Rien n'est plus délicieux qu'un exercice sincère d'admiration.
Franz-Olivier Giesbert (FOG), comme écrivain, a cette particularité rare, mais capitale, de ne jamais ennuyer ses lecteurs. Ce devrait être la moindre des choses mais j'ai parfois l'impression qu'on est d'autant plus apprécié, en littérature notamment politique, qu'on manifeste une lourdeur de plomb et des connivences complices. FOG est absolument l'inverse : « Tragédie française », le troisième tome de l'Histoire intime de la Ve République, publié il y a un an, continue à être beaucoup lu parce que sa fluidité narrative, son mélange d'aperçus subjectifs et de données certifiées, sa désinvolture superficielle mais enrichie d’une profondeur se masquant par élégance, sa liberté d'analyse et son indépendance d'esprit, le constituent comme un modèle. On ne le lâche pas : il ne vous tombe jamais des mains et heureusement, car n'étant pas petit, il pourrait vous faire mal aux pieds, contrairement à l'avantage, selon Céline, des minces ouvrages !
La force de FOG est qu'il ne se contente pas d'user de ses qualités d’écrivain : il les met au service de sa passion du journalisme et de sa lucidité affûtée. Son entretien dans le JDNews est un régal. Au milieu d'inévitables banalités - aucune raison de s'en passer - comme la dénonciation de "la baisse dramatique du niveau de la classe politique", FOG, ne tournant pas autour du pot, énonce que Macron est "l'un des pires présidents de la Ve, sinon le pire", "parce qu'il n'a semblé concerné par aucun des maux qui accablent notre pays, mise à part la désindustrialisation qu'il a combattue". Sans être injuste, on pourrait ajouter : sur le tard.
Il fait preuve par ailleurs d'une cruauté qui vise juste quand il décrit Emmanuel Macron, auteur d'une calamiteuse dissolution, porteur d'une vision internationale pour le moins équivoque, comme "un avatar de Narcisse qui se regarde dans son miroir à longueur de journée tout en faisant de la com, au milieu des catastrophes en cours ou à venir". Si cette contemplation de soi a déjà été évoquée pour le président, FOG renouvelle l'idée par son talent pour l'expression, qui donne une forme nouvelle à un fond connu.
Il identifie enfin ce qui pourrait susciter ou amplifier "l'adhésion populaire". Un référendum sur l'immigration ne serait pas une mauvaise initiative. FOG pointe aussi les équipes précédentes coupables de manquer "d'une ligne, d'une cohérence, surtout de courage". La quasi-disparition de cette vertu est tragique : sans elle rien n'est possible, avec elle rien d'impossible.
Si j'avais besoin d'expliquer encore davantage mon chapeau bas devant FOG, je le ferais en me flattant d'une similitude. J'ai l'impression que dans le milieu du journalisme il est envié, jalousé, trop libre, respecté, incontestable mais dénigré comme il m'a semblé que je l'étais hier dans la magistrature.
Chapeau bas, mon cher FOG !
Dans la vie, il faut faire preuve de précision... Pour cela, mieux vaut chercher la vérité, ce que certes nul n'accomplit parfaitement, et ne jamais forcer les choses.
Les gouvernants d'Église ou d'État ne doivent pas franchir certaines limites sans cette prudence, le risque est incommensurable... Trop de relations ?
Voyons.
Il y a le risque d'inféodation d'un pouvoir par l'autre, ou de réconciliation sur le dos des incroyants.
Libanisation, le pouvoir d'État considérant les communautés, avec les risques de guerre que cela ouvre.
Le mieux est l'ennemi du bien, et il faut être sacrément déjanté quand on est César ou un homme d'Église pour croire qu'on peut atteindre le bien, et non le moindre mal.
Je rappelle à toutes fins utiles que si les humains valaient vraiment quelque chose, il n'y aurait ni Église, ni État !
L'État ? Si les gens ne s’agressaient pas les uns les autres, pas de cœur de l'État, qui est régalien.
L'Église ? Le sacré vient du lynchage, du sacrifice humain, et avec de l'adoucissement, animal... Et le monothéisme a encore noirci le tableau avec ses dogmes, ancêtres des lignes du parti, et ses guerres de religion. On y prêche l'amour ? Cela ne coûte rien, pas plus qu'au soldat fanfaron ses vantardises.
L'Église, l'État... des phénomènes très dangereux, comme la poudre et le feu.
Et qui ne sont pas plus à approcher de trop près que les animaux sauvages de trop près, dans la nature.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Timothy_Treadwell#:~:text=Timothy%20Treadwell%20s'est%20fait,que%20sa%20compagne%20Amie%20Huguenard.
Sauf que si un quelqu'un se fait dévorer par un animal sauvage, il ne nuit pas à sa collectivité.
Disons : tant que ça ne devient pas une mode, sans quoi c'est désigner ses congénères comme gibier au prédateur.
Tandis qu'en rapprochant l'Église et l'État, deux réalités censées contenir la violence mais qui la déclenchent tout aussi bien, on multiplie le risque que l'un ou l'autre, voire les deux, se laissent aller à leurs pires penchants.
On n'a peut-être pas les moyens de mettre chaque prisonnier dans une cellule individuelle, mais qu'on ne vienne pas jouer les étonnés que certains soient écrasés par les autres.
Il faut assumer qu'on prend un risque, mais du moins, cela peut se concevoir à cause du manque de moyens.
Quelle excuse pour mise en danger de la paix publique ?
Le manque de lucidité, l'envie de voir ce qui va bien pouvoir arriver, l'attirance pour ce qui est son contraire ?
Pour moi, rien ne vous interdit de prendre le thé, et plus si affinités, ou d'aller plonger au milieu des requins, vous trouverez votre vie moins fade et apprendrez, qui sait, un peu de tact, à caresser ces poissons diabolisés :
https://www.ohmymag.com/life/comment-caresser-un-requin-blanc_art122170.html
Mais ne mettez pas les autres en péril en franchissant les limites de la laïcité, aussi importantes pour la paix civile que l’hygiène pour la santé.
Bon sang, si on doit se mettre à faire des campagnes spécifiques en sensibilisation pour les (ir)responsables politiques et religieux, on n'est pas sorti de l'auberge !
Comment s'adresser à ces gens-là ?
Sur un thème approchant, il y a bien dans Excalibur de Boorman :
"Arthur : Mes lois doivent être les mêmes pour tous, qu'ils soient grands ou humbles, sinon elles ne sont plus des lois.
Guenièvre : Vous êtes mon époux.
Arthur : Avant tout, je suis roi.
Guenièvre : Avant d'être mon époux ?
Arthur : Oui, s'il le faut.
Guenièvre : Avant de m'aimer ?"
Gouverner, si on le fait bien, peut déchirer le cœur.
Qu'est-ce, à côté de cela, que de respecter des principes de prudence élémentaires contribuant à la paix du monde ?
Rédigé par : Lodi | 15 novembre 2024 à 10:32
L’archevêque et le président avait imaginé donner un signe d'apaisement, quand le prélat invitait celui qui a permis la reconstruction du joyau de notre culture en cinq ans, ce que tout le monde pensait impossible, à célébrer ensemble cet accomplissement.
Ce signe de réconciliation, fruit d'une laïcité bien comprise quand ceux qui croient ou pas entretiennent une relation apaisée, a vu se dresser ceux qui en restent aux clivages et ne savent se rassembler qu'en désignant un ennemi menaçant leur territoire animal, ne peuvent donc prendre ce signe que comme une transgression insupportable.
Sagement, ils ont donc décidé de renoncer à offrir au monde l'incarnation de ce qui pourtant eut été possible en cette République laïque, une et indivisible qu'est la douce France, opposant aux évangélistes et catholiques américains, unis dans le dévoiement du message chrétien avec tous les intégristes de toute obédience, que ce message est au contraire ce qui permet la coexistence pacifique des institutions comme des individus, le jour où on aura compris qu'il a dévoilé le principe anthropologique qui fonde toute religion et permet, dessinant la ligne nette de cette séparation entre le spirituel et le temporel, d'imaginer leur relation pacifiée.
Jusqu'alors, il reste à ceux qui ont pris conscience de cette réalité relationnelle humaine à agir avec amour et patience au service de la liberté, évitant les atavismes réactionnaires comme progressistes qui ensemble la nient, espérant que la raison et la foi unissent leur lumière particulière, connaissance de ce qui fit leur séparation sans laquelle la réconciliation n'aurait su s'affirmer avec autant d'exigence, ce chemin si français du choix possible et libre au service du souverain bien, qui est la paix alors offerte aux humains.
Merci monseigneur, merci président d'ensemble avoir su incarner cette sagesse, et souhaitons que la célébration qui s'annonce permette dans la joie la plus complète l'avancement de cette réalisation salutaire.
Rédigé par : Aliocha | 15 novembre 2024 à 07:36
@ Aliocha
Vous ne voyez donc pas que Macron est un marchand du temple ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 novembre 2024 à 00:13
@ Robert Marchenoir | 14 novembre 2024 à 18:12
Je ne me suis pas mêlé à la foule sur l'autre fil, pour célébrer votre retour, mais le coeur y est, croyez-moi bien.
Rédigé par : Herman Kerhost | 14 novembre 2024 à 23:12
L'axe Marchenoir-Axelle D nouvellement constitué confirme tout ce que j'ai pu affirmer sur la parole présidentielle hors ou en la cathédrale, et bientôt, Marchenoir deviendra antivax comme le prône le site conseillé par Axelle D quand il s'agira de casser du Aliocha pour se refaire la cerise complotiste.
Mon diagnostic est confirmé, l'abus d'intégrisme n'est bon ni pour la santé mentale, ni pour la démocratie.
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2024 à 22:12
Dommage que Macron n'ait pas su rester à sa place... Déjà parce que personne ne devrait usurper ce qui n'est pas à soi, ensuite parce que son petit côté envahissant met dans l'ombre cette excellente nouvelle : la reconstruction de Notre-Dame !
On ne peut pas entrer comme ça dans un lieu sacré quand on est chef d'État, on n'est pas un touriste ! Tant pour les croyants que pour les amoureux d'architecture, la reconstruction de Notre-Dame est une happy end. Et pour les lecteurs de Victor Hugo, et pour... Quel dommage de gâcher l'harmonie !
Entre autres raisons, je pense que Macron voulait communier au plus près de l'événement en entrant, mais parfois, on veut tellement saisir une chose qu'on la détruit quand on la saisit, comme le grésil dans sa main.
Un homme d'État doit certes savoir trancher, mais aussi, parfois, avoir le tact de qui s'approche pour sentir une rose qu'il laisse vivre plutôt que de la couper pour mieux la respirer.
L'agitation va contre ces deux qualités... Certes, chacun peut se laisser déborder par ses passions, mais enfin, Macron et tant d'autres ont pu voir l'ombre lumineuse d'Apollon les appeler à l'harmonie, lors des jeux :
https://www.youtube.com/watch?v=r1r1ldNpAkE
https://www.youtube.com/watch?v=FaziddpSNWk
La lumière et les dieux et les rois d'hier sont à tous, tandis que l'État se protège des religions d'aujourd'hui, et les religions d'aujourd'hui de l'État par la laïcité.
Antiquité ! Les anciens dieux garantissaient que la violence ne passe pas un certain niveau en plus de promouvoir la vie.
Et les ruines antiques sont les stèles d'un monde disparu dont il ne reste qu'un éternel feu de crépuscule tombant sur les siècles à venir.
Rédigé par : Lodi | 14 novembre 2024 à 22:05
À propos d'un faux retrait et d'un vrai mensonge de la part de Macron et de ses affidés.
Quant à la valse-hésitation des autorités religieuses chapeautées par un archevêque tiédasse, pas glorieuse non plus.
Ce qui semble combler d'aise un Aliocha qui n'aime rien tant que l'embrouille et les paroles trompeuses.
https://juste-milieu.fr/discours-de-macron-dans-notre-dame-faux-retrait-vrai-mensonge/
Rédigé par : Axelle D | 14 novembre 2024 à 18:16
@ Aliocha | 14 novembre 2024 à 10:06 + 13 novembre 2024 à 22:14 + 13 novembre 2024 à 10:07
"Que ceux qui ont des yeux observent, à moins que ce soient non pas des ados, mais des tout petits enfants qui n'ont pas encore appris à lire."
Vous êtes tellement bouffi de prétention que lorsqu'on vous dit que vous avez tort, vous n'avez même pas la prudence de vérifier si, par hasard, vous ne vous seriez pas trompé. Mais non, vous êtes le petit Jésus réincarné, vous avez raison par définition.
Vous nous resservez donc le même lien obsolète d'Europe 1 qui vous a servi à étayer l'assertion fausse qui est la vôtre.
Figurez-vous que sur l'article d'un média, il y a un truc important, c'est la date. Et contrairement à ce que vous semblez penser, l'auteur n'a pas le choix dans la date : il est obligé d'indiquer la date du jour.
Autre fait stupéfiant : la date change tous les jours. Et ce qui se passe demain peut être différent de qui s'est passé hier.
Vous vous appuyez sur un article d'Europe 1 daté du 31 octobre, titré : "Réouverture de Notre-Dame : Macron parlera dans la cathédrale, dit l'archevêque de Paris". Or, nous sommes le 14 novembre.
Comme vous êtes encore un petit enfant qui n'a pas appris à lire, vous ne prenez pas la précaution de faire une recherche, ce qui vous aurait conduit, par exemple, à cet article du même Europe 1, daté du 13 novembre. Lequel est titré : "Emmanuel Macron s'exprimera sur le parvis de Notre-Dame de Paris le 7 décembre : 'Une question de respect des traditions' "
Après, si vous aviez vraiment voulu atteindre la vérité, et non nous assommer de vos injonctions méprisantes comme à l'accoutumée, vous auriez pu prolonger vos recherches afin de trouver la cause de ce revirement. Dans le même article, vous auriez pu relever, par exemple, ceci :
"Sur le parvis de la basilique de Fourvière à Lyon [...], pour une majorité de croyants, cette présence à l'intérieur de la cathédrale ne passait pas. 'Dans une église peuvent parler des prêtres et des évêques, mais pas d'hommes politiques [...]', assure Jean-Claude."
" 'Ce n'est pas sa place', ajoute Marie, également présente à la sortie de la basilique. 'Ceux qui prennent le micro et qui parlent dans une église sont reliés à la religion catholique. C'est une question de respect des traditions', assure-t-elle. Mais également de laïcité, selon Jean-Baptiste : 'C'est peut-être un petit peu culotté, au vu de la séparation entre l'Église et l'État, d'avoir un président qui vient parler dans une cathédrale', juge-t-il."
Poussant plus loin, vous auriez pu trouver ceci, dans le Huffington Post :
"Après discussion avec l’Église, le Président de la République a dû se résoudre à prononcer son discours sur le parvis de Notre-Dame le 7 décembre [...]."
"Une partie de l’Église s’étranglait de voir un Président de la République en exercice prendre la parole sous les vitraux de Notre-Dame. Dans l’Histoire, cela ne s’est jamais produit : de Napoléon à Georges Pompidou, en passant par Charles de Gaulle, aucun chef d’État ne s’est risqué à franchir la grande porte de la cathédrale pour s’exprimer publiquement."
La droite était contre :
"Les médias de la galaxie Bolloré et les porte-voix les plus conservateurs s’étaient offusqués de la perspective d’un discours prononcé à l’intérieur de la cathédrale."
Mais c'était la même chose de l'autre côté !
"À noter que la gauche aussi ne voyait pas forcément cette hypothèse d’un bon œil, à l’image du député NFP Alexis Corbière qui y voyait une entorse au principe de laïcité."
Donc voyez, vous qui nous bassinez sans cesse avec le juste milieu et le rejet des extrêmes gna-gna, c'est votre position qui est extrémiste, offensante, scandaleuse, illégale, et qui a été rejetée par tous, ce à quoi s'est rangé votre chouchou Emmanuel Macron.
Vous ne représentez ni l'Église, ni la religion catholique et encore moins le christianisme à vous tout seul. Votre posture de cureton voire de prophète, sur ce blog, est une imposture.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 novembre 2024 à 18:12
@ Axelle D
Votre Macron-bashing vous fait perdre l'esprit.
Vous réagissez à contre-temps à la soi-disant fake news que vous m'accusiez de diffuser, et voilà maintenant que le président a renoncé à parler dans la cathédrale pour ménager vos invraisemblables susceptibilités, vous nous pétez la durite intégriste.
Faut arrêter le vin de messe ou la fréquentation des sites tradi.
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2024 à 18:03
L'archevêque "progressiste" (autrement dit gauchiste) qui ne porte jamais de calotte a donc capitulé ! Un décalotté qui vient de prendre une déculottée du diable ! Honte à lui et à tous les pervertis et vendus qui déshonorent l’Église et humilient Notre-Dame. Voilà donc une cérémonie qui au lieu d'être priante et recueillie afin de rendre grâce à Dieu après la terrible épreuve de l'incendie va surtout servir de faire-valoir à un président athée, manipulateur, mégalomane et sans le moindre respect pour les valeurs et le sacré.
Prêcher dans la cathédrale, ce qu'aucun roi n'avait osé faire, pour Macron c'est le triomphe absolu tandis que le monde entier contemplera sa gloire ! Et tant pis pour le saccage et le blasphème !
Comme elle semble loin l'époque où notre bon pape Jean-Paul II lançait de ce même parvis : "France, fille aînée de l'Eglise qu'as-tu fait de ton baptême ?". Et que l'on entendait sa voix retransmise par haut-parleur jusqu'au Panthéon...
On s'en doutait un peu mais on sait maintenant que Laurent Ulrich n'est pas qu'ennemi du patrimoine, mais plus grave, ennemi de la propre religion qu'il confesse tout en portant sans vergogne ses sacrés et glorieux atours d'archevêque. Ainsi qu'il vient de le prouver en faisant honteusement allégeance à un Emmanuel Macron incroyant et impie qui prétend néanmoins jouer au tout premier rang (et nonobstant les convenances et respect dû au sacré) le sauveur de Notre-Dame, au détriment de ceux qui ont mis à sa reconstruction, leurs dons multiples, leur engagement et dévouement sans relâche et leurs prières.
Avec une pensée pour le général Gorgelin qui doit se retourner dans sa tombe à l'énoncé du cirque profane annoncé qui se profile et n'ayant vraiment rien à voir avec l'action de grâce à la fois solennelle et recueillie que l'on attendait !
https://www.latribunedelart.com/un-archeveque-de-paris-ennemi-du-patrimoine
Rédigé par : Axelle D | 14 novembre 2024 à 12:43
Que ceux qui ont des yeux observent, à moins que ce soient non pas des ados, mais des tout petits enfants qui n'ont pas encore appris à lire :
"Emmanuel Macron parlera "dans la cathédrale" et non sur le parvis: "c'était trop compliqué d'imaginer qu'on entasse le monde devant la cathédrale et qu'on rentre, l'affaire est trop longue"."
https://www.europe1.fr/societe/reouverture-de-notre-dame-macron-parlera-dans-la-cathedrale-dit-larcheveque-de-paris-4276105
Les sectaires archaïques français démontrent encore qu'ils sont incapables du moindre compromis même quand il s'agit de célébrer la restauration de leur joyau universel, sauf quand il s'agit de désigner à la vindicte ce qui leur tient lieu de "bouc émissère, avé l'assent pour bien rimer avé lucifère" !
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2024 à 10:06
@ Aliocha | 13 novembre 2024 à 22:14
La fausse nouvelle doublée de mensonge est d'avoir écrit dans votre post du 13 nov à 10:07, je cite : "L'archevêque de Paris Laurent Ulrich a invité le président à parler dans la cathédrale".
Or l'on savait au contraire que depuis le mois de mai, Mgr Ulrich était totalement opposé à une prise de parole du président à l'intérieur de la cathédrale. Et pas que lui. Il était donc loin d'avoir eu l'idée de l'inviter dans cet objectif. Et il a tenu bon malgré toutes les pressions qu'il a subies.
Vous avez donc bien relayé une fausse nouvelle et au lieu d'admettre votre erreur vous en rajoutez.
Et les sectaires et inconséquents seraient d'après vous du côté de l'Église qui tient à faire respecter un lieu sacré et n'a pas à céder aux caprices d'un président. Et pour ce qu'il en coûtera, il ne faudra vous en prendre qu'à Macron.
Non mais, quel toupet !
Rédigé par : Axelle D | 14 novembre 2024 à 00:40
Fake news ?
https://www.europe1.fr/societe/reouverture-de-notre-dame-macron-parlera-dans-la-cathedrale-dit-larcheveque-de-paris-4276105
Le sectarisme partagé par les laïcards et les intégristes a motivé la sage décision de respecter ceux qui ne sont pas à même de vivre la laïcité comme le partage de différences qui ont assez confiance en la séparation de l’Église et de l’État pour imaginer une relation adulte et équilibrée entre les deux institutions.
Une des raisons évoquées par l’archevêque était aussi le coût de l’installation extérieure évaluée, si mes souvenirs sont bons, à sept millions d'euros, voilà qui fait cher la susceptibilité adolescente de la douce France éparpillée façon puzzle, qu'on imputera sûrement au président Lucifer.
C'est l'occasion une fois de plus de remarquer que l'esprit du mal est une pathologie de la relation qui entraîne tous les belligérants à accuser autrui du mal qu'ils n'ont pu reconnaître qu'en eux-mêmes, et qu'il serait grand temps d'apprendre que le réel des humains n'est pas rationnel, mais relationnel.
Alors et alors seulement, on pourra prétendre servir le bien, qui est la paix.
Rédigé par : Aliocha | 13 novembre 2024 à 22:14
@ Aliocha
Mollah intégriste vous-même et de surcroît menteur qui ne craint pas de balancer des fake news pour tromper les braves gens.
Non, monsieur l'archevêque de Paris n'a pas cédé et votre Macron devra se contenter du parvis pour se montrer et faire son discours.
https://youtu.be/bXJy1ZsJoIw?si=EPDkmXRhKRqoJpgz
Rédigé par : Axelle D | 13 novembre 2024 à 16:39
Voilà qui retourne au sujet du billet, quand un autre argument que le haro sur le baudet est impitoyablement éliminé.
L'archevêque de Paris Laurent Ulrich a invité le président à parler dans la cathédrale, nous verrons s'il cède aux mollahs intégristes qui dévoient l’Évangile.
Rédigé par : Aliocha | 13 novembre 2024 à 10:07
@ Tipaza
Rendre grâce à Macron et puis quoi encore ?
La reconstruction de Notre-Dame de Paris a été entièrement financée par des dons et Macron n'y est pour rien.
Lors de la réouverture de la cathédrale, même si Macron en profite comme à son habitude pour venir s'exhiber, il devra avoir la décence élémentaire de se taire et de ne s'exprimer que depuis le parvis. En espérant que l'archevêque de Paris tiendra bon et ne permettra pas à ce président indécent de commettre ce qui s'apparenterait alors à un sacrilège que nul homme d'État jusqu'alors ne s'était permis avant lui.
Sinon quel manque de respect, quelle nouvelle humiliation pour les chrétiens après le scandale et l'épreuve de ce terrible incendie qui à ce jour est loin d'avoir livré tous ses secrets.
Rédigé par : Axelle D | 13 novembre 2024 à 00:36
@ Aliocha | 12 novembre 2024 à 06:41
"...maçon, juif ou Aliocha, noir, arabe, homo ou athée, car tous, voyez-vous, sont invités au festin de la noce..."
S'il est vrai que Dieu a fait l'homme à son image, alors parmi tous ceux-là, il y en a un qui est passé au travers du contrôle qualité.
Et c'est Aliocha...!
Misère et calamités, comment peut-on être Aliocha ?
Rédigé par : Tipaza | 12 novembre 2024 à 23:04
Peut-être suis-je un saint crétin, mais je ne suis pas maçon, bien que franc. Allez comprendre les complotistes...
Allez donc en paix, Jean, vous êtes le bienvenu sur les chemins de France.
Rédigé par : Aliocha | 12 novembre 2024 à 22:19
Votre syncrétisme maçon, Aliocha, n'a rien de divin.
Rédigé par : Jean sans terre | 12 novembre 2024 à 22:10
@ Jean sans terre
Vous êtes libre d'adorer le tabernacle où vous l'entendez, et si vous entendez la parole divine, vous éviterez alors de céder à la tentation de désigner le coupable qui vous permet de ne pas vous-même vous envisager, qu'il soit maçon, juif ou Aliocha, noir, arabe, homo ou athée, car tous, voyez-vous, sont invités au festin de la noce, dans la mesure où ils auraient renoncé aux représailles et accédé au pardon à l'ennemi, respectant l'état de chacun dans le respect et la démocratie.
Célébration où vous êtes aussi ardemment invité, avec vos erreurs et toute votre piété, comme chacun avec les défauts de sa qualité.
Vous avez bien entendu tout loisir de rester en votre désert y fuir le reste des humains, avouant en votre désir de distinction votre dépendance à l'incapacité de savoir vous reconnaître persécuteur, et pour le trancher net, affirmer que l'ami du genre humain n'est pas de votre fait.
Allez donc célébrer le rite ancien dont vous n'avez pas su tirer enseignement aux clairières des sorciers enfouies sous les ombres magiques, nous vous rappellerons avec Philinte et Eliante que bientôt et ce sera heureux, vous nous rejoindrez.
Le Père, le vrai, pas celui qui hait et que vous imitez, tuera alors le veau gras pour fêter votre retour à la raison de votre foi renouvelée.
https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc
Rédigé par : Aliocha | 12 novembre 2024 à 06:41
@ hameau dans les nuages | 12 novembre 2024 à 00:02
Photo : oui, en effet, ils sont tous de sortie les pyromanes en train de se dire comment éteindre le feu qu'on a mis à l'Elysée.
Rédigé par : Ellen | 12 novembre 2024 à 05:40
Une photo vaut mieux qu'un long discours même s’il est utile:
https://www.liberation.fr/resizer/0T_ahQIAPHD0hHUDkn-lL3x8F7g=/1600x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/6CEDSQKGXLI2URDVR7L6XX5WJE.png
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 novembre 2024 à 00:02
@ Aliocha
Notre-Dame depuis 1905 était sous la protection de la République. Il devait y avoir deux gardiens. Il n’y en eut qu’un, incapable de comprendre le tableau d’alarme. Il en est résulté ce qui inévitablement devait survenir. J’ignore si la République l’a reconstruite. Je sais en revanche avec certitude que par sa négligence elle permit qu’elle brulât.
Avez-vous vu le nouveau mobilier intérieur et l’autel ? On se croirait dans un temple maçonnique. Qu’est-ce que cette cérémonie qui insulte la religion ? Emmanuel Macron est-il un nouvel apôtre ? Quel évangile nouveau va-t-il prêcher ? Avant lui, personne n’avait osé : aucun roi, pas même l’Empereur ou plus tard ses successeurs républicains. Le pape fait bien de ne pas venir. Cette commémoration est impie. On y offense Dieu trop ouvertement.
Notre-Dame, musée culturel, galerie marchande : l’idée pertinente de la dame qui falsifiait ses diplômes. Interdire aux pauvres le réconfort de prier Notre Dame. On paie déjà l’impôt pour entretenir les églises et cathédrales. La République les laisse se dégrader puis tomber en ruines. Ensuite, on les abat. N’est-ce pas assez ? La religion n’est-elle pas assez humiliée ? Est-il nécessaire de plus encore sur elle et sur les petits s’acharner ? Que n’avez-vous eu l’idée, Mme la ministre, de faire payer la Grande Mosquée !
Et je lui demandai : d’où viens-tu, quel est ton nom ? Et il ne répondait pas.
Vos mots sont ceux d’un maçon, Aliocha.
Vos frères désirent l’Utopie. Ce sont guerres, mondiales, inhumaines, et misère qui se répandent sur la terre. Ils distillent un lent et insidieux poison qui désole les consciences et détruit la vie. À leurs fruits vous les reconnaîtrez. Guerres, avortement, euthanasie. Toujours et partout la mort, la misère, la désolation et la destruction. Et durant ces agapes révolutionnaires, s’étalent sans fard dans la gloire le dieu argent et leurs jouissances obscènes.
Je n’irai plus à Notre-Dame. Je ne regarderai pas leur immodeste cérémonie. Ils font de la vieille Dame le temple de leurs idoles. Je me rendrai plutôt dans la vieille église de mon village. Là-bas aussi y trône Marie. J’y pourrai venir prier en paix. Au lieu d’or et d’idoles, dans un coin sale et poussiéreux, j’y pourrai adorer en sa majesté, oublié et délaissé, le tabernacle.
Rédigé par : Jean sans terre | 11 novembre 2024 à 22:49
L'exorcisme en cours trouvera-t-il sa résolution, quand l'accusateur a contaminé tous les esprits, déchaîné en sa chute ?
"Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. 19Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire."
Rien, Tipaza, quand l'accusation luciférienne contamine celui qui ose la proférer, entraînant aux déchaînements de la chute le refus de s'en libérer.
https://www.youtube.com/watch?v=ofPa7L2-2LU
Rédigé par : Aliocha | 11 novembre 2024 à 10:46
Allah lecture des messages hallucinogènes d'Aliocha, je me rends compte que la guerre contre le trafic de drogue est loin d'être gagnée, j'ai l'impression d'avoir moi-même consommé ces produits paradisiaques tant convoités par toutes les couches de la population.
Même effet que le Picpoul sur Giuseppe, ce blog va devenir un point de deal, ça en prend le chemin.
Rédigé par : sylvain | 11 novembre 2024 à 09:50
Eh oui, calmement, sereinement, il céda à la tentation et trahit la promesse.
Le temple dont parlait Jésus était son corps.
https://saintebible.com/lsg/john/2.htm
Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ?
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ?
https://saintebible.com/lsg/1_corinthians/6.htm
Ô joie des noces, ce corps est donc le nôtre et le nôtre le sien, apte à la veille et à la prière incessante, qui sait désormais résister aux tentations de l'incurable défiance.
https://www.youtube.com/watch?v=lJWjdc0DFFI
Homme de peu de foi...
Rédigé par : Aliocha | 11 novembre 2024 à 08:13
@ Aliocha | 10 novembre 2024 à 19:38
Macron a permis la reconstruction de Notre-Dame en cinq ans c’est vrai et de cela il faut lui rendre grâce.
Mais cela ne l’autorise pas à faire un discours profane dans un lieu consacré.
Ce faisant il se pose en égal du divin Seigneur et Maître des lieux.
Péché d’orgueil luciférien, le pire de tous les péchés, relisez donc vos classiques et méditez-les.
Il pouvait avec modestie (?) parler depuis le parvis, qui est précisément le lieu faisant le lien entre le divin et les hommes.
Rédigé par : Tipaza | 11 novembre 2024 à 08:11
@ Aliocha
Pour la troisième fois, il lui demanda quel était son nom. Lorsque l’écho de sa voix revint seul à ses oreilles, il se rappela l’admonestation que le poète avait mise dans la bouche du prêtre : « n’oubliez jamais, […], que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ». Il se souvint l’épreuve du désert. Son non serait un non et il n’aurait pas d’autres dieux devant sa face. Calmement, du fourreau il tira le glaive et renonça à la paix.
Rédigé par : Jean sans terre | 10 novembre 2024 à 23:40
@ Jean sans terre
Celui qui souille selon vous Notre-Dame a permis sa reconstruction en cinq ans, réclame ce que l'Europe, si aujourd'hui enfin elle y consent, peut accomplir pour protéger l'héritage chrétien de ses nations qui est le retour à ce qui fonda sa domination, le perdant en cet exercice, la réconciliation par le pardon à l'ennemi.
Il est temps de comprendre, si enfin vous renonciez à vos chimères qui se pensent charitables mais ne sont que retour à la cruauté, que cela ne dépend que de nous à avoir entendu la parole et à savoir l'incarner, continuant "...à voir la procession sortir de l’ombre multicolore qui tombe des arbres de pierre de la nef et suivre, dans la campagne, entre les piliers trapus que surmontent des chapiteaux de fleurs et de fruits, ces chemins dont on peut dire, comme le Prophète disait du Seigneur : « Tous ses sentiers sont la paix »."
Le souverain bien selon Pascal, cher Jean, est la paix.
Je vous souhaite de la trouver, passant de l'abandon illusoire d'un dieu qui n'est que l'image que s'en font les humains, à celle de Celui qui nous propose d'entre Ses mains remettre notre esprit, reconnaissant que nous avons été créé à Son image, choix qui dépend aujourd'hui de la France républicaine et laïque de savoir l'incarner, quand le pays des Lumières aura compris le choix indispensable de la réconciliation de la raison et de la foi qu'elle est à même d'opérer, dans la mesure où ses citoyens admettraient de le concevoir et que permet la laïcité.
Cela ne dépend que d'eux c'est à dire de nous, car il suffit d'y croire pour le réaliser donc dans votre cas, de retrouver la foi.
Rédigé par : Aliocha | 10 novembre 2024 à 19:38
@ Ugo
Je le pousse dans ses retranchements pour qu’il discerne ou révèle ce que l’affirmation de sa foi illuminée ne montre pas.
J’admets que c’est cruauté de ma part à son égard, une cruauté qui n’est pas sans charité.
Je suis toujours autant surpris qu'en partant de l’idée du bien on aboutisse à réaliser le mal. Les chrétiens, jadis, reconnaissaient à ce signe l’emprise du Malin.
Nos contemporains se persuadent que l’affirmation de l’existence de Satan est un vestige périmé des temps obscurs, lorsque l’intelligence des Nations n’était pas encore émancipée des délires théologiques. Certainement si l’on se fie à ce qu’ils croient. Je leur ferai juste observer que s’il n’y a pas de mal, il n’y a pas non plus de bien et tout est permis.
Plus encore que Nietzsche, et d’ailleurs est-il son principal inspirateur inavoué, figure retombée dans un gouffre d’oubli Max Stirner, « L’Unique et sa Propriété » : voilà le terme définitif des Lumières. L’humanité a-t-elle encore un sens après cela ? J’en doute. D’une certaine façon, la société et une grande majorité de nos contemporains sont les continuateurs de Stirner.
Malheureusement, malgré les promesses, on n’assiste pas à une émancipation de l’homme mais à un recroquevillement de l’homme sur lui-même. Il en ressort bien faible et misérable, tellement qu’il se demande s’il survivra à l’hostilité de l’univers.
Qui veut faire l’ange fait la bête, disait Pascal. Peut-être… Certainement.
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@ Aliocha
Aucun mot n’est suffisant pour dépeindre la beauté de son hymne. Marcel Proust, mystique Juif errant, accède ici au sublime. Je ne pardonnerai jamais à la République, fille du ressentiment et de l’envie, et à ses bâtisseurs maçons d’avoir autant profané le caractère sacré de la religion et d’avoir amputé l’homme de sa verticalité. L’homme depuis est condamné à l’horizontalité et a rampé face contre terre.
Telle une Jérusalem céleste, la France avait réussi l’unité magnifique du ciel et de la terre. Ne disait-on en chez les Germains : « Heureux comme Dieu en France ». Le monde entier admirait notre civilisation. La France depuis est tombée dans le caniveau, salie, humiliée, méprisée. Le monde entier désormais crache sur elle.
Peut-être fallait-il qu’étant montés si haut nous choyons si bas ? Peut-être fallait-il à la fille aînée qu’elle vive elle aussi dans sa chair la Passion et souffre en esprit comme le Christ de la plus extrême déréliction. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». En ces temps hédoniques, on ne comprend plus la vertu salvatrice de la souffrance. Qui sait ce qu’il adviendra ? Je ne peux imaginer que toutes ces prières qui durant tous ces siècles se sont élevées au ciel demeurent vaines, inentendues.
En attendant, il n’est rien d’autre que de faire à l’instar des moines : entretenir la flamme et la transmettre ; ou pour les plus courageux comme Saint-Louis ou Godefroy de Bouillon s’armer de l’épée ; et inlassablement prier afin de se faire pardonner.
Dans quelques jours, le descendant des profanateurs par son rite infâme souillera une nouvelle fois Notre-Dame. Faut-il que les Français aient le jugement tellement obscurci qu’ils ne voient pas qu’ils ont mis sur le trône de France celui qui la haïssait le plus !
Rédigé par : Jean sans terre | 10 novembre 2024 à 13:28
@ Jean sans terre
Je n'échafaude aucune théorie, j'entends l'expression d'une vérité sur la logique mondaine qui fonctionne avec une fausse idée de la divinité pensée à l'image des humains, tel Ugo sous son pommier qui, éludant l'expression de la nouvelle loi, voudrait faire décoller l'avion sans tenir compte des lois de la gravitation.
Vous connaissez sûrement ce texte du dernier apôtre, vous n'y êtes pas, je pense, insensible :
https://interligne.over-blog.com/2019/02/la-mort-des-cathedrales-texte-de-marcel-proust.html
Rédigé par : Aliocha | 10 novembre 2024 à 12:06
@ Jean sans terre
Inutile de répondre à l’adepte de René Girard qui nous récite en permanence des passages de la Bible ou des Évangile. Échappé d’un asile il est inusable, indécrottable, parfois ange ou carrément démon, ou plutôt dément…
Voilà des années qu’il tente de séduire les pauvres brebis égarées que sont les lecteurs de JaS sans jamais y parvenir.
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=7b29QiVoRxU
Rédigé par : Ugo | 10 novembre 2024 à 10:55
@ Aliocha,
Il n’y a pas de méprise. Je vous ai bien entendu.
Je méditais ce jour vos longs développements. Puis me sont revenues à l’esprit ces paroles rapportées du Christ dans Jean 18:36 :
« Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. »
Si le royaume n’est point du monde, votre théorie s’écroule.
Si le royaume est à venir, d’où sourd votre messianisme exalté ?
Rédigé par : Jean sans terre | 10 novembre 2024 à 00:54
@ Jean sans terre
Vous confirmez la méprise déjà abordée.
Rédigé par : Aliocha | 09 novembre 2024 à 20:46
@ Aliocha
Je vous remercie de m’avoir appris que César était saint et médiateur terrestre de l’Éternel.
Rédigé par : Jean sans terre | 09 novembre 2024 à 13:34
Le trait commun de ceux qui ont un accès aux médias traditionnels - j’y inclus CNews qui est un élément indispensable de la fabrique de l’opinion - est d’être inoffensifs et de ne pas constituer un danger. Leur rôle social consiste à donner l’illusion qu’il existe une opposition qui véritablement s’oppose et résiste. Ceux-là consacrent admirablement l’expression qu’il faut tout changer pour que rien ne change. Que de banalités bénignes n’entend-on pas sur les chaînes de télévision de Bolloré.
Les esprits véritablement originaux sont repoussés aux confins de la sphère médiatique. Ils peuvent encore s’exprimer mais tout sera entrepris pour invisibiliser leur existence et rendre inaudibles ce qu’ils pourraient exprimer.
C’est pourquoi, afin que les structures qui soutiennent l’édifice social ne fêlent pas et ne le menacent pas de ruine, il est indispensable aux pouvoirs publics de circonvenir l’expression des opinions ; ce qu’ils s’appliquent avec une détermination féroce à décliner dans la législation avec la connivence des organes médiatiques.
Jamais, peut-être, depuis l’Empire, les opinions n’auront été si consensuelles et convenues et la liberté d’expression aussi entravée.
Le régime, sans doute, se perçoit vulnérable et menacé.
Rédigé par : Jean sans terre | 09 novembre 2024 à 12:42
Ça va vous plaire à partir de 3:30. C'est la France qui parle aux Français.
https://www.youtube.com/watch?v=u5h7o5keiGg
Rédigé par : Ellen | 09 novembre 2024 à 12:31
« Chapeau bas, mon cher FOG ! » (PB)
Je ne connais ce monsieur que de nom, mais s'il mérite que vous lui tiriez votre chapeau (exercice courageux par ce temps plutôt frisquet), c'est alors le signe qu'il se démarque en bien d'une trop grande partie de la classe journalistique française.
Cette dernière, habituée à raconter n'importe quoi sur divers sujets, s'est surpassée ces derniers jours quand par exemple quelques-uns de ses exemplaires sévissant dans le prétendu service public de l'information sont allés jusqu'à prétendre que M. Trump serait pire qu'un certain chancelier allemand de sinistre réputation.
Personne n'oblige quiconque à se comporter en thuriféraire d'un président élu étranger ou de toute autre personne, mais cette façon de s'en prendre gratuitement en meute et de façon haineuse à une personnalité en lui intentant un procès ad hominem en outrepassant le domaine strict de l'information est particulièrement indigne.
Pouvons-nous encore faire confiance à ce que racontent ces gens-là ?
Rédigé par : Exilé | 09 novembre 2024 à 12:13
Tentant de rester un commentateur bien élevé malgré la désapprobation qui m’a aussitôt saisi à la lecture de ce billet de notre hôte, qui, superbement élogieux, place FOG sur un piédestal en marbre de Carrare, je resterai en deçà de mon opinion tranchée sur ce prince des médias et sur son parcours dans le milieu médiatico-politique, qu’il a fortement contribué à rendre malsain.
Si je me lâchais, j’aurais l’impression de ne pas respecter Philippe, qui, dans son dernier paragraphe, comparant son sort à celui de son idole, en creux, appelle un peu à la retenue.
Je me contenterai donc de dire que ses zigzags politiques m’ont irrité, que sa proximité assumée avec les élus, les ministres et, autrefois, les présidents, sont, à mes yeux, une faute éthique, que ses emballements pour tel ou tel, suivis de trahisons, sont indignes, qu’un journaliste ne peut pas aborder un député en lui lançant : « Et la baise, ça va en ce moment ? », qu’on ne brise pas la confiance d’un interlocuteur pour paraître mieux informé que ses confrères...
Je rappellerai ce que j’ai déjà écrit voici peu : une caste de journalistes politiques sévit dans les médias parisiens qui font la pluie et le beau temps, se serrent les coudes, s’autocongratulent et rejettent quiconque ose sortir du rang. Ils ne sont que quelques-uns, mais tous occupent des postes en pleine lumière. FOG a été et est de ceux-là.
Pour ne pas être plus long, je citerai quelques propos de personnalités qui, elles aussi, l’ont bien connu et n’en font pas un dieu vivant :
- Jean-Marie Rouart, académicien, directeur du Figaro littéraire à l’époque Giesbert : « Franz, c'est Alain Duhamel qui aurait pris du LSD »
- Philippe Villin, banquier, vice-PDG du Figaro lorsque FOG y a été recruté : « Probablement le plus brillant journaliste de l'après-guerre, mais aussi le plus pervers et le plus déloyal »
- François Mitterrand : « Il a le guillemet facile »
- Pierre Charon, ancien sénateur UMP : « Franz nous ressemble. Il a la même mauvaise foi que nous, les politiques. On n'a pas besoin de finir nos phrases. On se livre sans prudence car il est des nôtres ».
Enfin, pour éviter l’accusation d’être intolérant à son égard, j’ajouterai que, comme quasiment tous ceux qui le lisent, j’admets que FOG possède une belle qualité d’écriture et que ses bouquins sont plaisants à feuilleter. Mais de là à le qualifier d’« homme de lettres » comme le fait le JDNews, c’est un peu mépriser nos grands auteurs. Disons qu’il est écrivain... un bon écrivain.
J’oubliais... L’entretien accordé à Laurence Ferrari... En langage populaire, il ne casse pas trois pattes à un canard. Beaucoup de bla-bla. Ça ne mange pas de pain. Aucune idée nouvelle. FOG lirait-il JaS ? Tout ce qu’il dit, je l’ai déjà lu sous la plume de l’un ou l’autre d’entre nous.
La seule nouveauté est qu’un média écrit se met à imiter la TV. Je crois bien que c’est la première fois que je lis l’interview d’un journaliste par l’un de ses confrères (ou consœurs) lui posant des questions sur l’actualité... Ça ne m’emballe pas.
P.-S. : détail insolite, FOG possède désormais le même parchemin que Jean-Louis Debré. Le Lions Club de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime) en a fait cette année le lauréat de son prix littéraire Agrippa d’Aubigné. Il succède à Roselyne Bachelot. Trois fins connaisseurs du monde politique. Trois maîtres de la vacherie cinglante. L’écrivain saintongeais, proche, puis pourfendeur d’Henri IV, n’était pas non plus un tendre...
Rédigé par : Serge HIREL | 09 novembre 2024 à 11:20
@ Aliocha | 09 novembre 2024 à 09:37
Oh la vache ! Vous n'avez jamais dû avoir à négocier avec des voisins de palier bruyants. Qui plus est si ce sont des "niktamère".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 novembre 2024 à 10:27
@ Julien WEINZAEPFLEN
Belle analyse, qui dessine que quand le végétarien comme le philosophe, notre hôte comme les journalistes, cèdent à la démagogie pour vendre leur sauce soi-disant au service du peuple, alors qu'ils ne font que rentabiliser à des fins de commerce personnel l'illusion d'une souveraineté qui n'est, toujours, que la reconstitution amnésique d'une caste et l'exercice d'une domination, ils ne savent que désigner arbitrairement les responsables du chaos libertaire qui ne saura en son accélération aujourd'hui numérique, que fatalement se retourner contre eux.
En ce contexte mondialisé, l'épisode de l'oreille de Trump rappelle l'arrestation de notre Seigneur, quand il répare l'oreille du Romain en arrêtant la main de l'apôtre :
"Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire?"
Personne n'échappe à cette tentation et chacun s'imagine sauveur à désigner chez autrui ce qu'il est incapable de maîtriser chez lui, quand FOG répète, président après président, son verdict décapitatoire, notre hôte sa désespérance d'un ordre perdu, le philosophe son pamphlet de foutriquet qui le ravale au rang d'un Dieudonné, chaque citoyen enfin, quand la connaissance révélée au bois de la Croix a définitivement ôté toute protection contre la violence, permet pourtant de réaliser qu'elle atomise nos sociétés et nous conduit en Europe à prendre la mesure du phénomène, en ce territoire qui a vécu, sans encore avoir su en tirer l'enseignement, l'échec complet de sa domination perdue.
À l'endroit du péril, apparaît fatalement la pierre qui sauve au regard de celle qui lapide et tombe de nos mains.
La conclusion si intelligemment amenée par notre hôte, qui retrouve en son questionnement amical du philosophe sur ces intimités le sens profond qui s'en dégage, permet d'imaginer l'invention indispensable à la survie de l'humanité, quand les institutions sauront fonder la cohésion sociale non plus sur le rejet mais l'adhésion, prise de conscience individuelle et locale de ce qu'il y a à mon sens de plus intéressant dans la pensée d'Onfray, son girondinisme, quand le cœur converti de chaque individu, c'est à dire renseigné sur son propre fonctionnement relationnel dont le couple est la cellule originale, ne cèdera plus à la tentation accusatoire et saura ainsi résister efficacement à son propre désir d'hégémonie, devenu parfaitement incroyant en la violence indifférenciatrice, par accession à l'empire du réel, qui ne sait s'exercer que sur soi-même.
À l'heure où la poupée télé-réelle a conquis le pays de la soi-disant liberté, usant de cette connaissance à des fins d'hégémonie, vanité déjà éprouvée par l'histoire, l'Europe réconciliée a le devoir absolu de se lever pour en défendre la réalité et témoigner par sa geste de pardon l'unique et sainte vérité, nous ne saurons survivre et là est la vocation de la fille aînée, qu'à savoir formuler ce que Michel Serres a parfaitement su nommer :
"Le sacré unit violence et mensonge, meurtre et fausseté ; ses dieux, modelés par le collectif en furie, suent le fabriqué. Inversement, le saint accorde amour et vérité. Surnaturelle généalogie du vrai dont la modernité ne se doutait pas : nous ne disons vrai que d’innocemment aimer ; nous ne découvrirons, nous ne produirons rien qu’à devenir des saints."
https://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-rene-girard
Vive la France.
Rédigé par : Aliocha | 09 novembre 2024 à 09:37
Longtemps, j'ai pris Michel Onfray pour Michel Serres. Je n'ai pas négligé d'écouter le troisième entretien qu'il vous a accordé, intéressant à 90 %, notamment quand il oppose Proudhon et sa "Philosophie de la misère" à Marx répondant plein de morgue à son refus de s'embrigader sous sa bannière par un indigent "Misère de la philosophie".
Michel Onfray n'est pas intéressant, en revanche, quand il robespierrise en disant qu'on doit sortir de la République tous ceux qui ne veulent pas faire nation avec nous, qui sans cela ont bien le droit, s'ils sont guyanais, de jeter leurs petits garçons dans un nid de fourmis rouges pourvu qu'ils arborent un drapeau français sans chanter "Nos ancêtres, les Gaulois" comme Henri Salvador.
Il n'est ni intéressant ni digne quand il tire argument d'être préoccupé par le déclin du judéo-christianisme pour estimer qu'"Israël fait le boulot" de défendre notre civilisation, même si c'est dans une guerre qui n'est pas propre.
Et tout cela en prétendant qu'il est le contraire de Rastignac, qu'un éditeur parisien lui a proposé de quitter son petit village et de faire une belle fin en épousant une grande dame. Je ne sais pourquoi je me prends soudain à douter de la légende du passage de témoin entre Marie-Claude et Dorothée, même s'il fait en terminant une très belle méditation sur le couple.
Longtemps j'ai pris Michel Onfray pour Michel Serres qui ne s'exprimerait pas interdisciplinairement sur tous les sujets d'épistémologie lourde et aurait une vraie fibre populaire de transmetteur d'une histoire alternative et matérialiste de la philosophie. Ce qui a commencé de me désabuser (même si je ne le suis pas tout à fait) est de le voir acoquiné à FOG, ce parangon de mondanité, qui a changé d'écurie comme de chemise et se permet de passer le mythe gaullien au crible de son inconstance.
FOG a produit une émission intitulée "Culture et Dépendances" où il fut l'un des premiers à inviter Élisabeth Lévy à pérorer en contribuant beaucoup à sa notoriété, car ses "Maîtres censeurs" n'avaient pas eu le succès escompté. FOG a dû fricoter avec Jean-François Copé avant de le lyncher. Il a reçu les confidences d'Édouard Balladur disant pis que pendre de Jacques Chirac au coin du feu de son bureau de Matignon, un "garçon irresponsable" qui ne le valait pas, assurait cet ami de trente ans à ce journaliste de connivence, qui ne manquerait pas de "vider ses carnets" dans la chronique du quinquennat de ce président finissant qu'il intitulait déjà "la Tragédie du président", il devrait voir à renouveler ses titres.
Ce qui me navre, c'est la dépendance où se place la République devant des journalistes de cet acabit, auxquels Michèle Cotta, Catherine Nay ou Gérard Carreyrou qui fut même accusé d'espionnage, n'ont rien à envier. Où sont les Daniel Carton (qui n'était pas un journaliste en carton) pour dénoncer leurs liaisons dangereuses ?
Et Michel Onfray fuirait "les dîners mondains" alors qu'il met en scène au début de "Cosmos" une dégustation de vin, devinez à l'invitation de qui ? pas de l'épicier de son petit village avec qui il se sent si bien, non, de FOG. Je me dis qu'il y a quelque chose qui cloche et que, quand j'entends FOG dégoiser sur l'immigration, ses belles amies très riches d'outre-Méditerranée doivent apprécier et on doit en rire à Marseille. Ou quand j'entends ce végétarien trancher sur ses amis politiques d'hier et d'aujourd'hui, je me dis que c'est de nous qu'il se viande.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 09 novembre 2024 à 04:56
Nous avons toujours de bonnes idées mais il semble que ne sachions pas les mettre en application... nos politiciens et leurs proches sont des bonimenteurs.
Il nous faudrait un homme comme Trump pour diriger ce pays et pourquoi pas l'Europe car pour l'instant nous sommes des nullités qui se croient supérieures... Les Von der La Hyène, les Macron, les Zelensky doivent avoir des cagnottes pharaoniques cachées dans des lieux patibulaires mais presque.
Rédigé par : Ugo | 08 novembre 2024 à 18:48
Les réactions de Marc Ghinsberg | 08 novembre 2024 à 08:00 et Achille | 08 novembre 2024 à 06:26 ne pouvaient qu'être attendues sur ce billet au vitriol que vous avez commis, Monsieur Bilger, pour eux reçu comme un crime de lèse-majesté. Et pourtant !
J'ai toujours plaisir à écouter FOG le jeudi dans les matinales de Radio Classique. Ses analyses sont le plus souvent fondées et argumentées. Comme nombre de journalistes vraiment professionnels, très rares actuellement, sa parole n'est sans doute pas d'évangile, mais elle sonne juste. Il a assez bourlingué dans les rédactions parisiennes (voire provinciale à Marseille) pour en tirer une expérience qui lui permet d'affirmer beaucoup de vérités sans crainte d'être contredit sur les faits qu'il rapporte.
Né de père américain et de mère française, il a en réalité été formé en Normandie et est devenu un esprit bien français, avec ses qualités et défauts. En réalité, il s'est montré un esprit très indépendant et a livré des analyses dures mais fondées sur d'irrécusables réalités, attitude qui lui a valu les inimitiés, tant de MM. Mitterrand, Chirac que Sarkozy.
En ce qui concerne monsieur Macron, ses critiques me paraissent parfaitement fondées et elles ne peuvent que déplaire à la macronie. De fait, la plupart des déclarations récentes de monsieur Macron, notamment depuis sa dissolution malheureuse de l'Assemblée nationale, ne sont pas crédibles, qu'il s'agisse de son discours sur Al-Andalus au Maroc ou encore celui de Budapest hier (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/%C3%A9lection-de-trump-les-europ%C3%A9ens-ne-doivent-pas-d%C3%A9l%C3%A9guer-pour-l%C3%A9ternit%C3%A9-leur-s%C3%A9curit%C3%A9-aux-am%C3%A9ricains-lance-macron/ar-AA1tGyhw?ocid=BingNewsSerp).
Ses analyses historiques sont pour la plupart faussées par son idéologie. Et ce ne sont le plus souvent que des postures et non des convictions solides. Comment croire qu'il voudrait à présent s'extraire du commandement intégré de l'OTAN, alors qu'il a œuvré avec madame von der Leyen pour une soumission de plus en plus grande à l'hégémon états-unien, lui qui a reçu chaque année le patron de BlackRock et permis l'achat de nos fleurons industriels comme Alstom par des capitaux américains, lui qui se fait conseiller à prix d'or par le cabinet d'audit McKinsey, singulièrement pour l'administration de nos ministères, jusques et y compris celui de la Défense ?
Alors, Monsieur Bilger, même si FOG est parfois critiquable, je vous rejoins quand vous écrivez : "Au milieu d'inévitables banalités - aucune raison de s'en passer - comme la dénonciation de "la baisse dramatique du niveau de la classe politique", FOG, ne tournant pas autour du pot, énonce que Macron est "l'un des pires présidents de la Ve, sinon le pire", "parce qu'il n'a semblé concerné par aucun des maux qui accablent notre pays, mise à part la désindustrialisation qu'il a combattue". Sans être injuste, on pourrait ajouter : sur le tard." Il conviendrait d'ajouter : politique industrielle fondée principalement, non sur des fonds souverains y compris européens, mais sur des fonds étrangers, notamment américains car telle est la loi des marchés !
Rédigé par : Robert | 08 novembre 2024 à 18:14
"FOG pointe aussi les équipes précédentes coupables de manquer "d'une ligne, d'une cohérence, surtout de courage". La quasi-disparition de cette vertu est tragique : sans elle rien n'est possible, avec elle rien d'impossible." (PB)
Tiens donc !
Il me semble quand même souvent lire ici des personnes qui ont voté puis revoté pour mettre et remettre au pouvoir ces équipes qui ont toujours cruellement manqué de ce courage.
Est-ce qu'on peut scientifiquement penser que le poisson rouge fait le tour de son bocal en cinq années ?
Rédigé par : glw | 08 novembre 2024 à 13:59
À écouter FOG (https://www.youtube.com/watch?v=lS8SGj_EqSc) nous avons de superbes analyses, sauf que comme les autres, il ne prône pas comme Trump une diminution drastique du nombre de fonctionnaires, ni la construction de prisons et évidemment encore moins de camps en attendant qu'elles soient terminées.
D'ailleurs, si on ne peut pas limoger des fonctionnaires en nombre, on peut les muter à la construction des prisons.
Or, comme on ne s'en sortira qu'en diminuant massivement le poids de la fonction publique et de toute la racaille subventionnée, tout le reste est du pipeau, et là, FOG a des talents de chef d'orchestre.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 novembre 2024 à 08:10
Franz-Olivier Giesbert est une personnalité aux multiples facettes, parfaitement décrites par Marion Van Renterghem dans son livre "FOG Don Juan du pouvoir" : « Qu’est-ce qu’un FOG ? Un chat aux sept vies, une hydre polycéphale. Un ogre. Un végétarien panthéiste et mystique. Un pirate à l’abordage, une midinette sentimentale, un voyou combinard et déloyal, un moraliste transgressif, un cynique au cœur tendre, un pervers sans foi ni loi, un touche-à-tout méditatif. »
Bref, une sorte d’oxymore.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 08 novembre 2024 à 08:00
L'immigration incontrôlée dont nous avons besoin, la stagnation économique des vaincus de 1945 ou l'effondrement de l'autorité de Mai 68, voilà qui promet à FOG un rond de serviette chez CNews.
Macron a le grand tort de dire la vérité, il le paye au prix fort des clans incapables d'accéder à l'invitation salutaire d'un compromis, qui éviterait de céder aux sbires de la Douma qui ont désormais conquis le Capitole, ravis d'exploser les démocraties et de vendre l'Europe aux mafias kleptocrates.
Notre hôte se voit au miroir de FOG, quand le sectarisme règne au niveau national pour mieux continuer à perdre, sous les quolibets de tous les Narcisse de service qui se défoulent sur le président en exercice et ceci depuis toujours, mages chroniqueurs dont la déprime ne sert qu'à vendre du désespoir et continuer à contempler un pays qui n'est que le fantasme somnambule de leur propre nombril.
Rédigé par : Aliocha | 08 novembre 2024 à 07:58
« Rien n'est plus délicieux qu'un exercice sincère d'admiration. » (PB)
Encore faudrait-il que cette admiration soit justifiée sinon elle risque de conduire au ridicule le plus absolu.
J’avoue que j’ai eu du mal à lire ce billet jusqu’au bout tant son obséquiosité m’indisposait.
Franz-Olivier Giesbert (FOG) et Michel Onfray sont les Dupond et Dupont de l’anti-macronisme primaire, voire obsessionnel. Or ce qui est excessif est insignifiant.
Chaque fois qu’on leur tend un micro, ils ne peuvent s’empêcher de tenir des propos venimeux envers Emmanuel Macron. Cela tient du délire haineux, sans doute parce que ces deux personnages ont du mal à supporter l’indifférence du couple Macron à leur égard. C’est une atteinte à leur ego surdimensionné.
Je veux bien reconnaître à leur actif que ces deux compères ont un certain talent oratoire et une plume habile.
J’ai lu quelques-uns de leurs bouquins dont certains doivent encore être dans ma bibliothèque. J'en ai aussi donné à des amis de passage.
J’ai regardé quelques émissions dans lesquelles ils s’exprimaient, avant qu’ils ne versent dans la diatribe hystérique contre le président.
Je les appréciais alors, mais maintenant je ne les supporte plus.
Rédigé par : Achille | 08 novembre 2024 à 06:26
La gauche devrait se réjouir de la victoire de Donald Trump. Si elle s’intéressait plus à la vérité qu’à ses fantasmes, et qu’elle n’était pas capturée par sa frange la plus fanatique et la plus stupide, c’est ce qu’elle ferait.
Elle se réjouirait de l’arrivée au pouvoir de Robert Kennedy Jr, resté fidèle aux valeurs traditionnelles des Démocrates de l’époque de son oncle et de son père. Kennedy, qui veut lutter contre la détérioration de la santé publique causée par l’industrie alimentaire et une partie de l’industrie pharmaceutique ; lutter contre l’ingérence de la CIA et du FBI, qui ne sont élus par personne.
Elle se réjouirait de la démocratisation des médias promue par Elon Musk. La gauche a de tout temps voulu donner la parole au peuple directement, mais là, elle préférerait prendre le parti des magnats de la presse et de la censure ?
Elle devrait se réjouir que la Première dame des États-Unis soit une fervente défenseure du droit à l’avortement. Elle l’a réaffirmé dans son dernier livre et son époux est du même avis qu’elle, même s’il respecte la volonté populaire de confier la question de l’avortement au pouvoir des États.
Elle devrait se réjouir de l’alliance de Trump avec Tulsi Gabbard, élue locale de Hawaï, démocrate sincère, d’origine Maori, disposée à lutter contre l’érosion des libertés civiles et l’ingérence des grands groupes dans la vie publique des Américains.
Elle devrait se réjouir des mesures prévues par Trump pour protéger l’emploi de ses concitoyens contre la mondialisation sauvage et relancer l’industrie locale. La lutte contre l’importation illégale de main-d'œuvre fait partie de ces mesures et ne devrait scandaliser personne.
Enfin elle devrait se réjouir de voir le Parti Républicain se débarrasser de tous les va-t-en-guerre qui ont le sang de l’Irak et des soldats américains sur les mains, et de voir un pacifiste récupérer la direction de ce parti : Trump est le seul président récent à n’avoir déclenché aucune nouvelle guerre durant son mandat.
Mais il faut croire que la voix de leur maître hurle trop fort pour qu’il puissent entendre celle de la raison… Par crédulité, sans doute, la gauche préfère croire les calomnies des médias d’État et des journaux de milliardaires globalistes plutôt que les actes et les paroles de ceux qu’ils calomnient sans arrêt.
Même si ces calomnies se heurtent à une réalité imparable, il faut croire que la réalité ne les concerne plus.
Leur faut-il une douche glacée pour leur faire reprendre contact avec elle ?
Rédigé par : Olivier | 08 novembre 2024 à 05:27