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02 novembre 2024

Commentaires

Patrice Charoulet

Dans son dernier livre « Dictionnaire amoureux de la politique », 2023, Alain Minc parle notamment d'Onfray en ces termes : « Venant de l'extrême gauche, se reconnaissant héritier de Proudhon plus que de Marx, très antilibéral, très hostile à la construction européenne, Onfray devient de plus en plus nationaliste, mais son nationalisme glisse peu à peu de gauche à droite, voire à l'extrême droite. Avec un point fixe, voire une obsession : une hostilité viscérale aux élites, ce qui transforme peu à peu Onfray en intellectuel de référence du populisme.
Son agressivité à l'égard d'Emmanuel Macron touche au délire, mêlant attaques du physique, des mœurs, autant que des idées. Et quiconque incarne à ses yeux les élites fait l'objet du même déchaînement. Je me souviendrai toujours des yeux exorbités de haine d'Onfray lors d'un débat nous opposant. » (p.314-315)

Patrice Charoulet

Toujours en retard sur tout le monde, je n'y connais rien en émojis. Les seuls que j'utilise parfois sont ceux qui disent que j'aime ou que j'adore.
Récemment, j'avais écrit un peu partout des choses peu agréables sur Onfray, qui ont été diversement et abondamment commentées sur Facebook.
Un de mes "amis" (éminent universitaire, qui avait été reçu 3e à l'agrégation) met après mon scribouillage un émoji que je ne connaissais pas. Je fais une recherche pour interpréter l'émoji. J'apprends qu'il signifie « En colère ». Je m'interroge. En colère contre Onfray ou contre moi ? Je lui pose la question. Il me répond des choses très (trop ?) gentilles sur moi et me dit qu'évidemmment l'émoji était dirigé contre « cet abrut... d'Onfray ».
Ouf !

Patrice Charoulet

YouTube me met sous les yeux une récente vidéo du dénommé Onfray, qui me déplaît fort. J'ai eu la faiblesse d'écouter, car le thème annoncé promettait : il prétendait analyser la victoire de Trump.

Celui qui nous a seriné des années durant qu'il était proudhonien (« La propriété, c'est le vol »...) est maintenant un pilier de CNews. S'agissant de l'élection américaine, je m'attendais au pire. Et ce fut bien pire que ce que je craignais.

Il nous dit toutes les raisons pour lesquelles les Américains ont eu... raison de choisir le milliardaire - « You are fired ! » - et non pas la candidate démocrate. Raison principale, à l'en croire : Trump, lui, veut défendre et protéger les Américains ! Elle, non ?

Il trouve ridicule de voter pour la démocrate parce que ce serait une femme. Il objecte : « Marine Le Pen aussi ». J'ai cru comprendre, je le dis en passant, dans d'autres émissions, qu'il trouvait désormais des charmes à cette femme politique française !

Il trouve ridicule de voter pour la candidate démocrate au motif qu'elle serait noire. Il objecte : « Elle n'est pas noire, elle est métisse, comme Obama ». C'est le bouquet ! Là, Onfray touche le fond de la piscine.

Certes, on le sait, Onfray n'a jamais pu (et n'aurait jamais pu) être agrégé de philosophie, mais donner un argument aussi nul devrait le faire virer de toutes les émissions TV.
Mais non, il est partout. Nul n'est plus invité que lui. Et ses livres se vendent comme des petits pains.
Je ne suis pas acheteur.

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 09 novembre 2024 à 19:15

Me voilà rassuré de tous les côtés. Parfois vous me hérissez, mais il faut le reconnaître, quand vous n'êtes pas là cela s'entend.

Robert Marchenoir

Merci à tous.

Giuseppe

Allez donc savoir pourquoi, le hasard peut-être, je cherchais un livre dans ma bibliothèque (c'est un grand mot) mal ordonnée, mais bon... Et sur la tablette supérieure j'aperçois le dernier titre de MO acquis, "Décadence"... entamé mais jamais terminé, j'ai cette impression qu'il mastique le même chewing-gum depuis ces dernières années. Par contre toujours aussi débatteur redoutable, à écouter dans tous les cas. Bon j'y reviendrai sans doute, je m'en vais de ce pas aérer mes neurones par des tours de manivelles.

Lucile

Doublement contente de retrouver Robert Marchenoir !

D'abord qu'il n'ait pas déserté le blog.

Et puis, je n'osais pas trop critiquer Michel Onfray, entre autres pour ne pas faire de peine à Philippe, mais aussi parce je ne savais pas par quel bout commencer, et qu'enfin j'étais terrassée par son inégalable prolixité. C'est chose faite. Bien.

caroff

@Robert Marchenoir 19h15

Content de votre retour!

Surtout quand il s'agit de démonter Onfray qui, ne l'oublions pas, a toujours pleurniché sur l'abandon par Mitterrand en 1983 de la ligne socialiste, la seule qui fallait suivre puisqu'elle avait conduit à trois dévaluations du franc et à une inflation record!!

Tipaza

Robert Marchenoir est de retour !

Je ne sais pas pourquoi, mais ça m’a fait penser à une scène du film "César" de Marcel Pagnol.
Je cite de mémoire, je n’ai pas retrouvé le livre dans le désordre de ma bibliothèque.

Il s’agit de la scène où Marius explique à César qu’il s’est toujours préoccupé de sa santé et envoyait régulièrement un ami prendre de ses nouvelles.

Voici les quelques répliques de cette scène :

César :
"Ah, oui je l’appelais le regardeur, parce qu’il me regardait toujours d'un air bizarre".
Marius :
"Alors je lui demandais : combien de clients il a engueulé en un quart d’heure ?
Il me répondait : trois ou quatre.
Alors je pensais, bon, donc il va bien".

Toute ressemblance avec le commentaire de Robert Marchenoir serait fortuite évidemment.

Jean sans terre

@ Robert Marchenoir

Monsieur, nous avons souvent été par le passé opposé. Mais j’apprécie la rigueur de vos réflexions sans concession. Je comprends moins la raison de vos partis pris. En tout cas, je suis content de vous voir revenir et vous lirai avec plaisir. Vos réflexions sont tout à la fois intéressantes et originales. Vous manquiez. Bon rétablissement le cas échéant.

Robert Marchenoir

Michel Onfray ayant son rond de serviette chez Philippe Bilger, la moindre des courtoisies serait qu’il se donne la peine de dire des choses intéressantes. Contestables peut-être, mais originales, inattendues, pas entendues ailleurs.

Or, en une heure d’interview impeccablement bienveillante comme à l’accoutumée, l’intéressé réussit à ne dire… pratiquement rien. Notons qu’il accomplit également l’exploit de produire un nombre exceptionnellement réduit de sottises.

Faut-il pour autant s’en réjouir ? Je ne crois pas. Lorsqu’on se prétend philosophe, et qu’on l’ouvre dans un cadre aussi formel, la moindre des choses est de faire don à l’auditeur d’une sagesse que le premier loquedu venu serait en peine de fournir.

Mettons un moment la politique de côté, afin d’éviter les sujets polémiques. À la fin de l’entretien, il est interrogé sur sa vie familiale. Et que trouve-t-il à dire ? Qu’un couple, ça se construit, qu’il y faut des efforts. Que les enfants d’un autre lit ne considèrent pas forcément leur beau-père comme leur vrai père.

Ouaaah…. extraordinaire découverte ! Et moi qui croyais que le couple, c’était dans un premier temps l’amour-passion comme chez les poètes, puis dans un second temps la félicité des valeurs familiales traditionnelles telles que vantées par le bon Monsieur Poutine (envers qui Michel Onfray entretient quelque complaisance). Qu’il suffisait de signer en bas d’un parchemin, après quoi c’était le bonheur automatique et garanti sur facture. Et on m’aurait enduit avec de l’erreur ?

Sur ce sujet comme sur d’autres, le « philosophe qui a écrit cent livres » balance les banalités les plus crasses, mille fois lues sous la plume de la première stagiaire venue fournissant du « contenu » à Femme Actuelle.

Même chose sur l’Europe, par exemple. Les Français ont voté contre le deuxième traité de Rome au référendum de 2005, après quoi il a tout de même été adopté sous la forme du traité de Lisbonne. Et ça, c’est pabien du tout, rhâlàlà.

Soit exactement ce qu’ânonnent à des millions d’exemplaires des milliers d’abrutis anonymes sur Internet.

Près de vingt ans plus tard, peut-être serait-il temps de dire quelque chose d’intelligent et de nouveau sur la situation actuelle de l’Europe ? Depuis le référendum de 2005, nous sommes entrés dans une logique de blocs, dans une nouvelle guerre froide (voire chaude), le reste du monde se coalisant contre l’Occident. Comment Onfray envisage-t-il de défendre les intérêts de la France en dehors de l’Union européenne ?

Peut-être est-ce possible. Encore faudrait-il qu’il nous explique comment il conçoit la chose. Et pas seulement en bramant « de Gaulle, de Gaulle, de Gaulle ».

Yveut sortir de l’Europe, le monsieur ? Okay, mais alors c’est lui qui va dire aux braves petits « paysans » que leurs subventions, ils peuvent s’assoir dessus. On est bien d’accord ? C’est lui qui va dire aux femmes de ménage que puisqu’on sort de l’euro, elles vont devoir se cogner une « austérité » jamais vue jusqu’à présent, puisqu’il n’y aura plus « Bruxelles » pour servir de cache-sexe à la dette publique. Toujours d’accord ?

Naturellement, Onfray réussit tout de même à sortir quelques sottises grosses comme lui. Ainsi, il faudrait s’inspirer de Proudhon, rejeter le jacobinisme, favoriser l’initiative locale et abolir d’innombrables réglementations inutiles.

Si je comprends bien, Michel Onfray se fait donc le défenseur du libéralisme ? Rhâââ ben nan, il n’a pas de mots assez durs contre le « néo », « l’ultra » et « l’hyper-libéralisme ».

Il pleure des larmes de nostalgie sur l’expérience d’auto-gestion des « Lip » en 1973, qui aurait été une formidable réussite (je n’ai rien vu) et dont il conviendrait de s’inspirer.

Il omet de préciser que les syndicalistes de Lip étaient des parasites. Ils n’ont rien créé. ils se sont contentés de voler un stock de montres déjà produites dans une entreprise en difficulté, laquelle a tout de même fini par disparaître.

Il omet de nous expliquer pourquoi, si le socialisme auto-gestionnaire proudhonien était la solution, pourquoi cent et mille fleurs n’écloraient pas spontanément, pourquoi toutes les femmes de ménage et tous les ouvriers agricoles de France ne s’emparent pas du statut de société coopérative de production (SCOP), qui existe bel et bien depuis 1947 et même avant, et ne créent pas des palanquées d’entreprises auto-gérées, libres de l’emprise des sales capitalistes ultra-libéraux tirant les ficelles de ce foutriquet d’Emmanuel Macron.

Or, il n’y a que 2 600 SCOP en France, pour 4,5 millions d’entreprises du secteur marchand hors agriculture et finance, et 165 500 si l’on exclut les micro-entreprises. Soit 1,5 % seulement de l’ensemble, même si l’on ne tient pas compte de ces dernières.

Autrement dit : l’auto-gestion, personne n’en veut. Pourquoi ? Parce que l’écrasante majorité des gens cherchent la sécurité de l’emploi et une rémunération garantie. Seule une infime minorité d’individus d’élite sont prêts à créer des entreprises, avec les possibilités d’enrichissement personnel qui vont avec mais aussi les efforts prodigieux, les sacrifices considérables et les risques énormes de tout perdre qui sont le propre de cette activité.

Ce que les philosophes gauchistes de bazar genre Michel Onfray sont incapables d’admettre.

D’autant qu’ils se feraient moins d’amis en réclamant, à la télé, qu’on baise les pieds des riches, plutôt qu’en pleurnichant sur leur papa qu’était ouvrier agricole et que c’était trop injuste.

On comprend bien le « business model » de Michel Onfray : d’une part, produire vite fait mal fait une quantité impressionnante de livres, afin de se prévaloir du label de « philosophe vu à la télé ». D’autre part, débiter une quantité industrielle de clichés, pas forcément faux mais non pertinents, qui miment ce que pensent Madame Michu et Monsieur Duglandu.

Lesquels, infiniment flattés de voir qu’un « philosophe » dit la même chose qu’eux, mais bénéficie de la télé pour ce faire, achètent, par centaines de milliers, ses livres et ses cours enregistrés.

Si Michel Onfray était un véritable philosophe - que dis-je : simplement un intellectuel -, il commencerait par dire quatre fois moins de choses dans un intervalle de temps donné. Son moulin à paroles n’est là que pour dissimuler la profonde vacuité de sa pensée.

P.S. : Merci à Tipaza pour sa sollicitude.

vamonos

Dans ce troisième entretien entre Philippe Bilger et Michel Onfray, beaucoup de sujets s’entrechoquent.

Comme de bien entendu, MO a parlé de Freud. Cela tombe bien, j’ai lu « Le Crépuscule d’une idole ». J’ai appris beaucoup de choses dans cette thèse à charge contre Sigmund, les psychanalystes et les jocrisses. MO enseignait Freud, il abondait dans son sens jusqu’au jour où il s’est documenté en profondeur sur la biographie non officielle de l’idole de toute une génération. L’analyse des motivations et des objectifs de Freud a conduit MO à mettre en lumière une facette peu reluisante de la psychanalyse selon Freud. Cet ouvrage sur Freud est une preuve de plus de la nécessité de se documenter de manière approfondie et circulaire avant de se forger une opinion.

Il en va de même quant à l’allégorie des trois singes japonais. Quand elle est traitée superficiellement de la manière la plus occidentale et arrogante qui puisse être, on aboutit à des contresens. C’est un lieu commun de dire que les singes ne voient rien, n’entendent rien et ne parlent pas. La proposition de ce groupe de trois statues est plus subtile et je n’ai pas encore réussi à percer toutes ses implications. Toutefois, il est reconnu que le singe qui est la caricature d’un humain est capable de ne pas voir les mauvaises choses, cela ne l’empêche pas d’apprécier les belles choses. Son voisin n’écoute pas les calomnies ce qui lui laisse tout le loisir de jouir des critiques positives. Le troisième parle en choisissant ses mots, jamais il ne profèrera une insulte.

Ce type de raisonnement est typiquement asiatique. Les gens se lèvent le matin en remerciant d’être en vie afin de profiter des belles choses, de prospérer, en un mot de grandir. La vie est trop courte pour passer son temps dans les remords, la jalousie ou l’envie. Les hypocrites au ton patelin n’ont rien de mieux à faire que rendre le mal pour le bien. Pourtant, avec un peu de pudeur et de savoir-vivre, le bonheur est à portée de main, simple comme bonjour, il suffit de vouloir le bonheur de son prochain, de son collègue, de son alter ego.

Dans la vie, il faut prendre de la hauteur par rapport à la planète Terre, il est souhaitable de se poser des questions sur le temps. La durée de vie usuelle est d’environ 30 000 jours terrestres, 30 000 tours autour du soleil, c’est peu, une vie est un éclair à l’échelle du soleil qui met 265 millions d’années pour faire le tour de la voie lactée, pour lui, c’est cela une année. Si on considère le carburant dont dispose le soleil, il a déjà 20 ans, encore 20 ans et le soleil s’éteindra.

La révolution socialo-communiste est comme un phénix qui renaît de ses cendres, il ne s’éteint jamais parce que les suppôts de l’Internationale socialiste sont innombrables, ils profèrent des mensonges à n’en plus finir. Entre marxistes et proudhoniens, vu de ma fenêtre, il y a de gros points communs que n’arrivent pas à masquer les querelles picrocholines. La maison mère était tenu par Maximilien Robespierre, Karl Marx a repris les clefs et basta. La mise en commun des biens de production et des biens de consommation entraîne la spoliation, appauvrit la société et tout cela finit très mal en général.

Mais tout n’est pas à jeter dans le socialisme. Après tout, si on y réfléchit bien, la cellule familiale, le clan familial et la tribu sont organisés d'une manière qui peut laisser à penser que le communisme est quelque chose de naturel. Le frère peut remplacer le père malade. La marraine peut garder le petit pendant que maman fait les courses, etc. C’était le genre d’argument distillé par les cellules de communistes et que j’entendais dans ma jeunesse, alors que lycéen j’essayais d’y voir plus clair entre les opinions des uns et des autres. Mais non, j’ai toujours rejeté le socialisme, qu’il soit nazi, stalinien ou khmer rouge. Toutefois cela n’est pas gênant pour lire un chef-d’oeuvre de Jean-Marie Gustave Le Clézio ou un ouvrage de Michel Onfray. D’un point de vue idéologique, je suis en désaccord avec eux mais cela n‘est pas une raison pour les calomnier et rejeter en bloc toute leur production littéraire.

Le refus global est un marqueur fort. Les pecques refusent tout en bloc au motif que le patriarcat serait l’alpha et l’oméga de tous leurs tourments. Arrivées à la quarantaine, elles ne veulent toujours pas de mari, mais l’instinct maternel les pousse à prendre un billet d’avion vers un pays où les lois sont ainsi faites qu’il est possible de procréer sans amour autre que celui qu’elles éprouvent pour elles-même personnellement « je ». Dans un pays normal, une femme de 40 ans est grand-mère, elle regarde avec amour sa fille donner le sein à sa petite-fille. Dans un pays d’Europe où le wokisme progresse, une femme de 40 ans affirme crânement qu’elle a fait un bébé mais elle cherche un papa de substitution pour l’aider à résoudre les multiples aléas de la vie quotidienne. Trop intransigeantes, trop autoritaires, les pecques n’y arrivent pas.

Dans cet entretien, Michel Onfray a parlé des Fables de monsieur de La Fontaine. Entre le chien et le loup, MO préfère la posture du loup qui est libre au prix d’une vie inconfortable. Il n’envie pas le sort du chien embobeliné. Il me semble toutefois qu’une autre fable serait plus à son avantage pour décrire son parcours et sa personnalité. Dans le Chêne et le Roseau, l’arbre paye le prix fort tandis que le roseau sait ployer et se redresser, un peu à la manière du socialiste Hollande. La carrière de MO était sur de bons rails, il aurait pu réussir rapidement en fréquentant les cercles germanopratins, il a préféré ployer, rester humble à Argentan pour mieux se redresser plus tard et aller à la rencontre de ses lecteurs sur tous les continents.

Serge HIREL

@ duvent | 05 novembre 2024 à 21:46 et 06 novembre 2024 à 12:28

Pour assurer votre gloire éternelle, il vous faut choisir, ô grandissime penseur, entre un tonneau installé au pied du Parthénon et un buste à Hollywood, aux côtés des Pères Fondateurs...

Jean sans terre

J’avais entendu parler d’elle mais l’histoire ne dit pas ce qui lui avait pris de s’enticher de Mikéléiïs ! L’avait-elle trouvé beau ? Était-il un bon parti ? Lui avait-il parlé de la famille qu’avec elle il fonderait ? Mystères de l’amour et de la jeunesse lorsque les flèches d’amour fusent dans tous les sens.

Quelques années après, Mikéléiïs avait pris du ventre, commençait à puer du bec, ressassait n’importe quoi, et surtout il se disait de plus en plus qu’Anticonis le saoulait et qu’Hédone était plus jolie et fraîche et dissiperait son ennui.

vamonos

@ Tipaza | 06 novembre 2024 à 13:05

Borée, vent froid du nord, un Titan, il attisa le bûcher funéraire du meilleur ami d'Achille.

Tipaza

@ Vamonos

DUVENT, prénom : Borée.

duvent

Monsieur Bilger,

Vous nous avez gratifiés d'un entretien avec « un philosophe », et je ne sais pourquoi, j'imaginais qu'il serait suivi d'un entretien avec « une philosophe », mais je constate que la prudence mère de tous les vices vous l'a déconseillé...

Puisqu'il en est ainsi, je me permets avec votre autorisation de présenter ici la philosophe méconnue, si passionnante et tellement originale, la dénommée Antigona Anticonis, contemporaine de Socrate et de ses acolytes.

Il est vrai qu'elle n'a pas eu la chance d'être née homme pourtant, dans son village à un jet de pierre d'Athènes, son surnom était « Moussaka », pour la raison qu'une petite moustache moussait sous son nez aquilin, qui lui laissait croire qu'elle pensait juste et bien.

Antigona Anticonis jouissait dans son village d'une renommée.

Elle ne craignait pas d'intervenir sans autorisation lors des grands banquets des grands hommes, alors que ses chiards hurlaient, que sa demeure sentait la feta, et qu'elle n'avait pas encore étendu sa lessive sur les bruyères...

Cette petite personne raisonnait, tout comme les hommes importants, et par esprit de conquête, s'était mis en tête la réorganisation de la cité...

Voyant que les noceurs philosophes, guerriers de temps à autres, navigateurs par témérité, fabricants d'armes, et bâtisseurs, et fornicateurs, n'hésitaient à se battre pour des histoires sans queue ni tête, elle ne trouva pas idiot de construire une théorie selon laquelle étant devenue philosophe, elle pourrait s'installer à poil sur les marches de l'université et provoquer les plus grands...

Jusque-là, rien à dire sur Antigona Anticonis.

Malheureusement, il y avait déjà un philosophe dans son foyer, le fameux Mikéléiïs Onfrédebrebis, son cher époux. Mais il ne l'entendait pas de cette oreille, et bien qu'il ne fût pas italien, il parlait avec les mains, et ponctuait ses conversations domestiques, avec moult baffes et coups de pieds.

Vous comprendrez, Monsieur Bilger, que philosopher dans ces conditions est difficile, surtout que les idées ne lui venaient que lorsqu'elle était en couches, transpercée de douleur, et tortillant du derrière, elle imaginait combien il serait bon que la philosophie devienne un remède.

C'est alors que l'assemblée des femmes avec l'accord des hommes les plus importants de la cité, l'ont bâillonnée afin que nul n'apprenne que dans ce village grec une femme avait dans l'idée de renverser tout le bataclan.

Mais par un mystère non encore percé, il se fait que des écrits nous sont parvenus sur les jarres transportant le vin, trouvées au fond du Rhône, et découvrant Antigona Anticonis.

J'ai lu ses déclarations et je vous en livrerai une partie parce que j'estime que vous devez savoir :

« La philosophie est un passe-temps au début, mais face à l'immensité de la tâche, il me faudrait une bonniche à moi aussi. Cela me permettrait de trouver plus vite comment résoudre cette question cruciale : comment faire pour que l'homme face au néant, cesse de se venger sur les plus faibles ? »

Elle avait aussi commenté les écrits de son époux pansu, aux fesses flasques et aux joues molles.
Elle ne craignait rien, et pour une raison pas tout à fait résolue, elle écrit que son cher époux croyait que l’Éthiopie se trouvait au Danemark.

Ce triste sire disait qu'il se sentait partout chez lui, sauf ailleurs, surtout depuis qu'il avait tracé avec des méduses rouges une ligne de démarcation au milieu de la mer, la seule qui mérite notre attention, celle qui est bleue...

C'est après cette déclaration remplie de sottise qu'Antigona Anticonis décida de suivre dans son antre le magnifique frère du cyclope énucléé par qui vous savez...

Cette grotte magnifiquement décorée, couverte de graffitis hautement philosophiques, se trouve quelques part dans les cimes glaciales, en Turquie ou au Danemark...

Je ne manquerai pas de vous livrer le secret de la localisation GPS, afin que vous jouissiez vous aussi des graffitis d'Antigona Anticonis, née femme, morte philosophe et inconnue...

P.-S. : pourquoi parle-t-elle de l’Éthiopie ? parce que c'est là qu'était Poséïdon, lorsque Ulysse quitte Calypso...

Vamonos

@ duvent | 05 novembre 2024 à 21:46

Vous avez gagné la médaille d’or de la méchanceté pour la troisième année consécutive.

Représentant la France, 🇫🇷 , catégorie méchanceté, médaille d’or, golden medal, DUVENT.

[Début des applaudissements]
Plusieurs minutes de hourras frénétiques.
[Fin des applaudissements]

duvent

@ Serge HIREL | 05 novembre 2024 à 19:52
« je vais être court »

Pas assez !
Vous avez de grandes prétentions...

"La presse est le seul rempart contre la tyrannie" - George Washington (fut un temps...)

"La presse est une carpette qui sert à nettoyer les semelles des ordures all over the world" - duvent (désormais...)

Serge HIREL

@ duvent | 05 novembre 2024 à 09:13

Eh non, je ne suis pas à votre disposition pour vous répondre illico. Je n’ai pas « pris le temps », je n’en avais pas et votre cas ne relevait pas des urgences, l’excès de bile n’étant pas mortel. Pour ne pas aggraver vos maux (et mon cas), je vais être court. Tout indique que vous êtes un cabochard. Non, non, n’y voyez pas injure. C’est même un compliment, qui salue votre obsession de la liberté. Un cabochard, dit le Larousse, est une personne qui n’en fait qu’à sa tête. Arguments et sources lui sont inutiles, elle se fie exclusivement à sa tête - son intuition, son instinct, son flair ou son humeur, comme vous voudrez - et ne démord pas de son a priori. N’est-ce pas votre cas ?

Un cabochard certes... Mais un cabochard courtois, qui retient ses coups pour ne pas hacher menu sa proie. « Flagorneur », « imbécile » et « obséquieux »... Tout juste de quoi lui faire froncer le sourcil et archiver votre prose en espérant mieux dans un futur proche. Je jalouse Michel Onfray, à nouveau promu au rang de « philosophe de bazar », alors que je ne suis qu’au fond de la classe, un « indécrottable scribouilleur »...

Au fait, vous savez ce qu’ils vous disent « les scribouillards » ? Non, non, pas du tout... Ils vous disent qu’ils sont à votre service pour vous informer et ainsi vous permettre de mieux aiguiser votre sens critique qu’en frottant vos neurones les uns contre les autres.

Patrice Charoulet

@ duvent

Je lis un commentateur sur vingt. Je ne rate aucun de vos commentaires. Quel régal ! Mon plaisir serait complet si vos écrits se terminaient par un prénom et un nom.
Mais je n'y compte guère. N'hésitez pas à aller sur Facebook. Cela offre plus d'un agrément.

Jean sans terre

@ Patrice Charoulet

Les diplômes scolaires titrent dans les démocraties contemporaines à peu près autant que les titres de noblesse dans l’Ancien Régime. Le passage dans certaines écoles vaut quartiers de noblesse et confère un rang et des privilèges définitifs. On les convoite à peu près autant qu’on convoitait les autres dans l’ancien temps. On distribue les places aux prétendants.

Jadis, on regardait à l’ancienneté de la race et à la couleur du sang, aujourd’hui on regarde au mérite. Je me suis toujours demandé quel mérite il y avait à avoir courbé l’échine et s’être abîmé les yeux durant toutes ses premières années. Certes, sans doute, on a montré à la société combien l’on était docile et discipliné et que l’on ne constituait plus pour la société un danger. On pouvait prétendre à en devenir un de ses piliers, soutiens fermes et sûrs de l’édifice.

On naissait prince de sang. Désormais à trente ans, on est de Sciences Po, de l’ENA, ou mieux encore un « young global leaders ». Il semble évident aux sociétaires qu’ils auraient des droits et des capacités à commander. On ne voit pas en quoi mais eux en sont persuadés. Je préférais beaucoup lorsque l’éducation était transmise à travers les générations et lorsque l’exercitation noble intensive durant l’adolescence façonnait les corps, l’intelligence et la volonté plutôt que le dressage qui a suivi après et qui n’apprenait aux jeunes gens pratiquement qu’à répéter.

Il ne s’agit pas de louer l’ignorance. Il s’agit encore et toujours de préférer à une tête bien pleine une tête bien faite. Cela on peut en être sûr : l’école et l'université ne le garantissent pas. Quant à la grande école de volonté, on serait bien en peine d’en trouver une trace dans le système éducatif. On continue à distribuer des privilèges sans voir qu’ils n’ont pas plus de justifications que juste avant la Révolution ils n’en avaient. Peut-être même en ont-ils beaucoup moins. Les soubassements de la société craquent. Peut-être bien qu’il n’est pas loin devant, le temps où l’on redistribuera les rôles.

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@ duvent

Je me réjouis d’avance de vous y retrouver !

elektra

Vers 45'45", Michel Onfray se dévoile comme un zélateur du patriarcat, de celui qui entortille les filles dès que pubères, qui alimente ce faisant l'imperium masculin, avec flatterie de la psyché des stigmatisées.
Rien de philosophique là-dedans, on est plutôt dans la programmation sociale et certainement pas dans le religieux.

duvent

@ Serge HIREL | 04 novembre 2024 à 20:26

Il vous en a fallu du temps pour trouver le mot sur lequel vous deviez rebondir, celui de « bazar » !

Avant d'aller plus loin, je dirai d'abord ce que vous vous m'inspirez :

- Vous avez des audaces d'imbéciles avec les gens trop polis
- Vous êtes obséquieux avec ceux dont vous redoutez on ne sait quoi
- L' importance que vous vous accordez transpire dans chacun de vos commentaires
- La flagornerie unie à la crainte du ridicule, vous fait faire de prouesses d'acrobaties

Je n'irai pas plus loin, le reste est assez discourtois...
Revenons à votre commentaire :

« J’avoue que, sachant maintenant que votre « désapprobation » suffisait à elle seule pour établir votre verdict contre ce « philosophe de bazar », mon geste était inopportun. »

Parfaitement ! Je ne suis pas journaliste, je n'ai pas comme vous besoin d'argumenter ou de sourcer, ou de vous donner satisfaction, je suis libre.
Ce détail m'autorise, je m'autorise, et tous les dieux de l'Olympe m'autorisent à vous dire exactement ce qu'il me plaît de vous dire.

Par ailleurs, votre analyse de texte qui trahit combien vous êtes encore et toujours sous la férule, est pauvre ce qui est le moindre de ces défauts, qu'elle soit fausse, personne n'en doute, qu'elle vous ait donné satisfaction, sans doute mais elle est un plaisir solitaire...

Vous êtes comme madame Irma qui peut trouver les réponses à des questions que nul ne lui a posées, et c'est ainsi que vous m'apprenez ceci :

« Et si, derrière ce mot « bazar » se cachait la raison qui vous le fait détester : vous ne parvenez pas à débrouiller son propos, à classer ses sentences, à comprendre toutes ses fulgurances ? »

Voilà !
Donc, et pour vous sortir d'embarras, vous trouvez le petit tour de passe-passe très avantageux, qui consiste à vous prendre pour moi...
Vous n'êtes décidément qu'un indécrottable scribouilleur.

Supposons avec vous que je ne parvienne pas à déchiffrer les propos de ce philosophe de bazar, oui, faisons cette hypothèse idiote, dites-nous en quoi cela le libère de ses devoirs de philosophe ? Car il ne fait pas de doute que de philosophe, il n'a ni l'étoffe, ni la force, ni l'imagination.
Si pour être philosophe dans votre monde, il suffit d'exposer ce que d'autres ont imaginé, de vendre ce que d'autres ont révélé, de se gargariser sans fin de ce qui ne vous appartient pas, alors, oui vous êtes bien l'avocat d'un philosophe de bazar.

Lorsque je lis ceci :

« Si tant est que mon interprétation de ce « bazar » soit juste, il n’y aurait donc pas que le flair qui dicte votre « désapprobation ». Il y aurait aussi bel et bien un argument, même si vous ne l’avez pas clairement identifié »,

il me paraît clair que vous ne savez pas défendre votre cause avec votre seule pensée, il vous est nécessaire de fouiller pour sortir votre pépite : j'aurai un argument que je n'ai pas identifié clairement...
Ça, c'est "un argument" tout à fait épatant ! Comment expliquez-vous un détail aussi extra-ordinaire ?

Vous suivez pas à pas ce qui est autorisé par la déesse aux cent bouches, vous êtes à peu près aussi conscient qu'une poule perdue dans un bazar et votre philosophe est aussi crédible qu'une douzaine d’œufs sous les pieds des enfants qui courent dans le fameux bazar.

Donc, nous ne dirons pas que Michel Onfray est un philosophe, nous dirons qu'il tient un bordel lucratif, dont le décor est composé des sentences de philosophes qui lui servent à enfumer les ignorants.
Il aurait dû s'abstenir de présenter la conquête ultime de sa vie, ce qui le rend pathétique et illégitime à appeler un autre Foutriquet...

Quant à vous, il vous faudrait pour être drôle plus de subtilité...
Il ne faut pas si tardivement « prendre un risque insensé », parce que cela ne vous est jamais arrivé, votre image pourrait en pâtir...

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@ Jean Quirit

Vous devriez monter sur le chariot de Thespis !

Serge HIREL

@ duvent | 03 novembre 2024 à 18:02

Loin de moi le projet de vous imposer mon opinion. Je savais déjà ce qu’il en coûte d’oser une telle tentative. Vous êtes un roc, un pic, une... que dis-je, je m’égare.
Ma modeste initiative - et donc malencontreuse puisque, vous déplaisant, elle a provoqué votre ire - consistait à vous exposer mon point de vue sur Michel Onfray, que vous aviez pulvérisé avec votre talent coutumier. J’avoue que, sachant maintenant que votre « désapprobation » suffisait à elle seule pour établir votre verdict contre ce « philosophe de bazar », mon geste était inopportun. Au diable les arguments, le flair, rien que le flair !

Bien que, réflexion faite, votre choix de qualifier ainsi Onfray n’est peut-être pas anodin. Vous auriez pu écrire « philosophe de cirque », « philosophe de bas étage » ou encore, plus branché, « philosophe de ouf »... Non, vous avez écrit « philosophe de bazar »...L’expression vous est venue comme cela, spontanément, comme si, pour votre esprit, il allait de soi d’associer ce « foutriquet » et l’image d’un bazar, d’un capharnaüm, d’un lieu désordonné où une poule n'y retrouverait pas ses poussins...

Et si, derrière ce mot « bazar » se cachait la raison qui vous le fait détester : vous ne parvenez pas à débrouiller son propos, à classer ses sentences, à comprendre toutes ses fulgurances ? Il est vrai qu’il n’est pas toujours simple à suivre, que sa pensée n’est pas nécessairement linéaire et que, pour ma part, il m’arrive parfois de chercher sans succès la cohérence de sa réflexion.

Si tant est que mon interprétation de ce « bazar » soit juste, il n’y aurait donc pas que le flair qui dicte votre « désapprobation ». Il y aurait aussi bel et bien un argument, même si vous ne l’avez pas clairement identifié.
Ceci dit, bien sûr, sans chercher un seul instant à vous offenser... Je crains trop une nouvelle volée de bois vert pour prendre ce risque insensé.

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 04 novembre 2024 à 10:22

Certes, certes... Que du beau monde, que du neurone, que du QI 130 ! Vous devriez les inviter à votre prochaine rave-party... Faites du merlan à l’eau... Ça plaît toujours... et le poisson, dit-on, améliore l’intelligence.
Bon... à part cela, le sujet est et reste : Michel Onfray, sa vie, son œuvre... Vous l’abordez en conclusion... In cauda venenum... On ne se refait pas.

Jean sans Terre

@ duvent

Je goûte toujours autant votre venin.
J’adore vous voir affecter dans un salon bourgeois la grande dame indignée.
Quelle exquise préciosité ! Comment ne pas adorer ?
Il m’en ressouvient avec délice la pièce de Molière.

Patrice Charoulet

Sur Facebook, j'ai récemment cité un paragraphe d'un rapport d'agrégation de philosophie. Une de mes relations (baptisées « amis ») sur Facebook, professeur de philosophie, me répond : "Les membres des jurys sont souvent des ignares". A-t-il raison ? Prenons un seul exemple : le rapport d'agrégation externe de philosophie de 2021.

Présidente de ce jury : Isabelle Pariente-Butterlin (livres : Le droit, la norme et le réel/Philosophie de l'espace connecté. La réalité d'Internet /La leçon de philosophie (préparation aux concours) /Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs/ Donner des raisons morales. Problèmes de l'éthique kantienne/ Manuel anti-onirique/ Erased : Traité de l'effacement...)

Membres de ce jury :
Marie-Frédérique Pellegrin (livres : Leçon sur le « Ménon » de Platon /Leçon sur les expériences du présent /Elisabeth de Bohême face à Descartes : Deux philosophes ?/ Le système de la loi de Nicolas Malebranche / Dieu/ Poulain de la Barre : égalité, modernité, radicalité)
Michel Nesme : Inspecteur pédagogique régional.
Claire Crignon (livres : Médecins et philosophes/Le mal/ Locke...)
Anne-Claire Husser (livres : Ferdinand Buison/ L'institution scolaire/ Les sources de la morale laïque...)
Claire Marin (livres : Souffrance et douleur. Autour de Paul Ricoeur/ Vivre autrement/ L'épreuve de soi/ Violences de la maladie)
Claire Pagès (livres : Qu'est-ce que la dialectique ?/Freud pas à pas/Apprendre à philosopher avec Hegel/ Elias/ Lyotard et l'aliénation/ Situations de Sartre / Hegel et Freud)
Eric Marquer (prof en Sorbonne) (livres : Regards contemporains sur la philosophie moderne /Le futur et ses ennemis/ Hobbes, Descartes et la métaphysique...). Et il a écrit une foule d'articles de philosophie.
Céline Denat (livres : Aristote/Lire Platon/Nietzsche : généalogie d'une pensée / Dictionnaire Nietzsche (coécrit avec Patrick Wotling, éd. Ellipses)
Laure Fournier (livres : Les problèmes de la causalité mentale/ Enjeu moral de la dichotomie du fait et de la valeur/ Quel désir féminin peut-on penser ?...)
Guillaume Coqui (livres : Pascal /Présentation d'un livre de David Hume/ Présentation d'un livre de Jeremy Bentham...)
Christophe Bouriau (livres : Schopenhauer/Kant/ Les fictions du droit/Alfred Adler et la philosophie/ Nietzsche et la Renaissance/Qu'est-ce que l'humanisme?/Qu'est-ce que l'imagination/De nombreuses traductions et annotations)
Joseph Vidal-Rosset (livres : Les paradoxes de la liberté / Qu'est-ce qu'un paradoxe ?/ Qu'est-ce que la négation ?...
Valérie Gérard (livres : Simone Weil/ L'Expérience morale hors de soi/ Obéir ? Se révolter ?...)
Christophe Bardyn (livres : Montaigne/ Socrate et Confucius/ Descartes...)
Anne-Lise Rey (livres : Leibniz/ La dynamique du vivant/ Les lumières/ Madame du Châtelet...)
Jean-Marie Chevalier (livres : Peirce/ Qu'est-ce que raisonner ?/La perception...)
Max Hardt, Dominique Horvilleur, Laurence Mathias, Christoph Hagen, Cécile Kerbiriou, Franck Kausch (lycée Fénelon et Louis-le-Grand), profs en prépas.

Mon correspondant n'avait pas raison.
Au passage, j'espère avoir donné l'envie d'acheter et de lire d'autres livres de philosophie que ceux de Michel Onfray et de Luc Ferry.

duvent

@ Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 21:53
« Votre personnage, Madame, pâtit de surjouer et perd en vraisemblance. Qu’il serait curieux de vous voir sous un lumineux éclairage. Il y aurait sans doute, comme chez tout un chacun, matière à éclater de rire. »

Mon personnage, dites-vous, « pâtit de surjouer », je me demande comment surmonter une telle avanie ! Croyez-vous que si j'abondais dans votre sens, ce personnage serait plus acceptable ?

Je constate que vous goûtez moins « mon délicieux venin », les flagorneurs dans votre genre approchent toujours de la même façon les personnages surjoués, et en cela vous êtes conforme à tous ceux qui se cherchent une raison honorable d'être les médiocres de leur temps...

Quant à l'intérêt que représenterait le fait de me voir sous un « lumineux éclairage », il serait passionnant, autant que celui d'observer le sphex à ailes jaunes...

Pour ce qui est d'éclater de rire, je n'y vois aucun inconvénient, mais encore faudrait-il, pour ne pas paraître stupide, que votre acuité mentale vous permette de déceler ce qui vous échappe encore...

En somme, vous n'êtes pas assez puissant, ni assez intéressant, ni assez original, ni suffisamment subtil pour écarter de votre mode conversationnel les petitesses que vous prenez pour de l'esprit...

——————————————————-

@ Tipaza

Vous m'aviez proposé un châtiment au prétexte que je secouais trop violemment les vieillards, voyez vous-même combien ce secouage est bénéfique. Le fameux vieillard Jean s'en est trouvé tout ragaillardi et produit de nouveau un fiel, certes de qualité médiocre, mais enfin, il ne faut pas désespérer.

Incessamment sous peu, il nous démontrera par sa production combien il est stupide de se croire irrésistible en explorant le cul d'une bouteille d'une ancienneté respectable...

Jean sans terre

@ duvent

Votre personnage, Madame, pâtit de surjouer et perd en vraisemblance. Qu’il serait curieux de vous voir sous un lumineux éclairage. Il y aurait sans doute, comme chez tout un chacun, matière à éclater de rire.

Claude Luçon

Il donne l'impression de s'être créé un personnage plutôt que laisser libre cours à ce qu'il est vraiment, un vaniteux qui aurait dû étudier la physique ! Lorsqu'il parlait de Proudhon et de Marx, il a mentionné qu'il avait fallu une heure à 200 soldats, pas payés, ignorant leur solde de soldat, pour lever l'obélisque place de la Concorde et a indiqué que cela correspondait à 200 heures pour un ouvrier payé, lui.
Ben non !
Un homme n'aurait jamais pu relever l'obélisque même s'il y avait dédié sa vie. Onfray oubliait la pesanteur et qu'à ce jour aucun athlète ne peut toujours soulever, seul, 320 tonnes.
Sauf un Stakhanov bien sûr, Onfray y pensait peut-être ?

Tipaza

C'est le troisième entretien de Michel Onfray qui à l'évidence a son rond de serviette chez Bilger, pourquoi pas, le personnage est intéressant par son éclectisme et son érudition.

On pourra lui reprocher de ne pas être un philosophe, d'être un philosophe de pacotille, de médias, ou pire d'être un philosophe de bazar, comme le fait duvent.
Mais c'est oublier qu'il existe des niveaux chez les philosophes comme partout.

Il y a bien en physique des théoriciens, des expérimentateurs et des ingénieurs.

On peut dire :
Qu'il y a les philosophes d'abstraction qui construisent des univers sociétaux idéaux, inatteignables par essence,
Qu'il y a des philosophes du concret qui se préoccupent de "l'ici et maintenant",
Et qu'il y a tout au bas de l'échelle, si échelle il y a, les philosophes de bazar que j'appellerais plutôt des philosophes de débat, ou de disputation, au sens médiéval du terme.

Michel Onfray fait partie de ceux-là, transposant dans tous les champs du réel l'extraordinaire érudition qui est la sienne.

L'érudition mal maîtrisée peut être un danger pour la créativité.
Elle conduit si on n'y prend pas garde, à la seule controverse, donc à s'aligner sur la pensée d'autrui au lieu de développer sa propre pensée créatrice.
Je me demande si ce n'est pas le mal dont souffre un peu, un peu seulement, Michel Onfray, débatteur extraordinaire par sa parfaite érudition.

On le questionne beaucoup sur la politique, un point est peu abordé avec lui, c'est celui de la spiritualité.
Il se déclare athée.
Et pourtant comme athée il a voulu tenter l'expérience d'une retraite de trois jours et trois nuits dans l'abbaye de Lagrasse, avec comme mentor, je n'ose dire directeur de conscience, le père Michel, dont le nom est un hasard certainement, si on est athée.
MO dira de lui qu'il fut son ange gardien dans le monastère.

De ce séjour il en tire un remarquable essai intitulé :
"Patience dans les ruines - Saint Augustin Urbi et Orbi" Bouquins Ed.

Dans une première partie, il y expose son point de vue sur la spiritualité, telle qu'il a pu l'observer à partir de la vie codée dans le monastère et sur la civilisation judéo-chrétienne dont il se revendique fortement.
Cette première partie du livre mérite d'être lue pour comprendre le rapport de MO à la spiritualité.

Dans la seconde partie, il débat dans une controverse, style disputation, avec Saint Augustin, montrant qu'il connaît parfaitement son oeuvre, qui est rien moins qu'un pivot essentiel de la chrétienté.

Le livre se termine par un échange de courrier entre MO et le père Michel.

Ce livre est intéressant parce que MO donne à la fois son point de vue sur la spiritualité et qu'il n'échappe pas à son péché, celui de la controverse, qu'il mène de parfaite façon, sans toutefois avoir son contradicteur face à lui. ;-)

genau

Pour rire, j'avais mis un petit post négligé, peu importe, adoptons l'attitude Onfray, soyons direct.

L'entretien est très séduisant, même si les questions de PB ne sont pas dangereuses. Onfray se décrit, envoie des flèches du Parthe et pose des choses simples. Si j'étais ici célèbre pour une science ou une vigueur problématiques, je trouverais des quantités de défauts et de raisons de faire des observations, mais un correspondant m'ayant qualifié de cher ancien, pfffff, le monde est à moi, presque mort.

Donc, MO dit des choses qu'on peut interpréter comme vaniteuses dans son détachement mais en même temps que plutôt autosatisfaisantes, notamment sur ses productions. Vrai, mais il vit de ça.

En revanche, j'ai beaucoup aimé ses explications sur la conception de ce que c'est d'être de gauche lorsqu'on n'appartient pas à la gauche. Inutile de paraphraser, mais j'y ai pris une bonne leçon, encore que la chose ne soit intellectuellement pas très difficile à suivre. De la même façon, touché par la révérence au père. Oui, naïf, étymologiquement près de nativus. J'aurais aimé un père comme cela.

Et voilà le hic : je n'ai jamais rien lu de MO, honte sur moi. Eh bien, direction Amazon et un mois de lecture. Ce n'est pas un bon commentaire, mais imaginez que vous lisiez M. Penrose en étant un peu physicien, et vous disant "mais c'est bien sûr" ; vous sautez sur ce concepteur de la robustesse des trous noirs, mathématicien émérite, prix Nobel etc. naturellement. Je ne pense pas découvrir grand-chose chez MO, mais essayer de comprendre pourquoi je me suis toujours cru de droite, c'est mon trou noir à moi.

Vous n'étiez pas obligé de me lire, en revanche.

duvent

@ Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 02:01
« Quelques traits fins et précis dans votre commentaire se mélangent à d’autres, inutilement méchants et gratuits. »

Vous ondoyez à ravir.

Lorsque vous écrivez « méchancetés », dois-je défaillir d'émotion ?

Que votre cuir tanné par les années vous ait convaincu de jouer les petites demoiselles sottes et effrontées me laisse rêveuse...

Afin que mes propos ne vous tourmentent pas davantage, je vous conseille vivement de les éviter.
Votre petit cœur de faon ne pourra pas supporter mes vilaines manières et sachez que je n'ai pas l'intention d'en changer, parce que des vieux barbons querelleurs quand c'est commode et qui gémissent quand ça l'est moins, repoussent...

Vous recherchez comme tous les pusillanimes votre semblable en toute chose :

« Je ne peux m’empêcher de ressentir à son endroit de la sympathie, ne serait-ce que parce qu’il méprise ce que je méprise aussi. »

Et puis voilà qu'il vous prend l'envie de me donner des conseils :

« Je vous épargne, Madame, votre mépris. Il est prudent d’en avoir assez en réserve. »

J'aime mépriser comme il me plaît, autant qu'il me plaît, qui il me plaît !
Je n'aime pas les sommations en forme de conseils, gardez-le pour vos semblables, sans quoi il vous en cuira !

Jean sans terre

Je ferai délibérément une digression. Bobby Fischer, le génial joueur d’échecs américain qui conquit le titre de champion du monde quasiment seul contre tous, avait une habitude stupéfiante, qu’il était le seul à avoir parmi ses pairs. Il se plaisait à étudier les parties d’amateurs et affirmait qu’il y trouvait des idées originales, ce qu’il ne trouvait pas dans les parties de maîtres. Les autres grands-maîtres, tous, n’étudiaient que les parties de maîtres.

On a dit beaucoup de choses sur cet homme, qu’il était schizophrène, paranoïaque, démesuré. Je vois dans sa démarche la suprême humilité. Il était le meilleur et pourtant toujours il se penchait pour apprendre des plus petits.

Lorsque j’étais un jeune blanc-bec, je moquais souvent mon père au sujet de ses lectures. Il aimait lire des livres pratiques. Un jour, j’en ouvris un et le lus entièrement. Depuis, je sais qu’en toute chose, en chaque personne, il y a quelque chose à apprendre auquel l’on n’a pas pensé.

Onfray n’est pas pire que les autres. Certes, il a des petitesses dont on pourrait sourire. Qui n’en a pas ? Il y a aussi dans sa prose quelques éclats qui mériteraient qu’on les méditât. Le pire conformisme est peut-être de rester confortablement dans son entre-soi. Nous, Français, y sommes particulièrement sujets, comme nous inclinons aussi à trop médire et à critiquer. Cela dénote par trop un caractère précieux et vain.

Il est une chose que j’aime chez Onfray. Il pique les puissants et les fats. Cela change de l’obséquiosité et de la suffisance.

duvent

@ Serge HIREL | 03 novembre 2024 à 12:04
« N’auriez-vous pas commis une petite erreur dans vos fiches ? »

Non, je n'ai pas commis d'erreur, je ne dispose pas de fiches, et je ne le confonds pas avec l'autre pitre...

Monsieur Onfray s'expose, et puisqu'il s'expose, je dispose !

Je ne vois pas quel est le but de votre propos, voulez-vous m'imposer votre opinion ?
Si tel est le cas, ce ne sera pas du tout possible, pour la raison évidente que non seulement je me moque éperdument de M.O, mais aussi de ce que vous, qui avez l'air si sûr de vous, pouvez penser de mon commentaire.

Ce philosophe de bazar nous bassine à longueur de temps, sans qu'il soit question pour lui ou sa philosophie de modifier le cours des choses, car il en est totalement incapable !

Certes, il est bon de se tenir par le menton en susurrant quantités de mots, mais enfin, il arrive un moment où la barbe ne fait pas le philosophe...

En conséquence, et si vous voulez prendre sa défense faites-le avec au moins autant de conviction que lui en met à nous prendre pour des imbéciles.

Par ailleurs, je vous le dis tout net, je n'accepte pas cette tournure qui vise à faire taire à peu de frais celui qui pense autrement, et cette tournure, qui est aussi la vôtre, la voici :

« Mais ne serait-il pas plus productif de lui opposer vos propres arguments, votre propre philosophie, que de lui lancer de méchants propos, rédigés dans le seul objectif de faire mal ? »

Quelle lamentable fourberie ! Quelle minable feinte ! Que de mots veules et vains !
Alors, sachez-le, et ne vous méprenez point, je me moque d'être productive, je n'éprouve aucun besoin d'argumenter, cette histoire d'arguments me les brise menu, menu... Quel argument vaut mieux que ma désapprobation ?

Depuis un certain temps on utilise comme décisifs et légitimes toutes sortes d'arguments abscons, et d'autres fallacieux qui vaudraient mieux que le simple désaccord.

Et désormais il faut pour vous satisfaire que ces « arguments » (mot magique !!!), qui seraient recevables et légitimés par votre code de la conversation, viennent soutenir mon point de vue.
Pourquoi, s'il vous plaît, sachant que rien de ce que je dis ne peut non seulement être méchant, ni ne peux nuire à un philosophe rompu à l'art de la parlotte.

Peut-être le connaissez-vous, et savez-vous qu'il est un être sensible, et fragile, lequel s'arroge le droit de dépeindre des portraits et celui de se moquer. Dans ce cas rapportez-lui au plus tôt que le fameux polémiste qu'il est m'indiffère au dernier degré, mais que par pur amusement il me plaît de l'appeler Foutriquet Numéro Bis, et qu'il peut se faire consoler par sa dulcinée, riche en expériences et savoir-vivre familial.

Il est pathétique pour un soi-disant philosophe de se produire partout, donner des leçons de maintien au monde entier, pour finir comme monsieur Machin dans une vie de besogne et « grand-père » à la mode des piliers de bar et autres tenanciers.

Il me fait penser à Foutriquet Premier.

Quant à ses compétences en matière de psychologie de couple, de vie familiale, et tout de bataclan, je vous laisse le soin de nous les faire connaître, car lui-même les ignore à en croire sa théorie de la relativité de l'escalier qui mène directement au septième ciel sans trop de complications ni trop d'engagements, ni trop de trucs pète-c*uilles, que le commun des mortels appelle trivialement les merdasses du quotidien de madame Michu et de Monsieur Trompette, philosophe de son état, écrivain prolifique, ramasseur de chiards, et confectionneur de cintres en laine d'alpaga...

Catherine JACOB

Complément à Catherine JACOB | 03 novembre 2024 à 10:00
Petite info à toutes fins utiles, le traducteur japonais de « Nietzsche - se créer liberté » était en conférence à l’INALCO vendredi dernier 25 octobre, en présence et vidéoconférence sur zoom, de 15 h 30 à 17 h 30. Communication suivie de discussion d’une demi-heure sur une question de linguistique : « La voix moyenne et la question de la responsabilité » et à l’invitation du Groupe d’étude de philosophie japonaise (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco / Université de Paris-Cité / CNRS).

Ça aurait pu être intéressant qu’O.M. y soit également invité. Dommage que son questionnement par Philippe Bilger n’ait pas eu lieu plus tôt, il eût été possible d’y renvoyer lors de la discussion à laquelle ont notamment participé un comparatiste en droit japonais et français ainsi qu'un médecin psychiatre, mais je vais quand même envoyer le lien sur la vidéo à l'enseignant responsable du groupe.

Xavier NEBOUT

Le vocable "étymologie" a pour racine "etimos", la vérité.
L'étymologie de "Dieu" est "lumière des cieux".

Dès lors, "qu'on" ait habillé Dieu en père Noël, et que le couillon n'y croie pas, est une chose. Mais un philosophe se disant athée, c'est le "qu'on" qui devrait savoir qu'il est un.

Vu le torchon dudit philosophe intitulé "la théorie de Jésus", cet ignare ne sachant manifestement pas quelle est la différence entre un mythe et une légende, il ne s'est même pas posé la question de savoir s'il y a lieu de faire un rapprochement entre les éléments légendaires et les mythes indo-européens, ni pourquoi la légende a eu autant de succès.

Alors, désolé, mais j'ai arrêté l'écoute dès le début lorsqu'il s'est dit athée.
Il est irrécupérable en l'état.
Il y a cependant lieu de s'attrister sur ce que sera pour lui l'instant, peut-être le dernier, lorsqu'il se dira "mer*e j'avais rien compris, et j'ai entraîné des braves gens avec moi". La suite sera dure.

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 02 novembre 2024 à 15:58

Qui êtes-vous donc, Monsieur Charoulet, prof de lettres honoraire de votre état et détenteur d’un blog chez Mediapart, pour décider de l’opinion que l’on doit avoir sur Michel Onfray ? Vous matraquez - et méprisez - l’auteur sans dire un mot de ses livres. Il n’est pas agrégé et ne pouvait pas l’être, dites-vous, l’air dégoûté et le ton mystérieux, comme si l’individu avait commis un crime ou était atteint de la vérole... Mais faut-il être agrégé pour penser, pour penser juste ?

Vous jugez l’importance d’un homme et le respect que vous lui devez à la taille de son diplôme. Vous aimez les peaux d’âne, les breloques (et les dictionnaires). C’est votre droit. On peut aussi - et certainement mieux - l’évaluer à la valeur de son apport à la société, sans pour autant être d’accord sur tout avec lui. Ce qui, pour ma part, me paraît mille fois plus pertinent que vénérer un parchemin jauni, saluant la fin des études bien plus que l’intelligence.

« Ce serait bien le plus riche des trois »

Votre obsession pour l’argent et votre curiosité maladive à propos des revenus de ceux dont vous enviez les moyens sont insupportables.

Axelle D

« Le bavardage est devenu une plaie de notre époque. L’expertise journalistique à la télévision, le ronronnement de la radio, l’asservissement au téléphone portable ont sacralisé ce jet continu de paroles exutoires » affirmait Michel Onfray, en 2011...

Ça fait réfléchir ! Autrement dit faites ce que je dis mais pas ce que je fais.

Plus bonimenteur et creux que ce "filosoff" de surface, à part BHL, je ne vois pas !
Rien de profond, de nouveau, dans ces développements interminables, que du clinquant, poncifs et banalités débités à jets continus.

En tout cas se la fader une heure et quelques, quel pensum !

Serge HIREL

@ duvent | 02 novembre 2024 à 17:59

N’auriez-vous pas commis une petite erreur dans vos fiches ? Votre portrait au vitriol de Michel Onfray, bien troussé ce qui l’aggrave, ne serait-il pas celui que vous destiniez à un autre philosophe, lui bien en cour - on l’a entrevu récemment dans l’avion présidentiel accompagné de sa donzelle à la voix enfantine - et toujours prêt à mouiller sa célèbre chemise immaculée pour une apparition à la télé ?

Michel Onfray n’est pas un philosophe à l’ancienne, qui laissera une œuvre encore étudiée dans 2000 ans. Ce n’est pas son ambition. Il n’est pas non plus à la recherche d’une nouvelle idéologie à vocation planétaire. Il donne plutôt dans la « philosophie appliquée », une sorte de philosophie du moment, où se mêlent morale, politique et sociologie. Et ses travaux le conduisent tout autant à s’inspirer des grands penseurs qu’à observer les soubresauts de l’actualité et le comportement de ses contemporains.

Certes, dans une société habituée au « pas de vagues », il appelle un chat un chat et ose des saillies qu’un philosophe ne devrait pas se permettre. Mais n’est-ce pas là la marque d’un esprit libre ? Certes, il zigzague parfois, se contredit même, mais n’est-ce pas là le propre du philosophe qui, comme tout praticien des sciences humaines, travaille sur une matière sans cesse en mouvement ? Certes, dans son discours, parfois, il semble s’adapter plus qu’il ne résiste, mais faut-il être toujours rigide pour avoir toujours raison ?

On lui reproche d’être populiste... mais n’est-ce pas le lot de quiconque admet que le peuple possède le bon sens et le fait sien ? On le dit d’extrême droite... Mais n’est-ce pas le leitmotiv de la gauche contre ceux qui défient ce que l’on nomme indûment « la bien-pensance » ?

Bref, on peut entendre que la parole de Michel Onfray ne vous plaît pas, que ses convictions ne sont pas les vôtres. Mais ne serait-il pas plus productif de lui opposer vos propres arguments, votre propre philosophie, que de lui lancer de méchants propos, rédigés dans le seul objectif de faire mal ?

Quant à ses « conseils » sur la vie de famille dont vous vous moquez - la question lui est posée, il y répond... -, fort de son expérience personnelle, est-il moins apte à les donner que ces « coachs de vie » et autres supposés « psychologues », qui ont pour toute compétence que la plaque qu’ils installent à l’entrée de leur cabinet ?

xavier b. masset

Quelle bastonnade, réglée comme sur du papier à musique, de la part des commentateurs gentilshommes aux âmes savantes dont on entend les réprimandes, écrites et lues comme des odes de poètes athéniens, malgré le boucan du chœur des grenouilles.

Mais que diable Michel Onfray allait-il faire dans les colonnes de cette frayère ?

On jurerait le voir dans les chaussures du peintre Neville à la fin de Meurtre dans un jardin anglais, 1982, par Peter Greenaway.
Contre toute attente l'animal bouge encore au fond du sac-poubelle, un pied de Georges Palante semble même dépasser du nœud de serrage.

Il a choisi le jardin des "rimonim", plutôt que les serres de l'homicide du Hamas, assez pour faire de lui "un mec d'extrême droite", comme répéterait le premier mainate qui passe.

Un père journalier, un Proudhon journaliste qu'il mutualise comme son jumeau monozygote, tout reste au sein d'une sainte-famille dont il prit l'imagerie à Louis Guilloux et Kenneth White réunis en un habile mélange d'érudition décongelée, prête à cuire la pensée (là je me refais grenouille salivant devant la taille du bœuf).

Une philosophie de la transmission peut-être trop facilement œcuménique, dont l'esthétique radicale - qui vaut pratique autant que théorie - est toujours un peu kitsch avec ses pièces rapportées, son décor d'emprunt, en effet.
De quoi vous le rendre sympathique, parfois.

Il possède un indéniable souci de la langue, une préoccupation de tous les instants chez lui.
L'impropriété c'est le vol du langage, pourrait-on dire avec lui.

Patrice Charoulet

@ duvent

Très bonne analyse.

Catherine JACOB

HUM !
J’ai écouté cet entretien où vous n’êtes pas à droite mais à gauche de l’écran et où on en voit davantage qu’auparavant de la physionomie de votre interlocuteur, vers 3 heures ce matin.

Sur le contenu, je n’aurai que deux mots à dire, à savoir que :
1. si on ne savait pas déjà que M.O. était fils d’ouvrier agricole et de femme de ménage abandonnée bébé et placée à l’assistance publique, ainsi que lui-même envoyé dans un orphelinat catholique à l’âge de dix ans, on le saurait. D’où peut-être ses attaques virulentes contre le Freud du complexe de l’enfant exposé / abandonné de cet auteur qui, à l’instar de Jules César se préfère le premier dans son village plutôt que le second à Rome. Mais bon, ne donnons pas dans l’analyse sauvage.

2. Le contingent d’affirmations péremptoires arbitraires est à l’aune de son habitude mais on ne peut pas laisser passer l’affirmation que Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe aient été « antisémites ». Soyons un peu sérieux de temps en temps, monsieur Onfray !

Vu qu’il a affirmé avoir déjà été traduit en une trentaine de langues, j’ai eu la curiosité de voir ce qui, de ses ouvrages, avait pu intéresser suffisamment les Japonais pour qu’ils s’attèlent à une traduction et un petit passage par le site japonais d’Amazon a indiqué :

1. « Le ventre des philosophes, critique de la raison diététique » (1989) dont la traduction japonaise a été publiée en 1998 chez Shinhyōron par Kôda Norimasa (幸田礼雅- 1939 ~ au présent), diplômé de l’Université de Tokyo en 1966 et qui a essentiellement traduit du français et un peu d’anglais ; titre japonais 『哲学者の食卓――栄養学的理性批判』= La table du philosophe ( et pourquoi pas, le philosophe à table… !), ―― Critique de la raison diététique. Onfray y est transcrit Onfraye.

2. « Nietzsche - se créer liberté ». (2010) dont la traduction japonaise a été publiée chez Chikuma Shobō en 2012, par Kokubun Ichirô (國分功一郎 – 1974~au présent) Docteur ès sciences (2009), professeur au Collège (sens anglais) des Arts et Sciences de l’Université de Tokyo, spécialiste de la philosophie du XVIIe ainsi que de la philosophie française contemporaine dans le cadre d’une analyse de la société contemporaine du point de vue de la sensation d’impasse dans laquelle elle semble se trouver.
Intéressant.

J’ai eu la curiosité d’écouter s’exprimer son frère cadet, interviewé dans « Thé ou Café » et de constater que les deux frères sont dans une opposition Intellectuel / Manuel, l’aîné faisant l’éducation du cadet qui avoue ne pas toujours comprendre de quoi il s’agit dans le discours de l’aîné, mais ça ne les empêche pas de s’apprécier. C’est bien.

sylvain

J'aimerais savoir ce que M.O. pense de Jordan Bardella qui pour moi reste le seul espoir pour sauver cette France ruinée salie humiliée insultée avilie avachie soumise couchée collabo islamisée droguée dégénérée détraquée socialement et sociétalement par ce wokisme islamo facho gauchiste LGBT, ce pays tiers-mondisé, jungle sauvage barbare où ne règnent que violences crimes narcos trafics, institutions islamisées, justice corrompue complice du crime, mafias ONG associatives extrêmes gauchistes passeurs promigrants, élus soumis couchés menacés frappés, FDO tabassées, incendiées, lynchées, députés délinquants NFP LFI-Hamas aux propos criminels impunis intouchables protégés par la macronie.

Macron nous avait avertis : "Ce sera moi ou le chaos" en faisant référence au RN, résultat nous avons Macron ET un chaos qui dépasse tout entendement et qui progresse de jour en jour malgré les moulinets de Retailleau qui se fait remonter les bretelles dès qu'il fronce un sourcil, ses CRS-majorettes impuissantes qui ne sont réduites qu'à défiler devant des dealers narcos mafieux tordus de rire, et Migaud le Moretti bis qui nous ressort encore ces jérémiades débiles sur l'État de droit, l'humanisme, la prévention, l'éducation, le vivre-ensemble, toute cette idéologie très de gauche qui a plombé le pays dans une anarchie qui ne cesse de progresser.

Macron a réussi son plan programmé de destruction de la France, il nous insulte à l'étranger, il salit la mémoire de nos anciens, il s'agenouille, s'excuse, se repentit, nous humilie avec un zèle pervers dû à sa paranoïa schizophréne masochiste, la France n'est plus qu'un lupanar narco islamiste, gangrené par toutes les tares de cette répugnance organisée, la laideur, la haine, crimes barbares, viols-tueries, équipées sauvages d'êtres inhumains, bêtes féroces intouchables protégées par la justice aux ordres de ce pouvoir diabolique.

Macron n'a plus qu'à sourire avec délectation et satisfaction du bilan monstrueux de son passage à la tête du pays et il en a le droit, ce peuple veau de débiles congénitaux a veauté deux fois pour son bourreau, qu'il assume tous ces crimes terribles qui se déroulent dans tout le pays.

Peuple décervelé, abruti, abêti, crétinisé par des années de gauchisme, qui a fait barrage au RN pour relancer cette mafia macronienne et ses complices PS PCF EELV NFPalestine LFI-Hamas.

Résultat, nous avons écarté le RN, Zemmour, Le Pen, mais nous récoltons des Boyard, des Delogu, des Obono, des Panot, des Kerbrat...

Vive la France !

Achille

Le petit reproche que je ferais à Michel Onfray est sa propension à se prendre pour un polymathe, le Pic de la Mirandole du XXIe siècle.

J’en veux pour preuve cet extrait d’une interview qui date de 2020 et dans laquelle il nous fait part de sa vision du réchauffement climatique, provoqué selon lui par "l'ordre secret du cosmos, la mécanique quantique, les ondes gravitationnelles, le multivers".
Il serait temps que notre philosophe bac+8 revienne sur Terre.

Autre reproche, plus agaçant celui-là, qui concerne les expressions lapidaires qu’il utilise envers les gens qu’il n’apprécie pas : "foutriquet" pour désigner Emmanuel Macon, expression qu’il avait déjà utilisée pour Giscard, "crétin" parlant de Valls qui était Premier ministre à l’époque.
Je trouve que cette attitude hautaine le dessert car il est capable, dans ses bons jours, de dire des choses intéressantes. Dommage !

Jean sans terre

Je tiens à louer, Monsieur, la politesse exquise de vos entretiens. Vous y laissez parler ceux que vous interrogez. Cette qualité est aujourd’hui si rare qu’il la faut admirer et la comparer toujours à ce qui se fait ailleurs. L’un est aimable, l’autre est détestable, tellement que l’envie nous prend d’aussitôt interrompre le programme.

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Il est une chose qu’il paraît indispensable de devoir dire pour avoir une chance de passer sur les chaînes de télévision de Bolloré : Israël est la tête avancée de l’Occident. Peut-être est-ce vrai pour ce qui se rapporte aux jeunes gens trucidés, mais je n’arrive pas à voir où cela se vérifie pour le reste de la société. Faut-il que les disparités soient tant nivelées pour parvenir à trouver une communauté de destin et d’intérêts entre l’Occident et la judéité ou suffit-il de l’imprécision d’un mot. Judéo-chrétien : est-il quelqu’un pour remarquer que ce mot-valise ne renvoie à rien ? La civilisation judéo-chrétienne n’a jamais existé. Il fut des peuples, chrétiens, pétris de grécité et de romanité. Il n’existe pas de peuple judéo-chrétien, pour la raison évidente que juifs et chrétiens n’ont pas le même messie et espèrent des choses radicalement opposées.

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@ duvent

Quelques traits fins et précis dans votre commentaire se mélangent à d’autres, inutilement méchants et gratuits. La même chose aurait pu être dite de la société entière et l’on eut pu croire que, parlant de lui, c’était elle que vous dépeigniez. Si l’on veut y vivre avec de l’agrément, il faut bien s’en accommoder. Tant d’autres concierges insupportent bien plus que M. Onfray ne le fait. Nonobstant sa rudesse et les quelques naïfs poncifs qu’il s’est précipité à dire, je ne peux m’empêcher de ressentir à son endroit de la sympathie, ne serait-ce que parce qu’il méprise ce que je méprise aussi. Je vous épargne, Madame, votre mépris. Il est prudent d’en avoir assez en réserve. Votre palais, certainement, est plus délicat que le mien.

Quant à la plèbe, Madame, le malheur est qu’elle s’est répandue universellement à peu près partout. Prenez garde que cette lèpre ne passe sous votre porte. Rien ne l’arrête. Oh, pardonnez Madame, ni ne rugissez ni ne trépignez. Vous savez bien que cela serait inutile. J’admire dans le fond votre optimisme. Moi, je suis plus désespéré.

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@ Marc Ghinsberg

Monsieur le directeur, dans votre profession, l’opération qu’a faite le président Sarkozy, porte un nom : cavalerie. On n’a pas souvenir d’une comparable forfaiture, à la tête de l’État dans l’histoire de notre pays.

L’élection d’un homme à la magistrature suprême n’emporte pas l’acceptation de l’entièreté de son programme politique. S’il était tel, personne ne serait jamais élu. Le consentement à la perte de pans entiers de souveraineté n’était pas du ressort du président de la République mais du peuple selon l’esprit de la Constitution. Le président n’est pas souverain. Il n’est que représentant. Le référendum était indispensable. Celui-ci aurait pu être préparé et très largement commenté plusieurs mois à l’avance afin que la population pût s’en faire une correcte opinion. Et si d’aventure, elle confirmait son premier choix, il fallait s’y ranger.

Ce qui s’est passé est à l’extrême limite de la légalité. Est-ce qu’un président est légitime pour abdiquer la souveraineté nationale ? Il semblerait que cette décision n’appartienne qu’au souverain. En France, la Nation est souveraine. Le président ne l’est pas, fût-il élu au suffrage universel.

Giuseppe

@ duvent | 02 novembre 2024 à 17:59

Analyse éblouissante ! Bon, je reconnais qu'il y a belle lurette que j'ai lâché prise, il a été un formidable débatteur, bon client des 24 h du Ma... Oups !... des TV de l'info en continu… J'ai voulu tenter une relecture avec « Sagesse », je me suis arrêté au bout de quelques paragraphes. En fait vous m'avez beaucoup plus plu maintenant, que lui depuis... Cela fait beaucoup.

Au passage, vous n'êtes jamais aussi bonne que lorsque vous êtes méchante et vous l'êtes souvent - je vous l'ai déjà dit - mais il faut le reconnaître, la lame est fine et assassine.
Vous devez le détester sacrément mais pas seulement lui, "Il est accepté, depuis des décennies, par une populace abêtie...", même pas une larme pour ceux qui n'ont pas été touchés par les Lumières. Je remarque que je n'ai pas parlé de lui, tant pis !
"Tavernier, une crème d'Armagnac, tu connais nos goûts !"

Serge HIREL

Michel Onfray est égal à lui-même : volubile, érudit, chaleureux, sûr de lui, convaincant et... complexe. Bref un esprit libre, brillant, affûté et capable de récuser sa qualité de polémiste, tout en reconnaissant avoir écrit des pamphlets. Capable aussi de nier tout antisémitisme chez Proudhon, mais, au même instant, de concéder que ses « Carnets », qui auraient dû rester intimes, contiennent quelques confidences à lui-même parfaitement hostiles aux Juifs. Ce n’est pas de la mauvaise foi. C’est Onfray... que Proudhon inspire, hormis sur ce point. Cf la magnifique défense d’Israël, que peu, aujourd’hui, osent aussi précise et sans nuances.

Pourtant, malgré le sentiment de partager la plupart de ses convictions et m’être fait une joie de sa distribution de paires de claques à ses têtes de Turc habituels, à la fin de l’écoute de l’entretien, je suis resté un peu sur ma faim, j’ai eu l’impression qu’il y manquait quelque chose d’important. Beaucoup de paroles justes sur l’état de notre société, de notre République, mais pas de propositions concrètes qui, mises en œuvre, éclairciraient notre avenir.

Des constants cinglants certes, en particulier sur la responsabilité des élus qui, en violant en 2008 son « non » à « l’Europe de Bruxelles » de 2005, ont terriblement aggravé la désaffection du peuple pour la politique. Mais pas de pistes pragmatiques pour « renverser la table », pour que les Français « refassent nation »... La France doit devenir girondine, Paris doit laisser de l’air au reste du pays, dit Michel Onfray. Mais comment y parvenir ? Bien sûr, refaire des villages de vraies communautés de vie est une belle idée. Mais d’évidence insuffisante. Quel bouleversement de nos institutions faut-il entreprendre ? Quel grand coup de pied dans nos habitudes faut-il donner ? Il n’en dit rien, sinon choisir la voie du bon sens... Où se trouve-t-elle ?

Bien sûr, un philosophe, pas même un polémiste, n’a à entrer dans ces détails. Mais Michel Onfray, par son verbe, ses colères, ses emportements... et la pertinence de son regard, a créé dans son auditoire une attente qui devrait l’obliger à aller un peu plus loin que ses confrères et, peut-être, mettre les mains dans le cambouis ou, pour être moins pessimiste sur l’état du pays, mettre la main à la pâte.

Jean Levaux

Stupeur et tremblements de joie à CNews que ce ralliement du libéral libertaire encore plus nazi que Netanyahou et Goldnadel réunis ! Comment pouvez-vous inviter ce sinistre individu dont tout le discours est une inversion de la réalité et dont vous êtes le faire-valoir !
Bizarrement, celui qui était le plus proche des idées de CNews, Houellebecq, depuis que rêvant d’avoir le Nobel il a présenté ses excuses au recteur de la mosquée de Paris pour avoir écrit que l’islam était la religion la plus conne !
Deux reniements pour obtenir de puissants protecteurs au moment où se tarit l’inspiration créatrice ?

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