Même si ce n'est pas une cohabitation stricto sensu, cela doit y ressembler !
Je comprends bien le souci du Premier ministre de montrer qu'il est ouvert, à l'écoute, qu'il n'a pas l'intention de ne nommer que des ministres de droite et qu'il veut ménager le président de la République.
Mais ce dernier a perdu, à la suite de ses échecs, beaucoup de son pouvoir même si sa légitimité reste entière et ce n'est pas cette ridicule procédure en destitution qui démontrera le contraire !
S'il a fallu du temps à la Droite républicaine pour empêcher Emmanuel Macron de mener le je et le jeu, je ne voudrais pas que, par délicatesse, et malgré l'impudence démocratique du RN qui prétend le placer "sous surveillance", le Premier ministre oubliât que le peuple attend beaucoup de lui. Les citoyens n'ont pas à rentrer dans les jeux d'appareils, les combinaisons parlementaires et les mille difficultés que Michel Barnier va devoir affronter.
Dans des domaines cruciaux qu'il a d'ailleurs lui-même mis en évidence - sécurité, justice, immigration, pouvoir d'achat notamment -, notre pays ne peut se permettre d'atermoyer. Rien ne serait pire que d'avoir la déprimante certitude que la chance inouïe donnée à la Droite républicaine ne va servir à rien. Et que le courage politique demeurera aussi rare sous Michel Barnier qu'avec certains de ses prédécesseurs.
Ce n'est pas de la gauche ni de l'extrême gauche que le Premier ministre aura à espérer, sinon le moindre soutien, du moins une compréhension minimale compte tenu de l'état de la France. Olivier Faure et Marine Tondelier n'ont déçu que ceux qui s'illusionnaient sur eux et le député François Hollande, engoncé dans une discipline de parti, reste pour l'instant dans le moule. Il ne tentera rien pour une rénovation de la pensée et de la pratique socialistes (BFMTV).
Pour ceux qui s'imaginaient que l'opposition politique du Nouveau Front Populaire pourrait s'imprégner d'une sorte de correction républicaine souhaitant bonne chance au nouveau Premier ministre, par sollicitude à l'égard du pays, quelle déception ! L'accueil qui lui a été réservé, d'un dogmatisme et d'un sectarisme sans nuance, a au contraire révélé le manque tragique de femmes ou d'hommes d'État dans le camp de cet extrémisme, pourtant moins fustigé que celui d'en face...
Michel Barnier mènera son action de redressement et de vérité en n'étant pas tétanisé, je l'espère, par ceux qui au RN ou dans le macronisme, n'ont pour seule envie que l'alternance d'un pouce levé ou baissé, ou la menace intermittente d'une épée de Damoclès. Si ces partis s'adonnent à cette comédie, ils seront responsables et coupables de non-assistance à pays en danger.
Jouer sur les maux sera une honte.
Que le Premier ministre soit attentif au fait que, pour que tout change, il sera impérieux de tout changer !
@ Giuseppe
"Et dire que Marine a serré, ravie, la paluche de ces types... Eh bien nous allons être outillés avec cette équipe, et l'autre aussi Viktor Orbán".....
Preuve qu'elle a du goût et qu'elle a fait le bon choix, pendant que vous, les traîtres collabos macroniens islamos fachos gauchistes, préférez serrer les mains de toutes ces racailles anti-RN.
Voilà des leaders exemplaires, qu'il nous faudrait à la tête du pays, bravo au RN.
Rédigé par : sylvain | 16 septembre 2024 à 08:49
Andreï Kolesnik, député pro-Poutine à la Douma, balance :
"Nous ne devons pas relâcher nos efforts, nous devons faire une explosion nucléaire quelque part sur un site d’essai russe".
Les copains au Cinglé ! Et dire que Marine a serré, ravie, la paluche de ces types... Eh bien nous allons être outillés avec cette équipe, et l'autre aussi Viktor Orbán, un autre de cette mouvance qui nous vendrait à la découpe.
Rédigé par : Giuseppe | 15 septembre 2024 à 13:26
@ Giuseppe | 14 septembre 2024 à 10:00
"Ouah !"
Un "ouah" seulement ? Y a que l'ouah qui ouah au fond des bouhas si je ne mabuse cher docteur.
Cher Giuseppépère à chienchiens, un chien ça fait ouah ouah ! demandez confirmation à votre mémère à chienchiens, au fait quand est-ce que vous convolez en justes nonoces ???
Pliage de rire de bon matin, Giuseppitre a fait ma journée.
Rédigé par : sylvain | 15 septembre 2024 à 09:54
Bruno Le Maire nous quitte, il va apprendre aux Suisses tout ce qu'il a fait et qu'il ne faut pas faire. Ils vont le payer grassement pour se rassurer eux, sur le fait qu'ils sont sur la bonne voie. C'est réconfortant d'avoir en face un loser.
Je vois le tableau d'ici. Il va expliquer, lui, l'homme aux 700 milliards de dette sur 7 ans avec une trajectoire de 1000 milliards sur deux quinquennats... Il va donc expliquer comment il faut faire pour être un pays performant... Ça va se bidonner ferme dans les amphis, un peu comme si les bâtisseurs du pont de Gênes venaient donner des cours sur les Eurocodes, qui fournissent un cadre détaillé pour l'évaluation des sollicitations et des caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés.
J'espère que Grand Dadais sait qu'il ne va pas enseigner dans un pays en voie de développement et qu'il a un peu révisé : le PIB par habitant de la Suisse reste l'un des plus élevés au monde, avec des chiffres récents indiquant une valeur d'environ 89,942 USD en 2023. Cette richesse est le résultat d'une économie diversifiée et d'une politique fiscale efficace contribuant à un niveau de vie élevé pour les résidents suisses.
C'est sûr il quitte un pays en lambeaux, et lui n'a même pas pris le temps d'en recoudre les poches. Pitoyable. Un héros de plus qui se fait la malle et se ressource au bon air des alpages suisses. Bon vent à lui, le citoyen français le remercie de sa participation, enfin... On ne sait pas trop ce à quoi il a participé à part creuser des puits sans fond, une belle équipe de terrassiers il faut le reconnaître.
L'ami Bruno apprendra sans doute que la combinaison d'une dette gérable et d'un PIB par habitant élevé souligne la position unique de la Suisse en tant que modèle de gestion économique et de prospérité. Lui a laissé le pays exsangue, il n'est pas le seul, les étudiants suisses sont sans doute bien élevés, ils ne le chambreront pas trop. Mais j'aimerais bien être une murguette pour savoir à quoi peut ressembler un enseignement dans un pays riche, par un type qui a appauvri considérablement le sien. Cela me turlupine un peu.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/l-ex-ministre-de-l-%C3%A9conomie-bruno-le-maire-a-d%C3%A9j%C3%A0-retrouv%C3%A9-du-travail/ar-AA1qzh33?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=699097f18a8a4b8c890d066685413cb4&ei=79
Rédigé par : Giuseppe | 14 septembre 2024 à 22:21
@ Giuseppe
"La mémère à ses chienchiens n'aurait pas trouvé dans son abonnement un pépère à ses chienchiens ?"
Quelle coïncidence, la mémère à chienchiens recherche un pépère à chienchiens, vous avez du flair cher Giuseppe, seriez-vous intéressé, d'autant que ça sent le moisi chez eux et comme on sait que vos palombières sentent le renfermé, j'ai tout de suite pensé à vous, vous feriez un couple infernal formidable. Mais vous devrez payer l'abonnement au FN/ RN et nous n'acceptons que les roubles.
Casquette nazie ? quelle chance elle a cette député RN, moi qui fais toutes les foires et vide-greniers pour en dégoter une, merci de me fournir son lien, je vais illico presto subito la contacter.
Pour le salut nazi, c'est fichu, trop d'arthrose mais mon kiné fait le maximum, un peu de patience.
Elle a tenu des propos raciiiiistes ? Rooooo mais c'est un scandaaaaale ! Je m'en vais de ce pas (de l'oie) en référer aux SOS raciiiiseu, non mais !
Ce blog va devenir un site tendance Le Bon Coin et club de rencontres je le sens, grâce à Giuseppe.
Rédigé par : sylvain | 14 septembre 2024 à 17:35
@ sylvain | 13 septembre 2024 à 19:05
La mémère à ses chienchiens n'aurait pas trouvé dans son abonnement un pépère à ses chienchiens ? Mais quelle poilade ce FN/RN, non seulement aux législatives ils avaient recruté des moisis du bulbe mais en plus ils tapent dans les caisses... Au fait, vous ferez sans aucun doute un bon toutou à sa mémère, elle ne trouve pas dit-elle... Bon chien... Ouah ! Ouah !
https://www.francebleu.fr/infos/politique/legislatives-2024-casquette-nazie-propos-racistes-ces-candidatures-du-rassemblement-national-qui-font-polemique-8443504
Ouah !
Rédigé par : Giuseppe | 14 septembre 2024 à 10:00
Bonjour tout l'monde, nous vous informons que le FN / RN va lancer un appel aux dons pour payer sa campagne présidentielle 2027 et renflouer les comptes du parti qui sont au rouge ; en outre, la mémère à ses chienchiens devra rendre des comptes devant la zustice, un procès retentissant est prévu le 30 septembre, les caméras du mon dentier seront mobilisées pour célébrer cet événement historique, enfin ça y est, les masques de ce parti fasciste raciste vont tomber et révéler sa vraie nature.
Giuseppe et Achille, décorés de la médaille d'or de la lutte contre l'eSStreeeemeuh drouaaate, seront dans les tribunes pour assister au spectacle de la mise à mort de ce parti honni, voleur, tricheur, poutinophile.
Après cet exploit de nos deux godelureaux, la France pourra se vanter d'avoir encore une fois écarté le danger fasciste qui nous menaçait.
Malheureusement, cruel constat pour nos deux sbires, on apprend que les adhésions au RN / FN sont en constante augmentation, surtout depuis que le sublissime charismatique Bardella mène la danse au gouvernement.
Rédigé par : sylvain | 14 septembre 2024 à 08:10
@ Robert Marchenoir
Oulala, la grosse Bertha habituelle se déclenche, pour pulvériser des chimères.
Qui nie les résultats observés par le Figaro ?
On rêve d'un régime en France qui ferait maigrir l’État, et peut-être, si le pays accède à la culture du compromis, cela sera-t-il possible d'équilibrer les rapports gauche-droite pour ce faire, qui est l'équilibrage des rapports de l'égalité avec la liberté, de la rigueur budgétaire avec le souci social, pour préserver le bien commun dans la paix, stabilité politique nécessaire aux investissements que seul un pragmatisme fraternel peut inventer.
La tronçonneuse ne suffira pas, rien de communiste là-dedans, sauf pour les excités du bulbe qui ne savent débattre qu'en invectivant.
Rédigé par : Aliocha | 14 septembre 2024 à 00:16
@ sylvain | 13 septembre 2024 à 19:05
Si vous étiez un authentique homme de droite, respectueux du droit et des valeurs morales, vous diriez plutôt que dame Christine Engrand ne fait guère honneur à son parti politique, sinon qu'elle l'a bafoué et sali en raison d'une accumulation de fautes et d'infractions à la loi, indignes de n'importe qui, à plus forte raison d'une élue de la République.
Rédigé par : Axelle D | 13 septembre 2024 à 23:59
@ Axelle D | 13 septembre 2024 à 17:42
À la bonne heure si je vous ai déridée ! Mais l'histoire ne s'arrête pas là ! En plus la mémère aux chienchiens vient de se faire "pesquer" (expression du coin), une vraie championne :
"Interpellée sur l’A16, la députée RN Christine Engrand conduisait avec un permis invalide depuis 2009
L’incident s’est produit ce matin sur l’autoroute A16. Christine Engrand, députée du Pas-de-Calais, a d’abord été interpellée et verbalisée pour avoir conduit en utilisant son téléphone au volant.
Les militaires de la brigade motorisée de gendarmerie ont alors effectué les contrôles d’usage, et constaté d’autres infractions : l’élue conduisait avec un permis de conduire au solde nul datant de 2009, à bord d’un véhicule présentant un défaut de contrôle technique. La voiture de l’élue RN a alors été immédiatement saisie."
Je vous laisse le soin de poursuivre la lecture et encore une fois les arguments pour sa défense, un bijou de mauvaise foi, à montrer à tous les menteurs de la planète :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/interpell%C3%A9e-sur-l-a16-la-d%C3%A9put%C3%A9e-rn-christine-engrand-conduisait-avec-un-permis-invalide-depuis-2009/ar-AA1qxaC6
Qu'elle prenne les gens pour des couillons passe encore, mais elle doit se penser encore à l'époque de la maréchaussée, et de lui rappeler cette dernière, j'espère, que « les emmerdes c’est comme les cons, ça vole toujours en escadrille ». Et pour le coup elle serait sans conteste chef de patrouille.
La mémère aux chienchiens c'est du Audiard à elle toute seule, le couvercle vient juste de se lever, la suite risque d'être encore plus croustillante. Elle a pas de bol, les chienchiens elle devrait les faire suivre à l'Assemblée, cela lui aurait évité bien des déboires... Bon, pour les rencontres du site où elle avait un abonnement paraît-il, cela aurait été plus difficile... Une championne, c'est sûr ! Jordy Comique va-t-il s'en remettre et son parti avec lui !? La suite au prochain numéro.
Tant que j'y suis - je suis en cannes -, j'ai entendu un journaliste économique nous ressortir que diminuer le train de vie de l'État c'est peanuts. C'est un fait dans l'absolu, mais ça m'énerve au plus haut point ! Mais ça m'énerve à un point inimaginable.
Qu'on verse sur mon compte bancaire, puisque ce n'est rien pas grand-chose, ce presque rien.
340M€ pour le Sénat et 620M€ pour l'Assemblée, si on leur serrait un peu le kiki, 1 %, un tout petit 1 %... sur près de 1Md (milliard)€ cela donne 10 000 000€, une paille ! Une paille certes, mon compte reprendrait un sourire béat, le Loto ! Mais la valeur d'exemple, l'exemplarité quand on se coltine 3200 MILLIARDS! de dette : tous les cinq ans c'est le budget de l'Éducation, tous les trois ans le budget de l'Armée... Et si on disait 2 %, deux petits 1 %?
Ces types journalistes "économiques" de rien du tout qui parlent ainsi, auraient dû être confrontés avec le patron de cette major à 22 milliards d'euros quand même de chiffre d'affaires annuel. Il leur aurait remonté les bretelles et appris à compter, lui le polytechnicien, à cet économiste de plateau TV. "Nous sommes des épiciers !"... Et 1 milliard d'euros de bénéfice net pour faire vite... Dans un secteur où il faut mettre la tête et les mains dans le béton.
Et dire que ce type pour faire rire prenait pour exemple d'économie de ne pas changer la moquette... Eh bien oui ! Et surtout à cet imbécile je lui conseillerais de regarder dessous et un peu plus loin que le bout de la moquette. Il doit être immensément riche pour parler ainsi, ce journaliste.
Aujourd'hui, le marché français de la moquette représente 7 millions de mètres carrés, alors si on prenait 1 % de tous les bouts de moquette, on pourrait même en tapisser les murs avec ce qu'il resterait du train de vie de l'État, en lui retirant un petit 1 % et aux autres aussi, et même recouvrir la dette.
Mais quel imbécile ce type, ce journaliste économique, le pognon il faut aller le chercher partout, minutieusement, et c'est tellement facile avec les gaspillages tous azimuts, et puis rien de tel que la frugalité pour monter sur un ring ou pour escalader un col.
Euh... J'ai été un peu long, et en plus je ne manque pas de souffle, même pas essoufflé, mieux que la mémère aux chienchiens...
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2024 à 22:17
@ Aliocha | 13 septembre 2024 à 17:26
"Les faits sont mieux exposés par le Figaro - vous me pardonnerez de les préférer à vos diatribes sectaires - qui souligne que l'Argentine s'en sortira en respectant les conseils du FMI (pas vraiment connu pour sa tendresse budgétaire) de ne pas négliger le volet social de sa politique."
Vous mentez. Voici ce que dit le Figaro, d'après votre propre transcription : "En mars dernier, le FMI félicitait le gouvernement de Milei pour ses premiers résultats sur l’assainissement budgétaire, tout en lui recommandant vivement, pour la deuxième fois en quelques mois, de renforcer l’aide sociale."
LE FMI FÉLICITAIT LE GOUVERNEMENT DE MILEI POUR SES PREMIERS RÉSULTATS SUR L'ASSAINISSEMENT BUDGÉTAIRE.
Les résultats bénéfiques, et dignes d'éloges, donc, de la politique "ultra-libérale" de Javier Milei.
Léger détail que vous passez complètement sous silence, et qui confirme ce que j'écris ici depuis le début.
À côté de ça, le FMI recommande à l'Argentine de renforcer l'aide sociale. C'est une opinion. Ce ne sont pas des faits.
Nulle part, le Figaro n'a dit que l'Argentine ne s'en sortira qu'en respectant les conseils du FMI d'augmenter l'aide sociale. Ce qui ne serait encore que l'opinion d'un journaliste, concernant l'avenir (laquelle peut être juste ou fausse), et non un fait, concernant le passé (lequel est objectif et incontestable).
Opinion que vous inventez complètement, par ailleurs.
En revanche, le Figaro écrit ceci, que vous vous abstenez soigneusement de souligner : "Désinflation, relative stabilisation du peso (la monnaie nationale), excédent budgétaire... Les résultats macroéconomiques de la cure d’austérité sont là. [...] L’une des principales victoires [de Milei] réside dans le fait que l’inflation a cessé d’être le problème numéro un des Argentins. Un petit miracle [...]."
C'est exactement ce que j'ai écrit depuis le début, et que vous avez entrepris de contester avec bêtise et malhonnêteté.
Depuis le début, je parle de résultats déjà obtenus. Étayés sur des faits, matérialisés par des chiffres incontestables.
Comme vous êtes incapable de nier ces chiffres qui constatent la réalité, vous tentez en permanence de déplacer la discussion sur le terrain de l'avenir (inconnaissable par définition), du subjectif et du sentiment.
En d'autres termes, vous continuez d'enfumer le monde et de répandre la propagande gauchiste.
"À tronçonner sans mesure, on finit par en mettre partout, et je prônerai ici la sévérité de notre ancien Premier ministre, tu salis, tu nettoies, tu casses, tu répares. Allez, camarade Marchenoir, corvée de ch..."
Une fois de plus, votre déguisement de centriste mou et tolérant se déchire à la moindre contestation : vous êtes l'impuissant qui jouit de s'imaginer en kapo de camp de rééducation politique, aboyant des ordres et faisant claquer son fouet.
Chrétien, mon cul... Fraternité, mon cul... Communiste rêvant de tyrannie et de violence, oui !
Je reviens sur cette énormité de votre précédent commentaire, car il est tellement gorgé de sottises, malgré sa brièveté, que c'en est un véritable concentré d'huiles essentielles de gauchisme :
"Tant que les entités n’accéderont pas à la fraternité...".
Les entités. Un peu comme "l'entité sioniste". Quel drôle de mot...
Une institution, ou une organisation, pour employer le mot juste, ne peut évidemment être fraternelle (sauf si c'est une loge franc-maçonne, mais c'est encore un autre sujet).
La fraternité est une qualité attachée à la personne, à l'individu. Cela n'a évidemment aucun sens de l'attribuer à une institution.
Le Bundestag est-il fraternel, ou anti-fraternel ? La Cour suprême des États-Unis est-elle fraternelle, ou non ? La société Airbus est-elle fraternelle ? La Sécurité sociale est-elle fraternelle ? L'armée italienne est-elle fraternelle ? Le syndicat des horticulteurs de Saône-et-Loire est-il fraternel ? La centrale nucléaire de Flamanville est-elle fraternelle ? Toutes ces questions sont absurdes, évidemment.
Même au niveau individuel, cette qualification est impertinente dans le cadre d'un débat politique.
Un juge est-il fraternel lorsqu'il prononce une peine clémente envers un délinquant, ce qui est dans l'intérêt immédiat de ce dernier, mais risque de ruiner sa vie en l'incitant à persévérer dans la délinquance, et ne démontre certainement aucune compassion ni envers la victime, ni envers la société ?
Est-il fraternel lorsqu'il prononce une peine sévère, ce qui montre de la considération envers la victime, la société qui est ainsi protégée d'un malfaiteur et même ce dernier, à qui est offerte dès lors une possibilité de s'amender ?
On voit bien que la question est idiote. La fraternité n'est pas le problème. Ce qui est en cause, c'est la justice.
De même, la fraternité n'a rien à faire en matière d'économie. Les décisions d'économie politique ont pour but d'augmenter la prospérité de tous, en permettant l'allocation la plus efficace des ressources rares pour lesquelles différents usages entrent en concurrence.
Au niveau d'un gouvernement, cela ne se fait pas avec de la "fraternité", laquelle d'ailleurs ne peut être mesurée et relève d'une appréciation subjective. Cela se fait avec des lois, qui sont objectivement constatables.
Tandis que leurs effets sont objectivement constatables à l'aide de chiffres.
Vous montrer des chiffres, c'est brandir une gousse d'ail devant un vampire. Les chiffres détruisent votre édifice rhétorique, car ils vous forcent à abandonner votre verbiage faussement sentimental et à vous incliner devant la réalité.
C'est pourquoi vous faites tant d'efforts afin de les faire oublier. Provocations, insultes, déformation des sources sur lesquelles vous vous appuyez... tout est bon pour tenter de détourner la conversation. Et installer la propagande, votre propagande gauchiste, à la place des faits.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 septembre 2024 à 21:49
@ Giuseppe | 13 septembre 2024 à 14:52
On clouait aussi les chouettes sur la porte pour conjurer le sort. Si je vous disais qui j'aimerais en clouer sur ma porte... En fait pour tout vous dire je n'ai pas assez de portes. Ce genre de personnes complètement marteau qui fait que ce sont des vaccinés autour de moi qui sont cloués au lit.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 septembre 2024 à 20:06
@ Axelle D | 13 septembre 2024 à 17:42
Vous êtes marrants, comment voulez-vous qu'elle fasse garder ses chiens 🐕 si elle ne trouve ni volontaires ni bénévoles, faut bien qu'elle trouve du pognon quelque part, tous les politiques créent des emplois fictifs, c'est vieux comme Hérode, qu'est-ce qui vous chiffonne à ce point-là ?
Elle attend que les banques russes débloquent des fonds et ensuite elle remboursera les sommes indues, vous êtes vraiment de sacrés pinailleurs, moins pour vos amis de gauche ben voyons, vous êtes étonnamment très muets.
Au fait, combien font 45 000 euros d'amende en roubles ? Vous avez quatre heures.
Rédigé par : sylvain | 13 septembre 2024 à 19:05
@ Giuseppe | 12 septembre 2024 à 22:08
C'est bien la première fois que vous me faites autant rire avec cette histoire de mémère qui ne s'en sort pas avec la modeste somme de ses appointements mensuels, équivalant, quand même, grosso modo au montant de six SMIC. Étant donné, selon la "plaignante", des frais incompressibles consistant à faire garder ses deux chiens et à payer sa cotisation à un site de rencontre ! Sans oublier des frais d'obsèques qu'elle aurait avancés mais dont on ne nous dit pas si elle se les serait fait rembourser sur la succession.
Rédigé par : Axelle D | 13 septembre 2024 à 17:42
@ Robert Marchenoir
Les faits sont mieux exposés par le Figaro - vous me pardonnerez de les préférer à vos diatribes sectaires - qui souligne que l'Argentine s'en sortira en respectant les conseils du FMI (pas vraiment connu pour sa tendresse budgétaire) de ne pas négliger le volet social de sa politique.
À tronçonner sans mesure, on finit par en mettre partout, et je prônerai ici la sévérité de notre ancien Premier ministre, tu salis, tu nettoies, tu casses, tu répares.
Allez, camarade Marchenoir, corvée de ch...
Rédigé par : Aliocha | 13 septembre 2024 à 17:26
@ Robert | 13 septembre 2024 à 12:30
« Le problème pour monsieur Barnier est que, lors des primaires de LR, il s'agissait à mon sens d'une posture. »
Je suis de votre avis. C’était une posture qui lui a permis de ratisser large... mais néanmoins pas assez pour se qualifier au second tour et rêver de l’Élysée, comme il a rêvé aussi de la présidence de la Commission européenne. Aujourd’hui, la manœuvre lui revient en pleine figure, façon boomerang, et il se montre beaucoup moins audacieux. Il n’y a pas plus faux modeste qu’un ambitieux...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 septembre 2024 à 16:17
@ Robert Marchenoir | 13 septembre 2024 à 13:03
J'ai recueilli et gardé un chat et une chatte, rousse la dernière comme Winston, et un noir tellement affectueux, frère et soeur. Je pense qu'ils sont maintenant heureux, j'ai de la place aussi, c'est bien. Et ils profitent comme moi du plusbeaupanoramadumonde.
Au Moyen Âge on croyait que les chats noirs étaient les compagnons des sorcières et qu’ils pouvaient même être des sorcières transformées. Cette croyance a conduit à la persécution et à la mise à mort de nombreux chats noirs. L’idée que croiser un chat noir porte malheur a perduré au fil des siècles et reste encore présente dans certaines cultures aujourd’hui. Les frappadingues n'ont pas fini d'exister.
Bien évidemment, le fric ne fait rien à l'affaire, mais on ne peut pas dire que la rombière était à l'os, et elle trouvait le temps pour faire des emplettes sur un site de rencontre, j'ai bien rigolé : "Ce n'est même pas une question de salaire. Peu importe qu'avec des revenus de député, elle ait largement les moyens de payer quelqu'un à cet effet. Toucherait-elle seulement le Smic, que sa déclaration serait ahurissante." Ahurissante c'est peu de le dire aussi, elle s'est tellement enterrée elle-même qu'elle est capable en plus de se recouvrir de terre... Et dire qu'ils sont élus...
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2024 à 14:52
@ Aliocha | 13 septembre 2024 à 11:00
"Encore une décapitation, la poupée Aliocha déborde des latrines du père Marchenoir."
Pauvre petit bichon. Vous êtes vraiment la Victime par excellence. Votre petit nom, c'est Jésus, en vrai ?
"Les résultats viendront si les dominants consentent à l'impôt sans réduire les peuples en esclavage, comme le prônent les ultra-libéraux."
1.- Déni de réalité flagrant, alors qu'on vient de vous mettre les faits sous le nez : les premiers résultats sont déjà là.
2.- Langage marxiste outrancier que même le Parti communiste ne tient plus : il y a des "dominants", ils "réduisent les peuples en esclavage".
3.- Mensonge flagrant sur les positions de l'adversaire. D'abord, il n'y a pas d'ultra-libéraux : personne ne se revendique comme tel. Mais même les libéraux, diffamés en tant qu'ultra-libéraux, n'ont évidemment jamais préconisé de "réduire les peuples en esclavage". Ni en Argentine, ni nulle part ailleurs.
Une fois de plus, il suffit de vous mettre les faits sous le nez pour que votre défroque de centriste raisonnable, de modéré ouvert à l'Autre, de conciliateur tentant de réunir les bords opposés sous sa houlette, disparaisse en révélant votre vraie nature : celle d'un enragé d'extrême gauche.
Ça ne vous empêche pas de lâcher un dernier mensonge :
"Tant que les entités n’accéderont pas à la fraternité...".
Vous m'avez l'air d'un modèle de fraternité, en effet. C'est vous qui avez inventé le concept et qui fournissez la substance, en exclusivité au monde entier. Si vous commenciez par donner l'exemple de ce que vous prônez ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 septembre 2024 à 14:36
Nous sommes un pays riche parce que nous entretenons une classe politique qui dépense sans compter et que nous avons des pauvres par millions.
Quand va-t-on virer tous ces repus de la politique, pour l'instant ils sont secoués, pas encore compris qu'ils doivent donner l'exemple, l'exemplarité c'est l'honneur, l'honneur de servir les autres et montrer que se coucher sur des ballons chauds ne veut pas dire vivre au chaud avec le pognon des autres.
J'en profite pour rappeler ici à Gérard Araud, lui aussi déconnecté quand il raconte que les Français sont des gâtés pour leur santé, c'est sûr son poste prestigieux tous frais payés et plus encore lui fait raconter à lui aussi des inepties, j'en ai assez d'entendre ces types donner des leçons de maintien quand eux toute leur vie ont vécu un peu, beaucoup de mon argent. Rappel à lui de ce que nous coûte notre confort de vie médicale :
En France, les dépenses de santé représentent une part significative du budget des ménages et de l'économie nationale. En 2022, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) s'élevait à 235,8 milliards d'euros, ce qui correspond à environ 8,9 % du produit intérieur brut (PIB) du pays.
Pour chaque citoyen dont je fais partie, cela représente en moyenne 3 475 euros par an. Ces chiffres illustrent l'importance des investissements dans le secteur de la santé, qui incluent les soins hospitaliers, les soins de ville, les médicaments, et d'autres biens médicaux. Il est à noter que ces coûts sont partiellement couverts par l'assurance maladie obligatoire, les assurances complémentaires et, dans une moindre mesure, par les paiements directs des ménages.
Quand vous irez à la pharmacie, vous regarderez votre feuille de remboursement et les différentes parts de ticket modérateur non remboursées.
Et puis les mutuelles, c'est pas gratis non plus, on paye de nos sous régulièrement et pas pour être non plus remboursés pour tout.
Ce type m'agace de plus en plus, lui a vécu dans un monde qui l'a choyé, je ne sais s'il était efficace, mais depuis qu'il officie je ne vois pas la plus-value qu'il a apportée à notre système, mais je me garderais bien de le juger ne connaissant pas ce milieu feutré et doré sur tranche.
Et puis j'ai entendu l'intervention lunaire et plus encore, d'un autre champion, Sébastien Delogu, je suis perplexe... Mais j'ai encore le temps d'en apprécier ce qu'il est... Je n'imaginais pas que cela puisse exister, lui aussi en plus avec notre pognon cher à Nanard.
“La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence, infiniment plus profonde. L'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas.” (Claude Chabrol)
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2024 à 13:37
@ Giuseppe | 12 septembre 2024 à 22:08
"Maintenant, je ne reste plus que deux jours à l’Assemblée parce que je n’ai pas d’autres moyens de faire garder mes chiens".
J'avoue que l'ampleur du moquage de figure est sidérante. Cette femme ne se rend même pas compte du mépris qui suinte de son argument.
Donc on l'élit et on la paye pour qu'elle fasse les lois, et elle s'arroge le droit de travailler à temps partiel parce que le gardiennage de ses chiens est plus important que le sort du pays ?
Ce n'est même pas une question de salaire. Peu importe qu'avec des revenus de député, elle ait largement les moyens de payer quelqu'un à cet effet. Toucherait-elle seulement le Smic, que sa déclaration serait ahurissante.
Pour commencer, si elle n'est pas assez futée pour parvenir à faire garder ses chiens malgré des difficultés qui ne regardent qu'elle, comment peut-on lui confier le soin de diriger la nation ?
En imaginant même qu'elle soit dans l'incapacité de le faire, eh bien elle s'en débarrasse, de ses chiens ! Le choix s'impose, il n'y a pas à réfléchir une seconde. Personne n'a obligé cette dame à se présenter aux élections, que je sache.
Churchill avait un chat orange, et il a légué sa demeure au royaume britannique, à condition qu'un chat orange y habite à perpétuité. Voeu qui est encore respecté à ce jour.
Que je sache, il n'a jamais dit : écoutez, je ne peux m'occuper de faire la guerre à Hitler que deux jours sur sept, parce qu'il faut que je m'occupe de mon chat orange.
D'autant qu'il ne se contentait pas d'un chat : il avait des chiens, des cygnes, un cheval, des poissons, des cochons, des papillons et même un lion (qui lui fut offert et qu'il donna au zoo de Londres).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 septembre 2024 à 13:03
@ Serge HIREL | 13 septembre 2024 à 02:11
"si, d’ici son examen de passage devant l’Assemblée nationale, Michel Barnier se souvient des propositions musclées qu’il a présentées lors des primaires LR de 2021 en matière de gestion du flux migratoire et les inscrit dans son programme de gouvernement, le RN lui accordera la moyenne "
Le problème pour monsieur Barnier est que, lors des primaires de LR, il s'agissait à mon sens d'une posture. En effet, compte tenu de son image très européiste d'ancien commissaire de la Commission de Bruxelles et face à monsieur Ciotti notamment, les autres candidats (Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand par exemple) étant dans la plus pure tradition bourgeoise de la classe politique représentée par LR, il ne pouvait s'imposer qu'en se démarquant pour récupérer un maximum de voix de droite a priori acquises principalement à monsieur Ciotti. Et cela l'avait servi puisqu'il avait été classé troisième du premier tour.
Son problème actuellement reste de tenter de prouver qu'il s'agissait de l'expression de vraies convictions à l'époque (il n'y a que deux ans et demi !) et non d'une profession de foi factice. Faute de quoi la censure du RN lui pendrait au nez !
Rédigé par : Robert | 13 septembre 2024 à 12:30
Voilà qui va alimenter la gibecière de Giuseppe, notre chasseur antigaspi d’argent public. Mardi et mercredi, quelque deux cents députés et sénateurs Renaissance et Ensemble ont participé à leurs journées parlementaires de rentrée à Rosny-sur-Seine. Les médias en ont beaucoup parlé parce que Michel Barnier est allé leur apporter la bonne parole, plus exactement celle qu’ils voulaient entendre...
Rosny-sur-Seine, tout à l’ouest des Yvelines, a déjà le charme de la Normandie toute proche... À ne pas confondre avec Rosny-sous-Bois, dans le « 93 », dont le taux de délinquance, même s’il n’est pas le pire de Seine-Saint-Denis, les aurait effrayés... et obligés à voir de leurs yeux la réalité des quartiers pudiquement appelés « difficiles ».
Tous ces messieurs-dames se sont installés au « Village de Rosny », un parc d’attractions tout confort, où a été reconstitué, tenez-vous bien, je vous le donne en mille, un village français des années 70. On ne pouvait rêver meilleur endroit pour accueillir le nouveau et septuagénaire Premier ministre. Ne manquaient que ses montagnes... Mais le panorama sur la Seine les vaut bien d’autant qu’à Rosny, elle est propre...
Il se dit que Karl Olive, qui n’est pas le député du coin, mais dont le fief n’est pas bien loin, n’est pas pour rien dans ce choix. Peut-être obtiendra-t-il, en guise de récompense, le maroquin des Sports qu’il espère tous les matins en se rasant...
Pour les tarifs de location de cette oasis où le luxe rivalise avec la bonne chère et dont les dortoirs sont naturellement « tout simples », merci de consulter le site en lien : https://www.groupeamadeus.com/le-village-de-sully.
Ainsi, Rosny-sur-Seine, ces 10 et 11 septembre 2024, est entrée pour la deuxième fois dans l’Histoire. Si, si, souvenez-vous... Henri IV... Sully... Le meilleur « surintendant des Finances » que la France ait connu - avant de découvrir Bruno Le Maire - est né là et y a construit un château que le Béarnais fréquenta beaucoup. La demeure de son ministre est à deux pas de Mantes, où il avait installé sa maîtresse et favorite, la jolie Gabrielle d’Estrées.
Coïncidence fortuite que ce choix de Rosny par les rescapés du naufrage provoqué par la dissolution ou choix symbolique de la Macronie qui, après avoir tout loupé pendant sept ans en matière de finances publiques, conseille à l’inespéré Michel Barnier d’imiter Maximilien de Béthune, qui, par son opiniâtreté, sut, en quelques années, redonner son lustre au royaume de France mal en point ? Je crains que ce voyage à Rosny ne soit en réalité qu’une escapade coûteuse hors les murs de Paris...
Une escapade qui, pourtant, aurait pu être habilement présentée comme un voyage d’études. À moins de trois kilomètres du « Village de Rosny », sous la conduite de « Gérald », encore « premier flic de France », et d’« Éric », qui y connaît probablement quelques anciens clients, ils auraient pu visiter le Val Fourré, dont la réputation n’est plus à faire, admirer ses deux mosquées plus ou moins salafistes, ses cages d’escalier et ses ascenseurs joliment décorés, ses points de deal bien achalandés, ses caves qui recèlent des trésors, peut-être même assister à un ou deux rodéos...
Las, ils sont restés entre eux, bien au chaud, en espérant que Michel Barnier réussisse la mission impossible que le Président lui a confiée après avoir lui-même échoué. Il faut les comprendre. leur plan de carrière ne tient plus qu’à un fil... Peut-être, la nuit, les insomniaques ont-ils entendu quelques « youyous » qui, au Val Fourré, fêtaient le 23e anniversaire du 11-Septembre...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 septembre 2024 à 11:19
Encore une décapitation, la poupée Aliocha déborde des latrines du père Marchenoir.
Les résultats viendront si les dominants consentent à l'impôt sans réduire les peuples en esclavage, comme le prônent les ultra-libéraux au nom de la liberté, menteurs hypocrites exactes répliques des gauchos qui font de même avec l'égalité.
Tant que les entités n’accéderont pas à la fraternité, il est vain d'imaginer pouvoir inventer des solutions, les sectaires de tous bords enverront les abbés à leur turpitude pour justifier les leurs, et Milei comme son peuple attendront en vain les investisseurs.
Rédigé par : Aliocha | 13 septembre 2024 à 11:00
En défendant âprement devant le Bundestag sa décision de rétablir les contrôles aux frontières allemandes pendant six mois - et, probablement, pour bien plus longtemps malgré les remontrances de Bruxelles -, le chancelier SPD Olaf Scholz n’a pas facilité la tâche de Michel Barnier.
Voilà notre nouveau Premier ministre, qui, de manière encire floue, a promis de « maîtriser » l’immigration et se trouve à tout instant à la merci d’un drame comme celui de Solingen, obligé d’en faire au moins autant pour que le RN ne se fâche pas dès son discours de politique générale (ou « d’investiture », comme cela se disait sous la IVe, à laquelle la Ve ressemble beaucoup ces jours-ci).
Et ce d’autant plus que cette mesure, dite de la « double frontière », a été proposée par Jordan Bardella pendant la campagne des européennes, ce qui lui avait valu d’être vilipendé par la gauche - mais cela n’a guère d’importance - mais surtout critiqué par la Macronie. « Une folie », avait tranché le jeune et déjà sentencieux Gabriel Attal, qui, à cette occasion, s’en prenait aussi aux LR, François-Xavier Bellamy utilisant cette même expression depuis 2019.
Avant même qu’il n’existe, le gouvernement Barnier est ainsi menacé, soit d’une censure du RN qui lui serait fatale, soit d’un début de délitement de ses soutiens, l’aile gauche du camp présidentiel ne pouvant accepter un tel coup de canif dans le contrat de cohabitation... qu’il serait préférable de nommer « de coexistence ».
Quant aux socialistes français, qu’ils soient NFP ou non, dans cette histoire, ils sont de magnifiques cocus, trompés par leurs camarades d’outre-Rhin, qui, pour tenter de sauver leur peau lors des prochaines élections générales, jouent la carte inverse de la leur...
P.-S. : bien sûr, si, d’ici son examen de passage devant l’Assemblée nationale, Michel Barnier se souvient des propositions musclées qu’il a présentées lors des primaires LR de 2021 en matière de gestion du flux migratoire et les inscrit dans son programme de gouvernement, le RN lui accordera la moyenne... et quelques macronistes voteront la censure, mêlant leurs voix à celle de la gauche et de l’extrême gauche. Comme ils l’ont tous déjà fait le 7 juillet...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 septembre 2024 à 02:11
@ Aliocha | 12 septembre 2024 à 17:50
Je crois que vous ne comprenez pas ce que signifie le mot pensée. Vous ne comprenez pas ce qu'est un argument, un raisonnement basé sur des faits. Vous êtes inapte au débat démocratique (ce qui ne vous empêche pas de bramer à tout bout de champ à la démocratie).
Moi aussi je peux vous copier-coller un article entier. Je peux jouer au c..., si vous voulez. Je peux vous coller dix pages d'une étude complète, si ça vous amuse.
Ce n'est pas cela, débattre. Vous avez prétendu que mes écrits étaient fallacieux. Vous avez prétendu qu'il s'agissait de propagande, vous m'avez accusé d'être sectaire, sans le moindre fait ni le moindre argument à l'appui de ce qui n'est, en dernière analyse, qu'une insulte.
Vous ne présentez toujours pas le moindre fait ni le moindre argument dans le cadre de ce débat.
C'est à vous d'expliquer en quoi les informations contenues dans l'article du Figaro que vous citez réfuteraient ce que j'ai écrit, à savoir que le gouvernement de Javier Milei a déjà obtenu des résultats spectaculairement positifs en un temps très court, grâce aux mesures libérales énergiques qu'il a mises en oeuvre.
Vous n'en dites pas un mot.
Vous brassez de l'air. Vous tenez le micro pour ne rien dire. Vous énoncez des généralités gauchistes, du genre : "la rigueur économique, certes, mais le souci social aussi".
Non seulement il n'y a pas de chiffres dans votre phrase, mais il n'y a même pas de verbe.
Nous discutons de résultats économiques. Il s'agit de donner des chiffres. J'ai donné les miens. Vous ne les avez pas contestés (et pour cause). Vous n'en avez pas donné d'autres.
C'est vous, le propagandiste. C'est vous qui nous jouez du flûtiau.
Vous réussissez à sortir cette énorme sottise : "On n'avait pas dit en même temps ?"
Non. "On" n'a pas dit ça. C'est vous qui l'avez dit, vous qui êtes enfermé dans votre bulle étanche d'autiste incapable de soutenir le débat qu'il provoque, mais fort enclin à semer la zizanie face à l'exposition des faits qui démolissent ses préjugés.
Encore une fois : ce dimanche, Javier Milei présente au parlement argentin un
budget à l'équilibre pour 2025, neuf mois seulement après avoir été élu.
Au premier trimestre, l'Argentine a connu un exercice budgétaire en excédent, pour la première fois depuis 16 ans.
La France a un budget en déficit depuis 50 ans, et aucun politicien, de l'extrême droite à l'extrême gauche, ne prévoit ni ne désire qu'il en soit autrement.
Mais ça n'empêche pas à peu près tout le monde de se tordre les mains à propos de la dette, et de déplorer l'insuffisance du "pouvoir d'achat".
Cela, ce sont des faits.
Et c'est sans compter sur tous les autres faits que j'ai rapportés, les bon résultats économiques, chiffrés, obtenus par le gouvernement Milei : forte baisse de l'inflation dans un pays affligé par l'hyper-inflation, reprise de la croissance au mois de mai, augmentation du nombre des logements à louer, baisse des loyers, baisse des impôts, augmentation de la production agricole, hausse de la Bourse...
Le "souci social", figurez-vous, ça consiste à obtenir de bons résultats économiques. Un budget à l'équilibre, ça veut dire moins d'impôts, des taux d'intérêt plus bas, des entreprises plus prospères, donc plus d'emplois et de meilleurs salaires, et ainsi de suite.
Le gouvernement libéral de Javier Milei commence déjà à fournir des résultats concrets, neuf mois seulement après son arrivée au pouvoir.
Cinquante ans après la renonciation à l'honnêteté budgétaire, les socialistes français de droite comme de gauche en sont toujours à afficher leurs bonnes intentions : ils ont un "souci social", ce sont des gentils garçons, ils ont la main sur le coeur (puisqu'ils volent à Truc pour donner à Schmoll). Il est temps de dénoncer leur imposture.
Vous avez le culot de nous sortir cette autre imposture communiste : le tableau économique argentin serait "mitigé". Et vous nous sortez un énorme vomi du Figaro relevant tout ce qui ne va pas en Argentine. Sans blague ? Y'aurait des trucs qui vont pas en Argentine ? Après un siècle d'incurie socialiste, d'hyper-inflation, de corruption, de misère ? Mais quelle surprise !
Comment donc ! Après neuf mois à la présidence, Milei n'aurait pas transformé l'Argentine en paradis terrestre ? Ce n'est pas le père Noël ? Mais quel scandale !
Toujours ce répugnant tour rhétorique des gauchistes dans votre genre : par hypothèse, si on vous laissait faire, ce serait le paradis sur terre. Donc, si y'a le moindre truc qui va pas dans les pays libéraux, c'est bien la preuve que le libéralisme, c'est d'la m... Il est bien connu que dans la France communiste jusqu'au trognon, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Je vous signale qu'une aggravation temporaire de la situation était prévue et annoncée par Milei. Ça fait partie du programme. Les Argentins l'ont élu malgré cela.
Et déjà, il y a des améliorations spectaculaires. Donc oui, les résultats sont exceptionnellement bons, vu le court délai écoulé, la situation catastrophique antérieure et son ancienneté. Sans parler de la comparaison avec la France !
Quant à l'archevêque de mes deux, qu'il aille tripoter des petits garçons et qu'il laisse les élus faire leur travail.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 septembre 2024 à 23:39
@ sylvain | 12 septembre 2024 à 19:03
Argument de la mémère aux chienchiens du FN/RN:
"Maintenant, je ne reste plus que deux jours à l’Assemblée parce que je n’ai pas d’autres moyens de faire garder mes chiens".
Avec l'artiche qu'elle prend tous les mois et son abonnement à un site de rencontres, si elle ne trouve pas quelque âme charitable pour les garder ses toutous, c'est qu'elle y met de la mauvaise volonté... Peut-être va-t-elle vous solliciter, qui sait ?
La mémère nous prend pour des couillons un peu, c'est sûr, il faut sortir sa propre fraîche de ses poches, et quand on est habitué à ne pas payer grand-chose pour un "travail", on s'y habitue vite.
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/synthese/deputes-groupes-parlementaires/la-situation-materielle-du-depute
En plus elle dit qu'elle perd du pouvoir d'achat depuis qu'elle est élue... Eh bien elle n'avait qu'à ne pas y aller, pauvre mémère... Ne nous prendrait-elle pas profondément pour de gros couillons ? Euphémisme sans aucun doute, à ce niveau de réponse et de justificatifs de la part de la mémère aux chienchiens c'est à mourir de rire.
Le vieux c'était le champagne, fifille bientôt au trapèze avec toute une équipe de champions... Décidément c'est la foire ! Jordy Onnesaitpastrop serait dans le faux... On verra la suite de cette petite entreprise qui devrait nous gouverner.
https://www.lopinion.fr/politique/jordan-bardella-co-auteur-de-faux-documents-dapres-liberation-le-president-du-rn-dement
Il faudrait faire donc confiance à cette armée de Bourbaki ? Vous avez du courage, et il va vous en falloir, coudre vos poches sera une priorité, achetez-vous une laisse, bon chienchien à sa mémère... Je taquine bien sûr...
Rédigé par : Giuseppe | 12 septembre 2024 à 22:08
@ sylvain | 12 septembre 2024 à 19:03
« Tous ceux qui, comme Giuseppe et Achille, piaffent d'impatience en attendant le 30 septembre, jour de l'ouverture du procès retentissant contre le FN / RN… »
J’ai confiance en la Justice de mon pays. Elle est parfois un peu lente, tatillonne, mais là le dossier semble solide.
À noter qu’une autre députée du RN s’est fait prendre par la patrouille pour avoir utilisé de l'argent public pour ses frais personnels : pension pour chiens, sites de rencontres.
Peut-être avez-vous eu l’occasion de la rencontrer dans ce genre de site ? :)
Rédigé par : Achille | 12 septembre 2024 à 21:21
Tous ceux qui, comme Giuseppe et Achille, piaffent d'impatience en attendant le 30 septembre, jour de l'ouverture du procès retentissant contre le FN / RN seront déçus, trop de défauts de procédures, les sommes astronomiques des détournements de fonds publics et emplois fictifs sont enregistrés en euros, or tout le monde sait que le FN/ RN détient tous ses comptes bancaires en Russie, donc leur monnaie est le rouble.
Et si ces procès titanesques incriminent indirectement la Russie, Poutine risque de se fâcher, nos diplomates sont terrorisés à l'idée de se frotter au big tsar de toutes les Russie.............
Pov´ Giuseppe, pov’ Achille, ils risquent encore des attaques cérébrales, nous en serions très désolés, nous les fachos racistes de Jordy la roublardise poutinophile.
Rédigé par : sylvain | 12 septembre 2024 à 19:03
Voici la source du tableau mitigé qui décrit les efforts de Milei :
"Le président antisystème s’est félicité des premiers résultats de sa thérapie de choc sur l’inflation et le déficit public. Elle est très rude pour des Argentins, qui subissent la récession et dont plus de la moitié est plongée dans la pauvreté"
""Si les gens ne pouvaient pas joindre les deux bouts, ils seraient en train de mourir dans la rue". Lancée à la sortie d’un salon agricole, fin mai, cette déclaration du président argentin Javier Milei a choqué beaucoup de monde dans son pays. D’autant que ce dérapage intervenait au beau milieu d’une polémique autour de la distribution d’aliments aux soupes populaires. Faisant fi de l’urgence alimentaire des plus démunis, le ministère du Capital humain, conglomérat de trois ministères fusionnés pour motifs budgétaires, retenait quelque 6000 tonnes d’aliments dans de grands hangars.
Tandis que le lait en poudre menaçait d'être périmé, la discussion politique tournait autour de la supposée corruption du réseau de distribution des denrées, du temps de l’administration péroniste. Sommé par la justice de distribuer ces aliments, le gouvernement a aussi été interpellé par l’archevêque de Buenos Aires. Depuis l’estrade de la cathédrale métropolitaine, face à Javier Milei et à l’ensemble des membres de son gouvernement, l’archevêque Garcia Cuerva a déclaré : "Notre peuple est en train de fournir un très gros effort, nous ne pouvons pas regarder ailleurs. Il faut accompagner cet énorme effort avec des actes et pas seulement avec des mots". Lors de son homélie, le 25 mai, jour de la fête nationale, l’ecclésiastique a ainsi appelé de ses vœux la formation d’une "alliance sociale en faveur de l’espoir, inclusive et non idéologique".
Invités à dépasser les clivages idéologiques, ce qui équivaudrait à un miracle, les Argentins constatent l’urgence sociale alors que la pauvreté touche 55,5 % de la population - contre 44,7 % fin 2023 - d’après la dernière étude de l’Université catholique argentine (UCA). L’OCDE table cette année sur une baisse du PIB de 3,3 %, avant une reprise de 2,7 % en 2025. Pour l’heure, la récession, profonde, touche de nombreux secteurs. Le textile, l’électronique ou encore les industries lourdes (métallurgie, machinerie agricole…) en premier lieu. La fondation Pro Tejer, spécialisée dans l’analyse industrielle, évalue à 42 % la part des entreprises ayant eu recours au licenciement, depuis fin 2023.
Six mois après son arrivée au pouvoir, Milei conserve une cote de popularité de 45-50 %, malgré la thérapie de choc imposée. Pour la première fois de son histoire récente, un candidat promettant un ajustement budgétaire drastique a été élu. Las de la gestion péroniste, acculés par une inflation galopante, les Argentins ont accepté de se serrer la ceinture. Ils espèrent aujourd’hui ouvrir la page d’un nouveau chapitre, plus optimiste.
Selon Lorenzo Sigaut Gravina, "la thérapie de choc agit sur l’économie comme la chimiothérapie sur un patient atteint de cancer". "Dans un premier temps, la thérapie affecte négativement le patient. Elle le tue un peu plus, poursuit cet économiste du think-tank Equilibra. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a dû changer de fusil d’épaule, pour commencer à prendre en charge l’aspect social. La phase de la thérapie de choc est terminée". Un constat qui n’est pas sans rappeler les avertissements du Fonds monétaire international.
En mars dernier, le FMI félicitait le gouvernement de Milei pour ses premiers résultats sur l’assainissement budgétaire, tout en lui recommandant vivement, pour la deuxième fois en quelques mois, de renforcer l’aide sociale.
Désinflation, relative stabilisation du peso (la monnaie nationale), excédent budgétaire… Les résultats macroéconomiques de la cure d’austérité sont là. À peine intronisé, Milei a appliqué le plan annoncé, dont la pierre angulaire était l’assainissement des comptes publics. Un grand coup de tronçonneuse qui s’est traduit en licenciements massifs dans le secteur public, mais aussi par l’augmentation subite des tarifs des services publics, la fin des chantiers publics ou encore la réduction des dotations aux provinces.
Dès janvier, le gouvernement annonçait en grande pompe avoir obtenu un excédent budgétaire, le premier depuis 2012. Une situation en trompe-l’œil - selon les spécialistes - puisque l’État s’est massivement endetté auprès de Cammesa, la compagnie nationale de distribution électrique. "Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement s’endette auprès des entreprises fournissant l’énergie", précise Julian Rojo, économiste spécialisé en planification énergétique. "La nouveauté, c’est la proposition faite par le gouvernement de solder la dette avec des bons du trésor, ce qui reviendrait à une décote. Autrement dit, si l’État assumait cette dette, il perdrait automatiquement sa victoire budgétaire".
Selon Sigaut Gravina, "le gouvernement se trouve face à un énorme dilemme : subventionner ou augmenter les tarifs". Un vrai casse-tête pour Milei, dont l’une des principales victoires réside dans le fait que l’inflation a cessé d’être le problème numéro un des Argentins. Un petit miracle qui ne saurait cacher les nouvelles inquiétudes de la classe moyenne, menacée d’appauvrissement. Selon une enquête réalisée par l’université de San Andrés, leurs premières préoccupations sont désormais les salaires (36 %) et la pauvreté (35 %), juste devant l’inflation (34 %).
En avril, la hausse des prix sur un an atteignait 289 %. Le mois suivant, l’Argentine se félicitait d’afficher une inflation mensuelle autour de 5 %, contre 8,8 % en avril. Si les chiffres restent préoccupants, les spécialistes s’accordent à dire que la désinflation a permis à une partie des salariés de récupérer un peu de leur pouvoir d’achat. "La perte de pouvoir d’achat ne date pas de l’arrivée de Milei", résume l’économiste David Miazzo. "Entre décembre 2017 et janvier 2024, les salariés ont perdu 40 %. La tendance a commencé à s’inverser depuis avril, mais à un rythme très lent car les revenus sont affectés par l’augmentation des dépenses obligatoires (électricité, gaz, transports…)". Des secteurs comme l’immobilier, la construction et l’automobile pourraient profiter de l’embellie économique. Le robinet des crédits s’ouvre à nouveau qui va permettre à la population d’accéder à la propriété.
À Buenos Aires, si les plus optimistes veulent croire à un rebond imminent de l’activité, la plupart parient plutôt sur une récupération lente, dans un contexte politique incertain. La légitimité du président Milei, acquise grâce à sa large victoire au second tour de l’élection, contraste avec la faible marge de manœuvre législative de sa force politique, La liberté avance (LLA), hyperminoritaire, tant à la Chambre basse (15 % des députés) qu’à la Chambre haute (9 % des sénateurs). Les élections de mi-mandat, prévues pour fin 2025, seront déterminantes.
Pour que le moteur démarre, il faudrait notamment que les devises affluent. Chaque année, à l’automne (période actuelle dans l’hémisphère sud), les regards se tournent vers le secteur agro, premier pourvoyeur de dollars du pays. "Comme tous ses prédécesseurs, le gouvernement Milei fait face à un besoin criant de dollars et croise les doigts pour que les stocks soient écoulés via les exportations", résume David Miazzo, spécialiste de l’agrobusiness, qui signale que le gros des opérations se déroule cette année avec du retard, en raison de pluies tardives qui ont décalé la récolte. En dépit de tarifs internationaux à la baisse, Miazzo reste optimiste quant à cet afflux de dollars : "Tôt ou tard, ces devises vont finir par arriver, contrairement à l’année dernière, qui fut marquée par une terrible sécheresse et donc une très mauvaise récolte".
Pendant qu’une majorité de la population tire le diable par la queue, Milei joue au VRP de son pays auprès des plus célèbres entrepreneurs de la planète. Elon Musk, Mark Zuckerberg, ou encore Sam Altman ont tous eu droit à leur selfie avec le président argentin. Le patron de Tesla fut l’un des rares à appeler à investir en Argentine. Sans pour autant avoir annoncé le moindre investissement dans le pays sud-américain. "Elon Musk n’a pas encore bougé le petit doigt, c’est vrai… Et il a raison !" rétorque Tomas Porchetto, à peine 24 ans et déjà serial entrepreneur argentin, spécialisé dans la tech. "L’Argentine a encore beaucoup à démontrer avant d’attirer massivement les investissements étrangers. Ça reste un pays anormal !".
Convaincu que Milei fera tout pour les attirer, surtout en leur garantissant une sécurité juridique qui fait défaut, le jeune entrepreneur vante le potentiel de son pays pour accueillir un pôle de production technologique. "L’Argentine dispose d’un capital humain formidable. Une grande partie de la population présente un niveau de formation élevé, notamment dans les secteurs liés aux nouvelles technologies. De plus, la situation du pays pousse les gens à se réinventer constamment, à entreprendre. Le salariat n’offre aucune promesse de progrès. Pour l’heure, sur le plan macro, la priorité est de restaurer la confiance dans le pays".
Après s’être ouverte tous azimuts aux investissements étrangers durant les années 1990, la décennie du président Carlos Menem, l’Argentine s’était ensuite repliée sur elle-même, pour sombrer dans la crise sociale et économique, éclatée en décembre 2001. Un traumatisme jamais vraiment dépassé. Buenos Aires avait confirmé son statut de terrain hostile aux capitaux étrangers avec l’instauration, en 2012, par l’ex-présidente péroniste Cristina Fernandez de Kirchner, d’un contrôle des capitaux (le "Cepo" en espagnol) pour limiter les sorties de devises.
Aujourd’hui, un outil juridique concentre toutes les espoirs d’ouverture : le régime d’incitations aux grands investissements (Rigi, en espagnol). Il s’agit de politiques fiscales et douanières avantageuses pour une période de trente ans ciblées sur des secteurs clés : mines, pétrole, gaz, agrobusiness. Il ne fait pas l’unanimité, les opposants s’inquiétant de ressources naturelles passées aux mains d’entreprises internationales sans bénéfice suffisant pour le pays. "Le Rigi permettrait de mettre fin à l’absence de stabilité juridique", affirme Sigaut Gravina, favorable à son adoption. "Il faudra encore lever le contrôle des capitaux. Sans cela, il y aura toujours une bonne raison pour ne pas avoir confiance dans l’Argentine".
Est-ce suffisant pour tourner la page des deux décennies d’insécurité juridique et instaurer un climat propice aux affaires ? Le précédent du gouvernement du libéral Mauricio Macri (2015-2019) en fait douter plus d’un. "L’arrivée de Macri avait fait souffler un vent d’optimisme. Il y avait eu beaucoup de déclarations d’intention, mais bien peu d’engagements réels", tranche Alain Petitjean, consultant en hydrocarbure, ancien dirigeant régional de Total et présent depuis 1997 dans le pays. "Après ce qui s’est passé en 2001, il sera très difficile de faire revenir les gros investisseurs qui sont partis. L’Argentine n’a pas respecté à l’époque les traités de protection des investissements… Ça laisse des traces !"
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/six-mois-apres-son-accession-au-pouvoir-quel-bilan-tirer-de-l-argentine-de-javier-milei-20240609
Voilà, voilà le tableau mitigé : la rigueur économique, certes, mais le souci social aussi qui, si on n'en tient pas compte, entraîne le risque de ne plus être suivi politiquement.
Le consensus entre le libéral et le social, seul à même d'entretenir la confiance des investisseurs.
On n'avait pas dit "en même temps" ?
Rédigé par : Aliocha | 12 septembre 2024 à 17:50
@ hameau dans les nuages | 12 septembre 2024 à 13:58
« Cela fait quarante années que je n'ai plus de montre au poignet. Regarder la position du soleil me donne l'heure à cinq minutes près. »
J’espère qu’il y a souvent du soleil dans votre coin. Et la nuit je suppose que vous vous fiez à la position des étoiles ! 😊
Rédigé par : Achille | 12 septembre 2024 à 16:22
@ Giuseppe | 12 septembre 2024 à 10:15
Cela fait quarante années que je n'ai plus de montre au poignet. Regarder la position du soleil me donne l'heure à cinq minutes près. Seul inconvénient, allez-vous me dire : et quand le ciel est nuageux ? Facile, j'ai un cantonnier qui habite au bout de la rue. Quand il passe je sais qu'il va être bientôt midi et pour confirmation, cinq minutes après, l'Angélus se met à sonner au clocher de l'église.
Je raconte ça parce que je sais que Robert Marchenoir est friand de ces petites chroniques villageoises.
À propos d'église et de noir, voila ce qui se racontait dans un village proche du mien :
http://ogeu-mon-village.over-blog.com/2023/04/une-belle-robe-noire.html
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 septembre 2024 à 13:58
@ Aliocha | 11 septembre 2024 à 20:45
"Mon but n'est pas de dénigrer..."
Alors pourquoi m'accusez vous d'être un propagandiste ? Où voyez-vous de la propagande libérale ? Les socialistes dans votre genre, déclarés ou honteux, ont tous les leviers de commande et dominent dans tous les canaux de communication. Et vous avez le culot d'accuser les libéraux de faire de la propagande ? Alors que j'ai présenté des faits concrets, chiffrés, sourcés et incontestables ?
"Mon but n'est pas de dénigrer, mais de souligner quelles sont les sources du tableau de la réussite..."
Pouvez-vous essayer d'écrire en français, s'il vous plaît ? Les sources du tableau de la réussite, ça ne veut rien dire.
"...la réussite qui n'est pas extraordinaire comme la propagande voudrait le faire croire, mais mitigée, comme le décrit le Figaro et l'article des Échos..."
C'est faux. Veuillez expliquer, avec des faits et des arguments, en quoi l'un ou l'autre article réfuteraient ce que j'ai écrit. Il ne suffit pas de balancer des "liens" pour avoir raison.
Contrairement à ce que vous prétendez, l'article des Échos montre, au contraire, que la politique libérale de Javier Milei a eu des résultats positifs très rapidement.
Et l'article du Figaro, dans sa partie lisible par les non abonnés, ne présente strictement aucun élément de bilan. Il n'est donc pas pertinent.
Au fait, êtes-vous abonné au Figaro ? Avez-vous lu l'article jusqu'à la fin ? Ou vous êtes-vous contenté d'une recherche hâtive, histoire de dénicher, dans un sous-titre, quelques mots négatifs relevant du simple sentimentalisme, à l'exclusion de tout fait chiffré ? L'économie, ce sont des chiffres, pas des pleurnicheries socialisantes.
"Vous devriez abandonner définitivement le sectarisme aux socialistes, cela vous éviterait d'en voir partout pour justifier le vôtre."
Bla... bla... bla... céçuikidikiyé. Toujours votre truc imbécile par lequel vous prétendez vous situer au-dessus de la mêlée.
Il y a le vrai, et il y a le faux. On ne fait pas la moyenne des deux pour obtenir un diagnostic.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 septembre 2024 à 12:26
Il va donc falloir sauver les meubles en priorité. La dette colossale qui mine toute action. Édouard Philippe ne veut pas insulter l'avenir et ne parle pas de faillite comme Fillon, il ne veut pas faire peur.
Et pourtant... Il va falloir faire de la Santé une vitrine, il a suggéré trop d'administratifs, en gros partout il y a trop de monde à ne rien fiche. Les territoires sont obèses de services, la masse salariale de la commune chez nous c'est plus de 50 %... Trois dans un petit camion benne pour aller vider deux sacs de déchets qui tiendraient dans le coffre d'une voiture. "Je veux voir des PV de surcharge sur mon bureau ! " disait le numéro un de la région.
Tous savent ça, personne ne dit qu'il faut faire courir les citoyens mais auront-ils le courage de faire 6 % au compteur cette année, autant l'année prochaine ? Tout se consume, comment remettre en route la machine et régler tout ce qui mérite d'être réglé pour aller plus vite et moins consommer ?
La conduite est devenue folle, et une fois de plus à part faire des constats ce sont tous des Jacquattali de l'économie, on l'a vu à l'oeuvre lui qu'on a viré :
https://www.lesechos.fr/1993/06/le-president-jacques-attali-contraint-a-demissionner-de-la-berd-907252
Sans compter l'autre Alain Mincmanche, conseiller en nullité, il a été critiqué pour ne pas avoir anticipé la crise des subprimes de 2008, affirmant quelques mois avant son déclenchement qu'un tel événement était improbable. Cette erreur d'appréciation a marqué sa carrière.
Tous ces types devraient être bannis du champ politique, ce ne sont pas des conseillers du soir mais des conseillers du désespoir. Si on en est là ils y sont un peu pour quelque chose, ils n'ont jamais cassé trois pattes à un canard et dire qu'ils continuent à raconter des salades. S'ils avaient été des génies cela se saurait.
Mitterrand avait pris Jacquattali comme caution d'une politique nouvelle économique pour éviter la peur des marchés. En fait le désastre économique est là, qui pour fracasser cette spirale de la dépense ?
C'est le carburant qui manque le plus, sans carburant le moteur est en cale sèche, nous sommes en cale sèche, et tout est déchiré, en pièces, les murs lézardés et la charpente se consume.
Barnier en sauveur ? Je ne sais pas, il faut les mains libres pour renverser la table. Et elle est lourde la table, massive, seul il n'y arrivera pas. Les milliards de la dette sont dessus et la lestent de tout leur poids.
Rédigé par : Giuseppe | 12 septembre 2024 à 10:15
@ Robert Marchenoir
"Voici, grâce au compte Twitter intitulé Parti miléiste français..."
Mon but n'est pas de dénigrer, mais de souligner quelles sont les sources du tableau de la réussite qui n'est pas extraordinaire comme la propagande voudrait le faire croire, mais mitigé, comme le décrit le Figaro et l'article des Échos, que j'ai signalé car il est plus récent.
Vous devriez abandonner définitivement le sectarisme aux socialistes, cela vous éviterait d'en voir partout pour justifier le vôtre.
Rédigé par : Aliocha | 11 septembre 2024 à 20:45
@ Robert à 18:36
J'étais sincère et je le pense toujours. Vous êtes quelqu'un de très bien.
Rédigé par : Ellen | 11 septembre 2024 à 20:28
@ Giuseppe
« Coucou ! Où est passé Jordy Piedtendre ? »
Vous auriez pu aussi l'appeler « pied de cochon », c'est bon c'est tendre c'est moelleux un pied de cochon, essayez vous verrez, ça vous réconciliera avec Jordy Bardellouille, ne me remerciez pas c'est de bon coeur ♥️
Rédigé par : sylvain | 11 septembre 2024 à 20:09
@ Aliocha | 11 septembre 2024 à 15:07
"La propagande aussi est interdite, même au nom de la libertad."
Si vous désirez réfuter le commentaire d'une trentaine de paragraphes que je viens d'écrire, la moindre des courtoisies, pour ne pas parler d'honnêteté intellectuelle, serait de ne pas vous contenter d'une phrase d'une dizaine de mots, dépourvue de tout fait et de tout argument, et qui se résume à une invective.
Quant aux deux liens que vous fournissez paresseusement sans même en résumer la teneur, le premier confirme mes propos, et le second est inaccessible aux non abonnés. Pour la partie qui est visible, il ne réfute en rien ce que j'ai dit.
Une fois de plus : dimanche prochain, Javier Milei présentera un budget à l'équilibre pour 2025. C'est une réussite extraordinaire, obtenue en un temps extrêmement court, dans un pays dont l'économie a été dévastée par près d'un siècle de socialisme.
Réussite dont la France est très, très loin, n'ayant jamais eu un budget à l'équilibre depuis cinquante ans.
Vous n'avez pas réfuté ce fait majeur, car il est incontestable.
La propagande est de votre côté. Et encore, pour qu'il y ait propagande, il faudrait que vous vous fatiguiez un peu. Vous n'essayez même pas.
Les socialistes contemporains sont tellement paresseux qu'ils ne se donnent même plus la peine de nous enfumer. Ils se contentent de diffamer leurs adversaires.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 septembre 2024 à 19:28
@ Ellen | 11 septembre 2024 à 13:42
Merci Ellen pour votre compliment auquel je suis sensible car vous insistez ainsi sur le privilège de l'âge qui, comme pour monsieur Barnier, reste celui des bonnes manières et de la galanterie française indispensables dès lors que l'on a appris le respect de l'autre, qu'il pense ou pas comme soi.
À la condition que l'autre (il ou elle) ne manie pas l'insulte gratuite ou le mauvais goût consubstantiels à notre actuelle société prétendument postmoderne dont nos politiciens vantent des mérites qui n'existent plus guère...
Rédigé par : Robert | 11 septembre 2024 à 18:36
@ Exilé
Vous parlez de Léon Marchand et de Teddy Riner ?
Le ressentiment vous aveugle.
Rédigé par : Aliocha | 11 septembre 2024 à 17:53
@ Aliocha | 10 septembre 2024 à 07:30
« J'ai besoin de vous, disait Macron à la veille de la crise des Gilets jaunes, et les sifflets de la meute pour clôturer les JO, symbole de sa réussite… »
C'est sûr que pour une fois qu'il réussit quelque chose, ne fût-ce qu'à marquer de sa griffe une manifestation grotesque d'un mauvais goût parfait, nous pouvons nous demander si nous pouvons l'en féliciter pour s'être occupé de ce qui ne le regardait pas au lieu d'avoir cumulé les bêtises en ayant fait son travail principal, celui qui est en principe le souci des intérêts fondamentaux du peuple français, loin des ribouldingues discutables dont le Régime a le secret.
Rédigé par : Exilé | 11 septembre 2024 à 16:44
@ Robert Marchenoir
À l'appui de vos dires, Agnès Verdier-Molinié a précisé que l'enseignement privé coûtait 30 % moins cher que le public.
On notera également le taux d'absentéisme et de congés maladie qui est bien plus élevé dans le public que dans le privé.
Les subventions aux entreprises qui sont essentiellement versées aux entreprises publiques.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 septembre 2024 à 15:37
La propagande aussi est interdite, même au nom de la libertad :
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/aujourd-hui-l-%C3%A9conomie/20240611-argentine-bilan-de-la-th%C3%A9rapie-de-choc-du-pr%C3%A9sident-javier-milei
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/six-mois-apres-son-accession-au-pouvoir-quel-bilan-tirer-de-l-argentine-de-javier-milei-20240609
Rédigé par : Aliocha | 11 septembre 2024 à 15:07
« Que le Premier ministre soit attentif au fait que, pour que tout change, il est impérieux de tout changer ! » (PB)
Et là réside bien le problème. Comment espérer tout changer dans le contexte politique chaotique, inextricable qui est le nôtre aujourd'hui ? Malgré toutes ses qualités, toutes ses compétences, toute son expérience, toute sa bonne volonté, toute son abnégation, comment Michel Barnier peut-il tout changer sans la moindre majorité, alors que toutes les oppositions, même parmi le camp présidentiel, guettent le moindre prétexte pour le faire trébucher ?
Aujourd'hui, et c'est bien le drame, l'arithmétique prime sur la politique et l'on ne peut malheureusement tout changer lorsque l'on a ainsi les mains liées et que l'on ne veut pas enfreindre les règles de gouvernance démocratique.
Rédigé par : Michel Deluré | 11 septembre 2024 à 15:00
Coucou ! Où est passé Jordy Piedtendre ?
https://www.liberation.fr/politique/assistants-fictifs-du-rassemblement-national-les-faux-documents-de-jordan-bardella-20240909_5IHPRZRD7NAORD7PNHD5UHJAIA/
On attend avec gourmandise les fadaises qu'ils vont préparer pour leur défense. Le parti de l'honneur, de l'éthique, de l'assistance aux miséreux, quinemangepasdecepainlà, quelle illusion ! Voter pour celui-ci c'est cautionner la misère, les combines, on peut imaginer quand ils seront au pouvoir, la nouvelle loi sur la physique des vases communicants.
Bien sûr qu'ils vont nous mener au désastre, pourquoi donc le FN/RN aurait-il changé ? Un parti qui entasse toutes les misères, les peurs et qui vit sur le dos de la bête, une entreprise unipersonnelle, riche financièrement de partout, l'amour du tiroir-caisse, le citoyen n'est qu'un outil pour exister et la matière première de leurs intérêts.
La peur des gens, les peurs qu'ils attisent avec toute l'obscénité maîtrisée mais voulue... Sauf que quand il faut monter au front, être le premier, c'est la trouille, la sueur qui coule entre les omoplates, Jordy Setaille, et pour exister ils nous racontent qu'ils seront les arbitres... Tu parles d'un courage ! on les attendait sur la pelouse en mêlée, dans les rucks, sur les terrains boueux... En fait le défunt Cruchade n'en voudrait même pas comme coupeurs de citron à la mi-temps. On n'a pas fini de rire avec eux.
Si on les pensait capables de préparer un moteur, c'est une illusion, ils ne savent même pas ce qu'est un actuateur de turbo et ils voudraient booster un pays dont ils ne connaissent même pas les fondements, à part ceux de leur petite entreprise grand bourgeoise et dont ils détestent l'odeur des miséreux à qui ils sont censés tenir la main.
Rédigé par : Giuseppe | 11 septembre 2024 à 14:36
Dimanche prochain, le président argentin Javier Milei proposera au parlement un budget à l'équilibre pour 2025. Avec zéro déficit. Cela n'a pas été le cas en France depuis un demi-siècle, exactement.
À chaque fois qu'on s'avise de rappeler ce problème, il y a toujours quelqu'un, de tous côtés de l'échiquier politique, pour objecter qu'il est impossible de baisser la dépense publique.
Passke les hôpitaux. Passke l'école. Passke la police.
Mais c'est un mensonge. Non seulement il est possible, mais il est tout à fait souhaitable de baisser radicalement la dépense publique, y compris dans l'éducation et dans la santé.
C'est même le seul moyen pour arriver à instruire correctement les enfants et à soigner les malades, sans compter tout le reste.
L'entreprise privée est beaucoup plus efficace que le secteur public. Elle coûte beaucoup moins cher pour un meilleur service.
Mais si vous y tenez, on peut maintenir le communisme dans la santé et l'éducation. Supprimons, alors, le ministère de la Culture et tous les machins qui pendouillent autour.
Rhâââ ben nan, la culture, c'est bien, nous on est culturés.
Okay. Alors supprimons le ministère de l'Agriculture, et tous les machins qui pendouillent autour.
Rhâââ ben nan, l'agriculture, c'est l'âme de la Frônce ; s'il n'y a pas un fonctionnaire pour dix agriculteurs, on va mourir de faim.
Et ainsi de suite.
L'Argentine le prouve : un autre monde est possible, et ce n'est pas celui dont rêvent les communistes de droite et de gauche. Ni les ânes qui braient d'admiration à l'évocation du Conseil national de la Résistance et des Jours heureux. Qu'ils se réclament de Macron, de De Gaulle ou des "idéaux de gauche".
Pendant ce temps, Michel Barnier mendie un délai supplémentaire auprès de l'Union européenne pour ramener le déficit de 5,6 % à 3 % du PIB. Il veut retarder l'échéance à 2029.
Malgré ce laxisme, il fait figure d'ultra-libéral à côté du Nouveau front populaire, qui réclame le blocage des prix des produits de première nécessité, et du Rassemblement national, qui voudrait baisser la TVA correspondante.
Voici, grâce au compte Twitter intitulé Parti miléiste français, un petit catalogue des mesures que vient de prendre Javier Milei au cours des deux dernières semaines seulement (et c'est sans compter toutes les autres) :
- Simplification radicale des démarches pour la cession de véhicules d’occasion et baisse de moitié de la taxe liée (équivalent de la vignette).
- Dérégulation massive du secteur agricole, simplification de l’export, usage de drones autorisé, accès au crédit facilité.
- Suppression de la "loi des gondoles". Oui, jusqu’ici le gouvernement décidait de ce que les supermarchés devaient mettre en rayon.
- Suppression de la "loi d’approvisionnement", qui permettait à l’État d'infliger des amendes aux entreprises qui ne respectaient pas ses plans en matière de quantité produite et de prix.
- Suppression des lois imposant aux entreprises des contraintes d’étiquetage et de suivi des prix.
- Disparition de l’Observatoire des prix, un organisme contrôlant le prix et la disponibilité de tous les produits sur le marché.
- Ouverture des comptes CERA, conçus pour recevoir l’argent jusqu’ici caché par les contribuables. C'est une amnistie fiscale, visant à réintégrer cette épargne dans l’économie.
- L’opération Ciel libre continue. Après l’ouverture aux compagnies low-cost, le gouvernement a déclaré qu’un service minimum est essentiel au fonctionnement du pays, limitant ainsi la possibilité de grève générale dans le secteur de l’aviation civile.
- Réduction de l’impôt PAIS, qui passe de 17,5 % à 7,5 % pour finalement disparaître en décembre. Impôt symbole du kirchnérisme, il frappait tous les importateurs devant se procurer des devises ainsi que les Argentins en voyage à l’étranger.
- Éradication d’une foule de normes de fabrication dans l’industrie allant plus loin que les normes internationales. Elles permettaient aux gouvernements antérieurs de justifier des déplacements d’inspecteurs aux quatre coins du monde. Par exemple, un contrôle de l’usine Lego au Danemark pour s’assurer que les petites briques soient aux normes argentines... tous frais payés par le contribuable, bien sûr.
- Disparition de l’obligation de payer l’équivalent de la SACEM pour les téléviseurs dans les chambres d’hôtel.
- Simplification des normes sur le maté, le vin et le charbon, dans le but d’en faciliter l’exportation.
- Fin de l’obligation pour l’État de passer par des entreprises publiques dans divers domaines. L’État peut maintenant faire des appels d’offres et choisir le meilleur rapport qualité/prix.
Et attendez...
- Loi permettant l’expulsion de tout étranger commettant un délit.
Yep. "L'ultra-libéralisme", ce n'est pas le mépris de la loi. C'est le contraire.
Vous croyez vraiment qu'il n'y a pas l'équivalent à faire en France ?
Viva la libertad carajo !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 septembre 2024 à 14:03
@ Robert 2 le 11 septembre 2024 à 10:41
Mais quelle mouche vous a piqué pour monter sur un âne ?
Je connais Robert (tout court), très poli, avec un esprit libre, mais vous Robert 2, êtes loin d'avoir son savoir-vivre.
Vous-ai je demandé votre avis ? Non, alors tenez-vous-en à respecter la liberté des commentateurs, monsieur Robert 2.
Primo, ce n'est dans mes habitudes de contourner les obstacles. Je suis chez moi et je dis ce que je veux et ce que je vois. Et puis vos leçons de morale je n'en ai pas besoin, merci de les garder pour vos petits-enfants ou pour Mélenchon s'il vous les demande. Vous feriez un bon duo.
Révisez un peu l'histoire de la Hongrie, pays déchiré et meurtri depuis 1920 et même avant, par le communisme maltraitant imposé par l'URSS de Staline et les occupants guerriers ottomans, cela vous éclairera sur pourquoi ce pays refuse de revivre la même histoire, cette fois sur fond d'immigration islamiste imposée par Bruxelles. Et quoi encore ! Chaque pays est une nation, libre et indépendante de son destin.
Un peu comme chez vous à la maison, le seul maître à bord c'est vous et pas l'inconnu qu'on vous impose de force pour faire sa loi !
Rédigé par : Ellen | 11 septembre 2024 à 13:42
J'aime bien Vincent Moscato:
https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/arr%C3%AAtez-de-faire-semblant-vincent-moscato-agac%C3%A9-par-les-artistes-engag%C3%A9s-il-cible-marion-cotillard/ar-AA1qnrbj
Il habille Marion Cotinouille, elle "résistait" aussi contre la pollution et avait été renvoyée dans ses 22 dans un article où elle ne ménageait pas la taxe carbone avec les marques qu'elle représentait.
Tout ça c'est de la résistance de pacotille, ça fait genre, dans l'air du temps, qu'elle aille faire des raraudes et donner à manger comme certains le font sans toute cette esbroufe de gâtée. Elle m'a toujours gonflé comme l'autre que poursuivait notre hôte et qui joue faux comme une crécelle.
Pas besoin de mots inutiles, la caricature en dernière de couverture de Charlie, sur les bus attribués aux juifs en Angleterre, en dit mille fois plus que cette pintade avec ses déclarations à la noix.
Rédigé par : Giuseppe | 11 septembre 2024 à 13:11
"Jouer sur les maux sera une honte." (PB)
Je ne comprends pas pourquoi, cher Philippe, vous employez le futur...
Rédigé par : Alpi | 11 septembre 2024 à 12:28
@ Ellen | 10 septembre 2024 à 20:19
C'est bien de mettre les liens de Boulevard Voltaire, c'est encore mieux de mettre le contenu de l'article...
Ellen vous êtes une grande manipulatrice, vous confondez volontairement le présent et le conditionnel...
"Lors d’une conférence de presse, le 6 septembre à Budapest, le secrétaire d'État parlementaire du ministère de l’Intérieur hongrois, Bence Rétvári, a présenté une flotte d’autocars qui POURRAIENT être utilisés pour le transfert des migrants depuis le hot spot de Röszke."
Si les gouvernants français sont aussi stupides que vous le dites et les Hongrois si intelligents, qu'attendez-vous pour partir vivre dans ce beau pays qu'est la Hongrie ?
Rédigé par : Robert 2 | 11 septembre 2024 à 10:41
@ sylvain | 11 septembre 2024 à 07:13
Je suis grosso modo dans le même secteur géographique que lui. Pour ce qui est de votre proposition d'accueillir "les nouvelles populations", terme employé dans des réunions publiques auxquelles j'ai assisté, ils y travaillent. Au point de vouloir recenser les maisons vacantes, celles insuffisamment occupées et même les anciennes étables.
Heureusement monsieur Barnier est là pour empêcher tout ça... ou pas. Il est d'un éclectisme dingue, de l'agriculture à la recherche médicale... Il ne faut pas dévoiler toutes ses compétences. Ayons confiance.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 septembre 2024 à 10:12