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04 octobre 2024

Commentaires

Lodi

@ Serge HIREL | 13 octobre 2024 à 17:02

Il y a une spécificité française dont on peut se passer : croire réinventer la roue. Quand quelque chose marche, sauf incompatibilité absolue avec la culture locale, il faut l'imiter, comme l'ont fait les Japonais.
Or je ne demande pas que les Français aient l'esprit d'entreprise des Anglo-Saxons, ou le perfectionnisme en tout - art de faire des papiers-cadeaux, des bouquets, j'en passe et des meilleurs - des Japonais.

Cependant, dans le cercle de ce que nous pourrions atteindre dans un avenir prévisible.
Et cela, il faut le combattre en imitant meilleur que soi dans les domaines concernés.

Apprends, et tu deviendras un maître.
Dit autrement : ne sacrifie pas la possibilité de devenir un maître à la vanité de prétendre que tu en es un.

Je ne parle pas de l'écume des choses, des coutumes les plus visibles, mais la recherche et robotique comme contre les effets du vieillissement, des choses occidentales à la base, et que nous délaissons, en France.
De même qu'il y a eu des penseurs français pour la liberté, et quelques velléités, dans ce sens, mais qu'il faut bien admettre que les parangons de la liberté, ce sont les Anglo-Saxons, et que la meilleure façon d'ancrer la liberté, c'est d'imiter les pays où elle est en CDI et non en CDD.

L'adaptation ? Elle se fait tout naturellement quand on adapte les autres pour s'améliorer, par amour de soi, donc, et non par détestation de soi. C'est s'aimer soi-même que de vouloir être libre.
C'est aimer sa terre, pour un paysan, d'y acclimater des plantes étrangères, si elles conviennent au climat du sol.

Or imiter Japonais pour la science, et Américains pour la liberté, c'est se rappeler que notre sol fut fertile en science, et parfois en liberté, et tout faire pour en drainer les poisons ayant fait oublier sa nature.

La défense de certains tyrans de l'Histoire nationale au nom d'une gloire discutable, le refus de voir en face que nous avons perdu la dernière guerre mondiale, assez !
Ce déni provoque une agressivité face aux Américains. Et cela retombe sur nous, indignes et donc incapables de par notre ressentiment contre nos bienfaiteurs d'imiter le Premier Amendement.
Outre notre dédain ridicule des Américains, les mauvaises habitudes liberticides prises au cours de notre Histoire font que le grand jeu, c'est qui parviendra à fermer la bouche à l'autre de par la loi.

Répugnant !

Il faut changer, ou ce n'est pas la panache, mais la muselière, qui viendra à l'esprit en pensant à notre pays.
Le jeu de la muselière, qui la mettra à qui ? Sur ce blog, Patrice Charoulet s'est depuis toujours proposé de la mettre aux pseudonymes, puis s'est dit que tant qu'à faire, on pouvait reprocher aussi des choses aux intervenants à la télé, et tant pis si monsieur Bilger en fait partie, en passant.

Les Français, c'est bien, ont une laïcité des plus strictes. Mais hélas, pour autant, ils n'ont pas la passion de la liberté, mais de réduire tous ceux que leur appétit de domination leur désigne au silence.
De tels usages de la parole peuvent, entre autre, participer au fait que notre hôte s'avise de parler d'une éthique du silence.

Mais à mon avis, il n'y a pas d'éthique du silence ou de la parole en soi, comme pas d'ombre ou de lumière en soi, mais l'art d'harmoniser les deux, de sorte qu'ils ne fassent pas, de même que la musique est emplie de silence et le silence bordant la musique, prélude et coda.

Pour en revenir à notre pays, ce n'est pas ignorer ses manques ou refuser le juste tribut de son admiration aux meilleurs, qui marque qu'on lui désire salut et progrès.
C'est de le vouloir meilleur, tout simplement. Cependant, comme je l'ai dit, qui ne l'est pas doit imiter plus avancé que soi. Et pour cela, la recherche et l'amour de la liberté sont incontournables.

Les autres mesures ? Certaines pourraient être inventées par les Français remis à niveau, mais nous n'avons pas le loisir d'attendre, avec la délétère immigration musulmane.
Celle où on nous rend le mal pour le bien.

Est-ce que vous resteriez bras croisés à réfléchir à la lutte contre l'incendie s'il y avait le feu, en croyant découvrir à de nouveaux moyens de lutter contre les flammes ?
Je rappelle qu'il en va de la préservation de notre liberté, et d'autre part, que n'ayant quasiment rien fait contre la subversion du croissant, nous n'avons pas d'acquis personnel que nous pourrions développer dans ce combat.

Le mieux face à un danger que nous ne maîtrisons en rien ? Imiter meilleurs que soi.
Ou solution locale, la mienne, faire comme les autres, avec ceci en plus, en loi ou en fait, moins juguler les flux de l'immigration qu'interdire la musulmane.

Si vous aviez trop "d'invités" chez vous, et que vous saviez que dans une certaine catégorie, il y a des gens acharnés à vous nuire, j'espère que vous concentreriez vos efforts sur eux. C'est en tout cas ce que je ferais, et qu'ils braillent donc qu'ils ont un droit à être "invité" !

Il y a tant de choses qui ne vont pas chez nous, tiens, la procrastination, par exemple, comme si le monde allait nous attendre.
Et outre la vanité, l'attachement à des habitudes mentales... Vous avez vu, par exemple, ici, l'acharnement contre Néron ? C'est fou, en France alors que nous avons des historiens tout à fait valables.

Entre le fait de s’honorer d'épisodes déshonorants comme la Terreur, les Napoléon, l'Occupation, ou de déshonorer nos gloires véritables en ne nous montrant en rien capables de les suivre, on peut dire que trop de coqs ne font pas honneur au pays.

Encore un problème français : nous comptons un certain nombre des penseurs pour la liberté, des historiens, et d'autres trésors, morts ou vivants, certes.
Mais bien des gens repoussent les acquis de tels compatriotes tout en revendiquant la fierté d'être Français.
Que dire de ceux qui s'enveloppent d'un drapeau qu'ils traînent dans la boue ? Pour ma part, je préfère qu'on le lave.

Serge HIREL

@ Lodi | 13 octobre 2024 à 08:23
« Notre pays cumule les incapacités : d'impuissance à imiter les meilleurs (...), [de] rassembler ses forces (...), [de] dire, [de] tenir parole et [de]se réformer. »

Votre constat est exact. Mais c’est justement pour cette raison qu’il est urgent que le pouvoir politique « renverse la table »... et pas seulement vis-à-vis des « Français de papier ». Mais, pour ce faire, nous ne devons pas simplement imiter tel ou tel État sous prétexte que ses choix paraissent efficaces sur son territoire.
Tout juste pouvons-nous nous en inspirer, mais à condition de les adapter à nos traditions, à nos habitudes sociales, à notre culture. Nous ne serons jamais ni des Scandinaves, ni des Japonais... Et il n’est pas souhaitable, si nous voulons conserver notre identité, que nous nous américanisions beaucoup plus qu’aujourd’hui. La réponse aux dangers de l’invasion musulmane ne peut pas être l’invasion d’une autre « way of live » ou la multiplication des courbettes nipponnes, qui, chez eux, sont le symbole d’une bienveillance sociale tout autre que la nôtre.

Nos dirigeants ont l’ardente obligation de construire la France de demain en respectant celle d’hier. Le principal reproche que l’Histoire adressera à Macron, c’est sa volonté de détruire notre passé... « en même temps » qu’il « ressuscite » Notre-Dame-de-Paris. Comprenne qui pourra.

Lodi

@ Serge HIREL | 12 octobre 2024 à 17:41

En théorie, vous avez raison : il faudrait que nous soyons fermes.

En pratique, notre pays cumule les incapacités :

- D'impuissance à imiter les meilleurs - ce que j'ai dit du Japon, amour de la liberté et fermeté anglo-saxonne.

- D'incapacité à rassembler ses forces : je veux dire tenir parole et se réformer. On pense les politiciens habiles à naviguer entre les mensonges. Erreur, en trompant, ils scient la branche de confiance sur laquelle ils sont assis, et plus généralement la confiance qu'on peut se faire les uns aux autres. Ainsi, il a été dit qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts mais elle aura lieu pour les plus hauts revenus, et on augmentera les taxes pour tous, sans parler du fait qu'on ne va pas diminuer les dépenses de l'État mais son augmentation.

Ces carences minent et la puissance politique de faire, et celle des citoyens de suivre. À moins que ce ne soit l'inverse ? Enfin, comme le disait Guillaume d'Orange :

"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."

Serge HIREL

@ Lodi | 08 octobre 2024 à 21:00

En mettant l’accent sur l’incompatibilité d’un islam tel que pratiqué sur certaines de ses terres d’origine avec notre société - en fait, avec notre civilisation -, vous abordez la difficulté la plus grave que nous ayons à résoudre.

Le flux migratoire, aujourd’hui beaucoup trop important, peut être drastiquement réduit à condition, bien sûr, d’en avoir la volonté et de s’en donner les moyens. Fermer totalement le robinet n’est pas possible. Le droit d’asile n’est pas négociable. Ce qui ne signifie pas que nos règles actuelles en ce domaine ne sont pas à refonder.
Mais cela n’est pas non plus souhaitable. Nous nous priverions, non pas de travailleurs compensant notre déficit de naissances ou remplaçant le troupeau des chômeurs de métier, mais d’intelligences se mettant au service de la France.

Depuis la nuit des temps, l’immigration - à faible dose et contrôlée - était une chance pour le pays d’accueil. Nombreux sont les étrangers qui ont participé à notre puissance, qu’elle soit culturelle, scientifique ou économique. Aujourd’hui, l’immigration nous apporte des « chances pour la France » qui, au contraire, la massacrent.

Notre devoir, celui des dirigeants politiques, mais aussi celui de tout électeur, est d’entreprendre urgemment de mettre fin à cette source de déclin.
C’est là où se situe notre principale difficulté. Comment faire pour nous protéger de ces « chances », déjà installées sur notre territoire, nées en France, donc Français, mais ne respectant en rien leur carte d’identité qu’ils ne doivent parfois qu’à une régularisation incongrue de l’un de leurs deux parents entré clandestinement.

Comment se débarrasser, sans pouvoir les expulser, de ces « Français de papier », hermétiques à l’éducation, manipulés par les islamistes, attirés par la délinquance, bref, indésirables ?

Cette question-là, qui, pourtant, est une véritable épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, est systématiquement mise sous le boisseau. Aujourd’hui, ils sont quelques dizaines de milliers, voire quelques centaines de milliers. Ils inquiètent déjà, à juste titre. Demain, leurs enfants et petits-enfants, élevés selon leurs mœurs, seront des millions... Il sera trop tard pour agir.

Pour agir... En fait, comme dirait Bruno Retailleau, trois solutions existent : la fermeté, la fermeté, la fermeté. Et il faut les utiliser au plus vite. La fermeté pénale vis-à-vis de leur comportement. La fermeté sociale vis-à-vis de leurs parents. La fermeté laïque vis-à-vis de l’islam... qui, pour l’instant, ne fait pas le ménage dans ses mosquées.

Lodi

@ Serge HIREL | 08 octobre 2024 à 14:13

Ce n'est pas le déficit démographique qui est le plus grave pour le pays, et de loin : le Japon, pays on ne peut plus brillant, fait avec.
Et mieux que nous !
Comment ? En misant tant sur la robotique que sur la recherche pour maintenir ses vieux, comment dire ? en meilleure santé, ce qui est bon tant pour eux que pour l'économie.

Non, ce qui s'avère grave, effectivement, est que les musulmans manifestent la tendance à s'en prendre à la liberté et à la sécurité des autres gens.
Et qu'ils se multiplient, tant par l'immigration que par les naissances.
Inquiétant.

Je viens d'entrer dans le blog Bilger, et m'étonne qu'une personne n'ait pas pu comprendre votre allusion. Je suppose que cela tient au fait que se passionner pour une question peut aveugler sur les autres.
En passant, comme notre hôte dit de ne pas se laisser intimider, je pense qu'il peut être content qu'on ne recule ni devant les débats philosophiques, ni devant la perspective d'en tirer ceux qui s'y adonnent.

Pour ce dont vous parlez, je propose d'interdire l'immigration musulmane, tout simplement, prenant le problème à la source.
Et si on ne peut le dire, le faire sans le dire, tout simplement, à force de renforcement des frontières et de sélection plus élitiste des immigrés ayant vocation à entrer en France.
L'immigration musulmane est ce qu'il y a de plus bas au monde, et tellement, en vérité, qu'on n'avait pas imaginé une telle ignominie, et que certains même, continuent à être dans le déni.

Quand je pense qu'il existe des insultes telles que sophiste, pharisien, et même juif, tous gens innocents, et que le mot "musulman" n'est pas une désignation injurieuse, avec tout ce qu'ils commettent à notre encontre...
Faut-il être innocent pour être insulté, coupable pour être épargné ? C'est à croire.

Certes, tous les mahométans ne sont pas coupables, mais je signale en passant que les personnes citées plus haut sont innocentes...Et même mieux que cela, les deux premières catégories ayant fait de leur mieux pour l'éducation, et les Juifs ayant toujours été plus éduqués que la moyenne.

Donc en somme, on crache sur des gens qui devraient être des exemples à cause de leurs sournois concurrents.
On peut dire que les musulmans ont de la chance... Il ne faudrait toutefois pas qu'ils abusent : par exemple, en tendant à interdire qu'on critique leur religion selon le précepte de juger un arbre à ses fruits.

Autre chose, en passant, on réagit à juste titre du fait qu'on s'en prenne aux professeurs, mais dans le temps long, on voit que des éducateurs de premier plan comme ceux que j'ai cités et les Jésuites que j'ai oubliés, ont été fort dénigrés.

De nos jours, il se remarque, en plus, une violence physique qui ne doit pas étonner, vu la brutalisation de la société.
Les parents rivalisent avec les professeurs, par exemple en voulant imposer le voile.
Et puis l'école peut être vue comme chemin d'ascension, ou du moins de non déchéance sociale, le professeur se muer une sorte de Destin incarné de l'enfant, qu'on peut frapper s'il semble le sanctionner par de mauvaises notes.

Dans l'état où nous voilà rendus, moins qu'aucun pays européen, peut-être, nous ne sommes en état de résister à une masse de saboteurs chez nous.
À renvoyer dare-dare, et non à inviter ou même à tolérer.

Hélas, comme disait l'autre, on reconnaît les faibles à ce qu'ils font ce qui les affaiblira davantage.

Serge HIREL

@ Axelle D | 08 octobre 2024 à 11:55

Il vous faut donc une explication de texte... Ces quelques lignes voulaient signifier que le sujet dont vous débattez est certes d’importance - je vous indique en passant que je partage votre point de vue - mais que, dans la situation actuelle des naissances sur notre territoire et compte tenu de l’application sans réelle réflexion du droit du sol, il est encore plus important et urgent de se préoccuper de cette « pénurie » de bébés « de souche » et de la quantité de ceux conçus dans les territoires perdus de la République...

Aliocha

@ Serge HIREL

Vous progressez, vous avez déjà compris une phrase.
Encore un effort, et vous comprendrez qu'il est vain de vouloir imposer à la majorité votre minuscule minorité.

Axelle D

@ Serge HIREL | 08 octobre 2024 à 01:04
"...et, pendant vos affrontements philosophiques autour de l’utérus, la natalité s’accroît au sein des territoires perdus de la République, où la famille devient « nombreuse » à partir de six enfants, quand, dans les couples de Français « de souche », on se pose la question de savoir s’il est prudent de concevoir un bébé..."

À quoi bon vous fendre de ce commentaire dérisoire sinon hors sujet et réduit à votre ventre !? Juste pour exister ?

Serge HIREL

@ Aliocha | 07 octobre 2024 à 07:54

J’ai bien compris votre dernière phrase... Mais, je suis désolé, mes neurones ont surchauffé à la lecture du premier paragraphe. Je les ai entendus se dire entre eux que c’était du charabia et qu’ils ne se souvenaient plus dans quelle case de mon cerveau ils avaient rangé le dictionnaire charabia-français...

J’ai une autre explication à votre commentaire abscons : après vous être bandé les yeux, vous laissez tomber les mots que vous comptez utiliser dans trois corbeilles... et, toujours les yeux bandés, toujours au hasard, vous les tirez au sort et les alignez au fur et à mesure que vous écrivez...

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@ Axelle D
@ Lodi

...et, pendant vos affrontements philosophiques autour de l’utérus, la natalité s’accroît au sein des territoires perdus de la République, où la famille devient « nombreuse » à partir de six enfants, quand, dans les couples de Français « de souche », on se pose la question de savoir s’il est prudent de concevoir un bébé...

Lodi

@ Axelle D | 07 octobre 2024 à 17:19

Vous êtes à côté de la question. Elle n'est pas de savoir s'il est, en soi, gratifiant d'enfanter. Ce qui dépend du vécu des femmes et des fantasmes des hommes.

La question est qu'être enceinte et enfanter sont des états mettant en position de dépendre de son entourage.
Et tout comme l'endetté est soumis à son créancier, la femme paie en servitude la sécurité relative que le groupe lui octroie quand elle est enceinte.
Et si une femme avorte, ou est une fille-mère, elle va déguster, dans la société traditionnelle... Ce n'est plus des services qu'elle paie, c'est sa non-conformité, son rapport à la fécondité en fait une paria.

Tout n'est pas la faute des hommes. Il y a des femmes, comme vous, qui veulent que la femme n'ait pas le droit de décider seule d'avoir des enfants ou non.
Ce qui montre, s'il en était besoin, que ce n'est pas d'avoir la même physiologie qui rend empathique, c'est de se mettre à la place d'une personne souffrant d'une injustice.

Si l'homme n'est pas capable de convaincre une femme de garder son enfant en la convainquant qu'il l'aime, aimera son enfant et sera fiable, vous croyez qu'il doit compenser son manque de crédibilité par son veto à l'avortement ? On prend donc de force ce qu'on ne vous offre pas de plein gré.

Ainsi, l'homme peut faire l'amour avec une femme qui ne veut pas, opposer son veto à son veto ? De même qu'il repousse le veto de la femme à la grossesse, sa décision d'avorter, par son veto.
Dans les deux cas, la femme se trouve avec quelque chose qu'elle ne veut pas en elle, et il est question de consentement... Voyez où vous vous aventurez, en parlant de privilège discutable de la femme.
Vous en donnez à l'homme un vrai privilège, je veux dire un droit particulier d'intervenir sur le corps de sa femme, premier pas d'une domination qu'on peut aisément compléter de cent façons.

"À vous lire je constate hélas beaucoup de désinvolture, de mépris, d'ignorance et d'égoïsme concernant les rôles des futurs père* et mère d'un bout à l'autre de la conception et gestation."

Par définition, quand on parle de femmes se tournant vers l'IVG, on ne n'évoque pas des cas les plus heureux.
Je ne faisais pas un commentaire sur les couples harmonieux, mais les situations où il n'y a pas de couple, ou bien qu'il est si peu harmonieux que la femme ne puisse envisager de garder l'enfant de son compagnon.

Tant que j'y suis : je n'écrivais pas sur la stérilité, les mariages entre les plats et les vins et les couples mythiques du cinéma hollywoodien.

Exilé

@ Michel Deluré | 07 octobre 2024 à 16:49
« Mais, dans un état populaire, il faut un ressort de plus, qui est la VERTU. » 

Certes, mais vous savez bien que pour Montesquieu cette Vertu n'est pas une vertu morale mais une vertu publique dont un des piliers est l'amour de la Patrie (l'autre étant l'égalité).

Mais pour nombre d'hommes politiques et administratifs sans oublier quantité d'électeurs, cette vertu est au mieux brocardée quand elle n'est pas foulée aux pieds par ceux qui posent aux grands républicains, par exemple quand ils cèdent le contrôle de la France aux représentants non élus d'une Europe artificielle ou bien quand ils la bradent à l'étranger, soit en la laissant dépouiller de ses richesses industrielles ou autres (*) soit quand ils la livrent à des hordes hostiles qui s'y comportent comme en pays conquis, en y semant mort et désolation.

« Émanant en fait de celui qui doit s'y conformer, la loi n'en a alors que plus de poids. Il en résulte que, dans un régime démocratique, si ceux qui ont reçu mandat du peuple souverain de légiférer en son nom ne s'exécutent pas en conformité avec la volonté de leurs mandataires, que ces derniers fassent alors usage de leur bulletin de vote pour exprimer leur mécontentement et faire respecter leur volonté. »

Vous semblez oublier qu'une des premières décisions de la Constituante a été d'interdire le mandat impératif (pas folle la guêpe) ce qui en dit long sur la façon dont ces gens-là respectaient leur électeurs.
Rien n'a changé depuis, il suffit par exemple de voir comment la fausse droite a pendant une quarantaine d'années tenu un discours public sécuritaire tout en ayant fait le contraire en pratique par peur des réactions de la gauche.

Quant au bulletin de vote, utilisable au mieux tous les cinq ans, il ne permet pas de mettre un frein à toutes les forfaitures qui se produisent dans l'intervalle, y compris de la part de juridictions qui sont supposées défendre la France et les Français avant le Monomotapa.

De quoi se demander à quoi peuvent servir les élections si ce n'est de permettre à des groupes de pression, à des intérêts financiers ou politiques représentatifs d'un « État profond » de donner un hochet à ce qui est pour lui la populace pour lui faire croire qu'elle représente le « peuple souverain ».

« Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice »
(Montesquieu)

(*) À l'heure ou nous tenons cette discussion, nous pouvons craindre qu'à l'instar de ce qui passé dans certains pays européens, l'épargne des Français fasse l'objet de l'étude d'une spoliation éventuelle en vue d'éponger une partie de la dette publique de la France, causée par la gabegie de gens qui se font passer pour des experts.

Axelle D

@ Lodi 7/10 13:54

À l'inverse de vous je considère que nous les femmes avons le privilège d'enfanter après avoir porté notre enfant durant neuf mois. Une merveilleuse et indescriptible proximité et intimité que la nature a réservé aux seules femmes et que sans aucun doute beaucoup d'hommes nous envient. Bien que les femmes aimantes et conscientes de la frustration du futur père puissent tenter de lui faire partager quelques-unes de ces extraordinaires sensations et émotions, notamment lorsque les mouvements du bébé commencent à être ressentis et visibles...

J'ajoute qu'à mes yeux comme à ceux de nombreuses femmes, heureusement majoritaires, l'enfant est considéré comme un cadeau et non un fardeau. Idem pour les hommes qui pour la plupart ne cachent pas leur bonheur et leur fierté de futur père quand ils apprennent que leur femme est enceinte.

Concernant votre couplet sur l'infériorité des femmes, je préfère ne pas commenter tant il me semble étranger et incongru par rapport à la situation actuelle des femmes du XXIe siècle.
Comme si pour les féministes enragées actuelles la victimisation à outrance était devenue une rente de situation.
Alors là, je dis stop.

Michel Deluré

@ Exilé 07/10/24 11:38

Puisque vous faites allusion à Montesquieu, il n'est tout de même pas inutile de souligner que c'est dans la philosophie des Lumières que la loi fut sacralisée, Montesquieu lui-même l'identifiant alors à la raison humaine « en temps qu'elle gouverne tous les peuples de la Terre ».

Pour Montesquieu, la nature du gouvernement républicain est que « le peuple en corps » y dispose de la « souveraine puissance ». Cette expression de la volonté générale populaire distingue ainsi ce régime des autres gouvernements monarchique ou despotique.

Dans le chapitre « Du principe de la démocratie », cela l'amène à poursuivre : « Il ne faut pas beaucoup de probité pour qu'un gouvernement monarchique ou un gouvernement despotique se maintienne ou se soutienne. La force des lois dans l'un, le bras du prince toujours levé dans l'autre, règlent ou contiennent tout. Mais, dans un état populaire, il faut un ressort de plus, qui est la VERTU. »

Émanant en fait de celui qui doit s'y conformer, la loi n'en a alors que plus de poids. Il en résulte que, dans un régime démocratique, si ceux qui ont reçu mandat du peuple souverain de légiférer en son nom ne s'exécutent pas en conformité avec la volonté de leurs mandataires, que ces derniers fassent alors usage de leur bulletin de vote pour exprimer leur mécontentement et faire respecter leur volonté.

Lodi

@ Axelle D 07 octobre 2024 à 10:16
"À l'inverse de vous, il me semble que l'homme devrait garder "un rôle majeur" dans l'histoire, pas seulement comme géniteur qui donne sa semence et puis s'en lave les mains, mais durant toute la grossesse comme veilleur et protecteur de sa femme et du petit être qui grandit en elle."

Non.
C'est la femme qui a l'enfant dans le ventre : l'homme n'a pas à lui imposer de l'y garder. Le droit de veto de gens qui ne sont jamais concernés qu'en second ? C'est très injuste.
Autre chose, pendant la plus grande partie de l'histoire de l'humanité, l'homme a eu le fameux rôle majeur. Cela a-t-il protégé l'enfant ? Il est permis d'en douter, le pater familias pouvant parfaitement décider d'abandonner le nouveau-né aux chiens ou aux marchands d'esclaves.
Cela a-t-il protégé la femme ? Bien sûr que non, la femme n'a jamais été qu'une inférieure.

On répète : la femme, puisqu'il s'agit d'elle, est l'inférieure, esclave de son ventre, état dans laquelle vous voudriez la réduire.

La femme : il s'agit d'elle, je le répète donc, la femme, la femme.
L'inférieure, l'inférieure, l'inférieure, à l'époque où l'homme décidait du sort du pack, savoir la femme et l'enfant dans son ventre.

Que la femme ne soit plus une inférieure en droit lui donne enfin le droit le plus fondamental qui soit pour un humain : décider de son corps. Sinon, elle n'est qu'une ventre-serve.
Et pas au nom de l'enfant !

Tenez, vous savez d'où vient le hara-kiri ? À l'origine, des femmes s'étaient ouvert le ventre pour prouver qu'elles n'étaient pas enceintes de je ne sais quel bâtard... Le rôle protecteur de l'homme face aux femmes et aux enfants ?
Ce qui importe à l'homme est de s'assurer d'une descendance, et cela en contrôlant sa ou ses femelles, selon le double standard, je couche ailleurs, et pas toi.

Je ne suis pas de ces gens qui vont demander à un homme de ne pas être un homme, de ne pas aller voir ailleurs, entre autres.
Ou encore de ces indélicats soutenant les femmes faisant un enfant dans le dos des hommes.
Défendant la liberté de tous.

Ce qui fait ce qu'on permet à l'homme, on doit aussi le permettre à la femme, papillonnage, et contrôle de son propre corps, qu'on n'a jamais dénié à l'homme, et c'est tant mieux.

Ma conception de l'égalité n'est pas d'abaisser les inférieurs, mais de les élever au niveau supérieur. Ce qui serait évidemment saboté si les gens longtemps supérieurs en droits, et les plus forts, méprisaient ceux qui n'ont pas besoin d'aide vu qu'ils ne risquent pas de tomber enceints.

Je conseille toujours la prudence, par exemple, le pseudonyme, auquel vous êtes venue, vous-même.
Et je dis que donner un droit de veto à l'homme c'est lui offrir un cheval de Troie qui sera fatalement utilisé pour soumettre la femme. Et au nom de quoi, ce sacrifice, le droit des enfants ?
Je ne sache pas que les droits des enfants aient été protégés à l'époque où les hommes contrôlaient les femmes.

Non que je condamne les hommes : la biologie les pousse à se reproduire le plus possible, le sperme ne coûtant quasiment rien, tandis qu'une force supérieure, et surtout de ne pas avoir besoin des autres pendant une grossesse, leur donnait la prééminence sur les femmes.
La plupart des gens abusent de leur pouvoir, c'est naturel, un homme ça s'empêche... rarement.

Si on veut aider les faibles, ce n'est pas en sermonnant les forts, et pire, en laissant espérer des sottises aux femmes telles que l'homme va les protéger, elle et leur enfant, qu'on va les aider.
Pas en leur faisant espérer, comme le communisme à visage humain, ou le monothéisme non liberticide, ce qui n'a pas eu lieu et n'adviendra pas, illusion et piège.

L'homme protégera femme et enfants... ou non, roulette russe, et sous condition de leur soumission. Comme le seigneur avec ses serfs : croyez-vous que j'appelle la femme enchaînée à son ventre ventre-serve sans autre raison que la sonorité de cette désignation ?

L'illusion condamne les êtres comme le brouillard les navires à se fracasser sur les côtes qu'elle dérobent à la vue.
Certains en rajoutent avec des chants de sirène, d'autres jettent quelque lumière dans leur sillage.
C'est un choix.

Exilé

@ Michel Deluré | 05 octobre 2024 à 11:13
« La loi est ainsi « ce que le peuple ordonne et prescrit » (Gaïus) et, parce qu'elle est justement l'expression d'une volonté générale émanant de la majorité du peuple, elle s'impose à tous, sa suprématie tenant à celle que la Constitution accorde au pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. »

Voir, à propos de la volonté générale, ce qu'en dit Hannah Arendt :
« Ce qui rend cette solution meurtrière, c’est le fait que le souverain n’est plus une personne ou une multiplicité que je commande, mais qu’il est pour ainsi dire installé en moi en tant que « citoyen » s’opposant à « l’homme particulier ». Dans la « volonté générale », chacun devient en fait son propre bourreau. » 
https://www.les-philosophes.fr/rousseau/du-contrat-social/Page-6.html

Mais cette notion n'est-elle pas une de ces notions appelées fictions juridiques, sortes de jokers permettant au Tyran, fût-il républicain, de masquer artificiellement par la force brutale les limites, les incohérences, les absurdités et les injustices de ses lois ?

Qui peut dire exactement en quoi consiste vraiment cette « volonté générale » dans un pays composé d'une myriade de particularismes sociaux, économiques, religieux, ethniques, culturels et autres sans un minimum de cohésion naturelle et d'homogénéité entre les divers participants, comme c'est par exemple le cas en France où par exemple, en plus des oppositions internes et géographiques (*) des millions de nouveaux venus ne se reconnaissent en rien dans les mœurs et les lois locales ?

Par exemple en Afrique où la « démocratie » a été imposée par des idéologues occidentaux ignorants des réalités tribales, comment ne pas reconnaître que la « volonté générale » est trop souvent vue comme le droit de la tribu la plus nombreuse à accéder au pouvoir afin de dominer voire d'opprimer la tribu minoritaire et de commettre des exactions à son encontre ?

Le juridisme théorique manipulant dans une forme d'esthétisme teinté d'orgueil des notions abstraites ignorant le facteur humain ne peut conduire qu'à des injustices voire à des crimes.

(*) Voir Montesquieu
https://www.contrepoints.org/2017/10/07/209426-regime-politique-et-territoire-chez-montesquieu
« Si une République est petite, elle est détruite par une force étrangère ; si elle est grande, elle se détruit par un vice intérieur. »

Exilé

@ Lodi | 06 octobre 2024 à 19:47
« Faut-il qu'une liberté dévore l'autre ? »

C'est pourtant exactement ce dont vous vous faites le promoteur.

Peut-on faire appel à un « droit »  pour détruire non pas seulement celui de quelqu'un d'autre mais encore éventuellement sa vie en même temps ?

Axelle D

@ Lodi | 06 octobre 2024 à 19:47

Dans votre commentaire vous répétez une dizaine de fois "la femme", la femme, la femme etc. À l'image de M. Purgon dans le Malade Imaginaire qui répliquait comme un robot : "le poumon, le poumon, le poumon vous dis-je !"

Or il me semble que si une femme est bien propriétaire de son corps, elle ne l'est nullement de celui de l'enfant qu'elle porte et qui a été conçu à deux, normalement en toute conscience (mis à part en cas de viol bien sûr) et donc responsabilités qui doivent être assumées conjointement.

À l'inverse de vous, il me semble que l'homme devrait garder "un rôle majeur" dans l'histoire, pas seulement comme géniteur qui donne sa semence et puis s'en lave les mains, mais durant toute la grossesse comme veilleur et protecteur de sa femme et du petit être qui grandit en elle.

Idem pour la contraception qui dans un couple devrait se décider à deux concernant les méthodes et non être uniquement de la responsabilité de "la femme" "qui aurait oublié (selon votre laïus) de prendre sa pilule".

À vous lire je constate hélas beaucoup de désinvolture, de mépris, d'ignorance et d'égoïsme concernant les rôles des futurs père* et mère d'un bout à l'autre de la conception et gestation.

*Et ce n'est pas pour rien qu'un futur père (non marié avec la future mère) peut faire une reconnaissance anticipée de l'enfant dont sa partenaire est enceinte.

sylvain

@ Giuseppe
"C'est quand même une équipe de Bibi Fricotin. Jordy Ficotouille et les faux papiers. Heureusement les caisses sont tellement vides qu'ils pourront sans doute y mettre les mains sans retirer le moindre rouble. On n'a pas fini de rire."

Qu'ouï-je ? que lus-je ? qu'acoustiquè-je ? Y a plus de roubles dans nos caisses ?

Pas grave, on va essayer une monnaie plus fiable : le Krasuki : "mille milli de milliers de milli... "

Ahlala, ce Jordy fricotouille, il n’en loupe pas une, et dire que ça veut être président, des faux papiers en plus ? ça alors, suite à un refus d’obtempérer sûrement !

Merci Giuseppepito pour vos infos très friables, euh pardon, très fiables.

Aliocha

Serge Hirel nous fait la liste de ceux qui sont coresponsables de l'état du pays, pour constater avec Netanyahou et tous les extrêmes démagogues que la conciliation est une honte, alors que Retailleau, s'il ne renonce pas à ces méthodes trumpistes, sera forcément recadré ou rejoindra tous ceux qui foncent se fracasser au mur dissimulé derrière les peintures de leur minorité, quand chacun veut l'imposer sans être intimidé.

Claude Malhuret décrit fort bien ici la situation, quand il s'agit désormais de macroner, mais sans Macron :

https://www.youtube.com/watch?v=frwdhNa_YHk

Serge HIREL

Bruno Retailleau a frappé juste et fort. C’est le tollé qui s’en est suivi qui le prouve. Que le Syndicat de la Magistrature s’emporte contre lui est dans la norme. Mais que le magistrat le plus élevé de France apporte sa pierre, certes modérée, aux critiques du ministre n’est pas fait pour rassurer sur l’état de la Justice et sur sa volonté de respecter une règle « intangible » de l’État de droit : la séparation des pouvoirs.

Bien sûr, il n’en va pas de même quand un citoyen qui fut avocat général s’exprime sur son blog... et salue le courage du ministre qui tient tête à la furia lancée contre lui. Sa première déclaration, publiée par Le JDD, et les précisions qu’il a apportées par la suite font de BR une personnalité politique qui dit vrai, qui ne « macrone » pas, bien loin du portrait d’élu sectaire que les adversaires d’une France bien décidée à exercer sa souveraineté sur son territoire tentent d’imposer au grand public.

Si l’on est raisonnable, si le bon sens l’emporte sur l’a priori négatif, on ne peut que partager le point de vue de notre hôte sur l’État de droit et l’impérieuse nécessité d’adapter notre droit aux réalités qui évoluent. La loi est faite pour être modifiée si besoin et l’État de droit lui-même doit être interrogé pour apprécier la pertinence de ses règles au fur et à mesure, non des soubresauts qui agitent notre société, mais des lames de fond qui la transforment.

Ainsi, en faisant de l’avortement un droit constitutionnel, les parlementaires ont modifié, modernisé, étendu le contenu de l’État de droit. Il en a été de même pour la peine de mort. Pourquoi le contraire, le retrait ou la modification d’une disposition de l’État de droit, par exemple celle qui concerne la hiérarchie des normes -aujourd’hui, la règle européenne l’emporte sur la loi française - ne serait-il pas possible ?

Deux réserves néanmoins :
Légiférer sous le coup de l’émotion n’est pas la meilleure des méthodes. Ce qui ne signifie pas néanmoins que, lorsqu’un drame se répète régulièrement, il n’est pas urgent d’agir.
Modifier certaines lois ne peut se faire que d’une main tremblante. Les lois sur la presse de 1881, sur la laïcité de 1905, sur l’école privée de 1958 sont des marqueurs de notre société. La future loi sur la fin de vie le sera aussi. Toucher à leur équilibre peut se révéler délicat, voire désastreux.

Quant au courage en politique... « vaste programme », dirait le Général, qui, en la matière, a été un phare. Depuis lors, de gouvernement en gouvernement, de Parlement en Parlement, les hommes politiques courageux sont rares. Ils l’étaient encore plus sous les précédentes Républiques... Qui vient à l’esprit ?
Pompidou, qui a assumé ses fonctions jusqu’à l’instant de la mort...
Giscard, lorsqu’il a décidé de « sauter sur Kolwezi »... Chevènement qui, en désaccord avec l’intervention en Irak, a claqué la porte du gouvernement...
Sarkozy, maire de Neuilly, lorsqu’il a fait face sans protection à Human Bomb, un preneur d’otages...
Juppé, « droit dans ses bottes », qui a tenu tête deux mois à une intersyndicale déchaînée...
Borne, qui, avec stoïcisme, a déclenché 23 49-3 et essuyé sans broncher une trentaine de motions de censure...
Retailleau, assurément, mais aussi Barnier, qui, carrière bien remplie, rempile au risque de perdre son aura...
Bref, le tour est vite fait... beaucoup plus vite que celui des lâches, dont, par charité chrétienne, je tairai les noms.

P.-S. : « Macroner »... Souvenez-vous... Ce néologisme a été inventé par Zelenski au début du conflit russo-ukrainien, lorsque celui-ci pestait (en privé) contre le grand écart réalisé par son ami français entre ses déclarations de soutien enflammées et la réalité de l’aide de la France... Il me semble qu’il définit assez bien la façon particulière dont le Président se comporte en tous domaines. Ni sa politique sécuritaire ni sa conception de l’immigration, pas même sa vision de l’État de droit n’échappent à ce que lui appelle le « en même temps ».

Axelle D

@ Xavier NEBOUT | 06 octobre 2024 à 17:45
"Et si on demandait à partir de quel moment (sous-entendu de la gestation) l'âme s'incarne, etc."

D'après l'Église à partir (seulement) du 4e mois, lorsque la femme sent l'enfant bouger en elle.
Mais sans doute bien avant pour toute mère dont la conception est avérée et reconnue par le père, soit dès la sixième semaine d'aménorrhée, l'un et l'autre des parents reconnaissant en l'enfant à venir un petit être humain et par conséquent doté de sens et d'une âme. Évidemment pas pour ceux qui croient que l'âme n'existerait pas et ne serait qu'un mirage, une invention mensongère destinée à tromper, culpabiliser ou orienter suivant les circonstances des humains naïfs ou en errance...

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@ Exilé, 6 oct 13:30

Merci.
Je vois que nous partageons les mêmes combats et cela fait du bien.

Lodi

L'avortement donne à beaucoup l'occasion de prétendre prendre le contrôle du destin de leurs contemporains qui n'en peuvent mais.

Quand on l'interdit, on domine la femme par le biais de son ventre, obligée de garder en elle ce qu'elle ne veut pas assumer. Ni personne, d'ailleurs.
Mais elle, on veut qu'il lui reste sur les bras, comme c'était ainsi depuis longtemps, pourquoi ne pas continuer ? Sans se donner la moindre peine, on s'estime un sauveur d'enfant, sans parler de sauver le pays, à peu de frais, de la baisse démographique.

La femme serait comme un écureuil, je veux dire qu'il faut qu'elle soit intelligente, mais pas trop, de grâce... L’écureuil est assez futé pour dissimuler de la nourriture, mais pas toujours assez pour la retrouver. En somme, il sème moins pour lui que pour la forêt.
Mais enfin bon, il fait quand même quelque chose dans son intérêt. La femme ? Cette bestiole n'a pas à avoir d’intérêt : que l'homme lui promette de rester avec elle pour élever les enfants, puis adieu, ou qu'elle ait simplement mal pris la pilule, elle est condamnée à l'avoir, son gosse.

Sur elle pèse cette épée de Damoclès : que son corps se retourne contre elle, comme avec un cancer, et que la société lui interdise de se sauver. Si chacun a le droit de faire ce qu'il faut pour rester libre, en repoussant tout ce qui risque de faire irruption en soi, la femme, elle, doit garder en elle ce dont elle ne veut pas.
Je signale à toutes fins utiles que la première liberté est celle du corps... Avant de voter, de faire du commerce ou ses gammes, on est un corps, libre ou serf, si condamné à avoir ce qu'elle ne veut pas en soit, la femme est ventre-serve.

Quand on interdit à un médecin de refuser de pratiquer un avortement, on téléguide aussi bien son corps que celui d'une femme interdite d'avortement. Faut-il qu'une liberté dévore l'autre ?
Non, la liberté permet à chacun.

Le mieux serait bien sûr qu'il existe un utérus artificiel. Ainsi, la femme qui ne veut pas d'embryon en elle n'en a pas, et ce dernier peut se développer. Cela fait des vies en plus.
À assumer par la société, qui se trouve en carence démographique, et non par la mère, qui n'en veut pas... Je n'aime pas qu'on désire que certaines choses arrivent, comme des naissances, tout en en faisant payer le prix, financier, temporel, corporel et psychologiques aux plus faibles et aux moins intéressés des individus à les obtenir.

On dit que certaines catégories sont assistées, mais moi, je vois qu'on veut que cette catégorie : les femmes tombées au piège de leur ventre, assistent la société.
Les plus faibles d'un groupe doivent sauver ledit groupe aux dépens de leur liberté et de leur corps.

Les médecins, aussi, sont piégés, à la base, leur vocation est de sauver des vies, à présent, par l'IVG, et bientôt je pense l'euthanasie, ils vont avoir l'obligation de servir de béquille à des libertés difficiles à mettre en oeuvre sans compétences médicales.
Les deux peuvent se recouper, comme quand on devait sacrifier soit la mère, soit l'enfant, dans certaines naissances. Mais c'est globalement contradictoire.

Je suis pour que la liberté de la femme comme celle du médecin soit sauvée, chacun faisant ce qu'il veut, et non ce que tel ou tel groupe exige, selon sa vision du monde.
Mais que dirait-on si on pouvait greffer de force son regard sur les autres ? Film d'horreur à effet garanti, si on sait rester sur la corde raide.

Et c'est pourtant ce qu'on fait toujours dans une certaine mesure, en condamnant le voisin.
Contre son corps, sa vocation, sa liberté d'expression, et demain, de laisser ou non son chat sortir de chez soi ?

Giuseppe

Pascal Bruckner : « Le moment est venu d’en finir avec les maîtres de Téhéran ».

Il a secoué Rokhaya Diallo pour notre bien de liberté, chez lui c'est toujours la marche en avant, droit dans ses bottes sans fléchir :

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/pascal-bruckner-na-pas-diffame-rokhaya-diallo-estime-la-justice/

Article de Pascal Bruckner sans complaisance, parler sans trembler et sans se cacher, le courage en plus, ne lui fait pas défaut.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/pascal-bruckner-le-moment-est-venu-d-en-finir-avec-les-ma%C3%AEtres-de-t%C3%A9h%C3%A9ran/ar-AA1rMXnG?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=5c1f29b7a624469bb5e4b5e165c3fd96&ei=9

Ugo

@ Ellen | 06 octobre 2024 à 12:07

Tout a été dit sur lui, ce que l'on peut nous reprocher c'est d'admettre ce genre d'individu à la tête de notre pays... un psychopathe pervers, Pinocchio pour les intimes et tout ce que cela engendre.

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@ Exilé | 06 octobre 2024 à 13:30

Simone Veil vient d'en prendre un coup derrière la tête, avait-elle prévu une telle catastrophe ("ce qui, depuis 1975, correspond tout de même à un massacre de 10 780 000 petits Français prêts à naître, une paille" Exilé) ? Et pendant ce temps-là les pays où les conditions de survie sont les plus difficiles s'accroissent en population... Certes de nombreuses organisations internationales ont été mises en place pour réguler ces problèmes mais sans véritable résultat positif.

Xavier NEBOUT

Sur l'avortement

Et si on se demandait quand l'âme s'incarne avant d'asséner un avis sur la question ?

Lodi

Nous avons cru que certaines choses étaient surmontées, et nous avons baissé la garde.
Comment aurions-nous fait mieux que Nietzsche ? Lui qui pourtant des plus pessimistes a écrit dans Aurore :

"Soyez reconnaissants ! — Le grand résultat que l’humanité a obtenu jusqu’à présent, c’est que nous n’avons plus besoin d’être dans une crainte continuelle des bêtes sauvages, des barbares, des dieux et de nos rêves"

Les écologistes veulent réintroduire loups, ours et autres fauves : tant pis pour les bouseux.
Les barbares ? C'est encore trop bon de les appeler barbares, les immigrés musulmans, dont trop nous rendent le mal pour le bien.
Les dieux ? Bien sûr qu'on a tout lieu de les ou plutôt de le craindre, le dieu monothéiste, père des guerres de religions, et la déesse unique qui se développe, Gaïa, on a repris le terme antique, mais vu son caractère unique et le fait qu'on lui sacrifie tout, on aurait pu l'appeler la déesse la mère comme il y a un dieu le père.
Quant à nos rêves, il y a lieu d'en combattre certains, le sommeil de la raison engendre des monstres, comme dit l'autre.

Pourtant, ce sont les humains solitaires qu'on accable, enfants uniques évidemment abominables, et affreuses mères célibataires.
Eh bien non !
N'accusons que les criminels et les pièges... Il y a deux uniques abominables, et seulement deux : dans la réalité, si j'ose dire, les dieux uniques - dieu le père et dieu la mère, trois religions du Livre et adoration de la nature.
Et dans la fiction produite comme fiction et reconnue comme fiction, il y a l'anneau de l'oeuvre éponyme, produite par Tolkien.

Pour la fiction, signalons que l'oeuvre produite comme fiction par Lovecraft est prise comme réelle par certains !
Tant est grand le désir de vivre des histoires en les prenant pour la réalité... En voyant cela, on peut douter que les gens abandonnent les religions,surtout celles prétendant les enserrer dans un sens totalisant ! Et tout autant de tolérer que les autres ne croient ni à leurs histoires, ni ne désirent vivre selon leurs valeurs mais lesquelles, on se le demande, si la notion de zéro a donné bien des choses en science, le dieu unique a suscité des dogmes, et les violences physiques devant suivre la violence intellectuelle de se prétendre détenteur de la vérité.

Alors que la vérité ! On ne la possède pas plus que l'idiot qui voulant saisir le feu, l'étoufferait... La fascination exercée par les étoiles sur nous consiste entre autres en ce qu'on ne saurait les éteindre, elles, inspirantes comme la lumière, inaccessibles comme le sens, s'il existe.

Claude Luçon

"Ne nous laissons plus intimider." (PB)

C'est du Netanyahou !

Surtout au moment où Emmanuel Macron se laisse intimider par Mélenchon et, comme disent les Américains, met ses deux pieds, chaussures pas cirées et chaussettes sales comprises, dans sa bouche !
EM est devenu le réel Gaston Lagaffe !

Exilé

@ Axelle D | 05 octobre 2024 à 19:45
« Vous avez bien lu avant comme après sa naissance, ce qui aurait dû "normalement" interpeller les braves citoyens qui à l'inverse tout en prétendant protéger l'enfant nient l'humanité du fœtus et se refusent à concevoir le scandale et la honte de ces millions d'innocents sacrifiés sans états d'âme avec la bénédiction de l'État de droit et remboursement de leurs frais en prime par solidarité "citoyenne". »

Eh oui, c'est un exemple parmi d'autres montrant l'inconséquence de tous ces gens qui se gargarisent d'être des humanistes progressistes alors que dans bien des cas nos aïeux auraient plutôt objectivement vu en eux des monstres.
Qu'attendent-ils donc de leurs forfaitures ? D'être célébrés dans les médias de grands chemins et couverts de décorations clinquantes ? D'être loués par des gens pas très recommandables? De gagner un aller simple pour le Panthéon ?

Comment ces gens-là ne se rendent-ils pas compte qu'en niant l'humanité du fœtus (qui possède pourtant un ADN humain unique dès la conception), ils se rendent tout simplement coupables du pire des racismes ?

Et n'est-ce pas la preuve qu'une démocratie - ou prétendue telle - peut aussi se rendre tranquillement coupable de nazisme d’État en ayant repris à son compte une pratique qui ne devrait normalement que susciter l'horreur ?

«...ces meurtres de fœtus à la chaîne, lesquels finissent dans les déchets hospitaliers (soit plus de 220 000 victimes par an). »

Ce qui, depuis 1975, correspond tout de même à un massacre de 10 780 000 petits Français prêts à naître, une paille.
Ce qui aussi, en tenant compte des descendants éventuels, aurait constitué une population française plus importante correspondant grosso modo au déficit constaté par des démographes qui se gardent bien d'en établir la cause profonde.
Et que dire des hommes politiques et administratifs qui ont saisi ce prétexte pour faire appel, sans avoir demandé l'avis des Français, au palliatif constitué par une immigration souvent inassimilable et source de multiples problèmes ?

Yves

Le président de la République nous expliquera bientôt qu'il a toujours pensé que le Hamas, agresseur poussé dans les cordes, devait déposer les armes, rendre les otages et ne plus recevoir d'armes de ses partenaires. Cela allait sans dire !

Sous un autre angle, il nous précisera que, si la France avait vendu des avions de chasse à Israël, il ne lui viendrait pas à l'idée de mettre l'embargo sur les pièces de rechange etc. etc.

Le rattrapage va être plus difficile que d'habitude.

Le propos de congrès me rappelle une formule entendue à Mexico, dans un entretien avec un sous-ministre.
Moi : nous négocions depuis plusieurs jours l'octroi de droits miniers pour mon groupe industriel français et je lis ce matin dans mon quotidien que le ministre Machin veut nationaliser d'urgence le sous-sol mexicain !!
Mon interlocuteur : il a dit ça pour telle et telle raison circonstancielle mais ce n'est pas la position du gouvernement.
En un mot, Machin a pissé à côté du pot !
Soyez rassuré.

Giuseppe

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/la-france-va-organiser-une-conf%C3%A9rence-d-aide-au-liban-dit-macron/ar-AA1rKPkk?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=57d421affd994edeaf8bb7d8fd31fdf1&ei=69

Encore un truc, un machin, une bidouille Théodule, avec ses petits bras, tout ça c'est du vent, c'est beau comme l'antique, fort comme l'airain mais pour le reste, efficace comme le tonneau des Danaïdes.
Pays en faillite, la France de Macron et il n'est plus le seul, est dans le rêve, celui qui rassemble est celui qui a le plus de dynamite (argent), envoyer du zéphir c'est juste pour rafraîchir le visage.

Ellen

Une deuxième foudre lui est tombé sur la tête depuis ce samedi 5 octobre. Il l'a bien cherché. Emmanuel Macron, toujours aussi bavard à tort et sans réfléchir aux conséquences, préfère écrire à lui tout seul son état du droit sans consulter les principaux intéressés et les USA. Il y a quatre mois il disait déjà "Je n'exclus pas d'envoyer des soldats français en Ukraine contre la Russie", et hier il a publiquement annoncé qu'"il ne faut plus livrer des armes à Israël". Ce garçon a perdu le sens du devoir. Il n'a toujours pas retenu les recommandations de l'électeur français chargeant Gabriel Attal de dire au Président de la fermer.

L'ultra-gauche LFI n'attendait que ça pour lancer un appel à la désobéissance, appelant toutes les universités à les envahir avec des drapeaux palestiniens. Macron oublie les otages détenus par les terroristes de Hamas et les 50 Français tués en Israël le 7 octobre dont demain c'est la date d'anniversaire !

Giuseppe

@ sylvain | 06 octobre 2024 à 10:10

C'est quand même une équipe de Bibi Fricotin. Jordy Ficotouille et les faux papiers. Heureusement les caisses sont tellement vides qu'ils pourront sans doute y mettre les mains sans retirer le moindre rouble. On n'a pas fini de rire.

sylvain

@ Achille | 05 octobre 2024 à 07:39
"Certes le temps presse, mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation."

Bravo Achille, bien vu, ça fait des décennies qu'on nous dit que le temps presse et qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.

Pendant ce temps nos criminels arabo-africains afghans se régalent de se presser à venir en vitesse et précipitation nous larder de coups de couteau, violer nos femmes et les tuer, notre État de droit leur permet toutes ces festivités en accord avec les juges rouges mur des cons.

Mais les vrais tueurs fachos racistes dangereux ce sont, reprenez tous en choeur :

"Cézemmour, célepen, cébardella, céleSStremeuh drouaaaate, célénazis."

Ben voyons !

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@ Giuseppe | 05 octobre 2024 à 21:07

J'ai pas bien compris votre lien, Jordy aurait écrit un document de 15 000 pages sur les salsifis ?

Diantre ! Quelle aventuuuuure ! Les salsifis de Jordy, nouvel épisode tragique sur l'avenir de ce parti qui passe son temps à détourner des fonds publics et jeter des arabes dans la Seine.

Merci Giuseppe pour vos infox, continuez à nous régaler et vous régaler vous aussi, les salsifis allah graisse de canard c'est sublime, je vous les conseille.

Giuseppe

Rien de moins...

https://www.rtl.fr/actu/international/france-algerie-le-president-algerien-tebboune-ecarte-l-idee-d-une-visite-en-france-7900425569

Bon... Quel intérêt de commercer avec ce pays ? Dans tous les cas tous les efforts qui sont faits c'est en vain. Il est vrai que cela permet d'instrumentaliser son parcours politique, voyons comment cette écharde dans chaque pied sera retirée par l'exécutif provisoire. Lassant d'entendre, générations après générations ce discours de rancoeur, de frustration, qui a envie encore de vivre côte à côte avec ce pays ? "Ne nous laissons plus intimider", vraiment ?

Xavier NEBOUT

@ genau
"Avant de se gargariser avec l'État de droit, regardons quel est l'état du droit.
Il y a beaucoup de travail à faire, et peu d'ouvriers."

Bien d'accord, mais des ouvriers, le problème, c'est au contraire qu'il y en a cent fois trop, et qu'ils tentent de justifier leur emploi en pondant des textes.
Là se trouvent les malfaisants, les véritables fascistes au sens de l'ordre pour l'ordre.
Et en plus des bons à rien.

Un exemple que je connais particulièrement bien : la loi de 1970 réglementant la profession d'agent immobilier.
En premier, il fallait qu'ils soient licenciés en droit. Il suffisait d'une ligne, et c'était excellent. Mais viennent les équivalences, et finalement, avec le décret d'application de 1972 et suivants, avec n'importe quel bac même de plombier et deux ans à travailler dans une agence même à y faire le ménage, on peut s'installer.

Les notaires - ceux qui savent notoirement tout et rien - ont eu peur, car à terme, les ventes leur échappaient. L'agent immobilier licencié en droit qui les fait passer pour des billes au premier virage est leur pire ennemi.

Une dernière, de hier. Le juge des tutelles s'en remet à une association pour savoir s'il est opportun que le protégé vende... Il faut bien faire travailler les frères...

Il y a en effet l'état du droit et l'État de droit, mais aussi les cachets pour ne pas mourir d'en rire.

Aliocha

Il y a beaucoup de travail à faire, nous dit genau, et peu d'ouvriers, voilà qui rappelle la remarque d'un professeur sur la copie d'un étudiant en droit de mes amis d'alors : l'agriculture manque de bras.

L'institution sélectionne-t-elle le personnel juridique pour sa capacité à exercer sa justice ou pour mieux savoir la transgresser, produisant les bataillons d'avocats aptes à contourner sa loi ?

Observer le droit en son état mesure avec précision où en est l’État de droit, en effet, quand chacun voudrait le soumettre à sa loi sans se laisser intimider.

On comprend pourquoi la familia grande n'a eu que l'effet d'un gravier jeté aux eaux des océans incestueux.

L'abbé Pierre a bon dos pour détourner le regard de notre réalité, horrifiés, et la dissimuler sous la bonne conscience d'un bon sens qui ne sait plus qu'orienter sa vindicte, répéter le rite usé qui ne fonctionne plus pour ne pas emprisonner les dealers qui financent cette supercherie, forcément, c'est eux qui maintiennent en son lit l'émeute néfaste au commerce qui fait vivre les cités.

Bien entendu tout serait de la faute des musulmans quand tonton offense l'innocence souillée, ou l'ONU ou l'Europe ou les nègres et les pédés, pour nous éviter de faire face au déni généralisé, jouer avec la santé mentale de la jeunesse pour préserver des retraités qui ne savent envisager la mort que comme une condamnation, et se scandaliser qu'elle coure se mettre le nez dans la schnouf, répéter ad libitum la geste des aveugles, le crime et l'oppression qui réclame l'ordre, l'ordre et l'ordre, pour mieux continuer à en bafouer sa justice et compter les billets dissimulés au fisc, il y a là aussi un chiffre des plus signifiants.

Où sont les incorruptibles, où sont les vrais amoureux lucides et courageux aptes à reconnaître que nous sommes désormais, ici en Europe, aptes et dotés à reconnaître que le temps de la liberté est advenu ?

Oui, temps qui permet aussi de choisir le mal et d'en assumer la conséquence tragique de tous les retours en esclavage, ceux qui ne savent que reproduire notre échec à n'avoir su borner notre extension pour mieux creuser le lit de notre disparition, comme il ouvre aussi la voie à l'amour et à la patience nécessaire pour choisir le bien, si clairement et définitivement identifié qu'il est désormais possible de déclarer solennellement que celui qui le refuse devra nous passer sur le corps, s'il veut continuer à en dissimuler la réalité.

Debout les doux : la liberté ou la mort !

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

La réalité nous oblige à constater que l'État de droit a suivi la même voie que toutes les institutions et les centres de pouvoir de ce pays depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir en 81 : la voie progressiste, avec la quasi-impossibilité de revenir en arrière.

Ainsi l'État de droit sert surtout à défendre les intérêts des voyous, des délinquants et des criminels, au détriment des victimes et des honnêtes gens. Il est à craindre que, comme pour le reste, il sera difficile de le débarrasser de sa tumeur progressiste, car elle est imbriquée dans le reste.

genau

Vraiment, sans prétention particulière, il me semble que nous faisons un amalgame en classant l'État de droit comme l'acmé des régimes souhaitables avec le légalisme universel et absolu.

La France connaît un des pires moments de son histoire, avec plus de 46.000.000 de mots de textes (soit dix ans de lecture en continu) et un taux d'augmentation de la réglementation en général de 10 % par an. Vous appelez ça un État de droit ?

Après les objurgations de Pompidou, de Bartolone et de juristes sûrs, rien n'a été fait. Nous sommes sous une dictature de la Loi, pour faire bref. Je l'ai déjà cité, quand une directive européenne fait quatre pages, transposée en droit français, elle en fait 15. Il faut, bien sûr, parler de normes, englobant tous les textes à caractère obligatoire.
En revanche, combien de lois désuètes, inapplicables et inappliquées...
Les responsables sont souvent les collectivités locales, qui réglementent comme on pisse.

Alors, foin des grandes devises, forgées sous la guillotine de 93, c'est au quotidien qu'il y a urgence de s'atteler, pour éviter aussi ce que prônait le vaillant PC français en citant l'Union Soviétique.

Avant de se gargariser avec l'État de droit, regardons quel est l'état du droit.
Il y a beaucoup de travail à faire, et peu d'ouvriers.

Il faut lire "l'inflation normative" écrit par un haut fonctionnaire, conseiller d'État, M. Eoche-Duval, un homme qu'on pourrait opposer à M. Macron. Selon lui, elle coûterait 60 Mds € à la France. Ce chiffre ne vous dit rien ?

Giuseppe

Au pays du sourire... Et demain Jordy Fictif au pouvoir, nous allons être gâtés :

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/proc%C3%A8s-du-rn-jordan-bardella-accus%C3%A9-d-avoir-falsifi%C3%A9-un-document-de-1-500-pages/ar-AA1rKDsv?ocid=msedgntp&pc=ACTS&cvid=b8b2518eacea4c439f3d79815691bad1&ei=30

On peut imaginer le futur en se penchant un peu sur le passé et l'affaire Urba... Le retour du bon vieux temps...

« Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur. » (Winston)

Exilé

« Le soutien apporté à Bruno Retailleau a une rançon : celle de laisser croire que Gérald Darmanin, à ce même poste, a démérité alors qu'il a sauvé l'honneur du régalien avant la mise en place du gouvernement de Michel Barnier. » (PB)

Ah ! Encore une bonne louchée de ce petit génie qui a trouvé la façon magique de résoudre les problèmes d'insécurité en s'en prenant aux sonneurs de tocsin plutôt qu'aux incendiaires dont il a une peur bleue.

C'est aussi sous M. Darmanin que, devant la montée inquiétante de coups de couteau donnés tous azimuts pour un oui ou pour un non, sport qui est connu, sauf pour les lecteurs du Monde et les auditeurs des médias d’État, pour être plus une spécialité exotique que franco-française, les crânes d’œuf de l'Intérieur n'ont pas trouvé d'autre solution que d'interdire aux braves gens même le port de petits couteaux utilitaires du genre couteau suisse, dont parmi les premières victimes connues figurent selon la police les rondelles de saucisson tranchées bestialement lors d'un déjeuner sur le pouce...

Note : voir le document suivant, établi par le ministère en question, sur lequel un de ces horribles couteaux suisses figure en bonne place.
https://www.info.gouv.fr/risques/se-preparer-a-une-situation-durgence

Ceux qui, depuis plusieurs années, « viennent jusque dans vos bras égorger vos fils et vos compagnes ! » en rient encore.
Et une liberté de moins retirée aux Français, une !
Merci, monsieur Darmanin et bonne chance pour 2027, mais comme c'est parti cela se présente plutôt mal.

Axelle D

@ Exilé 5 oct 11:46
"Permettons-nous tout de même de contester le fait que certains droits relevant de loufoqueries voire de monstruosités soient présentés comme « fondamentaux », donc essentiels, universels et éternels, alors qu'ils ne relèvent que de droits accessoires voire futiles liés à des effets de mode, donc éphémères."

Sauf que cela ne serait pas si grave s'ils n'étaient que loufoques ou éphémères. ce qui, hélas, ne semble pas être le cas.

Comme par exemple le droit de se marier avec une personne de même sexe, le droit d'avorter avec remboursement garanti par la sécurité sociale, le droit de poursuivre les médecins, soignants ou toute personne qui oserait résister ou s'opposer par quelque moyen que ce soit à ces meurtres de foetus à la chaîne, lesquels finissent dans les déchets hospitaliers (soit plus de 220 000 victimes par an).

Et à l'opposé le droit à l'enfant sans père ou sans mère au moyen de toutes sortes de manoeuvres dont la GPA qui s'apparente à une nouvelle forme d'exploitation et d'esclavage. Au mépris de la charte des droits de l'enfant que nombre de pays ont signé de longue date tout en ignorant ou faisant l'impasse sur son contenu à commencer par le préambule précisant que l'enfant "en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle avait besoin d'une protection spéciale, notamment d'une protection juridique appropriée, avant comme après sa naissance".

Vous avez bien lu avant comme après sa naissance, ce qui aurait dû "normalement" interpeller les braves citoyens qui à l'inverse tout en prétendant protéger l'enfant nient l'humanité du foetus et se refusent à concevoir le scandale et la honte de ces millions d'innocents sacrifiés sans états d'âme avec la bénédiction de l'État de droit et remboursement de leurs frais en prime par solidarité "citoyenne".

Ugo

"Dans la vie intellectuelle et politique, dans l'univers médiatique, dans tous les espaces où en principe la simple audace de s'exprimer librement et tranquillement devrait être sauvegardée." (PB)

Serait-ce la bonne blague du jour ? Dans ce jeu de mots (pour être poli) nous revoilà revenus à la case départ...

Giuseppe

Comme il est demandé 60 mds€ d'économie, c'est quand même un peu pistache comme on dit chez nous. Tout juste de quoi subvenir aux intérêts de la dette sur un an. Allez, un petit effort de plusieurs milliers de milliards et on viendra à bout des 3200 !
Et chaque année qui passe c'est le budget de l'EN qui passe à trappe.
Taxer les 0,3 % des salaires les plus élevés ce doit être 1000 années pour s'affranchir du capital. On n'a pas fini de pleurer. Tout le reste est littérature et pipeau. Le pays cherche chirurgien, des compresses il en a plein en magasin.

Jérôme

Pour le coup cher hôte, je vous trouve de la plus parfaite mauvaise foi. Lors de sa première saillie médiatique, Bruno Retailleau a bien exprimé l'idée qu'il devait être possible de s'affranchir de l'État de droit. Ceci est, quoi que vous pensiez de ce monsieur, une imbécillité totalitaire.
L'État de droit c'est, en bref, l'idée que les lois s'appliquent à tous, que personne n'a de prérogatives particulières pour ne pas les respecter, que la justice sera indépendante et ne s'appliquera pas différemment en fonction de la volonté du prince.

Cet État de droit tient compte, ne vous en déplaise, M. Heitz a raison, de l'état du droit. Qu'il est évidemment possible de faire évoluer. Mais ce n'est pas la même chose. Il y a bien des pays où les lois existent, l'État de droit, non.

M. Retailleau a lancé un ballon d'essai, il s'est fait recadrer et rétropédale. Franchement c'est un âne. Votre aveuglement volontaire relève de ce que vous reprochez à la gauche. Nier la réalité parce qu'elle dérange.

Claude Luçon

@ sylvain | 05 octobre 2024 à 09:00

À propos d'hilarité, il a des pensées zemmouriennes, notre Retailleau... Des charters ? Sans laissez-passer il faudra parachuter les "retournants", des paras sur l'Algérie on sait faire ! On pourra appeler le premier vol "Opération Massu... ou JMLP", du côté de Djanet !

Exilé

« Depuis que Bruno Retailleau a été nommé ministre de l'Intérieur, un débat fondamental a été posé avec vigueur sur la table démocratique : celui de l'État de droit. » (PB)

Il y aurait aussi de quoi discuter de la nécessité de faire reposer l'État de droit sur la seule démocratie, comme si l'Histoire n'avait pas démontré que les hommes pouvaient vivre tranquillement et en paix sous divers régime sans être assujettis à une démocratie qui leur est parfois imposée de la façon la plus totalitaire qui soit.

Mais, à supposer que la démocratie soit un système acceptable, ce qui reste à démontrer, il est possible de constater une opposition entre droits fondamentaux et démocratie :

« Les droits fondamentaux, tels qu’invoqués aujourd’hui, affaiblissent la démocratie »
https://www.actu-juridique.fr/libertes-publiques-ddh/les-droits-fondamentaux-tels-quinvoques-aujourdhui-affaiblissent-la-democratie/

Permettons-nous tout de même de contester le fait que certains droits relevant de loufoqueries voire de monstruosités soient présentés comme « fondamentaux », donc essentiels, universels et éternels, alors qu'ils ne relèvent que de droits accessoires voire futiles liés à des effets de mode, donc éphémères.

Ceci dit, suggérons à l'auteur de cet intéressant article d'en rédiger aussi un autre dont le titre pourrait être :
« La démocratie menace les droits fondamentaux ».
Bien entendu, toute similitude avec des faits constatés en France ne saurait relever que d'une pure coïncidence...

Xavier NEBOUT

@ Achille

Avant d'apprendre à PB à respecter la démocratie, vous pourriez vous, apprendre à lire. Il parlait de la liberté de mettre le bien-fondé d'une loi en cause, non de la liberté de ne pas la respecter.

Maintenant, lorsque l'Église dit, au sujet de l'immigration, que le pays de nos ancêtres ne nous appartient pas du fait que notre pays est uniquement au ciel, un catholique a-t-il le droit de contester ?
Moi, le curé qui a dit ça sur France Culture, je le mettrais en taule, et les responsables de son intervention sur cette chaîne publique aussi. Là, je m’asseois sur l'État de droit !

Ellen

Une jeune mère palestinienne installée à Montréal ayant laissé ses jeunes enfants à Gaza, interpelle en direct Emmanuel Macron lors de son voyage à Montréal, lui demandant de démissionner s'il ne peut rien faire pour arrêter la guerre du Hamas et à Gaza.

En allant tout droit à la rencontre d'un groupe de manifestants palestiniens déchaînés, scandant "Honte à Macron, vous avez du sang sur les mains", E. Macron se défend comme il peut, mais en même temps il prend le risque de rencontrer un jour les mêmes problèmes que Donald Trump, victime d'une tentative d'assassinat en direct commis par un tireur caché sur le toit d'un immeuble. EM devrait garder un peu plus ses distances avec un public étranger lui étant hostile. Malgré ses gardes de corps, la sécurité n'est pas garantie à 100 % surtout quand il reste immobile sur place. Une minute d'inattention de ses gardes du corps qui ont plus leurs yeux fixés sur le Président qu’aux alentours, peut très vite se terminer en drame.

https://www.youtube.com/shorts/PTFXlz7sI-I

Michel Deluré

@ Exilé 04/10/24 10:26
« Que faites-vous de ces lois que la morale gravée au cœur de la conscience d'un homme digne de ce nom réprouve ? »

Faudrait-il déjà pouvoir définir avec précision en quoi consiste « la conscience d'un homme digne de ce nom » ? Quels critères différencient l'homme digne ou indigne de ce nom ? Nullement aisé me semble-t-il.

Ensuite, qu'est-ce que la loi sinon une norme, une règle obligatoire, présentant un caractère général et permanent, règle émanant d'une autorité humaine souveraine et posée par écrit. Dans une démocratie, il se trouve que cette autorité humaine souveraine n'est autre que le peuple qui détient donc ce pouvoir politique de créer la loi.

La loi est ainsi « ce que le peuple ordonne et prescrit » (Gaïus) et, parce qu'elle est justement l'expression d'une volonté générale émanant de la majorité du peuple, elle s'impose à tous, sa suprématie tenant à celle que la Constitution accorde au pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif.

Une conscience individuelle ne saurait donc s'exempter de l'obéissance à la loi qui est l'expression d'une volonté générale. Si elle considère la loi comme contraire à la morale, il convient alors qu'elle agisse pour que sa volonté individuelle devenant volonté majoritaire, la loi ainsi inadaptée, voire injuste, soit abrogée et remplacée par une nouvelle loi.

Exilé

@ Achille | 05 octobre 2024 à 07:39
« Pour cela il convient de remanier les textes de la Constitution afin d’intégrer les nouveaux paramètres d’une société en constante évolution, liée principalement au brassage de populations aux mœurs et coutumes différentes des nôtres, avec les conflits communautaires qui en résultent. »

Lu et approuvé.
Bien entendu, il y a aussi tout un corpus de lois aberrantes à changer.

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