"Vive la liberté d'expression !"
C'est le titre qu'a choisi la nouvelle publication du groupe de Vincent Bolloré : le JDNews, avec aux commandes Laurence Ferrari (Le Monde).
D'abord on ne peut que se féliciter de la mise en exergue d'un tel thème. Il est symptomatique qu'à gauche comme à l'extrême gauche, on ne verra jamais, sur le plan médiatique, une tel hommage rendu à la liberté d'expression, pour cette raison essentielle, évidente, chaque jour démontrée davantage, que cette valeur n'est à préserver que si elle sert le camp largement entendu du progressisme. Vouloir sa généralisation serait favoriser la cause de tous ses adversaires qui donc naturellement ne doivent pas y avoir droit.
Ce sont les conservateurs qui, n'ayant pas peur de la contradiction qui leur est opposée, s'obstinent à célébrer la liberté d'expression ou, aujourd'hui, à la défendre tant elle est menacée par des biais divers.
Des multiples interventions recueillies par le JDNews, je retiens prioritairement celle de Michel Houellebecq qui, avec cette touche d'ironie grave qui est sa marque de fabrique, énonce sans doute la limite la plus fondamentale à une liberté d'expression absolue, une fois exclues les infractions incontestables qui la rendraient fautive : "On peut peut-être parler, mais à condition de commencer par quelques formules propitiatoires du genre : "Je crois à l'inclusion, la tolérance, j'aime toutes les religions, toutes les races et tous les êtres, et les animaux aussi"." Je pourrais ajouter à cette liste : je n'aime pas Éric Zemmour, le Rassemblement national n'est pas républicain et tou(te)s les homosexuel(le)s sont forcément exceptionnels !
Cette impossibilité de penser, de parler et d'écrire, sans avoir auparavant versé sa dîme aux autoroutes du conformisme et à cette inquisition étouffante de la bonne conscience, est dramatique. Elle stérilise même les esprits les plus audacieux et conduit trop souvent à s'excuser de ce pourtant on devrait être fier : sa liberté.
Cette inéluctable retenue a pour conséquence désastreuse d'avoir bouleversé les critères susceptibles de donner crédit à un écrit ou à un propos. Alors qu'ils ne devraient pas y en avoir d'autres que la vérité ou la fausseté, la bonne foi ou la malignité, une dérive s'est développée qui, se substituant à ces principes, a imposé une nouvelle obligation : celle de la décence.
Avant même l'exigence de vérité, pourtant fondamentale, domine la prescription de ce qui est convenable et bienséant. Décrire la réalité telle qu'elle est ne saurait constituer un motif d'indulgence puisqu'il convient, quand on a compris l'époque, de sélectionner en son sein ce qui est audible et admissible au détriment de ce qui serait peut-être vrai. Non plus la liberté de tout dire mais la morale frileuse de savoir taire.
Ce climat offre d'ailleurs plus d'un paradoxe. Un mélange de vulgarités et de grossièretés qui n'émeuvent personne et de pudeurs de chaisière qui hypertrophient des moments parfaitement normaux. On n'est tellement plus habitué à des affrontements vigoureux sur le fond mais courtois dans la forme que n'importe quelle vivacité est perçue comme un clash, tout parler-vrai comme une offense.
Si gauche et extrême gauche ne représentent jamais un exemple pour le meilleur, en revanche, pour la liberté d'expression, leur manière de ne la considérer que faite pour elles peut constituer à droite une tentation pour le pire. Il est tellement confortable de ne rapporter qu'à soi cette belle exigence intellectuelle et humaine, qu'insensiblement on glisse du partage à la privatisation.
Pour ma part je n'ai jamais pu supporter l'idée d'une liberté qui ne soit que pour moi en matière intellectuelle. Puisque le propre d'une idée - dans tous les échanges pluralistes qui nous échoient - est de devoir, pouvoir être contredite. La différence entre les intervenants est moins perceptible dans le caractère discutable ou non du fond que dans la capacité d'écoute de l'autre et dans la plus ou moins grande maîtrise de l'expression. Je suis épris des intelligences de l'autre côté de ma rive. L'ennui vient d'abord de la prévisibilité de l'entre-soi.
Rien ne me paraît plus absurde que de s'imaginer vaincre les thèses contraires en ne veillant pas à leur incarnation dans la joute médiatique. D'autant plus que si elles font défaut, savoir penser contre soi n'est pas à la portée de tout le monde !
Je me souviens d'une période où j'étais sans indulgence pour tous ceux qui parlaient sans rien dire et qui noyaient la pauvreté de la pensée derrière les circonlocutions obscures du langage. Sur les esprits simples et les auditeurs guère attentifs, cela fait toujours de l'effet ! Mais j'avoue être devenu moins sévère. Non pas que l'ennui me guette moins mais parce que je me suis rendu compte, en partant d'abord de moi, que s'adonner à une expression toujours la plus libre possible était épuisant. Qu'il y faut une concentration, une intensité, une affirmation de soi éprouvantes. Je comprends que certains s'en débarrassent en s'acceptant plus frileux, plus convenus !
Ne se trompe-t-on pas en en réduisant la liberté d'expression au seul univers des mots, dans l'écriture ou dans l'oralité ? Un exemple récent lié à la composition du futur gouvernement m'a fait réfléchir sur ce point. Il paraît qu'à l'injonction de certaines associations, le président de la République aurait incité le Premier ministre à retirer Laurence Garnier prévue comme ministre de la Famille : elle aurait participé à la Manif pour tous et était hostile à l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution ... ! Et alors ? Si cet ostracisme est validé, c'est plus que triste : lamentable ! Une loi a été votée, tout ce qu'on doit exiger est le respect de celle-ci. Avoir défilé dans le cadre de la Manif pour tous, avoir récusé une mauvaise initiative selon elle, un crime, une ignominie, un péché mortel ? Non, le droit de n'être pas à l'unisson !
Ces associations qui prétendent faire la loi en jetant un opprobre partisan à l'encontre de tel ou telle sont directement responsables d'atteintes graves à la liberté d'expression. Cette dernière mérite qu'on ne lui donne pas un sens étriqué.
Il convient d'autant plus de proclamer "vive la liberté d'expression", car Liberté, on ne te chérit pas en France !
@ Lucile | 27 septembre 2024 à 10:36
@ Achille | 27 septembre 2024 à 12:13
Dans mon propos, il faut entendre « autoriser » dans son deuxième sens : « rendre licite, permettre ». Pour être plus clair, je souhaite que la loi permette la création de chaînes d’opinion, qui, comme les journaux, disposeront d’une totale liberté en matière de ligne éditoriale.
La presse écrite n’est soumise ni à autorisation avant sa première parution (loi de 1881), ni à une déclaration d’intention de paraître (loi de 2012). Elle a l’obligation de désigner un directeur de la publication, d’insérer les « mentions légales », appelées aussi « l’ours », dans chaque édition. En ce qui concerne la presse politique et d’information générale, elle doit respecter des dispositions légales en matière d’actionnariat étranger et, pour profiter des « aides à la presse », en particulier d’un tarif postal avantageux, consacrer plus de place à l’information qu’à la publicité. Rien de tout cela n’impacte l’éditorial.
Les mêmes règles peuvent se concevoir pour l’audiovisuel d’opinion. Mais, bien sûr, une loi n’est qu’une loi. Elle peut être modifiée. Ainsi le Gouvernement provisoire, en 1944, a interdit les journaux qui, par leur ligne éditoriale, avaient « collaboré » et attribué leurs moyens d’impression à des feuilles de la Résistance, jusqu’alors clandestines. Elles sont devenues « la presse issue... », qui célèbre ses 80 ans cette année...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 septembre 2024 à 17:04
@ Lucile | 27 septembre 2024 à 10:36
« Je ne sais même pas si on doit la souhaiter ; je crains l'autoritarisme de l'État en matière de liberté d'expression, et j'imagine que "l'autorisation" sera assortie d'une bonne dose de restrictions ! »
Exact ! Surtout si un jour un des deux partis extrémistes arrive au pouvoir. Par nature ces partis n'aiment pas du tout être contrariés.
Pour l'instant ça va encore ! :)
Rédigé par : Achille | 27 septembre 2024 à 12:13
@ Serge HIREL | 26 septembre 2024 à 23:19
"...combien de temps faudra-t-il encore attendre une nouvelle loi qui autorisera les « chaînes d’opinion » et alignera leur statut sur celui de la presse écrite ?"
Je ne sais même pas si on doit la souhaiter ; je crains l'autoritarisme de l'État en matière de liberté d'expression, et j'imagine que "l'autorisation" sera assortie d'une bonne dose de restrictions !
Rédigé par : Lucile | 27 septembre 2024 à 10:36
@ Lucile | 26 septembre 2024 à 12:02
« Je ne pensais pas aux employeurs de Pascal Praud, mais à la "Commission parlementaire d'enquête sur l'attribution..." »
C’est donc moi qui ai fait fausse route... même si l’hypothèse d’une disgrâce de Pascal Praud - elle n’est pas à l’ordre du jour - ne peut être exclue. Dans tous les grands groupes de presse, on pratique l’art de la cabale interne... Il n’y a aucune raison pour que celui de Vincent Bolloré échappe à cette pratique.
Quant à la menace de la commission d’enquête parlementaire que vous citez, elle n’existe plus, ladite commission ayant sombré corps et biens à l’instant même de la dissolution de l’Assemblée nationale. En fait, elle ne ressemblait déjà plus à rien, tant son rapporteur, député LFI, et son président, député LREM, avaient multiplié les manquements à la bonne tenue de ses travaux.
La seule menace qui subsiste contre la liberté éditoriale des chaines Bolloré - elle n’est pas négligeable - vient du Conseil d’État, qui, sous pression de l’ONG gauchiste Reporters Sans Frontières, fait une lecture restrictive de la loi Léotard en matière de pluralisme de l’information et, ce faisant, a obligé l’Arcom à édifier une usine à gaz pour contrôler les temps d’antenne accordés à chaque courant politique.
C’est aussi le Conseil d’État qui, désormais, détient l’épée de Damoclès que l’Arcom a abattue sur C8 en prévoyant la fin de sa présence sur la TNT en février prochain. Aux dernières nouvelles, les hauts fonctionnaires du Palais-Royal ont décidé de ne pas examiner en référé le recours de la chaîne, mais de l’instruire rapidement pour statuer début décembre.
Cette affaire ayant une connotation politique de premier plan, il est certain que leur décision tiendra compte - sans y faire allusion - des bouleversements que notre République a connus cet été... et qui sont toujours en cours.
P.-S. : combien de temps faudra-t-il encore attendre une nouvelle loi qui autorisera les « chaînes d’opinion » et alignera leur statut sur celui de la presse écrite ?
Rédigé par : Serge HIREL | 26 septembre 2024 à 23:19
@ Serge HIREL | 25 septembre 2024 à 20:27
Je ne pensais pas aux employeurs de Pascal Praud, mais à la "Commission parlementaire d'enquête sur l'attribution...". C'est quand même une épée de Damoclès qui incite tout le monde à la prudence ; c'est pourquoi je m'abstiens de trop blâmer ceux qui font en sorte de ne pas trop lui déplaire.
Rédigé par : Lucile | 26 septembre 2024 à 12:02
@ sylvain
250 euros pour renoncer aux invectives de votre ressentiment manipulé par les démagogues ?
Ce ne serait pas cher pour sauver la démocratie menacée, hélas, par vos impérities.
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2024 à 08:55
@ Aliocha
"la démagogie est une prostitution"
Les prix de la prostitution varient en fonction des "services rendus".
250 euros dont 0,75 % d'inflation, j'ai vérifié.
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2024 à 08:45
La pensée pourtant est claire qui ne se voit opposer que le déni sans arguments, la démagogie est une prostitution des valeurs démocratiques.
https://www.youtube.com/watch?v=2vIIttlSHSg
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2024 à 07:55
@ Aliocha | 25 septembre 2024 à 23:00
Il ne suffit pas de disperser les mots façon puzzle pour émettre une pensée claire. Bien au contraire.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 septembre 2024 à 00:34
@ Serge HIREL
L'adhésion n'a donc pas suffi pour plaire et attirer, allez trouver ici la cohérence qui confond cause et conséquence comme désir de pouvoir avec droit à l'exercer, qui ne tiendra jamais de l'audience, mais de l'élection.
Jusqu'à aujourd'hui, le commerce démagogue prostitué à l'opinion n'a encore pas perverti la France, bien qu'on puisse craindre que Bolloré ne finisse par arriver à en vendre l'idée sainte.
Rédigé par : Aliocha | 25 septembre 2024 à 23:00
@ Lucile | 25 septembre 2024 à 09:12
Je crois que vous faites fausse route. « L’Heure des pros » n’est nullement menacée de disparition. Pour quatre raisons : elle engrange sans cesse plus de téléspectateurs ; elle attire de plus en plus de spots publicitaires ; étant l’émission de CNews la plus critiquée, elle fait parler de la chaîne ; elle en est l’emblème, qui gêne même les « grand-messes ».
Pascal Praud n’est pas près de perdre son siège, qu’il déplaise ou non. Le virer, ce serait comme si, sous prétexte qu’il était ringard - ce qui était exact -, TF1 avait, du jour au lendemain, éjecté Jean-Pierre Pernaut du « 13 heures ». Perte d’audience assurée... La transition s’est faite le plus possible en douceur, après une décision qui a demandé des années avant d’être prise, et de multiples escarmouches entre ses partisans et ses détracteurs.
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@ Alpi | 25 septembre 2024 à 11:57
« Si les Bilger se sentaient offensés, ils ont, je pense, suffisamment de caractère pour se défendre, signaler par MP leur mécontentement à PC et, surtout, le choix de ne pas publier. »
Eh bien non ! « Les Bilger » - je n’aime pas cette formule - n’avaient pas le choix de ne pas publier. Parce que Pascale et Philippe ont la liberté d’expression chevillée au corps. Censurer des commentaires, même s’ils sont offensants, sous un billet qui proclame cette foi, aurait été à leurs yeux la renier.
Quant à faire savoir à PC, par voie privée, qu’ils n’ont pas apprécié son comportement, cela peut se révéler contre-productif. Il y a quelque temps, dans une réponse à l’un de mes commentaires, il a utilisé des éléments que j’avais eu la faiblesse de lui communiquer à titre confidentiel. Depuis lors, j’ai « perdu » son adresse électronique.
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@ caroff | 25 septembre 2024 à 14:14
Entièrement d’accord avec vous. Éric Zemmour est sorti de son confort de polémiste et a pris le risque d’entrer dans l’arène pour imposer des sujets qu’il traitait, mais qui étaient soigneusement étouffés par la sphère politique. Sur ce point, bien plus important que la réussite électorale, nul ne peut contester qu’il a rempli la mission qu’il s’était assignée.
Pour y parvenir, il a forcé le trait... parfois un peu trop. Et il a rencontré des oppositions - il en a aussi provoquées - dont, par manque d’expérience de terrain, il avait mal calculé l’intensité, notamment de la part de Marine Le Pen. Très vite, celle-ci a compris, d’une part, qu’il était un vrai danger pour ses objectifs personnels, d’autant plus qu’il prêchait l’union des droites, qu’elle n’envisage que dominée par elle, d’autre part, que sa radicalité allait la servir dans sa volonté de dédiaboliser le FN-RN.
La configuration actuelle du paysage politique ne permet pas à EZ de briller. Mais peut-être aura-t-il à nouveau son heure... Rien n’est moins sûr, mais, en politique, la mort n’existe que très rarement...
P.-S. : un seul bémol : pourquoi revenir sur cette histoire de piges ? Pour l’auditeur, pour le téléspectateur, pour le lecteur, quelle importance a le montant d’une rémunération par rapport à la qualité et à l’authenticité des propos de celui qui la touche ? Laissez donc ce genre de questions aux jaloux...
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@ Aliocha | 25 septembre 2024 à 18:28
Vous inversez cause et conséquence. La réussite d’audience de Zemmour est due à l’adhésion des téléspectateurs à son opinion politique et il n’a pas adapté celle-ci pour plaire et les attirer.
Deux évidences : il n’est pas interdit de brosser son audience dans le sens du poil - appelez cela « démagogie » si ça vous chante ; il n’est pas interdit de traduire en acte politique sa pensée politique - mais n’appelez pas cela « prostitution » alors qu’il s’agit de cohérence.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 septembre 2024 à 20:27
Concernant Charoulet, il a émis un avis sans anonymat. Cet avis était courageux mais les intervenants ont le droit d'avoir été choqués par si peu de savoir-vivre.
Le moins que l'on puisse constater est son manque de cohérence. À défaut d'excuses pour avoir critiqué un comportement sans même regarder les émissions concernées, une désertion de ce blog serait des plus logiques.
Au lieu de cela, un énième hors sujet... comme si de rien n'était. Charoulet va à la soupe et crache même dedans. Il peut, c'est gratuit...
Rédigé par : stephane | 25 septembre 2024 à 19:36
@ Valéry | 24 septembre 2024 à 10:25
« Vu que plus grand monde n'achète des livres »
Avant d’écrire de tels bobards, merci de vérifier vos infos. Depuis 2019, le chiffre d’affaires de l’édition a augmenté de près de 5 % par an. Cf le rapport 2023 du Syndicat national de l’édition :
https://www.sne.fr/actu/les-chiffres-de-ledition-en-2023-une-progression-modeste-du-chiffre-daffaires-des-editeurs/#:~:text=Avec%20une%20croissance%20en%20valeur,%2C7%20millions%20d'exemplaires.
Je ne suis pas sûr que, produisant de telles nèfles, sous soyez le mieux placé pour évaluer la taille du melon de Pascal Praud.
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@ Patrice Charoulet | 23 septembre 2024 à 15:21
Jordan de Luxe pose des questions personnelles, mais ne se montre ni offusqué ni persifleur quand son interlocuteur l’envoie paître. Ce qui n’est pas votre cas, votre commentaire en référence s’attardant avec une complaisance malsaine sur les propos de notre hôte lors de son entretien avec ce Hanouna déguisé en pingouin. Je ne suis pas sûr que Philippe ne regrette pas aujourd’hui de s’être laissé aller à ces confidences. Il ne les aurait probablement pas divulguées s’il avait su quel emploi vous en feriez.
À noter que sur le point précis du montant de ses piges chez CNews et Sud Radio, il répond : « Je ne le dirai pas ». Pourquoi vous croyez-vous autorisé à outrepasser cette décision ?
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@ Patrice Charoulet | 24 septembre 2024 à 19:26
Voilà une nouvelle preuve de votre fausse modestie, de votre volonté de vous imposer comme un être supérieur - « J’ai conversé avec Cioran », sous-entendu « pas vous » - et de votre addiction à la dénonciation. Aller jusqu’à indiquer l’adresse exacte d’une personnalité sous le prétexte que vous souhaitez qu’une plaque mémorielle y soit apposée est particulièrement retors.
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@ Claude Luçon | 22 septembre 2024 à 22:14
"Bloc-notes de Patrice Charoulet"
Je viens de consulter comme vous ses messages sur ce blog. Apparemment, aucun ne ressemble à celui, posté sur JaS, qui s’en prend sournoisement à notre hôte...
Et, pourtant, en y regardant de plus près, chacun d’eux est une dénonciation. L’ex-prof ne se contente pas de jouer les érudits en français, mais indique qui a commis les fautes qu’il corrige. Le fait qu’il ne cite pas leurs noms précis est à la fois une protection contre d’éventuels mécontents, mais aussi une perversité, cet anonymat conduisant le lecteur de ses propos à généraliser la méconnaissance des règles du français à toute une profession (les écrivains, les journalistes, les animateurs...). Fort heureusement, son audience est... soyons gentil, confidentielle.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 septembre 2024 à 18:58
@ caroff
Ah, Zemmour valait plus que 250 balles, ça fait cher du 0,75 %, mais pas pour Bolloré, qui a encaissé le produit de la démagogie en offrant à son audience ce qu'elle veut entendre.
Il serait temps d'éviter de faire de l'information une recette publicitaire, Zemmour en est la première victime, qui a prostitué son talent au délire de ses ambitions et a confondu un succès d'audience avec un geste politique.
On voit le résultat, rien de biblique là-dedans si ce n'est la sanction de se prendre pour ce qu'on n'est pas.
Rédigé par : Aliocha | 25 septembre 2024 à 18:28
@ Axelle D | 25 septembre 2024 à 15:20
"Plus vous vous trompez et vous acharnez à inverser les victimes, plus vous vous enfoncez."
Oui, ma bonne dame, j'enfonce le clou !
"À votre place, à défaut de reconnaître le bien-fondé de l'indignation de nombre de contributeurs de ce blog, je lâcherais l'affaire."
Heureusement, vous n'êtes pas à ma place ! Gardez la vôtre (et vos conseils avec) auprès des moutons de Panurge et continuez à baver.
"J'ai dû manquer un épisode ?"
Si vous n'aviez manqué que cela...
Rédigé par : Alpi | 25 septembre 2024 à 17:54
Liberté à sens unique-sa -mèèèère.
J'entends en boucle nos fachos islamogauchistes rabâcher leurs litanies contre Zemmour : « ll a été condamné pour incitation à la haine raciale »... LOL !
Quelle bande de crétins, pléonasme, fastoche de sanctionner pénalement un individu qui ne fait que dire des vérités quand on est un gouvernement totalitaire islamogauchiste, suffit de créer des lois d'exception contre ceux qui osent défier la dictature islamiste macronienne.
Les arabo-africains Afghans Tchétchènes etc. protégés de Macronescu sont, à l'inverse, encouragés à pratiquer la haine raciale et le racisme anti-Blancs en toute impunité, c'est prévu dans le programme du Grand remplacement et de l'épuration ethnique de nos traîtres collabos islamistes LREM LR PS PCF EELV LFI-Hamas : faire peur aux Blancs pour qu'ils abandonnent leurs quartiers et fuient cette insécurité criminelle ordonnée par nos pétainislamistes du pouvoir qui ont pour but d'islamiser la France et d'en faire une colonie arabo-africaine.
Zemmour l'a démontré avec un talent indéniable, on a tenté de le museler, encore un flop de nos précieuses ridicules macroniennes gauchistes islamistes ; ses livres se sont arrachés, les peines encourues pour délit de vérité qui ont suivi ont paru ridiculement dérisoires en comparaison des sommes mirifiques récoltées par toutes les ventes de cet écrivain hors norme ; un beau doigt d'honneur en direction des Torquemada macroniens islamos fachos gauchistes.
Rédigé par : sylvain | 25 septembre 2024 à 16:23
@ Alpi | 25 septembre 2024 à 11:57
Plus vous vous trompez et vous acharnez à inverser les victimes, plus vous vous enfoncez.
À votre place, à défaut de reconnaître le bien-fondé de l'indignation de nombre de contributeurs de ce blog, je lâcherais l'affaire.
Par ailleurs, lorsqu'une attaque porte gravement atteinte à l'honneur et à la considération d'une personne, sachant que ladite info à caractère calomnieux va être immédiatement diffusée par voie médiatique, la moindre des choses serait de s'excuser "publiquement" et non en message privé, à supposer que ce monsieur si imbu de sa personne se soit fendu de quelque excuse ou regret "directement" auprès des personnes offensées et salies. Ce qui en soi n'atteste pas d'un courage démesuré !
Comment disiez-vous précédemment, ce serait moi la malveillante ?
Allô j'écoute ! J'ai dû manquer un épisode ?
Rédigé par : Axelle D | 25 septembre 2024 à 15:20
@ Aliocha 13h26
"Il n'y a pas besoin d'être anti-Zemmour pour constater qu'il s'est trompé à vouloir être autre chose qu'un polémiste à 250 balles de l'heure."
Ce serait bien si vous développiez une argumentation sérieuse et non, comme d'habitude, une leçon de morale bibliquement compatible...
On ne saluera jamais assez le courage d'un homme qui aura mis sur la table des choses cachées par la majorité des politiques et des médias.
Pour cela il aura été puni par les juges, vilipendé par tous ceux qui font commerce du mensonge et de la dissimulation.
Un homme protégé par la police pour échapper aux foudres des islamistes qui prospèrent en France plus que jamais !
Cela m'évoque les propos de Mathias Wargon, médecin urgentiste qui pense que la mort de Philippine, assassinée à 19 ans par un marocain OQTF déjà condamné pour viol, "donne à bouffer au RN" (sic).
Pour Zemmour, le tarif de CNews était heureusement beaucoup plus élevé que celui offert aux chroniqueurs.
C'est curieux que grâce à son talent et à sa culture l'audience soit passée de 100 000 à 900 000 téléspectateurs sur cette chaîne. De la magie, ou la certitude d'être enfin percuté par une réalité perçue par le plus grand nombre ?
Renseignez-vous...
Rédigé par : caroff | 25 septembre 2024 à 14:14
Il n'y a pas besoin d'être anti-Zemmour pour constater qu'il s'est trompé à vouloir être autre chose qu'un polémiste à 250 balles de l'heure.
Rédigé par : Aliocha | 25 septembre 2024 à 13:26
@ stephane
"...attaques mesquines de la part d'un inquisiteur qui aurait eu un rôle majeur en Allemagne de l'Est..."
Plus besoin d'aller si loin, nous avons les mêmes à la maison, les services secrets de Markus Wolf passent pour des gamins à côté de cette armada de procureurs staliniens Torquemada islamogauchistes, SOS antiracistes, les woke, la Stasi LGBT, qui sévissent chez nous en toute liberté et encouragements de la classe politique macronienne alliée aux députés délinquants extrêmes gauchistes NFPalestine EELV pastèques, LFI-Hamas, tous contre les patriotes de la vraie France, les RN seuls présentables et fréquentables, Bardella en étant le digne et charismatique leader, futur président qui sauvera notre nation du bourbier dans lequel elle a été précipitée.
Rédigé par : sylvain | 25 septembre 2024 à 12:29
@ Axelle D | 24 septembre 2024 à 22:54
"Avant de lâcher vos aigreurs..."
Oh non ma bonne dame, j'ai passé l'âge, je ne suis point aigri. Sauf peut-être par les vacheries lues ici ou là depuis quelques jours. Je déteste les chasseurs en meute auxquels vous vous êtes associée pour baver sur un homme inoffensif. Inoffensif mais pas stupide...
Si les Bilger se sentaient offensés, ils ont, je pense, suffisamment de caractère pour se défendre, signaler par MP leur mécontentement à PC et, surtout, le choix de ne pas publier.
Rédigé par : Alpi | 25 septembre 2024 à 11:57
@ Lucile 25 septembre 2024 à 09:12
"Zemmour a osé résister (...) et maintenant il y a peu de gens pour admirer son courage"
Si, moi ! Et bien d'autres sûrement qui ont encore leur tête sur les épaules et un cerveau en bon état.
Être anti-Zemmour c'est faire preuve d'irresponsabilité, d'incivisme, d'amoralité, de haine de soi, de haine de la France, de ses culture, religion, histoire, d'irrespect de l'autorité et surtout de soumission, lâcheté et collaboration avec cette secte islamogauchiste macronienne qui regroupe toute la répugnance des déchets sociaux et sociétaux dégénérés pervers, fascistes antifanazis, wokistes, complices des criminels envahisseurs islamistes.
Rédigé par : sylvain | 25 septembre 2024 à 10:53
Belle leçon de savoir-vivre et de tolérance.
Les Bilger publient un commentaire totalement hors sujet d'une personne qui les a à mots couverts limite calomniés.
Cette réponse à des attaques mesquines de la part d'un inquisiteur qui aurait eu un rôle majeur en Allemagne de l'Est est une belle leçon que je vais moi-même méditer de mon côté.
Mais là je l'ouvre...
Rédigé par : stephane | 25 septembre 2024 à 10:27
@ caroff | 24 septembre 2024 à 23:40
J'en suis heureuse parce que c'est réciproque, et vraiment merci de me le faire savoir.
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@ Lodi
Je voudrais ajouter quelque chose à vos remarques (avec lesquelles je suis entièrement d'accord). Si Pascal Praud est obligé de s'auto-censurer pour garder son émission, ce n'est pas à lui qu'on doit en faire le grief, mais à ceux qui l'obligent à s'auto-censurer en le menaçant de supprimer son émission. Il n'est pas responsable des misères qu'on lui fait et il n'a peut-être pas d'autre choix. Plutôt que de l'accuser on ferait mieux de s'inquiéter de la censure et de la mainmise sans vergogne de la pensée conformiste sur les médias. Zemmour a osé résister, il a subi toutes sortes de procès pour avoir dit des choses vraies, mais dont l'establishment ne voulait pas qu'on parle, et maintenant il y a peu de gens pour admirer son courage.
Rédigé par : Lucile | 25 septembre 2024 à 09:12
@ Lucile 14h15
"En fait, j'ai été vraiment interloquée par les insinuations dévalorisantes de PC contre Philippe (et Pascale) Bilger."
Moi aussi, mais pas vraiment étonné de la part de ce curieux personnage, curieux dans tous les sens de l'adjectif.
Ce blog éclate de vie, donc de malveillances, d'acrimonies, d'exaltations mais surtout d'assertions non étayées qui me navrent de plus en plus.
Vous faites partie, avec quelques rares, des personnes qui donnent encore envie de fréquenter ce blog.
Rédigé par : caroff | 24 septembre 2024 à 23:40
@ Patrice Charoulet | 24 septembre 2024 à 19:26
"Il (Cioran) m'y a reçu plusieurs fois pour boire un thé avec ma femme et Simone Boué. Il venait sonner chez moi très souvent pour faire une promenade et converser."
On comprend mieux pourquoi Cioran était un éternel dépressif !
Rédigé par : Tipaza | 24 septembre 2024 à 23:06
@ Alpi 24 sept 18:02
Avant de lâcher vos aigreurs vous auriez bien dû commencer par vous appliquer à vous-même votre propre recommandation du 22 septembre à 17:27 rappelée ci-après et où je n'ai fait que remplacer les initiales.
"Il y a d'autres commentaires sur ce blog bien pires que celui de AD qui ne suscitent pas une once de réaction !"
Rédigé par : Axelle D | 24 septembre 2024 à 22:54
@ Lucile | 24 septembre 2024 à 14:15
Vous avez raison... La position des Bilger est horrible : on vient remettre leur honneur en cause, chez eux et en public, et ils ne peuvent même pas se défendre !
On le fait de plus dans un texte où on cause de liberté d'expression, ce qui peut faire penser que le moment est calculé.
De même qu'on se rue sur une vulnérabilité que nôtre hôte n'a pas masquée, on la lui renvoie en pleine figure au moment où son épouse et lui peuvent le moins se laisser aller à la tentation d'effacer l'imputation, savoir le moment où monsieur Bilger parle de liberté d'expression.
L'insulte se grave ici, dans le marbre donc. Pauvre madame Bilger ! Je ne doute pas qu'elle efface par compassion les plus grossières insultes que peuvent s'envoyer les commentateurs, et elle doit laisser son mari sans secours.
Je vous rejoins aussi sur l'idée qu'on peut être payé et sincère. Assez de la réémergence de l'idée que parce que des gens sont salariés ou payés d'autre façon, ils sont indignes. Comme si les religieuses seules devaient avoir droit au respect pour s'occuper des malades, et non les infirmières, les domestiques ne pas voter car travaillant pour un patron.
Et puis, on l'applique quand ça arrange : un Charoulet n'enseignait pas pour la seule gloire, et il transmettait non ce qui lui passait par la tête, mais le programme scolaire.
Donc, il y a du bon et du mauvais fric, de bonnes et mauvaises bases de discussion.
Pourtant, si le programme scolaire est monolithique, ce qui peut se concevoir, il y a davantage de diversité éditoriale.
Et donc plus de probabilités que les auteurs et autres venant dans les émissions, expriment ce qu'ils pensent en s'adressant à des pairs partageant plus ou moins leur sensibilité, que les professeurs d'être tous d'accord avec un modèle unique.
Sur les médias...
Sur CNews je préfère cette personne à l'interrupteur perpétuel Praud :
https://www.ojim.fr/portraits/christine-kelly/?cn-reloaded=1
L'ambiance me semble d'ailleurs meilleure et avec plus d'esprit, je me suis parfois dit que monsieur Bilger y serait mieux. Enfin, cela en zappant, il faudrait regarder entièrement plusieurs émissions, voire prendre des notes, pour se montrer plus catégorique.
De façon générale, je ne pense pas que les intervenants de quelque lieu que ce soit mentent, mais qu'ils se répètent est inévitable, que l'entre-soi les sclérose, un risque.
Contre, on peut penser que le fait de tenir un blog où tout le monde n'applaudit pas, constitue une des garanties possibles de notre hôte. Mais la contradiction est une chose, l'imputation insultante en est une autre.
Que le sage Claude Luçon défende Patrice Charoulet qui écrit trop est une chose honorable, dictée par la compassion. Que d'autres l'érigent en innocent bouc émissaire ou prétendent qu'il y aurait pire qu'être, outre liberticide, déloyal, ne rencontre pas mon adhésion.
Rien de plus inique et bas que rendre le mal pour le bien. Qu'Apollon ou Thémis m'en préserve, ou mieux, les deux, je n'ai rien contre le travail en équipe !
Et à propos de pluralité, il me paraît bon que plusieurs personnes aient marqué leur désapprobation de Patrice Charoulet et leur soutien de l'hermine traînée dans la boue. Les deux ne font qu'un, le volet Charoulet permet toutefois de s'en prendre aux gens imputant des faussetés aux autres, et ce en plus, en l'espèce, en rendant le mal pour le bien. Remercier nos hôtes est plus sentimental, ce qui ne peut pas non plus faire de mal dans un monde où s'expriment tant d'injustes ressentiments... Comme en vouloir à un maître en art de la parole de parler.
Misère ! D'un autre côté, certains condamnent le travail gratuit, bénévole, en supposant qu'il prend la place d'emplois potentiels.
Le discours des casse-pieds est différent selon les arpions qu'ils visent, mais on en revient toujours au même point, s'affirmer en écrasant autour d'eux.
Le coupable ne demande même pas pardon, et il donne des conseils divers dont franchement, je me demande s'ils ne s'avèrent pas contre-productifs, vu qu'il me semble justement aussi démonétisé qu'on peut l'être.
Tiens, que le prof de français cherche d'où ça vient si ça l'amuse, lui l'incapable de relire et rectifier son comportement :
« En vain l’impure Calomnie
Lançant ses traits sur l’avenir,
Ne pouvant nier ton génie,
S’efforce au moins de le ternir :
Comme un vaisseau voguant sur l’onde
Traîne après soi la vase immonde
Qu’il a soulevée en son cours,
Ton nom, plus fort que l’injustice,
Traîne ton Zoïle au supplice
D’une honte qui vit toujours !"
Pour ce blog, j'aimerais qu'on n'oublie pas ce que PC a écrit... À présent qu'il a laissé passer l'occasion de présenter ses excuses.
Je n'aime pas les liberticides, les usurpateurs d'autorité morale me répugnent, et les deux à la fois, c'est un peu beaucoup pour moi !
Rédigé par : Lodi | 24 septembre 2024 à 22:11
Je suis un des rares à savoir que Cioran avait un petit logement à Dieppe, rue du Coeur couronné, petite rue près du Casino.
Il m'y a reçu plusieurs fois pour boire un thé avec ma femme et Simone Boué. Il venait sonner chez moi très souvent pour faire une promenade et converser.
En revanche, plusieurs de ses amis savent qu'il habitait 21, rue de l'Odéon à Paris. Il est mort en 1995.
En 2024, nul n'a encore songé à mettre une plaque au bas de cet immeuble avec son nom.
On trouvera ses œuvres en Pléiade. Achat conseillé.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 septembre 2024 à 19:26
@ Axelle D | 23 septembre 2024 à 20:24
"Mon pauvre monsieur..."
Que signifie cette interpellation de Monsieur Charoulet, aussi méprisante que méprisable ? Ma bonne dame, il vous faut purger avec quatre grains d’hellébore.
"voire malveillantes..."
C'est vous qui parlez de malveillance ?
Rédigé par : Alpi | 24 septembre 2024 à 18:02
Chez nous la télé est monopolisée par mon époux qui, quand il ne fait pas de sport, en regarde. Donc je ne regarde pas l'Heure des pros, mais j'en vois parfois des extraits sur YouTube ; je ne suis pas une fan de Pascal Praud, et je veux bien croire que l'émission ait mal évolué. Il suffit de le dire ainsi et d'expliquer pourquoi on le pense. Le fait que les participants réguliers soient rémunérés quelque peu me paraît toutefois normal, d'ailleurs leur cachet n'a rien à voir avec celui de Lady Gaga ou de Céline Dion. Et quand bien même ce serait le cas, il ne faut pas en conclure automatiquement qu'ils disent n'importe quoi par appât du gain. Sinon, il faudrait soupçonner tous les journalistes.
En fait, j'ai été vraiment interloquée par les insinuations dévalorisantes de PC contre Philippe (et Pascale) Bilger. Le ton indirect et railleur sur lequel il a envoyé ses piques sans les nommer est d'autant plus désagréable qu'il s'agit de leur propre blog, Tous deux mettent gracieusement JaS à notre disposition à longueur d'année au prix d'un travail quotidien, et cela même le jour de l'An et le Jour de la Fête du Travail.
Ce blog est un bastion de la liberté d'expression et je le considère comme une bénédiction. Je ne connais pas personnellement son auteur ni sa famille, je ne les ai jamais rencontrés, mais je les tiens pour des gens honnêtes, ouverts, bienveillants, et même généreux. La contradiction ne les dérange évidemment pas, au contraire, mais les attaques personnelles publiques insinuant ni plus ni moins qu'ils seraient malhonnêtes intellectuellement par cupidité sont loin d'être vénielles venant de quiconque, et elles ne peuvent pas les laisser indifférents.
Plus que l'inélégance du propos, c'est son injustice qui m'a fait réagir, or les Bilger sont vulnérables du fait qu'ils ne peuvent pas entrer dans le débat. Ils ne peuvent pas répondre pour défendre leur réputation, et Pascale en est réduite à donner l'imprimatur à ces bassesses. Leurs amis doivent alors tenter de rétablir la balance. C'est ce que j'ai voulu faire.
Rédigé par : Lucile | 24 septembre 2024 à 14:15
@ stephane | 23 septembre 2024 à 19:32
Pour résumer la situation :)
https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/439246691_460859693158976_4217177952286258223_n.jpg?_nc_cat=101&ccb=1-7&_nc_sid=cc71e4&_nc_ohc=AbYYPKY5nnIQ7kNvgGZron-&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&_nc_gid=AKsc-LiBuJ6-WGwCfIQL55M&oh=00_AYAwsPhqJ-PalipZJ4xPdhl0qXYTwnbvy1AXxrOTrysaJQ&oe=66F846FB
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 septembre 2024 à 11:59
Patrice Charoulet a mis le doigt là où ça fait mal, l'Heure des Pros est devenue l'Heure des Opportunistes. Et évidemment, la somme y est pour beaucoup.
Je ne vais pas jeter la pierre aux participants, qui ne font qu'appliquer l'instinct de survie. Vu que plus grand monde n'achète des livres, les intellectuels ne survivent plus que par la télé ; même Onfray, le gars qui pond un livre par jour, fait des pieds et des mains pour avoir son tête-à-tête avec Laurence Ferrari, quitte à répéter en boucle les mêmes lieux communs dont il a la parfaite maîtrise.
Le naufrage de l’émission, à mon sens, car j'ai cessé de regarder après quelques navrantes piqûres de rappel, est dû au narcissisme sur-débridé de Pascal Praud, incapable de laisser quiconque finir une phrase et qui va censurer tout propos sortant des clous (nouvelle formule ronflante : "le modérateur que je suis ne peut pas laisser dire cela"). Son audition devant la commission des parlementaires l'a marqué à vie, merci l'Arcom - le cancer des médias possédant encore un semblant de courage et de réalisme.
En tout cas, Laurent Joffrin a gagné mon respect, malgré ses idées que j’abhorre, pour avoir eu assez de courage pour s’être extrait de ce cirque ridicule, qui, probablement, garde une forte audience simplement parce qu'il ose encore dire tout haut ce qu'une majorité silencieuse pense tout bas, cependant sans proposer de solution et même en sombrant dans la caricature constante. Praud est devenu un frileux, à la fois s’étouffant, choqué par une légère tapette dans le dos d'une gamine perturbée et exaspérante, pour ensuite réclamer la prison à vie pour les refus d’obtempérer. Alors que le parcours et l’évolution du gamin-Roi, à qui on n'a jamais su dire "Non", font que ces phénomènes sont liés. Et que sans aller dans l’excès, on peut encore se rappeler qu'une éducation à l'ancienne n'a pas empêché le monde de jadis de donner des génies à qui on n'arrive pas à l’oreille, aujourd'hui.
Et c'est bien dommage, car l'émission avait un potentiel énorme, et Praud est loin d’être inculte ou stupide, c'est un professionnel habile et travailleur. Mais le melon que son cou peine à maintenir a pris des proportions inquiétantes.
Rédigé par : Valéry | 24 septembre 2024 à 10:25
@ Achille 23 septembre 2024 à 21:25
« Voilà à quoi aurait pu ressembler le nouveau gouvernement. Quelque part ça fait peur ! 😳
Gonflé le Achille, le lèche-babouches macronien ; le président aux ordres de l’UE a créé un climat d’insécurité record, d’invasion criminelle impunie soutenue par ses juges rouges aux ordres, une ruine économique, une islamisation forcenée de toutes les institutions, une dictature de pensée unique officielle, surveillance, fichage, censure, wokisme, progressisme, radicalisme, indigénisme, racisme antiblancs à tous les étages, des merdias procureurs inquisiteurs gauchistes soumis, bref, la totale...
Pas besoin de ressembler à ce nouveau gouvernement, le vôtre continue à nous faire très peur.
Rédigé par : sylvain | 24 septembre 2024 à 09:09
@ Giuseppe | 23 septembre 2024 à 12:11
Belle équipe. Mais en ce moment à Lourdes les habitants ont les pieds dans l’eau, donc terrain lourd et glissant.
Sur X j’ai trouvé une photo qui a attiré mon attention. Voilà à quoi aurait pu ressembler le nouveau gouvernement. Quelque part ça fait peur ! 😳
Rédigé par : Achille | 23 septembre 2024 à 21:25
@ Patrice Charoulet | 23 septembre 2024 à 15:21
Mon pauvre monsieur vous ne vous rendez même pas compte qu'en exhibant ce genre d'arguments pour votre défense (à savoir quelques informations glanées ici ou là sur la vie des gens), vous vous enfoncez encore davantage. D'autant que lesdites informations auraient dû vous inciter à la modération, sinon la compréhension, plutôt qu'à des attaques frontales brutales, voire malveillantes et calomnieuses.
Il peut arriver hélas que les mots dépassent nos pensées et sur ce point je me tiens prête à me déclarer coupable, mais dans ce cas le mieux n'est-il pas de se taire à défaut d'avoir l'honnêteté et le courage de reconnaître son erreur et de présenter ses excuses.
Rédigé par : Axelle D | 23 septembre 2024 à 20:24
@ Serge HIREL | 22 septembre 2024 à 14:54
« Les « généraux E.R. » de LCI sont sur ce point remarquables... »
Savez-vous que dans le métier des armes, d'aucuns, qui ne sont pas éblouis par la pertinence de leurs analyses, les qualifient de « Gamelin de plateaux TV » ?
Rédigé par : Exilé | 23 septembre 2024 à 20:12
Monsieur Charoulet,
Vous avez été clair dans votre floutitude. Vous aimez parler par allusion. Eh bien moi je préfère un anonyme direct et carré dans ses approches.
Je reprends un point : "Quand je vois un homme dans une Rolls je ne raye pas la carrosserie". Manquerait plus que ça mais visiblement l'idée vous vient quand même à l'esprit. Un homme ça s'empêche. Bien !
Il est évident qu'on ne critique pas publiquement le cuisinier qui nous nourrit. Encore faut-il avoir travaillé dans le privé pour le comprendre.
Monsieur Charoulet, vous êtes un inquisiteur qui sous couvert de détachement est de désintérêt voulez tout savoir sur tout le monde. Vous auriez les noms des contributeurs que Google tournerait en permanence pour votre curiosité.
Vous vous ennuyez, nous le regrettons, mais c'est à cause de personnes comme vous qu'on est obligés d'écrire avec un pseudonyme tant le risque de voir la police débarquer à 6 heures du matin est grand du fait de votre côté fouille-poubelles voire calomniateur.
Bref, commencez par vous occuper de vos affaires et croyez bien que c'est par bienveillance que je prends la peine d'écrire cela, avec le risque implicite que ce commentaire soit estimé inapproprié et ne soit pas publié. Les Bilger respectent autrui, eux.
Rédigé par : stephane | 23 septembre 2024 à 19:32
Réponse à plusieurs sur mon commentaire : "...250 euros par émission. Certain(e)s sont presque constamment présent(e)s. À ce tarif, on comprend qu'ils n'aient guère envie de critiquer ceux qui les invitent ou... ceux qui possèdent la chaîne. Suivez mon regard. La soupe est bonne."
Préambule 1. J'ai quitté la sphère de la presse écrite il y a cinq ou six ans en commentant pour la première fois le blog de Philippe Bilger. J'ai lu tous ses textes avec plaisir. J'ai écouté deux fois chaque entretien qu'il a eu avec ses invités et je lui avais dit que cela pourrait former un excellent livre. J' ai vivement apprécié l'action constante de sa chère femme, modératrice et correctrice, ce qui est rarissime sur la Toile. Je l'estime grandement et le lui ai dit.
Préambule 2. Philippe Bilger n'est pas le seul sur le Net à converser avec des invités. Par exemple, on le sait, Jordan De Luxe a reçu des centaines de personnes, dont Philippe Bilger. J'invite mes détracteurs à écouter cette conversation (YouTube). Généralement, Jordan pose des questions sur l'âge, l'enfance, les parents, la carrière de l'invité et neuf fois sur dix, cela se termine par « Combien gagnez-vous ? ». Certains disent : « Je ne vous le dirai pas. » Notre hôte a répondu : « 4500 à 5000 euros, mais qui sont entièrement absorbés par mon loyer et ma pension alimentaire ». Il précise qu'il a eu un divorce avec sa première femme qui fut « calamiteux ». Il ajoute qu'il a absolument « besoin » de travailler encore. Nous ne sommes pas sous l'Occupation, Jordan n'est pas un voisin dont on aurait dû se méfier, pas plus que moi. Et Philippe Bilger a répondu.
Préambule 3. Plusieurs me déclarent « gauchiste », ignorant le sens de ce mot dans le langage de la science politique. Je les invite à s'instruire, par exemple en lisant un livre élémentaire en ce domaine. Il se trouve que je suis l'homme le moins envieux de France, moins envieux, forcément, que tous mes détracteurs d'ici. Quand je vois un homme dans une Rolls, je ne raye pas la carrosserie, je me dis : « Tant mieux pour lui ». Mon meilleur ami gagne dix fois ce que je gagne et j'en suis heureux pour lui. Ma femme, hélas décédée, était mon ministre des Finances et je n'ai jamais su ce que j'avais sur mon compte courant.
Réponse principale, qui est politique. On le sait, j'ai voté pour de Gaulle, Pompidou, Chirac, Sarkozy, puis Mme Pécresse. J'ai payé chaque année ma cotisation au RPR, à l'UMP, à LR. Au début du premier mandat, j'ai beaucoup critiqué le président Macron, « ni gauche ni droite » me faisait rire et j'ai estimé qu'il avait fait un hold-up.
Aimant entendre Zemmour, polémiste, à la radio comme à la télé, j'ai écrit, ici même : « Je suis un zemmourien assumé ».
Au fil du temps, j'ai pris conscience de ceci : le président ni-gauche-ni-droite n'était plus guère de gauche et se rapprochait de plus en plus de LR. Et après E. Philippe, Darmanin, Le Maire, Woerth, Sarkozy, Copé... je me suis dit de plus en plus : « Mais pourquoi diable les dirigeants LR* ne rejoignent-ils pas la Macronie ? ». Parallèlement, en tant qu'adhérent LR, j'ai refusé de voter pour Ciotti (quelles antennes ! Quel pressentiment !) à la présidence du parti. Et j'ai adhéré au parti macroniste. Abominant l'extrême droite depuis toujours (contrairement à Ciotti), je considère que le président Macron est le seul rempart actuel contre le triomphe lepéniste. Et j'estime que les médias Bolloré (Canal, CNews, Europe 1, Match... ont choisi d'avoir comme première cible, du matin au soir, le président Macron, en faisant tout pour faciliter la victoire lepéniste.
C'est Élisabeth Lévy (que Philippe Bilger a dit, chez le même, admirer beaucoup) qui, chez Jordan De Luxe, a répondu « 250 euros par émission ». Il n'a pas été gêné pour poser la question et elle n'a pas été gênée pour répondre. Moi, je suis comme les Américains, les questions d'argent ne me gênent pas. Je dis mon salaire et il m'arrive de demander leur salaire à mes amis, non par « gauchisme » (!), mais parce que je trouve l'info amusante, en me réjouissant, je l'ai dit, si, le salaire est bon. Les gens qui ont honte (!) de dire ce qu'ils gagnent me font rire, comme ceux qui ne veulent dire ni leur nom, ni leur profession, ni leur ville. Les paranos me font rire.
Voilà, Mesdames, Messieurs. Ai-je été clair ?
*Ils viennent, enfin ! de le faire dans le gouvernement Barnier.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 septembre 2024 à 15:21
@ Achille
On me donnerait 250 euros, je les prendrais.
Eu égard à la contribution de Philippe Bilger dans la désidolâtrisation de Sarkozy, c'est bien peu payé.
Toutefois ses interventions sont de plus en plus interrompues par l'animateur qui pour le dire vulgairement "ne se sent plus pisser".
Ce qui est le plus affligeant dans cet épisode charoulesque, c'est que Patou critique un comportement d'intervenants sur des chaînes qu'il se vante ne pas regarder !
Bref, un calomniateur.
Rédigé par : stephane | 23 septembre 2024 à 14:15
@ Achille
Petite digression. Le nouveau gouvernement en aura besoin, les miracles c'est Lourdes, eux y croient :
https://i.goopics.net/vgvbyp.png
Rédigé par : Giuseppe | 23 septembre 2024 à 12:11
@ Xavier NEBOUT
"Au vu de ce que se prend P. Charoulet, j'ai recherché l'objet du délit.
Je dirais qu'à 13 h 26, ayant eu un coup de blues de ne pas faire longue table en famille, il aura forcé sur l'anisette."
Cette dernière supposition montre qu'on connaît mal Patrice Charoulet.
1. Il ne boit pas ou peu.
2. S'il y avait eu quelque abus, ce ne serait certes pas l'anisette l'objet du délit, mais la Bénédictine.
3. Patrice Charoulet est un vieux monsieur (ils sont nombreux sur ce blog !) qui vit seul et s'ennuie un peu (il y en a également un certain nombre sur ce blog), amoureux des belles lettres et de la belle langue. Il est parfaitement inoffensif (je n'en dirais pas autant de tous les commentateurs et commentatrices de ce blog) et souvent hors-sujet. C'est ce qui fait son charme et provoque également l'agacement.
Le billet du jour est consacré à la liberté. Qu'on en laisse donc suffisamment à Monsieur Charoulet pour lui permettre de s'exprimer sans lui tomber dessus à bras raccourcis dès qu'il publie.
Sur ce dernier point, je ne peux qu'appuyer ce que dit Xavier NEBOUT :
"Les commentaires qui ont suivi ne valent pas beaucoup mieux en se vautrant dans l'indiscrétion."
Désolé pour le hors-sujet. Encore que...
Rédigé par : Alpi | 23 septembre 2024 à 12:06
@ Achille | 23 septembre 2024 à 08:13
Pourquoi parlez-vous (certains aussi) dans le vide sans prendre d'autres paramètres quant aux 250 € gagnés par émission. Je trouve que, d'une, ce n'est pas cher payé, et de deux, il faut déduire de ce montant l'Urssaf, les charges sociales (cotisations CRDS, CSG, Assurance maladie, retraite, etc.) et enfin les impôts qui vous tombent sur le dos. Une fois tout déduit à la source, il ne vous reste que des clopinettes. Pire encore, tout salaire versé en plus de la retraite doit être déclaré aux impôts qui ont un oeil de lynx et savent tout. Et là, dès que le seuil d'imposition dépasse un certain montant, vous êtes bon pour casquer un max.
Le plus injuste est que pour tout salaire ou indemnités gagnés en dehors de vos versements de retraite, ces gains honorablement gagnés ne sont pas pris en compte dans le calcul de la revalorisation de votre retraite alors que vous continuez toujours à payer les mêmes charges à la source. On travaille en France pour des prunes et pendant ce temps, l'État se gave et dilapide nos sous en toute impunité.
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@ Giuseppe | 22 septembre 2024 à 23:33
Vous oubliez de dire que Bruno Le Maire, le docile, n'était qu'un tiroir-caisse obéissant au donneur d'ordre Emmanuel Macron. Si vous voulez restez dans le gouvernement de Macron, vous avez intérêt de faire ce qu'il dit, sinon c'est la porte...
J'aimerais que Bruno Le Maire, maintenant qu'il a quitté Bercy, se mette à table et nous dise toute la vérité.
Rédigé par : Ellen | 23 septembre 2024 à 11:40
Le plus important concernant la liberté d'expression, c'est son prix ; le reste c'est du blabla.
15 000 euros d‘amende et peine de cinq ans de prison, c‘est le prix à payer… pour qui ?
Pour Zemmour pardi ! Son délit ? Oser pratiquer la liberté d'expression de LA vérité, celle qui est interdite à proférer car trop gênante et non conforme allah dictature macronienne de pensée unique seule autorisée, ben voyons !
Tarif fixé par les procureurs inquisiteurs macroniens et leurs gardes-chiourmes lèche-babouches collabos juges rouges, partis islamogauchistes, les SOS de Sopo le vopo délateur gestapislamiste, le MRAP, LDH, les antiracistes, les woke, les traîtres anti-France etc. etc. du beau linge, ben voyons !
Zemmour est donc un héros résistant qui ne courbe pas l’échine.
La seule et vraie liberté d‘expression c'est la sienne.
Mon boucher a payé le prix fort (menaces par téléphone de briser sa vitrine) pour avoir osé afficher « prix au détail » sur son étal, ce qui rappelait les propos des heures sombres du facho nazi FN JM Le Pen sur les chambres à gaz, détail de l'Histoire donc apologie du nazisme.
Rédigé par : sylvain | 23 septembre 2024 à 08:53
@ stephane | 22 septembre 2024 à 13:58
Il est clair que Philippe Bilger n’a que faire des jetons de présence destinés aux invités de l’Heure des pros. C’est un homme qui aime les débats, ceci depuis toujours au point qu’il pourrait intervenir gratuitement.
Je ne serais pas étonné qu’il dépose les fameux 250€ qu’il touche à chacune de ses invitations sur les comptes épargne de ses nombreux petits-enfants.
Rédigé par : Achille | 23 septembre 2024 à 08:13
Monsieur Saniette, souffre-douleur du petit clan Verdurin, ou le rôle du bouc émissaire dans le fonctionnement archaïque de tout salon mondain :
https://proust-personnages.fr/les-personnages-de-la-recherche/personnages/saniette/
Rédigé par : Aliocha | 23 septembre 2024 à 00:09
Je n'avais jamais entendu Sarah Knafo avec son habit de politique, c'est un premier fusil ! foi de pointeur-tireur appelé. Et puis il y a l'autre qui a passé le témoin, Bruno l'Écrivain, il a tout réussi à l'entendre, il n'a honte de rien mais ce serait mentir il n'est pas le seul.
Il a gagné partout quand il était en place, il a oublié de dire qu'il avait perdu 700 milliards en route et qu'on les cherche toujours. L'exercice était tout à sa gloire, on n'est jamais mieux servi que par soi-même... Je doute qu'en Suisse la claque sera la même, il paraît que les premières escarmouches sont lancées.
Cela me rappelait un épisode de jeunesse quand nous faisions les comptes d'une opération mal ficelée, c'est vrai on "gagnait partout" (sous-traitants), mais au bout le résultat était négatif et on savait pourquoi. Bruno a été nul mais on l'a conservé, ce n'était plus du droit à l'erreur, c'était du droit à la dépense. Mais il n'a pas tremblé Bruno, ce n'est pas son pognon et puis il s'en va, il serait bien resté un peu plus mais là c'était impossible.
L'aplomb de ces types m'a toujours stupéfié. Bruno radieux a au moins autant d'estomac que Ségo, vous les virez ils reviennent sans cesse, toujours contents d'eux, en inox leur estomac, ils nous feraient croire que sans eux le monde s'arrêterait et le ciel de nous tomber sur la tête.
Rédigé par : Giuseppe | 22 septembre 2024 à 23:33
À propos de Patrice Charoulet.
Généreux de mon état, j'avais pensé ouvrir une cagnotte en sa faveur... à condition qu'il ne vienne plus déposer ses petits commentaires.
Et puis je me suis dit que c'était contraire à la lettre et l'esprit du billet. On n'achète pas la liberté d'expression, fût-ce celle d'un Charoulet.
Donc pas de cagnotte Charoulet.
Tant pis pour lui il ne pourra pas mettre du beurre dans les épinards et pas même un bouquet garni dans sa soupe.
Ayons une pensée émue pour le pauvre merlan qui va bouillir, en déprimant dans la solitude.
Rédigé par : Tipaza | 22 septembre 2024 à 23:06
@ Lodi | 22 septembre 2024 à 18:41
Complément, voir aussi : "Bloc-notes de Patrice Charoulet" qui indique que 1434 visites ont été faites sur son profil, pas si mal pour le trublion de JaS ? Et ce n'est pas moi qui les ai toutes faites :)
Bon avocat ? j'en doute ! :(
Bien que je creuse... vieille habitude !
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@ Jérôme | 22 septembre 2024 à 18:31
"Merci pour ce blog qui permet à tous les imbéciles ne pensant pas comme moi de s'exprimer 😀"
Quid des imbéciles qui pensent comme vous ? Pas de merci ?
Rédigé par : Claude Luçon | 22 septembre 2024 à 22:14
C'est bizarre cette impression, je me suis coltiné pas mal d'ouvrages de Céline, je n'en n'ai lu aucun sur ses écrits antisémites, je n'ai pas voulu commencer par eux. Il devait se fuir lui-même, avait-il peur d'être libre, lui qui a vécu une vie de misère, étriquée, chaotique et cabossée, persécutée ? On sent chez lui ce besoin d'être pourchassé, mais que rien ne rebute, il est vrai que sa condition de médecin lui en a fait voir de toutes les couleurs. Bizarre... Il a fui presque toute sa vie, d'un endroit l'autre, d'un morceau de vie il écrit des pages, des tomes, partout il se sent en prison et on l'y sent à son aise, enfermé mais pas par l'esprit, style libre, libre de tout, insatiable de mots et de situations, partout où il est passé il a cherché à ouvrir la porte, cette liberté qui l'a fait souffrir et après laquelle il a couru toute son existence... Bizarre...
Rédigé par : Giuseppe | 22 septembre 2024 à 21:50