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06 septembre 2024

Commentaires

bernard

Xavier NEBOUT avance ci-dessous que sylvain pourrait bien être en même temps Robert Marchenoir.
Rien n’est moins sûr mais ce que je sais avec l’aide de mes souvenirs, de Google et de ChatGPT, c’est que dans un roman de Léon Bloy, "Le Désespéré", deux des personnages principaux se nomment Caïn Marchenoir et Sylvain Andoche.
Peut-être chaque blogueur a-t-il pris son pseudonyme dans ce roman, tout simplement ?

Axelle D

@ Patrice Charoulet | 09 septembre 2024 à 10:23

Je suppose qu'il ne vous est jamais arrivé de faire (ou commettre) une faute de frappe, d'étourderie ou d'orthographe sur ce blog. Ce que seule notre correctrice modératrice pourrait nous dire.

Vamonos

Au début des années 2000, il y a une vingtaine d’années, M. Barnier a activement participé à la rédaction du projet de Constitution européenne. Le chef de ce projet était M. Giscard d’Estaing. Lorsque les Français se sont prononcés par référendum, ils ont voté NON.

Patrice Charoulet

Langue française. On a beaucoup parlé d'une déclaration du nouveau Premier ministre au JT de TF1. Je la cherche et je la trouve. La journaliste commence une question en ces termes : « Sur quelles bases metteriez-vous... ». Non Madame ! « metteriez-vous » n'existe pas en français ; « mettriez-vous », qui s'imposait, est français.

Axelle D

@ Tipaza | 07 septembre 2024 à 23:32

Perso j'aime bien les photos en noir et blanc (exécutées avec le procédé argentique). Souvent empreintes de mystère et de poésie ! Rien à voir avec le sépia (plutôt figé) qui remonte à près de 150 ans, ce qui s'explique par les poses interminables que l'on faisait subir aux personnages. Même si à l'époque considérée, on avait déjà des photographes remarquables capables de maîtriser leur art avec des moyens autrement moins sophistiqués que ceux existant de nos jours et permettant aujourd'hui à n'importe quel péquin possédant un Canon ou un Reflex dernier cri de se prétendre photographe en multipliant les clichés à l'infini pour n'en retenir que quelques-uns.
Évidemment à l'époque des pellicules on se montrait plus économe et les photographes avaient à coeur de choisir, contrôler et éviter de gaspiller les prises de vue.

sylvain

@ Giuseppe | 07 septembre 2024 à 21:46

Ah quand même, il était temps mais qu’est-ce que vous faisiez bon dieu ? nous commencions à désespérer ! Merci pour ces moments géniaux de rigologie dont vous seul avez le secret, transmettez nos amitiés à Dupont, depuis son acte de traîtrise, le RN est devenu grâce à lui et ses guignols collabos soumis le premier parti de France et de navarin d’agneau.

Tipaza

Un mot sur la photo illustrant le billet qui m'a surpris.

Une photo à l'ancienne, avec la découpe ronde qui permettait de s'affranchir des défauts des objectifs dans les coins.
Il ne manque que la couleur sépia et elle était parfaite dans sa symbolique de l'ancien, du grand-père que j'avais évoqué, et même de l'arrière-grand-père.

Pas très valorisant de mon point de vue, sauf si l'on veut dire que Michel Barnier est l'ancêtre auquel on fait appel quand tout est perdu, ce qui est un peu le cas.
Bon, ça veut dire que la symbolique de l'image est difficile à manipuler, et que chacun ne voit que ce qu'il veut voir. ;-)

Aliocha

Ça va, ils sont bien nourris nos pauvres, surpoids et iPhone dernier cri, de quoi justifier la pantomime révolutionnaire des nantis qui réclament la démocratie pour imposer leur délire minoritaire.
On va leur proposer un stage en slum payé par l’État, pour voir si en revenant ils continueront à menacer notre système social, ou un petit tour à Gaza, ils ne feront plus céans de la Seine-Saint Denis leur aire de jeu contre Israël.

Allez, debout là-dedans, les sectaires : au compromis, chose due, disait Coluche, ou anti-accord absolu selon Jérôme, ça me va comme base de concertation.

Giuseppe

@ sylvain | 07 septembre 2024 à 13:29

Dans ma carrière aventureuse j'en ai vu des trépanés, des... La panoplie de ce qu'est la société, pour aller vite, allez donc voir le Décaméron de Pasolini.
Je respire quand j'entends Jordy Ladégonfle qui assène que rien ne se fera sans lui... Il aurait été plus dégourdi et malin de dire, plutôt, que tout ne peut se faire qu'avec lui, son parti... Il a loupé une belle occasion de se taire, Jordy Batouille, et quand je le vois arriver au Château les bras pendants en compagnie de MLP, j'ai l'impression de voir un Lego, figé, assemblé, inerte, raide comme un manche à balai. Vous savez ce qu'on dit quand on compare quelqu'un à un manche à balai...

Bon pour le reste j'ai entendu que MB ne ferait pas de miracles, ça on s'en doutait un peu, les miracles c'est à Lourdes, le FN/RN c'est pire encore, ce parti croit aux miracles, Jordy Petitfaiseur pour les accomplir... Il suffit de le croire dirait le Volatile. Septembre approche et le procès de MLP arrive, le vieux sabrait lui le champagne, elle, entame une série de casseroles, avec ça nous sommes sauvés !

https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/27/marine-le-pen-sera-jugee-a-partir-du-30-septembre-pour-des-soupcons-de-detournement-de-fonds-europeens_6224493_823448.html

Je ne vais pas faire la liste des perles du FN/RN qui vendra le pays à la découpe et au Cinglé, mais qui a vu "Affreux, sales et méchants" aussi ne se berce plus d'illusions sur les motivations et des engagés, enragés de votre calibre.
Votre style vous sauve, je le reconnais, un peu répétitif, mais il a ce qu'ont les canards, tout dans le bec, rien dans le calbombe.

Quand j'écoute les autres aussi au FN/RN j'ai la désastreuse sensation qu'ils nous vendent de la soupe piquée, et toujours le même disque rayé qui apporte toujours les mauvaises réponses.

Xavier NEBOUT

@ sylvain

1/ Vu le programme du RN https://rassemblementnational.fr/documents/202406-programme.pdf, rien ne figure sur la réduction du nombre de fonctionnaires.

2/ Je ne suis pas de gauche, mais très à droite du RN puisque royaliste.

Vous êtes vindicatif, agressif et dites n'importe quoi contre ceux qui ne sont pas d'accord avec vous ; vous ne porteriez pas à l'occasion le nom de R. Marchenoir ?

sylvain

@ Robert Marchenoir | 07 septembre 2024 à 20:24

Ne vous inquiétez pas, je tiens trop à la virginité de mon endroit bien à moi où jamais le soleil ne luit.

Et comme dirait Ardisson (sucer c'est tromper) : "gouverner c'est partouzer", et pour étayer mes dires, on assiste à beaucoup de partouzes politiques depuis les législatives, toutes les péripatéticiennes macroniennes PS PCF EELV NFP LFI Hamas en ont fait de sacrées démonstrations pour faire barrage au RN ; sans succès hélas.

Jérôme

Je n'avais pas remarqué la voix à la Claude Rich, mais oui il y a de ça. D'ailleurs avec Macron c'est un peu l'anti-accord absolu.
Il nous évite les abrutis de LFI, c'est déjà ça.
Sans mauvais esprit je lui souhaite de réussir quelques petites choses, baisse des charges, hausse des salaires, réduction des députés à, disons 400 max, un sénateur par département, suppression des boutanches de pif grands crus à l'Assemblée au prix d'un Tastalou, pas de chauffeur perso pour d'obscurs énarques présidents de comités Théodule, aides sociales aux seuls nécessiteux, ça va de pair avec la hausse des salaires...
Bonne chance à lui.

Robert Marchenoir

@ sylvain
"Bardella-Diaz : un couple magnifique, de toute beauté."

Vous cherchez des gens pour gouverner la France, ou c'est pour une partouze ?

"Bardella, un charisme majestueux à la Delon émergeant de la piscine des hauts de Saint-Trop'."

Je m'inquiète... vous avez viré LGBTQIA+++ ?

stephane

Voilà un aperçu de la passation de pouvoir si Henri Guaino avait été nommé (et accepté d'être) Premier ministre.
https://m.youtube.com/watch?v=0cQ1-Hyfns0

Je suis impatient de voir notre nouveau Premier ministre à l'œuvre.
Macron aura pris au moins une bonne décision dans ses mandats.
Courage à Michel Barnier, serviteur de l'État.

sylvain

@ Alpi | 07 septembre 2024 à 13:59
"Ouaip ! Mais on cherchera en vain qui sera la Romy Schneider du RN..".

Il y a un choix de belles femmes au RN, par exemple Edwige Diaz entre autres mais celle ci ayant contacté un virus malfaisant au contact du LFIslamiste facho haineux racaille extrême gauchiasse Delogu, elle est à l'isolement et notre star Bardella devra patienter avant de tourner un remake de "La Piscine" avec elle.

Bardella-Diaz : un couple magnifique, de toute beauté, ça nous change des harpies hideuses des NFP, LFI aux visages déformés par la haine, le fascislamisme et leurs complicité avec les criminels et les terroristes.

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@ Xavier NEBOUT | 07 septembre 2024 à 15:36
"Je ne l'ai pas entendu dire qu'il faudrait se débarrasser de quelque deux millions et demi de fonctionnaires et de la foule d'associations, clubs, comités, observatoires, une bande de parasites, pour ne dire de voleurs, CESE en tête."

Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, c'est dans leur programme, ils le rabâchent sans cesse mais quand on est de gauche comme vous, on ne retient que ce qui vous arrange pour lancer des fakes et calomnies.

Le RN gêne toute ces mafias gauchistes, il sera leur cible quitte à employer tous les moyens même les plus nauséabonds comme seule la gauche en est capable et experte en la matière.

Dormez bien et surtout mettez des boules Quies, vous risqueriez d'entendre de vilaines choses venant du RN, parti qui est quand même le premier de France et qui continue à enfler ses scores malgré la chasse à courre-inquisition dont il fait l'objet de la part de la répugnance gauchiste haineuse jalouse qui se prend des tôles, des camouflets et des fiascos flops terribles, un délice de fin gourmet.

Tipaza

J'avoue être perplexe sur la nomination de Michel Barnier.
Du simple point de vue de la comptabilité électorale, c'est une aberration, et la gauche, Mélenchon en tête, a raison de s'offusquer.

Cette même gauche oublie qu'elle a appelé au front républicain anti-RN, et que beaucoup des ténors de la macronie ont été élus sur ce choix d'alliance implicite.

Darmanin étant l'exemple le plus choquant, être élu par ceux qui criaient "la police tue", est savoureux intellectuellement pour moi. Alors, que cette gauche ne vienne pas pleurnicher actuellement.

Mais l'essentiel de ma perplexité n'est pas là.
Qui est réellement Michel Barnier ?

Il a été ministre plusieurs fois, donnant satisfaction à ceux qui l'avaient nommé dans des postes très différents, et a eu plusieurs responsabilités importantes au sein de l'UE, en particulier négociateur lors du Brexit.
Il s'est acharné dans ce rôle à faire en sorte que les conditions de sortie de l'UE soient les plus mauvaises possibles pour la Grande-Bretagne.
Dans ce rôle il a été le plus européen de tous les européens. Une europhilie névrotique en quelque sorte, expliquant, lors de déplacements fréquents, aux différents chefs de gouvernement européens pourquoi et comment il fallait être dur avec la Grande-Bretagne pour dissuader d'éventuelles autres sorties de l'UE.

Peu après avoir exercé ces responsabilités, MB s'est déclaré partisan d'un moratoire de trois à cinq ans sur l'immigration, et à prôné une souveraineté juridique française, inversant l'ordre des priorités entre le droit européen et le droit français.
Ces arguments étant développés lors des campagnes de primaires et autres candidatures à des postes de responsabilité française.
Positions en parfaite contradiction, parfaite opposition avec la doxa de l'UE.

Alors qui est réellement Michel Barnier ?

On peut dire qu'il pratique le mensonge et la duplicité politique comme tout le monde dans ce milieu.
Ça c'est la vision pessimiste que l'on peut avoir du personnage.

Et puis il y a la vision optimiste, si je puis dire.
Michel Barnier ferait partie de ces individus qui endossent le costume du personnage qu'on leur fait porter avec des sincérités successives, le tout avec une parfaite bonne foi.
En langage populaire, il fait le job qu'on lui demande de faire sans états d'âme.

C'est déjà pas mal, mais pour le juger dans ses nouvelles fonctions de Premier ministre, il faut attendre sa déclaration de politique générale, et surtout suivre son action pour mesurer ce qu'il peut avoir d'autonomie par rapport à Macron, dont nous savons qu'il sait tout faire et qu'il veut tout faire, mieux que personne.

Michel Deluré

Il serait insincère de ma part d'affirmer que la nomination de Michel Barnier ne me satisfait pas. J'ai toujours porté en grande estime cet homme politique, tant pour les convictions qui sont les siennes et que, pour une large part, je partage, que pour sa manière de pratiquer la politique. Homme posé, respectueux, réfléchi, compétent, expérimenté, il possède des atouts indéniables pour affronter la haute mer tempétueuse qui l'attend.

Ils étaient d'ailleurs à mon sens peu nombreux ceux qui, dans le contexte politique tourmenté, chaotique, inédit, qui est l'héritage de notre Président, présentaient de telles qualités et aptitudes pour se donner en sacrifice sur l'autel de Matignon et tenter de relever cet apparent insurmontable défi consistant à extirper le pays du chaos dans lequel il a été enfoncé.

Dans la situation dans laquelle se trouve plongée la France, face à une Assemblée nationale aussi ingouvernable que pour une part irresponsable, il a fallu à MB l'addition d'une bonne dose d'abnégation, d'un sens aigu de ce que doit être l'homme d'État, d'un profond goût du risque, pour s'embarquer dans cette aventure.

Pour tout cela déjà, il mérite notre gratitude accompagnée de tous nos vœux de courage et de réussite dans sa périlleuse entreprise.

Yves

J'espère qu'une personnalité de la dimension de Stéphane Séjourné, forte de ses tonitruantes interventions dans les relations internationales, de ses succès dans la solution de quelques mégaconflits et de son talent à nous faire partager sa contribution au rayonnement de la France, conservera son portefeuille des Affaires étrangères !

Xavier NEBOUT

@ sylvain

Sauf que le RN frise un peu avec la gauche, pour ne pas dire le populisme, à maints égards, avec droit la retraite type LFI et autres.

Je ne l'ai pas entendu dire qu'il faudrait se débarrasser de quelque deux millions et demi de fonctionnaires et de la foule d'associations, clubs, comités, observatoires, une bande de parasites, pour ne dire de voleurs, CESE en tête.

stephane

Je m'étonne que personne n'ait relevé qu'une des premières décisions de Barnier sera de donner la caution de l'État au CIO pour les JO d'hiver dans les Alpes et notamment en Savoie, tout en insistant sur les économies à faire.

Alpi

@ sylvain
"Winner : Bardella, un charisme majestueux à la Delon émergeant de la piscine des hauts de Saint-Trop'."

Ouaip ! Mais on cherchera en vain qui sera la Romy Schneider du RN...

Alpi

J'avais écrit (si ma mémoire est bonne) après la dissolution que nous allions vivre quelques mois intéressants. La réalité dépasse mes espérances !

Nommer un PM issu d'un parti qui enchaîne tôles sur tôles depuis des années, fallait oser.
Parier sur la non-censure du RN, sachant que Marine Le Pen - comme nombre de politiques - est une planche pourrie qui se reniera si elle y voit son intérêt, fallait oser.

Il est vrai que face à la gauche la plus bête du monde, on peut tout oser...

sylvain

Une personnalité célèbre qui doit être déçue, c'est Antoine Dupont le pétitionnaire anti-RN qui n'a pas été remercié pour son dévouement et sa collaboration à la mafia islamiste macronienne et ses alliés de gauche traîtres Allah France, les PS PCF EELV NFPalestine LFI-Hamas.

Cépazuste ! Il est vrai qu'il a une allure de Calimero, il doit jouer au rugby avec une coquille d'oeuf sur son crâne déjà bien commotionné depuis son rejet du monde politique qui s'est bien servi de lui avant de l'éjecter.

Pendant ce temps, la star du RN Bardella monte monte dans les sondages et engrange des milliers de voix sans même cligner de l'oeil ni cliquer des doigts.

Winner : Bardella, un charisme majestueux à la Delon émergeant de la piscine des hauts de Saint-Trop'.

Loser : Dupont le Lego minibendum au QI de moule du Béarn.

Giuseppe

Comme il se doit dans ces situations, M. Barnier va tirer la chasse, il a prévenu il va dire la "vérité" sur l'état des finances en France.
Tous les patrons qui prennent la direction des agences en remplacement du prédécesseur le font.
Là-dessus rien de nouveau sous le soleil. Il va tout faire racler, récurer, et à la fin de l'envoi il va nous vacciner sur des hausses d'impôts inéluctables, la situation est catastrophique (elle l'est), plus un rouble vaillant dans les caisses.
Allez ! et pour remettre au boulot les citoyens rien de tel qu'une piqûre de rappel et ça fait mal :

Le classement du PIB par habitant en Europe offre une perspective fascinante sur l'économie du continent : le Luxembourg se distingue avec un PIB par habitant impressionnant de 90 200 SPA en 2023. L'Irlande suit avec 79 600 SPA, avec une politique fiscale attractive pour les entreprises internationales.
Les Pays-Bas et le Danemark, avec respectivement 49 000 SPA et 48 100 SPA, montrent la force de leurs économies diversifiées et de leur niveau de vie élevé.
La France se situe à la onzième position avec 38 000 SPA, juste en dessous de la moyenne de la zone euro.

En résumé, MB va nous expliquer que non seulement nous sommes un panier percé, mais que la vie jolie c'est fini... Seulement s'il a le courage de fracasser (je pèse le mot) toutes les mauvaises habitudes d'emprunts.
Les Chinois détiennent paraît-il 52 % de notre dette, et si ça continue ils vont faire comme en Afrique, il vont nous construire des hôpitaux, envoyer leurs médecins et nous présenter "le drapeau" comme au bistro du coin quand le tavernier regarde sa liste de débiteurs et qu'il prend peur.

Ma modeste expérience de négociateur va vite se rendre compte de ce qu'il vaut vraiment et j'espère qu'on lui a appris ce qu'est l'arc négatif des affaires, c'est pas dans les livres mais c'est très efficace. Mais pour cela il faut avoir eu un peu faim.

caroff

@ Robert Marchenoir 2h09
"Et non, Michel Barnier n'a pas du tout une voix des années 50. Il suffit d'écouter les archives radiophoniques de l'époque pour s'en convaincre. "

Sa voix emprunte parfois les mêmes intonations que celles de l'acteur Claude Rich (1929-2017), mais en effet, dès que quelqu'un parle sans faire de cuirs, avec distinction (on comprend ce qu'il dit), l'étonnement survient chez tous ceux qui ânonnent notre langue.

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"Mais je ne serais pas choqué si Rachida Dati et Gérald Darmanin - il s'est multiplié pour sauver le régalien du naufrage - demeuraient et je ferais évidemment entrer au gouvernement Philippe Juvin, à la Santé ou ailleurs." (PB)

L'une est corrompue jusqu'à la moelle et n'a en aucune manière démontré de talents particuliers en s'inscrivant dans les pas de la tonitruante Bachelot et en obéissant servilement aux injonctions de l'Élysée (vitraux de Notre-Dame).
Quant à Darmanin, son sens de l'État trouve d'emblée ses limites dans sa capacité à raconter des carabistouilles sur à peu près tous les sujets.
Du reste, les statistiques publiées par son ministère confirment son impuissance.
À oublier donc.

Macron insistera pour contrôler les nominations du ministre de la Défense et du ministre des Affaires étrangères, des gens avec lesquels il est amené à voyager !

Xavier NEBOUT

Nous devons rendre grâce à Macron d'avoir fait le meilleur choix possible avec Michel Barnier, et le pays devrait rapidement réaliser qu'il est d'intérêt général qu'on ne lui mette pas des bâtons dans les roues pour nous sortir du pétrin.

Parce que dans le pétrin, avec notre endettement abyssal, notre agriculture en passe d'être ruinée par les importations ukrainiennes, la vague d'immigration et notre pléthore de fonctionnaires, associations, comités, commissions etc. etc. parasites que personne n'ose dénoncer, on y est bien profond.

stephane

@ Achille

Quand on voit la passation de pouvoir de Gabriel Attal, il y a lieu de s'interroger sur sa capacité à agir rapidement et de manière efficiente. Tout cela après avoir eu un temps de préparation et de finition relativement grand.
Tout au plus aurait-il dû attendre quelques jours et faire une interview au JDD ou à Valeurs actuelles.

Décevant Attal, mais jeune. Il va rebondir et reviendra plus fort et plus pragmatique. Maintenant, s’il doit attendre d'avoir 73 ans, ça risque d'être assez long.

Lodi

"Ensuite ne pas nommer un ministre qui dans sa vie antérieure a été en permanence en opposition, voire plus, avec le milieu dont on s'apprête à lui confier la charge. Il sera sans doute possible par exemple de choisir un ministre de la Justice qui n'a pas détesté la magistrature avant !" (PB)

Je m'étonne que personne ne l'ait écrit clairement... Alors tant pis, ce sera moi...
Pourquoi pas notre hermine ?

J'imagine qu'on se sentirait un peu orphelins si Philippe Bilger fermait son blog car trop occupé, ou tenu d'un certain devoir de réserve, qu'à vrai dire de plus en plus de gouvernants ne respectent pas.
Mais d'un autre côté, il y a l'intérêt du pays... Et puis ce blog pourrait, en somme, être utile pour, une fois ministre, entendre autre chose que des flatteurs, ou au contraire, des opposants par principe.

Je pense que c'est loin d'être impossible, Macron s'adaptant fort bien à l'entre-deux, type je ne suis pas majoritaire mais il n'y a pas de majorité claire contre moi, donc je dessine une relation entre collaboration et cohabitation avec mon Premier ministre.
Non seulement notre hôte me paraît dans ce sillage, mais en plus, sa personne se situe quelque part entre l'électron libre et le personnage politique situé "je suis de droite mais la mienne", en somme.

Après un Attal qui a tenté de défendre les victimes de harcèlement scolaire, espérons un Bilger qui marque l'essai pour les victimes de crimes et délits. Tant que j'y suis, espérons que les victimes de harcèlement scolaire ne soient pas oubliées.

Ça en fait, des victimes !
C'est que le monde, comme les empires écroulés, est plein de ruines.

Achille

Je n’ai pas du tout aimé l’édito que Pascal Praud a consacré à Gabriel Attal, suite à la passation de pouvoir entre l’ancien et le nouveau Premier ministre.
Il y avait un mépris jouissif plutôt malsain, accompagné d’une ironie lourdingue caractéristique du vieux réac tout émoustillé de voir enfin la droite revenir tout doucement aux portes du pouvoir.
Je préfère nettement l’édito de Vincent Trémolet de Villers sur Europe 1 qui est certes sans concession sur la Macronie, mais qui est d’un autre niveau intellectuel et professionnel.

Avec Michel Barnier l’ancien monde revient avec son expérience, sa sagesse. Mais le nouveau style apporté par Gabriel Attal avec sa volonté, son assurance, son dynamisme, n’en disparaît pas pour autant.
Le dénouement se tiendra lors de la prochaine campagne électorale de 2027.
Peu de chance que Michel Barnier, qui aura alors 76 ans, se présente. La France ne va pas suivre l’exemple des États-Unis. Pas contre Gabriel Attal a toutes les chances de figurer en bonne place dans la compétition pour représenter une Macronie moins flashy, plus orientée vers la réalité du terrain et qui n’aura pas de mal à ringardiser une droite arc-boutée sur ses vieux principes.

Cyril Lafon

La configuration politique actuelle de la France devrait, en principe, amener Michel Barnier à une profonde réflexion pour la composition de son gouvernement.

Au-delà des partis politiques, il y a un déficit budgétaire de 5,6 % du produit intérieur brut qui inquiète les instances économiques européennes, un endettement public colossal qui grève considérablement la comptabilité nationale, des agriculteurs coincés entre les impératives mesures à adopter et la conjoncture extérieure quasiment toujours en inadéquation avec les nécessités de la profession, une société à consolider car beaucoup trop divisée - cette entreprise échouera car la gauche refuse cette concorde, déjà aujourd'hui les partis de gauche vont manifester contre "le coup de force" du président de la République qui n'a pas nommé Lucie Castets à Matignon -, une lutte contre l'insécurité qui interroge sur les attributs actuels de l'État de droit dont on sait très bien que ces attributs ne sont pas suffisants pour véritablement oeuvrer à l'encontre des malfaiteurs de notre société.

L'entreprise semble particulièrement compliquée pour l'hôte de Matignon à un moment où l'ombre d'une censure plane sur le futur gouvernement, alors qu'il n'est pas encore constitué et que nous n'avons pas encore entendu la déclaration de politique générale du Premier ministre.
Le RN semble précautionneux, il semble faire primer l'intérêt de la France en lieu et place d'une insistante et mécanique opposition, quant à la gauche, elle, elle est toujours empêtrée dans son habituelle rhétorique de violente opposition et de ce fait, elle est fermée dans sa canalisation idéologique, c'est ainsi qu'une motion de censure va être déposée, LFI a déjà déposé sa proposition de destitution du président, bref, la gauche continue son rituel.
Elle n'a pas compris qu'il serait fortement opportun de changer de logiciel.

Au-delà de la situation économique et financière, au-delà de l'insécurité, au-delà de l'Education nationale - ce matin, nous avons pu apprendre qu'il manque un professeur dans un trop grand nombre de collèges et de lycées -, au-delà des problèmes récurrents que connaissent l'hôpital et les services des urgences, au-delà tout ceci, il y a le RN qui ne censure pas, du moins pour l'instant, et qui de plus, se pose en garant de la composition du gouvernement, ce qui est insupportable pour la gauche.

En ce qui concerne les futurs ministres, Michel Barnier invite la gauche au dialogue, ouvre la voie à divers interlocuteurs, la nomination des futurs membres du gouvernement devrait obéir à une certaine cohérence, affaire à suivre.

Vamonos

Le pouvoir exécutif français est devenu un marigot, dans lequel pataugent les plus vaniteux, tandis que les crabes se déplacent latéralement, les singes surveillent depuis les hauteurs alors que les grands fauves savent attendre l’heure propice pour boire et se restaurer.

Macron mérite sa réputation de grand boa constricteur qui entoure ses proies, les étouffe pour finalement les briser. Sa devise pourrait être « Cause toujours ; je ferai ce que je veux ».

L’objectif de Macron est le pouvoir au sein de l’Europe. La nomination de Barnier est une prétendue cohabitation avec la droite française alors qu’il s’agit d’un copinage sans vergogne.

J’avais perdu M. Barnier de vue alors qu’il s’occupait de la destinée d’Albertville dans nos belles montagnes alpines. Je l’ai aperçu dans divers gouvernements parisiens avant qu’il ne parte vers Strasbourg et Bruxelles. M. Barnier a su se faire élire au Parlement européen puis rebondir à la Commission européenne, chargé du dossier Brexit. Il a rebondi longuement, pendant des années, quel talent ! Il a creusé un filon comme dans une mine d’or alors que les pessimistes voyaient une impasse politique, la fin d’une époque, l’adieu à l’Angleterre, au Royaume-Uni, à la Grande-Bretagne, à mes amis anglophones que j’apprécie tant et plus.

Barnier, le Montagnard des temps modernes, fera-t-il chuter Macron, le curieux mélange de Robespierre et de Kafka ? Cela m’étonnerait mais sur un malentendu cela peut marcher.

Kafka est un génie méconnu, il était docteur en droit des assurances. Il s'occupait de la couverture juridique des accidents en entreprise. Il est surtout connu comme le Kafka des anticipations du monde moderne, ses livres sont des bijoux de l’art des destructions. En effet, pour reconstruire il faut se déconstruire…

Le couple improbable Macron-Barnier va continuer la destruction de la France pour fuir en avant dans le filon de la mine d’or européenne.

L’un comme l’autre sont des adeptes du Veau d’Or.

Axelle D

@ sylvain 6 sept 20:56
"la police arme au pied et figée de trouille."

Méluche et sylvain apparemment adversaires mais en réalité ayant les mêmes clichés et les mêmes combats !

Robert Marchenoir

Eh bien voilà une belle feuille de route... Quoique je ne comprends pas bien ce qu'aurait fait d'appréciable Rachida Dati à la Culture. Je n'y ai vu que le clientélisme politiquement correct de rigueur à ce poste. Mais je reconnais ne pas passer mon temps à ausculter ses faits et gestes...

Je voudrais, en revanche, m'attarder sur l'injonction, vis-à-vis des futurs ministres, d'avoir à "user de la langue française correctement, voire avec aisance".

J'ai écouté le discours de Michel Barnier à l'occasion de la passation de pouvoirs. Je n'y ai rien remarqué de particulier à cet égard. Ce n'est pas le cas d'autres observateurs.

Le camarade Giuseppe, par exemple, a dénoncé "un phrasé d'ancien monde pour un monde accéléré... qu'est-ce qu'il faisait vieux et ancien monde Barnier, il ne lui manquait plus que le haut-de-forme et la moustache IIIe République !".

Prenant le parti opposé, Louis Sarkozy (le fils de...), écrit (*) : "On croirait presque entendre une voix des années 1950. Son éloquence, la simplicité et la profondeur de sa réflexion, ainsi que le choix de ses mots, ont ce charme désuet, un peu oublié aujourd’hui. Il y a dans ce discours quelque chose d’intemporel, une élégance perdue qui, paradoxalement, apporte un souffle de fraîcheur."

De mon point de vue, c'est là la façon normale de parler. C'est sans doute pour cela que je ne la remarque pas. En revanche, quand j'entends Sibeth Ndiaye, Christiane Taubira ou même Emmanuel Macron écorcher la langue française, cela me choque.

Et non, Michel Barnier n'a pas du tout une voix des années 50. Il suffit d'écouter les archives radiophoniques de l'époque pour s'en convaincre. Mais il faut croire que le français contemporain est tellement dégradé, qu'un jeune homme comme Louis Sarkozy croit nécessaire de remonter aussi loin pour faire la comparaison.

Pour reprendre un thème qui nous a occupés dernièrement, je relève aussi ceci chez Philippe Bilger : "Un ministre peut se tromper de bonne foi. Ce n'est pas grave. Cela le devient quand il n'a pas la modestie de le reconnaître. Il doit avoir l'orgueil de sa fonction, jamais de son personnage."

D'où l'intérêt d'un orgueil bien compris. La distinction est aussi subtile que juste.

Et précisément, Michel Barnier a lourdement tartiné, au cours de son intervention, sur "l'humilité" qui serait la sienne. Ce genre de proclamation a le don de m'énerver. Je pars du principe qu'un type qui passe son temps à protester de son humilité est fortement suspect du contraire.

Je comprends bien que dans son cas, c'est probablement un passage obligé, du fait à la fois des circonstances politiques et de la dégradation morale du peuple. Les citoyens réclament d'autant plus l'humilité de leurs dirigeants qu'ils deviennent, eux-mêmes, nombrilistes et vaniteux.

En l'occurrence, Michel Barnier a sans doute été simplement un politicien habile. On peut le déplorer, mais c'est ainsi.

Une autre de ses façons m'a atterré : il a passé un temps considérable à faire l'éloge de sa "maman", suite à ce que Gabriel Attal avait dit de la sienne. Deux hommes adultes, responsables des destinées du pays, s'épanchant longuement sur leurs "mamans" à l'occasion d'une importante cérémonie institutionnelle : voilà qui en dit long sur l'infantilisation des esprits, et qui n'a rien à voir avec les années 50...

Dans le fond comme dans la forme, c'est consternant. Le pire est que c'est sans doute habile, voire nécessaire pour faire passer la suite.

Enfin, Michel Barnier se réclame avec insistance du gaullisme. Je serais curieux de savoir à quel moment le général de Gaulle aurait commencé un discours en protestant longuement de son "humilité" et en insistant sur le "respect" qui serait dû aux députés, aux partis ou au peuple en général.

Chez le camarade Charles, la norme était plutôt à l'arrogance (à Churchill : la France, c'est moi), au mépris (les Français, ces veaux) et à la haine des partis : leur "régime" était honni, et les députés issus du sien étaient traités comme des "godillots".

Une incohérence supplémentaire qui démontre l'inanité de la notion de gaullisme aujourd'hui, et l'urgence qu'il y a à l'abandonner.

Michel Barnier a été fort convaincant lors de sa première interview, sur TF 1, où il s'est réclamé du "gaullisme social", mais aussi, de façon plus pertinente, du "christianisme de gauche" qui était celui de sa mère.

On confond souvent les deux, ce qui est une erreur. De Gaulle était, certes, vaguement inspiré par ce mouvement, qui le précède. Mais le catholicisme de gauche, ou plus généralement le mouvement chrétien-démocrate, qui n'est pas spécifique à la France, possède une cohérence et un ancrage que le gaullisme n'a pas.

Sans compter que de Gaulle, à l'instar de Poutine quoiqu'évidemment à un degré bien moindre, n'a pas hésité à se servir de l'assassinat politique, maquillé ou non sous des dehors judiciaires. Ce qui, on en conviendra, n'a rien de chrétien.

La faiblesse du mouvement chrétien-démocrate est de conduire à la droite de gauche, qui est une impasse, comme on le constate actuellement. Il y a un moment où le "en même temps" ne marche plus.
______

(*) Louis Sarkozy, qui a fait ses études aux États-Unis et qui a publié un livre sur la bibliothèque de Napoléon... en anglais. Sacrilège !

Claude Luçon

"Invité sur TF1 vendredi 6 septembre, Michel Barnier a mis en avant sa «capacité à négocier» pour convaincre une Assemblée nationale divisée. Réforme des retraites, immigration, proportionnelle: le nouveau Premier ministre a donné des signes d’ouverture à la gauche comme à la droite".

Proportionnelle ?

Avec un Emmanuel Macron favorable à la proportionnelle, est-ce là le but réel de Barnier, passer à la proportionnelle au moins en partie, la raison qui assurera la survie de Barnier pendant un an ou plus ?
C'est ce que LFI et RN demandent, seul un PM de droite peut le faire !

Achille

Personnellement je trouve regrettable que Gabriel Attal n’ait pas pu terminer le travail qu’il avait entrepris et qui commençait à porter ses fruits. On a senti dans son discours une grande frustration et je la comprends.

Ceci étant je préfère attendre l’action que va mener Michel Barnier avant d’émettre la moindre critique à son égard. Il a dit qu’il préférait l’action à la parole, on ne saurait lui donner tort sur ce point.
Mais la tâche risque d’être rude face au NFP bien décidé à faire tomber le nouveau gouvernement, notamment en jetant le peuple dans la rue.
Le peuple dont ils se prévalent étant surtout composé des syndicats d’étudiants, de lycéens. Bref des jeunes facilement manipulables qui ignorent tout du monde du travail.

Si Michel Barnier réussit à redonner au pays la sérénité à laquelle aspirent les citoyens, nous ne pourrons que lui en savoir gré. Ceci que l’on soit de gauche ou de droite.

Bonne chance monsieur le Premier ministre !

sylvain

Quel gouvernement ? Vous espériez quoi ? Rien ne changera avec ce nouveau pouvoir macronien renforcé à la solde de Bruxelles sous-mafia de l’UE, l’insécurité empirera, l'invasion islamiste se propagera de plus belle avec ses cortèges de crimes impunis bénis par la gauche, la justice continuera à embastiller des innocents qui se défendent face à leurs agresseurs protégés et intouchables, les FDO continueront à se faire tuer par les racailles, la liberté d‘expression officielle sera la seule autorisée, les polices gestapo SOS antiracistes et LGBT continueront à sévir sur tous ceux qui auraient l'outrecuidance de manifester des réprobations contraires à leurs idéologies, les cabinets noirs et les nervis black blocs du Supermacron ressortiront casser incendier cramer dans les rues pour décrédibiliser et briser un mouvement de colère, la police arme au pied et figée de trouille.

La routine en macronie.

Axelle D

@ Claude Luçon | 06 septembre 2024 à 20:17

Eh bien oui, ce serait tout de même la moindre des choses !
Et foin de devinettes de cour de récréation !

Claude Luçon

"Ensuite ne pas nommer un ministre qui dans sa vie antérieure a été en permanence en opposition, voire plus, avec le milieu dont on s'apprête à lui confier la charge. Il sera sans doute possible par exemple de choisir un ministre de la Justice qui n'a pas détesté la magistrature avant !" (PB)

Ah bon ? Devinez qui !

Exilé

Michel Barnier se trouvera devant une situation extrêmement difficile à gérer, sur tous les fronts, à commencer par les rapports de force imposés par une Assemblée hétéroclite.

Même si nous ne sommes pas nécessairement de ses supporteurs traditionnels, il s'agit semble-t-il d'un homme de terrain et honnête, qui devrait être globalement capable de faire face à la situation, à condition de faire preuve à la fois de souplesse diplomatique dans ses contacts avec les diverses oppositions mais aussi de fermeté quand il le faudra.
Certes, nous pourrions craindre son tropisme européen, mais espérons qu'il saura faire passer les intérêts de la France en priorité.

Pour l'instant, il a le mérite de nous éviter la présence de véritables fous furieux à ce poste, venus de la gauche dite extrême ou non, mais aussi de quelques personnages inquiétants échappés des Loges, mais même s'il a aussi éventuellement regardé de ce côté-là, il a au moins le mérite de ne pas trop placer cette forme de sectarisme en avant.

Enfin, dans la mesure où les Français ont quand même manifesté globalement la volonté de voir la France revenir à droite, il bénéficie pour l'instant de la bienveillance des LR ciottistes et de la neutralité possiblement bienveillante du RN.

Saura-t-il profiter de cette situation pour, en jetant aux orties les anathèmes historiques lancés abusivement sur une prétendue droite extrême, recomposer un grand arc de droite unie dans le combat en dépit de ses différences ?

De toute manière, il n'a pas le choix, à lui de jouer et nous ne pouvons que lui souhaiter bon courage.

stephane

Je suis content que Nadine Morano ait été un soutien de Barnier lors de la primaire de la droite. Elle mérite un ministère. J'aime sa franchise et son authenticité et le fait qu'elle n'ait pas rejoint Ciotti.
Ciotti serait bien à l'Intérieur, qu'on voie ce dont il est capable ou pas.

Attal a raté sa sortie. Il me rappelle ces managers de sociétés de conseil qui sont virés et ne comprennent jamais pourquoi. Deux mois pour préparer son départ et en arriver à son discours sur le perron, je me dis que heureusement qu'il n'a pas continué.
Excellente réplique de Barnier, un modèle de recadrage ; au lieu de dire "Si monsieur Attal voulait bien la fermer"...
on a un Premier ministre poli et j'attends ses prestations à l'Assemblée nationale. Ça changera de Dupond-Moretti.
Darmanin ? Qu'il retourne dans le Nooord.

À défaut de Ciotti j'ai un faible pour Frédéric Péchenard.
Barnier aura des ambitions présidentielles comme Balladur dès 1994. En même temps, s'il est franc du collier et fait un bon nettoyage, ce sera mon candidat. On ne peut pas nier son courage et à ce titre il mérite la confiance.

Giuseppe

Je viens de lire chez les médias, à nouveau... Lisnard potentiellement ministre. Lui avec Gégé ont tout à perdre rien à gagner. Ils s'amusent à proposer des noms, ça fait monter la sauce. Quitter la Riviera ou le Palais Gastronomique ? faut pas rêver, ils n'y pensent pas un centième de seconde, et tout cela pour prendre des coups et des rucks appuyés ?

Darmanin ne sera pas à nouveau un porteur d'eau, je n'y crois pas une seconde. Rachida a les dents longues, elle a du bec mais traîne un boulet judiciaire, il faut lui reconnaître ses qualités de combattante, pétroleuse et gourmande de luxe c'est peut-être son seul défaut, et puis elle rêve tant de Paris... À voir. Elle a pas froid aux yeux, elle ira si on le lui propose. Il faut la serrer de près, mais bien moins évaporée qu'une Ségo non fiable, et certainement plus solide.

Pour le reste ceux qui rêvaient depuis longtemps d'un ministère, ce sera leur dernière chance, un peu comme M. Barnier, de quitter l'arène politique avec la médaille. Ceux qui ont de véritables ambitions n'iront pas, surtout si elles sont nationales.

Par contre il lui faut un pack de fer au Premier ministre et comme il connaît bien les Anglais et le sport, à Twickenham - Allianz Stadium England Rugby, pour vaincre un seul message à retenir : "No scrum, no win !". Mais il le sait aussi tout cela, au Château et partout la rentrée va être chaude, très chaude pour lui et cela aussi il s'y attendait.

Aliocha

L'échec de Macron porte en lui-même le triomphe éclatant que l'heure exige : le compromis, c'est maintenant.

La droite, divisée comme toujours, au contraire de la gauche enfermée dans l'unité de son sectarisme, a l'intelligence de comprendre qu'il est de son intérêt d'accepter les invitations du "En même temps" présidentiel grâce au négociateur savoyard, qui incarne le fait qu'on gouverne au centre par l'art du compromis alors qu'on se fait élire sur des clivages, qualité de rassemblement requise pour constituer les coalitions nécessaires, au vu du paysage électoral.

De cette exigence suprême dépendra le choix de ceux qui refusent le délire démagogue voulant imposer à la majorité ses vues minoritaires, à l'image des Faure-Hollande ou Ciotti éternellement enfermés aux clivages sectaires qui ne servent qu'à se faire élire, jamais à gouverner, il est édifiant d'observer Hollande reproduire ce qui déjà fut sa défaite.

La France n'a plus le droit à l'erreur.

Tous mes vœux de réussite à M. Barnier.

genau

Pourquoi commenter un choix posé, expliqué, sans opportunisme, et lucide ?
Il est sûr que tout se corrompra, que l'hystérie lfiste et mélenchoniste défigurera le paysage. Mais enfin, ce pays est tellement malade...

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