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09 août 2024

Commentaires

Achille

Quel exemple d’humilité nous a été donné dernièrement par J-L Mélenchon, manifestement très fier de sa carrière en politique qu’il cite en exemple.

Quelle belle carrière, en effet :
- Il voulait être Président, il s’est ramassé trois défaites, sans même accéder au second tour.
- Il était persuadé de devenir Premier ministre, ça a raté (deux fois !).
- Il a voulu imposer un Premier ministre issu de LFI. Les trois premières tentatives ont échoué et la quatrième, Lucie Castets s’est vu enlever tous ses espoirs.
- Il voulait des ministres LFI. Encore raté !
- Maintenant il accepte qu’il n’y ait pas de ministres LFI dans le futur gouvernement, mais à condition que les ministres nommés appliquent son programme. Il rêve !

Franchement, pour "être un peu moins con" (sic), ce n'est pas lui que je prendrai pour référence ! :)

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 20 août 2024 à 00:07
"Faut-il que vous vous sentiez tout péteux et en danger pour appeler à la rescousse pas moins de cinq contributeurs de ce blog censés partager votre aversion et votre jugement négatif et répulsif concernant ma personne. Bigre !"

En danger. Vous ambitionnez donc de me mettre en danger. C'est intéressant.

Moi je pensais que votre objectif était d'approfondir, ici, l'intéressante notion d'humilité, et la possibilité, pour l'homme, de trouver une volupté dans sa pratique. Mais non. Il est de me mettre en danger.

Vous prétendez, de plus, que j'appellerais cinq commentateurs de ce blog à la rescousse. Votre objectif est donc de mener la bagarre.

Je n'appelle personne à la rescousse. Je n'organise pas de combats de chiffonniers. Je vous montre que vous avez menti en prétendant, pour la centième fois, que je serais "prêt à pulvériser méchamment le moindre opposant quel que soit le sujet", "insultant plus bas que terre ceux ou celle ayant l'audace de [me] contrer".

Je vous montre qu'il y a eu, sur ce fil, au moins cinq personnes m'ayant apporté la contradiction, que je n'ai insulté aucune d'entre elles ni montré la moindre méchanceté à leur égard.

Je vous montre quelle est la façon normale de mener une discussion rationnelle, civilisée, celle qui vous semble à tout jamais étrangère.

J'aurais affirmé, prétendez-vous, que ces cinq personnes "partagent [mon] aversion et [mon] jugement négatif et répulsif concernant [votre] personne". C'est un mensonge de plus. Je n'ai rien dit de tel.

Je vous ai simplement montré comment une discussion normale et civilisée prenait en compte la contradiction et le désaccord.

Mais vous, vous tenez absolument à ce que tout désaccord dégénère en bagarre. Vous redoublez d'attaques personnelles à cet effet.

Vous ne comprenez même pas que toute discussion implique le désaccord, que faute de contradiction une discussion n'en est pas une. Vous ignorez les deux mille cinq cents ans de sagesse et de pratique qui ont fondé notre civilisation. Vous tentez de réduire toute activité intellectuelle collective en dispute de clébards dans une arrière-cour, en affrontement tribal de sauvages primitifs.

Votre ahurissante réaction dénote un narcissisme radical. Figurez-vous qu'on peut discuter d'un thème sans que votre personne soit au coeur du débat. Il ne s'agit pas toujours de vous.

Vous vous aveuglez tellement sur le monde qui vous entoure, que vous prétendez être la seule femme en butte à mes attaques imaginaires : "Insultant plus bas que terre ceux ou celle ayant l'audace de vous contrer". Celle au singulier. Moi, moi, moi.

Il vous a échappé, même lorsque je vous ai mis le nez dessus, que Lucile fait partie de celles qui "ont eu l'audace de me contrer". Tu parles d'une audace ! Et qu'elle n'a reçu aucune insulte en retour, bien au contraire. Peut-être sa façon de faire y est-elle pour quelque chose ? Peut-être pourriez-vous vous en inspirer ?

Il semble vous échapper que je recherche, justement, la contradiction, je veux dire la contradiction raisonnée et constructive, et que je déplore sa rareté sur ce blog.

Ce fil de commentaires, justement, l'avait suscitée, sur un thème passionnant et difficile, de surcroît, qui nous sortait des clichés politiques habituels. Mais il a fallu que vous veniez détruire cette harmonie, en procédant une fois de plus à l'une de ces attaques personnelles dont vous avez le secret.

Vous dites également :

"J'espère au moins que vous leur avez demandé leur avis avant de les citer !"

Alors non. Pas plus que vous ne m'avez demandé mon avis, avant de déterrer un ancien commentaire à moi, qui vous présentait sous un jour défavorable. Mais je suppose que votre humilité foncière vous accorde des droits que vous déniez au commun des mortels.

Il n'y a pas besoin de demander l'avis des gens pour faire référence à leurs écrits publics. Il n'y a que dans vos fantasmes de dictateur de poche qu'une telle règle a cours.

"Sinon je ne donne pas cher de votre peau !"

Ah, d'accord. Des menaces de mort, en somme. C'est de plus en plus intéressant.

Les fantasmes qui dégoulinent de vos agressions continuelles sont véritablement inquiétants. Je ne sais pas comment vous faites pour ne pas vous empoisonner vous-même avec tout le venin qui suinte de votre bouche. Votre insécurité psychologique semble atteindre un degré pathologique. Une fois de plus, vous devriez consulter. Ou alors, appelez SOS Amitié : 09 72 39 40 50.

Aliocha

Voilà qui devrait permettre au débat de sortir de la cour d'école, quand l'ultra-libéral en appelle à la responsabilité, dont l'exercice ne peut être garanti que par la loi, celle-là qu'un Musk s'attache à pulvériser.

Il s'agit donc ici d'accéder à la concertation de l'égalité avec la liberté, quand le génie jalousé tient compte du ressentiment que sa supériorité entraîne, ressentiment et supériorité qui ne pourront être bornés que par la fraternité.
Le christianisme en quelque sorte, qui éviterait aux civilisations le déclin de leur imperium, par incapacité à savoir limiter leur domination et se voir précipitées aux gouffres de la disparition.

La voie démocratique ouvre à la conscience les limites de l'usage de la liberté pour ne pas en faire un nouvel esclavage qui alors la dénie.

Se formule donc la définition de la seule force à même de ne pas dénouer les sociétés, la justice qui tient compte du bien-être des plus faibles, quand chaque individu qui les compose est assez renseigné pour savoir quel devoir fonde son droit, peut ainsi choisir librement de servir le souverain bien, la paix par le renoncement aux invectives du ressentiment et de la haine, encore partagés par le génie et la jalousie qu'il entraîne, quand tous deux en restent aux inconsciences de la réalité rivalitaire qui ne peut que les mener à la destruction.

C'est possible, il suffit d'y croire pour le réaliser.

C'est en ce sens que la foi est un choix raisonnable.

Axelle D

@ Robert Marchenoir | 19 août 2024 à 23:22
"Sur ce fil, m'ont apporté la contradiction de façon tout à fait normale Lodi, Lucile, Michel Deluré, Tipaza et Herman Kerhost. Ils n'ont, en conséquence, nullement été soumis à quelque "méchante pulvérisation" que ce soit."

Faut-il que vous vous sentiez tout péteux et en danger pour appeler à la rescousse pas moins de cinq contributeurs de ce blog censés partager votre aversion et votre jugement négatif et répulsif concernant ma personne. Bigre !
J'espère au moins que vous leur avez demandé leur avis avant de les citer !
Sinon je ne donne pas cher de votre peau !

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 16 août 2024 à 21:36

Aaaah ! voici enfin la reine du bal, celle que nous attendions tous, le dernier dans ce défilé de professeurs d'humilité plus arrogants les uns que les autres, et qui va venir mettre un point d'orgue à cette discussion consacrée aux champions olympiques, et à l'humilité voluptueuse qu'il convient d'éprouver à leur égard.

Et en fait... non. Déception radicale, espoirs tués dans l'oeuf. Pas plus que le grand penseur hameau dans les nuages, maintenant un peu fatigué, l'immense Axelle D ne consent à partager sa sagesse concernant la philosophie de l'humilité et de l'orgueil.

Comment allons-nous faire, si elle nous prive de ses secrets ?

Nous voilà gratifiés, à la place, d'un commentaire entièrement consacré à ma personne. Voilà qui offense gravement mon humilité naturelle, néanmoins je vais tenter de surmonter ma répugnance à me mettre en avant.

Curieusement, l'intéressée croit gratifiant, pour elle, de recopier ici l'extrait d'un commentaire que je lui aurais consacré, un autre jour, sur un autre fil, à propos de tout autre chose dont personne, ici, ne se souvient.

Commentaire où elle s'est fait intégralement démolir.

C'est curieux, comme disposition psychologique. Il faut imaginer la dame collectionnant les baffes qu'elle a pu se prendre dans le passé, les encadrant au mur, sans doute les transperçant d'épingles.

Puisque ce commentaire de mon cru semble assez important pour requérir une deuxième publication, il en mérite certainement une troisième. Le voici donc (je n'ai pas vérifié son exactitude ; je fais confiance à l'honnêteté sans faille de mon aimable contradicteur) :

"Votre véritable nature de harpie, harengère, hommasse, querelleuse, hargneuse, méprisante, vindicative, vulgaire, agressive, sortie du ruisseau. Bref, un troll infantile, manifestant un comportement qui serait honteux pour un enfant de douze ans. Ne parlons pas d'une personne de votre âge... À moins que par 'dame', vous n'entendiez quelque chose de beaucoup moins flatteur."

Écoutez, ça me paraît assez bien torché, en effet... Et cela décrit assez bien votre comportement constant sur ce blog, depuis des années. À l'égard de bien des gens.

Vous êtes, en effet, une harpie, hommasse, méprisante, vindicative, etc. Il est curieux que vous excluiez d'emblée cette hypothèse, et que vous affichiez votre acte d'accusation comme moyen de prouver votre innocence.

À l'instar des racailles immigrées dont vous prenez la défense implicite par votre terrorisme intellectuel "anti-raciste", vous jouez les blanches colombes : rhôôô, le monsieur, il m'a mal parlé.

Mais les racailles en question, pas plus que vous, ne nous disent jamais ce qui a précédé ces propos par lesquels elles se prétendent offensées.

Pas plus qu'un "mineur isolé", vous ne prenez soin de nous dire quelles sont les initiatives de votre part qui ont précédé ces jugements.

À en croire votre hypocrite et geignarde intervention, je vous aurais traité de harpie, comme ça, de but en blanc, sans que vous ayez bougé le petit doigt auparavant.

Pour vous comme pour l'envahisseur qui nous mène la guerre ethnique, le "respé" serait dû, comme on doit la tétée à un bébé.

Mais ce n'est pas le cas. Vous nous embrouillez. Vous jouez les mères la vertu.

Faut-il que vous ayez redoublé auparavant d'agressions et de malhonnêteté, pour que je finisse par vous mettre ainsi les points sur les i !

Le respect, ça se mérite, figurez-vous. Videz donc vos querelles sur le moment, sans les transbahuter du 3 juillet au 16 août pour brouiller les pistes, et vous faire plaindre par des ânes comme Achille qui a raté une bonne occasion de se taire.

Et on verra bien qui insulte qui.

La vérité, comme j'ai été contraint de le démontrer à plusieurs reprises, est qu'à l'instar d'autres trolls actifs ici, vous appliquez avec régularité une tactique de sabotage et de provocation, pour finir par brandir votre certificat de victime patentée.

Vous n'êtes pas une victime. Vous êtes un troll agressif et haineux, qui s'emploie à faire dérailler des discussions auxquelles il est incapable de participer, et à interdire, par le terrorisme rhétorique, la diffusion d'informations et d'analyses qui vont à l'encontre de ses préjugés ou de ses intérêts particuliers.

Sur ce fil, la suite de jappements de roquets furieux à laquelle j'ai été soumis a été déclenchée par mon commentaire du 11 août à 00:05.

Un commentaire parfaitement inoffensif et argumenté du billet de Philippe Bilger, qui ne comportait aucune attaque personnelle ni ne mentionnait aucun commentateur.

On observera avec intérêt les méthodes vicieuses employées, suite à cette intervention, par Jérôme, hameau dans les nuages, Patrice Charoulet et vous-même, pour me calomnier sans parvenir à me contredire, et tenter de détourner la conversation en la recentrant sur ma personne.

Contrairement aux mensonges que vous répandez depuis des années ici, je ne suis pas "prêt à pulvériser méchamment le moindre opposant quel que soit le sujet".

Sur ce fil, m'ont apporté la contradiction de façon tout à fait normale Lodi, Lucile, Michel Deluré, Tipaza et Herman Kerhost.

Ils n'ont, en conséquence, nullement été soumis à quelque "méchante pulvérisation" que ce soit.

En revanche, à chaque fois que vous, ou d'autres, vous comporterez comme des harpies ou des sagouins, je me réserve le droit d'ouvrir la machine à baffes. Je suis un "ultra-libéral", que voulez-vous. Cela inclut la notion de responsabilité.

Au fait, mon premier commentaire affirmait ceci :

"Le monstre qu'il faut terrasser à ce propos, ce n'est pas celui de l'orgueil : c'est celui de l'égalitarisme, de la jalousie et du ressentiment."

Vous seriez-vous sentie visée, par hasard ?

Lodi

Tiens, encore la manie de la transparence !
Outre le problème de sécurité à trop en dire de soi, il y a les faux implicites à dire son métier, ses études, son histoire et celle de son argent. On n'a pas forcément les opinions ou les comportements attendus de tout cela, ni forcément envie de contredire ceux qui les ont, on peut vouloir agir avec la plus grande liberté.
Comme un écrivain connu sous un patronyme ou un pseudonyme peut le faire afin de trouver d'autres chemins littéraires. Si l'artiste doit être autre chose qu'un enrégimenté des pétitions, il ne lui est pas réservé d'être libre.

On parle toujours d'argent, avec le niveau de vie.
Ce qui compte.
Mais le style aussi, et ce que permet Internet, c'est la recherche du style pour tous, sans que cela ne coûte rien aux autres.
Il suffit de porter un masque.
Ce qu'on peut faire ou ce dont on doit s'abstenir dépend des deux.

Il ne faut pas se plaindre qu'ici, des gens puissent se réinventer. Tout au plus pourrait-on déplorer les abus des masques et des autres d'ailleurs, car le fait de se croire vertueux car sans masque peut inviter à se croire supérieur donc à attaquer.
Cependant, avec madame Bilger funambule tendant à concilier le maximum de liberté possible aux intervenants avec des échanges civilisés, je trouve que nous n'avons pas à nous plaindre.
Non, au contraire, je vais lui dire merci, ainsi qu'à son mari d'ailleurs, mais comme là on parlait de s'occuper des commentateurs, c'est plutôt elle qui est à la peine.

Tiens, l'idée de funambule me rappelle un grand funambule faisant quelque chose d'assurément illégal, mais sublime :

https://www.dailymotion.com/video/x80d6s

L'audace, la créativité, le style.
Admiration à l'artiste, et à ceux qu'il a entraînés avec lui.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 16 août 2024 à 14:42
"Cela ne vous empêche pas d'avoir tort parfois [...]"

Certainement. D'ailleurs il m'arrive de me corriger moi-même...

"[...] par exemple sur les deux points que vous abordez cette fois encore."

Patatras ! Hameau dans les nuages faisait du charoulétisme, vous faites du hameau-dans-les-nuagisme (ça passe moins bien). Vous aussi, vous savez que j'ai tort, mais vous évitez soigneusement d'augmenter la sagesse ambiante en expliquant pourquoi...

"Dans la vraie vie, quand j'ai des relations avec quelqu'un, il sait très vite mon prénom, mon nom, ma profession [...]"

Oui. Dans la vraie vie, peut-être, et encore : concernant votre mail, c'est imprudent. Concernant vos revenus, c'est malpoli : d'une part, c'est exhibitionniste, d'autre part, cela exerce une pression malvenue sur votre interlocuteur, qui, comme vous l'avouez vous-même, peut, fort légitimement, ne pas avoir envie de faire connaître les siens.

Mais Internet n'est pas la vraie vie. Internet crée des risques autrement plus importants relatifs à la vie privée qu'une entrevue entre deux personnes. Je vous l'ai expliqué à de nombreuses reprises. Votre obstination à ignorer ces explications jette un doute sur votre bonne foi.

De même que votre supposition réjouie selon laquelle vos connaissances chefs d'entreprise auraient été gênées de vous faire part de leurs revenus. Si vous supputez cela, alors pourquoi leur avez-vous posé la question ?

De façon générale, je ne crois pas que la transparence sur les salaires soit une bonne chose. Même si des revenus élevés sont justifiés (et l'on connaît mes convictions libérales), leur publicité ne peut que susciter des sentiments négatifs chez ceux qui ne peuvent espérer autant.

Vous-même, vous avez cru bon de nous faire part, ici, du montant de votre retraite. Bien qu'elle ne soit pas faramineuse, je vous signale qu'elle est largement au-dessus du salaire d'activité d'un très grand nombre de Français, qui pourraient en prendre ombrage. Je vois mal ce que vous cherchez en faisant ce genre de révélation.

"Sur un blog, quand je lis des phrases indiscutablement racistes, je le constate et je le dis, malgré les dénégations répétées du raciste."

Vous ne le dites pas, et vous ne constatez rien : vous faites part de votre opinion. Ce n'est jamais que votre opinion.

Comme je vous l'ai expliqué à d'innombrables reprises, ce que les uns jugent "raciste" (donc détestable, si les mots ont un sens), d'autres le jugent inoffensif, universel voire indispensable à la survie de l'espèce humaine.

Ce mot revêt d'innombrables significations, si éloignées les unes des autres qu'employer le même mot pour les désigner relève de la manipulation idéologique.

Vous n'êtes pas le gardien du temple, qui par ailleurs n'existe pas. Vous êtes un être humain parmi plusieurs milliards. Votre seule opinion, n'a, a priori, pas plus de poids que celle de n'importe qui parmi cette multitude.

Sauf si vous vous employez à la justifier à l'aide d'un raisonnement basé sur des faits. Ce que vous ne faites jamais.

Vous n'avez jamais accepté d'engager la discussion sur cette question du "racisme". Pas une seule fois. Votre opinion n'a donc rigoureusement aucune valeur.

Pas plus que n'a de valeur votre opinion sur l'humilité et l'orgueil, les deux sujets sur lesquels vous prétendez que je me trompe.

On ne peut même pas appeler ça une opinion, d'ailleurs. Dire Machin se trompe sur tel sujet, et en rester là, c'est parler pour ne rien dire.

Honnêtement, je serais vous, j'éviterais de faire connaître mon ancien métier à la terre entière. Le comportement que je viens de décrire est incompatible avec la fonction de professeur.

Michel Deluré

@ Axelle D 17/08/24 12:43

Il est des Scuds qui font beaucoup moins de dégâts, voire deviennent même inoffensifs, lorsque l'on en connaît la provenance car, avec l'habitude, on en est alors protégé par une carapace d'indifférence. Le Scud glisse alors sur sa cible.

Axelle D

@ Achille | 17 août 2024 à 07:21

Merci Achille.
Loin de moi "l'idée" d'en faire une maladie. J'essaie juste de temps à autre de corriger l'effet néfaste des innombrables scuds de Marchenoir qui peuvent hélas influencer en mauvaise part les lecteurs de ce blog, voire des contributeurs pourtant intelligents, cultivés et courtois.
Et si je réussis parfois à dévier le tir c'est toujours ça de gagné !

Achille

@ Axelle D | 16 août 2024 à 21:36

Il n’a échappé à personne sur ce blog que Robert Marchenoir avait tenu des propos inconvenants à votre égard. Si ça peut vous rassurer il fait de même avec tout intervenant qui a l’outrecuidance de contester ses dires. Donc pas vraiment de quoi en faire une maladie.
Le mieux est encore de ne pas s’attarder sur ses commentaires interminables qui, soit dit en passant, telle une antienne, racontent toujours la même chose, que ce soit sur Poutine, la Russie ou encore sa théorie savante sur le QI des Noirs qui frôle le ridicule. Le tout agrémenté évidemment de liens venant d'officines qui propagent la même propagande que lui.
Faites comme moi, ignorez-le. Il y a d’autres contributeurs bien plus intéressants sur ce blog, et heureusement !

Axelle D

@ Patrice Charoulet | 16 août 2024 à 14:42

Si j'ai bien compris vous admirez Marchenoir, plus en raison de sa présumée belle plume que concernant ses opinions et ce en dépit des propos malsains ou contraires à vos idées qu'il étale à longueur de commentaires, voire aux sarcasmes et injures dont il vous gratifie régulièrement quand vous exprimez les vôtres.
Permettez-moi de vous dire que vous placez votre admiration bien bas. Idem pour votre fierté et votre amour-propre...

À noter que vous n'êtes pas le seul sur ce blog à agir de la sorte, ce qui n'est ni plus ni moins que vaine flagornerie destinée à encourager cet individu dans ses délires et à gagner quelque faveur de ce malotru, alors qu'il se comporte ici en maître, matamore et monsieurjesaistout infatué de sa personne et prêt à pulvériser méchamment le moindre opposant quel que soit le sujet.
Insultant plus bas que terre ceux ou celle ayant l'audace de le contrer comme ici à mon adresse : « ...votre véritable nature de harpie, harengère, hommasse, querelleuse, hargneuse, méprisante, vindicative, vulgaire, agressive, sortie du ruisseau. Bref, un troll infantile, manifestant un comportement qui serait honteux pour un enfant de douze ans. Ne parlons pas d'une personne de votre âge... À moins que par "dame", vous n'entendiez quelque chose de beaucoup moins flatteur... etc. etc. » (Marchenoir 3 juillet 2024,18:57 à Axelle D).

En définitive êtes-vous bien sûr que l'on puisse accorder une quelconque admiration à ce genre de grossier personnage qui profite de l'anonymat pour insulter et calomnier à tout-va des interlocuteurs ou contradicteurs qui contrairement à lui s'expriment à visage découvert tout en restant dans les limites de la décence ?

Patrice Charoulet

@ Robert Marchenoir

Dans un texte destiné à un autre, vous glissez ceci :
« "Tiens c'est vrai au fait ! Quel était votre taf ?" (hameau dans les nuages)

"Accès de charoulétisme aigu, assez paradoxal venant de quelqu'un qui passe son temps à se plaindre de l'immigration de masse, tandis que l'honorable professeur donne des leçons d'anti-racisme à la terre entière". »

Je n'ai pas suivi votre dialogue à épisodes avec votre correspondant et ne compte pas m'en mêler. Laissez-moi vous répondre sur deux points.

Premier point. Dans la vraie vie, quand j'ai des relations avec quelqu'un, il sait très vite mon prénom, mon nom, ma profession, mon adresse, mon mail, mon téléphone, et, s'il me le demande, mon salaire. La réciproque est vraie. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un me dire : « Vous me demandez ma profession ? Vous ne la saurez pas. »
Trois chefs d'entreprise, en 79 ans, en revanche, quand je leur ai demandé leur salaire (ou le montant de leur retraite), quand je leur posais la question, m'ont répondu : « Je ne te le dirai pas ». Je pense qu'ils étaient un peu gênés de dire l'importance de leur salaire ou de leur retraite. Aux États-Unis, l'attitude aurait été différente.

En second lieu, le racisme. Je ne donne pas de « leçons d'antiracisme à la Terre entière ». Même si je pense que le racisme existe partout sur Terre, autrement dit que des milliards de gens sont racistes. Sur un blog, quand je lis des phrases indiscutablement racistes, je le constate et je le dis, malgré les dénégations répétées du raciste.

Je change de sujet. Il y a plusieurs très bons commentateurs ici et qui ont une très bonne plume. Vous êtes du nombre. Cela ne vous empêche pas d'avoir tort parfois, par exemple sur les deux points que vous abordez cette fois encore.

Robert Marchenoir

@ hameau dans les nuages | 15 août 2024 à 09:46
"Je crois que je ne vais pas être le seul à apprécier votre autocritique."

Tout à l'heure, c'était : "Vous n'avez rien compris". Sans la moindre explication de ce qu'il fallait comprendre.

Maintenant, c'est : "céçuikidikyé".

Vous faiblissez de plus en plus. Votre glissade vers l'infantilisme est impressionnante. Avec une telle richesse argumentative, arriverez-vous à descendre plus bas ?

Vous avez commencé cette mauvaise querelle, qu'une fois de plus vous me cherchez, en tentant de me prodiguer des leçons d'humilité.

À mon tour de vous faire remarquer que l'humilité, et plus simplement la sagesse, consistent à la boucler lorsqu'on constate qu'on n'a plus rien à dire.

Lucile

@ Tipaza | 15 août 2024 à 07:07

Vous avez bonne mémoire. Merci Tipaza !

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 14 août 2024 à 22:56

Je crois que je ne vais pas être le seul à apprécier votre autocritique.

https://www.oedipe.org/sites/default/files/styles/large/public/capture_decran_2020-03-23_a_15.19.08.png?itok=4JxHj73c

Tipaza

@ Lucile | 14 août 2024 à 15:34

Parfaite votre finition au point d’Alençon !
J’en profite pour vous souhaiter une Bonne Fête… si j’ai bonne mémoire. ;-)

Robert Marchenoir

@ Lucile | 14 août 2024 à 15:34
"Pour aller dans le sens de Robert Marchenoir, je dirais que nous avons besoin, sinon d’orgueil, de plus de confiance en nous-mêmes."

Eh ben voilà... moi je démolis à la masse, vous vous passez faire les finitions. Chacun son boulot. C'est la division du travail. Vive l'ultra-libéralisme ! (*)
______

@ hameau dans les nuages | 13 août 2024 à 23:15
"Vous n'avez strictement rien compris, enfermé dans vos certitudes."

Là, notre commentateur va, enfin, nous révéler ce qu'il convient de comprendre sur le sujet de l'humilité.

Et en fait... non. Il ne peut se résoudre à partager l'immense sagesse et le prodigieux savoir qui sont les siens, et qui manqueront éternellement aux abrutis que nous sommes. Quelle perte incalculable !...

Passons maintenant aux choses sérieuses : torpiller la conversation en cours, parce qu'on est incapable d'y apporter quoi que ce soit de constructif.

Il y a là une méthode éprouvée qu'il suffit d'appliquer : détourner l'attention du sujet débattu, pour se recentrer sur l'attaque personnelle. Cela donne :

"Je ne sais pas quelle était votre profession mais je plains votre équipe si vous étiez manager..."

La fameuse profession de "manadgère" qui est répertoriée dans toutes les études économiques ( - Et toi, mon chéri, qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? - Je veux être manadgère).

Notre commentateur ne sait trop de quoi il s'agit, mais pour lui, cela représente tout ce qu'il hait, parce qu'il n'y est pas parvenu : le statut social, le pouvoir, l'aisance financière...

L'adversaire est donc imaginé en "manadgère", ce qui veut dire que c'est un fieffé salaud. Et simultanément, on le diabolise en tant que "mauvais manadgère", injonction paradoxale typique de la perversion gauchiste.

Remarquons que l'individu en question passe son temps, ici, à nous expliquer à quel point il a raté sa vie professionnelle : chef d'entreprise dans le secteur agricole, il n'a même pas de quoi se payer l'eau chaude au soir de sa vie.

Cela veut donc dire qu'il est nul dans le domaine d'expertise qu'il a lui-même choisi.

Ce qui ne l'empêche pas, selon la bonne habitude française, non seulement d'expliquer au monde entier ce qu'il conviendrait de faire en matière agricole, mais aussi d'expliquer en quoi les experts du monde entier se trompent, dans des disciplines où il n'a aucune expérience : médecine, épidémiologie, virologie, politique étrangère...

Et, ici, dans la discipline de "manadgère".

Poursuivons :

"Tiens c'est vrai au fait ! Quel était votre taf ?"

Accès de charoulétisme aigu, assez paradoxal venant de quelqu'un qui passe son temps à se plaindre de l'immigration de masse, tandis que l'honorable professeur donne des leçons "d'anti-racisme" à la terre entière.

On ne saurait mieux démontrer que notre ami hameau dans les nuages est dépourvu de toute conviction. C'est mon nombril über alles.

Pour répondre à la question : désolé, mais je ne suis pas ici pour étaler ma vie privée. Sans doute un excès d'humilité de ma part, dont je n'arrive pas à me défaire...

"Allez ! Déshabillez-vous un peu ! De l'humilité que diable ! J'allais dire de l'humanité mais non cela n'est pas possible :)"

Le petit flic du KGB qui exige la transparence intégrale. J'ai toujours dit que vous étiez un gauchiste de droite.

Et comme tout gauchiste, vous passez votre temps à donner des leçons de morale aux autres, à leur reprocher de manquer d'humilité, à l'instant précis où vous faites preuve de la plus extrême arrogance, où vous insultez des gens qui ne vous ont nullement pris à partie, pour le seul fait que vous êtes incapable de réfuter leurs idées.

Chacune de vos répliques illustre un peu plus ce que j'ai voulu démontrer par mes commentaires sous ce billet.

Vous illustrez également ce proverbe bien connu, voulant qu'il ne faille jamais discuter avec des trolls sur Internet : c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon. Il va gonfler le jabot, roucouler tant et plus, agiter ses ailes dans tous les sens, renverser les pièces et répandre ses fientes sur tout l'échiquier. Après quoi, il prétendra avoir gagné.

Il y a des variantes avec d'autres animaux : ne jamais se battre avec un cochon. Vous allez terminer tous les deux couverts de boue, mais la différence, c'est que le cochon aime ça.

Je vous laisse à vos vaches.
______

(*) Au fait : absolument rien à voir, mais "l'ultra-libéralisme d'extrême droite" infligé par Javier Milei à l'Argentine a permis de tripler l'offre d'appartements à louer à Buenos Aires, et de faire baisser les prix. Comment ? En supprimant le plafonnement des loyers.

Règle de base de l'économie : quand vous prévoyez les conséquences d'une mesure étatique, en général c'est le contraire qui se produit.

Lucile

Je me joins un peu tard à cette intéressante discussion. J’ai fait provision de citations, grâce à Google, au risque d'être un peu décousue, mais ça m'évite de trop gloser.

D’abord extrait du Magnificat pour entrevoir le sens chrétien de l’humilité.
"Le Puissant fit pour moi des merveilles :
 (…) Son amour s’étend d’âge en âge
 sur ceux qui le craignent.
 Déployant la force de son bras, 
il disperse les superbes. 
Il renverse les puissants de leurs trônes, 
il élève les humbles. 
Il comble de biens les affamés, 
renvoie les riches les mains vides". (Ici il me semble que l’humilité n’est pas décrite comme une vertu morale, mais comme un état de pauvreté et de faim.)

Concernant l’humilité, quelques citations de Blaise Pascal le moraliste, selon qui il est difficile d’en parler sans artifice du fait que nous ne sommes que tromperie vis-à-vis de nous-mêmes :

- "Peu parlent de l’humilité humblement, peu de la chasteté chastement (…). Nous ne sommes que mensonge, duplicité, contrariété et nous cachons et nous déguisons à nous‑mêmes".
- "Car n’est-il pas vrai que nous haïssions la vérité et ceux qui nous la disent, et que nous aimons qu’ils se trompent à notre avantage, et que nous voulons être estimés d’eux autres que nous ne sommes en effet ?"
- "Orgueil contrepesant toutes les misères ; ou il cache ses misères, ou s’il les découvre, il se glorifie de les connaître".
(En quelque sorte devenir lucide sur soi-même rendrait humble, mais comme en même temps nous nous en faisons une gloire, c'est sinon raté, du moins équivoque. Ce que notre hôte, d'accord semble-t-il avec Blaise Pascal, décrit comme "la volupté de l’humilité".)

Pour aller dans le sens de Robert Marchenoir, je dirais que nous avons besoin, sinon d’orgueil, de plus de confiance en nous-mêmes. Nous nous préoccupons beaucoup, en France en particulier, de l’image que nous donnons de nous-mêmes à l’étranger ; je pense que c’est lié à nos croyances universalistes et à notre éducation, qui nous rend hypersensibles au jugement d'autrui : que va-t-on dire de nous ? Or, d’abord il y a toutes sortes de gens qui nous jugent, chacun avec des opinions différentes. D’autre part, les étrangers n’ont pas les yeux fixés sur nous en permanence. Enfin ils n’ont pas les mêmes intérêts et les mêmes objectifs que nous. C’est à nous à savoir ce qui nous convient et pourquoi nous estimons que nos choix sont les meilleurs pour nous.

À propos d’Elon Musk, j’ai vu sur Internet une analyse de l’interview célèbre au cours de laquelle Elon Musk ratatinait un journaliste de la BBC selon qui, depuis que Twitter était devenu X, il y avait beaucoup plus d’agressivité sur le site. Cet analyste explique si je me souviens bien que, de façon générale, quand on observe les gens converser avec autrui, la plupart du temps on peut les rattacher à trois catégories distinctes : 1) Ils cherchent à donner une certaine image d'eux-mêmes. Ils se mettent en valeur. 2) Ils manifestent (ou revendiquent ?) leur liberté pleine et entière de s’exprimer comme ils l'entendent 3) Ils échangent de l’information.

Il y a sans doute un mélange des trois dans chaque communication verbale, mais la différence se fait dans le dosage. Elon Musk, lui, se rattache nettement à la 3e catégorie, c’est un pragmatique. Il ne cherche pas spécialement à communiquer ses émotions ni ses opinions, ni à se faire admirer. Il discute sur des données quantifiables et vérifiables.

Herman Kerhost

Je dois dire que je ne comprends pas très bien pourquoi le billet de Philippe a déclenché cette discussion sur l'humilité, l'orgueil, etc.

Il me semble que Philippe a simplement exprimé, à sa façon, l'admiration qu'il a pour les sportifs de haut niveau. Rien de plus, rien de moins.

Et je partage son admiration. Ce qui n'empêche pas que j'estime avoir été un très bon joueur de foot, et qu'aujourd'hui je m'efforce d'être le meilleur possible au tennis.

Au fond, ce qui compte, c'est d'aller au bout de sa volonté. La fierté viendra toute seule...

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 13 août 2024 à 17:22

Voilà, c'est bien. Vous n'avez strictement rien compris, enfermé dans vos certitudes. Je ne sais pas quel était votre profession mais je plains votre équipe si vous étiez manager... Tiens c'est vrai au fait ! Quel était votre taf ? Allez ! Déshabillez-vous un peu ! De l'humilité que diable ! J'allais dire de l'humanité mais non cela n'est pas possible :)

Michel Deluré

@ Tipaza 13/08/24 09:55

Je vous rejoins lorsque vous concluez que finalement tout réside dans la relation que l'on a à l'autre. Mais comme cette relation à l'autre est une relation symétrique, il en résulte qu'elle exige le respect, de la part de chaque élément de la relation, de principes de tolérance, d'indulgence, d'humilité.

Robert Marchenoir

@ Michel Deluré | 13 août 2024 à 14:01
"Et s'agissant d'Elon Musk, puisque vous y faites allusion, quel obstacle aurait représenté la présence d'humilité dans sa personnalité quant à la mise au point des fusées réutilisables ?"

Ce n'est pas la question. Elon Musk est sans doute le chef d'entreprise le plus admiré actuellement. Or, à l'instar d'une théorie d'hommes d'exception dont je n'ai donné que quelques exemples, il manifeste en abondance cet orgueil que vous affirmez si déplorable.

C'est à vous, du coup, de vous demander si votre approche quelque peu scolaire ne comporterait pas certaines failles.

Vous affirmez être en mesure de fabriquer un Elon Musk qui arriverait aux mêmes résultats, tout en manifestant cette humilité que des êtres moins exceptionnels aimeraient lui voir arborer.

Mais ça n'a pas de sens. On ne fabrique pas un Elon Musk, un Michel-Ange ou un Mohammed Ali : on les constate. On les envisage.

Vous vous rendez coupable de l'erreur constructiviste, socialiste, en somme.

Quant au reste de vos réflexions, elles sont tout aussi justes que les premières, et tout aussi impertinentes (au sens originel du terme).
______

@ Tipaza | 13 août 2024 à 09:55
"Dans un cas, je préfère parler de modestie. Dans l’autre cas, je préfère parler de fierté."

Ayant moi-même proposé ce dernier mot en remplacement d'orgueil, je ne peux qu'être d'accord.

"Les deux qualités défendues soit par l'un soit par l’autre, humilité et orgueil, ont le même défaut, c’est qu’elles définissent un comportement par rapport à l’autre."

C'est en effet mon propos. C'est la différence entre l'humilité au sens individuel, et l'humilité au sens collectif.

Cependant, votre remarque n'épuise pas le sujet, car la réussite individuelle comme la réussite collective nécessitent la concurrence. Laquelle suppose bien de s'estimer supérieur aux autres.

Ce petit détail politiquement incorrect est ce qui sépare le socialisme du libéralisme.

Les explosions de rage que mon bien inoffensif commentaire a suscitées ici montrent bien à quel point il s'agit d'une opposition fondamentale, et à quel point l'esprit du communisme a profondément vérolé le pays, y compris sa partie qui s'affirme de droite.

Donnant la main à un certain christianisme dévoyé, le catholicisme de gauche, si l'on veut, qui trouve sa source dans un monarchisme lui-même fantasmé a posteriori. Lequel se retrouve chez de Gaulle.

Vous parlez de pinaillage sémantique, mais ce n'est pas du tout du pinaillage. La façon dont la gauche dévoie le terme d'humilité reflète la façon dont elle dévoie le mot racisme, et les conséquences sont tout aussi graves.

Partant du concept chrétien d'humilité, qui se pratique dans le for intérieur, elle en arrive à justifier l'humiliation systématique d'autrui à laquelle elle se livre - ce qui est exactement l'inverse.

On ne saurait imaginer perversion intellectuelle et morale plus grande.
______

@ hameau dans les nuages | 13 août 2024 à 10:23
"Je pouffe. Humilité et orgueil. Vous prétendez nous expliquer, en long, en large et en travers mais surtout en long, le sens de ces mots. Alors qu'au fil des années chacun d'entre nous fréquentant ce blog a pu constater que vous n'aviez aucune humilité et étiez rempli d'orgueil. Le donneur de leçons du haut du mont Palatin a encore frappé."

On ne sait ce qui l'emporte chez vous, de la stupidité ou de la volonté de nuire.

Je défends l'orgueil, et vous croyez avoir proféré une accusation prodigieusement incriminante en me traitant d'orgueilleux ? Au pire, je serais cohérent.

Non seulement je n'ai pas prétendu donner de leçon d'humilité, ici, mais je viens de donner une leçon d'orgueil. On se demande, parfois, si vous savez lire.

Ce sont les Jérôme, les Axelle D, les hameau dans les nuages qui passent leur temps à nous donner des leçons d'humilité tout en pratiquant l'inverse.

Vous êtes incapable d'articuler une réfutation cohérente de mon propos, mais vous sentez, d'instinct, que c'est de vous qu'il est question lorsque je dénonce "la prétendue humilité que des punaises de bénitier gauchistes enjoignent aux autres de pratiquer, tout en manifestant, en toute circonstance, une arrogance décomplexée, en pratiquant l'intimidation en meute, quand ce n'est pas en insultant purement et simplement leurs adversaires".

Ou bien lorsque je dis : "Le monstre qu'il faut terrasser à ce propos, ce n'est pas celui de l'orgueil : c'est celui de l'égalitarisme, de la jalousie et du ressentiment".

Sur quoi, le chien sort de sa niche et se met à aboyer et à montrer les crocs, car c'est tout ce qu'il sait faire.

Tout mon propos est là : il faut ignorer le chien et poursuivre sa voie.

Quand on se permet de téléphoner à sa famille, avec laquelle on a un désaccord politique sur l'immigration, en prétendant être un gauchiste cherchant à loger des migrants, on ne vient pas donner des leçons de morale aux autres.

Le seul fait que vous ayez cru spirituel de nous faire part de cette historiette montre assez ce qu'il faut penser de vos leçons à vous.

Michel Deluré

@ Robert Marchenoir 12/08/24 23:59

Je ne sais si j'enfonce des portes ouvertes - permettez-moi juste ici de préciser que de grands esprits dont je ne suis pas, humilité oblige, ont alors déjà enfoncé avant moi ces mêmes portes ! - mais il est des évidences, justement parce qu'elles sont telles, qu'il est parfois bon de rappeler.

Quant à l'humilité, vous me reprochez d'en avoir une vision trop individuelle et par conséquent personnelle mais qui ne l'est pas moins que celle que vous nous délivrez et qui se rapproche par trop de la bassesse, de la petitesse, tout ce qu'elle n'est pas.

L'humilité n'est pas synonyme de docilité, de résignation, de soumission. Elle n'est pas que cette « vertu d'esclave » comme la désignait Nietzsche. On y puise aussi, par la conscience qu'elle permet d'avoir de soi-même, la force, le courage d'élever sa propre condition sans éprouver le mépris de l'autre. Elle n'est nullement incompatible avec l'ambition, la réussite, ne faisant au contraire que grandir encore plus ceux qui sont auréolés du succès. Et s'agissant d'Elon Musk, puisque vous y faites allusion, quel obstacle aurait représenté la présence d'humilité dans sa personnalité quant à la mise au point des fusées réutilisables ?

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 12 août 2024 à 23:59

Je pouffe.
Humilité et orgueil. Vous prétendez nous expliquer, en long, en large et en travers mais surtout en long, le sens de ces mots. Alors qu'au fil des années chacun d'entre nous fréquentant ce blog a pu constater que vous n'aviez aucune humilité et étiez rempli d'orgueil.

Le donneur de leçons du haut du mont Palatin a encore frappé.
Comme dirait nos rugbymen ayant le sens de la formule : "Intrinsèquement parlant il vous faudrait un peu plus d'humidité".

Tipaza

@ Robert Marchenoir 11/08/24 00:05
qui a écrit « L'humilité n'a donc rien à faire dans cette histoire. C'est au contraire l'orgueil qui doit être promu, l'orgueil de ce que nous avons été et de ce que nous pouvons être. »
@ Michel Deluré | 11 août 2024 à 14:39
qui lui a répondu :
« Pour le reste, à savoir qui a le plus à faire dans cette histoire, le choix entre humilité et orgueil me semble évident à effectuer. »

---

Pour mettre les deux commentateurs d’accord à mon détriment, je déclare que je ne suis d’accord avec aucun des deux.

Les deux qualités défendues soit par l'un soit par l’autre, humilité et orgueil, ont le même défaut, c’est qu’elles définissent un comportement par rapport à l’autre.
L’humilité par rapport à quelqu’un de plus grand ou de plus fort, devant lequel on s’incline.
L’orgueil par rapport à un autre, que l’on défie implicitement ou explicitement.

Dans un cas, je préfère parler de modestie.
On est modeste lorsqu’on prend pleine conscience de ses capacités intrinsèques et de qui l'on est, de ce qu’on vaut en fonction de sa propre morale.

Dans l’autre cas, je préfère parler de fierté.
Là aussi nul défi à autrui, simplement la pleine connaissance de sa valeur et des efforts qu’il a fallu fournir pour être ce qu’on est devenu.

Qu’est-ce que ce pinaillage sémantique change ?
Il change beaucoup dans la relation à l’autre, qui n’est plus un référentiel explicite ou implicite.

Une vieille lettre découverte dans une église de Baltimore, que j’ai plaisir à relire parfois sérieusement, et d’autres fois en souriant, dit :
« Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. »

http://traou.net/blog/index.php?post/2005/10/21/3-trouve-dans-une-vieille-eglise-de-baltimore-en-1692-auteur-inconnu

Bon, c’était juste que par ces grandes chaleurs, une lexicale disputation virtuelle est ce qui épuise le moins. ;-)

Serge HIREL

@ Achille | 11 août 2024 à 16:07
« La démocratie sans un minimum d’autorité conduit tout droit à la chienlit. Même le Général était d’accord sur ce point. »

Non, de Gaulle n’a pas dit cela... Sa conviction était que la démocratie sans l’autorité conduit tout droit à la chienlit. L’autorité supposant un minimum de constance de celui qui l’exerce... Vous voyez certainement à qui je fais allusion...

Par ailleurs, il est faux d’affirmer que Manès Nadel « trouve grâce à [mes] yeux ». Je crois avoir indiqué on ne peut plus clairement que je ne partage pas ses propos. Mais je défends bec et ongles sa liberté de s’exprimer sur un sujet qui concerne directement ses activités. Je sais que cela ne trouve pas grâce aux yeux de la Macronie...

Accessoirement, je note que vous ne répondez pas à la question : « Le regrettez-vous ? ». Éluder cette question, c’est déjà y répondre...

Robert Marchenoir

@ Michel Deluré | 11 août 2024 à 14:39

Vous n'avez rien compris à mon propos.

Ce que vous dites de l'humilité et de l'orgueil enfonce des portes ouvertes.

Évidemment que l'humilité est une "vertu", comme vous l'écrivez, en ce qu'elle "se traduit par la capacité que l'on a de se juger avec lucidité, de prendre donc conscience de ses propres insuffisances et de déterminer ainsi les domaines à travailler pour progresser".

Tandis que l'orgueil peut "porter l'homme à éprouver une opinion surfaite de sa personne", et donc faire disparaître toute "incitation" à devenir meilleur.

Cela relève de l'évidence, mais ne contredit nullement mon argument.

Vous demandez : "Comment pourrions-nous tout d'abord être orgueilleux de ce que nous pouvons être, autrement dit de ce que nous ne sommes pas et ne serons peut-être jamais ?"

Quand je dis "nous", cela veut dire notre civilisation : la France, l'Europe, la race blanche, la civilisation judéo-chrétienne.

Cette civilisation qui a été faite par une infime minorité de génies, ou d'hommes extraordinaires, que pratiquement personne ne peut espérer égaler, même en "progressant".

De même, notre civilisation peut redevenir ce qu'elle a été, car elle est en pleine décadence actuellement, justement en partie à cause de la perversion de la notion d'humilité que trop de manipulateurs répandent aujourd'hui.

Au niveau individuel, personne ne sera jamais Mozart ou Napoléon, si vous voulez. Mon argument consiste à dire que cela n'a pas d'importance.

Il consiste à dire que chacun d'entre nous doit admirer le mozartisme, le napoléonisme et toutes ces choses, indépendamment de sa certitude de ne jamais parvenir à les pratiquer.

Satistiquement parlant, quasiment personne ne peut raisonnablement espérer égaler, un jour, Léon Marchand, aurait-il quinze ans seulement et une volonté de fer.

Ce n'est pas une raison pour se vautrer dans "l'humilité". Bien au contraire.

J'ai réagi aux propos de Philippe Bilger se comparant, lui, jeune pongiste, aux performances du champion olympique auquel il fait allusion. Je dis que cette comparaison n'a pas de sens, et moins encore le fait de céder à une "volupté de l'humilité" en conséquence.

Les meilleurs billets de Philippe Bilger ont ce charme de l'ambiguïté, en ce qu'il mêle, comme ici, considérations politiques, au sens large, et confession personnelle. On ne sait jamais trop où passe la limite entre les deux. Dans mon commentaire, j'ai voulu, pour ma part, sortir de l'ambiguïté.

Vous confondez l'humilité au niveau individuel et collectif. Vous confondez l'humilité que peut pratiquer chacun, en secret, pour son propre compte (voire en l'avouant, comme ici, par démarche littéraire), et la prétendue humilité que des punaises de bénitier gauchistes enjoignent aux autres de pratiquer, tout en manifestant, en toute circonstance, une arrogance décomplexée, en pratiquant l'intimidation en meute, quand ce n'est pas en insultant purement et simplement leurs adversaires.

Or, cette méthode est appliquée de façon intensive par la gauche, ce qui comprend la droite de gauche.

Comme je l'ai dit, la doctrine wokiste, dont on peut observer l'avant-garde aux États-Unis, ordonne bruyamment à tout un chacun d'être "humble", de se rabaisser sans cesse, de s'humilier soi-même.

Singeant ainsi la doctrine chrétienne, pour laquelle l'humilité ne consiste évidemment pas à reprocher aux autres d'en manquer.

L'hypocrisie est flagrante, car bien sûr, la gauche n'impose l'humilité qu'à ses adversaires : la droite, rebaptisée extrême droite et qualifiée de fasciste, les Blancs, les hommes, les riches, les chrétiens, les personnes à la sexualité normale et ainsi de suite.

En revanche, les Noirs, les non-blancs de façon générale, les pauvres ou prétendus tels, les femmes, les musulmans, les homosexuels et mieux encore les transsexuels - enfin toute la clientèle de la gauche, elle, a carte blanche pour pratiquer l'arrogance la plus extrême et pour humilier les autres.

Avec l'aide de l'État et des institutions économiques (lois hostiles à la liberté d'expression, idéologie RSE dans les entreprises...).

Non seulement il s'agit là d'une tentative tyrannique et anti-démocratique de s'arroger un pouvoir indu, mais ce faisant, la mentalité de gauche s'emploie à détruire activement les bases mêmes de la civilisation occidentale : la connaissance, le travail, l'effort, la rigueur, la beauté, la recherche de l'excellence et du dépassement de soi.

Il suffit de voir comment cette racaille abat les statues de nos grands hommes. Elle ne cache pas sa volonté de promouvoir la nullité, la paresse et l'ignorance. Le savoir est qualifié de "raciste", on distingue des "mathématiques blanches" et des "mathématiques noires", enfin tout est fait pour abaisser tout le monde au niveau des plus nuls.

Sauf dans le sport, car justement, c'est un domaine où, dans certaines disciplines, les Noirs possèdent un avantage génétique.

Bien entendu, si cette entreprise de démolition réussit, elle nuira à tout le monde, y compris aux petits chéris de la gauche. Ce ne sont ni les Noirs, ni les communistes, ni les musulmans qui sont en mesure de faire fonctionner des villes ou des pays lorsqu'ils sont laissés à eux-mêmes. Il suffit de voir ce qu'ils en font lorsqu'ils sont aux commandes.

C'est pourquoi il est absolument indispensable d'écraser cette propagande infâme, et de faire la promotion de l'orgueil en lieu et place de celle de l'humilité.

Il ne faut jamais adopter le langage de l'ennemi. Il faut toujours lui frotter le nez dans ses déjections.

D'ailleurs, même au niveau individuel, votre préconisation offre une efficacité douteuse. Faire preuve d'une humilité excessive, c'est se persuader qu'on ne sera jamais en mesure de réussir.

Pensez-vous qu'un Elon Musk se distingue par son humilité ? Sans lui, on n'aurait pas de fusées spatiales réutilisables.

Le plafond de la chapelle Sixtine est l'une des plus extraordinaires réalisations humaines de tous les temps. Michel-Ange a passé son temps à envoyer balader le pape Jules II tout au long du projet.

Pour en revenir au sport, le boxeur Mohammed Ali était-il une humble mauviette ? Ah pardon, lui était noir et musulman, donc il avait le droit.

Donc, non : il faut sortir de cette vulgate de cathéchisme, qui a certes sa valeur lorsqu'elle est cantonnée au domaine qui est le sien, et réhabiliter les vertus de l'orgueil, par opposition à la vanité, qui n'est pas du tout la même chose.

Appelez cela dignité, fierté, ambition bien comprise, culte du beau et du bien, refus de se laisser intimider par les médiocres, amour de la connaissance et du travail, goût de la qualité et de l'excellence, recherche active de la création de richesses, glorification de l'infime minorité qui atteint les sommets dans tous les domaines (y compris dans l'économie), mépris de l'égalitarisme et de ceux qui veulent rabaisser tout le monde à leur piètre niveau - mais ne vous laissez pas embobiner par les manipulateurs du langage.

La preuve de l'impérieuse nécessité de ce que j'avance, c'est, ici même, la réaction insultante et lâche de Jérôme et d'Axelle D suite à mon commentaire, se livrant à des attaques personnelles à mon encontre tout en prenant garde de me nommer, selon leur méprisable habitude. Et se gardant bien de se confronter à mon argument. Ah, ils sont beaux, nos professeurs d'humilité...

Axelle D

@ Achille | 12 août 2024 à 12:38

Je ne peux que partager votre point de vue, sauf que les propos de ce contributeur qui semble avoir la science infuse quel que soit le sujet est de nature à influencer et tromper des lecteurs crédules ou non avertis. Et c'est pourquoi il est nécessaire de continuer à le contrer, le combattre, ne pas lui laisser quartier libre en lui permettant de répandre ses allégations mensongères et son venin sans réagir, notamment s'agissant de sujets essentiels...

Axelle D

Ne pas oublier que les athlètes russes ont été écartés arbitrairement de ces jeux.
Ce qui restera une tache indélébile sur les JO de Paris. De même que certains tableaux complètement décadents, voire obscènes lors de la cérémonie d'ouverture.

Achille

@ Axelle D | 11 août 2024 à 16:15
« Mais comment parler d'humilité quand on n'en a pas le moindre échantillon sur soi à l'image de certains donneurs de leçons à répétition, critiqueurs et insulteurs de ce blog qui non seulement passent leur temps à s'exposer et à se vanter, mais en outre à rabaisser et diffamer sans vergogne les commentateurs de ce blog qui ont l'audace de les contrer ou de pointer leur arrogance et leur sectarisme insupportables. »

Pourquoi dans ce cas insister en répondant à un commentateur qui passe son temps à vous insulter ?
En ce qui me concerne je ne réponds plus à ce genre de personnage. Pas plus d’ailleurs qu’à ceux qui s’égarent dans des commentaires interminables et abscons (au-dessus de 20 lignes, je zappe !).

Il faut savoir faire le tri entre les contributeurs courtois et dont les commentaires sont intéressants quand bien même on ne partage pas leur convictions (ou certitudes) et ceux qui ne viennent sur ce blog que pour entretenir la polémique et étaler leur science, puisée le plus souvent sur Google.

Lodi

@ hameau dans les nuages

Quand on parle de vérité en deçà ou au-delà des Pyrénées, on ne parle jamais que de coutume ou de religion, des choses qui n'ont rien à voir avec la science, mais tout avec l'habitude et la religion.
Il est grave de mélanger le zénith de la pure lumière de l'esprit, de la science, de l'art aussi, avec les coutumes. Qui ne sont pas seulement irrationnelles mais parfois mauvaises, comme on le remarquait parfois à l'époque médiévale où dans les récits arthuriens le chevalier avait le devoir de les abolir entre deux tournois.
Après René Girard et Proust, c'est Montaigne qu'on mobilise dans de mauvaises causes.

Pauvres ombres, au cas où les morts nous verraient ! Je demande pardon aux grands hommes qu'on fasse de leurs lumières, ténèbres, et je demande pardon aux morts du virus que l'on ne parvienne pas à éclairer ceux qui par leur attitude ont participé à provoquer plus de morts que si nous avions tous été raisonnables.
Mais les autres, comme moi, n'ont pas su être convaincants. Faudra-t-il que vous hantiez le monde pour relever le niveau ?

Toujours à propos de mort, le décès d'une dame d'un cancer n'a rien à voir avec une maladie contagieuse qu'on a dû combattre avec le confinement, le masque et le vaccin.
Quand on prétend aller contre un consensus scientifique, il faut le faire de manière scientifique. Or non, les antivax n'ont su produire que de la fausse science ou des "arguments" qui n'ont rien à voir avec le problème de santé publique objet du débat.

Quelle tristesse... Si Darwin était mort jeune, est-ce que les gens contre la théorie de l'Évolution aurait dit qu'il avait été rattrapé par je ne sais quoi ? Il est permis de s'interroger.
Le niveau de l'époque ne valait pas mieux que l'actuel, type demander par quel côté il descendait du singe. Viser les gens, et non s’enquérir de la vérité des faits.
Les esprits non scientifiques ne sont capables de rien d'autre : attaquer les personnes s'opposant à leur vue totalement fausse du monde.

Ils croient défendre leur identité, mais il font tout l'inverse : ils montrent un grand défaut de rationalité et dans le cas des vaccins, une absence de sens civique en allant contre ce qui peut nous sauver.
En plus, ils nuisent à leur groupe, ainsi vous aux paysans et plus généralement à la ruralité que vous prétendez parfois défendre. Mais avec des amis comme vous, on n'a pas besoin d'ennemis.

Hélas, les antivax ne sont pas capables de réfléchir à froid après la crise.
Si je croyais aux histoires d’âme, je m'inquiéterais de l'état de la leur, étant rationnel, je me limite à craindre ce qui se passera dans les futures probables pandémies.

Les gens prétendent que le mal, que les crises font ressortir le meilleur, mais je me demande bien où ils vont chercher ça, dans le chapeau d'un magicien ?
Toujours, le mal produit le mal.
Ainsi, autrefois, certains accusaient voire lynchaient des innocents comme les Juifs, lors de la peste.
À présent, certains s'opposent à ce qui peut nous sauver.

Dans les deux cas, l’irrationalité s'étale, et des morts sont produits.
Et les gens sont contents d'eux, et de leur groupe.
Il n'y a pas de quoi... C'est seulement humain trop humain, un contre-exemple pour tous.

Tout ce que font les humains est au fond excusable car c'est dans leur nature, mais les gens demandent en plus à être applaudis pour leurs méfaits.
Certains y donnent la main au prétexte que les malheureux auraient une "identité fragilisée", mais que j'en ai ri !
Ce sera sans moi.

Je suis triste que vous n'ayez pas évolué.
D'un autre côté, votre intervention illustrait une partie de mon propos.
Je ne vais pas franchir un pont en décidant si elle était une bonne chose ou non, vu que bien des questions ne peuvent en vérité pas être tranchées.
Quand elles sont de cette importance, ce n'est pas bien grave.

Robert

Petite anecdote : j'ai eu l'occasion à 25 ans de participer à une course sans prétention de 3000 m. Nous avions la vingtaine et nous avons eu l'honneur de courir (dans ce cas pour nous participants c'est un bien grand mot !) avec Alain Mimoun en personne, lui qui avait alors dépassé la cinquantaine.
Alors que nous tirions une langue "d'un kilomètre", lui nous précédait sans forcer avec sa foulée si caractéristique et nous avions la plus grande peine à le suivre. De temps à autre, il se retournait pour nous encourager gentiment.

Après la course, nous nous sommes regroupés autour de lui, frais comme un gardon, se désaltérant d'une bouteille d'eau.
J'ai admiré sa simplicité avec nous. Je lui ai toujours voué et lui voue toujours une admiration sans borne. Car il était l'image exaltante du sport, du goût de l'effort, l'image d'un homme qui appelait le plus grand respect. Il reste l'un de mes meilleurs souvenirs de sportif consciencieux et sans prétention aux records...

Axelle D

@ Michel Deluré | 11 août 2024 à 14:39

Très juste.
Mais comment parler d'humilité quand on n'en a pas le moindre échantillon sur soi à l'image de certains donneurs de leçons à répétition, critiqueurs et insulteurs de ce blog qui non seulement passent leur temps à s'exposer et à se vanter, mais en outre à rabaisser et diffamer sans vergogne les commentateurs de ce blog qui ont l'audace de les contrer ou de pointer leur arrogance et leur sectarisme insupportables.

Achille

@ Serge HIREL | 11 août 2024 à 14:25
« Certes, Manès Nadel présente un très grave défaut, rédhibitoire : il exècre le Prince... Mais, quoi qu’il en coûte à l’arrogance de la Macronie, nous sommes (encore) en démocratie, régime sous lequel la liberté d’expression lui permet de le dire haut et fort.
Le regrettez-vous ? »

Défaut qui, à l’évidence lui permet de trouver grâce à vos yeux. En somme un petit gars qui déteste Emmanuel Macron ne saurait être totalement mauvais. C’est ça ?
Je veux bien vous accorder que Manès Nadel possède quelques neurones de plus qu’un Louis Boyard ou un Sébastien Delogu. Peut-être même deviendra-il un jour plus jeune député de l’Assemblée nationale comme le fut en son temps Marion Maréchal. Allez savoir !
Il a la harangue facile d’un Jean-Luc Mélenchon et avec une conjoncture favorable, il est capable d’avoir un destin similaire : vivre grassement sur le dos des deniers publics pendant cinquante ans et même qui sait devenir ministre un jour.
Vu mon âge, je n’aurai pas la possibilité de suivre l’intégralité de son parcours et je vous avoue que c’est bien mieux comme ça.

Quant à votre conception de la démocratie, nous en reparlerons si un jour le NFP venait à accéder au pouvoir. Pas certain que ces gens qui, aujourd'hui, n’ont que le mot démocratie à la bouche en respecteront les valeurs républicaines.
La démocratie sans un minimum d’autorité conduit tout droit à la chienlit. Même le Général était d’accord sur ce point.

ALFRED LELEU

@ Robert Marchenoir

Pas mieux.

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@ Giuseppe
« La musique est aussi un sport, à haut niveau il faut pour passer des concours des heures et des heures de répétitions, comme tous ces jeunes gymnastes, le détail qui vous assassine une note... Terrifiant aussi le haut niveau. Beaucoup d'appelés, très très peu d'élus. ».

Tout dépend de ce que vous avez l’ambition de produire. S’il s’agit de variété de niveau « Muzak », il existe aujourd’hui plusieurs outils d’I.A. qui permettent d’en sortir au kilomètre et sans aucun effort, https://suno.com/ par exemple, très utilisé aujourd’hui. Conseillé aux curieux. Gratuit et facile.

On peut même s’amuser à ce genre d'exercice récréatif : Ronsard en country par exemple

Cette adaptation du poème d’Apollinaire ne me semble pas pire que celle qu’en fit Léo Ferré en son temps (et qui, pour le coup, était vraiment nulle).

Michel Deluré

@ Robert Marchenoir 11/08/24 00:05
« L'humilité n'a donc rien à faire dans cette histoire. C'est au contraire l'orgueil qui doit être promu, l'orgueil de ce que nous avons été et de ce que nous pouvons être. »

Comment pourrions-nous tout d'abord être orgueilleux de ce que nous pouvons être, autrement dit de ce que nous ne sommes pas et ne serons peut-être jamais ? Orgueilleux de ce que l'on est ou avons été, à la limite je le veux bien, même si cela est prétentieux, orgueilleux de ce que l'on n'est pas et qui n'adviendra peut-être jamais, voilà qui est plus problématique.

Pour le reste, à savoir qui a le plus à faire dans cette histoire, le choix entre humilité et orgueil me semble évident à effectuer.

La première est vertu qui se traduit par la capacité que l'on a de se juger avec lucidité, de prendre donc conscience de ses propres insuffisances et de déterminer ainsi les domaines à travailler pour progresser, pour tendre vers un objectif d'excellence. L'humilité est donc incitation.

Le second est à l'opposé cette disposition qui porte l'homme à éprouver une opinion surfaite de sa personne, à se considérer naturellement supérieur à l'autre. C'est la « glorification de soi-même » que décrivait Spinoza et qui est source de suffisance, de mépris de l'autre. Dans cet état d'esprit, plus d'incitation possible, assuré que l'on est de sa supposée supériorité et donc de son invincibilité.

Serge HIREL

@ Achille | 11 août 2024 à 08:30
"a href="https://x.com/Herve_Pillaud/status/1822172942068801737"> Manès Nadel Félix Lebrun
D’un côté le dépassement de soi, de l’autre le culte du moi.
On aimerait avoir plus de Félix et moins de Manès dans la génération montante".

Vous avez joint un message sur X d’Hervé Pillaud, un ponte de la FNSEA, fin connaisseur de l’agriculture et du monde numérique, mais certainement pas de la jeunesse.

Je ne partage en rien les convictions du président du syndicat lycéen allié au NFP, mais il est tout aussi « exceptionnel » que le pongiste que vous admirez.

Certes, Manès Nadel présente un très grave défaut, rédhibitoire : il exècre le Prince... Mais, quoi qu’il en coûte à l’arrogance de la Macronie, nous sommes (encore) en démocratie, régime sous lequel la liberté d’expression lui permet de le dire haut et fort.
Le regrettez-vous ?

Giuseppe

Classement à la gomme du nombre de médailles, pour une médaille d'or je laisse toutes les autres par centaines.
À part se situer à un moment donné dans un contexte mondial, pour le nombre, cela donne une idée sur les autres et leur niveau.
Une médaille d'or sinon rien ! On n'en est plus à l'idée de participer, gagner c'est gagner, tout le reste est littérature. Il suffit de revoir l'arrivée de Remco Evenepoel, la Tour Eiffel en fond. La médaille d'argent ou de bronze n'a plus de sens.

https://www.facebook.com/lequipe.fr/photos/doubl%C3%A9-in%C3%A9dit-pour-remco-evenepoel-vainqueur-de-la-course-en-ligne-des-jole-belg/1054741709347434/

hameau dans les nuages

@ Lodi | 11 août 2024 à 07:15
"En plus, la science est liée à la vérité, laquelle oblige et peut donc déplaire, comme on l'a vu dans le Covid, la vaccination étant rejetée pour des raisons symboliques, type j'en sais autant que le consensus scientifique en cherchant dans les poubelles du net, je fais payer sa morgue à Macron et leurs profits à l'industrie pharmaceutique…"

Lodi a du mal à franchir le pont.

Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà.

Cette vérité qui était pourchassée sur le net et que l'on jetait à la poubelle. Cette vérité qui prend l'escalier et rattrape ceux qui l'effaçaient :

https://www.bfmtv.com/tech/mort-de-susan-wojcicki-ex-directrice-de-youtube-et-membre-historique-de-google-a-l-age-de-56-ans_AN-202408100170.html

Décédée sans doute pour une raison symbolique.

sylvain

Allo les féministes, les gauchistes, les donneurs de leçons humanistes antifascistes, où êtes-vous ? Quelle humilité tout à coup !
 
Alors comme d'hab, cébibi qui s’y colle :

Personne ne parle de ce scandale étouffé par la bien-pensance par pure soumission collaboration Allah dictature islamiste qui règne sur toutes les institutions, les instances sportives, les pouvoirs occidentaux lèche-babouchistes complices, personne sauf moi.

La plus belle médaille d'or de ces JO sera décernée au CIO, celle de la Honte absolue, cet infâme comité qui exclut une courageuse athlète après qu’elle a affiché un message de soutien aux femmes martyrisées en Afghanistan.

En même temps, les instances olympiques laissent l’idéologie islamiste s’exprimer en autorisant le voile dans les matchs de beach-volley.

Ce deux poids deux mesures est une médaille offerte aux talibans et à tous les ennemis de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Chuut, silence des merdias couchés soumis complices et des belles consciences lèche-babouches macroniennes Nupes NFP LFI-Hamas.

Surtout, ne pas fâcher les "bons" électeurs, 2027 est proche, faut faire barrage au RN, ben voyons !

Allo Dupont Melon d'or, meilleur plaqueur du championnat anti-RN ? Un petit poste au cabinet ministériel des sports pour la retraite rugbystique, ça ne se refuse pas, n’est-ce pas ?

Ben voyons !

Lucile

Il me semble que ces jeux sont tout sauf un exercice vide de sens.

Toute notre évolution individuelle et sociale repose sur des hiérarchies. Il s’est toujours agi pour les humains en groupe de déceler les compétences et de chercher les meilleurs dans leur catégorie : le plus adroit, le meilleur stratège, le meilleur ouvrier de France, le meilleur croissant de Paris, les lauréats du Concours général, l’agrégation, l’internat de médecine, etc. Il y va de la prospérité ou même de la survie du groupe.

Au sommet l’élimination ne peut se faire que par la force brutale (sous forme de combat définitif, avec disparition du rival - Caïn et Abel, Romulus et Rémus), ou sous forme d’épreuves permettant de déceler le plus apte. Cette méthode a l’avantage de désigner un vainqueur sans faire de vaincus ; seule la fine fleur participe aux épreuves finales ; elle en sort indemne et grandie, assurée de la considération générale. Quant au vainqueur, il est lavé du soupçon de vanité par l’épreuve qu’il a subie. La brutalité et la tyrannie se transforment en maîtrise et perfectionnement de soi ; en se soumettant à des règles et à un arbitrage, les individus mettent leurs penchants agressifs au service d’une culture de l’excellence dont on perçoit amèrement la nécessité quand elle vient à manquer, mais trop tard, car le délitement est progressif.

Quelle que soit la récupération des politiciens et du business, les Jeux olympiques sont un hymne au génie humain, à la patience, à l’effort à long terme, à l’apaisement des rivalités. Ils représentent un modèle idéal du processus de sélection des meilleurs. Ils réunissent les meilleurs sportifs du monde, et ils se déroulent sous les yeux du monde entier, chaque spectateur devenant un témoin de la partition qui se joue. Une partition joyeuse et magnifique, car les athlètes sont d’une beauté à couper le souffle, et ils sont la preuve vivante que l’effort et le sacrifice de soi ont un sens, pour eux-mêmes et pour autrui.

Quelques remarques :
- Ce n'est pas parce que nous admirons les performances des athlètes que nous n'admirons pas celles des scientifiques.
- L’idée de célébrer Dionysos à l’ouverture des jeux me paraît un vrai non sens. Dionysos est le Dieu du plaisir immédiat, de la débauche, du désordre, de l’inconscience, de l’irruption incontrôlée des instincts, sans oublier la sauvagerie des bacchanales, souvent meurtrières, avec des relents de cannibalisme. Donc l’antithèse de l’idéal sportif. Dans l’antiquité, le culte de Dionysos se tenait uniquement à certaines dates bien précises et il était équilibré le reste du temps par celui d’Apollon, le Dieu de la clarté, de la mesure et de la discrimination.

- Je crains que les sociétés qui comme la nôtre commencent à fausser les mécanismes d’accession au sommet des plus qualifiés en imposant des quotas, préparent un avenir sombre à leur descendance par la baisse progressive du niveau général, par la dénégation de l'utilité de l'effort, par la revendication permanente comme seul moyen de grimper dans la hiérarchie, et à long terme par la violence incontrôlée pour se maintenir en place.

Xavier NEBOUT

C'est dimanche.

On pourrait se demander en quoi les saints du ciel ont été champions.

Si je prends un pendule et suis une graduation type échelle de Bovis sur l'écho du nom de chacun d'entre nous pour en mesurer l'élévation spirituelle, je vais peut-être trouver un champion...

Rassurez-vous, je n'ai pas à le faire, et encore moins à le révéler.

Par contre, au dernier moment, ce ne sont pas forcément les champions sur terre qui vont gagner la timbale.

Achille

Manès Nadel Félix Lebrun

D’un côté le dépassement de soi, de l’autre le culte du moi.
On aimerait avoir plus de Félix et moins de Manès dans la génération montante.

Lodi

@ Robert Marchenoir 11 août 2024 à 00:05

Je pense que l'exaltation de l'humilité permet de relier l'humilité qui serait celle des sportifs jusque dans leur triomphe, et celle qu'on attend des spectateurs à cette occasion, voire à d'autres.
Cette humilité est vue aussi comme poussant les gens à faire comme les sportifs, à s'améliorer.

Au lieu de critiquer le ressentiment éventuel des gens quand ils n'en font pas montre, on les encourage quand ils admirent.
Il me semble que cela se défend : il s'agit de prendre la vague en parlant de ce qui est éclatant au moment où on en parle pour mieux surfer dessus.
De plus, on peut penser que les gens vont mieux réagir si on les pousse vers la lumière en se servant de celle qu'ils ont en eux qu'en les renvoyant à leurs ténèbres : pour construire, mieux vaut se fonder sur ce qui existe, si restreinte que soit cette base.
Il ne s'agit pas que d'acceptabilité pour une chose, mais de tenter d'orienter son développement et celui des autres selon, c'est le cas de le dire, leur lumière.

Mais il y a des raisons culturelles poussant à plutôt dénigrer les ténèbres qu'à investir dans la lumière qui est dans bien des individus, si on a la chance de les voir sous leur meilleur jour.
De même qu'à ne pas se servir de l'orgueil voire à ne pas défendre la liberté, ce dernier point étant le seul que je déplore dans cette affaire.
Je ne vais pas commencer pour les raisons... lumineuses que j'ai dites plus haut, et parce qu'il est bon que dans un pays plein de polémiques, il se fasse des trêves.
Pas que pour le repos ou l'art de vivre, je pense, depuis tellement longtemps que je ne sais plus quand, qu'il est bien possible qu'il y ait un jour quelque guerre civile, en France.
Ou une dictature.
Mais bref, glissons, pour la trêve olympique.

Bien sûr, il y a plus important que le sport, mais le courage déployé dans les épreuves, la concentration, et d'autres réalités annexes, sont plus faciles à saisir à cette occasion que dans par exemple la science.
En plus, la science est liée à la vérité, laquelle oblige et peut donc déplaire, comme on l'a vu dans le Covid, la vaccination étant rejetée pour des raisons symboliques, type j'en sais autant que le consensus scientifique en cherchant dans les poubelles du net, je fais payer sa morgue à Macron et leurs profits à l'industrie pharmaceutique…

La vérité n'avait pas plus d'importance avec l'affaire Galilée et encore moins en régime totalitaire. C'est l'identité des gens et leur volonté de puissance qui prime dans trop de cas.
Les gens veulent être ce qu'ils sont ou se croient être sans effort, par exemple, changer de sexe sans chirurgie, ou bien tout contents d'être des hommes ou des femmes, ne veulent pas savoir que certains sont entre les deux, ou si mal dans leur sexe biologique qui ne correspond pas à leur psychologie que toute leur vie est plombée par cette disgrâce.

C'est la nature humaine.
S'arracher si peu que ce soit à cette pesanteur ? Il faut du moins que l'arrachement à ses limites promu entre autre par le sport existe.
Ensuite, il faut rendre la vérité désirable comme la lumière qui éclaire toute chose, comme l'aube arrache le laid et le beau, le juste et l'injuste, ce qui fait sens ou non pour soi, aux ténèbres.
Qu'Apollon nous inspire !

Jérôme

L'orgueilleux ne réussit pas. C'est un vaniteux, irrascible, ayant une idée de lui-même l'empêchant d'avancer dans la difficulté. Tout le contraire des qualités nécessaires à un sportif de haut niveau.
Que le crétinisme aigu mette en avant ce défaut comme une qualité n'a rien d'étonnant. Il parle de lui et de sa suffisante insuffisance sans doute.
Wikipedia, au secouuuurs !!!

Nous admirons plus facilement le sportif de haut niveau, entre autres parce qu'il n'est pas question de coteries, comme en politique, en art... pas question de promouvoir sa grand-mère pour monter sur un tatami, son cousin germain pour lutter à sa place. Celui qui est là doit avoir les qualités de base nécessaires. En politique... au cinéma... en musique ou en vacarme...

Il faut cependant être raisonnable. Il serait nécessaire, plus souvent qu'à son tour, d'être tout autant, voire plus, admiratif de son pharmacien que du sportif dans de nombreuses disciplines.
Un Justin Gatlin qui, convaincu de dopage, revient après sa suspension et améliore ses temps de dopé... un exemple parmi d'autres. Tyson Gay...
Un Fabrizio Mori qui explose au bon moment pour battre Stéphane Diagana, un des rares athlètes de très haut niveau au sujet duquel je n'ai aucune suspicion.
Un Gelindo Bordin que je vois s'envoler au marathon en 1988, suivi médicalement par Conconi...
Un Michael Johnson qui passe huit ans de carrière 365 jours sur 365 jours sans jamais baisser de niveau, pas vu pas pris, me laissent froid.
J'ai l'admiration parcimonieuse.

Serge HIREL

Je ne suis pas bien sûr que la belle admiration dont fait preuve Philippe envers les champions aux performances inaccessibles au commun des mortels soit unanime. Les réseaux dits « sociaux » regorgent de dénigrements qui les rabaissent, de rappels de faits anciens qui les dévalorisent, de ragots sur leurs pratiques en matière de « médocs » ou sur l’arbitrage favorable aux « locaux » qui les discréditent...

Quelques-uns de ces prestigieux athlètes échappent - pour l’instant - à ce traitement... mais gare au premier soupçon de dérapage. Le piédestal est en carton-pâte et, y compris dans la sphère sportive, le Capitole n’est jamais bien loin de la roche Tarpéienne.

Je ne suis pas bien sûr non plus que la prise de conscience avouée de notre hôte qu’il n’a été, comparé à eux, qu’un amateur parmi d’autres, soit beaucoup partagée. L’humilité n’est plus une vertu au goût du jour et le succès des ventes de certains maillots floqués d’un nom prestigieux est là pour nous le rappeler.

Mieux vaut pourtant se joindre à notre hôte et se féliciter du caractère attractif des exploits réalisés par ces sportifs, médaillés ou pas, dont certains, hier encore, se noyaient dans la masse et, peut-être, y retourneront rapidement. Qui, hormis les initiés et en Saintonge où il demeure, se souvient encore du nom du tout récent médaillé d’or français en BMX Race ?

Leur principal apport, celui qui persistera, n’est pas ce climat inattendu de fraternité et de bonne humeur qui a surgi au fil de leurs réussites parmi leurs supporters. Une parenthèse de quelques jours saluée en termes dithyrambiques par des médias qui en oublient que les États-Unis, comme d’habitude, raflent les plus belles médailles, que la France demeure au bord du gouffre politique, social et économique et que, dans les régions, les J.O. n’ont pas tu l’inquiétude du lendemain, qu’il s’agisse de sécurité ou de pouvoir d’achat.

Ce qui restera réellement de cette quinzaine olympique, c’est l’exemplarité qu’offrent tous ces sportifs de haut niveau. Leur courage, leur abnégation, leur résilience, leur respect entre eux, leur joie quand le sort leur sourit, leur résignation quand il est contraire... Et surtout leur volonté inébranlable de réussir, quoi qu’il leur en coûte. Une manne de valeurs dans laquelle les dirigeants des petits clubs trouveront de quoi alimenter leurs injonctions à l’effort, personnel et collectif, au dépassement de soi, à l’excellence, mère de toute victoire.

Encore faudra-t-il, pour que ce discours entraîne un surcroît d’énergie de tous les jeunes licenciés qu’ils forment, parmi lesquels figurent nos prochains champions olympiques, que l’exécutif, quelle que soit sa couleur, via les fédérations auxquelles il délègue ses pouvoirs, fasse un réel effort en matière de soutien financier de ces clubs. Aujourd’hui, il est loin d’être suffisant ce qui permet, en particulier aux islamistes, de développer ici et là une stratégie d’entrisme, déjà dangereuse.

Peut-on espérer que le Prince, au-delà de ses gesticulations olympiques, poursuive son idylle avec le sport au point de permettre au formidable réseau de clubs, non plus de survivre, mais de devenir l’outil essentiel d’une formation de qualité de notre jeunesse ? Rien n’est moins sûr.

Robert Marchenoir

Mais pourquoi cette insistance sur l'humilité ? Ce qui compte, en la matière, c'est de reconnaître l'importance vitale de la liberté, qui permet à une petite minorité de réaliser des exploits qui bénéficient à tous, partout où l'homme trouve à employer ses talents et ses désirs. Que ce soit dans le sport, la science, l'art, l'entreprise, la philosophie, la religion, la politique...

Ce qui est important, c'est de reconnaître la nécessité de l'admiration, l'importance qu'il y a à glorifier l'excellence et ceux qui y parviennent.

Un sportif, un savant, un entrepreneur d'exception font dix fois, cent fois, mille fois mieux que l'homme ordinaire. Ils sont aussi en nombre infime.

Le monstre qu'il faut terrasser à ce propos, ce n'est pas celui de l'orgueil : c'est celui de l'égalitarisme, de la jalousie et du ressentiment.

Le sport est, hélas, le seul domaine où l'inégalité n'est pas désignée comme le pire vice social qui soit. Sans doute parce qu'il est devenu le moyen de distraction le plus répandu et celui qui draine le plus d'argent.

Les Anciens le portaient au pinacle, mais c'est parce que la guerre, à l'époque, était beaucoup affaire de force physique. Et que la richesse s'obtenait beaucoup par la conquête.

Le monde a changé. La prospérité repose désormais sur la science et sur l'entreprise. Et le mépris des meilleurs est devenu la norme, il est érigé en vertu. Sauf, justement, dans le sport (et peut-être aussi dans ce qui passe pour la "musique" populaire de nos jours, qui est essentiellement une glorification de la laideur, de la paresse et de la haine).

Il est, en effet, urgent de remettre à l'endroit l'échelle des valeurs. De redire en quoi les individus qui parviennent aux réalisations les plus extraordinaires bénéficient à toute l'humanité. En fait, sans eux, la civilisation n'existerait pas.

Or, la menace est grande. C'est une véritable guerre contre l'excellence qui est menée contre l'Occident. Dans les universités américaines, des professeurs sont persécutés parce qu'ils corrigent les copies des minorités ethniques, ce qui offense les principes du socialisme et de l'idéologie "anti-raciste".

Cette disposition d'esprit s'insinue partout.

L'humilité n'a donc rien à faire dans cette histoire. C'est, au contraire, l'orgueil qui doit être promu, l'orgueil de ce que nous avons été et de ce que nous pouvons être.

Cela passe par l'admiration des meilleurs, leur glorification et l'incessant effort de se rapprocher d'eux, dans la limite des moyens de chacun.

Exilé

« Moi qui ai un peu joué au tennis à partir de 18 ans (…) » (PB)

Moi qui ai un peu pratiqué l'escrime dans ma jeunesse, je dois reconnaître que l'interdiction du duel par le Cardinal puis par la République n'a pas arrangé les choses pour ceux qui cherchent à persévérer dans cet art ;-))

Michel Deluré

Le sport en général et ces JO en particulier, plus proches encore de nous parce que se déroulant en France, nous enseignent effectivement, au travers des performances des athlètes et de leurs comportements entre eux, bien des vertus dont beaucoup devraient s'inspirer au quotidien.

Vertu du travail dans la persévérance, sans lequel il serait vain d'espérer la réussite, car on ne peut jamais récolter que le fruit de nos efforts.

Vertu de courage, de volonté, que la réalisation des objectifs que nous nous sommes fixés impose, vertu indispensable pour surmonter les difficultés, voire les échecs, que l'on rencontre sur son parcours.

Vertu d'humilité, qui n'est pas comme l'affirmait Spinoza « une tristesse née de ce que l'homme considère son impuissance ou sa faiblesse » mais qui, au contraire, pour l'homme qui reconnaît ses propres limites, qui a conscience de ses propres insuffisances, est lucidité lui dictant justement les axes de travail pour qu'il puisse performer.

C'est ce en quoi le sport en général, lorsqu'il n'est pas dévoyé par l'argent, et nombre d'athlètes sont inspirants.

Xavier NEBOUT

"il faut admirer la classe de ceux qui manquent la médaille d'or pour infiniment peu. Quatre années d'efforts et de sacrifices, et c'est un autre qui en récolte les fruits !" (PB)

Quatre années ? Vous plaisantez, et c'est bien là le problème.
J'étais bien jeune, mais un phénomène en natation. Jean Boiteux, l'ancien champion olympique, m'avait repéré à la piscine de Bordeaux où je semais tous le monde, et j'étais à 13 ans deuxième au 100 m brasse chez les cadets (15 16 ans ) - l'âge des champions olympiques - aux championnats d'Aquitaine en ne m'entraînant qu'une heure par semaine.

Boiteux me disait que si je voulais arriver au sommet, il faudrait que je vienne au moins quatre fois une heure par semaine là ou d'autres en font quatre fois deux ou trois heures.
Mais comme il n'était pas question pour moi de passer ma vie à nager, je n'ai pas donné suite et il n'a pas insisté.

Bien plus tard, je l'ai rencontré, et il m'a dit que c'était des histoires de fous. Des milliers et des milliers de jeunes passent leur vie à s'entraîner, pour que l'un d'entre eux soit champion olympique.
Lui-même avait obtenu la situation mirifique d'entraîneur dans un club de Bordeaux.
Aujourd'hui, ils ne font que ça de leur vie.
C'est une honte.

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