La liberté est-elle de gauche ?, s’interrogent Laurent Joffrin et Patrice Gueniffey dans La Tribune Dimanche. Pour moi, la réponse aujourd'hui ne ferait aucun doute et donnerait le point à la droite.
Cet excellent dialogue m’a renvoyé à la Cité des Débats, le formidable colloque qui s’est tenu à Saint-Raphaël du 27 au 29 septembre sous l’égide de la ville et de son maire Frédéric Masquelier, avec la Revue politique et parlementaire dont Arnaud Benedetti est le rédacteur en chef.
La parfaite organisation intellectuelle et matérielle de ces journées, qui a su conjuguer la rigueur des horaires et de la durée des débats avec le plaisir des rencontres et de la convivialité, nous a permis d’appréhender au mieux et d’analyser dans un pluralisme de bon aloi la notion capitale de l’engagement. J’ai été d’autant plus heureux du choix de ce sujet qu’il a été traité par des intervenants qui, pour la plupart, auraient été étiquetés de droite par leurs contradicteurs ailleurs. Il m’a paru très positif que cette implication dans la vie intellectuelle et politique - nécessaire, dangereuse ou non – soit reprise en quelque sorte à la gauche qui se l’était appropriée.
"S’engager par l’économie" avec en particulier l’ancien ministre Arnaud Montebourg... "Peut-on s’engager avec nuances ?" où j’ai eu l’honneur de donner mon point de vue dans une discussion remarquablement animée par Rachel Binhas avec Xavier Driencourt, Shannon Seban et Hassen Chalghoumi... "Les limites de l’engagement" avec Didier Leschi et Arnaud Teyssier... "S’engager pour la planète", avec entre autres Paul Melun confronté à Ferghane Azihari... "Médias, engagement et opinion", avec Eugénie Bastié en vedette... Tous ces thèmes et interrogations ont permis au samedi 28 d’être intense avant que le dimanche, avec l’animation d’Arnaud Benedetti, nous offre un trio passionnant réunissant Boualem Sansal, Christophe Barbier et Pascal Bruckner.
Cette relation est beaucoup trop sèche qui occulte ce que l’on pourrait qualifier de bonheur des pauses et des interstices, des complicités rapides et des découvertes stimulantes. Avoir pu parler avec Xavier Driencourt de l’Algérie, de De Gaulle avec Arnaud Teyssier, de l'immigration avec Didier Leschi et de Jean-Luc Mélenchon avec Pascal Bruckner a représenté des moments incomparables dans une ambiance quasiment amicale.
On sort d’échanges et de débats d’une telle richesse avec un sentiment évident de contentement mais aussi avec la frustration d’avoir accumulé tant de questions qui devront attendre d’autres rencontres de cette sorte pour trouver leur réponse. S’engager à mon sens est une belle attitude qui n’est absolument pas contradictoire avec les nuances. Il y faut la volonté de s’affirmer, associée à une éthique du dialogue : écoute, respect, l’autre peut avoir raison ?
Pour être franc, je n’ai jamais connu dans mon existence pourtant emplie de colloques et de conférences une telle plénitude partagée par tous - à l’exception des Journées des Écrivains du Sud à Aix-en-Provence, créées et présidées par l’exceptionnelle Paule Constant.
La liberté est à droite, n’en déplaise à mon compagnon de plateau dont je regrette l’absence dorénavant, Laurent Joffrin. Mais l’engagement était clairement à Saint-Raphaël durant trois jours.
@ Robert Marchenoir | 04 octobre 2024 à 00:32
« Une preuve de plus qu'en faisant un usage intempéré de son intelligence, on peut démontrer n'importe quoi. »
Comme vous ? Votre antiphrase est assez pauvre, elle fait son petit effet sur les faibles d'esprit, mais pour faire bonne mesure, je dirais et cela devrait éclairer votre lanterne, qu'il est amusant de vous voir prétendre donner une leçon en utilisant ce contre quoi vous vous offusquez.
L'intempérance, qui met rapidement une borne à l'intelligence, nous conduit à voir que celui qui en est frappé manque d'intelligence. C'est ce que vous voulez dire.
Mais enfin, pourquoi ne vous élevez-vous pas au-dessus de ces petites feintes, et qu'est-ce donc qui vous empêche de dire d'un homme intelligent qu'il ne l'est pas ? Un reste de peur atavique, que l'homme bête traîne derrière lui comme une couverture puante qui démontre combien il est vain, pour un nain de la pensée de poursuivre de sa hargne l'intelligence ?
Une chose certaine doit vous plaire, l'intelligence est assaillie de tous côtés par une masse d'homoncules avides autant que frénétiques.
Mais, parce qu'Athéna préside, la tempérance irréfragable rend l'intelligence inexpugnable.
Rédigé par : duvent | 04 octobre 2024 à 10:10
Plaisant colloque qui fut le vôtre, et auquel on aurait aimé participer. Je n'ajouterai pas mon grain de sel sur la question de savoir si la liberté est de gauche ou de droite, tout ayant déjà été dit à ce sujet.
J'aimerais cependant partager la réponse de Timothy Snyder, le grand historien américain, qui a donné son avis sur la question une semaine avant l'événement de Saint-Raphaël, à l'occasion d'une interview au magazine The New Yorker.
J'admire Timothy Snyder pour le coeur de son travail, qui porte sur l'Europe centrale, la Seconde Guerre mondiale, le nazisme, le communisme et la Shoah. Il est, en particulier, l'auteur de Terres de sang : l'Europe entre Hitler et Staline, une saisissante histoire du meurtre délibéré de 14 millions de civils et de prisonniers de guerre, entre 1933 et 1945, par les communistes et les nazis, lors de l'Holodomor, de la Grande terreur, de la Shoah, de l'extermination par la faim des prisonniers soviétiques, et des autres massacres de civils perpétrés par l'Allemagne et l'URSS lors de la Seconde Guerre mondiale.
Ces 14 millions de personnes ont été tuées en Ukraine, en Russie occidentale, en Biélorussie et en Pologne orientale, ces "terres de sang" où les deux puissances totalitaires ont appliqué, successivement ou simultanément, des méthodes similaires, quand elle n'ont pas collaboré entre elles soit de façon objective, soit de façon délibérée grâce au traité dit Molotov-Ribbentrop.
Mais lorsque Timothy Snyder quitte son terrain de compétence pour devenir un militant (un militant de gauche, bien entendu), son avis devient beaucoup plus contestable, jusqu'à sombrer dans une consternante forfaiture intellectuelle.
Dans sa récente interview au New Yorker, donnée à l'occasion de la publication de son livre De la Liberté (traduction française à paraître le 10 octobre chez Gallimard), Snyder explique que la liberté suppose des droits tels que "le congé maternité et le congé paternité", "une politique généreuse de congés payés", bref "tout ce que l'on qualifierait de social-démocrate ou même de socialiste".
Donc le même type qui expliquait, ô combien brillamment, en 2010, à quel point le socialisme était criminel et à quel point il était proche du nazisme, nous apprend, en 2024, que la liberté suppose le socialisme.
Et il le fait par un raisonnement filandreux, mais néanmoins explicitement anti-libéral :
"La liberté n'est pas seulement l'absence du mal, mais la présence du bien", écrit-il dans son dernier livre.
Euh... oui, si tu veux. Ça fait intelligent et ça ne mange pas de pain.
"Si vous pensez que la liberté est uniquement négative", dit-il au New Yorker, "si vous pensez que c'est simplement l'absence de certaines choses, vous vous enfermez dans un point de vue où l'absence de ces choses suffit à obtenir un résultat positif."
"Vous êtes conduit à adopter le point de vue américain selon lequel le marché va vous procurer la liberté, ou bien les Pères fondateurs vont vous procurer la liberté [...], et cela, bien sûr, c'est faux, c'est une conviction essentiellement autoritaire, car si quelqu'un est en mesure de vous apporter la liberté, c'est vous, vous et vos amis, vous et vos alliés."
Voilà voilà... la liberté, c'est l'autoritarisme. Et bien sûr, le marché libre, c'est abominable et c'est l'antithèse de la liberté !
En fait, nous avons besoin d'un État socialiste pour nous apporter la liberté, parce que sinon nous sommes trop cons pour l'exercer par nous-mêmes. Et un État socialiste ne saurait être autoritaire, puisque par définition il est gentil, étant de gauche.
Ces sophismes étant énoncés par un homme qui fait preuve d'une extraordinaire rigueur scientifique dans son livre Terres de sang, qui maîtrise dix langues dont le russe, l'ukrainien et le polonais (ce qui lui donne accès à des sources primaires ignorées des autres historiens), qui fait un cours éblouissant à ses étudiants de l'université Yale sur l'histoire de l'Ukraine, et qui le met à la disposition de tous, gratuitement, sur YouTube, en 23 épisodes que je vous recommande vivement.
Timothy Snyder est sorti de son rôle d'historien pour se faire le défenseur militant de la cause ukrainienne.
Il lève des fonds pour la résistance, il porte régulièrement la vyshyvanka, la chemise traditionnelle brodée qui est devenue un symbole patriotique, il a rencontré le président Zelensky à plusieurs reprises...
Toutes choses qui, en soi, n'ont rien de critiquable.
De même qu'il s'est lancé dans une campagne résolue anti-Trump, par voie d'articles et de livres. Et certes, il ne manque pas d'arguments à cet effet.
Mais lorsqu'il sort de son rôle d'observateur du passé pour prédire l'avenir, et même pour dire ce qu'il faudrait faire, alors il court le risque de pulvériser son plafond de compétences.
Ainsi que le montrent ses sidérantes déclarations sur la liberté. Mais elles ne sont rien à côté d'un autre de ses livres, Terre noire : l'Holocauste, et pourquoi il peut se répéter.
Publié en 2015, il défend la thèse selon laquelle Hitler n'était pas un nationaliste ; il était un anarchiste racial, partisan d'un état de nature régi par la loi des races les plus fortes. Afin d'atteindre cette utopie, il aurait tenté d'éradiquer tout État. Et son antisémitisme viendrait du fait que c'étaient les Juifs, à ses yeux, qui défendaient le plus la notion d'État.
Dane le but d'étayer cette théorie intéressante mais discutable, Snyder montre que la plus grande partie des Juifs exterminés par les nazis l'ont été dans les territoires où les structures étatiques avaient été le plus complètement éradiquées : d'abord par l'invasion soviétique consécutive au pacte Molotov-Ribbentrop, puis par la contre-invasion nazie à partir de 1941.
La lecture de ce livre est une expérience étrange ; on a l'impression de relire Terres de sang, dans une version différente. Mais surtout, on se demande constamment où l'auteur veut en venir.
La réponse se dévoile dans le dernier chapitre, intitulé "Conclusion". Là, Timothy Syder endosse sa ceinture d'explosifs intellectuelle et actionne le détonateur. Le résultat est délirant. Il en met partout.
La "répétition de l'Holocauste" figurant dans le titre, c'est celle qui nous menace si nous ne communions pas à la religion du "changement climatique". Snyder explique, ni plus ni moins, que si vous n'obéissez pas à cette idéologie, vous êtes un nazi, et vous vous apprêtez à faire à l'Afrique ce qu'Hitler a fait à l'Europe.
Naturellement, Snyder ne connaît rien à la climatologie. Il n'est pas physicien, il n'a jamais fait de recherches sur le sujet, il ne juge même pas nécessaire d'argumenter en faveur de la thèse du "changement climatique" (*).
Conscient de l'objection, il la rejette avec cet argument stupéfiant : il en a causé avec son frère et son cousin, qui sont tous deux scientifiques (dans ce domaine, on le suppose, mais il ne se donne même pas la peine de le préciser). Cela lui suffit pour qualifier de "négationnistes" ceux qui s'opposent à l'idéologie réchauffiste.
En admettant même que cette dernière reflète la réalité, l'analogie qu'il trace avec le nazisme et les conséquences funestes qu'il anticipe reposent, pour le moins, sur des faits ténus et des spéculations hasardeuses.
Présageant ses déclarations récentes, il fustige aussi, dans cette conclusion, le libéralisme de Friedrich von Hayek et Ayn Rand. Celui-ci met la concurrence au coeur de la vie, tout comme Hitler le faisait. Le lecteur est invité à comprendre que le libéralisme, c'est le nazisme.
Une preuve de plus qu'en faisant un usage intempéré de son intelligence, on peut démontrer n'importe quoi.
"Le capitalisme idéal conçu par les défenseurs du marché libre repose sur des vertus sociales et des politiques avisées qu'il est incapable de générer lui-même", prétend-il, sans s'aviser qu'Hitler pratiquait une économie dirigée.
Qui, alors, est capable de générer ces "vertus sociales" et ces "politiques avisées" dont l'individu laissé à lui-même serait incapable ? Eh bien ! nous explique-t-il aujourd'hui, le bienveillant État, l'État de gauche, l'État socialiste, bien sûr.
Pour Timothy Snyder, il n'y a pas de doute : la liberté est de gauche.
Terre noire est un objet intellectuel dont je ne connais pas l'équivalent. Dans sa plus grande partie, il constitue un travail historique qu'on peut discuter, mais dont le sérieux est incontestable ; cependant, ce travail est tout entier tendu vers une conclusion, qui, en quelques dizaines de pages, s'affranchit de toute rigueur scientifique.
Nous avons là une illustration éclatante de la fragilité de l'esprit humain : les hommes les plus brillants, enhardis par leurs capacités, peuvent finir par soutenir les sottises les plus énormes.
Timothy Snyder rappelle beaucoup Luc Montagnier, qui, après avoir reçu le prix Nobel en tant que co-inventeur du virus du Sida, s'est mis à promouvoir diverses théories relevant du charlatanisme scientifique. À l'instar de nombreux autres chercheurs en médecine qui ont basculé dans la fraude scientifique à la faveur de la pandémie de Covid.
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(*) L'idéologie du réchauffement climatique comporte quatre axiomes qui, tous, doivent être vérifiés pour qu'elle soit valide : 1) la température du globe se réchauffe nettement ; 2) ce changement est dû à l'activité humaine, qui génère des gaz à effet de serre ; 3) ce changement menace gravement l'humanité ; 4) la seule façon de parer à ses conséquences est de diminuer fortement l'émission des gaz à effet de serre.
On voit bien que le point 3) et le point 4) ne sont nullement établis, tandis que le point 2) est contesté.
Quant au point 1), sa conséquence 3) est fortement douteuse si le réchauffement en question a déjà eu lieu sans dommages particuliers par le passé, ce qui est le cas.
De plus, s'il est dénommné "changement climatique" au lieu de "réchauffement climatique", ainsi que le font les partisans mêmes de cette idéologie, alors l'ensemble de la théorie s'écroule comme un château de cartes.
C'est, en effet, reconnaître que le réchauffement tout comme le refroidissement seraient dûs à l'émission de gaz à effet de serre (le premier est déjà douteux, mais les deux réunis sont impossibles).
C'est, aussi, affirmer que tout changement marqué dans la température du globe, quel qu'en soit le sens, serait potentiellement catastrophique pour l'humanité. Or, on sait que la température n'a cessé de changer fortement depuis que l'homme est apparu sur terre. Dans les deux sens.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 octobre 2024 à 00:32
@ revnonausujai
Effectivement. Il est temps d'interrompre cette discussion.
Monsieur Retailleau n'a pas été "incompris" : les gens comme moi voient qu'il joue à la marelle avec les lignes rouges. On peut admirer son talent d'équilibriste à la marelle, on est néanmoins en droit de lui rappeler que c'est un peu crétin de jouer à la marelle dans un champ de mines. Il est joueur, je le reconnais...
Je vous laisse un peu de lecture au sujet de certains fondamentaux philosophiques de l'État de droit. Cela date de 1859, et cela traite directement de ce que Monsieur Retailleau appelle "l'articulation" de l'État de droit et de la souveraineté populaire. Le terme "articulation" semblant avoir remplacé dans la bouche de Monsieur Retailleau son affirmation d'une autorité supérieure de la souveraineté populaire sur l'État de droit. Il a failli mordre, à la marelle, et s'en tire ici par une gymnastique verbale élégante, mais que nous, haruspices, scrutons très attentivement.
Si la marelle était une discipline olympique, Monsieur Retailleau offrirait une médaille en rhodium à la France.
Ce fut un plaisir de me prendre le bec avec vous une énième fois.
Je vous laisse. J'ai des macro autoconf qui me narguent, et je dois passer commande de vésicules de poulets et de viscères de moutons pour tenter d'y déchiffrer les pensées de Monsieur Retailleau.
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2024 à 11:52
@ F68.10 | 02 octobre 2024 à 22:57
Bien, vous admettez que le droit (et son état !) peut et doit évoluer. Nous ne sommes pas d'accord sur le rythme, je pense qu'un problème urgent nécessite une réaction urgente, mais basta !
C'est aussi ce qu'a dit Retailleau, "ni intangible, ni sacré", sous une forme lapidaire, volontairement mal comprise non seulement par les idiots du NFP (LFI n'a pas été la seule à piailler) mais aussi par les pintades macroniennes.
Ceci dit, avec votre accord, temps mort.
Rédigé par : revnonausujai | 03 octobre 2024 à 07:53
@ revnonausujai
"peut-être parce que nous parlons de deux choses différentes sous le même vocable."
Exact. Et c'est la pression sociale et rhétorique des idiots de LFI, qui déforment cette notion à outrance, qui vous pousse à entendre par ce vocable ce qu'ils veulent que vous entendiez. Et c'est pourquoi vous ne pouvez pas vous résoudre à accepter que cette notion a un sens plus précis, et simultanément plus restreint que ce qui a cours dans la bouche de ces gens. Restreindre l'immigration, ce n'est pas contre l'État de droit. Les référendums sur l'immigration, pour autant qu'ils passent par les fourches caudines d'une réforme constitutionnelle en bonne et due forme, ce n'est pas contre l'État de droit.
Supprimer rétroactivement la nationalité qu'on a accordée à un étranger, sur la base d'un projet de remigration, par contre, c'est contre l'État de droit. Référendum ou pas.
"Autrement dit égalité devant la loi et refus de l'arbitraire ; le reste c'est de la poudre aux yeux."
En 1789, vous auriez eu raison, compte tenu de l'état d'alors du débat sur ces notions. Vous avez tort dès 1860, compte tenu de l'évolution de ce même débat sur ces notions.
"Dire que l'État de droit est intangible ou intouchable est un non-sens ; par exemple naguère, les avorteuses étaient lourdement sanctionnées, actuellement ce sont les anti-IVG qui sont dans le collimateur."
Une des raisons pour lesquelles j'étais contre l'inscription de l'IVG dans la Constitution, ce n'est absolument pas parce que je serais du bord anti-IVG, bien au contraire, mais simplement parce que l'État de droit se doit d'évoluer lentement, pour être le moins contestable possible.
L'État de droit n'est pas intangible, ni intouchable. Comme je vous l'ai mentionné, l'état du débat sur cette notion évolue, et entre 1789 et 1860, ce sont des textes philosophiques qui le redéfinissent. C'est bien la preuve qu'il n'est pas intangible.
L'État de droit n'évolue pas par le vote d'une assemblée législative. Il évolue lentement, par des textes philosophiques et des guerres sanglantes, ainsi que par des processus de ratification de textes cruciaux qui se doivent de réunir bien plus qu'une majorité simple pour leur permettre d'évoluer et surtout de perdurer dans le temps.
L'État de droit, c'est un corpus de règles qui évolue selon un rythme différent de l'activité législative ordinaire.
Quand vous jouez aux échecs, vous faites des coups. Tout comme l'Assemblée nationale fait des lois.
Changer les règles des échecs, c'est possible, et cela se fait au long cours de l'histoire.
Mais on ne change pas les règles du jeu d'échec au même rythme qu'on joue des coups.
Cela tombe sous le sens.
L'État de droit, c'est pareil.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2024 à 22:57
@ F68.10 | 02 octobre 2024 à 18:49
Je suis tout à fait d'accord pour laisser tomber, ni l'un ni l'autre ne nous convaincrons, peut-être parce que nous parlons de deux choses différentes sous le même vocable.
Pour moi le droit (et son état à un moment T) est contingent, ce n'est qu'un ensemble de règles à respecter tant qu'elles sont en vigueur, mais qu'il faut impérativement modifier, amender, abroger ou mettre à la poubelle quand elles s'avèrent mauvaises ou obsolètes.
Ce qui compte, c'est que les règles soient la traduction légale de la souveraineté du peuple, qu'elles soient préétablies, qu'elles s'appliquent de la même façon à tous les citoyens et que ceux-ci aient un recours face à l'autorité. Autrement dit égalité devant la loi et refus de l'arbitraire ; le reste c'est de la poudre aux yeux.
Dire que l'État de droit est intangible ou intouchable est un non-sens ; par exemple naguère, les avorteuses étaient lourdement sanctionnées, actuellement ce sont les anti-IVG qui sont dans le collimateur. Sans jugement de valeur, l'État de droit s'est adapté à l'évolution de la société et si, hypothèse d'école, la société évolue à nouveau suffisamment pour ce faire, le balancier repartira dans l'autre sens, inutile d'en faire un fromage !
"Voilà. Vous commencez à comprendre..."
Il n'y a rien à comprendre mais simplement à voir. Les magistrats en question ne dévoient pas un concept mais tordent des textes législatifs ou réglementaires soit par idéologie soit par caprices d'enfants mal élevés qui veulent faire croire qu'ils n'ont de comptes à rendre à personne. Ils devraient d'ailleurs revoir l'en-tête de leurs productions, "au nom du peuple français" !
Rédigé par : revnonausujai | 02 octobre 2024 à 22:20
@ F68.10
"L'État de droit, par contre, nous le défendrons bec et ongles."
Ben voyons ! Les racailles surtout comptent bien le défendre bec et ongles, à coups de couteau et machette s'il le faut, c'est leur État de droit à tuer voler violer squatter en toute impunité, on en a la preuve tous les jours, les victimes n'ont pas droit à l'État de droit, ils n'ont même plus de bec ni d'ongles pour défendre un droit qui leur est interdit.
Notre gouvernement se protège de leur impuissance, leur lâcheté et laxisme, soumission, collaboration à l'islamisme, avec ce monstre qu'ils ont créé :
"L'État de droit !"
Zemmour taisez-vous, vous n'avez pas droit à l'État de drouââââ !
Seul un moratoire pourrait nous sauver, on a la preuve de son efficacité avec les Iraniennes qui sont moins fouettées caillassées lapidées qu'avant, les mollahs ayant ramolli.
Rédigé par : sylvain | 02 octobre 2024 à 21:13
@ revnonausujai
"...une application dévoyée..."
Voilà. Vous commencez à comprendre...
Il est en effet complètement crétin de prendre la définition de l'État de droit chez LFI, qui ont passé ces derniers mois à tenter de méthodiquement défoncer nos institutions, allant jusqu'à remettre en cause la Constitution même, dans les manifestations, et appelant à peu de choses près à l'insurrection séditieuse.
(Inutile, à ce point, de mentionner leur antisémitisme de plus en plus décomplexé : leur dossier est déjà suffisamment lourd pour ne pas avoir à en rajouter à la seule fin d'une puérile jouissance de procureur sadique.)
L'État de droit, ce n'est en effet pas le laxisme, qu'il soit réel ou fantasmé (peu importe, ici).
L'État de droit, par contre, nous le défendrons bec et ongles.
Donc si vous voulez que Retailleau et Barnier déploient une politique ferme, vous aurez l'assentiment passif des centristes. Si vous remettez en cause l'État de droit, en soi, et non pas dans les modalités, vous aurez la censure.
La malheureuse réalité, c'est que c'est le vieux fond religieux à l'extrême droite mais aussi à droite qui amène à ce relativisme malsain sur l'État de droit, avec des arguments foireux comme quoi ce serait juste une religion comme une autre. Ce n'est pas le cas. Et Monsieur Retailleau n'a pas trop intérêt à le penser, car nous scrutons ses paroles et jouons à l'haruspice pour discerner s'il veut se la jouer plus chouan que démocrate. Monsieur Retailleau affirme, en effet, si je l'ai bien suivi, que c'est l'ordre qui est la condition de la liberté. Eh bien... l'ordre qui s'applique à lui, en tant que ministre de l'Intérieur, et qui conditionne la liberté de son action politique, il a un nom : État de droit. Semble-t-il qu'il l'a compris.
Laissez donc Barnier et Retailleau faire leur boulot sans leur mettre des bâtons dans les roues en réclamant la fin de l'État de droit, ce qui amènerait la fin de votre seule option politique pour un peu plus d'ordre.
C'est pourtant bien simple.
Je ne souhaite vraiment plus poursuivre cette discussion avec vous. J'ai trop de choses à faire. Je pourrais prendre congé de vous en vous affirmant que j'ai piscine ou que j'ai pétanque, pour satisfaire les injonctions à l'humilité déplacée d'un Tipaza ou d'une Axelle D mais ce serait vous mentir. J'ai une compilation de système de fichiers distribué sur le feu, et bien que je salue vos tout récents progrès conceptuels sur l'État de droit, j'ai vraiment d'autres choses à faire que d'éclairer votre esprit embrumé par trop de hargne et de rancoeur.
Restons-en là, si cela vous sied.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2024 à 18:49
@ Jérôme | 02 octobre 2024 à 15:31
« J'avoue pour une fois mon accord avec F68.10 alors que je suis à peine capable de résoudre une division avec une retenue. »
Attention quand on est d’accord avec les propos de quelqu’un de très intelligent, c’est que généralement on n’a rien compris à ce qu’il a dit ! 😊
Rédigé par : Achille | 02 octobre 2024 à 17:51
@ F68.10 | 02 octobre 2024 à 10:43
Mes exemples ne vous conviennent pas et n'ont pas de rapport avec l'État de droit ?
Oh que si, c'est bien une application dévoyée des textes et une entreprise de subversion qui s'abritent derrière le totem d'un État de droit qui serait intouchable et inamendable ; si vous ne le comprenez pas, ce n'est pas que vous soyez un "crétin congénital" (enfin, je le suppose) mais un docteur Folamour complétement déjanté.
Par ailleurs vous vous discréditez avec vos menaces d'imposer vos assertions par la force brutale ; outre que c'est un comportement digne de la dernière des raclures antifa, ce n'est pas très conforme à votre prêche et de plus matériellement c'est plutôt stupide car c'est un combat où les lapins peuvent eux aussi tirer et vu l'opinion populaire sur cette question, vous (et vos pareils, ce n'est pas affaire personnelle !) n'êtes vraiment pas sûr de l'emporter !
P.-S. : je ne débats pas avec vous, je conteste vos insanités et, même si j'y perds du temps, j'ai quand même le sentiment d'œuvrer pour le bien public !
Rédigé par : revnonausujai | 02 octobre 2024 à 16:03
@ Lucile | 02 octobre 2024 à 13:29
Chaque système a ses avantages et ses inconvénients.
Mais ce qui me fait penser qu'un système est meilleur est qu'il permet plus de liberté, en Amérique on peut se protéger des agresseurs, je veux dire vraiment, avec des armes. Et il y a plus de liberté d'expression.
Et surtout, dans les pays anglo-saxons, on n'échange pas sa liberté contre des tyrans, encore regrettés par certains aujourd'hui, par exemple au titre d'une gloire frelatée.
Rédigé par : Lodi | 02 octobre 2024 à 15:58
La discussion autour de l'État de droit est incompréhensible.
Nous sommes gouvernés par des lois, supposées s'appliquer à tous, indépendamment du sexe, énorme ou petit, de la couleur de peau... Nous sommes supposés les respecter, elles ne doivent pas être dépendantes de la volonté des uns ou des autres ...
C'est l'État de droit.
Des lois qui encadrent la vie des citoyens, auxquelles tout le monde, État compris doit, devrait, se conformer.
Et comme le dit très justement M. Molins, il y a l'état du droit à un instant T que l'on peut démocratiquement faire évoluer.
Que viennent faire là-dedans les fariboles du type droits et devoirs ? L'irrespect de la loi dont certains font état ? Qu'est-ce que cela change à l'idée qu'il y a un État de droit, qui dépend du droit, ce dernier étant évolutif, et qu'il est impératif de ne pas y déroger de la part d'un État sous peine de tomber dans le totalitarisme ?
J'avoue pour une fois mon accord avec F68.10 alors que je suis à peine capable de résoudre une division avec une retenue.
Rédigé par : Jérôme | 02 octobre 2024 à 15:31
@ F68.10, 2 oct 14:13
Disciple de Jacques Ellul !? Voilà un compliment qui me touche énormément. Merci Monsieur. Et puissé-je m'en montrer digne !
Rédigé par : Axelle D | 02 octobre 2024 à 15:10
@ Axelle D
"...la science sans conscience..."
Et revoilà la disciple d'Ellul qui se la joue UnaBomber.
Rien ne change, sur ce blog comme ailleurs.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2024 à 14:13
À quoi bon radoter sur la science sans conscience (qui n'est que ruine de l'âme comme disait l'autre). Et que les Trissotin ridicules du blog qui nous rejouent les "femmes savantes" au masculin aillent s'exposer ailleurs !
Quant à l'énumération des droits, elle ne ne saurait trouver sa raison d'être sans un rappel des devoirs afférents à cesdits droits, au moins égal ou supérieur, afin que la vie en société garde son équilibre, tout en respectant la liberté et la dignité de chacun.
Sans oublier non plus que les droits en question peuvent (dans certains cas) être corrigés ou amendés dès lors qu'ils entreraient en conflit ou en opposition avec les devoirs ou certaines clauses de conscience.
Rédigé par : Axelle D | 02 octobre 2024 à 13:37
@ Lodi | 02 octobre 2024 à 07:52
Les Américains sont très sourcilleux sur la lettre, et nous sur l'esprit. Pour nous, tout est aménageable et en premier lieu la loi. Cela en fonction des cas dits particuliers (mais tout cas est particulier) ; tout doit se discuter, tout doit s'aménager, chacun trouve normal de faire une exception à son profit.
On se retrouve avec des contradictions délirantes, de type peines non effectuées par les délinquants condamnés, pour toutes sortes de raisons pratiques ou juridiques ; immigrés illégaux qu'il est illégal de renvoyer automatiquement là d'où ils viennent. Idem pour les squatters qui pour leur part savent utiliser la loi à la lettre.
En fait je soupçonne que l'élasticité maximum des lois sied de façon générale à certains de nos compatriotes qui espèrent toujours pouvoir s'en tirer mieux ainsi, mais perdent de vue que ce qui n'est pas très clair peut donner lieu à des interprétations parfois injustes ou simplement très défavorables pour eux-mêmes. Il me semble que cette élasticité est dans l'ensemble plus favorable pour les contrevenants que pour les honnêtes gens.
La loi est pourtant justement faite pour tous, elle est égalitaire. Elle fixe des règles, pour le juge comme pour le justiciable, et pour l'élu comme pour l'électeur. Elle nous protège du pouvoir quand il s'étend au-delà de ses limites comme il tend par nature à le faire. Apportons un bémol, par expérience, car ce n'est pas toujours le cas : disons que la loi devrait nous protéger du pouvoir quand il outrepasse ses droits.
La rigidité américaine peut aussi créer des drames, elle ne permet pas de circonvenir la loi dans les quelques cas où pourtant elle est abusive à la marge, comme toute loi. La loi peut même devenir un moyen d'oppression quand elle est mal faite ou quand elle ne s'applique plus à la situation actuelle. Il arrive même qu'elle protège carrément les voyous quand elle est mal faite (squatters).
Cela dit, c'est notre seule protection contre l'arbitraire, le despotisme et la loi de la jungle. Pour ma part je préfère la clarté de la loi au flou des interprétations pas toujours objectives. À nous, les électeurs, de bien choisir nos législateurs, et à les tenir à l'œil.
Rédigé par : Lucile | 02 octobre 2024 à 13:29
@ Achille
"trop occupé à lire "Direct Methods for Sparse Linear Systems" de Timothy Davis, accessible seulement aux super matheux du niveau de Cédric Villani."
Non. Accessible à tous ceux qui s'intéressent à comment cela se passe réellement, concrètement, dans les routines numériques de Matlab.
Beaucoup de gens utilisent Matlab.
Villani n'utilise probablement pas Matlab.
Je ne compte pas rester, effectivement.
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@ Tipaza
"Pffft, puisque vous parlez du temps, pouvez-vous nous parler de l'espace de Minkowski et de la façon dont le temps est combiné avec l'espace euclidien tridimensionnel pour donner un espace quadridimensionnel où l'intervalle d'espace-temps qui existe entre deux événements ne dépend pas du référentiel inertiel ?"
Oui. Les espaces de gyrovecteurs de Monsieur Ungar règlent en large partie les problèmes en relativité restreinte qui apparaissent quand on se tape les calculs pour la précession de Thomas ; liée aux effets relativistes dus à la très rapide rotation de l'électron autour du proton, qui furent initialement négligés et mis en lumière par Thomas dans Nature dans les années 20.
Moi, la physique ne m'intéresse pas. La découverte d'un nouvel outil mathématique issu ici de la physique qui donne un éclairage nouveau sur la géométrie projective, oui, cela m'intéresse.
Si vous avez des connaissances sur le sujet des gyrovecteurs, cela m'intéresse beaucoup, et j'aurais même peut-être de quoi vous apprendre des choses sur la façon dont on peut faire sortir la gudermanienne de ce binz.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2024 à 12:19
@ F68.10 | 02 octobre 2024 à 10:43 (@ revnonausujai)
"Je n'ai pas le temps pour vous, Monsieur. Je devrais même vous le facturer. Si vous me libérez du temps en m'expliquant l'algorithmique et la sémantique de la fonction compresuflen() du logiciel par de reformatage de paragraphes, on pourra commencer à discuter."
Pffft, puisque vous parlez du temps, pouvez-vous nous parler de l'espace de Minkowski et de la façon dont le temps est combiné avec l'espace euclidien tridimensionnel pour donner un espace quadridimensionnel où l'intervalle d'espace-temps qui existe entre deux événements ne dépend pas du référentiel inertiel ?
Bon, c'est juste pour vous montrer qu'il vaut mieux ici ne pas parler des âneries, plus ou moins scientifiques, sur lesquelles nous perdons notre temps, alors que l'été indien s'annonce radieux et magnifique.
Rédigé par : Tipaza | 02 octobre 2024 à 11:33
Tiens notre normalien est de retour. J’avais compris qu’il ne devait être que de passage, vu qu’il est trop occupé à lire "Direct Methods for Sparse Linear Systems" de Timothy Davis, accessible seulement aux super matheux du niveau de Cédric Villani.
Mais telles les divas d’opérette, il a du mal à quitter la scène.
Qu’à cela ne tienne, sur ce blog toutes les opinions sont bonnes dans la mesure où elles nous obligent à reconsidérer les nôtres.
Concernant le fameux "État de droit" qui fait l’objet d’échanges musclés sur ce billet, je rappellerai juste la citation de J-F Kennedy :
"Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays".
Il est vrai qu’en France le droit a toujours prévalu sur le devoir. C’est peut-être pour cela qu’il est grand temps de renverser la vapeur. Ce que s'efforce de faire Michel Barnier, dont j'apprécie la méthode tout en pondération mais derrière laquelle pointe un belle fermeté.
Il serait judicieux de le garder encore quelque temps.
Rédigé par : Achille | 02 octobre 2024 à 11:21
@ revnonausujai
"Rien à dire sur les exemples concrets et réels que j'ai donnés ?"
Je n'ai pas le temps pour vous, Monsieur. Je devrais même vous le facturer.
Si vous me libérez du temps en m'expliquant l'algorithmique et la sémantique de la fonction compresuflen() du logiciel par de reformatage de paragraphes, on pourra commencer à discuter. Et encore...
Sinon, je n'ai aucun autre intérêt à vous répondre autre chose que ce que je vous ai déjà répondu: 1. vous ne comprenez pas ce qu'est l'État de droit. 2. Vos exemples n'ont de lien avec l'État de droit essentiellement que dans votre tête. Le point 2 est rendu possible par le point 1. Parce que vous avez pris l'habitude de vous mentir à vous-même.
C'est pour cela que vous ne comprenez pas les textes qu'on vous soumet. Vous expliquant ce qu'est l'État de droit. Vous êtes un illettré non pas parce que vous êtes un idiot congénital, mais bel et bien parce que comprendre ce qu'on vous dit vous ferait comprendre que vous êtes à côté de la plaque.
Comme c'est important pour vous de paraître pertinent, de dérouler votre rhétorique, il n'y a aucun intérêt pour vous à comprendre les textes qu'on vous soumet, qu'on vous a déjà soumis, et qui expliquent ce qu'est l'État de droit.
Donc je répète : vous êtes informé (et ce n'est pas un débat), que le marqueur cardinal du fascisme, ce n'est pas la xénophobie ou même le racisme, contrairement à ce que prétend LFI, mais bel et bien le rejet de l'État de droit.
Vous êtes informé, donc, par la force syllogistique du paragraphe ci-dessous que, oui, vous êtes bel et bien un fasciste.
Vous êtes informé que le rejet de l'État de droit, c'est un casus belli au sens littéral du terme, et qu'il ne faudra pas venir pleurer quand des gens se lèveront pour défendre l'État de droit.
Vous êtes informé, aussi, que je suis très satisfait de la position de Monsieur Barnier sur ce sujet, et que bien que je soupçonne Monsieur Retailleau d'arrière-pensées malsaines au sujet de l'État de droit, il a eu la délicatesse de nous effectuer un rétropédalage tout en élégance.
J'attends la même chose de vous.
Pour cela, il faudrait que vous commenciez par ouvrir un livre pour comprendre ce qu'est et ce que n'est pas l'État de droit.
Plutôt que de vous faire peur à vous-même avec des exemples à côté de la plaque. Je ne prends même pas la peine d'en prendre connaissance en les lisant, voyez-vous : je sais que vous ne comprenez pas la notion même d'État de droit. Et que toute discussion est donc inutile.
La question de l'État de droit, de toutes façons, ne se règle par la parole que chez les gens éduqués. Ce que vous n'êtes manifestement pas. En pratique, pour le reste de la population, cela se règle par des guerres parfois mondiales.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2024 à 10:43
@ lise | 01 octobre 2024 à 21:51
"Pas de nucléaire pour l'Iran" a dit un ancien député. Tout est dit. Tout le reste est bon sentiment, à peu de frais, et bien au chaud en se pensant à l'abri.
Si nous avions à nos frontières les mêmes menaces... Enfin, l'hypocrisie à tous les étages.
https://x.com/emmanuelmacron
Il est vrai, c'est beau comme l'antique quand la menace est ailleurs...
Beaucoup de monde veut des prisons... Mais pas devant chez soi.
Rédigé par : Giuseppe | 02 octobre 2024 à 09:30
@ F68 01 octobre 2024 à 23:21
"N'est-ce pas, sylvain ?"
Vous êtes nouveau à ce que je vois, vous n'êtes pas au courant que les intervenants du blog ont créé une charte entre eux stipulant qu'on ne devait plus me répondre ; vous êtes libre de la respecter ou non, c'est vous qui voyez.
Reprenez vos moratoires et bon vent !
Rédigé par : sylvain | 02 octobre 2024 à 09:30
@ F68.10 | 01 octobre 2024 à 23:21
Rien à dire sur les exemples concrets et réels que j'ai donnés ? "je n'ai pas le temps de discuter", tu parles Charles !
La baudruche tout juste bonne à émettre des poncifs se dégonfle à la vitesse grand V faute d'arguments pour justifier la stupidité de la pseudo-religion de l'État de droit dans la vie réelle.
Pour moi, je pense que la caste politicarde se grandirait à évoquer un État de devoir plutôt qu'un État de droit.
Rédigé par : revnonausujai | 02 octobre 2024 à 08:33
Ce n'est pas à moi de le faire, mais au meilleur débatteur, revenu sur le blog... Enfin, définition de l'État de droit :
https://enseignement-moral-et-civique-pedagogie.web.ac-grenoble.fr/preparer-le-temps-dhommage-et-de-recueillement-du-16-octobre-2023/quest-que-letat-de-droit
Vraiment, ce n'est pas normal que ce soit moi qui doive me fendre d'une définition, mais on est toujours étonné dans la vie. Quelqu'un me conseille de trouver un jeu de mot pour quelque chose, et ça lui agrée, je raconte ça à un lacanien qui ne le comprend pas mais repêche une idée trouvée prétentieuse par cette autre personne comme si elle était drôlement chouette, dites donc.
Bon, j'amasse les idées et m'en servirai si besoin au moment opportun. Il faut toujours avoir de l'avance.
Pour en revenir au débat, dans la définition que j'offre, il est dit que l'État de droit doit être compatible avec l'ordre public.
Or notre pays subi l’immixtion d'indésirables, eux dont on ne parvient même pas à expulser les pires par OQTF.
C'est inacceptable, et signale tant un emballement normatif qu'une grande inefficacité de notre action.
Je préconise donc non de faire fi des normes et d'adopter l'arbitraire, mais de les changer, ce qui est tout à fait compatible avec l'État de droit... Sauf à considérer que les Américains n'ont pas d'État de droit.
Or quelle erreur ! Il n'est que de voir le respect pour leur Constitution, à vrai dire digne de leurs soins, alors que la nôtre, non, qui comme je l'ai déjà écrit, n'organise pas un véritable équilibre des pouvoirs.
Et le citoyen n'a pas de Premier amendement pour la liberté d’expression, et, désarmé, gît dans la honte de se voir en pâture des indésirables. Lui, le souverain !
Les Français sont bizarres, pas dans le sens excentriques, hélas ! Soit en sacralisant de mauvaises lois, soit en voulant s'affranchir de toute loi, toujours entre le roi absolu et la Révolution dans ce qu'elle a de plus violent et irrationnel.
Je préconise, toutes affaires et vanité cessantes, d'imiter meilleur que nous, si ce n'est les Américains, peut-être trop sublimes pour un peuple de "La liberté pour quoi faire", des Italiens, des Allemands, que d'aucuns trouvent moins durs d'imiter, alors qu'ils n'ont pas la constance absolue des Anglo-Saxons dans la liberté.
Comme des élèves copiant le voisin plutôt que le professeur.
Quelle pitié ! Il faut toujours chercher l'ultime excellence avec admiration, et tendre à la dépasser, de sorte qu'en une compétition amicale, on atteigne toujours de nouveaux sommets, ainsi que les alpinistes.
Rédigé par : Lodi | 02 octobre 2024 à 07:52
@ revnonausujai
"Ah que voilà un vrai démocrate..."
Je n'ai pas le temps de vous éduquer, Monsieur. Je suis beaucoup trop occupé à lire "Direct Methods for Sparse Linear Systems" de Timothy Davis.
Cette discussion, nous l'avons déjà eue. Le simple fait que vous ne compreniez toujours pas ce que votre interlocuteur signifie par "État de droit" signe l'inutilité de débattre avec vous. Si vous cherchez à démanteler l'État de droit, on doit se placer à votre niveau, celui d'un anti-démocrate.
Je suis démocrate avec les démocrates. Anti-démocrate avec les anti-démocrates. Traduction : baba cool avec les baba cools, et nazi avec les nazis. Sans complexes.
Je n'ai pas l'intention de rester ici à discuter avec vous. J'ai trop à faire. Et compte tenu que votre obédience politique, tout comme LFI, confond les élections avec un match de foot et considère que le hooliganisme rhétorique signe une saine liberté d'expression, il est en effet inutile de débattre.
Il y a une ligne rouge écarlate, fluorescente, et clignotante, d'un rythme agressivement syncopé : l'État de droit. Vous en êtes maintenant informé, tout comme Monsieur Retailleau et Monsieur Barnier. Eux en ont pris acte. Vous, toujours pas.
Le débat, quant à lui, a bien lieu. Depuis le XVIIe siècle. Ne faites pas semblant de croire que personne ne daigne vous expliquer l'importance de cette notion. Vous n'avez qu'à ouvrir des livres. Je vous suggère donc "Allgemeine Staatslehre" de R. Zippelius, ce qui clarifiera la notion en question, et aura le mérite de réduire à néant les confusions que Tipaza s'ingénie à créer au sujet de l'État de droit en le présentant comme un dogme irrationnel, ce qu'il n'est pas.
Cette discussion dure, dure, dure, dure. Ce n'est pas légitime de prétendre qu'on ne cherche pas à l'avoir avec vous.
Par contre, quand on a un ministre de l'Intérieur qui remet en cause l'État de droit, l'heure n'est absolument plus au débat. Débat qui a déjà eu lieu.
Vous faites fi de cette ligne rouge ? Très bien. Nous ferons fi des vôtres. À l'israélienne, voyez-vous : un problème qui ne se résout pas par la discussion ou par la force se résout avec encore plus de force.
La teneur du "débat" se limite donc à ceci : vous êtes informé.
En attendant des temps plus calmes. Qui ne viendront probablement pas, car notre extrême gauche et notre extrême droite n'attendent que la guerre civile.
N'est-ce pas, sylvain ?
Rédigé par : F68.10 | 01 octobre 2024 à 23:21
Bonsoir M. Bilger
Je tiens à vous dire que j'ai été choquée par le traitement qui vous a été réservé ce soir à l'Heure des pros 2. Vous avez posé la question légitime de la fin de l'escalade du conflit au Proche-Orient. Pourquoi ne vous a-t-on pas laissé aller au bout de votre raisonnement ?
Vous n'êtes pas seul à vous demander quand et comment va cesser cet engrenage si dangereux.
Rédigé par : lise | 01 octobre 2024 à 21:51
Bon je n'ai jamais écouté un discours aussi convenu que celui de Barnier. Quand on annonce qu'en 2025 le déficit sera de 5 %, à moi la peur !
Et puis "reprendre le dialogue" partout sur les retraites comme si l'on n'avait pas assez dialogué, batouillé, baouassé, pour en être encore là.
Barnier ça ne sert à rien c'est juste un potentiomètre dans un circuit pour régler la puissance.
On n'en sortira pas. À part faire des constats, sur l'hôpital et tout le reste, comme il n'y a plus un sou vaillant et les caisses vides, reste plus que la parole. Le vide abyssal dont tous les prédécesseurs ont usé, de l'emphase creuse de Villepin en passant par les Ayrault et Cie, tous ont failli, la caisse est vide. Pendus haut et court dans les choix, alors qu'il fallait rentrer dans le lard de ces dépenses qui ont gangrené le pays. Amputer sans trembler.
Et c'est là où l'on se rend compte ce qui sépare un pays où on bosse et celui qui se bronze. l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l'Estonie, le Luxembourg affichent des déficits bien inférieurs au seuil de 3 %, reflétant leur solide performance économique et leur engagement envers la stabilité financière, et aussi l'Irlande, la Croatie, la Lituanie... Vous voyez le tableau avec nos 6 %, et autant en 2025.
Partout en France on crie famine, "on manque de moyens", et patati et patata... Mon voisin cherche un carreleur, pas avant février 2025, et c'est pour tout pareil. Nous sommes dopés aux écrans mais dès qu'on a besoin du marteau et de l'enclume le pays s'arrête, on cherche la marteau et on n'a plus l'enclume.
Partout on ne trouve que des marteaux à bomber le verre.
Les mois vont passer, les mêmes dépenses produisent les mêmes effets et puis on changera de président, et puis ce sera pareil. Sauf que là tout va coûter très cher dans les magasins. 11 000 000 de pauvres dont les rangs vont grossir, et les gilets seront cette fois brun-jaune, et l'ambiance pas terrible dans un contexte de misère. Rien de nouveau sous le soleil, le bateau coule, et il n'y aura certainement pas assez de canots de sauvetage.
Quant à la mesure de taxer les superprofits ça ne compte pas puisque ce sera exceptionnel, non pérenne, juste illusoire. Tout cela n'aura servi à rien, tout sera à recommencer, le cycle infernal de la paresse associée au manque de courage. J'ai froid.
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2024 à 21:30
@ F68.10 | 01 octobre 2024 à 16:20
"Fin de la discussion."
Ah que voilà un vrai démocrate ; vos assertions et vos obsessions, fussent-elles mille fois répétées, ne font pas une vérité.
Je note qu'à défaut d'arguments contraires à l'idée de la primauté de la souveraineté populaire, vous ne pouvez que tenter de diaboliser vos contradicteurs en les "fascisant". C'est obsolète.
Je vais faire simple et concret : tout récemment concernant 4 cas :
- Le premier a été relâché le 17 septembre dernier. Ce Marocain interpellé par la police a été à l’origine placé en garde à vue avant d’être orienté par la préfecture de l’Essonne au CRA de Palaiseau le 12 septembre. Cinq jours plus tard, il a été libéré par un magistrat du tribunal judiciaire d’Évry car le procès-verbal de placement en garde à vue qui notifiait ses droits différés ne mentionnait pas qu’il était en mesure de les comprendre. Le magistrat a considéré que l’absence de cette mention ne permettait pas la poursuite de la procédure.
- Autre affaire, débutée le 14 septembre dernier avec l’interpellation d’un Algérien en situation irrégulière par une patrouille de police du Val-d’Oise. Ce dernier, placé en centre de rétention administrative, a été libéré cinq jours plus tard au motif que le procès-verbal de fin de garde à vue ne mentionnait qu’une seule alimentation. Or, ce défaut "n’est aucunement justifié par une circonstance insurmontable", précise le tribunal judiciaire de Meaux qui a pris cette décision. "On oublie d’écrire qu’on lui a donné à manger, et faut le libérer ? Faut aussi écrire le menu ?", raille une source policière.
Le même jour, le tribunal judiciaire de Meaux a fait libérer un Algérien sortant de prison et transféré par la gendarmerie de l’Essonne en centre de rétention administrative pour un délai de transfert considéré comme "anormalement" long. Sa levée d’écrou a été constatée à 9 h 45 le 19 septembre. La notification de l’arrêté de placement en rétention a été réalisée à midi pile. Soit moins de trois heures après sa sortie de prison. Le tribunal a considéré qu’il aurait fallu ajouter à la procédure un procès-verbal de "circonstances insurmontables" pour expliquer le délai entre la levée d’écrou et le placement en rétention.
- Enfin, un autre sortant de prison, transféré par la gendarmerie le 21 août dernier dans un CRA a été libéré mercredi dernier. Donc après les révélations d’Europe 1 sur le profil du clandestin soupçonné du meurtre de Philippine. Le tribunal judiciaire de Meaux l’a relâché au motif que le document de la décision du tribunal administratif, notifié puis remis par le greffe du CRA, était "totalement illisible". Autant de raisons absolument légales qui ont poussé la justice à relâcher ces clandestins.
Si c'est ça l'État de droit, une seule réponse convenable: au c.l l'État de droit !
J'ajouterai même qu'il existe au sein de la magistrature de véritables traîtres au peuple français qu'il urge de mettre hors d'état de nuire !
Rédigé par : revnonausujai | 01 octobre 2024 à 19:09
@ Achille
"Ci-joint un post du journal Libération qui vous donnera quelques détails."
Des détails ? Lesquels ? le prix de ce canard collabo délateur vendu en rouleaux pour cabines de sanitaires ?
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2024 à 18:29
Discours de Barnier :
Rien contre ce maudit État de droit qu'il faut supprimer d'urgence.
Aucune proposition efficace contre les immigrés clandestins, mineurs, criminels OQTF.
Rien contre ces députés délinquants NFPalestine, EELV pastèque, LFI-Hamas soutiens aux terroristes qui siègent en toute illégalité à l'AN.
Aucun soutien affiché aux FDO à part brasser du vent.
Rien contre les trafics narcos implantés qui terrorisent toutes les banlieues et narguent les flics.
Rien contre ces juges rouges délinquants SM extrêmes gauchistes mur des cons complices du crime.
Rien contre ces associations mafias ONG gauchistes soutiens des passeurs.
Bref, on ne change par une équipe de charlots macroniens comme le précédent.
Le fanatisme criminel islamogauchiste continuera à dicter la conduite à tenir, celle de la destruction de la race française blanche catho de droite.
Ceux qui défendent cet État de droit criminel qui ne protège que les racailles délinquants contribuent en bons collabos allah descente aux enfers de la France.
La messe est dite, dans les mosquées seulement.
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2024 à 18:24
@ Tipaza
@ Exilé
Pour qu'un État de droit existe, il faut que les obligations qui émanent de l'État soient officielles, impersonnelles, impératives et sanctionnables.
En d'autres termes, les lois doivent être connues, appliquées à tous de façon réelle et leur transgression doit entraîner des sanctions.
Ce qu'a voulu dire Retailleau, comme cela a été indiqué par Tipaza et comme plus de 80 % des Français l'ont compris, si l'application réelle de la loi et les sanctions qu'elle introduit doivent être plus efficaces, il n'est pas insensé que les responsables publiques modifient ce qui doit l'être pour garantir le respect d'une justice rendue au nom du peuple français.
Des petits malins s'ingénient à hurler sur le ministre de l'Intérieur avec beaucoup de mauvaise foi, mais l'État de droit est bien un "écosystème" en évolution permanente.
Rédigé par : caroff | 01 octobre 2024 à 18:22
@ Michel Deluré | 01 octobre 2024 à 11:05
« Le problème étant que la gauche se prétend à la fois le chantre de la liberté autant que de l'égalité, convaincue d'être, sous prétexte d'humanisme, seule en capacité de défendre à la fois ces deux valeurs alors justement que dans l'absolu celles-ci s'opposent. »
Eh oui.
Concernant la liberté, qu'en est-il actuellement alors qu'il est de plus en plus difficile de fréquenter sereinement les lieux publics voire l'entrée de son immeuble sans risquer de se faire agresser pour un regard trop franc, pour une présentation correcte vue comme « trop française », pour une parole comprise de travers, pour une friction mineure inévitable de la vie en société, ou pour n'importe quel motif futile comme l'impossibilité par exemple de sortir par magie une cigarette exigée à brûle-pourpoint ?
Concernant l'égalité, elle semble particulièrement malmenée actuellement quand nous voyons que le tapis rouge judiciaire est déroulé devant des individus ayant multiplié les crimes y compris quand ils n'ont aucun droit à poser le pied sur ce qui fut jadis « le sol sacré de la Patrie », alors que leurs victimes ou leur famille, abandonnées par une justice et une administration manquant souvent d’humanité, parfois harcelées par des monstres gauchistes (pléonasme) n'ont plus que leurs yeux pour pleurer ?
Quant à la fraternité, inutile d'en parler, elle a été rayée du décor en 1792 et même avant.
Et tout le reste n'est alors que littérature.
Rédigé par : Exilé | 01 octobre 2024 à 17:49
@ Tipaza | 01 octobre 2024 à 16:10
Je n'avais pas l'intention de commenter ce billet, bien que l'ayant lu ainsi que les commentaires.
Cependant, j'apprécie tout particulièrement le présent commentaire qui remet les pendules à l'heure. Comme à mon habitude, j'en reviens au texte fondamental lui-même qui conforte ce que vous avez écrit :
Art.2 La langue de la République est le français.
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L'hymne national est la "Marseillaise".
La devise de la République est "Liberté, Égalité, Fraternité".
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Art.3 La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.
Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.
Ce qui rejoint ce que j'ai répondu à Achille en commentaire du billet précédent.
L’État de droit, pour ceux qui s'en font les chantres uniquement sur le fondement de l'ambiguïté de l'expression, n'est en fait que la volonté de gouverner contre les peuples et les nations par l'institution de règles juridiques destinées à protéger le système en place afin de museler par le Droit toute contestation du peuple souverain, surtout si la volonté de ce dernier est d'aller dans un sens contraire.
C'est bien aussi la manière dont le choix référendaire du peuple français en 2005 a été contourné par l'artifice parlementaire du Congrès émettant une décision contraire qui n'a été qu'un parjure commis contre la souveraineté du peuple.
C'est la définition même du "gouvernement des juges" qui au fond préside aux décisions de l'Union européenne.
Rédigé par : Robert | 01 octobre 2024 à 17:44
Je ne sais pas vraiment ce que signifie pour les uns et les autres l'État de droit.
Je regarde ça de façon simple c'est à dire l'ensemble des lois qui s'appliquent dans notre pays et que nous devons respecter. Il est possible de les changer, je ne vois pas pourquoi on y dérogerait. M. Retailleau veut-il dire que si on souhaite torturer un criminel pour le faire avouer il est possible de s'affranchir des lois ?
Il est possible de changer la loi en en faisant voter d'autres, ou des modifications des existantes...
Pourquoi s'affranchirait-on de règles démocratiquement votées ?
Un petit penchant kadyrovien le Retailleau.
Ou il faut admettre que le criminel a bien raison de s'affranchir de la loi somme toute. C'est aussi c*n que ce que Retailleau a raconté. Il a franchi le 10 au déconomètre.
Rédigé par : Jérôme | 01 octobre 2024 à 17:30
@ Tipaza | 01 octobre 2024 à 16:10
« Il faut bien comprendre que l'État de droit n'est pas défini par un texte révélé, comme le Coran, mais qu'il est défini par des hommes en un temps et un lieu donnés, et donc qu'il ne bénéficie pas du caractère d'éternité qu'a toute révélation. »
Exactement, cette notion d’État de droit, relativement récente, est tombée brutalement du ciel avant d'être reprise et serinée à tout propos par les perroquets du monde politico-médiatique.
En fait :
https://www.lepoint.fr/politique/henri-guaino-la-religion-de-l-etat-de-droit-est-incompatible-avec-la-democratie-06-02-2024-2551629_20.php#11
Rédigé par : Exilé | 01 octobre 2024 à 16:59
@ Xavier NEBOUT | 01 octobre 2024 à 15:14
Parce que c'est FORMELLEMENT interdit et c'est parfaitement expliqué dans le règlement d'emploi des attachés attitrés à l'Europe tout bonnement.
"cause un préjudice à la collectivité."
Eh bien quand on paye quelqu'un quand d'autres sont déjà payés eux officiellement pour le faire, c'est payer deux fois en somme sans raison et donc du détournement de pognon cher à Nanard. Je pense que l'une des attachées gardait les marmots au domicile de la famille... Même pas à Bruxelles. C'est bête comme chou.
"aussi vindicatif contre le vendu"...
Vous devez mal me lire, il n'y a pas si longtemps, je relevais une facture en carbone pur de McMachin au sujet de l'enseignement.
Allons, allons... Soufflez fort, inspirez...
———————————————————————
@ sylvain | 01 octobre 2024 à 14:54
Je sais bien que Macron commet des bêtises, mais de là à s'enrichir comme cette famille de politiciens le fait depuis des decennies, il y a de la marge. Vous me feriez presque pleurer, si je ne savais pas que le vieux sabrait le champagne avec les sous de Bruxelles et fifille s'embourbait illégalement un des plus beaux casses de l'Europe.
Je sais bien l'argument de dire qu'ils travaillaient à domicile, ils avaient inventé le télétravail avant le Covid, je vous le dis, des champions de l'innovation pour les flux financiers, Jordy 3.0 et la finance. Fifille bien sûr elle regardait les trains pas postaux passer. Et dire qu'ils vont tenir le tiroir-caisse bientôt. On n'a pas fini de se marrer. Jordy Peutêtreprésident si fifille privée d'élections ?
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2024 à 16:28
@ revnonausujai
"De l'art de raconter des contre-vérités en déformant les propos de son interlocuteur !"
Non, Monsieur. Je pèse mes mots.
L'État de droit est un concept pourtant simple que pas grand monde ne semble comprendre.
Il est très clair que s'affranchir de l'État de droit, c'est l'apanage des divers types de fascistes que nous avons en France, qui vont de l'extrême droite à l'extrême gauche en passant par les théocrates de toutes obédiences qui n'ont qu'une seule obsession : le démolir.
L'appel au peuple pour renverser l'ordre constitutionnel ainsi que l'État de droit, c'est bien l'apanage historique de l'essentiel des dictateurs. C'est utiliser l'argument du peuple pour détruire ce qui permet au peuple d'exister politiquement. Ce qu'on appelle la "souveraineté". La liberté de détruire l'État de droit, c'est la liberté de se vendre en esclavage, et ce n'est pas une liberté. C'est ainsi que le fascisme fait appel au peuple pour détruire ce qui lui permet de s'incarner politiquement dans une démocratie : l'État de droit.
Encore une fois, cela fait depuis le XVIIe siècle qu'on vous l'explique. Et c'est bien parce que l'extrême droite s'allie à l'extrême gauche pour déformer la notion d'État de droit que vous êtes des gens dangereux. Tous deux, alliés que vous êtes, n'avez aucune autre obsession que de dessiner sur le sol à la craie les contours de cadavre de l'État de droit, puis vous lui demandez gentiment de bien vouloir prendre la pose avant de lui loger une balle dans la tête et de détruire la démocratie, qui, encore une fois, par construction historique, est consubstantielle à l'essor de l'État de droit, que ce soit dans les textes philosophiques d'Anglais tels que J. S. Mill, ou dans les textes de juristes allemands sur le Rechtsstaat.
Il n'y a qu'en France où notre passé trouble de pathologiques insurrectionnels décérébrés nous fait croire qu'on peut appeler à la volonté du peuple pour renverser les droits les plus fondamentaux. Depuis Robespierre jusqu'à vous, Monsieur, les Français se donnent toutes les excuses pseudo-intellectuelles pour faire semblant de ne pas comprendre ce qu'est la démocratie pour faire le lit d'un fascisme écoeurant, qu'il s'agisse d'un fascisme de droite ou d'un fascisme de gauche.
Je vous rappelle les résultats des élections législatives : nous avons plus de 200 députés fascistes ou semi-fascistes qui ont été élus, qui ne comprennent pas ce qu'est la notion de démocratie. Ce n'est pas qu'ils soient méchants, qu'ils aient un couteau entre les dents, ou qu'il souhaitent la dictature. C'est. Qu'ils. Ne. Comprennent. Pas.
Comme vous.
Vous êtes peut-être charmant, Monsieur, dans la vraie vie. La réalité, c'est bien que vos idées ne sont pas démocratiques du tout. Et que cela s'appelle bel et bien le fascisme.
Je n'ai plus de temps à perdre à parler à une personne comme vous qui ne comprend pas un texte. Qui êtes, comme le dit Monsieur Macron, non pas un analphabète, mais bel et bien un illettré. J'ai de l'optimisation convexe sur le feu et je vous laisse toute liberté pour cracher sur l'État de droit et vous vendre en esclavage. Le spectacle est distrayant.
Mais l'optimisation convexe, voyez-vous, c'est un peu plus intéressant que perdre mon temps avec vous, qui faites exprès de ne pas comprendre ce qu'on vous dit.
Précision : un député RN est un député comme un autre. On a le droit d'élire des antidémocrates. Mais pas le droit de venir se plaindre des conséquences, que vous n'imaginez absolument pas, tout confit que vous êtes dans vos obsessions sécuritaires légitimes. Vous avez le nez dans le guidon. Et vous allez vous prendre le mur.
Et je rigolerai.
Fin de la discussion.
Rédigé par : F68.10 | 01 octobre 2024 à 16:20
@ F68.10 | 30 septembre 2024 à 21:17
"La volonté populaire n'est pas supérieure à l'État de droit."
C'est curieux de lire ça sous le clavier d'un Suisse !
Il y a, bon an mal an, une votation - comme vous dites - par mois dans ce pays, tous cantons confondus.
Ces votations ont pour but non seulement de modifier la loi mais aussi de modifier l'État de droit sur des principes généraux, comme par exemple la construction de mosquées ou le droit des chômeurs, la capitalisation ou pas des retraites, j'en passe et des meilleurs.
C'est bien la preuve que l'État de droit n'est que la mise en forme juridique de la volonté populaire s'exprimant dans ces votations.
Votations qui sont l'honneur de la Suisse puisqu'en France on nous refuse un référendum sur l'immigration, qui a eu lieu en Suisse, si ma mémoire ne me fait pas défaut, il n'y a pas si longtemps… à vérifier.
Plus globalement l'État de droit doit être conforme à la volonté populaire.
Lorsque ce n'est pas le cas, cela donne des révolutions, des changements de régime.
On passe de la monarchie de droit divin à la République, et d'une République à une monarchie constitutionnelle, puis à une nouvelle République et d'autres encore.
Chaque suivante se donne une nouvelle Constitution qui est un nouvel État de droit.
Chaque nouvelle République est affectée d'un numéro et l'État de droit qui va avec est modifié en fonction de la volonté populaire.
Différentes instances contrôlant l'application de cet État de droit peuvent être créées ou au contraire dissoutes ou voir leurs attributions évoluer, comme cela a été le cas avec le Conseil constitutionnel.
Comme son nom l'indique, celui-ci n'est valable que dans le cadre de cette Constitution-ci mais pourrait très bien disparaître dans le cadre d'une autre Constitution définissant un autre État de droit.
Il faut bien comprendre que l'État de droit n'est pas défini par un texte révélé, comme le Coran, mais qu'il est défini par des hommes en un temps et un lieu donnés, et donc qu'il ne bénéficie pas du caractère d'éternité qu'a toute révélation.
Rédigé par : Tipaza | 01 octobre 2024 à 16:10
@ Giuseppe
Vous allez nous expliquer en quoi payer ses assistants parlementaires à faire une chose ou une autre, cause un préjudice à la collectivité.
En fait, ce serait plutôt les autres, les voleurs, à nous ponctionner avec toutes les combines imaginables pour faire vivre leur parti alors que le RN tire le diable par la queue.
Nous attendons que vous vous montriez aussi vindicatif contre le vendu aux Américains qui s'est fait élire par McKinsey auquel il renvoie la balle à coup de centaines de milliers d'euros d'études bidon et en postes stratégiques, ainsi qu'en prenant parti contre les Russes.
Là, ce devrait être le poteau.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2024 à 15:14
@ F68.10 | 01 octobre 2024 à 11:13
"Faux ! C'est exactement le contraire, il ne peut pas avoir d'État de droit sans souveraineté populaire."
N'importe nawak. Le "people" au pouvoir sans État de droit, c'est le fascisme."
De l'art de raconter des contre-vérités en déformant les propos de son interlocuteur !
D'une part, le peuple au pouvoir sans État de droit, c'est plutôt le communisme, inutile de citer les exemples, d'autre part, j'ai simplement dit que la souveraineté populaire était PRÉALABLE - ou non, selon le désir de cette même souveraineté - à l'établissement d'un État de droit et que par ailleurs la souveraineté populaire étant par définition souveraine, s'il lui sied de changer les règles de droit applicables, elle peut le faire sans que les giries des pseudo-intellectuels de broussaille aient plus d'importance qu'un pet de lapin !
Enfin, l'État de droit sans, ou même pis, contre, la souveraineté populaire, ce ne peut être qu'une théocratie quel qu'en soit l'habillage médiatique.
Rédigé par : revnonausujai | 01 octobre 2024 à 15:14
@ Giuseppe
"Un casse de 6.8 millions d'euros documenté" par le RN FN "
Contre un casse de 4000 MILLIARDS d'euros détournés par votre mafia macronienne.
Et le vainqueur est... Giuseppe ! Encore une croix sur votre carlingue !
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2024 à 14:54
Le type d'engagement qui fait rire, Jean-Noël Barrot et ses déclarations sur le Liban... C'est le pire des langages inutiles, c'est aussi utile qu'un coup d'épée dans l'eau, c'est minuscule à l'échelle du pays et comme l'a dit hier sans langue de bois le journaliste français Didier François, je résume : que va-t-on fiche dans cette m*rde qu'est le Liban, ils sont souverains.
Avec nos petits bras, de la diplomatie d'opérette, alors que l'échelle de l'enjeu n'est pas là. Pour l'instant ce qui compte seulement est de casser du terroriste, tout le reste est de la pudeur de gazelle comme l'a dit aussi un autre intervenant, cela ne sert strictement à rien qu'à se ridiculiser encore et toujours plus. 17 tonnes de matériel... Risible à l'échelle des besoins. Même pas une miette.
Si ces terroristes en sont arrivés à une telle domination c'est qu'ils ont eu des soutiens. Sauf qu'ils avaient les yeux plus gros que le ventre et pour certains c'est devenu insupportable, surtout quand on prend des bombes tous les jours au coin de la figure. Et nous grand pays devant l'éternel on va jouer les médiateurs... De qui, de quoi ?
Mais quelle poilade cette mission de Barrot ! Aussi nulle et non avenue que celle de Macron en son temps... Parfois je me demande s'ils sont finis. Le souci pour les Libanais ce n'est pas la France, ils ont trop de chats à fouetter que regarder notre nombril, en plus un pays qui est en faillite ! Tu parles d'une stratégie dans un chaos ambiant et des clans en feu.
C'est du n'importe quoi ! Cela ferait rire si ce n'était à pleurer.
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2024 à 14:38
Comment un type comme Larcher qui ne pèse rien du tout (je sais...) n'a-t-il pas démissionné de son poste de Président ? Il existe une incongruité avec le Sénat, c'est qu'il est en complet décalage avec les aspirations des Français.
Toute cette organisation doit être repensée, il va exister une fenêtre de tir pour faire le ménage bientôt pour cette vieillerie sans ressort ni progrès affiché.
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2024 à 14:11
@ Xavier NEBOUT | 01 octobre 2024 à 12:10
"Le préjudice est donc de ZÉRO", dites-vous pour 6.8 MILLIONS € de braquage, du coup je leur ai envoyé un courriel pour me verser la même somme par virement. Au moins j'aurai la conscience tranquille, zéro pour zéro, j'imagine ce que je vais pouvoir faire de 6,8 millions de zéros.
En fait je serai riche sans le savoir.
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2024 à 12:55
@ Achille
Mon opinion n’est pas celle d’un « ex-journaliste » mais celle d’un commentateur sur un blog dont il apprécie, en général, la qualité des débats et s’en nourrit.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 octobre 2024 à 12:24
@ Michel Deluré | 01 octobre 2024 à 11:05
"la gauche en a souvent oublié que tout l'art de la politique réside dans la capacité d'articuler ainsi les exigences de liberté avec les idéaux égalitaires."
C'est que cet art est très difficile à manipuler, je dirais que c'est presque impossible dans la vision collective de la gauche.
La liberté est le propre de l'état de nature.
Chaque être vivant se développe selon les règles de sa nature, et l'égalité voulue par la gauche n'existe pas dans la nature. Aucun arbre, aucune plante n'est identique à l'autre.
Par contre il existe chez les animaux sociaux une forme de solidarité clanique dont l'objectif est la survie du clan.
Cette solidarité fonctionnelle pour la survie n'a rien à voir avec l'égalité.
La hiérarchie existe dans la meute de loups ou le groupe de primates, et le plus fort est le premier servi.
Bon, je veux bien admettre qu'il y a une certaine différence entre les primates et nous. ;-)
Mais la solidarité clanique chez les humains a toujours existé selon les mêmes principes naturels que chez les animaux, avec la variante d'une conscience peut-être plus affinée, supposons-le.
Cela portait le nom de charité chez les chrétiens, la charité est une des vertus théologales, et elle se pratiquait sous d'autres appellations dans d'autres civilisations.
Question de survie plus élaborée du groupe là aussi.
Ce qui distingue cette solidarité de l'égalité gauchisante, c'est le caractère de liberté dans la pratique, une liberté relative d'ailleurs, puisque celui qui ne pratique pas la solidarité est mis souvent de facto à l'écart de la société.
La gauche a voulu intellectualiser cette solidarité et en faire une idéologie.
Toute idéologie est mortifère dans une application rigoureuse parce qu'elle suppose la rationalité de l'intellect supérieure à la liberté naturelle.
L'intellect n'est qu'une partie du vivant.
L'homme ne vit pas d'amour et d'eau fraîche, pas plus que de raisonnements, il vit aussi de ses instincts de survie qui le poussent à être différent des autres pour exister.
Il y a d'ailleurs une contradiction conceptuelle à gauche.
La gauche considère avec Rousseau (Jean-Jacques, pas Sandrine) que l'homme est naturellement bon et que c'est la société qui le pervertit, et en même temps les sociétés gauchisantes sont les plus liberticides pour l'individu.
Et j'en resterai là, il y a tellement à dire sur cette dualité liberté-égalité ! ;-)
Rédigé par : Tipaza | 01 octobre 2024 à 12:21
@ Giuseppe
Le RN est accusé d'avoir utilisé ses assistants parlementaires pour le parti au lieu de faire comme la plupart des autres, c'est à dire les laisser ne rien faire ou faire semblant de faire quelque chose, ou encore d'y avoir nommé copains ou parents.
Le préjudice est donc de ZÉRO.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2024 à 12:10
Finalement, le moratoire préparatoire sur l'immigration insécurité islamiste stipule qu'il n'y aura pas de moratoire sur l‘immigration ni sur l'insécurité ni sur la criminalité, dégagez y a rien à voir !
Macron se conduit devant le peuple comme un petit racaillou devant un juge pour enfants : « Ji rien fi, ji rien vi, ji rien entendi, m’ssiou l’jouge, ji l'joure ! »
Hélas sa tentative minable de nous soumettre a lamentablement échoué : Macron reconnaît enfin qu’il pratique le grand remplacement grâce à sa formule plus politiquement correcte de transition démographique, tout le monde a compris la supercherie de ce machiavel mondialiste immigrationniste.
Macron reconnaît aussi en le niant farouchement, pris les doigts dans le pot de confiture, qu'immigration et insécurité criminelle vont de pair, son rôle est de nous endormir sur ce sujet ultrabrûlant en essayant de cacher cette triste réalité accablante pour lui-même et ses suppôts du gouvernement : il est responsable et coupable de l'épuration ethnique qu'il a organisée avec les milliers de crimes de ses protégés arabo-africains et autres joyaux orientaux qu'il disperse sur tout le territoire.
Le sommet de l'horreur macronienne a été atteint quand ils nous ont intimé de respecter l’État de droit ; c'est hallucinant de crétinerie, de bêtise, d'arrogance, de morgue, de suffisance, de mépris, eux qui les premiers devraient le respecter mais le bafouent en permanence, en attestent les cadavres de leurs crimes qui pourraient remplir le Stade de France.
Il y aura beaucoup d'autres Lola, Thomas, Paty, Philippine etc. promis juré craché, grâce à l'État de droit !
Mais la consigne reste la même : halte au fascisme racisme islamophobe du RN / FN, ces fachos voleurs de fonds publics qui osent défier ceux qui ont plein de sang sur leurs mains et 4000 milliards de détournement de fonds publics.
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2024 à 11:52
@ revnonausujai
"Faux ! C'est exactement le contraire, il ne peut pas avoir d'État de droit sans souveraineté populaire."
N'importe nawak. Le "people" au pouvoir sans État de droit, c'est le fascisme.
On passe suffisamment de temps, de nos jours, à contrer les accusations foireuses de fascisme de LFI pour ne pas avoir à souffrir de vos idioties qui consistent à affirmer "si, si !! Je suis bel et bien un fasciste ! Pur jus !"
Vous êtes tel Monsieur Jourdain, qui fait de la prose, fasciste, sans le savoir.
Encore une fois, cela fait depuis le XVIIe siècle qu'on vous l'explique.
Vous n'avez plus d'excuses, revnonausujai.
P.-S. : Monsieur Retailleau a retropédalé. Dont acte.
P.P.S. : bye.
Rédigé par : F68.10 | 01 octobre 2024 à 11:13
@ sylvain | 01 octobre 2024 à 10:06
Le FN/RN ce sont juste pour partie des voleurs en bande organisée, inculpés pour nous avoir volé 6,8 millions d'euros et bien organisés apparemment pour les ratisser.
J'imagine le jour où ils seront au pouvoir avec le tiroir-caisse à portée de pogne et un ministère de la Justice à leur botte à portée de haut-parleur.
Et puis les autres, beaucoup d'autres qui devraient être aux fers :
https://x.com/Babar_le_Rhino/status/1840744093372072085
Ils ont de la chance, le moindre couillon en aurait pris pour quelques années, alors il faut arrêter de nous raconter des salades sur l'indépendance de la justice. Ce devrait être direct la taule.
Un casse de 6.8 millions d'euros documenté. Ils ne se sont pas enrichis paraît-il, enfin un peu quand même, ça fait partie de leur train de vie aussi et en plus ils ont pu consommer.
Allez, le FN/RN, on peut en penser ce que l'on veut, est un parti qui garde une image de Pieds Nickelés qui se voudraient présentables, et difficile de penser qu'en recrutant tous les malheurs de la Terre ils vont asseoir un pays. Parce que pour les miséreux ils n'ont aucune affection.
C'est une entreprise unipersonnelle opaque et affairiste, au paternalisme de mauvais aloi, ils ne seront jamais une société de rayonnement et surtout de progrès. Ils ont le vent en poupe, surtout auprès de nombre de frustrés. D'ailleurs on les rapproche souvent d'une partie des plus cinglés de LFI pour quelques points de programme. Bon appétit !
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2024 à 11:13