C'est une facilité que je m'octroie en évoquant "les députés" pour me faire mieux comprendre alors que je songe précisément au député LFI Andy Kerbrat qui a été interpellé en flagrant délit d'achat d'une drogue de synthèse dans le métro parisien.
Il a fait état de "problèmes personnels" et a annoncé "un protocole de soins".
Je relève que la drogue en question est celle dont avait usé Pierre Palmade et qu'apparemment elle n'est pas destinée à apaiser une difficulté d'être mais à amplifier et décupler dans le temps la puissance sexuelle.
Comme ceci a été souligné à l'Heure des pros 2 le 22 octobre (CNews), notamment par Gilles-William Goldnadel, la transgression de cet élu est d'autant plus répréhensible qu'il avait dénoncé dans le passé le trafic de drogue et alerté sur la multiplication des consommateurs. Contradiction en elle-même très choquante.
Ces éléments n'ont pas empêché le soutien, que je juge honteux (en particulier un tweet indécent de Sandrine Rousseau), de LFI à ce député.
Plus globalement, malgré un émoi conjoncturel vite dissipé, l'indignation n'est pas à la hauteur de ce qu'on aurait pu espérer en démocratie représentative.
On a entendu qu'Andy Kerbrat n'était pas le premier député ou sénateur à être tombé dans une telle dérive, comme si cela constituait une excuse ou une justification. On se rappelle que le député Louis Boyard n'avait pas hésité, lui, à avouer dans l'émission de Cyril Hanouna qu'il avait payé ses études en se livrant au trafic de drogue.
On a plaidé aussi que l'univers parlementaire avait perdu de sa qualité et de son intégrité et que nous n'avions plus des députés remarquables mais d'une certaine façon ordinaires ; et qu'au fond nous ne devions pas nous en étonner, nous citoyens.
Je ne parviens pas à m'habituer à cette sorte de résignation démocratique. En quelque sorte, dépassés par le pire, on finit par le tolérer, l'accepter, l'administrer. En matière judiciaire par exemple, il y a eu tellement de vols à l'étalage que les parquets ont décidé de ne poursuivre qu'à partir d'un certain montant. Comme nous ne pouvons plus estimer ni a fortiori admirer nos députés, on a réduit nos prétentions et on n'exige plus rien d'eux. L'exemplarité est une exigence qui n'a plus cours.
La décadence, dans les petites comme dans les grandes choses, nous menace ou, pire, nous accable : elle nous est devenue sombrement si familière que nous la percevons comme irrésistible. Ce qui est le début de la fin et d'une irrémédiable défaite.
Pourtant il n'y a pas d'autre solution pour entraver le délitement moral et républicain que de se dresser contre cet abandon, cette médiocrité qui fait que certains députés eux-mêmes ne sont pas gênés de tomber dans des délits, de n'être plus des modèles, de s'en féliciter même. Le citoyen a une responsabilité dans ce désastre démocratique s'il se contente, le temps volatil d'une information, d'en prendre acte et de considérer l'attitude d'un Andy Kerbrat comme une manifestation normale de cet adage "autre temps, autres moeurs", telle une inévitable plongée dans le pire.
D'autant plus qu'il y a un insupportable hiatus entre la prise de conscience de l'extrême danger social et civilisationnel du narcotrafic et des attitudes singulières d'élus, qui en effet, au moins indirectement, ont "du sang sur les mains".
Dans un monde qui s'accepte imparfait et fuit la rectitude comme la peste puisqu'elle est tension, souffrance, dépassement de soi et volonté d'exemplarité, ce député ne démissionnera pas. On entendra cette antienne que ce sera à l'électeur de décider. Ce serait du citoyen que son sort devrait dépendre. Pourtant on l'oublie quand on se comporte mal.
Andy Kerbrat qui a perdu sa légitimité - l'élection n'est rien sans l'éthique qui doit s'accorder avec elle - ne jettera pas l'éponge. Le ministre de l'Intérieur lui a demandé "de tirer les conséquences de ses actes car un député a un devoir d'exemplarité".
Le député trop soutenu demeurera évidemment là où il est.
Et il y a les cuistres qui, parce qu’ils ont quelques titres pour y prétendre, du haut de leur suffisance, se persuadent comprendre mieux que tous les autres et leur en font la leçon.
Rédigé par : Jean sans terre | 01 novembre 2024 à 16:33
@ hameau dans les nuages | 31 octobre 2024 à 10:18
« Mais il n'y a rien à faire avec des gens ayant devant leurs yeux des peaux de saucisson. »
Le complotiste, lui, s’il est de bonne foi, ferme les yeux sur la réalité, ne cherche pas à la connaître, puis s’entête dans sa certitude, enfin, au milieu de centaines de documents (photos, vidéos, statistiques, discours...), en trouve quelques-uns, dont il ne connaît pas le contexte, mais qu’il interprète comme étant la preuve irréfutable qu’il a raison de s’obstiner.
Ce qui est le cas de votre courte vidéo... Vous ne savez rien de l’orateur (ministre ou porte-parole ?). Vous ne savez rien des raisons pour lesquelles il met un masque en coulisses (peut-être en change-t-il ?). Seule certitude : il est au ministère de la Justice... et donc s’apprête à parler de justice et non de santé, ce qui, avouez-le, rend son geste moins susceptible d’être la preuve d’une forfaiture. Peut-être n’est-il qu’un étourdi qui avait oublié son masque dans son bureau... ou un antivax ne voulant pas risquer de perdre son job...
Il existe aussi une catégorie de complotistes de mauvaise foi. Ceux-là sont parfaitement conscients qu’ils mentent et ont pour objectif, non pas de convaincre, mais de manipuler. Ils réussissent aisément sur les réseaux dits « sociaux ». Sur les blogs sérieux, tel JaS, ils n’ont aucune chance de parvenir à leurs fins...
Rédigé par : Serge HIREL | 01 novembre 2024 à 13:29
@ Serge HIREL | 29 octobre 2024 à 19:05
Je vous prie de m'excuser de ne pas être dans l'entre-soi des médias.
Je n'avais nullement fait le rapprochement. Vous savez pour nous, au bout du bout de la France profonde, Paris c'est beau mais c'est loin. Et c'est une pièce rapportée dans le monde rural, puisque né dans le XIVe, qui vous le dit. Alors imaginez le reste de la population locale !
Complotiste dites-vous ? Un peu léger comme accusation, vous ne trouvez pas ? Comme je ne suis pas dans un blog spécialisé, j'évite d'abreuver les commentateurs et notre hôte de faits et d'éléments nouveaux, avec les liens idoines. D'autant plus que nombre d'entre eux étant vaccinés, parfois par obligation, cela déclencherait chez eux de saintes colères.
Allez, pour la route une très courte vidéo croustillante (16 secondes !) démontrant cette forfaiture :
https://x.com/ROIhacker/status/1851317526283854078
Mais il n'y a rien à faire avec des gens ayant devant leurs yeux des peaux de saucisson.
La tempête Kirk a ici ratiboisé nombre d'hectares de maïs et brisé moult arbres. J'ai donc du bois à faire. :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 octobre 2024 à 10:18
Une député a fait un vilain geste dans l’hémicycle cette semaine. Sous le coup de l’émotion d’avoir perdu sa bataille en gabegie, Sandrine Rousseau a fait un bras d’honneur au moment où les députés applaudissaient l’adoption d’un amendement qu’elle avait combattu. Le budget de la France sera allégé de 5 milliards d’euros donnés en moins à l’Union européenne.
Un député de droite a demandé solennellement une prise de conscience, des excuses, une sanction.
Après une interruption de séance, madame la députée éco-féministe a admis et assumé un demi-bras d’honneur, puis présenté des excuses à l’ensemble des députés. Cependant, le regard haineux fustigeait son ennemi personnel à l’autre extrémité de l’hémicycle.
Sandrine Rousseau est dans la provocation, ce qu’elle assume puisqu’elle en vit. Mais elle n’abouche pas totalement les conséquences de ses faits et gestes parce qu’elle refuse les sanctions, les entraves à sa démagogie, la réalité de ses outrances. Elle est désinhibée jusqu’au moment où il faut remettre les pieds sur terre. Elle sort alors la panoplie de la boîte à excuses.
Son attitude est celle d’une adolescente qui ne veut pas vieillir. Elle rejette toujours la faute sur les autres et en priorité sur les hommes mûrs.
Cette femme est indigne de la fonction qu’elle prétend incarner. Un test effectué sur un seul de ses cheveux permettrait de lever le doute quant à son degré de dépendance aux produits stupéfiants. Soit le test de dépistage sera nul, soit il sera positif mais il ne sera pas en même temps et à moitié n’importe quoi.
Assumez messieurs et mesdames les élus de la République ! Il en va de la crédibilité de la France qui vous nourrit en son sein que vous tétez goulûment.
Rédigé par : Vamonos | 31 octobre 2024 à 02:21
@ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 22:23
Tiens, tiens... Vous n’avez pas tenu bien longtemps votre parole... Moins de 24 heures... Mais je n’en suis pas étonné. Vous n’êtes pas le premier ni le dernier à user de ce stratagème du faux départ... comme de celui qui consiste à conclure son propos par le coup de pied de l’âne.
Vous pouvez continuer à braire. Je ne m’autoriserai plus à vous répondre.
Rédigé par : Serge HIREL | 30 octobre 2024 à 15:29
@ Serge HIREL
Je ne vous fuis pas, Monsieur. Votre argument décisif, à supposer que cela en soit un, a été d’objecter qu’en ma qualité d’homme versant, selon votre sentence, dans le complot, mes élucubrations - je reprends encore vos termes - ne méritaient pas mieux de votre part qu’une exclusion d’autorité. Je vous prends au mot.
À une autre époque, je vous aurais demandé de répondre de votre offense et nous aurions vu qui de l’un ou de l’autre aurait eu le plus de courage. Malheureusement, l’époque ne le tolère plus et, vous avouerai-je, il m’embêterait pour vous d’encourir la prison. Restons-en donc là.
Dans ces discussions, il m’intéresse d’aller au bout des objections. Je n’ai cure de persuader ou d’avoir raison. J’aime à être dédit, à avoir tort. De la sorte, je le crois, je m’améliore. Votre dernier propos m’a fait rire aux éclats. Je m’abstiendrai de trop le commenter pour ne pas plus en rajouter. La société peut-être, comme vous dites, a besoin de vous. Convenez que ce n’est plus aujourd’hui si flagrant. Pour ce qui me concerne, je me passerai sans difficulté de vos préjugés. Ils ne m’apprennent rien que je ne sache déjà. Vous m’avez fait comprendre vouloir clore d’autorité notre dispute. Je vous suis reconnaissant de me ménager. Se défendre des cuistres est usant.
Rédigé par : Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 22:23
@ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 00:05
« Vous voudrez bien me pardonner de ne plus répondre dans l’avenir à votre acrimonie. »
Courage, fuyons... non sans avoir déversé une dernière fois - j’espère que vous tiendrez parole - votre bile sur cette race honnie qui, depuis bien longtemps, a le dos assez large pour supporter les sarcasmes de la corporation des « sachants impénitents » dont vous êtes un remarquable représentant.
Il faudra vous y faire : une société, quelle qu’elle soit, a besoin de médias professionnels pour créer le lien social nécessaire à sa cohésion et à son progrès. D’autant plus aujourd’hui que les réseaux dit « sociaux » servent désormais de refuge et de porte-voix à ceux dont les écrits n’avaient auparavant pour destination finale que la poubelle des journalistes.
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@ hameau dans les nuages | 29 octobre 2024 à 00:34
« Ah parce que monsieur Serge Hirel est le monsieur Serge Hirel de la presse ? »
Quelle perspicacité ! Et quel flair de chien truffier ! Déterrer un de mes commentaires vieux de deux ans au milieu de milliers d’autres, voilà qui mérite d’être salué ! Je l’ai relu. Je n’en change pas une virgule... mais j’ai l’impression que vous ne l’avez pas bien compris... Loin d’être un panégyrique de la « caste », il s’en prend à une dérive détestable de quelques professionnels parisiens qui tiennent le haut du pavé en se reconnaissant l’un l’autre.
Ce qui est amusant dans votre message adressé à un commentateur lui aussi « ami » des médias, c’est qu’en quelques mots, vous reconnaissez que les journalistes sont bien informés... et donc, en creux, que vous ne l’êtes pas. Ce qui est le propre de tous les complotistes, qui ont aussi deux autres points communs : l’aveuglement et l’entêtement.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 octobre 2024 à 19:05
@ Jove | 28 octobre 2024 à 17:03
« La solution (à part virer les bras cassés qui nous gouvernent) : remettre le pays en situation de créer de la plus-value nette pour lui en réformant la fiscalité, en fermant le robinet à argent gratuit, en arrêtant de subventionner la moitié de l'Afrique, de se faire enfler par les Chinois ou d'engraisser BlackRock. Croyez-moi, celui qui y arrivera verra son nom inscrit en lettres d'or dans les livres d'Histoire. »
Mais les "bras cassés", le peuple les a virés lors des élections présidentielles et législatives précédentes… Et ils sont revenus, la bouche en cœur et ils ont été réélus.
Au cours de la Ve République, la droite a été au pouvoir, puis la gauche, ensuite la gauche en cohabitation avec la droite, puis l’inverse. Et on en est toujours au même point dans une société du " Toujours plus", bâtie sur un individualisme indécrottable, consolidée par une société qui nous pousse à consommer sans modération.
Il est vrai que nous n’avons pas encore essayé l’extrême gauche, ni l’extrême droite, mais quand on regarde ce que cela a donné dans d’autres pays du monde, ça ne donne pas envie.
Dernièrement LFI nous a montré ses méthodes en trichant sans vergogne lors des votes à l’Assemblée nationale.
On n’ose imaginer ce que ce serait si, par malheur, ils accédaient au pouvoir !
Acceptons un monde politique, certes imparfait, mais qui respecte, tant bien que mal, les règles de la démocratie.
Rédigé par : Achille | 29 octobre 2024 à 08:14
@ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 00:05
Ah parce que monsieur Serge Hirel est le monsieur Serge Hirel de la presse ? Je n'avais pas fait le rapprochement . Alors c'est d'autant plus grave, ayant toutes les sources d'information à sa portée.
Je n'ai pas eu à chercher longtemps un commentaire où il parlait de la presse panurgique, celui du 6 février 2022 à 10:56. Comme quoi j'ai du flair. Le métier veut ça.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 octobre 2024 à 00:34
@ Serge HIREL
Où donc voyez-vous dans ce que je dis du complot ? Est-ce que cela en est que de s’interroger et d’examiner ?
Ce qui est amusant avec les journalistes professionnels, c’est qu’ils sont restés en gare avec un ou deux trains de retard. Dans un monde où l’information est immédiatement accessible, ils croient toujours que leurs avis sont indispensables. Ils sont au mieux désormais inutiles et au pire inexacts. Et lorsque par un malheureux hasard, vous ne vous rangez pas à leurs opinions, aussitôt ils vous accusent de verser dans le complot.
Je crains, Monsieur, qu’avec vos façons vous n’entachiez un peu plus votre profession qui, ces dernières années, ne s’est déjà que trop compromise à malmener les faits. Il y a du ridicule à ne pas descendre de votre piédestal. Il faudra bien vous y résoudre. Les temps ont changé. L’époque où les journalistes faisaient l’opinion a passé. Pas plus qu’un autre, aujourd’hui, vous ne détenez de droits sur la vérité.
Vous voudrez bien me pardonner de ne plus répondre dans l’avenir à votre acrimonie. Entre-soi, on a toujours raison. Vous vous y plairez certainement mieux.
Rédigé par : Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 00:05
@ Achille | 27 octobre 2024 à 13:22
"Si vous avez une solution pour obtenir la paix sociale, n’hésitez pas à nous la donner. Je pense que l’Exécutif sera preneur ! :),"
Mais l'État a déjà la solution pour acheter la paix sociale, c'est même ce qu'il sait faire de mieux pour ne pas affronter les problèmes qui s'accumulent au fil du temps, ça s'appelle distribuer de l'argent qu'on n'a pas sous forme de chèques divers et variés, de subventions à répétition, d'aides clientélistes ou d'exceptions fiscales sectorielles.
Cette méthode présente 2 inconvénients majeurs: 1) Ceux qui bénéficient de ce genre d'aid ne comprennent pas qu'on puisse la leur supprimer un jour. 2) 50 ans ininterrompus de déficit, ça devrait inciter à la prudence, non? Eh bien, a-t-on vu un débat d'ampleur sur le sujet s'imposer sur le plan politique ? Certainement pas puisque le déficit public, c'est l'opium de l'État. C'est tellement vrai que pour nos "élites" c'est devenu la norme, la norme de présenter au vote de l'AN un budget ne couvrant que 75 % des dépenses. On nous parle toujours du déficit budgétaire en terme de PIB. Pourquoi ? Parce qu'annoncer un déficit de 4 ou 5 % du PIB, c'est toujours moins effrayant que de dire qu'il en manque un tiers pour être à l'équilibre et ce avant même qu'il ne soit voté (je vous laisse faire le calcul en fin d'année sachant que les prévisions sont généralement optimistes...).
La solution (à part virer les bras cassés qui nous gouvernent) : remettre le pays en situation de créer de la plus-value nette pour lui en réformant la fiscalité, en fermant le robinet à argent gratuit, en arrêtant de subventionner la moitié de l'Afrique, de se faire enfler par les Chinois ou d'engraisser BlackRock. Croyez-moi, celui qui y arrivera verra son nom inscrit en lettres d'or dans les livres d'Histoire.
Rédigé par : Jove | 28 octobre 2024 à 17:03
@ Serge HIREL | 28 octobre 2024 à 11:32
Ah mais vous êtes absolument libre de faire partie des lemmings ! Dans la mesure où on ne m'oblige pas à en faire partie. Ou bien des moutons, grégaires, ce qui est plus dans mes compétences.
https://www.blagues-et-dessins.com/wp-content/uploads/2019/08/10-aout-2019-la-fete-des-abattoirs.jpg
Je vois encore les couloirs de contention grillagés le long de la façade de l'hôpital avec en file indienne les gens attendant la piqûre salvatrice au nom du "tous vaccinés tous protégés" !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 octobre 2024 à 16:22
@ Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 14:00
Il n’est nul besoin pour contredire vos élucubrations d’ajouter un seul argument à celui qui figure dans mon précédent message : vous êtes un complotiste. À ce titre, vous ne méritez aucune réponse sur le fond.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 octobre 2024 à 15:53
@ Serge HIREL | 25 octobre 2024 à 20:12
"Je ne vous demandais pas de vous mettre dans la peau d’un Israélien, qui, aujourd’hui, doit choisir entre tuer ou être tué"
"Tuer ou être tué" n'est un choix pour personne. Je le répète : nul ne saurait choisir entre son action et l'action d'autrui.
"Je vous demandais si vous, vous étiez prêt à subir le sort de Samuel Paty ou, pour l’éviter, à soutenir celui qui, déjà menacé dans sa chair, prend les armes et tue, non un soldat régulier, mais un milicien terroriste, en prenant le risque d’atteindre un civil plus ou moins innocent"
J'avoue ne pas comprendre votre demande. Je réponds quand même comme je peux : qui est prêt à se faire tuer, sinon celui qui prend les armes ?
"Plutôt accepter la mort que la donner, même par délégation... Je respecte votre choix, mais je ne le partage pas du tout"
Merci pour le respect mais, décidément, vous ne parvenez pas à sortir de ce faux choix, "accepter la mort ou la donner".
Se refuser à donner la mort, ce n'est pas accepter de la recevoir. Sauf si on a accepté un duel...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 28 octobre 2024 à 14:49
@ hameau dans les nuages
À rebours de vous, je pense qu’on peut creuser encore plus profondément. Je ne vois pas de raison que l’on s’arrête. Les Français sont obsédés par la peur de perdre le peu qu’il leur reste. Tout le reste leur est indifférent. La terre peut bien s’écrouler demain. Peu leur importe tant que leur confort et leur tranquillité n’en sont pas perturbés. Alors, ils continueront à fermer les yeux et à se boucher le nez, ne bougeront pas même un cil afin de n’être surtout pas remarqués. Ils maugréeront un peu et ne feront rien.
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@ Serge HIREL
Que vous souhaitiez demeurer dans le conformisme confortable de vos opinions ne regarde que vous. En revanche, je vous prie, ayez au moins la courtoisie lorsque vous vous adressez à ceux qui ne les partagent pas de ne pas affecter cette morgue qui vous tient lieu d’intelligence. Faites un peu plus d’effort et dédisez-les avec des arguments positifs plutôt qu’avec vos préjugés.
Rédigé par : Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 14:00
@ hameau dans les nuages | 27 octobre 2024 à 19:37
« [Les réseaux] peuvent être le contre-pouvoir des médias subventionnés officiels malgré la censure qui parfois s'applique. »
Et allez ! Deux thunes de plus dans le bastringue... Le complotisme a encore de beaux jours devant lui. Il n’existe pas de remède contre ce cancer qui détruit l’intelligence.
P.-S. : votre « médecin anesthésiste-réanimateur » a été condamné, l’an dernier, à trois mois d’interdiction d’exercer la médecine par l’Ordre des médecins... Mais il est vrai que cet ordre est dans les mains de mandarins alliés aux fabricants de cercueils n’est-ce pas ?
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@ Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 01:16
« J’ai acquis la conviction certaine que la société française n’était plus capable de se regarder lucidement et avec objectivité »
68 millions de crétins... et moi... et moi... et moi... Et s’il n’en reste qu’un pour défendre le complotisme, je serai celui-là !
Il arrive un moment où ce n’est plus drôle de lire votre prose, pourtant souvent hilarante tant elle réécrit l’Histoire à votre sauce.
Surtout, ne brisez pas votre miroir. La rumeur affirme que vous risqueriez sept ans de malheur. Mais, j’en suis sûr, vous ne croyez pas à ces sornettes que répètent les 68 millions de crétins... vos compatriotes.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 octobre 2024 à 11:32
@ Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 01:16
J’ose espérer que nous atteignons le fond de la piscine et que nous allons donner le coup de talon salutaire. Dans ma campagne perdue, j’écoute, j’observe et sens bien que des craquements se font sentir, même chez les plus convaincus, du bien-fondé de cette politique sanitaire. Il faut dire que reconnaître que l’on a été trahi par ceux qui sont censés nous vouloir du bien est un long chemin. Vous me direz que par définition la trahison ne peut venir que des gens à qui on a donné notre confiance.
Je suis un gamin de Paris avec un parcours atypique. Dans les années 50, début des années 60, mon père était professeur de français rue Béranger dans le 3e, près de la place de la République. J’ai assisté, gosse, aux répétitions de la pièce de théâtre « Docteur Knock » pour la fête de fin d’année du collège. Je ne pensais pas soixante années après vivre en direct cette comédie à la fois comique et dramatique. Bien évidemment comme presque tout le monde, les auteurs étaient eux seuls conscients de cette forfaiture, j’y ai cru quelques mois mais au contraire des gens de la ville je pouvais physiquement prendre le recul nécessaire pour y ajouter la réflexion.
Cela ne collait pas, ne matchait pas comme on dit maintenant. Je vous passe tous les détails et situations notamment provoqués par un test PCR fabriquant des centaines de milliers de faux malades que monsieur Salomon, dirigeant des PFG et maintenant à l’OMS, déclinait au 20 h.
Mais toute médaille a son revers. Et celle d’or dur a permis de dévoiler une autre face de la médecine qui ne réjouit pas monsieur Mousquet, pharmacien du bon docteur Knock. Il faut absolument interdire des génériques à quatre francs six sous capables de soigner de graves maladies.
Il faut absolument lire les commentaires prodigieux de personnes suivant un protocole et ingurgitant en cachette de leur docteur un médicament sans effets secondaires. Le même docteur « ne comprenant pas » à la vue des résultats d’analyses la rémission rapide. Je vous parle de vidéos faites par des docteurs notamment britanniques ayant plusieurs millions d’abonnés donc hors champ du schéma accusatoire classique de complotiste. Ce médicament que j’utilisais pour vermifuger mon bétail. Ce médicament acheté sous le manteau, acheté dans les animaleries, acheté à l’étranger et saisi par la douane. Médicament qui avant le covid était à disposition dans les pharmacies, sans ordonnance.
En 2021, un avocat courageux déjà se posait quelques questions sur le fait de traîner des pieds en pleine pandémie pour autoriser des médicaments connus :
https://www.village-justice.com/articles/remdisivir-bamlanivimab-hydroxychloroquine-ivermectine-victoire-des-meilleurs,39083.html
Notre bon docteur Knock au village ayant appliqué consciencieusement les préceptes « vu à la télé » a rejoint très rapidement le conseil de l’ordre paradisiaque. Il ne voulait plus soigner les non vaccinés.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 octobre 2024 à 10:18
@ hameau dans les nuages
La période du covid a été exceptionnelle à bien des égards et révélatrice. Comment des gens intelligents et éduqués avaient-ils pu être si bêtes et se comporter parfois si vilainement ? J’exclus, bien entendu, ceux qui avaient un parti pris intéressé.
On s’excusera. On dira que la période avait été extraordinaire, que face à sa nouveauté soudaine, qui allait mettre en péril des vies, on ne pouvait pas savoir. Ce fut vrai au début ; mais assez rapidement, nous disposâmes de suffisamment d’éléments pour comparer, évaluer, pronostiquer. Or, nous ne le fîmes. Là encore, je ne parle pas de tout le monde mais au moins de tous ceux dont c’est le métier de réfléchir, de raisonner et d’alerter.
Je crois bien qu’il n’est pas un moment dans l’histoire récente où les populations furent autant hystériques et sidérées au point qu’elles en perdirent tout à la fois et la raison et leur libre arbitre. Il est assez remarquable d’observer que relativement à cette époque, la population dans son ensemble s’est très peu extirpée du mirage de sidération dans lequel elle avait été plongée. Il est à se demander si elle veut vraiment. Il paraît assez certain qu’elle fait à peu près tout ce qu’il est possible pour réprimer de se le représenter et le refoule.
Que n’a-t-on pas fait aux malades, aux jeunes personnes et surtout aux enfants ? Ces deux années où ils n’ont quasiment pas étudié auront des conséquences hautement préjudiciables bien au-delà des cinquante prochaines années. Et puis, il y a tous ces morts. Je ne parle pas de ceux qui sont morts de la maladie mais de ceux qui sont morts ou qui mourront des conséquences des mesures qui avaient été prises contre l’épidémie. Je pare par avance les accusations de complotisme que l’on pourrait m’adresser. Les morts ultérieures dont je parle sont celles qui découleront des maladies non suffisamment tôt détectées (les cancers par exemple). On verra dans une dizaine d’années que les morts résultant des mesures sanitaires dépasseront considérablement en nombre les morts attribuables au covid. Je me limiterai à cet exemple. Mais il y a de nombreux autres cas.
Si donc la société tout entière a pu atteindre un tel degré d’inconscience, il est à craindre qu’elle puisse l’être à nouveau en d’autres circonstances, peut-être cette fois-ci tragiques. Je pense notamment aux guerres. Je pourrais aussi parler de l’autodestruction lente par l’intérieur de la société française.
Au fur et à mesure de ce que j’observais ces dernières années, j’acquis la conviction certaine que la société développait en son sein tout un ensemble de mécanismes de protection qui lui permettaient d’éviter de s’effondrer sur elle-même. Il est un degré de conscience des choses au-delà duquel la représentation crue de la réalité devient insupportable à fixer et cause des souffrances telles qu’elle menace l’intégrité psychique des populations. J’ai acquis la conviction certaine que la société française n’était plus capable de se regarder lucidement et avec objectivité, car la vision qu’elle en recevrait ferait se détruire tout le système de représentation qu’elle avait élaboré du monde et d’elle-même et qui faisait sa conduite.
Si donc la société française n’est plus capable de bien s’observer, elle n’est plus incapable non plus de discerner les maux dont elle souffre et de trouver les remèdes adéquats à ces maux. Elle continuera alors, comme aujourd’hui elle le fait, à s’autodétruire de l’intérieur.
C’est à cette recherche dans les secrets de la psyché collective que les hommes de bonne volonté s’attelleront. J’ai acquis la conviction certaine que ce dont a le plus besoin la société française est d’un miroir afin de s’y regarder. La cérémonie des Jeux olympiques aurait pu être ce moment de révélation. Deux visions s’y confrontaient : l’une idéaliste, l’autre réaliste. On aurait dû être plus attentifs à ce qu’en disaient les peuples étrangers. Eux n’avaient pas de prévention à avoir à notre égard. Ce qu’ils en virent était moins susceptible de déformation. « Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? »
Tant que la France n’aura pas vu sa vraie image, elle ne saura pas qui elle est. Tant qu’elle ne saura pas qui elle est, elle ne saura pas où elle va et se perdra.
Rédigé par : Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 01:16
@ Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 17:52
J'abonde totalement dans votre sens. Les réseaux peuvent être le pire mais aussi le meilleur. Ils peuvent être le contre-pouvoir des médias subventionnés officiels malgré la censure qui parfois s'applique.
Ils sont le nouveau bouche-à-oreille du café de commerce, "on dit que", "vous saviez que ?", "Ah vous aussi ?"...
L'épidémie de Covid avec sa campagne de vaccination bien orchestrée commence à ouvrir les yeux aux gens.
Hier soir j'ai assisté à une réunion avec le médecin anesthésiste-réanimateur Louis Fouché, expliquant avec philosophe et humanisme qu'"on s'était fait avoir".
La salle, pas petite, était comble. Le roi est nu.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 octobre 2024 à 19:37
@ Michel Deluré | 27 octobre 2024 à 10:17
« Si la démocratie est bien d'essence libérale, il n'en demeure pas moins que, dans sa pratique moderne et pour assurer son efficacité, elle est contrainte aussi par l'obligation de tendre vers la recherche d'un bien partagé par l'ensemble de la société et se doit par conséquent de favoriser la mise en œuvre du consensus et du compromis, règles qui doivent être acceptées par tous et notamment les individus-citoyens. »
Sauf que lorsque ces règles sont fixées ou modifiées en secret en petit comité et dans le dos du peuple - en principe souverain -, cela s'appelle une forfaiture.
Et dans le système pseudo-démocratique actuel, de quelles armes le peuple dispose-t-il pour contrecarrer les manigances des félons, qu'il s'agisse d'individualités ou de conseils, de juridictions ou de cénacles occultes ?
Rédigé par : Exilé | 27 octobre 2024 à 19:24
Il semblerait que ce ne soit pas seulement un député mais encore Marianne (un pseudo...) qui se drogue :
https://www.lefigaro.fr/politique/il-y-a-des-soirees-ou-de-la-drogue-circule-la-deputee-caroline-janvier-brise-le-tabou-des-stupefiants-et-de-l-alcool-en-politique-20231130
Rédigé par : Exilé | 27 octobre 2024 à 19:10
@ Michel Deluré
Monsieur, vos observations sont justes. Il y manque un aspect neuf et déterminant qui est que le rapport du peuple représenté à ses représentants est fondamentalement bouleversé par l’irruption d’Internet. Depuis vingt-cinq ans maintenant, tout se voit crûment et presque rien ne s’oublie. Il n’est jamais trop bon que le domestique voie de trop près son maître. Il lui apparaîtrait tôt sa petitesse, ses petits arrangements de circonstance, ses lâchetés, ses prévarications, ses promesses non tenues, ses trahisons, ses mensonges aussi, etc. Il en concevrait du mépris.
Si après qu’il a vu son maître en un si misérable appareil, il lui apparaissait que les causes des maux dont il souffre pouvaient presque en totalité lui être imputées, ce mépris se changerait en une haine mauvaise et ressentimenteuse. Il n’est guère que les plus favorisés et les plus privilégiés du système social actuel pour ne vouloir point admettre cette évidente appréciation. Ils auraient trop à y perdre et, précisément, c’est ce dont ils veulent le moins.
La question aujourd’hui n’est pas tant de savoir si les choses peuvent de la sorte durer mais combien de temps encore elles dureront. La faillite du système actuel semble certaine. Me plaçant sous un autre angle de vue que vous, je conclurai autrement : la chienlit, ce sont les partis ; mais aussi ce qui s’agrège au pouvoir et en vit, sans oublier ces autres qui, sans l’onction démocratique, le dirigent de plus haut.
Rédigé par : Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 17:52
À la lecture de certains commentaires de ce billet et de quelques autres récents, on ne peut que constater un net progrès de l’antiparlementarisme. Cette tendance n’est pas propre à JaS, elle se développe partout, dans les médias, les débats et, naturellement, sur les réseaux dits « sociaux ». Cela est inquiétant, d’autant plus que le peuple est privé depuis vingt ans de référendums, l’autre moyen pour lui d’exprimer sa volonté. S’il n’a plus confiance en ses députés et sénateurs, que lui reste-t-il pour l’imposer ? La rue ?
Les raisons de ce désamour sont multiples. D’abord, la Constitution elle-même, bâtie pour faire oublier le parlementarisme néfaste de la IVe République. Certes, le Parlement existe, mais dans le cadre d’une semi-liberté. Issu du suffrage universel, le président de la République, depuis 1965, possède une légitimité constitutionnelle identique à celle des députés, plus puissante que celle du Sénat, qui n’a jamais le dernier mot.
Décidée en septembre 2000, l’« inversion du calendrier » -l’élection de l’Assemblée nationale quelques semaines après celle du Président - a eu pour conséquence de déséquilibrer les institutions de notre Ve République. Il a suffi qu’un nouveau venu bouscule aussi son équilibre politique en cherchant à neutraliser les partis de gouvernement en tentant l’impossible fusion de leurs idéologies, pour que l’édifice menace ruine.
Les partis ont été rincés, appauvris, fragilisés, mais ne sont pas morts. Depuis 2022 et l’absence de majorité absolue au Palais Bourbon, ils ont repris la main... et, cette fois, Macron, en un été, a réussi l’exploit de ressusciter la IVe... et le sentiment antiparlementariste qu’elle inspirait.
Une autre cause de ce retour réside dans l’affaiblissement considérable du niveau des députés. Bien sûr, LFI et ses comportements extravagants et sectaires en sont les premiers responsables. Mais le mal est plus profond que le manque de civisme des Insoumis qui transforment l’Hémicycle en cour d’école primaire. Trop de députés, dans tous les groupes, manquent d’expérience politique, de compétences et même de culture générale.
L’interdiction du cumul des mandats et le recrutement des candidats sur CV et lettre de motivation sont à l’origine de cette situation. Il ne suffit pas d’une cravate et d’une écharpe tricolore pour faire d’un quidam un député à la hauteur de ses responsabilités. Il ne suffit pas non plus de savoir serrer des mains en « circos »...
Que l’Assemblée ne compte plus dans ses rangs un seul ténor de haute volée, passe encore. Bien plus alarmant est le fait que le travail parlementaire n’est plus suffisamment approfondi, que les commissions ronronnent faute d’experts, que trois phrases prononcées sur un plateau TV remplacent l’examen minutieux des dossiers.
Bref, l’Assemblée manque de richesse intellectuelle, les députés manquent de métier... Ce qui, hier encore, accentuait la primauté de l’exécutif sur le pouvoir législatif, facilitant ainsi la tentation du Président d’exercer un pouvoir personnel. Depuis le 7 juillet, tout a changé. Le Château n’est plus le maître des horloges. Les partis règnent sur l’Assemblée et détiennent la foudre, la motion de censure... Mais dispersés, incapables de s’entendre faute de « piliers de la buvette » qui avaient appris comment s’unir tout en paraissant adversaires, persuadés que la législature sera éphémère, que la dissolution en juin prochain rabattra les cartes, ils laissent survivre un gouvernement minoritaire, loin d’être homogène et empêché de réformes essentielles.
Bref, ils attendent... préparent la prochaine présidentielle... et, cela, les Français ne le supportent plus, assaillis qu’ils sont par des difficultés de tous ordres. Exaspérés aussi par les frasques d’une minorité d’élus qui se conduisent en voyous et qui, placés sous le feu des médias, provoquent l’opprobre de tous.
Enfin, reste la plus grave des causes de ce nouvel antiparlementarisme qui, en fait, trouve sa source en 2008, lorsque députés et sénateurs, réunis en Congrès sous la pression de Sarkozy et des institutions de Bruxelles, ont fait un bras d’honneur aux Français en votant pour la ratification du Traité de Lisbonne. Un traité qui enterrait leur « non » au référendum de 2005 sur la Constitution européenne.
La faute est d’autant plus indélébile que, depuis lors, ayant « mal voté », ils sont privés de référendums et ne peuvent s’exprimer que tous les cinq ans... et dans des conditions trop souvent particulières : en 2012, la chute de Strauss-Kahn ; en 2017, le Penelopegate ; en 2022, la pandémie ; et, cerise sur le gâteau, en 2024, la mascarade du second tour des législatives. Les magouilles entre la Macronie et le NFP qui ont provoqué la disparition de plus de 200 triangulaires et le chaos démocratique d’aujourd’hui sont un point de non-retour qui n’est pas là d’être effacé.
Quelle sera la prochaine étape dans ce désamour entre le peuple et ses élus ? Soit une vague d’abstentions jamais atteinte, soit un vote massif pour le parti privé de sa victoire le 7 juillet dernier. Soit la poursuite de la chienlit, avec pour risque un déclin définitif de notre État, de notre République et de notre démocratie, soit un retour à la Ve République avec un pouvoir fort, mais aux mains d’un parti qui, à l’origine, avait pour seul objectif de la combattre...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 octobre 2024 à 14:30
@ Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 01:58
« La posture de Jove est intéressante. Elle va contre cette idée reçue sans plus d’examen que le vote permettrait la juste expression de l’opinion populaire. Peut-être est-elle la dernière manifestation possible paisible du désaveu d’une importante partie de la population avant que ne surgissent les premiers soulèvements en son sein, mouvements de révolte qui seront inévitablement accompagnés de violence à la mesure des souffrances, réelles ou imaginaires, supportées par cette frange de la population négligée et plus entendue du pouvoir. »
Oui, alors comment on fait ? On supprime les institutions du type :
- Assemblée nationale,
- Sénat,
- Conseil constitutionnel,
- Conseil d’État,
- Cour des comptes (celle-là n’a qu’un avis consultatif, donc elle ne sert pas à grand-chose),
- CESE (qui est un refuge de politiciens en fin de parcours et qui ne sert vraiment à rien),
- le défenseur des Droits (un autre placard doré),
- l’institut du monde arabe dont on se demande à quoi il sert et qui est toujours confié à un vénérable octogénaire (Jack Lang), plus personne ne sait vraiment pourquoi.
Sans oublier nombre de comités Théodule, ONG, associations plus ou moins humanitaires qui "coûtent un pognon de dingue" à l’État.
Et c’est directement le peuple qui voterait les lois par référendum comme au début de la démocratie de l’Antiquité, c’est ça ?
Encore faudrait-il que le bon peuple daigne se déplacer pour aller voter.
On voit ce que ça donne de nos jours avec les référendums où l’absentéisme est systématiquement majoritaire, quand les électeurs ne votent pas NON par pur esprit de contradiction.
Si vous avez une solution pour obtenir la paix sociale, n’hésitez pas à nous la donner. Je pense que l’Exécutif sera preneur ! :),
Rédigé par : Achille | 27 octobre 2024 à 13:22
@ Jean sans terre
Votre conclusion résume à elle seule votre méprise.
Vous rêveriez me voir maçon pour vous donner argument à repartir en croisade, tendant ce miroir divin auquel vous refusez vous-même de vous contempler, exacte réplique des persécuteurs que vous fustigez, fantasme sacré d'un royaume qu'aucune France ni République n'a su encore incarner sur cette terre, par incapacité à entendre que les mille et une diverses façons revendiquées d'accès au royaume n'ont qu'une et unique voie pour y entrer, se décharger du bât de ses différences comme les chameaux au chas de l'aiguille, cette porte basse de Jérusalem par laquelle, s'il gardait leur fardeau sur le dos, il leur était impossible de passer.
Aussi, avec Girard et Michel Serres, vous êtes invité à entrer maintenant, frère, au royaume de la vérité qui a su entendre qu'il n'est pas un retour incessant aux violences d'Ancien Régime que vous prônez épée hors du fourreau, imité en cela par ceux que vous fustigez, quand les LGBT fonctionnent comme les mollahs iraniens ou les extrémistes israéliens, mais de reconnaître en ce miroir que vous-même leur tendez la fausse croyance en un sacré démonétisé qu'il est vain à ce titre de vouloir réhabiliter, pour accéder ensemble aux chemins d'Emmaüs de l'interprétation sainte de notre réalité persécutrice commune, celle-là qui fit du lieu du baptême de Clovis le fondement de la réconciliation franco-allemande et européenne, rappelant l'unique vérité du royaume, le renoncement aux représailles par le pardon à l'ennemi.
Là est le sens profond et chrétien de la mission de la fille ainée, quand elle accepterait la perte d'identité de l'être baptisé qui admet de ne plus dominer, au bénéfice de l'universalité possible du catholicisme, sens profond et saint de notre baptême :
"La grande explosion de la résurrection nous a saisis dans le Baptême pour nous attirer. Ainsi nous sommes associés à une nouvelle dimension de la vie dans laquelle nous sommes déjà en quelque sorte introduits, au milieu des tribulations de notre temps. Vivre sa vie comme une entrée continuelle dans cet espace ouvert : telle est la signification essentielle de l’être baptisé, de l’être chrétien. Telle est la joie de la Veillée pascale. La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. Nous nous accrochons à sa main, et ainsi nous nous tenons la main les uns des autres, nous devenons un unique sujet, et pas seulement une seule chose. C’est moi, mais ce n’est plus moi: voilà la formule de l’existence chrétienne fondée sur le Baptême, la formule de la résurrection à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi: si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. C’est la formule qui contredit toutes les idéologies de la violence, et c’est le programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir."
https://www.philippebilger.com/blog/2024/10/les-d%C3%A9put%C3%A9s-ne-donnent-plus-le-bon-exemple-.html
Alors, cher Jean, accepterez-vous ce bouleversement de ne plus être vous ?
Vous seriez alors capable d'être français, incroyant en la violence comme digne fils de la fille aînée de l'Amour.
Rédigé par : Aliocha | 27 octobre 2024 à 11:57
@ Exilé 26/10/24 18:01
Mais alors sous quel régime vivons-nous s'il ne s'agit pas d'un régime démocratique avec, je l'admets volontiers, toutes ses imperfections ? Et quel pays présente alors un système démocratique idéal de nature à nous servir de référence ?
De l'Antiquité grecque à nos jours, la notion de démocratie a connu bien des évolutions, imposées entre autres par les transformations profondes du monde (démographiques, économiques, sociétales, culturelles, religieuses...).
Si la démocratie est bien d'essence libérale, il n'en demeure pas moins que, dans sa pratique moderne et pour assurer son efficacité, elle est contrainte aussi par l'obligation de tendre vers la recherche d'un bien partagé par l'ensemble de la société et se doit par conséquent de favoriser la mise en œuvre du consensus et du compromis, règles qui doivent être acceptées par tous et notamment les individus-citoyens.
Rédigé par : Michel Deluré | 27 octobre 2024 à 10:17
@ Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 01:58
Bonjour !
Non je ne m'adressais pas du tout à vous, je me suis relu et je ne vois pas ce qui vous fait croire cela.
Par contre je souscris totalement à ce que vous écrivez allah suite qui est tellement vrai et prouvé, je recopie, très belle analyse.
Rédigé par : sylvain | 27 octobre 2024 à 10:12
@ Michel Deluré
Je pense n’être pas parvenu à me faire comprendre de vous dans mes observations sur les trois blocs politiques, dont cet unique républicain, qui est à l’origine de la défiance d’une fraction importante de la population contre les institutions.
La posture de Jove est intéressante. Elle va contre cette idée reçue sans plus d’examen que le vote permettrait la juste expression de l’opinion populaire. Peut-être est-elle la dernière manifestation possible paisible du désaveu d’une importante partie de la population avant que ne surgissent les premiers soulèvements en son sein, mouvements de révolte qui seront inévitablement accompagnés de violence à la mesure des souffrances, réelles ou imaginaires, supportées par cette frange de la population négligée et plus entendue du pouvoir.
Il est toute une partie de la population française qui ne cesse de grandir jusqu’à devenir majoritaire qui ne s’estime plus correctement représentée depuis trop d’années. Probablement, trouvez-vous votre compte dans l’offre politique existante parce que celle-ci vous satisfait encore en ne vous lésant pas trop ou en vous favorisant. Il me semble que ces autres ne cessent de scander qu’eux ne le trouvent plus. Ce sont peut-être des ingrats. Peut-être aussi ne le sont-ils pas. Qu’est-ce qui légitime que votre opinion serait juste ? En tous les cas, ceux-là à tort ou à raison s’estiment négligés et méprisés. Il ne suffit pas d’affirmer que l’on les écoutera. Ils ne veulent pas seulement être écoutés. Ils veulent être pris en compte et mieux traités. On ne peut pas indéfiniment contraindre la majorité, du moins ainsi paraît-il, s’il est bien vrai comme habituellement on l’affirme que la souveraineté serait populaire. Il apparaît tout de même de plus en plus nettement que cette affirmation principielle est erronée et relève du mythe.
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@ sylvain
Je ne sais pas si la question suivante s’adressait à moi : « Répondez allah question : qui osera un jour remettre de l'ordre dans ce pays en faisant le tri entre le bon grain des citoyens vrais patriotes français de souche et l'ivraie criminelle islamiste musulmane arabo-africaine ? […] »
Ma réponse est nette et tranchée : personne.
D’une part, parce que l’entreprise est beaucoup trop risquée pour la poursuite de la carrière politique d’un républicain dit modéré, aucun ne s’y risquera.
D’autre part, parce que les Français dans une très large majorité ne sont absolument pas disposés à consentir les sacrifices qu’il serait nécessaire de faire pour la réussite d’une telle entreprise et qu’ils n’en ont pas les dispositions morales.
Je suis de ceux qui pensent que les Français penchent naturellement très fortement à gauche, que ce soit sur le plan social mais aussi sur le plan économique. La France est un pays profondément socialiste qui s’est laissé convaincre que tous les changements sociétaux allaient dans le sens du progrès sans jamais avoir voulu voir ce que ces changements abîmaient.
La Droite Républicaine est du centre.
Le RN incarne une opposition de façade et est devenu le premier parti de gauche par son socialisme et son progressisme retardé, dénué d’éthique et nourri par le ressentiment et l’envie. Il est de surcroît europhile et atlantiste.
Le reste de la droite radicale (UDR, R !, IDL, DLF) est quasiment inexistant et représente tout au plus dix pourcents de l’électorat. Lui aussi est europhile et atlantiste, ce qui revient à admettre que renonçant à la souveraineté, il renoncera aussi aux moyens politiques qui lui permettraient de réaliser les promesses qu’il fait à ses électeurs.
Pour ajouter une petite touche d’ironie cynique à ce triste tableau, je ferai remarquer aussi que dans la gamme de la droite radicale, les trois dames (MLP, MM, SK) surgissant au secours du péril national, raffermir la foi et bouter l’étranger me paraissent de bien piètres Pucelles, à la vertu fort exsangue et pâle. Je les vois mal saisir le flambeau et l’oriflamme. Pour un tel dessein, leur beauté et leurs intelligences piquantes ne suffisent pas, il y faut adjoindre de bien plus relevées vertus dont elles sont, cela se voit, dépourvues.
J’en arrive à la conclusion que le peuple sans doute ne souffre point assez pour désirer ardemment le changement. Il continuera à râler sans rien faire et à se soumettre vilement résigné. Pour pouvoir vivre autrement, encore faudrait-il qu’il en ait l’ardent désir. Comment le pourrait-il avoir ? Il ne sait plus qui il est et ne veut pas voir où il va. Plus encore, il a oublié qu’il avait été un grand peuple et oublié pourquoi et comment il avait été pu l’être.
Alors, pour qu’un jour le peuple se décide, il faudrait beaucoup de choses qui pour lors n’existent pas, à commencer par être capable de se regarder dans le miroir, voir la misère extrême dans laquelle il est et désirer ardemment d’en changer. Il est peu probable qu’un peuple vieillissant en soit encore capable. Voilà où mène une civilisation qui a oublié ses origines et qui ne veut plus faire d’enfants. S’il en est qui poursuivront l’œuvre destructrice de la Révolution, ce seront les jeunes mahométans. La citation prémonitoire de Chateaubriand est connue : « Chassez le christianisme, vous aurez l’islam ». Chaque jour en est un peu plus l’illustration. Elle paraît de moins en moins contestable. Mais ce n’est pas l’islam qui a déchristianisé la France. Ce sont les Lumières maçonnes et la République. Après avoir difficilement tenté pendant deux siècles d’introduire une neuve religion pour plus avant pénétrer les consciences et y répandre le nouvel évangile, on prit conscience que l’islam plus encore que la laïcité convenait au nouvel ordre social et favorisait la soumission de la population.
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@ Aliocha
Vous vous méprenez à mon sujet ou alors ne suis-je pas parvenu à me faire bien comprendre.
Synthétiquement, je tente d’exprimer l’idée que la société française demeure aujourd’hui encore dans les déclinaisons ontologiques de sa Révolution inachevée, que celle-ci est toujours à l’œuvre. Cette révolution n’a pas seulement décapité la tête d’un roi, elle a désiré arracher du cœur de l’homme sa foi, s’est appliquée avec une rage démente à détruire toutes traces de Dieu afin que les hommes ne pussent plus le voir et l’aimer. Le roi n’était pas plus que le lieutenant de Dieu sur la terre de France. En tuant le roi, c’est Dieu que les révolutionnaires désiraient atteindre et faire disparaître. La Révolution française est une révolte religieuse contre Dieu. L’expression « France, fille aînée de l’Église », reprise par Jean-Paul II n’est pas vaine. Elle était fort suggestive et significative. Elle exprimait de manière concentrée l’idée de l’union sacrée et surnaturelle de Dieu, du roi, de l’Église et du peuple chrétien au sein du Royaume de France. La France était une terre élective, la nouvelle Israël, à partir de laquelle resplendissait sur le monde entier le génie du christianisme.
La Révolution française est une fracassante césure non seulement dans l’histoire de France mais aussi dans celle de toute la chrétienté et de tout l’Occident. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui presque tout a été oublié et est devenu invisible à l’esprit que l’onde scélérate a cessé de s’étendre et de ravager tout sur son passage. Les civilisations ne changent ou ne disparaissent pas brusquement mais en quelques générations, parfois en quelques siècles. La sève ne cesse pas immédiatement de couler dans les branches et les frondaisons après qu’elles eussent été coupées du tronc de l’arbre qui les portait.
Ainsi, la France continua pendant quelque temps de porter de jolis fruits. Les valeurs chrétiennes longtemps encore infusèrent la société française sous une forme laïque. Mais l’on doit bien souffrir de constater que petit à petit elles dessèchent. La sève originelle a cessé de les nourrir. On s’étonne. On ne le devrait. La mémoire du passé s’obscurcit. On ne comprend plus.
Vous me prenez, Aliocha, pour plus sot que je ne suis. Votre explication m’était connue depuis au moins trente ans. Je vous étonnerai en vous affirmant que je la partage. Vous ne semblez pas comprendre qu’il est une infinité de manière de parvenir à Dieu et que la vôtre n’en est pas l’unique. Vous semblez aimer et désirer la paix tandis je me réjouis des prochains combats. Que je serai heureux s’il était possible de repartir en croisade. Vous faites trop de cas de la mort. Certes mortels nous sommes, mais ce n’est jamais que l’humaine condition. L’espérance et la confiance sont là pour nous raffermir et nous consoler. Différence de nature certainement. La vôtre est peut-être plus sensible et délicate, la mienne plus frustre et sensuelle. On peut aimer la terre sans être pressé du ciel et tout en désirant Dieu.
S’il est juste de dire que je regrette l’ancienne société, il est possible de mieux comprendre ce que je veux dire par comparaison. Ma peine à l’endroit de l’ancienne société est pareille au regret inconsolé que j’aurais pour une amie chère défunte. On sait qui elle fut. On se rappelle sa beauté, sa façon de bouger, de parler, ses adorables petites manières, son allure exquise, ses odeurs, etc. Parce qu’on l’a énormément aimée, on la regrette éperdument. Mais on sait qu’elle ne reviendra pas d’outre-tombe. Alors, on continue parmi les vivants, l’on goûte à nouveau à la vie et l’on saisit à pleines mains la réalité à étreindre.
L’ancienne société est morte et enterrée, sans office sacré. La cérémonie des Jeux olympiques, applaudie par une foule extatique, rappelle que le temps n’est pas loin où la République profanait en des noces sabbatiques les tombeaux des rois de France. Cette scène eut encore mieux convenu aux dernières célébrations de l’homme régénéré par les Lumières maçonniques. Elle ne reviendra pas ; du moins cela paraît tout à fait impossible sans secours surnaturel. Les Français presque unanimement rejettent la foi chrétienne et le mystère de la Croix. Dans la détestation des prêtres et de l’Église, c’est le Christ encore qu’ils rejettent. Ils croient ce que la République leur a enseigné, à savoir qu’il est possible à l’homme d’être pareil à des dieux, tout-puissant et émancipé de l’oppression religieuse. La République a été bonne préceptrice. Elle a extirpé du cœur des hommes l’ancienne foi pour y mettre la nouvelle et ses nouveaux dogmes. La République est la nouvelle Église, avec sa nouvelle foi, sa nouvelle religion.
Savez-vous Aliocha, avant même le Christ, ce dont les hommes ont véritablement besoin ? Je suis persuadé que non. D’un miroir ; afin qu’ils puissent voir ce qu’ils sont et que reconnaissant l’état de misère dans lequel ils sont ils sachent que leur force sera insuffisante à les en sortir et qu’ils éprouvent l’ardent désir de leur transfiguration. Alors seulement, peut-être, commenceront-ils de nouveau à désirer Dieu. Tant qu’ils ignoreront ce qu’ils sont, l’état dans lequel ils sont, ils rejetteront avec la plus ferme détermination les secours divins. Dieu même est impuissant. Sa grâce ne peut tomber que dans des âmes disposées à le recueillir, à faire de leur cœur son foyer. Dieu a tant aimé les hommes qu’il les a laissés libres de l’aimer ou de le rejeter.
Quant à savoir quels chemins détournés il empruntera pour se rendre sensible aux hommes et faire advenir son royaume, quelle sentence il attribuera aux uns et aux autres, on ne le peut. Qui sommes-nous pour juger des hommes ? La puissance de notre esprit est trop peccamineuse et imparfaite pour être capable de justice. Laissons cela à Dieu. Il reconnaîtra les siens.
Est-ce raison de désespérer ? Évidemment non. Il reste l’Espérance et la confiance. Et pour que le royaume revienne, peut-être faut-il au préalable que les hommes le rêvent. Quand beaucoup le rêveront, ils recommenceront à s’unir dans une même prière qui ne cessera de grandir. Des signes mystiques ressurgiront çà et là. Une espérance montera jusqu’au ciel. Peut-être alors Dieu rappellera le roi sur le trône de France et rappellera la France à sa vocation. « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême. Permettez-moi de vous demander. France, fille de l’Église et éducatrice des peuples, est-tu fidèle pour le bien de l’homme à l’alliance avec la sagesse éternelle ? »
NB : la conclusion du discours d’introduction dont vous me proposez la lecture aurait tendance à me hérisser le poil : « Entre, maintenant, mon frère ». Ce genre d’invite toute maçonne me mettrait plutôt sur mes gardes et me donne l’envie de sortir de son fourreau mon épée afin de pourfendre l’imposteur sacrilège.
Dites-nous plutôt l’Église ou l’obédience à laquelle vous appartenez ? Cela nous éviterait certainement d’inutiles disputes.
Rédigé par : Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 01:58
@ sylvain | 26 octobre 2024 à 21:03
Vous ça ne doit pas être bien difficile, comme les canards tout dans le bec et le poids du boeuf en guise de neurones !
Rédigé par : Giuseppe | 26 octobre 2024 à 21:28
@ Giuseppe | 26 octobre 2024 à 10:19
"...qui vole un oeuf vole un boeuf"
Faux, essayez de partir en courant avec un boeuf sous le bras...
Rédigé par : sylvain | 26 octobre 2024 à 21:03
@ Michel Deluré | 26 octobre 2024 à 10:41
« Je ne sais si croire qu'en démocratie le vote pèse relève d'un optimisme indécrottable, mais ce que je sais c'est que le non-vote (…)
Mais puisque nous ne sommes pas en démocratie, comment faire en pratique pour en établir une vraie sans en arriver à des extrémités telles que celles employées par les faux démocrates ?
Rédigé par : Exilé | 26 octobre 2024 à 18:01
@ Jean sans terre 25/10/24 22:16
Je ne sais si croire qu'en démocratie le vote pèse relève d'un optimisme indécrottable, mais ce que je sais c'est que le non-vote, lui, pèse ne serait-ce qu'en favorisant justement l'élection de personnalités dont on se contrefiche et qui mettront en œuvre des politiques que ceux qui prétendent ne plus croire au vote, pourtant réprouvent.
Ne plus croire en son vote témoigne d'un désintérêt pour la chose publique alors que la politique, qui doit être le contraire de l'égoïsme, n'est autre que l'indispensable outil pour organiser notre vie commune. Et c'est ce désintérêt qui, lui, est d'un pessimisme désespérant.
Alain ne disait-il pas : « Il faut penser la politique ; si nous n'y pensons pas assez, nous serons cruellement punis. »
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@ Jove 25/10/24 19:18
La démocratie doit certes respecter le pluralisme mais elle doit aussi veiller à être efficace. Or ce deux notions ne vont pas toujours ensemble. Il faut donc trouver le point d'équilibre où le respect du pluralisme ne nuit pas à l'efficacité, cette dernière devant finalement prévaloir. Que vaudrait la démocratie si l'impuissance attachée à un pluralisme outrancier l'emportait sur l'efficacité ? Nous avons connu cela.
Rédigé par : Michel Deluré | 26 octobre 2024 à 10:41
@ Jean sans terre | 25 octobre 2024 à 22:16
Vous avez raison, ce sont les électeurs, c'est triste pourtant ils ont le moyen de le faire dégager. Il est intelligent le bougre, ce sont les citoyens qui votent pour lui qui sont condamnables.
Les électeurs parfois sont des veaux, et d'indécrottables moutons et je le concède c'est insupportable, qui vole un oeuf volera un boeuf :
"Takieddine a acheté son passeport en vendant une société immobilière... et la piscine dans laquelle s'est baigné Copé"
https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/takieddine-a-achete-son-passeport-en-vendant-une-societe-immobiliere-et-la-piscine-dans-laquelle-s-est-baigne-cope_19695.html
Rédigé par : Giuseppe | 26 octobre 2024 à 10:19
Répondez allah question : qui osera un jour remettre de l'ordre dans ce pays en faisant le tri entre le bon grain des citoyens vrais patriotes français de souche et l'ivraie criminelle islamiste musulmane arabo-africaine ?
Qui osera un jour expulser tous ces étrangers qui sont hors la loi en France ?
Qui osera un jour expulser tous ceux qui ont une double nationalité et sont des hors-la-loi ?
Qui osera un jour appliquer des peines planchers à tous ceux qui sont des hors-la-loi lorsqu'ils n'ont que la nationalité française ?
Hors-la-loi arabo-africains-afghans, envahisseurs clandestins tueurs, terroristes, gangsters, voleurs, narcodealers, violeurs etc. ce n'est plus un catalogue mais une encyclopédie sur le crime islamiste propagé par la macronie et ses sbires gauchistes.
Allo ? Y a person au telefon qui son ?
Rédigé par : sylvain | 26 octobre 2024 à 09:02
@ Jean sans dieu ni terre
Voilà qui explique tout.
Nostalgique de la royauté française, vous vous défiez de la République et, comme Zemmour, vous en appelez à une église mais sans le Christ.
Vous destinez le pays au retour à une fausse notion de la divinité fondée sur le sacrifice, rituel menteur que la révélation évangélique a dévoilé anthropologiquement.
C'est votre droit le plus strict, comme c'est le mien de démontrer que vous vous trompez et exercez votre liberté pour vous en passer, du moins de l'ôter aux autres au nom de votre notion fausse de la divinité, allant jusqu'à prôner le retour à la barbarie que vous dénoncez :
Ah, ça ira, ça ira, les technocrates à la Lanterne.
Ah ça ira, ça ira, les eurocrates on les pendra !
(Rédigé par : Jean sans terre | 24 octobre 2024 à 01:08)
Qui mimez-vous donc ici si ce n'est ceux que vous dénoncez, eux-mêmes mimant la méthode archaïque qui ne sait fonder un ordre social que sur la persécution, au nom de l'idée fausse d'un dieu représenté à l'image de la violence des humains pour votre part, ou de son absence pour ceux que vous dénoncez, tous réunis autour du corps de la victime innocente seule à même de maintenir le souverain bien, qui est la paix.
Or, la victime en la personne du Christ a parlé et sa parole a diffusé en Europe, lentement, confusément, les notions nouvelles du pardon à l'ennemi qui fondait le développement du vieux continent, notions perdues au fil du temps en l'exercice de sa nouvelle puissance, celle-ci qu'il n'a pas su borner et qui causa sa décadence, comme celle de tout empire ivre de sa domination a vu, voit et verra sa disparition.
Il est donc temps de prendre conscience de ce phénomène anthropologique et de devenir réellement incroyant en la violence, les peuples européens ont ici l'occasion par leur expérience historique de se mettre au service de cette réalité, là est la vocation française, là est la foi des justes qui saura prendre la juste mesure du geste divin qui s'est exprimé il y a plus de deux mille ans, offrant son fils au sacrifice des humains pour leur en révéler l'erreur et indiquer le chemin de la vérité et de la vie :
https://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-rene-girard
(Voir les six derniers paragraphes.)
Rédigé par : Aliocha | 26 octobre 2024 à 08:45
@ Jove
Sont d’indécrottables optimistes ceux qui après l’outrageuse inutilité des deux dernières élections croient encore que leur vote pèse.
L’intérêt d’une grève générale des électeurs consisterait à mettre en évidence la défiance et le rejet populaire. Elle amoindrirait la légitimité que ne méritent plus les détenteurs actuels du pouvoir.
La fracturation du corps politique en trois principaux blocs, dont un seul est qualifié de républicain tandis que les deux autres le sont d’extrême, par toutes les forces qui composent le premier, aboutit ipso facto à l’exclusion des deux blocs dits antirépublicains. Dès lors l’alternance politique n’existe plus et le corps électoral ne dispose plus que d’un unique choix de raison sans la faculté de sanctionner. Il en découle une mainmise, quasiment totale et assurée, du bloc subsistant sur les institutions et le pouvoir. N’ayant plus de comptes à rendre au corps électoral, ne risquant plus d’être sanctionné, ce bloc tendra naturellement à abuser du pouvoir et des institutions, au besoin au mépris des désirs du corps électoral et à son exclusif profit.
Les institutions conservent une forme démocratique, mais l’esprit des institutions en est vicié et penchera de plus en plus vers l’autocratie. Le maintien du bloc unique au pouvoir est légal mais ne dispose plus de légitimité. C’est grâce à une telle stratégie politique, allant totalement à rebours de l’esprit des institutions, qu’Emmanuel Macron, tout en ayant recueilli au plus fort de sa popularité un assentiment maximum de 30 % du corps électoral, a pu être élu et a pu se maintenir au pouvoir malgré un désaveu s’aggravant jusqu’à devenir aujourd’hui rejet d’une majorité large du corps électoral. Le pouvoir d’Emmanuel Macron est légal. Il n’est plus légitime. Le président trahit l’esprit originel de la Constitution.
NB : Le principal avantage du jeu d’alternance qui existait lorsque le corps politique était divisé en deux blocs consistait à permettre au corps électoral de sanctionner provisoirement le bloc détenteur du pouvoir qui en aurait usé à rebours de la volonté populaire. Cette sanction avait également une fonction cathartique. La menace de cette sanction permettait d’atténuer la propension des blocs à abuser du pouvoir dès lors ils en devenaient le dépositaire.
Le RN dans sa quête impossible de légitimité adopte une posture équivoque consistant à la prétention à incarner la principale force d’opposition alors que par ses actes elle en est le plus sûr soutien.
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@ Achille
Je ne conteste pas vos opinions. Je remarque simplement que vous paraissez n’en entrevoir ni les soubassements idéologiques, ni la direction, ni le fanatisme et moins encore toute la perniciosité. Votre posture est religieuse sans que vous le sachiez.
L’extrême centre n’est pas moins extrême que ne le sont l’extrême gauche ou l’extrême droite. Ni l’une, ni l’autre ne porte la responsabilité de ce qui est survenu dans notre pays depuis cinquante ans. Seul le centre élargi, soit l’arc républicain, a détenu les charges, a exercé le pouvoir et a déroulé son projet politique. La nocence des résultats paraît flagrante et incontestable. Il reste à comprendre les raisons.
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@ Giuseppe
Copé a été élu et réélu. Qui est le plus coupable ? Lui ou sa clientèle électorale ?
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@ sylvain
Vous paraissez bien naïf à l’endroit de la droite radicale. Le centre-droit, n’en parlons pas. Le RN, l’UDR, R!, l’IDL, DLF sont tous europhiles et atlantistes. La souveraineté est irréductible et ne se partage pas. Sans souveraineté, la France n’existe pas.
Fondamentalement, la construction européenne n’est en rien antinomique de la République. Bien au contraire, elle en est le parachèvement et la naturelle prolongation historique. Si vous vous défiez de l’Union européenne, alors soyez conséquent : défiez-vous de la République. Son essence idéologique, ses principes, ses valeurs sont en presque tout, les mêmes.
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@ Aliocha
J’ai eu bien du mal à vous comprendre mais à la fin y suis parvenu. Il ne me semble pas que Dieu attende des hommes qu’ils soient et l’aiment d’une unique manière, ni non plus qu’ils l’aiment à la façon dont le Christ a aimé l’humanité. Dieu fit l’homme à son image : libre, libre de l’aimer ou de le rejeter. Selon les talents propres à chacun et les grâces qu’il aura reçues, il est une infinité de manières de servir et d’honorer la divinité. Nul ne peut savoir sur qui se répandra la grâce, ni de quelle manière elle se manifestera en l’homme.
C’est ici-bas sur cette terre, doté d’une âme singulière, dans un corps charnel peccable, et en vertu des grâces et des talents qui m’auront été concédés qu’il m’est donné de participer librement à la création, en bien ou en mal, selon l’ardeur ou la tiédeur de mon cœur. La sainteté ne m’est pas directement accessible. Servir vilainement dans le siècle me convient. Je connais mon humilité. Je serai heureux si l’éternité pouvait attendre encore un petit peu. Je me plais bien ici-bas et ai suffisamment à y faire pour ne point désirer hâter ma venue au ciel. Je prie saint Pierre de bien vouloir attendre encore un petit peu. Quoi qu’il décide, je serai content. J’ai confiance et je sais que ce sera juste et bon.
Rédigé par : Jean sans terre | 25 octobre 2024 à 22:16
@ Achille | 24 octobre 2024 à 17:00
Traduire en lois des règles morales, seuls les États où sévissent des régimes théocratiques le font. Deux ont particulièrement bien réussi : la République islamiste d’Afghanistan et la République islamiste d’Iran. Pour apprécier les bienfaits de ce mode de gouvernance, il vous suffit de vous rendre dans les quartiers les plus perdus de notre République, où certains imams rêvent d’appliquer la charia... Est-ce une coïncidence ? Ces quartiers ont pour députés quelques-uns des pires Enragés... pardon Insoumis.
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@ Denis Monod-Broca | 24 octobre 2024 à 19:09
Je ne vous demandais pas de vous mettre dans la peau d’un Israélien, qui, aujourd’hui, doit choisir entre tuer ou être tué. Je vous demandais si vous, vous étiez prêt à subir le sort de Samuel Paty ou, pour l’éviter, à soutenir celui qui, déjà menacé dans sa chair, prend les armes et tue, non un soldat régulier, mais un milicien terroriste, en prenant le risque d’atteindre un civil plus ou moins innocent.
Plutôt accepter la mort que la donner, même par délégation... Je respecte votre choix, mais je ne le partage pas du tout.
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@ Exilé | 24 octobre 2024 à 17:17
Nous savons maintenant pourquoi Patrice Charoulet n’aime le merlan qu’à l’eau. Le merlan fumé, vous n’y pensez pas ! C’est l’intoxication assurée ! Quasiment une drogue ! Et je ne vous dis pas sa détestation du merlan frit ! Un aphrodisiaque qui peut vous conduire, devant une morue, à vous prendre pour un maquereau... Halte à la fumée !
Rédigé par : Serge HIREL | 25 octobre 2024 à 20:12
@ Michel Deluré | 25 octobre 2024 à 11:35
"Il est peut-être bon de rappeler qu'en démocratie nous avons les hommes politiques que nous méritons et qui sont souvent le reflet de ce qu'est notre société."
Vous rigolez, j'espère ? Les taux records d'abstention aux élections invalident vos propos.
"Alors, plutôt que de cracher perpétuellement sur ceux qui nous gouvernent, battons-nous plutôt pour changer ceux que nous avons élus...".
Là est le problème des partis que j'évoque. Connaissez-vous des partis politiques qui acceptent sans broncher la contradiction interne et autre chose que l'unanimité ? C'est bien le souci des hommes politiques : par conformisme au groupe (parti) auquel ils appartiennent, je suis sûr que beaucoup sont prêts à défendre des positions qu'ils n'approuvent que moyennement voire pas du tout. Et c'est ainsi qu'on se retrouve dans les assemblées avec des blocs idéologiques qui s'affrontent sans nuance en dehors de toute logique démocratique. Nous ne changerons ceux que nous avons élus que lorsqu'on leur laissera la possibilité de s'exprimer (et de nous représenter) en dehors de tout cadre "partisan". Regardez la part des non-inscrits à l'AN... Ça vous donne le poids des partis dans la vie politique et démocratique française, à mettre en regards de la situation désastreuse du pays... Et on voudrait que rien ne change ?
Rédigé par : Jove | 25 octobre 2024 à 19:18
@ Achille | 24 octobre 2024 à 18:24
Pascal Perrineau, d’habitude très avisé, fait une étonnante erreur de jugement en estimant que « la fièvre abstentionniste » dont les Français sont atteints s’est aggravée lors des législatives de cet été. Au premier tour, la réalité est tout autre. Il faut remonter à 1997 pour trouver un taux de votants légèrement supérieur à celui du 30 juin (67,92 % contre 66,71 %). À noter que les élections de 1997 étaient aussi dues à une dissolution qui avait surpris...
Pour le second tour, Pascal Perrineau constate une progression des abstentions par rapport au premier tour ce qui est faux, 33,29 % contre 33,37 % et « une explosion des blancs et nuls » ce qui est vrai, 2,08 % le 30 juin, 5,50 % le 7 juillet.
Il l’attribue à « une grogne silencieuse massive » des Français et en fait le marqueur de « l’ampleur du divorce entre le pays légal et le pays réel ». Mais il se garde d’en identifier le motif et donne l’impression qu’il s’agit avant tout d’une nouvelle progression d’une vague de fond déjà à l’œuvre depuis longtemps, le désintérêt des citoyens pour la res publica.
Soit, mais pourquoi une telle « explosion » ? Quel phénomène soudain les Français n’ont-ils pas apprécié ? Achille, l’explication ne va pas vous plaire : ce sont les magouilles du trio Macron-Attal-Mélenchon qui les ont fâchés. Elles ont bouleversé le paysage politique entre les deux tours : plus de 300 triangulaires étaient possibles le 30 juin au soir, il y en a eu moins de 90 le 7 juillet... Des millions d’électeurs ont ainsi été privés du candidat de leur choix. Si cela n’est pas une agression contre la démocratie, ça y ressemble beaucoup...
Pour ma part, je pense que ceux qui ont voté au premier tour et se sont abstenus au second ou ont mis dans l’urne un bulletin blanc ou nul sont des citoyens responsables. Eux au moins ne se sont pas conduits en moutons de Panurge sautant dans le précipice qui leur était proposé : une Assemblée nationale dispersée façon puzzle.
P.-S. : à l’époque à laquelle Pascal Perrineau a tenu ses propos, n’était-il pas candidat à la direction de Sciences Po Paris ? Ceci explique peut-être cela, le Château s’intéressant beaucoup à ce poste prestigieux... Le nouveau directeur vient d’être nommé : Louis Vassy, énarque, promotion Léopold Sédar Senghor (2004). La même que le Prince... Simple coïncidence.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 octobre 2024 à 18:03
@ Michel Deluré | 25 octobre 2024 à 11:35
« Il est peut-être bon de rappeler qu'en démocratie nous avons les hommes politiques que nous méritons et qui sont souvent le reflet de ce qu'est notre société. »
Ce n'est pas en dénonçant l'incivisme supposé des Français boudant les urnes que l'on améliorera une crise de la démocratie qui, au-delà des turpitudes d'une partie de la classe politique, est surtout inhérente aux failles voire aux vices d'un système institutionnel qui privent, par construction ou par dévoiement, le citoyen du pouvoir de décider de son destin par les urnes contrairement à ce que nous serine une propagande officielle de mauvais goût et se moquant du monde.
Par exemple :
« Le dimanche 29 mai 2005, au terme d'un débat démocratique d'une exceptionnelle vitalité, le peuple français rejette à une écrasante majorité (55 %) le traité constitutionnel européen, pourtant encensé par la quasi-totalité des médias et de la classe dirigeante. Le 2 juin suivant, le peuple hollandais rejette à son tour le traité. »
https://www.herodote.net/29_mai_2005-evenement-20050529.php
Le peuple français s'est prononcé nettement et sagement dans les urnes, que pouvait-il faire de mieux sous un angle démocratique ?
Cela a-t-il empêché les gnomes tapis dans les antres obscurs du Régime, verts de rage, de manigancer pour s'asseoir avec mépris sur une volonté démocratiquement exprimée ?
Mais de façon plus générale, quelle confiance les Français peuvent-ils accorder à des conseils et autres instances non élues, échappant totalement à leur contrôle mais se permettant de « retoquer » complètement avec des arguments discutables des lois dont ils attendaient beaucoup pour la qualité de leur avenir voire pour leur survie en tant que peuple libre ?
Bref, ce sont ceux qui abusent de leur position dans l’édifice institutionnel pour verrouiller selon leurs caprices les résultats de la volonté générale qui sont à blâmer au premier chef dans la crise actuelle que traverse ce qui devrait en principe être la démocratie.
Rédigé par : Exilé | 25 octobre 2024 à 17:20
« Dans un monde qui s'accepte imparfait et fuit la rectitude comme la peste puisqu'elle est tension, souffrance, dépassement de soi et volonté d'exemplarité… (PB)
Cher monsieur Bilger comment pouvez-vous exiger de la part de gens de gauche de faire preuve de rectitude donc de droiture, alors que, pour reprendre un terme de menuiserie désignant des planches tordues, ils sont plutôt gauchis par choix personnel ?
Et au fait, pourquoi appelle-t-on le corpus des prescriptions légales en vigueur « le Droit » et pas « le Gauche » ?
Rédigé par : Exilé | 25 octobre 2024 à 16:27
@ Achille | 25 octobre 2024 à 07:40
"Lorsque ce jour arrivera vous ne pourrez plus voter car nous serons en dictature.".
Qu'est-ce que vous en savez ? Vous lisez dans le marc de café ou vous défendez mordicus un système politique à l'agonie ?
Rédigé par : Jove | 25 octobre 2024 à 16:23
@ Jérôme | 25 octobre 2024 à 11:35
Ils sont légion aujourd'hui, et il est nettement plus rapide de compter les honnêtes, ceux qui ont l'honneur de servir. Aujourd'hui tout se sait, et pourtant les galeux qui ne pensent qu'à leurs tripes existent toujours. Entre celle qui se faisait rembourser des dessous affriolants et l'autre qui passe au trapèze en ce moment, on n'a pas fini de compter. Il faut lire les Voraces de Vincent Jauvert :
"Jamais autant de hauts fonctionnaires n'ont pantouflé à prix d'or dans le privé. Jamais autant de ministres n'ont été multimillionnaires. Jamais autant de responsables politiques, et non des moindres, ne sont devenus lobbyistes ou avocats d'affaires. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi la situation a-t-elle empiré sous Macron ? Après deux ans d'enquête et une quarantaine de témoignages inédits, Vincent Jauvert révèle les mœurs de ces élites si voraces..." (Babelio)
Pire que chez le Cinglé et les privilèges qu'il accorde... Bon, un peu plus risqué, on glisse beaucoup depuis les balcons chez lui. En France, au pays des merveilles, même Fillon est resté libre, comme MLP le sera, ils nous disent qu'ils sont quand même innocents surtout après les jugements, bien sûr il faut les croire.
Certains sont passés aux guignols, ils s'en souviennent encore, sauvé par le gong l'époux infernal du même couple a réussi une évasion mais il n'oubliera pas.
Rédigé par : Giuseppe | 25 octobre 2024 à 16:22
@ Tipaza
Vous n'en ratez jamais une pour démontrer que vous êtes dépassé, à vous tenir ainsi au milieu des ruines des temples du passé.
"Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. 59Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple."
https://saintebible.com/john/8-58.htm
Rédigé par : Aliocha | 25 octobre 2024 à 15:33
"France 24 à Kazan, Guterres a dit à Poutine que l'invasion de l'Ukraine est "contraire au droit international". C'est sûr, le Cinglé a écouté la bonne parole" .
Quand on lit cette phrase, on se demande quel est le plus cinglé des deux, chacun peut se faire une idée, moi j'ai la mienne, un indice : picpoul.
Rédigé par : sylvain | 25 octobre 2024 à 14:39
@ Aliocha | 25 octobre 2024 à 07:21
"Refuser l'espérance est donc un choix déraisonnable bien légitime d'appartenir à la nuit, sans laquelle les lumières du jour n'auraient aucune raison d'exister pour reconnaître que ce qui sera, avant était."
Une fois de plus Aliocha est possédé par l'esprit de python.
Même saint Paul n'y pourrait rien... peut-être une bonne et longue séance de douche froide, bien froide. ;-)
Rédigé par : Tipaza | 25 octobre 2024 à 13:28
"un protocole de soins" (PB)
Il y a une vingtaine d’années de cela, j’ai travaillé brièvement dans l’enceinte de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, en région parisienne. Un habitué des lieux m’a montré un pavillon tout à fait similaire aux autres. Il m’a expliqué que des personnalités du sport et de la politique venaient suivre en ces lieux un "un protocole de soins". Des armoires sécurisées contenaient des produits stupéfiants en vue de remettre sur le chemin de la guérison des toxicomanes notoires que le juge ne voulait pas envoyer en prison.
Rédigé par : Vamonos | 25 octobre 2024 à 13:15
Pendant qu'on s'occupe du nombril de la France, on peut halluciner à l'international.
France 24 à Kazan, Guterres a dit à Poutine que l'invasion de l'Ukraine est "contraire au droit international". C'est sûr, le Cinglé a écouté la bonne parole. Un génocidaire qui a bien dû se marrer.
Et pendant ce temps je voudrais remercier le ministre du Budget actuel qui a maintenu la suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales. Copé qui voulait la rétablir prêche pour sa paroisse, il a été ministre et viendrait donner des leçons, lui ne sait sans doute pas que cette taxe qui se répercute au niveau de l'État est bien plus égalitaire, elle s'appuie sur 40 millions de foyers fiscaux et non plus sur une majorité qui se sont saignés aux quatre veines pour rembourser une dette d'habitation pendant des décennies.
Comme l'a dit le maire de Béziers il y arrive très bien et il a dit que cela l'a incité à faire des économies et à dégager les cossards qui pesaient dans le dépenses et il pouvait faire plus.
Pourtant une ville aux quartiers miséreux importants.
Jean-François Copé, maire de Meaux, aime le confort et le luxe, grand bourgeois aussi, il a été épinglé pour son utilisation d’une voiture de service de la mairie pour ses déplacements entre Paris et Meaux. La Chambre régionale des comptes a relevé que cette voiture, conduite par un chauffeur s'il vous plaît, était utilisée principalement pour des trajets entre son domicile parisien et la mairie, ainsi que pour des déplacements professionnels liés à son cabinet d’avocats. Un sale mélange de profiteur d'argent public du contribuable. Il prendrait les électeurs pour des couillons en plus. L’utilisation d’un véhicule de service est légale pour les élus uniquement dans le cadre de leurs fonctions, là nous avons des coûts associés, estimés à environ 150 000 € par an. Eh oui c'est en moins pour son budget et pour aider les miséreux comme Ménard.
Le maire de ma commune, principal bailleur du club de rugby, dimanche dernier payait devant moi son billet d'entrée pour le match. Cela en dit long sur le donneur de leçons Copé qui fait partie aussi de tous ceux qui ont mis la France à sac économiquement. "Chauffeur à Paris, vous connaissez la route avec moi !".
Rédigé par : Giuseppe | 25 octobre 2024 à 12:21
@ Vamonos
Vous avez compris ma phrase dans le sens où la réalité serait un service, alors qu'elle prône de servir la réalité, j'aurais peut-être dû tourner la phrase ainsi : vivez votre foi qui permet l'exode patient et amoureux au service de la réalité.
Benoît XVI, qui a inspiré ma réflexion, est plus précis que moi :
"Pour résumer, nous pouvons dire que toute l’histoire de Jésus, telle que le Nouveau Testament la raconte, du récit des tentations aux pèlerins d’EmmaÊs, montre que le temps de Jésus, le « temps des païens », n’est pas le temps d’une transformation cosmique, dans laquelle les décisions définitives entre Dieu et l’homme sont déjà prises, mais le temps de la liberté. Dans ce temps, Dieu rencontre les hommes à travers l’amour crucifié de Jésus-Christ, afin de les rassembler dans une libre acceptation du royaume de Dieu. C’est le temps de la liberté, et cela veut aussi dire, le temps dans lequel le mal continue à avoir du pouvoir. Le pouvoir de Dieu est, pendant tout ce temps, un pouvoir de la patience et de l’amour, face auquel le pouvoir du mal reste efficace. C’est un temps de la patience de Dieu qui nous paraît souvent démesurée – le temps des victoires, mais aussi des échecs de l’amour et de la vérité. L’ancienne Église a récapitulé l’essence de ce temps dans la phrase : « Regnavit a ligno Deus » (Dieu a régné par le bois (de la Croix)). En chemin avec Jésus à l’instar des disciples d’Emmaüs, l’Église apprend toujours à lire l’Ancien Testament avec lui et à comprendre d’une manière nouvelle. Elle apprend à reconnaître que c’est très précisément cela qui est dit par avance à propos du « Messie », et, dans le dialogue avec les juifs, elle doit essayer de montrer que tout cela est « conforme à l’Écriture ». C’est pourquoi la théologie spirituelle a toujours souligné que le temps de l’Église ne signifie pas l’arrivée au paradis, mais correspond à l’exode de quarante ans d’Israël dans le monde entier. C’est le chemin de ceux qui sont libérés. De même qu’il est toujours à nouveau rappelé à Israël que son chemin dans le désert est la conséquence de la libération de l’esclavage d’Égypte ; de même qu’Israël a toujours à nouveau voulu sur son chemin retourner en Égypte, car il n’était pas capable de reconnaître le bien de la liberté comme un bien, de même pour la chrétienté sur son chemin de l’exode : reconnaître le mystère de la libération et de la liberté comme don de la rédemption est toujours à nouveau difficile pour les hommes, et ils veulent retourner à l’état antérieur. Mais grâce aux actions miséricordieuses de Dieu, ils peuvent sans cesse réapprendre que la liberté est le grand don qui conduit à la vraie vie."
https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr
En ce sens toute accoutumance est esclavage, le progrès étant d'accepter de s'en libérer, la liberté offerte ne pouvant néanmoins empêcher les humains de choisir les retours à l'oppression.
Merci de votre lecture attentive.
Rédigé par : Aliocha | 25 octobre 2024 à 11:55
@ Jove 24/10/24 22:35
« Je voterai le jour où on aura mis à la porte Président, gouvernement, assemblées et corps constitués, interdit les partis politiques, les syndicats et autres vaches à lait institutionnelles et surtout banni à vie de tout mandat tout élu national. Peut-être pourrons-nous alors faire autre chose que se lamenter et devoir éternellement choisir entre la peste et le choléra à chaque élection. »
Ce n'est alors pas demain le jour que, sauf grands bouleversements, vous allez reprendre le chemin de l'isoloir !
Certes, ceux qui font la politique sont loin d'être parfaits et prêtent, j'en conviens volontiers, trop souvent le flanc à la critique. Mais nous aussi leur facilitons-nous toujours la tâche ?
Il est peut-être bon de rappeler qu'en démocratie nous avons les hommes politiques que nous méritons et qui sont souvent le reflet de ce qu'est notre société. La France n'est pas dans le monde ce pays où un peuple se jugeant d'exception ne serait dirigé finalement que par une équipe d'incompétents et d'imbéciles.
Alors, plutôt que de cracher perpétuellement sur ceux qui nous gouvernent, battons-nous plutôt pour changer ceux que nous avons élus et qui ne respectent pas le mandat que nous leur avons confié et remplaçons-les par d'autres qui assumeront leur charge avec plus de compétence, de courage, de lucidité.
Rédigé par : Michel Deluré | 25 octobre 2024 à 11:35