Le 19 novembre, à l'Heure des pros 2, dans une émission à la fois passionnante et plurielle, questionné par Pascal Praud sur ce que j'aurais requis à l'encontre du jeune homme de 27 ans qui avait, de manière indigne, menacé le proviseur du lycée Maurice-Ravel, j'avais répondu : un an d'emprisonnement.
Il n'est jamais facile de s'engager ainsi en dehors de tout contexte mais cette interrogation m'a surtout permis de démontrer l'extrême difficulté de requérir et de juger, aujourd'hui, dans certaines affaires où il convient à la fois de respecter le singulier de chaque situation judiciaire - il n'est pas de justice authentique sans cette condition - et de pratiquer en même temps "une justice pour l'exemple", comme un message adressé à l'opinion publique. Pour que celle-ci comprenne que la magistrature n'est pas insensible ni indifférente à l'égard des angoisses et des indignations populaires.
Rien, en ce sens, n'est pire que ce qui a été requis dans le procès des assistants parlementaires du RN et de Marine Le Pen, avec une demande d'exécution provisoire faisant fi de l'exercice des voies de recours. S'il y a eu un message à partir de cette surprenante et extrême exigence judiciaire, il est délétère et ne renvoie qu'à une politisation aux antipodes d'une intelligence soucieuse du droit et de la démocratie. Non seulement rien n'interdisait de tenir ensemble les deux bouts de cette chaîne mais tout, au contraire, aurait dû l'imposer. En l'état, on a une justice pour l'exemple dans le pire sens du terme. Je partage l'éditorial de FOG qui se laisse aller à ce sujet à une talentueuse colère (Le Point).
Le fait que pour une affaire du même type que celle qui a accablé le proviseur de Maurice-Ravel - le prévenu étant seulement sanctionné par une ridicule amende et un dérisoire stage de citoyenneté -, une peine d'un an d'emprisonnement ait été prononcée, démontre la diversité des pratiques judiciaires, qui peut choquer mais est la conséquence de la liberté des juges et de la richesse des délibérés. Il n'empêche que des jugements sont évidemment plus satisfaisants que d'autres et on peut espérer qu'au niveau de l'appel, une sorte d'égalité et de cohérence soit restaurée.
Ce qui est navrant dans l'appréciation de beaucoup de citoyens sur la Justice, c'est l'enfermement dans leurs préjugés. Mais surtout leur méconnaissance de l'infinie pluralité, en matière pénale, des jugements, voire des arrêts.
Je n'ai jamais défendu l'institution judiciaire par principe, par souci exclusif de protéger sa réputation quoi qu'elle ait fait ou raté. La sévérité qu'elle mérite dans un certain nombre de dossiers emblématiques doit d'abord être atténuée par la certitude que sur le plan médiatique on ne peut rien tirer de décisif des analyses et compte rendus qui lui sont consacrés. Mais surtout par la comparaison avec d'autres justices ou leur déplorable contraire dans le monde.
Donald Trump va profiter de son éclatante élection pour régler tous ses problèmes judiciaires et l'homme qu'il a nommé comme attorney général fera en sorte de lui complaire.
En Iran, la courageuse et quasiment suicidaire jeune femme qui a protesté, déshabillée, contre la police du voile, ne sera pas poursuivie parce qu'elle serait atteinte de troubles psychiatriques. Elle demeurera chez elle. On voit bien le processus totalitaire qui consiste à psychiatriser les opposants mais qu'elle soit apparemment à l'abri de tout processus pénal est cependant une nouvelle rassurante.
Sans doute n'y a-t-il pas là de quoi entonner un cocorico judiciaire ni un péan national mais on fait ce qu'on peut. Loin de moi l'idée de m'en tenir à un chauvinisme corporatiste mais, de la même manière qu'on devrait s'inspirer des quelques exemples étrangers présentés comme incontestablement des réussites, il convient de constater où l'on se situe, ce qu'on doit corriger d'urgence, ce qui peut attendre. Avec toujours l'obsession de répondre au citoyen qui, dans le système ou en dehors, a souvent une vision pertinente sur les dysfonctionnements de notre service public de la Justice.
On doit s'accommoder des justices ou de leur contraire. S'en enrichir ou les fuir.
La nôtre mérite tous nos efforts. Techniques, politiques et médiatiques.
Belle et vaste entreprise démocratique.
@ Axelle D
Je ne suis pas certain que Napoléon eut vraiment le choix. Il rêvait son destin dans les pas d’Alexandre, en Asie, non pas sur le continent. La bataille navale de Trafalgar à la suite de celle d’Aboukir scella la domination des Anglais sur les mers pour le siècle à venir. Dès lors, pour vaincre les Anglais, il fallut dominer l’Europe. Napoléon n’eut pas plus le choix de céder la Louisiane qui était intenable.
Napoléon hérita de la Révolution et, en définitive, fut son continuateur le plus efficace. Sans lui, son sort eut été brisé. Il lui donna le cadre institutionnel et surtout sanctifia les mœurs nouvelles qui permirent quelques décennies plus tard à l’esprit révolutionnaire de se diffuser dans toute la société et de changer de l’intérieur tout le corps social français. La monarchie avait déchu de son rang irrémédiablement. Les réminiscences ultérieures ne démentent pas mon assertion.
Quant à faire choir Dieu, il fallut un peu plus de temps. La Troisième République s’en chargea minutieusement. Dieu est désormais à peu près complètement éradiqué des consciences françaises. Je dis souvent que la Révolution est inachevée et qu’elle en est encore à s’accomplir. Son aboutissement ultime, peut-être, se situera dans la construction européenne. Alors effectivement, la table sera rase et il ne restera plus rien de l’Ancien Régime, ni non plus de la France. Si l’on y réfléchit bien, les deux sont indissociables.
Depuis la Révolution et les Républiques, la France de défaite en défaite hâte son déclin. Il n’est pas indifférent que la France disparaisse au moment où la Révolution pleinement s’accomplit dans le projet européen, non pas seulement dans les structures sociales mais dans les mœurs et jusque dans la spiritualité. L’histoire des peuples et des nations ne se fait pas à échelle humaine mais s’étend sur plusieurs siècles et plusieurs générations. On commence à peine notre Révolution.
Vous remarquerez avec profit qu’au cours des derniers siècles, les Anglais et les Allemands voulurent toujours que la France fût faible. Plus tard, depuis la fin du XIXe siècle, les Américains pour asseoir leur domination mondiale firent tout pour que l’Europe fût faible et sous son hégémonie et à l’intérieur de l’Europe plus particulièrement la France qu’ils savaient moralement et culturellement originale et rétive. Sur ce point, les choses n’ont pas changé. Il faut que l’Europe soit faible et soumise et la France brisée. Les Germains coopèrent docilement au projet américain.
Emmanuel Macron se rêve certainement comme père fondateur des États-Unis d’Europe. Je doute qu’il y parvienne. Il oublie un peu trop qu’il est un pantin facilement substituable et que son sort ne dépend que de la puissance américaine. Je ne doute pas en revanche que pour la France il en soit un de ses liquidateurs.
Je prie d’avance les américanophiles et les anglophiles de ne pas me dispenser leur leçon sur la Libération. Je n’oublie pas que les Américains, s’ils avaient pu, à la Libération auraient disloqué le pays. La France a tort de ne pas se défier plus de ses alliés de circonstances. Américains, Anglais et Germains désirent toujours autant la France faible et sous leur contrôle.
Rédigé par : Jean sans terre | 25 novembre 2024 à 23:14
@ Jean sans terre | 24 novembre 2024 à 17:44
Napoléon a cédé la Louisiane aux États-Unis contre un plat de lentilles, estimant ce vaste pays (de plus de 2 000 000 km2) trop difficile et coûteux à gérer et préférant se recentrer sur Saint-Domingue en pleine révolte où il venait de rétablir l'esclavage.
On connaît la suite et l'écrasante défaite de ses troupes à la célèbre bataille de Vertières (au nord de l'actuelle Haïti) où une armée d'anciens esclaves réussit à chasser les armées commandées par son beau-frère.
Si bien qu'au final Napoléon avait tout perdu. Et donc appauvri et rabaissé la France pour longtemps !
On doit en outre à Napoléon de nous avoir mis toute l'Europe à dos avec ses guerres incessantes et son ambition démesurée de vouloir reconstituer à tout prix à son profit et à celui de quelques proches un empire de l'ordre de celui d'un César ou d'un Alexandre le Grand. Le tout se soldant par de lamentables défaites, la perte de plus d'un million d'hommes et le retour d'une monarchie chétive et sans réel pouvoir rétablie avec l'aval des vainqueurs !
Quel piètre stratège en effet et quel triste et lamentable bilan du règne de ce petit caporal Bonaparte tant sur les plan humain qu'économique et politique à en juger par l'histoire revue de façon réaliste et sans oeillères !
Rédigé par : Axelle D | 25 novembre 2024 à 18:27
@ Vamonos
Vous avez, me semble-t-il, provisoirement raison. Je ne donne pas cher de l’unité espagnole dans la fédération européenne. Le désir d’émancipation de la région catalane y pourrait trouver une meilleure expression. Imaginez une fois que les États nationaux auront perdu l’essentiel de leurs prérogatives et qu’il se sera constitué une myriade de provinces constituant le second degré administratif. L’échelon central administratif européen sera plus fort avec des provinces faibles. C’est par conséquent vers cela que l’on tendra.
D’autre part, on est souverain ou on ne l’est pas. Je ne sache pas qu’on puisse l’être à demi. Quel sera le pouvoir effectif du monarque espagnol dans la fédération européenne ? Sera-t-il capable encore de préserver l’unité ? je ne le crois pas.
Rédigé par : Jean sans terre | 25 novembre 2024 à 17:33
@ Jean sans terre | 24 novembre 2024 à 17:44
Les monarchies européennes ne sont pas moribondes comme vous le dites.
Le royaume d'Espagne a traversé une crise politique majeure lorsque des Catalans ont voulu faire sécession. Le roi d'Espagne a sifflé la fin de la récréation en rappelant à tous ses sujets que l'Espagne est une et indivisible, toutes les provinces sont réunies sous la bannière du Royaume et aucune ne peut s'en détacher.
Tout est rentré dans l'ordre et le plus agité du bocal a pris le chemin de l'exil.
Rédigé par : vamonos | 25 novembre 2024 à 15:36
@ Achille
Napoléon était un homme extraordinaire. Si les circonstances ne s’y étaient pas prêtées et s’il n’avait été chef de guerre ou empereur, il aurait pu devenir un grand capitaine d’industrie, ou un moraliste fameux. Ses pensées étaient toujours fulgurantes.
Napoléon fut confronté à deux difficultés majeures qu’il ne parvint pas à surmonter. La première était l’hostilité des Anglais. Dans cette lutte à mort pour la gouvernance du monde, il fallait que l’un des deux chût. À quelques moments, il s’en est fallu de peu que les Anglais ne perdissent irrémédiablement. À deux siècles de distance, il est étonnant qu’un projet ressemblant d’Europe continentale soit en élaboration. Il s’agissait à l’époque de faire une Europe française. Aujourd’hui, avec l’Union européenne, la France disparaît.
La deuxième difficulté fondamentale fut sa légitimité. Il en avait pleinement conscience. Plusieurs ne l’appelaient-ils pas du sobriquet d’usurpateur ? Napoléon, en raison de sa faible légitimité, se savait dans une situation assez similaire à Israël aujourd’hui. Il était condamné à son rocher de Sisyphe, à être victorieux à chaque bataille au risque de perdre et la guerre et le trône.
Vous avez cette manie de choisir chaque fois les pires contre-exemples. Les monarchies européennes ne sont monarchiques qu’à l’état de vestiges et de traces du passé. Ce sont déjà des démocraties avec tous les vices et qualités propres à ses régimes. Il surviendra probablement assez tôt un moment où les Saxe-Cobourg-Gotha perdront le trône. Ses membres sont tout à fait peuple. Il subsiste un attachement ténu avec le peuple anglais qui pourrait se rompre au gré des scandales, si d’ici-là les Anglais n’ont pas complètement disparu. De toute évidence, les remplaçants des Anglais se donneront d’autres maîtres.
Vous dites que les régimes monarchiques sont des régimes archaïques. Vous ne semblez pas avoir beaucoup d’imagination. Beaucoup de pays dans le monde sont des monarchies. Les peuples n’en paraissent pas plus malheureux que chez nous. N’avez-vous pas remarqué que les Français ne tiennent aucunement à la liberté politique ? Des siècles de royauté ont laissé des traces.
Les Français gardent la nostalgie de l’homme providentiel. Ils ne se sont toujours pas remis d’avoir coupé la tête du roi. Les présidents français ont la manie de singer la royauté. Leur légitimité est très fragile. Elle tient à une élection épisodique. Mais les présidents ne sont pas des rois. Ils n’ont pas reçu l’onction sacrée. Il n’y a chez eux aucune manifestation du sacré dans l’exercice du pouvoir. Certes, la restauration de la monarchie est aujourd’hui impossible. Point de Dieu, point de roi. Et l’on sait quelles idoles les Français se sont mis à adorer.
Je me souviens du « Roi au-delà de la mer » de Raspail. Le royaume se rêve. Il peut prendre une voie imaginative parallèle et longtemps subsister dans les consciences pour renaître à un moment plus favorable. Il fut ainsi des monastères en des temps plus obscurs. Là encore, il s’agira d’une question de nombre. En attendant, il importe de survivre et de ne point tout à fait disparaître de la surface de la terre.
Pour ce qui me concerne, je ne me reconnais pas citoyen français et moins encore citoyen européen. Je n’ai aucun attachement envers les institutions. Je considère qu’elles ont suffisamment fait de mal à mon pays. Il me plaît, en revanche, d’être sujet d’un roi imaginaire qui peut-être existe déjà quelque part dans le sud-ouest de la France (comprenne qui pourra) et de me réinscrire dans la longue histoire des siècles de laquelle je ne souhaite pas sortir pour n’être qu’un citoyen atome du monde. Je souhaite conserver ma francité que je perdrais en me noyant dans l’uniformité informe du projet européen.
On a déjà pu observer tous les ravages qu’a causés l’influence américaine sur les mœurs françaises au XXe siècle. Je n’ai pas plus envie de devenir musulman qu’un Américain d’Europe. S’il faut disparaître, je préfère de beaucoup finir comme les derniers Yagans.
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@ Michel Deluré
Laissez quelques révoltés sanguinaires franchir les grilles de l’Élysée et vous verrez s’ils ne font pas des têtes du président et de son épouse des ballons de football !
Rédigé par : Jean sans terre | 24 novembre 2024 à 17:44
@ Jean sans terre 24/11/24 04:24
"...je continue à croire que le régime qui convient le plus aux moeurs françaises et à la France reste la monarchie."
Sans doute est-ce justement la raison pour laquelle le peuple français a manifesté son attachement à la monarchie en guillotinant Louis XVI et Marie-Antoinette ! Mais "qui aime bien, châtie bien".
Rédigé par : Michel Deluré | 24 novembre 2024 à 14:05
@ Jean sans terre | 24 novembre 2024 à 04:24
« Quitte à prendre des maîtres, autant en prendre de bons. Je continue à croire que le régime qui convient le plus aux mœurs françaises et à la France reste la monarchie. Il a au moins l’avantage de restaurer la souveraineté et de permettre la continuité dans le temps long de la politique. »
La monarchie aujourd’hui est un régime archaïque. En Europe, seuls les pays nordiques, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Espagne et la Belgique continuent à perpétuer ce système d’un autre temps.
Et encore tout semble indiquer que certains Britanniques en ont assez de la monarchie si j’en crois les réactions suite au coût faramineux du couronnement du roi Charles III.
La famille royale d’Angleterre s’est largement distinguée aux cours des dernires années par ses frasques qui font les choux gras des tabloïds du pays. Et franchement la photo du roi Charles II avec ses deux sceptres dans chaque main confine au ridicule.
Le mieux serait encore que vous deveniez bonapartiste comme Éric Zemmour.
Napoléon, même s’il a mal terminé son règne, avait quand même quelques qualités de stratège qui ont fait sa gloire, ceci même s’il ne disposait pas d’une lignée prestigieuse remontant à mille ans, contrairement à nos rois de France.
Je plaisante, bien sûr, encore que...
Rédigé par : Achille | 24 novembre 2024 à 09:45
@ Achille,
Vous déformez mes propos ou les entendez mal.
Je ne plains pas le peuple. Le peuple a des représentants à son image. Le peuple pris dans son ensemble est responsable de l’état de la société. Il vote assez unanimement pour la même chose depuis une cinquantaine d’années. Il a donc ce qu’il mérite.
Ceci posé, à l’intérieur du peuple sont effectivement des composantes qui grossissent en nombre jusqu’à devenir majoritaires et ne trouvent plus leur compte depuis longtemps dans le régime actuel. Ceux-là seront des ferments de la discorde.
Je constate également que les Français ne sont pas attachés à la liberté politique.
Quitte à prendre des maîtres, autant en prendre de bons. Je continue à croire que le régime qui convient le plus aux mœurs françaises et à la France reste la monarchie. Il a au moins l’avantage de restaurer la souveraineté et de permettre la continuité dans le temps long de la politique. Ce que n’a pas la démocratie puisqu’elle consiste à élire le plus offrant. Elle permet aussi la restauration de l’unité de la Nation derrière le roi, son incarnation vivante.
Alors, je veux bien : on reparlera des privilèges et de l’arbitraire. Je remarque qu’il n’y a pas moins des deux de nos jours. La fiscalité est plus oppressive aujourd’hui qu’elle n’était. Je ne crois pas non plus qu’un roi de France permit que l’on envahit le royaume ni qu’on insulte la tradition. Le roi serait-il plus absolu que ne l’est un président ? C’est assez peu probable. Le monarque se souviendrait que son aïeul eut la tête coupée. Et puis les choses ne sont pas comparables, derrière le roi, il y a plus de mille ans d’histoire glorieuse. Derrière la République, qu’est-ce qu’il y a sinon depuis quelques dizaines d’années de balivernes philosophiques de bourgeois et un long déclin ?
Je ne me leurre toutefois aucunement sur le caractère irréaliste de mon souhait. Les Français ont oublié et le roi et la monarchie et auraient trop peur d’avoir pour prince inamovible un Macron. Comme si le roi, éduqué depuis sa plus tendre enfance en vue de son service, ayant pour modèle la succession de ses aïeux, pouvait ressembler à l’effronté et ambitieux enarque banquier de Chaumont ! Quel héritage ce sinistre personnage a à transmettre sinon la dépouille ruinée de la France ?
Continuons donc à décliner jusqu’à son terme toute la logique révolutionnaire de nos institutions. Il faut sans doute que le peuple souffre plus encore. Il m’embête beaucoup qu’à trop tarder la France disparaisse. D’ici cinq ans si on n’y prend garde, la France n’aura même plus d’existence juridique. On aura biffé d’un trait léger ses mille six cents ans d’existence pour la fondre dans l’empire européen.
Je me demande bien si les eurolâtres ont seulement songé avec un peu de sérieux à toutes les conséquences de leur Utopie. Manifestement non. Ils se comportent comme les plus fanatiques religieux. D’ailleurs que sont sinon une religion, une croyance nouvelle, la Révolution, Les Lumières, la République et in fine leurs chimère d’union paneuropéenne sous l’égide du grand frère américain ? Ils se casseront vite les dents aux intérêts particuliers.
Croyez-vous sérieusement que ces plus de trente Nations soient intéressées par votre Utopie ? Ce qui les intéresse, c’est l’argent de l’union. Lorsqu’il n’y en aura plus, ils partiront. Quant aux usuriers des peuples, les capitalistes de connivence des intérêts d’argent et des puissants, ces faux-libéraux, tout ce qu’ils veulent c’est contrôler la bête, s’engraisser sur elle et toujours plus accumuler. Croyez-vous vraiment que ce qui les inspire est le genre humain ? Ils aiment leurs bourses et le pouvoir, rien d’autre. Des matérialistes sans verticalité. Leur paradis sera l’enfer des peuples. Avez-vous donc les yeux ouverts ? Où avez-vu que l’union ait favorisé la paix ou engendré la prospérité ? À quel moment ? Ne vous semble-t-il pas que l’Europe court à sa ruine ? Ne vous semble-t-il pas que la misère pas seulement matérielle mais spirituelle et morale s’étend ? Ne vous semble-t-il pas que la guerre n’a jamais été si proche ?
Voyez-vous, il y a une chose que je ne puis plus souffrir. Tout ce discours sur l’Utopie est mensonger. Depuis trente ans qu’on l’entend, toutes les promesses faites ont été déjouées. Toutes, je dis bien toutes. Il n’y a qu’à vérifier. C’est comme le communisme. Il en faudrait plus pour que cela réussisse. Il suffit pour moi. Je ne joue plus. Je n’agrée plus. Je ne pardonnerai jamais aux utopistes ce qu’ils ont fait à la France. Il n’aura pas seulement suffi que toutes les guerres révolutionnaires ou de l’Empire ait épuisé la France. Il n’aura pas suffi que nos trois guerres contre l’ennemi allemand l’ait rendu tout à fait exsangue. Tous ces morts vains et inutiles. Tous ces morts, toute cette souffrance pour finir serviles, sans prestige et sans autorité, soumis et couchés devant des intérêts étrangers ? Et pourquoi ? Pour que le bourgeois puisse jouir de son confort ! Quelle honte ! Quel abaissement ! Non, je ne veux pas. Non, je m’y oppose. Je ne collabore plus. De toute mon âme, je hais cette termitière humaine sans visage et je comprends très bien les raisons pour lesquelles un nombre sans cesse plus croissant de gens en souhaite la fin.
Rédigé par : Jean sans terre | 24 novembre 2024 à 04:24
@ Jean sans terre | 23 novembre 2024 à 13:42
« Elle [la démocratie] aura tenu moins de deux siècles, comme à peu près toutes ses précédentes tentatives dans l’Histoire. De toute évidence, ce que vous appelez démocratie n’en est déjà presque plus une.
@ Exilé | 23 novembre 2024 à 13:13
« Alors, se demande-t-il, à quoi bon voter quand de toute manière ce sont des institutions non élues, de petits cénacles de copains-coquins, des organisations occultes voire de quasi-mafias, qui décideront à sa place ? »
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Vous dites que le peuple n’est pas écouté et que ce sont les institutions qui décident de tout sans tenir compte de son avis.
De quel peuple s’agit-il ? Ce dernier est composé de gens qui ont des opinions totalement différentes, voire antagonistes, selon qu’ils se positionnent à gauche ou à droite ou même au centre.
Le référendum serait la panacée car il permet de passer par-dessus ses représentants au Parlement ?
Mais lorsqu’un référendum est proposé, l’abstention est encore plus importante que lors des élections présidentielles, législatives et surtout européennes (auxquelles les Français n’accordent qu’une faible importance).
Bien souvent le vote ne répond pas vraiment à la question qui est posée (que d’ailleurs ils ne comprennent pas toujours), mais est plutôt la marque du ressentiment ou de l’adhésion envers le président en exercice. On a pu le constater notamment avec le référendum de 1969 qui a conduit au départ du Général.
Quel régime proposez-vous puisque d’après vous la démocratie est moribonde ?
Rassurez-vous, si un parti extrémiste venait à prendre le pouvoir, la volonté du peuple ne poserait plus de problème.
Rédigé par : Achille | 23 novembre 2024 à 18:05
Notre ami Retailleau n’a encore rien compris « allah guerre d‘Algérie » (expression favorite d'anciens d'Algérie à l’adresse de certains coincés du burnous).
Il veut expulser tous les OQTF d'accord mais comment va-t-il faire si ces OQTF entre l'ordre d'expulsion et la date d'expulsion commettent délits, crimes, viols, etc., sachant que si leur crime a été commis entre ces deux dates, ils ne seront plus expulsables ?
Pourquoi ? Ben tout simplement grâce notre sacro-saint État de droit, ces tas de drouâââs qui protègent délinquants, violeurs et tueurs dans notre beau pays des droits de l’homme à sens unique-sa-mère, mouquère si you prifeur.
Plus Retailleau voudra renvoyer chez eux tous ces OQTF, plus ces derniers bien conseillés par les associations islamogauchistes commettront des actes de délinquance afin de rester chez nous, bravant ainsi en bon bras d'honneur ce facho raciste blanc vendéen de droite qui veut empêcher tous ces braves migrants de frapper violer tuer décapiter égorger, venus chez nous propager leurs bonnes paroles et moeurs spécifiques que nous refusons, nous, les vilains fachos de reconnaître comme étant des codes culturels respectables vivrensemblistes.
Et comme les juges en majorité gauchistes se sont donné pour mission d'abattre la bête de Beauvau, nul doute que nous allons assister à une recrudescence de coups de couteaux, machettes, agressions violentes, viols féroces, de la part de ces OQTF multirelaxés, multirelâchés, qui connaissent le drouââââ, le vrai, celui des islamogauchistes seulement.
En conclusion, avec leur cynisme épouvantable habituel, la gauche aura le dernier mot : « Si l’insécurité augmente, ce sera la fôôôte à Retailleau ».
Rédigé par : sylvain | 23 novembre 2024 à 15:34
@ Achille
@ Michel Deluré
Pensez-vous qu’un pays, où à peu près tous les médias sont acquis à un même homme, venu de nulle part et n’ayant rien préalablement prouvé, soutenu par un puissant appareil judiciaire qui étend ses ramifications non pas seulement à l’échelle nationale mais européenne, soit un modèle soit tout à fait libre de se donner les représentants qu’il veut ?
Demandez à l’électeur d’un des partis dits des extrêmes si le vote présente un avantage ? Demandez-le aussi à un Mahométan ? Ceux-là représenteront, si ce n’est pas déjà le cas, bientôt les deux tiers du corps électoral. Pensez-vous qu’ils trouvent un avantage à ce que vous appelez démocratie ?
Pendant trois mois, tous les jours on a bassiné la population jusqu’à la nausée sur l’importance des élections européennes puis législatives. Le corps électoral s’est mobilisé en masse parce qu’on l’a une nouvelle fois convaincu que son vote pouvait changer quelque chose. Qu’en est-il résulté ? Au niveau européen : exactement la même chose que s’il n’y avait pas eu d’élection ; au niveau national : la même chose également, peut-être même pire. Barnier ou Cazeneuve, il n’y a que des différences marginales. C’est sans doute cela la démocratie.
Comment pensez-vous que l’électeur qui est sur la touche depuis au moins trente ans réagira ? Écoutera-t-il encore ces leçons de morale républicaine sur l’utilité d’aller voter ?
Si l’agriculteur ne se manifestait pas, les accords commerciaux du Mercosur seraient réalisés. Pendant cinquante ans, ils se sont persuadés que l’Union européenne les favorisait. Ils sont depuis revenus de cette illusion. N’ont-ils le choix qu’entre disparaître lentement ou se suicider ?
Depuis cinquante ans que l’on fait venir en masse de l’Afrique une main-d’œuvre essentiellement non qualifiée afin de distordre l’offre de travail pour tirer les salaires vers le bas, pensez-vous que ce qu’il reste d’ouvriers ou de petits employés se contentera de petits salaires ou de la générosité des aides sociales ?
Il y a au moins un Français sur deux qui est un laissé-pour-compte. Cela ne date pas d’hier. Quel est son intérêt à sauver un système social et un régime politique qui le tire vers le bas ? Il y a du danger à provoquer le ressentiment et la haine dans ces populations et les pousser à ce que vous appelez les extrêmes.
Je suis toujours étonné de la fermeture d’esprit qu’il y a en Occident. Une bonne partie du monde rejette en bloc l’Occident et nous pensons toujours que nous sommes le modèle à suivre pour l’humanité. Il n’y a que nous pour le croire. Sans doute, le reste du monde n’est pas assez éclairé par nos Lumières. Ne serait-ce pas cela le vrai racisme ? « Il est parti réparer la climatisation », on a vu comment les Burkinabés ont apprécié. « Les [responsables d'Haïti] sont complètement cons ». Le monde non-occidental appréciera.
Le désaveu n’est pas seulement à l’extérieur de la France. Le désaveu est à l’intérieur de nos frontières. Le modèle de société que l’on a, satisfait au mieux un habitant de France sur deux, bientôt plus qu'un sur trois. Il ne s’agit pas de tenter de persuader une fois de plus sans contreparties les récalcitrants de la bonté de notre système. Cela ne ferait que les exaspérer plus. Non, la bonne question semble plutôt combien de temps ce système va-t-il encore durer ?
À mesure que ce système s’effritera et menacera de s’effondrer, il déploiera tout un ensemble de défenses de plus en plus oppressives. C’est à ces signes que l’on saura qu’il est sur le point de tomber.
Ces dangers sont encore lointains. À très court terme, le plus grand danger se trouve à l’Est. Est-ce que pour sauver une guerre, faite par procuration et perdue, que l’Occident a entrepris contre la Russie, qui a détruit en vain tout un pays et décimé les forces vives de son peuple, les forces occidentales précipiteront l’extension mondiale du conflit jusqu’au risque nucléaire alors que le peuple de la première puissance d’Occident vient de se désigner un président qui clairement a exprimé qu’il ferait tout pour mettre un terme à ce conflit ? Est-ce qu’à un moment le président français a respecté les institutions en consultant le Parlement pour la déclaration de guerre de la France contre la Russie ?
Il ne s’agit pas encore de jouer avec les mots. La France a déclaré de manière non dite la guerre à la Russie dans la mesure où son armement permet les frappes à l’intérieur de la Russie. La France est belligérante. La question ne se pose plus. Est-ce qu’une manière quelconque la population française légitime de telles conséquences en connaissance de cause ? À part envoyer des missiles nucléaires sur la Russie, qu’est-ce que l’impuissance de la France peut faire ? Les démocraties occidentales, le camp du bien qui lutte pour la liberté. Bien entendu. Il faudra changer de disque. Il est rayé. Il n’y a que nous à force d’autopersuasion qui en sommes encore convaincus. Pourvu qu’en deux mois les démocraties occidentales ne déclenchent pas un conflit nucléaire.
Vous vantez les vertus du régime parce qu’il vous favorise. Vous moralisez à la place de peser. La démocratie est moribonde. Elle aura tenu moins de deux siècles, comme à peu près toutes ses précédentes tentatives dans l’Histoire. De toute évidence, ce que vous appelez démocratie n’en est déjà presque plus une. À la place, vous aurez des Empires.
De toute façon, les Français tiennent fort peu à la liberté. Tout ce qu’ils veulent, c’est à peu près vivre bien et pour une majorité ce n’est plus le cas. Ils iront à ceux qui le leur promettront. Bientôt ils ne croiront plus du tout aux promesses de ceux que l’on dit de l’arc républicain.
Rédigé par : Jean sans terre | 23 novembre 2024 à 13:42
@ Achille | 23 novembre 2024 à 06:15
« C’est Winston Churchill qui disait : "La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres" »
Mais cette citation est tronquée ce qui en dénature le sens :
« Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu'elle était la pire forme de gouvernement à l'exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l'opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres. »
(Winston Churchill, 11 novembre 1947, Chambre des Communes)
Oui « le peuple doit être souverain, souverain de façon continue », ce qui n'est pas du tout le cas en France où il fut prié dès le soir des élections de se taire sur des questions importantes qui lui tiennent pourtant à cœur.
Et quand il se mobilise pour voter lors d'un référendum, son vote est jeté à la poubelle.
Alors, se demande-t-il, à quoi bon voter quand de toute manière ce sont des institutions non élues, de petits cénacles de copains-coquins, des organisations occultes voire de quasi-mafias, qui décideront à sa place ?
Rédigé par : Exilé | 23 novembre 2024 à 13:13
@ Jean sans Terre 22/11/24 23:42
Il est un peu simpliste de justifier le désintérêt des citoyens pour la politique par le seul motif que ceux qui en font profession n'ont pas, dans leur totalité, les « fesses propres » pour reprendre votre expression. Se réfugier derrière un tel argument pour ne pas voter est trop facile et dénote en fait, chez le citoyen qui adopte ce comportement, une absence totale de sens des responsabilités.
Est-il tout de même nécessaire de rappeler qu'en démocratie nous choisissons nous-mêmes ceux qui nous dirigent ? S'ils ne nous satisfont pas, s'ils ne nous plaisent pas, si nous estimons qu'ils n'accomplissent pas correctement les fonctions que nous leur avons confiées, n'est-ce pas alors de notre devoir de nous battre pour en changer, de ne pas les élire ou les réélire ? Mais ne nous abstenons pas.
Bien sûr que nos élus ne sont pas que des saints. Mais en va-t-il différemment dans les autres classes de la société ? N'est-il pas une évidence que des citoyens imparfaits, médiocres, facilement corruptibles se rencontrent dans toutes les professions, dans toutes les couches de la société ? Serions-nous seul au monde à être ce peuple parfait qui ne choisirait pour le gouverner que des élus qui ne seraient, eux, que des imbéciles, des corrompus ? Voilà qui serait plutôt affligeant pour ce peuple.
S'abstenir de voter, se désintéresser de la politique, est justement le meilleur moyen de laisser la classe politique se gangrener, de l'empêcher de se réhabiliter et de favoriser populisme et démagogie.
Rédigé par : Michel Deluré | 23 novembre 2024 à 10:37
@ Jean sans terre | 22 novembre 2024 à 23:42
« Les gens qui ne votent plus ont admis depuis longtemps que les élections ne sont qu’un prétexte qui donne à croire que le régime politique qu’il y a en France est toujours démocratique et qu’il émanerait de la volonté souveraine de la Nation. »
Les gens qui ne votent pas ont tort. Ce sont généralement ceux qui vont brailler dans les rues pour critiquer un président pour qui ils n’ont pas voté.
C’est Winston Churchill qui disait : "La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres. "
Il est des pays où le peuple ne vote pas, d’autres où les dirigeants corrompus se font réélire à chaque élection en faussant les votes. Les exemples ne manquent pas!
Certes le "système" dans lequel nous vivons présente bien des imperfections, mais le régime collectiviste -totalitaire a largement montré qu'il avait, lui aussi, les siennes.
Que dire des" républiques" islamiques où la femme est considérée comme une créature du diable au point de devoir cacher son corps et où des petites filles de huit ans sont mariées de force par leur propre famille à de vieux pervers ?
La situation actuelle est suffisamment préoccupante pour que les gens arrêtent de ne penser qu’à leurs petits avantages acquis et regardent un peu ce qui se passe en-dehors de leur fenêtre. Bientôt il sera top tard!
Rédigé par : Achille | 23 novembre 2024 à 06:15
On fait des procès en diabolisation de la fille Le Pen pour son père, alors qu'il est, par exemple, un politicien qui se permet de s'agacer qu'on lui rappelle ses propres propos :
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/metooinceste-jack-lang-revient-sur-une-petition-pro-pedophilie_175739.html
Evidemment, un journaliste ne peut pas dire ce qu'il pense, là pour interroger, pas pour se positionner... Et de toute façon, personne en France ne peut dire ce qu'il pense, vu qu'on peut être accusé d'incitation au suicide, ce qui serait très mal.
Mais franchement, si le suicide peut être une porte de sortie digne pour des malheureux, il m’apparaît comme une poubelle acceptable pour les défenseurs de la pédophilie.
J'ai écrit pour les avocats de cet abus, ainsi que ceux qui s'y livrent... Je ne l'ai pas dit pour les affligés d'une telle tendance, vu que certains se retiennent d'y céder.
Et je pense que pour ces derniers, et surtout pour les enfants, il est important de poser l'absolu interdit de tels actes.
Les états d'âme, si on est charitable, le théâtre, en tout cas, de dire "voulez-vous que je m'immole devant vous ?"
Mais fais-le au lieu d'en parler pour te donner comme intéressant à entendre et agresser sournoisement qui t'interroge... Que cela a dû être pénible pour l'interrogateur.
Mais comme quand on écrit seul, on peut bien lancer ce que l'on veut, et au cas où l'intéressé passerait en ces lieux...
Si tu lis, Jack, débarrasse-nous donc le plancher ! Comme d'ailleurs tous les promoteurs de la pédophilie, qui attisent les brises perverses d'un désir qu'ils n'ont peut-être même pas, dans le but vraiment sublime de se croire libres et libérateurs.
Alors que non... Je soutiens même que si certains ont du sang sur les mains par leurs mots, d'autres ont du viol sur les mains.
Pour la liberté d'expression, je ne vais pas dire de les censurer.
Je me contente de les renvoyer à leur répugnante victimisation... Vous parlez de vous immoler ? Mais oui, c'est une idée.
Qui a envie de "vivre ensemble" avec des supporters de destructeurs d'enfants ? Eh bien, pas moi, j'assume, donc s'ils parlent de s'immoler, un conseil : qu'ils joignent le geste à la parole - et ce sans en profiter pour faire d'autres victimes.
Enfin, on peut rêver, tout ça croit prêcher, mais n'a pas le moindre courage, inversement, se croit utile à un monde qu'ils ne font que polluer.
Et à quel point !
Même si par aventure, de telles personnes disaient quelque chose de juste, elle sont inaudibles pour le reste.
Ce qui est bien fait... Mais problème, elles entraînent la démonétisation de toute autre morale que celle faite par des victimes dans ce dans quoi elles ont souffert.
Or si je donne parfois la chasse aux usurpateurs en morale, comme en l’occurrence, je ne souhaite pas pour autant qu'elle devienne le domaine réservé des victimes.
Non, la recherche du vrai, du beau et du bien est, avant que certains en soient déchus, la vocation de tous... Et d'ailleurs, si cette question était prise à bras-le-corps pas plus de gens, on n'aurait jamais admis les abus sur les enfants.
Entre autres.
Marine Le Pen, Jack Lang : deux puissants.
Mais il faut ajouter à la fable "selon que vous serez populaire ou impopulaire", l'un peut être renvoyé à son père, l'autre refuse d'être confronté à ses propres propos !
Il pourrait y avoir une chaîne infinie de culpabilité, qu'on y songe, Marine coupable pour son père, Bardella pour Marine...
Comme un accusé dont rien ne démontre la culpabilité, celle par héritage me fait penser à la culpabilité d'être coupable, un conservatisme dont on se passerait bien.
Remarquons que ça peut très bien marcher avec l'idée de péché originel, de "pas de fumée sans feu" et autres faussetés que les gens trimbalent depuis bien trop longtemps. En somme, paradoxe, un parti traditionaliste doit s'inscrire en faux contre cet abus venu du passé.
Tandis que des progressistes s'en drapent, combat à front renversé... C'est le cas de le dire !
Rédigé par : Lodi | 23 novembre 2024 à 02:17
@ Ellen | 22 novembre 2024 à 22:50
Pour être précis sur pourquoi Robert Ménard a eu des procès entre 2014 et 2019.
Il a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires :
"Pour provocation à la haine en 2016, R. Ménard a fait des déclarations controversées sur la proportion d'enfants musulmans dans les écoles de Béziers, ce qui a conduit à des accusations de provocation à la haine et à la discrimination.
Bien qu'il ait été initialement condamné, il a finalement été relaxé en cassation en 2019.
Des frais de justice élevés atteignant près de 900 000 euros en cinq ans. Ces frais incluent des conflits avec des associations et des affaires liées à des campagnes de communication controversées. Ménard a lancé plusieurs campagnes d'affichage provocatrices. Dont celle d'une arme quand il a fallu armer à l'époque sa police ; aujourd'hui beaucoup de municipalités lui ont emboîté le pas."
Il est vrai qu'il a un style plutôt percutant et un langage dru, très dru parfois. Louis Ferdinand Destouches ne ménageait ni ses mots ni ses images décrites non plus.
Rédigé par : Giuseppe | 23 novembre 2024 à 00:47
@ Ellen | 22 novembre 2024 à 22:50
Si vous faites confiance à Wikimachin... Relisez bien les précautions à prendre sur les infos... Ceci dit il a eu pas mal de procès mais replacez tout dans le contexte. Un des exemples est quand il a armé la police municipale... Depuis, le maire le plus opposé, de Lyon donc, décide d'armer maintenant la sienne. Wikimachin, à lire avec un stéthoscope.
Rédigé par : Giuseppe | 23 novembre 2024 à 00:26
@ Achille
@ Michel Deluré
Je regrette beaucoup que la Justice n’ait pas plus fouillé dans les comptes de campagne de M. Macron en 2017, voire en 2022, où les frais de représentation du président et ceux du candidat ont souvent été confondus. On s’est acharné sur Fillon. On a épargné Macron. Des années plus tard, on s’en prend à Sarkozy ou à Le Pen, on épargne le MoDem. Voyons, Messieurs, en ce domaine personne n’a les fesses propres. C’est un secret de Polichinelle. Je ne vous crois pas si sots au point d’avoir naïvement confiance dans la Justice de ce pays et sa stricte indépendance.
Cette mauvaise foi est ridicule. Les gens qui ne votent plus ont admis depuis longtemps que les élections ne sont qu’un prétexte qui donne à croire que le régime politique qu’il y a en France est toujours démocratique et qu’il émanerait de la volonté souveraine de la Nation. Si le peuple pense mal, on lui tordra le bras ou mieux encore on en changera. Vivement les prochaines élections nationales. Que l’on puisse voir la désaffection populaire au vote. Si l’expression populaire est impuissante dans le vote, elle empruntera d’autres chemins.
À quand la prochaine jacquerie ? N’ayez pas peur. De révolution, il n’y en aura pas à court terme. Le peuple est trop vieux et ce qu’il reste de jeunesse est à peu près complètement dégénéré. La fête peut continuer. Quand le peuple sera à nouveau jeune, énergique et vindicatif, d’ici vingt ans, grâce aux invasions migratoires, il sera temps d’achever la Grande Révolution. Comme à l’accoutumée, elle sera sanglante et horrible. N’en doutez pas, le visage de la France en sera complètement changé. Peu vous chaut, me direz-vous, vous serez morts d’ici-là.
Pragmatisme raisonnable, vous ne serez pas concernés. Vos enfants et vos petits-enfants le seront. Ce n’est pas votre affaire ou plutôt vous ne souhaitez rien en savoir. À chaque génération ses difficultés, pensez-vous. Vous avez bien raison. Gardez vos œillères bien rabattues.
Rédigé par : Jean sans terre | 22 novembre 2024 à 23:42
@ Achille | 22 novembre 2024 à 08:05
@ Giuseppe | 22 novembre 2024 à 13:10
Extrait de Wikipédia "Robert Ménard - Budget et gestion de la Mairie de Béziers".
"En septembre 2015, Robert Ménard manifeste, avec plusieurs maires du Biterrois, à la sous-préfecture de Béziers pour protester contre la baisse des dotations de l'État. Deux ans plus tard, la municipalité lance une campagne d'affichage qui dénonce cette baisse et qui fait polémique en raison de son illustration "un homme étranglant une femme" : le préfet déclare notamment qu'elle est "scandaleuse" et qu'elle "contient tous les ingrédients d'un populisme de caniveau que le maire de Béziers cultive sans vergogne".
Le magazine Le Point relève que sa municipalité et lui-même sont impliqués dans de nombreux procès et que les dépenses judiciaires de la ville de Béziers ont fortement augmenté depuis son élection. Celles-ci s'élèvent à près de 880 000 euros pour la période 2014-2019, dont 320 000 euros pour des affaires impliquant Robert Ménard personnellement. La municipalité a notamment fait appel à de grands ténors du barreau parisien, comme Gilles-William Goldnadel ou Jean-Marc Florand".
Rédigé par : Ellen | 22 novembre 2024 à 22:50
@ Ellen
Comment les Iraniens pourraient-ils être aussi stupides et soumis à des fous comme on voudrait nous le faire croire ?
Ils nous ramènent en somme vers ce que nous étions à l'apogée de notre civilisation, au temps des abbayes et à l'aube de celui des cathédrales, au XIIe siècle.
Et cela, le Di-able (ce qui enlève la lumière) ne peut l'accepter, il en va de tout son travail depuis la "renaissance".
Le couillon qui n'a pas la lumière à tous les étages, c'est pour lui le bon client. Vive Macron !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 novembre 2024 à 18:35
@ Xavier NEBOUT | 22 novembre 2024 à 08:34
"Je préfère en effet à l'instar d'une majorité de la planète, la voix de l'Iran à celle d'Israël."
Ah tiens ? Vous êtes démocrate, maintenant ? Vous vous pliez aux préférences de "la majorité de la planète" ? Ça ne m'avait pas frappé jusqu'à présent, au vu de vos penchants pour les régimes dictatoriaux du monde entier.
"La majorité de la planète" ne préfère pas la voix de l'Iran à celle d'Israël. Ça, c'est seulement dans vos fantasmes de larbin des musulmans et d'admirateur d'Hitler.
L'Iran est l'un des pays les plus isolés du monde. Même les pays musulmans qui ont le plus de poids sur la scène internationale, comme l'Arabie saoudite, considèrent l'Iran comme un de leurs pires ennemis. Vous êtes vraiment un nul en politique étrangère.
"Mais dans notre beau pays totalitaire où les intelligences sont phagocytées par la pègre intellectuelle dont vous êtes l'expression facile, il est interdit de dire pourquoi."
Vos insultes n'impressionnent personne. Vous accusez d'autant plus volontiers vos contradicteurs d'appartenir à la "pègre intellectuelle" que vous ne vous êtes jamais distingué, ici, par vos capacités intellectuelles, pour employer une litote assez extrême.
Quant à votre antisémitisme rabique et débridé, nul ne vous interdit de le répandre sur ce blog, comme il est aisé de le constater en lisant vos commentaires qui ont passé la barre de la modération.
Mais à l'instar de tous les complotistes, vous adorez vous peindre en pôv'victime injustement bâillonnée. Les Juifs sont tout-puissants, la preuve c'est que je ne peux même pas dire ce que je sais à leur sujet.
Une commission immobilière juteuse vous est passée sous le nez jadis du fait d'un Juif, et vous ne vous en êtes toujours pas remis ? Mais mon ami, si l'on adopte une seconde, pour le bien de la conversation, vos préjugés antisémites, vous exercez un métier de Juif : un métier de parasite financier, qui extorque des commissions proprement usuraires sur les transactions immobilières, sans pour autant procurer un service à la hauteur de la rémunération exigée.
Il n'est pas très étonnant que vous projetiez vos propres vices sur le bouc émissaire dont le portrait déformé correspond si bien à vos pratiques.
On ne sait trop qui vous désignez sous votre appellation obsessionnelle de "pègre intellectuelle", mais ce qui est certain, c'est que vous, vous appartenez à la pègre morale.
Souhaiter la soumission de son pays à l'islam et la Russie, faire l'éloge de régimes qui pratiquent le viol, la torture et l'assassinat, simplement parce que vous estimez ne pas avoir gagné assez de pognon avec vos activités, vous appelez ça comment, vous ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 novembre 2024 à 17:00
@ Ellen | 21 novembre 2024 à 21:47
« J'ai constaté que beaucoup de textes de lois sont tellement clairs que même les juges se demandent comment ils doivent les interpréter. »
Je crois me souvenir que genau nous avait révélé qu'en matière fiscale, l'obscurité était volontaire et nous pouvons penser que dans d'autres domaines cette tendance se vérifie aussi.
Cela permet à l'administration de piéger n'importe qui, y compris l'homme le plus honnête (appelez-le citoyen si vous préférez) qui, une fois tombé dans les filets qui lui ont été tendus, contribuera à faire tourner la machine, face à des gens qui de toute manière auront toujours raison quels que soient leurs torts.
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@ Michel Deluré | 22 novembre 2024 à 11:25
« Mais le juge, même dans un régime où la justice bénéficie d'un statut le plus indépendant qui soit, est-il totalement libre ? »
Il est aussi libre que Médor par rapport à son maître.
Il est payé, promu, décoré par le Régime, qu'il est tenu de ne pas contester quand bien même ce dernier fût-il chargé de torts.
Rédigé par : Exilé | 22 novembre 2024 à 16:49
@ Achille 22/11/24 08:05
"Donc pas d'exception pour MLP !"
Il n'y a aucun doute là-dessus. Elle a profité du prétendu flou des règles pour enfreindre celles-ci, courant sciemment le risque d'être prise la main dans le sac et d'être alors sanctionnée. Elle ne peut aujourd'hui s'en offusquer et surtout se réfugier derrière un statut de candidate à la future présidentielle et d'hypothétique gagnante pour prétendre à une quelconque immunité ! MLP n'est pas une candidate à part, elle doit être traitée comme tous les autres politiques, ni pire ni mieux.
Et c'est sur ce dernier point que je trouve par contre que l'équité, dans les réquisitions prononcées, n'a pas été respectée en raison de cette demande surprenante et sévère d'exécution provisoire que l'on a des difficultés à comprendre.
Rédigé par : Michel Deluré | 22 novembre 2024 à 16:43
@ Giuseppe | 22 novembre 2024 à 13:10
« Caroline Fourest est une spécialiste du FN/RN »
Exact. L’ex FN/RN et les Frères musulmans, en particulier un de leur gourou Tariq Ramadan, sont ses cibles favorites. Et elle n’y va pas de main morte !
C’est une femme très intelligente dont j’apprécie les analyses.
Rédigé par : Achille | 22 novembre 2024 à 16:21
@ Michel Deluré
La liberté du juge ne me pose pas de problème. Mais il devrait devoir en répondre. Je pense en effet que si le juge était révocable ou devait assumer les conséquences de ses décisions, les jugements seraient différents.
Croyez-vous que si le juge était élu, les peines pour les deux exemples que vous citez seraient identiques ? Probablement non. Bien évidemment, l’élection des juges suscite d’autres difficultés comme l’influence de l’argent ou les influences étrangères dans l’élection. Mais c’est le cas aussi pour ceux qui revendiquent les pouvoirs exécutif et législatif.
Imaginez qu’il existe une disposition législative qui autorise le juge à déroger au droit commun lorsque la libération d’une personne détenue fait encourir un risque grave pour la société, et que ne pas prendre cette décision pourrait être sanctionné comme une mise en danger de la vie d’autrui dont le juge aurait à répondre. Est-ce que dans ce cas la jeune Philippine serait morte ?
Je n’accuse pas les juges. Ce ne sont pas eux qui font les lois, ni eux qui ont permis à l’autorité judiciaire de prendre l’ascendant sur les deux autres pouvoirs. Nous sommes dans une démocratie efficace. La société telle qu’elle est est la manifestation exacte de la volonté populaire depuis des dizaines d’années. J’opine à croire que si on déplore l’état dans lequel est la société aujourd’hui, c’est à tout le régime qu’il faut s’en prendre et pas seulement au pouvoir des juges.
Et plus encore que le régime, c’est tout le système de valeurs qui est le nôtre qui a accouché de la société contemporaine et du régime dans lequel on est. Cela donne matière à s’interroger. Les juges ne sont pas plus responsables de l’état de la société que ne l’est la société dans son ensemble. On a ce que l’on a voté.
Rédigé par : Jean sans terre | 22 novembre 2024 à 15:46
@ Achille | 22 novembre 2024 à 08:05
Caroline Fourest est une spécialiste du FN/RN et n'a aucune illusion sur cette équipe de prédateurs qui sont prêts à tout dire et à tout faire pour le pouvoir qu'ils mettront à sac. Même Robert Ménard s'en est écarté quand il a compris la manière occulte et familiale dont était gérée cette petite entreprise de pilleurs de troncs et donc de notre argent public.
Rédigé par : Giuseppe | 22 novembre 2024 à 13:10
J'en rajoute une petite couche pour plussoyer à ce que nous dit Achille. Le droit se devrait d'être compréhensible par le vulgum pecus. Nul n'est censé ignorer la loi, paraît-il, encore faudrait il qu'elle soit suffisamment accessible pour être correctement comprise.
Si nous devons tous nous palucher le code pénal, ou du travail... et tout comprendre pour ne pas se voir reprocher de ne pas être un bon citoyen...
Pour autant nous pouvons tous donner un avis, potentiellement tout aussi pertinent que celui des spécialistes, sur ce que nous souhaitons de la justice. Pour ou contre la peine de mort, ou a minima pour la peine de mort et la capacité de ressusciter le raccourci, pour ou contre les peines planchers, la torture, les exécutions à la petite cuillère... il faut dans ce domaine être modestes et accepter les désaccords, il y a tellement de divergences entre les uns et les autres.
Il est très bien que les juges soient indépendants de l'autorité de l'État, qu'ils n'aient pas le risque de la sanction administrative pour n'avoir pas suivi les ordres de leur autorité de tutelle. Ils n'ont à répondre que de l'application du droit, et pour en revenir au début du post, ce dernier gagnerait à être moins tortueux. S'ils outrepassent ce qui est autorisé il doit être possible de les limoger, mais pour cela, toujours la même antienne, il est nécessaire d'avoir des textes clairs.
Pour terminer, je lis que les juges devraient tenir compte du poids politique de MLP pour prendre leur décision. Les cheveux m'en tombent. Ils doivent tenir compte... du droit.
Rédigé par : Jérôme | 22 novembre 2024 à 12:44
@ Xavier NEBOUT | 22 novembre 2024 à 08:34
L'Iran, le pays des mollahs et des religieux fanatiques extrémistes soutenant le terrorisme islamiste et refusant la liberté aux femmes, non merci...
Rédigé par : Ellen | 22 novembre 2024 à 11:43
@ Jean sans terre 21/11/24 19:35
« Point de liberté sans responsabilité. Si le juge est libre, il devrait être tenu pour responsable de ses décisions. »
Mais le juge, même dans un régime où la justice bénéficie d'un statut le plus indépendant qui soit, est-il totalement libre ? N'est-il pas soumis à la pression de ses propres valeurs, de ses propres convictions, ce que dans mon commentaire du 24/11 14:53 je nommais son « moi », mais aussi à la pression du contexte sociétal du moment ?
Autrement dit, pensez-vous qu'un juge, totalement indépendant, totalement libre, donc entièrement responsable, aurait finalement, tant dans le cas du dossier du proviseur menacé de mort que dans celui de MLP, pris une décision différente de celle que nous connaissons, trop bienveillante dans le premier dossier, excessive dans le second ?
Rédigé par : Michel Deluré | 22 novembre 2024 à 11:25
On verra ce que vont décider les juges du siège début 2025. Suivront-ils ou non l'intégralité des réquisitions des procureur ? à mon avis pas dans leur intégralité.
La prudence serait de ne pas rajouter d'huile sur le feu. Aussi, il serait bon que les juges restent impartiaux et tiennent aussi compte des onze millions d'électeurs qui ont voté pour le RN, non pas parce qu'ils sont à l'extrême de la droite mais parce qu'ils voient leur France, dans laquelle on ne se reconnaît plus, défigurée et violentée au quotidien.
En lien, un article très intéressant pour comprendre comment d'autres pays de l'UE auraient jugé différemment cette affaire. On en apprend tous les jours. Chaque pays est maître chez lui pour voter les lois qui lui correspondent et les appliquer ou pas au regard de l'évolution d'un monde impitoyable, guerrier et islamo-terroriste.
Instruisons-nous...
Ce que dit la loi dans certains pays de l'UE :
https://www.francetvinfo.fr/politique/marine-le-pen/proces-des-assistants-parlementaires-du-fn-cinq-questions-sur-la-possible-ineligibilite-de-marine-le-pen_6896708.html
Ce que dit la Loi Sapin II (fini les cadeaux de Noël) :
Loi n° 2016-1691 promulguée le 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption, aux manquements à la probité, etc.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000033558528
Rédigé par : Ellen | 22 novembre 2024 à 11:22
La défiance envers la justice est alimentée par ceux qui la nourrissent. Les politiciens et leurs complices, présentateurs, commentateurs ou, devrait-on dire, blablateurs de plateaux. Les premiers, non contents de déroger à ce qu'ils sont censés protéger, créer, modifier, par le vote, couinent quand ils sont pris la main dans le sac.
Ça date comme disait Anouar. Les affaires Pellerin, Urba... tous les politiques ont essayé de compromettre ceux qui les dérangeaient et, devant l'échec, s'attaquent maintenant à leur "inéquité politicienne".
Que certains soient influencés par leur idéologie... Si elle est partagée par l'accusé, il ne s'en plaindra pas.
Que les prévenus tentent de faire croire à leur innocence en raison de ces supposées ou réelles influences idéologiques, c'est risible. Les dossiers sont d'autant plus costauds à leur encontre que pour aboutir, le juge aura dû faire face à toutes les pressions que le statut de ces justiciables leur permet de mettre en oeuvre.
Le dernier en date, médiatisé à souhait par les deux parties, MLP et les assistants parlementaires. Le petit Jordan doit frétiller, la voie royale s'ouvre à lui. Enfin, royale, façon d'parler.
Les juges doivent être misogynes. Ils préfèrent Jordan à Marine.
Rédigé par : Jérôme | 22 novembre 2024 à 08:53
@ Robert Marchenoir
Je préfère en effet à l'instar d'une majorité de la planète, la voix de l'Iran à celle d'Israël. Mais dans notre beau pays totalitaire où les intelligences sont phagocytées par la pègre intellectuelle dont vous êtes l'expression facile, il est interdit de dire pourquoi.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 novembre 2024 à 08:34
Entretien très révélateur de Caroline Fourest sur le comportement de Marine Le Pen toujours prompte à donner des leçons de morale et de gestion à ses opposants, qui finalement sont en train de se retourner contre elle.
Cette affaire d’assistants parlementaires fictifs du RN au Parlement européen remonte déjà à plusieurs années, mais le procès avait toujours été reporté pour des motifs juridiques que seuls les experts en droit pénal peuvent expliquer à défaut de les justifier.
Caroline Fourest explique comment MLP a demandé la mise à mort politique d’Alain Juppé, exigeant sa "radiation à vie". C’est elle qui a demandé à plusieurs reprises de "rendre l’argent aux Français", n’hésitant pas pour cela à couper la parole à JF Copé.
Ben maintenant c’est à elle de le rendre.
La morale de La Fontaine « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », est encore valable pour les jugements de certains médias d’opinion bien connus, mais pas pour la Justice républicaine qui se doit d’être la même pour les puissants comme pour les humbles.
Donc, pas d'exception pour MLP !
Rédigé par : Achille | 22 novembre 2024 à 08:05
@ Xavier NEBOUT | 21 novembre 2024 à 08:19
La reine Elizabeth II portait un foulard noué seulement par mauvais temps, quand elle sortait de son château pour aller faire du cheval ; pendant la messe chrétienne, les femmes se couvraient la tête de dentelle blanche seulement une fois rentrées à l'église, et de dentelle noire pendant les cérémonies funéraires.
Le foulard pour femmes servait aussi pour se protéger du froid du dehors.
Aujourd'hui c'est casquettes à visière à l'envers pour hommes à la place du beau chapeau et pour les femmes c'est cheveux ébouriffés comme pour un soir de Halloween.
Rédigé par : Ellen | 21 novembre 2024 à 22:17
@ Xavier NEBOUT | 21 novembre 2024 à 08:19
"L’Iran conserve une morale conforme à sa religion, car il n’y a pas de morale commune, et donc pas de lien social, sans religion commune."
D'autres vous ont déjà très convenablement étrillé sur le reste de votre (court) commentaire, donc je n'y reviendrai pas. En revanche, vous tenez à le terminer par une sottise de plus, et une belle.
Figurez-vous que la "religion" islamique de l'Iran n'est pas plus sa "religion commune" que le bolchevisme n'était la conviction commune des Russes en 1917. L'Iran a été victime d'une révolution : elle a mis au pouvoir un gouvernement dictatorial, imposant par la violence une version extrémiste de l'islam qui n'a rien à voir avec celle en vigueur dans de nombreux pays musulmans.
Il semble vous échapper que de nombreux Iraniens, pour ne pas parler des Iraniennes, manifestent ouvertement leur opposition à cette "religion commune", au risque de leur vie. Tu parles d'un "lien social", si, pour le maintenir, il faut que les gardiens de prison violent des condamnées à mort, car il est interdit d'exécuter une vierge...
Vous faites également bon marché des minorités religieuses ancestrales de l'Iran : chrétiens, Juifs et zoroastriens. Elles sont tellement ancrées dans l'histoire du pays, que la constitution reconnaît leur existence et leur attribue même des sièges au Parlement (ce qui n'empêche naturellement pas leur persécution).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 novembre 2024 à 21:48
J'ai constaté que beaucoup de textes de lois sont tellement clairs que même les juges se demandent comment ils doivent les interpréter.
Pas de panique, la cour des miracles est là pour départager. La première instance, l'appel, les experts, la Cour de cassation, le conseil d'État, la Cour européenne des droits de l'homme, sont là pour décrypter le code pénal et pour départager entre ceux qui ont raison et ceux qui ont tort de n'avoir pas bien compris ce que les parlementaires avaient bien voulu dire avant de les voter.
La catastrophe c'est quand les procureurs et les magistrats du siège s'aperçoivent qu'il y a un vide juridique ou une erreur administrative et que de ce fait il faut relâcher le criminel (présumé). La solution finale c'est on annule tout et on recommence à zéro. Patience, tout arrive à point à celui ou celle qui sait attendre dans l'angoisse encore quatre ans de plus. En attendant, l'avocat, lui, n'attend pas. Il faut le payer avant le délibéré du jugement sans connaître l'issue pour la victime.
Rédigé par : Ellen | 21 novembre 2024 à 21:47
@ sylvain
Je ne fais que rapporter les moeurs de ce temps.
Une femme qui aurait montré sa chevelure dans la rue serait passée pour une traînée, et il est plus facile de s'en moquer que de réfléchir.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 novembre 2024 à 20:48
Voilà, Monsieur, qui est diantrement embêtant.
Point de liberté sans responsabilité. Si le juge est libre, il devrait être tenu pour responsable de ses décisions. Or, l’État l’est pour lui. Il est par conséquent irresponsable.
S’il était au moins révocable, comme cela l’est dans d’autres démocraties, là encore ceux du siège, sauf manquement caractérisé, sont inamovibles.
Par conséquent, les juges français jouissent d’une protection et d’un privilège exorbitants ; celui de n’avoir pas à répondre de leurs décisions, celui d’être inamovibles, au prétexte de leur indépendance. Bien des démocraties ont limité le droit des juges sans pour autant nuire à leur indépendance.
Comparer la Justice française avec la Justice iranienne, il fallait le faire, mais pourquoi pas ? À ce titre, je me demande si les juges iraniens ne se sont pas inspirés des juges français pour prononcer l’irresponsabilité de la jeune Iranienne pour cause de désordre mental. Il est une spécificité bien française de faire des meurtriers de juifs des irresponsables. Les médias des autres démocraties occidentales auraient tort de s’en étonner.
« La diversité des pratiques judiciaires peut choquer mais est la conséquence de la liberté des juges et de la richesse des délibérés » (PB)
C’est à se demander si les Iraniens ne sont pas plus civilisés. Peut-être que les juges iraniens, eux, sont comptables de leurs décisions ?
J’ai tort de faire de l’ironie. J’oublie inopportunément un point capital. Au pays de Voltaire, point de Justice sans humanisme. Vauvenargues affirmait que l’« on ne peut être juste si l'on est humain ».
« Il convient à la fois de respecter le singulier de chaque situation judiciaire - il n'est pas de justice authentique sans cette condition » (PB)
Nous ne serions plus en France sans ce raffinement de lettrés versés ès humanités. Voilà qui nous distingue admirablement de tous les autres. Nous ne sommes pas la Nation des Droits de l’Homme pour rien. Champion du monde, comme au football… Français ! Ce n’est pas comme si nous ne vivions dans une société au délitement prononcé qui se décompose sous nos yeux. Non point du tout. Il y a des principes : courtoisie, politesse, luxe des débats policés, etc.
Que n’a-t-on pas un Législateur illustre comme dans l’Antiquité. Meurtres d’enfants : la mort. Viol de femmes âgées : la mort. Meurtres religieux : la mort, etc. La société s’en porterait bien mieux. Pas de liberté d’interprétation humaniste mais la responsabilité brute de l’homme face à son destin et à ses actes. Plus de petit ange des quartiers, plus de circonstances atténuantes, plus de misérabilisme à la Hugo.
Quelquefois, je me laisse aller à rêver : la roue du Moyen Âge en place publique était bien plus civilisée que notre pleutrerie dévirilisée. Au moins, le condamné était élevé à la grandeur de sa condition humaine, libre et responsable de ses actes et devant en assumer toute l’horreur. Aujourd’hui, la justice rabaisse l’homme dans le condamné. Elle en fait le résultat de mécanismes sociaux. Quel abaissement !
Je crois, Monsieur, que dans la quête de la société parfaite, nous avons encore beaucoup de progrès à réaliser. Il serait bon de réviser nos lois d’un autre temps. Il n’est plus acceptable aujourd’hui que le juge ne soit pas comptable de ses décisions De même, il doit être contrôlable et révocable à souhait. Les privilèges que le juge français conserve sont d’un autre temps. Étant lui aussi trop humain, rien ne garantit que sa moralité ne sera pas, elle aussi, à l’égale de celle du quidam, corrompue par les effluves du temps. D’ailleurs, cela est déjà par trop flagrant.
Rédigé par : Jean sans terre | 21 novembre 2024 à 19:35
Le rédacteur de ce billet ne doit plus savoir où il en est.
Rédigé par : Ugo | 21 novembre 2024 à 17:36
« On doit s'accommoder des justices ou de leur contraire. S'en enrichir ou les fuir. » (PB)
C'est fou ce qu'en France l'époque actuelle nous donne comme occasions de nous enrichir...
Entre des gens venus d'ailleurs qui, grâce à leur merveilleuse culture, nous enrichissent avec leur art consommé de manier le couteau et une justice locale qui tord parfois le droit jusqu'à lui faire dire le contraire de ce que le Législateur a édicté dans un éclair de lucidité, nous croulons sous la richesse.
À se demander parfois pourquoi la France est en faillite...
Plus sérieusement, en admettant la pertinence d'innombrables correctifs portés ultérieurement à certains jugements, à quoi sert donc en pratique cet «enrichissement », mis à part d'avoir contribué à complexifier davantage un maquis juridique déjà inextricable, s'il ne permet pas de clarifier et de corriger en amont certaines lois déconnectées de la réalité voire absurdes quand elles ne sont pas carrément injustes?
La loi n'a pas pour vocation à servir de « kriegspiel » à des armées de juristes mais à permettre de traiter avec un maximum de justice et avec un minimum de délais et de coûts des situations que des justiciables n'ont pas nécessairement provoquées ni souhaitées.
Rédigé par : Exilé | 21 novembre 2024 à 17:23
@ Xavier NEBOUT
"La femme porte une coiffe, car montrer sa chevelure est obscène."
Celle-là c'est la meilleure, nos mères et nos tantes à la campagne portaient des foulards coiffes et tous autres fichus tout simplement pour tenir leurs cheveux, se protéger de la poussière, rien d'obscène car une fois le travail des champs terminé elles les enlevaient, rien de religieux ni de patriarcal ni de politisé, juste une question de santé et d'hygiène.
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2024 à 15:56
Difficile en matière de justice de trouver ce difficile équilibre entre ce qui d'une part tient au droit et à son application rigoureuse, comme conformité à la loi, et d'autre part ce qui touche à l'équité, voire à la morale.
Cet équilibre sera d'autant plus difficile à trouver si celui qui rend la justice ne fait pas abstraction de son moi, mettant ainsi ce dernier hors d'état de gouverner son jugement, ce moi présentant tous les risques de devoir être injuste. Rendre la justice implique certes de refuser de se mettre au-dessus des lois mais aussi au-dessus des autres.
Il est clair que dans les deux cas présentés par notre hôte dans ce billet ces principes n'ont pas été respectés, une excessive et incompréhensible bienveillance, dans le contexte que nous connaissons, ayant prévalu dans le dossier du proviseur visé par des menaces de mort, et une extrême et tout aussi incompréhensible et injustifiée rigueur ayant motivé les réquisitions du procureur dans le dossier MLP.
Aucune société ne saurait se dispenser d'une justice, celle-ci étant indispensable pour régler nos rapports à autrui, mais toute justice se doit d'être attentive aux messages et valeurs qu'elle véhicule au travers de ses jugements.
Rédigé par : Michel Deluré | 21 novembre 2024 à 14:53
Eh bien je suis de l'avis de Caroline Fourest Fini l'impunité. C'est du pillage en bande organisée pour l'équipe MLP qui passe au trapèze, le réquisitoire est limpide. Inéligibilité normalement requise. Et puis elle devait s'en douter un peu, ayant épuisé paraît-il tous les recours, pour repousser un procès pas très ragoûtant pour ces défenseurs de l'éthique, de la vertu, de la frugalité et de l'honnêteté qui lave plus blanc que blanc. Jordy pourra nous expliquer que c'est lui la France qu'il faut aimer.
Je me permets une digression, il est impayable et cela me fait bien sourire, le plus capé de France de la politique.
Pendant ce temps, son pognon à lui est bien au chaud, il a vécu toute sa vie de mandats, petit joueur par rapport à MLP il n'en est pas moins un profiteur où les pensions de député tombaient comme la pluie et les frais de mandat sans contrôle aussi :
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/politique/jean-lassalle/deputes-epingles-pour-l-achat-de-leur-permanence-jean-lassalle-reagit-4849254.php
"Maintenant, je comprends que la situation a évolué, et je suis bien placé pour mesurer que cela peut représenter un problème moral. J'assume. C'est une belle leçon d'humilité. (...) Je suivrai les décisions qui seront prises. Et s'il faut rembourser, je rembourserai."
Comme il est un type généreux et pas vénal pour un sou, sans l'ombre d'un doute, pour l'honneur il a dû rembourser... Un doute me gagne quand même... il n'en n'a pas fait étalage non plus de sa générosité à restituer le pognon dont il s'est gavé pendant des décennies et de cette permanence acquise. C'était légal à l'époque et il le savait ce gagne-petit - ce qui est encore pire -, en toute connaissance de cause il engrangeait sou après sou, le Berger de nos pâturages.
Au fond je me demande si ce n'est pas pire pour la morale que MLP. Bon, morale et droit ce n'est pas la même démarche. Le Berger qui a mangé à tous les râteliers a mené une vie politique dorée sur tranche, des mandats dont il rendrait jaloux tous ces élus à vie de la planète :
À l'Assemblée nationale
19 juin 2002 – 21 juin 2022 : député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
Au niveau local
26 mars 1977 – 16 juillet 2017 : maire de Lourdios-Ichère.
22 mars 1982 – 29 mars 2015 : conseiller général des Pyrénées-Atlantiques (élu dans le canton d'Accous).
1er janvier 1991 – 18 mars 2001 : vice-président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques.
Au sein de partis politiques
27 mars 2010 – 22 août 2016 : vice-président du Mouvement démocrate.
Depuis le 17 mars 2016 : président de Résistons.
Autres
Président de l'association des maires des Pyrénées-Atlantiques.
Président du comité départemental du tourisme des Pyrénées-Atlantiques.
Président de l'Institution patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB).
Président de l'Association des populations des montagnes du monde (APMM).
Le placard d'un maréchal de l'ère soviétique, et en plus il faisait rire dans sa commune. bon quand il a voulu transmettre sa charge familiale locale à son frère cela ne s'est pas passé comme prévu, cela faisait quand même un peu trop, un peu comme dans les dynasties bananières, trop c'est trop, les moutons en avaient sans doute assez de se faire tondre et de passer pour des couillons.
Rédigé par : Giuseppe | 21 novembre 2024 à 14:14
@ Xavier NEBOUT | 21 novembre 2024 à 08:19
Ah oui, c'était le temps où il était obscène pour une femme de montrer ses cheveux, où l'on prenait un bain une fois par an, où les maris se partageaient la bonne avec le fils de la maison, où les hommes attrapaient la syphilis dans les bordels et la refilaient à leurs épouses. Bref, c'était le bon vieux temps.
Rédigé par : Lucile | 21 novembre 2024 à 13:51
Justice de plus en plus folle et en roue libre.
Paris : Un homme accusé de trois viols est remis en liberté à cause d’une erreur administrative.
https://fr.news.yahoo.com/paris-homme-accus%C3%A9-trois-viols-103853545.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmZyLw&guce_referrer_sig=AQAAAL_xNL8nMNP5oUZcmsCcQ2Xt2D8P8LlbDJW2LCBKKQ8FI4uPSx0RCxUZhbipSQtSz67UThZHFY9UtZrwDRxehRtSV8fI6AtUBTxENw3PXQ5nC0XjRFOKFubjqXRGMsFvJmc0fdQeaV2gjwTbXd3r_fmjE65IFAtCOJDAjaxjTjSF
« Plus l’effondrement d’un empire est proche, plus ses lois sont folles »
Cicéron
Karim libre de violer à nouveau…
Nous en sommes là !
Rédigé par : Isabelle | 21 novembre 2024 à 13:09
« L’Angélus » de Millet, peint au milieu du XIXe siècle, montre un couple de paysans prier un instant au milieu d'un champ, conformément à la liturgie des heures.
En arrière-plan, au loin, voyons-nous le clocher, ou le minaret du village ? Ont-ils répondu à l’appel de la cloche, ou du muezzin ?
La femme porte une coiffe, car montrer sa chevelure est obscène. En ce temps-là, si un directeur d’école s’était avisé de faire une remontrance à une adolescente parce qu’elle avait une coiffe, il aurait été renvoyé, mis dans un asile ou en prison.
L’Iran conserve une morale conforme à sa religion, car il n’y a pas de morale commune, et donc pas de lien social, sans religion commune.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 novembre 2024 à 08:19
C’est entendu, dans l’affaire des assistants parlementaires la procureure n’aurait jamais dû demander l'exécution provisoire. Tous les adversaires de Marine Le Pen en conviennent. Rappelons qu’il s’agit d’un réquisitoires et non d’un jugement. Conservons un peu d’indignation pour la gravité des faits qui sont reprochés au RN et singulièrement à Marine Le Pen. Même Jordan Bardella en a été troublé…
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 20 novembre 2024 à 22:52
« Ce qui est navrant dans l'appréciation de beaucoup de citoyens sur la Justice, c'est leur enfermement dans leurs préjugés. Mais surtout leur méconnaissance de l'infinie pluralité, en matière pénale, des jugements, voire des arrêts. » (PB)
Ce qui est surtout navrant, c’est cette condescendance affectée de certains magistrats qui ont tendance à considérer les citoyens ordinaires qui n’ont pas leur doctorat en droit pénal comme des gens bornés et incapables de comprendre une décision de justice.
Certes, chacun à sa propre opinion sur l’affaire des assistants parlementaires fictifs du RN au Parlement européen, mais il faut remarquer que des juristes confirmés ont une approche différente selon qu’ils sont des sympathisants du RN ou ses adversaires.
À charge pour chacun de nous, simples justiciables, de se forger notre propre opinion en fonction des arguments et versions donnés par les juristes des deux bords. Ceci ne constitue pas exactement des "préjugés".
Un bon jugement doit être accessible à n’importe quel individu normalement intelligent dans la mesure où il repose sur des éléments factuels et des articles de loi qui définissent clairement la sanction du délit ou du crime.
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2024 à 21:34