Bruno Le Maire (BLM) est complexe : il est intelligent, il a été durant sept ans un ministre de l'Économie important, il a été discipliné mais aussi libre, il a écrit des livres dont certains sont remarquables, il connaît sa valeur et parfois ne l'a pas assez dissimulé. Le président de la République ne l'appréciait pas trop et au sein des gouvernements qui se sont succédé, il a été sans doute la proie de ce malaise désagréable face à des personnalités, voire des Premiers ministres, qui ne vous valent pas.
Heureusement pour ses adversaires, il n'a pas toujours été confirmé par la réalité et en particulier l'économie russe n'a jamais été "mise à genoux". Certaines de ses prévisions n'ont pas été couronnées de succès et on a pu se gausser de contritions insuffisantes, de quelques propos dont l'optimisme était surjoué.
Maintenant que BLM enseigne à Lausanne et que plus rien n'est susceptible de le retenir dans l'expression de sa vérité sur l'état des comptes publics et sur leur dérive en si peu de temps, je le crois sincère quand il se se réjouit de la validation d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. Notamment Éric Coquerel et Éric Ciotti le questionneront sur ce qui a relevé de ses attributions, de ses compétences et de son rôle d'animateur.
Cet exercice à la fois technique et démocratique va se dérouler dans une période où, semble-t-il, on tourne moins autour du pot républicain et où la responsabilité fondamentale d'Emmanuel Macron dans cette calamiteuse dégradation des finances publiques ne fait plus aucun doute. Après le "quoi qu'il en coûte", il a inspiré une continuation de la facilité et de la démagogie dépensière, qui a abouti à la grave crise d'aujourd'hui.
C'est à cause de cette perception que les explications de BLM vont être accueillies par la commission d'enquête dans une atmosphère qui ne lui sera pas forcément défavorable.
Bruno Le Maire pourra ainsi tenir les promesses qu'il avait formulées sur un mode menaçant en laissant entendre que le moment venu il s'exprimerait : "la vérité apparaîtra plus tard".
L'essentiel de ce qui suit découle d'un excellent article de Marion Mourgue et de Ludwig Gallet dans Le Parisien : "Dérapage budgétaire : comment Bruno Le Maire prépare sa contre-offensive".
L'une de ses anciennes collègues du gouvernement a souligné que durant deux ans, en conseil des ministres, il n'avait cessé d'alerter sur l'état des finances publiques.
Bruno Le Maire rappellera également qu'il avait demandé avec insistance qu'on sortît du "quoi qu'il en coûte" et que ceux qui avaient prétendu lui donner des leçons en seraient pour leurs frais. À plusieurs reprises, à cause de ses avertissements qui tranchaient avec l'obligation d'une béatitude rassurante exigée par le président et le Premier ministre.
À quelques semaines des élections européennes, Bruno Le Maire estime souhaitable une loi de finances rectificatives de 15 milliards d'euros mais il est désavoué par Emmanuel Macron et Gabriel Attal, ce dernier préférant miser sur "les mesures réglementaires et les gels de crédits".
Un soutien de l'ancien ministre va jusqu'à dire que la dissolution a été décidée parce que le président ne voulait pas assumer les économies projetées par Bruno Le Maire, car il craignait l'impopularité.
Dans ce même mouvement de libéralité contre la rigueur à mettre en oeuvre, Emmanuel Macron "distribuait des chèques souvent dans le dos du ministre".
Il y a dans ce qui se prépare le risque d'une perversion française, courante sur le plan politique. Celui qui a dénoncé le scandale deviendra le coupable. Un bouc émissaire rêvé.
Je suis sûr qu'un Bruno Le Maire, en totale indépendance et heureux de n'avoir plus à mesurer ou à travestir son verbe, entre solidarité et esprit critique, se fera une joie de remettre les pendules à l'heure.
Le président pourra compter sur son petit groupe d'inconditionnels mais les faits sont têtus et les témoins nombreux.
Il y a tout de même quelque chose de curieux dans le haro sur le ministre de l'Économie sortant, par tous les bords politiques. Ces messieurs dames peuvent-ils m'expliquer ce qu'ils font pendant qu'ils participent aux séances de la commission des finances ? Vont-ils nous faire croire un seul instant qu'à aucun moment ils n'avaient la possibilité d'aller jeter un coup d'œil sur l'évolution de l'utilisation du budget en cours ? Ce n'est pourtant pas les documents qui leur manquent ? Je ne pense pas qu'on en soit encore à aller dans une bibliothèque pour les trouver à l'heure de l'informatique n'est-ce pas...
Ce petit monde si prompt à donner des leçons de gestion financière aux chefs d'entreprise et aux directeurs financiers peut-être pourrait travailler un peu plus. Si moi quand je faisais partie de ces actifs méprisés à souhait par ceux qui nous gouvernent, au temps où je dirigeais le service d'analyse financière et de prévision de risques de faillites d'entreprises clientes ou voulant le devenir, j'ai pu avec mon équipe éviter à la banque d'affaires pour laquelle je travaillais une somme se chiffrant en millions d'euros à trois chiffres, je pense que nos chers élus avec les moyens en leur possession pouvaient depuis des lustres se rendre compte du désastre à venir !
À force de tirer sur le chéquier, il ne fallait pas être polytechnicien ou centralien pour se poser la question du résultat futur. On ne gère pas plus un État qu'une entreprise à coup d'idéologies et de dogmes comme ces messieurs passent leur temps à le faire. Messieurs les députés et sénateurs vous aviez les chiffres sous le nez, en faisant une simple soustraction recettes R- dépenses D= déficit si D est supérieur à R, vous connaissiez le résultat, mais votre incompétence est la cause essentielle du gouffre dans lequel vous faites sombrer la France.
La seule faute du ministre est de ne pas avoir eu le courage de balancer sa démission au Président devant son "quoi qu'il en coûte" irresponsable. Dans une entreprise privée, président et directeur financier auraient été mis à la porte !
Rédigé par : Radamés | 24 octobre 2024 à 17:43
@ sylvain | 21 octobre 2024 à 17:44
Je ne vous crois pas ! C'est la France qui gagne, la cocarde, le drapeau, Mongénéral qui décore Anquetil... Allons, allons tavernier ! Un petit armagnac Clés des Ducs 66 pour sylvain le ratatiné, et pour la route un Pousse Rapière Monluc, il est défait le type depuis qu'Antoine boude Jordy ! (Rires dans la taverne)
Rédigé par : Giuseppe | 21 octobre 2024 à 21:08
@ Giuseppe | 21 octobre 2024 à 16:37
"https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-superbe-chistera-d-antoine-dupont-face-a-pau-en-video/1514935"
Je ne regarde plus aucun match de Dupont, je l'ai rayé de ma liste depuis qu'il s'est mis avec tous les traîtres macroniens islamos fachos gauchistes pour faire barrage au RN.
Dupont est un collabo soumis comme tous ceux qui ont signé la honteuse pétition contre le RN.
Je ne regarde que les meetings de Bardella the king the star the winner.
Rédigé par : sylvain | 21 octobre 2024 à 17:44
@ sylvain | 21 octobre 2024 à 09:08
Sur la taxe d'habitation je suis d'accord, ils ont compensé largement avec la taxe foncière, ce serait le pire des messages à envoyer. Du pognon il y en a plein mais gaspillé, les pays nordiques et mes voisins espagnols sont rentrés dans le rang. Cela fait rêver :
https://www.komparing.com/fr/stations-service/station-service_repsol/sant-pere-sallavinera/diesel/41.7458343506_1.5800830126
S'il veulent une sortie des Gilets jaune vif c'est le moment de rétropédaler.
La taxe d'habitation a été maintenue pour les résidences secondaires.
Au fait :
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-superbe-chistera-d-antoine-dupont-face-a-pau-en-video/1514935
Rédigé par : Giuseppe | 21 octobre 2024 à 16:37
En Italie, ça s'appelle la mafia ! C'est officiel, assumé, déguisé, racketté, de gré ou de force, à l'insu de notre plein gré, la taxe d'habitation pointe à nouveau le bout de son nez.
Ils ont considérablement augmenté les impôts fonciers pour réintroduire la taxe d'habitation.
Le braquage du siècle !
Fin d'année : jackpot pour l'État "Parrain", ruine pour les Français !
De la cantine à GG allah générosité migratoire jusqu'aux barrages contre le RN, il en faut du pognon.
Comme dirait "Inrico" donnez donnez, Allah vous le rendra.
Rédigé par : sylvain | 21 octobre 2024 à 09:08
Notre hôte, à son habitude, défend l’indéfendable. Bien évidemment que l’homme est responsable, ne serait-ce que parce qu’il a aussi longtemps collaboré et trahi.
Ne voient pas que ceux qui s’obstinent dans leur aveuglement.
Cet homme mérite un procès pour haute trahison et une sévère et juste condamnation, puis le bannissement.
Rédigé par : Jean sans terre | 20 octobre 2024 à 17:41
Principe sacré du sacrificateur aveugle : ne pas regarder pour gagner en lucidité.
Ou quand Serge Hirel démontre qu'il ne sait pas mesurer ce qu'il dit.
Rédigé par : Aliocha | 20 octobre 2024 à 11:24
L'événement est important, c'est la première fois que j'ai dû faire un chèque à ma mutuelle, comme vous le savez les franchises ont doublé ! Et donc je fais un remboursement.
Les mutuelles ne sont pas gratis, ça aussi vous le savez, ça y est on passe à la caisse, du moins c'est le début, je ne parle même pas du vaccin verbal annoncé par celles-ci, elles ont prévenu ce sera plus cher... On s'en doutait un peu.
La casse ne fait que commencer, tous ces champions du monde de l'économie qui se sont succédé ont fini par dynamiter un système qui coûte les yeux de la tête, qui est mal géré et qui s'effondre.
On nous parle de budget, ce qui ne sert à rien puisqu'il n'est jamais respecté, les dépenses sont incalculables avec le pognon des autres. À quoi donc sert d'être un pays attractif si c'est pour par-derrière créer des puits sans fond.
La dette il faut la rembourser, alors que des illuminés pensaient le contraire, quand on sait que la charge actuellement va être de 60 milliards, on peut imaginer la suite, d'ailleurs les prêteurs ne sont pas cigales, les taux actuels sont supérieurs à ceux de l'Espagne et du Portugal, c'est dire que l'avenir s'annonce chaud et frugal.
L'hiver va être chaud, aujourd'hui c'est la danse des canards sans tête, les prêteurs se frottent les mains, le début de l'esclavage économique et de la régression va commencer, les vocalises sont de sortie, il faut travailler plus, il faut prélever plus, il faut dépenser moins, il faut, il faut, il faut...
Et ceux qui sont les responsables, de Le Maire à tous les autres c'est le grand cirque, ils passent devant une assemblée qui les écoute, bien sympathique, à qui ils racontent les sornettes habituelles, s'en tirent sans frais, et vont vendre leurs salades ailleurs. Grand Dadais en Suisse lui, un accueil glacial un peu quand même, chez eux on aime surtout empiler du bifton, mais surtout ne pas trop en lâcher, ça c'est bon pour les Français et leurs médaillés d'or des olympiades du déficit.
Rédigé par : Giuseppe | 19 octobre 2024 à 21:06
@ stephane | 19 octobre 2024 à 09:18
« ...je trouve que les commentaires d'Achille sur Praud sont plus que lucides. »
Ils ne sont pas « lucides ». Ils sont biaisés. Biaisés par sa foi - le mot n’est pas trop fort - en Macron. Se permettre de toucher à un cheveu du Prince est pour lui blasphémer. Si, sur une chaîne glorifiant son dieu, Pascal Praud animait une émission identique à « L’Heure des pros », Achille n’aurait pas de termes assez élogieux pour le féliciter.
Ce qui est drôle dans cette histoire, c’est qu’il ne sait pas -pas plus qu’aucun d’entre nous d’ailleurs - pour qui PP a voté. Peut-être a-t-il été macronien dans l’isoloir...
Quant à ceux qui dénigrent CNews, ils ont une solution pour ne pas s’étrangler : ne pas la regarder. Ils y gagneront en lucidité.
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@ Achille | 18 octobre 2024 à 18:14
Comme d’hab, vous ne répondez pas aux questions... mais, cette fois, vous faites mieux, vous annoncez que vous allez y répondre... puis vous passez à autre chose. Vous jouez à l’examinateur mécontent, mais repêchant néanmoins quelques têtes qui vous plaisent, au vieux sage pour qui « tout était mieux avant » et même à la sainte nitouche qui ne savait pas ce que tout le monde sait depuis les obsèques de Philippine... Même votre parcours scolaire y passe pour embrouiller votre réponse sur les « catho-réacs »...
Quant à votre opinion sur la raison pour laquelle les églises sont vides aujourd’hui - ce serait la conséquence, selon vous, des « discours un peu trop rigides » de ceux-ci -, elle est plus que fantaisiste. Tous les observateurs sérieux s’accordent pour dire que cette désaffection est due, outre l’évolution de notre société vers un individualisme très éloigné des préceptes catholiques, à la volonté de modernité du concile Vatican II, un peu trop - en fait, beaucoup trop - « progressiste ». François, aujourd’hui, fait encore pire...
P.-S. : « J’accorde toutefois un accessit à Nelson Monfort »...
Monseigneur est trop bon... Lors de la finale messieurs du prochain Roland-Garros, Nelson vous fera offrir une place et vous y conduira lui-même...
Rédigé par : Serge HIREL | 19 octobre 2024 à 11:43
@ stephane | 19 octobre 2024 à 09:18
« Certes Achille assume son macronisme et honneur à lui, mais cela ne doit pas conduire à lui chercher misère sur des futilités. »
Bah dans la mesure où elles sont formulées sans agressivité, je ne me formalise pas pour les petites banderilles que m’envoie régulièrement Serge HIREL, parfois avec un certain humour.
Il a ses idées, j’ai les miennes. C’est tout l’objet du débat sur ce blog où parfois les échanges sont plutôt houleux.
Rédigé par : Achille | 19 octobre 2024 à 10:55
@ sylvain | 18 octobre 2024 à 14:35
Pour le FN/RN, popop pas de triomphalisme, ils sont déjà testés et en avance sur la demande et la recherche, ils passent au trapèze, la taule pour perspective !
Tavernier un Lagavulin 16 pour moi et ce qu'ils veulent pour les autres ! Je suis bien en ce moment, j'ai les cannes, je vais recevoir mon nouveau casque ce matin, bien profilé... Jordy devrait en mettre un lourd, en ce moment les coups leur pleuvent sur la tête.
"Procès des assistants du RN : Marine Le Pen commence à s'agacer
Marine Le Pen trépigne au procès pour détournement de fonds publics qui la vise."
https://www.rtl.fr/actu/politique/proces-des-assistants-du-rn-marine-le-pen-commence-a-s-agacer-7900429979
La vertu et les donneurs de leçons, du coup toute cette équipe va peut-être en profiter pour en refiler aux argousins. Quelle poilade !
Rédigé par : Giuseppe | 19 octobre 2024 à 10:09
@ Serge HIREL
@ Achille
Autant je partage le point de vue de Serge Hirel sur bon nombre de sujets, autant je trouve que les commentaires d'Achille sur Praud sont plus que lucides.
Il n'y a pas lieu de contester ces derniers.
Certes Achille assume son macronisme et honneur à lui, mais cela ne doit pas conduire à lui chercher misère sur des futilités.
Serge, vous faites un peu du Dupond-Moretti en vous appuyant sur des éléments qu'Achille na pas évoqués et a élégamment repris dans sa réponse, ce coup-là ma déception est aussi grande que l'est en général mon adhésion sur vos propos.
Et sur ce coup-là je fais le commentateur sportif car "ça ne nous regarde pas..."
Rédigé par : stephane | 19 octobre 2024 à 09:18
@ Serge HIREL | 18 octobre 2024 à 12:56
Pour répondre à vos deux interrogations :
« Pour l’instant, je pense que vous considérez les journalistes sportifs comme des sous-journaleux privés de neurones. »
Depuis la disparition de Roger Couderc (rugby), Robert Chapatte (cyclisme), Thierry Roland (football) et Patrick Montel (athlétisme) (*), il faut bien reconnaître que la relève ne suit pas.
Et Pascal Praud dans son ancien métier ne s’est jamais distingué. Raison sans doute pour laquelle il a préféré changer de spécialité. Il est plus dans son élément à jouer les animateurs vedettes dans un talk-show volontiers polémique. Perso je le mets au même niveau que Cyril Hanouna.
(*) J’accorde toutefois un accessit à Nelson Monfort
« …l’assassinat d’une « catho-réac » - « catho-tradi », dit-on également - vous a bouleversé et vous avez admiré ses parents, eux aussi « catho-réacs »... et ô combien dignes et... français. Un jour compatissant, le lendemain agressif... Encore un effet du « en même temps » ?
J’ignorais que la mère de Philippine était une fervente catholique. Quand bien même le serait-elle que je ne peux que m’émouvoir face au drame épouvantable qu’elle a vécu.
Je n’ai rien contre les "catho-réac" ou "catho-tradi" si vous préférez, vu que j’ai passé toute ma scolarité dans un établissement catholique (les maristes). J’ai donc été fortement imprégné par leur enseignement, même si aujourd’hui ma foi s’est quelque peu altérée au fil du temps.
Je trouve simplement leurs discours un peu trop rigides, ce qui explique sans doute la désaffection des Français pour la religion. Le monde a changé et il faut accepter son évolution.
Rédigé par : Achille | 18 octobre 2024 à 18:14
@ Exilé | 18 octobre 2024 à 13:12
"Sur le coup peut-être, mais cela n'a pas empêché des défaillances plus tard."
On le paye deux fois.
Une épidémie totalement bidon montée en mayonnaise avec l'escroquerie du test PCR avec ses plus de 30 cycles faisant des centaines de milliers voire des millions de faux positifs asymptomatiques devenant des "cas covid" au 20 h pour semer la panique. Et pendant ce temps, la traditionnelle grippe hivernale disparaissait de la circulation :
https://pbs.twimg.com/media/GHWtcZaXUAIIabe?format=jpg
Là aussi ils devront rendre des comptes.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 octobre 2024 à 18:00
Macron a un mérite. Contrairement à Sarkozy à l'époque ministre de l'Économie, il n'a pas puisé dans les stocks d'or du pays.
Sarkozy en a vendu pour 15 milliards d'euros. Au cours actuel, le manque à gagner est de 80 milliards d'euros.
En exagérant un peu on pourrait presque dire que que ce qui manque au budget, c'est de la faute de Sarkozy.
Quant à Le Maire il est peut-être brillant, cultivé, intelligent, mais je préfère un ministre qui a un CAP d'ajusteur et qui n'est pas trop dispendieux.
Le Maire est de mon point de vue un des pires ministres, tous ministères confondus, de la Ve République. De la part d'un traître politique comme ce monsieur, qu'y avait-il à espérer ? Un voyou vous dis-je, doublé d'un incompétent.
Rédigé par : stephane | 18 octobre 2024 à 16:06
@ Giuseppe | 18 octobre 2024 à 14:04
"Ces élus sont nuls, on cherche en vain la perle rare pour faire avancer le pays, Macron devrait demander à Israël comment la trouver. Leurs dirigeants lui expliqueront comment la dénicher, même dans les recoins les plus minuscules."
LOOOL ! Du grand Giuseppe ! Garçon, une tournée de Picpoul pour tout le monde, c'est le FN / RN qui régale !
Rédigé par : sylvain | 18 octobre 2024 à 14:35
"Ecologie : la ministre Agnès Pannier-Runacher menace de démissionner faute «d’un budget à la hauteur de la situation»" (Libé, AFP)
Tu parles ! Comme Grand Dadais, "retenez-moi ou je fais un malheur !".
Tout ça c'est du vent ils ne sont plus crédibles, quand ils les ont les budgets ils dépensent à tort et à travers, et en plus il faudrait leur remplir les poches qu'ils ont pleines de trous ?
Plus du tout crédibles, des gonfleurs d'hélices dans toute leur splendeur, vous leur donnez l'eau du barrage des Trois-Gorges, à la fin de l'année ils vous font creuser des puits ils ont vidé le barrage.
Ces élus sont nuls, on cherche en vain la perle rare pour faire avancer le pays, Macron devrait demander à Israël comment la trouver. Leurs dirigeants lui expliqueront comment la dénicher, même dans les recoins les plus minuscules.
Rédigé par : Giuseppe | 18 octobre 2024 à 14:04
@ Achille 17/10/24 22:33
D'après vous, nos voisins européens ne « font guère mieux que nous ».
Il est tout de même bon de rappeler que la France a le privilège d'être le deuxième pays de la zone euro à avoir un déficit public aussi élevé, derrière l'Italie.
S'agissant du poids de la dette publique, nous sommes en 2023 toujours sur le podium, précédés seulement de la Grèce et de l'Italie, sachant qu'entre 2019 et 2023, la France est l'un des pays de l'Europe où la dette a le plus augmenté.
À fin 2023, le Portugal, la Grèce et l'Espagne avaient réussi à baisser leur dette publique respectivement de 13, 11 et 4 points de PIB.
Le taux auquel la France emprunte sur les marchés est passé à 3,04 % contre 2,41 en janvier (je vous laisse apprécier le coût engendré par cette évolution) et récemment, le taux référentiel auquel la France emprunte à dix ans est passé pour la première fois depuis dix-huit ans au-dessus de celui de l'Espagne, là où auparavant nous faisions jeu égal avec l'Allemagne.
La comparaison avec nos voisins européens ne nous donne, me semble-t-il, aucune raison particulière de nous réjouir et de nous satisfaire de notre situation, bien au contraire.
Rédigé par : Michel Deluré | 18 octobre 2024 à 13:35
Le mot honneur est quasiment absent du vocabulaire courant alors qu'il était jadis au premier plan.
Le seul fonctionnaire connu ayant démissionné en raison de son refus d'obéir à un gouvernement contraire à ses opinions est Philippe de Villiers.
Un homme d'honneur pour l'ensemble de la fonction publique en plus de quarante ans, ça ne fait pas beaucoup.
Alors un ministre qui mène une politique qu'il sait être désastreuse, c'est normal. Nous sommes en République. Les généraux qui commandaient le génocide en Vendée ont exigé une confirmation écrite des ordres.
Il n'y a d'honneur qu'en obéissant au nom du Roi, représentant l'autorité paternelle.
La République, la démocratie, est le régime du déshonneur de ses fonctionnaires, y compris notamment des militaires.
C'est pourquoi on y est tant friand des honneurs, et de la Légion d'honneur...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 octobre 2024 à 13:26
@ Achille | 17 octobre 2024 à 22:33
« La crise de la Covid-19 et donc le "quoi qu’il en coûte" qui a permis d’éviter à nombre de PME/PMI de déposer le bilan. »
Sur le coup peut-être, mais cela n'a pas empêché des défaillances plus tard.
Rédigé par : Exilé | 18 octobre 2024 à 13:12
@ Achille | 17 octobre 2024 à 07:28
« On sent bien [qu'Éric Coquerel et Éric Ciotti] vont se faire plaisir dans ce rôle d’accusateur public à la Fouquier-Tinville. »
C’est la commission des finances, qui, à la demande unanime de ses membres, va être dotée des pouvoirs d’une commission d’enquête, questionnera Bruno Le Maire. Le premier en est le président, le second n’en est pas membre...
« On notera au passage que depuis 2017, si l’on excepte l’année 2020 de la crise Covid et du "quoi qu’il en coûte", tous les ans la dette en pourcentage du PIB a baissé . Il est donc assez stupide de parler de montant brut de la dette notamment quand le PIB augmente. »
Vous avez parfaitement raison... Donc, désormais, j’écrirai que la dette publique est, non pas de 115 % du PIB, mais de 140 % du PIB de 2016. Ça vous va ? J’ajouterai que, depuis cette année-là, en sept ans donc, elle a augmenté de 30 % soit de 4,3 % par an, alors que les prédécesseurs du Prince, de Giscard, le père fondateur de cette dette, à Hollande, ont mis 42 ans pour la faire grimper de 0 à 2 000 euros, soit une augmentation annuelle moyenne de 47,5 milliards d’euros, contre 143 milliards d’euros par an depuis 2017. N’est pas Mozart qui veut...
Allez, parce que c’est votre idole, je lui accorde 200 milliards de dette justifiée par le Covid... Mais pas plus, le guichet « quoi qu’il en coûte » étant resté ouvert plus que de raison. L’exploit du Prince reste néanmoins remarquable : 114 milliards par an de dette supplémentaire !
Le montant de la dette créée pendant le ou les mandats de chacun des présidents depuis 1974 (État + Sécu + collectivités territoriales) n’est pas non plus favorable à la gloire de « Mozart » : Giscard (1974-1981) : 114,3 milliards d’euros ; Mitterrand (1981-1995) : 587,2 ; Chirac (1995-2007) : 499,9 ; Sarkozy (2007-2012) : 646,9 ; Hollande (2012-2017) : 346,6 ; Macron (2017-2023) : 842,3... et sa « performance » se poursuit... Fin 2023, l’État, à lui seul, accumulait 751,8 milliards d’euros de dette supplémentaire depuis 2017...
Il est donc assez stupide de tenter de nous faire croire que Macron n’est pas pire que les autres, d’autant qu’il n’est pour rien dans l’augmentation du PIB.
P.-S. : votre source, que vous utilisez (trop) souvent, possède l’art et la manière de présenter d’étranges graphiques qui, en manipulant un critère - ici, le fait que que le PIB a augmenté pendant les années Macron - sont systématiquement favorables à la Macronie.
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@ marie | 17 octobre 2024 à 10:16
Quand BLM a séché sur la superficie en m2 d’un hectare (le 22 février 2011), il n’était pas ministre de l’Économie, mais de l’Agriculture... Un domaine que, pourtant, il connaissait parfaitement bien... En voici la preuve...
https://www.youtube.com/watch?v=E3jF9tpmZ9Y
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@ Achille | 17 octobre 2024 à 22:33
Les Gilets jaunes, le Covid, l’Ukraine, les autres ne font pas mieux... Vous avez déjà tellement utilisé cette ritournelle que votre disque est rayé... et n’est plus audible.
« ...Pascal Praud. Il était remonté à bloc dans son édito de ce matin, l’ancien commentateur de matchs de football. »
Pourriez-vous nous expliquer le rapport que vous établissez entre le commentaire de PP et le fait qu’il a été journaliste sportif ? Pour l’instant, je pense que vous considérez les journalistes sportifs comme des sous-journaleux privés de neurones et donc que votre propos est tout simplement une tentative de dénigrement, faute d’avoir un argument à lui opposer. Ne vous énervez pas trop... Gardez du souffle... L’ami Pascal n’a pas encore décerné de carton rouge à votre idole. Pourtant, elle le mérite depuis bien longtemps, « pour l’ensemble de son œuvre »...
« ...tendance catho-réac »
Vu de Macronie, est-ce une maladie honteuse ? Une sorte de terrorisme qui ne dit pas son nom ? Une syphilis qu’on chope dans les bénitiers ? Reprenez vos esprits ! Voici peu, comme la France entière, hormis la bande à Mélenchon, l’assassinat d’une « catho-réac » - « catho-tradi », dit-on également - vous a bouleversé et vous avez admiré ses parents, eux aussi « catho-réacs »... et ô combien dignes et... français. Un jour compatissant, le lendemain agressif... Encore un effet du « en même temps » ?
Rédigé par : Serge HIREL | 18 octobre 2024 à 12:56
@ Exilé | 18 octobre 2024 à 10:05
"En revanche, pour nous, le gaz risquera de nous coûter « un pognon de dingue »."
Héhéhé, je bois du petit lait : après avoir appelé à faire barrage aux fachos racistes xénos islamophobes du RN, ben voyons, voilà t'y pas que tous ces guignols macroniens islamogauchistes se sentent obligés d'aller mendier auprès des Le Pen qui ont de très bonnes relations avec le tsar russe, pour qu'il nous solde leur gaz à prix coûtant en implorant sa pitié.
Poupou cèdera-t-il à leurs suppliques ?
Je crois que oui, il a bon coeur au fond mais seulement après que tous ces charlots macroniens se soient agenouillés et humiliés en direct devant lui sous l'oeil amusé du RN qui tient sa revanche sur ces pitoyables ordures qui ont voulu en vain les éradiquer en lançant contre eux la pire inquisition nauséabonde qu'on aura connue dans notre histoire.
Bardella n'a même pas besoin de bouger un cil, les sympathisants et adhérents à son parti se compteront par millions.
Hé oui, la petite bébête "qu'immonde qu'immonde"... Ben voyons !
Hé hé hé ! je repends une rasade de petit lait, pas de Picpoul, les caves sont vides.
Rédigé par : sylvain | 18 octobre 2024 à 11:21
« Heureusement pour ses adversaires, il n'a pas toujours été confirmé par la réalité et en particulier l'économie russe n'a jamais été "mise à genoux". » (PB)
Depuis, elle se porte même plutôt bien.
En revanche, pour nous, le gaz risquera de nous coûter « un pognon de dingue ».
Rédigé par : Exilé | 18 octobre 2024 à 10:05
Si Bruno Le Maire sentit passer le frôlement des chèques - réels - macroniens sur son échine, lui-même fit le dos rond sur les assignats qu'il consentit à céder à tel syndicat ou tel groupe d'influence.
Aurions-nous vraiment la cruauté d'évoquer ses constantes interventions négatrices dans les fusions-acquisitions qui dérogeaient à son bon plaisir étatiste ?
Son petit essai de renflouement brun de la dette galopante le vit sauter à reculons les oxers rouges sur le parcours de ses créances comme un débiteur qui s'étouffe à l'annonce du nouveau taux d'emprunt pour l'acquisition d'une pelouse fraîche.
Faut-il parler des promesses macroniennes plus ou moins tacites qui devaient le porter, sur un nuage de poussière d'or, vers Matignon ?
Il aura joué les utilités jusqu'au bout.
Et d'ailleurs qu'est un Barnier sinon la parfaite copie d'un second Le Maire ?
M. Macron a toujours eu de la 'fuite' dans les idées.
Ces deux lascars me font penser à Talleyrand et Louis XVIII.
Talleyrand en 1815, furieux que le roi restaurateur refuse de lui confier plus de liberté pour fonder son gouvernement, le menace de tout plaquer et d'aller prendre les eaux à Carlsberg ou Wiesbaden.
"Ça vous fera le plus grand bien, Prince...", répond le roi devant le boiteux estomaqué.
La Suisse a un chouette système de canaux aux belles eaux noires, il faut le reconnaître, qui sent bon la France.
Une monnaie d'échange pour BLM qui n'eut même pas à servir de menace.
Rédigé par : xavier b. masset | 18 octobre 2024 à 07:37
Le Maire dément être responsable de la crise financière.
Macron dément ses propos sur la création d'Israël.
Est-ce que ce sont des déments qui démentent ou bien des menteurs qui en démentant leurs dires, démentent leurs mensonges ?
Rédigé par : revnonausujai | 18 octobre 2024 à 06:54
Notre chef des armées a été entendu par les mollahs. Devenu du coup le meilleur diplomate français pour l'Iran, il a été appelé en urgence pour demander à Israël de ne pas leur balancer des grenades dans les pattes et remplacer l'armée israélienne par l'armée libanaise sous les ordres et commandement du Hezbollah au Liban. Depuis qu'Israël a éliminé le n° 1 du Hamas Yahya Sinwar, principal cerveau de l'attaque du 7 octobre 2023 sur le sol d'Israël, les mollahs terrés dans leurs bunkers ont les chocottes.
Rédigé par : Ellen | 17 octobre 2024 à 23:47
@ Achille | 17 octobre 2024 à 22:33
Je ne suis pas moqueuse du tout. Juste un tout petit peu...
Mais que voulez-vous, dans la débâcle actuelle ne reste plus que l'humour qui pourrait très vite devenir un cauchemar prémonitoire.
Rédigé par : Ellen | 17 octobre 2024 à 23:01
@ Ellen | 17 octobre 2024 à 11:10
« À vous lire on pourrait croire que vous êtes prêt à donner votre vie pour sauver le "patron" Macron. Ne vous inquiétez pas, personne n'ira le chercher. La Constitution le couvre tant qu'il sera à l'Élysée. »
Je vous trouve bien moqueuse aujourd’hui.
Rassurez-vous je ne vais pas risquer ma vie pour défendre notre président.
Bon, il a ses petits défauts, un peu comme nous tous, mais même si la situation est préoccupante, elle n’est pas désespérée, quoi qu’en pense Pascal Praud. Il était remonté à bloc dans son édito de ce matin, l’ancien commentateur de matchs de football. Il ne comprend pas Emmanuel Macron nous dit-il. Et donc s’il ne le comprend pas, personne d’autre n’est en mesure de le comprendre.
En somme, en toute modestie, il prend son intelligence comme référentiel pour juger celle des autres. Cela donne une ide de son ouverture d’esprit qui est pourtant une des composantes de l’intelligence.
Bref, en bon exécutant de base il ne fait que suivre les consignes de son patron et il se doit à son public tendance catho-réac.
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@ Michel Deluré | 17 octobre 2024 à 17:04
« Le programme d'En Marche s'y était d'ailleurs engagé mais cette promesse-là, pas plus que celle des prédécesseurs d'EM ne fut tenue. Sous NS, la moyenne des dépenses supplémentaires par an se chiffrait à 36 milliards et sous FH elle était de 17 milliards. Sous EM et sur la seule année 2022, ces dépenses supplémentaires se sont élevées à 82 milliards ! »
Il est toujours facile de s’engager à partir d’une situation donnée à un instant T. Mais les simulations ne prennent pas en compte les impondérables. Et Dieu sait s'il y en a eu :
- Les Gilets jaunes qui ont été très vite récupérés par des milices de black blocs et à qui il a fallu faire des concessions pécuniaires afin de calmer la révolte.
- La crise de la Covid-19 et donc le "quoi qu’il en coûte" qui a permis d’éviter à nombre de PME/PMI de déposer le bilan.
- La guerre en Ukraine où la France participe sur le plan logistique, sanitaire et même militaire.
Tout ça n’était chiffré dans les propositions de 2017 par aucun des candidats en lice, tout simplement parce qu’il était difficile de le prévoir.
Je ne suis pas persuadé qu’un autre président de la République, qu’il soit issu de LR, du RN et surtout de LFI aurait pu faire mieux qu’Emmanuel Macron.
C’est toujours plus facile quand on n’est pas au pouvoir de critiquer. Mais depuis 40 ans la gauche et la droite ont eu l’occasion de tenir les rênes de l’économie du pays ce qui n'a pas empêché la dette de grimper inexorablement.
Attendons de voir si, à la prochaine présidentielle, nous aurons enfin un "Mozart de la finance" qui saura remettre sur les rails notre économie.
Personnellement j'en doute, d'autant que les autres pays de l'U.E. ne font pas mieux que nous.
Rédigé par : Achille | 17 octobre 2024 à 22:33
@ Axelle D | 17 octobre 2024 à 12:38
"Pas de quoi le (Bruno Le Maire) plaindre, il n'a eu que ce qu'il méritait !"
Axelle, si vous saviez comme Bruno Le Maire et sa famille sont heureux à Lausanne, ville magnifique au bord du lac, loin du bazar français et de son initiateur de "quoi qu'il en coûte". Après sept années passées à Bercy, il était temps de se reconvertir et d'ouvrir une voie nouvelle. Il va peut-être demander la nationalité de résident suisse pour raisons personnelles.
Rédigé par : Ellen | 17 octobre 2024 à 21:37
Perseverare diabolicum ! Sept ans de malheur. Deux hypothèses : soit il est nul soit il n'a pas de c... (courage politique). N'oublions pas qu'il a été nommé en abandonnant les siens.
Rédigé par : Solon | 17 octobre 2024 à 18:38
"...il a été durant sept ans un ministre de l'Économie important..." (PB)
Sept ans... Sept ans !! Pas huit mois comme Gabriel Attal... Sept ans, alors les médias devaient être sourds et ses collègues aussi, un peu lâches aussi peut-être ?
Sept ans sans que personne ne fasse attention au signal national d'alerte entonné par Bruno Le Maire sur tous les tons. Pourtant à l'écouter, une vraie sirène... Sept ans, les citoyens doivent être sourds comme des pots et les médias complaisants alors.
Il a écrit six livres en sept ans, on trouve "La Voie française", un ouvrage qui critique l'État-providence et qui semble esquisser un programme présidentiel.
Ce ne serait pas si risible s'il n'avait fait qu'un passage éclair au gouvernement. Quelle crédibilité peut-on lui accorder ?
Il a pu produire toute cette littérature tout en gérant les responsabilités d'un ministère clé. Si j'étais cynique cela témoignerait de sa capacité à jongler entre ses devoirs gouvernementaux et sa passion pour l'écriture. Le Maire paraît-il écrivait en dehors de ses préoccupations ministérielles... Eh bien le jongleur a cassé les assiettes qui tournent au bout des baguettes qui s'ajoutent au fil du numéro.
Rédigé par : Giuseppe | 17 octobre 2024 à 18:36
"Bruno Le Maire a alerté, et ce serait lui le coupable ?" interrogez-vous Monsieur Bilger.
La réponse est nécessairement : oui ! D'une part parce qu'il a assumé les fonctions suprêmes du ministère de l'Economie et des Finances depuis sept ans et donc que la situation actuelle est le fait des choix opérés par les services placés sous son autorité. Mais il y a longtemps que les ministres n'assument plus leurs responsabilités, tout au moins les conséquences de leurs décisions, ou indécisions d'ailleurs !
Mais ce ministre a agi sur les instruction du président de la République qui, depuis 2017 jusqu'à la dernière dissolution de l'Assemblée nationale, a exercé la réalité des prérogatives ressortissant normalement du gouvernement, les gouvernements successifs n'ayant été que de simples exécutants de ses choix et décisions. Ce d'autant plus que la quasi-intégralité des directeurs de cabinets des Premiers ministres et ministres ont été désignés par lui, quand ils n'ont pas été certains de ses propres conseillers munis d'une double casquette : conseillers au Palais et en même temps directeurs de cabinets de nombreux ministres.
La question peut dont se poser d'une forme de haute trahison si les comptes nationaux ont été insincères sur instructions présidentielles.
Si une commission d'enquête parlementaire est censée être capable de définir les responsabilités des uns et des autres, sans aucun doute, dès qu'elle approchera de conclusions pouvant déboucher sur des mises en causes, nous pouvons être d'ores et déjà assurés qu'une action judiciaire sera opportunément déclenchée pour bloquer les enquêtes de cette commission, tout comme cela a été le cas lors de l'affaire Benalla.
Rédigé par : Robert | 17 octobre 2024 à 17:33
En France, tous les « petits hommes gris » qui touchent de près ou de loin à l'économie, qu'ils soient ministres, agents de Bercy, inspecteurs du travail ou contrôleurs fiscaux ou environnementaux ne semblent pas encore avoir compris qu'elle était en quelque sorte une poule aux œufs d'or (ou une vache à lait) à traiter avec beaucoup d'attention pour ne pas la faire périr en employant systématiquement à son encontre des comportements brutaux, agressifs ou arrogants totalement improductifs, comme si tous les dirigeants d'entreprise ne pouvaient qu'être tous de graves délinquants.
Dans un billet précédent, à l'annonce de la composition du gouvernement, j'avais imaginé, pour plaisanter, un « ministre du Harcèlement du monde agricole », attribué à Annie Genevard (sans viser cette personne en particulier).
https://www.philippebilger.com/blog/2024/09/un-grand-minist%C3%A8re-de-la-s%C3%A9curit%C3%A9-nationale-michel-barnier-a-raison.html?cid=6a00d8341c86dd53ef02c8d3bd665b200c#comment-6a00d8341c86dd53ef02c8d3bd665b200c
Or, il est rapidement apparu que la réalité pouvait dépasser la fiction :
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/plusieurs-signalements-a-l-origine-du-controle-de-gendarmerie-dans-une-ferme-de-rilly-sur-vienne
« Le contrôle a porté sur la législation sur le travail (notamment plusieurs dizaines de travailleurs bulgares), sur les règles d’urbanisme (des remblais et des aménagements susceptibles d’avoir augmenté le volume au sol), et la réglementation aux IPCE (installations classées pour la protection de l’environnement). Des agents de police judiciaire de la gendarmerie nationale mais aussi de la MSA (mutuelle sociale agricole), de l’OFB (office français de la biodiversité), de la DDPP (direction départementale de la protection des populations), de la DDT (direction départementale des territoires) ont été mobilisés, chacun dans leur domaine de compétence soit une cinquantaine de personnes. »
Sans porter de jugement de valeur sur le bien-fondé du dossier, tout ce déplacement de fonctionnaires rarement vu même dans le cas du grand banditisme n'est-il pas quelque peu disproportionné ?
Après, nous allons encore nous demander pourquoi tant d'agriculteurs se suicident...
Rédigé par : Exilé | 17 octobre 2024 à 17:15
Bruno Le Maire a été nommé ministre des Finances pour la simple raison qu’il est un agrégé de lettres modernes et nul en matière de finances… ce qui ne l’excuse pas car combien de lettres, de contrats, de virements, d’autorisation de dépenses des deniers publics a-t-il signés de sa main en sept années, ses conseillers de son ministère spécialistes de la chose l’informaient en permanence sur les risques qu’il prenait…
Pour se disculper il tentait de temps à autre de dénoncer à son chef, le président Macron, que les dépenses de celui-ci et de l’État étaient exagérées, voire compromettantes…Fier de cette audace, il retournait dans son splendide bureau pour y faire comme monsieur Jourdain de la prose.
Bruno Le Maire a bien profité de sa fonction comme le font en général ses confrères, mais à aucun moment il n’aura eu honte de ce qu’il faisait et qu’en conséquence il aurait dû démissionner…
La commission d’enquête est une plaisanterie supplémentaire que l’on offre au peuple, mais rassurez-vous Bruno n’ira pas en prison et ne sera pas condamné à verser à la nation des dommages et intérêts pour sa participation à la dilapidation des finances publiques…Grand par la taille (1 m 91) mais petit dans sa dernière fonction ministérielle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Le_Maire
Rédigé par : Ugo | 17 octobre 2024 à 17:06
@ Achille 17/10/24 07:28
« Je ferai juste remarquer que cela fait bien 40 ans que la France vit au-dessus de ses moyens... »
Et cela justifie-t-il que l'on persévère dans cette erreur ? Les supposées élites qui nous dirigent ne devraient-elles pas justement tout mettre en œuvre pour casser au contraire cette addiction à la dépense et redresser impérativement nos comptes financiers ?
Le programme d'En Marche s'y était d'ailleurs engagé mais cette promesse-là, pas plus que celle des prédécesseurs d'EM ne fut tenue. Sous NS, la moyenne des dépenses supplémentaires par an se chiffrait à 36 milliards et sous FH elle était de 17 milliards. Sous EM et sur la seule année 2022, ces dépenses supplémentaires se sont élevées à 82 milliards ! Il y avait, il faut le préciser, la prochaine présidentielle en ligne de mire mais tout de même ! Et la France est l'un des pays en Europe où la baisse de sa dette à la suite de la crise sanitaire du Covid est la plus faible par rapport à ses voisins.
Lors d'échanges que nous avions eus ensemble sur ce blog, j'avais déjà pointé du doigt ce problème de la dette qui se posait chaque jour avec plus d'acuité et sur lequel nous semblions en désaccord, votre perception étant alors moins pessimiste que la mienne. Aujourd'hui, la réalité implacable des chiffres est là et ce n'est pas faire preuve d'anti-macronisme pathologique que de s'y plier et d'en tirer les enseignements. Et parmi ces enseignements, il en est un qui s'impose, à savoir que notre pays n'est pas mieux géré sous EM qu'il ne le fut sous ses prédécesseurs et que l'argent des Français est toujours aussi mal utilisé, pour ne pas dire gaspillé.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 octobre 2024 à 17:04
À toutes les personnalités issues des Républicains qui ont été ministres depuis qu'Emmanuel Macron est président, on pourra faire le reproche d'avoir une part de responsabilité dans l'état actuel de la France, y compris l'état de ses finances. On a du mal à croire qu'un ministre resté en poste plusieurs années n'ait pas été d'accord avec la ligne politique générale du gouvernement et en premier lieu celle d'Emmanuel Macron. On peut donc reprocher aux transfuges des Républicaines comme du Parti socialiste, outre leur part dans le très mauvais état de la France, leur part dans l'étiolement de leur parti d'origine, d'où la quasi-disparition des partis de droite ou de gauche modérés en France.
On pourrait aussi remarquer que les parlementaires se réveillent un peu tard. C'est trop facile de s'apercevoir que la France est affreusement endettée lorsqu'on ne peut plus faire semblant de l'ignorer. Le rôle de tout responsable politique est de s'informer, d'informer l'électorat, d'anticiper, de traiter les problèmes et d'interpeller le gouvernement s'il mène une politique insensée.
On se souvient encore des déclarations de Gérard Collomb à son départ du gouvernement. On se souviendrait encore de celles de Bruno Le Maire s'il avait eu la même clairvoyance et le courage de partir. J'ai toujours pensé qu'Emmanuel Macron était un peu fêlé, mais on aurait dû pouvoir compter sur son entourage politique pour au moins tenter de limiter les dégâts, et résister un tant soit peu à son pouvoir de séduction.
L'enquête après-coup ne préviendra ni ne guérira. Elle n'empêchera même pas que cela recommence. Avec les décideurs politiques que nous avons connus, la seule chose qui puisse nous en empêcher est que la France ne trouve plus de prêteurs auprès de qui emprunter. Cela dit, iil vaut mieux que nos élus désignent un seul coupable en chef et tentent ainsi de sauver la face avec leur commission d'enquête, tant la déception des électeurs pourrait nous amener à des situations extrêmes. Alors va pour la commission d'enquête.
Rédigé par : Lucile | 17 octobre 2024 à 16:54
Rassurez-vous, dans un an vous discuterez du retour du chômage.
Barnier est en train de planter l’économie française.
Avec l’augmentation de la flat tax les investisseurs vont fuir et les plus gros contribuables avec.
Il restera encore plus d’impôts, de nouvelles taxes à partager pour tous et moins de travail comme dans l’ancien monde et surtout se réendetter, la barre des 4000 milliards sera largement dépassée.
Mais vous allez voir que ce sera le RN qui passera allah barre, coupable d'avoir détourné des fonds publics, un bon écran de fumée pour la populaille cocufiable à volonté.
Jordy Cornegigouille ! comme dirait Giuseppe.
Allah niche, bons chiens chiens !
474 niches fiscales qui font grogner mon chien et coûtent à l'État près de 100 milliards d'euros tous les ans dont la moitié ne servent qu'à faire de l'évitement fiscal et n'apportent rien à la collectivité ni à mon chien !
Rédigé par : sylvain | 17 octobre 2024 à 14:55
@ Ellen | 17 octobre 2024 à 11:10
"Mais est-ce que Brigitte sera d'accord pour se couvrir d'une bâche ?"
Je suis contre les bâches comme vous dites mais dans ce cas précis, il est urgent de la recouvrir en entier, elle fait peur aux petits nenfants et rappelle des mauvais souvenirs à tous ceux qui ont suivi le feuilleton Belphégor et en sont restés traumatisés.
Rédigé par : sylvain | 17 octobre 2024 à 14:40
"L'une de ses anciennes collègues du gouvernement a souligné que durant deux ans, en conseil des ministres, il n'avait cessé d'alerter sur l'état des finances publiques." (PB)
Je ne suis pas du tout en accord avec ce billet et l'atténuation de la responsabilité de Bruno Le Maire.
Il a alerté comme l'a fait Agnès Buzyn à propos du Covid, avec la force de celui qui ne veut pas être entendu surtout.
Ils sont au chaud, le courage est ce qui leur fait défaut, démissionner, monter au front et faire savoir.
"Seuls les vrais combattants ont le droit de parler de danger, de courage et des hésitations du courage", Marc Bloch est le courage incarné, magnifique citoyen résistant, éternel.
Bruno ne faisait que servir la soupe, il n'était pas un limpiabotas quand même à son poste, ni l'aide-soignante de service. Il écrira lui aussi un livre comme l'a fait Buzyn, c'est tellement facile, tellement peureux, tellement nul après-coup. Il avait la confiance d'un pays, il n'était qu'un serviteur de sa petite cause.
C'est sur-le-champ qu'il fallait aller au fer, monter en première ligne, ils auraient été entendus et avec une démission à la clé cela aurait eu de l'allure.
Ils ont eu le courage des rentiers de la politique, comme a dit Robert Ménard, pendant qu'il y a viol, certains ne regardent que leur facture d'électricité. Terrible constat.
Ce qu'a fait Bruno Le Maire c'est tirer la chasse à bas bruit, pour se couvrir, le parapluie de berger, l'immense, qui lui permettra de dire plus tard qu'il avait prédit, qu'il avait alerté... En fait il était au chaud et se disait qu'il était bien pour l'instant, pourvu que ça dure, en se disant que le moment venu je vous dirai combien de litres j'ai versé dans la cuvette pour me protéger et tirer la chasse des WC.
"Bruno Le Maire rappellera également qu'il avait demandé avec insistance qu'on sortît du "quoi qu'il en coûte" et que ceux qui avaient prétendu lui donner des leçons en seraient pour leurs frais. À plusieurs reprises, à cause de ses avertissements qui tranchaient avec l'obligation d'une béatitude rassurante exigée par le président et le Premier ministre." (PB)
Encore une circonstance aggravante pour Bruno Le Maire, loin de le dédouaner cela l'enfonce encore plus, il a une langue non ? Et en plus lui qui est scribe prolixe à ses heures perdues, avait les moyens de faire, de faire savoir, de sonner le tocsin... Pour cela il faut des c...! Alors qu'il voudrait se poser en modèle de résistant il a agi comme un vulgaire larbin, une serpillère où l'on pouvait s'essuyer les pieds.
Bruno le Maire confronté à la réalité :
"D'un bout à l'autre de la guerre, le métronome des états-majors ne cessa pas de battre plusieurs mesures de retard"
Visionnaire Marc Bloch, les nouilles qui dirigent sont toujours là, rien n'a changé, tout est à refaire, reconstruire.
Si seulement il avait eu le courage de se barrer, se carapater pour dénoncer que le bateau prenait l'eau de toute part, il est resté jusqu'au bout de la nuit, et il nous parle de lumière qu'il avait laissé allumée... Tu parles d'un courage !
Pauvre Bruno, il n'était qu'un petit rentier de pension de famille, il trouvait le temps d' écrire, d'élever la voix sans se faire entendre et surtout, surtout ne pas démissionner pour continuer à percevoir ses indemnités légales de fonctionnaire de pouvoir. Il ne transpirait pas Bruno, il n'en connaissait ni l'odeur ni la couleur :
"Un rêve ne devient pas réalité par magie ; il faut de la sueur, de la détermination et du travail acharné." (Colin Powell)
Rédigé par : Giuseppe | 17 octobre 2024 à 14:33
Bruno n’est pas le seul ! D’autres essaient d’alerter mais c’est peine perdue.
Macron est dans une logique typiquement féminine. Vous allez voir pourquoi et vous allez comprendre la raison profonde des 3200 milliards de déficit.
Macron veut faire ses courses tout de suite, il veut acheter maintenant parce que plus tard cela lui coûterait plus cher.
C’est le même raisonnement qui pousse les femmes à se lever tôt une fois dans l’année pour courir dans des rayons où des écriteaux promettent des rabais fantastiques.
La deuxième raison du déficit est moins drôle et plus prosaïquement désastreuse. La fonction publique à elle seule a une ardoise de 2000 milliards. Tandis que les collectivités territoriales sont excédentaires. Ce sont les chiffres du rapporteur des comptes devant l’Assemblée nationale.
Sachant que les chiffres de 2023 ne sont même pas encore consolidés et communicables, les hauts fonctionnaires se partagent le magot et se moquent complètement du petit personnel.
Le comble du ridicule est atteint quand le rapporteur ne dispose que de 5 minutes pour lire un résumé abscons du fruit des recherches de son équipe. Le ministre des Finances était présent mais très peu de députés de gauche assistaient à la bérézina de l’état des comptes publics.
La présidente de l’Assemblée a coupé le son au bout de 5 minutes parce que c’est le règlement et puis, vous comprenez bien qu’il ne faudrait pas se mettre en retard pour le rendez-vous chez le coiffeur avant d’aller se rincer la glotte au champagne.
Rédigé par : Vamonos | 17 octobre 2024 à 14:07
"ll y a dans ce qui se prépare le risque d'une perversion française, courante sur le plan politique. Celui qui a dénoncé le scandale deviendra le coupable. Un bouc émissaire rêvé." (PB)
Absolument. La règle est de tuer le messager porteur de mauvaises nouvelles. Haro sur le baudet. Des coups de bâton comme s'il en pleuvait. On l'a vu et on le voit encore avec la crise sanitaire.
"On le savait mais on ne pouvait pas le dire" CNews.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 octobre 2024 à 12:54
On attend d'un ministre le sens de l'État et non un plaidoyer pro domo.
Si le ministre des Finances pensait que le déficit était masqué, il devait le dire officiellement et au besoin démissionner. Cela s'appelle la responsabilité n'est-ce pas ? On a des hommes politiques qui se vantent de leur manque de courage... Inadmissible.
Rédigé par : dufour | 17 octobre 2024 à 12:40
Bruno Le Maire c'est son ambition "démesurée" à l'égal de son manque total de charisme, combinée à ses misérables calculs de boutiquier (quoi qu'il en coûte !) qui l'ont perdu. Après qu'il se soit déshonoré en abandonnant lâchement son parti en difficulté afin de rallier Macron.
Pas de quoi le plaindre, il n'a eu que ce qu'il méritait !
Rédigé par : Axelle D | 17 octobre 2024 à 12:38
@ Achille | 17 octobre 2024 à 07:28
À vous lire on pourrait croire que vous êtes prêt à donner votre vie pour sauver le "patron" Macron. Ne vous inquiétez pas, personne n'ira le chercher. La Constitution le couvre tant qu'il sera à l'Élysée.
Prochain poste, où ça ? non, pas la Suisse, pas question de suivre mon ex des finances qui va baver sur le patron E. Macron, l'ordonnateur de la dépense publique pharaonique reposant sur nos épaules.
Le prochain job pour E. Macron. Et pourquoi pas le Qatar ? Un merveilleux refuge, plus humain et plus sûr que chez nous, avec une récompense à la clé : un pognon de dingue à la fin du mois et sans impôts pour les fidèles. On y pense déjà après 2027 ? Mais est-ce que Brigitte sera d'accord pour se couvrir d'une bâche ?
Rédigé par : Ellen | 17 octobre 2024 à 11:10
@ Serge HIREL | 17 octobre 2024 à 00:50
"Le vrai [coupable] est déjà identifié. Mais, constitutionnellement, il ne peut pas être poursuivi, pas même entendu"
C'est bien vu.
Depuis trop longtemps nous laissons les Présidents se mêler de ce qui ne les concerne pas. C'est au Gouvernement de déterminer et conduire la politique de la nation (art. 20 de la Constitution). C'est lui qui dispose de l'administration et de la force armée (ibidem). Et lui peut être sanctionné par l'Assemblée nationale.
Rédigé par : xc | 17 octobre 2024 à 11:06
"Le président pourra compter sur son petit groupe d'inconditionnels mais les faits sont têtus et les témoins nombreux." (PB)
Il faudrait en effet être d'une grande naïveté ou d'une grande stupidité, pourquoi pas les deux, pour imaginer que Macron n'ait pas été le chef d'orchestre de la gabegie d'argent public.
Lui-même, inspecteur des finances, connaît parfaitement les manigances et les trucages divers permettant aux "petits hommes gris" de Bercy de dissimuler à volonté les impérities budgétaires de l'État.
L'on sait déjà que la dette est passée de 2190 milliards fin 2016 à 3101 milliards fin 2023, soit 910 milliards d'euros sur la période, qui tient compte par ailleurs des quatre mois précédent l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron le 14 mai 2017.
Sur ce montant, 325 milliards € seraient imputables à la crise liée au Covid, mais le reste concerne à la fois le bouclier tarifaire sur l'énergie et... l'augmentation des dépenses des administrations avec le recrutement de toujours plus de fonctionnaires et le gaspillage réparti dans de multiples opérateurs de l'État (agences et hautes autorités diverses) avec à leur tête des énarques trop bien payés pour in fine maintenir leurs positions !
Soyons attentifs : place à la commission d'enquête !
Rédigé par : caroff | 17 octobre 2024 à 10:48
@ Achille | 17 octobre 2024 à 07:28
« Il est donc assez stupide de parler de montant brut de la dette notamment quand le PIB augmente. »
Attention, le seul PIB n'est pas un indicateur de la santé économique réelle d'un pays, et est à interpréter avec précaution surtout dans un pays comme la France où le poids de la fonction publique est important par rapport au « secteur marchand ».
Nous comprenons intuitivement qu'un pays ne disposant que d'une fonction publique hypertrophiée ne produisant aucune valeur ajoutée ne serait pas viable.
En tout cas, ce n'est pas en augmentant le nombre de fonctionnaires que nous allons résorber la dette publique de la France.
Rédigé par : Exilé | 17 octobre 2024 à 10:44
Responsable ou pas, coupable ou pas, le résultat, lui, est bien là, implacable et peu glorieux, avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent. Et si la situation financière du pays, découverte apparemment soudainement, avec surprise et étonnement, par les élites qui nous gouvernent, n'était aussi critique, les conditions dans lesquelles elle leur fut révélée en seraient risibles.
Qui en effet pourrait avaler, sauf à être bien naïf, qu'à ce niveau de responsabilité et avec les moyens de pilotage à leur disposition, ces mêmes élites n'aient pas pris la mesure de la dérive de notre situation financière ?
Il y a donc eu coupable dissimulation ou incroyable incompétence, voire les deux à la fois, la première couvrant alors la seconde.
Quant à BLM, en charge de ce domaine, s'il était réellement en désaccord profond avec EM sur ce sujet, que n'a-t-il alors, sa voix n'étant pas entendue, donné sa démission ? En restant délibérément en fonction et en se soumettant, il endosse ainsi sa part de responsabilité dans cette intolérable dérive.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 octobre 2024 à 10:42
Quand l’économie se décompose...
Monsieur Le Maire, interrogé sur la superficie d'un hectare en mètres carrés, avait répondu : "Je n'ai jamais été doué en maths".
Ah, la modestie est une qualité... jusqu'à un certain point.
L'économie n'est pas qu'une science mathématique mais savoir ce qu'est un hectare pour un ministre de l'Économie, c'est un peu comme savoir faire cuire un œuf pour un chef étoilé : une compétence de base !
Et on s’étonne de l’état financier de la France 😂
Rédigé par : marie | 17 octobre 2024 à 10:16
"Bruno Le Maire a alerté, et ce serait lui le coupable ?" (PB)
Bien sûr que non ! Il est juste là pour le décor, payé pour ne rien faire et passer le temps à expliquer des fadaises. Quel boulot !
Il aurait pu démissionner non !? Et comme il aime bien la plume, il aurait expliqué les raisons en long, en large et en travers, qui l'ont conduit à se calter.
Sauf que le pouvoir c'est être bien au chaud, le confort douillet pour des rentiers de la politique. Responsable et coupable.
Alors il écrira un livre Bruno, il nous expliquera que s'il n'a pas été démissionnaire c'était pour sauver ce qui restait à mettre à l'abri, que sans lui cela aurait été pire, il dira qu'il a sauvé la France du Covid et de la peste et des écrouelles, qu'il va donner son corps à la science, qu'il nous aime et qu'il reviendra nous sauver.
Un pimpoyo de plus dans le paysage politique, juste là pour exister, prendre et accumuler les postes, il en vit nous en crevons. Quand vient l'heure des choix, ces types arrivent à se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas du tout, pour indispensables. La Terre est remplie d'indispensables, il a déjà trouvé un point de chute, c'est là tout le cocasse, pour enseigner ce qui a mené à notre perte, à notre faillite.
Il trouvait le temps d'écrire des livres à la gomme Bruno, en dehors de son temps de travail disait-il, on peut le croire, car alors là ce serait encore pire car il n'a produit que de la dette, de la mauvaise dette. Il faut du courage pour dire la vérité, il n'en n'a pas. Il est un politique qui traverse les pouvoirs, le temps, qui s'en va qui revient, toujours pour se faire mousser, mais cette fois ça ne marche pas. Sur la sellette il est Bruno, un gonfleur d'hélices, il n'est pas le seul, et puis comment penser qu'un ménage qui n'a pas un sou vaillant ne s'aperçoive pas qu'il ne peut plus dépenser ?
On parle de commission, une de plus, encore un truc, aussi utile que le fusil à tirer dans les coins ou le marteau à bomber le verre. C'est aussi avouer et se poser la question, nous électeurs, que faisaient donc tous ces types et leurs conseillers ? L'Assemblée nationale, le Sénat et tous ceux qui représentent les citoyens ? Que faisaient-ils tous ces champions responsables du pays et a fortiori de la bonne gestion de l'argent public ?! Je vote coupable.
Rédigé par : Giuseppe | 17 octobre 2024 à 10:01