La droite républicaine, qui s'est rendue deux fois à l'Élysée ces derniers jours avec le même trio dont Laurent Wauquiez (LW) comme inspirateur principal, a tort. Et pas seulement parce que son refus de participer au gouvernement va laisser la place à un Premier ministre de gauche comme le président de la République l'en a, paraît-il, avertie lors des échanges.
Mais surtout à cause d'une stratégie incompréhensible.
Nicolas Sarkozy (NS) a totalement raison quand il déclare "que la droite doit assumer la responsabilité de gouverner" et que "les Républicains doivent oeuvrer à faire nommer un Premier ministre de droite (...) plutôt que de céder à la facilité de laisser nommer une personnalité de gauche" (Le Figaro).
Cette approche lucide de l'ancien président ne nous dispense pas, par honnêteté, d'expliquer pourquoi hier le rapprochement avec le macronisme, souhaité par certains et d'abord par NS, aurait été délétère alors que dans la situation actuelle il serait positif.
Hier la droite n'avait aucune raison de se fondre en perdant les dernières forces qui lui restaient dans le macronisme, une gauche chic parfumant ce centrisme alternatif du "en même temps" encore vivace. Aujourd'hui, face à un président affaibli depuis les élections européennes, et surtout à cause d'une dissolution suicidaire, la droite a tout pour reprendre la main. Le rapport de force a changé de bord.
Pourtant elle recule devant l'obstacle - une habitude chez Laurent Wauquiez ? - alors qu'une conjoncture exceptionnelle lui offre l'opportunité de concrétiser les mesures vigoureuses qu'elle porte, notamment sur le plan régalien et en matière d'immigration. Elle serait assurée d'obtenir, sur le plan parlementaire, l'aval d'une majorité de députés Renaissance, de députés du Rassemblement national (NS a rappelé à juste titre "qu'il est faux de dire que Marine Le Pen est plus dangereuse que Jean-Luc Mélenchon") et de quelques députés socialistes libérés du dogmatisme idéologique rendant aveugle face au réel et aux remèdes nécessaires.
Face à cette probable configuration, qu'oppose-t-on à droite ? Le fait qu'il y aurait des risques parlementaires, que rien ne serait forcément gagné et que le gouvernement y perdrait son crédit. Et que par voie de conséquence le futur que Laurent Wauquiez espère présidentiel (en se croyant seul à droite dans la joute à venir !) serait sans doute définitivement obéré.
Ce sont des raisonnements d'épiciers qui ne devraient pas peser face à l'état calamiteux de la France, qui appelle des actions urgentes et vigoureuses - NS le souligne avec force et inquiétude. La situation devrait reléguer les tactiques égoïstes, qui d'ailleurs garantiraient moins la victoire demain qu'une attitude d'homme d'État maintenant.
NS doit, cette fois, être écouté par un camp que certes il a profondément déçu mais on ne saurait dénier à l'ancien président une intuition et des fulgurances souvent sans égales.
Modestement, je voudrais poursuivre sur sa ligne et m'étonner d'abord de ce pacte législatif et de ces lignes rouges, en eux-mêmes pertinents mais qui sont proposés sans la volonté réelle d'incarner le premier et de prévenir les secondes. Étrange conception de la politique que cette frilosité d'une droite prétendant imposer ses réflexions mais s'arrêtant au bord de l'action.
J'ai été surpris par le propos de LW qualifiant de "décevant" son dernier entretien, en compagnie de Bruno Retailleau et Annie Genevard, avec le président de la République. Comme si cela avait été à ce dernier de mener la danse républicaine, de dire oui, de dire non, de se comporter comme si, dans le climat sombrement démocratique de ces derniers mois, il était encore le héros, même défait.
Aberration d'autant plus critiquable qu'Emmanuel Macron s'était lui-même privé de son autorité constitutionnelle en transférant ce qui lui aurait incombé dans la sphère des partis.
Aussi on aurait attendu de cette droite une acceptation évidente de cette mission qui aurait été à la fois une charge et un honneur. Et, plutôt que de quémander à Emmanuel Macron son aval pour tout, elle aurait dû contraindre le président à seulement prendre acte de la réalité de ses entreprises et de ce que le pays exigeait pour sa sauvegarde. La droite est tombée dans le piège inverse : aussi faraude qu'elle a prétendu apparaître, elle s'est placée subtilement sous le joug du président pour, allons jusque-là, se donner bonne conscience en fuyant ses responsabilités opératoires. Elle aurait dû au contraire opposer au président une politique gouvernementale du fait accompli.
Ainsi probablement va-t-on manquer une occasion unique : la droite républicaine avait tout pour revigorer la République, elle va laisser passer sa chance, par lâcheté et défaut de clairvoyance.
Sauf miracle de dernière minute.
@ Aliocha | 07 septembre 2024 à 08:56
Vous n’avez pas bien suivi l’actualité. Le 7 juillet au soir, LFI s’est procuré un nœud coulant (rouge, rose et vert) et a annoncé qu’il le passerait autour du cou de quiconque oserait tenter de s’emparer de Matignon, qui dans sa conception chaviste de la démocratie, revient de droit à Lucie Castets, tout comme l’Élysée ne peut être occupé, au plus vite, que par Mélenchon.
Marine Le Pen, quant à elle, exhibe une corde - vous la voyez brune, elle est tricolore - et prévient qu’elle ne l’utilisera que si l’action du nouveau chef du gouvernement lui paraît contraire aux fondamentaux de son parti, notamment en matière de lutte contre l’immigration.
On remarquera que sur ce dernier dossier, LFI et RN sont diamétralement opposés, l’un applaudissant à chaque violation de notre frontière, l’autre dénonçant le laxisme de ses gardiens. Si, par égarement improbable, Barnier oubliait sa promesse de « maîtriser l’immigration », il ne fait aucun doute que le RN lui passerait sa corde au cou et serrerait, tandis que LFI se réjouirait de ce pas vers son programme.
En fait, si cela se produisait, les « Insoumis » seraient dans une situation délicate. Un vrai dilemme. Pour être cohérents avec leurs convictions - je sais, ce n’est pas leur première qualité -, devraient-ils desserrer leur étreinte déjà en place et sauver ainsi le gouvernement, ou, toujours furieux de l’éviction de leur candidate à Matignon, cette fois de concert avec le RN, continuer à le priver d’air et l’asphyxier jusqu’à ce que mort s’en suive... alors qu’il conduit la politique qu’il préconise ?
C’est oui ou c’est non. Il n’y a pas de solution de compromis... Dans les deux cas, LFI se parjure.
Rédigé par : Serge HIREL | 07 septembre 2024 à 14:49
La corde de Serge Hirel pour pendre le pays est de couleur rouge-brune, Mme Le Pen ne pourra l'utiliser qu'en votant la censure avec les sectaires soumis à LFI.
Reste le compromis pour ceux qui aiment la France.
Rédigé par : Aliocha | 07 septembre 2024 à 08:56
@ Giuseppe | 05 septembre 2024 à 21:39 (suite)
À propos de contraste saisissant, je vous renvoie à la perception de cet échange entre le jeune et l'ancien, tel que ressenti, lors de la passation de pouvoir de Premier ministre, par un observateur qui a une longue expérience de la chose publique :
"La passation de pouvoir à Matignon a donné lieu à une scène étonnante de ringardisation du « nouveau monde » (macroniste) par l’ancien. Il a suffi de quelques mots bien choisis par le nouveau Premier ministre, « humilité, vérité, respect, action », pour expédier dans les limbes d’un cauchemar révolu le discours interminable, poussiéreux, pompeux, arrogant, autosatisfait, déconnecté et narcissique – macronien – odieux pour tout dire, de Gabriel Attal. Entendre ce dernier traité (poliment) de donneur de leçons (comme une baffe à un petit coq), avait quelque chose de jubilatoire…" (Maxime Tandonnet)
En vertu de quoi le ringardisme n'a aucun rapport avec l'âge. Et c'est une ancienne qui vous le dit !
Rédigé par : Axelle D | 06 septembre 2024 à 20:30
Encore une de plus ! Et ça a gouverné, élue une vie entière, nous sommes fous de voter pour ces gens, et l'honneur ? et l'exemplarité ?
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/l-ex-ministre-mich%C3%A8le-alliot-marie-condamn%C3%A9e-%C3%A0-six-mois-de-prison-avec-sursis-pour-prise-ill%C3%A9gale-d-int%C3%A9r%C3%AAts/ar-AA1q74MY
Soupçons de détournement de fonds européens : Marine Le Pen et le RN seront jugés à partir de septembre
https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/soupcons-de-detournement-de-fonds-europeens-marine-le-pen-et-le-rn-seront-juges-a-partir-du-30-septembre-2085523
Et de continuer à nous la raconter, innocents ils sont, blancs comme la neige. Les citoyens ne supportent plus ces or... qui trichent, détournent, c'est quand même notre pognon et l'hôpital est en miettes parce qu'il n'a plus un rouble. À vomir.
Rédigé par : Giuseppe | 06 septembre 2024 à 15:00
Depuis sa troisième défaite, le 7 juillet, Macron s’adonnait au poker menteur. Cette fois, il joue simplement au poker, mais c’est son dernier coup. Il est vrai qu’il met sur la table une carte qui, dans trois semaines, l’aura sauvé... ou l’obligera à la quitter.
Les faits, quand ils sont dévoilés, sont têtus. On sait maintenant qu’il avait caché la carte Barnier dans sa manche droite depuis la mi-juillet. On ignore si c’est le « Président-bis » Kohler qui a pensé à elle ou si c’est le « Savoyard », habitué à présenter sa candidature aux postes les plus prestigieux, qui s’est proposé. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que, contacté ou solliciteur, celui-ci n’en a pas parlé à ses « amis » LR (qui ne le sont pas tous...).
J’avais estimé, voici peu, dans un commentaire adressé à Achille - 02 septembre 2024 à 14:26 - que Thierry Breton paraissait le meilleur locataire possible de Matignon. Les deux CV comprennent de nombreux points communs, y compris, très probablement, les rapports des deux hommes avec la franc-maçonnerie, encore puissante dans notre République.
Politiquement, ils sont proches : mêmes convictions de centre droit, mêmes odes énamourées à l’Europe avec toutefois une fibre patriotique restée plus puissante chez Barnier, mêmes profils de technocrates rompus aux négociations entre eux...
Deux seules vraies différences : Barnier, dans sa jeunesse, a été élu local et semble s’en souvenir. Et il est encarté LR, devenu, depuis le second tour des législatives, la seule bouée de sauvetage proche du naufragé de l’Élysée.
S’étant mis lui-même dans le pétrin - et avec lui, la France -, Macron a très vite compris que Barnier était la seule poignée de celle-ci qu’il pouvait agripper... mais qu’il fallait qu’il le fasse en douce, à l’insu des médias bien sûr, de la gauche naturellement, mais aussi des amis de son potentiel sauveur, de ses soutiens personnels, y compris les plus proches - Attal, comme pour la dissolution, ne savait rien - et même de ses conseillers.
Chapeau l’artiste ! Il a berné tout le monde. Pour l’heure, ceux qui l’ont aidé à réussir cette duperie en lançant ses écrans de fumée sur des rédactions surexcitées applaudissent poliment. Mais il se pourrait bien que d’ici peu, comme cela a été le cas dès le 9 juin au soir, avec son « petit frère » de Matignon, en réalité vexés d’avoir été utilisés sans vergogne quelques-uns lui savonnent la planche.
Se croyant toujours maître des horloges, le Président a arrêté les aiguilles aussi longtemps qu’il a pu, au-delà du raisonnable, avant de dévoiler sa carte secrète. Ce sont probablement deux événements survenus le week-end dernier qui l’ont décidé à la démasquer : d’abord, le sondage Ipsos indiquant que 51 % des Français désiraient qu’il démissionne, puis, dans la foulée, la candidature officielle d’Édouard Philippe à la présidence de la République, y compris, a ajouté l’ancien Premier ministre, si cette élection intervenait prématurément. C’en était trop. Cette fois, sa situation devenait désespérée... Il a abattu son jeu.
Alea jacta est...
Rien n’est gagné parce qu’à force de multiplier les fausses pistes, il a désamorcé lui-même le piège - le « front républicain » - qu’il avait imaginé et construit contre le RN entre les deux tours des législatives. Pas futé futé, le castor, qui a compris trop tard, au soir du fiasco du second tour, qu’un autre plus rusé que lui détournait le fleuve à son profit et allait tenter de le noyer.
Et le voici, près de deux mois plus tard, espérant que Barnier, débarrassé de la naphtaline, le sorte de l’eau et le rétablisse sur le trône.
Rien n’est sûr. Aujourd’hui, le RN, à nouveau dans le jeu, assiège Matignon et attend patiemment que le nouveau locataire sorte de son discours lénifiant de la passation de pouvoir et annonce ses objectifs réels. Sera-t-il, dans un registre plus apaisé, le sosie du Président, dont il partage beaucoup de choix politiques (la souveraineté européenne, l’économie libérale, le regard sur l’international...) ? Ou se souviendra-t-il du programme de droite qu’il avait développé lors des primaires LR de 2021, notamment en matière de lutte contre l’immigration, un programme incompatible avec celui de la Macronie ? Le nom de son directeur de cabinet et la composition du gouvernement seront les premiers indices...
Marine Le Pen a déjà acheté la corde pour le pendre mais elle s’est contentée de la montrer. Dans le premier cas, elle n’hésitera pas à l’utiliser. Dans l’autre, elle continuera à la brandir de temps à autre, afin qu’il se montre docile.
Bref, Macron a réussi l’exploit de transmettre les horloges dont il refuse de se séparer à l’adversaire dont l’anéantissement, en 2017, était son principal objectif. Sûr, il va laisser une trace dans l’histoire... mais peut-être pas celle qu’il souhaitait... et souhaite encore, contre toute évidence.
P.-S. : avez-vous remarqué que, lors de la passation de pouvoir, ni l’ancien locataire de Matignon, ni le nouveau n’ont prononcé le nom du président de la République ? Il est vrai qu’utiliser « Macron » comme mot de passe, c’est le bug assuré !
Rédigé par : Serge HIREL | 06 septembre 2024 à 14:15
@ Axelle D | 06 septembre 2024 à 11:11
C'est l'image qu'il renvoie à côté du jeune pétillant Gabriel Attal, c'en était criard, c'est surtout qu'il fait vieux monde, dans un environnement accéléré.
Si lui qui a fait partie de pas mal de gouvernements apporte la résurrection du pays, alors là je vous fais le pèlerinage à pied qui se pratiquait à l'époque lors de l'obtention du bac (je reconnais que je ne l'avais pas fait et que je devais être une exception).
Les miracles c'est à Lourdes. Tous ces recuits n'ont fait que cela dans notre pays, de la politique à vie et on voit où ils nous ont tous menés.
Il a annoncé des propositions fortes, mais on a tellement entendu ce type de discours que ce temps est fini, révolu, terminé.
La dette ne va pas disparaître par enchantement ! 50 milliards pour rembourser la charge (j'arrondis), et 50 milliards pour payer les pensions de retraite des fonctionnaires, tout cela TOUS LES ANS !
Je ne vais pas vous faire toute la liste, mais quand on doit plus de 3000 milliards ce n'est pas arrivé par l'opération du Saint-Esprit comme disait ma grand mère.
Bon je vais aller faire ma partie de manivelles habituelle, si je veux au moins me mettre au niveau de ce grand sportif qui va nous sauver.
Copé qui a raté son destin national a livré de saines paroles : "De l'ordre dans la rue, de l'ordre dans les comptes et de l'ordre dans l'immigration"... Enfin c'est un résumé fidèle me semble-t-il... Le tweet exact :
https://x.com/jf_cope/status/1810233039693156782
Bon je vous souhaite un belle journée, et un beau miracle en faisant une prière en vous tournant vers Lourdes. Je suis sérieux.
Rédigé par : Giuseppe | 06 septembre 2024 à 11:54
@ Giuseppe | 05 septembre 2024 à 21:39
Je ne sais si Barnier fait vieux, je dirai plutôt qu'il fait son âge si l'on ne s'arrête qu'à son visage. Sinon ce grand sportif qui pratique plusieurs fois par semaine vélo et natation, sans compter qu'il est resté un excellent skieur, a plutôt belle prestance à en juger par sa démarche et sa façon de descendre les escaliers. Ce qui devrait vous plaire vous qui ne semblez pas supporter les enrobés qui se laissent aller et ne pensent qu'à se goinfrer !
Par ailleurs, Barnier est un Savoyard qui a le cuir solide et peut réserver quelques surprises (et déconvenues) à celui qui se prenait jusqu'ici pour le premier de cordée !
Rédigé par : Axelle D | 06 septembre 2024 à 11:11
Eh bien voilà, après maintes consultations tout azimut, de simulations à partir de sondages de popularité, de modélisations savantes avec l’assistance sans doute de l’intelligence artificielle, nous l’avons enfin notre nouveau Premier ministre.
Les pauvres médias étaient dans une exaltation qui faisait peine à voir, nous sortant des noms parfois totalement inconnus (*), même le nom de Ségolène Royal a été évoqué, c’est tout dire !
Pendant longtemps tout s’est joué entre Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand et puis soudain, venu de nulle part c’est Michel Barnier qui rafle la mise, lui qui avait fini quatrième à la primaire LR de 2021 et qui aujourd’hui connaît sa revanche.
Finalement Nicolas Sarkozy a été entendu, c’est un Premier ministre de droite qui a été retenu.
Belle prestance, beau cursus et donc bonne expérience, plutôt consensuel, avec le bon sens des Savoyards. (Comme dit la chanson « va doucement Killy, c’est tout bon ! »)
Saura-t-il apaiser la rage de la gauche qui hurle qu’on lui a volé son élection et en appelle à la rue ? Franchement ça va être difficile. Nous pourrons déjà voir ce qu’il en est demain, avec le succès (ou pas) de la grande manifestation annoncée par J-L Mélenchon.
(*) qui connaît Thierry Beaudet le président du CESE qui est apparu l'espace de quelques jours ?
Rédigé par : Achille | 06 septembre 2024 à 08:12
Quel contraste saisissant ! Un vieux à côté d'un fringuant jeune, un phrasé d'ancien monde pour un monde accéléré... Qu'est-ce qu'il faisait vieux et ancien monde Barnier, il ne lui manquait plus que le haut-de-forme et la moustache IIIe République.
Au moins je mise un petit billet sur un poste, il en rêve, il est chaud-bouillant, depuis le temps qu'il attendait son bâton de maréchal, il va l'avoir Éric Ciotti, ce soir il boit du petit lait.
Le régalien de la sécurité et de l'immigration va plaire à tous, le boulot va être à la hauteur des espérances, d'autres en profiteront, pour le reste la paye des fonctionnaires ne bougera pas, il faut emprunter chaque année pour leur retraite 50 milliards.
Personne ne parlera argent, ça tombe bien, les caisses sont vides.
Le Majordome Darius s'est empressé de recevoir un jeune aussi... Raffarin le Chinois qui a fait partie de tous ceux qui ont vidé les caisses et qui vient nous raconter des sornettes. Comment ces types osent-ils encore donner des leçons, ils ont pourri le pays, ils sont laminés dans les urnes, et on nous les affiche encore à l'écran. Tout ce que ne veulent plus les électeurs. Tout ce qu'ils détestent.
Si le pays a autant de dette, plus de 3000 MILLIARDS! il y était aussi le Chinois, sait-il situer Canton... Je lui poserais bien la question. Barnier et ses 40 députés pour sauver le pays.
Dans le désordre, Attal, Bardella, E. Philippe, Aubry, Darmanin etc. partout dans les trois blocs, que des jeunes pour un monde qui aspire à changer, et voilà qu'on nous refourgue de la verroterie et des casseroles cabossées de cuisines d'une autre époque.
Bon, nous voilà tranquilles un temps mais tous les jours les couverts vont être remis par les médias pour savoir qui sera de cette équipe pour gérer la misère. Gégé est bien silencieux, tapi dans les fourrés il est à l'arrêt, il n'a qu'une crainte sans doute, être privé de dessert, il attendra de voir venir, au fond lui ne risque pas grand-chose, monsieur est déjà servi.
Rédigé par : Giuseppe | 05 septembre 2024 à 21:39
Barnier étant l'inventeur du chatterton, ça promet.
Il m'avait déçu lors de la primaire de droite.
Celle-ci a finalement été un bon laboratoire pour Macron.
Attendons pour voir.
De la part de Macron on aurait pu s'attendre à pire.
Il a quand même pris beaucoup de politiques et les Français pour des imbéciles.
Rédigé par : stephane | 05 septembre 2024 à 20:08
@ caroff | 05 septembre 2024 à 14:33
"Il va rassurer la PM bis de Bruxelles, Ursula von der Leyen"
C'était le plus urgent. On lui souhaite bonne chance.
Rédigé par : Lucile | 05 septembre 2024 à 19:25
@ Lucile | 05 septembre 2024 à 12:36
Vous devriez lire les journaux. C'est écrit partout que Sarah Knafo (selon ses propres confidences) avait pris pour modèle Marie-France Garaud...
Rédigé par : Axelle D | 05 septembre 2024 à 15:15
Barnier c'est moins pire que Lucie Castets ou Xavier Bertrand, l'antifa des Hauts-de-France ou que Bayrou le fourbe béarnais.
Mais voilà, que va-t-il pouvoir faire dans le panier d'étrilles actuel ?
Il a une expérience ministérielle non nulle : il a laissé le principe de précaution, la loi Barnier (février 1995) contenant la participation du public aux grands projets et le fonds de prévention des risques naturels majeurs jamais remis en question.
Commissaire européen à deux reprises, il est chargé du Brexit, sujet hautement piégeux dont il se sort plutôt bien face à Boris Johnson.
Tempérament de teigneux savoyard qui n'a rien à perdre...
Ainsi, il va rassurer la PM bis de Bruxelles, Ursula von der Leyen, qui voit arriver au pouvoir un ancien collègue !
Macron, de son côté va pouvoir continuer son oeuvre européiste...
Va-t-il nommer dans son gouvernement des personnalités de tous les bords ou presque ?
Combien de temps cela va-t-il durer ?
Jusqu'en juin 2025 au mieux?
Rédigé par : caroff | 05 septembre 2024 à 14:33
Macron est excellent, vous en voulez du Premier ministre? Eh bien je vais vous en donner avec Barnier. Lors du premier tour de la primaire LR, qui s'est tenu le 2 décembre 2021, Michel Barnier a été éliminé, terminant en troisième position avec 23,93 % des voix, derrière Éric Ciotti et Valérie Pécresse.
Vous voyez le tableau !? Un type balayé du trottoir par une Grande Bourgeoise incapable de faire 5 % pour passer à la caisse. Et s'il se noie dans un verre d'eau comme il a passé autant de temps que pour le Brexit on n'a pas fini de rire. Surtout que tous les compétiteurs sont impatients de faire appliquer leur programme, et seulement leur programme.
D'une souris tout cela va accoucher, et plus que jamais rien ne se fera, au moins Grand Dadais aura économisé 10 milliards sans rien faire sur le budget.
Tous les jours sera un moment de poilade, il n'a pas un rond le Brexiteur, et habitué à une gamelle somptueuse européenne, il va devoir gérer un trou abyssal et des demandes stratosphériques. Parfait pour les médias, enfin ils ont du grain à moudre jusqu'à la prochaine dissolution. Au prochain épisode des Pieds Nickelés, 6 % de dette de plus cette année et autant l'année prochaine, et Barnier le Vieux qui va devoir mettre la main à la poche dans un pantalon qui a les poches cousues. On vit une époque formidable, du Reiser à tous les niveaux.
Rédigé par : Giuseppe | 05 septembre 2024 à 13:56
Michel Barnier n'a rien d'enthousiasmant mais bon, sa nomination a au moins un avantage : la péronnelle arrogante et nulle en arithmétique va pouvoir retourner à un anonymat bien mérité !
Rédigé par : revnonausujai | 05 septembre 2024 à 13:48
@ Axelle D | 04 septembre 2024 à 22:52
Vous me paraissez régler son compte un peu vite à la jeune et prometteuse Sarah Knafo, qui, à mon avis, ne cherche pas spécialement à être la reproduction de quiconque. C’est vous qui opérez le rapprochement. Ce n’est pas une imitatrice, ni une star, il me semble même que le naturel est une caractéristique évidente de son comportement.
Marie-France Garaud était une femme de valeur, paix à son âme, mais elle appartenait à un temps où la France était encore une puissance mondiale. Pas encore ruinée, pas encore ingouvernable, n’ayant pas le zéro ou presque comme objectif de croissance, à cette époque bénie où l’État s’engageait à faire respecter le passage aux frontières et l’interdiction du meurtre plutôt qu’à tenter de soumettre le climat à ses désirs. Mais où notre pays commençait malgré tout à montrer les signes de faiblesse qui l'ont peu à peu miné sous l'éclat d'une bonne santé satisfaite d'elle-même.
Sarah Knafo en plus de plaider pour une immigration contrôlée inclut une dimension économique éclairée dans sa vision politique ; elle ne cesse de réclamer un amoindrissement du carcan de l'État dans ce domaine. Tout le contraire du "réchauffé", en somme. Où avez-vous entendu pareil discours dans la classe politique française, en gros depuis une cinquantaine d’années ?
Rédigé par : Lucile | 05 septembre 2024 à 12:36
Au suivant ! Barnier... À ce rythme, il va finir par m'appeler... Je ne sais pas combien d'années il lui a fallu pour le Brexit, tu parles d'une affaire ! Cela aurait dû se régler en quelques semaines, demandez aux Anglais.
On a toujours gardé cet esprit de la personne indispensable, et qui a "de l'expérience", c'est de la foutaise ! Demandez aux créateurs d'entreprises les plus puissants, de X à Facebook, etc. Il faut de la fraîcheur pas de l'expérience.
Rédigé par : Giuseppe | 05 septembre 2024 à 11:35
@ Axelle D | 04 septembre 2024 à 22:52
"N'est pas Marie-France Garaud qui veut. Le principal défaut de Sarah Knafo étant d'avoir voulu faire du réchauffé en s'inspirant du parcours d'une authentique grande dame, une walkyrie qui n'avait pas son pareil pour s'imposer auprès des hommes de pouvoir tout en les manipulant habilement."
Oui, on avait bien compris les fantasmes qui vous meuvent sur ce blog et dans la vie, mais il est pittoresque que vous les confirmiez.
Une walkyrie... manipuler les gens... des hommes de pouvoir, de préférence... heureusement que vous vous prétendez offensée lorsqu'on vous accuse de proximités fascistes, communistes et wokistes !
Sur le plan de la discussion démocratique, vous confirmez la nocivité de votre vision du monde, la vision gaulliste : Marie-France Garaud était une authentique grande dame, de Gaulle était un authentique grand homme, on n'en trouve plus des pareils, par conséquent Sarah Knafo ne saurait faire que du "réchauffé".
Vous n'êtes pas çavapétiste, vous êtes ça-a-déjà-pété-iste, épi iapu rien à faire.
Avec ça, zéro commentaire sur la déclaration elle-même de Sarah Knafo, qui est pourtant une prise de position politique claire et précise.
Renifler sans cesse la puanteur qui se dégage du cadavre de De Gaulle, ce n'est jamais qu'une autre façon de refuser l'action sur le temps présent. Le gaullisme est une glorification de l'impuissance au profit du rêve.
Et puis je note qu'il n'y a pas plus mesquin et hargneux envers une femme qu'une autre femme. D'autant que Sarah Knafo n'est pas déplaisante à regarder, contrairement à la très hommasse Marie-France Garaud...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 septembre 2024 à 05:56
@ Lucile | 04 septembre 2024 à 21:10
Sarah Knafo a sans doute beaucoup de qualités, de talent et d'ambition. Mais n'est pas Marie-France Garaud qui veut. Le principal défaut de SK étant d'avoir voulu faire du réchauffé en s'inspirant du parcours d'une authentique grande dame, une walkyrie qui n'avait pas son pareil pour s'imposer auprès des hommes de pouvoir tout en les manipulant habilement.
À l'évidence, cinquante ans plus tard ça ne pouvait pas marcher, à plus forte raison avec l'homme totalement dépourvu de charisme que SK avait choisi de manager. Sans compter la situation de la France, tant nationale qu'internationale, qui avait totalement changé en un demi-siècle.
Rédigé par : Axelle D | 04 septembre 2024 à 22:52
Qui peut penser une seconde qu'il aurait quitté son royaume, avez-vous été à Cannes ? Il a été appelé, on est poli dans son milieu, on répond aux invitations, et puis cela ne peut que le valoriser, pressenti pour sauver la France, en lui refusant intelligemment le poste il se pose au moins à sa hauteur... À Cannes pas de mendiants, juste du beau monde que le monde entier veut visiter.
Un havre de paix prestigieux et tout ce qui va avec, pas les mêmes raisons que Gégé mais chacun a son palais des mille et une nuits. Les traîne-patins, trop peu pour eux.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/info-ouest-france-pressenti-pour-%C3%AAtre-premier-ministre-david-lisnard-temp%C3%A8re/ar-AA1pZkCR?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=defe8cf46f4a4ecba6148d4a85cc23de&ei=9
Rédigé par : Giuseppe | 04 septembre 2024 à 22:10
@ Serge HIREL | 04 septembre 2024 à 21:02
« Quand une intercommunalité met de l’argent sur un projet de maison de santé, c’est parce que l’État n’a pas vu venir les déserts médicaux. Quand un département se voit obliger de moins aider des associations qui assurent l’animation culturelle de ses zones rurales pour pouvoir supporter le choc financier de l’accueil des migrants mineurs non accompagnés, c’est parce que l’État régalien n’a pas su - ou voulu - éradiquer l’immigration clandestine... »
Quand une municipalité voit soudain son budget « agents municipaux » exploser, c'est souvent parce que l’État a soudain eu la lubie d'augmenter cette catégorie d'agents sans l'avoir consultée, ce qui au passage empêche la municipalité en question de bien rémunérer ses bons employés et moins ceux qui par exemple pratiquent le « fini-parti » dans le ramassage des ordures ménagères de façon fantaisiste...
Rédigé par : Exilé | 04 septembre 2024 à 21:58
@ Exilé | 04 septembre 2024 à 14:21
Les critères ont changé, les ouvrages d'art en général, les ponts, viaducs, tunnels... ont les leurs, le bâti a aussi ses contraintes propres. Bon on ne va pas se lancer là-dedans, on y passerait des nuits entières.
https://www.irbnet.de/daten/iconda/CIB_DC24712.pdf
Pour les déficits, un ancien conseiller de ce groupe débutait sa lettre aux agences avec ces mots : "Nous sommes des épiciers...".
Le pays est un panier percé, perclus de dette, bon courage à celui qui va monter au front.
Sans pognon et on le voit bien avec Winston Volodymyr, il faut se prostituer ou mendier et ce dernier s'en rend bien compte. Il en a assumé le rôle mais il pensait "l'intendance suivra" comme disait Mongénéral.
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@ Serge HIREL | 04 septembre 2024 à 10:47
Il n'a pas à se refaire, Macron, il a juste à terminer le peu de route qu'il lui reste. Et finalement tout lui donne raison, il joue au bilboquet puisque c'est ingouvernable, un an passera de plus, et la pente douce qui le portera jusqu'à sa sortie.
C'est trop long deux mandats, Mitterrand a fini épuisé, Chirac sur les rotules et Macron en joueur de dames, Castets à la niche et les autres au chenil.
Sur le damier il est tout seul et il semble le vivre plutôt pas mal. Il n'y a que les médias pour nous faire croire que Gégé et les autres avaient leur chance.
Rédigé par : Giuseppe | 04 septembre 2024 à 21:28
@ Robert Marchenoir | 04 septembre 2024 à 12:36
Bravo Sarah Knafo, chaque fois que je l'entends, je la trouve remarquable. Claire, précise, intelligente, pugnace, constructive et maîtrisant bien ses sujets.
Rédigé par : Lucile | 04 septembre 2024 à 21:10
Ça y est ! On sait enfin qui est le vrai responsable des dettes abyssales de la France... C’est le maire... non, pas Le Maire... le maire de ma petite commune (600 habitants). Cette année, il a fait bitumer un parking de cinq places - dépense encore plus somptuaire, il a aussi fait peindre les cases - au centre du bourg, afin que les voitures des riverains n’occupent plus le trottoir. Non seulement il a dépensé l’argent public sans compter, mais il a aussi empêché l’État de percevoir les recettes des amendes pour « stationnement très gênant » (135 euros pièce...). De surcroît, il a ainsi augmenté la surface imperméable de la commune... Les écolos ne lui pardonneront pas ! Ils vont manifester... et ont demandé une subvention pour ce faire...
Plus sérieusement, comment Le Maire... oui, Bruno, le ministre démissionné qui fait ses cartons, en plein constat de l’état lamentable dans lequel lui, à Bercy, et son patron, à l’Élysée, ont mis les finances du pays, a-t-il pu, en guise de cadeau d’adieu, oser accuser les collectivités territoriales d’être la principale source du dépassement des dépenses publiques en 2024 ?
Certes, certaines méritent quelques critiques, surtout en matière d’effectifs, mais leur reprocher de trop investir est une aberration. Leurs élus, eux, sont quotidiennement au contact de la population, ont conscience de ses multiples difficultés et font de leur mieux pour pallier des insuffisances qui ne sont pas les leurs, mais celles de l’État.
Quand une intercommunalité met de l’argent sur un projet de maison de santé, c’est parce que l’État n’a pas vu venir les déserts médicaux. Quand un département se voit obliger de moins aider des associations qui assurent l’animation culturelle de ses zones rurales pour pouvoir supporter le choc financier de l’accueil des migrants mineurs non accompagnés, c’est parce que l’État régalien n’a pas su - ou voulu - éradiquer l’immigration clandestine...
Depuis sept ans, le régime macronien s’est déchargé de multiples missions qui incombaient au pouvoir central sur les collectivités territoriales sans bien souvent leur en apporter les moyens financiers. Quant à la disparition de la taxe d’habitation, il ne faut pas en oublier le revers : les élus locaux n’ont plus la main sur le montant de leur principale recette et ont perdu le peu d’indépendance financière que leur apportait la fixation annuelle de son taux, déjà très encadrée.
Reste le « millefeuille »... Cet entassement de collectivités territoriales unique au monde qui aboutit à une dilution des responsabilités, mais aussi provoque des doublons et d’inutiles partages de compétences, à l’origine de dépenses qui n’ont pas lieu d’être. Mais, que je sache, c’est bien l’État qui est à l’origine de cette situation et c’est bien l’exécutif national qui peut y mettre fin en proposant au législateur d’en supprimer une ou deux couches ? Qu’a fait Macron en ce domaine ? Rien.
Bref, comme souvent, Bruno Le Maire aurait mieux fait de se taire... D’autant plus qu’en ce qui le concerne, le rêve élyséen est bel et bien définitivement perdu. Reste l’Académie française...
Rédigé par : Serge HIREL | 04 septembre 2024 à 21:02
@ Giuseppe | 03 septembre 2024 à 18:39
« "Virez-moi tous ces gens, ce ne sont que des pierres !" disait le patron d'une centrale à béton ».
Ce brave homme était un sage et nous devrions suivre ses conseils pour le nettoyage des inutiles voire des nuisibles qui infestent le monde politico-administratif français depuis une quarantaine d'années.
Ceci dit, ce serait bien si nous évitions de tomber dans le bétonnage tous azimuts, car cette technique n'est pas sans graves inconvénients et devrait être un sujet de préoccupation pour le prochain gouvernement :
« le vieillissement des ouvrages construits après-guerre : nombreux arrivent en fin de vie, certains en béton de première génération sont plus à risques, par exemple »
https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/292901-la-securite-des-ponts-en-six-questions
Le béton actuel a une durée de vie de 50 à 100 ans alors que le béton romain, par exemple celui de la coupole du Panthéon à Rome, a presque 2000 ans.
Et ceci sans architectes DPLG...
Rédigé par : Exilé | 04 septembre 2024 à 14:21
"Nous sommes encore dans l'attente d'un nouveau Premier ministre. Le président ne cesse de consulter mais il va devoir trancher, peut-être ce 3 septembre." (PB)
En réalité, le seule personne incontestable pour le poste de Premier ministre, c'est Marine Le Pen.
C'est une femme politique, elle est présidente du groupe majoritaire à l'AN, donc tout à fait légitime à occuper ce poste, même si cela ne plaît pas au NFP et aux castors.
L'AfD a gagné les élections dans deux régions en Allemagne. Il faut arrêter d'exclure le RN de la vie démocratique française.
J'espère que c’était le sens du coup de fil d'Emmanuel Macron à Marine Le Pen ? J'espère qu'elle acceptera.
Rédigé par : anne-marie marson | 04 septembre 2024 à 13:35
Puisque la vraie question n'est pas : qui, de Duglandu ou Clarinette, sera Premier ministre, mais : quel sera le programme du futur gouvernement, voici une excellente intervention de Sarah Knafo au Parlement européen, au sujet des prix de l'électricité.
Et plus généralement, au sujet de la concurrence et de l'identité nationale.
Je note qu'elle se démarque du poutinisme imbécile qui a, hélas, longtemps marqué Reconquête, en soulignant que l'énergie nucléaire est indispensable pour se passer du gaz russe.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 septembre 2024 à 12:36
@ Giuseppe | 03 septembre 2024 à 18:39
« [Macron] dissoudra dans un an, et là comme Mongénéral il sera plébiscité. »
Vous qui êtes raisonnable et savez qu’atteindre l’horizon est impossible, comment pouvez-vous relayer le fantasme de tout politique en perdition : se refaire ? Faut pas rêver ! Giuseppe, les miracles de ce type, ça n’existe pas et, quand, rarement, il s’en produit un, il se transforme en cauchemar. Cf Mitterrand, les jardins de l’Observatoire et les dégâts irréversibles de son passage au pouvoir...
Il faut vous faire une raison, Giuseppe, la Macronie, régime hybride entre la démocratie et l’autocratie, c’est fini. Macron est sur le fil du rasoir. Une erreur dans le choix périlleux du nouveau Premier ministre et c’est la censure immédiate. Eu égard au soin et au temps qu’il aura pris pour le sélectionner, ce camouflet lui sera adressé personnellement.
Seule issue : la démission.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 septembre 2024 à 10:47
Tout donne raison à Macron, il peut donc retourner à l'envoyeur l'indigence des partis quels qu'ils soient, et mis au jour qu'un pays de cabochards est ingouvernable. Il dissoudra dans un an, et là comme Mongénéral il sera plébiscité.
La limite des coalitions dans notre pays, pas besoin d'aller plus loin, Macron en apporte la preuve.
La IVe et ses cabinets qui tombaient comme des mouches, rien n'a changé, préventivement chacun tire maintenant à vue avant, chaque formation élimine ceux qui ne conviennent pas... Et au bout du compte qui sera appelé comme sauveur ?
Non mais qui peut ou veut voir revenir ces recuits qui officient depuis des décennies, 6 % de déficit et 48 % d'impôts, l'Allemagne c'est 42 %... La faillite est là ! Où passe tout notre pognon prélevé ?
Pour consulter un cardio, vous repasserez fin octobre, les plannings seront établis et là vous pourrez candidater, l'arme au pied vous serez près du téléphone à la date indiquée, espérant qu'il y aura quelqu'un au bout du fil, sinon ce sera un mois plus tard et à recommencer.
Partout c'est la dèche, qui veut aller au front, Xavier B. ? Quelle poilade ! il a été aussi de tous ces ministères de misère. La dette est colossale, plus de 50 % est détenu par des receleurs qui vont nous vendre à la découpe. Et le Cinglé qui tue tous les jours et une Europe qui n'existe pas.
Tous ces conseillers du soir et du jour ont créé la banqueroute actuelle.
Interdire tous les investissements de confort actuels, Paris est un exemple parmi d'autres, entre 2001 et 2024, la dette est passée d'1 à 8 milliards... On peut imaginer ailleurs avec plus de 3 000 milliards et 50 MILLIARDS! tous les ans de charge. Dès que l'on entreprend le moindre mouvement dans notre pays le compteur s'emballe et s'emballera de plus en plus.
On ne construit plus d'écoles on bâtit de la dette, de la misère, des miséreux.
Il va falloir apprendre à vivre frugalement à toutes les strates du public, jamais on ne produit des économies d'échelle, par contre comme terrassiers nous sommes imbattables pour créer des gouffres financiers. 6 % cette année la valeur du trou, en 2025 on fera pareil. Qui est capable de couper le robinet à toutes ces régions, départements, ces grands ceci, ces grands cela, les métropoles, les communes, les communautés de commune... Et j'en oublie certainement autant.
On nous raconte toujours les mêmes sornettes, nous avons du patrimoine certes, essayez de bouffer du béton, demandez aux sans-dents de Pépère, nous fabriquons de la monnaie de singe avec la dette qui augmente et le niveau du caddie de la ménagère, lui, atteint la limite de la ligne de flottaison. Xavier Premier ministre ou les autres recuits ? "Virez-moi tous ces gens, ce ne sont que des pierres !" disait le patron d'une centrale à béton.
Rédigé par : Giuseppe | 03 septembre 2024 à 18:39
Avec tous ces politologues en chambre, experts et analystes mondialement reconnus, il faudrait faire repasser toutes les âneries qui se racontent. À force de proposer des noms ils ont peut-être une chance de tomber sur le bon Premier ministre et celui-là bien fiérot dira partout "Je savais !".
Avec les militaires c'est pareil, la frontière en Ukraine est très longue pourtant, plus de 1000 km avec la Russie, mais à force d'envisager toutes les supputations possibles de passage des soldats de Winston Volodymyr, il ne reste même plus le chas d'une aiguille à explorer.
Et Darius Majordome d'opérations spéciales de plateau TV, satisfait de recruter "les meilleurs zexperts" mondiaux que la Terre porte, les félicite de leur vision et perspicacité.
Darius, ce mot a une certaine consonance de film de science-fiction, lecteur de boule de cristal et faire vivre une émission qui ressasse à l'envi les mêmes chimères...
Pythie de Delphes, Tirésias, et maintenant Darius de LCI... Tout un poème.
"Monsieur le Premier ministre, vous ai-je déjà parlé de mon neveu? - Non, jamais, et je vous en suis très reconnaissant." (Winston)
Rédigé par : Giuseppe | 03 septembre 2024 à 09:53
Nous sommes encore dans l'attente d'un nouveau Premier ministre.
Emmanuel Macron, tombé en panne depuis sa dissolution, est aux abois. Après avoir consulté les personnalités de l'ancien monde, le chef de l'État n'a toujours pas trouvé sa marionnette de Premier ministre.
Mais qui pour sauver le macronisme du nouveau monde tant vanté en 2017 ?
Changement de cap et retour pour l'ancien monde sept ans après:
Bernard Cazeneuve 61 ans
Thierry Beaudet 62 ans
Gérard Larcher 75 ans
François Hollande 70 ans
Xavier Bertrand 59 ans
Olivier Faure 56 ans
Nicolas Sarkozy 69 ans
Michel Barnier 73 ans
François Bayrou 73 ans
Lucie Castets 37 ans
Aurore Bergé 38 ans
Jean-Louis Borloo 73 ans (évoqué, reste en attente pour le prochain défilé ?)
Encore à consulter ?
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En supplément (pour mémoire)
Voici ce qu'il avait dit en 2018 lors de sa visite en Algérie : "La colonisation est un crime contre l'humanité". Aujourd'hui c'est la France et l'Europe qui sont colonisées par l'Islam:
Déclaration par Emmanuel Macron sur l'immigration :
"Contrairement à ce que certains disent, nous ne sommes pas aujourd'hui confrontés à une vague d'immigration. (Il ne sait plus compter ?) Le sujet de l'immigration ne devrait donc pas inquiéter la population française. Nous ne devons pas mentir à nos concitoyens : l'immigration n'est pas quelque chose dont nous pourrions nous départir. De surcroît, l'immigration se révèle une chance d'un point économique, culturel, social (il n'a rien compris !). Dans toutes les théories de la croissance, elle fait partie des déterminants positifs. Mais à condition de savoir la prendre en charge. Quand on sait les intégrer, les former, les femmes et les hommes renouvellent notre société, lui donnent une impulsion nouvelle, des élans d'inventivité, d'innovation."
Visiblement, EM a un bandeau sur les yeux et refuse de voir qu'ils n'ont pas envie de s'intégrer à notre mode de vie. Et c'est pour cela qu'il les a tous parqués hors de Paris pour les rendre invisibles pendant les JO ?
Paroles d'Yvan Perrin, en réponse à Emmanuel Macron :
"Nous avons étudié le Coran et les grands textes islamiques et la manière dont ils sont appliqués aujourd'hui par la majorité des musulmans. Ils nous ont montré ce qui nous attendait si l'on demeurait passif. Pour cela, nous avons fondé notre argumentaire en présentant tous les problèmes rencontrés par nos voisins européens. L'islam et les musulmans les plus actifs y multiplient leurs revendications en contradiction avec notre identité, nos traditions, notre histoire et notre culture".
Paroles de Nicolas Sarkozy:
"À l'immigration subie, je préfère l'immigration choisie" (il a raison).
Cette immigration massive et illégale concerne les pays et leur religion islamique qui refusent notre mode de vie occidental mais exigent notre guichet social très généreux et des logements qui sont financés en grande partie avec notre argent.
Rédigé par : Ellen | 03 septembre 2024 à 05:16
Le litre de gas-oil est tombé à 1,60 €. Je propose de gigantesques défilés de gilets violets à travers toute la France. Ils érigeront, sur les ronds-points, des statues de Macron auxquelles ils baiseront les pieds. C’est la moindre des choses du point de vue de la justice sociale.
Du coup, on va aussi pouvoir redoubler les livraisons d’armes à l’Ukraine pour buter la g… aux Russes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 septembre 2024 à 22:23
Vous avez tous des goûts épouvantables concernant le choix du Premier ministre.
Faut évoluer et arrêter de ressortir des vieilles breloques qui ont fait la preuve de leur incompétence dans les différents pouvoirs pendant des décennies.
Il nous faut un vrai, un pur, un dur, un woke progressiste racialiste indigéniste LGBT queer trans homo de couleur islamogauchiste, ou bien un gigolo ou une gigolette avec cougar, ou un jeunot avec un ou une mari(e) tout comme l'actuel démissionnaire qui s'en est vanté devant les caméras du monde entier qui nous envie… ou pas.
Et si en plus il se présente sur une moto en roue arrière dans les couloirs de l’Assemblée, quel pied !
Bardella est aux abonnés absents pour cause de crise de rire interminable, il sait qu'il sera le futur président du pays, à quoi bon aboyer comme des clébards aux pieds du grand Macronéron comme tous ces cinglés macroniens droite mollasse collabo et la lie de la fange des rebuts de la société NUPES NFP LFI-Hamas, patience et longueur de temps etc. etc.
Rédigé par : sylvain | 02 septembre 2024 à 22:03
@ Giuseppe | 02 septembre 2024 à 10:09
Ahaha ! Vous êtes très caustique !
J'ai doublement mal aux côtes et au bassin à cause de vous. Avant-hier j'ai participé à une descente d'estive plus haut que le port de Castet (pas la ministre) jusqu'à Sainte-Colome en passant par Louvie-Juzon. 14 km par des chemins pierreux avec des ânes (j'ai pas dit Beaudet) qui voulaient aller plus vite que la musique. Je suis cassé.
En attendant que cela aille mieux je vais éviter de lire vos commentaires. :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 septembre 2024 à 19:08
@ Serge HIREL
Les députés européens français votent les lois avec Renew, de 74 % pour le PS jusqu'à 81 % pour les LR.
Je vous laisse à votre boutique de chaussures en faillite, puisque pour vous la réconciliation est fioriture.
Rédigé par : Aliocha | 02 septembre 2024 à 18:59
@ sylvain | 02 septembre 2024 à 08:43
On s'en doutait, un spécialiste de la piquette, et à part le vinaigre ?
Rédigé par : Giuseppe | 02 septembre 2024 à 18:32
Bullshiteur un jour, bullshiteur toujours. Laurent Wauquiez est ce distillateur de denrées verbales "made in China" ou au coin du mensonge. Éric Ciotti a prétendu se faire élire président des Républicains pour soutenir le bullshiteur, dont on ne sait par quel hasard la droite le considérait comme le nouveau meilleur d'entre eux. Éric Ciotti s'en mord les doigts. Quant à Jacques Barrot, il doit se retourner dans sa tombe. On a certainement les dirigeants qu'on mérite en régime de pouvoir personnel. Eh bien si la droite en est à plébisciter Laurent Wauquiez, elle est tombée bien bas, encore plus bas que le macronisme, c'est tout dire.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 02 septembre 2024 à 18:00
@ Serge HIREL | 02 septembre 2024 à 14:26
« Sur quels éléments concrets et vérifiés vous appuyez-vous pour débiter cette sornette à tout bout de champ ? »
Détrompez-vous, Patrick Cohen a toujours des analyses très élaborées. La preuve en est qu’aujourd’hui nous ne savons toujours pas qui sera le Premier ministre. Ce qu’il avait annoncé.
« Cazeneuve et Bertrand ? Le premier à l’Intérieur, le second à Bercy (il lui suffira de signer les décisions prises par Macron et Breton). »
C’est plutôt un bon choix, d’autant que Bernard Cazeneuve a déjà occupé le poste et qu’il connait "la maison".
Xavier Bertrand a la réputation d’être un bon gestionnaire, alors Bercy lui siérait bien.
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@ Michel Deluré | 02 septembre 2024 à 16:17
« Même Ségolène s'y est essayée, c'est dire, prête qu'elle est à laisser tomber Hanouna ! »
En choisissant Ségolène Royal, le Président gagnerait du temps car elle déjà composé son gouvernement et il n'est pas si farfelu que ça. 😊
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@ Giuseppe | 02 septembre 2024 à 14:20
Emmanuel Macron est plus que jamais le "maître des horloges". Il nommera le futur Premier ministre quand il l’aura décidé.
Depuis une semaine les médias nous baladent avec des tas de noms, mais je ne serais pas étonné que son choix porte sur quelqu’un que personne n’attendait.
Un peu comme Giscard quand il a choisi Raymond Barre à la grande surprise de la presse de l'époque.
Il y a du Giscard chez Macron !
Rédigé par : Achille | 02 septembre 2024 à 17:30
Nous sommes dans une situation inédite : il n'y a pas de majorité. Tous les commentateurs, politologues, sociologues s'accordent à dire que nous devrions apprendre à faire des compromis, comme cela se passe dans les pays voisins.
Dès lors, pourquoi s'étonner que cette recherche prenne du temps ? Y compris pour le Président, qui semble découvrir les conséquences de son initiative incongrue. Il vaut mieux attendre un peu plutôt que se lancer dans un cycle "nomination-motion de censure", réclamé à grand renfort d'imprécations par certains braillards.
Rédigé par : Solon | 02 septembre 2024 à 17:17
@ Serge HIREL 14:26
Je n'ai pas nommé Nicolas Sarkozy tout simplement parce que je ne le considère pas comme particulièrement responsable de la situation actuelle, même si cela arrangerait certains de continuer à le voir jouer le rôle de bouc émissaire et de tête de turc à répétition, leur permettant d'exonérer ad vitam aeternam les vrais responsables, y compris eux-mêmes.
Le plus important reproche que l'on puisse faire à NS étant seulement de n'avoir pas mené à bien sa volonté initiale de régler le problème de l'immigration et de remettre de l'ordre en France, comme il s'y était engagé lors de son élection en 2007 (en commençant notamment par nettoyer les banlieues au Kärcher). Un président qui renie ses fondamentaux et a la main qui tremble soit en raison de l'influence néfaste de ses conseillers, soit pour complaire à une conjointe progressiste qui ne partage pas ses idées, c'était rédhibitoire et cela explique son échec en 2012.
Par charité, je ferai l'impasse sur le mandat de Hollande, sa normalitude et ses aventures sexuelles aux couleurs de vaudeville rocambolesque, pour en arriver à l'élection par défaut de Macron à la suite d'une conspiration de la Justice et de la haute finance habilement orchestrée pas les médias aux ordres et visant à dézinguer Fillon de toute urgence et sans scrupule, alors qu'il bénéficiait de toutes les faveurs et de la confiance du peuple pour l'emporter.
Au fait, quelle était la question et quels seraient, selon vous, les vrais responsables de la situation actuelle sinon tous ceux qui ont gobé comme vérité d'Évangile, dès 2012, une succession de mensonges, de diffamation, de procès en sorcellerie concernant Sarkozy, de corruption au sujet de Fillon etc. visant à dézinguer celui que le peuple s'apprêtait à choisir et qui menaçait manifestement (en raison de certaines réformes annoncées) la sécurité et le confort d'une multitude de petits ronds-de-cuir et magouilleurs de la fonction publique ?
Rédigé par : Axelle D | 02 septembre 2024 à 17:02
@ Achille 02/09/24 09:42
"Si je pouvais susurrer à l'oreille du résident..."
Je pense Achille que vous auriez plus de chances d'être entendu en susurrant à l'oreille d'un cheval qu'à celle du Président ! J'ai ouï dire que le Président écoutait certes beaucoup mais n'entendait par toujours pour autant et éprouvait même un malin plaisir à prendre le contrepied des suggestions qui lui étaient formulées. Sans compter que depuis quelques jours, nombreux sont ceux qui susurrent à l'oreille du Président. Même Ségolène s'y est essayée, c'est dire, prête qu'elle est à laisser tomber Hanouna !
Rédigé par : Michel Deluré | 02 septembre 2024 à 16:17
@ Axelle D | 02 septembre 2024 à 00:25
« Hélas, tous ceux qui de près ou de loin par leurs actions et choix tendancieux, compromissions ou trahisons n'ont cessé de se tromper et d'abuser le peuple continuent de tenir le haut du pavé, de pérorer, prodiguer leurs conseils, recommandations, avertissements en tout genre et sans vergogne, faisant sournoisement l'impasse sur leurs propres responsabilités dans la situation actuelle »
Je partage totalement votre point de vue, mais pourquoi ne pas identifier par son nom le principal fauteur de troubles actuel ? Après s’être emparé de l’Élysée en 2007 grâce à une ruse - ressembler à l’adversaire que l’on combat -, Sarkozy avait promis de réduire le FN à néant, mais n’a toujours conçu l’union des droites que par la domination sans partage de son parti, alors encore un peu gaulliste.
Marine Le Pen a plus que bien résisté à la manœuvre, mais elle aussi a commis l’erreur de ne pas accepter l’aiguillon Zemmour. Sans ce réflexe familial, la droite aurait été, avant la présidentielle de 2022, à deux doigts du pouvoir, LR ayant le choix entre disparaître dans la Macronie, déjà mal en point, ou se soumettre avec les honneurs.
Aujourd’hui, sans le moindre mandat, l’ex-Président, ridiculisé par les progrès électoraux du RN, participe allégrement aux magouilles du Château pour conserver quelques lambeaux d’autorité. Son intervention publique contre la décision de Wauquiez de ne pas jouer les supplétifs d'un régime aux abois est à mes yeux le coup de poignard d’un spadassin rancunier, qui n’a toujours pas digéré son élimination au premier tour des primaires de 2017.
Qu’on l’enferme au cap Nègre !
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@ Aliocha | 02 septembre 2024 à 08:13
Bref, toutes vos fioritures inutiles à la poubelle, on s’aperçoit que vous mettez sur le même plan le choix consensuel du sigle d’une paire de baskets (Nike ou Adidas ?) et celui, grave, de la filière universitaire que va poursuivre celui qui va la porter...
Quant au goût du « compromis » du Parlement européen, on va l’évaluer d’ici peu avec l’examen de passage des membres pressentis de la nouvelle Commission européenne devant lui. L’équilibre consistera à accepter un même nombre d’européistes radicaux et d’européistes forcenés.
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@ Achille | 02 septembre 2024 à 09:42
« Patrick Cohen qui est toujours très bien informé... »
Sur quels éléments concrets et vérifiés vous appuyez-vous pour débiter cette sornette à tout bout de champ ?
« Ces deux personnalités [Bertrand et Cazeneuve, reçus à l’Élysée] auraient un poste important dans le nouveau gouvernement... »
Insinueriez-vous que le Président se mêle de ce qui ne le regarde pas, à savoir la composition du nouveau gouvernement ? Que je sache, la Constitution ne lui accorde que la tâche de les nommer, pas de les choisir...
« Si je pouvais susurrer une suggestion au Président, je lui proposerais bien Julien Denormandie. »
Vous n’avez pas écouté Gabriel Attal le soir même de la défaite. Il avait alors indiqué clairement que le prochain Premier ministre ne pouvait pas être membre du « bloc central »...
Allez, rien que pour vous, je vais me laisser aller au petit jeu des pronostics. Thierry Breton... Il coche à peu près toutes les cases et il n’est pas trop tard pour le remplacer au sein de la nouvelle Commission européenne. 69 ans -donc pas d’ambition présidentielle -, ancien ministre de l’Économie de Chirac, carrière d’entrepreneur, pas réellement inféodé à la Macronie, fin connaisseur du numérique et de ses combines... et un carnet d’adresses bruxelloises plus long que le bras qui permettra de calmer les velléités de certains de punir la France...
Cazeneuve et Bertrand ? Le premier à l’Intérieur, le second à Bercy (il lui suffira de signer les décisions prises par Macron et Breton).
Rédigé par : Serge HIREL | 02 septembre 2024 à 14:26
@ Achille | 02 septembre 2024 à 09:42
Qui pouvait en douter ? À part les médias à qui il faut donner du grain à moudre, Macron des Pyrénées ne nommera jamais un des types qu'il a reçus au Château, lui il fait partie des cinq fois vainqueur du Tour de France, clan très prisé, tous ceux qu'il a appelés, il les considère comme des porteurs de bidons.
Ils sont venus lui exposer leur science, il a hoché la tête de l'air inspiré dont il a le secret, en pensant "cause toujours tu m'intéresses...". Maître des pendules et des aiguilles, Macron a gardé une amitié fidèle pour le plus simple d'entre eux, le Berger du Tourmalet, où il a invité un des plus puissants de la planète, Xi Jinping, ravi d'être là si près du ciel.
Tous les autres il les considère comme des limpiabotas, au pouvoir depuis des décennies et incapables d'avoir réalisé ce que lui a fait en 7 ans.
Flanby comme conseil... et pourquoi pas Bibi Ficotin... Les autres ne valent pas mieux et 3000 milliards de dette accumulée qui nous contemplent depuis qu'existent tous ces hâbleurs, petits faiseurs et ce depuis des lustres.
Macron a mis au pot c'est sûr, mais ils lui ont tous laissé un pays décharné dont il n'a fait que boucher les trous existants. Tout le reste est littérature.
Macron les fait languir, il sait tout cela et ce n'est pas celui qu'il nommera qui sauvera l'état délabré du pays, et cela il le sait aussi.
Macron a déjà choisi, il a un Jacques Rueff dans sa giberne depuis un moment, mais face à des nuls dont l'ego est démesuré, il les fait patienter parce qu'il connaît ces recuits et gavés de mandats, qui ne pensent qu'à leurs boyaux et qui n'apportent que misère :
"C’est une nouvelle tête. Je n’ai jamais fait de politique. Je n’ai déçu personne. On s’identifie à moi parce que je suis ouvert, parce que je suis vulnérable, parce que je m’énerve. Je ne cache pas mes émotions, je ne cherche à passer pour ce que je ne suis pas […] Si j’ignore quelque chose, je le reconnais." (Winston Volodymyr)
Rédigé par : Giuseppe | 02 septembre 2024 à 14:20
« La droite républicaine, qui s'est rendue deux fois à l'Élysée ces derniers jours... » (PB)
Et si nous remettions les pendules à l'heure et les boussoles au nord ?
Oublions un temps les partis politiques et penchons-nous sur la nature profonde et permanente du régime actuel.
Comment ne pas voir dans tous les domaines, qu'il s'agisse de bases historiques, de références culturelles et idéologiques, de projets sociétaux provocateurs, de législation parfois aberrante, de volonté de contrôler l'enseignement, la santé, la culture, l'information, la science, le sport, la pensée et autres activités y compris d'ordre religieux, de la manière de réduire le monde du travail à une opposition entre prolétaires potentiels et patrons assimilés à des possédants ainsi que de la manière de généraliser ce schéma hugolien mâtiné de marxisme à l'ensemble de la population, de la manière de rendre la justice de façon sélective sur ce même modèle, comment ne pas voir, donc, que nous vivons quasiment dans une « démocratie populaire » qui ne dit pas son nom à tendance totalitaire ?
Et si des partis de supposée opposition comme LR sont tout juste tolérés dans « l'arc républicain » à condition de ne pas faire trop de vagues, comment ne pas voir que nous devons subir en pratique un régime gauchiste extrémiste quel que soit le résultat des élections législatives, quoi qu'en disent les gens qui se font passer pour modérés ?
Rédigé par : Exilé | 02 septembre 2024 à 10:35
Pour apprécier toute la saveur d'un mets il faut le consommer à petite cuillère :
"Choix du Premier ministre: "Les deux sages que je verrais bien (à Matignon) sont Jean-Yves Le Drian et Gérard Larcher", estime Karl Olive (Ensemble pour la République)"
https://www.bfmtv.com/politique/choix-du-premier-ministre-les-deux-sages-que-je-verrais-bien-a-matignon-sont-jean-yves-le-drian-et-gerard-larcher-estime-karl-olive-ensemble-pour-la-republique_VN-202408260874.html
Peu-on imaginer un instant le ridicule puissant d'une telle proposition ? Ils sont toujours dans de vieilles lunes, ces has been, à penser seuls... Les citoyens ont bousculé toutes ces âneries, ils ne veulent plus de ces confits de la politique, d'ailleurs les deux cités sont bien au chaud et n'ont certainement pas envie d'aller au front. Gégé est trop bien là où il se trouve, et des petites cuillères il en a à revendre.
La coalition ne marchera pas parce qu'il n'y a plus de majorité, et tous ceux qui râlaient devant le 49.3 sont pris à leur propre piège. La réforme des retraites a eu lieu, bancale mais ce qui est sûr est que personne ne reviendra dessus, et encore moins LFI, personne ne veut de ce parti.
Patience, les prochaines présidentielles arrivent, elles se rapprochent, et puis comme disait Guillaume Roquette, au moins on ne gaspillera pas du pognon cher à Nanard qu'on ne possède pas (c'est ma traduction).
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On n'a pas fini de rire, voilà maintenant que les médias sont certifiés chronométreurs officiels du Château : 45 mn a duré la visite de Cazeneuve au Château et... et... ...
https://youtu.be/7iiER_k18lY?si=j8U2fD78enBGiRP0
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Macron est habile, il applique la méthode des contrées pyrénéennes, il leur dit à tous ces visiteurs du soir ou du jour qu'il cherche parmi eux le dahu qui fera l'affaire. D'ailleurs à entrée de son bureau il faut remplir une fiche sur la longueur des pattes latérales.
Macron a dans sa giberne déjà le candidat, il leur raconte à tous les légendes locales. Le décideur c'est lui, et rien n'y personne ne le changera.
Il embauchera un notaire pour expédier les affaires courantes, et un peu pour gérer l'ingérable. Pépère qu'il ne peut souffrir à l'Élysée pour le regonfler, ce dernier affichera son jabot à sa sortie, et pour les autres du grain à moudre pour gagner du temps.
L'heure approche sans doute, mais il fait traîner, le feu n'est pas à la maison et les JO pour tuer le temps. Et Ségo la perruche de nos montagnes habillée pour les grands froids dans un article de Charlie sur son parcours de reine de la glace et des pingouins, attend son heure, elle meurt de ne pouvoir exister, et dire qu'elle a été ministre... Mais de quoi au fait ?
Rédigé par : Giuseppe | 02 septembre 2024 à 10:09
Si j’en crois l’édito de Patrick Cohen qui est toujours très bien informé, il n’y aura pas de fumée blanche au-dessus de l’Élysée ce matin.
Bernard Cazeneuve bien qu’invité par Emmanuel Macron ce matin ne serait pas nommé Premier ministre. Le NFP n’en veut pas, même pas François Hollande qui l’avait pourtant nommé à ce poste en son temps.
Ce ne sera pas non plus Xavier Bertrand qui lui aussi a été invité à l’Élysée aujourd’hui.
Certes ces deux personnalités auraient un poste important dans le nouveau gouvernement, mais pas le commandement.
Il est vrai que Bernard Cazeneuve avait quitté le PS lors de la création de la NUPES et cela ne pardonne pas. Quant à Xavier Bertrand il n’est guère apprécié à gauche comme à droite.
Alors qui sera le nouveau chef de gouvernement ?
Si je pouvais susurrer une suggestion au Président, je lui proposerais bien Julien Denormandie. Un homme jeune, talentueux, déterminé, qui a certes quitté la vie politique mais qui pourrait être accepté, au moins pendant quelques temps, par les partis d’opposition de gauche comme de droite.
Je suis sûr qu’il ferait du bon travail. Mais ce n’est que mon avis…
Rédigé par : Achille | 02 septembre 2024 à 09:42
@ Axelle D | 02 septembre 2024 à 00:25
Et oui la droite la plus bête du monde, complètement obsédée par l'idée d'être classée à droite. J'ai l'exemple de mon patelin où le maire conseiller régional LR et fort sympathique appartient aussi ou fricote avec une association pro-migrants dont les dirigeants sont de bons bourgeois humanistes ou grenouilles de bénitier. Reculer pour mieux sauter dans le gouffre qui s'ouvre ou s'échapper dans une retraite dorée. That is the question.
"Ne dites pas à ma mère que j'ai les idées du RN, elle me croit chez les LR"
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 septembre 2024 à 09:29
@ Giuseppe | 01 septembre 2024 à 12:10
"...un petit vin roturier Faugères... Et vous ?"
Ben moi je vous apporte une cuvée Bardella qui va faire fureur dans les années à venir, encore un peu jeune mais s'améliore avec le temps, faut juste éviter que nos richesses chances prix Nobel évitent d'aller faire leurs roues arrière dans les vignes de Vallauris.
Rédigé par : sylvain | 02 septembre 2024 à 08:43
@ Giuseppe | 01 septembre 2024 à 21:12
C'est vrai que ça commence à ressembler de plus en plus à des espèces de réunions de "Copains d'avant"...
Rédigé par : glw | 02 septembre 2024 à 08:39
Un choc d'autorité, appelle-t-on, pensant que l'alliance des bruns et des rouges pourrait exercer un pouvoir qu'ils considèrent comme honorifique, alors que, du Parlement européen à l'organisation des JO, c'est le compromis qui démontre son efficacité, quand enfin les sectaires laissent la place aux médiateurs du réel, vocation européenne des nations revenue en lambeaux des délires impériaux pour emprunter le chemin raisonnable de la réconciliation, inventer les institutions seules à même d'apaiser les relations humaines.
Ici est le vrai enseignement du scrutin autorisé par le génie institutionnel du gaullisme exercé par qui a l'audace légitime de le comprendre, et permettre au pays inventeur de la liberté de dire encore une fois non à tous les extrêmes dévoreurs de boutiquiers illusionnistes qui, de Ciotti à Faure, préfèrent être engloutis par l’insurrection qu'ils excitent, plutôt que d'accéder à la conciliation qui les invitent à faire valoir la justesse de leur argument.
Debout les doux, nous sommes la France des bâtisseurs d'humanité.
Rédigé par : Aliocha | 02 septembre 2024 à 08:13