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01 octobre 2024

Commentaires

Serge HIREL

@ Jove | 05 octobre 2024 à 23:03
« Je serais curieux de savoir ce que représente aujourd'hui la presse papier dans le système d'information à la disposition du citoyen... »

Toutes les enquêtes sur les médias, en particulier celle publiée chaque année depuis 1987 par La Croix, indiquent que la presse écrite est encore la source principale d’information d’environ 20 % des Français ce qui est un bon score si on le compare à la situation de celle-ci chez nos voisins. « Encore », parce que ce taux a dégringolé depuis la percée des sites en ligne et des réseaux sociaux. Depuis deux ou trois ans, il semble se stabiliser. À noter que, dans ces 20 %, les sites en ligne de la presse écrite ne sont pas inclus.

En revanche, les sondages sur la confiance qu’accordent les Français aux différents types de médias, placent la presse écrite en deuxième position, derrière la radio. Un peu plus de la moitié d’entre eux l’estiment fiable. Les réseaux sociaux, fort heureusement, occupent encore la dernière place. Les multiples désinformations publiées sur X depuis son rachat par Elon Musk n’ont pas amélioré leur situation...

Le lien ci-dessous donne accès à quelques détails d’un sondage réalisé en 2023 par deux sociétés très présentes dans le conseil aux médias. Certains d’entre eux sont inquiétants... À remarquer le dernier paragraphe qui dit en creux que l’Education nationale n’est pas à la hauteur de ses obligations en matière d’éducation aux médias.
https://www.ladepeche.fr/2023/11/13/enquete-sur-les-medias-les-francais-font-davantage-confiance-a-la-presse-ecrite-11575585.php

« On n'est plus en 1945 »

Certes... Mais on continue à apprécier ou à subir, selon les cas, les décisions prises par le Conseil National de la Résistance, puis le Gouvernement provisoire, institutions dans lesquelles les communistes étaient présents et influents. À l’époque, le PC a profité de sa puissance pour installer la CGT dans tous les secteurs stratégiques, les imprimeries de presse en particulier. Quatre-vingts ans plus tard, le Livre CGT y fait encore la pluie et le beau temps.
Savez-vous que c’est ce syndicat qui, aujourd’hui encore, impose le nombre de rotativistes « nécessaires » - toujours supérieur aux besoins réels -, décide des embauches et contraint les patrons de presse à verser des salaires ne correspondant en rien à la productivité de ses adhérents ? Ce qui explique pour une bonne part la situation financière désastreuse de ce secteur industriel.

« Je ne vois pas pourquoi le contribuable devrait mettre la main à la poche pour garder à flot des entreprises appartenant à des milliardaires. »

Si vous considérez que la presse écrite n’est pas nécessaire à la démocratie, je ne peux rien pour vous. Quant aux « milliardaires », ils sont très loin de contrôler toute la presse écrite et les journalistes travaillant dans des entreprises qu’ils possèdent savent très souvent leur faire savoir qu’ils ne sont pas les bienvenus dans leurs rédactions... À moins que ledit milliardaire ait eu la prudence d’embaucher des équipes partageant peu ou prou les mêmes opinions que lui... ou de se séparer, moyennant finances, de ceux auxquels il déplaît.

Par ailleurs, le conseiller financier le moins performant ne les inciterait pas à investir dans ce secteur économique, dont la rentabilité est voisine de zéro. Pire, ils doivent de temps à autre remettre au pot... Amasser encore plus d’argent n’est donc pas leur motivation première.

Alors, qu’il s’agisse d’une posture simplement « citoyenne » ou d’une volonté de gagner en influence, de promouvoir ses convictions, la question est : est-ce interdit par la loi ? La réponse est : non. En clair : Vincent Bolloré est libre d’utiliser son argent en créant un groupe de presse, à condition que celui-ci respecte le cadre légal et réglementaire dans lequel les médias évoluent.

Enfin, parce que notre Constitution proclame l’Égalité, il est impossible à l’État de priver de ses « aides » les lecteurs des titres édités par des entreprises dont le capital appartient en tout ou partie à un milliardaire sous le prétexte que celui-ci pourrait sans problème, en sortant son portefeuille, éviter la hausse du prix de vente de ses journaux. Séparer la presse écrite en deux groupes, les « nantis » et les « pauvres », serait contraire à notre... État de droit.

Jove

@ Serge HIREL | 05 octobre 2024 à 14:44

Je serais curieux de savoir ce que représente aujourd'hui la presse papier dans le système d'information à la disposition du citoyen... On n'est plus en 1945 et entre nous, je ne vois pas pourquoi le contribuable devrait mettre la main à la poche pour garder à flot des entreprises appartenant à des milliardaires.

Serge HIREL

@ Jove | 04 octobre 2024 à 17:54

Bien sûr, votre proposition semble de bon sens... mais augmenter le prix des journaux n’est pas sans conséquence sur leur nombre de lecteurs. Depuis plusieurs années, les augmentations se succèdent et entraînent une baisse des ventes, qui n’est pas compensée par la croissance de leur parc d’abonnés numériques.

Autrefois, le prix de vente des quotidiens, aligné peu ou prou sur celui de la baguette, les rendait accessibles au plus grand nombre. Aujourd’hui, ils sont trois fois plus chers que celle-ci... Cela n’aurait que peu d’importance si la presse était une marchandise comme une autre. Mais elle est l’outil indispensable à la démocratie. Plus elle est lue, plus le citoyen est apte à exercer son sens critique. Plus sa diversité est grande, plus sa liberté est respectée, plus la démocratie est vivante. Les dictatures laissent paraître plusieurs journaux, mais ils sont tous de la même couleur et leurs contenus sont surveillés.

Il est normal que l’État veille à la bonne santé de la presse en lui accordant un cadre légal favorable. Mais est-il sain qu’il aide le lecteur à l’acheter en lui permettant de profiter d’un prix plus bas de quelques centimes que celui qu’imposerait une économie dont il ne serait pas un acteur ?

La France, en ce domaine, est un cas spécifique. Une telle aide n’existe pas dans la plupart des pays occidentaux, où l’économie de la presse n’a pas subi le choc décidé par le Conseil National de la Résistance en 1944, l’interdiction de paraître faite à tous les éditeurs qui avaient « collaboré » et leur remplacement par ceux qui avaient créé la presse clandestine, la plupart sans expérience et, surtout, sans capital.

À la Libération, l’intervention de l’État dans l’économie de la presse était nécessaire mais nul n’a deviné que, 80 ans plus tard, elle perdurerait. Nul n’a compris à l’époque que ce qui devait être provisoire était un acquis... Aujourd’hui, les comptes des entreprises de presse sont en rouge, au mieux bénéficiaires de quelques pour cent... et toute augmentation du prix de vente de l’édition papier provoque une perte de lecteurs. Autrefois, quelques semaines plus tard, les mécontents revenaient. Ce n’est plus vrai. Ils abandonnent définitivement leur journal et, pour s’informer, vont sur Internet... et gobent ses « fake news ».

Alors oui, dans une économie de la presse uniquement soumise aux lois du marché, ces « aides aux lecteurs », qui, en intervenant sur le prix de vente, néanmoins trop élevé, lui permettent d’en conserver quelques-uns plus longtemps, seraient une anomalie. Mais, depuis sa renaissance, la presse française n’est pas dans ce cas... et, dans une démocratie qui n’est pas au mieux de sa forme, il serait imprudent de modifier son économie du jour au lendemain, en l’obligeant à une énième augmentation.
Mieux vaut donc conserver ces aides en attendant des jours meilleurs pour elle. Même si cet espoir, désormais, tient de l’utopie.

Jove

@ Serge HIREL | 04 octobre 2024 à 16:29

Moi non plus, y en a rien comprendre... Si l'aide de l'État (c'est-à-dire du contribuable) au Monde revient à 0,057 euro par exemplaire vendu, pourquoi ne pas relever le prix de vente de 0,10 euro (j'arrondis à hausse) et l'affaire est classée ?

Serge HIREL

@ Vamonos | 04 octobre 2024 à 04:54

Vous n’avez rien compris ou vous faites semblant de ne rien comprendre...
Quand vous achetez un produit, vous en payez le prix TTC au commerçant (prix HT et TVA). Vous ne payez pas la TVA directement à l’État. C’est le commerçant qui le fait. Pour verser son aide aux lecteurs, l’État emploie le même processus, mais en l’inversant... C’est pour cela que, dans le montant de ses versements aux entreprises de presse, le nombre d’exemplaires vendus est déterminant.

sylvain

Le procès "re-ten-tis-sant" contre le FN/ RN est un modèle d'écran de fumée pour nous amuser pendant des mois et détourner les citoyens des vrais problèmes créés par notre fameux État de droit : du solide, du concret, assez de palabres interminables.

Deux exemples significatifs au hasard parmi des milliers d'autres sur tout le territoire :

Reportage sur la maison squattée de force, détruite souillée ravagée par des Algériens sans papiers clandestins amenés au poste par la police puis relâchés par les juges et qui continuent leurs exploits en toute liberté !

Libres grâce à qui ? ben voyons, grâce à l'État de droit !

Quel rapport avec l'immigration ?

Vénissieux : des bandes de djeuns richesses prix Nobel attaquent un groupe scolaire à coups de mortiers, une seule interpellation, mineur relâché because son âge.

Grâce à qui ? ben voyons, grâce à l'État de droit !

Quel rapport avec l'immigration ?

Vous allez voir ce que vous allez voir, cette fois nous serons fermes et nous taperons fort contre ces fachos racistes voleurs tricheurs du RN qui ont détourné plus de 7 millions de fonds publics, le reste planqué dans des banques des Caraïbes russes ; ils vont payer très cher leur forfaiture et le climat de haine raciste qu'ils ont propagé dans tout le pays.

Pitète ben qu'ils sont coupables des 4000 milliards de dette du pays ces manants, ces marauds, nous allons enquéquéter.

Ben voyons !

Vamonos

@ Serge HIREL | 03 octobre 2024 à 20:23

Vous avez répondu à ma critique sur le mensonge systémique de la ligne éditoriale du journal Le Monde. Pour ce faire vous avez déplacé la discussion vers un débat sur les subventions accordées au bâtiment blanc du boulevard Auguste Blanqui.

Vous démontrez de manière circulaire que, je vous cite : «
Ce sont donc des « aides aux lecteurs » ».

Sachant que les lecteurs ne reçoivent pas cet argent sur leur compte en banque ou dans leur boîte aux lettres, il faut bien que notre Trésor public commun verse la somme à une personne morale. Le Monde est là, prêt à assumer cette responsabilité. Et vous admettez donc ce que je disais dès le début, je vous cite de nouveau : « L’an dernier, l’État a versé au Monde 3 055 821 euros ».

En résumé, vous écrivez que Le Monde n’est pas subventionné et vous écrivez plus loin que l’État a versé au Monde 3 055 821 euros ».

Incohérence manifeste, le mensonge est caractérisé.

Vous écrivez aussi, je vous cite que : « Mieux vaudrait donc un peu se calmer sur les dons de l’État à la presse... ». En ce qui me concerne, je suis aussi calme qu’un lac de montagne par matin clair. Les mensonges appartiennent à ceux qui les énoncent, je peux comprendre que cette montagne de mensonges commence à vous ronger et dilater la rate au point de vous énerver.

Serge HIREL

@ Vamonos | 03 octobre 2024 à 02:21
« Tout le monde connaît l’escobarderie, même le fonctionnaire qui valide l’autorisation de dépenses publiques pour subventionner ce journal et ce système construit sur une montagne de mensonges. »

Le Monde n’est pas subventionné. Pas plus qu’aucun autre titre de presse. L’objectif premier des aides dites « à la presse » est de permettre à chaque citoyen d’avoir accès aux journaux de son choix, donc d’assurer la diversité des titres. Ce sont donc des « aides aux lecteurs ». Techniquement, elles sont versées aux entreprises de presse, qui les répercutent sur le prix de vente de leurs publications, ce prix étant le principal obstacle que rencontre le potentiel lecteur (avec, aujourd’hui, la diminution du nombre de points de vente et l’amoindrissement de la qualité des services de La Poste).

Ces aides permettent de diminuer les charges techniques de l’entreprise (la distribution postale, le portage, le papier - augmentation de 70 % sur un an en 2022... -, la modernisation). Aucune ne prend en compte dans son calcul par les services de l’État le contenu éditorial. Pour maintenir le pluralisme, une aide spécifique est accordée aux titres ne bénéficiant que de peu de publicité.

En 2023, le total de ces aides s’est élevé à 194 042 118 euros sur un budget global de l’État de 454,6 milliards d’euros et un marché de la presse atteignant au total 1,8 milliard d’euros (chiffres 2022 ; source : ministère de la Culture). L’an dernier, l’État a versé au Monde 3 055 821 euros, soit 0,057 euro accordé au lecteur par exemplaire acheté (soit 17,1 euros sur l’année ou six exemplaires gratuits sur 300)... Mieux vaudrait donc un peu se calmer sur les dons de l’État à la presse...

Pour être tout à fait complet (et honnête), la plus grosse aide de l’État est le taux de TVA réduit accordé aux achats de journaux d’information politique et générale (2,1 % au lieu de 5,5 %). Ce « cadeau » au lecteur est estimé à 160 millions d’euros. Si les produits de cette famille de la presse écrite, en particulier les quotidiens, étaient assujettis à ce taux de TVA de référence, leur prix grimperait encore au point de devenir peu à peu inabordable pour une très forte majorité de citoyens...

Priver ainsi ceux-ci de moyens d’information fiables conduirait inéluctablement à un affaissement de notre démocratie qui, déjà, n’est pas au mieux. Croyez-vous qu’elle résisterait longtemps si les réseaux dits « sociaux » et les plateaux radio et TV où la parole s’envole étaient les seuls à transmettre « les nouvelles » et à les commenter ?

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@ Achille | 02 octobre 2024 à 11:00
« Il est vrai qu’il y a bien des choses à améliorer dans ces deux médias. »

Vous avez raison ! Dans chaque édition, Le Monde devrait mettre la photo olé-olé d’une pin-up en page 3 et CNews présenter, chaque soir à 20 h, un one-man-show du guignol Delogu. Appelez leurs services marketing... peut-être pas leurs rédactions...

caroff

Pendant ce temps, Prisca Thevenot l'ancienne porte-parole du gouvernement Attal est recasée au conseil d'administration de Radio France tandis qu'Emmanuel Grégoire, l'ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, rejoint celui de France Télévisions.

Et pourtant il faudrait s'inquiéter de CNews chaîne privée qui ne coûte pas un fifrelin au contribuable, mais dont la ligne flatte les plus horribles instincts des téléspectateurs !!

sylvain

@ Giuseppe
"La politique dans toute son horreur. Des prisons il n'y en aura jamais assez... etc."

Tout à fait d'accord, il n'y aura jamais assez de prisons pour interner cette mafia macronienne qui rackette le peuple par la force, la magouille, la tricherie, la corruption...

Au total, 4000 milliards de détournements, abus de biens sociaux, rackets fiscaux, beau palmarès de vos amis, continuez à les encourager, vous aurez le renfort de votre "Etadedrouâââ".

"...Alors que Marine Le Pen et ses proches sont au tribunal pour détournement de fonds publics à plus de 7 millions d'euros."

Ils sont bien crétins ces FN/RN, ils auraient pu en détourner jusqu'à 10 millions puisque la peine encourue est la même que celui à 7 millions, il s'agit d'un forfait, c'est ballot pour des élus prétendant gouverner le pays, quelle incompétence, ils ont pitète confondu avec des roubles.

Au fait où en sont vos amis avec leurs détournements de 4000 milliards d'euros, ça coûte aussi cher de faire des barrages anti-RN ?

Serge HIREL

Pourquoi, cher Philippe, souhaitez-vous « obtenir des précisions » sur la ligne éditoriale du Monde alors qu’à la fin de cette même phrase, vous montrez que vous avez très bien compris que notre cher « quotidien de référence » tient par-dessus tout à « l'apparence de l'objectivité » et à « la réalité de la partialité » ?

Au fil des années, ce qui, à l’époque de Beuve-Méry (« Sirius ») n’était qu’un penchant déjà soigneusement distillé sous l’allure d’un point de vue qui se voulait au-dessus de la mêlée, est devenu à l’excès un solide ancrage à gauche, au centre gauche plus exactement, masqué trop souvent sous sa réputation de « premier de la classe ».

Le Figaro ne se donne pas tout ce mal. Il assume son positionnement à droite, même si celui-ci, selon les époques, oscille entre la droite sociale et celle plus libérale, réservant au Figaro Magazine le soin d’être proche de la droite nationale.

À gauche, Libération, lui aussi, affiche une même démarche et présente les mêmes nuances selon la direction de la rédaction au pouvoir. Seul Le Monde se prétend « observateur » et parvient sous cette fausse identité, non seulement à attirer des lecteurs qu’il ne mérite pas, mais aussi, bien souvent, à imposer sa hiérarchie de l’information à ses confrères, à la PQR comme aux « 20 heures ».

Ce « Rendez-vous avec Le Monde » - un tchat d’une heure par mois - est un leurre. Il est présenté comme un dialogue avec ses lecteurs qui alimentera la réflexion de la rédaction sur les contenus. Il est en réalité un « courrier des lecteurs », ce qui n’a rien de nouveau, destiné plus à calmer les mécontents qu’à les écouter.

Le dernier en date, celui de ce mardi, en est la démonstration. Un exemple précis : la réponse aux intervenants en colère contre l’absence de guillemets entourant les termes « mort en martyr » dans la pastille de la nécro de Nasrallah résumant sa vie - il s’agit de celle de son fils, en 1997 - est la pire des fausses justifications : une erreur due à l’urgence... Le Monde ne fera croire à personne que cette page n’a pas été sortie du « frigo » dès l’annonce de l’intervention israélienne contre le siège du Hezbollah, plus de douze heures avant son envoi à l’imprimerie, et qu’elle n’a pas été relue.

Quant au contenu de cette nécro, dans laquelle Israël « assassine » ses adversaires et « perpètre des massacres », alors que l’action terroriste du Hezbollah est aussi qualifiée de « lutte armée », quand l’accroche ressemble fort à une admiration du « charismatique » défunt, dont on « oublie » de signaler qu’il a fait assassiner des milliers de ses semblables, dont 58 parachutistes français, à elle seule, elle contredit « l’apparence de l’objectivité » et affirme « la réalité de la partialité ».

Je lis Le Monde quotidiennement depuis soixante ans. Il m’a semblé d’abord un modèle de journalisme. Puis j’ai appris à le lire en le confrontant à ses confrères. J’ai commencé à douter de mon opinion sur lui... de plus en plus. La période Plenel a frisé l’écœurement tant les méthodes trotskistes suintaient dans chaque édition.

Aujourd’hui, Le Monde s’est assagi, mais cultive encore la dissimulation, la fausse impartialité et son côté donneur de leçons, son défaut le plus irritant.

Masochisme que de continuer à le lire ? Non, parce que Le Monde a aussi des qualités. Aucun média ne peut être exhaustif tant l’actualité regorge d’informations. Même si les choix que fait Le Monde dans ce capharnaüm ne sont pas toujours ceux que j’attends, il faut lui reconnaître un vrai talent dans cet exercice difficile...

Il a aussi conservé la maîtrise de sa mise en page, ne plie pas la longueur de ses articles à la taille des modules d’un logiciel qui impose le nombre de lignes quel que soit le sujet traité. Et il publie - pas assez souvent - d’excellentes séries.
Telle celle qui, cet été, a raconté la longue enquête de l’un de ses journalistes qui a retrouvé la trace du photographe jusqu’alors anonyme qui, à la barbe des Allemands, a réalisé, pendant les premiers mois de l’Occupation, plus de 700 clichés décrivant Paris sous la botte.

Finalement, ce que je reproche aux dirigeants du Monde, c’est de mettre l’intelligence de leurs rédacteurs - pas tous, en particulier pas ceux qui traitent l’information économique - au service d’une volonté de tromper le lecteur en tentant de lui cacher son caractère, tout à fait respectable, de journal de gauche.

sylvain

Gloire au très « dinosaurissime » Philippe Bilger ce matin sur CNews, en rapport avec son « compatriote » de trente tonnes découvert en Charente qui a fait tordre de rire tout le plateau ; morceau de séquence à voir et revoir sans modération.

Quelle pêche il avait notre hôte, vif, piquant, une jeunesse retrouvée, des répliques justes et très courtes, ça change des messages fastidieux des disciples de son blog, une bande de vieillots déprimés, ce n’est pas l’image que reflète le jeunot Philippe qui a dû les recruter dans des EHPAD.

Plus sérieux, plus grave et très dangereux, sauf pour moi qui me régale de voir ce pays s’auto-mutiler, s’auto-humilier, se soumettre à sa déchéance programmée : le moment dans Sciences Po qui est devenue une base arrière du Hamas, une enclave de futurs terroristes dirigeants du pays : islamistes fanatiques woke LGBT, un beau mélange en effet, et tout ça grâce à qui ?

Ben voyons, grâce à ce fameux intouchable sacré et divin « État-de-droit » qu'il faut défendre bec et ongles, ben voyons !

Le nouveau directeur de ce cloaque répugnant n’y trouve rien à redire, s'échappe très courageusement, tête courbée en direction des pointes de ses chaussures, regard fuyant allah vue de journalistes caméras et micros en main, tout comme les anciens qui venaient nous dire qu’ils n’avaient rien à dire et qu'ils reviendraient pour nous dire qu’ils n’en diraient pas plus.

Il pourrait au moins nous dire : « célétadedroit », on s'en contenterait et de plus il serait bien noté par son ministre soumis collabo de ce pouvoir d'État de droit islamogauchiste.

Voilà, je pense que votre Lepenissime Bardellissime Poutinissime aura bien égayé votre matinée, surtout continuez à vous vautrer comme des loches devant votre État de droit et faire barrage au fachos racistes voleurs de fonds publics FN/ RN ; un conseil, n'essayez pas d'imiter les castors, c'est trop risqué, vous n'avez pas la même queue.

Giuseppe

@ sylvain-Jordy

C'est quand même rigolo les archives :

https://x.com/realmarcel1/status/1841491072997904403?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg

Et puis:

Nils Wilcke
@paul_denton
"Le RN obtient la présidence de la commission spéciale "chargée de vérifier et d’apurer les comptes" de l'Assemblée, avec le soutien des députés macronistes. Alors que Marine Le Pen et ses proches sont au tribunal pour détournement de fonds publics à plus de 7 millions d'euros."

La politique dans toute son horreur. Des prisons il n'y en aura jamais assez, alors pour redresser les comptes, une seule action, taper au portefeuille sans trembler et inéligibilité sont les deux mamelles de la France présentable.

Vamonos

Le Monde ment.

Les clients savent que Le Monde ment.

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Tout le monde connaît l’escobarderie, même le fonctionnaire qui valide l’autorisation de dépenses publiques pour subventionner ce journal et ce système construit sur une montagne de mensonges.

Lucile

@ Achille | 02 octobre 2024 à 11:00
"Cela aurait au moins le mérite d’apporter un peu (...) moins de sinistrose dans la population qui a bien du mal à trouver ses repères.

Je regarde très peu la TV. Mais un peu de sinistrose me paraît le registre normal si l'on veut informer les gens de l'état réel et franchement calamiteux de la France. On les a endormis trop longtemps en leur chantant "Tout va très bien Madame la Marquise". Ce n'est pas en leur disant qu'il n'y a pas à s'inquiéter ni en leur prescrivant des calmants qu'on leur donnera les bons repères pour évaluer la situation. De toute façon, les gens qui regardent CNews ont déjà commencé à comprendre que l'État n'est pas un couple parental bienveillant, sensé et juste, et que nous sommes ses enfants. Ils n'ont pas envie qu'on leur fasse à tout prix voir la vie en rose. C'est même précisément pour cela qu'ils regardent cette chaîne.

hameau dans les nuages

@ Levaux Jean | 02 octobre 2024 à 10:52

Je vois que nous avons eu la même impression. Avec en plus dans les pages de publicité celle d'une association de secours genre Croix-Rouge mais israélienne appelant au don. Point trop n'en faut.

Michel Deluré

Toute méthode contraignant à s'examiner est souhaitable et même vivement recommandée non seulement pour toute structure et institution mais aussi pour tout être humain. On peut en tirer le plus grand profit pour autant que l'on applique cette méthode avec honnêteté, animé par la volonté réelle d'en tirer sincèrement les enseignements pour s'amender, se bonifier.

Si la finalité de la mise en œuvre de cette méthode est tout autre, si elle n'est réellement que simple effet de communication, que l'on témoigne par là d'une supposée capacité d'écoute alors qu'en fait on n'a nulle volonté d'entendre, alors cette méthode n'est que poudre aux yeux, vouée à l'échec, et ne présente aucun intérêt.

Jérôme

Niel, Minc, Bacqué, Chemin... Le Monstre. Se parcourt aux toilettes d'un derrière distrait.

sylvain

@ Giuseppe | 02 octobre 2024 à 14:53
"J'ai pas fini de rire."

Moi non plus surtout avec les exploits de vos amis de l'État de droit qui nous coûtent 4000 milliards de dette, en roubles ça fait combien ? Je vais demander à Jordy la bidouille.

caroff

@ Yves
"Suite : mon correspondant à l'ambassade de France m'explique que le journaliste a évité un contact avec l'ambassade pour conserver son objectivité. Il a juste accepté d'être cornaqué au cours des pérégrinations de son enquête par un fonctionnaire de l'administration algérienne..."

Même expérience pour moi !
Le correspondant du Monde à Alger avait écrit que l'Algérie allait se développer à tel point que son PIB allait atteindre celui de l'Espagne. C'était en 1978 et j'habitais dans la périphérie de la capitale de ce beau pays, hélas gouverné par des satrapes qui s'échinaient à appliquer le programme économique de l'URSS sans en avoir les ressources en compétences ingénieuriales et techniques.

Il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer le futur de ce pays sombrant doucement dans la gabegie et la corruption, mais le correspondant du Monde de l'époque préférait fréquenter les cercles du pouvoir algérien que de se promener dans les rues et discuter avec les gens confrontés à l'implacable réalité de cette dictature militaire.

Giuseppe

@ sylvain | 02 octobre 2024 à 10:31

MLP a-t-elle suivi des cours accélérés de gestion ? Je suis inquiet quand même un peu, et puis on ne peut pas dire que le parcours de Jordy Fiduciaire soit fait pour me rassurer.
Barnier c'est pas folichon je le reconnais, un fonctionnaire élu toute sa vie, qui propose de déplacer de 6 mois les pensions de retraite... Je me demande si ces types sont entiers.
C'est un peu comme si je devais faire le plein de ma voiture en deux fois pour penser faire des économies... C'est à se rouler par terre.
Barnier Premier ministre de la pluie et du beau temps, Jordy lui de la fête de la crêpe et du vin blanc... Bon, sur ce coup, je dois déposer mon FAP et c'est pas à eux deux que je vais demander de l'aide. Jordy Lamécanique, c'est un peu aussi comme les Pieds Nickelés Journalistes. En plus j'en ai d'autres, possédant l'intégrale de Pellos... J'ai pas fini de rire.

Giuseppe

"...les téléspectateurs et CNews de quoi nourrir sa vision..." (PB)

CNews c'est du Hanounouille qui se voudrait plus éduqué. Il est impossible d'en placer une sans être servile, ou alors Praud le fait taire. Il a son public comme le rouge-brun Hanounouille a le sien.

Ces chaînes sont les pires de toutes, elles existent pour un public ciblé, le leur, suffisant pour les faire vivre de leur audience et placer des pubs.
Ce qui tue la liberté c'est le manque de courage, et l'autre, Hanounouille, fonctionne à la crapulerie dans toutes ses nuances, de l'art consommé d'humilier certains de ses chroniqueurs, le public, et le spectateur adore.

Praud fait de même en plus subtil, son public est un peu plus éduqué, il humilie en faisant comprendre à son interlocuteur qu'il n'a pas l'étoffe et que de toutes les façons c'est moi qui ai raison, et de couper tout ce qui ne va pas dans le sens de sa bouillie pour chats. Et le doigt sur la couture, parfois il agite un opposant, mièvre, pour la galerie. De la pire des infos pour groupie qui ne sait pas ce qui l'entoure.

À travers Praud et Hanounouille le téléspectateur exulte, il sont les représentants de leurs frustrations rentrées, au travail et dans leur vie quotidienne. Ils ont leur audience, ils comblent ainsi un vide qui manquait à leur vie, le courage et l'abnégation d'être acteurs enfin de leur destin.
Hanounouille est le pire de tous, c'est une pelu... de la pire espèce, il le sait, il en joue et il en jouit, il n'aime que lui...

Sa façon d'humilier en rappelant à certains de ses chroniqueurs que la gamelle c'est grâce à lui et à sa générosité, afin qu'ils ne finissent pas dans le caniveau, parce qu'ailleurs personne ne voudrait d'eux, nuls d'entre les nuls.
Son émission fonctionne, sinon il aurait été viré comme un malpropre, les biftons mêmes s'ils sont crasseux ne sont pas en monnaie de singe, alors il est toujours là, pour le pire, je n'ai jamais entendu le meilleur.

Il faut être sans aucun doute dans un vrai mal-être dans sa peau pour se frapper ce type d'émission, bon, j'ai vu, j'ai eu envie parfois de vomir et je déteste avoir mal au coeur pour les autres. Et puis au fond ils aiment peut-être se faire humilier, enfin peut-être, si au bout ils s'y retrouvent dans le chèque que leur verse Hanounouille accompagné d'un paquet de pâtes fraîches à déguster pour leur prochaine vue.

xavier b. masset

Cela rappellera les tentatives d'institutionnalisation d'un médiateur dans la presse quotidienne dite de qualité au début des années 90.

"L'Ombudsman" nordique venait de frapper à la BBC.
Les journaux français, fleurant la mode, Le Monde en tête, se jetèrent dessus comme des morts de faim.
Comme par hasard à l'heure des premières difficultés dans la régénération d'un lectorat vieillissant, bourgeois, et de gauche (pardon pour le pléonasme).

Je me souviens d'un certain Jean-Marcel Bouguereau qui doctement officiait à ce poste au Nouvel Obs.

Une façon d'éduquer, alors qu'on jouait en direct les belles âmes redistributives d'un temps de parole sublimé (comme si c'était un droit, des gens comme Umberto Eco rivèrent leur clou à ces "commentateurs idiots et qui tiennent à le faire savoir sur le net", un peu trop méchamment et hors de propos, au moins sur les bords de certains blogs), les participants à ce genre de campagne journalistique, elle-même révélatrice d'un profond malaise, souvent.

Une bonne rédaction n'a que faire du feedback intelligent ou pas de ses ouailles lectrices, elle les honore en leur donnant à lire du bon reportage, de la fine analyse.
Même The Economist abandonna ses chouettes "Letters to the Editor" en première page.

Lorsqu'on dissimule sa propagande et son narratif sous les aspects d'un trop noble savoir pour être honnête, comment ne pas avoir en effet l'envie de se rassurer de temps à autre en testant l'humeur, et la tolérance au mal, de ses cochons de payants d'abonnés ?

M. Nasrallah, du haut du couvercle de sa charismatique poubelle de l'Histoire, approuve ce message.

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Même si je me situe clairement à droite, celle du RPR des années 90, qui serait aujourd’hui classé à l’extrême droite, force est de constater que CNews offre les mêmes caractéristiques que ses concurrents : on sait d’avance, presque à la virgule près, ce qui va y être dit.

Avec cependant une différence de taille. Si sur l’écrasante majorité des médias, la tonalité et le choix des sujets est à vocation progressiste, CNews affiche clairement une couleur conservatrice, avec une tendance à mettre en avant l’insécurité et l’immigration.

On assiste ainsi à un spectacle d’une grande symétrie.

Sur les médias évoqués, les présentateurs et les invités sont globalement bien-pensants et modérés, plutôt partisans du pas-de-vague, avec l’un ou l’autre invité plus marqué à droite pour donner le change.

Sur CNews le miroir est inversé, avec quelques rares chroniqueurs penchant à gauche et chargés eux aussi de donner le change. On notera néanmoins, notamment chez Praud, une détestable tendance à leur tomber dessus à bras raccourcis dès qu’ils haussent le ton. Vous avez récemment déploré le départ de Joffrin de CNews : si on l’avait davantage respecté, il ne serait pas parti.

Un exemple très récent m’a choqué : lors de la venue de Sarah Knafo chez Praud, personne parmi tous les partisans du parler-vrai ne lui a clairement énoncé les raisons profondes de la quasi-disparition de Reconquête! : le manque d’écoute et d’humilité de Zemmour ainsi que son ego surdimensionné, toutes choses qui ont fait fuir ceux qui l’ont rejoint.

Yves

Pourquoi je ne lis plus Le Monde ?

J'étais alors directeur d'une entreprise française en Algérie. Un jour, bavardant avec un chauffeur algérien de la société, j'apprends qu'il est furieux : ""Ils" ont nationalisé les cimenteries et ils ne sont pas fichus de les faire fonctionner. Résultat : j'ai dû payer au marché noir 1500 francs (il n'avait pas encore assimilé les dinars) un sac de ciment pour rafistoler un mur !"

Quelques jours plus tard, je découvre, en substance, en première page du Monde:
"Algérie an V (ou VI)
Ce que notre envoyé spécial a constaté en Algérie est si stupéfiant que nous avons décidé de publier son reportage sur 4 (ou 5) jours."
La première phrase du premier épisode me saisit d'admiration : "On dit couramment que lorsque le bâtiment va, tout va. Dans l'Algérie d'aujourd'hui, il y a un tel boum sur la construction que le ciment vient à manquer".

Suite : mon correspondant à l'ambassade de France m'explique que le journaliste a évité un contact avec l'ambassade pour conserver son objectivité. Il a juste accepté d'être cornaqué au cours des pérégrinations de son enquête par un fonctionnaire de l'administration algérienne...

caroff

"Le Monde" : un journal de menteurs écrit pour des mal comprenants.

J'ai fait partie de son lectorat (que d'argent gâché) et puis lors d'un séjour assez long en Amérique dans les années 2010, je ne l'ai point trouvé dans les kiosques.
J'ai alors découvert que je ne souffrais d'aucun manque particulier et j'ai arrêté sa lecture en rentrant en France.

Exilé

« Le Monde, ce quotidien dit de référence, suscite à parts égales chez moi intérêt et malaise, adhésion et irritation. Je ne peux me passer de lui mais je sais que jamais je ne me trouverai pleinement en accord avec sa ligne jésuitique, parfumant chacune de ses analyses d'une orientation distinguée de gauche. Cette gauche s'étant autoproclamée humaniste et se plaçant en surplomb dans une attitude de condescendante supériorité. » (PB)

En paraphrasant Mark Twain, nous pourrions écrire :

« Si vous ne lisez pas le Monde, vous n'êtes pas informé . Si vous lisez le Monde, vous êtes mal informé. »

Solon

Je suis assommé par ces références incessantes à l'État de droit. Pourrait-on intégrer une bonne fois pour toutes que l'État de droit est un ensemble de dispositions qui, à un moment déterminé et dans un État déterminé, règle le statut des citoyens ?

Et que, par définition, l'État de droit est évolutif et heureusement. L'État de droit de l'Empire romain n'est pas celui de la France du XXIe siècle. À titre subsidiaire, ce n'est pas non plus la doctrine intangible de la gauche française.

Achille

« Je serais très curieux de connaître de la part des fidèles de cette chaîne, qui la regardent avec passion, leur point de vue sur ce qu'ils pourraient juger améliorable ou qu'ils estiment remarquable. Je ne doute pas que Serge Nedjar saurait trouver dans ce dialogue entre les téléspectateurs et CNews de quoi nourrir sa vision. » (PB)

J’avoue que vouloir faire la comparaison du journal Le Monde avec la chaîne CNews est une idée audacieuse.
Il est vrai qu’il y a bien des choses à améliorer dans ces deux médias.

Le Monde en est resté à sa vision "d’intellectuel de gauche" des années 80, ligne éditoriale oblige. Ce journal a toujours ses lecteurs qui se situent plutôt dans la classe sociale supérieure : professions libérales, enseignants, cadres supérieurs pour la plupart.
Alors que CNews tape plutôt dans les couches "en dessous", même si quelques intellectuels de droite n’hésitent pas à regarder "l’Heure des pros"... et même faire partie des invités.

Mais ne dit-on pas que c’est dans la confrontation des idées que la démocratie peut pleinement s’épanouir ?
Un peu plus de réalisme dans les éditos du Monde et un peu moins de défaitisme sur la chaîne CNews, ce serait une belle orientation.
Cela aurait au moins le mérite d’apporter un peu de sérénité dans les débats gauche-droite et moins de sinistrose dans la population qui a bien du mal à trouver ses repères.

Levaux Jean

Dire que CNews pratique l’objectivité relève de la galéjade, rien qu’à voir le conflit palestinien traité par des ultrasionistes sans exception, à part Dartigolles toujours empêché brutalement de s’exprimer, et même vous dans l’émission de ce 1er octobre dans laquelle vous avez été humilié pour avoir osé prononcer un blasphème, la vengeance sans fin, qui n’était que l’expression de la vérité. J’espère que vous avez enfin compris que ces gens-là se servent de vous comme caution morale.

Tout de même, écouter avec le plus grand respect Goldnadel, grand ami des nazis au pouvoir à Tel Aviv, et la Lévy débiter une quantité effroyable de contre-vérités, dépasse l’entendement et est une insulte permanente à l’intelligence. Je suis certain que vous êtes un homme de bonne foi comme "l'honnête homme" des temps passés, et que l'humiliation que vous avez subie vous ouvrira enfin les yeux.

Quant à Hervouët, qu’on a connu mieux inspiré, sans l’excuse de ne pas être familier avec la géopolitique qui est sa spécialité, semblant être forcé d’être plus juif que le grand rabbin de France - qui exhortait il y a peu Tsahal à finir le job - il n’a cessé de proférer des énormités, se tortillant sur sa chaise !

Il y a eu un moment sublime quand un général d’aviation, au lieu de célébrer l’héroïsme de l’armée la plus morale du monde a, contre toute attente, commencé lui aussi à blasphémer. Son portable, qu’il avait oublié de fermer, a sonné une première fois puis quelques secondes plus tard une deuxième fois, ce qui a permis à Praud de le rejeter brutalement dans les ténèbres extérieures…

sylvain

@ Giuseppe
"Pas un kopeck, pas un rouble, pas un sou..."

Sachez cher môôôsieur que les roubles sont réservés au FN/RN, le seul parti patriote dirigé par les Le Pen et l'excellentissime Bardella dit Bardy ou Jordy ; Poupou le Russkof a du goût et sait reconnaître les gens de valeur, les vrais, pas celles de ceux qui ont 4000 milliards de dette sur les mains.

Une autre croix sur la carlingue ?

Giuseppe

"Il faudra faire beaucoup avec pas grand-chose"... J'ai entendu ça ce matin. Alors que l'on n'a rien fait quand on avait beaucoup. C'est fou toutes les âneries qui se balancent sur les médias.
Pas un kopeck, pas un rouble, pas un sou... Le laboureur et ses enfants oubliés, et des bataillons d'experts de nous expliquer ce qu'il faut faire. Dans les pays nordiques, les zesperts la bouclent et les politiques agissent. En Norvège les caisses sont pleines et que je sache la Santé chez eux est top.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1871825/modele-acces-medecins-famille-norvege

sylvain

@ vamonos
”La formule à la mode en ce moment remet en pleine lumière "l’État-de-droit". Et pas question d’y toucher, la présidente de l’Assemblée nationale s’est même déclarée préoccupée parce que le ministre de l’Intérieur l’a remis en question."

Ben voyons, entre racailles on se protège mutuellement, cette cruche macronienne applique le programme allah lettre : pas touche aux criminels squatteurs violeurs arabo-africains afghans, l'État de droit joue en leur faveur.

Pas d'État de droit pour Lola jusqu'à Philippine, en passant par beaucoup d'autres victimes toutes blanches de souche.

Pas d'État de droit pour les violées torturées tabassées avant de mourir, les féministes soutiennent les violeurs s'ils sont de la bonne couleur donc bénéficiaires de l'État de droit.

Pas d'État de droit pour les proprios victimes de squatteurs migrants protégés par les associations extrêmes gauchistes et la police ; ces délinquants ont droit à l'État de droit.

Pas d'État de droit pour les propriétés des paysans envahies par des caravanes de gens de voyage en toute illégalité et violence, le terrain occupé sera protégé par la police au nom du sacro-saint État de droit et gare au paysan qui aurait l'outrecuidance de s'opposer, l'État de droit veillera à le sanctionner sévèrement.

Barnier défend l'État de droit, ce qui lui permettra d'avoir la sacro-sainte excuse de ne jamais réagir grâce encore à cet État de droit.

En conclusion, l'État de droit n'est qu'un droit criminel qui vient en aide au programme diabolique macronien de destruction de la France historique et de son peuple blanc de souche catho, en vue du grand remplacement, une épuration ethnique-sa-mère qui se poursuit en toute impunité illégalité et délinquance autorisées par l'État de droit .

Le Monde défend l'État de droit ; je l'ai rebaptisé "l'Immonde", tout comme les autres quotidiens gauchistes favorables à ce crime d'État de droit.

Tipaza

Ne créditant Le Monde de rien, surtout pas de bonnes intentions et encore moins de bonne volonté, j'ai une lecture iconoclaste de cette innovation.

Le Monde nous rejoue à sa façon le thème du grand débat macroniste.
Quand on n'a rien à dire et qu'on ne veut surtout pas faire, on organise un grand débat. Il manquera certainement le rédac’ chef, en chemise blanche manches retroussées, encore qu'il pourrait figurer sur la Une comme enseigne.

Je crois plutôt que les ventes du Monde commencent probablement à se ressentir de la situation, mélange à la fois de lassitude des Français devant la langue de bois et le déni de la ligne éditoriale du journal et besoin de vérité sur un réel de plus en plus inquiétant.

Avec ce débat, Le Monde cherche également à faire un sondage sur l'opinion de son lectorat.
Un sondage plus spontané que les sondages traditionnels où la règle est de répondre de façon binaire à des questions qui appellent souvent des réponses nuancées.

Dans cette nouvelle formule de sondage sans le dire, les lecteurs exprimeraient avec plus de nuances et de spontanéité leurs demandes d'une nouvelle presse.

Même les lecteurs de ce journal peuvent éprouver un besoin de réalisme et de vérité, encore que s'ils en avaient vraiment besoin, ils auraient abandonné ce journal.

Le Monde sait très bien que cette demande sera celle de plus de réalité et de moins de virtualité idéologique. Mais il espère par ce vrai (?) débat ouvrant sur de fausses conclusions ralentir la fuite de lecteurs.

Quant à CNews, le meilleur sondage est encore celui de l'audience. Je les invite toutefois à un peu moins de publicité qui finit par lasser. Mais bon, faut bien vivre, faire vivre les personnels et les actionnaires.

Voilà, il y a des matins où je suis tout guilleret et optimiste sur l'avenir du monde et celui du Monde. ;-)

vamonos

La formule à la mode en ce moment remet en pleine lumière "l’État-de-droit".
Et pas question d’y toucher, la présidente de l’Assemblée nationale s’est même déclarée préoccupée parce que le ministre de l’Intérieur l’a remis en question.

Pour tout le monde en France, l’État de droit est sacré et puis c‘est tout. Le premier qui le met en cause est un fasciste, un renégat à qui on ne parle plus et plus jamais.

Pourtant, l’État de droit est la somme de toutes les lois, ordonnances et jurisprudences accumulées. L’État de droit évolue après promulgation de chaque nouvelle loi qui vise à protéger les criminels d’une peine incompatible avec leur statut de victime de la société.

L’État de droit envoie chaque année 200 000 foetus dans les fours des hôpitaux.
L’État de droit envoie la force publique pour protéger des squatteurs.
L’État de droit ne construit pas de prisons alors que la criminalité augmente.

Les dysfonctionnements de l’État de droit s’accumulent, il a trop changé ces dernières années et dans une direction qui mène à la ruine, au chaos et à la fin de notre civilisation !

Patrick EMIN

Bonjour, la manœuvre ne consiste-t-elle pas à donner la parole pour la confisquer ? On en a vu des libérations de la parole citoyenne en politique ces dernières années. N'assiste-t-on pas à un avatar journalistique de cette pratique que Coluche avait résumé : « La dictature c’est “ferme ta gueule” ; la démocratie c’est “cause toujours” »

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