Ce qui se passe entre le Premier ministre et le Rassemblement national, entre Michel Barnier et Marine Le Pen enfin sortie des débats du procès des assistants parlementaires, ne relève-t-il pas du degré zéro de la politique ?
On avait cru comprendre qu'une sorte d'empathie initiale avait été exigée par MLP et acceptée par MB, tout au long de ces mois où le Premier ministre confronté à une tâche extrêmement difficile n'a pu compter que sur le concours irréprochable d'un ministre de l'Intérieur hors du commun. Le citoyen s'est donc étonné de l'absence totale de bienveillance politique concrète de la part du Premier ministre à l'égard du RN. Abstention regrettable dont les conséquences délétères apparaissent ces derniers jours.
MB a eu trop de retard à l'allumage, a formulé des propositions et des adoucissements en toute dernière extrémité et MLP s'est abandonnée avec une volupté sadique à une stratégie d'humiliation, jusqu'à poser un ultimatum qui expirera le lundi 2 décembre. Du côté du Premier ministre, sur l'électricité et l'AME, on a concédé beaucoup mais je ne suis pas sûr que ce soit jugé suffisant par le RN qui me semble abuser de la position décisive que le jeu parlementaire donne à son groupe.
Même si LFI n'a véritablement aucune leçon à dispenser, Manuel Bompard n'a pas tort de mettre en cause l'étau ostentatoire dans lequel se place un Premier ministre soumis aux fluctuations et à l'humeur changeante du RN adepte du supplice chinois. Je dénonce ce vaudeville qui serait risible s'il ne se rapportait pas à un pays plongé dans une crise multiforme. Il convient d'en rappeler l'origine qui est à la fois la dissolution absurde décidée par le président et l'état dans lequel celui-ci - à l'exception du registre international où il n'a pas démérité - a laissé se dégrader la France.
J'éprouve d'autant moins de mal à regretter en même temps ce retard et ce sadisme que le premier aurait pu être évité si des mesures jugées pertinentes aujourd'hui avaient été proposées hier et que le second n'est pas digne d'un parti qui a surmonté victorieusement les billevesées sur l'arc républicain où il était sans y être, où il n'était pas tout en y étant. J'ai toujours défendu l'équité politique et parlementaire et jugé choquantes les discriminations à son égard. Mais je ne me résous pas à voir un Premier ministre payer de cette manière, en quémandant trop tard parce qu'il avait été muré avant, un rapport de force constituant le RN comme un bourreau validé par sa victime potentielle.
Face à ce paysage tellement singulier, à ces manoeuvres à ciel ouvert, à ce commerce vulgaire montrant aux citoyens, comme pour les dégoûter encore plus, à quel point la politique est sale et la démocratie dévoyée, on en est presque conduit à aspirer à la netteté d'un bouleversement total.
Puisque nous sommes confrontés au degré zéro de la politique, pourquoi ne pas repartir d'un bon pied républicain en remettant la politique à zéro ?
@ Solon | 02 décembre 2024 à 22:07
Oui, la plainte de ne pas voir puis de voir semble paradoxale : je n'en avais rien écrit pour ne pas risquer d'être désagréable à notre hôte et à madame Bilger mais en effet...
Est-ce que notre hôte voudrait à la fois que les gens soient plus décents, et surprendre malgré tout, leurs secrets ? Un côté défi.
Ou bien la compassion pour le peuple l'anime, d'où le fait qu'il remarque que Macron - et à mon avis les autres politiques - ne mérite pas les Français.
Ou bien les deux ?
Ou bien, il passe d'une idée à l'autre ? Ou bien deux ou trois de mes hypothèses se mêlent.
Ou autre chose ?
À votre avis ?
Rédigé par : Lodi | 03 décembre 2024 à 07:43
C'est un curieux voisinage entre "on ne nous cache rien" et "plutôt les coulisses que la scène". D'un côté le souhait de voir comment se forgent les décisions. Bien entendu, on voudrait assister tous les jours à la naissance de quelque merveille de l'art ou à des événements historiques prestigieux.
Mais si on est une petite souris, il faut hélas s'attendre à découvrir la réalité, aussi sordide soit-elle. C'est certainement la part la plus importante de la vie.
Rédigé par : Solon | 02 décembre 2024 à 22:07
@ Giuseppe | 01 décembre 2024 à 14:33
«l'Europe de la débâcle, la même qu'en 40, celle qui laisse mourir les Ukrainiens »
Y compris quand ces Ukrainiens étaient victimes d'autres Ukrainiens (*), comme par exemple les Ukrainiens russophones du Donbass bombardés par les Ukrainiens du régime de Kiev, avant la réaction russe de 2022 à de multiples provocations à caractère de casus belli dont également l'installation depuis 2014 de bases de la CIA en Ukraine...
À noter que dans ce cas de guerre fratricide, la France se serait honorée à proposer ses bons offices pour assurer une mission de paix au lieu de jeter de l'huile sur le feu.
(*) Ce que ne se serait jamais permis Winston Churchill, que vous citez en exemple, sur ses compatriotes.
Rédigé par : Exilé | 01 décembre 2024 à 22:00
@ Giuseppe
« L’Europe est incontournable ». Qui dit le contraire ? Je comprends mieux : vous en êtes toujours à confondre l’Europe et l’Union européenne. Vous devriez être macroniste. Ce dernier vise à recréer la CED et l’État fédéral sous l’égide et la protection américaine. Il se débrouille d’ailleurs très bien. Il mériterait pour son zèle le 1er prix Robert Schuman ou Jean Monnet de la déconstruction nationale, s’ils existaient.
Malheureusement cette construction administrative ne profitera ni à l’Europe, ni à ses Nations qui disparaîtront, ni à ses peuples mais aux prédatrices puissances d’argent. L’Europe sera dépouillée. Vous êtes fort naïf, « la lucidité en tout » dites-vous. Vous vous croyez lucide. Vous ne l’êtes absolument pas.
J’en viens à croire qu’au cours de votre activité professionnelle, vous n’avez connu que le capitalisme de connivence. Pensez-vous sérieusement que dans une Union européenne livrée à une concurrence truquée, nos entreprises nationales aient une seule chance de survivre ? Elles seront mangées toutes crues, désossées et livrées.
Demandez donc ce qu’en pensent les Ukrainiens ? Je ne parle pas des oligarques corrompus ukrainiens. Je parle de tous les Ukrainiens, et notamment de ceux, la très large majorité, qui sont extrêmement pauvres et dépossédés de tout, cela dès avant la guerre. Ceux-là ne sont pas tant désireux de mourir pour leurs maîtres. On les comprend. Il va de soi que de cela vous n’entendrez rien. Gardez bien les yeux bien fermés sur autant de souffrances. Vous y gagnerez d’avoir la conscience épargnée.
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@ Aliocha
« Quand on ne sait que retourner les arguments, on avoue, pardon Lucile, qu'on n'a plus rien à objecter ».
Voyons mon doux ami, vous n’argumentez pas. Vous récitez, en mille variations, l’évangile selon Saint-Girard et la nouvelle foi.
Rédigé par : Jean sans terre | 01 décembre 2024 à 20:35
@ Jean sans terre
Quant on ne sait que retourner les arguments, on avoue, pardon Lucile, qu'on n'a plus rien à objecter.
Quant à la haine, je ne fais que vous lire :
Jean sans terre | 26 novembre 2024 à 15:49 :
Parce que j’aime l’amour, je ne récuse pas la haine.
Jean sans terre | 24 novembre 2024 à 04:17 :
Je ne me reconnus en rien dans mes traits allemands et avec une haine sans pareille les rejetai en bloc.
Jean sans terre | 24 novembre 2024 à 04:24 :
De toute mon âme, je hais cette termitière humaine sans visage et je comprends très bien les raisons pour lesquelles un nombre sans cesse plus croissant de gens en souhaite la fin.
Jean sans terre | 02 novembre 2024 à 13:27 :
Je hais la termitière dont vous rêvez. Je sais ce qui se cache derrière ces concepts creux.
Je m'arrête là et vous épargne le reste, évitez de voir en moi le mollah que vous êtes, vous témoigneriez que je n'aurais alors plus besoin de vous édifier à savoir m'entendre comme je vous écoute, pour cesser de projeter sur moi les fantasmes de vos codes, qui ne me correspondent pas.
Rédigé par : Aliocha | 01 décembre 2024 à 16:58
@ Jean sans terre | 30 novembre 2024 à 19:06
"Alors on ne fait rien ? On ne bouge pas. On se retient de respirer, pour éviter que l’édifice ne s’écroule.
Je vous pensais plus hardi bâtisseur et rude à la tâche."
Prenons les éléments dans l'ordre :
https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/les-traites-de-rome-1957/
Plus d'un demi-siècle plus tard, le Désert des Tartares.
Un temps, j'ai détenu le record du plus gros chantier du sud-ouest, qui s'est réalisé dans le temps le plus court... Plus important que la médiathèque de Toulouse qui s'élevait à la même époque (je parle de bâti). C'était un peu nos comparaisons à nous, sportifs de haut niveau du béton, du saut à la per... plutôt des grues et des toupies et des pompes à béton, pas champion de la crêpe et du vin blanc, c'est hors de mes compétences, le lancer de carottes je n'étais pas fait pour cela.
Nous n'avons que des gonfleurs d'hélices, Winston Volodymyr a dû apprendre, et vite ! Si les couards de l'UE en avaient un peu, il y a belle lurette qu'il aurait aplati le Cinglé et ses crimes. Pour le courage, seuls ceux qui ont fait la guerre peuvent en parler, je suis d'accord avec Marc Bloch qui l'explique au début de son propos dans "L'Étrange défaite", livre de chevet qui m'accompagne quand j'ai un rendez-vous où je suis censé patienter ; la lucidité en tout.
L'Europe est incontournable, le plus gros PIB mondial et pourtant... jamais elle n'aura un seul chef, une seule voix, un seul patron, je comprends les pays de l'Est qui s'organisent. Ils ont bien compris que les canons sont à l'Est et les gonfle-figues à l'Ouest (pour paraphraser le Sphinx). D'ailleurs aujourd'hui ils s'équipent made in USA. Encore une occasion de ratée pour l'Europe de la débâcle, la même qu'en 40, celle qui laisse mourir les Ukrainiens et assure le minimum syndical, se pensant au chaud. Demain on pleurnichera et on aura encore besoin de notre cousin éloigné des Amériques.
Rédigé par : Giuseppe | 01 décembre 2024 à 14:33
@ Robert Marchenoir
Je ne discute pas les imprécations. Elles ne servent à guère d’autre qu’à sophistiquer.
Robert Marchenoir nous explique :
1/ qu’il est une chance que l’impuissance d’un Retailleau figure au ministère de l’Intérieur. À part créer une illusion d’optique, je ne discerne pas où est le bénéfice.
2/ que parce que les femmes ne font plus assez d’enfants, l’immigration est nécessaire. J’imagine qu’il veut dire qu’elle est nécessaire pour la continuation du modèle social que plus loin il dénonce. Il ne dit pas quelle immigration ? Comme il semble mécaniste, je suppose qu’il parle de l’immigration non qualifiée en provenance du quart-monde. Il manque d’être conséquent. Parce que le modèle social est défaillant, il le rend plus encore défaillant !
Mesdames, vous apprendrez de Robert Marchenoir que parce que vous ne faites plus suffisamment de bébés, afin de conserver vos droits à la santé et plus tard ceux à la retraite, l’invasion des déshérités de la terre est inéluctable. Un bébé un déshérité ou plutôt un bébé trois ou quatre déshérités puisqu’il y en aura au moins un qui ne travaille pas et que deux travailleurs non qualifiés ne valent probablement pas un travailleur qualifié. Il oublie d’élever dans son calcul de placer l’exposant des générations. Pour un bébé qui n’est pas né, à la deuxième génération, il y aura encore plus de déshérités, c’est-à-dire de désespérés capables de tout.
3/ que les Français sont fainéants.
Il aurait pu dire mieux autrement : les Français tiennent aux privilèges par lesquels ils ont été stipendiés au prix de leur liberté.
4/ qu’un régime dispensateur d’autant de bienfaits gratuits, payés avec l’argent des autres, attire les déshérités de la terre
5/ la tautologie que les démocraties défaillantes palabrent sans guère agir.
En effet, puisqu’elles consistent surtout à vendre au plus offrant son vote, les discussions seront âpres pour déterminer qui recevra la part la plus grande du gâteau.
6/ qu’il faut toucher le plus délicatement qu’il est possible au fragile édifice de peur qu’il ne s’effondre et que la misère et la pauvreté sur tous se répandent.
7/ que ni les partis politiques, ni les prétendants présomptifs, ni le peuple n’y sont prêts.
Ce qui indéniablement est vrai.
Il conclut très logiquement, du moins s’en persuade-t-il, de cette énumération de banalités évidentes que ceux qui souhaiteraient une alternance sont des sala*ds à la solde de Poutine.
Par où l’on voit que par-delà ses protestations velléitaires, Robert Marchenoir est un conservateur patenté qui tient plus qu’il ne dit à l’ordre social qu’à longueur de billets pourtant il morigène. Il doit y trouver une satisfaction suffisante, qu’il n’avoue pas, et appréhender de la perdre si le régime d’aventure était bouleversé.
On ne discutera pas de son obsession psychopathologique à l’endroit des Russes, ni de sa ferveur énamourée des Américains. Je n’oublie pas que les Américains n’ont pas été plus libérateurs que les Russes. Ils ont plutôt eu tendance à l’être moins.
Je n’oublie pas que les Américains font régulièrement en sorte - ils le font aujourd’hui encore - que la France et l’Europe fussent faibles et à leurs bottes.
« Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ».
On paie très cher cette guerre entre l’Amérique et la Russie pour aucun bénéfice.
Quant à l’Ukraine, n’en déplaise aux belles âmes, il n’est plus rien à faire pour elle. Elle est irrémédiablement détruite et dévastée et ne recouvrera sa liberté ni dans un camp, ni dans l’autre.
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@ Aliocha
Munich maintenant. Pourquoi pas l’Holocauste ?
Je me demande bien comment vous feriez si la haine que vous voyez chez tous n’existait pas. Je pense que vous l’inventeriez. Vous en avez tellement besoin…
Vous devriez changer de pseudonyme. Je propose Ayatollah, qui conviendrait beaucoup mieux.
Rédigé par : Jean sans terre | 01 décembre 2024 à 11:55
@ Jean sans terre
Robert Marchenoir vous a répondu, et effectivement il n'y a pas de plan pour assumer la défaite et l'effondrement total de 40, celle de l'incapacité des luttes idéologiques, qui aujourd'hui allient le rouge et le brun de leurs extrêmes pour faire tomber Barnier, à savoir dégager le consensus indispensable et n'ont que la vieille structure du rite païen à proposer pour continuer de s'illusionner sur le fait qu'on pourrait s'en sortir grâce à lui alors qu'il a radicalement échoué, à ne savoir que désigner des coupables, le capital ou la protection sociale, le libéralisme ou le communisme, l'empire ou le royaume, le nord et le sud, bref, pour résoudre l'incapacité des humains à savoir s'entendre sans désigner un responsable qui évite d'envisager notre structure sacrificielle, persécutrice, celle-là qui ne sait décrire la réalité qu'en terme de domination plutôt que de conciliation, voire de réconciliation, fondement européen seul à même de garantir, et là est sa force, l'existence des nations dans l'unité de leur diversité au service de la paix et de la prospérité.
Là est la vocation de la France, celle qui ne saura unir son peuple comme vous le réclamez qu'au service de cette vérité qui balaie tout car elle est réalité humaine, que tous ceux qui sont dans les illusions de vouloir retarder un désastre déjà accompli par deux fois en Europe, katechon qui voudrait retarder la complète révélation de notre nature violente par redoublement violent et n'empêche plus rien car il s'agit désormais d'y faire face et d'inventer, face aux répliques monstrueuses de notre échec impérial, les institutions de la paix.
Vous en appelez à de Gaulle, écoutez-le donc :
https://fresques.ina.fr/de-gaulle/liste/recherche/Entretien%20avec%20Michel%20Droit/s#sort/-pertinence-/direction/DESC/page/1/size/10
(Le propos de de Gaulle à écouter si l'on veut comprendre mon propos est en la deuxième partie de son entretien avec Michel Droit en 1965, notamment à partir de 24:28)
L'Ancien Régime a échoué, les révolutions bourgeoises comme communistes ont échoué, à tous ne savoir qu'assurer la domination d'une caste au nom d'un dieu fantasmé ou du fantasme de son absence, reste désormais aux peuples enfin éclairés à assumer leur souveraineté en refusant la pensée magique d'un illusoire retour au passé qui ne saura qu'en reproduire les échecs s'ils ne savent pas en tirer enseignement.
Il n'y a d'autre solution que de renoncer aux représailles si nous voulons survivre, là est notre liberté et notre émancipation, là est la nécessité impérieuse de défendre la démocratie libérale qui ne saura affirmer son indépendance si, comme tout l'indique, Trump cède aux manières de voyou du rival poutinien ou chinois et pulvérise le trésor de la Constitution américaine à l'aide des oligarques de la Tech, ne pourra à l'exemple de nos erreurs passées qu'en reproduire l'échec désastreux.
Plus aucun bouc émissaire ne nous sauvera, ne reste que la conscience individuelle du phénomène pour permettre l'établissement pragmatique des structures nécessaires à la paix, quand les opinions auront intégré la contrainte du devoir qu'exige l'exercice de la liberté, qui est l'empire sur soi-même, égal renoncement aux vengeances qui ne pourra s'établir que par la fraternité quand chacun aura reconnu en lui-même la tendance persécutrice partagée et l'impérieuse nécessité d'y renoncer.
Là est le projet européen, territoire à la proue de l'humanité d'avoir vécu le cycle complet des échecs de la domination, invention salutaire qui saura s'incarner quand enfin, de Mélenchon à Le Pen, les ennemis ancestraux accepteront l'invitation à s'attabler ensemble au service de la paix, se souvenant du baptême qui fondait l'établissement de sa puissance au lieu d'un Te Deum célébrant la réconciliation franco-allemande, reconnaissant l'erreur ancestrale d'une domination amnésique de ce qui pourtant la fonde, le pardon à l'ennemi.
https://www.cvce.eu/obj/messe_solennelle_pour_la_paix_konrad_adenauer_et_charles_de_gaulle_dans_la_cathedrale_de_reims_8_juillet_1962-fr-93162a4b-7c22-4d61-a27a-8f053554c92e.html
Rédigé par : Aliocha | 01 décembre 2024 à 10:14
@ Exilé | 30 novembre 2024 à 16:45
"Et surtout, ça leur permet de payer Volodymyr ou autres milliardaires pour lever une armée de mercenaires ou de volontaires forcés pour aller chercher des noises à l'ours russe à leur place sans risquer de perdre un seul boy."
Je ne le vois pas du tout comme cela, l'Ukraine ne demandait rien à personne et quand le Cinglé criminel de guerre a décidé d'annexer l'Ukraine, le pays a fait le choix de résister. Si mes souvenirs sont bons, les USA leur ont fourni sans hésiter des Javelin avec lesquels ils ont détruit la colonne russe qui descendait vers Kiev. Et de là tout s'enchaîne. Un agresseur sans foi ni loi, un agressé qui veut être souverain.
L'Europe de la défense n'est qu'un doux rêve, un mirage, les USA forcément recueillent ceux que les autres ne sèment pas : le résultat politique de cette mosaïque européenne où chacun fait sa petite soupe autour de son petit feu.
C'est ainsi, et cela n'est pas près de changer, l'Allemagne a bien compris que la force unie est de l'autre côté de l'Atlantique et ne compte sur aucun des pays de Bruxelles pour sauver sa peau. Elle a bien raison, comme la Pologne et ses autres voisins.
Rédigé par : Giuseppe | 30 novembre 2024 à 21:23
Je reconnais ne pas avoir suivi les moindres détails des négociations en cours, mais je vois mal où Michel Barnier aurait manifesté une "absence totale de bienveillance politique concrète" envers le Rassemblement national.
Si j'ai bien compris, le budget proposé comprend un mélange de baisses de dépenses et de hausses d'impôts, l'équilibre se modifiant sans cesse, au fil des discutailleries et autres chantages, en défaveur de la réduction du déficit.
Marine Le Pen devrait prendre un peu de hauteur et chercher à se comporter en homme d'État, plutôt qu'en politicard obsédé par ses avantages de court terme. Pour commencer, elle devrait mesurer sa chance d'avoir, au ministère de l'Intérieur, un responsable qui prend des positions proprement "d'extrême droite". Elle devrait aussi apprécier à sa juste valeur l'abolition de la stratégie du castor instaurée par le Premier ministre ("faire barrage au Rassemblement national" n'est plus la formule magique qui fait reculer les démons).
Et puis surtout, elle devrait abandonner sa malhonnêteté foncière consistant, d'un côté, à réclamer la réduction ou la fin de l'immigration de masse (on ne sait plus trop), et de l'autre côté, à refuser tout recul de l'âge de la retraite.
Ces deux positions sont radicalement contradictoires, et je suis étonné que les "populistes", "réactionnaires" et autres bien-pensants qui peuplent l'espace de commentaires de ce blog ne passent pas leur temps à dénoncer cette filouterie.
L'un des problèmes politiques les plus graves et les plus difficiles de ce temps est l'effondrement de la natalité dans les pays développés. Il est manifeste que l'immigration est une réponse à cette tendance séculaire. Si les Français (et les Occidentaux en général) veulent combattre les effets destructeurs de cette dernière, il est indispensable qu'ils s'engagent à travailler plus.
Les Français sont parmi les peuples les plus flemmards de la terre. C'est dans les chiffres. On ne peut pas, à la fois, se plaindre que les immigrés viennent vous prendre votre boulot, et refuser de bosser.
Le problème n'est pas uniquement français. La Grande-Bretagne, qui vient, pour son malheur, de porter au pouvoir un gouvernement communiste, compte plus de trois millions de personnes payées à ne rien faire par l'État, au motif qu'elles seraient handicapées.
Handicapées mentales, le plus souvent, c'est à dire atteintes de la maladie consistant à ne pas avoir spécialement envie de travailler si l'on peut vivre d'allocations, ce qui est le cas.
Mieux, les rares "handicapés" qui changent d'avis, et tentent de se mettre au travail, se font dire par les autorités : halte-là, pas si vite, encore faut-il qu'on vous autorise à cesser de toucher nos bonnes allocations.
Vous nous appartenez, maintenant, vous êtes un abruti officiel, vous ne croyez tout de même pas qu'on va vous laisser reprendre votre liberté aussi facilement.
Même le gouvernement communiste britannique s'affirme résolu à lutter contre la paresse des jeunes, qui sont près d'un million à ne pas en fiche une rame : c'est le nombre des personnes entre 16 et 24 ans qui ne travaillent pas alors qu'elles ne sont ni à l'école, ni à l'université ni en formation.
Conséquence de ce qui précède : l'immigration nette est montée à près d'un million de personnes l'année dernière en Angleterre - et sous un gouvernement conservateur, encore ! Comme dit le grand sage international Hubert Bonisseur de La Bath, un million ! vous voyez ce que ça fait, un million ?
Quant au gouvernement Barnier, il fait découvrir aux Français cette réalité cachée depuis la fondation du monde (gaulliste) : quand il n'y a pas un dictateur au pouvoir, ben faut négocier. Ça prend plus de temps que de dire : ôte ton dictateur de là que j'y mette le mien.
De plus, Barnier présente cette vertu incomparable de faire, au moins, des bruits avec la bouche concernant la nécessité de baisser la dépense publique. Oui, c'est peu, mais en temps de disette on ne saurait réclamer du caviar.
La tentation est grande de se dire : ben, yaka tout foutre en l'air et élire un nouveau Président.
Lequel, au juste ? Outre qu'une motion de censure sans adoption du budget ferait courir un grave risque à ce fameux "pouvoir d'achat" dont le Rassemblement national se prétend, bien à tort, le défenseur, on voit mal comment trouver un nouveau Premier ministre au débotté, alors que l'actuel a été si difficile à dégotter, et l'on voit encore moins le bénéfice qu'il y aurait à improviser une campagne électorale pour le présidence, alors que personne n'est préparé pour cela.
Il faudrait, au préalable, que les états-majors politiques, les intellectuels et les journalistes mettent leurs idées au clair et les proposent aux Français, afin que ces derniers puissent enfin prendre leurs responsabilités entre des options contraires, ce qui signifie assumer les conséquences de ce que l'on réclame.
Vous voulez la retraite à 60 ans ? Le maintien de la Sécurité sociale, du "modèle social français que le monde nous envie" ? Ben ça veut dire que vous serez envahi par des Noirs imbéciles et des musulmans haineux. C'est mécanique.
Quand donc la vieille Le Pen et le jeune Bardella, pour ne pas parler de la théorie de "souverainistes" qui les suivent et prônent la soumission à la Russie, auront-ils enfin la dignité de devenir honnêtes ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 novembre 2024 à 21:06
« Puisque nous sommes confrontés au degré zéro de la politique, pourquoi ne pas repartir d'un bon pied républicain en remettant la politique à zéro ? » (PB)
Excellente idée.
Imaginons de mettre sur pied un régime moins pourri que l'actuel, et conditionnons son existence à un permis à points, défalqué éventuellement par le peuple souverain au cours de consultations périodiques.
Quand le compteur passe à zéro, crac, il est possible de lancer une consultation pour changer de régime...
Rédigé par : Exilé | 30 novembre 2024 à 19:23
@ Aliocha
Décidément, vous ne voulez rien entendre. Il ne s’agit pas de dominer mais de recouvrer la liberté, celle qui permet de ressaisir dans sa main son destin et de ne pas subir la loi de la nécessité. Sans doute, les choses vous conviennent. Quant à moi et à d’autres, elles ne conviennent pas.
Je vous l’ai déjà dit. Votre projet me paraît un enfer, une prison. Je n’aime pas la paix des cimetières. Il sera bien assez tôt de reposer en paix six pieds sous terre. En attendant, je palpite ! Libre à vous, si vous le souhaitez, de vous enterrer. Ce n’est pas mon choix.
Ou voyez-vous que je hais le bourgeois (j’aurais pu dire d’ailleurs aussi fonctionnaire) ? Je n’ai nulle envie de le tuer. Je voudrais juste que lui et ses acolytes étrangers cessent de me brimer.
Hors votre théorie fumeuse, vos arguments peinent à trouver une justification sérieuse sinon la nécessité. Le plus amusant chez vous est que votre tactique d’évitement n’évite rien. Par votre méthode, vous allez droit vers ce que vous désirez qu’il n’arrive pas.
Je suis toutefois pour vous rassuré. Dans son immense mansuétude, le Seigneur continuera chaque jour à vous donner votre pitance alimentaire et spirituelle. Soyez donc serein. Ne craignez rien. Affermissez plutôt votre foi, chrétienne j’entends, pas maçonnique, plutôt que de vous occuper maladroitement et injustement des hommes. Vous vous prenez le plus mal qu’il est possible et en souhaitant leur bien ne faites que hâter leur malheur.
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@ Giuseppe
Alors on ne fait rien ? On ne bouge pas. On se retient de respirer, pour éviter que l’édifice ne s’écroule.
Je vous pensais plus hardi bâtisseur et rude à la tâche.
Il est vrai, tout a été fait minutieusement, consciencieusement, pour que l’alternative soit rendue impossible, pour que le peuple n’ait plus le choix, soit contraint et forcé, pris à la gorge. ""Tu resteras hyène, etc." se récrie le démon qui me couronna de si aimables pavots".
Déjà, l’on constate objectivement, on se pose les bonnes questions. Puis on assume les erreurs passées. On coupe toutes les dépenses inutiles. Finis festins et ripailles, finis les chèques en blanc. On se serre la ceinture. On se nourrit au pain et à l’eau. On se retrousse les manches. On prend une bonne respiration. On se met au boulot et on reconstruit ce que notre négligence a laissé partir en ruine.
Le pognon, comme vous dites, cela se mérite. Ou alors cela se vole. Ne trouvez-vous pas que l’on n’a pas assez volé comme cela ? On a déjà joliment hypothéqué l’avenir de nos enfants et nos petits-enfants. Après moi le déluge, aurait dit Louis XV. On a vu où cela a mené son petit-fils. Souhaitez-vous la même chose à vos descendants ?
Bien entendu, il est peut-être encore possible de gagner du temps. Reconnaissez tout de même qu’à force de différer, la situation ne fait qu’empirer. Pas de doute, demain sera pire. Continuera-t-on à faire les profiteurs, les dilapidateurs, les parasites qui se nourrissent sur la bête ou enfin va-t-on se lancer et se conduire avec une once de dignité ?
Du pognon, il n’y en a pas ou à tout le moins beaucoup moins. Tant pis. On fera sans ou avec peu. De toute façon, il n’est pas possible de faire autrement. Il n’y avait qu’à être plus précautionneux quand il était temps.
Et si la foule vindicative se révolte ? Si elle refuse de coopérer ? Sans doute, c’est une possibilité à ne pas négliger. Notez que cela serait arrivé de toute manière plus tard dans une situation pire. Que peut-on faire ? Dire la vérité et surtout donner l’exemple. Couper les dépenses somptuaires, réduire la myriade de privilèges, à la tête baisser les honoraires. Si le pékin doit souffrir, la tête devra souffrir plus encore. Tous les profiteurs, les parasites : à la diète. Réduire drastiquement le financement des milliers de comités Théodule et des associations.
Il y a une foultitude d’économie à faire avant de s’en prendre une nouvelle fois au pékin. Recueillir l’assentiment populaire, par le vote, par le référendum. Immigration : référendum. Statut des fonctionnaires : référendum. Statuts spéciaux : référendum, etc. Primauté du droit communautaire : référendum. On pourrait égrener sans discontinuité pendant des heures. Il y a plein de choses possibles à faire.
Maintenant, il est vrai que le collapsus financier pourrait survenir. Le risque est très grand. Il est même certain si le sauveur est malhabile. On se souvient de ce qu’il advint de la courageuse Liz Truss. On a eu sa tête. Croyez-vous vraiment que le banquier qui vous met le revolver sur la tempe vous veut du bien ? Il veut que vous vous soumettiez à sa volonté. Au moins, cela aurait le mérite de mettre en évidence les ennemis.
Merci Sarkozy, merci Hollande, merci Macron d’avoir accéléré notre dépendance. Merci aussi aux affidés. On voit aussitôt qu’un roi aurait mieux convenu dans le temps long. Il aurait pu manœuvrer, louvoyer discrètement. Il n’aurait pas eu à mendier sans cesse les suffrages de la rue. Il aurait pu faire une politique au lieu de n’être qu’un administrateur gestionnaire.
Il est assez évident que personne n’est prêt à ce cataclysme. Il n’y a pas de plan pour sortir de l’euro, pas de plan pour rétablir la banque de France comme organe créateur de monnaie, pas de plan pour affaire face aux attaques des marchés financières, l’abyssal déséquilibre de la balance des paiements nous y condamne.
Il reste un moyen, mais il faut être fort et avoir le peuple derrière : si je tombe tu tombes, si je crève, tu crèves, si tu ne me soutiens pas, je vais demander du secours à tes ennemis et cela affaiblira ta force. Ton intérêt n’est pas de m’écraser. Attention, si tu fais cela, je m’en prendrai à toi et aux tiens et vous le paierez chèrement. Mais il faut le peuple uni derrière soi et on ne l’a pas.
C’est pourquoi personne ne remettra en cause l’Union européenne, ni l’hégémonie du prédateur américain. Nos amis alliés nous ont mis un couteau sous la gorge. Néanmoins, il y a des choses à faire. Et si l’on doit mourir, autant que cela soit dans l’honneur et pas comme des esclaves rampants.
Rédigé par : Jean sans terre | 30 novembre 2024 à 19:06
@ Giuseppe | 30 novembre 2024 à 14:28
« Quand les USA affichent 900 milliards pour leur budget défense, ils achètent leur liberté et la liberté des autres et la peur en face. Et en profitent aussi pour vendre leurs avions de chasse à notre Europe de défense qui n'a ni la volonté ni un rouble à mettre au pot, tous se réfugient derrière celui qui a le plus gros pistolet et le plus de cartouches pour leur liberté. »
Et surtout, ça leur permet de payer Volodymyr ou autres milliardaires pour lever une armée de mercenaires ou de volontaires forcés pour aller chercher des noises à l'ours russe à leur place sans risquer de perdre un seul boy.
Rédigé par : Exilé | 30 novembre 2024 à 16:45
@ Jean sans terre | 30 novembre 2024 à 12:58
"En définitive, la question essentielle n’est ni le pouvoir d’achat, ni les dettes, ni l’hydre musulmane. Elle serait plutôt : désire-t-on encore vivre libre et franc, désire-t-on encore être Français dans une France libérée du joug étranger ?"
C'est beau comme l'antique, mais quand les caisses sont vides vous mangez des pierres et pour le moral des troupes il y a quand même un peu mieux.
Ben... Quand la dette est à 50 % détenue par les étrangers, quand on n'a plus un rouble vaillant dans les caisses, quand la dette atteint 3200 MILLIARDS!, quand les nouveaux taux d'intérêt de la charge de la dette sont supérieurs à ceux de la Grèce, quand on est à + 6 % de déficit... j'en passe et des meilleurs, bref quand on est sous surveillance, quand on ne sait plus quoi envisager pour faire remonter le pouvoir d'achat, quand on a 11 000 000 de pauvres...
Je peux vous assurer que lorsque l'on a le compte bien garni toutes les négociations sont plus faciles, vous avez le carnet de chèques qui fait autant d'effet qu'un gourdin, et les sous-traitants serrent les miches, en plus vous pouvez serrer ou relâcher le noeud coulant à volonté. C'est sans doute cynique mais que du vécu dans un système où sans résultat vous mettez la clef sous la porte.
Le pognon c'est la liberté, celle de choisir, de faire, de décider souverainement, comme le fait le patron de LVMH, Musk et les majors très discrètes parmi les meilleures en Europe.
Le pognon c'est le nerf de la guerre, demandez à Winston Volodymyr, c'est à l'aune de cette puissance de feu que vous obtiendrez la reconnaissance, la peur en face et la liberté chérie. Tout le reste est littérature.
Demandez après quoi courent les citoyens, la paye, les salaires, le pognon quoi !
Quand les USA affichent 900 milliards pour leur budget défense, ils achètent leur liberté et la liberté des autres et la peur en face. Et en profitent aussi pour vendre leurs avions de chasse à notre Europe de défense qui n'a ni la volonté ni un rouble à mettre au pot, tous se réfugient derrière celui qui a le plus gros pistolet et le plus de cartouches pour leur liberté.
Rédigé par : Giuseppe | 30 novembre 2024 à 14:28
@ Jean sans terre
Ad Hitlerum ?
La France n'en est plus à la domination et à vouloir l'obtenir, le reste est délire passéiste, haine du bourgeois ou pas.
Rédigé par : Aliocha | 30 novembre 2024 à 14:11
@ Aliocha
Bravo Aliocha. Je vois votre détermination. Vous sortez la grande artillerie : la reductio ad Hitlerum comme argument décisif et définitif. Vous devez vous sentir sacrément acculé.
Qui a ruiné le pays ? Qui le disloque ? Qui le pousse à la guerre ? Qui exaspère sa population ?
Moi ou le chaos. On ne l’a que trop entendu. On est déjà au bord du précipice. Continue-t-on un pas plus loin ? Pour quelles fins ? Dans l’intérêt de qui ?
L’ordre social actuel poursuit un unique but : garantir à ceux qui en profitent qu’ils en profiteront correctement le plus longtemps qu’il est possible.
Le coût ultérieur qu’il faudra en payer est sans importance. « Demain, on sera tous morts », affirmait très justement Keynes. C’en est devenu presque une de leur maxime politique préférée. Au besoin, si l’on est toujours en vie, il sera toujours possible de s’expatrier. Les besoins de compétence ne manquent pas ailleurs et il n’est rien de plus simple que de virer ses capitaux en une contrée plus prospère.
Ceux qui détiennent les capitaux, financiers ou culturels, n’ont depuis longtemps plus de patrie.
Je ne suis pas un fervent inconditionnel du général de Gaulle. Néanmoins l’homme a souvent été perspicace. Les confidences du général à Peyrefitte sont loin d’être inactuelles. On y pourrait reconnaître les traits contemporains des acteurs du microcosme politique français, par où l’on verrait que l’esprit de défaite dont d’aucuns sans gêne se gargarisent n’est pas forcément où l’on dit.
https://monnaieprix.hypotheses.org/109
Le général est mort sans successeur. La bourgeoisie d’argent, apatride, est au pouvoir. Les médias et la presse sont stipendiés. La sérénité s’est envolée.
Qu’en est-il de la dialectique démocratique lorsque le peuple lui-même a perdu la fibre patriotique et est sortie de sa voie historique et naturelle, dévoyé par une multitude de distractions et d’amusements, qui sont autant de paradis artificiels, dont l’a bombardé l’étranger ?
En définitive, la question essentielle n’est ni le pouvoir d’achat, ni les dettes, ni l’hydre musulmane. Elle serait plutôt : désire-t-on encore vivre libre et franc, désire-t-on encore être Français dans une France libérée du joug étranger ?
Rédigé par : Jean sans terre | 30 novembre 2024 à 12:58
« Il convient d'en rappeler l'origine qui est à la fois la dissolution absurde décidée par le président et l'état dans lequel celui-ci - à l'exception du registre international où il n'a pas démérité - a laissé se dégrader la France. » (PB)
Parlons-en du registre international !
Dans ce domaine comme dans d'autres, partout où il se pique de mettre son nez il ne sait que jeter de l'huile sur le feu et semer désordre et confusion, à l'encontre des intérêts de la France et même de la paix dans le monde.
Et le choix de ses conseillers, parfois animés d'intentions pas très claires, n'est pas là pour compenser son manque manifeste de culture historique et diplomatique.
Rédigé par : Exilé | 30 novembre 2024 à 12:40
@ Jean sans terre | 30 novembre 2024 à 00:00
Honte aussi à ce journaliste de divers journaux de gauche condamné à 20 années de réclusion criminelle dans un silence médiatique assourdissant de ces mêmes journaux prônant légalité de la femme :
https://lemediaen442.fr/le-journaliste-jean-philippe-desbordes-condamne-a-20-ans-de-reclusion-criminelle-pour-viols-et-tortures/
Avec un cynisme incroyable ce tordu avait même écrit un livre sur l'art de respirer :
https://www.europe1.fr/developpement-personnel/et-si-vous-respiriez-un-peu-mieux-on-a-lu-le-livre-de-jean-philippe-desbordes-3646871
J'ai même les boyaux du cerveau qui se tordent.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 novembre 2024 à 12:21
Donc Balkany écrit aux juges qu’il est en « trop mauvaise santé pour rester incarcéré 4 ans en prison » mais leur écrit ensuite qu’il est « en très bonne santé pour se présenter à une élection » et exige une levée de son inéligibilité alors qu’il devrait être en prison ?!
Le pays va vraiment mal, les époux infernaux, tels que les appelait le Volatile sont encore de nouveau sur le devant de la scène, en plus ils prennent tout le monde un peu pour des couillons au passage... C'est bien en France, il a pillé sa ville mais au fond c'est une médaille qu'il va encore chercher.
Rédigé par : Giuseppe | 30 novembre 2024 à 10:06
On exige le meilleur en offrant à la vindicte l'une ou l'autre catégorie, le sillon nihiliste des honteux retourne donc à la barbarie pour encore retarder la prise de conscience européenne des raisons de son étrange défaite et défendre la diversité qui fait la force du vieux continent, cette liberté qui seule permettrait d'éviter le remplacement
La geste masochiste qui s'offre désormais à l'alliance sadique des rouges-bruns par incapacité à envisager avec courage le consensus nécessaire à la paix, ôte toute espérance, toute foi et toute charité, pour satisfaire son refus d'être français et entonner la vieille rengaine des culpabilités de qui n'a pas su tirer enseignement des fautes du passé, ne sait plus que retourner, Charlus usé de toutes ses inconsciences revendiquées, aux tortures désirées de qui refuse d'envisager sa propre réalité :
"En somme, son désir d’être enchaîné, d’être frappé, trahissait dans sa laideur un rêve aussi poétique que chez d’autres le désir d’aller à Venise ou d’entretenir des danseuses. Et M. de Charlus tenait tellement à ce que ce rêve lui donnât l’illusion de la réalité, que Jupien dut vendre le lit de bois qui était dans la chambre 43 et le remplacer par un lit de fer qui allait mieux avec les chaînes."
(Marcel Proust, Le Temps retrouvé)
Et c'est ainsi que, au nom de la liberté, on retourne aux esclavages du passé.
Rédigé par : Aliocha | 30 novembre 2024 à 09:57
@ Jean sans terre
Bien d'accord en tous points avec vous, et j'ajouterai qu'il faudrait commencer par reprendre la loi du 13 août 1940 réprimant la franc-maçonnerie.
Elle est tout ce qui ruine notre pays, que ce soit sur le plan spirituel avec la destruction de l'Église (qui en plus se détruit toute seule), moral stricto sensu : celui des moeurs, et financier tant elle noyaute toute la fonction publique, magistrature et armée comprises, les associations grassement subventionnées ainsi que les médias, pour preuve qu'ils n'en parlent jamais.
Le délit de détournement de fond publics doit être applicable à tous ceux qui en perçoivent ou en dépensent indûment (au sens d'illégitimement) à quelque titre que ce soit : salaires pour des heures non travaillées, congés maladie de complaisance, subventions de complaisance, dépenses à but électoral, etc. etc. en commençant par mettre tout le CESE en prison pour l'exemple.
Comme il n'y a pas de dictateur providentiel à l'horizon pour nous en sortir, il est à craindre que nous allions à la ruine, et qu'il ne se trouve finalement un jour que l'islam pour nous en relever.
Voilà où nous conduit l'essence de notre fête nationale du 14 juillet.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 novembre 2024 à 06:44
"Et si contrairement aux idées reçues, les hommes (les peuples) n'avaient que la vie qu'ils méritent ?" JP Sartre.
Vous qualifiez vertement l'action du RN ces derniers jours, je peux comprendre.
Celle de ses opposants fut tout aussi détestable lors des dernières législatives, votre héros Monsieur le ministre de l'Intérieur n'y a pas échappé.
"Rien n'est bon chez eux tout est à jeter, sur l'ile déserte il ne faut rien emporter"
Rédigé par : Narcisses | 30 novembre 2024 à 06:41
S’il n’y a pas la guerre, je serai déjà très content. La guerre peut fournir une échappatoire au condamné. J’en connais un qui y voit là une solution. Le desperado sans foi ni loi est prêt à tout dans sa quête schizophrénique d’un destin héroïque. Dans l’état de fébrilité où est la France, ce serait un remède considérablement pire que le mal à éviter. Débarrassons-nous dans un premier temps du poison. Ce sera déjà cela de gagné.
Donnons une chance à l’alternance. Expédions pendant quelques mois les affaires courantes et donnons en juillet une majorité large au vainqueur.
Honte aux fossoyeurs de la France. Honte à ce président par qui le mal est arrivé et qui par ses décisions n’a cessé d’en laisser étendre la pourriture. Honte à ce Premier ministre incapable de tailler dans les dépenses inutiles, martyrisant toujours plus un peuple à bout de prélèvements. Honte aux précédents et aux anciens ministres. Ils savaient tout et ont collaboré en vue de leurs intérêts. Honte à ces parlementaires incapables de poursuivre l’intérêt général. Hontes aux juges constitutionnels pour tous les maux dont ils ont accablé la France depuis tant d’années. Honte aux médias pour n’avoir pas rempli leur rôle d’éclaireurs mais avoir fourvoyé la population. Honte à nous qui n’avons su préférer l’intérêt général à nos intérêts particuliers et révoquer à temps tous ces nuisibles inutiles.
Soyons exigeants. Comportons-nous en Français. Cessons de croire à des chimères qui toujours plus nous réduisent. Faisons face aux périls qui menacent la France en hommes forts, francs et libres. Exigeons le meilleur.
Rédigé par : Jean sans terre | 30 novembre 2024 à 00:00
On pourra refaire le match avec une élection présidentielle nouvelle et sans majorité absolue et sans le courage de tout bousculer, eh bien on va continuer à aller à vau-l'eau, cela ne servira à rien, le pays est en miettes.
Les caisses seront vides une décennie, les impôts vont tomber comme à Gravelotte. Tous responsables ceux qui sont passés aux commandes depuis des années, la misère à venir va être terrible. Elle l'est déjà avec 11 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, mais en plus le chômage va repartir fortement.
"Espérons que son budget soit censuré, rien de bon ne peut sortir d'une telle caricature." (Olivier Seutet | 29 novembre 2024 à 17:38)
Je le pense aussi.
60 milliards annoncés au départ en prenant une part large sur le fonctionnement de l'État - en sucrant au passage tous les avantages incongrus et inouïs des Premiers ministres, Sénat etc. responsables au premier chef -, et se retrouver seulement avec 12 milliards de taxes et impôts, tout cela est ubuesque.
Et il faudrait se tartiner encore des Bernard Cazeneuve, Villepin, Pépère... Tous ces routards usés de la politique, qui nous ont menés à cette débandade, tous ceux qui ont participé de près ou de loin à tous ces gouvernements qui ont mené à cette faillite politique, sociale et économique, sont à bannir définitivement. On ne reconstruit pas sur un terrain remué ou alors on va chercher le toit du rocher avec des pieux, pas avec ces gonfleurs d'hélices d'un passé révolu maintenant. 1000 MILLIARDS! de dette en plus en deux quinquennats, et la ristourne proposée est de 12 ? C'est une supercherie qui cache une banqueroute dont on ne sait plus se sortir.
Tout le monde veut prendre le pouvoir, mais dès que le moment approche, la trouille d'assumer un taux d'intérêt supérieur à celui de la Grèce fait fuir les plus audacieux, le RN joue la montre et au fond va faire péter un peu plus le système actuel.
Au RN on pourra ainsi tirer la chasse, et aussi cracher sur tous ceux qui les ont précédés, alors qu'ils n'ont aucune solution viable, ni de court terme, ni de long terme, et ils le savent. Leur budget chiffré aussi nul que celui de LFI est tout aussi dépensier, mais pour eux leur petite entreprise ne connaîtra pas la crise, c'est une affaire qui tourne, la misère des autres les font prospérer. Un fonds de commerce comme un autre, rien de plus, la frustration et la misère, belle opportunité.
Rédigé par : Giuseppe | 29 novembre 2024 à 23:24
Il est clair que tous les partis politiques, NFP en tête, mais aussi le RN et même certaines personnalités de la majorité, désirent le départ d’Emmanuel Macron. Sa cote de popularité est au plus bas et la situation économique du pays ne permet pas d’envisager une remontée à court terme.
La dissolution de l’Assemblée nationale a créé une situation ingérable puisqu’aucun parti ne dispose de la majorité nécessaire pour appliquer son programme.
Le chantage à la motion de censure de la part de MLP n’est pas très pertinent car c’est elle qui sera désignée comme responsable (et coupable) du renversement du gouvernement et des conséquences désastreuses pour le pays qui en suivront.
Une solution pour sortir de l’impasse serait la démission d’Emmanuel Macron afin de mettre un terme au spectacle affligeant que nous offrent les députés en ce moment, en particulier les militants de LFI et EELV qui sont au bord de l’hystérie.
Mais l’accalmie serait de courte durée car après l’élection présidentielle (*), la chambre des députés ne pourra pas être renouvelée avant juin prochain selon une loi de la Constitution.
Le départ d’Emmanuel Macron ne règlerait pas tous les problèmes et risquent même d’en créer d’autres pires encore.
En clair, la seule solution viable est que Michel Barnier demeure Premier ministre au moins jusqu'en juin prochain. Tout laisse à penser que le président procèdera alors à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, en espérant que cette fois une majorité solide prenne les commandes du pays avec un PM capable de tenir le cap.
(*) dont on se demande bien qui sera le vainqueur vu la disparité des opinions dans l'électorat.
Rédigé par : Achille | 29 novembre 2024 à 21:26
Un budget farce. Des députés qui rivalisent dans les clowneries. Un Premier ministre qui a rapidement asséché son capital sympathie avec ses pitreries d’imperator dépensier, ses courbettes obséquieuses devant ses opposants, sa sujétion paresseuse à un fonctionnariat obèse et feignant. Espérons que son budget soit censuré, rien de bon ne peut sortir d'une telle caricature.
Rédigé par : Olivier Seutet | 29 novembre 2024 à 17:38
« ...un Premier ministre soumis aux fluctuations et à l'humeur changeante du RN adepte du supplice chinois. » (PB)
Pas du tout.
Le RN semble avoir fait preuve de neutralité bienveillante à l'égard de MB après avoir défini dès le début certaines lignes rouges pas spécialement maximalistes, à ne pas franchir et qui n'ont en rien fluctué depuis, comme ses porte-parole le répètent à chacune de leurs interventions.
Le terme « sadisme » semble donc quelque peu déplacé.
C'est plutôt MB, peut-être mal conseillé par certains de ses amis qui eux-mêmes ne sont pas toujours d'accord entre eux, qui a cru qu'il pouvait tout se permettre à l'encontre du RN, souvenir du grotesque et antidémocratique « arc républicain » oblige.
Rédigé par : Exilé | 29 novembre 2024 à 17:03
La perspective d'un "bouleversement total" est cauchemardesque. Les commentateurs ont longuement glosé sur les conséquences économiques et financières d'une vacance du pouvoir, même de courte durée.
Mais ce bouleversement total serait de surcroît totalement inutile. Il provient de deux consultations électorales récentes et, puisqu'il n'est évidemment pas question d'abandonner le suffrage universel, pourquoi penser qu'une troisième à court terme donnerait des résultats plus positifs ? Les Français sont divisés. Accrochés à la facilité et à leur individualisme. L'intérêt général ne compte pas.
Monsieur Barnier a accepté une tâche improbable. Il faudrait le sauver et donner un peu d'espérance aux Français.
Rédigé par : Solon | 29 novembre 2024 à 16:57
Écoeurant et affligeant spectacle que celui offert par le débat budgétaire à l'AN avec de répugnants marchandages qui ne sont absolument pas à la hauteur de la situation du pays et des défis qu'il convient en priorité de relever.
Ces députés qui agissent pas pur esprit partisan, qui jouent uniquement leur propre partition, qui attisent les braises et ne rêvent que d'une crise politique dont ils espèrent tirer les marrons du feu - mais pour nous offrir quelle espérance ? - sont irresponsables et indignes de la fonction qui leur a été confiée.
La France n'est pas leur enjeu, elle n'est que leur terrain de jeu !
Il est même inutile de s'interroger dans ces conditions, sur le fait de savoir si Michel Barnier a, en telle circonstance, bien ou mal agi puisque de toute façon, quoi qu'il ait fait, il n'avait aucune marge de manœuvre tant économiquement que politiquement et qu'il était de ce fait condamné par avance. Le problème est plus de savoir combien de concessions devra-t-il encore effectuer, combien de couleuvres devra-t-il encore avaler, pour retarder l'échéance de sa mission ?
Nous mesurons aujourd'hui le retour sur l'investissement fait en 2017 !
Rédigé par : Michel Deluré | 29 novembre 2024 à 16:29
Il me semble qu'il faille se méfier des seules apparences médiatiques. Certes, monsieur Barnier n'a peut-être pas agi à l'égard du RN et de sa présidente comme il l'avait annoncé lors de sa prise de fonction : il traiterait le RN comme un parti respectable au même titre que les autres.
C'est oublier que les marges de manœuvre de monsieur Barnier, entre intentions initiales et possibilité de faire, sont particulièrement étroites. Car la fronde principale vient des partis du centre censés être son soutien, notamment de monsieur Attal.
Il y a aussi et toujours l'impérium de Bercy qui, bien qu'étant la cause principale du déficit budgétaire exorbitant de la France auquel monsieur Barnier doit faire face, lui impose l'essentiel de ses réformes, notamment la technique de l'augmentation des impôts pour les classes qui travaillent ou les retraités. Sans compter les exigences en sous-main du Château dont la capacité et la puissance de nuisance restent importantes.
Mais l'exercice même de sa fonction lui interdit de lever le voile sur ces pressions qui limitent objectivement sa capacité de choisir, de décider, donc de gouverner comme il le souhaiterait.
Rédigé par : Robert | 29 novembre 2024 à 15:45
Vœu pacifique qui ne restera que pieux tant que le président ne respectera pas par sa démission l’esprit des institutions ou que l’opposition, courageusement, ne s’en chargera pas par sa destitution.
Rédigé par : Jean sans terre | 29 novembre 2024 à 15:16