Si je voulais, je pourrais chaque jour écrire un billet sur la situation politique singulière qui est en train d'endormir ou d'énerver les Français.
Commence à monter, contre Emmanuel Macron, le reproche de n'avoir pas purgé d'emblée l'option du gouvernement NFP avec Lucie Castets comme Première ministre. La censure serait tombée au bout de 24 heures et on n'en parlerait plus ! Pourtant je continue à penser que la méthode choisie par le président et ses critères n'étaient pas aberrants et je pourrais reprendre mon billet du 25 juillet 2024 : "Pas de médaille d'or pour la vitesse politique !". Je concède cependant que la critique de François Bayrou le blâmant pour avoir discuté avec les partis alors qu'il s'agissait de sa seule responsabilité peut être entendue.
Après ce préambule on voudra bien me pardonner de quitter le champ de cette actualité sans cesse brûlante au profit d'une analyse médiatique que le hasard de la rentrée me permet de proposer. En effet, revenu à Paris, j'ai pu prendre connaissance de plusieurs numéros de Valeurs actuelles, dont celui du 25 au 31 juillet consacré en particulier au thème de "La télé qui rend fou".
Après un excellent article d'Édouard Lavollé dénonçant quelques personnalités médiatiques ignorant le pluralisme et diffusant un catéchisme progressiste jamais questionné - la suffisance d'un Yann Barthès aurait mérité d'être mise en exergue -, ce que l'hebdomadaire qualifie de "panthéon des exaspérants" est passé au crible sur un mode plus ou moins talentueux : Gilles-William Goldnadel s'est chargé de Patrick Cohen, Charles Consigny de Pablo Pillaud-Vivien, Frank Tapiro de Karim Zéribi, Geoffroy Lejeune de Jean-Michel Aphatie et, enfin, Eric Naulleau de Gilles Verdez.
Je connais les "procureurs" et plus ou moins leurs "victimes". Rien de ce que j'ai lu n'est choquant, outrancier, encore moins insultant - j'aurais même été tenté, pour tel ou tel, d'être plus acerbe - et pourtant je n'ai pu dissimuler un malaise intellectuel face à cet exercice collectif.
Celui-ci m'est apparu injuste dans sa sélection.
Quoi qu'on pense de Patrick Cohen et des contradictions que sa pratique professionnelle souvent orientée peut susciter, je ne l'aurais pas mis sur le même plan que les autres. Certes, comme Jean-Michel Aphatie, on l'a connu adepte d'une discrimination : ne devaient être invités dans les émissions que ceux qu'il estimait décents et convenables. Selon ses seuls critères. Mais il n'empêche que c'est aller trop loin que de le traiter "d'exaspérant".
Cette rectification opérée, quelque chose d'autre, de plus fondamental, m'aurait détourné du bonheur apparent de pouvoir m'exprimer en toute liberté sur des personnalités que professionnellement je côtoyais. Non pas la peur ou la timidité, non pas non plus le risque de dégrader encore davantage des relations déjà fragilisées.
Mais seulement la conscience que m'autorisant dans mon registre une totale liberté, il convenait que j'acceptasse la rançon de celle-ci : l'infinie diversité, pour le pire ou le meilleur, de mes partenaires médiatiques. Qu'on le veuille ou non, il y avait, dans ces cinq jugements, au moins l'envie de démontrer une supériorité, la certitude implicite que les uns étaient meilleurs que les autres. Pour être sans doute vraie, cette perception éclairant chacune des analyses, ne devait cependant pas les priver de cette modestie élémentaire car leurs cibles auraient pu tout aussi bien dresser d'eux un portrait négatif - ou au moins contrasté.
Je suis d'autant plus sensible à ce risque de réciprocité que, aussi susceptible que je puisse être, j'ai toujours compris que les critiques que je formulais reviendraient peut-être à mon encontre comme un boomerang. Et que j'aurais à les accepter.
Dans la vie intellectuelle et médiatique, il me semble que nous n'avons pas le choix. Les idées sont faites pour être discutées, contredites ou approuvées. Avec l'élémentaire courtoisie de bien écouter l'autre avant. Certes on peut être plus qu'agacé par la manière dont certains conçoivent le débat, le simplifient à l'extrême ou le fuient. Mais il faut tenir et ne pas chercher d'autre remède que sa propre parole en réplique.
J'essaie de m'imaginer face à la mission d'écrire tout le mal que je pense de certains. Passée l'exaltation du droit à une sincérité sans nuance, je suis sûr que je n'échapperais pas, dans les rapports humains, à cette interrogation fondamentale sur la paille et la poutre.
Dans quel oeil la première, dans quel oeil la seconde ?
@ hameau dans les nuages | 30 août 2024 à 23:30
Le silence c'est à vous que je l'opposais, pas à cette dame dont je partage la douleur étant mieux à même de la comprendre que vous en tant que femme de militaire (décédé) et mère de policier.
Sachant que je n'oublie pas voyez-vous vos innombrables piques à l'égard de corporations chargées du service d'ordre et dont la majorité des membres, eu égard à leur dévouement et leur courage en des situations de plus en plus difficiles, ingrates et compliquées, méritent le respect sinon la reconnaissance. Bien loin des critiques incessantes, injustes et virulentes, voire des calomnies qui ignorent leur vécu et leur engagement de tous les jours et dont vous êtes bien souvent coutumier.
Hélas, vous n'êtes pas le seul !
Rédigé par : Axelle D | 12 septembre 2024 à 15:55
@ Axelle D | 30 août 2024 à 15:03
Ah, ça m'aurait étonné. Quand la harpie numéro 1 est de sortie, la harpie numéro 2 ne tarde pas à rappliquer. Les pervers s'assemblent, c'est bien normal.
Appelez votre maman, il est temps de changer vos couches. Ça urge.
Et puis cessez cette querelle imbécile avec hameau dans les nuages, qui pour une fois a raison. Vous êtes tellement stupide que vous n'êtes même pas capable de reconnaître vos alliés. Votre infini narcissisme et votre prétention ridicule auront toujours raison de vous. Heureusement que la police n'est pas faite à votre image !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 août 2024 à 09:40
@ Axelle D | 30 août 2024 à 21:59
Par pitié arrêtez avec votre corporatisme à deux balles ! Vous n'avez rien compris ! Vous croyez soutenir cette femme par le silence ? Une marche blanche aussi peut-être ? Vous ne voyez pas qu'elle hurle l'incompétence de la hiérarchie politique et en l'occurrence et par conséquent celle aussi militaire aux ordres ?
Pendant ce temps, elle court, elle court la banlieue...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 août 2024 à 23:30
@ Robert | 30 août 2024 à 17:45
Sauf qu'il ne s'agit à aucun moment d'un échange tant je me sens à des années-lumière de la perception et du comportement à la fois révoltant et hypocrite de hameau dans les nuages qui d'une part se serait fendu d'un commentaire sur la page Facebook de la gendarmerie nationale (bonjour l'exposition indécente pour se faire valoir !) et d'autre part me "conseillerait", à moi qui connais manifestement parfaitement le sujet, de m'abstenir de présenter des condoléances à la veuve de cet adjudant de gendarmerie.
Un hameau dans les nuages toujours fidèle à lui-même quand il s'agit de taper systématiquement, stupidement et à tort sur la police et la gendarmerie, y compris lorsque les circonstances imposeraient un minimum de retenue et de respect.
Mais comment réagir face à ce genre d'individu aux préjugés bien ancrés, sinon en lui opposant un silence méprisant !
Rédigé par : Axelle D | 30 août 2024 à 21:59
@ Robert | 30 août 2024 à 17:45
Je suis désolé mais vous faites une mauvaise interprétation de mes propos. Relisez ce que j'ai écrit concernant le cri de douleur de l'épouse de ce gendarme. Je réitère encore une fois.
Quand elle dit "la France a tué mon mari", à mon avis elle parle des responsables de la politique actuelle de la France depuis des années aboutissant à ce genre de drame. Le citoyen que je suis n'a aucun pouvoir de décision autre que celui bien maigre d'un bulletin de vote mais par contre je constate à mon niveau extrêmement ridicule comme tout un chacun le poids des décisions prises, même au fin fond des campagnes. Haro sur le baudet.
Nous sommes désarmés au sens propre comme au sens figuré. J'ai eu la visite à mon domicile de gendarmes faisant de la prévention me demandant si j'avais un chien, si je fermais la porte à clef la nuit ainsi que les volets (nous avons maintenant l'éclairage public éteint la nuit par économie !), nous disant d'être prudents et pour finir par la question "Êtes-vous en possession d'une arme ?". J'ai joué au jeu du "ni oui ni non". Que voulez-vous répondre ?
Eh oui la France nous tue. Mais les gendarmes, eux, ont le pouvoir de faire remonter l'information et les bretelles à leurs supérieurs. Le font-ils ?
Comme je l'avais écrit à un procureur : "Quand la justice est dans une impasse, la rue devient un boulevard".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 août 2024 à 21:33
@ hameau dans les nuages | 30 août 2024 à 00:40
Votre échange avec Axelle D, non seulement me désole, mais apparaît d'une petitesse insigne au vu des circonstances de la disparition de ce sous-officier de gendarmerie. Qui plus est dans le temps du deuil et du désespoir de sa famille, notamment de son épouse dont les propos, quoi qu'on pense, sont un cri du cœur qui ne peut qu'être respecté en tant que tel.
Et donc vous semblez vous joindre au chœur de ceux qui sur les réseaux inondent d'insultes cette malheureuse femme.
https://www.bvoltaire.fr/gendarme-tue-sa-veuve-victime-dun-deferlement-de-haine/
Car s'il est certes difficile d'accuser "la France" d'en être responsable, c'est bien l’État qui est son bras séculier et le personnel politique qui le dirige, par leur faiblesse et leur absence d'autorité, qui se révèlent les principaux responsables de cette situation. Et non pas les militaires et policiers qui servent la loi qui eux sont dans l'obligation de l'appliquer malgré ses inepties.
https://www.bvoltaire.fr/mougins-la-france-renouvelle-les-titres-de-sejour-des-etrangers-condamnes/
Rédigé par : Robert | 30 août 2024 à 17:45
Inverser la charge de la preuve tout en prêtant à l'adversaire ses propres travers et préjugés accompagnés d'insultes minables est une pratique que le sophiste pervers Marchenoir maîtrise à merveille.
D'où sa réaction totalement disproportionnée et vulgaire de petit coq stupide qui vient de se faire honteusement déplumer et prendre une nouvelle raclée, à vrai dire bien méritée, par dame duvent, laquelle question voler dans les plumes des prétentieux et des mal embouchés, tout en mettant avec humour les réalistes et les rieurs de son côtés en connaît un rayon !
Rédigé par : Axelle D | 30 août 2024 à 15:03
@ Axelle D | 30 août 2024 à 10:51
Ter repetita.
Je vous dis simplement, sans préjugés, que le haut gratin de la gendarmerie, celle-ci étant sur le terrain, avait le pouvoir de se retourner vers les politiques pour leur rappeler les priorités dans le pays. La lettre de cette femme veuve est claire, comme un rappel aux priorités. Si vous voulez une situation à l'anglaise où les forces de l'ordre font amende honorable en se trompant de cible, continuez comme ça. Pour ce qui est de mon "patelin", village, merci ! Mais je connais ses travers, identiques au reste de la population en ayant été menacé car non vacciné. "Étonnamment" ils ne veulent plus aborder ce sujet.
Une petite anecdote de leurs exploits : un pauvre hère d'une cinquantaine d'années ayant fait une visite à des amis en Ardèche n'a pu, à quelques heures près, rentrer à temps pour le confinement. À la porte de son village, contrôle. il ne lui restait que 2 km pour rejoindre ses pénates. Mobylette saisie. Oui ce pauvre diable n'avait que ça comme moyen de locomotion pour aller voir ses amis avant de s'enfermer, une Peugeot 49.9 cm3 des années 50-60. Et les gendarmes de cette brigade de prendre des photos de l'engin et de l'individu en cachant son visage et d'exposer le tout sur la page Facebook de leur brigade.(vite supprimé vu les commentaires acides).
Quand un gendarme rit, toute la gendarmerie, c'est bien connu...
Le sens des priorités Axelle !, le sens des priorités !
Sinon cela va très mal finir.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 août 2024 à 13:53
@ hameau dans les nuages | 30 août 2024 à 00:40
Vous devriez soigner vos préjugés.
Quant aux instructions à suivre et faire appliquer, émanant directement de l'Intérieur et non de leurs hiérarchies respectives, il me semble que gendarmes et policiers ont plutôt bien géré la chose compte tenu des cafouillages qui n'étaient nullement de leur fait.
Sans compter que pendant l'épidémie, notamment au début, les appels au 17 ont été multipliés par trois pour revenir à environ plus de 50 % à partir de la seconde année. Appels qui pour la plupart se bornaient à poser des questions stupides ou à faire de la délation, y compris parmi les habitants de votre patelin.
Rédigé par : Axelle D | 30 août 2024 à 10:51
@ Tipaza 29/08/24 14:57
Bien sûr qu'il existe le recours au 49-3 mais celui-ci n'exclut nullement le recours ensuite à une motion de censure qui peut parfaitement renverser le gouvernement à l'origine de la loi de finances.
En toute bonne logique, et sauf évidemment petits arrangements politiciens - et nous savons sur ce point ce dont nos hommes politiques sont capables ! - une majorité opposée au budget proposé devrait donc se retrouver pour censurer le gouvernement sur ce vote. Si la cohérence est de règle, celui qui est en désaccord profond avec le budget qui lui est soumis ne peut accepter que ce dernier soit adopté par une voie détournée en refusant de voter la censure.
Rédigé par : Michel Deluré | 30 août 2024 à 10:19
@ Axelle D
Ce qui est choquant sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale, c’est de voir des gendarmes faire la fête aux Jeux paralympiques, c’est même indécent alors que les gens de rien, normaux, civiques et bien élevés sont encore choqués et très solidaires avec la famille du gendarme tué, même si on ne la connaît pas.
Ce terrible drame est passé aux oubliettes encore plus vite que je ne l'aurais pensé ; Macron s’en moque totalement, Dupond-Moretti reste muet comme une carpe et même comme une carpette qu'il est, la gauche est du côté des délinquants, les médias de gauche ont occulté totalement ce crime.
Même M. Bilger qui aurait dû faire une page d’urgence nationale sur ce terrible drame nous parle de politesse, c’est dire le niveau de soumission et de fatalité dont nous sommes tous atteints.
Rédigé par : sylvain | 30 août 2024 à 08:22
@ Lionel | 29 août 2024 à 14:23
"Un petit bémol cependant, 'les bons vents' sur la capitale [argentine] ne sembleraient principalement avoir soufflé que sur des populations d’immigrés européens.
Je n’ai pas l’impression que des Péons dans les estancia ou que des Patagones dans les pampas reculées possédaient à cette époque ces belles automobiles, ni qu’ils puissent avoir eu l’opportunité de jouir de ce spectaculaire développement en pouvant s’offrir ces magnifiques demeures architecturales."
Je n'en sais rien, et apparemment vous non plus. Mais admettons. Et alors ?
Vous pouvez admirer les mêmes immeubles Art nouveau ou Art déco à Paris. Les mêmes grands magasins somptueux, construits lors de la parenthèse libérale française, au Second empire et dans les Années folles.
Tandis que les "Français périphériques" de l'époque, pas plus que ceux d'aujourd'hui, ne peuvent "s'offrir ces magnifiques demeures architecturales".
Et pourtant, la France aujourd'hui est solidement communiste. Donc où voulez-vous en venir ? D'après ce que suggère votre remarque, puisque la France, contrairement à l'Argentine libérale du début du XXe siècle, entretient aujourd'hui un étatisme et un égalitarisme forcenés, alors les "peones" franchouilles dans les lotissements ruraux devraient pouvoir s'offrir des maisons de rêve et des bagnoles de footballeur.
Or, ce n'est pas le cas. Donc votre théorie est fausse.
Une fois de plus : l'égalité et la prospérité, ça ne va pas être possible. L'amélioration de la condition matérielle de tous requiert nécessairement l'inégalité.
L'inégalité est une bonne chose : cela veut dire que les meilleurs peuvent monter plus haut, ce qui est la seule façon de démultiplier la richesse pour les autres (et non de la faire simplement "ruisseler", mythe communiste méprisant et falsificateur attribuant aux libéraux une théorie qu'ils n'ont jamais soutenue).
______
@ duvent | 29 août 2024 à 13:53
Vous êtes une idiote. Évidemment qu'il est permis d'insulter les morts. Surtout lorsqu'il s'agit de faire comprendre des vérités à des harpies perverses comme vous.
Les professeurs de morale dans votre genre passent leur temps à insulter les morts qui ne leur conviennent pas : Pétain, Hitler... et maintenant, il serait interdit d'en faire autant avec de Gaulle, parce que vous êtes bête à manger du foin, haineuse comme un roquet de poche et incapable d'argumenter votre prétendu gaullisme ?
Allez ranger votre chambre, et cessez de perturber les discussions des grandes personnes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 août 2024 à 05:33
@ Axelle D | 29 août 2024 à 23:30
Bis repetita. Son message est clair.
La hiérarchie gendarmesque a su infliger à la ruralité des ordres complètement stupides pendant le covid avec un zèle incroyable comme aller traquer dans les bois les gens susceptibles d'être à plus de 1000 mètres de leur domicile. J'en passe et des meilleures.
Ce drame est une gifle. Mais je ne suis pas sûr que les galonnés aient compris l'ordre des priorités et la prenne pour eux, engoncés qu'ils sont dans leur costume, leur képi et leur paire de gants beurre frais.
Il en faudra d'autres hélas.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 août 2024 à 00:40
@ hameau dans les nuages | 29 août 2024 à 14:59
L'état-major de la gendarmerie et leurs officiers généraux pas plus que les hauts fonctionnaires de la police nationale ne sont à mettre en cause dans cette affaire. D'autant que dans l'ensemble gendarmerie comme police en tant qu'institutions sont soudées et se serrent les coudes lorsque ce genre de drame touche l'un des leurs, quel que soit son grade. Gendarmerie comme police étant de grandes familles où la mort tragique de l'un d'entre eux affecte l'ensemble.
Ayant à la fois des policiers et des gendarmes parmi mes proches, je suis bien placée pour le savoir. D'autant qu'il y a quelques années nous avons perdu l'un des nôtres, assassiné par une racaille, lequel ce jour-là a fait une autre victime... Sans compter les victimes collatérales, dont deux orphelins en bas âge.
Alors vos réflexions à la noix et vos conseils vous pouvez vous les garder.
Quant à la veuve de l'adjudant Comyn, il me semble que vous n'avez aucune idée de ce qu'elle ressent et de ce qu'elle attend en termes de soutien, réconfort et témoignages de sympathie.
Rédigé par : Axelle D | 29 août 2024 à 23:30
Sincèrement Patrick Cohen est d"une autre envergure. Il peut agacer parfois mais c'est un journaliste qui connaît ses sujets et va bien plus loin que le bout de son nez. Pour ma part je l'apprécie beaucoup.
Rédigé par : MALGHORN | 29 août 2024 à 20:57
Quelques réserves sur Mme Castets : elle semble très dure, théoricienne sans modulation, sauf à écrêter ce que son discours peut avoir d'inquiétant.
C'est sans doute qu'elle aurait hérissé le poil des gens comme moi : les rien. Que le mécontentement se serait radicalisée et qu'on aurait eu une période sentant la poudre. Après tout, ne faut-il pas suivre celle qui prône un changement d'attitude global en politique, Mme Delga ? Ceci rendrait tous les biais utilisés obsolètes et les chamailleries autour du plat savoureux sans objet.
Mais qui le pourrait ? Pas une personne, mais une idée, dont Mme Castets aurait révélé la puissance, par sa rigidité. La preuve par l'absurde est toujours risquée, mais elle a le mérite d'une sanction radicale. Or, maintenant nous avons l'épine (pardon, c'est mauvais) Castets dans le talon. Occasion manquée.
Rédigé par : genau | 29 août 2024 à 17:44
@ Tipaza | 28 août 2024 à 23:34
Votre scénario « Élysée-Bercy » est assez peu crédible pour diverses raisons. D’abord, parce que la préparation du budget est l’affaire du gouvernement et non du Président, qui ne peut qu’émettre de grandes orientations. Ce qu’il n’a d’ailleurs pas fait. En revanche, le Premier ministre (démissionné) a envoyé dans le délai prévu (20 août) les « lettres de cadrage » aux divers ministres (eux aussi démissionnés). Il est permis de douter de la constitutionnalité de cette initiative, qui pourrait ne pas relever de la gestion des affaires courantes de l’État.
Quoi qu’il en soit, exit donc le scénario du projet de budget concocté par le tandem Macron-Le Maire en cachette de Matignon... D’ailleurs, on imagine mal, d’une part, que ces deux personnages se soient rabibochés, d’autre part, que leurs travaux secrets n’aient fait l’objet d’aucune fuite.
Par ailleurs, en parlant de « projet de budget réversible », Gabriel Attal a bien indiqué que ces documents, qui ne prévoient que 10 milliards d’euros de baisse des crédits (due en réalité aux effets mécaniques de l’inflation), n’avaient aucun caractère d’engagement formel de l’exécutif. Il s’agissait de respecter la routine pour ne pas risquer d’être accusé plus tard d’avoir laissé pourrir la situation. Peut-être aussi l’occasion de marquer son autorité vis-à-vis de Macron qui, désormais, l’insupporte.
Ce côté routine est d’autant plus crédible que le Premier ministre ne prend pas en compte le fait que Bruxelles exige du gouvernement français un effort immédiat de rigueur. Il est vrai qu’imaginer un budget 2025 répondant au diktat de l’UE, c’était à coup sûr se voir reprocher d’aller au-delà des « affaires courantes ».
Comme tous les autres dossiers, faute de gouvernement disposant de toutes ses prérogatives, le projet de budget est donc dans l’impasse. D’autant plus gravement qu’il n’est pas question de pouvoir reconduire à l’identique les dispositions budgétaires de 2024, ce qui entraînerait aussitôt une réaction de la Commission européenne, qui ne mettrait pas de gants pour sanctionner le mauvais élève.
Hormis la coalition utopique dont rêve encore le Président, la solution la plus probable pour parvenir à établir un projet de budget susceptible de ne pas être censuré par l’Assemblée, mais comprenant néanmoins la baisse des crédits de plusieurs dizaines de milliards d’euros réclamée par Bruxelles, est la nomination, à brève échéance, d’un gouvernement technique, dirigé par un haut fonctionnaire spécialiste des questions budgétaires et reconnu par ses pairs européens. Dans ce cas, le RN, qui soigne son image de parti assagi, choisirait probablement de ne pas le censurer, du moins dans un premier temps.
Bien plus que réellement s’en prendre à notre dette qui, bien que colossale, n’a pas encore entraîné de dégradations importantes des avis des agences de notation sur nos capacités de remboursement, il faut de toute urgence rassurer Bruxelles, qui ne supporte plus nos déficits budgétaires (5,6 % en 2023).
Accessoirement, cette colère de l’UE, dont Macron, européiste radicalisé, continuera néanmoins à chanter les louanges, lui permettra de faire croire au bon peuple que cette rigueur, le gouvernement français et lui-même ne l’ont pas voulue, que ce sont les technocrates du Berlaymont qui nous la font subir.
Combien de temps les Français seront-ils dupes de cette mascarade ? Il y a de fortes chances qu’il se rebiffent rapidement... contre un Président responsable de tous leurs maux... et se maintenant au pouvoir contre vents et marées.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 août 2024 à 17:33
@ Axelle D | 29 août 2024 à 11:19
On peut laisser un commentaire sur ce sujet sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale. Je l'ai fait. Et ce n'est pas du genre "sincères condoléances", dont l'épouse du gendarme tué n'a que faire...
S'ils étaient inondés de messages mettant les choses au clair, peut-être que l'état-major se bougerait les fesses...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 août 2024 à 14:59
@ Michel Deluré | 29 août 2024 à 10:55
« mais il n'en reste pas moins qu'il ne peut être imposé au Parlement n'importe quel projet de budget. »
Ben si, c’est même le principe du 49-3, où un budget est considéré comme accepté sauf censure du gouvernement.
Et c’est là qu’on mesure la courte vision politique et la faible profondeur de pensée de la macronie et de Macron, par le fait que le RN joue désormais un rôle pivot dans l’acceptation ou le rejet d’un budget.
Imaginez ce qui va se passer certainement : un gouvernement formé d’une coalition ne disposant que d’une faible majorité relative ou même d’une minorité et présentant le budget sur lequel travaille Bercy, pour faire bref.
Immédiatement le NFP présentera une motion de censure dont l’acceptation dépendra de l’abstention ou pas du RN.
Si la macronie et Macron avaient eu l’intelligence de négocier cette abstention avec le RN, en échange d’un poste de vice-président et deux postes au bureau de l’Assemblée, cela aurait été plus facile pour Macron.
Ce qui n’empêchait pas la macronie de crier au loup, en parlant du RN.
La politique est bien souvent l’art de dire des mots suivis d’effets opposés.
Le second tour des législatives ayant montré les limites de la dédiabolisation, il se peut que Marine Le Pen durcisse son comportement et joue la politique du pire en votant la censure.
Alors Macron aurait perdu toute marge de manœuvre et toute crédibilité à Bruxelles.
Le budget de 2024 serait reconduit par fraction chaque mois, si je ne m’abuse, avec le risque de pénalités de la part de Bruxelles.
Rédigé par : Tipaza | 29 août 2024 à 14:57
@ Exilé
En étant devenue Radio Israël, CNews est à l'abri de toute velléité de suppression.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 29 août 2024 à 14:56
@ Robert Marchenoir 28 août 2024
Buenos Aires au début du XX siècle, recueillant les fruits de la liberté : 1, 2, 3, 4, 5.
Pour une réussite matérielle éclatante c’en est une à ce que l’on peut voir dans la capitale sur ces photos d’époque.
Un petit bémol cependant, "les bons vents" sur la capitale ne sembleraient principalement avoir soufflé que sur des populations d’immigrés européens.
Je n’ai pas l’impression que des Péons dans les estancia ou que des Patagones dans les pampas reculées possédaient à cette époque ces belles automobiles, ni qu’ils puissent avoir eu l’opportunité de jouir de ce spectaculaire développement en pouvant s’offrir ces magnifiques demeures architecturales.
Mais il faut reconnaître un exceptionnel développement pour certains.
Quant à la liberté ? Quien viva vera.
Rédigé par : Lionel | 29 août 2024 à 14:23
@ sylvain | 29 août 2024 à 09:36
« Les réseaux sociaux regorgent depuis hier de louanges envers le criminel et d'insultes et menaces de mort envers la veuve qui a osé braver l’interdit en accusant la France « d'avoir tué son mari ». »
En fait la France, qui subit comme nous les conséquences de la décrépitude actuelle, n'y est pour rien, il faudrait plutôt regarder du côté de la République, des ses lois parfois absurdes, de ses institutions qui se grippent et de certains de ses représentants dont des hommes politiques et hélas aussi des magistrats, ce qui au passage mériterait un billet de Philippe Bilger.
Rédigé par : Exilé | 29 août 2024 à 14:06
@ Robert Marchenoir | 29 août 2024 à 01:19
Dites donc Marchenoir, l'insomnie ne vous réussit pas !
« Javier Milei est un homme de bien. »
Que vous ayez un faible pour les rouflaquettes, pourquoi pas, d'autres ont un faible pour la moustache « brosse à dent »...
« Charles de Gaulle était un salopard, et plus encore ceux qui s'en réclament aujourd'hui. »
Que vous ayez du plaisir à salir les cadavres pourquoi pas, d'autres aiment leur faire des choses...
« Bramer de Gaulle, de Gaulle, de Gaulle en sautant sur votre chaise ne va rien changer à cela. »
Vous ne trompez personne en affirmant que je « brame de Gaulle, de Gaulle, de Gaulle... », c'est vous-même qui ne pouvez vous contenir, et afin de trouver une issue la plus facile et confortable possible m'accusez de vos travers... Je vous renvoie donc à votre phrase qui a justifié mon précédent commentaire, à savoir :
« Plus que le "Général", c'est l'homme aux rouflaquettes et à la tronçonneuse qu'il faut écouter aujourd'hui. »
Sauf si je me suis trompée vous deviez faire allusion au fameux général... lequel Général vous aurait botté le cul, si votre cul avait eu un jour le courage de sortir de son fauteuil à bascule...
Je trouve votre petite déjection suivante : « De Gaulle est mort, et son cadavre pue », tout à fait conforme à votre personnalité, à la fois veule, provocante et suant la haine du minable...
Que vous éprouviez du plaisir à insulter les morts est une déviance qui se soigne. Et elle se soigne très facilement, je vous donne le remède au cas où cela vous semblerait utile à une guérison que vous n'espériez plus, voici, donc le remède :
REMÈDE :
« Si vous avez dans votre entourage un personnage de comédie, qui hurle à tous propos « De Gaulle est mort, et son cadavre pue », emparez-vous sans tarder d'un crucifix, d'une peu d'eau bénite, d'une paire de chaussures cloutées et avec toute la force que vous pourrez trouver en vous, envoyez votre 46 fillette dans le cul pas mort du tout du héros inconnu, ayant conquis moult contrées, notamment les vespasiennes derrière chez Michou... »
Enfin, et pour que vous puissiez désormais argumenter intelligemment, je vous rappelle que je suis au-dessus de vous par l'esprit, le savoir, la vertu, la fortune et un tas d'autres qualités dont vous ignorez même l'existence, c'est pourquoi je vous défends de venir me mettre sous le nez une imbécillité telle que celle que vous avez pondue en pleine nuit, vers 1 h 19 le 29 août 2024 et qui tient en ces mots :
« les politiciens promettent aux gogos dans votre genre de les enrichir sans effort, mais c'est dans vos poches qu'ils puisent l'argent correspondant avant de faire mine de vous l'offrir. »
Oui, je vous l'interdis, pour la bonne raison que mes poches sont comme celles de Harpo, ce qui s'y trouve je m'en moque, et vous pouvez vous aussi me faire les poches, ce n'est pas cette menace pour les racornis du bulbe qui va me faire tomber en pâmoison devant les rouflaquettes d'un pitre échevelé !
Marchenoir, j'espère que vous êtes très beau, parce que beau et con à la fois, je pourrais éventuellement le tolérer !
Rédigé par : duvent | 29 août 2024 à 13:53
@ Robert | 28 août 2024 à 12:23
« Cela est en particulier dû à des abus de mots dont la définition n'est pas rigoureuse comme islamophobie, transphobie et autres expressions prétendument et supposément cause de discrimination. Toute expression qui tendrait à mettre en cause ces dogmes sociétaux doit systématiquement faire l'objet de poursuites et de condamnations. »
Abus de mots, dont le mot « haine » qui désigne un sentiment, comme l'amour dont il est l'antagoniste et qui lui non plus ne relève pas du domaine rationnel.
Mais comment prouver l'existence d'un sentiment, sa nature, son degré et le mesurer de façon objective ?
Rédigé par : Exilé | 29 août 2024 à 13:34
Alors que la propagande voudrait nous faire croire que la France serait le pays où régnerait la liberté d'expression, tout nous prouve tous les jours le contraire avec des médias étatiques qui assènent de façon tonitruante leur vision particulière du monde et avec des cabinets noirs surveillant de manière tatillonne les derniers canaux d'information à peu près libres pour, après une interprétation spécieuse des propos tenus sur certains d'entre eux, y trouver prétexte à accabler les médias concernés d'une amende faramineuse afin d'affaiblir leur capacité de survie.
Dans le collimateur des commissaires politiques, nous trouvons la tête de turc du groupe Bolloré qui est manifestement une forme de poil à gratter pour les tenants totalitaires de la Pensée Unique qui ne peuvent supporter que soit contesté le monopole soviétoïde de France Inter et de ses torrents de commentaires plus que discutables.
Mais si par exemple CNews ne coûte rien au contribuable, est il normal qu'il soit obligé de financer France Inter et d’entretenir ainsi certains nuisibles qui prennent une joie mauvaise à se moquer de lui, à travers des plaisanteries de mauvais goût ou une information biaisée jusqu'à la caricature ?
Rédigé par : Exilé | 29 août 2024 à 12:07
@ sylvain
Il ne faut pas sous-estimer la réaction des gens face à ce genre de crime qui aurait pu être évité s'il y avait moins de laxisme et surtout la volonté de faire appliquer et respecter la loi, sans exclusive ni exonération. Et en particulier aucune indulgence pour la racaille qui passe son temps à narguer, provoquer et même attaquer les FDO avec des complicités à tous les niveaux de la chaîne du pouvoir.
Quelle honte !
(Cf mon commentaire du 28 août 20:42 à la suite du billet intitulé "Des idées et des visages...".)
https://www.lejdd.fr/societe/la-france-tue-mon-mari-la-femme-du-gendarme-tue-mougins-denonce-le-laxisme-judiciaire-148894
Rédigé par : Axelle D | 29 août 2024 à 11:19
@ Tipaza 28/08/24 23:34
Il ne faut pas oublier qu'en tout état de cause, c'est le Parlement qui vote la loi de finances et qui a donc le dernier mot et qu'en l'absence de majorité pour adopter cette loi, tout gouvernement, même technique, ne peut imposer son budget, sauf à s'exposer à une censure.
Il existe des procédures prévues pour assurer, en cas de blocage de la situation politique, et dans certaines limites le fonctionnement de l'Etat (retard du vote du projet de loi de finances, vote séparé des différentes parties de la loi de finances...) mais il n'en reste pas moins qu'il ne peut être imposé au Parlement n'importe quel projet de budget.
Rédigé par : Michel Deluré | 29 août 2024 à 10:55
sylvain, quant à lui, n'y voit plus que par son trou.
Rédigé par : Aliocha | 29 août 2024 à 10:50
@ Aliocha | 29 août 2024 à 07:14
« se mélenchoniser »
« La poutre aveugle le monde quand on ne le regarde plus qu'avec les yeux de son ressentiment. »
Très bonnes analyses, si on prend en exemple le fait divers de Mougins, on peut donc en déduire que le chauffard tueur de gendarme s'est « mélenchonisé », en effet comme le dit Mélenchon, « la police tue » donc avant d'être tué, appliquant les consignes du führer islamiste LFI, l'hyper multirécidiviste criminel a accéléré et écrasé le gendarme, sous les applaudissements des ligues fachos islamogauchistes.
Ben voyons !
Les réseaux sociaux regorgent depuis hier de louanges envers le criminel et d'insultes et menaces de mort envers la veuve qui a osé braver l’interdit en accusant la France « d'avoir tué son mari » ; ce qui est vrai mais dans notre dictature de pensée unique ça va lui coûter très cher, les cabinets noirs sont à l’oeuvre pour venger Macron de cet outrage suprême, tout comme Zemmour 1 % ou moins, en son temps...
Ben voyons !
Les Torquemada inquisiteurs macroniens travailleront d'arrache-pied pour déstabiliser cette femme : connivence avec le RN, l’extrême droite, trop blanche de souche, femme de gendarme donc raciste fasciste, les sujets ne manquent pas, pitète ben qu'ils vont faire une photo montage à charge contre elle serrant la main de Poutine tout comme Bardella l’avait fait d'après notre Giuseppe national, un compte bancaire en Russie, les sujets ne manquent pas, ils mettront cette héroïne à genoux et on passera à autre chose.
Ben voyons !
Au sujet de la poutre, on peut aussi penser que le chauffard en avait une de belle taille dans les yeux qui l'empêchait de voir le gendarme.
Ben voyons !
Un bon avocat gauchiste NFPalestine LFI-Hamas chargera le gendarme qui aurait provoqué et fait peur à ce malheureux chauffard incompris victime de notre société fasciste raciste colonialiste.
Ben voyons !
On n’ose imaginer ce matin le scénario inverse : le gendarme aurait tué le délinquant, mobilisation générale des merdias gauchistes du monde entier, haro sur le RN qui « véhicule des idées racistes », émeutes, tirs de mortiers sur les casernes et commissariats, défilés place de le Ripoublique de toutes les racailles islamos fachos gauchistes pro-Hamas, drapeaux palestiniens et LGBT, etc. la routine en islamie.
Ben voyons !
Cette femme est devenue une héroïne nationale, une Jeanne d'Arc des temps modernes, mais elle finira sur le bûcher macronien dans l'indifférence générale de l’opinion publique soumise couchée collabo.
Rédigé par : sylvain | 29 août 2024 à 09:36
"Il y a une sorte de point aveugle au cœur des médias. À l'occasion de ces Jeux olympiques, on découvrit que la France pouvait réussir, rire, être heureuse, concourir et triompher au lieu de râler, de manifester, de se mélenchoniser. Alors on s'étonna, mais sans presque jamais pousser l'examen de conscience jusqu'au bout : qui est responsable (entre autres) du sentiment de déprime « national » ?"
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/quand-l-info-ne-joue-pas-le-s-jeu-x-26-08-2024-2568617_32.php#xtmc=daoud&xtnp=1&xtcr=1
La poutre aveugle le monde quand on ne le regarde plus qu'avec les yeux de son ressentiment.
Rédigé par : Aliocha | 29 août 2024 à 07:14
Chère breizmabro, ne pas être un inconditionnel d'Israël, loin s'en faut, n'est pas synonyme, ce que trop tentent de faire croire, d'anti-juifs.
La situation mérite un peu mieux que philosémite donc pro-Israéliens ou pro-Palestiniens. Je ne suis ni l'un ni l'autre.
Il faut regarder les faits.
Et, rebelote, si l'attaque terroriste du 7 octobre est condamnable, ce qui suit l'est aussi. Cette attaque terroriste n'est pas le début de l'histoire... ni sa fin, on le voit.
On a des journalistes nantis et pravdaesque qui obéissent servilement à leurs directions, visiblement "univoquement" pro-israéliennes. Les boules de leurs dirigeants supernantis doivent être bien propres.
Une autre précision, dire que LFI a raison ne veut pas dire qu'on en soit. En son temps, celui qui se prétendait non coupable de l'affaire du sang contaminé avait dit justement que si JM Le Pen disait que le ciel est bleu il n'allait pas prétendre qu'il était gris s'il était bleu parce qu'énoncé par JM Le Pen.
Sur ce qui se passe actuellement à Gaza je trouve LFI plus juste que P. Praud, Bardella... même si l'on peut considérer la part d'électoralisme de bas étage non négligeable.
Je ne peux qu'encourager à écouter Rony Brauman sur le sujet.
Rédigé par : Jérôme | 29 août 2024 à 06:19
@ duvent | 28 août 2024 à 11:21
"...la vieille Europe, qui bien évidemment doit désormais se dire mais pourquoi, pourquoi, est-ce que les coiffeurs-friseurs de Paris, de Londres, de Berlin, de Milan, j'en passe et des meilleurs, n'ont pas eu cette idée merveilleuse de changer de principe ?? Pourquoi ne pas suivre l'exemple de l'homme extraordinaire, joueur de pipeau, échevelé avec des rouflaquettes ?"
Figurez-vous que Londres, Berlin et Milan n'ont pas eu besoin de "changer de principes". Figurez-vous qu'ils n'ont jamais eu nos principes communistes. Figurez-vous que la quasi-totalité des pays démocratiques de la planète sont "ultra-libéraux", en comparaison de la France.
L'Angleterre est libérale depuis au moins huit siècles (Magna Carta). L'Italie, dès le XIVe siècle, a inventé la "logique comptable" qui, en France, est à peine mieux considérée que la logique nazie. Les Pays-Bas, l'Allemagne, la Suisse sont infiniment plus libéraux que la France. Ils n'ont pas attendu Javier Milei pour cela. La France est championne du monde de la dépense publique. La France est un pays communiste.
Sortez un peu votre nez de votre nombril, et observez ce qui se passe au-delà de nos frontières.
Quant à savoir pourquoi les sociétés démocratiques modernes tendent néanmoins à l'étatisme, vous le sauriez si vous aviez écouté les propos de Javier Milei que j'ai indiqués - mais vous êtes trop occupée à faire des phrases pour vous abaisser à apprendre ce que vous ignorez : les politiciens promettent aux gogos dans votre genre de les enrichir sans effort, mais c'est dans vos poches qu'ils puisent l'argent correspondant avant de faire mine de vous l'offrir.
Comme chacun espère que l'argent sera pris dans la poche du voisin, l'embrouille peut durer longtemps, surtout si, comme l'explique Javier Milei, elle est nourrie par cette triade infernale : l'envie, la haine et le ressentiment.
Encore une fois : en Argentine, ce système a créé l'hyperinflation et la misère. C'est ça que vous voulez ?
"Abandonnons de Gaulle, et saisissons-nous au plus vite de ce nec plus ultra échevelé, oui, oui, prenons vite, sans perdre plus de temps, la direction que nous indique ce tocard, afin qu'il ne soit pas dit qu'ici, en France, on ne sait distinguer entre un homme de bien et un échevelé..."
Javier Milei est un homme de bien. Charles de Gaulle était un salopard, et plus encore ceux qui s'en réclament aujourd'hui.
Je l'ai démontré. Vous n'avez rien fait pour le réfuter. Bramer de Gaulle, de Gaulle, de Gaulle en sautant sur votre chaise ne va rien changer à cela. De Gaulle est mort, et son cadavre pue.
Quant aux "gaullistes" qui sont en vie, ce sont de méprisables escrocs.
En Argentine, le de Gaulle local s'appelait Juan Peron. Colonel, ministre du travail dans le gouvernement issu du coup d'État militaire de 1943, il est devenu président en 1946, avant de régner longtemps sur le pays.
Le "péronisme" a un poids aussi important dans la politique argentine que le "gaullisme" dans la politique française.
Cette doctrine, mélange de socialisme, de militarisme et de fascisme modéré, est ce qui a plongé l'Argentine dans la misère et la corruption. Mais vous vous en moquez, hein ? C'est loin, l'Argentine... quelques clichés suffiront.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 août 2024 à 01:19
"...Non pas la peur ou la timidité, non pas non plus le risque de dégrader encore davantage des relations déjà fragilisées. (PB)
En effet, pourquoi se fâcher si ce n'est pas nécessaire ?
Je suis triste que les relations soient fragilisées, il me semble hélas qu'en plus elles le deviennent en bien des lieux.
Ce qui inquiète plus pour notre pays que je ne le serais dans un autre : notre démocratie est rien moins que solide, elle pourrait fort bien finir en tyrannie ou en guerre civile.
C'est l'une des raisons pour lesquelles un gouvernement technique serait une bonne chose.
Et d'un : calmer tout le monde.
Et de deux : établir un précédent démontrant qu'on peut fort bien vivre sans prétendre tout bouleverser.
On fait des blague belges ? Eh bien je dis que si nous ne sommes pas capables de cela, nos voisins seront fondés à faire des blagues françaises !
Rédigé par : Lodi | 29 août 2024 à 00:41
« Je concède cependant que la critique de François Bayrou le (E.Macron) blâmant pour avoir discuté avec les partis alors qu'il s'agissait de sa seule responsabilité peut être entendue. » (PB)
Parmi toutes les hypothèses faites concernant la procrastination d’Emmanuel Macron au sujet de la nomination d’un Premier ministre, il en est une que je n’ai vue nulle part et qui me paraît plausible.
Macron a expliqué rapidement qu’il avait voulu la dissolution pour anticiper une motion de censure qui aurait été inévitablement votée lors du budget 2025.
Là est la clé pour comprendre ce qui s’est passé par la suite, de mon humble (?) point de vue.
Les finances de la France sont dans une situation critique, bien plus que celles de l’Italie ou la Grèce dont on nous serine qu’elles sont pires que les nôtres.
Elles sont pires parce que les partis de gauche associés avec les syndicats forment une force de résistance au redressement qui n’existe pas dans les autres pays aux finances en péril.
Nous sommes dans le collimateur de la Commission de Bruxelles sur ce sujet, et Macron sait bien que s’il veut sauver la très faible influence qui lui reste, il doit redresser la barre au plus vite, et précisément faire la démonstration de cette volonté de redressement avec le budget 2025.
Les législatives ne lui ayant pas donné la majorité qu’il espérait parce que la gauche a réagi avec une réactivité inattendue en se regroupant dans le NFP, il est dans une situation difficile.
En mathématiques on appelle un problème difficile celui dont on ignore s’il a une solution.
Comment résoudre ce problème ?
En éliminant le problème, c’est à dire en faisant en sorte que le budget 2025 soit le budget que lui Macron souhaite, et en empêchant un autre d’élaborer un budget non conforme à ses vœux et aux exigences de la Commission.
Et Macron a choisi une façon habile, très habile, d’éliminer son problème en faisant en sorte de différer autant que possible - il en a les moyens institutionnels - la formation d’un gouvernement qui pourrait travailler comme il se doit sur le budget.
Or donc il promène les partis en discutant avec eux, et pendant ce temps, Bercy, sous l’impulsion de Bruno Le Maire, travaille sur projet de budget qui pratiquera des coupes sévères partout.
Nicole Belloubet dans son discours de rentrée a d’ailleurs manifesté son inquiétude sur le budget de l’Éducation.
Sachant que le budget doit être présenté le 1er octobre à l’Assemblée, et la Commission en attend une copie pour validation le 15 octobre car nous avons perdu la souveraineté du budget, tout retard dans la formation d’un gouvernement favorisera l’adoption, volens nolens, du budget qui se prépare en ce moment à Bercy.
Au mieux le Premier ministre sera nommé à la fin de la semaine, il faudra encore quelques jours de négociation pour choisir les ministres, et donc le gouvernement ne sera vraiment opérationnel qu’à la mi-septembre.
En deux ou trois semaines, il est impossible à qui que ce soit d’établir une budget de cette ampleur et donc le Premier ministre et son gouvernement seront obligés pour respecter le calendrier français et celui de l’UE d’adopter le budget voulu par Macron, moyennant quelques modifications cosmétiques pour faire illusion.
Avec sa vraie-fausse procrastination, Macron gagne sur tous les tableaux : celui de la présentation à Bruxelles d’un budget de rigueur et celui de la politique française, le budget étant un acte éminemment politique. Une fois celui-ci adopté, le gouvernement aura mains et pieds liés, il aura perdu toute liberté de manœuvre.
Elle est pas belle la vie en macronie ?
Nous saurons bientôt si mon hypothèse est correcte ou pas.
Un seul point m’intrigue, c’est que Gabriel Attal a dit qu’il fallait reconduire le budget actuel, s’opposant ainsi à Le Maire et donc à Macron d’une drôle de façon car il se met en porte-à-faux vis-à-vis de la Commission.
Cela pourrait aussi expliquer les tensions entre Attal et Macron.
Rédigé par : Tipaza | 28 août 2024 à 23:34
« Certes on peut être plus qu'agacé par la manière dont certains conçoivent le débat, le simplifient à l'extrême ou le fuient. Mais il faut tenir et ne pas chercher d'autre remède que sa propre parole en réplique. » (PB)
Ce principe, qui n’est pas toujours respecté, loin s’en faut, dans les médias audiovisuels, où le dénigrement des confrères est un sport assez souvent pratiqué, est allégrement bafoué sur tous les réseaux dits « sociaux ». Même les blogs les plus sérieux sont parfois atteints de ce mal pernicieux qui donne au débat l’allure d’un règlement de comptes entre deux adversaires irréconciliables, certains commentateurs ne parvenant pas à exprimer leur point de vue sans y ajouter quelques noms d’oiseaux à l’adresse de leur contradicteur.
Des noms, des noms... Non, parce que le faire serait tomber dans cette même ornière.
Ceci dit, il n’est pas interdit de juger globalement la qualité de ceux qui ont choisi pour métier d’informer le grand public et de commenter l’actualité. Il faut bien sûr d’abord reconnaître que leur travail n’a plus rien à voir avec celui des générations précédentes de journalistes, les outils numériques ayant bouleversé l’ensemble du processus de fabrication de l’information. La grand-messe du 20 heures elle-même n’est plus ce qu’elle était, ni en contenu, ni en audience... et, sur les chaînes d’infos en continu, la rapidité obligatoire est l’adversaire de la réflexion nécessaire.
Néanmoins, les fondamentaux du métier - le sérieux, la vérification, la prudence dans l’expression, le respect de la vie privée, la qualité du langage... - restent les mêmes, en particulier dans le traitement de l’information politique. Et c’est là où le bât blesse ! Tout se passe comme si la médiocrité de la classe politique avait par osmose déteint sur le personnel médiatique.
Encore une fois pas de noms, mais que dire de certains débats où, d’évidence, les animateurs, faute d’avoir ouvert le dossier qu’ils traitent, n’ont pas de biscuits pour interroger la personnalité invitée... qui, tranquille, se balade et communique
La question mérite d’être posée tant certaines émissions sont sans queue ni tête : la pratique de la conférence de rédaction est-elle tombée en déshérence dans certaines chaînes ? Il ne suffit pas de réunir, parfois à la va-vite et sans cohérence, les meilleurs experts, les consultants, en général toutologues, les chroniqueurs, extérieurs ou pas, les langues bien pendues et autres bons clients pour apporter aux auditeurs et aux téléspectateurs des éléments de réflexion qui leur permettront de se forger une opinion personnelle. Il faut aussi travailler en amont, consulter les archives, accumuler les sources, se tenir au courant des derniers développements... C’est loin d’être toujours le cas.
Le plus grave à mes yeux, c’est la confusion sur certains plateaux entre ceux qui sont là pour informer, exprimer leurs propres convictions, commenter avec rigueur, et ceux qui s’y installent pour, au contraire, profiter de l’occasion pour réciter les éléments de langage de telle ou telle formation politique ou groupe de pression plus ou moins tendancieux, sans pour autant faire l’objet d’une remarque de l’animateur... Quand ce n’est pas celui-ci qui, tout à coup, se laisse aller à des commentaires partisans qu’aucune voix ne contredira. On est là devant une manipulation populiste de l’audience.
Si cette situation alarmante perdure, les médias auront perdu définitivement la bataille de la crédibilité... et les réseaux sociaux, déjà trop souvent première source d’information, en particulier chez les jeunes, se seront débarrassés du seul rempart qui fait obstacle à l’hégémonie que recherchent leurs propriétaires, sans aucunement se préoccuper de la qualité de leurs contenus.
P.-S. : mon propos ne concerne pas Hanouna, que, pour ma part, je situe dans la cage des saltimbanques vulgaires. Il est interdit de séjour dans mon univers médiatique.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 août 2024 à 20:48
@ Jérôme,
"manche à balai dans le fondement [...] léchant tous les boules des supernantis"
La pensée semble aussi vulgaire que son expression.
Rédigé par : Marcel P | 28 août 2024 à 20:14
@ Jérôme 28 août 2024 à 08:45
Patrick... Cohen ce ne serait pas par hasard un nom juif ? :(
Vos potes de gauche ne vont pas aimer.
Rima Hassan va monter au keffieh :D
Rédigé par : breizmabro | 28 août 2024 à 19:10
@ bernard | 28 août 2024 à 10:04
Je ne vois pas bien pourquoi il aurait fallu attendre le début de la session ordinaire de l’Assemblée prévue par la Constitution le premier jour ouvrable d’octobre (art. 28) pour se défaire d’un gouvernement nocif aux ordres de Mélenchon, alors que l’article suivant aurait permis de le virer illico...
Article 29 de la Constitution : « Le Parlement est réuni en session extraordinaire à la demande du Premier ministre ou de la majorité des membres composant l'Assemblée nationale, sur un ordre du jour déterminé. »
Calendrier après la nomination de Lucie Castets à Matignon et celle des ministres choisis par elle (et nommés par le Président) :
Jour J, 17 h : sur le perron de l’Élysée, Alexis Kohler, d’une voix monocorde, énumère la liste des ministres, validée auparavant par Mélenchon. Parmi eux, un LFI...
Jour J, 20 h : sur TF1, les chefs de groupes parlementaires Gabriel Attal (Ensemble - 99 députés), flanqué de Marc Fesneau (MoDem – 36 députés), de Laurent Marcangeli (Horizons - 31 députés) et de Marine Le Pen (RN – 126 députés), accompagnée par Éric Ciotti (À droite – 16 députés), se succèdent et annoncent avoir (séparément) demandé au Président la convocation immédiate d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale avec pour ordre du jour : dépôt et vote d’une motion de censure contre le gouvernement. Laurent Wauquiez intervient également et indique que le groupe LR (47 députés) s’associe à ces démarches.
Jour J+1, 10 h : rien ne lui permettant de tergiverser, le Président constate que ces demandes émanent d’une majorité des députés et, après avoir pris contact téléphonique avec Yaël Braun-Pivet pour régler quelques détails de calendrier, indique sur X, sans aucun commentaire, avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire dès le lendemain.
Jour J+ 2, 14 h. : la session extraordinaire est ouverte par Yaël Braun-Pivet, qui dit avoir reçu deux projets de motion de censure et indique que celle du RN, déposée la première, sera débattue après le délai de 48 heures prévu par la Constitution.
Jour J + 4, 14 h : le débat sur la motion de censure est ouvert par un discours de Marine Le Pen, puis celui de Lucie Castets, qui défend son programme. Chaque groupe parlementaire intervient ensuite une dizaine de minutes, avant l’ouverture du scrutin.
Le scrutin déclaré clos, le résultat est annoncé à 18 h 30. La motion de censure recueille plus de 289 suffrages, seuil de la majorité absolue.
Exit Lucie Castets, dont le gouvernement aurait tenu 97 heures et 30 minutes, sans même pouvoir présenter sa déclaration de politique générale... sans même pouvoir polluer le Journal Officiel en y publiant deux ou trois extravagances.
Ce que je vois dans le choix du Président de ne pas utiliser ce processus constitutionnel, alors qu’après avoir reçu les chefs de groupes parlementaires - et les dirigeants des partis, ce qui n’est pas dans les habitudes et les principes de la Ve République -, il en connaissait parfaitement l’issue, c’est sa volonté habituelle de décider seul et, surtout, une intrusion inadmissible de l’exécutif dans le champ législatif.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 août 2024 à 18:42
« Mais il faut tenir et ne pas chercher d'autre remède que sa propre parole en réplique. » (PB)
C'est bien joli, tout ça, mais que faire à des gens qui comme par hasard vous empêchent de répliquer en vous ignorant, en vous diabolisant, ou bien en interdisant sous des prétextes spécieux les derniers supports médiatiques à peu près libres qui restent ?
Rédigé par : Exilé | 28 août 2024 à 17:01
Juger l'autre exige tout d'abord d'être capable de se juger soi-même avec honnêteté, c'est-à-dire d'être capable de se regarder dans la glace en reconnaissant que nous sommes pas parfaitement bien sous tous rapports, que nous ne sommes pas forcément impeccables, que nous ne sommes pas systématiquement et en toutes circonstances détenteurs de la vérité.
Juger l'autre, c'est accepter ensuite l'idée que, de la même façon que cet autre nous est étranger, nous lui sommes aussi, par simple effet de symétrie, étranger et qu'il résulte de cette situation que la relation qui existe entre nous exige pour le moins courtoisie, respect, tolérance, indulgence.
Ce n'est qu'à ce prix que le dialogue, l'échange d'idées, le débat, peuvent être fructueux, constructifs.
Rédigé par : Michel Deluré | 28 août 2024 à 14:37
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai deux passages.
Le premier est cette phrase : "Je concède cependant que la critique de François Bayrou le blâmant pour avoir discuté avec les partis alors qu'il s'agissait de sa seule responsabilité peut être entendue".
Dans cette affaire, monsieur Macron outrepasse allégrement ses attributions constitutionnelles, car la recherche d'un accord entre partis pour constituer une majorité relève du Premier ministre, chef de la majorité, en discutant avec les partis susceptibles de gouverner avec lui et non pas du président de la République.
Dans sa pratique, monsieur Macron se comporte ainsi en président des IIIe et IVe Républiques et non pas de la Ve !
Le second : "Dans la vie intellectuelle et médiatique, il me semble que nous n'avons pas le choix. Les idées sont faites pour être discutées, contredites ou approuvées. Avec l'élémentaire courtoisie de bien écouter l'autre avant. Certes on peut être plus qu'agacé par la manière dont certains conçoivent le débat, le simplifient à l'extrême ou le fuient. Mais il faut tenir et ne pas chercher d'autre remède que sa propre parole en réplique" expose effectivement ce qui devrait être et qui a grandement disparu de notre espace public.
La libre expression prônée par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, fondement de nos principes institutionnels, est de plus en plus encadrée, pour ne pas dire battue en brèche, par l'édiction de lois de plus en plus liberticides qui sanctionnent l'expression libre de plus en plus comme des délits, largement au-delà des dispositions de la loi sur la liberté de la presse.
Cela est en particulier dû à des abus de mots dont la définition n'est pas rigoureuse comme islamophobie, transphobie et autres expressions prétendument et supposément cause de discrimination. Toute expression qui tendrait à mettre en cause ces dogmes sociétaux doit systématiquement faire l'objet de poursuites et de condamnations.
Notre société tombe dans le travers du conformisme à la doxa médiatique, tout écart devant être porté devant une instance judiciaire, ou devant l'ARCOM, voir le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnel, par des associations qui au fond veulent générer le délit d'opinion comme fondement de leur action.
Il suffit d'écouter le programme de Sud Radio Le Grand Matin animé par Jean-Marie Bordry de ce jour https://www.sudradio.fr/emission/le-grand-matin-7-29 - tranche 08H37 - 08H47 avec Arthur Delaporte, député PS du Calvados pour constater en fin d'entretien sa position sur CNews et de manière plus générale sur sa conception de la liberté d'expression...
Dès lors, comment discuter de manière courtoise (ou pas) avec des personnes ou groupes totalement fermés à l'expression de points de vue qui contrebattent les leurs sans risquer d'être l'objet de condamnations sans procès par les réseaux sociaux ou pire, de poursuites par nos instances judiciaires.
Rédigé par : Robert | 28 août 2024 à 12:23
@ Jérôme | 28 août 2024 à 08:45
« Des nantis qui se préservent en léchant tous les boules des supernantis susceptibles de les préserver. »
V'la de la réflexion !
Ça, c'est de la haute voltige en matière d'analyse ! Je serais particulièrement heureuse si un complément d'explication venait me faire comprendre qui sont les « nantis » et qui sont « les supernantis »...
D'après mes observations de contemptrice de hauts parages, il s'agit plutôt de regarder les cons et les supers cons, qui ne sont pas taillés dans de l'étoffe de héros mais certainement dans de l’étoupe, venir donner des leçons de maintien et des voies de réflexion aussi attrayantes que le beurre en branche chez le crémier, un peu comme vous, en se demandant : pourquoi diable la table du banquet est-elle si loin de leurs pognes avides ?
Par ailleurs, le « léchage de boules » est une compétence qui, par bonheur, ou par instinct, ou par saloperie, ou par pragmatisme, ou par sottise, s'exerce fabuleusement, chez les crevards comme chez les nantis et les supernantis.
Ainsi, et pour faire court, si une pensée qui ne serait pas de la m*rde vous venait à l'esprit, je vous en prie partagez-la avec des supernantis comme moi, sait-on jamais... et la face du monde changerait… ou pas !
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@ Robert Marchenoir | 28 août 2024 à 02:11
« Plus que le "Général", c'est l'homme aux rouflaquettes et à la tronçonneuse qu'il faut écouter aujourd'hui. »
À 2 h11 du matin, Marchenoir n'est pas très performant... Il s'amourache bêtement...
Ce n'est pas que son petit vélo, dans sa caboche creuse, ne tourne pas, c'est juste que la selle n'étant pas montée, il a du mal à bien poser ses idées...
Nous voilà donc avec une proposition qui doit plaire au super cons nantis ou pas...
Abandonnons de Gaulle, et saisissons-nous au plus vite de ce nec plus ultra échevelé, oui, oui, prenons vite, sans perdre plus de temps, la direction que nous indique ce tocard, afin qu'il ne soit pas dit qu'ici, en France, on ne sait distinguer entre un homme de bien et un échevelé...
Car il ne fait pas de doute que la France doit regarder et prendre modèle sur des pays exemplaires dans lesquels l'Europe avait envoyé ses traîne-savates et ses droits communs...
Parfaitement, ces pays ont montré combien ils étaient capables de s'organiser et sur tous les plans ils ont ébloui la vieille Europe, qui bien évidemment doit désormais se dire mais pourquoi, pourquoi, est-ce que les coiffeurs-friseurs de Paris, de Londres, de Berlin, de Milan, j'en passe et des meilleurs, n'ont pas eu cette idée merveilleuse de changer de principe ?? Pourquoi ne pas suivre l'exemple de l'homme extraordinaire, joueur de pipeau, échevelé avec des rouflaquettes ?
Pourquoi, pourquoi ?? Pourquoi ??
Alors que nous savons tous que les exploits de Xavier sont connus à travers le monde ???
Pourquoi ?? Pourquoi ??
Mais parce que les garçons coiffeurs n'ont aucune conscience politique et que les nantis et les supernantis sont occupés à « se lécher les boules » !
Trouvez-moi des ciseaux et prestement ! Je vais tailler dans le vif du sujet !
Rédigé par : duvent | 28 août 2024 à 11:21
@ Marc Ghinsberg 27 août 20:07
"La censure serait tombée au bout de 24 heures et on n'en parlerait plus ! » (PB)
Merci Marc Ghinsberg ! Ainsi donc "Lucie Castets de Mélenchon" aurait eu tout le mois de septembre pour saccager la France par décrets avant de pouvoir être chassée par une motion de censure de l'Assemblée nationale en octobre.
J'avais dû entendre cette explication une ou deux fois mais je ne l'avais pas retenue, la thèse "elle tiendra 24 heures et on n'en parlera plus" m'étant rabâchée et rabâchée par les médias.
Rédigé par : bernard | 28 août 2024 à 10:04
"Je concède cependant que la critique de François Bayrou le blâmant pour avoir discuté avec les partis alors qu'il s'agissait de sa seule responsabilité peut être entendue." (PB)
Il est pourtant normal que le Président consulte les partis s'il ne veut pas que le nouveau gouvernement soit censuré dès l'ouverture de la session parlementaire (merci à Marc Ghinsberg | 27 août 2024 à 20:07 pour la précision).
Rédigé par : xc | 28 août 2024 à 09:59
Excepté Gilles-William Goldnadel dont j'apprécie l'humour pince-sans-rire, les autres contempteurs sont d'une telle médiocrité intellectuelle que ça ne peut que relever l'image des contemptés.
Frank Tapiro babille des banalités, Geoffroy Lejeune n'en parlons pas, avec un manche à balai dans le fondement il jouera avantageusement grâce à son côté rougeaud le rôle d'une pomme d'amour dans une fête foraine... les autres c'est à l'avenant.
Patrick Cohen était à l'époque ou j'ai eu l'occasion de le côtoyer quelqu'un de très sympathique, simple, normal, qui au contraire de bien des journalistes ne se la pétait pas du tout.
Je trouve comique les gens de droâte voire d'extrême droâte qui donnent des leçons à des gens de gôche voire d'extrême gôche.
D'autant qu'Aphatie et Naulleau s'ils sont de gôche je suis reine d'Angleterre.
Des nantis qui se préservent en léchant tous les boules des supernantis susceptibles de les préserver.
Rédigé par : Jérôme | 28 août 2024 à 08:45
Étienne Gernelle dans son édito de ce matin sur RTL n’épargne pas Olivier Faure qui commence à être sérieusement contesté au sein du PS, y compris par les élus qui ont accepté d’être à la remorque de LFI. Il est clair que tant que ce parti sera affublé d’un premier secrétaire aussi médiocre, il ne peut espérer retrouver son aura des années 80.
En matière de déni de démocratie, ainsi que le fait remarquer Étienne Gernelle, Olivier Faure ce n’est pas une poutre qu’il a dans l’œil, c’est carrément la charpente de Notre-Dame.
Rédigé par : Achille | 28 août 2024 à 07:54
Une fois de plus, le débat tourne autour d’Emmanuel Macron. Il devrait nommer un Premier ministre et le laisser se débrouiller (peut-être), et d'ailleurs il n'aurait pas dû dissoudre (sûrement).
Mais ce qui me frappe, c'est que la machine est cassée, et que personne ne sait comment la réparer.
Tandis que personne ne pose la question : mais qui donc a fait les plans du bouzin ? qui a conçu la machine en nous expliquant que c'était la plus belle découverte de l'humanité depuis l'invention du pain grillé ?
De Gaulle. L'homme dont la vertu première consistait à payer ses factures d'électricité. La constitution de la Ve République, sous laquelle nous vivons, est, de l'aveu même du personnage, l'une des plus importantes réalisations de sa vie.
Et personne ne se pose la question de savoir si, par hasard, la panne actuelle ne serait pas la preuve de la nocivité du gaullisme. Et en tous cas, l'indication certaine qu'il est grand temps d'enterrer cette doctrine.
L'argument selon lequel ce sont ses successeurs qui ont vérolé la Constitution ne tient pas. Le grand homme a commencé à la véroler à l'instant même où il l'avait démoulée.
La qualité première de la Constitution de la Ve République, c'est d'être une fille facile qui se fait malmener par tout le monde. Tout en arborant des dehors de sainte nitouche gardienne des valeurs traditionnelles.
Ce qu'il y a marqué sur le papelard n'a aucune importance, puisque "le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation". Ce qui n'a jamais été le cas, y compris du temps du saint homme.
Et maintenant, on cherche des poux dans la tête à Macron du seul fait qu'il se prend pour le Premier ministre qui n'existe même pas ? Mais Macron, ce faisant, est gaulliste. Il faudrait savoir ce que l'on veut.
Comment font les autres pays qui n'ont pas eu la chance immense d'avoir un de Gaulle ?
En fait, les Français, en 2024, admirent les côtés regrettables du général, tout en rejetant avec la dernière énergie ce qu'il avait de bon.
Se dire gaulliste, aujourd'hui, c'est s'afficher en communiste fréquentable, admirer l'étatisme, l'autoritarisme, le mépris des lois, la révolution et le coup d'État comme solution aux problèmes, la politique étrangère chauviniste comme substitut à l'amélioration de la condition intérieure.
Et c'est vomir le libéralisme, le libre-échange, le commerce international, la concurrence, la dépense publique restreinte, la rigueur pour maintenir le budget en équilibre, la modernisation de l'agriculture et de l'industrie au prix de la disparition des entreprises inefficaces. Toutes choses qui font également partie de l'oeuvre gaullienne.
Fabien Roussel fait figure de responsable politique respectable, alors qu'il est le chef du p... de parti communiste.
Et Lucie Castets fait figure de dépositaire de la volonté populaire injustement brimée par Macron, alors que dès qu'elle ouvre la bouche, elle émet une puanteur communiste qui la place solidement à gauche de Fabien Roussel.
Plus que le "Général", c'est l'homme aux rouflaquettes et à la tronçonneuse qu'il faut écouter aujourd'hui. Avoir des complaisances pour le socialisme, dit le président argentin, c'est mettre à la base des institutions le virus des valeurs humaines les plus détestables : la haine, l'envie et le ressentiment.
En 1860, explique Javier Milei (*), l'Argentine a adopté les valeurs de la liberté. Il ne lui a fallu que 35 ans pour devenir le pays le plus riche du monde (**).
Entre les années 1930 et 1940, elle a adopté les valeurs du socialisme. Cela l'a plongée dans près d'un siècle de ruine et de misère, d'où son président libéral tente de la sortir aujourd'hui.
Méfiez-vous des politiciens, dit Milei. Ils tentent de vous apporter la justice sociale, qui est le comble de l'injustice ; car elle légitime le vol, elle élimine l'incitation au travail, elle instaure une société du pillage qui ne peut pas fonctionner.
La gauche, c'est de la m... en barres, conclut le sage argentin.
______
(*) On a rarement expliqué plus clairement, en deux minutes, la nocivité du socialisme et les bienfaits de la liberté.
Non seulement cette interview montre qu'il faut être profondément malhonnête pour accuser Javier Milei d'être d'extrême droite, mais elle montre qu'il faut être un abruti pour l'assimiler à Donald Trump. Dans la forme comme dans le fond, tout sépare les deux hommes.
Ces extraits montrent que le président argentin est un philosophe et un pédagogue. Les singeries délibérément outrancières qui le rapprochent de Trump (la tronçonneuse, les insultes envers l'idéologie de gauche, le côté rock'n'roll monté sur ressorts) ne sont que les signes d'une bonne propagande : celle qui simplifie, puis exagère dans le but de faire passer un message juste et d'ébranler un siècle de préjugés.
La ressemblance n'est que superficielle. Milei peut faire du Trump (moins les insultes personnelles, un point très important). Trump est incapable de faire du Milei.
(**) Buenos Aires au début du XXe siècle, recueillant les fruits de la liberté : 1, 2, 3, 4, 5.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 août 2024 à 02:11
La moutarde monte au nez.
Pendant qu'Emmanuel Macron fait ses courses depuis trois jours chez des tenanciers politiques, sans trouver au gouvernement le Premier Maillon (éjectable), un certain, très énervé, commence à perdre patience et demande au Président de se barrer s'il veut sauver son honneur...Y a pas plus clair !
https://www.youtube.com/shorts/vUxDZRNKZ8k
Rédigé par : Ellen | 28 août 2024 à 00:53
Vos paille et poutre rappellent un titre du Mitterrand écrivain (qui gardait toujours les yeux fermés lorsqu’il causait littérature) dans lequel il fit des portraits à décharge du Chilien Pablo Neruda, ainsi que de Titus, son chien poète qui lui aboyait des haïkus lorsque passaient au-dessus de son pavillon de chasse à Latche des cigognes venues des monts du Japon.
"La paille et l’appât du grain", ça s’appelait, ou quelque chose comme ça...
Aujourd’hui, les écrivains de taille moyenne taillent les nains, leurs comparses moins bien dotés question altitude de la pensée et ampleur du style.
Et s’en réjouissent, au bon plaisir de leur cénacle.
Tout de la littérature ne se résout plus qu’autour de la politique.
On le voit avec le Bellenger nouveau.
Il faut bien que verve s’exprime, se dégourdisse les jambes.
L’art de Michel Houellebecq, pillé, laisse un grand vide derrière lui.
Rédigé par : xavier b. masset | 27 août 2024 à 22:31
@ Marc Ghinsberg | 27 août 2024 à 20:07
JL Mélenchon menaçait plus souvent Emmanuel Macron de le faire destituer de l'Élysée que d'engager une motion de censure pendant une session parlementaire, procédure qu'il connaît très bien.
Rédigé par : Ellen | 27 août 2024 à 22:21