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06 octobre 2024

Commentaires

Robert Marchenoir

@ Lucile | 12 octobre 2024 à 17:43
"Elon Musk fait le reproche à la Fondation Open Society de Soros d’aller au-delà de la philanthropie. Selon lui, Soros concourt à l’érosion de la civilisation en faisant élire des procureurs qui s’abstiennent de poursuivre les auteurs de crimes et délits, ce qui explique en partie les problèmes de villes comme San Franciso et Los Angeles."

Son observation est exacte, mais il est loin d'avoir découvert le problème. La chose est bien documentée, et a été dénoncée par la droite américaine bien avant Elon Musk. De façon générale, il faut en prendre et en laisser, dans ce que raconte Elon Musk.

Les procureurs américains sont élus. George Soros finance la campagne électorale de procureurs américains gauchistes, qui se prononcent ouvertement pour le laxisme envers les délinquants. Et ils tiennent leurs promesses : par exemple, dans plusieurs grandes villes, le vol à l'étalage n'est plus pénalement répréhensible en dessous d'une certaine somme ; de sorte que de véritables razzias s'organisent contre les magasins, et que même face à des voleurs isolés, les employés ont pour ordre de ne surtout rien faire.

En fait, des employés de magasin ont même été licenciés pour avoir tenté d'intercepter des voleurs.

Voleurs qui, cela va sans dire, sont, très largement, noirs.

De plus en plus d'Américains respectueux de la loi se livrent à une émigration intérieure en raison de ces faits, et d'autres, dus aux villes et États gauchistes. Mais c'est parce qu'une concurrence législative et judiciaire existe entre États américains. Nous n'avons pas l'équivalent en France.

Lucile

À propos de justice, je vois une nouvelle intéressante qui peut nous rappeler quelque chose.

Elon Musk fait le reproche à la Fondation « Open Society » de Soros d’aller au-delà de la philanthropie.

Selon lui, Soros concourt à l’érosion de la civilisation en faisant élire des procureurs qui s’abstiennent de poursuivre les auteurs de crimes et délits, ce qui explique en partie les problèmes de villes comme San Franciso et Los Angeles.

Soros s’est aperçu que, pour influer sur le devenir d’une société, il était plus facile de changer la manière dont on applique et fait appliquer la loi que de changer la loi elle-même. Il suffit de la faire appliquer de manière sélective.

Soros s’intéresse par conséquent davantage aux élections locales et régionales aux USA qu’aux élections nationales. C’est plus payant ; il soutient l’élection de procureurs indulgents pour les criminels. Elon Musk suggère que Soros a acquis une bonne maîtrise de cette façon de différencier l’application de la loi, avec les répercussions sociales qu’on peut en attendre (« differential enforcement »).

Ce concept ne me paraît pas vraiment nouveau en France où il est vu comme allant de soi par certains, qui en font uniquement une question de justice - la justice étant appréciée par eux sous un angle ignorant la notion d'égalité devant la loi. C’est en fait un outil politique dont se saisissent certains "philanthropes" et dont on commence à sentir le pouvoir corrosif pour la société.

https://www.youtube.com/watch?v=RJshcfg6W2s&list=TLPQMDkxMDIwMjS0_hOrfMqJKQ&index=5

Giuseppe

@ duvent | 10 octobre 2024 à 10:29

La mémère se rebiffe-t-elle ? Pour l'interprétation je vous laisse aller plus loin, vous êtes trop intelligente, allons, allons...

« Non nemo iisdem se dolis irretit, quos paravit alteri »

Pas de chance, je viens juste de crever un pneu, deux fois en peu de temps, porteriez-vous le mauvais oeil ? Je vous abandonne, je n'ai pas envie de rentrer à pied.

Serge HIREL

@ Exilé | 09 octobre 2024 à 21:13

Est extrémiste celui qui veut conquérir un sommet qu’il sait inaccessible, mais qui, néanmoins, pour cultiver son ego révolutionnaire, se pose en premier de cordée et entraîne ceux qu’il séduit vers l’inévitable ravin...

Est aussi extrémiste celui qui s’engage dans une impasse et s’entête à tenter d’avancer dans l’espoir vain de trouver une issue, alors qu’une simple marche arrière lui permettrait de retrouver le bon chemin. Par exemple, un énarque qui pense pouvoir fusionner deux visions politiques que l’on sait depuis toujours incompatibles et qui, bien qu’au bout de sept ans, il n’ait obtenu pour tout résultat que l’affaiblissement général de l’État qu’il prétendait améliorer, poursuit son rêve sans douter de lui, est un extrémiste. Tôt ou tard, il percutera le mur qui ferme l’impasse...

Nous disposons en France de ces deux modèles. Un troisième existait, qui a disparu voici un peu moins de dix ans. Celui-là ressemblait beaucoup au premier, mais, comme le deuxième, ne démordait pas de son choix d’itinéraire. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un souvenir, bien que les deux autres extrémistes qui sévissent encore prétendent que ce mal est héréditaire. Apparemment, au moins 11 millions de Français ne croient plus à cette fable...

duvent

@ Giuseppe | 09 octobre 2024 à 14:55
« Le sang-froid vous fait défaut mémère, là c'est un peu méchant quand même... »

Non, ce n'est pas méchant !
Vous ne savez que répondre, alors, et pour faire diversion, vous envoyez votre botte secrète, mais ce n'est pas la botte de Nevers ni le coup de Jarnac  !

Vous n'avez pas repris « acariâtre », c'est grand dommage.
Souvent associé à : femme, mémère, folle, femme de Socrate, ce terme était utilisé aussi pour décrire certains hommes... C'est une erreur de croire qu'il s'attache exclusivement au féminin, mais c'est pratique, aussi pratique que « pervers pépère »...

« je me hisse à la hauteur des interlocuteurs et quand ils manquent sincèrement de niveau je deviens paresseux, mémère (« Bis est gratum, quod opus est vitro si offeras »).

Êtes-vous certain d'avoir bien compris le sens de votre citation ?

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@ Axelle D | 09 octobre 2024 à 14:37

Vous avez fait mon portrait-robot ?
Il est flatteur et plein d'imagination.
Merci !

Giuseppe

@ Axelle D | 09 octobre 2024 à 19:48

Vous m'amusez, ce n'est pas la moindre de vos qualités, mais certainement vous le faites sans vous en rendre compte, comme tous les bienheureux de la Terre.
Allons, allons... Vous exagérez mes propos, je ne me permettrais jamais de calomnier qui que ce soit, j'ai été bien élevé.
Mais comme toujours les détracteurs se posent en martyre et ont le vice de retourner la charge de la preuve, c'est un classique, surtout chez tous ceux qui ont une soif inextinguible de reconnaissance. On vous aime.
Sur ce je vais faire mes ablutions matinales, 60 minutes de transpiration, j'aime souffrir en pédalant, je vous le conseille c'est excellent pour l'esprit, surtout après, la récupération, et à l'eau claire des sources locales.

Exilé

@ Achille | 09 octobre 2024 à 13:18
« Allons bon, être macroniste c’est être extrémiste ?
Manifestement nous n’avons pas la même définition de ce mot. »

Le macronisme est une forme de gauchisme, déguisé sous un aspect faussement libéral.
Il est liberticide, par exemple depuis l'épisode du Covid il s'est livré à des attaques contre la liberté d'expression, sous le prétexte de prétendues infox alors qu'il est le premier à en lancer.
De même, il n'hésite par à faire réécrire l'histoire, comme par exemple celle de l'Algérie sous la présence française, ce qui a un certain relent orwellien.
Il cautionne, à l'instar des régimes totalitaires, les pires ignominies tout en jouant au parangon de vertu.
Enfin, il est viscéralement anti-français au point d'occulter les agissements racistes de ce type voire de les excuser.
Donc, c'est bien un extrémisme.

Axelle D

@ Giuseppe | 09 octobre 2024 à 17:17

Coincé dans vos mensonges et vantardises, vous voilà incapable de rétorquer autrement qu'en insultant et calomniant.
Triste mentalité de petit bétonnier et pédaleur du dimanche !

Robert Marchenoir

@ Michel Deluré | 09 octobre 2024 à 11:23

Il est clair que dans les faits, chaque citoyen a plutôt tendance à défendre ses intérêts particuliers - et qui donc est mieux qualifié pour le faire ? Il n'est cependant pas inutile, je pense, de rappeler que dans une démocratie en bon état de fonctionnement, ce ne sont pas ces derniers qui doivent faire l'objet du débat politique : les ouvriers contre les patrons, les ruraux contre les urbains, les jeunes contre les vieux et ainsi de suite.

Mais que l'on peut fort bien, et d'ailleurs que l'on doit défendre des conceptions différentes de l'intérêt général, et que c'est de cela qu'il faut débattre.

Vous me direz qu'alors, on rejoint la lutte des partis et des idéologies. C'est vrai, mais il ne tient qu'à nous de défendre non pas des idéologies, mais des systèmes d'action applicables et réalistes.

Dès lors, on pourra dire qu'une telle exigence aboutit à requérir l'aristocratie et non la démocratie. On n'aura pas tort, et on retombera dans les constats désespérés, mais lucides, de Tocqueville.

Giuseppe

@ Axelle D | 09 octobre 2024 à 15:59

Touché !
Le paysage le plus triste de ma vie, l'arrivée en camion, plus une feuille sur les arbres, les corbeaux posés en grappes sur celles-ci, le gel fin sur le bitume à longueur d'année, un ciel jamais bleu, gris et triste comme les jours qui n'en finissent pas... Sur la route à pied je me souviens d'une vitrine, "Le lapin qui fume", vaste programme aurait dit le Général Motor.
Il faut sans doute être né dans ces paysages pour attraper sans doute ce côté acariâtre que vous traînez sans arrêt. Diantre ! officier artilleur, c'est pas rien, avait-il un vélo au moins ?

Axelle D

@ Giuseppe | 09 octobre 2024 à 14:55

Vous devriez vous calmer avant de sombrer dans le ridicule, présumé pointeur tireur (d'exception) de la ville où je suis née et où l'un de mes frères a exercé comme militaire de carrière, officier artilleur, mais sans jamais se vanter, lui, de ses exploits et médailles et encore moins avoir eu connaissance des prouesses extraordinaires d'un bidasse, tireur d'élite exceptionnel, néanmoins simple brigadier originaire des Pyrénées.
Alors qu'en terme de maîtres pointeurs tireurs et chefs de pièce, il en avait connu quelques-uns parmi les meilleurs, mais apparemment pas originaires de votre coin réputé comme "le plus beau panorama du monde".

Giuseppe

@ Axelle D | 09 octobre 2024 à 14:37

Je vous espérais, et toc elle a pointé son nez, elle ne peut s'en empêcher. Il ne manquait plus que vous ! Mémères acariâtres entre elles, quel tableau ! Ma leste coiffeuse en rigole... le cheveu court elle adore. Le charme quoi !
Vous manquez sérieusement de culture cycliste, vous devriez vous renseigner sur Hugo Koblet... Non ce n'est pas le sobriquet de Victor Hugo. Ainsi vous verrez que "choc" n'a rien à faire, sauf pour les ignares bien sûr.
Je vous laisse, je suis en cannes en ce moment, il faut que j'en profite. Quant à vous demander de l'aide sur la précontrainte d'un roulement conique je passe mon chemin, j'ai peur encore d'une nouvelle bêtise.

Giuseppe

@ duvent | 09 octobre 2024 à 13:44

Là je vous sens très, très énervée... allons, allons n'en faites pas des tonnes, touchée comme je le visais. Je vous le rappelle, pointeur-tireur appelé, un camarade est parti chez les tireurs d'élite, nous ne nous occupions pas de truffes de chien.
Le sang-froid vous fait défaut mémère, là c'est un peu méchant quand même, un peu agacée sans doute, mais je n'irai pas plus loin, je n'ai jamais su si j'étais courageux mais des leçons de sang-froid je pourrais vous en inculquer, j'en ai plein ma giberne (Flambeau).
Je vous l'assure, le sang-froid est une forme de courage, il permet d'affronter les décisions les plus difficiles, dans la tête on peu trembler pas longtemps, mais le bras jamais.
Avez-vous laissé un peu de papier ? On ne sait jamais, le vomi laisse des traces et puis l'autre pourrait aussi en avoir besoin encore.

Voyez ici je ne fais pas beaucoup d'effort pour lui choisir un sobriquet, je me hisse à la hauteur des interlocuteurs et quand ils manquent sincèrement de niveau je deviens paresseux, mémère (« Bis est gratum, quod opus est vitro si offeras »).

Exilé

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-cotes-d-armor-ce-n-est-quand-meme-pas-chicago-sur-mer-cette-deferlante-de-la-criminalite-qui-fait-tanguer-la-justice-francaise-20241008

« Si nous ne menons pas de réformes législatives et d’organisation, nous arriverons à un moment critique où la justice criminelle ne sera plus rendue au préjudice des victimes et des accusés »

La vérité sort parfois de la bouche des magistrats...
Mais des Français lambda, appelés parfois citoyens sur ce blog, l'avaient déjà pressenti longtemps avant eux.

Axelle D

@ duvent | 09 octobre 2024

Sauf que pour vous qualifier de vieille acariâtre comme l'a fait Giuseppe pédaleur de choc du dimanche et tellement sonné par vos semonces et remontrances humoristiques qu'il en avait oublié en retour de vous désigner par votre pseudo, il faut vraiment être de la plus parfaite mauvaise foi, sinon être affligé d'un manque de discernement et d'objectivité élémentaires.

À l'inverse, plutôt que vieille et décatie, je vous imagine en dame entre quarante et cinquante ans, libérée, équilibrée, élégante, classe, épanouie, bien dans sa peau et dotée en outre d'un humour XXL indéniable qui manque, hélas, à certains contributeurs masculins de ce blog, qualifiés néanmoins de débatteurs redoutables, tandis que la plupart de leurs admirateurs sans condition s'abstiennent (par peur ou lâcheté) de réagir et encore moins répondre à leurs attaques venimeuses en dessous de la ceinture et encore moins réagir et approuver (en positif) vos commentaires et réactions pourtant tellement justes, spirituelles et pointées à l'angle du bon sens.

duvent

@ Giuseppe | 09 octobre 2024 à 10:25 (@ sylvain)
« La vieille acariâtre et Sylbrun, amour éternel. »

Dites donc Giuseppe, vous n'avez pas beaucoup de courage, puisque vous me répondez sans me répondre...
Je prends la peine de vous répliquer, parce que je suis bon public, ceci :

C'est à cette acuité que vous présentez que je détecte chez vous une puissance d'analyse politique digne des plus grands stratèges de comédies.

Vous avez trouvé une métaphore à votre niveau, qui se situe très bas, mais enfin, je ne suis pas bégueule.
Si vous croyez que le trou du c*l même d'un clébard peut m'offenser c'est que vous êtes d'une imbécillité parfaitement pure.

Mais je suis bonne camarade et pour votre bien, je vous adresse quelques pensées nées dans la tête d'un homme de qualité, cela pourrait vous inspirer plus tard pour me répondre sans détours, les détours étant l'apanage des couards...

Ainsi, voyez comment le trou du c*l peut être utilisé et c'est par le grand, le magnifique Aristophane qui me fait rire, qui m'amuse, qui m'enseigne depuis fort longtemps sans que je parvienne à m'en lasser...

Lisez donc, méditez et faites-en bon usage !

« Les Thesmophories

MNÉSILOQUE

Bien entendu, espèce de giton ! Toi, tu as le trou du cul élargi non grâce aux discours mais grâce aux épreuves ! »

« La Paix

TRYGÉE, au public

C'est le moment de se recueillir, de cesser de murmurer de vaines paroles... et de hurler de joie ! Je demande à tout le monde de faire silence, de rajouter au-dessus des latrines et des sentines cent des briques supplémentaires, et de garder bien clos son trou du cul ! »

Achille

@ Exilé | 09 octobre 2024 à 10:59
« Dites donc, Achille, en plus d'être extrémiste, ne seriez-vous pas un tantinet masochiste ? »

Allons bon, être macroniste c’est être extrémiste ?
Manifestement nous n’avons pas la même définition de ce mot.
Écoutez plutôt les propos de Rima Hassan qui menace carrément les journalistes de BFM. Ça c’est de l’extrémisme pur et dur. Même à l'extrême droite on n'a jamais vu ça, c'est tout dire ! :)

Michel Deluré

@ Robert Marchenoir 08/10/24 22:59

En démocratie, il faut je pense distinguer ce que devrait être dans l'idéal le comportement de chaque citoyen et ce qu'il est dans la réalité.

Sous ce régime, il faut bien admettre qu'en règle générale la vision que le citoyen pense juste de l'intérêt général se confond en fait la plupart du temps avec la vision qu'il a de son intérêt particulier. Je ne suis pas convaincu que tout citoyen ait de l'intérêt général la même vision, selon qu'une décision prise au nom de cet intérêt général sert ou dessert son intérêt particulier.

Là réside tout le problème de la démocratie qui consiste à faire prévaloir l'intérêt de tous sur l'intérêt particulier.

Il n'est pas inutile ici de citer ce texte de Tocqueville extrait de « De la démocratie en Amérique » et qui illustre fort bien ce sujet : « Je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis forment pour lui toute l'espèce humaine ; quant au reste de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas : il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie. »

Voilà qui est éloquent et toujours parfaitement d'actualité.

Exilé

@ Achille | 08 octobre 2024 à 08:28
« Personnellement j’aime bien écouter Patrick Cohen, pour d’autres ce sera Thomas Legrand que j’ai longtemps apprécié sur France Inter, et pour certains Pascal Praud. »

Ah ! Le gentil, le délicat, l'ineffable analyste monsieur Cohen, qui sait plaisanter avec une pointe d'humour sur les enfants de France ayant croisé ceux qui « viennent jusque dans vos bras égorger vos fils et vos compagnes » comme dit la chanson...

Et tout ça sur France Inter, la radio spécialisée dans la désinformation aux frais du contribuable.

Dites donc, Achille, en plus d'être extrémiste, ne seriez-vous pas un tantinet masochiste ?

Giuseppe

@ sylvain | 09 octobre 2024 à 08:43

Le bel attelage que voilà ! Jordy Lanouille, son passager du FN/RN et l'autre dont la purge est un élément comme la saignée à l'époque. Quelle poilade ! comme les chiens qui se reniflent ils se sont reconnus, même odeur commune du côté où la dysenterie s'évacue. Qui s'assemble se ressemble paraît-il.
Quel beau couple ! La couleur qui les enveloppe ? le marron... enfin, plutôt le brun... Pour l'autre le rouleau de papier c'est en sortant à l'extrême droite, la saleté d'âme ça ne part pas facilement, attention ne ne pas en garder sur les mains, surtout la bêtise crasse des imbéciles qui se reconnaissent à leur façon de s'essuyer. Il a de la chance sylvanouille il va pouvoir profiter du même rouleau.
Leur carte de visite commune. Quelle poilade ! La vieille acariâtre et Sylbrun, amour éternel.

sylvain

@ duvent | 08 octobre 2024 à 15:49
"Giuseppe c'est l'ébriété hébétée (à coup de Picpoul) guidant le peuple...
Il ne peut s'abstenir d'appeler les personnes qu'il met en cause par des surnoms sans esprit...
Puis il fuit la cohérence et se vautre dans sa vision borgne.
Et il nous abreuve de ses élucubrations..."

Ben dites donc duvent comme vous y allez !
N'accablez pas ce malheureux qui confond une descente de l'Aubisque à vélo avec une descente de Picpoul, c'est notre comique préféré il est génial et nous déclenche des crises de rire interminables avec son Jordy la bidouille, vous n'allez pas le décourager de rester parmi nous, on n'a pas beaucoup d'occasions de passer de bons moments sur ce blog très ou trop sérieux, c'est selon.
Il ne manque que les images, on en a fait de belles sur certains et surtout sur notre Giuseppitre, dommage.

Duvent, je vous demande de vous arrêter (bis), y a mieux en ce moment : le procès re-ten-ti-ssant contre le FN/RN, notre ami Giuseppinocchio est déjà à son poste dans la carlingue de sa palombière.

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@ Serge HIREL | 07 octobre 2024 à 17:21
"Une seule chose est sûre : si rien ne change, il y aura d’autres Philippine, d’autres Lola, d’autres Thomas... des milliers de refus d’obtempérer, des dizaines de milliers de clandestins... Et Bruno Retailleau n’y pourra rien parce qu’à l’Assemblée, des députés qui doivent leur mandat à leurs adversaires de la veille continueront à vociférer ou à être horrifiés par sa volonté de « renverser la table »."

C'est le "si" qui me gêne, vous avez raison sauf que le "si" est de trop.
Il ne se passera RIEN ! Enfonçons-nous ça dans nos petits crânes de moineaux, Philippine est déjà oubliée car trop gênante, d'ailleurs par "civisme" on arrache ses affiches qualifiées fascistes racistes, gênants aussi les milliers de victimes des criminels arabo-africains afghans appelés par la macronie islamogauchiste PS PCF EELV NFPalestine LFI-Hamas à nous envahir et nous éradiquer à petit feu, ou plutôt à coups de couteau.

Bruno Retailleau ne peut plus mouliner avec ses bras, l'arthrose peut-être.

Migaud avec son sourire méprisant et son rictus haineux n' y trouve rien à redire, ses juges criminels pourront continuer à lancer des bombes humaines dans les rues.

Pour le reste vous avez raison concernant cette peste rouge verte rose islamiste qui continue à proférer des appels au crime dans les rues, dans les facs, lycées, universités ; dans intifada il y a "fada", jamais on n'aura connu autant de tarés dans notre société surtout chez leurs députés délinquants qui siègent en toute légalité impunité à l'AN.

Mais dans votre commentaire vous auriez pu rajouter : "tout ce climat de haine, de violence, de crime n'est que la conséquence de la présence de tout ce qu'il y a de plus fasciste raciste et dangereux dans notre pays : c'est Le Pen, c'est Zemmour, c'est l'extrême drouaaaate", vous auriez été bien noté par les macroniens collabos du blog.

Robert Marchenoir

@ Michel Deluré | 08 octobre 2024 à 16:26
"Le citoyen est en fait pragmatique, attendant avant tout de la politique qu'elle réponde à ses attentes et satisfasse son intérêt particulier, là où les partis s'enferment dans une approche idéologique, doctrinale, dogmatique des problèmes dont ils ont du mal à se défaire."

Je dirais plutôt qu'en démocratie, lorsque le citoyen fait de la politique, son but doit être de proposer la vision qu'il pense juste de l'intérêt général.

Si l'on ne peut, évidemment, lui reprocher de défendre également ses intérêts particuliers, la démarche démocratique consiste à présenter une méthode de défense de l'intérêt général qui soit compatible avec ses intérêts particuliers.

D'ailleurs, un démocrate réellement doté de vertus civiques devrait être capable de défendre une version de l'intérêt général qui aille à l'encontre de ses intérêts particuliers.

Par exemple, les fonctionnaires français devraient reconnaître qu'ils sont trop nombreux et bouffis de privilèges. Certains le font, mais ils sont très rares.

D'ailleurs, il y a les intérêts à courte vue et les intérêts bien compris. Il est, bien évidemment, de l'intérêt des fonctionnaires vertueux et talentueux que les effectifs du service public soient radicalement réduits, et ses privilèges supprimés. Cela seul est susceptible de leur procurer des salaires nettement supérieurs et une ambiance de travail beaucoup plus motivante.

À l'opposé, si l'on postule que la démocratie consiste simplement, pour chacun, à défendre ses intérêts particuliers, alors on défigure l'idée issue de l'Antiquité grecque pour ravaler sa patrie au rang de n'importe quel pays de sauvages africain ou oriental.

La démocratie tribale, où celui qui gagne est le plus nombreux, celui qui hurle le plus fort et celui qui casse le plus les pieds à ses concitoyens, c'est un régime de peuplades arriérées ou de marxistes. Rien à voir avec la démocratie authentique.

Je laisse à chacun le soin d'évaluer où la France se situe sur cette échelle, qu'il s'agisse du parti au pouvoir ou de l'opposition.

Achille

@ Serge HIREL | 08 octobre 2024 à 11:16
« Ce qui est consternant, c’est que les trois défaites en un mois de la Macronie et la mise à l’écart du Prince, qui, malgré ses efforts pour faire croire le contraire, n’est plus aux commandes de la politique gouvernementale, vous aient fait perdre le sens de la mesure et un minimum de bonne foi. »

Trois défaites en un mois ?
Personnellement je n’en vois que deux : les élections européennes et les élections législatives. Je cherche la troisième.
Ceci étant, dans ces deux élections personne n’a gagné. Pas plus le RN que le NFP puisqu’aucun des deux n’a été en mesure, malgré des alliances de circonstance parfaitement bidon (vu que dans ce marigot tout le monde se déteste), d’obtenir une majorité leur permettant de gouverner le pays.

Bilan des courses : un Premier ministre et un ministre de l’Intérieur issus de LR (enfin de l’ex-LR puisque celui-ci s’est scindé en deux). La Droite n'a jamais été aussi divisée.

Quant au NFP malgré ses vociférations laissant entendre qu'on leur a "volé leur élection", il est plus que jamais à la ramasse.
François Hollande ne veut plus d’Olivier Faure et demande un changement de premier secrétaire.

Ce n’est certainement pas à ces gens-là qu’il faut confier les rênes du pays !

Michel Deluré

Le citoyen est en fait pragmatique, attendant avant tout de la politique qu'elle réponde à ses attentes et satisfasse son intérêt particulier, là où les partis s'enferment dans une approche idéologique, doctrinale, dogmatique des problèmes dont ils ont du mal à se défaire.

Le citoyen, quelle que soit sa tendance politique, est à même, par simple jugement ou par expérience, de faire le constat des lacunes et dysfonctionnements de la justice dont il arrive d'ailleurs qu'il en soit parfois la victime indirecte et innocente. Les partis ont eux une vision différente de ces problèmes, quant ils ne sont pas indifférents aux conséquences de ces lacunes, de ces dysfonctionnements.

Doit-on en conclure que les citoyens, en tant qu'individus, valent en fait mieux que les partis qui véhiculent trop d'idéologies, trop de « passions collectives » ? On peut le penser mais alors, comment faire de la politique, diriger un pays, sans être organisé, regroupé ? L'idéal serait certainement de limiter le nombre des partis qui ne sont que des moyens - nous n'en prenons guère le chemin ! - et leur influence qui peut s'avérer délétère, en espérant que ceux qui adhèrent à ces partis mais aussi l'ensemble des citoyens gardent leur esprit libre.

Exilé

« En effet deux tiers des Français disent ne pas faire confiance à la Justice. Et, ce qui est encore plus significatif, 78 % estiment que la justice n'est pas assez sévère. Ce pessimisme largement majoritaire est totalement transpartisan. » (PB)

Il y a quelques semaines, un procureur qui avait accepté de participer à une émission de radio évoquant les griefs que les Français font à la justice, avait essayé de recentrer les choses en rappelant que les magistrats étaient tenus de se baser sur les lois et il avait suggéré d'envisager une mise à niveau des lois.

En fait, dans certains cas, le nombre d'instances et d'intervenants, qu'ils soient judiciaires ou administratifs, ainsi que les délais cumulés à chaque étape d'une procédure ressemblant à une usine à gaz, font que des gens victimes de préjudices importants voient leur vie rendue impossible tout en étant abandonnés de tous, face à d'énormes soucis, entre autres financiers.

Un cas d'école malheureusement encore d'actualité en dépit de légères améliorations plus théoriques que pratiques, reste celui des propriétaires ou locataires dont le domicile est squatté et qui sont dans l'impossibilité de pouvoir y accéder par exemple parce que, en dépit d'une ordonnance d'expulsion, le préfet fait la sourde oreille et ne veut rien faire.

Certes, chacun répondra à cela qu'il n'a fait que suivre les procédures en respectant la loi, mais de façon concrète le prétendu « État de droit » tourne au final au scandale le plus révoltant et le plus injuste qui soit au « pays des droits de l'homme ».

Qui comprendra donc enfin que la finalité de la justice n'est pas la procédure pour le plaisir de faire de la procédure mais avant tout la résolution rapide et efficace d'un problème humain ?

Mais est-il possible d'édicter de bonnes lois dans un système politique dont les principes sont dévoyés depuis les origines ?

duvent

Giuseppe c'est l'ébriété hébétée (à coup de Picpoul) guidant le peuple...

Il ne peut s'abstenir d'appeler les personnes qu'il met en cause par des surnoms sans esprit...

Puis il fuit la cohérence et se vautre dans sa vision borgne.

Et il nous abreuve de ses élucubrations...

Comment un tel personnage, craignant de tomber malade en France, tremblant dès que l'euro de son porte-monnaie est dépensé, s'horrifiant aussitôt que son confort acquis à coup de béton branlé, peut-il prétendre donner des leçons de courage et bravoure sur un ton péremptoire qui distingue les sots qui hantent le quotidien ? Cela s'appelle l'audace, celle qui est la parure de la sottise...

Un cycliste en retraite, affolé dès que son Picpoul est tiède, démoralisé dès que ses trois francs six sous ont été dépensés, vient avec l'assurance du barde qui se prend pour un héros, nous dire ce qui est bien et ce qui est mal...

Oui, pourquoi pas ?

Mais, non !

Quelques notions sont hors de sa portée, et ce qui est affligeant, c'est qu'il s'en vante.

Alors il faut lui apprendre que lorsque c'est votre voisin qui fait grimper aux rideaux votre moitié, il n'y a vraiment pas lieu de fanfaronner. Ce voisin pourrait aller vers d'autres cieux toujours bleus où jamais il ne pleut...

De même, lorsqu'on se targue de faire partie du monde civilisé, on ne se jette pas à corps perdu dans le vice et la perdition de la vengeance. Car, lorsque l'on se réfère à « œil pour œil, dent pour dent », il ne faut pas perdre de vue la proportionnalité, ce détail échappe toujours aux gueux incultes dont l'iniquité est sans borne.

En outre, et cela ne manque pas d'intérêt, l'homme politique peut imposer à la masse stupide, mais quelquefois dans cette masse stupide, un homme se lève et rappelle que seule la mort est certaine, mais que la vie est précieuse puisqu'elle ne tient qu'à un fil, et que l'ennemi doit être vaincu, mais que l'honneur repousse ardemment la bestiale violence.

Dans l'hypothèse où l’imbécillité, les passions haïssables, gouverneraient l'entendement, il sera alors acquis que les petits vieux qui pédalent vers le plus beau panorama du monde sont sans aucun doute les fantoches iniques d'un monde sans boussole morale.

Le vieux pacte conclu entre les hommes d'honneur ne dit pas : abreuve-toi du sang de l'ennemi, verse les braises sur les blessures, inonde les fleuves d'immondices, brûle tout ce... flambe, affame et assoiffe ceux qui restent en vie, réjouis-toi de la mort, porte-la éternellement, mange, aime, dors et répands-toi, car toi seul es un homme !

L'accomplissement du genre humain c'est le mystère de la conciliation née de la sagesse et de la raison, mais l'inculte ne les pénètre jamais...

Giuseppe

Devant ce monde désespérant et désespéré, je vais essayer de me remonter le moral avec une tranche de pur brebis de Louvie-Juzon à la cerise noire, et un leste Picpoul de Pinet frais. Entendre radios diverses ou lire les médias ne remplaceront jamais le goût exceptionnel de l'aventure qui se vit au quotidien et au chaud à l'abri d'un fromage.

Même le plus étrange peut arriver, cela dépasse parfois l'entendement, je ne comprends plus, j'avais un besoin pressant de me reconstituer quand ce qui semblait inimaginable devint réalité :

https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/zineb-el-rhazoui-non-je-ne-102779

Et puis aussi : "...il convient d'instaurer un système où toutes les peines, quelle que soit leur nature, étant vite et sûrement exécutées, le carcéral ne sera plus la seule solution fiable." (PB)

C'est bien, c'est beau, c'est magnifique, mais justice cherche murs désespérément... Que faire en attendant, empiler comme des sardines dans leur boîte ? Il paraît même que les sols sont entièrement recouverts de matelas. Reste plus que l'apesanteur pour loger tout ce monde délinquant. Alors il ne nous reste plus qu'à nommer Elon Musk à la justice pour nous les expédier vers Mars ou au diable.

Exilé

« Cette enquête de l'institut Verian démontre que les citoyens, pour être trop souvent, comme les politiques, médiocrement cultivés dans le domaine judiciaire, sont cependant pertinents quand ils placent en tête ces trois défauts de la Justice : sa lenteur, son manque de moyens et son laxisme. » (PB) 

Que ces citoyens (ah ces citoyens, quelle engeance !) ne soient que médiocrement cultivés en matière de justice, de plomberie ou de médecine n'empêche pas qu'ils sachent souvent repérer sans se tromper un bon juge, un bon plombier ou un bon médecin.

Giuseppe

Qu'il est pénible de se coltiner encore Flanby et ses remarques à la noix. Il commence à nous les briser menu, il s'est dégonflé quand il a fallu se représenter et il ne se passe pas une journée sans qu'il ne nous casse les oreilles.

Qu'il prenne le large, mais comme il est un marin d' eau douce, quelques leçons pour marin hauturier lui feront le plus grand bien.
Entre lui et sa sangsue Ségo, ils font la paire, jamais la République n'avait connu d'aussi piètres dirigeants.

Et pourtant ils s'accrochent comme la peste sur le pauvre monde. Payés grassement par un pays qui n'a plus un rouble, ils feraient mieux de prendre leur retraite dans un endroit où on n'entende plus parler d'eux. Et en plus cela nous fera sans doute des vacances.

J'ai entendu que le Vieux à fifille était sommé de rembourser 300 000€ à l'Europe, il aimait la bonne boutanche pas celle des gueux, une fin connaisseur l'artiste du FN/RN, le vinaigre c'est pour les autres.

Et puis d'autres encore, ils me dégoûtent tous au fond, je rigole quand on parle de l'Ukraine et de la corruption, pas la peine d'aller si loin, chez nous en France ils se ramassent aussi à la pelle :

https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/rachida-dati-mise-en-examen-ce-que-l-on-sait-de-l-affaire-qui-concerne-la-ministre-de-la-culture_228225.html

"Tant que vous verrez quelqu'un dans l'antichambre des magistrats et des tribunaux, le gouvernement ne vaut rien.
C'est une horreur qu'on soit obligé de demander justice." (Saint-Just).

Et puis enfin un journaliste de CNews a rappelé lucidement à tous ceux qui se cachent derrière des mots et des phrases vides de sens, que les otages ne seront jamais libérés. C'est plus qu'une assurance tous risques pour que ces terroristes continuent à exister et à faire parler d'eux. Et en plus il a valorisé Israël en disant clairement qu'il font "le sale boulot", à tous ceux gavés de bons sentiments et de propositions aussi ridicules qu'irréalistes, eux bien au chaud, pendant que les autres, Ukraine comprise, vivent dans la terreur de cinglés.

Robert

Je ne retiendrai, Monsieur Bilger, que ces deux courts passages de conclusion :
"Je voudrais terminer ce billet sur une note d'espoir qui n'est pas nouvelle chez moi. Elle résulte du fait que, si une majorité est globalement négative à l'encontre de la Justice, une minorité substantielle lui fait confiance.
[...] Encore faut-il que nous ayons à la tête de l'univers judiciaire, pour les postes emblématiques capitaux pour son image et le respect qu'il doit inspirer, des personnalités d'exception."

Le fond du problème reste, comme le souligne par exemple l'avocat Régis de Castelnau, l'inféodation des cadres de cette Justice au système politique en place dont il assure le maintien par des condamnations de tous ceux qui s'y opposeraient.
De même, un philosophe comme Marcel Gauchet a déjà dénoncé cette collusion anti-démocratique. Il publie actuellement un nouveau livre ("Le nœud démocratique. Aux origines de la crise néolibérale", qui paraît aux Éditions Gallimard) et fait l'objet d'un grand entretien dans Marianne dans lequel il déclare par exemple :
"Le néolibéralisme est ce qu’on peut appeler « l’idéologie dominante de notre époque ». Il l’est au-delà de ce que croient la plupart des gens qui le dénoncent aujourd’hui, sans s’apercevoir qu’ils sont en plein dedans. La force du néolibéralisme, c’est de proposer un spectre extrêmement large d’options et de réunir une extrême gauche, qui se veut fermement anticapitaliste, et le capitalisme qui se veut le plus solidement libéral. La force extraordinaire de cette nouvelle configuration intellectuelle et idéologique se situe là. Le néolibéralisme domine sans avoir à chercher à se présenter comme un parti unique. Cela permet de fédérer très largement."

Ce système repose en effet sur une alliance objective entre le bloc central symbolisé par monsieur Macron et l'apparente opposition que constituerait LFI et les ultra-gauchistes qui font la pluie et le beau temps dans l'espace public. Cette alliance s'est manifestée notamment au second tour des élections législatives dans le cadre du front commun contre le RN vers lequel un nombre très important des électeurs se sont tournés. Et les macronistes comme les Insoumis ne se sont sentis aucun problème moral à se faire élire par la collusion entre ces deux mouvances.

Sans aller jusqu'aux positions extrêmes de Régis de Castelnau, force est de constater que la Justice actuelle condamne sévèrement tous ceux qui auraient des tendances populistes et/ou identitaires, ne serait-ce que pour de simples collages d'affiches, tandis que les fameux black blocs ou les pseudo-écologistes qui agressent les forces de l'ordre à coups de cocktails Molotov et d'objets assimilables à des armes destinées à blesser gravement ou même à tuer sont largement épargnés des rigueurs de l'application de la Loi ! Et ce sous prétexte de l'individualisation des peines, les situations de maintien de l'ordre ne permettant pas d'identifier clairement ces lanceurs de ces engins... Mais même quand ce type de délinquant parfaitement identifié casse une vitre d'un véhicule de police dans lequel se trouvent deux fonctionnaires et y jette un engin incendiaire, la condamnation reste des plus légères.

Où l'on rejoint le fameux "État de droit" qui en réalité, par la loi, instrumentalise la Justice contre une partie de la population qui pourrait effectivement, en se révoltant, mettre en cause le système mondialisto-progresssite au pouvoir. L'affaire des Gilets jaunes a montré, dans sa répression, l'instrumentalisation à la fois des forces de l'ordre et de la Justice par le système au pouvoir.

Alors, Monsieur Bilger, quand on observe la mainmise intellectuelle de l'extrême gauche dans nos universités et même à l’École de la Magistrature où le Syndicat de la Magistrature infuse ses idées, je crains que votre espoir d'avoir "à la tête de l'univers judiciaire, pour les postes emblématiques capitaux pour son image et le respect qu'il doit inspirer, des personnalités d'exception" vous n'attendiez longtemps le changement de têtes dépendant exclusivement des choix de l'Exécutif en place.

sylvain

Un autre exemple odieux ignoble et malsain, celui de ce parti pris par Macron en faveur des islamistes terroristes Hamas Hezbollah.
Ali ben Macron allah trouille des banlieues musulmanes, ses électeurs préférés.
Peur des émeutes qui ne tarderont pas quand même à exploser sur tout le territoire, les fanatiques islamistes antisémites anti-juifs ayant pris le pouvoir de nuisance et de haine dans tout le pays avec leurs complices NFPalestine LFI-Hamas et toute cette gangrène de députés délinquants qui squattent l'AN et soutiennent les progroms, les attaques terroristes sur Israël et les agressions physiques antijuives sur notre sol.

Peur des LFI-Hamas qui ont établi des bases terroristes palestiniennes dans toutes les facs, universités, lycées.

Peur des ceux qui prônent l'intifada dans nos rues.

Peur des prières de rue provocations tests islamistes.

Peur de la moitié gauchiste de notre peuple veau qui vote pour leurs bourreaux.

La France paillasson, crachoir, urinoir, piétinée salie humiliée islamisée de force grâce au programme macronien de destruction du peuple de souche catho.

Mais il reste un recours face à ces dangers terribles, ces holocaustes, génocides et pogroms qui vont nous tomber dessus incessamment sous peu :

C'est celui de refaire des barrages contre le fascisme d'eSStrêmdroite bien plus dangereux et ça paye dans les urnes.
"Le vrai danger c'est Zemmour, c'est Le Pen, c'est les fachos nazis d'eSStrêmeuh drouâââte !"

Heureusement que toutes ces horreurs macroniennes islamogauchistes sont bien cachées derrière le superbe écran de fumée des procès "re-ten-ti-ssants "contre Marine Le Pen, Jordan Bardella, Jordy pour les intimes du sudoueste et ses palombières célèbres et pour augmenter la dose, contre Jean-Marie Le Pen, y en aura d'autres soyons rassurés, macronescu et ses cabinets noirs luttent contre ce fascisme fantasmé qui fait tordre de rire le monde entier.

Fermez le ban, ben voyons !

Serge HIREL

@ Achille | 08 octobre 2024 à 08:28
« C’est consternant »

Ce qui est consternant, c’est que les trois défaites en un mois de la Macronie et la mise à l’écart du Prince, qui, malgré ses efforts pour faire croire le contraire, n’est plus aux commandes de la politique gouvernementale, vous aient fait perdre le sens de la mesure et un minimum de bonne foi.

Il y a bien longtemps que les Français n’« obéissent » plus aux médias... si tant est que ce fut un jour la réalité. Une preuve historique en a été donnée en 2005 quand la quasi-totalité d’entre eux avaient pris position pour le « oui » au referendum proposant une Constitution européenne. Ils ont été assez largement désavoués.

Ce que chacun attend des médias, ce n’est pas d’annoncer que le train est à l’heure. C’est au contraire de s’intéresser aux dysfonctionnements. Les identifier, c’est le premier pas vers leur disparition. Ils ne sont en rien responsables de leur prolifération en Macronie.
Le contenu des médias n’est que le reflet de l’état de la société. Ne vous trompez pas de coupable !

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@ Isabelle | 08 octobre 2024 à 09:39

Naturellement, en elle-même, cette « prière de rue » est choquante. Mais encore plus inadmissible est l’attitude des forces de l’ordre qui, au lieu de faire respecter la loi et de chasser ces individus qui y contreviennent, ont organisé leur protection - le panneau d’interdiction de stationner que l’on voit dans la vidéo en est la preuve - et s’affairent pour dévier la circulation. Qui plus est sous une banderole proclamant : « Stop aux prières de rue »... Ce qui indique que cette manifestation interdite est régulièrement organisée à cet endroit.

Que fait le préfet de police ? il ferme les yeux... Ou a-t-il autorisé en catimini ce pied de nez à la France ? Quoi qu’il en soit, il n’a pas « fait le job », comme disait son ex-patron.

Xavier NEBOUT

Chers petits camarades,

La plupart d'entre vous ignorez, volontairement ou non, et confondez souvent l'islam qui a vocation à unifier les religions mais avec des méthodes plus coercitives que convaincantes, les envahisseurs économiques et revanchards qui la portent, et le droit des Palestiniens dont le pays a été tout simplement volé par les juifs sionistes.

Et cela parce que vous avez été formatés par l'Église puis la République à être bornés, et vous n'en sortez pas.

Exilé

@ vamonos | 08 octobre 2024 à 06:00
« Pour toutes ces raisons, il est urgent de faire cesser le trouble à l’ordre public que constitue la présence au sein de l’Assemblée nationale d’un vendeur de drogue non repenti qui avoue lui-même son forfait. »

À l'Assemblée, il existe une cellule de dégrisement pour accueillir éventuellement les députés qui auraient eu tendance à sacrifier à Bacchus.

https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/cellule-de-degrisement-pire-fauteuil-de-la-republique-5-choses-que-vous-ignorez-sur-l-assemblee-nationale_AN-202206280230.html

Mais au vu du nombre croissant de lois délirantes que le Législateur produit parfois, nous sommes obligés de nous demander si son intellect - ou ce qui est supposé en tenir lieu - ne serait pas parfois ravagé par des substances aux effets plus puissants que le jus de la treille.

Isabelle

@ Exilé
@ sylvain

"Equicide" en effet après féminicide, francocide etc. Rien ne nous sera épargné.

"Asile de fous à ciel ouvert" et à nouveau prières de rues à ciel ouvert.

Le peuple seul et les partis politiques qui continuent de bavasser à qui mieux mieux.

Paris : Prière de rue dans le 92, les passants choqués par une interruption de la circulation.

Un homme a été surpris en constatant une prière de rue dans le département des Hauts-de-Seine.

Cette cérémonie a non seulement gêné la circulation, mais a également résonné dans un espace public laïc, laissant de nombreux passants éberlués par les cris glorifiant Allah !
https://x.com/PsyGuy007/status/1843301137669103703

Il y aurait en France 900 mosquées et 1700 salles de prières.
Mais voyez-vous, ce n’est manifestement pas suffisant pour empêcher certains d'emme*der tout le monde en bloquant la circulation…

Ils veulent conquérir toujours plus d’espace et des benêts de Français se laissent faire avec l’aval de nombreux collabos de l’islamisation !

Nous sommes en pleine régression obscurantiste avec les fumeux « progressistes wokistes » !

sylvain

La France, par lâcheté soumission collaboration, a choisi de prendre le parti de fricoter avec ses ennemis islamistes contre son peuple :

Il n'y a pas que le RN qui subit des procès re-ten-ti-ssants (LOL), il y a aussi les identitaires d'eSStrêmeuh drouaaaate qui sont montés sur un toit de supermarché pour affirmer leur patriotisme et qui devront payer très cher cette transgression raciste fasciste, les juges rouges très vifs à les condamner mais très mous contre les vrais fachos extrêmes gauchiasses antifanazis LFI Hamas antisémites qui polluent pourrissent salissent leurs facs, incitent allah haine des juifs depuis des mois sans aucun froncement de sourcil ni de Moretti, ni de Migaud, ni de Barnier lui-même ni des juges inquisiteurs gauchistes SM mur des cons, ni des proviseurs directeurs procureurs alliés de force à leur cause proterroriste antijuifs ce qui prouve bien que la France s'est alliée avec le diable islamiste et cette idéologie criminelle terroriste, un parti pris répugnant, odieux, ignoble, le monstre antisémite règne dans notre pays en toute liberté impunité.

Achille

« La majorité nationale est en effet nationale puisqu'elle rassemble une France qui préfère la tranquillité publique et la sûreté des personnes et des biens à tous les esprits de parti privilégiant leur cause particulière contre l'intérêt général. » (PB)

Bien sûr que les Français, dans leur grande majorité, préfèrent la tranquillité publique et la sûreté des personnes et des biens. Mais qui est responsable des poussées de fièvre que l’on constate dans la population ?
Ben les médias, bien sûr ! Eux ils ont horreur que tout aille bien. C’est très mauvais pour le taux d’audience. Alors qu‘est-ce qu’ils font ?
Eh bien ils invitent ceux qu’ils appellent des "bons clients", c’est-à-dire des gens qui ne disent pas particulièrement des choses intelligentes, mais qui ont le mérite de provoquer des clivages auprès du public.

Ce sont les médias qui font monter ou descendre la cote de popularité d’une Lucie Castets, venue de nulle part et qui a vraiment cru, vu le battage fait sur elle, qu’elle pouvait devenir Première ministre.
Ce sont surtout les éditorialistes vedettes, qui généralement savent très bien s’exprimer, qui forgent l’opinion de chacun de nous.
Personnellement j’aime bien écouter Patrick Cohen, pour d’autres ce sera Thomas Legrand que j’ai longtemps apprécié sur France Inter, et pour certains Pascal Praud.
À chacun sa paroisse.

Et les politiques dans tout cela ? Ils nous noient sous leurs éléments de langage puisés auprès des cabinets de communication et qui, à force d’être utilisés sur tous les plateaux télé, ont perdu tout signification.
Depuis que les partis d’extrême gauche et d’extrême droite sont à la manœuvre, les débats se transforment en pugilats pathétiques où personne ne s’écoute, trop préoccupé à placer ses chiffres et sondages sortis de nulle part. C’est consternant !

Xavier NEBOUT

@ genau
"…les entrepreneurs qui (…) virent sans retenue, du manutentionnaire à l'ingénieur, selon l'humeur du DRH..."

C'est une blague ?
Vous savez ce que coûte un licenciement "économique" ou ne serait-ce que pour "cause réelle et sérieuse" reconnue par les prudhommes ?
Et combien, quand ça vient devant vos anciens petits camarades des chambres rouges (vous savez, le nom que donnent les avocats aux chambres sociales tant elles sont connues pour impartialité...) ?
Vous ne savez pas que le droit du travail est le principal frein à la compétitivité de notre pays ? On n'y installe une usine que s'il vous paye pour y venir.

vamonos

La peur, la haine et la division, slogan repris de manière répétitive pour ostraciser le parti politique d’extrême droite, peut également s’appliquer à l’extrême gauche.

Ce slogan convient tout à fait pour qualifier les conséquences de la prise de drogue. Le législateur ne s’y est pas trompé quand il a rangé les vendeurs de drogue dans la catégorie des criminels.

Louis Boyard a vendu de la drogue. Issu d'une famille aisée, il n'avait pas besoin de cela pour financer ses brèves études. Il n’est pas présumé innocent puisqu’il a avoué cette turpitude dans une émission à scandale. Cette information est reprise en boucle, son impunité est jusqu’à présent totale, il siège à l’Assemblée nationale !

La drogue fait peur, elle est faite pour ça, elle stimule la fabrication d’hormones endorphines. Elle provoque le manque qui est la peur de ne pas recommencer à s’abrutir.

La drogue provoque la haine envers tout ce qui se dresse entre le vice et la vertu. La police est particulièrement haïe parce qu’elle lutte contre les trafics.

La drogue divise ! Elle plombe le pouvoir d’achat, les consommateurs deviennent dépendants, trafiquants à leur tour et criminels ce qui divise encore plus la société.

Pour toutes ces raisons, il est urgent de faire cesser le trouble à l’ordre public que constitue la présence au sein de l’Assemblée nationale d’un vendeur de drogue non repenti qui avoue lui-même son forfait.

sylvain

Allo Giuseppe ?? Le procès devient de plus en plus re-ten-ti-ssant ! LOL !

"Jean-Marie Le Pen épinglé : pourquoi le Parlement européen lui réclame plus de 300 000 euros"

➡️ https://l.tf1info.fr/ldx

Ben alors, vous dormez, il faut que je m'y colle à votre place, cépazuste !

Serge HIREL

Comme dirait Robert, dans votre billet, cher Philippe, deux paragraphes ont retenu mon attention. L’un me laisse perplexe, l’autre me rassure sur votre indépendance.

« Plus généralement, il faut comprendre que, si on ne désire pas que la prison soit l'horizon indépassable d'une sévérité pénale, il convient d'instaurer un système où toutes les peines, quelle que soit leur nature, étant vite et sûrement exécutées, le carcéral ne sera plus la seule solution fiable. » (PB)

Est-ce à dire que l’auteur d’un crime de sang pourrait ne pas être condamné à la prison ? Que l’on pourrait se contenter de l’assommer financièrement ? Et/ou lui interdire de posséder des couteaux, même dans sa cuisine ? Toutes les condamnations alternatives à la prison sont connues et utilisées. Toutes ont fait la preuve de leur inefficacité et même du mépris qu’elles représentent vis-à-vis des victimes.

Si la prison d’aujourd’hui est source de récidive, la solution n’est pas de la supprimer ou d’y avoir moins recours. C’est la réformer qu’il faut faire... et vite ! Tester la pertinence des peines courtes, donner les moyens humains à la justice de condamner sur-le-champ ou, au moins, rapidement après la commission des faits, mettre fin à la réinsertion par le loisir, préparer la sortie du détenu dès son entrée, ne plus mélanger ceux-ci quel que soit leur profil, protéger les personnels en ayant recours au gardiennage totalement électronique... et, surtout, se lancer dans la construction d’un nombre suffisant de centres pénitentiaires. 15 000 places étaient promises en 2017. Il en faut le double aujourd’hui.

Ce qui exige qu’on en finisse avec ce sacro-saint argument totalement faux qui soutient que nul ne veut une prison à côté de chez lui. Encore serait-il vrai que l’État a les moyens de passer outre au nom de l’intérêt général. Il sait le faire pour une autoroute... mais reste mains liées quand il s’agit de la sécurité des Français.
Avant d’avoir recours à d’autre solutions, déjà contestable et contestées, modernisons celle qui, depuis toujours, a été la plus efficace.

« Encore faut-il que nous ayons à la tête de l'univers judiciaire, pour les postes emblématiques capitaux pour son image et le respect qu'il doit inspirer, des personnalités d'exception. Cela ne dépend ni des ministres ni des partis ! » (PB)

Est-ce à dire que, parmi ceux qui, aujourd’hui, occupent les postes les plus prestigieux, certains ne méritent pas cet honneur ? Voilà un bien beau coup de canif dans le corporatisme ambiant... mais, pour votre part, il n’est pas le premier que vous portez. Il est le bienvenu.

Sur ce point aussi, il est permis de penser qu’une réforme est nécessaire. Le processus de nomination laisse la part trop belle à l’entre-soi, aux amitiés et aux inimitiés aussi, au piston et à l’entente peut-être. La coutume veut que l’exécutif (ministre ou Président selon le cas) nomme celui que lui désigne le Conseil Supérieur de la Magistrature...

Je ne sais par quel(s) moyen(s), mais il me semble que le citoyen - le peuple - devrait avoir son mot à dire. Après tout, même si cette formule n’a été voulue par les Révolutionnaires de 1789 que pour narguer en l’imitant celle qu’employait le roi, la justice n’est-elle pas rendue en son nom ? Sans aller jusqu’à l’élection de ces hauts magistrats, peut-être faudrait-il associer les parlementaires à leur désignation.

Il faudrait aussi que les juges ne sortent pas tous du même moule, d’autant plus que celui-ci - l’École Nationale de la Magistrature - paraît parfois atteint du même mal que certaines de nos grandes écoles. Peut-être faudrait-il désormais diversifier les recrutements, créer des formations privées, faire plus confiance à l’expérience d’autres professionnels de la justice...

Ce ne sont que des pistes de réflexion qui émanent d’un justiciable lambda... mais, ce qui est sûr, c’est que, sur ces deux points, une réforme doit être envisagée. La justice ne peut qu’y gagner une hausse de la confiance en elle des Français.

Serge HIREL

Encore plus depuis les dernières législatives et les magouilles d’entre les deux tours, dans l’esprit d’une large majorité de Français, les partis n’ont plus qu’une raison d’être : permettre l’élection de leurs candidats. De Gaulle se méfiait d’eux, les détestait, mais ne les méprisait pas. Ses successeurs les ont tenus à distance du vrai pouvoir, celui que détient le Président sous la Ve République.

Macron, « en même temps » jupitérien et alchimiste, lui, les a piétinés. Il les a foudroyés tout en tentant, en vain, de créer de l’or en fusionnant « le meilleur », disait-il, de leurs programmes.
On connaît le résultat : les extrêmes sont aux portes de l’Élysée et la France, aujourd’hui, est ingouvernable. Ingouvernable d’autant plus que, malgré le peu de crédit que lui accordent désormais les Français, le Président, constitutionnellement légitime mais électoralement trois fois défait, continue à peser outre mesure sur le gouvernement, seul habilité pourtant à déterminer la politique qu’il entend conduire. Et d’abord sur sa composition.

Il sera difficile de faire croire à quiconque possède un rien de jugeote politique, ne serait-ce même que du bon sens, que Michel Barnier est à l’origine de l’incroyable bévue qu’est la présence à la Chancellerie d’un ex-PS, mais néanmoins socialiste pur jus, quand l’Intérieur est confié à un élu qui, au Sénat, a construit sa renommée sur « l’ordre, l’ordre, l’ordre ».

Le Premier ministre est certes un habitué du compromis, mais pourquoi se serait-il encombré d’un tel attelage pour traiter les problèmes ultra-sensibles que sont la sécurité, l’immigration et la justice ? Macron, qui, pour survivre, ne peut pas se permettre de laisser Matignon réussir là où il a échoué, lui a habilement forcé la main... Beauvau et Vendôme devaient continuer à se regarder en chiens de faïence.

Alors, les attentes que, dans ces domaines, les Français expriment via des sondages successifs... eh bien, elles attendront... Comme sur les autres problèmes laissés en déshérence par ses prédécesseurs, Michel Barnier aura beau faire preuve de volontarisme, il lui sera très difficile d’imposer ses choix, tant au Parlement, où la motion de censure fatal sera votée à la moindre entorse au contrat de non-agression signé de fait avec le RN, qu’à l’Élysée, où la Constitution apporte quelques armes au Président.

N’oublions pas que celui-ci peut demander un nouvel examen du texte avant de promulguer une loi... ou saisir le Conseil constitutionnel, dont le rôle, de plus en plus politique, pour ne pas dire partisan, pose question.
Michel Barnier ne pourra même pas avoir recours au référendum pour lui clouer le bec. Quel que soit l’objet de celle-ci, la décision finale de l’organisation d’une telle consultation directe du peuple revient au Président... et la convocation du Congrès dépend aussi de sa bonne volonté. De plus, même s’il acceptait que le gouvernement emprunte cette voie, la composition très hétéroclite de l’Assemblée ne permettrait pas de rassembler à coup sûr les trois cinquièmes des suffrages des parlementaires.

Nul ne doute que, dans un conflit sans compromis possible entre ses deux ministres régaliens, le Premier ministre sera dans le camp de Bruno Retailleau, mais, d’une part, son penchant n’est pas de trancher brutalement, d’autre part, même s’il le faisait, il trouverait Macron sur sa route... pour la lui barrer ou pour se parer des oripeaux de la victoire.

Alors, les choses vont aller ainsi, cahin-caha... Jusqu’à quand ? Le prochain printemps ? L’été ? 2027 ? Une seule chose est sûre : si rien ne change, il y aura d’autres Philippine, d’autres Lola, d’autres Thomas... des milliers de refus d’obtempérer, des dizaines de milliers de clandestins... Et Bruno Retailleau n’y pourra rien parce qu’à l’Assemblée, des députés qui doivent leur mandat à leurs adversaires de la veille continueront à vociférer ou à être horrifiés par sa volonté de « renverser la table ».

Exilé

@ Isabelle | 07 octobre 2024 à 14:04
« Ils l’ont laissée inconsciente au sol et ont tué son cheval à coups de couteau avant de le jeter dans un ravin. »

Un équicide ?
Ils ne manquait plus que ça.

Ceci dit, un cheval cela ne se tue pas avec ces petits couteaux que monsieur Darmanin, du temps de sa splendeur ministérielle, voulait faire interdire dans son obsession liberticide anti-française.

Exilé

« Rien ne me semble plus approprié que la définition de l'institution comme un service public, tout le reste relevant d'analyses aussi oiseuses que le sexe des anges. Une Justice au service de tous (*) répondant d'abord à ces trois griefs habituels... » (PB)

Peu importe la définition adoptée par le régime actuel, dans l'absolu et sans remonter à Salomon, la justice, qui prétend relever du domaine régalien de l'État, est rabaissée par le constituant de façon quelque peu étriquée au niveau d'un « service public » quelconque, ce qui renvoie souvent à trop de comportements abusifs, méprisants, hargneux et inhumains de la part d'agents des administrations qui se croient tout permis à l'encontre de Français qui ont pourtant le droit au respect bienveillant de leur personne et de celui de leurs droits, dont le droit constitutionnel d'exiger des comptes de l'administration.

Donc, si des magistrats tiennent absolument à jouer aux fonctionnaires, qu'ils ne viennent pas s'étonner de ce qu'ils aient à subir l'opprobre attaché à tort ou souvent à raison à cette catégorie sociale.

Ceci dit, qu'en est-il au juste du lien entre justice et fonction publique, relevant parfois du casse-tête chinois ?

https://www.dalloz-actualite.fr/node/code-de-fonction-publique-est-il-applicable-magistrature-judiciaire

https://www.conseil-constitutionnel.fr/les-membres/le-statut-constitutionnel-de-l-autorite-judiciaire
« Mais l'emploi des termes « Autorité judiciaire » marque la volonté du constituant de 1958 d'ériger le service judiciaire au-dessus de la condition de « service public » jusqu'alors en usage. »

(*) L'expression est malheureuse.
Un « service » non désiré, souvent de piètre qualité et parfois cause de préjudices, imposé de façon obligatoire sans alternative possible, est une atteinte à la liberté.
Une vente forcée, en quelque sorte.

genau

Que d'histoires pour un pays qui s'ouvre les veines. Les Français, à quelques exceptions près, ne veulent pas travailler, aiment encore entendre les paroles creuses, mais aiment bien voter pour le RN, ça pose, mais ça ne tire pas vers le haut.

Innombrables les cas où le possible embauché commence par demander quels sont ses droits au RTT, d'une part, et d'autre part, les entrepreneurs qui considèrent leurs salariés comme de la matière à pépins et virent sans retenue, du manutentionnaire à l'ingénieur, selon l'humeur du DRH, et la politique générale de l'entreprise.

Les magistrats ? Oui, il y en a quelques-uns de lamentables, comme partout, cassants et rampants, selon le cas, mais, en général, il suffit de les ignorer, ou de leur laisser faire des couffes partisanes. Quelquefois, agacé par l'incurie administrative, la lourdeur pour remplacer un juge qui abandonne son service pour une cause impérieuse, il y a un grenadier qui se sacrifie et prend sa place, sans désignation, fait le boulot, tout le monde est content, sauf la hiérarchie qui se pince le nez mais rit sous cape.

Notre pays tient par ces quelques boulons, silencieusement massacré et en même temps pansé par de hauts fonctionnaires très compétents, mais cramponnés à leur "poste", hautains et même méprisants, ils craignent de moins en moins d'être accrochés à une lanterne.

Quant à la lenteur, mieux vaut y aller mou pour la combattre : vous risquez le reproche de négligence méthodologique, même et surtout si vous travaillez douze heures par jour. La fonction publique donne l'exemple des bureaux vides à 16 h 30.
Pas de souci, nous sommes promis à la décrépitude, mais je ne serai plus là le jour des funérailles.

sylvain

@ Isabelle | 07 octobre 2024 à 14:04
"Pays de sauvages."

Non ce ne sont pas des sauvages, c'est un exemple de ce qu'est devenue la normalité dans notre pays asile de fous à ciel ouvert.

Les officiellement classés "sauvages" chez nous ce sont ceux après qui nos "bourrins" islamogauchistes macroniens ont appelé à faire barrage :

Le RN, Zemmour, l’extrême droite, Le Pen, Bardella, les voilà les vrais barbares fachos sanguinaires terroristes d’extrême droite.

Ce fait divers insignifiant ne provoquera qu'un léger haussement d’épaule de Migaud, une grande brassée d’air de Retailleau, un appel des LFI-Hamas à ne pas "faire le jeu de l'eSStrême drouâââte" et une omerta habituelle des merdias gauchistes.
Epicétou !

Isabelle

Dans un pays dirigé depuis plus de 30 ans par des bourrins, même les bourrins ne sont plus à l’abri !

Dans le Lot-et-Garonne, Audrey, en balade à cheval, a été percutée par une voiture, à bord de laquelle se trouvaient deux hommes. Ils l’ont laissée inconsciente au sol et ont tué son cheval à coups de couteau avant de le jeter dans un ravin. Le véhicule a pris la fuite, et la cavalière a été transportée à l’hôpital.

Pays de sauvages.

sylvain

Le RN est un parti hors concours, le plus grand de France, de classe élite, supérieure aux autres partis gangrenés par le cancer islamiste et leurs leaders soumis couchés collabos.

Barnier, le grand méchant mou macronien et son État de droit intouchable malgré toutes les horreurs que son gouvernement fait subir au peuple.

Retailleau : une éolienne qui brasse beaucoup d’air et qui sera bientôt viré.

Migaud : le pire traître allah justice socialo collabo pro-immigration et ses juges rouges complices des criminels.

Total de ces trois pingouins de l’État de droit aux détournement de fonds et de l’état du droit aux crimes : 4000 milliards de dette.

Seul le Rassemblement National est capable de remplir une salle aussi grande hors campagne électorale, c’est la preuve qu’ils sont prêts et déterminés.

Bravo à tous les militants présents et à ceux qui les soutiennent à distance.

Ensemble le RN mènera cette bataille pour l'avenir de la France.

J'aurais tellement aimé être au grand meeting de Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Hier on a vu une ambiance de solidarité avec la Vraie France et une jeunesse patriote incroyable, civilisée, élégante, avec beaucoup de classe.

Les 20 millions de sympathisants RN qui sont pour le changement, contre l'immobilisme qui dure et prend en otage nos quotidiens, ne s’y sont pas trompés, ils ont BIEN voté !

La France a besoin de respirer son savoir-vivre à la française et non le savoir mourir allah sauce islamogauchiste et pour défendre un pays authentique comme on a connu avant l’invasion islamiste criminelle.

Claude Luçon

@ Xavier NEBOUT | 07 octobre 2024 à 10:38
"Dire que si les multirécidivistes avaient été mis en taule la première fois, il n'y aurait pas besoin de les juger plusieurs fois"

Le problème est que la première fois ils n'étaient pas encore multirécidivistes !

Ugo

"Je voudrais terminer ce billet sur une note d'espoir qui n'est pas nouvelle chez moi. Elle résulte du fait que, si une majorité est globalement négative à l'encontre de la Justice, une minorité substantielle lui fait confiance." (PB)

Ce n'est pas avec ce type de raisonnement que l'on va stopper dans notre pays le grand et le petit banditisme et l'insécurité constante qui plane sur nos têtes.

"Encore faut-il que nous ayons à la tête de l'univers judiciaire, pour les postes emblématiques capitaux pour son image et le respect qu'il doit inspirer, des personnalités d'exception."

N'y aurait-il plus de personnalités d'exception pour que nous n'en trouvions pas depuis le temps que nous les cherchons ? Non, tout cela ce ne sont que des phrases qui excusent l'incompétence de ce corps judiciaire.

"Cela ne dépend ni des ministres ni des partis !"

À quoi servent-ils ces ministres et ces partis qui ne servent pas les désirs légitimes que réclame la nation ?

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