On finissait par désespérer. On savait que la droite n'était pas morte malgré tous les oiseaux de mauvais augure qui se repaissaient, depuis des années, de ses dépouilles anticipées. On le savait mais à force, on finissait par douter. Elle ne manquait pas de personnalités qui avaient des idées. Mais aux ambitions tellement personnelles qu'elles leur interdisaient d'aspirer à une unité pourtant nécessaire pour durer et gagner. Une partie de la droite n'était pas loin de rêver à une fusion avec un macronisme qui lui aurait enlevé le peu de force qui lui restait. Quand elle ne s'obstinait pas à ressembler, sur un mode suicidaire, à ce que ses adversaire capitaux - la gauche et l'extrême gauche - lui imposaient d'être !
La dissolution, catastrophe politique, a gravement mis en danger la France mais a abouti à l'étrange victoire d'un camp minoritaire qui s'est retrouvé en charge du pays, sous l'oeil d'un président désoeuvré. Et sans doute angoissé d'avoir à s'occuper jusqu'en 2027.
Michel Barnier nommé Premier ministre a démontré au moins cette évidence que la France, malgré des apparences chaotiques, tumultueuses, désirait de l'apaisement et était lassé d'un personnel politique confondant l'excitation, la partialité et la violence avec l'esprit démocratique. Je suis persuadé que dans les circonstances difficiles que le gouvernement doit affronter, quoi que pense le citoyen de la validité de son projet plus inspiré par une réalité terriblement contraignante que librement élaboré, il est reconnaissant à Michel Barnier d'avoir mis du baume sur les plaies au lieu de les exacerber ; et d'avoir placé au premier plan de ses préoccupations l'écoute, le respect, et l'intelligence d'une adaptation au sentiment collectif.
Du 15 au 21 décembre, cette équipe gouvernementale sera-t-elle victime d'une motion de censure ?
Malgré ce risque, la nouveauté, à droite, est l'émergence tout d'abord d'un grand ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau (BR), soutenu par le Premier ministre. Et d'une autre personnalité qui a enfin clairement manifesté ses desseins, ses analyses et son ambition présidentielle. Avec une netteté qu'on attendait, qu'on espérait de lui, il a introduit dans le débat de droite une argumentation irrésistible. On aura compris qu'il s'agit de David Lisnard qu'il va devenir impossible de réduire avec condescendance au statut de maire de Cannes alors qu'il est président de l'Association des maires de France et que maintenant il s'affiche sans équivoque candidat pour 2027. En démontrant, le moment venu, la nécessité d'une primaire.
Pour lui, en effet, Laurent Wauquiez a révélé ses limites et si jamais il a pu apparaître comme un leader naturel, surtout pour Éric Ciotti qui a bien changé, il ne l'est plus depuis longtemps. Il ne cesse de prouver à la tête de la Droite républicaine à l'Assemblée nationale qu'il est davantage un homme de coups et de manoeuvres politiciennes, qu'un président respectable grâce à la rigueur de ses choix et convictions et à la cohérence de son action.
David Lisnard n'éprouve pas le besoin de traîner dans la boue le RN pour se poser en adversaire de ce dernier. Il lui reproche fondamentalement d'être "centralisateur et étatique". Ce qui est largement suffisant pour s'en dissocier (La Tribune Dimanche).
Bruno Retailleau, depuis qu'il a été nommé ministre, n'a pas commis une erreur, n'a pas tenu un propos que je n'approuverais pas, n'a pas fait un constat qui ne soit pas irréfutable, n'a pas engagé une action qui ne soit pas souhaitable. Il ne peut pas évidemment tout accomplir en si peu de temps ministériel mais il refuse de s'accommoder d'une réalité ensauvagée et désastreuse, surtout pour les classes les plus modestes et les plus fragiles, sans avoir l'acharnement de la réduire, de la combattre. Il ne se sert pas que des mots pour lutter contre les maux de notre société, l'immigration, le narcotrafic, les violences contre les policiers et l'autonomie belliqueuse et rentable, hors nation, de certaines de nos cités : il est conscient que sans les actes il sera comme les autres ministres, ses prédécesseurs : un admirable parleur, mais c'est tout (Le Grand Jury, 17 novembre).
La constance de ses desseins, la stabilité de ses dénonciations et la puissance de sa vision sont profondément rassurants. Le Retailleau d'hier, celui du Sénat, est tout entier dans le ministre qu'il est devenu. Il y a là, dans l'affirmation de principes et de résolutions qui n'ont pas fluctué au gré des humeurs et de la démagogie, une sérénité qui rassure le citoyen, une confiance qui le fait espérer, une admiration dont il a besoin quand la politique aujourd'hui est davantage un concours de vulgarités assumées ou d'évolutions tactiques qu'un souci d'honnêteté, de rigueur et de cohérence. Avec cette singularité qui distingue radicalement Bruno Retailleau de certains autres de son camp, ou d'un Jean-Luc Mélenchon : il n'est pas à son service mais à celui de la France.
On aurait tort de m'accuser de naïveté. Je reconnais le talent d'un Gabriel Attal mais je ne l'ai jamais porté aux nues pour la densité et la constance du fond. Bruno Retailleau est un roc sur tous les plans.
Il y a donc, à droite, du nouveau. Avec ces deux personnalités qui non seulement n'ont pas honte d'être de droite mais en sont fières parce que leur conception de droite est courageuse, libre et exaltante. Heureusement orpheline de tout mimétisme de gauche.
Je tiens aussi à les réunir parce que Bruno Retailleau et David Lisnard ont pâti, tous deux, d'une condescendance, voire d'un mépris de certains de leurs collègues à droite comme à gauche. Parce que leur apparence ne plaît pas, parce qu'ils sont à part.
Le signe le plus éclatant du fait qu'on a besoin d'eux. Pour le présent comme pour le futur.
@ sylvain | 22 novembre 2024 à 15:23
sylvain, vous êtes impayable ! Je me demande ce que Jordan Bardella qui a l'air d'un jeune homme équilibré (sans avoir pris la grosse tête) peut bien penser en vous lisant. Sans doute la même chose que Zemmour, Marion, Marine et Jean-Marie que vous aviez dûment encensés avant lui, hélas sans succès, avec les mêmes artifices et exagérations ridicules. Comme s'ils avaient besoin de flatteries outrancières qui au final n'ont réussi qu'à leur nuire vu la provenance et l'enflure de vos propos ! À croire que vous portez malheur à dessein ou sans même vous en rendre compte !
Rédigé par : Axelle D | 22 novembre 2024 à 18:34
Vu les saccages économiques, sociaux, culturels, et sécuritaires qu'elles commettent, il est souhaitable et urgent que toutes ces gauches macroniennes PS PCF EELV LFI NFP se prennent une lourde raclée dans les urnes.
L'idéologie socialiste aura laissé un pays en ruine, une décivilisation, une terre brûlée ; Macron-Hollande en tête de gondole, les autres suivent.
Toutes les villes dirigées par la gauche, Lyon, Grenoble, Marseille, Nantes, Bordeaux, Paris, Rennes... sont en faillite.
Ces villes de gauche islamisées narco sont devenues de vrais dépotoirs tiers-mondisés, des jungles sauvages où l'insécurité a augmenté de 300 %.
Mais pour ces maires vendus collabos islamogauchistes, le vrai danger c'est ? je vous le donne en Émile : « le RN, ce pelé, ce galeux ».
Ben voyons, comme dirait Zemmour le seul résistant au facho gauchisme envahisseur islamiste.
Rédigé par : sylvain | 22 novembre 2024 à 16:54
Je suis sûr que Giuseppinot (des Charentes) sera d’accord avec moi, pas besoin de lire dans le marc de picpoul : quand on voit cette pétaudière politique qui gouverne notre pays, il apparaît évident que seul le RN peut redorer le blason de la France. Le RN et ses drôles de paroissiens accusés de pillages de troncs d'église par les juges russkofs SM mur des c…, arme fatale des cabinets noirs de la macronie pour écarter les gêneurs 2027.
En face, leurs adversaires macroniens LR PS PCF EELV LFI-Hamas, NFPalestine : 4000 milliards de dette ! Tous graciés !
Y a pas photo, les jeux sont faits, Bardella tel le phénix qui renaît de ses cendres, tel le Jésus de la crèche venu dans ce monde immonde, tel le Messie et sa bonne parole RN, tel Moïse et ses Dix commandements, aura pour mission divine de sauver notre peuple de la déchéance diabolique dégénérée perverse perpétrée par les marchands du temple de l’Élysée.
2027 : une nouvelle race bien française grâce au RN, un FN ressuscité enfin !
Rédigé par : sylvain | 22 novembre 2024 à 15:23
@ Giuseppe | 21 novembre 2024 à 21:18
J'adore quand un plan se déroule sans accroc ; à bientôt cher Giuseppicpoulbot, z'avez le bonjour du king Bardella qui compatit à votre déchéance pour notre plus grand bonheur.
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2024 à 22:49
@ sylvain | 21 novembre 2024 à 13:28
Il ne doit pas se passer grand-chose chez vous, la calbombe éteinte à tout jamais, et puis je me suis souvenu de ces mots de Louis Ferdinand Destouches qui vous habillent à ravir :
"Pour que dans le cerveau d'un couillon, la pensée fasse un tour, il faut qu'il lui arrive beaucoup de choses et de bien cruelles."
Comme Jordy Mixabébé, vous en êtes au même stade, il ne lui est rien arrivé non plus.
Rédigé par : Giuseppe | 21 novembre 2024 à 21:18
@ genau
Pays le plus cher du monde ?
Pfff...
Rédigé par : Aliocha | 21 novembre 2024 à 17:28
On ne peut pas dire que la lecture du billet et des commentaires engendre quelque espoir que ce soit. M. Lisnard, quid ? Quod ? Cur ? Des attitudes, des postures, des discours, de l'air. Aussi fait-il bien de se garder d'adopter une position collatérale, apparentée, proche, collusive. Pour parvenir, sans doute, à des reproches et interjections, sinon les lamentations dans les cinq années à venir.
Mais, après tout, les Français semblent s'accommoder de la rafale de taxes et impôts qui finissent de rendre notre pays définitivement hors course et nous préparent à vivre sa disparition, noyé dans un islam de plus en plus présent et arrogant. Il n'y a pas de musulman modéré, il y a des gens qui ont le couteau et d'autres qui attendent. Connaissons-nous un pays musulman prospère grâce à l'esprit de recherche, d'innovation et d'entreprise de ses membres ?
Je fréquentais le streaming de MSN, un peu par agacement, un peu pour me payer la tête des choix éditoriaux, et de la moraline américaine. Ces gens sont intéressants, mais mélangent tellement les fesses et les politiques qu'on en vient à se demander qui est le faux-cul.
Donc, la France n'a aucun avenir, n'est-ce pas ? En fait, toutes ces taxes prélevées qui seront employées Dieu sait comment, si on se réfère à la Sécurité sociale, sont au détriment de tout ce qui est productif, en reprise, dégagement de plus-values fonctionnelles, et semblent financer largement la lèpre administrative, les règlementations de plus en plus paralysantes, l'européisme des vaincus.
Au fond, vive Poutine. Il est cinglé, c'est sûr, mais au moins il va au bout de sa folie : il tue pour récupérer un empire que les maîtres qu'il servait autrefois ont préservé dans un bain de sang, usant ainsi le peuple russe et le maintenant dans l'impossibilité cérébrale de désobéir, comme aujourd'hui M. Barnier, tout respectable qu'il est, fait du pays le plus cher du monde le moins efficace, pour redécouvrir qu'on peut voyager en train plutôt qu'en limousine escortée, le Monopoly d'un jadis beau pays, mais depuis toujours atteint de chaude-......
Rédigé par : genau | 21 novembre 2024 à 17:03
La droite sera une vraie droite quand elle comprendra que le premier combat à mener, c’est contre l’extrême gauche politique et médiatique, mère de tous nos maux : islamisme, immigration, racisme anti-Blancs, wokisme et intolérance politique, voilà leur programme funeste.
En bref, une destruction systématique du corps social occidental.
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2024 à 16:47
@ Giuseppe | 21 novembre 2024 à 12:15
Ben que se passe-t-il ? Je ne vois aucune mention de Jordy tétine de lait, vous êtes enfin convaincu que bébé Jojo sera notre sauveur de l'humanité ?
Giuseppinard, c'est la goutte de picpoul qui fait déborder la barrique.
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2024 à 13:28
À droite, du nouveau ? (PB)
Le Capitulard, Pierre Lellouche, habillé pour un froid rigoureux par une journaliste ukrainienne indépendante. Ce type qui serait prêt à payer avec le sang des autres et le territoire des autres pour une imaginaire satisfaction d'appétit du Cinglé.
Si la droite n'a que ce genre de personnage sous la main qui abandonnerait 18 % de la France à des voisins belliqueux, pas étonnant que nous ayons connu la plus vile des défaites avec la Débâcle, une capitulation dans le déshonneur et la honte qui s'en sont suivis. Il est à vomir.
Par contre quand il se la raconte sur Israël, le ton change.
Capitulard, esprit de défaite, quel drôle de type quand même, comme si l'Histoire ne parlait pas contre lui. Et le plus beau, le plus magnifique, le plus illustre, se sentant quelque peu étrillé, il a mis en avant qu'il était "gaulliste", il fallait bien cela pour justifier toute honte bue, cette reddition d'un peuple saigné qui se bat avec le courage du désespoir et le soutien balbutiant des Occidentaux.
Beaucoup à droite penchent pour une négociation, pas un Ukrainien ne lâchera comme je l'ai entendu, ils ne passeront jamais par pertes et profits les déportations d'enfants et les crimes de guerre. Jamais ils n'accepteront un quelconque arrangement, Trump ou pas Trump, on a vu avec l'Afghanistan, des va-nu-pieds ont chassé les Russes ce fut leur tombeau, et ça les Ukrainiens s'en souviennent.
Pauvre Lellouche, il aurait été de ceux qui auraient lâché l'Alsace et la Lorraine, juste pour se cacher derrière son petit doigt et avancer des sornettes. Il serait sans doute mieux inspiré de se taire, pour l'instant les Ukrainiens ne lui demandent pas son sang pour eux. Il a créé un malaise sur le plateau TV, il m'a fait honte, il peuvent le garder à droite comme étendard de volonté, de courage et d'avenir radieux... Il suffit de le croire dirait le Volatile cher au Général Motor qui se faisait porter les nouvelles avec gourmandise tous les mercredis, justement pour mépriser ce type de personnage qu'il aurait sans doute pris pour du menu fretin.
Rédigé par : Giuseppe | 21 novembre 2024 à 12:15
@ Giuseppe | 21 novembre 2024 à 10:20
Bingo, j'ai failli attendre, merci d'être enfin passé, j'ai cru que vous me méprisiez ce qui est pire, cher bidon de picpoul, à bientôt.
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2024 à 10:58
@ sylvain | 20 novembre 2024 à 16:26
Ce que Jordy Biberondelait est à la maturité. Quelle poilade !
"Bref, Jordan Bardella c’est comme qui dirait le Gaston Lagaffe de la politique. Il manque encore un peu de métier pour prétendre accéder aux plus hautes fonctions.
Ses supporters vont devoir être très patients ! : )" (Achille)
Toute cette équipe de Pieds Nickelés qui passe au trapèze pour gouverner ? Juste des pilleurs de troncs, et encore... Avec un peu de chance et surtout de droit, MLP pourra contempler Jordy Dentdelait faire campagne... Et ses affiches "La force tranquille du biberon avec Jordy Blédilait"...
Rédigé par : Giuseppe | 21 novembre 2024 à 10:20
@ Serge HIREL | 20 novembre 2024 à 08:43
« C’est vrai que la Macronie ne risque pas d’être confrontée à ce problème. Elle n’a qu’un chef... et il est mauvais (sans guillemets). Attal, Darmanin et autres vizirs ne sont que des Iznogoud qui veulent être calife à la place du calife. »
Gabriel Attal bénéficie d’une très bonne cote de popularité, tout comme Gérald Darmanin et Édouard Philippe.
Quant à Jordan Bardella, c'est une étoile filante qui ne va pas tarder à perdre de son éclat.
Sa dernière boulette : il considère qu’il faut un casier judiciaire vierge pour être candidat du RN.
Même si l’inéligibilité de MLP est levée, il est peu probable que l’affaire des assistants parlementaires fictifs du RN au Parlement européen ne figurera pas dans son casier judiciaire.
Bref, Jordan Bardella c’est comme qui dirait le Gaston Lagaffe de la politique. Il manque encore un peu de métier pour prétendre accéder aux plus hautes fonctions.
Ses supporters vont devoir être très patients ! : )
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2024 à 18:57
"Drei Kameraden", ces Barnier, Retailleau et Lisnard, un peu moins à l'ouest que leur parti LR, toujours nouveaux sous le soleil des ans, toujours vivants, cœurs vaillants.
Tous issus du "pays réel", comme diraient les Sacco & Vanzetti des ronds-points archipélagiques en révolte, les Laurel et Hardy des comices de la périphérie française agricole, Fourquet et Guilluy.
Des tenants de l'implantation à cœur de contrée, la province de Savoie pour le Premier ministre, le Conseil général de Vendée pour le ministre de l'Intérieur, la Mairie de Cannes et le syndic des maires de France, pour le libéral sudiste.
Malgré les 5 à 6 % de votes au niveau national, les trois compères jouissent de leurs leviers territoriaux, faussement consulaires (nous sommes en France jacobine).
Tout se remarque.
Barnier, exact pendant de Cazeneuve avec ses nominations ministérielles arrachées au terroir socialiste s'il avait été choisi par M. Macron, partageant avec lui la même configuration électorale lors des législatives et des présidentielles, le même score grêle et fêlé.
"Avoir les mains dans le cambouis", selon l'expression devenue juge de paix en politique, est-il un bon présage ? Est-ce la promesse d'un futur, assez proche, curage de la calamine bureaucratique française, une marque inaugurale, un baptême du feu dans le foyer d'un charbon propitiatoire ?
Sont-ils politiquement "récupérables" (comme dans la pièce de Sartre), ces trois camarades, ou ont-ils juste "les mains sales" pour la galerie, à la rambarde de laquelle se penche un opportuniste de métier, un oisif capital, les mains blanches et moites, qui attend le meilleur horaire d'un train pour Paris, vers 2027, depuis la gare du Havre ?
Rédigé par : xavier b. masset | 20 novembre 2024 à 16:34
@ Isabelle
Puis-je ? ce que Giuseppicpoul est au tonneau de Badoit.
Rédigé par : sylvain | 20 novembre 2024 à 16:26
Je reconnais à Bruno Retailleau et David Lisnard des qualités indéniables que vous développez parfaitement dans votre billet Philippe mais je m'interroge encore sur le point de savoir si ces hommes ont ce charisme capable de faire d'eux, comme l'écrit Pascal Bruckner, « des multiplicateurs de talents, de compétences », aptes à « stimuler en chacun son potentiel d'intelligence, de générosité », propre « à nous élever au-dessus de nos tracas minuscules, de nos soucis mesquins » et j'ajouterai égoïstes, pour nous conduire enfin sur la voie du redressement en acceptant tous, lucidement, les efforts nécessaires qu'implique ce redressement.
Rédigé par : Michel Deluré | 20 novembre 2024 à 16:15
Pour se remonter le moral en ces temps difficiles. Ersilia Soudais dans ses œuvres.
Droit de réponse !
« Enthoven est à la philosophie ce que Bahloul est à l’humanisme. » E. Soudais
Je peux jouer ?
Ersilia Soudais est à la politique ce qu’Obélix est au Nutriscore.
Louis Boyard est à l’intelligence ce que Dupont de Ligonnès est aux valeurs familiales.
Mélenchon est à la démocratie ce qu’Oppenheimer est à l’urbanisme japonais.
Rédigé par : Isabelle | 20 novembre 2024 à 15:58
Extrême droite, ultra droite, OK mais surtout pas ces foutriquets LR (Les Ruines) mous du genou, repentistes agenouillistes aplaventristes insignifiants complexés par la peur de passer pour des fachos.
Comment peut-on encore avoir quelque espoir en cette droite de faux-derches collabos gauchisés qui participent malgré leurs démentis Allah destruction du pays et au trafic esclavagiste de migrants ?
Une droite de gauche, la drauche, qui fraye avec les imams salafistes par électoralisme, élus pique-assiettes allah bonne gamelle du pouvoir mais qui ne valent pas plus cher que la corde destinée à les pendre haut et court.
Nous subissons déjà cette gauche islamisée qui propage haine, insécurité et anarchie, il nous faut en plus subir la lâcheté de cette droite LR soumise alliée par convenance et paix sociale à ces malfrats soutenus par ce gouvernement de vendus à l'islamogauchisme.
Rédigé par : sylvain | 20 novembre 2024 à 15:35
E. Macron appelle Poutine à la raison, c'est beau comme l'antique, ce n'est que de la brise, des mots transparents. D'un autre côté il apporte un soutien clair et sans faille à Winston Volodymyr qui le remercie... Sauf que le pays n'a plus un rouble vaillant, que les Occidentaux et l'Europe sont lâches et qu'il avanceront toujours en ordre dispersé.
Un grand pays est celui qui peut brandir la trique et les biftons, l'Allemagne ne sera plus dans ce couloir, ils ont décidé que ce seront les USA et seulement les USA. La Pologne et ses voisins ont compris que la défense ce n'est pas des mots, ceux qui les gouvernent ont compris aussi que l'Europe c'est du vent, aide-toi et le ciel t'aidera.
Où l'on s'aperçoit que le nucléaire ne protège pas, au pays du Cinglé ils sont quand même bien secoués et pourtant ils subissent. Des centaines de milliers de morts, les USA sont des comptables pour l'Europe, la France est en cessation de paiement, comment un moteur sans essence peut-il fonctionner ou tracter une remorque ? Eh bien il ne peut pas.
Appeler à la raison... C'est beau, et cela l'est que tout cela est vain et inutile, le Cinglé et la lâcheté, l'Histoire retiendra Munich et l'Europe de misère qui en voulant sauver sa peau laisse saigner des Ukrainiens courageux au-delà de l'inimaginable. Winston doit pleurer, le Général Motor aussi, le Désert des Tartares dans toute sa splendeur.
Rédigé par : Giuseppe | 20 novembre 2024 à 12:58
C'est triste à pleurer quand on lit ce billet et ses commentaires, ce blog vit au passé et ose encore se projeter en 2027 en espérant qu'une bande de cloches va continuer à être au pouvoir... simplement une fois de plus pour s'enrichir un peu plus grâce aux emprunts d'État qui ne pourront être remboursés qu'en vendant notre pays lors d'une grande braderie européenne, à moins que les nouveaux conquérants ne nous mettent dehors ce qui serait justifié du fait de décadence collective... Inutile d'attendre, le moment est venu pour que le ciel nous tombe sur la tête.
Rédigé par : Ugo | 20 novembre 2024 à 12:09
Pour une présidentielle il fallait avoir les crocs de Macron ou alors une machine électorale comme à la belle époque du PS et de la droite.
Tout ça c'est fini, le seul chez qui on sente vraiment la "grinta" c'est Édouard Philippe, mais il est dans une écurie ou les chevaux de course sont trop nombreux. Pas bon, ça brouillera les pistes surtout qu'elles risquent d'être boueuses.
David Lisnard, beau-père idéal, le hâle juste ce qu'il faut qui porte sa région, tiré toujours à quatre épingles, l'allure qui convient en regard de ceux qui ne sont que de passage pour la villégiature, maire des maires, la reconnaissance de ses pairs.
Son festival, une redistribution parmi les mieux dotées, et puis il doit penser qu'il est mieux sans doute prince chez lui que roi chez les autres. On ne le blâmera pas, la douceur de ses rivages vaut bien quelque impasse. C'est beau Cannes, sa mer, ses plages, ville propre sur elle, et surtout moins encombrée qu'à Paris qui se coltine ses misères quotidiennes, sa saleté, le tout rapporté souvent dans les médias.
En 2023, les dépenses étaient en moyenne de 1971 euros pour ses administrés. Ce chiffre place Cannes parmi les communes avec un budget par habitant significatif, reflétant les investissements dans les infrastructures, les services publics et les événements culturels. David sait faire, il fait bien, la population le lui rend bien, il faut lui reconnaître un côté bosseur paraît-il, le portefeuille public n'a pas chez lui les avaries de celui de l'État.
Un maire que tout le monde adorerait avoir quand on en a les moyens.
Ceci dit Robert Ménard a réitéré hier ce qu'il assène fermement et répète. Les journalistes d'une chaîne d'info publique voulaient lui faire dire à tout prix qu'un maire n'en pouvait plus et qu'il n'avait pas assez de moyens.
Et lui d'expliquer à nouveau qu'il a réduit son personnel de mairie de 10 % et que s'il en avait la possibilité il dégagerait tous les cossards.
Et de rappeler à ces journalistes qu'à France Télévisions ils devaient aussi en avoir quelques-uns de ces planqués qui n'en secouent pas une (Robert Ménard a un langage dru mais là c'est le mien), discours qui ne plaît pas, c'est sûr, et qui fait mal à entendre, surtout quand on ne veut pas que ce soit vrai.
Robert Ménard dérange, il est affiché chez certains médias avec gourmandise, un excellent représentant de la langue qui parle le vrai, pas la langue de balsa, forcément quand on est élu au premier tour et avec son score il est difficile de crier au déni de réalité.
Il pleut, j'en profite avant de lire Charlie ; tant qu'il publiera je me sentirai en sécurité dans mon pays.
Rédigé par : Giuseppe | 20 novembre 2024 à 11:51
@ Serge HIREL | 19 novembre 2024 à 17:37
« De plus, la présidence de l’AMF, si elle lui apporte un renom dans la sphère politique, n’a aucune incidence sur l’opinion publique et, pire, l’oblige à une certaine réserve, confraternité des maires de tous bords oblige. »
Qu'en termes pudiques ces choses-là sont dites...
Il faut savoir que l'AMF est un repaire de la franc-maçonnerie, ce qui signifie qu'un candidat qui serait issu de ce sérail risquerait d'être sérieusement tenu en laisse, ce qui impliquerait quelques atteintes à la démocratie dans la mesure où ses électeurs potentiels seraient en droit de se poser des questions sur ses intentions cachées ou simplement sur sa marge de manœuvre.
N'oublions pas qu'avant les dernières législatives, diverses obédiences ont publié un communiqué commun quelque peu caricatural susceptible d'être compris comme une tentative d'intimidation des électeurs :
https://www.lefigaro.fr/politique/elections-legislatives-les-francs-macons-disent-non-a-l-ideologie-de-haine-de-l-extreme-droite-20240613
Rédigé par : Exilé | 20 novembre 2024 à 10:51
Quand la "droite" dira haut et fort stop à l'islamisation par submersion migratoire et qu'elle prendra des mesures concrètes au lieu de se perdre dans le verbiage inutile, on pourra peut-être envisager un avenir meilleur.
Pour l'instant, nous n'avons que des effets de manche. Comme toujours !
Que fait "la droite", elle joue à la gauche. Augmentation des impôts, hausse des droits de succession, baisse des remboursements de sécurité sociale.
Mais hausse de l'AME et financement à tire-larigot des aides aux migrants et aux fameux MNA de plus de trente ans.
Le canton de Bâle, dont les finances publiques sont excédentaires, va rembourser près de 30.000 euros en moyenne à chaque contribuable… Ce n’est pas en France au pays du (des) Mozart de la finance que ça arrivera avant très longtemps…
Nous voulons un régime politique suisse. Pas d'"homme providentiel" à attendre. 40 ans de gouvernance par des brêles. Stop. La France en plein marasme. Stop à cette oligarchie minable qui se goinfre.
Nous ne devrions pas avoir de président qui se comporte en roitelet incapable, incompétent et méprisant et nous ne devrions pas connaître la fameuse "première dame" avec ou sans perruque qui nous coûte un bras.
Nous ne devrions pas payer à ces "présidents d'opérette" des retraites à vie de plus de 30 000 euros par mois minimum avec tous les avantages divers et variés.
VGE nous a coûté des millions d'euros, Hollande se gave et ils se servent tous copieusement au lieu de servir la France.
Rédigé par : Isabelle | 20 novembre 2024 à 08:56
@ Achille | 19 novembre 2024 à 08:27
« Le problème dans une équipe c’est quand il y a trop de ‘bons’ »
C’est vrai que la Macronie ne risque pas d’être confrontée à ce problème. Elle n’a qu’un chef... et il est mauvais (sans guillemets). Attal, Darmanin et autres vizirs ne sont que des Iznogoud qui veulent être calife à la place du calife... et osent le dire parce que Haroun El Poussah (alias Macron, le côté bon prince en moins) ne peut pas se représenter.
« Le Général était l’ennemi juré de J-M Le Pen »
Non. C’est le contraire. C’est abaisser de Gaulle que de tenter de faire croire qu’il craignait MJLP au point de l’ériger en « ennemi juré ».
Rédigé par : Serge HIREL | 20 novembre 2024 à 08:43
@ Serge HIREL | 19 novembre 2024 à 18:17
Vous avez compris partiellement mon commentaire et vous avez détecté une attaque que vous avez interprétée de manière personnelle.
Vous avez cru que j’attaquais votre corporation donc vous-même, par conséquent vous m’attaquez et m’enjoignez de quitter la place et d’éteindre mon téléviseur. Cette réaction typiquement socialo-bolchevique ne vous grandit pas.
Or mon propos ne s’adresse pas particulièrement aux détenteurs d’une carte de presse puisque dans mon préambule je précise que les habitués de ce blog sont eux-mêmes des journalistes, car blog signifie journal.
Dans la Constitution, il n’y a que deux pouvoirs, qui sont respectivement l’exécutif et le législatif. Il y a aussi l’autorité judiciaire. Et c’est tout. Le quatrième pouvoir est une vue de l’esprit, une formule aguichante, du marketing, donc du vent.
Ce vent mauvais souffle sur notre pays, la création du PNF par M. Hollande est un jalon emblématique de l’irruption de l’autorité judiciaire dans le paysage politique. L’abus de pouvoir est caractérisé.
Les journalistes sont devenus des manipulateurs d’opinion alors que l’éthique de la profession devrait les détourner de ce type de journalisme. Il ne sont pas là pour éduquer et formater, ils devraient simplement mettre en perspective les faits. Ils ne sont pas là pour attiser les braises et les transformer en brasier, ils devraient simplement informer de la présence de braises.
La Justice est devenue politique tandis que le législateur subit les foudres d’une caste de nantis. Les sort des élus est suspendu au bon vouloir de fonctionnaires qui peuvent dysfonctionner.
Rédigé par : Vamonos | 20 novembre 2024 à 02:27
@ Serge HIREL | 19 novembre 2024 à 18:17
Régulièrement quand nos journalistes débattent, sous Pujadas ou Rochebin est écrit au bas de l'écran TV : "Laissez-nous penser pour vous "!
Vamonos n'a pas tort !
Qu'ils nous donnent les faits et nous laissent en tirer nos conclusions, sinon on croirait qu'ils nous prennent pour des c*ns !
Il y a quelques jours, Darius Rochebin nous annonçait que l'Égypte était le pays d'Afrique le plus peuplé, comme tous ses collègues, il ignore le Nigeria, lequel a le PIB le plus élevé d'Afrique.
La géopolitique et l'économie ne font pas partie de leur expertise !
Au sujet d'autre chose, le réchauffement climatique, tous, plus les écolos, ignorent que la température moyenne de la Terre est de 15°C, et de 27°C dans la seule France, que tout Homo sapiens génère une température de 37°C ce qui fait de nous sept milliards de radiateurs ambiants réchauffant l'atmosphère ! Chacun 22°C plus que la terre en moyenne, 10°C pour nous en France, nous polluons plus que nos automobiles ! Essayez de calculer combien de Kcals nous produisons, jour et nuit, même en dormant, 365 jours par an. Nos sachants journalistes et écolos devraient nous alerter ! Considérant qu'ils sont ceux qui parlent le plus, ils émettent en plus un maximum de buée dans leur haleine, d'où l'excès de pluie, il faut en limiter le nombre ! Ou n'y accepter que des femmes, lesquelles sont plus frileuses, en principe.
Rédigé par : Claude Luçon | 20 novembre 2024 à 01:52
M. Bilger nous propose de jouer à déterminer le candidat de la droite qui nous siéra le plus à la prochaine élection présidentielle. En conscience – je change volontairement la formule, en (ir)responsabilité est trop irritant – j’ai arrêté mon choix. Mon bulletin de vote portera le nom du candidat masculin, catholique, non franc-maçon, non métissé, âgé d’au moins cinquante ans, sans double nationalité, dont les aïeux sont en mesure de prouver au moins trois quartiers de francité, marié, non divorcé, avec au moins deux enfants, qui décidera que le drapeau français flottera seul ou au moins deux mètres au-dessus du drapeau européen, ou otanien pour ce qui se rapporte aux opérations militaires à la frontière ukrainienne.
Cela réduit considérablement le choix. Peut-être. Néanmoins ce sont mes conditions pour que je me déplace au bureau de vote. J’en ai plus qu’assez des pipeausophes et je refuse de continuer à participer à la commedia dell'arte républicaine. Certainement, cela fera de moi un réac de la pire race, qu’au demeurant je revendique et assume complètement, car tel est mon franc plaisir.
J’avais d’abord pensé à mettre dans l’urne un bulletin où serait inscrit « La République est morte. Vive le roi ». Je me suis ravisé depuis. Ce n’aurait fait qu’un bulletin nul de plus tandis que la grève du citoyen est comptabilisée et contribue à réduire la légitimité de l’impétrant pipeausophe. Ce qui n’est pas rien dans la mesure où « en responsabilité », on ne se compromet pas à collaborer.
Il me semble qu’il y a deux ou trois libéraux sévères ici. Je préfère encore plus les libéraux radicaux. Qui est John Galt ?
Rédigé par : Jean sans terre | 20 novembre 2024 à 00:26
Si je comprends bien, LR ne compte que des pur-sang dans ses rangs, ce n'est plus un parti et un chef, mais une écurie de course. Manque plus que Gégé ex-véto pour les soigner... Gégé driver pour peut-être retrouver le siège doré du Sénat et ses plats royaux. Sacré Gégé ! Il sera encore là si les petits cochons ne le mangent pas.
David Lisnard ? Comme Gégé, bien au chaud chez lui, pas de soucis de trésorerie, que du beau trèfle autour de lui, les sous le seuil de pauvreté sont transparents chez lui, on ne parle qu'aux riches c'est bien connu, la misère sous le beau soleil de Cannes n'est pas très brûlante, il y fait attention juste ce qu'il faut pour ne pas que l'air embaume le pneu brûlé et la merguez, et ce n'est pas 30 000 résidences secondaires qui vont écorcher cette quiétude d'ambiance. Il irait se faire secouer pour une présidentielle où les em* volent en escadrille ? C'est une plaisanterie, il se fera reluire en y allant peut-être, un petit tour, mais le rêve est ailleurs :
https://www.cannes-riviera-hotel.com/en?msclkid=762f140b754715cce9bd73367c8120f6
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2024 à 22:59
@ Vamonos | 19 novembre 2024 à 13:28
« ...les journalistes, manifestement, outrepassent leur droits et deviennent des journalistes d’opinion »
Le journalisme d’opinion serait-il interdit dans une démocratie ? Sous tous les régimes, il existe des journalistes d’opinion... en particulier dans les dictatures... où ils ne survivent que s’ils partagent exclusivement l’opinion du dictateur.
Votre méconnaissance abyssale du métier de journaliste et votre agressivité contre eux ne méritent aucun commentaire... mais un conseil : ne lisez plus de journaux, n’écoutez plus la radio, éteignez définitivement votre TV...
P.-S. : hormis dans son préambule, qui cite l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, il n’y a aucune autre référence au « quatrième pouvoir » dans la Constitution.
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@ Giuseppe | 19 novembre 2024 à 15:02
La population de Cannes ne comprend pas que des nantis. Selon l’Insee, la ville compte 30 % de familles pauvres. Elle possède aussi un exceptionnel taux de personnes âgées. Ceci pourrait bien expliquer la répartition du budget municipal que vous critiquez... et faire de David Lisnard un maire attentif tout autant à sa population qui compte qu’aux vedettes du Palais, qui ne comptent pas.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 novembre 2024 à 18:17
« À droite, du nouveau ? » (PB)
Tant que la « droite » continuera d'éprouver des pudeurs de chaisière face au RN pour ne pas déplaire à ses chaperons et tant qu'aucun de ses représentants les plus en vue n'osera suivre l'exemple donné par Éric Ciotti pour finir de briser un « plafond de verre » qui n'a aucun lieu d'être, elle n'arrivera à rien.
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2024 à 18:17
Peut-être ne faudrait-il pas, dans aucune des écuries, choisir dès maintenant le cheval sur lequel miser lors de la prochaine course à l’Élysée. Poulain fougueux ou jument indocile, pur-sang, cheval de guerre ou de concours, cheval de retour ou brillant yearling à peine débourré. canasson vieillissant ou pouliche encore remarquable, aucun(e) des candidat(e)s déjà annoncé(e)s ou disant se préparer ne peut vous garantir un gain.
L’équation que pose depuis 1965 cette élection, mère de toutes les autres, a toujours été difficile à résoudre. Cette fois, elle est encore plus complexe, l’état du champ de course s’étant considérablement dégradé. La prudence est donc de mise pour quiconque ose un pronostic. Tout juste peut-on être à peu près assuré que certains partants sont déjà hors course.
Oublions ceux qui ruent dans les stalles de la gauche... Plus le temps passe, plus celles-ci ressemblent à des porcheries. Restons-en aux « battus d’avance » qui s’abritent dans les haras de la droite, notamment celui du LR, dont la restauration tient du miracle... républicain bien sûr.
Parmi ceux-ci, le duo Wauquiez-Bertrand fait figure de monument antédiluvien, l’un et l’autre évoluant dans une pataugeoire dans laquelle Valérie Pécresse a plongé avant eux. Mais la droite - notre hôte a raison - s’est trouvé de nouveaux candidats potentiels qui lui permettent de rester en piste... Mais tous présentent quelques défauts qui pourraient leur nuire.
Bruno Retailleau, pour l’heure, est quelque peu tombé dans le piège de la parole, contraint qu’il est de ne pas pouvoir mettre en place son excellent programme de réformes par une conjonction d’obstacles qui va du calendrier parlementaire à la très progressiste CEDH en passant par les contraintes budgétaires et les vapeurs de chaisière de son alter ego de la Chancellerie. De plus, pour l’instant, le Vendéen n’a pas encore prouvé qu’il sait gérer d’autres dossiers que les régaliens.
Lisnard, lui, s’est installé ce week-end, sur LCI, dans le « faut-qu’on ». Rien n’est à redire dans son analyse de la dégringolade de la France - en particulier, il est exact que notre diplomatie n’a plus de colonne vertébrale depuis Giscard - mais il ne propose aucune solution concrète. Par exemple, il identifie le mal insupportable que cause notre bureaucratie, mais ne dit rien du remède : une baisse drastique des effectifs de la fonction publique. De plus, la présidence de l’AMF, si elle lui apporte un renom dans la sphère politique, n’a aucune incidence sur l’opinion publique et, pire, l’oblige à une certaine réserve, confraternité des maires de tous bords oblige.
Une troisième personnalité LR pur jus possède aussi un fort potentiel : François-Xavier Bellamy. Mais l’eurodéputé versaillais s’est entêté à favoriser son travail au Parlement européen - un « machin » dont l’électeur de base n’entend parler que tous les cinq ans - au détriment de sa présence à Paris, dans les médias et sur les plateaux TV. La preuve qu’il s’agit d’une erreur : son nom ne figure pas dans le billet de notre hôte. FXB est probablement le candidat le plus complet, le plus « homme d’État », mais il doit s’imposer... Et d’autant plus rapidement que l’élection présidentielle pourrait ne pas attendre 2027.
Enfin, le nouveau venu, connu des anciens, inconnu des jeunes, Michel Barnier. Certes, comme Philippe, il convient de se féliciter de son don pour apaiser les situations tendues... Mais, à part cela, que propose-t-il ? A-t-il tenté de renverser la table, alors que cela est nécessaire après plus de vingt ans de tergiversations et de décisions politiques contraires aux intérêts de la France ? La réponse est non. Des paroles, des sourires, de l’humour parfois... mais rien n’avance réellement. De plus, MB, dont l’essentiel de la carrière est bruxellois, est un européiste convaincu, qui fait plus que s’accommoder de nos pertes de souveraineté. La courte vidéo ci-dessous en dit long sur ce qui nous attendrait s’il s’installait à l’Élysée.
https://www.dailymotion.com/video/x992piw
Non, Monsieur Barnier, sous l’Arc de Triomphe encore plus qu’ailleurs, le seul drapeau qui vaille est le drapeau tricolore... et les « douze étoiles » doivent rester un simple emblème.
Quant à la Macronie, plus personne n’ose avancer le nom de celui qui la conduira à l’ultime défaite. Cependant, les candidats à la raclée ne manquent pas : Attal, Darmanin, peut-être Borne, Braun-Pivet et Le Maire. Sans oublier Bayrou, qui, dans l’ombre, s’apprête à rafler ce qu’il restera de l’électorat encore abusé par le Prince déchu. Seul Édouard Philippe pourrait sauver quelques meubles, mais certainement pas l’entière propriété du pouvoir.
Reste enfin le RN... La question est réglée. Ce sont les juges du Tribunal de Paris qui, au printemps, désigneront qui, de la maîtresse expérimentée ou du bon élève, prendra le départ. L’insoutenable est que, pour l’instant, c’est elle qui est donnée gagnante dans les gazettes et les sondages.
Ceci dit, l’avenir n’est jamais conforme à celui que l’on imagine... Reconquête! n'a sûrement pas dit son dernier mot - Sarah Knafo est remarquable d’intelligence -, pas plus que Marion Maréchal, qui pourrait rebondir en candidate « gaullienne », seule face au peuple.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 novembre 2024 à 17:37
À ces deux pointures qui pourraient enfin redresser la France, il me semble qu'il conviendrait s'associer François-Xavier Bellamy.
Rédigé par : Francis Lacroix | 19 novembre 2024 à 17:06
Cette France, le peuple n'en veut plus, les élus, les nantis et les pontes de la fonction publique n'ont rien compris, ils ne sont plus des Français mais des bâtards qui profitent de nous... Tout cela doit changer et cela se fera d'une manière ou d'une autre... je conseille à certains de préparer leurs valises.
Rédigé par : Ugo | 19 novembre 2024 à 15:17
@ Xavier NEBOUT | 19 novembre 2024 à 11:36
Je comprends... Quelques lignes suffiraient sans doute mais on aime bien en France les romans de type The Blah Story de Nigel Tomm.
David Lisnard, malin comme un singe, a dans sa commune le privilège de compter plus de 30 000 résidences secondaires, ce qui permet de percevoir la taxe d'habitation. Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonctionnement : 52,56 % en 2023, pas une entreprise n'y survivrait.
C'est pas des roturiers qui occupent la place, 30 000 c'est la moitié de sa population, les pastilles sont mieux avalées chez lui, il peut se permettre la répartition sous couvert de dynamisme. Chez lui pas trop de quincaillers, que du
bijoutier, du restaurant étoilé, ça sent l'orfèvrerie et la belle peausserie.
Il faudra beaucoup de courage pour descendre à un niveau de dette acceptable et enfin pouvoir s'offrir une vraie politique dynamique. "Ils nous achètent le chanvre dont on fait les cordes pour se pendre !"... vieux proverbe chinois.
Une dernière pour la route, nous avons signé un avenant de près d'un million d'euros en découpant un morceau de papier de la nappe qui protégeait la table de la cantine des réunions, sur laquelle nous avions fini de déjeuner et de travailler. Je pense me souvenir que nous étions quatre pour quatre lignes : le titre, la date, bon pour accord aux conditions marché et les signatures... Le tout payé rubis sur l'ongle et la masse salariale identique.
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2024 à 15:02
Juste ciel, "centralisateur et étatique" seraient des caractéristiques négatives, alors qu'elles ne font que permettre à la République d'assurer au mieux une France égale pour ses habitants contribuables tous différents.
Le libéralisme, c'est l'assurance avérée de zones blanches télécom, judiciaire, scolaire, hospitalier, transports et le renforcement de la cupidité et du clientélisme, dont la résultante est la mouise dans laquelle est le pays, avec une élite minable, et une ribambelle de factions politiques (alimentées par des think tanks) à côté de la plaque, et relais des influences extérieures instillant des intérêts tiers.
Jusqu'ici, DL vaut mieux que cela, intervenant - par exemple - pour soutenir des activités industrielles locales.
Rédigé par : elektra | 19 novembre 2024 à 15:01
Ce qui reste des LR ne représente plus grand chose au niveau des élections nationales. Ils seront éliminés au premier tour des présidentielles s’ils vont tout seuls devant les électeurs, surtout s’ils le font après une primaire qui les aura divisés.
Éric Ciotti a choisi, il s’est allié au RN. Si Bruno Retailleau et David Lisnard ne s’allient pas avec le bloc central, ils connaîtront, quels que soient leurs talents, le même sort que Valérie Pécresse. S’ils s’allient au bloc central ils trouveront sur leur chemin Édouard Philippe et Gabriel Attal.
Pour éviter un deuxième tour Mélenchon-Le Pen (ou Bardella), il faudrait laisser de côté les égos et faire confiance à celui qui sera le mieux placé dans les sondages. Les primaires en dépit de leur caractère apparemment démocratique constituent des machines à perdre. Même celle des socialistes de 2011 l’a été avec un effet différé.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 19 novembre 2024 à 13:36
Sachant que ce blog est un journal dont le contenu est complété au fur et à mesure de l’humeur de Monsieur Bilger, les commentateurs sont également des journalistes puisqu’ils rédigent des textes sur ce blog.
Il est donc tout à fait normal de voir de-ci de-là fleurir des critiques sur le pouvoir des journalistes qui manifestement outrepassent leur droits et deviennent des journalistes d’opinion.
Les media s’octroient le titre de quatrième pouvoir ce qui est un abus de langage qui consolide un abus de droit.
La Constitution française est ainsi rédigée qu’il n’y a que deux pouvoirs en France. L’exécutif et le législatif sont les deux pouvoirs officiels et légaux. L’autorité judiciaire et son acolyte le corps des journalistes, a considérablement dépassé les limites définies par la Constitution.
La gauche ne lâchera pas facilement les rênes du pouvoir qu’elle considère détenir exclusivement. Les magistrats du siège et du parquet ont obtenu la possibilité d’écarter les candidats et partis politiques qui deviennent une menace pour le système en place. La création du parquet national financier fut à cet égard un jalon emblématique.
Dans ces conditions, les politiciens de droite sont condamnés à faire de la figuration. De plus, ils sont divisés, ils ont créé un nombre important de partis politiques et sont incapables de s’allier au moment des élections. Wauquiez, Lisnard, Retailleau, Barnier, Bardella, Zemmour, Maréchal, Dupont-Aignan, Asselineau, Pécresse, Dati et les autres forment un ensemble hétérogène sous le contrôle de l’autorité judiciaire.
La République des juges est devenue une réalité.
Rédigé par : Vamonos | 19 novembre 2024 à 13:28
Je pense que les dits de droite ont tous de bonnes têtes de mandats d'arrêt pour les cabinets noirs gauchistes de Macron, les mêmes qui ont abattu Fillon ; ils s'occupent en ce moment du « procès re-ten-tis-sant » contre Marine Le Pen, c'est un secret de Polichinelle ; ils trouveront aussi un délit quelconque contre n'importe quel maire de droite s'il devenait gênant, un contenu de garde-robe douteux par exemple, suffirait, Fillon en a fait l'expérience.
Attention MM. les dits de droite, ne portez pas de Rolex sur vous, n’allez jamais au Fouquet’s ou au Martinez, Sarko en avait fait l’amère expérience, les vautours charognards socialistes en panne d'arguments solides ont eu sa peau grâce à une campagne de dénigrement ignoble ad nauseam. Le McDo des Champs-Élysées aurait suffi, ça aurait fait plus popu.
Sarko s'affichait trop avec les flics donc, toujours d'après les gauchos c'était un facho qui voulait créer un État policier, d'où une chasse à courre supplémentaire ad hitlerum ; les jeunes socialistes avaient imprimé des affiches de la tête à Sarko avec la moustache de Hitler.
MM. les dits de droite, si vous voulez viser plus haut, fréquentez les restos styles routiers, ne portez que des montres à trois euros six sous, achetées dans les foirfouilles, des costumes de chez Tati, ça fait très faux-cul mais ça plaît aux gauchistes experts en hypocrisie de très haut niveau.
Ah oui, j'ai failli oublier : pas de yacht surtout, ce serait une insulte et du mépris pour ce peuple de gauche qui souffre à la fin du mois.
Slogans extraits du catalogue de litanies anticapitalistes du catéchisme socialiste has been soixante-huitard.
Ex : Hollande le gaucho d'opérette n'aime pas les riches, c'est bien connu.
La gauche est experte en inquisition, chasse à l'homme, grands procès ad hominem, héritages de l'ère des goulags socialoviétiques avec ses procureurs experts en éliminations physiques, morales et raccourcissements des têtes qui dépassent.
Les hautes sphères du pouvoir sont réservées désormais aux traîtres Allah France, islamogauchistes collabos soumis à l'islamisme envahisseur avec pour but de détruire notre nation, sa culture, son histoire, ses valeurs.
Ce pays se balkanise, devenu un archipel (du goulag) de communautés dressées les unes contre les autres et ce sera irréversible.
Fini la République, la laïcité, les valeurs morales que nos anciens ont forgé par le sang et la souffrance, la France, tombée sous le joug des minorités gauchistes violentes haineuses fascistes indigénistes racialistes woke LGBT protégées par le pouvoir collabo pro-immigrationniste islamiste, n'est plus qu’une colonie islamique qui devra obéir à la charia, la seule loi de cette religion moyenâgeuse rétrograde sanguinaire.
L’ado mal fini de l'Élysée, pyromane pervers tripoteur d'abdos de jeunes Antillais, DJ de la fête de la musique LGBT à l’Élysée, et ses branquignols LREM, ont mis le feu à tout le pays et déclaré la guerre à leur peuple.
MM. les dits de droite, vous devrez respecter trois critères essentiels pour satisfaire la nouvelle norme imposée du nouveau genre, virez votre cuti : soyez impérativement de gauche, de couleur et homo ; voyez les pubs, les séries, les divertissements, c'est criant, l'intrus c’est le Blanc hétéro de droite.
Rédigé par : sylvain | 19 novembre 2024 à 13:24
Reste à construire une majorité sans le trop étatiste RN.
Les LR, qui doivent à Macron et à l'incapacité de la gauche modérée à accéder au compromis du "En même temps" la divine surprise de leur retour aux affaires avec 44 députés, sauront-ils l'accomplir ?
Le président alors saura se réjouir en son désœuvrement d'avoir dissous pour enfin voir sa politique réalisée.
Rédigé par : Aliocha | 19 novembre 2024 à 12:12
Je tombe sur un bon tuyau :
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et du ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville,
Vu le code de l'action sociale et des familles ;
Vu le décret n° 87-389 du 15 juin 1987 modifié relatif à l'organisation des services d'administration centrale ;
Vu le décret n° 2000-685 du 21 juillet 2000 modifié relatif à l'organisation de l'administration centrale du ministère de l'emploi et de la solidarité et aux attributions de certains de ses services ;
Vu le décret n° 2006-151 du 13 février 2006 instituant une délégation interministérielle à l'innovation, à l'expérimentation sociale et à l'économie sociale ;
Vu l'avis du comité technique paritaire central placé auprès du directeur de l'administration générale du personnel et du budget du ministère du travail et des affaires sociales en date du 5 novembre 2009,
Décrète :
Article 1
Il est créé, à l'administration centrale des ministères chargés des affaires sociales, une direction générale de la cohésion sociale.
---
Je ne vous dis pas le nombre des pages et de lignes qui suivent.
Là, nous devons avoir un beau paquet de fonctionnaires inutiles et parasites divers et avariés sur les 135 000 du ministère à virer, avec un coup de pied au... comme remerciements.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 novembre 2024 à 11:36
@ Giuseppe
Vous avez quelque chose contre le millefeuille des administrations locales ?
Pourtant, nous avons ainsi droit au journal de la commune, à celui de la communauté de communes, à celui du département...
Ça fait de la lecture, passionnante, avec des photos en couleur, et en plus ça crée des emplois pour les copains et copines.
Et puis ça fait aussi un service de l'urbanisme commun pour penser à la révision du PLU commun à venir.
Vous me direz qu'entre-temps, ça ne fait pas trop de boulot ; mais il faut compter avec les absences...
Bon d'accord, il y en a aussi au niveau du conseil général, mais ils ne sont jamais là.
Jadis, il n'y avait que le département qui instruisait les dossiers et mettait les plans d'urbanisme en forme. C'était du temps de la dictature.
Pour les magouilles, ce n'était pas plus mal ; le maire pouvait dire que ce n'était pas lui...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 novembre 2024 à 11:23
Lorsque j’ai découvert les propos, les ACTIONS, la courtoisie, l’intelligence pratique et théorique de David Lisnard, j’ai immédiatement compris que cet homme jouerait un rôle éminent dans notre France démantibulée depuis… 1981.
Depuis lors, je ne cesse de le faire connaître à toute cette catégorie de « progressistes » qui ont tellement fait reculer le pays !
Qui est-ce ?, demandent les irresponsables qui ont suivi aveuglément Emmanuel Macron.
La paroisse cathodique jette sur lui un voile de scepticisme ou plutôt de crainte mais qu’importe : tôt ou tard nous, les Français, nous ferons appel… à ce grand maire !
Rédigé par : Celtapiou | 19 novembre 2024 à 11:00
Comment David Lisnard a enfumé hier sur LCI les journalistes de bazar qui voyaient la restructuration du millefeuille français comme un facteur d'économie, qu'ils avaient voulu montrer qu'un pays comme l'Allemagne comptait quasi quatre fois moins de communes, et qu'un rapport de la Cour des comptes disait - je traduis - qu'on pouvait dégraisser le mammouth largement de dizaines de milliers de postes sans que cela change grand-chose.
Complaisants les animateurs ? un peu. Mais n'ayant pas travaillé, la fleur au fusil, un mal bien connu de ces animateurs-journalistes de plateaux TV, ils se sont fait retourner en beauté. Journalistes de pacotille devant quelqu'un qui avait préparé son discours pour les maires de France, bien rodé pour l'occasion à venir, il a testé devant ces batouilles ses arguments. Et ça a marché, alignant et ajustant ses tirs au passage toutes ces agences bidons, mettant même sur la sellette la Cour des comptes. Le déficit ? C'est tout le monde sauf lui... Sauf les maires of course.
Chapeau l'artiste ! Le tour de magie était très réussi, mais il faut quand même retenir que notre millefeuille représente 40 % de l' ensemble équivalent de l'Europe, quelqu'un paye pourtant ces 40 % pour une dette affichée de 3200 milliards ! Excusez du peu.
Bravo au prestidigitateur Lisnard, maire d'une commune huppée où le prix du m2 fait fuir tous les galeux, qui n'a pas trop de problèmes de trésorerie, et qui peut envisager toute contestation de ses administrés comme des vaguelettes, se limitant sans doute aux papiers gras qui doivent parfois traîner sur les trottoirs.
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2024 à 09:35
« On aura compris qu'il s'agit de David Lisnard qu'il va devenir impossible de réduire avec condescendance au statut de maire de Cannes alors qu'il est président de l'Association des maires de France et que maintenant il s'affiche sans équivoque candidat pour 2027. En démontrant, le moment venu, la nécessité d'une primaire. » (PB)
Le problème dans une équipe c’est quand il y a trop de "bons", comme cela semble être le cas à LR.
Pensez donc : Bruno Retailleau, Michel Barnier, David Lisnard, Laurent Wauquiez qui trépigne d’impatience, Éric Ciotti qui voudra être de la partie, Xavier Bertrand qui compte bien prendre sa revanche de la dernière primaire de LR où il s’est fait piéger comme un collégien.
Une primaire, si toutefois elle a lieu, risque d’être très mouvementée et de fragiliser encore un peu plus un parti qui a bien du mal à imprimer sa marque et désigner un candidat (*) charismatique qui parviendrait à réunir tous les courants du parti. Depuis les Macron-compatibles jusqu’aux partisans d’une alliance avec le RN (**), avec l’agrément des centristes qui sont toujours à la recherche du bon alizé.
À noter que la situation est un peu la même à Renaissance où les macronistes devront choisir entre Gérald Darmanin, Gabriel Attal, Édouard Philippe (qui a préféré faire cavalier seul) et pourquoi pas Élisabeth Borne qui a ses partisans.
Idem au NFP qui ressemble à la cour des Miracles.
La prochaine élection présidentielle risque d’être particulièrement agitée.
(*) Pas de candidate en vue pour l’instant, sans doute suite à l’échec cuisant de Valérie Pécresse.
(**) Des gaullistes qui oublient que le Général était l’ennemi juré de J-M Le Pen dans les années 60.
Rédigé par : Achille | 19 novembre 2024 à 08:27
Certes, mais nous attendons la mise en cause du droit du sol, de la double nationalité, et les projets concrets de construction de prisons.
Quant à Michel Barnier, nous voyons arriver la cohorte des impôts nouveaux déguisés, mais rien ou quasiment rien sur la réduction de la fonction publique qui tue notre pays.
C'est à dire en somme que pour le moment, nous assistons à un magnifique concert de pipeau.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 novembre 2024 à 07:11
Cher Philippe,
Tout à fait d'accord avec votre analyse.
Il me semble pourtant que vous oubliez un homme dans votre équation.
Car votre duo est en fait un trio : Monsieur Bellamy étant le 3e larron et pas le moindre.
Il ne sera pas aisé pour eux de s'imposer tant ils portent un discours de rupture face à un néant idéologique et au dogmatisme acéré de la gauche mais également, comme clairement dit sous votre plume, de la droite.
Je vous souhaite une agréable journée.
Rédigé par : Olivier de CLERCK | 19 novembre 2024 à 02:40
Écoutez, moi, ça me va : un gros facho allié à un sale ultra-libéral, sous l'autorité (provisoire) d'un grand bourgeois, vieux mâle blanc européiste. On a connu attelages plus branlants.
Bon point pour le facho : il est opposé à "l'État-KGB" de Vladimir Poutine, à l'énormité de la dépense publique et au statut des fonctionnaires.
Bon point pour l'ultra-libéral : non seulement il veut renvoyer chez eux les immigrés illégaux, mais il veut diviser par 8 l'immigration légale.
Bon point pour le grand bourgeois : il maîtrise à la perfection cette vertu proprement aristocratique qu'est la politesse. À preuve, la façon éblouissante avec laquelle il a remis à sa place Gabriel Attal, qui venait de lui manifester une grossièreté aussi naïve qu'insondable lors de la passation de pouvoirs à Matignon. Il le fit sans prononcer la moindre parole déplaisante à l'égard de son prédécesseur, et même en lui prodiguant des compliments. Une leçon véritablement régalienne, au sens étymologique du terme.
De plus, il refuse de diaboliser le Rassemblement national.
Trois responsables politiques qui évitent les fautes traditionnellement attachées à leur courant, donc. Tout le monde ne peut pas s'appeler Volodymyr Zelensky ou Javier Milei, mais c'est un début.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 novembre 2024 à 02:02
Cher Philippe Bilger,
Tout ce que vous dites est fort juste, mais ce qu’on attend d’un ministre, ce ne sont pas des paroles, mais des résultats concrets et tangibles.
On veut bien qu’il fasse, pour solde de tout compte, une déclaration sur ses intentions lorsqu’il entre en fonction, mais ensuite les seules prises de parole devraient se limiter à énoncer les réalisations qu’il a menées jusqu’à leur terme.
Le parcours de Bruno Retailleau rappelle étrangement celui de Nicolas Sarkozy. On a vu la suite.
Le citoyen est las des annonces à répétition qui ne sont jamais suivies d’effet, ou qui se brisent sur le mur de la réalité, l’obstruction des juges ou des corporatismes.
Un seul exemple du discrédit total où est tombée la parole publique : « Nous serons impitoyables avec tous ceux qui s’en prennent aux enseignants et à la laïcité ! », ce qui donne concrètement 600 € d’amende et un stage de citoyenneté à l’islamiste qui a menacé de brûler vif un professeur.
No comment !
Rédigé par : Florestan68 | 19 novembre 2024 à 00:48
Merci cher Philippe Bilger de tout ce que vous expliquez avec clarté sur ces deux hommes de droite que sont Bruno Retailleau et David Lisnard ! Ce sont des personnes de valeur, comme Michel Barnier et vous-même.
Je n’ai jamais lu ou entendu de leur part des propos méprisants pour ceux qui ne pensent pas comme eux.
J’espère de tout cœur qu’ils formeront la prochaine équipe qui dirigera la France dans quelques mois.
Rédigé par : Françoise Boulanger | 19 novembre 2024 à 00:01