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15 août 2024

Commentaires

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 19 août 2024 à 10:17 (@ Serge HIREL | 19 août 2024 à 08:26)
"Le toutologue a pris une raclée ! Quel pied !"

Et après, vous prétendez être injustement accusée lorsque je vous fais remarquer que vous êtes "un troll infantile, manifestant un comportement qui serait honteux pour un enfant de douze ans. Ne parlons pas d'une personne de votre âge..."

Ne vous comportez pas comme une sale gosse mal élevée, et l'on ne vous traitera pas de sale gosse mal élevée.

En fait, l'expérience et le poids des ans vous ont permis de devenir beaucoup plus vicieuse qu'une sale gosse mal élevée. Ces dernières, après tout, ne revendiquent pas le droit de mal se conduire tout en niant l'avoir fait, lorsque leurs parents les grondent.

On ne peut en dire autant des gauchistes pratiquant la victimisation à outrance, un art que vous maîtrisez à la perfection.

Il me faut maintenant me pencher sur cette accusation obsessionnelle que vous ne cessez de me porter : celle d'être un "toutologue" ou un "Monsieur je sais tout".

Cette accusation est extrêmement intéressante à analyser, car elle trahit la nocivité du courant politique et social que vous représentez ici.

Tout d'abord, je relève que vous me reprochez d'être un "Monsieur je sais tout", tandis que d'autres se plaignent que je n'écrive que sur quelques rares "obsessions" qui seraient les miennes. Il faudrait savoir : je m'exprime sur trop de sujets, ou pas assez ?

Mais surtout, vous confirmez ainsi votre hostilité fondamentale au savoir, à la connaissance.

Figurez-vous qu'il vaut mieux "tout savoir" qu'être un ignorant fier de son ignorance, qui tente de rabaisser tout le monde à son niveau, ainsi que vous le faites. Le savoir, c'est bien. La science, c'est bien.

En revenant sans cesse à cette accusation stupide, vous justifiez à la perfection le premier commentaire que j'ai écrit en réaction à l'article de Philippe Bilger sur "La volupté de l'humilité face aux champions". Celui qui m'a valu le déchaînement de ceux qui n'étaient pas nommés, mais qui se sont instinctivement reconnus, dont vous-même.

Lorsque je récuse les bruyantes professions de foi d'humilité pour leur préférer l'orgueil, c'est, justement, en bonne partie pour combattre cette négrification des moeurs à laquelle vous vous employez : cette campagne de sabotage de la civilisation occidentale créée par la race blanche, dont la pointe avancée est représentée par le mouvement Black Lives Matter aux États-Unis.

Lequel réunit Noirs issus de l'esclavage, non-blancs immigrés et Blancs de gauche, dans une mouture contemporaine du marxisme qui s'emploie au Grand remplacement.

Quoi de mieux, pour promouvoir ce dernier, que de transformer les vertus en vices et de glorifier la bêtise, dont vos amis noirs sont nettement mieux pourvus, en moyenne, que les Blancs ?

C'est ainsi, comme je le disais, que les déconstructeurs et les wokistes américains mènent ouvertement la guerre contre ce qu'ils appellent les mathématiques blanches, lesquelles constitueraient une injustice envers les Noirs et d'autres races, moins intelligentes que les Asiatiques du Sud-Est, les Juifs ou les Blancs.

Ces néo-communistes tentent d'introduire à l'université des "mathématiques noires" imaginaires (dans lesquelles on n'est plus obligé de donner la réponse juste, car ce serait "raciste"), ou des "savoirs ancestraux" propres aux Indiens d'Amérique, aux Africains et autres peuplades arriérées dont la contribution à la science avait jusqu'à présent échappé à tous. En d'autres termes, si vous n'accordez pas à la magie le même statut qu'à la science, vous êtes un "raciste".

Le délire a atteint jusqu'à des publications jadis incontestées, comme le Scientific American.

Ces ennemis de la civilisation ont renoncé à défendre le mythe gauchiste de l'égalité de l'intelligence. Il sont passés directement à la promotion officielle de la bêtise et de l'ignorance.

Je n'ai pas besoin d'expliquer en quoi leur succès serait dramatique, non seulement pour les Blancs, mais pour eux-mêmes (hélas, ils sont trop bêtes pour s'en rendre compte) : l'intelligence, voire le génie de quelques-uns, est un bien précieux qui bénéficie à tous. Tel était le sens de mon commentaire qui a provoqué, chez vous et quelques autres, un déversement de haine à mon égard.

La grande nation américaine vient de nous donner une nouvelle leçon de réalité sur ce point. Depuis l'instauration des "droits civiques" en faveur des Noirs, ces derniers bénéficiaient de la discrimination positive dans les universités. En d'autres termes, à notes égales, un Noir avait plus de chances qu'un Blanc (ou qu'un Asiatique) d'être admis à suivre des études supérieures.

Ce qui est une autre façon, je vous le signale, de reconnaître l'intelligence inférieure des Noirs, en moyenne. Sans le dire.

Grâce aux juges nommés par Donald Trump, la Cour suprême a jugé que cette discrimination positive était anti-constitutionnelle.

Elle a donc été supprimée. Les premiers résultats de cette mesure viennent de tomber.

Au Massachusetts Institute of Technology (MIT), l'une des universités les plus prestigieuses du pays, la proportion de Noirs parmi les étudiants admis a été
divisée par trois, passant de 15 % en 2023 à 5 % cette année.

La représentation des Hispaniques a également chuté. De 16 % en 2023, ils sont passés à 11 %.

En revanche, la proportion d'Asiatiques est passée de 40 % à 47 %.

La proportion de Blancs, dans ce cas précis, est restée quasiment identique, passant de 38 à 37 %.

Ces mouvements sont exactement ceux auxquels on aurait pu s'attendre, en fonction des différences de quotient intellectuel entre les races établies par la science.

Notez qu'en 2023, les Noirs étaient admis au MIT proportionnellement à leur pourcentage dans la population, alors qu'ils sont sous-représentés aujourd'hui. Un résultat normal et juste, vu leur intelligence en moyenne inférieure.

Notez également l'extraordinaire sur-représentation des Asiatiques - ils ne constituent, évidemment, ni 47 % ni 40 % de la population américaine, mais 7 % environ. Cela reflète également leur intelligence supérieure en moyenne, telle que nous la connaissons par les travaux scientifiques dans ce domaine.

Autrement dit, grâce à cette décision de justice que les "anti-racistes" appellent "raciste", la société américaine dans son ensemble bénéficiera de savants et d'ingénieurs plus intelligents.

Seuls les abrutis, et les malfaisants gauchistes, peuvent prétendre que cela serait contraire à l'intérêt général des Américains dans leur ensemble, quelle que soit leur race. Et à celui du monde entier, d'ailleurs, vu l'influence que la science et l'économie américaines exercent au-delà des frontières.

Vous soutenez l'ignorance et la bêtise. Je défends le savoir et l'intelligence. C'est assez simple, en fait, une fois que l'on a balayé toutes les hypocrisies geignardes et haineuses que vous et vos semblables déversez ici.

Quant à savoir si, en ce qui me concerne, je suis un "Monsieur je sais tout" (question qui semble vous passionner), il est assez simple de constater que je m'exprime sur un moins grand nombre de sujets que d'autres, qui, bizarrement, ne sont pas l'objet de vos avanies.

Si le sujet de ce blog était ma personne, et non des réflexions générales concernant la politique, la société et d'autres domaines, je vous ferais la liste des sujets sur lesquels Philippe Bilger et ses commentateurs s'expriment fréquemment, et à propos desquels je ne dis pratiquement jamais rien.

Comme ce n'est pas le cas, je vous laisse vous livrer à cette tâche, que vous remplirez, j'en suis sûr, avec l'honnêteté qui vous caractérise.

En revanche, sur les deux-trois sujets que je connais un peu, j'ai en effet l'outrecuidance de m'exprimer, malgré que vous en ayez. Je vous en demande bien pardon.

Et j'essaie de partager un savoir et des points de vue qui ne sont pas exprimés par d'autres ici, voyant peu d'intêret à répéter ce qui est vrai ou juste et qui a déjà été dit. Là encore, je sens que je vais devoir fournir des excuses.

anne-marie marson

Je reprends mon commentaire précédent : "Elle avait été (et était toujours je pense) follement amoureuse de son cousin, Pierre..."

En l'écrivant hier, je me suis rendue compte exactement au moment où je l'écrivais que notre chère soeur avait pris le nom de son cousin pour son nom de religieuse.
Pendant 40 ans, je n'avais pas fait le rapprochement. C'était évident.
C'est fou ce que ce blog nous révèle.

Axelle D

@ Serge HIREL | 19 août 2024 à 08:26

Le toutologue a pris une raclée !
Quel pied !

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir | 18 août 2024 à 19:13

Heureux que duvent et moi ayons provoqué cette tempête force... disons 7. Vous pouvez mieux faire. Faites attention, vous êtes rouge... de colère.
Désolé pour ce qui concerne vos promesses d’enfer. Je ne partage pas plus vos croyances que vos fantasmes.

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@ duvent | 18 août 2024 à 21:39

Bravo ! À classer dans le rayon des beaux textes ! Merci à Robert Marchenoir d’en avoir été, en quelque sorte, la muse... maléfique.

Achille

Alain Delon nous a quittés. Sans doute cela vaut-il mieux pour lui. Triste fin de vie pour cette icône du cinéma à la filmographie prestigieuse, dont les dernières années de sa vie ont été un véritable enfer.

Pas encore de plaintes pour harcèlement sexuel voire tentative de viol à ce jour. Caroline De Haas n’a encore rien trouvé, même en remontant jusqu’aux années 60, du temps de la splendeur d’Alain Delon dont le regard noir faisait chavirer les cœurs.
Mais rassurez-vous, elle cherche et va bien finir par nous trouver quelque chose, même si pour cela elle devra chercher pendant dix-sept ans comme pour l’abbé Pierre…

duvent

@ Robert Marchenoir | 18 août 2024 à 19:13
« Il y a des peines spéciales prévues en enfer pour ceux qui s'emploient à détourner leur maîtrise de la langue dans le but exclusif d'exercer leur méchanceté à l'endroit de leur prochain.
Vous et duvent venez d'illustrer brillamment cette catégorie d'inutiles et de prétentieux, sous ce billet, dans deux genres apparemment différents mais au fond bien accordés l'un à l'autre. »

Vous auriez dû vous abstenir de m'inclure dans votre réponse à Serge Hirel, je ne sais pas en quoi consiste votre différend et je m'en tamponne mollement le coquillard.

Mais je ne vais pas vous laisser me menacer de l'enfer et de ces peines spéciales prévues pour des gens de mon acabit, et ceci pour plusieurs raisons que je n'ai pas encore toutes découvertes...

La première extrapolation qui me vient, est assez évidente, je n'ai pas prévu de faire un tour en enfer auquel je ne crois que très modérément, mais beaucoup moins qu'au Père Noël ou aux Dieux de l'Olympe.

Si je continue à creuser et à détourner ma maîtrise de la langue dans le but exclusif d'exercer ma méchanceté à votre endroit, il me vient une sorte de regret et je vous le livre de façon à vous permettre de jouer ici, ce rôle tellement original de victime !

Dès lors, je dis : stop ! Oui, je dis : stop à moi-même, car je sais et je l'ai écrit ici même, le stock de victimes est excessif, démesuré, ingérable, quand c'est trop il faut cesser !

Une victime de votre calibre, c'est pas rien ! C'est comme si je m'en étais pris à une chauve-souris endormie sous ses ailes répugnantes et pleine jusqu'à la gueule de virus infect.

C'est pas bien... Et puis armée d'une maîtrise de la langue, là ça va trop loin. Je ne suis pas d'accord avec moi-même pour vous infliger une telle méchanceté, non et non !

Par ailleurs, vous précisez que je fais partie de cette « catégorie d'inutiles », comment le savez-vous ? Je suis inutile, ce n'est pas faux ! Je ne sais pas si vous détenez l'information selon laquelle ce qu'il y a de plus inutile sur la terre est l'humanité, et c'est une réalité irréfragable, j'en suis !

Notez que je préfère en être, plutôt que d'être une chauve-souris répugnante et utile.

Oui, et c'est à ce genre de discours que l'on mesure mon inutilité et votre grande et remarquable utilité. Il est vrai que vous nous enseignez de nombreux slogans dont la profondeur est celle d'une mare fétide.

Tandis que je me vautre dans ma prétention, et ça aussi, ce n'est pas si faux que ça en à l'air, je prétends être au-dessus de vous par le langage, la pensée, la force, la finesse, et beaucoup d'autres qualités si délicates et rares que leur seule évocation me fait rougir de confusion, et ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu... tout cela n'est pas sans effet !

Marchenoir, soyez pour une fois à la hauteur des coups que vous distribuez avec volupté, encaissez ! Et prenez dans la pharmacie de maman un peu d'arnica !

Notez que j''aime bien votre idée digne de l'inquisition ; l'enfer pour ceux qui ne sont pas de votre avis, elle est meilleure que celle de la crise du logement à Gaza, basse et répugnante, seul un homme sans valeur a pu l'écrire.

Pourtant, il faut aimer son prochain ! Mais je m'égare par mégarde...

Robert Marchenoir

@ Serge HIREL | 18 août 2024 à 01:11
"Vous argumentez longuement et lourdement sur un texte que je n’ai pas écrit... Je n’ai rien dit de mon opinion sur les diverses politiques du logement [...]. Je n’ai rien dit de ce que je pense des conséquences de l’Appel de l’abbé Pierre sur ces politiques [...]."

Ben voyons. Vous l'avez dit, mais vous l'avez pas dit. Les hypocrites dans votre genre n'en font jamais d'autres.

En effet, vous n'avez rien dit sur le fond du sujet.

Vous vous êtes contenté, comme d'habitude, de parler pour ne rien dire, de faire ch... pour ne rien dire, de faire de l'ironie idiote à mes dépens en utilisant des arguments imbéciles, en pinaillant, en prétendant que quelques logements sociaux à Monaco c'était la même chose que l'obligation de disposer de 25 % de logements sociaux en France, etc.

Vous avez été sarcastique et vous vous êtes cru intelligent.

Vous nous avez fourni, une fois de plus, une magnifique illustration de la prétention, de la perversion et de l'incurie de la classe pseudo-intellectuelle en France, qui s'épuise en joutes mesquines et hargneuses au lieu de se consacrer honnêtement, avec modestie et réalisme, aux problèmes concrets de l'heure.

Puis qui s'érige en professeur d'humilité dès lors que ses tours sont éventés.

Il y a des peines spéciales prévues en enfer pour ceux qui s'emploient à détourner leur maîtrise de la langue dans le but exclusif d'exercer leur méchanceté à l'endroit de leur prochain.

Vous et duvent venez d'illustrer brillamment cette catégorie d'inutiles et de prétentieux, sous ce billet, dans deux genres apparemment différents mais au fond bien accordés l'un à l'autre.

Quant à vous, vous reprenez une fois de plus cette aporie imbécile :

"Votre dérive « rouge » devient inquiétante."

Les anti-communistes seraient communistes. Antienne qui se retrouve constamment au sein de la droite de gauche, dès lors qu'elle est confrontée à une critique du communisme.

Contradiction qui montre bien, chez elle, l'absence de véritables convictions conservatrices et libérales, contaminée qu'elle est par le gaullo-communisme.

Axelle D

@ anne-marie Marson 18 août 13:49

Il me semble au contraire que le cardinal Daniélou a réussi à atteindre le septième ciel, tout en suivant l'Évangile à la lettre où il est écrit : "les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu" Matthieu 21, 28-32.

sylvain

@ Giuseppe | 18 août 2024 à 14:48

Merci d'avoir mordu rapidement comme je l'espérais, bien entendu ce n'est que le début des aventures de Jordy et de son compère Giuseppe son amant refoulé, vivement la suite.

Tipaza

@ anne-marie marson | 18 août 2024 à 13:49
« ...cardinal Daniélou, qui est mort d'une crise cardiaque dans un bordel parisien."

En langage codé, on dit qu’il est mort en épectase.
Il est dit dans les Écritures : « Veillez et priez car vous ne connaîtrez ni le jour, ni l’heure de votre mort » .
Il est des heures plus agréables que d’autres. ;-)

Giuseppe

@ sylvain | 18 août 2024 à 09:35

J'adôôôre Jordy, il rentrerait bien dans ma collection complète dite Intégrale des Pieds Nickelés de Pellos et Montaubert. Avec lui nous en sommes juste au début, il va me fournir du grain à moudre ainsi qu'aux médias qui se servent de lui comme bon client, le Croquignol de la politique, il en a un peu les attributs, le nez pour ne pas l'oublier, il paraît que c'est un bon marronnier pour eux.
Jordy à l'Elysée, Jordy et Hanounouille... Enfin sans limite, j'adore le futur à venir de Jordanouille, la série va être longue je n'ai pas fini de rigoler. En ce moment c'est Jordy joue à cache-cache... Ce type Premier ministre ? Il a parfois aussi un petit air de (censuré) de l'Astronome des aventures célèbres de Pim Pam Poum... Tante Pim en blonde... Avec les copains on se poile, un type poilant au Château... Après Flanby Blagounettes la France est sauvée ! Jordanickelé sauve la France...

Axelle D

@ duvent 18 août 12:37

Merci pour ce post hilarant et qui sonne tellement juste !
Question humour vous êtes impayable !

"Alternance : ça c'est un concertina. C'est l'instrument de l'alternance. Quand on appuie à droite ça souffle à gauche. Et lorsqu'on appuie à gauche ça souffle à droite. Et à l'intérieur c'est du vent !"
(Raymond Devos)

anne-marie marson

Nous avions à la JEC une religieuse comme responsable. Elle était très dynamique, conduisait sa voiture, ce qui était rare à l'époque, organisait, avec les soeurs de son couvent, des camps pour adolescents, et des colonies de vacances pour les enfants de la ville, colonies qui étaient très demandées.
Elle organisait nos cours sur la foi. C'était une personnalité exceptionnelle.
Elle avait été (et était toujours je pense) follement amoureuse de son cousin, Pierre, qui ne s'était jamais remis qu'elle entre dans les ordres. Il venait régulièrement au départ Gare de Lyon pour voir si les départs se passaient bien, et si elle avait besoin d'aide.
Est-ce que répondre à l'appel de Dieu c'est gâcher sa vie ?
Cette religieuse nous recommandait expressément les livres spirituels du cardinal Daniélou, qui est mort d'une crise cardiaque dans un bordel parisien. Je ne pense pas qu'elle ait été au courant.

Axelle D

@ Serge HIREL 18 août 1:11
"Merci pour la leçon de catéchisme... mais j’évoquais l’application du droit canon dans le cadre, par exemple, d’une décision épiscopale de mutation imposée au prêtre ayant bafoué ses engagements vis-à-vis de l’Église ou, pire, dans celui d’un renvoi de l’état clérical décidé par le Saint-Siège."

Vous n'avez jamais parlé de décision épiscopale, mutation etc. propos que vous inventez après-coup. De mon côté, il ne s'agissait nullement d'une leçon mais d'une précision sachant que vous n'aviez pas compris que la faute évoquée par Michel Deluré était jugée "uniquement" en fonction du dogme de l'Église catholique. Je vous avais par conséquent indiqué que le droit canon (mentionné par vous) n'avait rien à voir avec le sacrement de réconciliation (autrefois appelé confession) par lequel un chrétien repentant, quelle que soit l'énormité de sa faute ou péché, peut en être absous et donc pardonné par Dieu (le prêtre faisant office d'interprète).
Amen.

duvent

Oh, mais j'ai failli rater une pépite !

Marchenoir ne recule devant rien et le voilà qui nous donne un échantillon de son humour rempli d'indignité !

Tout est bon pour insulter, et s'il faut déterrer les morts, déterrons, déterrons !

La veulerie ne connaît plus de limite, il suffit de trouver quelques faux témoins, quelques victimes qui au début de leur histoire se flattaient de côtoyer tel homme sous les lumières de la renommée, deviennent car notre temps en raffole, des victimes.

Des victimes en veux-tu en voilà, des victimes à tous les étages, des victimes comme s'il en pleuvait, qui deviennent par un tour de passe-passe grossier des héroïnes admirables.

Il faut savoir que le statut de victime est à géométrie variable, il est des victimes qui ont droit à tous les égards et d'autres qu'il faut ensevelir sous les ignominies ramassées dans les caniveaux...

Il s'y entend Marchenoir dans cet exercice, il est même disons-le, le meilleur dans la pirouette de l'hypocrite, du menteur, du manipulateur, du stipendié.

Il est aussi très susceptible, comme un enfant débile il court sur tous les chemins, il connaît tous les sujets, il juge et juge bien, il agonit d'injures et il le fait avec brio, le brio de l'inculte parvenu, dont l'arrogance ne connaît pas de borne, il prend la politesse pour une faiblesse et alors il bombe le torse comme le matamore.

Il nous dit qu'il ignore ceci :

« J'ignore quelle était la situation en 1954. Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, le lien n'est pas du tout manifeste. »

Voui ! Voui ! Ça c'est un argument massue, et il nous a convaincus, aussi bien que les publicités de chirurgiens véreux sur « comment avoir de belles fesses » manifestement...

Puis il ajoute cela :

« Imaginons que vous alliez à Gaza, sans rien connaître à la situation, et que vous tombiez sur un océan de tentes abritant des gens. Vous allez vous dire : c'est dramatique, il y a un manque criant de logements. »

Oui, oui, imaginons, imaginons, et toi aussi passant imagine, imagine...

Il a de l'esprit Marchenoir, un esprit puant et glauque, qui le fait rire sous cape, il trouve drôle son petit manège obscène, et nous allons rire de ce trait puissant, qui se gausse de l'homme qui souffre, car en vérité je vous le dis celui qui souffre quand ce n'est pas nous est amusant. Chaplin nous faisait rire de la faim, Marchenoir nous fait rire de la soif, et en effet, c'est tordant.

Comment ne pas rire ? Le cœur cette pompe amorale qui palpite et irrigue une masse graisseuse qui pense et souffre, remplit les yeux d'une lumière divine, et sur la bouche close, les mots s'effondrent silencieusement, ils devaient dire à ceux qui rient à l'abri :

« Il fait froid, il fait immensément froid, prends pitié de moi Ô homme de bien, car pour chacun le temps est compté, pour tous la fin est misérable, seul, abandonné, les yeux où brillent la lumière sont le dernier refuge des hommes chez qui l'espoir n'est pas mort, c'est lui qui brille dans la pupille, il appelle ce qui reste d'honneur, de conscience et de morale car il fait froid, immensément froid... »
Pallida mors aequo pulsat ! C'est amusant, non ?

Michel Deluré

@ Serge HIREL 17/08/24 17:42

La faute à laquelle je fais allusion, commentant le propos d'Axelle D, est uniquement celle de l'ecclésiastique commettant le péché de chair dans le cadre d'une relation consentie par opposition à ce qui relève d'une agression sexuelle caractérisée.

Que la première ne soit pas un délit en droit français, cela est n'est pas contestable. Il n'en reste pas moins que pour l'Église catholique, la règle étant celle du célibat de ses représentants, ceux qui s'engagent à exercer ce sacerdoce ont parfaite connaissance de cette règle, l'acceptent donc en toute connaissance et s'engagent en conséquence à la respecter. Or, enfreindre une règle constitue bien, dans la vie laïque comme dans la vie religieuse, une faute.

Que la règle soit juste ou non, là est un autre problème. Si elle est jugée injuste, alors c'est la règle qu'il convient de changer. Mais aussi longtemps qu'elle demeure, son non-respect constitue une faute.

sylvain

@ Giuseppe | 17 août 2024 à 21:39

Bingo, touché coulé, avouez quand même que je suis un champion de pêche au gros... (censuré) !

Aussitôt lancé aussitôt ferré, j'aimerais que ma voiture démarre au même quart de tour que Giuseppe ; cliquez "Jordy" et hop c'est la chenille qui redémarre, on en est mort de rire ici et aussi sur les réseaux sociaux de nos potes fachos racistes RN, nous avons adopté ce Giuseppe et lui avons attribué comme fonction très méritée celle de tête à claques Allah récré ; Jordy est d'accord et nous a donné son autorisation.

En attendant, pendant que les veaux vaches cochons couvées grillent sous le soleil des tribunes des jeux du cirque JO, des plages et des autoroutes, notre Jordy, placide, flegmatique, impassible, sans même claquer des doigts ni discourir inutilement pour appeler les gens à la rescousse, engrange énormément de sympathie, de voix, et d'adhérents pour les futures élections ; ses adversaires en sont les premiers responsables : alliances nauséabondes de traîtres macroniens collabos islamogauchistes.

Giuseppe a raison, Jordy est obligé de reculer devant les avalanches de nouvelles recrues RN et même de rétropédaler pour éviter d'être enseveli par ces masses de sympathisants futurs électeurs.

Nous remercions Giuseppe, le meilleur agent recruteur du RN par ses discours enflammés qui rehaussent la cote de notre cher et irremplaçable Jordy que le monde entier nous envie.

À bientôt cher Giuseppe et tenez bon la barre, nous comptons sur vous !

Ellen

Pour mieux comprendre.

Voici ce que dit l'histoire : le christianisme n'a pas toujours exigé le célibat des clercs. Si dès l'Antiquité tardive la chasteté est valorisée, ce n'est qu'en 1059 que le pape Nicolas II cherche à imposer l'abstinence sexuelle au clergé. Une décision dont les motifs n'étaient pas que spirituels.

Depuis les années 2000, la révélation de scandales de pédocriminalité ou d'emprise sexuelle au sein de l'Église catholique soulève régulièrement la question de la légitimité du célibat des prêtres. Cette particularité du christianisme romain, qui exige de ses clercs une continence perpétuelle, c'est-à-dire l'abandon de toute vie sexuelle, semble anachronique, et ce d'autant plus que l'orthodoxie et les protestantismes encouragent le mariage et la procréation de leur clergé.

La vie du couple : la vierge Marie et son époux Joseph avec leur bébé Jésus.
https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/panorama-de-la-vie-de-la-vierge/vie-de-la-vierge-marie/

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir | 17 août 2024 à 21:12

Vous argumentez longuement et lourdement sur un texte que je n’ai pas écrit... Je n’ai rien dit de mon opinion sur les diverses politiques du logement des gouvernements qui se sont succédé depuis la Libération et le constat fait alors que des millions de Français n’étaient plus en mesure de se loger décemment. Je n’ai rien dit de ce que je pense des conséquences de l’Appel de l’abbé Pierre sur ces politiques, encore moins de celles des alarmes sans cesse renouvelées des divers groupes de pression créés par lui et encore actifs aujourd’hui.

On leur doit le droit constitutionnel au logement, qui, impossible à satisfaire, ne devrait être resté qu’une pétition de principe à ressortir de temps à autre, lorsque le différentiel entre offre et demande de logements s’agrandit outre mesure, sous la pression du marché et des appétits du monde de la finance.

Conduire une politique sociale qui satisfasse le peuple dans ce domaine étroitement lié à la vie quotidienne est l’honneur de tout gouvernement. Qu’on puisse y voir une tentation électoraliste, c’est vrai... Mais, que je sache, la pêche à l’électeur n’est pas exclusivement pratiquée par les mairies communistes...

Votre dérive « rouge » devient inquiétante. Vous en êtes à vous demander si, finalement, tout compte fait, Monaco n’est pas une citadelle du communisme international... Réveillez-vous ! Albert, prince « coco », c’était de l’humour... Ne craignez rien ! Au casino de Monte Carlo, vos gains seront payés en euros, peut-être en dollars... sûrement pas en roubles.

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@ Axelle D | 17 août 2024 à 19:25

Merci pour la leçon de catéchisme... mais j’évoquais l’application du droit canon dans le cadre, par exemple, d’une décision épiscopale de mutation imposée au prêtre ayant bafoué ses engagements vis-à-vis de l’Église ou, pire, dans celui d’un renvoi de l’état clérical décidé par le Saint-Siège. Le pardon, lui, ne relève que du contrat moral passé entre le croyant et son Dieu.

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@ Giuseppe | 17 août 2024 à 21:39

Pour quelle raison « Jordy », qui siège à Strasbourg et à Bruxelles, lèverait-il le petit doigt pour se rappeler au bon souvenir des Français, alors qu’avant même les élections législatives, il avait annoncé ne pas vouloir de Matignon s’il n’obtenait pas une majorité absolue à l’Assemblée - ce qui est le cas, grâce aux magouilles d’Attal avec le NFP - et qu’il dispose, à l’Élysée, du meilleur sergent-recruteur d’électeurs RN ?

Hier, avec son discours grandiloquent de Bormes-les-Mimosas et ses atermoiements pour rendre le pouvoir au peuple, Macron lui a encore apporté quelques milliers de voix sur un plateau d’argent.
« Jordy » attend son heure, voilà tout... et Marine fait de même. Malins les fachos, non ?

Giuseppe

@ sylvain | 17 août 2024 à 14:47

Ça se sent... Qu'est-ce que vous devez vous ennuyer ! Entre Jordy maintenant qui à l'insu de son plein gré s'est carapaté, que l'on n'entend plus, décidément c'est la débandade. Bien sûr ils ne signeront rien les Jordy, Mariani et tutti quanti, en embuscade, seront la cinquième colonne, et le Cinglé en toile de fond à l'Assemblée. C'est pas ce qu'il pensait le bêêêlâtre Jordy, le pouvoir ça se gagne à pleines pognes.

Jamais dans notre pays de cabochards le FN/RN ne sera au pouvoir, les Français ont vu la poignée de main de Marine au Cinglé, la même qu'à Montoire.
Macron se la joue fine, très fine, il sait la trouille de Jordy d'affronter la tempête, il en joue, les ministres sont toujours là et la fin de l'année arrivera sans aucun doute les mêmes encore en place.

Un univers sépare un Winston Volodymyr qui a été au feu et au front alors que rien ne le prédisposait, l'autre, notre Jordanyr n'a aucune connaissance de la vie, ni de la vie des autres, et c'est ce type qui gouvernerait l'exécutif du pays ? Il n'a pas fini de nous faire rire, avec cette façade de Lego récitant en boucle une leçon d'une platitude à faire fuir même Matthieu Rosset. Quelle poilade !

https://www.lyonmag.com/article/120990/insolite-le-plongeur-lyonnais-matthieu-rosset-sacre-champion-de-france-de-plats

Robert Marchenoir

@ Serge HIREL | 17 août 2024 à 17:42

Toujours ce ricanement qui fait croire à certains qu'ils sont plus malins que d'autres. Contrairement à ce que vous dites, les logements sociaux en France sont bien des logements communistes, et leur existence est l'un des piliers du communisme français. Comme la Sécurité sociale.

Ce n'est pas un hasard s'ils sont plus nombreux dans les communes anciennement communistes qu'ailleurs, et si l'attribution des HLM était, à l'époque, un moyen de pression politique pour le Parti communiste.

Non, l'existence de quelques logements sociaux à Monaco ne prouve pas, à elle seule, que Monaco soit communiste (j'avoue mon peu de connaissance de ce pays : après tout, il se peut qu'il le soit, lui aussi) ; pas plus que la simple existence de logements sociaux en Suisse, ou dans d'autres pays comme les États-Unis (que vous avez omis de citer), ne prouve en elle-même qu'ils soient communistes.

C'est une question de degré. De conditions. D'environnement. Vous savez très bien de quoi je veux parler. Quand 40 % des Français, de mémoire, ont "droit" à un HLM, sur le papier, quand les communes sont obligées d'avoir 25 % de HLM, de mémoire, rien que cela fait du logement "social" français du logement communiste.

Et c'est sans citer tout le reste.

Rien ne s'oppose à ce qu'un pays libéral possède un petit nombre de logements subventionnés par l'État, réservés à une petite minorité de la population réellement incapable de s'en sortir par elle-même, l'entrée et la sortie étant régulées de façon à éviter tous les effets pervers que l'on constate en France.

Ce n'est pas ce que réclame et défend le discours majoritaire chez nous, selon lequel il n'y a jamais assez de logements sociaux (variante, à l'extrême droite : jamais assez de logements sociaux réservés aux Blancs).

Précisément le discours que l'abbé Pierre et son mouvement ont non seulement légitimé, mais rendu impossible à contester en raison du caractère intouchable de sa figure.

Il faut mentionner, à ce propos, une escroquerie intellectuelle jamais reprochée à l'abbé Pierre, malheureusement : l'amalgame entre les sans-abri et le manque de logements.

L'appel de 1954 avait pour but de mettre à l'abri des gens qui dormaient dehors par un froid glacial.

L'opinion publique a vite fait de conclure que, s'il existe des SDF, c'est parce qu'on manque de logements. Et donc, que l'État doit "faire quelque chose". Le mouvement de l'abbé Pierre a tout fait pour accréditer ce mythe. Mais c'est loin d'être une évidence.

J'ignore quelle était la situation en 1954. Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, le lien n'est pas du tout manifeste.

Imaginons que vous alliez à Gaza, sans rien connaître à la situation, et que vous tombiez sur un océan de tentes abritant des gens. Vous allez vous dire : c'est dramatique, il y a un manque criant de logements.

En réalité, c'est parce que ces gens ont élu un gouvernement génocidaire qui a tenté d'exterminer les Israéliens.

De même, si vous débarquez dans certaines villes américaines, vous allez tomber sur des rues envahies de SDF à perte de vue. Là encore, il faut connaître la situation pour savoir que la cause en est la légalisation de la drogue par les États ou les villes concernées.

En France, s'il existe tant de SDF (et en particulier à l'endroit exact où hameau dans les nuages les a vus en 1956, sur la même grille de métro à Paris), c'est, pour une grande partie, en raison de l'immigration de masse, de la fermeture des asiles psychiatriques et de l'assistanat généralisé.

Cela ne veut pas dire que la rareté du logement ne joue aucun rôle. Cela veut dire que rendre le logement plus accessible n'est probablement pas la solution prioritaire à mettre en oeuvre pour secourir les SDF, et encore moins tenter de le faire en instaurant le communisme habitationnel, qui n'a de toute façon aucune chance de résoudre la fameuse "crise du logement" même pour les gens normaux.

En fait, c'est le contraire, comme on le constate un peu partout dans le monde. Et en particulier en France. Depuis le temps que l'État "fait quelque chose" pour le logement (c'est à dire un bon siècle), la "crise" n'aurait dû être qu'un lointain souvenir, si les solutions abbé-pierristes étaient les bonnes.

Axelle D

@ Serge HIREL 17 août 17:42

Juste un mot, dans le christianisme, l'absolution est le pardon que Dieu accorde à celui qui se repent de ses péchés. Il ne relève donc absolument pas du droit canon. Il est donné "exclusivement" par le truchement d'un prêtre lors de la confession, aujourd'hui appelé sacrement de pénitence et de réconciliation.
Il me semble que c'est à cette forme de pardon auquel Michel Deluré faisait allusion.
À noter que le secret de la confession interdit au prêtre de communiquer à qui que ce soit de ce qu'il aurait eu à connaître en confession.

Tipaza

@ Lucile | 17 août 2024 à 14:54

Le premier paragraphe de votre commentaire est superbe de drôlerie.
Des coups de griffes parfaitement ajustés, avec un humour décapant, j’ai éclaté de rire à sa lecture.

Serge HIREL

@ Lucile | 17 août 2024 à 14:54

Rassurez-vous, Lucile, dans les deux cas, l’espèce survit... Ici, les grenouilles de bénitier et les punaises de sacristie... mais qui n’ont plus grand-chose à se mettre sous la dent... Là, au contraire, c’est Byzance et ses fastes. Drag-queens, gays, gouines, trans, queers, bis et autres asexuels rôdent dans les couloirs les soirs de Fête de la Musique. On a même vu récemment Dionysos y regagner ses pénates après s’être baladé sur la Cène... pardon, sur la Seine.

Robert Marchenoir

@ hameau dans les nuages | 16 août 2024 à 09:50
"Votre commentaire démarrait bien au point de m'étonner puis est parti en c*ouilles, c'est le cas de le dire. Où étiez-vous en 1956 ? [...] Hiver 56, habitant rue de Seine mon père m'avait emmené voir au bout de la rue la Seine charrier de la glace. Nos wc étaient pris également en glace. [...] Et dans la rue c'était une misère absolue. Je vois encore les clochards alignés sur les bouches grillagées faisant office d'évacuation de l'air chaud du métro cela presque en face du café Le Procope où avec ma mère j'attendais le 58. Je peux vous dire que son appel était justifié."

Que d'effets de manche pour rater sa cible ! C'est exactement ce que j'ai dit : "Admettons [que l'abbé Pierre] ait organisé une campagne médiatique digne d'éloges en 1954, face à ce qui a soulevé son indignation sur le moment. Le problème est qu'il nous a rejoué 1954 jusqu'à la fin de sa vie, et que ses associés continuent."

L'appel de l'abbé Pierre qui a fait sa notoriété, et qui est exploité jusqu'à ce jour par son mouvement pour sa propagande, n'est nullement en cause. Au passage, il date de 1954, non de 1956.

"Et notre immeuble n'était pas un immeuble communiste (bonjour l'obsession)."

J'arrêterai d'être "obsédé" par le communisme, comme vous dites, lorsque les Français se résoudront à l'abandonner. C'est à dire lorsqu'ils cesseront d'être "obsédés" par la défense de la Sécurité sociale, par la "justice sociale", par la "redistribution des richesses", par la "réduction des inégalités", etc. Pour l'instant, ça n'en prend pas le chemin.

Les communistes, en Occident, ont toujours dissimulé leur nature et leurs objectifs afin de noyauter les institutions. Et ils ont toujours accusé leurs adversaires d'être "obsédés" par le communisme, de "voir des communistes partout, jusque sous les lits" (ils n'étaient pas sous les lits : ils étaient, et sont encore, infiltrés partout, jusque dans l'entourage des chefs d'État), de craindre "le défilé des chars russes sur les Champs-Élysées" (inutile : les agents russes sont très bien représentés parmi les généraux de l'armée française), etc.

Ouvrez quelques livres d'histoire, de temps à autre.

C'est d'ailleurs la même tactique qu'appliquent les islamistes. Pourquoi devrait-on accepter des communistes ce qu'on refuse aux musulmans ?

"Oui je sais on n'a pas à dévoiler sa vie privée mais on peut attaquer celle des autres."

Tout à fait. Lorsque vous faites état, de façon délibérée, répétitive et argumentée, de votre vie privée pour préconiser des décisions politiques funestes, il est tout à fait légitime d'attaquer votre vie privée afin de réfuter vos arguments fallacieux.

Vous ne pouvez pas, d'un côté, nous dire, gna-gna-gna, chuis un pôv'paysan, je baigne dans la misère, mon chauffage ceci, mes vaches cela, et donc le gouvernement doit faire A, B et C en matière agricole, et puis hurler à la violation de votre vie privée lorsqu'on s'appuie sur votre chauffage et sur vos vaches pour vous expliquer en quoi vous avez tort, et en quoi ce que vous réclamez nuirait à l'intérêt général des Français.

En réalité, il ne s'agit pas de votre vie privée : il s'agit de vos intérêts particuliers. Lesquels, en démocratie, sont censés s'effacer devant l'intérêt général.

Serge HIREL

Plusieurs commentaires de mon propos du 17 août à 01:01 me conduisent à remettre ma réflexion sur le métier...
Supprimer le célibat des prêtres irait dans le bon sens, mais, c’est vrai, ne résoudrait pas tout le problème.
Il ne faut pas avoir fait de longues études de psychologie pour savoir que celui qui est attiré de façon malsaine par les enfants choisira plutôt un métier et des activités qui le rapprochent d’eux. Il n’est donc pas étonnant que l’Église compte, parmi ses clercs séculiers, une proportion de pédophiles, passant à l’acte ou non, plus importante que la moyenne.

Le statut du prêtre aggrave le risque : il est dominant par rapport à l’enfant, qui, encore privé de sens critique, ne peut déceler l’intention maléfique, et, célibataire forcé, il ne vit pas les interdits comme n’importe quel père de famille digne de ce nom.

Depuis la nuit des temps, l’Église ne semble pas s’être posé beaucoup de questions sur ce rapport dominant/dominé entre le croyant et le prêtre, non seulement en ce qui concerne les plus jeunes, mais aussi les femmes, considérées par elle comme dominables et dominées par nature. Le silence des enfants caressés, parfois violés, celui des femmes abusées, qui traduisait à la fois leur honte et leur sentiment de culpabilité, souvent entretenu sournoisement par leur séducteur, lui suffisait pour ne pas craindre le scandale.

Aujourd’hui, dans un monde surinformé et débarrassé des non-dits du passé, ce sortilège malfaisant a disparu et l’Église doit faire face à la réalité. Mais, pour sortir de cette ornière ancestrale, elle n’a aucune solution issue d’elle-même, si ce n’est tenter d’aplanir la verticalité du rapport entre ses clercs et ses fidèles - en accordant aux laïcs un droit de parole libre plus important, par exemple -, être vigilante à l’extrême dans ses recrutements et intransigeante dès la moindre incartade, même si elle n’est que présumée, portée par la rumeur.

Pour le reste, quand le drame survient - et non pas quand le public l’apprend -, elle doit, elle a l’obligation de s’en remettre à la justice des hommes... quoi qu’il lui en coûte.

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@ hameau dans les nuages | 17 août 2024 à 10:11

Il me semble que, si l’on excepte quelques titres laïcards -dont Le Monde -, on ne peut pas dire que les médias traitent avec beaucoup de différence les sujets d’actualité qui concernent les diverses religions... lorsqu’ils en ont connaissance. Il est vrai que les responsables des mosquées et des synagogues semblent plus prompts à les prévenir d’un graffiti sur leurs édifices que ceux de l’Église lorsqu’ils constatent un même méfait. Sans source, le journaliste est aveugle...

Quant au traitement des faits et gestes inopportuns de leur clergé, outre l’obstacle à l’information du public évoqué ci-dessus, il est peut-être différent, moins fouineur, plus discret, d’une religion à l’autre parce qu’il y a moins à reprocher à l’une qu’à l’autre... ou que les autres font mieux et plus vite le ménage que l’Église...

Tout ira probablement bien pour elle lorsqu’elle aura pris l’habitude de révéler elle-même les sorties de route de ses clercs, comme cela s’est produit pour l’abbé Pierre. Le journaliste, même inconsciemment, accorde toujours un bon point à sa première source. Ceci est encore plus vrai aujourd’hui, dans le monde survolté de l’info en continu...

« Attendez-vous à ce qu'à la rentrée les mêmes médias se fassent l'écho de violences sur élèves dans les années 80 dans un collège catholique... »

...par exemple dans les années 75-80, au collège Notre-Dame de Valenciennes, où un élève turbulent, qui maugréait et tonitruait en classe, s’est vu infliger quelques coups de règle sur les doigts. Son tortionnaire doit être sévèrement puni... pour n’avoir pas été suffisamment sévère. L’individu, par la suite, a exercé ses cordes vocales dans les prétoires, puis à l’Assemblée nationale... Ah ! j’oubliais de citer son nom... Un certain Dupond-Moretti Éric.
Quelques gouttes d’humour dans un océan de sérieux...

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@ Michel Deluré | 17 août 2024 à 11:10
« ...la faute d'un ecclésiastique commise lors d'une relation librement consentie peut se comprendre et justifier le pardon... »

Quelle « faute » ? Quel « pardon » ? Qui doit pardonner ? En France, État laïc, une « relation librement consentie » n’est pas un délit, y compris si le séducteur est un prêtre. La Justice n’a pas à s’en mêler et le pardon ne figure pas dans le code pénal... L’Église, elle, peut appliquer son droit canon... Sous réserve qu’il n’outrepasse pas notre État de droit et respecte nos lois.

Quant à la punition d’une agression sexuelle commise par un prêtre, vous avez raison, elle mériterait d’être plus sévère que pour le commun des mortels. Mais ce serait un coup de canif dans la loi de séparation de l’Église et de l’État que d’ériger ce statut de clerc en circonstance aggravante.

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@ Robert Marchenoir | 16 août 2024 à 01:49
« (...) des logements sociaux, c'est à dire communistes. »

J’ai lu ces quelques mots dix fois... puis le ciel m’est tombé sur la tête...
Ainsi, le Prince Albert 1er, qui vient d’inaugurer, en limite de sa Principauté, un lotissement de 73 logements sociaux, serait un « rouge » agissant sous couverture ! Maintenant que vous m’y faites penser, il est vrai que son port abrite quelques yachts d’oligarques ex-soviétiques et que Dmitri Rybolovlev, propriétaire de l’AS Monaco et résident monégasque qu’il fréquente, est un ancien proche du camarade Poutine...

Quant à la Suisse, la belle et riche Confédération helvétique, qui, dans tous ses cantons, possède des logements sociaux, elle aussi, serait aux mains de ces abominables cocos ! Genève, Zurich, Davos seraient contaminées ! Mon Dieu, sur quelle planète vivons-nous !!
Reprenez-vous, Robert... Sinon, comme d’autres les disaient verts au temps des soucoupes volantes, vous n’allez plus voir dans notre vaste monde que de petits bonhommes rouges s’accrocher à vos basques...

Lucile

Je ne réagirai pas aux turpitudes de l'abbé Pierre.
Mais je m'interroge sur le profil de ses amoureuses. En dehors de toute considération morale, à mon avis il faut vraiment être une sainte femme pour passer à la casserole avec lui ; je lui trouve un physique peu engageant, et une expression à la fois modeste, crispée et libidineuse qui laisse entrevoir des transports dépourvus de toute liesse. On peut comprendre qu'elles se soient mises à 5 ou 6 pour constituer un réservoir afin de le contenter de leur mieux (tour à tour je suppose), toutefois cette promiscuité ne peut attirer selon moi que des dames d'œuvres affectées d'un penchant masochiste.

Autre remarque : j'ai lu je ne sais plus où un article sur les années 80 au Parti socialiste et à l'Élysée. En fouillant dans leurs souvenirs, les protagonistes se souviennent que tout le monde couchait avec tout le monde, ou presque. Amusement et nostalgie à la clef. On pourrait y trouver à redire, car enfin certaines promotions, et non des moindres, ont dû en résulter, ce qui n'est pas le cas de l'entourage de l'abbé Pierre. Mais voilà, ils étaient jeunes, ils étaient guillerets, ils étaient progressistes. Comme quoi peut-être, tout est dans la manière...

sylvain

@ Giuseppe
"Gaspard Proust dans "Nouveau spectacle"."

Ouais bof ! Du réchauffé ringard has been pour seniors attardés aux QI de canard du sudoueste, région à fort décalage horaire mental, j'ai zappé pour passer les excellentes vidéos de Jordan Bardella, the king, the best, the winner, first party of France, je me suis régalé.

On a vu Giuseppe grimper le col de l'ô bisque de Omar avec son pote Jordy sur son porte-bagages, les pieds dans les sacoches, Giuseppe dans sa palombière guettant des soldats russes et une banderole "RN NO PASARAN", Jordy et son pédalo en mode rétropédalage, Jordy et sa voiture équipée de cinq marches arrière, Jordy et son plat de nouilles etc. etc. une soirée d'enfer loin des poussifs thé dansant de Giuseppe.

Giuseppe

EXCEPTIONNEL !
Puisque l'on parle de "regards" j'ai vu la performance - et c'est le minimum qui me vienne à l'esprit - exceptionnelle de Gaspard Proust dans "Nouveau spectacle". Un regard dévastateur sur une société qui se dit progressiste, humaniste, compassionnelle...
Il enchaîne tout ce que le rugby a de brutal et de licite et aussi de plus inventif. Il envoie du très lourd, du lucide, il nous ramène souvent à nos petitesses, à nos veuleries. Magnifique, il décoche des uppercuts dans tous les sens, toujours pour nous ramener à nos mesquineries qui gâchent le meilleur et surtout qui envisagent le pire.

Jérôme

Les abus sexuels, les comportements déviants à l'égard des femmes, des enfants, ne sont pas le privilège de l'Église.
Concernant les enfants, toutes les professions qui en sont au contact attirent les pédophiles. Pour les femmes, le mâââle dominant, blanc, noir, jaune, bleu a toujours trouvé normal de les voir comme des objets dominés.
Le mariage des prêtres ne changera rien à l'affaire. Un pédophile, marié ou pas, reste un pédophile. Idem pour les tempéraments de violeurs. L'Église a toujours toléré les relations sexuelles entre prêtre et femme, du moment que ça ne se voit pas trop. Le mariage n'est pas le sujet.
Il y a tout autant de pédophiles, violeurs... dans l'islam, le judaïsme, le raëlisme et la secte des adorateurs de l'oignon. Ce qui se comprend plus facilement pour ces derniers.
Il en va là aussi de l'éducation, mais il est probable qu'elle soit loin de suffire. Les gens dont on parle n'en manquaient pas, Gérard Miller, l'abbé Pierre, Poâvre d'Abord, Olivier Duhamel...

Michel Deluré

@ Axelle D 16/0/8/24 11:04
« Concernant en particulier les problèmes récurrents de sexualité déviante parmi les évêques, prêtres, religieux et religieuses, peut-être faudrait-il s'interroger sur ce qui leur est demandé quand ils s'engagent dans l'Église, à savoir un renoncement total à une vie sexuelle normale et saine. »

En l'état de mes connaissances sur le dossier concernant l'abbé Pierre, je ne me prononcerai pas sur la nature et la réalité des faits révélés. Il existe cependant, me semble-t-il, une différence notoire entre l'acte commis dans le cadre de ce que l'on peut considérer comme « une vie sexuelle normale et saine » et ce qui relève en fait d'agressions sexuelles caractérisées et répétées.

Si, dans le premier cas, la faute d'un ecclésiastique commise lors d'une relation librement consentie peut se comprendre et justifier le pardon, dans le second, il en va autrement et un tel comportement est alors tout aussi condamnable, et même moralement encore plus, que s'il avait été commis par le commun des mortels.

Il n'en reste pas moins que je vous rejoins totalement pour reconnaître qu'il serait grand temps que l'Église catholique se penche sérieusement sur le problème du célibat difficilement compréhensible imposé à ses représentants et source de tant de problèmes.

hameau dans les nuages

@ Serge HIREL | 17 août 2024 à 01:10

La fin du célibat, pourquoi pas. Mais je ne crois pas que cela résolve le problème. Les autres religions ont le même problème mais seule la religion catholique dans ce domaine est mise sous les projecteurs. Haro sur la chrétienté. Un tag sur une mosquée ou sur un temple fait la une des journaux télévisés. Une église dévalisée ou un calvaire détruit sont passés sous silence.

Attendez-vous à ce qu'à la rentrée les mêmes médias se fassent l'écho de violences sur élèves dans les années 80 dans un collège catholique. C'est à l'instruction. Là aussi rien de la part des parents pendant plus de 20 ans et ô miracle, ils se réveillent !!

Serge HIREL

Du débat d’été, sans réelle grande importance, sur la sexualité supposée débridée d’un mort, on est passé fort heureusement à la question beaucoup plus sérieuse du comportement actuel de l’Église de France face à la demande de transparence de la vie privée de ses clercs... d’aujourd’hui et d’hier. En tentant d’oublier les explications loufoques de nos « fous de Dieu » qui combattent Satan, ses pompes et ses œuvres, à longueur de commentaires abscons, en contrôlant un peu plus ses informations que ceux qui veulent faire de Caroline De Haas l’unique source empoisonnée des accusations contre l’abbé Pierre, il est possible de traiter un sujet de société qui en démontre l’évolution rapide et irréversible.

Qui, même après 1968, hormis quelques laïcards bornés, osait dénoncer publiquement les faits et gestes inappropriés des hommes d’Église ? On se doutait, on savait, on murmurait... On se taisait. L’Église, malgré Vatican II qui lui a apporté une relative mise à jour de ses logiciels, continuait à vivre dans le passé, croyant qu’un simple abandon de la messe en latin allait vivifier la ferveur de ses ouailles. Elle n’a pas su s’adapter à la modernité, aux nouveaux vecteurs du savoir, aux aspirations nouvelles de ses fidèles. Derrière un discours plus conciliant, elle est restée rigide, y compris vis-à-vis de ses prêtres, aujourd’hui encore, dans un monde désormais sans tabous sexuels, condamnés au célibat et aux désirs refoulés.

Elle en supporte désormais les conséquences : dans les pays depuis longtemps chrétiens, ses églises sont vides et les vocations sont rares.

L’évolution de la société, malmenée par Mai 68, vers une permissivité sans limite et l’irrespect des institutions et de toute forme d’autorité (« Il est interdit d’interdire »...) a aggravé sa situation. Priant beaucoup moins qu’autrefois, les langues se sont déliées et les secrets, jusqu’alors bien enfouis sous l’encens, ont été déballés au grand jour. Ces dernières années, le mouvement MeToo a considérablement accéléré cette explosion.

Cette fois, le Vatican et particulièrement l’Église de France ont bien pris en compte la gravité du danger. Jamais, depuis les combats qui ont précédé et suivi 1905, les évêques français n’avaient été ainsi chahutés et, cette fois, à propos de la morale, qui est au cœur de la mission du clergé de toute religion. Il en allait, en tout cas chez nous, dans notre République laïque, de la crédibilité de l’institution, de sa survie même.

La décision, en février 2019, de la Conférences des évêques de France de créer la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église n’était pas facile à prendre, mais elle était la seule susceptible d’éviter un effondrement. Présidée par Jean-Marc Sauvé, dont l’intégrité était reconnue par tous, elle a pleinement rempli sa mission ; un rapport de 2 500 pages, des centaines de témoignages, des faits précis - ce qui évite le pire, la rumeur - et, surtout, une transparence totale... y compris sur les agissements d’un certain abbé Pierre.

La deuxième décision des évêques, leur compassion sincère adressée aux victimes et le versement de sommes non négligeables à titre de réparations, a été tout aussi importante. Contrairement à d’autres institutions, dont certaines étatiques, l’Église s’est montrée humble, repentante, voire charitable... et c’est peut-être pour cela que le « curé des pauvres » subit un traitement certes rude, mais équitable, compte tenu des faits qui lui sont reprochés.

L’Église est-elle tirée d’affaire ? non, certainement non ! En France comme un peu partout dans le monde, elle a limité l’incendie, mais n’a pas pris de mesures suffisamment fortes pour éviter les reprises de feu. L’espèce humaine étant ainsi faite, il n’y a aucune chance pour que tous ses prêtres sans exception, d’aujourd’hui et de demain, soient parfaitement « sages ». D’autres abbés Pierre, d’autres cardinaux McCarrick apparaîtront... et même d’autres abbés Desnoyers qui assassineront leur maîtresse, croyant ainsi, comme le curé d’Uruffe en 1956, étouffer le scandale de la découverte d’une relation adultère.

La seule solution - encore n’est-elle pas infaillible - pour éviter à l’Église l’angoisse quotidienne de la découverte du dérapage sexuel de l’un de ses serviteurs, réside dans une décision que seul le Pape peut prendre : la fin du célibat des prêtres. De nos jours, il présente une triple aberration : outre ce volet intime insatisfait et donc instable, il réduit le nombre de vocations et ne permet pas aux prêtres de tout comprendre de la complexité des relations familiales et intergénérationnelles et de conseiller efficacement leurs ouailles en ces domaines.

Mais l’Église pourrait aussi aller plus loin : ordonner des hommes déjà mariés et, surtout, des femmes. Sans cela, l’image qu’auront d’elle les futures générations, restera à jamais celle du dernier vestige d’une antique civilisation... le patriarcat.

Les temps sont-ils venus pour que l’Église fasse sa Révolution ? François, au printemps 2023, a fait un petit pas. On attend « le grand pas pour l'humanité »...

Olivier Seutet

Le problème n'est pas celui de l'abbé Pierre, un vieillard un peu vicelard peut-être, mais celui de la parole de personnes qui s'aperçoivent dix-sept ans après la mort de leur prétendu harceleur qu'elles auraient été violentées. Qui sont-elles ? Pourquoi ne peuvent-elles plus vivre avec leur épouvantable secret ? Bavardages séniles ? Ou pire, je le crains, conformisme avec la tendance actuelle qui glorifie la délation, qui sanctifie le lanceur d'alerte, qui récompense les bavasseurs qui dénoncent ce qui n'est ni un crime, ni un projet de crime.

Robert

La sagesse a toujours voulu qu'on laisse les morts en paix, quoi qu'ils aient pu faire de leur vivant.

Minable société qui détruit les monuments, les statues, qui sexualise tout et se montre de ce fait incapable de respecter la vie privée qu'elle voudrait voir étalée publiquement...

Minable société que celle de la repentance permanente qui met en avant les décoloniaux, les wokistes, les transgenres et autres fariboles à la mode que nos médias colportent à leur aise mais qui se révèlent incapables de respecter la liberté d'expression, vouant au gémonies tous ceux qui s'avisent de ne pas penser comme leur doxa l'exigerait.

Minable société française qui devient de plus en plus inapte à s'exprimer dans un français simplement correct, l'expression publique, y compris dans la classe politique, étant de plus en plus calquée sur celle de la publicité qui réduit le vocabulaire à un nombre réduit de mots trop souvent détournés de leur sens, oublieuse des règles élémentaires de la grammaire et qui s'imprime dans les cerveaux de ceux qui en sont ses victimes dans une société quasi exclusivement marchande composée de consommateurs et de moins en moins de citoyens éclairés.

Ellen

La foldingue militante de gauche (une fausse PS) Caroline De Haas, militant pour le port du burkini dans les piscines publiques, pro-wokisme, pro-LGBT, est de retour, exhumant les os de l'Abbé Pierre 17 ans après sa mort en 2007 à l'âge de 95 ans.

Avec son collectif "NousToutes" entre 2018 et 2021, pour ensuite surfer sur les vagues de "MeToo" pour un contrat juteux de 110 000 € payé par l'État et pour vendre aux femmes ses onéreuses formations à des prix exorbitants au groupe Egaé dont C. De Haas est la cofondatrice.

Toutes ses dénonciations médiatiques, sur les plateaux TV, radio et sans remettre en cause la présomption d'innocence, laissent à penser que cette femme, sulfureuse et controversée, a des comptes personnels à régler avec l'homme qu'elle a dû connaître dans sa jeunesse.

Elle veut juger un mort en poussière et sans défense, par médias interposés ? Qu'elle laisse l'abbé Pierre reposer en paix ! C'est trop tard !

Car il y a quelque chose qui cloche ! Qui sont ces sept femmes présumées qui se sont laissé faire et qui n'ont rien dit quand il était temps ?
Y a-t-il eu des mains courantes ou des PV établis au commissariat ou à la Gendarmerie ?
Déjà de son vivant, les juges classent l'affaire avec un non-lieu en cas de prescription. Et là la foldingue déterre un mort !

P.-S. : lu dans le Figaro : Alors qu’elle effectuait un footing autour du lac de Bordeaux, une femme de 62 ans affirme qu'un adolescent de 15 ans, encapuchonné, lui aurait mis les mains sur les fesses. Elle a déposé une plainte. Le jeune de 15 ans a été retrouvé. Une expertise psychiatrique sera effectuée ! Pour le dédouaner des juges laxistes pour mineurs ?
Allez, deux claques et au lit ! Et demain, tu me copieras à la main cent fois, "Je ne mettrai plus jamais la main sur les fesses d'une dame".

sylvain

Pas crédible !
Même avec des preuves irréfutables, trop c'est trop !
Plus personne ne croit, on ne veut plus croire et on s'oblige à ne plus croire en réaction de rejet à toutes ces galéjades de féminystériques qui se sont donné pour mission de déboulonner et salir tout ce qui représente le mâle blanc catho, aidées en cela par les célèbres formules "il n'y a pas de fumée sans feu" et aussi celle de "calomniez sans cesse, il en restera toujours quelque chose".

Effet inverse, les accusateurs blasphémateurs inquisiteurs sont désormais coupables et les victimes de ces harpies sont immédiatement innocentées par l'opinion publique qui en a marre de ces tribunaux gauchistes woke progressistes sexuels.

On aurait aimé voir ces comités de salubrité sexuelle mener un combat contre les mollahs moyenâgeux iraniens, contre les communautés arabo-africaines afghanes chez nous qui tabassent, maltraitent, tuent leurs femmes, les enferment dans cette prison diabolique voile burqa en toute impunité étant donné que ce sont leurs codes religieux qui leur imposent ces maltraitances et ces crimes horribles.

Plus facile de s'attaquer aux Blancs, une race soumise trouillarde collabo qui se met volontiers à genoux devant ses bourreaux, on en a la preuve tous les jours.

J‘ai longtemps confondu l’abbé Pierre avec l’abbé Pistre, le pape du rugby qui haranguait son équipe depuis le bord de la touche, engueulait l’arbitre et aurait bien donné la confirmation sur le nez de certains joueurs, encore un Blanc catho que les féminazies De Haas mettraient bien sur leur tableau de chasse, à leurs risques et périls bien sûr, ce cureton n’était pas un guignol et ne se mettait à genoux que devant l'autel.

Axelle D

On juge un homme durant sa vie... Après c'est trop tard.

Concernant en particulier les problèmes récurrents de sexualité déviante parmi les évêques, prêtres, religieux et religieuses, peut-être faudrait-il s'interroger sur ce qui leur est demandé quand ils s'engagent dans l'Église, à savoir un renoncement total à une vie sexuelle normale et saine.

Or qu'il s'agisse du voeu de chasteté ou de célibat, c'est aller contre la nature humaine. Et laisser croire qu'un prêtre qui aurait fait voeu de célibat et non de chasteté pourrait faire tout ce qu'il veut (ne se rendant coupable que du péché de chair dont il sera systématiquement absous lors de la confession) est encore plus hypocrite et pernicieux en raison du caractère "secret" de ladite confession.

Conclusion d'un billet de Maxime Tandonnet, pourtant peu coutumier de la langue de bois, paru récemment sur son blog :
"Alors que valent des accusations post mortem, quand l’accusé n’est plus là pour se défendre ni le cas échéant pour demander pardon? Et portées dix-sept ans après? De toute façon, il ne faut pas se faire d’illusion: une image du courage (il fut aussi grand résistant du réseau Combat) et de la générosité française, le meilleur de notre pays, vient de mourir, pour la seconde fois…"
https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/07/18/la-tragedie-de-labbe-pierre/

Michel Deluré

Comme quoi, si l'on ne se fie d'abord qu'au visage on peut souvent être trompé !
Il existe certes chez tout homme une part de bien et une part de mal mais la révélation chez certains hommes de leur part de mal est source d'une désillusion d'autant plus grande qu'on les adulait justement parce qu'on ne les croyait habités que par la part du bien. Le mal ne pouvait être présent chez eux.

Tipaza

« Si j'étais son avocat » (PB)

S’ensuit une esquisse de plaidoirie qui ne pèse pas lourd face à la démolition au marteau-piqueur de Robert Marchenoir.

Mais c’est que l’un et l’autre sont à côté de la plaque si je puis dire.

Qui juge-t-on ?
Un homme d’Église, et donc le juger avec les critères du monde laïc est une faute que la CEDH pourrait sanctionner.

Un homme d’Église, de religion, évidemment doit être jugé dans son monde, le monde de la spiritualité, tel qu’étaient jugés en leur temps les hommes d’Église, c’est à dire par les tribunaux de la Très Sainte Inquisition.

Et là que nous diraient les juges ?
Ils nous diraient que l’Abbé Pierre était un saint homme qui oeuvrait pour le bien de son prochain, à l’époque on ne disaient pas celles zé ceux, donc pas de sa prochaine.

Mais il est évident après enquête de la Sainte Inquisition que ces femmes tentatrices sont manipulées ou même envoyées par Satan lui-même pour empêcher l’œuvre salvatrice de leur très cher frère l’Abbé Pierre.

Elles renouvellent l’Éternel féminin tentateur depuis Ève qui a conduit à l’exclusion d’Adam du paradis.
Le fait qu’elles se manifestent tant de temps après prouve qu’elles veulent en plus salir la légende, alors que c’est elle, comme chacun sait, qui doit être écrite lorsqu’elle est plus belle que la réalité.
Ergo, ce sont elles qui devraient être condamnées au nom de la Sainte Inquisition.

J‘en vois qui rigolent au fond du blog, près de la clim, ils ont raison et tort en même temps.

Raison parce que j’ai voulu faire de la dérision, l’Abbé Pierre me pardonnera.
Mais tort parce qu’au fond c’est bien ce qui se passe avec les « Fous d’Allah » qui poignardent et décapitent au hasard de leurs rencontres.
Ils ne sont fous que dans l’espace laïc, dans leur espace religieux ils ne le sont pas du tout.
Appliquer des règles conçues pour des laïcs à des fanatiques religieux est aussi dérisoire que ce que je viens de raconter.

CEDH ou pas, et autres Cours ou Conseil d’État n’y changeront rien, la culpabilité de ces « Fous d’Allah » n’est pas de même nature que celle d’assassins « ordinaires ».
C’est ce que j’ai voulu démontrer par cet effet de dérision.

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 16 août 2024 à 01:49

Votre commentaire démarrait bien au point de m'étonner puis est parti en c*ouilles, c'est le cas de le dire. Où étiez-vous en 1956 ? Oui je sais on n'a pas à dévoiler sa vie privée mais on peut attaquer celle des autres.

Hiver 56, habitant rue de Seine mon père m'avait emmené voir au bout de la rue la Seine charrier de la glace. Nos wc étaient pris également en glace. Et notre immeuble n'était pas un immeuble communiste (bonjour l'obsession). Et dans la rue c'était une misère absolue. Je vois encore les clochards alignés sur les bouches grillagées faisant office d'évacuation de l'air chaud du métro cela presque en face du café Le Procope où avec ma mère j'attendais le 58.

Je peux vous dire que son appel était justifié.

« Lorsque les scribes et les pharisiens se furent éloignés, ils restèrent deux : la misère et la miséricorde ».

Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.

Après, pour ce qui est de la manipulation par l'extrême gauche se servant de lui comme porte-étendard du mondialisme prônant une immigration massive, je suis d'accord avec vous. Non non, je ne blague pas !

Achille

La chair est faible. Cela vaut certes d’abord pour les hommes, mais aussi pour les femmes.
J’en veux pour preuve les propos de sœur Emmanuelle surnommée « la petite sœur des pauvres .
Elle a consacré une grande partie de sa vie au service des plus pauvres parmi les pauvres en Égypte et en Belgique, son pays natal.
Tournant le dos à la pudibonderie, sœur Emmanuelle s’est dite "persuadée que ce qu'on nomme 'les péchés de la chair' sont les moins graves aux yeux de Dieu." À condition qu’il y ait consentement, bien entendu. Ce qui reste à établir concernant l'abbé Pierre.

xavier b. masset

L'animalité dont parle genau fut, parmi d'autres philosophies et spiritualités, non pas combattue (Satan n'est plus qu'une hypothèse nulle, n'apparaît même plus sur les tableaux des calculs statistiques catholiques, à la rigueur n'est que la photocopie transparente d'une griffe anonyme apposée sur les anciens éphémérides, ce n'est pas pour rien que Bernanos retira des chemins de son art poétique ses fameux curés, le positionnement de leur moralité étant désormais géolocalisable par n'importe quel lecteur en pataugas vernies au guidon de sa motocyclette électrique), mais sublimée, quintessenciée, toutes composantes sensuelles gardées, physiquement assumées -- C.S. Lewis a de très belles pages sur le sujet --, par le christianisme, toujours sur le sentier de la chanson de Salomon, je n'apprendrai rien à personne, et surtout pas à genau.

Grande promesse de sexe et d'amour vous échoit lorsque la passion ardente vous jette à la rencontre d'une personne croyante, dans le décuplement de son humanité.

Gandhi, jusqu'à un âge avancé, invitait les femmes qui le servaient dans son ashram (alors même qu'il leur interdisait d'avoir des relations sexuelles avec leur mari) à dormir avec lui après l'avoir soumis, disait-il, à des actes destinés à éprouver son désir autant que ses capacités à l'abstinence.

Monsieur l'abbé, quant à lui, avait touché les enluminures de l'église Sainte-Geneviève, à l'aide de ses mains alertes semblait s'être frayé une sente personnelle dans les lumières et reflets de l'évangile, son nimbe républicain ne trompait guère de monde, encore moins les athéistes les plus épais de la part laïque du pays, en février 1954 (bizarrement vingt ans après la manif du colonel de la Rocque, même s'il n'y a aucune relation).

Le don de sa personne à la cause des Misérables, son combat avec l'ange hugolien de la pauvreté, le transformait de facto en Jacob de la modernité gaulliste, puis en Israël (un pays qu'il aimait tant, hum...), lui donnait peut-être dans son esprit un accès direct à la Shekhina de la Bible juive, lui tendait, lui offrait, par-delà les instances du sacré, des droits baladeurs.

L'obsession sexuelle ne connaît pas forcément d'étouffement, le grand âge venu.
Son bouclier médiatique l'aura protégé jusqu'au bout.
Monsieur Poivre ne lui jettera pas la première concrétion rocheuse.

Aliocha

Ah, doux Jésus, que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre à Pierre !
L'abbé avait souligné que l'immobilier vide de l’Église de France désertée était à même d’accueillir tous les SDF du pays, qu'en est-il aujourd'hui ?

On a les idoles qu'on peut pour alimenter le dieu Baal des réseaux et nourrir la bête qui réclame sa pitance, permettant à chacun de rejeter sur autrui les accusations de ce qu'il n'a pu reconnaître qu'en lui-même, s'exonérant du vice commun, ici fruit de la prostate et du travail des hommes à dissimuler leur propre turpitude, prêtres ou laïcs confondus, quand les extrêmes de droite et de gauche ne savent que se proclamer victime pour désigner les martyrs nécessaires à leur commerce de boutiquiers, incapables d'accéder à la seule pierre solide sous nos pieds, le pardon des offenses inéluctablement rejeté pour s'exonérer de la faute, qui n'est pas le plongeon aux décolletés ou la blague salace, mais le rejet sur autrui de ce qu'on a pu qu'en soi-même identifier, la consommation du sang de la victime comme unique vecteur de consensus.

Reste donc à l’Église à entendre l'invitation de son pape actuel à retrouver son fondement quand chacun, ayant reconnu chez l'autre ce qui n'est que son propre vice de persécuteur, communie au corps de la victime innocente et pardonnante, pain et sang de vie offert par l'accomplissement christique du texte des Hébreux, renversement complet du processus humain qui permet alors d'accéder par l'imitation de l'Esprit saint et sain à la guérison, pardonné comme il pardonne.

S'ouvre alors le chemin des possibles, et la monture charnelle conduite savamment a enfin capacité à maîtriser ses passions, au point d'accepter librement la proposition d'être incarnation du divin, renversant les rituels sacrificiels comme l'exemple ineffable l'a indiqué, quand le sacrifice n'est plus apaisement de la fausse divinité, image de la violence des humains, mais apaisement de l'humanité qui renonce à son hostilité envers Dieu et envers son prochain pour accéder à sa plus profonde réalité, avoir été créé à l'image du vrai Père des cieux.

L’Église alors, comme toutes les institutions, aura renouvelé avec l'abbé le sens de sa mission.
Elles seront devenues les instruments divins de la justice et de la paix, pauvres pécheurs au service des pécheurs, incarnation charnelle de la source de vie spirituelle dans le temps enfin retrouvé du chemin d'Emmaüs, perfection de la joie éternelle.

Marc Ghinsberg

Un billet tout en nuance dont je salue la pondération, qui montre que sévérité et bienveillance ne sont pas nécessairement antinomiques, un sorte de "en même temps" en quelque sorte, loin des éloges dithyrambiques et des critiques excessives.

Bob

Soyons sérieux deux minutes.
Que sont des faits dont on ne sait même pas s'ils s'ont avérés et donc encore moins prouvés ?
Selon le cabinet "indépendant" Egaé (jusqu'à preuve du contraire, comme tous les cabinets d'enquête supposément indépendants qui ont tendance à démontrer ce que celui qui paye pour l'audit a envie de démontrer, on se croirait dans une commission gouvernementale ou un institut de sondage, mais passons) :

- 7 femmes "font état" de comportements pouvant s'apparenter à des agressions sexuelles ou des faits de harcèlement sexuel commis par l'abbé Pierre entre la fin des années 1970 et 2005.

Donc l'abbé Pierre, à la fin des années 70, donc 1980 environ vu qu'il est né en 1912, s'est mis à être un "pervers pépère" à 70 ans, agressant une femme en moyenne tous les 5 ans et quasiment jusqu'au cercueil, deux ans avant de mourir à plus de 90 ans, alors qu'il devait à peine tenir debout ? Comme si aucune femme même de 50 kilos n'était capable de se défendre contre un homme de cet âge et dans un sale état vu qu'il n'avait plus que deux ans à vivre.
Non mais on se moque du monde !
Je ne comprends même pas qu'on donne du crédit à ce genre de débilités.

Serge HIREL

@ Achille | 15 août 2024 à 22:31
« (...) l’origine de ces informations émanant de la militante féministe Caroline De Haas, aux méthodes très controversées (...) ».

Information tronquée. Avant le rapport de la boîte de Caroline De Haas, quatre chercheurs commandités par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (dite « Commission Sauvé »), elle-même créée par la Conférence des évêques de France, ont recueilli trois témoignages qui mettaient en cause l’abbé Pierre. Ils figurent dans le rapport de le Ciase (2 500 pages) publié le 5 octobre 2021.

« ...j’éprouvais respect et admiration pour son action envers les pauvres... »
« Il n'empêche que l'abbé Pierre, aujourd'hui encore, demeure l'abbé Pierre dans sa part de personnalité la meilleure » (PB)

Pour ma part, je partage totalement l’avis de Philippe.

Robert Marchenoir

Je n’ai jamais aimé l’abbé Pierre. Depuis toujours, il m'a paru suspect.

Admettons qu'il ait organisé une campagne médiatique digne d'éloges en 1954, face à ce qui a soulevé son indignation sur le moment. Le problème est qu'il nous a rejoué 1954 jusqu'à la fin de sa vie, et que ses associés continuent.

Le problème, une fois de plus, est qu'il a confondu la religion avec la politique. Il a franchi le pas qui sépare la charité du socialisme.

À force de nous expliquer que c'est un scandale que des gens dorment dehors gna-gna-gna, que c'est un scandale que les gens n'aient pas de quoi se loger gna-gna-gna, il a fini par rendre incontestable la solution socialiste du problème : l'État doit "faire quelque chose".

Eh bien non. L'État ne doit surtout pas faire quelque chose, si l'on veut que les gens trouvent à se loger. Ce sont justement les interventions de l'État qui ont créé la prétendue crise du logement.

Il n'y a pas de crise du logement en France. Il y a un communisme conscient, organisé et voulu par les Français, qui empêche les gens de se loger correctement depuis au moins 1945, et sans doute 1918.

En France, vous passez pour un nazi et un pédophile si vous suggérez qu'il faut moins de logement social, pas plus. Et c'est à l'abbé Pierre qu'on le doit, en grande partie.

Songez que 40 % de la population française (je cite de mémoire) a drouâ à un logement social, ce qui est aberrant dès le départ. Depuis une loi récente, 100 % de la population a drouâ (en théorie bien évidemment) à ce que l'État lui fournisse un logement si elle n'en trouve pas.

Depuis un siècle, l'État empile les lois qui oppriment les propriétaires bailleurs et qui entravent la construction de logements (sauf si ce sont des logements sociaux, c'est à dire communistes).

Quand l'abbé Pierre a-t-il dit : arrêtez vos sottises, vous m'avez mal compris, je n'ai jamais voulu une chose pareille ? Jamais. Toute son action, toutes ses paroles poussaient dans cette direction.

Son mouvement manifeste contre les expulsions locatives, alors que la protection excessive des locataires est l'une des causes majeures du manque de logements.

Ses communautés Emmaüs sont devenues des aspirateurs à immigration, puis, inévitablement, elles se sont mises à exploiter les immigrés illégaux qu'elles prétendaient aider, avec des méthodes proches de l'esclavage.

Cerise sur le gâteau, l'homme le plus aimé des Français était antisémite et négationniste.

Que manque-t-il à ce consternant tableau de l'être-de-gauche ?

La perversion et la délinquance ! On apprend, maintenant (c'est une certitude, inutile de prétendre qu'il faille "attendre les conclusions de l'enquête" ou chépaquoi) qu'en plus de tout cela, l'abbé Pierre était un agresseur sexuel.

Systématique. Répété. Ce n'est pas comme s'il s'était laissé aller, une fois, à un geste déplacé. Tous les témoignages dont nous disposons convergent : c'était une habitude, depuis sa jeunesse jusqu'à la fin de sa vie.

Encore mieux : "tout le monde savait", comme on dit dans ces cas-là. La hiérarchie catholique a étouffé et couvert. L'ensemble de la communauté abbé-pierriste, les donneurs de leçons, les professeurs d'humilité se sont tus.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Qu'on ne vienne pas nous bassiner avec la chanson selon laquelle "l'abbé Pierre était un homme comme les autres", et autres platitudes de classe de philosophie.

D'abord, c'est faux. La grande majorité des hommes ne commettent jamais d'agression sexuelle (je ne parle pas des populations importées). Il ne s'agit pas, ici, comme je l'ai lu dans les commentaires, de violation du voeu de célibat ou de chasteté.

Il s'agit d'actes que la morale réprouve et que la loi condamne, indépendamment du dogme chrétien. On parle de délits, pas seulement de péchés.

Si l'abbé Pierre s'était rendu compte qu'il était incapable de respecter ses engagements vis-à-vis de l'Église, rien ne l'empêchait de renoncer à la prêtrise pour batifoler à sa guise.

Mais ce n'est pas ce qu'il a fait. Il a menti, il a nui profondément à toutes ces femmes dont il a trahi la confiance et offensé la foi, et, cohérent jusqu'au bout, il a bâti un système socio-politique basé sur le mensonge. Derrière le paravent inattaquable de la religion et de la générosité.

Avec l'argent des autres, ce qui est la définition du socialisme.

Le problème, maintenant, c'est que l'opinion publique va s'employer à distinguer "l'abbé Pierre, qui hélas a failli", de son oeuvre, "remarquable et qu'il faut poursuivre".

Alors que c'est l'ensemble qui est pourri. Le bonhomme comme son ouvrage.

Serge HIREL

Notre société a tout de même en ce moment bien d’autres problèmes à régler que l’aura pâlissante d’Henri Grouès, coupable, semble-t-il, sous le nom de l’abbé Pierre, de quelques turpitudes que la morale réprouvait à l’époque où il brillait et dont la dénonciation, aujourd’hui, est le pain quotidien des féministes, du moins de celles bien décidées à déconstruire l’homme. Si l’on était facétieux (ou méchant), on dirait que celles-ci ont pris le relais des « punaises de sacristie » qui pistaient le curé quand, à la nuit tombée, il quittait le presbytère pour aller... Dieu seul sait où.

Je dis bien « aura », et non « auréole », l’Église, n’ayant pas, que je sache, envisagé la canonisation, ni même la béatification du saint homme. Ses états de service, pourtant, auraient pu lui valoir cette destinée... Certes, sur le plan pastoral, il est loin de Jean-Marie Vianney, Lyonnais lui aussi, qui, de son vivant, était déjà devenu « le saint curé d’Ars ». L’abbé Pierre, lui, a œuvré au service des pauvres et des sans-logis et déclenché par son verbe, son entregent et sa formidable énergie un élan de charité universel qui, aujourd’hui encore, participe à la reconnaissance du pouvoir de l’Église dans le siècle.

Ne peut-on pas voir dans cette étonnante retenue ecclésiastique une prudence liée aux comportements inappropriés du fondateur d’Emmaüs ? Ne peut-on pas en déduire que l’Église savait depuis longtemps, mais que, le fautif n’étant pas un simple curé de paroisse ou même un évêque anonyme, elle ne pouvait pas le sanctionner sans provoquer une onde de choc qui serait défavorable autant à lui et à son objectif qu’à elle ? Il ne faut pas oublier qu’à la même époque que les dérapages de l’abbé Pierre, de paroisse en paroisse, on s’échangeait les noms des clercs que la rumeur disait pédophiles... ou secrètement mariés.

Cette thèse du silence de l’Église est corroborée par quelques détails de l’immense biographie du « curé des pauvres ». Plusieurs fois, des incidents de parcours sont relatés, des séjours en retraite ou en maison de repos sont notés... Autant d’accrocs qui ressemblent fort à des mises à l’écart de quelques mois sous de faux prétextes...

Il ne fait aucun doute que cette attitude de l’Église est condamnable. Mais, sans chercher à minimiser cette faute, d’autant plus grave qu’elle est contraire à la vertu de vérité qu’elle proclame, il faut reconnaître que bien d’autres institutions, pour ne pas dire toutes, agissaient de même avant l’explosion du mouvement « MeToo », que certaines continuent à cacher la poussière sous le tapis et que l’Église a, en cette matière, décidé de jouer la transparence, l’aveu et la réparation des préjudices. Dans « l’affaire Abbé Pierre », ce sont bien les instances religieuses et le mouvement Emmaüs qui ont commandité les investigations.

Quant à l’accusé, Henri Groués, il est mort et son cas ne ferait pas les « unes » des médias s’il n’était aussi l’abbé Pierre. Condamnable, il l’était... il ne l’est plus. Seul le piédestal va se fissurer. Seule sa mémoire sera atteinte et, avec elle, le mouvement Emmaüs, qui, déjà, connaissait quelques soubresauts inquiétants.

La justice est hors jeu. Tout n’est plus qu’une question de moralité. Elle semblait au zénith, elle est désormais ternie. Mais, dans notre République laïque, il ne saurait être question de punir l’abbé lorsque l’accusation, encore une fois bien tardive, ne porte que sur des relations sexuelles consenties. Les vœux de célibat et de chasteté des prêtres ne relèvent que du droit canon. Pour les autres, qu’il faut sans hésiter qualifier d’agressions sexuelles, nous sommes dans la même impasse que pour les autres prédateurs protégés par leur décès ou la prescription.

Tout juste pourra-t-on, au-delà des habituels reproches adressés à ceux-ci, lui faire grief de ne pas avoir fait sienne l’iconique locution du père de son ami Albert Camus : « Un homme, ça s’empêche ». Un prêtre médiatique à plus forte raison.

P.-S. : comme un train peut en cacher un autre, ce déballage de linge sale donne l’occasion d’apercevoir un autre ballot tout aussi nauséabond : les politiques des gouvernement successifs depuis 1956 (date de l’Appel de l’abbé Pierre) en matière de logement des familles pauvres et d’hébergement des sans-abris. Tous ont juré « Plus jamais ça »... Tous ont agi... un peu. Aujourd'hui, le compte n'y est toujours pas. Des millions de familles attendent un logement social à la taille de leurs besoins et des milliers de personnes dorment dans la rue ou dans leur voiture. 75 ans après la création d’Emmaüs, en 1949... Voilà un dossier qui devrait faire consensus ! Un dossier bien plus important que le débat sur la chute du prêtre préféré des Français...

Claude Luçon

Sérieusement, enfin presque, au bon vieux temps où la télévision n'avait pas encore remplacé les concierges du XVIe et les commères des marchés de nos campagnes, on racontait la chose suivante :
Dans l'alors Zaïre, des rebelles africains avaient envahi un monastère et abusé des sept soeurs qui y résidaient. Libérées après quelque temps, les sept soeurs furent remises au Vatican.
Le Saint Père les a immédiatement reçues individuellement pour leur permettre de soulager leur âme.
La plus âgée, 70 ans, lui a confié les horreurs et violences corporelles auxquelles les rebelles l'avaient soumise. Le Saint Père, bien sûr, lui a redonné, spirituellement, sa virginité !
Chacune des cinq suivantes, par ordre d’âge, a de même conté sa tragique expérience et regagné aussi sa virginité, toujours spirituellement évidemment.
La septième, la plus jeune, très jolie fille, se présenta à son tour devant le Saint Père qui lui demanda de lui décrire ce qu'elle avait subi de ces barbares.
Elle répondit : "Rien" !
Surpris, le Pape lui demanda : "Rien ?"
Sur quoi elle lui dit "Moi je leur ai dit non !"

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