Avant même l'échéance de 2027, il convient de remercier Emmanuel Macron pour les enseignements qu'il prodigue, souvent contre son gré, depuis 2017. Grâce à lui on sait précisément ce que les futurs candidats à l'élection phare de notre vie démocratique devront ne pas faire, ne pas être.
Je parie - et j'espère - que la gauche et l'extrême gauche seront hors jeu au second tour. Je rejoins Alexis Corbière qui a déclaré que Jean-Luc Mélenchon, s'il était qualifié pour la joute finale, serait nettement battu par Marine Le Pen (Sud Radio).
Je m'en tiendrai, même si la liste n'est pas exhaustive, à la "bataille qui vient" pour l'après-Macron, selon le titre du JDD, et qui pourrait mettre aux prises Gabriel Attal, Édouard Philippe, Michel Barnier, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. Il convient d'y ajouter au moins Xavier Bertrand, David Lisnard et Laurent Wauquiez, le Rassemblement national étant assuré, autant qu'on peut l'être dans notre démocratie déboussolée, d'être présent lors de l'emballage terminal.
Aussi bien, tant lors de la campagne que du mandat présidentiel, il y a un certain nombre de commandements et de principes qui devront être respectés, la plupart à rebours de ce que le météore Macron, si décevant ensuite, aura diffusé depuis 2017.
D'abord ne pas promettre la révolution. On n'en veut pas et elle tombe vite en quenouille si on y croit le temps d'une illusion.
Ensuite ne pas s'imaginer que président, on est devenu le roi du monde et qu'on doit traiter de haut tous ceux qui vous entourent, classe politique comprise dans toute sa palette d'opinions.
Préférer aussi les actes aux mots et ne pas multiplier les discours alternatifs, contradictoires ou flatteurs par démagogie ou par manque de convictions stables.
Admettre que la vertu essentielle est le courage. Si on l'a, la développer, l'amplifier, si elle manque, tenter d'en faire preuve, en souhaitant que la fonction vous transcende.
Ne pas flatter au-delà de toute mesure les dirigeants étrangers en traitant avec causticité son propre pays.
Ne pas compter sur sa seule séduction pour l'emporter dans les multiples rapports de force mondiaux que la France doit affronter. Elle ne sert à rien. Pendant que l'un fait le beau, les autres avec réalisme voire brutalité, sauvegardent leurs intérêts et gagnent leurs arbitrages.
Ne pas prendre des décisions, nommer des proches ou choisir des ministres sous l'unique inspiration d'un désir de se distinguer même absurdement au lieu de, tout simplement, faire fond sur le bon sens, l'assentiment populaire, la compétence et l'honnêteté.
Refuser la vulgarité et privilégier l'allure, qui n'est ni repli sur soi et son pré carré ni surabondance narcissique et médiatique. Se rappeler que moins un pouvoir est ostentatoire, plus il est respecté. Que les Français aspirent à un président à la fois comme eux et le contraire d'eux : une personnalité digne d'estime pour tous même si sa politique ne plaît pas à tous.
Tenir ses engagements et ne pas considérer que les trahir relève seulement d'un pragmatisme intelligent : ce peut être l'effet d'un caractère défaillant, d'une personnalité peu fiable.
Honorer l'institution judiciaire même quand elle s'attache à vous-même, à l'un de vos proches, l'un de vos affidés. Accepter l'idée qu'exercer le pouvoir ne rend pas forcément la morale superfétatoire. La placer au centre de tout.
Ne pas attendre la fin de son mandat pour se réveiller sur le plan régalien. La France en péril n'est pas une expression toute faite : une réalité qui impose des armes autres que les hommages, les bougies, les marches blanches et les cérémonies post-mortem.
Ne pas confondre, dans la vie internationale, ses amis avec ses ennemis. Il y a des pays avec des défauts qui valent pourtant bien mieux que d'autres. On ne doit pas mélanger les boucliers avec les glaives.
Ne pas s'illusionner et se vanter d'avoir toujours raison, même en cherchant désespérément à justifier des choix politiques aberrants. Réfléchir d'abord pour ne pas risquer de les effectuer.
Ne pas être jaloux des personnalités qu'on a voulues auprès de soi et qui prennent trop la lumière, ne pas faire peser sur les ministres une responsabilité qui est la sienne. Ne jamais se laver les mains des fiascos qu'on a créés.
Ne pas songer dès le premier jour de son mandat au suivant : méthode redoutable pour faire échouer le premier et éventuellement le second.
Ne pas se laisser influencer par une épouse, un ami, des réseaux, des considérations délétères, ne pas avoir peur de ne compter que sur soi puisque la légitimité présidentielle n'a été dévolue qu'à vous.
À partir de tout ce dont Emmanuel Macron devra nous détourner, qui mériterait de l'emporter ? Il y a ceux clairement à laisser de côté, les faux durs, les vrais mous, ceux qui portent encore trop de leur passé dans le présent d'un côté. Et de l'autre ceux qu'on néglige, qu'on prend de haut, ceux qui ne sont pas obsédés par 2027 parce que l'état de la France est leur angoisse maintenant, tous les jours, ceux qui sont sincères quand ils affirment ne pas ressentir cette ambition pour le futur.
Je vous laisse deviner.
Merci à Emmanuel Macron qui se voyait comme un modèle et finit comme un contre-exemple.
@ Jean sans terre
Vous confirmez que vous êtes en enfer à me croire au paradis, quand je parle avec Benoît XVI de liberté, ce grand don qui mène à la vraie vie.
Vous en usez pour vous en passer, vous en avez le droit, comme c'est le mien de remarquer que vous choisissez les chaînes de la haine.
Rédigé par : Aliocha | 06 novembre 2024 à 13:55
@ Aliocha
Comprenez-moi bien, votre paradis pour moi est un enfer.
Quant à me supposer une fascination, vous voyez : vous recommencez.
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@ Axelle D
Les Anglais dont je parle ne sont pas tous les Anglais, mais ceux que vous condamnez et dont vous ne savez rien.
Je n’insiste pas. C’est inutile. Vous préférez demeurer avec vos certitudes et vos préjugés.
Rédigé par : Jean sans terre | 06 novembre 2024 à 00:53
@ Jean sans terre | 05 novembre 2024 à 13:41
C'est vous seul qui faites des généralités à partir de cas particuliers. À quel moment aurais-je écrit que les Anglais étaient racistes dans leur ensemble ? Relisez mon post initial où je n'ai fait au contraire que souligner les errements de personnes qui profitent d'un crime odieux pour s'en prendre à toute une communauté à laquelle au passage le criminel n'appartient pas.
Et maintenant assez de vos allégations mensongères et querelles mesquines. Fermez le ban !
Rédigé par : Axelle D | 05 novembre 2024 à 17:01
@ Jean sans terre
Je lis vos propos, cela suffit pour comprendre votre pensée qu'apparemment rien ne détournera de sa fascination pour le malheur.
Rédigé par : Aliocha | 05 novembre 2024 à 16:16
@ Aliocha
S’il vous plaît, cessez de croire que vous sauriez mieux que je ne sais ce que je pense. Tout ce que vous dites, je le connais : Girard, Dostoïevski, etc. Il est juste que je ne m’y suis pas arrêté. Je ne cherche pas à retrouver la paix dans un système de pensée figé. Lorsque que j’avais dix-sept ans, avec mon meilleur ami, reprenant les mots du poète nous nous étions fait une promesse : "Avant de ne sombrer dans le grand sommeil, je veux entendre le cri du papillon". Mon ami depuis est mort. Lorsque je pense à lui, je me rappelle notre promesse que j’essaie avec mes faibles moyens d’honorer et, dussè-je être plus malheureux que Job, je préfère de loin souffrir, voir, et me battre. J’exècre plus que tout la paix des cimetières. Comprenne qui pourra.
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@ Axelle D
Vous vous êtes cru autorisée à condamner des hommes sans rien connaître de leur vie et de leurs souffrances avec cette panoplie de concepts creux qui permet avec une facilité déconcertante de vous dire à peu de frais que vous pensez bien, que vous faites partie du camp du bien, du camp des saints. Qu’est-ce que vous en savez que ces Anglais seraient racistes ? Le serait-ce, peut-être sous ce vocable est-il une autre réalité. Mais vous préférez la position confortable d’être du côté de ceux qui pensent bien. Pas de problème de conscience. Et vas-y que je te condamne la terre entière si elle ne se conforme pas à l’idée que vous avez de la vérité.
Regardez plutôt le monde et les hommes sans vos œillères qui vous servent d’éducation. Croyez-vous que vos pensées, vos opinions, vos valeurs sont le sommet ultime de l’humanité ? Alors évitez de juger le monde à partir de ces critères. Ici, en France ils sont peut-être vrais. Ailleurs, on les prendrait pour faux et mensongers.
Votre système de valeurs à partir duquel vous jugez sans profondeur le monde et les hommes n’est pas une panacée. Ce n’est rien d’autre que posture morale qui vous permet d’avoir bonne conscience et vous dispense de véritablement vous interroger.
Rédigé par : Jean sans terre | 05 novembre 2024 à 13:41
@ Jean sans terre
Mais je pense à nous quand vous me demandez si je hais le diable.
Je vous réponds comme on résiste à une tentation.
Si vous prenez pour vous ce qui n'est que partage, interrogez-vous donc sur le sens de votre question qui voudrait trouver chez autrui justification à sa haine, pourtant injustifiable au regard des textes en question et qui explique votre désespoir comme votre manque de foi en notre pays que j'aime autant que vous, là serait notre partage si vous ne m'en rejetiez pas.
Girard a traduit en terme anthropologique le renversement complet proposé par le Christ de l'idée que se font les humains de la divinité.
Je pense qu'en sa faiblesse même la France est l'incarnation de cette réalité révélée, capable de tirer les enseignements raisonnables des échecs impériaux qui ont provoqué la chute de toutes les civilisations pour inventer, proue de l'humanité qu'elle est avec ses rivaux européens réconciliés, les institutions à même de garantir la paix.
Cela me désole donc de vous voir désespérer d'elle et en appeler aux vielles outres sacrificielles pourtant parfaitement démonétisées par leur échec total, dû à la méprise méphitique que notre Sauveur a pourtant dévoilée.
Je vous invite donc, après le rendez-vous du frère Karamazov avec le démon, à celui avec le doux regard porté sur l'inquisiteur qui ne croit pas les humains capables d'être libres, l'embrasse sur les lèvres avant de s'effacer dans la nuit où il nous invite à le suivre avec confiance, usant de notre liberté non plus pour retourner aux esclavages de la haine mais aux joies de l'émancipation qui ne se formule pas en termes de domination ni de soumission, mais d'empire sur soi-même au service de la paix universelle.
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/V/05
Ne voyez là aucun abandon ni aucun pacifisme béat en cet exercice seul à même d'employer efficacement la force si nécessaire et jusqu'à la mort s'il le fallait, digne des enfants qui ont ensemencé notre sol au service de la liberté, ce grand don qui permet d'accéder à la vraie vie quand nous serons assez nombreux à l'avoir choisie pour suffisamment fortifier la justice, sans plus avoir besoin de justifier la force pour maintenir la paix.
Vous avez tout loisir d'en rester à vos diableries, vous me démontreriez alors qu'elles ne sont pas françaises.
Rédigé par : Aliocha | 05 novembre 2024 à 00:18
@ Jean sans terre | 04 novembre 2024 à 21:55
Vous devez vous tromper de personne.
Je ne comprends rien au commentaire qui m'est adressé.
Sachant que de scandales sexuels et de populations "abandonnées", il n'a jamais été question dans mes différents posts.
Je vous renvoie donc à votre propos accusatoire en forme de sommation : qui êtes-vous pour vous permettre de vous adresser à moi de cette manière tendancieuse et malveillante ou qui vous y aurait autorisé ?
Rédigé par : Axelle D | 04 novembre 2024 à 23:27
@ Axelle D
Pour parvenir à votre conclusion et vous octroyer le droit de moralement condamner, vous avez isolé le fait et en avez fait un accident.
Reprenez au commencement votre développement à partir des scandales sexuels qui touchent les enfants. Continuez avec la réponse qu’en ont apportée les autorités. Enfin, rappelez l’accumulation de souffrance, de rancœur, de colère, de frustration d’une population abandonnée. Vous y verrez que le fait y prend une coloration particulière.
Il n’est rien de plus insupportable que cette façon détestable de condamner hâtivement les hommes, sur la base de raisonnements abstraits et casuistiques, avant même d’avoir entrepris de tenter de les comprendre.
Qui êtes-vous pour vous le permettre ? Quelle légitimité avez-vous ? Êtes-vous assurée que vous êtes meilleure que ces hommes ne sont ? Qu’est-ce qui vous autorise à vous en persuader ?
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@ Lucile
J’admire chez vous la précision chirurgicale et sans concession de vos observations. Votre réflexion est toujours rigoureuse.
Il est fascinant d’observer l’aveuglement volontaire et persistant des hommes et des peuples sur les causes véritables de leurs malheurs, actuels ou futurs. L’ignorance n’est pas une explication suffisante. L’évidence se montre avec une telle flagrance qu’il est tout à fait impossible que les hommes ne voient pas, au moins quelques brefs instants.
Il ne paraît plus possible dans les sociétés contemporaines d’entraver la marche vers la servitude volontaire. La cruauté de destin de misère qui écherra à la plupart des hommes dans ces grands ensembles de plus en plus totalitaires, sans doute nous interdit de le voir d’une manière trop crue.
S’il subsiste une lueur d’espoir, peut-être faut-il la trouver loin au tréfonds obscurs de nos consciences, là précisément où elle disparaît à la suite d’un irrésistible dressage. Demeurer lucide et libre, s’appliquer à tout désapprendre et à résister à l’implacable avènement du meilleur des mondes.
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@ Aliocha
À qui pensez-vous ? Si c’est à moi, je vous remercie de vous soucier de la destination finale de mon âme. Je vous ferai observer, puisque vous n’arrêtez pas de me pourfendre de vos flèches bibliques, qu’une bonne charité est toujours ordonnée et commence par soi-même. Vous êtes-vous soucié de votre œil aussi bien que du mien ? Je m’en voudrais beaucoup que par excès de charité à mon égard vous négligeassiez votre âme.
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@ Lodi
Je crois que vous avez une image déplorable de votre pays.
Je ne vous parle pas d’être isolé, je vous parle d’être indépendant et maître chez soi.
Je ne vous parle pas d’être hermétique et retranché sur soi, mais ouvert au monde tout en conservant sa singularité.
Une chose est certaine : je ne veux surtout pas devenir un étranger chez moi ou un apatride. Ni Américain, ni Anglais, ni Germain, ni Russe, ni Indien ou Chinois, ni Africain, ni créole. Juste Français comme mes ancêtres l’ont été. L’homme déraciné, métissé, indifférencié, parfaitement interchangeable, l’homme en quelque sorte universel, tel que la promeut aujourd’hui dans son délire la société occidentale m’est une horreur. Le racisme, le suprémacisme, le sentiment de supériorité ou quoi que ce soit d’autre du même ordre n’entrent aucunement dans ce que l’on peut comprendre pour l’expression naturelle de l’instinct de survie, qui s’accompagne de la volonté de persévérer dans son être.
Rédigé par : Jean sans terre | 04 novembre 2024 à 21:55
@ Lucile | 04 novembre 2024 à 14:41
Non Madame, des accusations mensongères ou des calomnies dans le but d'inciter à la haine raciale ne peuvent être qualifiées de malentendus ou simple méprise. D'autant plus considérant les excès où cela les mène, eux, ou ceux qui les ont suivis docilement dans leurs dérives.
Quant au wokisme mis à toutes les sauces et véritable fourre-tout, cela permet uniquement aux sectaires dénués de tout esprit critique de s'exonérer de toute responsabilité en désignant des boucs émissaires.
Alors qu'il faudrait plutôt faire appel à toutes les bonnes volontés (nonobstant leur milieu social ou leur origine) pour régler des problèmes de société. Or si l'on part du principe qu'il conviendrait essentiellement de stigmatiser et mettre au ban de la société des groupes de personnes en raison de leur religion, de leur couleur de peau etc. ça ne marchera jamais. Je dirai même que ce sont les individus qui agissent de la sorte qui travaillent contre les intérêts de leur pays et le déshonorent.
Rédigé par : Axelle D | 04 novembre 2024 à 17:55
@ Axelle D | 04 novembre 2024 à 00:15
Le problème que je signalais à Lodi est celui de la liberté d'expression menacée en GB. Les lois sur la haine raciale ou l'incitation à la violence permettent toutes sortes d'abus. En particulier, elles musèlent les opposants politiques.
Peu importe pour ce débat que la manifestation anglaise ait eu lieu sur un malentendu, puisque Peter Lynch n'était de toute façon pas un émeutier. Il a défilé avec une pancarte peu amène (à l'endroit du Premier ministre et de sa politique), c'est tout, et c'est pour cela qu'il a été condamné, tout le monde est d'accord sur ce point. Condamné car le Premier ministre a décidé de considérer l'expression publique d'une opinion contraire à celle du pouvoir comme de la violence, tout en décidant par ailleurs de ne pas traiter l'entrée clandestine d'étrangers en Grande-Bretagne comme une atteinte à la loi, toute illégale qu'elle soit - mais là n'est pas la question. Aux immigrants l'hôtel de Rotherham (réquisitionné), au manifestant pacifique la prison, et puis bientôt la mort car on le savait dépressif.
On peut penser que si ce malheureux n'avait pas accepté de plaider coupable, l'accusation de violence aurait pu ne pas tenir, de même que l'accusation d'incitation à la violence, car malgré tout, ces lois liberticides jouent à cache-cache avec un principe de liberté d'opinion bien ancré chez nos voisins d'outre-Manche.
Un professeur de français américain de Virginie vient de recevoir 500 000 $ de dédommagement, parce qu'en 2018 il a été viré de l'établissement où il enseignait pour avoir utilisé une fois le pronom "elle" en parlant d'un(e) élève qui venait de prendre un prénom masculin et de décider qu'il fallait dorénavant utiliser des pronoms masculins pour se référer à elle/lui. L'élève a porté plainte, et, de procès en procès contre la direction du lycée, et de frais d'avocats en frais d'avocats, il a fallu 5 ans au professeur pour finalement faire reconnaître ses droits. Quand les autres établissements scolaires apprenaient le motif de son renvoi, ils rejetaient sa candidature. Ce père de famille explique qu'il ne pouvait pas se résoudre à mentir sur la réalité comme on voulait lui imposer de le faire, et que le fait d'être chrétien l'a soutenu dans sa résolution. Entre-temps il a émigré en France.
Je pense qu'après un moment de sidération face au wokisme, beaucoup reprennent peu à peu leurs esprits et leur fermeté d'âme pour lutter contre ce genre de dictature. Mais tout continue à être fait pour les décourager de lutter.
Pour finir, une citation de Soljenitsyne : "On reconnaît un système communiste au fait qu'il épargne les criminels et criminalise les opposants politiques".
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@ Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 22:36
Je pense en effet comme vous le dites, que si nous ne prenons pas conscience de la tendance générale, "ces choses arriveront inévitablement chez nous". C'est le rêve d'une partie de la classe politique. Un rêve qui n'est même pas secret et qui passe dans l'opinion à coups d'arguments moralisateurs. Le tout de façon tellement graduelle et circonstancielle qu'on en oublie qu'il va à l'encontre de nos principes prétendument les plus sacrés.
Rédigé par : Lucile | 04 novembre 2024 à 14:41
@ Jean sans terre 03 novembre 2024 à 22:36
Précisons.
On prétend que nous avons gagné la Seconde Guerre mondiale, alors que nous avons fait partie du camp des vainqueurs, ce qui est bien différent...
Pour faire image, si mon pays gagnait une guerre, mais que moi, j'étais juste un prisonnier tombé aux mains de l'ennemi sans combattre, je ne serais pas un vainqueur mais dans le camp des vainqueurs !
Car tels sont les attentistes.
Et c'est une grande, énorme différence... Mes divagations futures sur la liberté qui m'anime, après cela ? Ma prétention à dire ceci ou cela aux voisins, comme les Français sermonnant l'OTAN ?
Ce serait à rire, et aussi mes déclarations comme quoi je vais me débrouiller tout seul, mais en fait, en tremblant chaque fois que quelque incertitude se fait chez le voisin, à cause de tensions et risque de renversement de pouvoir dans sa maisonnée.
Je pense bien que parmi ceux qui disent "s'émanciper" de l'OTAN, certains sont sincères... Mais combien plus de pose que de résolution à augmenter le budget des armées !
Entre autres, car il y a d'autres questions à traiter, forcément...
Et je compte aussi pour défaites toutes les fois où nous avons perdu notre forme démocratique de gouvernement, Napoléon étant l'exemple typique de faute morale des Français, voulant ignorer qu'ils ont perdu leur droit de diriger leur cité pour préférer aller ravager celle des autres.
Par contre, pour moi sont de vraies victoires, continues, sans esbroufe, le fait que les Anglo-Saxons aient su conserver de la chute de Cromwell à aujourd'hui, leur liberté.
Et sur un autre mode, que le Japon ait su imiter l'Occident, tout en gardant sa culture si raffinée.
Le fait que le monde anglo-saxon traverse des turbulences n'interdit pas d'imiter ce qu'il fait de meilleur.
La discrétion du Japon ne prohibe pas de chercher à faire comme lui : prendre ce qu'il y a de mieux de l'extérieur au lieu de laisser le pire venir nous souiller, en somme, faire l'inverse de nous.
Imiter n'est pas du tout une défaite : tout dépend qui on imite, pourquoi et comment. Nul n'a la science infuse, et comme je le remarque, il est des domaines où nous devons nous améliorer.
Si nous avions été capables de le faire tout seuls, ce serait déjà accompli, ne croyez-vous pas ?
Et la prétention d'être tout seul, nous les sauvés par le Débarquement, me semble aller contre notre Histoire...
Et l'Histoire, tout court, même les Américains, dont l'ADN est isolationniste pour l'excellente raison qu'on ne va pas dans un Nouveau monde avec la perceptive de revenir à l'Ancien, ne sont pas seuls !
Imiter meilleurs que nous pour devenir meilleurs, nous allier sur un mode plus égalitaire en payant plus peut se concevoir, mais là....
Ce serait, à mon avis, de la démesure. Qui mène à la chute : amusant que parler de tradition et d'identité puisse y mener, paradoxe.
Je peux comprendre que l'humiliation de ne pas être ce que l'on veut pousse aux excès... Mais je le désapprouve.
Totalement.
Ceux que je comprendrais de se fermer aux mondes, type on est seuls, sans allié, et allez vous faire voir, tous ? Eh bien des gens qu'on a forcé à s'ouvrir au monde, en Asie. On pourrait en vouloir au monde, alors, et lui donner son congé.
Mais les sages Asiatiques savent que ce n'est pas possible, aussi font-ils du commerce et ne dédaignent-ils pas les alliances militaires où ils prennent de plus en plus de poids.
Moi, je n'en veux pas aux Américains et autres Canadiens de nous avoir libérés. Ni d'être meilleurs que nous. En fait, si certains traînent ici, je les remercie pour leurs bienfaits comme de leur exemple.
Même s'il se peut bien qu'ils déclinent ! Espérons que non... Bref, je les remercierais bien d'exister, comme pour les gens que j'apprécie le plus, enfin, quand cela ne risque pas de sonner d'un ton funèbre à leurs oreilles.
Il est temps d'imiter meilleurs que nous. Avant que qui sait les Anglo-Saxons ne perdent ce qui en fait le sel de la terre ?
Parce qu'on imite mieux les exemples vivants, et ce surtout dans une époque de présentéisme.
Parce que plus le temps passe, plus on prend des habitudes dont il est difficile de se déprendre.
Parce que...
Vaincre l'ennemi s'il se présente, ou vaincre une vanité qui empêche d'en faire autant voire tout ce qui de façon plus générale, participe au maintien et à l'accroissement de la liberté, sont des victoires.
C'est cela vaincre, pour moi.
Et les illusions sur ce chemin sont une défaite de la capacité à être lucide, comme cela nous aménage de futures défaites, à mon avis.
Nietzsche écrivait que les faibles ont tendance à faire ce qui les affaiblira davantage.
Et à mon avis, se croire capable d'un splendide isolement que même les plus puissants ne tiennent pas, est, comme le fait de s'ouvrir à l'immigration musulmane, une illusion délétère.
Le panache, c'est bien s'il accompagne les meilleures décisions possible, pas quand il est à la traîne des impasses. De même qu'un humour anglais qui serait à celle des dérives dont parle si bien Lucile.
Désolé, mais nous n'arriverions à rien, seuls, type nous allons voir ce que nous allons voir, aussi lointains, montrant le cap, et brillants, que l'étoile polaire.
Même des gens prouvant sans cesse leur courage, actuellement, les Ukrainiens, seraient bien embarrassés, pour ne pas dire plus, si on leur retirait notre trop faible soutien.
Nous avons été aidés, nous aidons, cela me paraît bien, et je ne peux qu'espérer que l'Europe soit capable d'assurer sa protection, car si l'Amérique continuera peut-être à nous protéger, tout est suspendu à ce peut-être.
Se renforcer militairement, interdire l'immigration musulmane, celle où on nous rend le mal pour le bien, en droit ou en fait, prendre le 1er Amendement américain, imiter l'esprit pionnier du même monde, ce qui peut rester des meilleures traditions anglaises, il y a beaucoup à faire, à mon avis.
Il peut sembler à un esprit lucide qu'il soit bien tard, voire trop tard, mais enfin, les fameuses raisons du cœur dont vous parliez ne doivent-elles pas nous conduire à persévérer ?
Rédigé par : Lodi | 04 novembre 2024 à 07:12
@ Lucile
@ Jean sans terre
Si j'ai bien compris, Axel Rudakubana qui a été mis en examen pour l'assassinat de 3 fillettes n'est ni un migrant, ni un musulman. Il est né à Cardiff dans une famille d'origine rwandaise et de confession chrétienne.
Or ce qui a déclenché les émeutes raciales en Angleterre ce sont de fausses informations accréditant l'idée que l'assassin de 17 ans était un clandestin de religion musulmane.
Ces précisions ne rendent en rien son acte moins odieux et répugnant mais pourquoi faudrait-il admettre comme normal et juste que certains profitent de telles tragédies pour en rajouter et attiser (à tort) les haines raciales ? Ces gens-là par leur comportement imbécile et sectaire et leur violence gratuite, tant à l'égard d'innocents que de la police, ne valent pas mieux que les "envahisseurs" qu'ils prétendent combattre. Et pour tout dire, bien loin de rendre service à leur pays et lui faire honneur, ils lui nuisent gravement. On a d'ailleurs les mêmes bravaches chez nous qui ne sont bons qu'à semer la zizanie et se trompent de combat.
Rédigé par : Axelle D | 04 novembre 2024 à 00:15
@ Jean sans terre
Il est possible d'aimer les personnes possédées du malin qui, au nom d'un fantasme particulier, se laissent investir par lui.
Une chance d'en être exorcisé leur est alors offerte, qu'ils ont bien entendu toute latitude de refuser, le premier don garanti étant la liberté.
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/XI/09
Rédigé par : Aliocha | 03 novembre 2024 à 23:39
@ Lodi
De quels types de victoires parlez-vous ? Il est des victoires qui ressemblent à des défaites. Les vôtres me paraissent telles. Et à quel prix ? Celui d’avoir renoncé à être pour survivre misérablement ? Il est aussi des défaites sublimes et des victoires honteuses. À la fin, nous serons tous morts. Autant choisir de vivre et de mourir en toute franchise.
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@ Lucile
Votre commentaire précis et renseigné pose une lumière crue sur un état de fait que l’on s’obstine à ne pas vouloir admettre. Ces choses-là arriveront inévitablement chez nous. Elles sont déjà à l’œuvre. Le Royaume-Uni nous devance de quelques années. Les mêmes causes ici produiront les mêmes effets que là-bas. Est-on plus prêt ? pas plus que les Anglais. Tenterons-nous de l’entraver ? nous persisterons dans notre aveuglement coupable. Une caractéristique surprenante de nos sociétés est qu’elles désirent persister dans ce qu’elles sont. Or, ce qu’elles sont favorisent ce qu’elles redoutent de devenir. Dilemme apparemment insoluble. Tout laisse à penser que l’on persévérera.
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@ Aliocha
Votre remarque est légère. Que l’homme soit à l’image du Père, je l’entends. Qu’il penche vers le malin est autant vrai. Dit très simplement et sans consonance religieuse, en l’homme est du bon et du mauvais. Pardonnez-moi de ne pas fraterniser avec la méchanceté et de m’abstenir d’être irénique - ce que vous me paraissez être.
Est-ce que Jean parle d’aimer le monde ou d’aimer son frère qui est hors du monde ?
Je me méfie comme de la peste de ces mots creux que sont l’universalité, l’égalité, la fraternité, etc. Que ne leur fait-on pas dire et que n’impose-t-on pas en leur nom ? Je préfère de loin me soucier du particulier.
Tout aimer revient à ne rien aimer. L’amour distingue.
Haïssez-vous le malin, Aliocha ?
Rédigé par : Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 22:36
@ Lucile | 03 novembre 2024 à 17:25
Très intéressant... Eh bien, si les meilleurs, comme les États-Unis, dont aucun camp ne voudrait reconnaître la victoire de l'autre, et les Anglais déclinent, quel espoir nous reste-t-il, à nous ?
Je n'en vois guère, le panache, souvent, me semblant un rideau de fumée inconscient occultant la vérité de nos défaites.
Rédigé par : Lodi | 03 novembre 2024 à 21:55
@ Jean sans terre
Je n'ai vu aucun buisson ardent, mais sais précisément que c'est la haine qui indifférencie.
"20Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas?"
https://saintebible.com/lsg/1_john/4.htm
Rédigé par : Aliocha | 03 novembre 2024 à 20:20
@ Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 17:40
Je reprends in extenso votre commentaire en ajoutant "Ne pas subir". Ces trois mots sont inscrits sur la façade du monument aux morts du village. Étant gosse j'avais demandé à mon père ce que cela voulait dire. Difficile d'en expliquer le sens à un gamin.
J'espère aussi être encore de ce monde pour agir. Ad honores.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 novembre 2024 à 18:22
@ Aliocha
Vous êtes tellement imbu de ce que vous dites qu’on croirait qu’à l’instar de Moïse vous avez vu le buisson ardent.
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@ Lodi
Je ne mets pas mon pays au pinacle. Je connais nombre de ses faiblesses et sa fragilité. Je ne me fais pas non plus d’illusions sur la direction où il va, ni sur le désir qu’en a sa population. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. J’aime mon pays comme Du Bellay aimait son village. Je ne souhaite pas lui voir perdre sa singularité. Il la perdrait en suivant par trop ce genre de fatalisme matérialiste que vous semblez préconiser pour conjurer sa disparition. Il perdrait ses traits, son visage. Je ne l’aimerai plus. À cela, je ne puis me résoudre. Il apparaît dans ce que vous dites la frayeur.
À rebours de vous, je crois que notre pays dispose de précieuses ressources et qu’il n’a pas autant besoin de se conformer à ses voisins ou à ses alliés. En revanche, je pense qu’il lui est nécessaire de se faire confiance et d’aller de l’avant. Pour ce qui me concerne, il n’y a pas d’alternative. Que l’on périsse sous les coups du péril étranger ou que l’on s’efface en perdant notre singularité et notre identité revient au même. Dans les deux cas, on meurt et disparaît. Je ne désire pas plus être américain, anglais, germain, que russe, chinois ou africains. Je désire rester français. Je n’ai pas peur.
Et si malgré tout il fallait mourir, eh bien soit. Mais qu’au moins ce soit avec honneur et panache, en Français, les armes à la main. Mais mourir ainsi que l’on fait, en s’effaçant devant les uns, en s’écrasant devant les autres, cela je ne puis m’y résoudre. L’honneur de la race et du sang oblige.
Lorsque le sentiment s’estompe et faiblit, je ne connais rien de mieux que d’aller me recueillir dans une nécropole quelconque de la guerre de 14-18 et de rêver. Chaque village aussi a ses tombes glorieuses oubliées. Quand l’on songe à tous ces jeunes hommes qui dans la fleur de l’âge sont tombés pour la sauvegarde de leur pays, l’on ne peut être qu’effaré de la distance qui les sépare de nous et d’avoir honte des futilités qui nous préoccupent presque tous les jours de la vie. Je pense souvent à eux. Si ces squelettes d’un autre âge pouvaient se relever, je crois bien que dans un mouvement d’indignation ils viendraient nous cracher devant les pieds. Sans doute auraient-ils raison. L’honneur s’est envolé. Que ne se pose-t-il plus sur nos chères têtes écervelées. Non vraiment, je ne crois pas qu’il est d’autre alternative que l’honneur, l’honneur de se conduire et de battre en Français.
Rédigé par : Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 17:40
@ Lodi | 02 novembre 2024 à 07:09
L’Angleterre a changé. On n’a plus le droit d’y écrire ou d’y dire ce que l’on pense, sous peine d’être accusé d’incitation à la haine raciale ou de "violent disorder", et d’être jeté en prison.
Si vous êtes contre l’immigration illégale vous serez automatiquement considéré comme un activiste "d’extrême droite", c’est ainsi que les journaux parleront de vous, et de la cause de votre incarcération. La police viendra vous chercher, votre maison sera fouillée de fond en comble, les téléphones et ordinateurs de toute la famille seront confisqués pour investigation. On vous incitera fortement à plaider coupable, à la suite de quoi vous serez mis en prison pour plus de deux ans, pour violence, même si vous n’avez fait que défiler sagement avec une pancarte. En prison, vous serez repéré par certains malfrats d’une certaine religion et vous vivrez sous la menace de vous faire trucider par eux.
Sentence échue à un monsieur de plus de 61 ans qui vient de se pendre dans sa cellule, paix à son âme. Il s’appelait Peter Lynch. Le "désordre violent" a consisté pour lui à défiler devant un asile de migrants (Rotherham, de triste mémoire), en tenant une pancarte hostile à l’immigration illégale. Pendant ce temps-là, un journaliste pédophile était dispensé de prison pour raison pas très évidente de santé, des violeurs se promènent à l’air libre, et on ne poursuit plus les voleurs qui font des razzias en bande dans les supermarchés.
Bonne nouvelle : certains qui ont eu l’audace de se déclarer hostiles à l’immigration de masse sur Twitter, et surtout qui ont eu la bonne idée malgré les pressions de refuser ensuite de plaider coupable, réussissent finalement à se faire acquitter (par un jury populaire), après des semaines passées en prison et des sueurs froides répétées. Comme celui-ci, qui a eu la bonne idée de refuser de plaider coupable, à ses risques et périls :
.https://www.youtube.com/watch?v=7uw7QYNImQU&list=TLPQMDMxMTIwMjQkSMg6QADGRw&index=5
C’est très triste, mais il faut s’y faire, l’Angleterre d’aujourd’hui n’est plus la championne de la liberté que vous évoquez, et le gouvernement actuel, nouvellement élu après un vote de protestation, n’arrange vraiment pas les choses. "Toute personne qui incitera à la violence sur Internet se verra opposer toute la rigueur de la loi. La loi s'applique aussi à l'Internet" a dit Starmer, indiquant que "l’incitation à la violence" serait traitée comme "une participation directe à des actes de violence". Des policiers de l'Internet ont été formés pour éplucher tout ça, et sévir prestement.
https://www.aa.com.tr/en/europe/british-premier-blasts-elon-musks-civil-war-comments-vows-legal-response/3296159
Rédigé par : Lucile | 03 novembre 2024 à 17:25
@ Jean sans terre
Vous êtes libre.
Personne ne vous force à envisager une perspective qui éclaire que c'est la haine qui rend semblable à celui qui est considéré comme une menace, alors que le pardon sépare de celui qui n'est plus considéré comme ennemi, mais comme un partenaire dans ce renoncement à vouloir imposer à l'autre sa différence, chemin qui permet à chacun d'assumer librement sa particularité dans un respect mutuel qui est le fondement démocratique.
Rédigé par : Aliocha | 03 novembre 2024 à 10:52
@ Jean sans terre
À votre différence, je ne mets pas la France au pinacle. Pour commencer, son roi n'a pas concédé les libertés qui ont tant grandi les Anglais, par exemple. De cela, conséquence, cause, les deux ? son peuple n'est pas du tout franc, aimant la liberté comme vous le rêvez, à mon avis.
Ensuite, je ne mets pas tous les peuples au même niveau. Ni toutes les couronnes, absolutistes, parlementaires... Pas plus que les religions, et... En fait, quoi ?
Indépendance nationale absolue ?
Ces prérequis :
Un budget de défense et de police très augmenté.
Donc, sur des années, acceptation sociale, de la droite et de la gauche, et donc...
Il faut en convaincre les Français...
Prévenir un peuple fonctionnant à la dette d'arrêter, car on dépend de l’extérieur, et en plus, de payer, payer, payer, et non pour quelque chose de concret, mais sa liberté.
Et pas pour forcément pour aujourd'hui, mais pour demain.
Payer pour que l'armée et la police défendent tout seuls le pays contre l'immigration.
Cela, il peut encore le voir... Mais la défense ?
Qui inclut de plus financer la recherche et développement dont la coopération diminue les coûts, pas seulement pour l'économie...
Mais de se battre avec les armes, anti-propagande et plus traditionnellement militaire, de son temps.
À nous seuls, il faudra assumer l'espace, intersection entre le civil et militaire, parce que pour protéger son territoire, englober la Terre et avoir la position la plus haute, est incontournable.
Selon un vers célèbre, "le trident de Neptune est le sceptre du monde", et cela reste assez vrai. Sauf que sans oublier le sol, la foudre de Jupiter est de plus en plus requise.
Et pour que tous ces sacrifices en vaillent la peine, il faut penser que ce ne sera pas un feu de paille, pas une lumière intermittente, à l'inverse de notre liberté, à éclipse, et non inabolie depuis des siècles contrairement aux Anglo-Saxons.
Alors bien sûr, j'ai peur que l'Amérique nous laisse tomber, mais d'autre part, je sais que nous ne cessons de nous laisser tomber nous-mêmes.
Il me semble que payer au moins un peu plus pour resserrer l'alliance et nous préparer en même temps à un lâchage éventuel serait moins aventureux. Anticiper deux scénarios probables ne doit pas demander de paracétamol.
Je préfère la vie à la mort, dans l'absolu. Mais je pense qu'il vaut mieux mourir qu'une vie qui déplaît par trop. Donc là non plus, je ne mets pas tout au même niveau.
Mettre tout au même niveau présente des dangers pour le pays et pour soi : on n'est pas attentif à ce qui risque d'advenir, et on court donc celui de se retrouver pris au piège.
Et le piège, ce n'est pas toujours mourir au combat, on peut être capturé, torturé, dressé, de façon individuelle, au fond d'une prison, ou en masse, dans les camps.
Et comme on ne le dira jamais assez, la lance est plus forte que le bouclier... Qui veut éviter de perdre doit être anticipateur, et combien ! Et cette capacité requiert d'être attentif au monde... Un idéal, non quelque chose que je prétende jamais atteindre.
Je ressens combien la vigilance s'avère pénible, semblable à contempler une avalanche perpétuelle.
Et je ne dis pas en être capable comme je le désirerais, avec, j'aimerais, en prime, le flegme d'attendre et voir, la constance, et un certain détachement teinté d'humour que j'admire et j'aime, chez les Anglais.
Rédigé par : Lodi | 03 novembre 2024 à 06:13
@ Aliocha
Je dois avoir une façon gallicane de lire la Bible. Plus sérieusement, je ne suis pas pressé d’aller au ciel. Je m’accommode des contingences terrestres. La sainteté attendra. Ceci dit, s’il m’est accordé d’y accéder, je prie pour ne pas y aller avec vous. J’aurais trop peur d’entrer en enfer ou dans la caverne de Platon.
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@ Lodi
Je n’ai pas aimé votre développement. En revanche, j’ai beaucoup apprécié votre conclusion. La différence, peut-être, qu’il y a entre nous, est qu’au point de désespérance où je suis, la mort m’indiffère. Je vois autant de mal à devenir Russe, Chinois, Américain, Anglais, Germain, Européen apatride ou pire encore un Créole déraciné et à perdre mon identité. Je ne renoncerai pas à l’honneur d’être français selon la façon dont je le conçois c’est-à-dire franc, libre, obligé seulement à Dieu, mon roi, ma dame, ma foi et les miens. Ah, un autre point de différence, je ne perçois aucun de ceux que j’ai dit comme un ami, pas plus que je ne le perçois comme un ennemi, cela dépend des circonstances. Je serai en revanche fort aise de me passer du soutien du grand frère américain. Il me paraît trop intrusif et pas assez bien intentionné. Quant à dépendre de lui, non merci.
Rédigé par : Jean sans Terre | 02 novembre 2024 à 22:49
@ Jean sans terre
Merci de confirmer ma méprise supposée, car c'est la violence des discriminations particulières qui cède aux indifférenciations de la haine, empêchant la coexistence pacifique des différences qui refusent leur filiation commune.
https://saintebible.com/lsg/john/8.htm
Rédigé par : Aliocha | 02 novembre 2024 à 18:24
@ Jean sans terre | 02 novembre 2024 à 13:27
Vous avez déjà compris la question du moindre mal. Très bien ! Pour moi, les protestants sont un moindre mal, c'est évident.
Je ne tiens pas à me soumettre aux protestants, mais si mon pays était si avili que sur le point de tomber, soit sous domination de l'Islam, soit celui de la Russie ou autre puissance de ce genre, et de quelque pays protestants anglo-saxons ou pas, je choisirais le pays qui a dans son ADN la Magna Carta et d'autres choses, infusant le présent, informant le futur.
S'il y a le choix ! C'est aussi peu probable que d'en laisser à un esclave qu'on expose sur le marché. Mais dans la vie, il faut vaincre ou mourir, ou bien, même dans les chaînes, choisir le moindre mal.
Retour à mes intentions véritables, je plaide pour que nous soyons libres.
Et pour cela, il faut imiter les meilleurs, savoir les Anglo-Saxons, pour les raisons que je vais nous épargner de redire.
Cela ne signifie pas perdre sa culture, mais la renforcer en imitant ce qu'il y a de mieux à l’extérieur.
Le Japon a su le faire, pourquoi serions-nous incapables d'imiter la démarche des meilleurs des imitateurs ? Tant d'ailleurs en prenant l'amour de la liberté des Anglo-Saxons, que l'inépuisable raffinement japonais.
Vous imaginez que nous tombions en servitude face aux Anglo-Saxons ou d'autres protestants ? Moi, je vois que les Américains nous ont sauvé la mise, et que j'ai une peur immense qu'ils ne se lassent de nos caprices.
Ce n'est pas leurs bottes sur notre pays, éventualité bien irréaliste, qui me terrifie, mais qu'ils retirent leur ombre tutélaire de notre continent.
Si je dis que notre pays est incapable, ce n'est pas pour rien : incapable d'imiter l'amour de la liberté des meilleurs, incapable de se défendre, incapable de...
Bref.
Et je mélancolise non un passé à mon avis enjolivé mais une occasion perdue... L'union consensuelle de la France et de la Grande-Bretagne, née de leur rapprochement, et qui aurait pu, qui sait, changer le cours de la guerre. Vraiment, que de regrets !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_franco-britannique
Sans compter que l'union avec le Royaume-Uni plutôt qu'avec l'Union européenne, où on ne fait pas grand-chose contre les périls extérieurs, serait encore bien préférable aujourd'hui.
Si maintenant on parle non de mon pays, ce à quoi je faisais allusion, mais de moi... Tant disent qu'ils ne se soumettront jamais à rien, et quand on les voit, patatras, quel désastre !
Je n'aurais pas la même imprudence... Je cherche à développer mon courage, mes opportunités d'aller ailleurs ou de me tuer.
En quête de cela comme du reste : le monde ne vous donne pas sur l'heure ce qu'on désire, mais en attendant, on peut prendre le moindre bien sur sa route, comme l'enfant, déçu qu'il n'y ait pas de framboise, le rayonnement du soleil à travers les arbres des bois, porteur d'une splendeur non pas gustative mais visuelle.
Rédigé par : Lodi | 02 novembre 2024 à 18:03
@ Aliocha
"Le protestantisme est un monothéisme, c'est ainsi, n'en déplaise aux Gaulois réfractaires à la réalité."
Qui dit le contraire ? Dans un monde où les gens ne savent pas se détourner d'une ou de plusieurs divinités éventuelles, le protestantisme est un MOINDRE MAL.
Si j'étais un guide dans une quête et que quelque chevalier errant plus récent que ceux des récits qu'on connaît me demandait son chemin, je lui dirais une direction va vers le pire, une autre le bien que tu ne comprends pas - en l’occurrence, si on parle de l'avenir du monde, pas de religion, ou la forme la moins nocive.
Bien sûr, en tant que chrétien, il refuserait le mal, les chrétiens s'imaginant être bons, et croirait que le vrai bien, fin de son illusion, est le mal.
Moment de tristesse et je reprendrais.
Puisque tu prétends vouloir le bien, et que tu crois que le christianisme où tu t'enfonces est le bien, choisis du moins la forme qui te pousse à la liberté, savoir le protestantisme. Cerise sur le gâteau, dans tant de terre, il s'étend sans avoir anéanti le catholicisme, et peut se sentir des affinités avec le judaïsme voire peut être capable de comprendre les agnostiques et autres athées.
Alors vous êtes protestant, ou encore, mais le protestantisme est un monothéisme, dirait le chevalier, vu que l'intelligence n'est pas requise pour être chevalier, sinon ça se saurait.
Non, non mais non merci ! dirai-je, on explique aux gens comment s'améliorer autant que possible, comment ne pas s'égarer, et voilà les horreurs qu'ils sortent sur soi : qu'on est soit ce qu'on désapprouve, soit qu'on ne comprend pas qu'il y a plusieurs maux religieux, plus ou moins graves.
Schéma :
Le mieux : agnostique : on ne prétend pas savoir ce qu'on ignore.
Moins bien : plusieurs dieux : pluralisme.
Monothéisme : alors là, judaïsme, la maison-mère, un seul dieu mais du pluralisme au sein de la religion. Christianisme, on éradique la concurrence monothéiste, soumet les Juifs, persécute les "déviants", mais de soi sortent tout de même des gens capables d'une certaine liberté, les protestants.
Pour des chrétiens impénitents, cela me semble le plus accessible... Quand les gens se demandent l'impossible, ils y arrivent rarement, alors, si les autres doivent les inciter à se purifier d'une erreur de plusieurs milliers d'années, je ne vous dis pas.
Et je ne dis rien des pires, les musulmans, parce que pour s’améliorer, il est évident qu'on ne doit pas imiter les pires, et même éviter qu'ils n'émigrent chez soi, ces immigrés ayant innové en cela seul de rendre le mal pour le bien.
C'est très clair.
Autre chose, vous vous attaquez aux personnes, de même que Macron, car "tel maître, tel valet".
Vous pourriez toutefois garder des expressions répugnantes telle que "Gaulois réfractaires" pour vous. Macron tient un mandat du peuple français, il n'est pas son maître, pas un procurateur romain allant baver sur les indigènes conquis "réfractaires".
Il jouit d'un jeu de rôle où des Européens étaient les conquis, dhimmis des musulmans, car c'est cela Al-Andalus.
Cela n'augure pas qu'il laisse la pire engeance monothéiste possible à la porte, savoir des immigrés dont trop ont inauguré de nous rendre le mal pour le bien, et qui doivent être écartés.
Car si nul n'a un droit à immigrer dans le pays de son choix, tout pays a le droit d'écarter les indésirables. Je dirais et de refuser les immigrés musulmans en amont, et d'expulser les résidents, si anciens qu'ils soient, s'ils sont frappés d'OQTF.
Dire que nos ancêtres les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête ! C'est bien possible, mais en attendant, leurs descendants sont subvertis par la pire engeance qui soit, impossible à imaginer à leur époque. Ce que tout ancien trouverait toutefois le plus difficile à concevoir, c'est pourquoi nous tolérons que des gens nous rendant le mal pour le bien pénètrent encore sur notre sol.
Même des monothéistes trouvent cela de plus en plus insensés, mais les Français, ivres de vanité, croient changer du plomb en or. Mais non, le plomb est en plomb et il nous plombe.
Rédigé par : Lodi | 02 novembre 2024 à 17:10
@ Aliocha
Vous vous méprenez une fois encore, Aliocha, et outrez mes propos, leur faisant dire ce qu'ils ne disent pas, pour pouvoir les encadrer dans votre monde idéal. Avoir lu Girard et croire l'avoir compris ne fait pas de vous un saint qui aurait reçu des révélations particulières. Le monde est plus divers. Où voyez-vous que je parle de supériorité ou de domination ? Je ne l'évoque jamais. Race n'est pas un vilain mot, ne vous en déplaise. Il évoque une certaine façon d'être au monde, une certaine façon de penser ou de parler, qui s'élabore lentement au cours des siècles et qui rapidement sous l'effet d'une exposition soudaine trop forte à des agents étrangers se corrompt jusqu'à en perdre l'originalité. Je dirais que la race discrimine et distingue. Elle fait l'éloge du singulier.
Vous présumez que le mélange est un enrichissement. Il peut l'être effectivement à la suite d'efforts volontaires et d'une lente maturation. Cela vaut pour des individus, non pour des masses. Le plus souvent, il n'est qu'un arrachement et un déchirement qui abîment l'homme, le déracinent et le dépouillent de sa filiation. Vous présumez que le dépassement que vous suggérez conduit à la concorde universelle et à la paix. J'observe plutôt le contraire et entraperçois la discorde, l'exacerbation de la violence, une sorte de régression primale de l'humanité.
Plus que tout, me terrorise dans votre chimère idéale la menace de la destruction de la singularité. Une seule race humaine, uniforme, nivelée, où tout ce qui dépasse est arasé, composé d'hommes indistincts, indifférenciés, parfaitement interchangeables, formatés, atomisés, sans lien et sans protection : quelle horreur ! C'est où mène votre projet idéal qui nie dans l'homme sa nature, ce qu'il a de plus fondamental et le fait devenir un être contrefait et dénaturé, un être qui n'est plus façonné par une culture, un homme en somme décivilisé, tout à la fois grégaire, sauvage et exposé.
Pour ce qui me concerne, jusqu'à mon dernier souffle, je m'opposerai et résisterai à ce projet, cette vieille lune sortie de cervelles présomptueuses. Je hais la termitière dont vous rêvez. Je sais ce qui se cache derrière ces concepts creux.
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@ Lodi
Votre représentation pèche en un endroit. Que ferez-vous lorsque vous serez opposé à un protestant qui voudra vous soumettre parce qu'il s'est persuadé que sa proximité immédiate avec Dieu lui en donne la légitimité ? Je pense que vous y verriez un moindre mal et que cela vous serait peu sensible. Pour moi, cela l'est et je ne désire pas plus être mahométan qu'américain, hollandais ou germain. Quant à être un européen ou un occidental, je ne sais plus trop ce que cela signifie depuis que la chrétienté en s'évaporerant ne réunit plus en commun les peuples qui y figuraient, tout comme je suis à peu près certain, en m'y dissolvant, d'y perdre ma singularité ; ce qui revient à dénier ce que je suis. Mais je le concède, il est fort possible qu'il n'y ait déjà plus de spécificité française et que ces deux blocs soient indifférenciés. Cela ne vous émeut peut-être pas. J'en éprouve pour ma part beaucoup de chagrin. J'ai peu de sympathie pour les Allemands, les Anglais, les Américains. Je n'admire pas leur puissance et ne désire surtout pas leur ressembler, ni les imiter. Je me sens bien mieux en ma qualité de Français. Pour rien au monde, je n'en changerais.
Rédigé par : Jean sans terre | 02 novembre 2024 à 13:27
@ Ellen | 01 novembre 2024 à 18:25
« Par contre, celui qui a l'art de m'énerver le plus et je ne suis pas la seule, c'est Pascal Praud coupant sans cesse la parole à ses invités sur le plateau. Pourquoi personne ne lui dit rien ? »
Les invités savent à quoi s’en tenir quand ils viennent sur le plateau de l’Heure des pros.
Si par malheur ils émettent une opinion qui va à l’encontre de celle du "maître des lieux", ils acceptent de se faire rabrouer, souvent sans ménagement.
Cela a d’ailleurs été le cas de notre hôte avec l’affaire Pélicot. Mais cela n’a entamé en rien l’estime, voire la vénération, qu’il porte à Pascal Praud, dans la mesure où tous les deux partagent globalement les mêmes idées, en particulier concernant notre président.
De toute façon cela se finit toujours par un bon petit repas dans le resto en face des studios de CNews où l‘on oublie ses petits différents.
Rédigé par : Achille | 02 novembre 2024 à 11:30
Mettre face à la contradiction des propos n'est pas attaquer les personnes qui les tiennent.
Le protestantisme est un monothéisme, c'est ainsi, n'en déplaise aux Gaulois réfractaires à la réalité.
Rédigé par : Aliocha | 02 novembre 2024 à 10:59
@ Aliocha | 01 novembre 2024 à 10:03
Vous ne répondez pas sur le fond de l'affaire, bien sûr. Vous qui attaquez les gens, à commencer par les absents !
Macron et vous commettez deux fautes essentielles.
Attaquer les absents, les vôtres, et la vérité - en surévaluant l'Islam, tant par l’occultation des méfaits de trop d'immigrés de cette religion que par la perpétuation du mythe d'Al-Andalus.
Bien sûr qu'il aurait mieux valu que le monde restât polythéiste. La question ne se pose même pas !
Si, le zéro a donné un tas de choses en sciences, et F68.10, le meilleur des débatteurs, absent, le dirait mieux que moi...
Qu'a donné le un, le dieu unique ? Les guerres de religion, l'Inquisition, pour les décadences les plus évidentes, mais on n'en finirait pas si on listait ses abominations.
Bref ! Mais prenant le monde tel qu'il est, et non dans l'Antiquité abolie, hélas, je compare l'existant.
Tout en bas, il y a l'Islam, je veux dire ce qui inspire des peuples dont on ne peut pas dire qu'ils brillent par l'acceptation d'autre chose que de leur propre superstition.
Ravaler les femmes, les homosexuels, être à la traîne en science, détruire des chefs-d'oeuvre du passé sans être l'ombre de l'ombre de l'ombre de leurs créateurs, inaugurer de rendre le mal pour le bien dans les pays ayant le malheur de subir l'immigration des ressortissants de sa destruction en marche...
On n'en finirait pas si on devait dresser la liste de ses nuisances.
Plus haut, il y a tout le reste, même la Russie et la Chine, c'est dire, mais il faut les surveiller et tenter de juguler des volontés tendant à assujettir leurs voisins. L'Europe doit plus particulièrement veiller sur l'Ukraine, et que Macron soit plus dans cette optique que d'autres doit être porté à son crédit.
L'Europe est collectivement plus haut que des pays non démocratiques comme les mastodontes autoritaires cités plus haut, mais tout n'est pas homogène, chez elle.
Il est par exemple évident que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas valent mieux que la France, par exemple. On n'y jette pas des cocoricos sur la liberté, ou pire, des "la liberté, pour quoi faire ?". On est libre, plus profondément que nous, et depuis plus longtemps. On pourrait donner des leçons, mais pourquoi, n'ayant pas besoin de masquer le défaut d'être et de faire par un camouflage de mots infatués ?
Le monde est ce qu'il est, toujours submergé par l'autoritarisme, et on est ce qu'on est, un arrachement au naufrage universel.
En France ? On prêche au monde, tout en se laissant submerger, pays occupé où on n'en finit pas de regarder le de Gaulle versus Pétain, au lieu d'avancer.
Tragique, comique ?
Ce sont les pays non prêcheurs qui doivent débarquer, et proposer l'OTAN aux poules mouillées... qui ne trouvent rien de mieux que caqueter leurs caprices une fois qu'elles y ont trouvé une place.
Pourquoi les pays que j'évoque nous surpassent-ils de cent coudées ? Entre autres parce que le protestantisme y tient un grand rôle, sans avoir éradiqué le reste.
Le protestant se retrouve devant sa Bible et sa conscience, le catholique lié à des dogmes d'un pape infaillible.
Le papiste est donc un soumis, et si ambitieux de dominer, il doit imiter prêtres et pape en imposant un dogme, par le biais de l'Église et de l'État, comme une poule inférieure, piquée par une poule supérieure, le fait aux gallinacées de moindre rang.
Roi absolu ou révolutionnaire qui va piétiner les autres de ses lubies ? Je les trouve pareils, liberticides.
Si jamais ils prétendent vouloir défendre la liberté de leur pays et la leur, les Français doivent imiter meilleurs qu'eux.
Utopie : se purger totalement de la folle idée monothéiste qu'on aurait accès à de larges parts de vérité déferlant sur nous comme la mousson, en Inde.
Il y a quelqu'un pour se passer de drogue dure sans rien à la place ?
Donc, plan B, plus réaliste.
La vérité serait toujours accessible, en open bar, même... Mais ! Elle ne nous tombe de l'Église ou de l'État... mais du débat.
La France n'a pas accédé à ce stade. Elle est donc impréparée au meilleur fonctionnement possible de la démocratie dans le présent, et est très exposée à perdre sa forme démocratique, même si cela peut évidemment arriver à de bien meilleurs qu'elle. La nature humaine étant ce qu'elle est.
Si la France veut s'améliorer, elle doit imiter les meilleurs, non par biologie, grâce divine ou je ne sais quoi encore, mais parce qu'ils ont su prendre un nouveau départ, protestant et pluraliste, il y a fort, fort longtemps, et nous, non.
En fait, n'étant point monothéiste, je m'autorise à dire que de vérité, on n'en trouve que fort peu... Et par la science et par l'art, pas dans l'organisation de la société.
La politique, qu'on se le dise, ressort du bien commun, ou plutôt du moindre mal.
Mais je concède que certaines formes sociales prédisposent à la liberté, et aux fruits de cette dernière.
Soit copier ces formes, soit copier les résultats de ces sociétés, non seulement les produits finis, comme des idées telles que l'équilibre des pouvoirs, mais remonter à l'esprit qui y préside et l'adopter.... Ce qui sera plus dur que dans les sociétés où on y baigne, où toute la tradition, religieuse mais pas que, y donne chair et sang.
Loin de croire que l'influence culturelle de tels pays soit une mauvaise chose, je pense au contraire qu'elle constitue un transfert, que je qualifierais de providentiel, si je ne pensais pas que le ciel ne parle pas.
Rédigé par : Lodi | 02 novembre 2024 à 07:09
@ Jean sans terre
Nous y sommes, la race et son fantasme de supériorité, cause de sa décadence.
Ce n'est pas le président que vous rejetez, mais l'image qu'il vous renvoie en son miroir, ce jugement sans appel qui vous perdra quand vous l'appliquerez à vous-même.
La France n'en est plus à la domination et à vouloir l'obtenir, disait de Gaulle, fondement européen de la paix après que les empires se sont écroulés sur eux-mêmes, victimes de leur orgueil.
Là est la grande idée que le pays désormais se doit d'incarner, idée sans laquelle il choisit alors de disparaître, idée que vous trahissez par nostalgie de ce qui pourtant le mena à l'échec.
Vive l'Europe.
Rédigé par : Aliocha | 02 novembre 2024 à 00:33
Il s'y croyait déjà ! Passé en marche hautaine sous les spotlights du Louvre en mai 2017, Emmanuel Macron ne représente aujourd'hui que l'ombre de lui-même, ne nous laissant en héritage que la honte et la désolation.
Rédigé par : Ellen | 01 novembre 2024 à 20:52
@ Achille | 01 novembre 2024 à 07:50
"J’aime bien Vincent Hervouët. Ses éditos sont toujours posés et pertinents. Ça nous change de ceux de Pascal Praud toujours dans l'outrance lourdingue."
Je suis d'accord avec vous. J'apprécie moi aussi Vincent Hervouët, c'est un homme posé, rationnel et poli. Par contre, celui qui a l'art de m'énerver le plus et je ne suis pas la seule, c'est Pascal Praud coupant sans cesse la parole à ses invités sur le plateau. Pourquoi personne ne lui dit rien ? Donnez-lui un petit tranquillisant avant l'émission pour le calmer un peu.
Rédigé par : Ellen | 01 novembre 2024 à 18:25
Revenons plus sérieusement au thème principal de ce billet. Il est d’importance pour l’avenir de la France, si par un heureux concours de circonstances celui-ci n’est point encore tout à fait scellé. Cela dépendra des Français et de l’amour suffisant qu’ils entretiennent encore ou non à son sujet.
Lorsque je songe aux raisons de mon exécration viscérale depuis le premier jour d’Emmanuel Macron, dès avant sa première élection, je remarque que je ne souffre pas chez le personnage son absence quasiment totale de décence et d’humilité, qu’accompagne une suffisance phénoménale. L’homme croit plus encore qu’à un destin national, à un destin européen, voire mondial. Il s’étale. Il se répand. Son intellect, ses mœurs, sa façon d’être, ses pensées me semblent d’un tel mauvais goût qu’il suscite en moi en plus de l’écœurement le scandale. Je hais au plus haut point ce qu’il est, ce qu’il incarne, ce qu’il représente, non pour une sorte de méchante envie ou pour en avoir trop ressassé le ressentiment, mais par une naturelle répugnance qui prend son origine dans l’aperception instinctive que tout ce que l’individu est s’oppose à mon être.
Il me plairait ainsi beaucoup que le prochain président ait ces qualités de décence, de retenue, de dignité et soit complètement dépourvu de fatuité. Il n’importe pas ce qu’est l’homme. On en a trop mal soupé des excès de l’individuation chez les hommes d’État. La nation n’attend pas un homme à adorer. La nation a besoin d’hommes qui la conduisent et avec honneur qui la représentent dignement. Point de suffisance, on a trop vu et déploré où les suffisants nous menaient. En définitive, leur suffisance ne se justifiait pas. Ils n’étaient point grands mais vulgaires et mesquins.
L’humilité sincère conviendrait mieux à la tâche tant il semblerait qu’aucun n’y fut prédestiné. De la décence, parce qu’un homme d’État n’est pas une vedette de la télévision, et que ce qui a trait à sa personne, ses mœurs, ses désirs, ses états d’âme, n’ajoute rien à la fonction mais plutôt l’éclabousse de la boue de son individuation. De la dignité, parce qu’il en représentation de plus grand que lui, de la France, de son peuple, de son passé, de son présent et de son avenir. Je voudrais encore plus qu’il s’efface entièrement, ayant la conscience très nette que son personnage sera toujours trop imparfait et insuffisant pour la fonction qu’il incarne.
Évident tout cela ne suffira pas. Il y faudrait encore d’autres qualités à la mesure des difficultés qui pèsent sur la France. Au moins une encore me paraît indispensable. Ce serait que cet homme aime d’un amour jaloux et intransigeant la France et sa race qu’il épouse, non pas seulement la France d’aujourd’hui mais aussi celle d'hier et de demain. Pourvu de ses attributs, j’ai au moins la certitude qu’il ne fera pas aussi mal que ces prédécesseurs. Au point de dégradation où est la fonction, ce ne serait déjà pas si mal.
D’aucuns rajouteraient à ces qualités, celle d’être à la hauteur des enjeux contemporains. Je veux parler ici de l’invasion des races étrangères qui menacent l’unité de la nation et de sa race et compromettent sa survie. On pourrait ajouter aussi le risque de dissolution irréversible de la France dans le grand ensemble totalitaire européen. Ces problèmes sont plus beaucoup complexes et profonds qu’ils n’apparaissent à la conscience. Oh, j’en vois déjà venir sur leurs grands sabots avec leurs préjugés qu’ils n’ont même pas pris la peine de vérifier. Ce n’est pas le lieu de ce débat. Il est trop vaste. Je ferai juste l’observation que ne forme pas un peuple l’agglomération de créoles déracinés enivrés de cultures étrangères. Je ne redoute pas plus les Africains que les Américains et leur matérialisme protestant. L’un et l’autre sont autant corrupteurs et contribuent à la destruction de l’âme française. On aurait bien tort de considérer ces phénomènes comme les causes de notre déclin dont il suffirait de se départir pour recouvrer notre éclat ancien. Ils sont plutôt le symptôme, évident et manifeste, de ce que l’on est et de cette maladie spirituelle que l’on porte en nous et qui menace notre existence. Mais cela m’emmènerait trop loin.
Je veux croire et me réjouir qu’un personnage comme celui que j’ai décrit aurait cette faculté de reconnaître, de sentir, de compatir à ces malheurs et trouverait des remèdes adéquats. Toutes ces interrogations tiennent en une seule question : est-ce que le peuple, dans l’état de dégradation et de corruption dans lequel il est, est encore en mesure de se donner un tel chef ? Rien n’est moins sûr. N’a-t-il pas été séduit et mis sur le trône puis l’y a maintenu un personnage aussi abject et détestable que l’est Macron ? C’est pourtant bien ce qu’il a fait. Il est à craindre qu’il ne parvienne plus à le chasser et s’il le pouvait qu’il n’en mette à la place qu’un clone.
Rédigé par : Jean sans terre | 01 novembre 2024 à 15:19
Le mollah sylvain m'a remis dans le droit chemin, vive la République sylvanique !
Et Lodi devient WASP monothéiste germano-batavo-américain pour se soigner de sa réfraction gauloise, tout va bien, il va finir macroniste !
Rédigé par : Aliocha | 01 novembre 2024 à 10:03
@ Aliocha | 31 octobre 2024 à 22:51
Je vois que vous allez mieux que l'autre jour, mes conseils ont été bénéfiques, j'en suis ravi, continuez comme ça et n'hésitez pas à me contacter si vous deviez rechuter.
Ne me remerciez pas, c'est ma mission de récupérer les âmes en peine, une sorte de SAMU social.
Rédigé par : sylvain | 01 novembre 2024 à 09:27
J’aime bien Vincent Hervouët. Ses éditos sont toujours posés et pertinents. Ça nous change de ceux de Pascal Praud toujours dans l'outrance lourdingue.
Dans la série "Tout ce qu’il ne faut pas faire" . Son édito semble indiquer qu’en Espagne, finalement, tout se passe exactement comme en France avec sa classe politique.
Il est bon de temps en temps de regarder ce qui se passe ailleurs et de ne pas se focaliser sur son nombril franchouillard.
Ben oui, ailleurs, à quelques variantes près, c'est pareil !
Rédigé par : Achille | 01 novembre 2024 à 07:50
Dans tout ce qu'il faut ne pas faire ou être, il y a baver sur les gens dans leur dos.
Que ce soit sur les absents d'un blog, ou, pour un Macron, de parler de "Gaulois réfractaires" ou de vanter le faux paradis d'Al-Andalus.
https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/moyen-age/al-andalus-le-mythe-du-paradis-perdu-2556.php
Les Gaulois... les Espagnols... et plus généralement, les Européens, doivent savoir la vérité sur l'Islam : ce qui tend à les asservir.
Conquête ou immigrés dont trop nous rendent le mal pour le bien. Faut-il qu'on ne veuille pas admettre la vérité !
Ni prendre les mesures nécessaires :
- Se fermer à l'immigration musulmane.
- Ne rien céder aux abus de ceux que notre ingénuité a laissé prendre pied chez nous.
Macron fait quelque chose de mal : s'attirer les grâce des étrangers en rabaissant les siens - Gaulois - ou en ignorant le passé de servitude et l'humiliation sous le joug de l'Islam des Espagnols.
Rien d'avouable, pourtant, pas plus que d'aller envahir l'Inde, pas plus que de l'être à l'heure de la colonisation européenne.
Le paradis ? S'il existe, dans ces cas, c'est celui des conquérants, des colons, faisant de leurs soumis le gage de leur supériorité.
Tous les colons ne sont pas riches ? Et alors, pour commencer, vivraient-ils depuis des siècles sur le sol, ils ne sont pas légitimes sur la terre qu'ils occupent, ensuite, ils ont tendance à prendre la part du lion, et enfin, le plus pauvre des colons jouit de la supériorité indicible du dominant sur le soumis.
Indicible, parce qu'on s'égare à regarder l'inégalité économique ou des discriminations qui ne sont jamais que des déclinaisons du toujours oublié instinct de domination.
Macron et quelques autres sacrifient la vérité et la loyauté qu'on doit aux siens, à l'utopie de faire advenir leur utopie.
On a vu ce que les autres tables rases, inconsciences et fraudes pieuses ont donné dans l'Histoire : rien de bon.
Alors non.
Alors non, on ne nous fera pas avaler l'amertume de l'immigration musulmane, elle qui innove en rendant le mal pour le bien, par le sucre des mensonges. Que Macron et d'autres se font à eux-mêmes, aux autres, ou aux deux ?
Cette considération n'est qu'anecdotique.
Bien sûr, rien n'est simple, la question de la dette, et plus généralement, de l'économie, et tant d'autres, compte aussi.
Sans parler du fait que la question n'est pas d'avoir le meilleur dirigeant mais le moins mauvais, la politique étant l'art du moindre mal, et rien de plus.
Il faut prendre Macron et les critiques à son encontre pour ce qu'ils sont : des symptômes.
Du fait que tout dirigeant futur ne doit pas faire l'impasse de juguler le danger migratoire. Même la gauche le peut, dans des pays où les dirigeants s'amusent moins à expérimenter quelque utopie d'harmonie avec une forte minorité musulmane, elle que le passé et le présent démontrent comme impossible.
En France, les gens jouent à faire la révolution ou la contre-révolution : il faudrait grandir un peu, et imiter les voisins, vu que notre passé n'est jamais que cela, guerre civile ouverte ou larvée.
Que des gens comme nous se donnent le ridicule de faire la morale au monde entier ! Mais nous sommes comme l'Andalousie, un mythe menteur, ni plus ni moins. Notre démocratie n'est pas solide, et d'ailleurs fondée sur un génocide caché :
https://reynald-secher-editions.com/produit/vendee-du-genocide-au-memoricide/
Il serait bon que nous arrêtions de nous mentir et de mentir au monde... D'âge en âge, la vanité nous fait commettre des crimes comme leurs dénis.
Et tant qu'on y est, dénier aussi les fautes des autres... Le paradis, l'utopie serait au bout du chemin !
Nous serions les premiers de cordée de la liberté.
Non : des la liberté pourquoi faire ?
Nous ne prenons soin ni de nous défendre, ni de la vérité, certains croient en l'homme providentiel, encore un bon prétexte pour sacrifier la liberté à quelque idole.
Ce n'est pas nous critiquer les uns les autres qui nous aidera, mais d'imiter plus lucides que nous.
Voir les choses en face, le présent, peu le peuvent ! Et pourtant Burke prédit ce qu'il en serait de notre Révolution.
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexions_sur_la_R%C3%A9volution_de_France
Après le roi absolu, on a la révolution absolue, et sa contre-révolution du même genre.
La France fille aînée de l'Église : sans doute, pas passée au protestantisme comme ceux qui allaient devenir si supérieurs à nous, les Anglo-Saxons, elle a été soit catholique, soit passant du roi absolu, et du papisme, au culte de la Révolution, toujours droguée à l'absolu... et à la dette.
Et pourquoi pas ? Quand on est l'absolu, le monde vous doit des crédits que l'avenir vous doit de maîtriser.
Pourquoi ? Parce qu'on le vaut bien :
https://www.youtube.com/watch?v=rN95Rx4GV8Q
Les femmes le valent bien, d'accord, mais les Français ?
Nous avons su distraire et amuser le monde de nos prétentions, pendant qu'on n'entendait guère parler, par exemple, des Pays-Bas, et pourtant...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pays-Bas
Cela doit cesser.
Nous imitons la fermeture des frontières allemandes, elle-même imitée de celle des Pays-Bas :
https://presseagence.fr/paris-apres-lallemagne-la-france-retablit-les-controles-aux-frontieres/
Ce qui veut dire que les Allemands font mieux que nous : quelle honte avec leur si faible tradition de liberté. Nous sommes obsédés par notre prétention, ou par les Allemands, à cause des guerres, et ne songeons pas à imiter meilleurs que nous.
Comme les Pays-Bas, pays qui s'est créé sur la mer, attentif à ne pas finir submergé par ses flots.
Pays dont l'attitude durant la Seconde Guerre mondiale a été incomparablement supérieure à la nôtre.
Bref, pays où on sait défendre sa liberté.
Il faut choisir, croire qu'on a des leçons à donner à tout le monde, ou imiter ce qu'il y a de meilleur au monde pour notre salut.
Rédigé par : Lodi | 01 novembre 2024 à 07:20
@ Jean sans terre
Personne ne vous empêche de faire le portrait du matérialisme que vous dressez, juste jusqu'au moment où il voudrait de la responsabilité collective désigner ses coupables, fruit d'un ressentiment qui annihile la spiritualité que pourtant il dépeint, à vouloir imposer ce qui ne peut que se proposer.
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2018/04/09/discours-du-president-de-la-republique-emmanuel-macron-a-la-conference-des-eveques-de-france-au-college-des-bernardins
https://campusprotestant.com/wp-content/uploads/2017/09/20170922_500_ans_de_protestantisme_discours_du_pr.pdf
Rien ne vous empêche d'assumer vos choix dans la mesure où, s'il sont minoritaires et il en est de même pour toutes les minorités, vous ne les imposeriez pas à la majorité.
La laïcité républicaine vous le garantit.
Rédigé par : Aliocha | 31 octobre 2024 à 22:51
La délégation française au Maroc me fait penser à ces défilés de gamins déguisés en sorcières, épouvantails et autres horreurs : tout y est, un pervers narcissique, un gigolo, une cougar, un halouf bien dodu, Lang et son lifting qui menace de se déchirer à chaque sourire...
Un Halloween LGBT woke narco genré, par sécurité on a éloigné les gamins de ces éventuels prédateurs, il ne faudrait pas qu'ils finissent dans les sous-sols de ces riads bien connus comme étant les meilleurs lupanars au monde, n'est-ce pas DSK ?
Rédigé par : sylvain | 31 octobre 2024 à 18:34
@ sylvain
Vous avez divorcé de Garry Gaspary pour vous mettre avec Elusen, ou vous êtes devenu bigame ?
Vous leur ressemblez de plus en plus avec vos provocs à deux balles.
Kss, Ksss, nonosse...
Rédigé par : Aliocha | 31 octobre 2024 à 16:50
Ce que j’attends du président, c’est qu’il ne soit pas raciste !
Sketch cynique et contemporain sur l’antiracisme
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On dit que les Français sont racistes. Mais pas du tout. Mélenchon, c’est le vote algérien. Maréchal et Bardella, le vote italien. Hidalgo, Valls, le vote espagnol, enfin pas purement espagnol, il ne faut pas exagérer, maçon espagnol plutôt. Oui, oui, maçon vous disais-je, c’est dire la tolérance française. Glucksmann, euh… non lui, on n'en dira rien, c’est un peu trop difficile à avaler ! Charoulet ? le Gilles Verdez du blog, il votera comme Fatou, sur un air de la Garde républicaine. Même sylvain, le chantre de la France éternelle, notre sylvain préféré, notre patriote incontestable et revendiqué, sylvain donc lorsqu’il va voter, dépose dans l’urne un bulletin azime. Vous voyez bien que les Français ne sont pas racistes.
À la limite, si l’on y songe bien, les plus suspects sont ceux auxquels on pense le moins. Vous ne voyez pas ce que je veux dire. Voyons… Faites un peu plus attention. Allez, je balance le morceau. Finalement les plus racistes sont peut-être bien les plus proprets, vous voyez mieux désormais, ces petits Blancs dans les bonnes écoles et dans les conseils d’administration, mais aussi tous ceux qui rêvent de leur ressembler. Vous voyez de qui je parle ? Je parle des privilégiés ; qui ont l’argent et les propriétés. Un peu bourgeois, un peu bohème. Toujours bien-pensants. Pas de doute, ceux-là ont bénéficié d’une instruction et d’une éducation aux petits oignons. Ceux-là prennent l’avion pour voir la beauté du monde. Quand ils reviennent, ils sont émerveillés des cultures indigènes et révoltés contre ceux qui abîment la planète avec leurs bagnoles au diesel.
Cela me rappelle le Griveaux, grivois plutôt, du « Paris m’habite » méprisant le franchouillard qui carburait au diesel et fumait des clopes. Eux n’en ont pas de bagnole. Ils n’en ont pas besoin. En revanche, ils ont besoin de Fatima pour s’occuper de garder la maison et les enfants, de Sarah pour s’occuper de mémé et de pépé en maison de santé, de Nafissatou pour la turlute et de Karim pour leur préparer les repas au bistrot du coin. Bon d’accord, ils ne les paient pas bien cher. Faut pas exagérer quand même. On ne va tout de même pas payer un salaire de ministre pour torcher des enfants et des vieux et éplucher les pommes de terre. C’est déjà pas mal qu’on leur donne du boulot. Et avec ça, ils ne disent même pas merci. Quelle ingratitude !
On va plutôt rester entre-soi. On ne va pas mélanger les torchons et les serviettes. Pour les domestiques, la banlieue ira. Quoi encore les pauvres ? Vous ne voulez pas de promiscuité avec l’Afrique ? Mon Dieu, que vous êtes intolérants. Espèce de sales racistes. Et l’inclusivité dans tout cela ? Vous en faites quoi de l’égalité et de l’universalité ? Décidément les pauvres sont mal éduqués. Il faudrait que l’on cesse de les fréquenter. Désormais ce sera bonjour bonsoir et ce sera tout. On ne traite pas avec ces gens-là, racistes, bah !
Et puis, il y a encore les retraités. On ne va pas être méchants avec ceux-là. Ça, c’est des gens bien. Ils ont trimé toute leur vie comme des chiens pour parvenir au paradis des vieux : la retraite. Une retraite bien méritée… à soixante ans ! On ne va pas la leur enlever. Ceux-là ne sont pas vraiment racistes, enfin à tout le moins assurément pas plus que les autres dont je viens de parler. Ils ont seulement la trouille, la trouille pour leur santé, pour leur pension, leurs assurance-vie. Après, on les comprend, ils veulent mourir doucement et pouvoir donner aux enfants et aux petits-enfants ce qu’ils auront laborieusement gagné à la sueur de leur front. Sur la fortune de leurs descendants ! Vous voyez ce que je veux dire ? Non ? La dette voyons. Décidément, vous n’êtes pas bien éveillés aujourd’hui. Wake up ! Woke up, pour vous taquiner.
Je disais donc la dette. Vous me direz, elle est bien inoffensive. C’est à peine si on la voit et la sent. Enfin je peux vous garantir que nos descendants, eux la sentiront. Vous voyez de qui je veux parler, voyons, nos descendants, ceux qui ne sont pas encore nés, qui n’ont rien demandé à personne, qui – ces sala*ds d’antirépublicains – ne sont pas allés voter, qui n’auront que le choix de partir ou de rester. Et puis d’abord : bien fait, un coup de trique à la dette. T’avais qu’à voter.
Devinez qui ces bonnes gens des palais et des cimetières ont voté ? Un beau jeune homme aux yeux bleus, parfaitement bleus et à la peau bien blanche, archiblanche. Un type qui leur ressemblait. Car, faut dire, le Macron, ils l’ont bien choisi. Alors lui, pas de doute, c’est un raciste comme on n’en fait plus. Si vous voyez la haine qu’il a du Français… Pas possible d’avoir une haine aussi méchante. Il pourrait être leur fils, un gendre comme on en voudrait tous. Propret, brillant, intelligent, qui parle bien, un brin hautain et méprisant. Il faut bien qu’il ait un petit défaut sinon il serait trop parfait.
Regardez de plus près. Vous ne voyez rien ? Il a ce petit air suranné de l’ancien temps, du temps de la liberté des universités. Vous ne trouvez pas qu’il a ce petit air de tête à claques des écervelés de 68. Transgressif à souhait, transgressif et impudent comme au temps où rien n’était interdit, où l’on pouvait bais*r qui on voulait, quand on le voulait, comme l’on voulait, même les petits enfants.
Tellement transgressif qu’il s’est marié avec maman qui – il va sans dire – ne lui a pas fait d’enfant. Ah que c’est beau l’amour. Que ne fait-on pas en son nom. Lui a tant aimé sa femme qu’il s’est approprié littéralement en plus de sa femme, ses enfants et ses petits-enfants. L’autre, éconduit, en a crevé de chagrin.
Bref, un vrai type du passé et de la belle époque, fils de 68. Il exècre les Français. Sans souci, jouissances maximum et liberté. Dommage tout de même que les jeunes d’avant soient devenus les vieux d’aujourd’hui. Tout depuis est corseté, convenu, ne règne plus que l’argent, le matérialisme brut dans sa pureté, le plus dépourvu de spiritualité. Car tout de même, on ne va pas confondre la spiritualité et les valeurs du temps. Elles sont trop éthérées et idéales, un peu trop maçonnes pour un palais délicat. On ne va pas être trop méchant. C’est le progrès. Et demain, c’est pas rien, on pourra vivre au pays aseptisé d’Europe, sans guerre, au paradis universel des droits et de l’égalité. Si, si, vous dis-je, au paradis des déracinés et du vide, on le pourra… Demain… Bon d’accord, après-demain… Enfin, plus tard...
Vous voyez que les Français ne sont pas racistes…
Ou seulement quelques-uns.
Rédigé par : Jean sans Terre | 31 octobre 2024 à 16:18
Macron continue ses provocations car il sait qu'il pourra poursuivre sa course folle vers la dhimmitude.
Tout ce qu'il ne faut pas faire, il le fait en nous narguant.
Au Maroc, il a légitimé et a fait l’éloge d’Al-Andalus après avoir passé tout son mandat à se repentir sur la colonisation française dans toute l’Afrique, en rampant et en distribuant des milliards de compensation et des discours d’auto-flagellation.
Malgré cela, il va rentrer en France sans avoir de comptes à rendre. L’opposition politique restera sage, comme toujours.
Le peuple ne descendra pas pour exiger sa destitution, comme toujours.
Il ne se passera rien.
Les gens sont occupés. C’est Halloween cette semaine, il faut décorer et trouver un costume. Ensuite viendra le Black Friday, il faudra aller acheter et accumuler.
Puis viendra Noël, où il faudra consommer à qui mieux mieux.
Et enfin le réveillon du Nouvel An, où il faudra faire la fête et faire semblant que tout va bien.
Bref, Macron peut dormir sur ses deux oreilles.
Rédigé par : Isabelle | 31 octobre 2024 à 13:19
@ anne-marie marson | 31 octobre 2024 à 09:16
"Il y aura encore d'autres Philippine."
Aucun problème, il y en aura même allah puissance mille, son cas paraîtra dérisoire en comparaison de ce qui nous attend tous dans quelques années.
C'est dans le programme macronien et son État de droit criminel.
Rédigé par : sylvain | 31 octobre 2024 à 11:40
@ Patrice Charoulet | 31 octobre 2024 à 09:53
"Je vais renouveler ma cotisation au parti qui est censé le soutenir, intrépidement. Mon chèque est prêt."
Bravo, vous auriez mérité d'accompagner Macron et sa délégation LGBT islamogauchiste au Maroc, surtout que Belattar est un beau parti, quel beau couple vous auriez fait.
Rédigé par : sylvain | 31 octobre 2024 à 11:31
Difficile de mesurer les conséquences de ce qu’il ne faut pas faire quand on est président de la République.
Tout homme d’État a sa part d’ombre, le Général avait la sienne, François Mitterrand également, tout comme Giscard, et Emmanuel Macron n’échappe pas à la règle.
J’avoue que l’invitation de Yassine Belattar dans la délégation présidentielle m’a un peu perturbé.
Humoriste engagé qui a tenu des propos qui lui ont valu d’être condamné par la Justice, il est clair que cet individu n’avait rien à faire dans la délégation française
D’autant que ce rapprochement de la France avec le Maroc, après une brouille de plusieurs années, est une excellente initiative de la part du président et permettra, en tous cas je l’espère, de résoudre nombre de problèmes en suspens :
- lutte contre les narcotrafiquants, la drogue qui arrive sur notre territoire provenant en grande partie du Maroc.
- renvoi des OQTF en provenance de ce pays.
- amélioration des échanges commerciaux et diplomatiques avec le Maroc. Cette visite ayant débouché sur 10 milliards d’€ de marchés, ce qui dans la situation actuelle est une excellente chose.
Bien sûr, comme il fallait s’y attendre, l'opposition et certains médias, toujours les mêmes, veulent faire de cette affaire Belattar une autre affaire Benalla. L’occasion est trop belle pour ne pas la rater. Ce matin dans l’Heure des pros, c’était l’hallali !
Emmanuel Macron a qualifié cette affaire d’"anecdotique". J’avoue que sur ce coup-là j’ai du mal à le comprendre et surtout à le soutenir.
Je mets cela sur le compte d'un moment d’égarement, mais il ne faudrait pas qu’il y en ait d’autres de ce genre.
Rédigé par : Achille | 31 octobre 2024 à 10:59
@ Aliocha | 31 octobre 2024 à 06:57
Vous vous sentez mieux ? Que prenez-vous, colombienne, afghane ? Attention quand même, le blog de Philippe n'est pas un point de deal, ni de désintox, essayez de réduire vos doses pour le bien de tous et de vous-même, consommez avec modération.
Rédigé par : sylvain | 31 octobre 2024 à 10:38
Votre texte est, au fond, un réquisitoire contre le président Macron. Votre lectorat actuel, ici, vous est tout acquis.
Il y a plus inquiétant. Dans ses anciens ministres, cela tire dans tous les sens, et chacun pense à son avenir... présidentiel. Désolant pour le dernier macroniste français. Je vais renouveler ma cotisation au parti qui est censé le soutenir, intrépidement. Mon chèque est prêt.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 octobre 2024 à 09:53
La présence de Yassine Belattar dans la délégation française au Maroc a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase chez Philippe Bilger. Philippe Bilger n'aime pas la politique du bras d'honneur.
Ce voyage aurait pu être un voyage digne, pour la défense des intérêts français.
Il y aura encore d'autres Philippine.
Rédigé par : anne-marie marson | 31 octobre 2024 à 09:16
Le vent souffle où il veut, l'âge n'est rien pour qui est né de l'Esprit.
Chacun est libre de croire ou pas en la violence des humains.
Si le souverain épargne son roi, la cathédrale restaurée par ses soins est prête à s'engager aux océans du réel, quand les doux seraient debout.
Vive la France.
Rédigé par : Aliocha | 31 octobre 2024 à 06:57
@ Jean sans terre
Vous avez dit "loge maçonnique" ? Comme c'est bizarre. La photo est celle d'une entrée dans le temple. Il est dans l'obscurité, et il va entrer dans la lumière.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 octobre 2024 à 22:19