Emmanuel Macron et François Hollande : les inséparables...

Ironie de la politique, hasards de l'Histoire.

François Hollande qui croyait n'être dupe de rien en politique, président de la République, est trahi par un plus roublard et plus fin que lui, Emmanuel Macron. Le premier est contraint de jeter l'éponge sans pouvoir se représenter, sans doute parce que focalisant sur Manuel Valls, il a oublié de surveiller son authentique rival qui va être élu président en 2017. François Hollande ne cesse de regretter sa précipitation : il aurait attendu un peu, il aurait été le rival socialiste d'EM en 2017.

FH distille des critiques aigres mais retenues contre son successeur dont le premier mandat au moins dans les débuts n'a pas été médiocre. À l'évidence, quand l'un a une campagne présidentielle "rentrée" - il intervient sans cesse comme s'il rejouait en faux ce qu'en vrai il n'a pu accomplir -, l'autre cavalcade, sermonne les Français, à défaut d'être en état de grâce s'adresse des grâces à lui-même. De manière ostensible, il "traite" Nicolas Sarkozy, persuadant ce dernier qu'il est irremplaçable malgré son inutilité concrète et flatte une personnalité qui ne demande qu'à croire qu'elle est unique.

©AFP - LUDOVIC MARIN

EM réussit l'exploit de se faire réélire après une campagne écourtée et étriquée et d'une certaine manière, comme s'il avait épuisé ses forces et atteint un but l'ayant délesté de tout projet véritable, il s'enfonce dans un second mandat qui voit, au contraire, FH se ragaillardir, se sentir pousser des ailes, n'avoir pas peur du ridicule (seuls les naïfs s'en étonnent !) et être élu député grâce au Nouveau front populaire. Député socialiste, il ne peut pas l'oublier. Aussi, tout en se campant en sage, il accepte de s'inscrire dans un ensemble sous l'égide d'un homme qu'il déteste : Jean-Luc Mélenchon. Il frémit à l'idée, aujourd'hui un peu folle, de s'opposer à lui en 2027 et de l'empêcher de devenir président de la République.

EM après une dissolution que lui seul peut expliquer, se trouve confronté à une crise politique inédite qui pourrait entraîner sa démission. Beaucoup de voix, certaines lucides et non excitées, considèrent que le président, à un certain niveau de blocage, n'aurait pas d'autre choix que de partir, ce que je n'imagine pas une seconde avec sa psychologie. Mais on ne sait jamais. Si cela se produisait, nous aurions eu un président contraint de ne pouvoir se représenter et nous en aurions un second qui, quoique réélu, serait contraint de nous quitter avant la date prévue.

Pour sophistiquer cette similitude, je n'irais pas jusqu'à supposer que FH pourrait devenir le Premier ministre d'EM si une solution de rechange socialiste devait être trouvée après une motion de censure contre Michel Barnier. Ce couple formé par l'un et l'autre, uni par la trahison - EM en a bénéficié et FH la rumine - est indissoluble. Le président demeure dans la visée de son prédécesseur. EM sent que FH bout d'impatience à l'idée de détruire à petit feu sa fin de quinquennat. FH se dit peut-être qu'une ligne d'arrivée en 2027 pourrait compenser celle avortée en 2017.

Ils sont inséparables mais ne le savent pas.

Comments

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ Serge HIREL | 02 décembre 2024 à 19:56

Je viens seulement de lire votre commentaire.
Non je ne vais pas mettre le souk dans le village, et je sais qu'il est comme beaucoup de maires submergé par la paperasserie administrative. Je tiens un blog au village et sur un ton humoristique je parle de certains travers mais sans lui faire porter le chapeau personnellement car il est très sympathique et apprécie mon humour au second degré, ce que peu de Béarnais comprennent. De toute façon ce qu'il fait est légal, c'est sur le principe que je ne suis pas d'accord.

Mais comme tous les maires il fait avec, car il sait que sa réélection dépend des petits plaisirs qu'il accorde de-ci de-là à des associations. Il est souvent d'accord avec moi en privé mais... soupirs...
On en revient au Covid qui a été à cet égard un formidable révélateur du comportement humain qui peut se révéler très sombre même dans un petit village à l'abri des fureurs de la ville.

Je comprends qu'une petite dame très gentille, aujourd'hui disparue et que j'ai connue, ait été tondue à la Libération pour une amourette avec un soldat allemand au village...

Pour ne pas s'être fait vacciner, nous étions des résistants mais entourés de "collaborateurs". Et à ce propos, monsieur le maire m'a dit qu'il était légaliste. À méditer...

[Rédigé par : Lucile]

@ Serge HIREL | 03 décembre 2024 à 01:24

D'accord avec votre analyse.

François Hollande et Emmanuel Macron ont une façon différente de se présenter, mais ils ont quand même un certain nombre de points communs : fils de médecin tous les deux. Origine provinciale. Éducation catholique. Non pratiquants. Militants socialistes dès le plus jeune âge. Ambitieux. Élèves brillants. Ils ont appris à rédiger des dissertations. Classes préparatoires, ENA.

Francs-maçons ? Je ne sais pas, mais proches tous les deux. Sens de l'économie (si l'on peut dire) identique (dépense "quoi qu'il en coûte", "Ça ne coûte rien, c'est l'État qui paye"). Tous les deux partisans de l'élargissement des pouvoirs de l'UE. Taxe carbone et démantèlement de l'industrie nucléaire. Immigration non contrôlée florissante.

C'est peut-être le profil type des présidents français. Les électeurs français aiment les présidents rompus à l'art du discours académique, quitte à subir des longueurs. Pour les Américains, ce sont des paroles terre à terre proférées si possible avec naturel qui conviennent.

[Rédigé par : Jean sans terre]

@ Serge HIREL

Je suis souvent étonné de l’opinion qu’ont les gens au sujet des personnalités qui occupent les fonctions.

Il était dit de DSK qu’il était brillant économiste. À part le fait qu’à peu près tous le disaient, je n’ai pas observé, pendant qu’il occupait ses fonctions au FMI, qu’une seule de ses prédictions n’ait pas été défaussée par les faits. On ne me croira pas. On jugera que mon opinion est extrême. Je sais ce que j’ai vérifié. Durant son mandat, j’ai scruté à la loupe ses déclarations. Tout a été infirmé.

Le cas Fillon aussi m’étonne. L’homme affirmait qu’il était à la tête d’un État failli. Que n’a-t-il pas agi ? Il était encore temps. Après son quinquennat de Premier ministre, la dette de l’État s’était alourdie de plus de six cents milliards d’euros. Une paille ! Je veux bien qu’il y ait eu la crise financière de 2008 mais tout de même. En toutes époques, il y a des crises. Est-il nécessaire de se conduire en keynésien ? Pour quelle raison aurait-ce été autrement plus tard ? D’autres crises seraient survenues. Je n’ose imaginer les dépenses qu’il aurait entreprises en justification de sa lutte contre les crises pandémique ou ukrainienne.

Avec ces deux personnalités, je n’ai pas vu que l’opinion avait changé fondamentalement malgré ce que la réalité en pouvait montrer. J’ai observé, en revanche, que les partisans des deux se désolaient de leur éviction, persuadés malgré les faits qu’ils auraient fait plus tard ce qu’ils avaient négligé de faire lorsqu’ils le pouvaient.
Sirènes de la politique, je m’approcherai de vous les oreilles bouchées de cire.

[Rédigé par : Serge HIREL]

Leurs caractères, l’un banal et sans relief, l’autre hautain et sans empathie, ne se ressemblent pas. Leurs parcours personnels sont aux antipodes l’un de l’autre, l’un apparatchik de première classe, l’autre ex-banquier d’affaires sans scrupule. À l’ENA, l’un, déjà sans envergure, a conté fleurette à une condisciple et appris la pratique du consensus plutôt que l’art de la décision, l’autre, déjà hors norme et en couple peu commun, a amélioré son arrogance naturelle, contraire au respect de l’adversaire.

Aucun des deux n’était formé pour être président de la République. Le premier doit son élection à une femme de chambre new-yorkaise, le second à un homme d’État amoureux de son épouse et de beaux costumes. Si DSK et FF ne s’étaient pas attiré les foudres de la Justice, l’un chassé avec juste raison, l’autre flingué par un parquet partisan, la France ne serait pas dans la situation de faillite dans laquelle elle se trouve après plus de douze ans de recul en tous domaines et de maltraitance des institutions de la Ve République.

Ouvrir un débat pour savoir qui, de FH ou de EM, est le plus à incriminer dans cette descente aux enfers n’a qu’un intérêt historique. Les deux ont fait et font honte à la France. Tout juste peut-on gratifier le premier d’une flèche de plus pour avoir déniché le second et s’être aperçu bien trop tard que l’aigle, en réalité, n’était qu’un vautour.

Dans l’état actuel de notre démocratie, il n’y a plus de temps à perdre dans l’instruction de leurs procès en incompétence actuellement en cours. La France étant privée chaque jour un peu plus de son rang, de sa crédibilité, de son honneur et de sa souveraineté, l’urgence est de stopper l’hémorragie, de poser un garrot, de réduire les fractures multiples provoquées par les errements du « président normal », puis par les foucades de Jupiter, et aggravées, depuis juin, par le désastre de la dissolution.

Derniers avatars en date (passés quelque peu inaperçus dans le tohu-bohu provoqué par l’imminence de la censure d’un gouvernement dont les ministres s’entredéchirent) : la décision du Tchad de chasser les troupes françaises stationnées sur son territoire et l’annonce par le Sénégal que, lui aussi, se désengagera « bientôt » de ses relations privilégiées avec Paris.

Confier la survie du pays - de notre État, de notre nation, de notre République - pendant encore plus de deux ans à celui qui s’est acharné à le massacrer au nom d’un idéal aux contours changeant selon son humeur et qui veut le fondre dans une fédération d’États aux mains de technocrates bien décidés à soumettre leurs peuples, c’est offrir les clés du coffre au cambrioleur déjà à l’œuvre. Dans une démocratie, la légitimé s’acquiert dans les urnes et se conserve par le soutien du peuple... Ce qui n’est plus le cas du Prince, désavoué quatre fois en six mois (9 juin, 30 juin, 7 juillet et 2 décembre).

Depuis huit jours, tout ce que la Macronie compte d’affidés, de porte-voix et de soutiens, tous encore inconscients de la proximité de la chute du régime, sature les gazettes et les écrans pour annoncer l’Apocalypse si Michel Barnier est renvoyé dans ses chères montagnes - ce qui sera fait sous 48 heures. L’un des clous du spectacle a été l’intervention, sur un ton désespéré, de la ministre de l’Agriculture, qui a asséné que, si le budget 2025 n’était pas voté, c’est celui de 2023 qui serait à nouveau appliqué... Eh oui, la dame ne connaît ni le monde paysan ni l’histoire de la Ve (la procédure des « douzièmes » ayant déjà été utilisée deux fois depuis 1958).

En fait, il n’existe que trois solutions pour sortir de cette crise majeure : un élargissement du bloc central (LR et Macronie) jusqu’à ce qu’il atteigne 289 députés - ce qui est impossible à l’heure actuelle, le PS s’accrochant à ses bouées de sauvetage que sont LFI et le NFP ; une nouvelle dissolution de l’Assemblée - inenvisageable avant le 8 juillet 2025 ; et la démission à bref délai de celui qui est à l’origine de ce chaos, qui permettrait le retour immédiat en Ve République.

Macron est-il prêt à se sacrifier pour la France et les Français ? Rien n’est moins sûr... À l’heure même où le gouvernement qu’il a nommé se préparait à jouer son va-tout, comme si de rien n’était, il est parti pour trois jours se montrer en Arabie saoudite, aux côtés d’un assassin sadique ayant fait démembrer un journaliste qui lui déplaisait...

Il est aussi grand temps de lui retirer le domaine dit « réservé », un joujou fragile qu’il tripote et endommage depuis sept ans, au grand dam ce notre diplomatie, dont la réputation était séculaire. Hollande, lui, en matière d’Affaires étrangères, sans faire d’éclats, s’est plutôt bien comporté... En tout cas, à son départ de l’Élysée, hormis lors de l’affaire Leonarda, la parole de la France était encore respectée... Aujourd’hui, elle ne l’est plus, ni par nos adversaires potentiels, ni par nos alliés.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ hameau dans les nuages | 02 décembre 2024 à 10:58

À force de tirer sur le pianiste, on finit par l’écœurer. La fonction de maire est tellement rémunératrice qu’actuellement, une cinquantaine d’entre eux démissionnent chaque mois...
Néanmoins, si vous détenez les preuves, c’est-à-dire les délibérations du conseil municipal autorisant les deux dépenses que vous citez (il vous suffit pour les obtenir et contrôler l’authenticité de vos informations, de vous rendre à la mairie et de consulter le registre sur lequel elles sont consignées), vous pouvez les faire parvenir à la Cour Régionale des Comptes qui se fera un plaisir d’épingler votre maire lors de son prochain examen des comptes de votre commune...

P.-S. : avez-vous déjà été réveillé à 4 heures du matin par une patrouille de gendarmerie qui, ayant trouvé un chien errant sur la voie publique, a besoin de votre signature pour déposer l’animal au refuge auquel votre commune a délégué sa responsabilité en matière de divagation d’animaux ? C’était, une fois de plus, le cas, la semaine dernière, d’un ami maire d’un village de 500 habitants. Chaque jour, pour traiter l’ensemble des dossiers de sa commune, il reçoit une indemnité brute et imposable de 35 euros. Il a décidé de ne pas se représenter en 2026...

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Giuseppe | 01 décembre 2024 à 20:45

Vos diatribes contre Gérard Larcher sont devenues obsessionnelles. Vous devriez consulter... Le président du Sénat, dont le seul tort est d’avoir refusé, au printemps 2017, de remplacer le candidat LR traîné dans la boue et incapable de s’en sortir, est l’un des rares hommes d’État que compte la France aujourd’hui. Depuis la dissolution aberrante du 9 juin, il a joué un rôle essentiel pour maintenir un minimum de dialogue politique entre les différentes factions qui voulaient et veulent encore en découdre, au risque d’une guerre civile, que souhaitent Mélenchon et ses sbires.

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@ Giuseppe | 02 décembre 2024 à 09:30

Avant de continuer à nous seriner « la gabegie » qui, selon vous, règne en matière d’indemnités des élus, vous devriez vous intéresser aux règles qui régissent celles-ci et vous souvenir que, sans élus, la démocratie n’existe pas.

https://www.collectivites-locales.gouv.fr/institutions/le-regime-indemnitaire-des-elus#:~:text=Ce%20montant%20total%20est%20%C3%A9gal,un%20mandat%20ou%20une%20fonction.

Ma question est : avez-vous été élu ? Avez-vous tenté de l’être ? Non ? Alors, vous ne savez rien de la charge de travail d’un maire, d’un délégué intercommunautaire, d’un conseiller départemental ou régional et encore moins de celle des élus nationaux qui, hormis quelques cas de vauriens, sont respectueux des deniers publics.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ Giuseppe | 02 décembre 2024 à 09:30

Vous avez oublié le bas de la pyramide où ruisselle tout ce flouze pour plaire à son électorat. Au village c'est 50.000 euros HT pour mettre une dizaine de panneaux dans lesquels tombent les touristes. Un particulièrement amusant au pied d'un ruisseau, expliquant qu'"avant" il y passait des saumons. Ce ruisseau passant chez moi, je peux certifier qu'à part quelques pesquits et têtards, je n'ai jamais vu aucun saumon. Ou alors ils passaient de nuit...

Autre détail croustillant : un architecte d'intérieur pour agencer un bungalow de chantier et y mettre 4 tables et 10 chaises pour une association.

Bien évidemment, pour faire des économies et plaire aux écolos du village, il a éteint l'éclairage public totalement.

Mais il a raison ce bougre fort sympathique ! Sa réélection est en jeu vu le niveau de bêtise du citoyen lambda.
Comme je dis, plus prosaïquement que Jean sans terre : c'est foutu. Alors je fais du bois.

[Rédigé par : sylvain]

Je me demande comment on faisait il y a deux cents ans. 
Les gens vivaient, travaillaient, mouraient. 
Pas d’impôts sur le revenu, il n'y avait d’ailleurs pas de revenus.

Mais dès l’instant où les revenus sont venus, il y eu a des gros malins qui ont inventé des taxes. Avec lesquelles les ministres, présidents, hauts fonctionnaires et autres rapaces aux becs pointus se payent voitures berlines, émoluments à vie, meilleures cantines et caves du monde au Sénat en faisant un doigt d’honneur virtuel à tous ceux qui mettent la main dans le cambouis. 

[Rédigé par : Aliocha]

Nos bons chrétiens prennent pour psychotrope l'amour du prochain, c'est dire à quel état de somnambulisme ils en sont arrivés, incapable d'entendre quelle est l'évolution en cours qui convertit le sacré en saint et à quel effort d'émancipation personnelle convie l'exercice de la liberté.

L'exemple de Hollande à ce titre est édifiant, prêt à toutes les compromissions pour satisfaire son désir de vengeance envers Macron, cette parenthèse qui, selon lui, n'aurait jamais dû exister. Parenthèse de sept ans, c'est dire à quel point le sort du pays et deux élections gagnées ne sont rien pour ceux qui sont toujours incapables de constituer majorité alternative autre que celle engendrée par le vieux rite païen usé, quand les royalistes ont chaussé les braies des sans-culottes et entonné le "ça ira" des recommencements révolutionnaires des mensonges sacrés, du vieux dieu tutélaire qui ne sert qu'à satisfaire ceux qui ne savent que dégager l'idole dont ils prétendent qu'elle leur cache le soleil, alors qu'ils ont choisi l'ombre pour continuer à prendre le mensonge pour la vérité.

Il n'est plus du tout l'heure de plaisanter, quand aux USA il se passe ce qu'il s'y passe, si l'Europe ne réagit pas, elle sera, à juste titre, tronçonnée.

Si, au moment où la démocratie est en danger, le peuple en bataillon suit avec l'ancien président Mélenchon et sa Panot, ou Le Pen et son Bardella, à pleurer pour les deux ans de retraite qu'on lui aurait volés, nous serons légitimement remplacés.

Il est en ce monde des personnes qui sont prêtes à tout donner pour construire sans crainte le futur de l'humanité, tout chez eux n'est pas sans danger et il serait essentiel que les Européens participent à cette entreprise d'émancipation déterminée, apportant leur expérience historique salvifique au service de la paix.

https://www.youtube.com/watch?v=QmdfUC2-N28

On a bien entendu toute latitude d'en rester au sillon stérile du père abhorré, on pourra alors avec le tyran ressuscité envoyer les enfants à la boucherie au nom de l'amour du prochain.

[Rédigé par : Giuseppe]

Emmanuel Macron avait promis et en avait discuté avec Gégé, il devait supprimer 30 % des Assemblées, il a encore le temps, enfin je ne sais plus avec tout ce désordre.

Voici les heureux bénéficiaires de la gabegie de l’État, qui ne voudront jamais réduire la dépense publique :
577 députés
348 sénateurs
175 membres du CESE
2040 conseillers régionaux
4042 conseillers généraux
34 945 maires
519 417 conseillers municipaux
38 000 élus intercommunaux
19 000 élus en tout genre
Plus de 2000 comités et commissions Théodule

Des centaines de faux conseils d'administration comme le conseil d'administration du tunnel sous le Mont Blanc...
Total : 1 élu pour 100 habitants environ qui gèrent les 20 % de fonctionnaires dans la population active.

[Rédigé par : sylvain]

@ Aliocha 02 décembre 2024 à 01:32
"Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?"
"Ne serait-ce pas ici la haine qui est obscurité ?
https://saintebible.com/1_john/2-10.htm"

Ben ouais, y en a qui ont la lumière à tous les étages, d’autres non, cépazuste !

Du temps de la Bible, EDF n’existait pas, tout s’explique, pas facile d’écrire en roulant un joint dans l'obscurité ; que consommaient-ils en ce temps-là ? Ce devait être de la bonne, c'est hallucinant !

[Rédigé par : Jean sans terre]

@ Robert Marchenoir

Que n’avez-vous pas compris dans l’expression « le sacré dans le pouvoir » ?

[Rédigé par : Aliocha]

@ Jean sans terre

N'est pas important qui a écrit mais ce qui est écrit et l'interprétation qu'on en donne.

"Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?"

Ne serait-ce pas ici la haine qui est obscurité ?

https://saintebible.com/1_john/2-10.htm

[Rédigé par : Jean sans terre]

@ Aliocha

À Dieu ne plaisent vos anathèmes, Aliocha. Vous manquez à la charité.

Déniez-vous au Christ son origine davidique ?
Vous n’êtes pas sans savoir que cette première épître à Timothée est réputée avoir été écrite à la fin du 1er siècle par un autre que Paul, bien que de son école, dans un contexte de lutte hégémonique au sein de l’Église primitive, notamment entre Paul et Pierre, Jean et Jacques, trois témoins, ce qu’était plus indirectement Paul.

Jacques, dit « frère » du Christ était d’origine lévitique et sacerdotal, ce que n’était pas Paul, puisque lointain descendant tarse de Benjamin. Il en faisait d’ailleurs tout un complexe ! Vous n’avez pas oublié la dispute mémorable d’Antioche et les imprécations de Paul à l’endroit de Pierre et surtout de Jacques, après laquelle Paul rompit avec l’église de Jérusalem ? D’où peut-être toute la subtilité sournoise de son sous-entendu.

Parmi les sept épîtres reconnues rédigées de la main de Paul, il y a cette deuxième épîtres aux Corinthiens que vous ne citez pas :

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. »

Votre apologétique girardienne s’effondre sur elle-même. Paul ne fait pas des bisous aux infidèles, ne pactise pas en vue d’une paix irénique. De là à la violence mimétique, il n’y a qu’un pas !

Vous avez quelques traits de ressemblance avec Paul. Vous partagez avec lui la certitude de détenir la vérité. Heureusement que la Bible n’est que la traduction dans la bouche des hommes de l’inspiration divine et non pas la parole incréée de Dieu.

Vous avez oublié aussi de dire tout le mal que pensait Paul des femmes un peu plus loin.

S’il vous plaît, tordez un peu moins le Nouveau Testament à votre lubie.

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@ stephane

Barnier irréprochable ?

En premier lieu, il est complètement sur la même ligne que Macron pour l’envoi de troupes françaises en Ukraine.
Que ne fait-il pas plus de coupes dans les dépenses inutiles avant de s’en prendre une fois de plus au contribuable le plus taxé au monde.
Sa réprimande abjecte à l’enfant : https://www.dailymotion.com/video/x992piw

Chacune de ces trois raisons suffit très largement à justifier la censure.

[Rédigé par : Giuseppe]

Gégé aura-t-il son heure de gloire ? Comme les supputations n'en finissent pas sur les ondes et partout dans les médias, à propos d'une potentielle démission d'Emmanuel Macron, de là à se considérer comme un futur Alain Poher, on peut se poser la question.

Gégé doit-il vraiment y penser tous les matins en prenant son petit-déjeuner ? mystère... ce serait pour lui la cerise sur le gâteau. Comme Alain il a aussi un parcours de rentier de la politique, des années de mandats en tous genres, il ne lui manque plus que le poste suprême par intérim. Gégé qui finit en beauté un carrière de politicien inamovible, vissé sur ses différents sièges, il ne lui en manquait qu'un et ce sera peut-être celui-là.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ stephane | 01 décembre 2024 à 18:41
"Le RN s'honorerait de laisser sa chance à Barnier, il permettrait à des électeurs comme moi de le suivre aux prochaines élections. Le lynchage en cours d'un homme de bonne volonté qui a choisi de servir le pays dans de telles circonstances n'est pas trop de mon goût."

Voilà qui est d'un honnête homme, et à quoi je ne peux que m'associer.
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@ Ugo | 01 décembre 2024 à 17:03
"Nous revoilà incités à choisir entre un Thénardier ex-capitaine de pédalo et son successeur le célèbre psychopathe pervers narcissique engendré par les puissances du mal."

Les Chouifs, je suppose ? Ne nous faites pas lanterner ; daignez partager vos lueurs.
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@ Jean sans terre | 01 décembre 2024 à 12:32
"La monarchie en France, c’était le sacré dans le pouvoir.
Avec la démocratie, il n’y a plus qu’un calcul d’intérêts pécuniaires et de grands principes abstraits pour en farder la saleté.
La majesté a chu dans le caniveau, au nom du progrès et des droits de l’homme.
On voit ce qu’il est advenu de l’homme entre-temps et combien le monde depuis est désenchanté."

Mais complètement. Le Roy de Frônce conduisait le monde. Depuis qu'il s'est absenté, les Nègres du Dahomey et les Bouriates de Transbaïkalie ont perdu le goût de vivre (ces derniers malgré les efforts acharnés du bon tsar Poutine, il faut le dire).

D'ailleurs les intérêts pécuniaires et les grands principes abstraits n'avaient point cours sous la monarchie en France. Le souverain créchait dans une masure en bouse séchée et se vêtait de hardes misérables. Tandis qu'il ne se formalisait pas d'être salué d'un sonore "Ça va, ma couille ?" par le premier paysan de passage.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

Si ce sont des inséparables aux couleurs chatoyantes, on peut les mettre en cage ?

[Rédigé par : Axelle D]

Sur la photo, à voir l'air de satisfaction béate de Macron et la mine déconfite de Hollande, il ne manque que la légende :
"Eh eh François je t'ai bien bais* !"

[Rédigé par : Aliocha]

@ Jean sans terre

Mais je vous en prie, tâchons d'entendre ensemble la Parole, bien renseignés sur le fait que ce que l'on voit chez autrui, c'est en soi-même qu'on l'a reconnu :

https://saintebible.com/lsg/1_timothy/1.htm

[Rédigé par : stephane]

@ Marc Ghinsberg 01 décembre 2024 à 08:09

Absolument d'accord avec votre analyse.
D'autres erreurs politiques se sont rajoutées, à savoir l'absence de saupoudrage pour limiter les déficits publics.
Cette très relative situation correcte qu'il a laissée a été totalement broyée par Macron et Le Maire, indépendamment du contexte Covid-19.

Bien que défenseur du bilan de Hollande en politique étrangère voire intérieure (hors Théo et Leonarda ce qui est rédhibitoire), je reste pantois quant à son retour sur les bancs de l'Assemblée nationale aux côtés d'antisémites à tendance islamiste qui ne se cachent plus et de ceux qui lui ont si brillamment savonné la planche.
Y aurait-il un côté Edmond Dantès chez Hollande ?

Le spectacle proposé est affligeant.
Le RN joue le marchandage puisque à mesure que ses demandes sont acceptées, il y en a d'autres. Un petit côté palestinien des plus déplaisants qui me pousse à m'interroger sur leur parole.
Mais à choisir je suis plutôt dans le tout sauf le Front de gauche.

Le RN pourrait-il faire pire que Macron et Le Maire ? Vu que les caisses sont vides et la dette abyssale, c'est difficile.
Le RN s'honorerait de laisser sa chance à Barnier, il permettrait à des électeurs comme moi de le suivre aux prochaines élections. Le lynchage en cours d'un homme de bonne volonté qui a choisi de servir le pays dans de telles circonstances n'est pas trop de mon goût.

[Rédigé par : Ugo]

Après Mozart que l’on mélange avec des torchons pour cause de voyeurisme, c’est Marine Le Pen que l’on accuse de sorcellerie, réduisant par ses effets les capacités de notre piètre premier sinistre ; enfin, pour finir, nous revoilà incités à choisir entre un Thénardier ex-capitaine de pédalo et son successeur le célèbre psychopathe pervers narcissique engendré par les puissances du mal.

[Rédigé par : Michel Deluré]

@ Tipaza 01/12/24 10:02

Pour rester dans le domaine cinématographique, eh bien pour moi le duo EM/FH m'a fait plutôt penser au film « Les compères ». Pas le même registre vous en conviendrez que le très beau « Et au milieu coule une rivière ».

D'un côté, un EM énergique, impatient, sûr de lui, aux méthodes musclées mais aussi imprudentes et de l'autre un FH naïf, gaffeur, suicidaire (politiquement s'entend).

Et tous les deux, amants tombés en disgrâce d'une même France.

Le rapprochement avec le film s'arrête cependant là car, si dans le film Anny Duperey manipule ses ex-amants pour les contraindre à unir leurs forces pour retrouver son fils, je doute que la France confie à EM et FH, ensemble, la mission de retrouver la place et la grandeur qu'ils ont contribué à lui faire perdre !

[Rédigé par : Jean sans terre]

@ Aliocha
« À nos erreurs, est-il plus commode paravent que les fautes d’autrui ? »

Il est regrettable que vous n’usiez de cette formule que pour autrui !

[Rédigé par : Jean sans terre]

La monarchie en France, c’était le sacré dans le pouvoir.
Avec la démocratie, il n’y a plus qu’un calcul d’intérêts pécuniaires et de grands principes abstraits pour en farder la saleté.
La majesté a chu dans le caniveau, au nom du progrès et des droits de l’homme.
On voit ce qu’il est advenu de l’homme entre-temps et combien le monde depuis est désenchanté.

[Rédigé par : sylvain]

F. Hollande : ce sont les épisodes Théo et Leonarda, les pires humiliations pour la police et les citoyens de notre pays aux yeux du monde entier.

Macron : c'est la fête LGBT sur le balcon de l'Élysée et les tripotages successifs de chefs d'État et surtout ceux des abdos de jeunes ados antillais qui lui font un doigt d'honneur.

Ces événements suffisent pour savoir à quel genre d'individus nous avons affaire, ce sont des pervers arrogants cyniques méprisants qui vomissent leurs peuples et leurs odeurs de pieds, d'échalote, de sans dents, de moins que rien.

En commun, ils participent allah destruction de la France : ruine économique, déchéance des moeurs et coutumes, invasion illimitée de migrants criminels, impunité érigée en dogme d'où l'explosion de la délinquance, de la criminalité, des viols, non renvoi des OQTF bombes humaines relâchés par la justice gauchiste : Lola, Paty, Thomas, Philippine et des centaines d'autres innocents tombés sous les coups des protégés de la macronie et ses alliés complices de gauche : PS PCF EELV LFI-Hamas NFPalestine et surtout des juges rouges extrême gauchistes SM mur des cons…

Tout ce sang versé devrait les hanter jusqu’à la fin de leurs jours s'ils ont une conscience mais en ont-ils ? Leur honneur se limite à un doigt tendu vers leur victimes.

Deux personnages répugnants qui ont fait de la France une vaste zone de non droit, de crimes atroces, de trafic narcos records, de faillites et ruines d'entreprises, de records de squats impunis, de cours des miracles peuplées de zombies camés shootés, une dictature islamiste qui gangrène toutes nos institutions… Ad nauseam.

Mais heureusement que nos deux soudards nous ont évité (sans rire) un chaos encore plus important en créant un des scénarios les plus machiavéliques dans l'histoire des grandes magouilles politiques :

Le barrage anti-RN construit avec l’alliance diabolique de tous les serpents scorpions crapauds de cette gauche collabo soumise allah macronie.

Nous sommes sauvés, les troupeaux de cocus ont tous défilé comme des veaux dans les isoloirs pour sauver le pays de ce terrible danger annoncé par ces deux loustics spécialistes en chaos toutes catégories.

Aujourd'hui ils payent l’addition de leur forfaiture, ils se déchirent tous à qui mieux mieux sous les applaudissements du RN qui se venge enfin et reste le seul maître du jeu.

Bravo au RN et à Mme Le Pen !

[Rédigé par : caroff]

Le point commun entre ces deux-là : l'absence de vision pour leur pays et leur ego insupportable, notamment celui de Macron qui l'a conduit à dissoudre une Chambre imparfaite en échange d'une Assemblée épouvantable.

J'avais ici-même pronostiqué un attelage Macron-Hollande dans une inversion des rôles, l'un prenant sa revanche et l'autre continuant son insupportable synthèse (FH) sorte de gloubi-boulga qui a néantisé notre pays.

Mais pour quoi faire finalement ??
Quel est le projet ??

En tout cas, l'un comme l'autre ont largement démontré qu'ils s'accommodaient parfaitement de la bolchevisation de la France puisqu'ils ont préféré reporter leurs voix vers un parti bolivarien plutôt que sur un parti de droite (ultra, giga, extrême : biffez la mention inutile...) que l'on aurait vu à pied d'oeuvre !

Ce sont eux les fomenteurs de chaos.

[Rédigé par : Aliocha]

« À nos erreurs, est-il plus commode paravent que les fautes d’autrui ? »

Marc Bloch, L'étrange défaite

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

La tare principielle de la démocratie est de générer un pouvoir politique qui n’est pas d’essence paternelle, et là est le germe de l’avilissement.

Cette tare devient totale lorsque le peuple exerce le pouvoir via l’élection de représentants chargés de l’exercer - on décapite le père en son principe divin - accessoirement physiquement, et on renie par là même le Dieu d’amour filial, image mystique de la lumière des cieux - Dieu.

Ce faisant, se crée un vide d’être dans l’âme de l’élu du peuple qui tend, lorsque son rapport avec les mystères est nul ou sous l'emprise du Diable et ses démons (notamment maçons), inversant le sens du Verbe, inconsciemment à être Dieu.

Dans cette apocalypse, émergeant de la fange sous ses deux aspects, le Diable se frotte les mains sur les marches du palais de l'imposture.

La messe de France Culture était jolie, ce dimanche, et en plus c'est l'avent...

[Rédigé par : xc]

Ce n'est pas que je tienne à ce que EM s'éternise à l’Élysée, mais pourquoi démissionnerait-il nécessairement ?

Sous la Ve, les Présidents usurpent les attributions des Premiers ministres. Cela a commencé avec le Général et s'est amplifié avec ses successeurs. La faute, à mon avis, à l'élection présidentielle au suffrage universel direct qui fait que les candidats font campagne sur les thèmes qui ne sont pas du ressort du Président, et donne à l'élu un poids excessif. Une idée incongrue, en régime parlementaire, fût-il "rationalisé".

Il suffirait donc que Macron s'en tienne strictement au titre II de la Constitution définissant les attributions du Président. Pour résumer, qu'il fasse en sorte qu'on ne l'entende plus et qu'on n'entende plus parler de lui.

[Rédigé par : xavier b. masset]

Deux théâtreux de perron, d'une même dramatique intensité.
L'impression d'un chassé-croisé entre Paul Reynaud et Édouard Daladier qui s'essuieraient les veines ulnaires de leurs poignets entre deux marches alors que le Blitz de la dette mord l'industrie française devant Sedan.

Cela rappelle les acteurs de genre que la lourdeur d'un scénario répétitif projette sur le devant de la scène, par la loi universelle d'une attraction bêtement mondaine, légèrement tellurique, aussi fine que la couche profonde du duvet des oiseaux qui délicatement tremble aux premières secousses d'un impalpable séisme.
Ils jouent leur place comme d'autres jouaient au tric-trac.
Deux hommes de table, qu'ils cirent de leur jeux mauvais, incapables de voir que les censeurs de l'ombre les attendent, comme au billard américain, au tournant de la "tabula rasa".

[Rédigé par : Giuseppe]

"Pour sophistiquer cette similitude, je n'irais pas jusqu'à supposer que FH pourrait devenir le Premier ministre d'EM si une solution de rechange socialiste devait être trouvée..." (PB)

Tout le monde déteste FH, il faut voir la dernière sortie d'Éric Coquerel, sans fard dire à un journaliste que l'ex ferait mieux d'être présent à l'Assemblée plutôt que sur les plateaux TV. Il ne sert à rien donc.

En fait qu'a été faire Hollande dans cette galère, j'espère qu'il ne se pensait pas en recours, en sauveur ?
Pépère le retour, pas depuis Londres mais de sa Corrèze. La gérontocratie décriée par Marc Bloch qui combattait encore avec l'esprit de 14-18.

Il faut voir comment le PS de Faure allume Flanby. Quant au minuscule Cazeneuve, transparent et fugace ministre de l'Intérieur, avec quelques rescapés, il seraient le gros des troupes d'un nul qui a eu la trouille de se représenter et s'est dégonflé comme une baudruche, sans défendre ses chances !

Alors comme d'habitude on ressort, les journalistes, toutes ces vieilleries des placards, l'enjeu est ailleurs et ce n'est pas la démission de Macron qui changera grand-chose, d'ailleurs il les laisse s'écharper, se contentant de l'extérieur du pays, il ne démissionnera jamais, qu'on se le dise, il est encore le seul qui peut tenir un peu la baraque aujourd'hui.

Flanby Premier ministre quelle rigolade ! Il est simplement du grain à moudre pour l'info 24h/24, et Ségo aux finances pour couronner le tout. On n'a pas fini de rire, et puis au fond je ne m'inquiète pas, le prélèvement des impôts en France est réglé comme du papier à musique, au moins ça permettra de payer un peu ce qui reste d'efficace, pour continuer à fonctionner, Barnier c'est fini.

[Rédigé par : Tipaza]

"Emmanuel Macron et François Hollande : les inséparables..."

Avec un titre pareil et après lecture du billet, m'est venu un titre de film qui eut son heure de célébrité :
"Et au milieu coule une rivière"

Pourquoi cette association d'idées ?
Parce que l'un et l'autre ont pratiqué la politique du chien crevé au fil de l'eau dans tous les domaines : la dette, le déficit, l'immigration, la relation avec l'UE.

François Hollande avec son air chafouin de chanoine de paroisse rurale, au hasard une paroisse de Corrèze qui lui va si bien.

Et Emmanuel Macron avec l'air arrogant des jeunes diplômés urbains aux dents à croquer la fortune qu'ils n'ont pas, à décroisser la lune, à manger à tous les râteliers pourvu qu'ils lui offrent cette gloire éphémère à laquelle aspirent les vaniteux.

[Rédigé par : Achille]

« Ils sont inséparables mais ne le savent pas. » (PB)

Ils ne sont pas les seuls à l’ignorer. Personnellement je ne vois aucun lien qui pourrait unir Emmanuel Macron et François Hollande. Tout les oppose, au contraire, à commencer par leur personnalité et leur façon de s’adresser aux Français.

- Le premier n’hésite pas à aller au contact de la foule quitte pour cela à prendre certains risques.
- Le second a toujours préféré s’adresser à ses concitoyens au JT de 20 H, parfois pour des pacotilles.

- Le premier a été élu et réélu avec les meilleurs scores des élections présidentielles.
- Le second a dû renoncer à se représenter vu les sondages désastreux à quelques mois de l’élection présidentielle.

- Le premier, malgré une passe difficile suite à sa décision malheureuse de dissoudre l’Assemblée nationale (*), continue à honorer ses obligations de chef de l’État.
- Pendant ce temps le second rumine sa vengeance qu’il aura bien du mal à satisfaire car son pire ennemi, ce n’est pas Emmanuel Macron mais Jean-Luc Mélenchon, qui ne veut qu’une seule candidature pour la prochaine élection présidentielle, la sienne.

(*) À noter que Jacques Chirac avait connu la même déconvenue en 1997 avec pour conséquence une cohabitation forcée de 5 ans avec Lionel Jospin.

[Rédigé par : Marc Ghinsberg]

Brillante dissertation sur les relations Hollande-Macron, mais qui passe à côté de l’essentiel selon moi.

Ce n’est pas, contrairement à une analyse superficielle, Emmanuel Macron qui a privé François Hollande d’un second mandat. Même si ce dernier n’avait pas pris si tôt sa décision de ne pas se représenter, poussé par Manuel Valls, et qu’il avait finalement décider de le faire à la suite du développement des ennuis de François Fillon, il n’aurait pas été élu.

Sa cote de popularité était descendue à un tel niveau qu’elle interdisait tout espoir.

En fait les vrais responsables (en dehors des erreurs que François Hollande a lui-même reconnues, comme la proposition de déchéance de nationalité) sont les frondeurs dont certains sont allés jusqu’à tenter de déposer une motion de censure contre le gouvernement Valls. Ils ont savonné la planche de François Hollande dès le début de son mandat.

C’est là que se situe la trahison initiale, elle était en germe dans la primaire de la gauche de de 2011 dont les effets pour être différés n’en ont pas moins été délétères.

[Rédigé par : Vamonos]

Inséparables, ils le sont car leur famille politique est l’Internationale socialiste dont ils portent en eux les racines et la somme de tous les morts que cette idéologie a provoqués.

Complices, ils le sont car leur entreprise de démolition de la France continue. Tous les deux ont ourdi de nombreux contrats pour vendre les meubles de la Nation afin d’acheter des biens consommables. Ils brûlent les meubles de la maison pour mettre de l’essence dans leur luxueuse voiture.

Soudés, ils semblent voler les riches pour donner aux pauvres alors qu’ils volent les pauvres pour se donner à eux.

Agrégés, ils le sont puisqu’ils ont éjecté Fillon du paysage politique.

Associés, ils sont contre la peine de mort des criminels, leur emprisonnement et même leur expulsion du territoire.

Consubstantiels, ils méprisent les Français, l’un les a traités de sans-dent, l’autre de gens de rien.

Inhérents, l’un ne devrait pas faire ceci et l’autre ne devrait pas dire cela. EM a déclaré que la colonisation par les Européens était un crime contre l’humanité. FH a soutenu que la colonisation de la France par les étrangers était une chance.

Compères, ils le sont puisque EM a serré la main de Mélenchon tandis que FH petite cheville ouvrière, siège à l’Assemblée. Leur objectif commun étant de réduire au silence les voix incarnées de 11 000 000 d’électeurs.

Pour toutes ces raisons ils devraient être destitués de leur titres, émoluments et pensions… avec effet immédiat.