Au sein d'une effervescence politique, sociale et médiatique où les repères s'effacent et les boussoles se dérèglent, se dégagent quelques constantes révélatrices d'un changement profond.
En France on a toujours connu, à l'exception de la période gaulliste où la compétence et le sens de l'État étaient des critères dominants, cet insupportable paradoxe où les échecs n'étaient jamais sanctionnés. Au contraire, ils étaient validés par des promotions que le commun des citoyens ne comprenait pas et qui offraient le grand avantage de laisser tranquille les élites réelles ou prétendues face à leurs erreurs ou, pire, leurs scandales.
Depuis quelque temps est survenue une forme de perversion qu'on pourrait qualifier, dans beaucoup de domaines, de triomphe de l'échec. D'apothéose de la déconfiture. D'arrogance de la médiocrité.
À tout seigneur tout honneur, si j'ose dire.
Quand on constate que le président de la République ose s'afficher comme garant du bon fonctionnement de nos institutions face au Premier ministre Michel Barnier, alors qu'il les a subverties et qu'à cause de lui la France se trouve dans un état de discrédit, il y a de l'abus. L'épisode choquant du remplacement de Thierry Breton, imposé par Ursula von der Leyen et sans réaction de la part du président, vient encore de le démontrer.
Il y a des épisodes mineurs qui enseignent sur ce plan également. Entendre une Manon Aubry soutenir qu'elle est fière de l'élection d'un député comme Sébastien Delogu, comme elle l'était hier de celle de Rachel Kéké, dépasse l'entendement. Comme si, par son élection, un député devenait forcément respectable et remarquable alors que, d'origine modeste ou non, il ne le devient que par la qualité de ses propos, de ses actions.
Pour ma part je ne supporte plus cette démagogie qui consiste à louer par principe ceux qui n'ont pas bénéficié de toutes les chances de la vie. C'est en fait du mépris, comme si on les estimait incapables de démontrer ce qu'ils valent vraiment. On les traite tels des êtres inférieurs auxquels il serait malséant d'appliquer les règles, les principes, les exigences nécessaires pour tous.
Le triomphe de l'échec a mille facettes. Il est la conséquence d'une sorte de lassitude face à l'effort que l'excellence implique. Comme on n'en peut plus de cette tension quotidienne et épuisante pour atteindre le meilleur, on a décrété que le pire ne doit plus être un motif de discrimination, ni susciter un risque d'exclusion.
Il s'agit d'un ajustement, d'une adaptation. Comme au fond on a abandonné la partie, on a décidé que la perdre était une aubaine, une solution.
L'apothéose de la déconfiture, un peu partout, sur une multitude de registres, est l'éclat facile d'une France dérivant doucement, d'un monde qui s'abandonne.
Dans la logique de néomarxiste, un vendeur de drogue qui n’a fait qu’une année d’études de droit gagne autant que son collègue de l’Assemblée qui a réussi les classes préparatoires, les concours les plus difficiles de la fonction publique et soutenu une thèse de doctorat.
Personne ne se risque à porter plainte contre Boyard, il a le bouclier de la fausse vertu néomarxiste.
Rédigé par : Vamonos | 19 septembre 2024 à 04:49
Ils n'ont honte de rien tous ces types qui défilent dans les médias.
Patrick Kanner, bien planqué au Sénat, qui nous explique ce soir ce qu'il faudrait faire pour redresser le pays. C'est à vomir, il n'a vécu que de mandats, il fait aussi partie de tous ceux qui ont mené le pays à sa ruine et son délitement, plus ils ont de médailles, plus le trou est abyssal:
26 août 2014 – 17 mai 2017 : ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Au Sénat
Depuis le 2 octobre 2017 : sénateur du Nord.
Depuis le 23 janvier 2018 : président du groupe socialiste au Sénat.
Au niveau local
24 mars 1989 – 4 avril 2014 : adjoint au maire de Lille.
22 mars 1998 – 29 mars 2015 : conseiller général du Nord (élu dans le canton de Lille-Sud-Ouest).
27 mars 1998 – 31 mars 2011 : vice-président du conseil général du Nord.
31 mars 2011 – 22 septembre 2014 : président du conseil général du Nord.
2 avril 2015 – 27 juin 2021 : conseiller départemental du Nord (élu dans le canton de Lille-5).
Au sein du PS
Membre du Conseil national du Parti socialiste.
Membre du bureau de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains.
Autres fonctions
1996-2014 : président de l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (UNCCAS).
Membre du conseil d'administration de Sciences Po Lille31.
Membre du Conseil national de lutte contre les exclusions (CNLE).
Secrétaire général de l'école supérieure de commerce SKEMA Business School.
Membre du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de l'université Lille-Nord-de-France.
Président du Syndicat mixte Nord-Pas-de-Calais Numérique.
Membre du bureau de l'Association française du Conseil des communes et régions d'Europe (AFCCRE)32.
Il me fait penser à ces généraux russes, le poitrail couvert de quincaillerie en fer blanc et qui nous explique maintenant que le diable n'avait pas de queue. Aucune vergogne ne les étouffe ces rentiers de la politique, des mandats à n'en plus finir, ça ronronnait de partout tandis qu'ailleurs les autres avançaient à grands pas.
Sclérosés de pensions, empilant les élections comme on empile des livres, écumant tous les postes et recoins, sans se rendre compte que le pays entrait en commotion cérébrale. Et ils sont toujours là, indéboulonnables, invités pour dire tout ce qu'ils n'ont jamais eu le courage de faire, écoutés par des journalistes complaisants pour leur rappeler une vie de mandats passés soi-disant au service de la France pour le plus grand malheur aujourd'hui des plus faibles qu'ils sont censés représenter. J'ai honte pour eux ils me font honte.
Si le pays en est là ils y sont pour partie, ils sont tristes dans ce qu'ils nous disent, ils sont vieux dans leurs propos, et ils sont inutiles de nos vies à venir, pour le passé ils en sont comptables, mais ils ne payent jamais les frais dont ils sont redevables à la nation pour l'avoir conduite dans l'état de délabrement qu'annonce Barnier.
Tristes politiques, il va falloir serrer la ceinture, trop de gaspillages et d'incompétences qui vont cabosser nos vies futures, pendant que Kanner et les autres seront bien au chaud, et toujours de venir raconter qu'on leur doit une partie de ce qu'ils pensent avoir réussi. Ils sont pusillanimes, et sans vergogne nous expliquent que nous leur devons beaucoup. C'est vrai, beaucoup trop de mandats qui les ont rendus hémiplégiques de la pensée, inutiles pendant des années.
Rédigé par : Giuseppe | 18 septembre 2024 à 22:31
Eh oui, l'incontestable, nié par les intérêts particuliers qui servent encore les empires sans espoir de bonne vie, n'est pas encore à l'ordre du jour européen, n'en demeure pas moins incontestable.
Tout ce qui n'est pas vérité sera détruit, disais-je, quand l'heure de la révélation aura sonné, on s'apercevra peut-être alors que Macron méritait d’être entendu plus que vilipendé.
Rédigé par : Aliocha | 18 septembre 2024 à 18:33
Une minuscule réponse à notre excellent préopinant, à propos de sa citation de Sloterdijk : son apologie de l'Europe est "bien aimable", quoique nuancée, et dans son apologue, au moins se réfugie-t-il dans l'incontestable.
Les olives grecques, le fromage et le râble de lapin, je veux bien, mais, en attendant la Grèce, dont les Mirage français ont fait déguerpir les avions turcs, vient de passer un marché de F/35, l'Allemagne, notre cher ami, par Rheinmetall fait main basse sur les marchés visés par Airbus et commande à l'Amérique des ravitailleurs contestés mais... américains. Et ça se chiffre en milliards d'euros.
L'exaspération de presque tous les commentateurs se mesure à notre incapacité morale, notre abandon de toute idée nationale, pas nationaliste. Nous mériterions Georges Marchais.
Rédigé par : genau | 18 septembre 2024 à 15:54
Bravo à France 2 - une fois n'est pas coutume - pour son émission sur McKinsey
On manipule un psychopathe pour l'amener au pouvoir, et ensuite on encaisse. Entre autres 500 000 euros pour un rapport bidon sur l'Éducation nationale. Et Blanquer de traiter Élise Lucet de danger pour la démocratie pour vouloir l'interroger à ce sujet.
Et on n'a pas tout dit tant il est évident que les USA ne sont pour rien dans l'appui de Macron à l'Ukraine.
Par ailleurs, le roi case Séjourné à la Commission européenne...............
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 septembre 2024 à 13:19
Barnier avant de se calter tire la chasse, et il la tire fort et plusieurs fois de suite. Mosco - encore un qui nous a menés au désastre - en rajoute, il pense que les citoyens ont oublié qu'il était aussi de l'équipe de nouilles de Pépère.
Barnier va sauter, c'est une poudrière, mais ce n'est pas grave, il va tirer une salve d'honneur, nous faire découvrir l'ampleur de la dette et de tout ce qui nous reste à payer occulté, et puis trois p'tits tours et il va se barrer en courant.
Il n'a aucune marge de manoeuvre, il est un cache-misère de plus, en attendant la prochaine dissolution qui va nous amener au prochain président.
Rien de rien dans les caisses, elles sont vides, Barnier est un techno élevé dans le confort feutré d'une époque révolue, où le LR était roi, il faudrait Javier Milei pour lui rappeler ce qu'est le courage malgré toutes les contusions que cela engendre.
Barnier n'aime pas prendre les coups, l'Europe c'est pour en donner le pouvoir en France c'est en recevoir. Il ne lui reste plus que quelques jours, et après c'est au suivant ! Parce que les coups vont tomber comme à Gravelotte, et il a la peau tendre sur les mains, la même peau fine du maçon après qu'il a arrêté de bosser avec le ciment.
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Une hésitation sur la voie à emprunter à Parcoursup... Pas de panique ! une voie royale s'offre à vous, choisissez "politique", après avoir pris votre carte dans n'importe quel parti,
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/michel-barnier-73-ans-le-montant-de-la-retraite-du-nouveau-premier-ministre-fait-grincer-des-dents/ar-AA1qKqCe?cvid=2e8f5993bedd4c9386033ac4e0366fc0&ei=20
Ils pleurnichent tous, mais en France, il y a 567 222 élus locaux et nationaux. Ce chiffre inclut les députés, sénateurs, conseillers régionaux, conseillers départementaux, maires, conseillers municipaux, et autres élus intercommunaux.
Bon, si vous êtes aussi dégourdi que Delogu c'est jackpot, au-delà c'est Byzance. Rentes à vie, même un élu d'une petite commune améliorera son ordinaire s'il cherche un métier, les chemins sont innombrables.
Adjointe au maire, conseillère communautaire, vice-présidente au Département... Il me semble me rappeler qu'elle est médecin.
Parcoursup vous souhaite la bienvenue, et puis on le voit bien, plus vous vous faufilerez dans la hiérarchie moins vous aurez de risques, et plus les déficits sont tolérés, ce sera votre marque de fabrique, votre signature, rien à craindre rien à rembourser de votre patrimoine, le Graal dans toute sa splendeur et 3200 MILLIARDS! de dette pour vous servir. Une vraie sinécure, demandez à Gégé, là c'est un peu plus dur, beaucoup de demandes mais peu d'élus.
Plus de 560 000 emplois ouverts... Pas comme l'enseignement, mal considéré, mal payé, et aller à Canossa à chaque rentrée scolaire... Politique et l'avenir est devant vous, politique est là pour vous construire un bel avenir.
Rédigé par : Giuseppe | 18 septembre 2024 à 13:11
Echouissons, vieux maux échouir que jouir.
Les gauchisses, ho hisse, ont des talents admirables, celui de persévérer à égaliser les meilleurs pour les descendre à leur niveau de losers échouisseurs, ils ont la haine des élites, des réussisseurs, des winners ; leur talent consiste à raser toutes les têtes qui dépassent c'est plus commode et moins fatigant, le travail ça use, mieux vaut faire grève et brailler comme des gronanes dans les rues : "des sous sinon" !
On ne va tout de même pas engraisser les patrons banquiers actionnaires fonds de pension texans, sacrebleu !
Et puis les zakissocios c'est pas fait pour les chiens, RSA APL CAF AME ATE CMU SECU ASSEDIC CHOMDU... poubelle l'envie !
Hélas la nature ne m'a pas accordé ce talent tant convoité chez les gauchouisses, je suis lamentablement de drouââââte, une erreur de chromosome qui est arrivé premier avant tous les autres arrivés derrière, hou la triche !
Faut que je porte plainte contre ma génitrice (ou géniteur trans), pitète que y en a des lois à queue prévoient un texte contre ce préjudice génétique.
Conseils à tous les échouisseurs et déglutisseurs de couleuvres en tous genres : arrêtez de vous prendre la tête...
Baver sur Macron et les réussisseurs ne sert à rien ; il s’en moquent, lui sera au chaud pour le restant de sa vie après sa présidence pendant que vous continuerez à bavasser sur un autre bouc émissaire depuis vos plubeaupanoramadumonde, barres HLM parabolisées taguées points de deal et halls salles de shoot, vue sur voitures calcinées et poubelles cramées.
Mieux encore, soyez très de gôôôche :
Abandonnez votre poste de travail et profitez des Assedic RMI CMU... allez faire les marchés ou vendez à la sauvette...
Mieux encore, dealez, une glacière pour la came et un parasol suffisent.
Puis mettez-vous au RSA.
Arpentez le bitume, bloquez, cassez, séquestrez, manifestatez, Cégétez...
Puis mettez-vous au RSA.
Restez bien à gauche, neus-neus genre absolut-neu-neux.
C’est ça la révolution... c’est pas gagné... faiblards de chez pas costauds.
Rire général au café du commerce… « Robert ! une autre tournée pour arroser mon RSA ! ».
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La Fonction publique, fosse septique de la société, ramassis de gauchistes, dépotoir des ratés de la vie, des losers aigris, assistés parasites sociaux cégéterroristes est un excellent modèle d'échouisme que mon dentier nous envie….. ou pas.
Troupeaux de moutons zombis fournisseurs de manifestateurs et tateuses grévistes professionnels de gauche, manipulés, cocufiés, casseurs d économie.
Cette caste sectaire corporatiste coûte cher allah société et participe à son déclin.
Leur QG : place de la ripoublique, vaste pissotière gauchiste d’ordures antifanazies, proterroristes palestiniens, bastion du LFI-Hamas, députés extrêmes gauchiasses délinquants qui siègent à l’AN en toute impunité.
Rédigé par : sylvain | 18 septembre 2024 à 11:49
« L'épisode choquant du remplacement de Thierry Breton, imposé par Ursula von der Leyen et sans réaction de la part du président, vient encore de le démontrer. » (PB)
Il faut comprendre que monsieur Macron n'est en quelque sorte, dans l'Imperium Europaeum, que l'humble Macro, Procurateur des Gaules, sommé de rendre des comptes pour sa gestion désastreuse à une Impératrice Ursula courroucée.
Quant à monsieur Breton, il faut tout de même se rappeler qu'il s'est fait remarquer pour son intention de surveiller les réseaux sociaux de façon particulièrement totalitaire et attentatoire à la liberté d'expression.
Rédigé par : Exilé | 18 septembre 2024 à 10:25
Delogu, Boyard, Kéké, belle brochette.
Pourquoi pas ? Mais avant d'en arriver là, si c'est leur souhait, il eut été préférable qu'ils bossent. Qu'ils progressent, qu'ils apprennent à lire, écrire, compter correctement.
René Monory, Pierre Bérégovoy, ont démontré qu'il est possible de venir d'un milieu modeste et d'accéder avec intelligence aux plus hautes fonctions.
Mais là, voire ces patentés mononeuronaux à l'Assemblée qui de rien ne comprennent pas grand-chose...
Pour le Breton, je pense comme madame D qu'il se voit revenir à Bercy, d'où son départ de la commission européenne devant laquelle il rampera servilement s'il accède à cette fonction.
Rédigé par : Jérôme | 18 septembre 2024 à 09:50
Le bilan de Stéphane Séjourné comme ministre des Affaires étrangères est mitigé, c'est le moins que l’on puisse dire. Pour attirer les excuses, il a revendiqué une dyslexie depuis son enfance.
En remerciement, pour continuer son parcours politique, il est pressenti pour remplacer M. Breton dans une commission européenne prestigieuse.
Rédigé par : Vamonos | 18 septembre 2024 à 09:48
Ils SONT TOUS DES DELOGU ! On se demande qui sort du lot !
"Le mec est ministre, et il se cache pour ne pas avoir à rendre de compte sur les 500 000€ d'argent public offert à McKinsey contre une mission sur le "futur métier d'enseignant"."
https://x.com/l_wcrdt/status/1836161532738334796?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Je suis de plus en plus écoeuré, et notre hôte qui s'acharne sur la beauté ou la bassesse de la politique. La coupe est pleine, le pays est géré par une partie de trépanés, incompétents, minables, minus dans l'âme, et cela depuis longtemps, le triomphe de la bêtise et de la nullité la plus crasse presque partout.
Entendu sur France Info ce matin, temps d'attente moyen aux Urgences de Brest... 9h... Je vous laisse imaginer ce qui peut arriver le jour où vous en avez besoin.
Partout c'est la déroute, la Bérézina, et plus le temps passe plus cela se dégrade. Et on discute, et on discute, et on discute... On tourne autour du pot, on nous ratiboise d'impôts et le compte n'y est jamais.
Quand va-t-on sortir de cette misère politique, ça ne peut plus continuer ainsi, bienvenue au pays du tiers-monde des pays européens. C'est le suicide assisté d'un pays, ils peuvent en donner des leçons les Sarko, les Hollande et Cie, tous sont à vomir.
3200 milliards de dette qui nous contemplent ! Jamais à ce rythme on ne s'en sortira, on reporte tout, Barnier va sauter, cela ne sert à rien.
Le pays est cassé, fracassé du mauvais emploi de tout, on bavasse sans arrêt sur tout, "intéressant" est le mot à la mode dans toutes les bouches des médias et pendant ce temps le pays crève. Gégé pour sauver la France ? Quelle rigolade ! Ils sont presque tous à cette image, et au fond un type comme Delogu même s'il est inculte met le curseur là où ça fait mal et la plupart des autres ne valent pas mieux. 500 000€ balancés aux ordures pour un rapport, pourtant il est intelligent le monsieur.
Ils ont déjà tressé la corde, nos créanciers, on pourrait se permettre des écarts si nous avions du pognon cher à Nanard, mais pas un sou vaillant depuis des années, et emprunter une part de nos vies et de celles des autres pour continuer à subsister. La machine est infernale, elle est devenue folle, personne pour y mettre un frein et on nous casse les oreilles tous les jours avec Barnier.
En être là c'est dire l'ampleur du désastre annoncé, nous sommes devenus un village Potemkine, les JO et derrière la misère, misère sociale, détresse, inefficacité partout dans le régalien, tout est brisé et quand l'hôpital ne va pas rien ne va. C'est une catastrophe, 11 000 000 de pauvres dans notre pays, pas en Afrique, c'est chez nous. C'est "intéressant" comme ils disent, pour un pays qui n'a plus que les yeux pour pleurer et se plaindre.
https://www.la-croix.com/a-vif/fabrice-dalongeville-c-est-a-partir-du-local-que-lon-fera-bouger-les-choses-20240410
“Si la vertu ne se montrait parfois, le tonnerre à la main ; pour rappeler les vices à l'ordre, la raison de la force serait toujours la meilleure”(Saint-Just), c'est "intéressant"...
Rédigé par : Giuseppe | 18 septembre 2024 à 09:32
Ode allah gloire de l’échouisme :
Vive les échouisseurs, à bas les réussisseurs !
Y a trop de tas lents que c'est trop dur pour ceux qui n'en ont pas.
Les padroles ratées de la musnique sa mère du sévice pubis gauchouiste, le rap pour les carottes et céleri.
Et tous les arts, les lards, les bars, les beaux et les bobards, les laids et les bolets, nanars de chez navets, les vrais, les faux, les coïtus mal échus et les Bechu.
À bas les mal-réussis, aigris, irritables, contrariés, mécontents, geignards, plaintifs, pieds carrés, encartés chez RTT, bornioleurs, entre-sorteurs, bananiers, branle-tirettes escagagneurs-perdants...
Vive les forts Boyard, les délogu mal déglutis, les zobononosses, les rousseaupiquets bons comme labadi.
Vive eux, à bas nous !
Rédigé par : sylvain | 18 septembre 2024 à 09:27
Permettez-moi d'être surpris par votre billet, non pas par son fond, mais parce qu'il fait suite au précédent "Pardon j'aime bien François Hollande...".
Rédigé par : Narcisses | 18 septembre 2024 à 08:21
Les premiers seront les derniers, ironisait Villepin à l'endroit de son ex-famille politique, suscitant le ricanement des LFI réunis avec lui contre le président.
Tant que la médiocrité française prêtera à son chef le rôle d'une sorte de chaman capable de soigner sa tribu malade, on en restera à la pathologie des divisions d'une représentation de boutiquiers qui ne servent pas l'Institution mais le petit pouvoir qu'elle leur confère, et les doigts dans le nez de la bagarre du village gaulois :
Ah, il est pas frais, mon poisson ?
Le médiocre est toujours l'autre avec qui on partage la responsabilité de l'échec, prendre conscience de cette réalité met en lumière ce qui fonde l'idéal européen, fondement en devenir, ce concept de « médiocrité européenne » souhaitable selon Sloterdijk, quand croire que l'Europe d'aujourd'hui, ce grand corps politique qui ne veut pas être un empire, est une créature qu'il faut aimer, quand bien même elle est sans tête, ce qui est une vertu car cette absence nous immunise contre les tentations autoritaires et les rêves de puissance, qui mènent dans le mur.
M. Barnier a l'occasion d'être l'incarnation de ces derniers qui sont les premiers, gage pour les minorités de ne pas céder à la tentation totalitaire d'imposer tyranniquement leur vue à la majorité, sans céder au déclinisme à la mode qui nourrit si bien son homme en Occident, quand il n'y a plus de chefs d'État ni de chroniqueurs, mais des procureurs lancés dans une reconquête à coups de réquisitoires qui peuvent, on le voit, être très violents.
Il suffirait de prendre conscience de nous-mêmes et du résultats de nos échecs, évitant l'auto-dénigrement d'une Europe qui reste en effet cet ensemble de nations vaincues qui s'est donné une seconde chance en se rassemblant dans un club sympathique, dans la mesure où elle ne retourne pas aux guerres picrocholines des petits chefs partisans qui ne savent que déblatérer en terme de soumission ou de démission, alors qu'il s'agit ensemble de tirer les enseignements de notre échec commun, dans l'objectif de construire avec pragmatisme l'idée paisible qui renoncerait enfin aux succès mondains de tous les buzz et des ricanements des procureurs minoritaires, l'idée de la "bonne vie" .
"Oui, l'Europe est un club d'humiliés, aujourd'hui unis par une vision de coexistence aussi libre que possible, aussi coopérative que faisable. Du reste, c'est une erreur de reprocher aux Européens de ne plus avoir de grands objectifs puisqu'ils consistent à faire de la démocratie un système d'assurance garantissant de mieux en mieux le bien-être… Les soixante-huitards parisiens enseignaient jadis qu'on ne peut pas tomber amoureux d'une courbe de croissance. Mais on peut parfaitement, en revanche, tomber amoureux d'un trésor de savoir-vivre sans pareil, où l'on trouve un peu partout les meilleurs produits des uns et des autres, de la mozzarella italienne aux olives grecques en passant par les fours à bois scandinaves. Sans parler du droit de penser, de créer, de critiquer librement – y compris le pouvoir – sans être menacé à tout moment de prison voire de mort. Est-ce vraiment moins important que de détenir le pouvoir mondial, d'avoir une Europe qui affirme son savoir-vivre et sa volonté de partager à grande échelle l'idée de la « bonne vie » ? Sans compter qu'économiquement on ne se débrouille pas trop mal : additionnez toutes les économies de l'Europe, et vous avez probablement la première du monde. Mais d'une façon discrète…"
https://www.lepoint.fr/postillon/exclusif-les-confidences-du-philosophe-peter-sloterdijk-invite-du-college-de-france-sur-l-europe-04-04-2024-2556812_3961.php#xtmc=sloterdijk&xtnp=1&xtcr=2
Rédigé par : Aliocha | 18 septembre 2024 à 07:44
La dégelée, dans toute sa verdeur. Mais qui se souvient d'avoir exprimé une telle révolte dans les années 90, quand on atermoyait dans l'idée que tel ou tel pourrait redresser les comptes, la barre et le bateau. Pas d'excès, restons dans le cadre d'une saine attente, car, au fond, on est bien en France.
Ne parlons pas des temps où on aimait les maoïstes et qu'on avait le plus grand mal à échapper à leurs sarcasmes dégouttant de haine.
Quand, aujourd'hui, on accepte encore la radicalité suintant de stalinisme et de regret convulsif du bon temps du goulag ou du grand bond en avant, avec ses 50 millions de morts.
Les Français l'ont voulu, les Français l'ont voté, mal, d'accord, mais voté quand même. L'illusion démocratique a démontré le vol du peuple par les élus du peuple. Et la trahison de la vie même par ceux qui ont la fonction de l'organiser, tout comme les fermiers généraux trahissaient le Roi.
Ainsi, le sort de notre pays est de crouler sous ses inconséquences, comme d'autres, pour d'autres raisons et ne parlons pas d'apocalypse, car celle-ci signifie révélation : nous en sommes loin.
Rédigé par : genau | 18 septembre 2024 à 00:37
"L'épisode choquant du remplacement de Thierry Breton, imposé par Ursula von der Leyen et sans réaction de la part du président, vient encore de le démontrer." (PB)
À ce qu'il paraît (Politico), Ursula avait prévenu Macron dès juillet qu'elle ne voulait plus de Breton et Macron n'a pas élevé de protestation.
Peut-être avait-il en tête qu'un poste se libérait pour un de ses affidés, l'homme qui n'a rien fait et qui ne parle même pas français correctement, le dénommé Séjourné ?
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@ Marc Ghinsberg 13h10
"Réflexions intéressantes, cher Philippe, que vous auriez me semble-t-il pu prolonger en l’étendant à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre".
Sauf que Barnier, quasi retiré de la vie publique, n'a pu participer à la dilapidation des deniers publics, ni au discrédit international qui touche notre pays... ce qui n'est pas le cas des sortants.
Rédigé par : caroff | 18 septembre 2024 à 00:19
« Depuis quelque temps est survenue une forme de perversion qu'on pourrait qualifier, dans beaucoup de domaines, de triomphe de l'échec. D'apothéose de la déconfiture. D'arrogance de la médiocrité. » (PB)
Le XXIe siècle se distingue du précédent par le niveau intellectuel de nos politiques.
Ce dernier a considérablement baissé en l’espace de deux décennies. En particulier du côté de la gauche qui à l’époque mitterrandienne pouvait se targuer d’avoir les penseurs les plus influents du pays.
Le décrochement a commencé à se manifester en 2012 et n’a cessé de se dégrader depuis. Aujourd’hui, il a atteint le niveau critique. Certains députés de gauche sont d’une inculture désarmante et Sébastien Delogu qui a fait la une des médias la semaine dernière n’est malheureusement pas un cas isolé.
Ainsi donc après les députés sortis des grandes écoles (X, Normale Sup, HEC, ENA) dont il existe encore quelques cas sur les bancs de l’Assemblée nationale, nous avons l’impression que sur la gauche de l’hémicycle s'est attroupée une promotion du lycée Papillon.
Leurs vociférations, gesticulations, injonctions, grossièretés sont indignes du mandat d’élus du peuple qui leur a été confié.
Combien de temps encore les Français vont-ils pouvoir supporter cette bande d’olibrius ?
Rédigé par : Achille | 17 septembre 2024 à 21:44
Triomphe de l'échec à tous les niveaux, des décennies de gauchisme ont détruit la société. Pour retrouver le triomphe de la réussite, il faut voter RN, les seuls capables de remettre le pays au boulot.
Rédigé par : sylvain | 17 septembre 2024 à 20:13
Merci Monsieur Bilger pour ce billet qui fait le constat sans appel de l'inculture grandissante de notre société seulement soumise à l'expression du sentiment de chacun qui prévaut en toute matière.
Tout le problème vient de l'absence de formation de plusieurs générations à la culture de l'effort, au rejet du principe d'excellence, au relativisme généralisé qui fait que tout égale tout.
En matière de formation scolaire, il paraît, selon nos pédagolos issus de l'idéologie Meyrieu, que l'enfant doit construire lui-même son savoir. Exit le professeur qui, de son estrade, forme les esprits à la rigueur de sa discipline. Non, il doit se placer au niveau de ses élèves, ne doit rien exiger mais doit exclusivement faire preuve de bienveillance. La démagogie à tous les niveaux et ce depuis la plus jeune enfance.
Quand l’Éducation nationale en arrive à garder en fonction des enseignants qui disent à leurs élèves de collège que l'orthographe n'a aucune espèce d'importance, à recruter des professeurs qui sont loin d'avoir les compétences de leurs aînés dans des matières aussi essentielles que le français ou les mathématiques, à accorder le baccalauréat à plus de 90 % des lycéens, l'on ne peut qu'observer la baisse du niveau intellectuel des générations actuelles qui, selon nombre d'inspecteurs généraux seraient mieux formées que les anciennes...
Le problème est bien que cette situation s'étend à présent même à la raison raisonnante de sciences dures où s'insinue à présent une forme de relativisme lié à des idéologies, singulièrement issues d'une certaine gauche ouverte à tous les vents de l'absence de rigueur intellectuelle.
Il suffit d'observer l'influence grandissante des idées déconstructivistes, du wokisme et autres fariboles dans nos universités : on ne peut que rejoindre le constat que vous faites dans ce billet et craindre pour l'avenir de la France, ouverte de plus en plus à toutes les idéologies qui organisent sa destruction programmée et donc sa perte d'influence sur le monde, au plus près des individus comme à l'échelon européen et international. Sans ignorer que notre classe politique actuelle, incapable d'influer sur le cours des événements et incapable d'exercer la moindre autorité intellectuelle et morale, s'ingénie à considérer que seule la fête serait la "vraie vie"...
Pour terminer ce commentaire, il me semble fort utile de conseiller la lecture d'un document qui fustige cette perte de la réflexion analytique comme le regain des croyances et idéologies les plus délétères pour l'esprit du peuple et de la nation :
https://www.mezetulle.fr/liberte-dexpression-croyances-et-ideologies-par-thierry-foucart/
Rédigé par : Robert | 17 septembre 2024 à 18:47
Cher Philippe,
Je souscris à ce texte.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 septembre 2024 à 18:40
Cher Philippe Bilger,
De guerre lasse, j'ai démissionné de l'Éducation nationale en 2009, après une dizaine d'années où les professeurs et éducateurs passaient désormais le plus clair de leur énergie à s'apitoyer sur le sort des médiocres, des fainéants, des perturbateurs. Au lieu de les remettre sèchement au travail comme cela se faisait dans notre jeunesse, on les écoutait, les plaignait, les excusait, et toute la pédagogie était désormais adaptée à leur niveau et leur paresse.
Quant aux bons élèves travailleurs, ils n'avaient plus droit à aucune reconnaissance ni distinction. Ils avaient bien du mérite à continuer de donner le meilleur d'eux-mêmes dans un univers où leur abnégation n'était plus reconnue : c'est tout juste si on ne les culpabilisait pas de mettre en évidence les difficultés des autres.
Voilà ce qu'est devenue l'école publique. Qu'on ne s'étonne donc pas de cet éloge général de la médiocrité, de la paresse et de l'échec.
Rédigé par : Florestan68 | 17 septembre 2024 à 14:28
Je pense que c'est sur LCI, débat entre Ségo et Guaino... La France en marche, la France du renouveau, la France pour triompher... Je sais bien qu'il faut donner du grain à moudre, mais tout ça c'est du vieux, du réchauffé, du qui nous a menés à la déroute actuelle. C'est insupportable : "Comme au fond on a abandonné la partie, on a décidé que la perdre était une aubaine, une solution.
L'apothéose de la déconfiture, un peu partout, sur une multitude de registres, est l'éclat facile d'une France dérivant doucement, d'un monde qui s'abandonne" (PB), on est en plein dedans ! Et le capitaine de coquille de noix pour couronner le tout.
Nous sommes fous de les prendre encore pour des intervenants de la force intellectuelle, de l'abnégation au travail, de l'intelligence et du courage qui fait gagner.
Jamais nous n'aurions dû en être là, mourir de la dette, la pauvreté à tous les étages, un pays qui fait un peu illusion mais qui a déjà vendu les meubles.
J'ai honte, ils me font honte, et ils sont encore à nous expliquer, eux, les fossoyeurs de nos vies, ce qu'il faudrait faire pour réussir, eux qui ont tout fait pour nous faire perdre et nous vendre à tous les fonds de pension de la planète.
“Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi” (Georges Clemenceau), Pèpère en sait quelque chose.
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2024 à 13:56
Triomphe de l'échec, foutoir XXL partout, chaque jour.
Les écoles partent.
Les trafiquants de drogue restent.
Isère : une école supérieure envisage de déménager en raison du trafic de drogue.
Rédigé par : Isabelle | 17 septembre 2024 à 13:43
"Comme si, par son élection, un député devenait forcément respectable et remarquable alors que, d'origine modeste ou non, il ne le devient que par la qualité de ses propos, de ses actions." (PB)
Autrement dit :
Un mandat électif ça donne :
De la représentativité, toujours.
Du pouvoir quelquefois.
De la compétence et de l'intelligence, jamais !
Rédigé par : Tipaza | 17 septembre 2024 à 13:42
Thierry Breton a sans doute quitté Bruxelles pour Bercy.
On sera fixé dimanche prochain.
Rédigé par : Axelle D | 17 septembre 2024 à 13:23
Réflexions intéressantes, cher Philippe, que vous auriez me semble-t-il pu prolonger en l’étendant à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.
L’ancien négociateur du Brexit est un homme en tout point estimable, mais il appartient à un parti qui depuis 2012 ne cesse de connaître des déboires, dont la représentation à l’Assemblée nationale est devenue squelettique, qui se classe au 5e rang des groupes qui y sont représentés avec ses 47 députés. Or c’est ce parti qui hérite du poste de Premier ministre et qui réclame les portefeuilles les plus prestigieux.
En matière de triomphe de l’échec, il me semble que l’on puisse difficilement faire mieux… ou pire !
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 17 septembre 2024 à 13:10