Quand l'horreur absolue a eu lieu et que l'Histoire, avec le nazisme, et le communisme dans un autre registre, a été meurtrie à perpétuité, il est vain voire indécent de tenter de faire comme si les tragédies étaient réversibles. Je n'aurai pas cette impudence.
Je voudrais seulement m'interroger sur une question qui m'a toujours intéressé : l'influence des femmes, des épouses sur certaines gloires ou malfaisances historiques. Il n'est pas un homme, même le moins dépendant qui soit, qui puisse se dire totalement détaché de l'influence de la personne avec laquelle il vit. Alors est-il permis de se demander si, en certaines périodes, l'horreur aurait pu ne pas détruire telle ou telle personnalité, si le destin ne l'avait pas privée trop tôt d'une sollicitude bienfaisante ?
À la lecture de l'excellente biographie d'Hermann Goering (HG) par François Kersaudy, je n'ai pu m'empêcher de me projeter dans une supputation rétrospective sur ce que serait devenu HG s'il n'avait pas perdu en 1931 son épouse, une aristocrate suédoise rencontrée en 1920 à 27 ans, et épousée en 1923. Il est essentiel de noter qu'Hitler a été appelé au pouvoir en 1933, par le maréchal Hindenburg longtemps très réticent.
Entre la baronne Carin Von Kantzow et HG, ce fut un véritable coup de foudre. Il fut en totale adoration devant elle jusqu'à sa disparition prématurée. Elle ne cessa de lui rendre au centuple cet amour, tant elle affronta pour lui mille épreuves aussi bien dans les débuts de sa vie politique que sur un plan personnel. Malgré la fragilité de sa propre santé, elle fut infatigable, dévouée, efficace, entreprenante, suscitant l'estime et la considération de tous ceux qui la rencontraient, très écoutée par son mari qui percevait à quel point elle lui était nécessaire pour apaiser un tempérament peu ordinaire : héros aviateur lors de la Première Guerre mondiale, légende allemande puis jeune homme confronté aux difficultés de l'existence après sa démobilisation, avant sa rencontre avec Hitler et la fascination que ce dernier lui a inspirée.
La mort de son épouse en 1931 a probablement libéré chez HG - il s'est remarié en 1935 avec une actrice qui ne s'intéressait pas à la politique et ils ont eu une fille - des dispositions, des excès, des outrances, des ridicules, une conception vaniteuse et narcissique de l'existence et, le pire, une indifférence à l'égard de la morale qui l'a conduit, aux côtés d'Hitler, à valider, à justifier et à commettre les horreurs qu'on connaît.
Carin Goering avait une sorte d'admiration naïve pour Hitler qui faisait le galant homme avec elle et lui baisait la main mais beaucoup se sont demandé si, en raison de sa qualité humaine, elle n'aurait pas détourné son mari des ignominies nazies dont il a été un protagoniste essentiel. On n'en sait rien. HG s'était mué en un tel clone de Hitler, sombrant dans un mimétisme délétère, qu'il n'est pas certain que la relative normalité de l'épouse aurait eu le moindre effet sur ses dérives criminelles ultérieures condamnées à Nuremberg.
Même si pour les diplomates et les gouvernants étrangers, HG a été perçu, dans la hiérarchie nazie, comme le plus accessible, familier et sincère. Il en a beaucoup joué.
Il me semble qu'on a le droit cependant de s'abandonner à cette approche hypothétique tant elle apporte un peu d'espérance fictionnelle dans un univers sans rémission. Je le fais d'autant plus volontiers que dans Wikipédia, largement inspiré par le savoir de François Kersaudy, on n'appréhende pas du tout ce point qui d'ailleurs n'aurait pas eu sa place dans une relation factuelle et historique.
Autant je crois sur un plan général à l'influence même non directement sollicitée d'une épouse ou d'une compagne, autant me perturbent, dans notre monde démocratique où l'élection donne la seule légitimité, ces conseils officieux, ces interventions occultes, ces actions discrètes qui permettent de s'arroger une importance sans l'ombre d'un mandat.
Je suis persuadé que pour certaines personnes de notre vie publique, des libertés se sont manifestées, et pas toujours pour le meilleur, quand les vigies tutélaires que sont parfois les femmes ont disparu. Elles n'étaient plus là pour faire barrage, entre l'être aimé et le réel, aux médiocres tentations et possibilités de dérives.
C'est tout à fait autre chose que de se livrer à cette interrogation saisissante : Goering aurait-il pu être arrêté à temps ?
Robert Marchenoir qui aurait dit du bien de De Gaulle ce que personne n'aurait remarqué, en particulier moi et quelques autres sur ce blog, dont duvent, notant seulement qu'il n'avait eu de cesse que de s'acharner contre ce grand homme et l'accabler des pires insultes et calomnies.
Et maintenant se sentant pris au piège de ses mensonges et de ses accusations grossières, il ne sait plus quoi inventer pour continuer à tromper les gogos de ce blog admiratifs des sermons interminables de ce gourou dissimulé sous le masque d'un nouveau national-socialiste et fasciste qui n'ose pas dire son nom.
Rédigé par : Axelle D | 04 septembre 2024 à 16:49
@ Axelle D | 28 août 2024 à 00:18 (@ Marcel P | 27 août 2024 à 22:59)
"Que peut-on trouver d'intéressant et de pertinent à un type qui n'utilise que la désinformation, le mensonge et l'ironie méchante pour se faire mousser, n'hésitant pas à qualifier de wokiste, fasciste, communiste etc. à l'opposé de ce ce qu'ils sont réellement, toute personne qui aurait eu l'audace de le contrer ?"
(Pour ceux qui n'auraient pas suivi, le "type", c'est moi.)
La harpie numéro 1 s'étouffe tellement dans son propre venin qu'elle me bave encore dessus au sujet d'un commentaire où je fais l'éloge de De Gaulle... alors qu'elle se prétend gaulliste.
Quand je dis du mal de De Gaulle, je me fais agonir d'injures, et quand j'en dis du bien... c'est pareil.
La harpie numéro 1 est tellement totalitaire qu'elle s'efforce de faire taire un commentateur qui s'est contenté de trouver mes réflexions "intéressantes et pertinentes".
Même ça, on n'a pas le droit.
À part ça, elle n'est ni communiste, ni fasciste, ni wokiste. Conniste, alors ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 septembre 2024 à 21:47
@ Marcel P | 27 août 2024 à 22:59
Que peut-on trouver d'intéressant et de pertinent à un type qui n'utilise que la désinformation, le mensonge et l'ironie méchante pour se faire mousser, n'hésitant pas à qualifier de wokiste, fasciste, communiste etc. à l'opposé de ce ce qu'ils sont réellement, toute personne qui aurait eu l'audace de le contrer ?
Curieuse manipulation de la vérité et inversion des valeurs. Pas sans cause que ce pays aille si mal !
Rédigé par : Axelle D | 28 août 2024 à 00:18
@ Xavier NEBOUT
"D'autre part, les Israéliens et apparentés sont les alliés inconditionnels des Américains qui couvrent hypocritement le génocide effectif des Palestiniens"
Les Palestiniens sont aussi génocidés au Proche-Orient que les Nord-Africains et Africains sont victimes de racisme en France, non ? La France connaît une immigration massive de Nord-Africains et d'Africains mais ce serait un odieux pays d'apartheid...
Ainsi, selon les chiffres de l'autorité palestinienne, ils étaient 2,8 millions en 1997 - ils sont 4,7 millions en 2017. Si la France subissait un tel génocide, sa population ne serait pas actuellement de 68,3 millions d'habitants mais de 100 millions. De quoi redéfinir le génocide. Ou admettre que cela n'a aucun rapport.
Vous vous inquiétez de l'alliance défaillante entre Moscou et l'Europe. Mais pourquoi, au juste ? Pourquoi souhaiteriez-vous une Europe forte, alors que vous approuvez sa putative invasion islamiste ou éventuellement moscovite ? Quelle est la cohérence de votre propos ?
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@ hameau dans les nuages
Sans revenir sur les intéressants et pertinents développements de Robert Marchenoir, que savez-vous de Walter Hallstein ? Pour reprendre vos mots "Walter Hallstein, vous connaissez ?"
Si on fait l'effort d'une recherche internet de trois minutes, on découvre par exemple que s'il était membre de certaines associations professionnelles nazies, il n'a jamais été membre du NSDAP ou de la SA. Officier de réserve, il n'a participé à la Seconde Guerre mondiale qu'en étant appelé en 1942, au sein de la Wehrmacht.
Si vous avez ne serait-ce que d'infimes connaissances sur cette période historique, vous devriez savoir que ne pas être membre du NSDAP, c'est déjà louche aux yeux des nazis - expliquant que des nazis se soient opposés à sa nomination, en 1941, à l'université de Francfort. L'appartenance aux associations professionnelles, ça ne démontre rien, puisqu'elles ont tôt été les seules autorisées. Et la Wehrmacht, pour un nazi convaincu, ça ferait amateur.
Cela ne démontre rien quant à Walter Hallstein. Et on n'a même pas abordé le sujet, qui serait de voir en quoi il y aurait quoi que ce soit de nazi dans le projet d'union européenne. Le problème du nazisme, ce n'est pas celui d'une alliance entre peuples européens. C'est celui du Lebensraum et du Endlösung der Judenfrage.
Rédigé par : Marcel P | 27 août 2024 à 22:59
@ hameau dans les nuages | 20 août 2024 à 10:12
"Toujours aussi grossier personnage."
Vous partagez avec Axelle D les procédés de désinformation et de harcèlement propres à la gauche communiste, woke et immigrationniste, que vous faites mine de haïr quand ça vous arrange.
Je me suis contenté de vous demander si, par "anciens nazis retournés par les US" ayant "conçu l'Europe", vous pensiez à de Gaulle et à Churchill.
Puis j'ai cité la Fondation de Gaulle et Churchill lui-même. Car ce sont eux qui ont, au premier chef, entrepris la construction européenne. Avec bien d'autres, qui n'étaient nazis ni de près ni de loin.
Churchill, en pleine guerre, a proposé l'unification de la France et de la Grande-Bretagne. De Gaulle, alors que les Alliés bombardaient l'Allemagne sans relâche, faisait déjà des plans pour la réconciliation avec l'ennemi, et pour l'établissement d'institutions européennes supra-nationales une fois la paix revenue. Il avait eu la prescience que ce serait indispensable afin que les guerres entre Européens cessent enfin.
Et j'ai ajouté : "Ouvrez un livre d'histoire, de temps à autre, p... de m... !"
Sous votre plume, cela devient de la "grossièreté". Pauvre dandy des campagnes, qui se vante jour après jour de manier la bouse de vache, mais qui fait mine d'être tout tourneboulé par un simple p... de m...
Inutile de répondre par des liens pourris selon votre bonne habitude. Contentez-vous de nous expliquer en quoi de Gaulle et Churchill étaient des "nazis retournés par les Américains". Ou bien en quoi leur rôle dans la construction européenne, en particulier celui de De Gaulle, aurait été négligeable.
Et ouvrez un livre d'histoire de temps à autre, b... de D... !
"Walter Hallstein, vous connaissez ?"
Vous nous indiquez, à ce propos, un article d'Ivan Rioufol, grand propagandiste pro-Poutine et négationniste covidique, dont la crédibilité est pour le moins douteuse.
Lui-même s'emploie, dans cet article, à faire l'éloge d'un livre de Philippe de Villiers, J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu.
Ce livre est, lui-même, un empilement de mensonges, et son auteur est un propagandiste qui a mendié, avec succès, une entrevue avec Poutine en Crimée occupée alors qu'il était député européen.
D'après les informations fournies par Philippe de Villiers lui-même, il est manifeste qu'il s'agit là d'un livre de commande, suscité par les services de désinformation du Kremlin. Je l'ai démontré, ici, lors de sa sortie.
Je vous le répète : ouvrez un livre d'histoire de temps à autre. Des livres écrits par des historiens, pas des histrions politicards tels que Philippe de Villiers.
Lequel a recours à ce procédé méprisable, selon Ivan Rioufol lui-même : "Villiers a écrit à Donald Trump pour lui demander de rendre public le dossier Hallstein dans son implication au cœur du Reich".
Donc Philippe de Villiers ignore tout de Walter Hallstein, il prétend juste qu'il y aurait un dossier secret le concernant et qu'il contiendrait des horreurs.
Voilà qui pue la désinformation à plein nez, mais ça ne vous gêne pas de nous citer de tels articles en exemple.
Et au fait, Donald Trump a-t-il accédé à la requête de son grand copain Philippe de Villiers ? A-t-il révélé le contenu du fameux "dossier secret le concernant" qui serait caché à Washington ? Bien sûr que non, car ce dossier n'existe pas. Ce sont juste les services secrets du Kremlin qui ont suggéré à Philippe de Villiers d'évoquer ce bobard.
Quant à Walter Hallstein, c'est un ancien nazi, pas "des anciens nazis", c'est une excellente chose qu'il ait renié ses convictions après la guerre, c'est une autre excellente chose qu'il ait oeuvré à la construction européenne, et il est loin d'avoir eu l'influence de De Gaulle, Churchill, Adenauer ou de bien d'autres pionniers de la construction européenne, qui n'étaient nazis ni de près ni de loin.
Pas plus que Jean Monnet ou Robert Schuman, que Philippe de Villiers, Ivan Rioufol et vous-même tentez de diffamer en les associant au nazisme.
Konrad Adenauer, le premier chancelier de l'Allemagne d'après guerre, est bien, lui, l'un des pionniers de la construction européenne. Il l'appelait de ses voeux dès la fin de la Première guerre mondiale.
Non seulement il n'a pas été nazi, mais il s'est opposé au parti national-socialiste dès la fin des années 1920. Il a refusé de pavoiser Cologne, dont il était le maire, avec la croix gammée lors d'une visite d'Hitler en 1933, et il a été emprisonné par la Gestapo en 1944.
Il y a mille raisons de critiquer l'Union européenne, mais une affinité nazie tout à fait imaginaire n'en fait pas partie.
En revanche, ce thème est abondamment exploité par la propagande russe, qui qualifie de nazi tout ce qui s'oppose au régime poutinien, lequel a pour objectif stratégique la destruction, et à défaut l'affaiblissement de l'Union européenne.
Le fait que vous répercutiez cette propagande vous place solidement dans le camp de l'anti-France.
"Vous vous êtes essayé un jour au bricolage ? Faites-le ! Vous allez voir, cela va vous rendre humble."
C'est gentil, mais je n'ai pas attendu vos conseils. Je suis un bricoleur expérimenté.
"En ce moment je m'escagasse à faire un lit clos fin XVIIIe siècle avec de vulgaires planches de coffrage ou d'entablement."
On s'en fout. Je vois mal ce que cela a à voir avec l'Union européenne, le nazisme ou mon cul sur la commode.
"Vous êtes d'un pénible à ne jamais remettre en cause vos certitudes..."
Je passe mon temps, au contraire, à les remettre en cause. Ce qui me permet d'apprendre certaines vérités, contrairement à vous.
Une fois ces vérités établies, elles deviennent des certitudes. Ce qui est une bonne chose, figurez-vous.
Vous, vous préférez vous enferrer dans la certitude de vos mensonges, en évitant soigneusement tout ce qui vous permettrait d'apprendre ce qui réfute vos préjugés.
Ce serait votre problème, si vous vous contentiez de cultiver votre ignorance dans votre coin. C'est une mauvaise action, dès lors que votre rôle, sur ce blog, semble essentiellement voué à répandre le mensonge à des fins politiques.
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@ Xavier NEBOUT | 20 août 2024 à 10:25
"Se défier des Américains n'implique pas d'éprouver de la haine à leur encontre, mais il est dans votre habitude d'attribuer de la haine où il n'y en a pas pour disqualifier vos interlocuteurs."
Oui, je sais : vous êtes un nazi modéré. Dans votre cas, la haine me semble manifeste. Mais si cela froisse votre délicate sensibilité, je vous autorise à faire un rechercher/remplacer dans mon commentaire, et à remplacer le mot haine par l'expression opposition irrationnelle, systématique, imbécile et malhonnête.
"Les Anglais ont déclaré la guerre à l'Allemagne en y entraînant la France, non pour des raisons idéologiques ou pour venir en aide aux Polonais dont ils n'avaient rien à faire, mais économiques."
La guerre d'Hitler était avant tout économique. Il s'agissait de coloniser et de piller l'Europe - et la Russie - au profit des Allemands. La mythologie des sous-hommes, Juifs, Slaves ou autres, était destinée à permettre leur exploitation, puis leur extermination sans obstacle moral, afin de fournir aux paysans allemands les territoires qui leur manquaient, selon Hitler. Même chose pour le pétrole et les matières premières.
Toute opposition à cette guerre était aussi économique, bien évidemment ! La France ne devait pas se protéger du pillage, peut-être ?
Tenter de salir le sacrifice des soldats britanniques en qualifiant leurs motifs d'économiques, c'est une vilenie communiste, et plus précisément nationale-socialiste, dans votre cas. L'argent, c'est mal, l'argent, c'est les Juifs, les Américains, la City de Londres.
Tandis que vous, en tant qu'agent immobilier, vous n'êtes pas du tout intéressé par l'argent, bien sûr... Pas plus qu'Hitler, d'ailleurs. Il a tenté de conquérir l'Europe par pure bonté d'âme, uniquement parce qu'il savait que les Juifs étaient des salauds, et les Allemands, de purs angelots froufroutants !
Décidément, vous vous payez notre tête. Heureusement que vous ne haïssez pas les Anglais et les Américains. Qu'est-ce que ce serait dans le cas contraire !...
"Et maintenant, ils [les Anglais et les Américains] font tout pour couler toute alliance entre la Russie et l'Europe pour la dominer."
Vous répétez pour la millième fois cette ânerie mille fois réfutée. Vous ne nous avez jamais donné aucun indice tendant à montrer que Moscou chercherait à se concilier les bonnes grâces des Européens.
En revanche, les preuves du contraire fourmillent, mais vous êtes étanche à la vérité.
Revenons, toutefois, à votre commentaire d'origine, celui qui a suscité cette discussion : vous disiez donc qu'Hermann Goering avait de bonnes intentions, et que cela excusait ses méfaits dans une certaine mesure ? C'est de lui qu'on parlait.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 août 2024 à 22:04
@ Serge HIREL
D'abord, vous auriez dû mieux lire mon commentaire et premièrement la phrase que vous citez avant de dire que je mets "tout un peuple au banc de l'infamie".
Je dis : "les Allemands quoi qu'ils veulent faire croire depuis 45 avec l'UE étaient soit PLUS OU MOINS tous nazis à cette époque, SOIT MORTS, SOIT EN PRISON ».
Je ne dis pas que TOUS les Allemands étaient des nazis convaincus.
De plus, phrase suivante, en parlant de Goering dans l'hypothèse où il n'aurait pas suivi Hitler, je dis : "il aurait attendu que ça se passe en se faisant passer pour un nazi et on n'aurait plus jamais entendu parler de lui mais ça n'aurait quasiment rien changé aux événements qui suivront."
Donc, je sais très bien que certains et sans doute un grand nombre d'Allemands de l'époque étaient moins nazis par conviction que par nécessité.
Donc, une fois de plus je ne ne mets pas "tout un peuple au banc de l'infamie" comme vous dites.
Il n'en demeure pas moins qu'aux élections de 1933, près de 44 % du corps électoral a voté NSDAP, ce qui fait plus de 17 millions sur une population d'environ 65 millions d'habitants à cette époque.
Vous allez me dire que plus de 17 millions d'Allemands en 33 ont voté Hitler avec un flingue sur la tempe ? C'est une blague !
Que je sache, en 33, Mein Kampf était sorti depuis un certain temps non ?
Ils savaient pour qui ils votaient ?
En tout cas, ils auraient dû le savoir.
Quant à l'après-guerre, c'est vrai il y a eu un grand sentiment de culpabilité que les jeunes Allemands n'ont pas à ressentir mais on ne peut pas dire non plus qu'il y ait eu une grande épuration des anciens nazis.
En dehors de Nuremberg qui n'était pas du fait des Allemands mais des Ricains, qu'est-ce qu'il y a eu ?... rien.
Il ne me semble pas que le peuple allemand se sentant tout d'un coup résistant au nazisme de la 25e heure se soit mis à chasser les nazis avérés parmi eux, faire des procès expéditifs et fusiller les coupables et tondre ou violer les femmes qui avaient couché avec des nazis (et heureusement d'ailleurs sur ce sujet précis qui fut une honte française).
Ce qui est vrai c'est qu'on a retrouvé d'anciens nazis parmi les créateurs de l'UE.
Rédigé par : Bob | 20 août 2024 à 21:49
@ Bob | 19 août 2024 à 00:00
« les Allemands quoi qu'ils veulent faire croire depuis 45 avec l'UE étaient soit plus ou moins tous nazis à cette époque, soit morts ou en prison »
Époque que vous ne définissez pas avec une grande précision, puisque vous évoquez d’abord « les années 20 », puis la « dictature », qui ne débute qu’en 1933, lorsque Hitler devient chancelier.
Quoi qu’il en soit, il s’agit de deux contrevérités. Sous le IIIe Reich, bien que parti unique, le NSDAP, au plus fort de ses effectifs, en 1945, ne comptait que huit millions d’adhérents, les plus nombreux convaincus, d’autres opportunistes (comme dans toute dictature où l’ambition conduit à plaire au maître).
Comme une majorité de Français étaient, à la même époque, qualifiés de pétainistes parce que, sans jamais l’avoir exprimé dans les urnes, ils faisaient confiance au régime de Vichy pour atténuer leurs difficultés, une majorité d’Allemands, de plus menacés par un régime sanguinaire tout-puissant, tentaient plutôt de survivre que de participer volontairement aux démonstrations de soutien à leur Führer. Quelques-uns néanmoins résistaient réellement, au péril de leur vie.
Quant à la montée en puissance d’Hitler, à une époque où la violence, dont il abusait, était l’arme de la plupart des partis politiques, elle doit beaucoup au profond ressentiment des Allemands provoqué par la punition qui leur avait été infligée par le Traité de Versailles de 1919, qui était tout sauf une main tendue pour que « plus jamais ça » ait une chance de devenir une réalité.
Il ne s’agit pas de fournir la moindre excuse à Hitler, ni à ceux parmi les Allemands qui ont adhéré à son idéologie mortifère, mais de ne pas mettre tout un peuple sur le banc d’infamie.
Ce qui me conduit à réfuter aussi votre seconde contre-vérité. Depuis 1945, les Allemands, ni ceux qui les dirigent, ni, hormis quelques nostalgiques, ceux qui ne sont que de simples citoyens, n’ont jamais nié la responsabilité collective d’eux-mêmes, puis de leurs aïeux, dans la pire période de l’Histoire moderne. Ce sentiment de culpabilité habite encore beaucoup d’entre eux, notamment vis-à-vis des Juifs. La diplomatie de Berlin est extrêmement prudente quand elle évoque « la guerre à Gaza »...
Mais les générations qui se succèdent depuis 1945 revendiquent de plus en plus, non le droit à l’oubli, mais celui de ne pas être accusées des errements de leurs ancêtres. Ils ont parfaitement raison... d’autant que, cette fois, contrairement aux lendemains de 14-18, une vraie réconciliation s’est produite en une dizaine d’années grâce à la volonté des vainqueurs occidentaux d’inclure la RFA redevenue libre dans le processus européen.
Ceci n’est pas non plus un hymne à la gloire de l’Union européenne, telle qu’elle se comporte aujourd’hui vis-à-vis de la souveraineté de ses États-membres.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 août 2024 à 14:50
@ Exilé
C'est d'elle dont vous parlez ?
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/une-candidate-rn-photographiee-portant-une-casquette-nazie/
Rédigé par : Aliocha | 20 août 2024 à 10:48
@ Robert Marchenoir
Se défier des Américains n'implique pas d'éprouver de la haine à leur encontre, mais il est dans votre habitude d'attribuer de la haine où il n'y en a pas pour disqualifier vos interlocuteurs.
Les Anglais ont déclaré la guerre à l'Allemagne en y entraînant la France, non pour des raisons idéologiques ou pour venir en aide aux Polonais dont ils n'avaient rien à faire, mais économiques.
Les Américains ont débarqué en Normandie, non pour libérer la France dont ils avaient si peu à faire qu'ils ont alors tué plus de Français que d'Allemands, mais parce que l'Allemagne leur avait déclaré la guerre.
En 1917, les Américains ont décidé d'entrer en guerre au côté de la France, non pour ses beaux yeux, mais pour s'assurer du remboursement de sa dette envers eux.
Et maintenant, il font tout pour couler toute alliance entre la Russie et l'Europe pour la dominer.
D'autre part, les Israéliens et apparentés sont les alliés inconditionnels des Américains qui couvrent hypocritement le génocide effectif des Palestiniens, à la fois parce qu'une bonne partie d'entre eux sont des fondus de l'Ancien Testament - évangélistes, etc. et parce qu'Israël est leur porte-avions le plus sûr dans la région.
Et enfin, pour prévenir votre réponse, on peut contester le judaïsme comme religion sans haïr ses adeptes.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 août 2024 à 10:25
@ Robert Marchenoir | 19 août 2024 à 18:15
Toujours aussi grossier personnage.
https://www.theraneo.com/geraldine-amelin-article-6869-decoller-la-pulpe-du-fond.html
Walter Hallstein, vous connaissez ?
https://www.lefigaro.fr/blogs/rioufol/2019/03/la-peste-brune-racine-aux-raci.html
Vous vous êtes essayé un jour au bricolage ? Faites-le ! Vous allez voir, cela va vous rendre humble. En ce moment je m'escagasse à faire un lit clos fin XVIIIe siècle avec de vulgaires planches de coffrage ou d'entablement. Il faut être diplomate même avec du bois. L'essence a un sens qu'il faut respecter.
Vous êtes d'un pénible à ne jamais remettre en cause vos certitudes...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 août 2024 à 10:12
« Je voudrais seulement m'interroger sur une question qui m'a toujours intéressé : l'influence des femmes, des épouses sur certaines gloires ou malfaisances historiques. Il n'est pas un homme, même le moins dépendant qui soit, qui puisse se dire totalement détaché de l'influence de la personne avec laquelle il vit. » (PB)
Mais quand, pour rester en France, nous considérons les poissonnières et les harpies qui peuplent parfois la gauche ou qui lui servent d'icônes dont certaines, comme par exemple la pétroleuse Louise Michel, ont même été récemment imposées à l'admiration d'un monde entier interloqué par une symbolique franco-française obscure, nous pouvons tout de même nous poser des questions sur le rôle pacificateur des femmes...
Rédigé par : Exilé | 20 août 2024 à 09:44
J'ai eu l'occasion de travailler avec le descendant d'un Prussien condamné à mort par Hitler et sa bande d'ordures parce qu'il avait participé au complot de juillet 1944.
Il a été pendu en 1945.
Il m'avait parlé de cette horrible période pour l'Allemagne nazie et en particulier des dignitaires du régime dont il considérait qu'ils étaient des tueurs et des pillards, en particulier ce brave Goering qui avait placé des droits de douane sur l'envoi des colis aux soldats de la Wehrmacht...
Les femmes de l'élite nazie n'étaient pas dégoûtées par les revenus tirés du pillage généralisé, ceci explique sans doute que, dans leur majorité, elles regardaient ailleurs quand leurs époux se déconsidéraient à tout jamais.
Rédigé par : caroff | 19 août 2024 à 18:15
@ hameau dans les nuages | 19 août 2024 à 09:57
"Sachant que les concepteurs de l'Europe sont pour beaucoup d'anciens nazis retournés par les US."
Vous pensez à qui ? Charles de Gaulle ? Winston Churchill ?
La Fondation Charles de Gaulle :
"Dès 1943, influencé par Jean Monnet, le général de Gaulle se rallie à la nécessité de construire une Europe pour assurer la paix future du continent."
Winston Churchill, le 19 septembre 1946, à Zurich :
"Je voudrais vous parler de la tragédie de l’Europe, ce continent magnifique, qui comprend les parties les plus belles et les plus civilisées de la terre [...]."
"Si l'Europe pouvait s'unir pour jouir de cet héritage commun, il n'y aurait pas de limite à son bonheur, à sa prospérité, à sa gloire [...]."
"De vastes régions de l'Europe offrent l'aspect d'une masse d'êtres humains torturés, affamés, sanglotants et malheureux, qui vivent dans les ruines de leurs villes et de leurs maisons et voient se former un nouvel amoncellement de nuages, de tyrannie et de terreur qui obscurcissent le ciel à l'approche de nouveaux dangers. [...]"
Rappelons qu'en 1946, l'Europe était détruite, le rationnement régnait, et le communisme stalinien menaçait d'étendre son oppression sur le continent après avoir contribué à éliminer son ancien allié nazi.
"Mais il y a un remède à cela, et si la grande majorité de la population de nombreux États le voulait, toute la scène serait transformée comme par enchantement, et en peu d’années, l’Europe, ou pour le moins la majeure partie du continent, vivrait aussi libre et heureuse que les Suisses le sont aujourd’hui."
"En quoi consiste ce remède souverain ? Il consiste à reconstituer la famille européenne, ou tout au moins la plus grande partie possible de la famille européenne, puis à dresser un cadre de telle manière qu'elle puisse se développer dans la paix, la sécurité et la liberté. Nous devons ériger quelque chose comme les États-Unis d’Europe. [...]"
"L’Union paneuropéenne a fait beaucoup pour arriver à ce but, et ce mouvement doit beaucoup au comte Coudenhove-Kalergi et à ce grand patriote et homme d’Etat français que fut Aristide Briand. [...]"
La haine anti-américaine et anti-anglaise de certains, combinée avec leur complaisance pour le communisme et leur fascination pour les gouvernements autoritaires, les conduit à proférer des mensonges plus gros qu'eux.
Ouvrez un livre d'histoire, de temps à autre, p... de m... ! (c'était le juron favori d'Alain Delon, je me l'autorise donc en ce jour exceptionnel).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 août 2024 à 18:15
« C'est tout à fait autre chose que de se livrer à cette interrogation saisissante : Goering aurait-il pu être arrêté à temps ? » (PB)
Monsieur Bilger êtes-vous sérieux lorsque vous posez cette question ?
Je ne le crois pas une seconde, et ce qui me conduit à cette conclusion est l'image qui illustre votre propos.
Si l'on observe attentivement ce visage, ou plutôt cette ganache, il va de soi qu'un réflexe de survie vous invite à trouver illico presto un objet contondant suffisamment lourd pour mettre un terme à un aboiement insupportable. Je dis ça parce que je lis un livre offert hier, dont le titre est "Les morts ont la parole", d'un certain Philippe Boxho.
Par association d'idées je me vois très bien fendre le crâne de Goering avec la mâchoire que je pourrais emprunter à Caïn.
Il a dû être un beau bébé ce mastodonte, et par je ne sais quel chemin d'égaré vous nous dites que possiblement une femme partie trop tôt aurait pu en faire un bon homme...
Vous me faites bien rire, et j'aime par-dessus tout rire !
Une femme, en général ne sert à rien qu'à vous entraver, je sais ce que je dis, j'en suis...
L'homme qui vous dira qu'il doit tout à sa femme est un menteur, non seulement il ne lui doit rien mais c'est souvent pour lui échapper qu'il devient ce qu'il était supposé devenir, sans elle il se serait endormi dans le sofa avec un whisky de bon aloi dans la main...
Monsieur Bilger, il ne faut pas colporter des bruits de couloir tels que : derrière l'homme se cache une femme ; c'est une farce pour les bleus...
Derrière l'homme se cache une activité électrique logée dans le cerveau, quelquefois ailleurs mais le résultat diffère...
Donc, et parce que je suis bien aimable, je tiens à vous faire savoir que ce goret était destiné à l'être, depuis sa plus tendre enfance, il avait déjà montré une sorte de penchant pour des brutalités qui semblaient des mouvements sans conséquence, car voyez-vous Monsieur Bilger, il n'existe pas de monstres parmi les humains, pas du tout, mais ce qui existe et cela est indubitable, ce sont ces aboyeurs, vampires de la vie des autres, qui aspirent sans fin la force vitale qui les entoure, ils l'aspirent sans le vouloir, seulement parce qu'autour d'eux tout ploie et se couche par veulerie et convoitise.
Ce monsieur à la grande gueule est la création du monde qui l'entoure, soit par soumission soit par vénération, ce qui l'entoure l'encourage, et sur la faute les yeux se ferment, sur le crime la bouche se scelle, sur la blessure le sel est versé, sur les larmes le sable est saupoudré et les éclats de rire remplissent les oreilles de Midas.
C'est ainsi que le spectacle est distribué, c'est ainsi qu'il est de nouveau disponible sous les yeux enamourés des bornes, souffrant d'une kérato-conjonctivite purulente, de notre époque...
Rédigé par : duvent | 19 août 2024 à 13:34
Mais voyons, oncle ou tante, les anti et les pro sont la semblable proie du mal qui les indifférencie.
"...
Mais où sont-ils ceux que j’aimais ? Bellarmin
Avec son compagnon ? Maint homme
A peur de remonter jusqu’à la source ;
Oui, c’est la mer
Le lieu premier de la richesse. Eux,
Pareils à des peintres, assemblent
Les beautés de la terre, et ne dédaignent
Point la Guerre ailée, ni
Pour des ans, de vivre solitaires
Sous le mât sans feuillage, aux lieux où ne trouent point
La nuit
De leurs éclats les fêtes de la ville,
Les musiques et les danses du pays.
Mais vers les Indes à cette heure
Ils sont partis, ayant quitté
Là-bas, livrée aux vents, la pointe extrême
Des montagnes de raisin d’où la Dordogne
Descend, où débouchent le fleuve et la royale
Garonne, larges comme la mer, leurs eaux unies.
La mer enlève et rend la mémoire, l’amour
De ses yeux jamais las fixe et contemple,
Mais les poètes seuls fondent ce qui demeure."
Poème de Hölderlin, "Souvenir"
Rédigé par : Aliocha | 19 août 2024 à 10:45
@ Bob | 19 août 2024 à 00:00
Tout à fait. Sachant que les concepteurs de l'Europe sont pour beaucoup d'anciens nazis retournés par les US. Europa über alles.
La pile Wonder ne s'use que si l'on s'en sert.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 août 2024 à 09:57
Et si mon oncle en était on l'appellerait ma tante.
Rédigé par : Jérôme | 19 août 2024 à 09:18
Il existe d'excellentes uchronies, où l'Histoire bifurque. Certaines produisent des mondes pires, d'autres meilleurs.
Philip K. Dick parvient à faire pire puis meilleur dans le même roman, Le maître du Haut-Château. C'est peut-être l'uchronie suprême, mais sans doute pas la plus abordable, et peut-être pas la plus simple de K. Dick.
Il existe de chouettes livres sur l’uchronie, ainsi :
https://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?NumLivre=-324477
Par exemple, si vous avez lu le lien, on fait mention d'un livre fondateur du genre, ou des enchaînements historiques où le christianisme n'a pas gagné. Ce type de récits me semble rare : en général, il y a aussi un récit avec des personnages.
Quoi qu'il en soit, autre livre, moins étude littéraire et plus étude historique :
https://www.seuil.com/ouvrage/pour-une-histoire-des-possibles-quentin-deluermoz/9782021034820
Que d'idées et de livres à piocher là-dedans !
Mais l'important est la démarche, se poser des questions.
Je ne me rappelle pas avoir lu là-dedans la femme du criminel l'empêche, et tout va bien, ni d'ailleurs grand-chose sur les femmes.
Sur le criminel désinspriré, il y a encore et toujours K. Dick l'imitable mal imité. Dans l'Orphée aux pieds d'argile, une des personnes censées inspirer des gens les désinspire, c'est ballot... Jusqu'à ce qu'on songe à lui faire désinspirer les criminels !
Franchement, sortir du réel, ok, faire croire que des femmes n'ayant en rien laissé supposer une opposition à quelque chose se mettent à le faire, et en convainquant leur compagnon dans le cadre d'un rapport de force très inégalitaire entre les sexes, c'est pas ok !
À mon avis... Mais on peut imaginer sans doute un plus grand rôle pour les femmes en s'appuyant sur quelques femmes dominantes, ou de moins connues, à force de fouilles historiques, qu'on mettra en valeur en trouvant quelque bifurcation possible.
Ou bien les femmes en général auraient pu avoir plus de pouvoir. Ou bien un mélange des deux.
Ou bien cela a déjà commencé ?
On ne saurait tout savoir... De toute façon, des philosophes, historiens ou romanciers vraiment marquants, il n'y en a pas une telle proportion, enfin, comme le monde est vaste et les sujets infinis, on ne risque guère de s'ennuyer, je pense.
Il sera plus impossible d'imaginer que nulle culture n'ait inventé d'enfer, ça grouille partout. Il serait stimulant mais vraiment ardu de voir cela tomber, comme, je ne sais pas ?
La fin du cannibalisme, de l'esclavage ? Qu'on s'accroche plus à l’enfer plus une ressource de nourriture ou de travail.
Pour moi, cela montre que l'être humain est moins attaché à sa survie en prenant toute nourriture disponible sans parler de diverses fonctions symboliques, ou son confort et domination par l'esclavage...
Suspense.
L'être humain préfère, en vérité, à tout, l'enfer pour les déviants !
Enfin, pas tous les humains, mais enfin, disons qu'il y a un plus grand consensus contre le cannibalisme et l'esclavage que contre l'enfer.
Pourquoi ?
En fait, l'enfer contient l'esclavage, le cannibalisme, et enfin, toutes les pires choses jamais produites ou qui restent à inventer.
Je dirais que sadiser les "déviants" en esprit est un besoin fondamental pour beaucoup.
En plus, cela n'a pas de fin.
Quel vin, quel orgasme peut se mesurer à ce châtiment, je vous le demande ? Et puis le paradis, les gens le désirent pour eux et les leurs, mais "curieusement", il... enflamme moins les imaginations.
En passant, j'écris déviant vu qu'on peut glisser en enfer pour un rien, il y a certes des Hitler, mais aussi, tout simplement, les gens d'une autre chapelle... Le diable devrait organiser les monothéistes en chapelle, en enfer, si la fosse existe, ils sauraient s'entre-torturer de manière très créative.
En fait, si je trouve normal que les humains se vengent les uns des autres dans notre monde où il leur faut se réparer par la destruction de ceux qui les ont cassés, il paraît incongru que leur Créateur casse ses jouets et s'amuse à les casser et recasser dans la douleur pendant l'éternité.
Sauf si le Créateur est un sale gosse que ses parents abandonnent à ses LEGO. Pourquoi pas ?
Bref, l'uchronie permet d'imaginer des mondes meilleurs ou pires que le nôtre. Formidable...
Mais dans tous les mondes, je ne vois rien de juste et de beau dans l'enfer... Même si ça pourrait être amusant d'y trouver des exceptions, comme d'ailleurs à tout. Défi intellectuel.
Bref, mais un défi sur un blog ou tout autre espace français, d'ailleurs, serait de ne pas se traiter de communiste ou de fasciste pour tout ou pour rien, et l'enfer métaphysique ou historique pour tout et pour rien.
Défi mais pas jouissif, il consiste à s'empêcher ou à inciter à s'empêcher, répétitif et par là ennuyeux, au contraire des histoires comme si.
Rédigé par : Lodi | 19 août 2024 à 08:01
Je ne vois pas l'intérêt de savoir si Goering n'aurait pas été un déchet de l'humanité si la femme qu'il aimait et qui est morte plus tôt ou trop tôt, peu importe, avait vécu les horreurs du IIIe Reich.
Soit il ne se serait pas engagé dans le parti nazi dans les années 20 parce que "maman" lui dit que c'est pas bien, ce qui m'étonnerait vu que les Allemands quoi qu'ils veulent faire croire depuis 45 avec l'UE étaient soit plus ou moins tous nazis à cette époque, soit morts ou en prison, soit... Goering serait mort dans un camp. C'est "souvent" (euphémismer) le choix limité qu'on a sous une dictature, ou alors il aurait attendu que ça se passe en se faisant passer pour un nazi et on n'aurait plus jamais entendu parler de lui mais ça n'aurait quasiment rien changé aux événements qui suivront.
Goering était un militaire allemand élevé fin XIXe siècle, avec tout ce que ça signifie.
Je le vois mal dire un jour à Hitler dans les années 30 : "Euh, écoutez Mein Führer, j'ai bien lu Mein Kampf, moi personnellement, je n'ai rien contre votre politique d'extermination de tous les opposants politiques, des juifs, des communistes et de tous les sous-hommes de la planète et de construire un Reich de 1000 ans mais ma femme, ça lui pose un cas de conscience donc je vais vous laisser continuer sans moi. Allez, à ciao et surtout sans rancune hein !".
Soyons sérieux.
Goering a parfaitement été illustré par Chaplin dans Le Dictateur comme le toutou à son maître et qui en a bien profité le temps que ça a duré, peu importe sa femme.
Toute cette mythologie de "La Femme" qui serait plus "gentille" et qui calmerait les outrances masculines est une pure et simple supercherie et toute l'histoire de l'humanité l'a démontré.
Eva Braun savait tout d'Hitler et elle n'a jamais rien empêché.
La femme de Goebbels a empoisonné ses six enfants avant de s'empoisonner elle-même et son mari parce qu'elle ne voulait pas vivre dans un monde sans Hitler pour le diriger, dans le bunker où Hitler venait de se suicider.
Bref, tout cela a autant d'intérêt que "Si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle".
Rédigé par : Bob | 19 août 2024 à 00:00
@ Ellen | 18 août 2024 à 20:32
Je ne pense pas qu'il rejoue sa pièce de théâtre.
Il rejoue plutôt celle d'un certain H., avec les mêmes intonations. L'élève aurait pu surpasser le maître, mais c'est bizarre en ce moment il ne le refait plus.
Rédigé par : anne-marie marson | 18 août 2024 à 21:36
Cela rappelle des années sombres. Plus il hurle et plus ça marche !
L'ordre est donné pour que tout le monde applaudisse à l'unisson sans comprendre qu'ils ont devant eux un homme qui rejoue sa pièce de théâtre.
https://www.youtube.com/watch?v=DBBdlz0K85o
---
Copie conforme ou mise en scène ? Lors de son premier vrai meeting, samedi 10 décembre. Ça restera dans les mémoires.
https://www.youtube.com/watch?v=YvMcAyfaZtM
Rédigé par : Ellen | 18 août 2024 à 20:32
@ Robert
Le rapport, c'est que c'est en raison de sa profonde admiration pour celui qui avait à lui seul gagné la guerre du fait de ses directives révolutionnaires tout en aimant ses soldats, qu'Hitler avait accordé des conditions d'armistice inespérées au Maréchal.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 août 2024 à 18:47
@ Xavier NEBOUT | 18 août 2024 à 11:04
"Et moi, pauvre ignorant, je me dis qu'Hitler et Goering avaient peut-être cru bien faire."
C'est justement le problème. Évidemment qu'ils avaient cru bien faire.
Comme tous les socialistes. Comme tous ceux qui croient que les bonnes intentions supplantent les résultats. Comme tous ceux qui croient que la fin justifie les moyens, que la force fait le droit.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 août 2024 à 18:23
Derrière chaque grand homme, se cache une femme
Il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre
Ergo : quid des rapports entre la femme et le valet de chambre ?
Pardon, ça m'a échappé.
Rédigé par : genau | 18 août 2024 à 17:56
Bien difficile en fait de penser que, HG ayant été veuf plus tard, le sort de la Seconde Guerre mondiale en eût été changé.
HG ne ressemble nullement au salaud ordinaire qu'une présence féminine peut adoucir, domestiquer au point de lui faire adopter un comportement rationnel et de lui inculquer quelques notions d'éthique.
HG relève beaucoup plus du type de monstre d'homme pour qui il n'y a ni problème, ni injonction éthique, pour qui l'autre n'existe pas. Il n'est qu'un parvenu, animé uniquement par des passions agressives, haineuses, qui résultent pour partie de revanche à prendre sur la vie.
Quelle femme, aux qualités si exceptionnelles soient-elles, aurait pu dans ces conditions faire émerger chez cet homme la conscience morale possiblement enfouie chez lui originellement pour qu'il se sente enfin une responsabilité à l'égard d'autrui et n'accomplisse pas les actes immondes qui furent les siens ?
Rédigé par : Michel Deluré | 18 août 2024 à 16:47
@ Xavier NEBOUT | 18 août 2024 à 11:11
Je n'omets rien. Cependant, en quoi le fait de rappeler que le général Pétain en 1918 était partisan de poursuivre l'offensive alors que les alliés ont décidé d'accepter la demande d'armistice allemande aurait apporté une précision utile à mon rappel historique volontairement bref ?
Par discipline intellectuelle, j'évite de me lancer dans des digressions inutiles et me limite au simple commentaire du billet de notre hôte selon l'angle que j'ai choisi. Point final !
Rédigé par : Robert | 18 août 2024 à 15:53
Je préfère les femmes actives aux femmes passives car comme le disait ce bon Desproges : à mon âge, je m'essouffle dans les escaliers trop raides ou les femmes trop molles.
Rédigé par : Jérôme | 18 août 2024 à 15:45
Cette photo nous montre Goering sous son plus mauvais aspect, hideux et caricatural, méthode très employée par les merdias gauchistes sur leur quotidiens quand ils veulent démolir leurs cibles ; le pire le PQ Libération et leurs photos épouvantables sur Marine Le Pen, sur Trump, sur Bolsonaro, sur toutes les figures de droite, à l'inverse pour les gauchistes, des photos relookées bien à leur avantage, ainsi les pires laiderons Panot ou Obono et autres harpies gauchistes méritent de figurer soudainement dans des calendriers Playboy pour cabines de camionneurs.
Mais Mme Bilger n'emploie pas ces méthodes débiles de gauchistes, elle a juste voulu représenter le diable qui sommeillait en Goering pour l'excellent billet de M. Bilger.
Rédigé par : sylvain | 18 août 2024 à 13:58
Alain Delon n'est plus.
Macron a rendu des hommages, pas toujours indispensables, et ne s'est pas rendu à la marche contre l'antisémitisme, quoi qu'il fera ou ne fera pas, il prendra la mauvaise décision.
Dur travail que celui d'être un président de la République acteur de seconde zone.
Aux États-Unis ils ont eu un acteur de seconde zone qui est devenu un grand président (Ronald Reagan). En France on a un président qui bien que n'ayant pas été trop mauvais dans la crise économique liée au Covid-19, s'est transformé en acteur de sitcom pour son deuxième mandat.
Paix à Alain Delon, honnête homme et cohérent dans son discours et dont le tort était in fine d'être un ami de Jean-Marie Le Pen.
Une chose est certaine, son décès a sonné la fin de la trêve puisque tous les prétendants à 2027 y vont de leur tweet au ras des pâquerettes.
Ses analyses me manqueront.
Rédigé par : stephane | 18 août 2024 à 13:36
@ Xavier NEBOUT | 18 août 2024 à 11:04
L’histoire de la Seconde Guerre mondiale expliquée par Xavier Nebout, c’est quand même quelque chose. Même Éric Zemmour ne s’était pas aventuré dans de telles conjectures ! :)
Rédigé par : Achille | 18 août 2024 à 13:10
Quelle mouche a piqué notre hôte pour évoquer des supputations cosmiques quand la réalité est passée sans détour sur ce personnage. Il a échappé à un châtiment même pas à la hauteur des abominations qu'il a produites. L'Histoire a gardé les pellicules du procès de Nuremberg, heureusement, avec tous les cinglés complotistes il serait un héros, comme on s'appuie sur la WW1 pour le sénile Pétain.
Rédigé par : Giuseppe | 18 août 2024 à 13:06
La compagnie d'Eva Braun était rasoir selon les historiens les plus avertis.
Goering a été un nazi fanatique, femme ou pas femme il y en a d'autres qui n'ont pas cédé.
Derrière chaque grand homme se cacherait une femme ? La médiocrité d'Emmanuel Macron trouve là son explication. Non, je n'ai pas parlé de Jean-Michel Trogneux.
Rédigé par : Jérôme | 18 août 2024 à 12:09
@ Robert
Pourquoi omettez-vous de dire que celui qui voulait poursuivre en 1918 pour les raisons que vous donnez, c'était Pétain ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 août 2024 à 11:11
Les historiens de haut vol nous exposent ici leurs insondables connaissances.
Et moi, pauvre ignorant, je me dis qu'Hitler et Goering avaient peut être cru bien faire - du moins jusqu'au moment où la guerre étant inévitablement perdue, et où ils auraient mieux fait d'y mettre fin, cela même au prix de leur suicide.
Au lieu de leur faire sans cesse le procès du résultat sans en connaître grand-chose, il serait plus intéressant de s'intéresser à ce qu'ils voulaient faire et la quasi-unanimité des Allemands avec eux, y compris notamment des Heidegger et Karajan qui sont encore le plus grand philosophe du siècle d'un côté, et le le plus grand chef d'orchestre d'un autre, le seul à avoir compris la liberté de Beethoven.
L'Église elle-même s'inclinait devant la fabuleuse réussite d'un peuple ressuscité pourtant plus près de la civilisation germanique que chrétienne, et tout est là, ce que personne ne semble savoir.
Le salut nazi était celui des peuple d'antan, celui des Indiens d'Amérique et celui des scouts.
Sur un plan plus terre à terre, sachez que si Churchill a poussé la Pologne à la guerre en refusant au dernier moment de restituer le couloir de Dantzig, c'était uniquement pour une raison économique, l'Allemagne s'annonçant comme devant être la plus grande puissance industrielle d'Europe et de loin.
Un détail : c'est entre francs-maçons que le gardien de prison a reçu les gants blancs de Goering en échange d'une capsule de cyanure.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 août 2024 à 11:04
Alain Delon n'est plus.
La seule incarnation crédible du baron de Charlus nous quitte au moment où les factieux de LFI tentent leur coup de force, rempart contre l'extrême droite qui ne pourra l'exercer qu'avec elle, résurgence national-socialiste qui veut imposer à la majorité le sectarisme de leur minorité.
Le diable est dépassé, nous dit-on, hypothèse nulle, quand la silhouette du patriarcat perd toute virilité en l'exercice de sa domination et, tel Palamède, n'a plus que le loisir de se soumettre à l'ennemi pour parvenir à l'érection du corps caverneux, pacte germano-soviétique des impuissances de la haine, résurgence aux cerveaux égarés investis par les démons effacés de la gloire perdue qu'aucune épouse n'a jamais sauvés, quand les femmes hitlériennes étaient les plus salement contaminées, Ernst Wiechert en a témoigné, Missa sine nomine.
Le mal court encore, et aucun factieux ne pourra empêcher les érudits malgré eux d'être sa proie, nous sommes au temps de la liberté qui aussi permet de le choisir, dessinant en négatif les ombres de la Croix, la révélation de son bois qui couvre les esclaves de la lumière qui leur permettra, peut-être un jour, de distinguer la figure de ce qu'ils sentent :
"On éprouve, mais ce qu’on a éprouvé est pareil à certains clichés qui ne montrent que du noir tant qu’on ne les a pas mis près d’une lampe, et qu’eux aussi il faut regarder à l’envers : on ne sait pas ce que c’est tant qu’on ne l’a pas approché de l’intelligence. Alors seulement quand elle l’a éclairé, quand elle l’a intellectualisé, on distingue, et avec quelle peine, la figure de ce qu’on a senti. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_2.djvu/53
Rédigé par : Aliocha | 18 août 2024 à 08:51
« Hermann Goering veuf trop tôt ? »
Veuf trop tôt ou trop tard, il est où le problème ?
Même s'il fut un héros pendant la guerre de 14-18, Goering restera dans l‘histoire de l’humanité comme une figure emblématique du nazisme sous sa forme la plus radicale. Dans la mesure où la femme de Goering avait une admiration naïve pour Hitler, ainsi que vous le soulignez, on imagine mal celle-ci détourner son mari des ignominies nazies.
Certes, nombre de femmes ont eu une grande influence auprès d’hommes puissants.
Madame de Maintenon et madame de Pompadour pouvaient faire et défaire une carrière d’un simple mot susurré sur l’oreiller. Madame de Gaulle (tante Yvonne pour la presse de l’époque) sous ses airs effacés avait une grande influence sur les décisions de son auguste mari.
Mais en la circonstance, laissons l’épouse de Goering reposer en paix et ne l’associons pas, de près ou de loin, au comportement de son mari.
Rédigé par : Achille | 18 août 2024 à 07:58
On attribue à Talleyrand l’adage : "Derrière chaque grand homme se cache une femme".
C’est tellement vrai que cela aurait pu être dit par beaucoup d’autres.
Le billet évoque un épisode de la vie de Hermann Goering que j’ignorais, et suppose que l’action de son épouse aurait pu influencer son destin et le faire évoluer différemment. C’est possible.
Dans un couple, la femme est souvent l’inspiratrice active ou passive.
Active, elle en est le support moral et parfois matériel dans le bien comme dans le mal. Et elle peut être destructrice, comme Lady Macbeth.
Passive, elle est par son regard et ses non-dits, le miroir dans lequel l’homme se voit lui-même.
Mais ça c’est la théorie, l’explication classique de ce qu’est ou pourrait être un couple.
Il manque à cette approche l’influence du temps qui transforme inéluctablement la relation homme-femme.
La relation, souhaitée fusionnelle au début, se transforme avec le temps, tout simplement parce que chacun évolue, et pas nécessairement à la même vitesse.
La biologie et la psychologie ont leurs impératifs qui font qu’un couple est un vrai mystère, surtout dans la durée.
Surtout si la fusion sensuelle du début devient une fusion qui dépasse les sens pour devenir fusion plus ou moins forte de personnalités.
On ne vit pas très longtemps avec quelqu’un sans finalement en être imprégné, tout en conservant sa propre personnalité.
Bref rien ne dit que Carin aurait pu faire évoluer HG dans le sens d’un apaisement, peut-être même aurait-elle basculé dans le désordre mental de son mari, pour des raisons inexplicables qui sont le mystère du couple.
La rédemption de l’homme par le dévouement de l’épouse, je suis perplexe, à vrai dire je n’y crois pas trop, même si c’est possible.
Et il manque à cette hypothèse de rédemption, l’autre hypothèse opposée, celle d’un destin qui doit être assumé.
Il y a une belle formule qui me hante depuis toujours :
"Nous faisons tous librement ce qu’il était fatal que nous fassions".
Dans quelle mesure cette formule est de la pure littérature ésotérique ou une réalité, j’avoue que je n’ai jamais pu trancher.
Alors HG aurait subi son destin avec ou sans son épouse Carin.
Rédigé par : Tipaza | 17 août 2024 à 23:27
Malheureux veuf joyeux, dès après Dunkerque et la dite Bataille d'Angleterre, bien avant Barbarossa et Stalingrad à l'impossible ravitaillement, dans la lancée du fameux : "appelez-moi Meyer si Berlin ploie sous les bombes".
L'histoire d'un drogué de l'échec.
Qui essaya de se dédouaner de ses milliers de crimes en déclarant (vrai, pour une fois) qu'il protégea la femme de Franz Lehár des camps d'extermination.
Un Göring veuf des ambitions de Hitler, aussi, qui, en laquais pire que Keitel, cherchait à complaire à son maître.
Je me demande s'il ne se voyait pas comme le spirituel époux morganatique du très sexuellement spécial Adolf Hitler ; à partir de janvier 1943, sa silhouette subit une gigantesque anamorphose qui l'arrondit, telle une bonbonne en porcelaine de Saxe, le démasculinise.
Kersaudy, est toujours ce très bon pilote historien.
Comme vous, il sait "écrire aux instruments", ainsi que l'on dit en aviation, cette autre science du récit de vols de nuit à travers brume et nuages du passé.
Rédigé par : xavier b. masset | 17 août 2024 à 21:53
"C'est tout à fait autre chose que de se livrer à cette interrogation saisissante : Goering aurait-il pu être arrêté à temps ? (PB)
Même s'il avait été arrêté ou non, peu importe, c'est Adolf Hitler qu'il fallait arrêter, tout un peuple l'a suivi, pas seulement deux ou trois Goering ou Goebbels, et d'ailleurs un peu partout en Occident !
"À la lecture de l'excellente biographie d'Hermann Goering par François Kersaudy" (PB)
Mieux vaut relire Mein Kampf, cela évite d'avoir une interrogation saisissante !
Bon, tout le monde à le droit de rêver, sauf ceux qui ont vécu à l'époque !
Rédigé par : Claude Luçon | 17 août 2024 à 21:11
La photo est effrayante !
Concernant Carin Göring, j'ai l'impression qu'elle n'avait rien à envier question antisémitisme et fanatisme pro-hitlérien à son mari Hermann qui lui au moins avait l'excuse d'être un rescapé des combats de la Grande Guerre qui se shootait tous les jours à la morphine afin d’oublier l'enfer des combats et tenir la cadence mortifère et infernale du nazisme à l'oeuvre qui avait suivi, annihilant toute raison !
Rédigé par : Axelle D | 17 août 2024 à 20:33
Rien ne prouve que sa première épouse Carin avait le poids nécessaire pour détourner Hermann Göring du pouvoir nazi, sachant qu'il était le premier et le plus grand admirateur de Hitler, devenu son bras droit et le plus haut dignitaire nazi après Hitler. Le pouvoir ça rend fou !
Rédigé par : Ellen | 17 août 2024 à 20:08
Si l’on admet que Goering aurait pu être autre sous l’influence de sa première femme, décédée trop tôt, il faut aussi accepter d’examiner le cas d’Hitler, intrigué, puis subjugué par Eva Braun... Aurait-elle pu, en se montrant moins frivole et plus intéressée par les folles ambitions de son amant, infléchir le cours de l’Histoire ? Aurait-elle pu apaiser le fauve, ramener le dément à la raison, conduire le génocidaire vers un autre destin ?
Même l’IA ne refera pas l’Histoire. Elle est immuable. Alors, pour toujours, Hitler est le pire et Goering n’est pas bien de lui dans la hiérarchie des salauds. Tout débat, toute supputation, tout « si » sont de trop.
Quel qu’il soit, comme tout être humain, chaque dirigeant politique est influencé par son entourage familial le plus proche. Tante Yvonne n’est pas pour rien dans la gloire du Général, tout comme leur fille Anne, trisomique... et toutes les Premières Dames de la Ve République, bien que sans statut officiel, ont, sinon influencé directement leur Président de mari, du moins ont participé à l’image qui reste de lui, moderne pour les Pompidou, hautaine pour les Giscard, politicienne pour les Mitterrand, un rien aigre-douce pour les Chirac, clinquante pour Sarko et sa chanteuse, désastreuse pour Hollande et ses conquêtes... L’évaluation du rôle de Bri-Bri est en cours...
Quant aux visiteurs du soir et autres habitués d’antichambre qui « perturbent » notre hôte, ils font partie du paysage depuis toujours. Certains ont de l’influence, d’autres disent en avoir. Ils sont nécessaires aux fuites, aux ballons d’essai, aux confidences non assumées, sans lesquels l’exercice du pouvoir serait encore plus difficile.
Il en est un, bien connu dans les hautes sphères du monde, qui, depuis plus de vingt ans, joue les éminences grises, soutient Pierre, puis Paul, puis Jacques, abandonne l’un, revient vers l’autre... Depuis plus de vingt ans, il se trompe avec constance, se contredit, se faufile... mais, néanmoins, possède encore la clé de la grille du Coq, celle qui permet de murmurer à l’oreille du Président lorsqu’il est en pantoufles.
Navrant, mais, désolé, il est utile... Sans lui, pas de suspense, pas de fausse piste, pas de « cercle des sachants »... Uniquement la démocratie, mais nue... et pas toujours avenante.
P.-S. : la fiche de Wikipédia sur la baronne Carin Von Kantzow, comme beaucoup d’autres de cette pseudo-encyclopédie, relève du pillage éhonté, doublé d’un caviardage, dû à la mauvaise foi du pilleur. Le seul bienfait de Wiki, qui peut servir de porte d’entrée à une documentation, est d’obliger à exercer son sens critique et à aller chercher ailleurs... Non curieux, s’abstenir.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 août 2024 à 19:47
D'après Hubert Védrine (dans le Dictionnaire amoureux de la géopolitique, page 224), le meilleur livre sur Hitler a été écrit par François Delpla. Je l'ai acheté et lu. Hubert Védrine a raison.
P.-S. : chez un auteur vivant, dont on ne peut plus dire le nom, je tombe sur ceci :
"Ce ne sont pas les tyrans qui font les esclaves. Ce sont les esclaves qui font les tyrans". Je la soumets à François Delpla, qui est, comme Védrine, l'un de mes 5 000 amis sur Facebook, en lui demandant ce qu'il en pense.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 août 2024 à 18:57
"C'est tout à fait autre chose que de se livrer à cette interrogation saisissante : Goering aurait-il pu être arrêté à temps ?" (PB)
C'est là, Monsieur Bilger, une illusion, un mirage car ignorant le ressentiment des militaires allemands vaincus de 1918 qui, comme Hitler et Hermann Goering (pilote émérite durant cette guerre), ont toujours voulu croire à une trahison de l'arrière.
Si les armées alliées avaient passé la frontière allemande dans la dernière offensive envisagée mais avortée du fait de l'armistice, les militaires allemands auraient eux-mêmes vécu et consommé la défaite de leurs armées, au même titre que les armées du IIIe Reich en 1945.
La signature de l'armistice n'a pas permis cette prise de conscience, tandis que les conditions des discussions du traité de Versailles sans la partie allemande, puis la notification du texte à la délégation allemande, ont généré et nourri le puissant ressentiment partagé par Hitler et Goering qui les a conduits à la reprise de la guerre en 1939.
Rédigé par : Robert | 17 août 2024 à 17:52
On peut aussi s'interroger sur l'influence très forte qu'a Brigitte sur son mari Emmanuel Macron qui a dit un jour : "Si je n'avais pas Brigitte à mes côtés et le soutien qu'elle m'apporte, je ne serais pas là où je suis. Elle est mon inspiration et je ne peux me passer d'elle. Elle participe presque à toutes mes réunions..."
Ça veut tout dire. Y a qu'à voir la débâcle politique depuis sept ans et les invités dégénérés pendant la Fête de la musique à l'Élysée !
Rédigé par : Ellen | 17 août 2024 à 16:47