Faire barrage : est-ce une politique ?

Dans un éditorial récent, Le Monde regrettait "un front républicain abîmé un peu plus" parce que le RN, avec cette lente désignation d'un Premier ministre, serait devenu maître du jeu. Même si on sait que celui qui a emporté la décision présidentielle en faveur de Michel Barnier est son ami Alexis Kohler.

Ce qui m'intéresse dans la vie politique française n'est pas seulement cette nostalgie du front républicain dont on peut estimer à un double titre qu'il endommage la démocratie. En effet je ne vois pas, jusqu'à nouvel ordre, ce que le parti constamment ciblé par le front républicain aurait de "non républicain". Sauf à donner au mot République un sens dénaturant les programmes et les oppositions politiques de manière tellement extensive qu'il n'aurait plus rien d'opératoire.

Comment peut-on considérer comme un succès pour la démocratie ce qui est le contraire de la transparence, de la sincérité, de la vérité et de la logique profonde des partis ? Comment s'enthousiasmer parce que, faute de savoir convaincre pour soi et en son nom propre, on n'a trouvé comme triste palliatif que de se réunir artificiellement contre un ennemi démonisé par commodité ?

Ce front républicain devient même franchement comique quand il s'obsède sur l'obligation de "faire barrage". Si le monde politique avait un tant soit peu d'ironie et de dérision à son encontre, toutes chapelles confondues, il devrait se gausser de cette expression qui lui sert à intervalles réguliers de recours, de secours, de viatique et de guerre.

Comme s'il lui convenait de dresser d'infranchissables murailles face à un ennemi terrifiant qui pourtant a toute latitude et toute légitimité pour s'ébattre dans notre espace républicain. Avec seulement la bagatelle de onze millions de citoyens en sa faveur !

Ce terme qui revient pour scander le vide quand on n'a plus que lui pour se juger important, nécessaire, sauveur de la patrie, a cette conséquence de réduire la classe politique à une mission d'ingénieur hydraulique ou à un mimétisme bestial avec les castors. De la détourner en tout cas de l'essentiel pour lui offrir le luxe de s'abandonner en toute bonne conscience et inutilité à de l'accessoire, à un militantisme sans âme ni élan. Surtout tellement confortable.

Nul besoin de réfléchir, d'écouter, de dialoguer, de douter, non, surtout pas, mais faire barrage !

Démontrer pourquoi la gauche est le salut pour notre pays, pourquoi la droite doit être élue, foutaises, puisque la hantise, le devoir impérieux, l'obligation morale sont de faire barrage au RN !

La gauche, parce qu'elle pourfend l'extrémisme qu'elle décrète tel tout en le tolérant en son sein, la droite parce qu'elle adore complaire à la gauche et imagine obtenir ainsi ses bonnes grâces alors que c'est l'inverse !

Faire barrage est devenu la prescription d'une politique vide de sens, d'une politique qui se résume à des dénonciations, des stigmatisations, des distinctions qu'on nous assène comme des évidences alors qu'elles nous laissent dans une perplexité citoyenne. Mélenchon moins dangereux que Marine Le Pen, LFI un parti plus républicain que le RN, l'antisémitisme à droite ou à l'extrême gauche, l'arc républicain à l'Assemblée nationale pour tout le monde ou pour personne ?

Au fond il n'y a pas de quoi rire. Quand un tel radotage démocratique se développe au point de lasser une infinité de citoyens que nos débats et notre décalage avec leurs authentiques et douloureuses difficultés n'intéressent plus, lorsque faire barrage devient le mot d'ordre, la plupart du temps, du désordre, de la violence, de la censure et de l'étouffement des paroles antagonistes ou dissidentes, on devrait comprendre qu'il y a un radical changement de registre à opérer.

Si on souhaite à toute force s'ériger en constructeurs, soyons plus tentés par les ponts que par les barrages, par les liens que par les ostracismes.

La politique ne doit pas s'interdire de rêver pour demain de ce qu'elle croit inconcevable aujourd'hui.

Comments

[Rédigé par : achille]

@ Ellen | 11 septembre 2024 à 06:23
« Quand vous parlez en mal de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, vous oubliez leurs 11 millions d'électeurs et patriotes qui pèsent plus lourd… »

Ils pèsent lourd c’est vrai, mais ils ne constituent jamais que 22 % des électeurs. C’est un peu léger pour accéder au pouvoir me semble-t-il.

Ceci étant si j’ai un peu écorché Marine Le Pen et le beau Jordan, c'était sans méchanceté. Après tout la Macronie n’est pas épargnée par les quolibets, voire des insultes, sur ce blog. C’est donc de bonne guerre !

[Rédigé par : Ellen]

@ Achille

Quand vous parlez en mal de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, vous oubliez leurs 11 millions d'électeurs et patriotes qui pèsent plus lourd que la politique désastreuse d'Emmanuel Macron qui n'a fait que détruire la France. En attendant, eux au moins sont dans l'action pour protéger la France et l'Europe contre cette immigration sauvage, pour tenter d'empêcher l'islamisation de se répandre encore plus dans l'UE et d'assurer plus de sécurité pour nous tous.

[Rédigé par : Vamonos]

@ Exilé | 09 septembre 2024 à 14:39

Effectivement, Charles de Gaulle avait déclaré que lui vivant, le drapeau du FLN ne flotterait pas sur Alger.
Pourtant le drapeau algérien a été hissé là-bas.
Et les soirs de match de foot, des petits arabes du 16e décorent la place de l’Étoile rebaptisée place Charles de Gaulle avec des drapeaux algériens.

Moi non plus, je ne pourrai jamais pardonner, mais je peux comprendre que de Gaulle ait choisi le déshonneur pour sauver la patrie d’une guerre que nous appelions les événements.

[Rédigé par : sylvain]

@ Giuseppe | 10 septembre 2024 à 10:38

Pov’ Giuseppe qui piaffe, qui grogne, qui rogne en vain contre the King of the RN, le sublissime Jordan Bardella et qui va finir comme tous ces juges rouges anti-Sarkozy, le nez dans son bac à sable, ravalé au rang de crapaud gluant pataugeant dans sa fange, quelle pitié et quelle humiliation.
Attention cher Giuseppe, arrêtez de ruer dans vos palombières, elles sont classées au patrimoine de l'humanité, les abîmer c'est direct procès : 5 ans de prison et 45 000 euros d'amende, à moins que Jordan Bardella vous amnistie.

[Rédigé par : Giuseppe]

"Emploi fictif, documents falsifiés... Le RN conteste des révélations de Libération sur Jordan Bardella"

https://www.bfmtv.com/politique/front-national/emploi-fictif-documents-falsifies-le-rn-conteste-des-revelations-de-liberation-sur-jordan-bardella_AN-202409090510.html

Quelle poilade ! Les champions olympiques de la vertu qui doivent bientôt passer au trapèze, on n'a pas fini de rire. Jordy Sousurveillance aurait mieux fait de se surveiller, ils n'en loupent pas une et on voudrait en faire un parti de gouvernement !?
Il joue les gros bras Jordy, il s'est carapaté, le pouvoir ils n'en veulent pas même avec une majorité, la trouille de prendre le manche. Les caisses sont vides et ils le savent, il n'y aura pas un rouble pour faire du clientélisme et faire illusion.
Leur premier souci c'est de proposer un audit de la dépense publique, s'ils en voulaient et voulaient y mettre la tronche dans le ruck, ils ne se poseraient pas ce type de question de gazelles, au charbon ils iraient pour prouver qu'ils sont meilleurs que les autres. Ils nous saturent de l'incompétence des autres, pour eux c'était le moment et ils se sont fait peur, Jordy Ladégonfle n'en n'a pas voulu, prendre des baffes ils n'aiment pas trop, et les coups il faudra en prendre avant de réussir.

Tout le monde sait qu'il n'y a pas un sou vaillant, la Cour des comptes a sorti un rapport là-dessus, alors payer en plus ce que l'on sait depuis belle lurette apportera quoi ? À part vacciner les citoyens, ils ne pourront rien faire... parce qu'ils n'ont aucun courage pour aller gratter les ballons chauds.

Quant aux JO qui devaient rapporter des milliards, le chiffre du PIB du trimestre est en berne avec un tout petit 0 et des poussières.

Il faut du courage, Milei a réussi à transformer un déficit fiscal en un excédent pour la première fois depuis 2012. Les projets de privatisation de Milei ont rencontré des obstacles au Congrès, ce qui a retardé certaines de ses initiatives. Malgré les défis, il y a des signes précoces de succès, comme une réponse positive de Wall Street aux mesures économiques. Et pendant ce temps Jordy Sousurveillance attend, comme Charles.

[Rédigé par : sylvain]

@ Achille
« Nous allons bien voir si Marine Le Pen et Jordan Bardella seront aussi sereins le 30 septembre prochain quand leur procès pour détournement de fonds publics s’ouvrira ! »

Quel naïf ce Achille, encore des procès qui feront flop fiasco comme tout ce qui est entrepris pour détruire le RN, plus personne ne croit plus à toutes ces magouilles mafieuses, même si c'était avéré, prouvé, chiffré, on a compris que ce sont encore des calomnies de l'inquisition anti-RN.
Reposez-vous bien cher Achille et arrêtez de faire l'âne pour avoir du son.

[Rédigé par : stephane]

Il me semble utile de rappeler que si motion de censure il y a, elle peut se faire sans le RN, mais également que si le NFP en dépose une et que les macroniens ne la votent pas, la motion de censure ne peut passer que grâce aux voix des députés RN.
Ils sont bien sympathiques ces gauchos, mais le RN est bien leur allié à l'Assemblée nationale et non l'allié du futur gouvernement.
En gros si le RN ne vote pas de motion de censure il est infréquentable mais si une motion de censure passe grâce à l'alliance RN/NFP c'est pour le pays, la France et pour respecter les électeurs démocratiquement dans notre belle République.
N'en ont-ils pas marre de nous prendre pour des imbéciles et de jouer les premiers prix de vertu ?

[Rédigé par : Denis Monod-Broca]

Sans le dire aussi explicitement, le RN et ses électeurs s'efforcent eux aussi de faire barrage aux partis qui se disent de gouvernement et qui nous gouvernent depuis des décennies.

Lesquels en retour leur font barrage, eux explicitement. Et ainsi renforcent leur détermination. Et réciproquement.

Tout combat est un combat de doubles, qui se ressemblent d'autant plus qu'ils cherchent à se distinguer l'un de l'autre, qui se renforcent l'un l'autre d'autant plus qu'ils cherchent à s'affaiblir.

Entre les deux, le centre est laminé.

La raison, la mesure, la République sont laminées avec lui.

[Rédigé par : Aliocha]

@ Xavier NEBOUT

Et si vous voyiez la conversion chrétienne non comme la négation, mais l'accomplissement du judaïsme ?

« Quiconque rencontre Jésus-Christ, rencontre le judaïsme »

https://dioceseparis.fr/391-Jean-Paul-II-aux-representants.html

"La formule de l’« Alliance jamais révoquée » a sans doute été une aide dans une première phase du nouveau dialogue entre juifs et chrétiens, mais elle ne suffit pas à long terme pour exprimer la grandeur de la réalité d’une manière suffisamment adaptée. Si on considère que les formules courtes sont nécessaires, j’indiquerais plutôt deux paroles de l’Écriture sainte, dans lesquelles l’essentiel s’exprime d’une manière juste. À propos des juifs Paul dit : « Les dons et l’appel de Dieu sont sans repentir (irrévocables) » (Romains 11, 29). L’Écriture dit à tous : « Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous règnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même » (2 Timothée 2, 12-13)."

https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr

[Rédigé par : Michel Deluré]

@ Marc Ghinsberg 08/09/24 00:13
@ Patrice Charoulet 09/09/24 09:29

Reconnaître que le front républicain devrait s'appliquer aussi bien à l'égard de LFI, ce qui est parfaitement pertinent, que du RN c'est aussi mettre en lumière l'échec de la stratégie politique adoptée par EM depuis 2017 et dont le seul résultat fut, une fois les oppositions traditionnelles dites de gouvernement balayées, de laisser le champ libre à ces forces situées aux extrémités de l'échiquier politique, alors seuls réceptacles de toutes les insatisfactions, de tous les mécontentements. Contexte idéal pour que ces forces-là prospèrent.

Nous mesurons aujourd'hui dans quel chaos politique nous a conduits cette stratégie, ce qui augure bien mal des chances du nouveau Premier ministre, quelles que soient ses qualités, de sortir le pays de cette impasse, surtout dans la situation financière qui est la sienne. Le quotidien de MB ne s'annonce guère serein, dans quelque domaine que ce soit. Et il est particulièrement inquiétant de se dire que chaque décision pourtant cruciale qui devra être prise ne pourra l'être qu'avec l'usage de la calculette permettant de déterminer les espoirs potentiels que l'épée de Damoclès suspendue au-dessus du gouvernement ne tombe pas !

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

@ Aliocha

Ah oui ? Et la conversion, ce ne serait pas du judaïsme à autre chose ? Jésus était juif, mais la religion qu'il prône n'est pas le judaïsme. Vous n'avez vraiment rien compris à rien. Peut-être à suivre Aron Lustiger et autres catastrophes de l'Église conciliaire.

[Rédigé par : Aliocha]

@ Xavier NEBOUT

Ah oui, et Matthieu 18 3, c'est quoi, du matérialisme ?

"2Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, 3et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux."

https://saintebible.com/lsg/matthew/18.htm

Retournez à vos superstitions pendulaires et à vos pensées magiques d'aura blonde, ou revenez quand vous aurez reconnu que Jésus était juif, vous serez alors le bienvenu en République.

[Rédigé par : Exilé]

@ Marc Ghinsberg | 08 septembre 2024 à 00:13
« ...Le FN largement fondé par des collaborateurs et des membres de l’OAS... »

Vos sources d'informations semblent être aussi incomplètes que réductrices.
Il faut rappeler que le FN a été créé en 1972, plus d'un quart de siècle après 1945, à une époque où les Français pouvaient penser qu'il était temps de se réconcilier plutôt que d'entretenir une atmosphère de guerre civile permanente, surtout au moment où le marxisme-léninisme soviétique étendait ses tentacules sanglantes partout dans le monde.

Le FN a comporté parmi ses premiers membres des gens qui étaient motivés avant tout par l'amour de la France et qui l'ont prouvé.
https://www.lengadoc-info.com/4976/politique/front-national-resistance-francaise/

Quant à l'OAS, elle a été créée en réaction d'une part à la volonté gouvernementale de brader l'Algérie, à l'encontre des promesses faites (*) et d'autre part aux actes terroristes du FLN, souvent accompagnés d'atrocités indicibles, avec la complicité d'une partie de la gauche française, ce qui a causé d'innombrables victimes de toutes origines dans la population, que l’État a de plus en plus abandonnées à leur sort et parfois même, en coopération avec le FLN, avec les « barbouzes ».
Plusieurs de ses cadres étaient issus de la Résistance à l'occupant allemand et tous ses membres n'étaient pas nécessairement représentatifs d'une « extrême droite » fantasmée.

Et pour en finir avec la période 1940-1944, il faut tout de même rappeler avec Simon Epstein que les premiers résistants, les vrais, venaient en grande partie de ce qu'il est convenu d'appeler l'extrême droite quand la plupart des collaborateurs venaient de la gauche ou des milieux pacifistes.

(*) « Jamais, moi vivant, le drapeau du FLN ne flottera sur Alger. » (Charles de Gaulle) 

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

@ Aliocha

Et comme vous ne comprenez pas le texte que vous produisez, vous avez remplacé la Pensée de Pascal par votre salade.

Manque en effet entre vos deux extraits ce qui suit :

"La pluralité est la meilleure voie, parce qu’elle est visible, et qu’elle a la force pour se faire obéir ; cependant c’est l’avis des moins habiles. Si l’on avoit pu, l’on auroit mis la force entre les mains de la justice : mais comme la force ne se laisse pas manier comme on veut, parce que c’est une qualité palpable, au lieu que la justice est une qualité spirituelle dont on dispose comme on veut, on a mis la justice entre les mains de la force ; et ainsi on appelle juste ce qu’il est force d’observer.
De là vient le droit de l’épée, car l’épée donne un véritable droit. (Autrement on verrait la violence d’un côté et la justice de l’autre. Fin de la XIIe Provinciale.) De là vient l’injustice de la Fronde, qui élève sa prétendue justice contre la force. Il n’en est pas de même dans l’Église, car il y a une justice véritable, et nulle violence."

La justice ne relève pas de la forme de gouvernance, mais du spirituel, et sur ce point je ne vous ai jamais lu y piper mot.

[Rédigé par : Giuseppe]

Barrage ? Encore un machin de vieux monde. Le problème n'est plus là depuis longtemps. 2,8 % de déficit pour l'ensemble de l' Europe dont le fracassant 6 % de nos éminents économistes de plateaux TV.
Comment font-ils dans notre pays pour être toujours en dehors des clous, à franchir des feux rouges, à nous faire penser qu'ils maîtrisent... L'Espagne, le Portugal sont largement en dessous de la ligne de flottaison, s'ils continuent dans ce sens bientôt ils vont être en cale sèche et rois des économies.
Si on pouvait surtout faire barrage à la dette !

Je n'écoute plus ces experts analystes tout-terrain, qui n'en peuvent plus de proposer des solutions, apparemment ça ne marche pas, ils feraient mieux de copier nos voisins. Donc barrage c'est un terme de vieille politique pour politiciens petits bras.

6 % de déficit, et si la Santé ne doit pas être considérée comme un secteur rentable, comment font-ils les pays qui sont sur le podium des meilleurs des plus efficaces. Et encore ce n'est qu'un tout petit bout du problème. On n'a pas fini de rire avec ces barrages, la ligne Maginot dans toute sa splendeur dans toutes les têtes et dans tous les secteurs, avec cela nous sommes sauvés !

[Rédigé par : Robert]

@ Achille | 08 septembre 2024 à 22:30

Ellen vous a fait une réponse que je souhaiterais compléter par les privilèges exorbitants dont disposent les Algériens en France, simples citoyens de ce pays comme leur nomenklatura.

La question qui reste toujours en suspens, surtout quand on se rappelle le communiqué dudit président de l'Algérie sur la mort de "l'ange Nahel", est bien de savoir quel président ou chef de gouvernement français remettra en cause cette situation qui dure depuis décembre 1968 sans que jamais les dirigeants algériens n'aient changé de position face à notre pays. La seule reconnaissance par monsieur Macron des droits du Maroc sur l'ex-Maroc espagnol me paraît largement insuffisante.

Je vous invite à lire cet article "Santé, visas, regroupement familial… à quand la fin du privilège algérien ?" que vous pourrez lire ici : https://www.bvoltaire.fr/sante-visas-regroupement-familial-a-quand-la-fin-du-privilege-algerien/
La petite vidéo de notre ancien ambassadeur dans ce pays est fort instructive !

L'Algérie doit désormais être traitée à l'égal de tous les autres pays étrangers et non bénéficier d'une "rente d'exception" injustifiable soixante-deux ans après son indépendance.

[Rédigé par : Achille]

@ sylvain | 09 septembre 2024 à 07:23
« Quel contraste avec la sérénité, le calme et le flegme du RN, le seul qui soit composé de gens responsables, humains, respectueux des vraies valeurs de la nation. »

Nous allons bien voir si Marine Le Pen et Jordan Bardella seront aussi sereins le 30 septembre prochain quand leur procès pour détournement de fonds publics s’ouvrira ! :)

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@ bernard | 09 septembre 2024 à 06:45

On est bien d’accord. Le nombre d’électeurs inscrits au premier tour des élections législatives est bien de 49 332 709. Il n’est plus que de 43 328 508 au second du fait des candidats élus au premier tour.
Bon j’avais un peu arrondi le nombre indiqué mais il ne faudrait pas non plus chipoter. :)

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ bernard | 09 septembre 2024 à 06:45

Vous avez raison. Outré par les insultes d’Achille contre les dirigeants des oppositions au régime macronien, je n’ai pas assez approfondi mes recherches. En fait, les électeurs non-français qui votent lors des scrutins locaux et aux européennes ne sont que 329 000.
Néanmoins, cela ne change rien à mon point de vue sur ses propos. Rejeter d’un revers de main 20 millions d’électeurs est un déni de démocratie. Sur ce point, le nouveau Premier ministre est clair : « Toutes les voix comptent ». N’en déplaise à la Macronie agonisante.

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

@ Marc Ghinsberg 08/09/24 00:13

Très bon commentaire, auquel je souscris.

[Rédigé par : Aliocha]

On sait bien au contraire exactement de quoi l'on parle quand il s'agit de République, quand le peuple souverain exerce le pouvoir politique par l'intermédiaire de représentants élus par lui pour protéger le bien commun.

La problématique se pose donc effectivement dans la définition du bien commun.

A-t-on une meilleure définition du bien que celle de Pascal ?

"Les seules règles universelles sont les lois du pays aux choses ordinaires, et la pluralité aux autres. D’où vient cela ? De la force qui y est.

Et de là vient que les rois, qui ont la force d’ailleurs, ne suivent pas la pluralité de leurs ministres.

Sans doute l’égalité des biens est juste, mais ne pouvant faire qu’il soit force d’obéir à la justice, on a fait qu’il soit juste d’obéir à la force. Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que la justice et la force fussent ensemble et que la paix fût, qui est le souverain bien.

La Sagesse nous envoie à l’enfance. Nisi efficiamini sicut parvuli*."

https://www.penseesdepascal.fr/Raisons/Raisons2-moderne.php

Le souverain bien est ici défini comme la paix.
Or, étant incapable encore d'instaurer une justice qui saurait exercer la force pour maintenir la paix, nous en sommes toujours à nous escrimer pour imposer la force nécessaire à celle-ci.

Il n'en reste pas moins que nous en sommes encore à équilibrer force et justice, que là est l'objectif des barrages successifs à ceux qui sans ambages justifient la force, à l'image des Poutine français qui ne savent qu'imposer leur vue minoritaire, plutôt que de servir ce qu'est réellement la République, la fortification de la justice comme unique et seul moyen de maintenir le souverain bien, qui est la paix :

"Justice force.

Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi.

La justice sans la force est impuissante. La force sans la justice est tyrannique.

La justice sans force est contredite parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.

La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute. Ainsi on n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice, et a dit qu’elle était injuste, et a dit que c’était elle qui était juste.

Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste."

https://www.penseesdepascal.fr/Raisons/Raisons20-moderne.php

*Nisi efficiamini sicut parvuli : Matthieu, 18, 3 sq. « Si vous n’êtes convertis et faits comme les petits enfants ».

[Rédigé par : sylvain]

Finalement en trois mots, le grand vainqueur de tout ce spectacle croquignolesque que nous ont offert les guignols de gauche, c'est le RN !

Le grand barrage est retombé sur les gauchistes rageux haineux cocus, quel bonheur !

Des génies vous dis-je, Marine Le Pen et Bardella peuvent savourer leur victoire, ce sont eux qui vont diriger le pays pour le bien du peuple, Macron sera leur poupée de chiffon, la gauchisserie pourra continuer à ruer, hurler, vociférer, en vain.

Quel contraste avec la sérénité, le calme et le flegme du RN, le seul qui soit composé de gens responsables, humains, respectueux des vraies valeurs de la nation.

Encore bravo Mesdames Messieurs du RN, félicitations à Bardella et Le Pen, l'avenir du pays.

[Rédigé par : bernard]

30 juin 2024 1er tour
Inscrits 49 332 709

Achille semble avoir raison, 20 millions sur 49 millions.
Ministère de l'Intérieur.
43 000 000 ensuite au 7 juillet car il y avait eu des élus au premier tour.

[Rédigé par : Ellen]

@ Achille | 08 septembre 2024 à 22:30
"L’Algérie a bien de la chance. Elle a un président qui est très aimé de son peuple. On en arrive même à se demander pourquoi tant d’Algériens veulent absolument venir travailler en France et ne plus retourner au bled, sauf peut-être pour y être inhumés. Allez comprendre ! ":)

Vous devez connaître la réponse mais vous n'osez pas la dire franchement.

Les cafés qui leur sont réservés sont pleins de ces hommes, attablés seulement entre eux du matin au soir en train de taper aux cartes, fumer, et siroter le thé à la menthe ou le café. Vous ne voyez pas avec eux une seule femme. Si mariés, leurs femmes restent à la maison à s'occuper des enfants et de la popote, en attendant le versement des prochaines aides sociales qui tombent tous les mois.

Certains travaillent, mais ils ne sont pas nombreux et souvent payés au black pour continuer à toucher toutes les aides mensuelles : logement, aides médicales, RSA, allocations familiales, allocations de rentrée scolaire, etc. Tous ces avantages qu'ils n'auraient jamais eus chez eux les attirent forcément en France. Ceux qui sont en situation irrégulière arrivent toujours à trouver des filons pour se maintenir sur le sol français, aidés par leurs connaissances de même origine.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

Il y a dans cet article, si je comprends bien, la récusation de deux notions : le barragisme, et le républicanisme.

La première constitue, en effet, un funeste penchant de la mentalité française, et pas seulement de la classe politique. On ne se contente pas de "faire barrage" au Rassemblement national, on fait barrage à peu près à n'importe quoi.

Les "antifas" antifaffent, Jean-Paul Sartre et Alain Badiou pensaient tous deux qu'on a "raison de se révolter", l'un en 1974, l'autre en 2018, Stéphane Hessel ordonnait aux Français, en 2010 : Indignez-vous ! (30 pages, 4 millions d'exemplaires, avec des pleurnicheries sur Gaza-prison-à-ciel-ouvert qui ont très mal vieilli), le moindre loquedu fait appel à la Résistance lorsqu'il s'agit de réclamer un chèque-vélo pour aller travailler, et comme le sait tout Gilet jaune qui se respecte (et je ne parle pas des "paysans"), c'est bien malheureux ma bonne dame qu'on soit obligé de casser des abribus et de mettre le feu à des poubelles, mais on n'a rien sans ça en France (car tout le monde sait bien qu'on doit avoir des trucs, c'est le boulot de l'État de nous en donner).

Remarquons que la barragisme a d'anciennes racines, puisqu'il remonte au moins à la Révolution, tandis que le plus prestigieux des barragistes est bien sûr le général de Gaulle lui-même (hélas, ses épigones n'ont toujours pas remarqué que l'Allemagne nazie a été vaincue).

Le problème, c'est qu'à force de faire barrage à des trucs dont on ne veut pas, on en oublie de réfléchir à ce que l'on veut, ce qui réduit fortement les chances de l'obtenir.

En sorte que tout le monde se retrouve bien vite "en colère", s'avise qu'il faut derechef faire barrage à je ne sais quoi, et c'est ainsi que le FMI nous guette.

Comme si tous ces barrages n'obstruaient pas déjà fortement la vue, on injecte en plus, dans l'atmosphère du débat public, un épais brouillard à l'aide du front républicain, de l'arc républicain, des valeurs républicaines et j'en passe.

Naturellement, personne ne s'avise jamais d'expliquer ce que serait la différence entre républicain et pas républicain. C'est même le but du jeu.

Comme ceux qui tombent du mauvais côté subissent des avanies sans fin (ils sont barragés jusqu'à plus soif), la menace de se voir privé de son Ausweis "républicain" suffit à faire régner la terreur.

La définition du mot étant secrète, infiniment variable au gré de celui qui le brandit et, pour tout dire, inexistante, le républicanisme est l'arme absolue d'un totalitarisme qui ne dit pas son nom.

L'URSS pourchassait les ennemis du peuple soviétique. La France a trouvé beaucoup moins salissant : cribler les dissidents de flèches issues de l'arc républicain.

Où l'on voit, une fois de plus, l'importance d'utiliser le mot juste. S'agit-il de dénoncer, chez le Rassemblement national, Éric Zemmour ou Génération identitaire, le refus de la démocratie ? le rejet de l'immigration de masse ? l'exigence de sécurité ? le soutien au régime russe ? l'étatisme, le socialisme ? le libéralisme ?

Tout cela est fort différent. Alors, qu'on dise exactement de quoi l'on veut parler. Ensuite, on pourra discuter.

[Rédigé par : Achille]

Une chose est sûre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune n’a pas eu besoin du barrage d’un quelconque front républicain national pour se faire réélire confortablement avec 94,65 % des voix.
Plus fort que Jacques Chirac en avril 2002 qui avait obtenu 82,2 % des voix au second tour, mais en bénéficiant d’un solide barrage anti-FN. Tous les socialos avaient voté pour lui, même moi !

L’Algérie a bien de la chance. Elle a un président qui est très aimé de son peuple. On en arrive même à se demander pourquoi tant d’Algériens veulent absolument venir travailler en France et ne plus retourner au bled, sauf peut-être pour y être inhumés. Allez comprendre ! :)

[Rédigé par : Giuseppe]

@ sylvain | 08 septembre 2024 à 14:29
"Et pendant ce temps-là, Bardella le tsar de toutes les eSStrêêêmeuh drouaaates, revenu tout nu tout bronzé de son isba russe prêtée par l'excellent Poupou the king..."

Ne ratez pas la prochaine série, Jordy Lebronzé chez les bronzés... Quelle poilade à venir !... Et déjà la suite à venir, Jordy Huitièmecompagnie... Chez Hanounouille en priorité ! Un carton ça va faire chez tous ces frappadingues accros de rézocassocios !

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@ Serge HIREL | 08 septembre 2024 à 17:22

Je ne pense pas, non, il semble bien dans sa peau dans son laboratoire à lui et la vie des gens qu'il anime sur place à Béziers, inventeur d'un rugby qui permettait de vaincre sous Raoul Barrière.

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@ Achille

Rentrée intéressante ce soir du Stade toulousain... En attendant les futures décisions qui vont changer le pays.

[Rédigé par : Achille]

@ Aliocha | 08 septembre 2024 à 12:16
« Au vu des abstentions, la conjonction rouge-brun est le vrai danger qui menace la démocratie. »

Ce qui est remarquable avec les partis extrémistes, qu’ils soient de gauche ou de droite, c’est qu’ils n’ont que les mots "démocratie", "volonté du peuple" à la bouche tant qu’ils sont dans l’opposition. Mais une fois parvenu au pouvoir, les mots changent. Ceux qui s’opposent à leur régime deviennent des factieux qui portent atteinte à l’autorité de l’État.
Même ceux qui s’abstiennent lors des élections deviennent suspects. :)

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Et on n'entend toujours pas parler de nos deux millions et demi de fonctionnaires en trop, ni de toutes nos organisations et associations qui font crever le pays à les payer pour faire semblant de servir à quelque chose.
Le CESE qui en est le plus brillant exemple : 46 millions d'euros par an uniquement pour planquer des copains et frères.
Et je ne vous parle pas des subventions aux "artistes" - danseurs, musiciens, humoristes et autres parasites de l'alcazar de Rodez* qui ont intérêt à être de gauche...

*Cité dans les oeuvres de Fernand Raynaud.

Balandar le hallebardier

Moi BALANDAR, artiste de théâtre infatué de moi-même, peut-être, mais modeste au fond du cœur, je vais vous narrer une anecdote tirée de mes pérégrinations internationales.
- C'était au RADIO CITY de NEW YORK... Non ! C’était au PALM-BEACH de RIO DE JANEIRO... Non plus. Ah ! J’y suis, c'était à l'ALCAZAR de RODEZ en 1913, nous jouions, mes camarades et moi-même, une pièce classique : « la GROSSE NANA ».
- En vedette y'avait BOUDU ; et BOUDU était quelque chose... je dirai même mieux, c'était quelqu'un !
- En vedette américaine, il y avait TRANCÈNE, Jean-Jean TRANCÈNE.
- En vedette anglaise, OCHON Paul, Paul OCHON, etc., etc., et il y avait moi-même BALANDAR qui avait le huitième principal rôle, le rôle du hallebardier... en vedette portugaise.
Je devais rentrer sur scène lorsque BOUDU qui avait le rôle du seigneur disait : « Tiens, quelle surprise, voilà le hallebardier », et je rentrais sur scène répondant :
- Que dois-je faire Monseigneur ?
- Vas donc cueillir des fraises pendant que je vais m'entretenir avec ta sœur.

[Rédigé par : Jérôme]

Le barrage "républicain" n'a aucun sens.
Qu'est-ce qu'un républicain ?
Quelles sont donc ces fichues valeurs républicaines dont on nous rebat les oreilles ?
Un des jeunots du blog, je suis néanmoins, comme disait Cléopâtre, né à une époque où une femme ne pouvait avoir un compte en banque sans l'assentiment de son mari (la bonne époque, chacun à sa place, non mais dites donc), où un Français algérien n'avait pas les mêmes droits qu'un français "de souche".
Était-on en république ?
Ont-ils oublié, ces zélotes humaniiiistes démocrâââtes que le but du jeu est de rendre, si possible, les citoyens du pays fiers et heureux d'y vivre ? De mettre en oeuvre des projets communs... pas de faire barrage.
Par ailleurs, est-il bien raisonnable de lutter contre le RN en s'acoquinant avec LFI ? Ce que le parti macroniste a fait.
Pour maintenant venir piailler leurs vertus.

J'ai une autre question cher hôte.
Nos amis journalistes nous bassinent à longueur d'émissions avec la capacité qu'aurait le RN de provoquer la censure du gouvernement. Tout seul ? Ils sont 145.
Ça ne pourrait advenir que si le NFP déposait une motion de censure que le RN voterait ou inversement.
Le conglomérat NFP et le RN se discréditerait non ?
Le risque n'est pas si grand, à moins que les politiciens n'aient aucune morale ?
J'ai peut-être mis le doigt sur un truc là.

[Rédigé par : sylvain]

Une nouvelle série humoristique vient de sortir chez les macrongneugneus : la Task Force pour lutter contre l’SStrêm drouâââte, retour des Zeures SSombres, bruits de bottes, Vél d'Hiv’, ad hitlerum !

Remember : c'était Le Pen ou le chaos ; nous avons préféré le chaos.

En ce moment, tous les vrais citoyens patriotes de France doivent avoir une pensée émue pour Jean-Marie Le Pen souffrant, le seul qui aurait pu sauver la France du chaos gauchiste islamiste qui détruit le pays.

Si nous l’avions écouté à l’époque où il avait prédit tout ce qui nous arrive aujourd'hui, ainsi que Zemmour qui a pris le relais de la résistance face au fascisme envahisseur arabo-africain musulman islamiste soutenu par toutes les gauches et accéléré par la macronie, notre nation ne serait pas devenue une zone tiers-mondisée criminelle, ruinée économiquement et une vaste salle de shoot de toutes les drogues du monde.

Un véritable crime d'Etat organisé par tous les dirigeants successifs immigrationnistes collabos soumis à l’islam guerrier conquérant.

Ce peuple décervelé formaté gauchiste a obéi aux propagandes anti-FN, parti catalogué raciste xénophobe islamophobe, concepts faciles et très commodes créés par la gauche pour museler toute tentative de contestations.

Mais comme le ridicule ne tue pas, alors allons-y, couvrons-nous de ridicule le plus possible avec the big LOL du moment :

La macronerie a créé, tenez-vous bien, une Task Force, une sorte de 7ème Cie de crétins congénitaux, pour lutter contre le RN ; ces macroniens mal finis, bercés trop près du mur (des cons), n'ont toujours pas compris qu’après cette annonce, en réaction, le RN va encore enregistrer des scores impressionnants ; ou bien est-ce encore une manoeuvre diabolique machiavélique du sadique de l'Élysée pour faire peur à ce peuple de benêts zombis qui va encore voter pour leurs bourreaux ?

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Achille | 08 septembre 2024 à 11:24
« 20 millions sur 49,5 millions d’électeurs inscrits »

Commençons par rétablir la vérité. Le 7 juillet dernier, 43 328 508 Français étaient inscrits sur les listes électorales (source : ministère de l’Intérieur). Le chiffre (Insee) que vous citez comprend les ressortissants de l’Union européenne autorisés à voter lors des élections locales françaises et votant en France à l’occasion de l’élection du Parlement européen.
Donc vous colportez des contre-vérités, des « fake news » en novlangue.

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@ Giuseppe | 08 septembre 2024 à 11:41
« (...) j'aime bien aussi écouter Robert Ménard »

Sous une apparence de modestie, d’humilité et de « bon sens près de chez vous » qu’il soigne avec constance, Robert Ménard, qui lui aussi a créé et géré sa petite entreprise (Reporters sans frontières - sous l’influence de son épouse, il s’en est éloigné), masque son ambition de retrouver un destin national, Béziers lui servant de faire-valoir. Si Barnier l’appelle, il accourra à bride abattue.

N’oublions pas que depuis la fin de sa période « internationaliste de gauche », il a plus ou moins flirté avec le FN, puis le RN, avec son « ami » Eric Zemmour et, voici peu, avec la Macronie... Il n’a jamais perdu son carnet d’adresses...

Ceci ne veut pas dire que je considère qu’il ne serait pas un bon ministre. Son expérience d’élu local confronté au quotidien des quartiers difficiles et aux problèmes que pose l’immigration de masse (« légale » et clandestine) lui offre un atout supplémentaire pour diriger un grand ministère (économique et social) de la Ville.

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

Cher Philippe,

Si l'expression vous déplaît, on pourrait dire "refus de l'extrême droite". Ce serait clair.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ Xavier NEBOUT | 08 septembre 2024 à 10:52

Même topo. Le poisson pourrit par la tête. Et j'ai bien peur que le RN fasse dans la truite meunière en roulant dans la farine ses électeurs.

Michel Barnier c'est aussi le laboratoire P4 à Wuhan alors que les services de renseignement l'avaient mis en garde. Et, perseverare diabolicum, il a été favorable à la vaccination obligatoire contre le Covid.

Pas con-vaincu donc "wait and see".

[Rédigé par : Michel Deluré]

Bien commode pour beaucoup ce mot « république » derrière lequel on se réfugie dès que surgit un adversaire sur le point de vous submerger et que l'on se trouve finalement à court d'arguments et de solutions pour le contrer ! Se parer de cette qualité de bon républicain et cela de manière parfois très discutable s'agissant de certains, constituerait-il un brevet de vertu politique ?

Ceux qui n'ont pour seul argument de défense de leurs positions menacées que d'invoquer désespérément la préservation des valeurs républicaines, garantissent-ils pour autant l'exercice d'une forme démocratique de gouvernement ? La Chine, pourtant République populaire, se présente-t-elle par exemple comme un modèle de vertu républicaine et démocratique ?

Reconnaissons plutôt que la notion de république est perçue et appréhendée bien différemment selon le temps, le lieu, le contexte politique et qu'en conséquence il n'est pas surprenant que cette notion fasse toujours l'objet de débats, de contradictions.

Par contre, et ce qui est à mes yeux beaucoup plus important, c'est que tous ceux dont la seule arme est de recommander la constitution d'un arc républicain pour survivre seraient bien plus inspirés de s'interroger sur les raisons profondes de la désertion de l'électorat à leur égard et sur les réponses à apporter à cet électorat pour qu'il révise éventuellement ses positions.

Ceux qui menacent la République ne sont pas en fait ceux que l'on accuse de ne pas en porter les valeurs mais bien ceux, et uniquement eux, qui s'obstinent à ne pas écouter les citoyens et ne répondent pas, par leur politique, à leurs attentes. Ce n'est pas de barrage dont le peuple a besoin mais bien d'action dans le sens de la satisfaction des besoins qu'il exprime.

[Rédigé par : Giuseppe]

Michel Barnier continue à tirer la chasse, en plus devant l'auditoire le plus cabossé, les soignants. Il a dit qu'il ne ferait pas de miracles, c'est bien. On ne lui a pas demandé d'en réaliser non plus, on lui demande de mettre de l'ordre, dans les comptes d'abord, si on veut avancer, ou "progresser" comme il dit, pas de petites économies, le remède de cheval pour asseoir un programme ambitieux.

Le pognon cher à Nanard est le nerf de la guerre, le courage d'arrêter tous les investissements de confort, et assumer le chômage qui va avec, un temps, quand une rivière trouve un obstacle, elle arrive toujours à le contourner. J'ai connu la période de récession, le "no scrum no win" plus que jamais au coeur de l'action. Il faut brutaliser tout ce qui est inutile si on veut rétablir tout ce qui sera utile, parfois redondant, mais pour purger tous les coins de l'obésité d'un pays.

"Je ne sens pas MB" dit-on autour de moi, les mots "dialogue... négociations..." ce sont les mots du renoncement, tu parles d'une négociation ! le Brexit quand ce n'est pas ton pognon. Demandez si les Anglais ont rendu les 30 milliards cédés.
Dans la vie et le business, la négociation est un mot banni, le rapport de force, la rouerie, l'intelligence fraîche sont les seuls atouts qui vous permettent d'avancer.

Le meilleur client sera toujours celui qui a le pognon cher à Nanard et qui ne lui appartient pas. Barnier est un négociateur du pognon des autres, donc il ne saura jamais s'il a été jusqu'à l'os, il ne sait pas ce qu'est le vrai prix. "Nous sommes des épiciers" pour une major qui réalise plus de 20 milliards d'euros. Quant à l'autre, celui qui a expliqué qu'il n'avait démarré qu'avec du bon sens et du courage, c'est 40 milliards. Ils font aujourd'hui autorité. Discrets, pas des gonfleurs d'hélices présentés comme des "négociateurs et hommes de dialogue"...

Le meilleur dialogue et le meilleur négociateur c'est celui qui compte sa vie et ses sous. Marine ne sait ni compter ni aimer son pays, et en plus triche avec les sous des autres et des emplois fictifs. FN/RN misère du pays, petite entreprise personnelle sans fond créatif. Loulou Aliot égratigné par le Volatile pour un portrait au vitriol de cossard de luxe. Et une équipe de bras cassés qui n'a jamais les bonnes solutions. La blonde peroxydée présidente-adjointe du FN/RN récite en boucle un bréviaire, un coup à l'époque contre l'Europe, aujourd'hui ils en sont les sangsues.

En une déclaration et d'un revers de main Gabriel Attal a réglé le problème du voile dans les écoles, tous les autres y compris Chirac n'y sont jamais parvenus après des décennies...
Alors quand on me raconte que le Brexit est une "négociation", l'heure de gloire de MB, c' est de la rigolade, de la balade au long cours, quand tout était réglé d'avance par les Anglais, c'est l'aristocratie de l'inutile du bazooka pour tuer une mouche, le Désert des Tartares dans toute sa splendeur.

On boursouffle toujours ce type d'action, on s'en gargarise pour épater une galerie de profanes des affaires. J'ai vu signer une des plus belles patinoires du pays sur une serviette en papier dans un coin de table d'un restaurant tout ce qu'il y a de plus courant, après une âpre discussion de deux heures. Livrée tous feux allumés pour le bonheur de tous. Si certains avaient pratiqué un peu le vélo ils sauraient ce qu'est une bonne partie de manivelles.

[Rédigé par : sylvain]

"Ici Radio Palombières" ! les tocards s'adressent aux losers : achtung, Jordy la bidouille a franchi le barrage de Giuseppe, le Pyrénéen bondissant.

Et pendant que vous blablatez tous contre le RN qui vous fiche une trouille bien méritée, ce parti continue son ascension malgré toutes les calomnies inquisitions lancées contre lui.

Frustrations jalousies échecs fiascos flops et haine des réussites de ce RN, voilà les seules réponses de ces tocards losers barragistes d'opérette aux QI de canards du sudoueste.

Et pendant ce temps-là, Bardella le tsar de toutes les eSStrêêêmeuh drouaaates, revenu tout nu tout bronzé de son isba russe prêtée par l'excellent Poupou the king of toutes les Russies, continue inlassablement son ascension, sourire aux lèvres et doigt d'honneur à toutes les racailleries islamos fachos gauchistes rouges de rage, pataugeant de haine dans leur fange.
Que du bonheur !

[Rédigé par : Exilé]

Remarquable, tout est dit et bien dit.

[Rédigé par : Aliocha]

@ Achille

Au vu des abstentions, la conjonction rouge-brun est le vrai danger qui menace la démocratie.
Unis autour de leur bouc émissaire, cette idole nommée Macron dont le sacrifice seul pourrait réunir leurs entités ennemies, ils sont majoritaires.

Or, ce mécanisme révélé par l’Évangile ne fonctionne plus, et ne saura que donner libre cours à leur désir semblable et opposé, s'entredétruire.

Il est donc plus qu'urgent pour les raisonnables d'affirmer leur refus sans équivoque de ces retours barbares qui ont déjà démontré leur inanité.
Le non au RN est prononcé, reste aux éclairés à construire le non à l'autre extrême qui n'en est que l'image inversée, pour emprunter le fil des conciliations qui mène au prochain stade de développement de l'humanité.

C'est en France que cela se décide, et c'est maintenant : debout les doux, force et justice sont à nous !

[Rédigé par : Robert]

La vie politique française, depuis que l'essentiel des compétences des États a été confié à Bruxelles, et alors même que l'objectif de la technostructure européenne comme nationale d'ailleurs reste la disparition des Nations, n'est plus qu'une scène de théâtre et n'est devenue qu'un jeu de rôles.

Ainsi, la "com" veut que parler ce soit agir, faire des lois, trop souvent jargonneuses et inutiles, reste le seul objectif de l'Exécutif et d'une classe politique plus soucieuse de prébendes et de postes à conserver coûte que coûte. En revanche, l'intérêt général, le sort du Peuple, réduit au fin fond de ses "territoires" à son seul populisme allégué par les élites, ne sont plus d'aucun intérêt pratique et l'on ne s'en soucie que comme d'une guigne.

Et quand on est incapable d'avoir une action réelle sur les choses, les êtres et les situations, alors on fait de beaux discours, on gesticule sur fond de moraline à deux sous, de pseudo-bons sentiments qui permettent à certains de se croire être dans le seul camp du Bien.

Les barrages "castoriens" ne sont donc rien d'autre que l’ostracisation de qui n'est pas dans ce prétendu camp du Bien, puisque par définition les autres, les innommables, se situent alors dans le camp du Mal ! Et le Mal doit être réduit au silence absolu et ne peut être combattu que par des moyens extrêmes, d'autant que ce type de lutte n'a pas besoin de faire appel à l'intelligence mais à la satisfaction des plus bas instincts...

Sur tous ces plans, l'approche du nouveau Premier ministre semble, au moins dans les mots, aux antipodes des attitudes de la technostructure. Il reste maintenant à voir, dans cette situation létale pour la France, comment il va traduire ses paroles en actes concrets.

[Rédigé par : Giuseppe]

Je suis plutôt d'accord avec Achille et j'aime bien aussi écouter Robert Ménard qui avoue qu'il s'est trompé avec le FN/RN. Le bon sens est souvent dans sa bouche et souvent ces mots sont répétés dans ses interventions.

Lors d'un stage sur la sécurité, "l'analyse de risques à prori", un des responsables français des centrales nucléaires, expert, a conclu la fin de la formation par "Ne perdez jamais votre bon sens !". Élu avec 68,7 % des voix au premier tour, Ménard peut être entendu, dans une région plutôt PS.
Il fait référence très souvent à ce qu'il connaît le mieux, la ville de Béziers, ses grandeurs, ses misères, pour qui connaît, sait.

Le FN/RN n'est pas un parti de gouvernement, c'est une entreprise familiale avec tous ses défauts, autocrate, unipersonnelle, et surtout proche de tout ce qui se fait de pire en Europe, le Cinglé. Qui voudrait faire ami-ami avec ce dernier ? Quel amoureux de la liberté et de la justice ? Et de donner juste ce qu'il faut à Winston Volodymyr, sans perdre son crédit auprès du frappadingue cher à Viktor Orbán aussi.

Bien sûr beaucoup trop de laxisme ont fait filer et fissurer les murs du pays, et délabrer le régalien, par peur, par clientélisme, par incompétence aussi, les avions renifleurs anecdotique mais significatif.

Mais qui a connu le monde de l'entreprise performante comprend que mettre de l'ordre partout est générateur de richesse pour tous, de toutes les richesses. Organisation, méthode, direction sans fioritures, courage de travail et au bout c'est toujours la gagne.

MLP et ses acolytes ne savent ni compter ni diriger, ils accumulent tout ce qui est frustrations et misère humaine, et cela c'est tout sauf une entreprise, une vraie entreprise, brillante, inventive, constructive. La Tour Eiffel ne s'est pas construite qu'avec de bons sentiments.

[Rédigé par : Aliocha]

@ Xavier NEBOUT
"Si on est un chrétien sachant pourquoi il l'est et donc qui n'aime pas la religion juive..."

Jésus était juif, il serait bon que le Nebout des cavernes y reste et taise définitivement la voix qui empêche toute conciliation par pur obscurantisme et volonté de domination.

Si on n'aime pas la religion de notre Seigneur, qu'on ne vienne pas prétendre être chrétien, c'est un non-sens absolu qui doit être dénoncé comme tel, ce qui suffit à éradiquer ce qui déjà mena au pire.

[Rédigé par : stephane]

Je suis mitigé par rapport au RN.
Va-t-il censurer des projets du gouvernement Barnier, afin que ce dernier échoue et ainsi se poser en dernier recours ?
Pousser à la censure de Barnier puis à la démission de Macron sans avoir laissé du temps à Barnier pour faire du nettoyage. De même Macron devrait éviter de dissoudre dans 11 mois si Barnier est encore en place.
Ce serait de mon point de vue une faute.
Chirac ayant savonné la planche à Giscard pour des raisons électoralistes a dû patienter bien longtemps.
Je suis d'avis que Barnier doit tout faire pour éviter la censure. Il a à sa portée des alliés en la personne des ciottistes ralliés au RN. Nommer quelques ministres de ce bord pourrait être une stratégie de contournement.

[Rédigé par : Achille]

@ Serge HIREL | 08 septembre 2024 à 10:53
« Il est vrai qu’ils sont quantité négligeable... ils ne sont même pas vingt millions. »

20 millions sur 49,5 millions d’électeurs inscrits (chiffres Insee 2024). Ça ne constitue pas une majorité… et heureusement ! :)

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Achille | 08 septembre 2024 à 06:26

Manifestement, vous n’acceptez pas la nouvelle donne, voulue - ou plutôt acceptée de mauvaise grâce - par votre Prince : la France est à l’heure de l’apaisement (ou du coma artificiel) ce qui interdit injures, sarcasmes et insultes, y compris contre les « ennemis de la République », terme que vous utilisez pour désigner les élus, militants et électeurs du RN et de LFI. Il est vrai qu’ils sont quantité négligeable... ils ne sont même pas vingt millions.

Aujourd’hui, la Macronie est un grand blessé à l’agonie, auquel vient d’être injecté un dernier remède, dont on ne sait s’il le sauvera. Ses amis, du moins ceux qui le sont encore, de moins en moins nombreux, espèrent le miracle. Mais pour que celui-ci survienne, mieux vaut s’exprimer d’une voix douce, suave, courtoise... Même le Prince fait (presque) silence.

P.-S. : quant au terme « castor », employé pour nommer les « barragistes » de tout poil, il est particulièrement mal choisi. Le castor est un animal travailleur, intelligent, habile, qui construit plus qu’il ne détruit...

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Ne nous payons pas de mots : faire barrage au RN, c'est faire barrage au nazisme, car si on n'approuve pas Israël et sa politique raciste, c'est qu'on est nazi. Si on est un chrétien sachant pourquoi il l'est et donc qui n'aime pas la religion juive, c'est qu'on est nazi ; si on ne s'incline pas devant les falsifications de l'histoire bien-pensante, c'est qu'on est nazi, etc.

Et donc enfin, si même on s'aplatit comme le fait le RN pour ne pas faire nazi, c'est qu'on l'est quand même !

Et comme le RN, il s'aplatit aussi pour le "pouvoir d'achat" sans dire aux frais de qui, qu'il veut emprisonner les voyous sans dire où on trouve l'argent pour construire des prisons, veut expulser les emmerd*urs sans dire comment, bafouille pour ne pas dire que Poutine a raison, et que le niveau spirituel y est zéro comme ailleurs, je ne vote pour lui que pour faire barrage aux autres...

[Rédigé par : stephane]

Il faut faire barrage à Michel Barnier qui est un homme poli et courtois et donc... dangereux pour le pays !
Ce n'est pas une affaire d'âge. Il y a de très bons candidats de 73 ans qui ont le sang-froid pour être président ou Premier ministre et qui comprennent le peuple. Ils sont de surcroît bien armés pour répondre aux situations d'urgence (Covid, guerre...) avec le recul et la lucidité nécessaires dans ce type de problématique.
Entourés de plus jeunes, barbus parfois, ils sauraient prendre en charge le destin de la France.
Cette vidéo en témoigne.
https://m.youtube.com/watch?v=ObgDNk2GXEk

[Rédigé par : caroff]

Pauvre Macron dont on n'a plus entendu la voix de prédicateur depuis bien longtemps...
Va-t-il finir comme Napoléon à l'Elysée-Sainte-Hélène ?

Il a dû quémander à Marine Le Pen la permission de nommer un des rares politiques à ne pas avoir insulté son camp : Michel Barnier, homme de dialogue et de componction.
Rendez-vous compte de l'humiliation !!

Qui plus est, après avoir cornérisé le RN en appelant à se désister pour les cocos et les trotskistes en le dégageant de toutes les instances de l'Assemblée, le camp (?) du président (Attal en fait) se retrouve tout nu, à la merci d'un pouce baissé de MLP qui, ainsi, prend sa revanche.

Donc Barnier durera jusqu'au vote du prochain budget qui, de facto, ne traduira pas les souhaits du RN pour d'évidentes raisons : ne pas toucher à la réforme des retraites, sanctuariser les dépenses inutiles et dispendieuses sur l'aide au développement non conditionnée, sur l'aide à l'immigration etc.

À moins que le nouveau PM s'empare des moins mauvaises idées de la droite (extrême ?) pour assainir les finances publiques. Il y a peut-être une niche d'acceptabilité pour diminuer les dépenses sans alourdir les recettes fiscales en rationalisant systématiquement tous les postes budgétaires ?

Cela ferait tousser fortement la gauche, mais au point où les castors sont rendus, pourquoi y prêter attention puisque c'est dans l'intérêt bien compris du pays ?

Tout cela pour dire que le vrai barrage consiste à couper l'herbe sous le pied du RN...

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ sylvain | 08 septembre 2024 à 09:21

Il y a que LFI à choisi le mauvais cheval croyant faire adhérer les millions de français d'origine immigrée et notoirement musulmans à leur idéologie. Ils ne sont pas dupes ce qui ne les empêche pas de continuer , pas après pas, de constituer l'Oumma. La mule LFI ne peut pas elle, par nature, se reproduire.

En ce moment je feuillette les vieux numéros de la revue "Crapouillot" retrouvés dans les affaires de mon père et notamment ceux sur les évènements de mai 68. Amusant.

[Rédigé par : sylvain]

Le barrage anti-RN et ses défilaids - manifs de castors qui ont perdu leur queue - a connu un flop fiasco monumental, une claque cinglante, une fessée magistrale ; se frotter au RN leur aura coûté très cher, ils en sont encore KO debout.

Jordan Bardella, the King, qui a mis tous ces guignols au tapis, est fier de son succès, a star is born !

Le RN, premier parti de France, aura fait tomber les masques de ces crapules du NFP :

Nouveau Flop Populaire : parasites assistés sociaux, crabes d’amphis de facs gauchiasses palestiniennes, wokistes dégénérés, drapeaux palestiniens et LGBT, gangs des RSA, CMU, SECU, fraudeurs de cartes Vitale, gavés d’aides allocs, écolos de pacotille, antisémites, pro-terroristes, les voilà ces fameux barragistes qui défilent pour les fachos nazislamistes du terrorisme international, mouvement préféré des Frères musulmans, de l'Iran et du Hamas.

L’extrême gauchislamisme, c’est le cheval de Troie de l'islamisme en France que seul le RN dénonce avec vigueur et patriotisme, ce qui met en rage et fureur rouge toute la racaille de gauche soumise à leurs bourreaux.

Le peuple devra remercier le RN de Bardella qui a ouvert les yeux de beaucoup de citoyens cocufiés leurrés trompés par ces ordures collabos islamogauchistes complices de la mafia macronienne immigrationniste anti-France.

Bardella le sauveur de la France, que dis-je, le messie plutôt, que tous les vrais citoyens attendaient.

[Rédigé par : Aliocha]

Là est tout l'enjeu de la conciliation que doit mener le nouveau Premier ministre, sortir des postures sectaires partisanes qui ne savent se coaguler que contre un ennemi réel ou supposé, et dont les deux extrêmes sont la caricature.

À mon avis, tout se jouera sur ce qu'a dit Barnier sur la justice fiscale, le peu de mots encore énoncés permet d'envisager quelle ligne la posture droitière pourrait ouvrir au compromis, évitant de braquer les raisonnables des deux bords pour enfin réussir à endiguer la colère des classes moyennes invitées à la conciliation, seul barrage au front républicain quand il saurait trouver la ligne de crête entre la politique de l'offre et la politique du besoin.

Mélenchon ne dit pas que des bêtises sur le sujet, même si on sait que le keynésianisme ne suffit pas aux recettes nécessaires pour payer le coût de la protection sociale, dans un contexte où les profits s'évadent trop facilement.

L'objectif est donc de sortir des postures qui ne savent décrire la réalité de la situation que par les alternatives entre les molosses de Milei et un nouveau Komintern, le "En même temps" qu'il s'agit d'inventer pour vivre en paix, évitant les combats stériles dont l'Histoire a démontré qu'ils ne savent rééditer que les erreurs du passé.

Macron a utilisé le pouvoir que deux élections présidentielles a légitimé, donnant au pays l'occasion d'opérer cette mutation.
La faute que tout le monde tient à lui imputer reste l'impulsion qui permettrait, au prix de son exclusion et en ce sens son geste est visionnaire au sens gaullien du terme, d'offrir à la République l'occasion d'accéder à l'âge adulte de sa révolution, intégrant la culture du compromis chez les gaulois réfractaires.

M. Barnier a les capacités de négociateur qu'on connaît, reste à trouver son homologue de gauche pour densifier une majorité qui alors saurait formuler les voies si françaises de la raison, cette inspiration dont Macron a usé pour réveiller l'Europe et indiquer qu'il n'y a qu'à cette échelle que l'on saura inviter les barons oligarques de tous les bords à envisager l'imagination nécessaire aux équilibres mondiaux, économiques comme écologiques, et que la France sous tous les regards a l'occasion de médier.

Notre jeune et si audacieux président aura de son côté la mission d'emprunter la voie de l'exemple, quand Jupiter épuisé s'aperçoit que le rituel d'expiation auquel il s'est exposé pour affirmer sa verticalité conduit au bois de la Croix, qui ne sait traverser la mort que par les miracles du pardon, que là est le chemin gaullien de la révélation, le chemin de la France éternelle qui saura en incarner universellement la confiance dont il lui fait montre au prix de sa personne.

Ainsi les empires défaits sauront trouver la borne de leur désir, inscrite en leurs textes fondamentaux, équilibre de la justice entre la liberté et l'égalité, quand cette défaite les amène à la réalité du retour au pays natal et fraternel de tous les wanderers, ces marcheurs du réel, les conduit à s’apercevoir que tous les "allez et enflammez le monde" ne valent pas le pardon à l'ennemi qui pourtant fondait leur supériorité, perdue de ne pas savoir la partager.

L'Europe est ce chemin, la France de par sa contradiction même y est engagée en position avancée, à elle de savoir l'emprunter de Bonaparte à Orléans, quand le renoncement aux empires du pouvoir aboutit à la victoire du royaume de la vérité, toute-puissance si faible de n'être que la vérité, celle-là que les Français ont le devoir universel de nommer.

Bon courage, M. Barnier.