’est en rien responsable de la catastrophe, ni des dégâts.
Hier soir, sur le plateau de CNews, un député lambda de la Macronie a soutenu et répété sans ciller que ce sont les Français qui, par leur vote, ont provoqué cette situation inextricable, qu’ils en sont responsables... Et l’affidé d’aggraver son cas en annonçant fièrement qu’il rentrait tout juste de vacances au Québec...
Moi qui pensais que les rescapés du 7 juillet suaient sang et eau, travaillaient d’arrache-pied pour sortir la France de l’impasse où leur patron l’a conduite... Eh bien non ! Monsieur le député lambda se la coulait douce, préférant la fleur de lys à son écharpe tricolore.
Notre problème actuel n’est pas Mélenchon, Castets, Faure, Bompard, Tondelier, Binet, Panot, Obono, Roussel et autres gauchos patentés qui préparent « des lendemains qui chantent ». Il n’est pas non plus le nom du Premier ministre introuvable...
Notre problème est plus grave : les Français n’ont plus confiance. Ni en Macron. Ni en l’ensemble de tous leurs dirigeants politiques. Ni même en l’avenir à nouveau serein de leur pays. Ils s’attendent à une explosion de la rue. La France est à portée de main d’un régime autoritaire et une nouvelle Pucelle ne volera pas à leur secours... Ils ne connaissent même plus l’histoire de Jeanne.
Merci pour ce chant magnifique, qui fait frissonner...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 août 2024 à 20:24
@ Giuseppe | 27 août 2024 à 13:51
Bingo ! Merci pour votre message qui a fait tordre de rire toute notre bande de fachos racistes RN et plus, ils m'ont même félicité pour mon talent de pêche au gros...
Vive Bardella, vive le RN ! À bientôt cher Giuseppe !
Rédigé par : sylvain | 27 août 2024 à 18:03
@ Giuseppe 27 août 2024
En fait personne ne veut prendre le boulet et la charge de gouverner. Même pas LFI, c'est du cinéma, ils savent très bien qu'ils seront jetés au premier tour de piste.
Sans majorité absolue personne n'ira.
Ah ! Je comprends mieux maintenant selon votre analyse pertinente pourquoi "Jordy Rétropédalage", de façon judicieuse s’est abstenu en définitive de briguer le poste de Premier ministre.
Rédigé par : Lionel | 27 août 2024 à 16:36
@ caroff | 26 août 2024 à 11:03
« Je me souviens aussi qu'il avait dit, alors qu'il était jeune magistrat à la Cour des comptes, qu'il écrivait un rapport de temps à autre pour une rémunération de 25 000 francs par mois (années 1980). Auteur de l'impérissable "ça ne coûte rien, c'est l'État qui paye"... »
De quoi hurler, à la façon d'une Margaret Thatcher : « Rendez-moi mon argent ! »
Rédigé par : Exilé | 27 août 2024 à 16:23
S'il voulait être d'une quelconque utilité, Hollande, comme ancien Président, pourrait recommander à Macron de nommer un Premier ministre NFP puisque c'est la formation disposant d'une majorité toute relative...
Le renversement quasi automatique de ce gouvernement déblaierait le terrain pour la recherche d'une autre formule faisant appel cette fois au ventre mou de l'Assemblée : macronistes, extrême centre tendance Édouard Philippe avec F. Bayrou et PS tendance Flanby...
Bien sûr il y aurait quelques dommages collatéraux pour la France, mais après tout, il s'agit d'assumer ses choix puisque les tenants du camp présidentiel ne se sont pas gênés pour appeler à voter LFI et NFP contre le RN le 7 juillet !
Rédigé par : caroff | 27 août 2024 à 15:57
"Moi Président" j'en ai soupé alors en tant que voisin je suis sur la Vuelta en attendant un gouvernement qui ne viendra jamais. Paysages de vacances ensoleillées, loin des tam-tams de l'info qui s'ennuie... Por favor un clarete, pronto ! Gracias.
Rédigé par : Giuseppe | 27 août 2024 à 15:41
Monsieur Hollande, qui n'a pas joué seulement les inutiles mais a parfois aussi démontré ses capacités de nuisance, est tout de même en partie responsable, de concert avec madame Merkel, d'avoir obligé la Russie à intervenir en Ukraine en 2022 après une énième provocation du régime de Kiev dans le Donbass.
Alors qu'il était censé garantir le respect des accords de Minsk afin de préserver la paix, il n'a en fait que réussi par son inaction à apporter à la Russie la preuve de la duplicité occidentale au risque de déclencher une guerre mondiale.
Bravo l'artiste.
Rédigé par : Exilé | 27 août 2024 à 15:34
@ Robert
"La France n'est plus que la énième roue de l'Union européenne qui a absorbé toutes les compétences qui font la souveraineté des États"
Ce n'est pas faux mais la formulation est ambiguë. L'UE n'a rien absorbé, n'ayant pas un tel pouvoir : la France a renoncé, sous prétexte de construction européenne, à toutes les compétences qui font la souveraineté d'un État.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 27 août 2024 à 15:04
La girouette tous azimuts…
https://www.marianne.net/politique/francois-hollande-operation-bourget-reussie
Rédigé par : Savonarole | 27 août 2024 à 14:09
@ sylvain | 27 août 2024 à 11:30
Ils ont les foies au FN/RN, d'abord ils ne défendent en rien les miséreux, ils ne pensent qu'aux subsides et prébendes. On a vu Marine s'embourber devant quelques chiffres, et le vieux sabrer le champagne avec mes sous.
Demain ils nous vendront à la découpe au Cinglé, il suffit de suivre les votes de Jordy Ladégonfle au parlement européen.
Ils n'apporteront que la misère dans notre pays, quand on ne sait pas compter et que l'on s'empiffre d'argent public le révélateur tombe parfois, en septembre verra Marine Le Pen jugée à partir du 30, pour des soupçons de détournement de fonds européens... Pas pour des dons pour les limpiabotas qu'elle dit soutenir.
Vingt-sept prévenus en tout seront jugés pour avoir détourné des fonds européens destinés à l’embauche d’assistants parlementaires afin de rémunérer des salariés du FN/RN. La dirigeante du parti conteste ces accusations. Bien sûr elle est innocente, comme sa poignée de main au Cinglé est sans lendemain et que Mariani est juste une victime :
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/elections-europeennes-mariani-violemment-attaque-sur-ses-positions-pro-russe-lors-du-premier-debat_231247.html
Elle a le goût un peu rance cette France qui instrumentalise la misère, s'accommode d'un assassin criminel de guerre et qui se nourrit de misère sociale.
Ils n'ont aucune intention de participer à quoi que ce soit au gouvernement, ce qu'ils veulent c'est ramasser, Premier ministre Jordy ? Quelle plaisanterie ! Même avec la majorité absolue ils ne prendront pas, comme le Vénézuélien qui n'en veut pas non plus, éructer et vociférer "Je suis la République !" sont ses deux mamelles.
Plus la misère s'affiche, plus ils s'en régalent, bien au chaud eux, des boutiquiers et usuriers des sentiments. Font croire au Père Noël, adorateurs de ce qui se fait de pire dans le monde, du Cinglé à Maduro et par-dessus un peu de chantilly de Rima Hassan pour aller fricoter du côté de ces sanglants que l'on retrouve en Iran, et sous d'autres cieux encore pires.
Le FN/RN celui de Pétain du procès, celui qui s'est habillé de respectabilité d'opérette, juste pour convaincre les imbéciles ou miséreux qui ne croient plus en rien. Jordy for ever, Lego d'apparence, et discours de microsillon d'une autre époque.
Allez pour les souvenirs et surtout ne rien oublier depuis Montoire :
https://www.letelegramme.fr/elections/presidentielle/le-pen-poutine-la-poignee-de-mains-qui-embarrasse-le-rn-214072.php
Winston dans le vrai :
"Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur."
Bon avec Jordy on vous aime, juste pour le plaisir de se faire plaisir et ça n'a pas de prix. Par contre Jordy Labeuchigue c'est pas pour demain la veille, quelle poilade !
Rédigé par : Giuseppe | 27 août 2024 à 13:51
Le grand mérite de FH aura été de démontrer que n'importe qui peut exercer la fonction de président de la République.
Quant au député, il va tout bonnement encaisser quelques 9000 euros de plus par mois outre sa retraite de président et autres...
Ainsi vivent les barons de la mafia au pouvoir, aux frais des couillons qui les écoutent donner des leçons de morale.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 août 2024 à 13:18
@ Giuseppe | 27 août 2024 à 10:29
« Satisfaire l'immédiat est énorme, les prélèvements sont colossaux, je viens de recevoir ma facture électrique, je consomme sensiblement à l'identique chaque année et le prix vient de prendre encore une pigne. Relire la liste des prélèvements et taxes sur celle-ci et cela donne le ton de la misère économique dans laquelle le pays est plongé. »
Et même quand la consommation électrique est quasiment proche de zéro, nous recevons tout de même un empilement de taxes plus ou moins bâtardes (tout juste si la gabelle ne va pas être ressuscitée).
À dégoûter les gens de s'efforcer de faire des économies d'énergie.
C'est quasiment du racket.
Mais quand les dirigeants ou plutôt les individus qui se prennent pour tels n'auront pas compris qu'avant de taxer tous azimuts ils doivent veiller à ne pas jeter l'argent par les fenêtres ou à ne pas tenir table ouverte quand la France est proche de la cessation de paiement, les choses ne pourront qu'aller de mal en pis.
Rédigé par : Exilé | 27 août 2024 à 13:15
Il y a juste un siècle...
Le président de la République en exercice démissionne en 1924, trois ans avant la fin de son mandat.
Pourquoi ? il vient de perdre les élections législatives et aucun des leaders de la nouvelle majorité n'accepte d'être nommé chef du gouvernement par lui.
Rédigé par : Yves | 27 août 2024 à 12:51
"À quoi sert le député François Hollande ?" titrez-vous Monsieur Bilger. J'allais répondre de manière laconique : à rien pour la France !
Il a été le plus nul des présidents de la Ve République. Je ne vise que la personne publique, la personne privée ne m’intéressant nullement. La question reste : comment a-t-il trouvé la France et comment l'a-t-il laissée ? Ma phrase d'introduction répond à ces deux questions.
Mais son prédécesseur n'a guère été plus brillant. Et ne parlons pas de son successeur qui, sans doute en souvenir de son livre "Révolution", n'a fait que "semer le brin", notamment au plan institutionnel. On navigue actuellement dans l'inconstitutionnalité sans que cela gêne notre personnel politique, ni ceux qui sont censés être les garants institutionnels, notamment le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel. Et l'actuel président de ce qui fut une République continue à jouer les coqs gaulois, la crête dans le ciel et les pieds dans la m... qu'il a lui-même générée.
Une constante relie tous ces présidents de la République : la destruction de la France en tant que Nation conservant sa souveraineté dans les domaines les plus fondamentaux.
Ils ont tous en permanence les mots de République, de Nation, de France alors que sur l'autel d'un européisme béat et d'une mondialisation qu'ils prétendaient "heureuse", ils n'ont fait que l'affaiblir tant en interne qu'au plan international, monsieur Macron ayant achevé la diplomatie française.
La France n'est plus que la énième roue de l'Union européenne qui a absorbé toutes les compétences qui font la souveraineté des États, UE qui elle-même n'est qu'une colonie du suzerain de Washington et de l'OTAN, eux-mêmes sous la coupe des néo-conservateurs et de l'extrême gauche du parti démocrate, notamment au plan sociétal et le wokisme qui en sont l'expression.
Alors, dans ce contexte funeste pour la France, qu'importe le rôle du député Hollande ?
Rédigé par : Robert | 27 août 2024 à 12:18
Ce n'est pas l'ancien président François Hollande qui pose problème, mais "essentiellement" l'actuel.
Lui et lui seul.
Il nous a mis dans un énorme pétrin, alors qu'il nous en sorte au lieu de jouer les fiers-à-bras et aller de reculades, renoncements, pirouettes à tours de passe-passe et entourloupes grossières... Un coup j'te vois, un coup j'te vois pas !
Pendant combien de temps Emmanuel Macron va-t-il continuer à abuser les Français avec ses sinistres combines de joueur de bonneteau ?
Bon sang, réveillez-vous, Mesdames et Messieurs les élus du peuple, c'est de la France qu'il s'agit, de sa survie dès aujourd'hui !
On n'a déjà perdu que trop de temps à tergiverser, tourner autour du pot, attendre de ce président (uniquement occupé de lui-même et à faire son cabotin) une décision honnête, lucide et courageuse dont il semble définitivement incapable.
À moins d'un miracle pour ceux qui y croiraient encore...
Quant à moi je préfère compter sur l'action, le patriotisme et la bravoure en souvenir et hommage à nos glorieux ancêtres.
"À coeur vaillant rien d'impossible."
https://youtu.be/HdXh21qsx9E?si=ejF6le_u09iSw_fL
Rédigé par : Axelle D | 27 août 2024 à 12:14
@ Serge HIREL | 27 août 2024 à 02:32
« Bref, Hollande, en 2012, a été élu par défaut... Depuis lors, l’offre s’est encore affaiblie... Je sais que cela n’est pas votre avis. Mais il reste celui de la majorité des Français. »
Exact, Hollande, en 2012, a été élu par défaut. Au départ c’était DSK qui était le candidat du PS, mais son aventure à l’hôtel Sofitel de New York lui a été fatale. C’est donc FH qui a pris la relève au pied levé.
Sa principale erreur est d’avoir voulu être « un président normal ». Or un président ne doit surtout pas être normal, ce doit être un chef qui sait tenir ses troupes et mater ses adversaires, comme le faisait très bien François Mitterrand.
Il a laissé la branche ultra-gauche du PS s’imposer avec pour effet un candidat parfaitement nul, Benoît Hamon à l’élection de 2017 qui a obtenu 6 % et surtout il a laissé un boulevard à J-L Mélenchon (19 %) qui depuis 7 ans sème la confusion et le désordre dans le pays. Situation qui, soit dit en passant, a permis à Emmanuel Macron d’être élu une seconde fois confortablement, ceci avec les voix du PS et même des communistes !
Voilà le résultat de la guéguerre que se livrent depuis 7 ans la Nupes (puis le NFP) et le RN pour s’emparer du pouvoir. Les Français ne veulent en aucun cas d’un parti doctrinaire de gauche ou de droite pour diriger le pays, que ce soit avec ou sans Emmanuel Macron.
Et en 2027, ce sera exactement la même situation. Les ultras ne passeront pas.
Rédigé par : Achille | 27 août 2024 à 11:43
@ Giuseppe | 27 août 2024 à 10:29
Pas d'inquiétude à avoir, y a qu'à appeler Superdupond le collabo fayot lèche-babouches macronien pétitionnaire antiRN allah rescouscous et la victoire est assurée :
Bardella la trouille va rétropédaler allah vitesse de la lumière, les pneus de son pédalo vont se dégonfler d'où son pseudo Jordy la dégonfle et il devra se contenter d'un plat de nouilles allah cantine de l'AN.
C'était mon reportage en direct de Mougins, le plubeaupanoramadumonde sauf pour un gendarme qui ne savait pas que nos racailles islamogauchistes arabo-africaines avaient inscrit les refus d'obtempérer dans leur nouvelle constitution NFPalestine LFI-Hamas seule autorisée.
Rédigé par : sylvain | 27 août 2024 à 11:30
À force de faire l'autruche, sylvain n'y voit plus que par son trou.
Rédigé par : Aliocha | 27 août 2024 à 11:21
En fait personne ne veut prendre le boulet et la charge de gouverner. Même pas LFI, c'est du cinéma, ils savent très bien qu'ils seront jetés au premier tour de piste.
Sans majorité absolue personne n'ira.
Et Pépère dans tout ça ? Eh bien, rien, nada, dès qu'il ouvrira la bouche on lui fera comprendre qu'il est le plus mal placé pour tenter quoi que ce soit. Quel intérêt pour lui d'être député ? aucun ! Il pensait sans doute être accueilli comme un sauveur, il est d'un ridicule achevé dans cette posture. On n'est plus à l'époque de Giscard, le paysage politique est morcelé, la hargne a remplacé un monde qui ronronnait. La balance a plusieurs plateaux.
Tout le monde se fiche de lui, Flanby n'est plus rien, chacun joue sa carte personnelle. Pour calmer tout le monde en attendant une prochaine dissolution, de la boîte va sortir un zébulon parmi les moins pires, qui ne mouillera personne et ainsi d'arriver aux prochaines présidentielles. La routine quoi !
Aujourd'hui la France est partagée et divisée, les miséreux tellement nombreux votent LFI ou FN/RN, plaçant tous leurs derniers espoirs sur des canassons qui ne sauront pas s'occuper d'eux, en puisant dans des caisses vides et donc sans espoir de régler leurs problèmes mais le désespoir encore plus grand. Ya plus un rond c'est simple non ? Plus un rouble pour réussir. Il suffit de voir l'état de santé des hôpitaux pour se rendre compte.
Le pays est pauvre et endetté, le pognon est le nerf de la guerre, trop d'argent public gaspillé, trop de dépenses superfétatoires, la Santé est morte, et le pire est que pour se soigner il faut en plus se coltiner des mutuelles aux prix exorbitants pour ceux qui peuvent se les offrir.
On a augmenté le budget défense, c'est une illusion, la guerre en Ukraine montre qu'il faut une autre dimension, et comme l'Europe de la défense est une chimère, les lendemains ne sont pas très reluisants.
Tout est à reconstruire et ce serait avec Flanby que certains couillons penseraient bâtir un avenir ou encore comme on pouvait l'entendre avec l'Obèse du Sénat ? Tu parles d'une équipe de champions !
La Pologne achète des avions US, en Ukraine on les livre aussi des USA, la messe est dite, les pays nordiques ont choisi leur parapluie tout le reste est littérature. La "France doit faire entendre sa voix", c'est beau comme l'antique, les USA à eux seuls dépensent 900 MILLIARDS! tous les ans pour leur sécurité. En gros c'est le souk dans tout le pays et chacun de regarder ailleurs, voter ne sert à rien, un pays de cabochards montre combien il ne sait pas faire de compromis, le pays est pauvre et chacun pense à sa gamelle.
11 000 000 de citoyens vivent sous le seuil de pauvreté, il faut être imbécile pour penser qu'une solution puisse être trouvée, quand on regarde les fins de mois et l'écuelle on oublie vite tout le reste et la fuite en avant vers les extrêmes se concrétise.
Que c'est compliqué ! Satisfaire l'immédiat est énorme, les prélèvements sont colossaux, je viens de recevoir ma facture électrique, je consomme sensiblement à l'identique chaque année et le prix vient de prendre encore une pigne. Relire la liste des prélèvements et taxes sur celle-ci et cela donne le ton de la misère économique dans laquelle le pays est plongé.
On croule sous la dette, on croule sous les taxes et impôts, et donc tout s'écroule... Et à part cela ? Les JO sont une réussite paraît-il, c'est bien, demain on va raser gratis avec les retombées économiques rêvées, Hidalgo a repris des couleurs aussi il se dit... N'importe quoi ! 3400 MILLIARDS de dette et une charge de celle-ci stratosphérique, qui ne fait qu'empirer, pour nous sauver ?! Il suffit de le croire comme le dit le Volatile cher à Mongénéral.
Rédigé par : Giuseppe | 27 août 2024 à 10:29
@ Serge HIREL | 26 août 2024 à 21:12
Très belle liste concernant ce gougnafier qui a squatté l'Élysée grâce à l'indécrottable débilité et inculture politique de ce peuple veau cocufiable à volonté.
On note que Zemmour a fait 1 % et même moins mais c’est normal, dans toute société un très faible pourcentage de gens à l’intelligence supérieure domine les troupeaux suivistes abêtis restants tels ceux qui ont veauté pour Flanby.
Pour vendre notre camelote, notre directeur commercial nous rabâchait sans cesse que nous faisions partie des 10 % de gens intelligents contre les 90 % d'imbéciles restants, à arnaquer grâce à notre talent ; c'est valable en politique, la preuve !
Haine, trahison, alliances mafieuses de circonstances électoralistes déshonorantes immorales font le reste et à cet exercice les gens de gauche sont champions : macroniens - Nupes - EELV - NFP- LFI-Hamas tous en choeur pour la pire manœuvre machiavélique contre un RN fantasmé et ça a fonctionné du feu de dieu.
Mais on ne change pas une tactique qui gagne, les veaux sont encore appelés à faire barrage au RN pour 2027 et ils obéiront en bons masos collabos hypercrétins qu'ils sont pour leur plus grand malheur.
Rédigé par : sylvain | 27 août 2024 à 10:04
L'inutilité et la naïveté (pour ne pas dire la bêtise) des hommes politiques n'est pas une exclusivité française :
https://www.lefigaro.fr/international/interdiction-des-armes-blanches-promesse-d-expulsions-apres-l-attentat-de-solingen-olaf-scholz-tente-d-eteindre-la-polemique-20240826
Devant la multiplication des attaques mortelles au couteau dans son pays, Monsieur Scholz, le chancelier allemand, imite ses confrères britanniques et français en croyant résoudre le problème par l'interdiction du port des armes blanches y compris à Solingen, capitale allemande du couteau (!), endeuillée à l'occasion du « Festival de la diversité » par une boucherie causée par un migrant supposé lié à l'EI.
Ces gens-là sont tous les mêmes, au lieu de s'en prendre aux causes premières de la criminalité, ils font comme si la dangerosité d'un couteau, qui peut aussi bien être un outil qu'une arme, ne dépendait pas avant tout de l'état d'esprit ou de l'atavisme culturel de celui qui l'a en main...
Rédigé par : Exilé | 27 août 2024 à 09:49
Et vlan, c'était à prévoir. Le NFP de LFI est écarté ce soir par Emmanuel Macron. Je sens que Lucie Castets et ses supporters de gauche vont piquer une crise de nerfs.
Lucie Castets recalée au poste de Première ministre, JL. Mélenchon prépare la riposte...
Le combat politique ne fait que commencer. Je me demande quel sera le poids à l'Assemblée nationale du député François Hollande adhérent au parti de gauche NFP-LFI de Mélenchon, rejeté en bloc par Emmanuel Macron le 26 août dernier ?
Rédigé par : Ellen | 27 août 2024 à 09:30