« Marc Bloch, un héros d’hier pour aujourd’hui et pour toujours… | Accueil | Alain Delon, 132 jours après... »

26 décembre 2024

Commentaires

Serge HIREL

@ Giuseppe | 31 décembre 2024 à 10:06

Tseu, tseu... Vous voilà fort dépourvu de célébrités politiques locales pour vanter votre « plus beau paysage du monde »... Le palmarès est un peu court : un Chinois traîné là par l’enfantillage d’un président fantasque et ledit président, natif de Picardie, qui, dans sa jeunesse, a pris quelques valdingues sur les pistes du secteur.

Et pourtant, vous auriez pu citer le Ber... Ah oui ! ou plutôt non ! Il a serré la main du Boucher syrien... Le péché, cette fois, est mortel. Il est excommunié et ne vous sert plus que lorsque l’envie d’un chamboule-tout vous prend. Avec « Gégé », il fait la paire.

Alors, il ne vous reste plus qu’une solution : dénigrer la Corrèze en vous payant Pépère, qui, pourtant, n’y est qu’une pièce rapportée pour cause de parachutage mitterrandien. Et vous ne faites pas dans le tulle...

Néanmoins, je vous l’accorde, l’image est drôle du capitaine de pédalo juché sur des skis au beau milieu d’un nulle part enneigé... presque aussi drôle que celle du même François sur son scooter.

Votre mauvaise foi n’en saute pas moins aux yeux. Et Chirac ? Que faites-vous de Chirac, qui, bien que lui aussi d’ailleurs, est devenu le premier des Corréziens ? Et vous oubliez aussi le deuxième, qui, lui, est authentique, Patrick Sébastien ! La punition s’impose : trois tours de « chenille » ! Non non, pas question de leur substituer une grimpette au sommet du Tourmalet par -10 degrés. Vous y trouveriez votre plaisir !

Allez, Giuseppe, les Corréziens, dont je ne suis pas - je suis Bourbonnais par hasard - vous pardonnent. Comment en vouloir à un admirateur de Tony Poncet ? Même si celui-ci n’est pas non plus natif de vos montagnes...

Giuseppe

@ Serge HIREL | 30 décembre 2024 à 18:49

https://youtu.be/LI2BN9IuPEk?feature=shared

Vous n'allez pas confondre la Corrèze terre de losers et le restaurant préféré de Macron et de Xi Jinping, la terre des winners.
La différence est là, l'un s'écroule pour des élections, les winners en prennent plein les poumons pour un deuxième mandat rempli de surprises. Xi aime les winners.

Je remercie Macron d'avoir enlevé la taxe d'habitation, je suis sûr que la plupart des Français lui en sont reconnaissants, malgré la sale manie des élus de toujours augmenter les taxes surtout celle foncière.
Alors, qu'ils arrêtent de pleurnicher ces élus du gaspillage, Guillaume Roquette a bien expliqué que le montant prélevé des taxes est toujours plus élevé qu'avant la suppression de la taxe d'habitation.

Je dois être parmi les quelques-uns qui ont soutenu la dissolution, au moins là c'est clair, nous n'allons pas en mourir, la Terre ne s'arrêtera pas de tourner.
Et comme toujours au pays des winners tout se termine en chansons. Le paysage aujourd'hui est le même, chez Burette (pour les anciens du ski de la "frontière sauvage") ou l'Étape du Berger maintenant, on se requinque...

Vous voyez Pépère sur les planches descendre à toute berzingue comme Macron les pentes du pic du Midi ? Un monde les sépare. On l'aime ou pas, Macron a changé la façon de faire de la politique, et puis deux mandats ce n'est pas rien, le chômage avait avec lui bien baissé.

Je suis en cannes, il n'y a pas que le vélo, nous possédions nombreux des VR17, le ski de glace et de croûte, ski de jeunes téméraires, Macron aurait apprécié,

"1967 Premier dispositif anti-vibration de l'histoire du ski avec le VR17, que vient consacrer en 1968 le triplé olympique de J-C Killy..."

Pèpère aurait dû les chausser ces skis, il aurait été meilleur, mou du genou et sans saveur le type, première prise de carre avec ses révélations, il sort de la piste, Valls très en colère, et la baudruche qui se dégonfle... Bon, bon il est temps de me mettre en route, levé depuis l'aube, le froid n'attend pas.

Giuseppe

@ Serge HIREL | 30 décembre 2024 à 18:49

Bon j'ai un peu souri, quand on veut donner de l'importance à quelqu'un qui n'en n'a pas, on commence par dire qu'il règne en direct sur des milliers de fonctionnaires, alors je me rends compte que c'est encore pire que je ne le pensais, et tout ça pour nous mettre un drapeau de 3300 MILLIARDS !

C'est pas rien cette somme, pas une broutille, mais une misère en plus. Il est quand même du bon côté de la barrière, sans rien fiche ou si peu - je voudrais le suivre une journée en caméra cachée -, il applique comme les assureurs la répartition et jamais responsable ou caution d'un déficit, alors qu'il est comme on dit abyssal...

Des milliers de fonctionnaires sous ses ordres comme vous dites pour rendre une copie aussi mauvaise... Dans n'importe quelle major, il aurait pris la porte avec fracas, j'ose penser que si demain l'une d'elle ne satisfaisait pas les actionnaires, le PDG sauterait, il est un peu normal que son salaire soit au niveau où vous le situez, un peu plus élevé que celui de Gégé qui se la coule douce quand même.

Faux pas confondre produire de la richesse et donc des emplois par dizaines de milliers et produire du fonctionnaire. Le salaire de cadre supérieur que vous lui attribuez avec tout ce qui va avec est largement au-dessus de ce que son emploi valorise. Je vous fiche mon billet que le jour où il sera remplacé personne ne s'apercevra de son départ si ce n'est le chef de cuisine.

Loin de moi l'antiparlementarisme de fond, j'étais en accord avec Macron qui devait réduire le Congrès de "30 %" de ses élus. Comme pour les impôts et prélèvements nous sommes champions toutes catégories confondues, on peut y mettre Gégé aussi pour partie responsable, non ?

Pour le meilleur, vous m'avez mal lu ou moi mal exprimé, j'ai pris des risques dans ma vie, le pourcentage s'appliquait sur le montant du budget du Sénat. Mais je sais être magnanime, un jour le numéro 1 a réuni les petits nouveaux dont j'étais et ses paroles furent, "Si vous vous trompez, vous avez droit à l'erreur, mais vous assurerez jusqu'au bout avec votre client quoi qu'il en coûte !", vous voyez Macron n'en est pas l'inventeur, mais le droit à l'erreur n'est pas un droit pérenne, certains ont pris la porte, elle était grande ouverte.

Je ne peux prendre un tel engagement même pour tout l'or du monde, nous étions incorruptibles, nous aimions trop ce que nous réalisions pour ne pas succomber même au plus fin des breuvages. Gégé se sacrifie tous les jours pour nous pour sa table, la plus belle à la ronde paraît-il, il n'en n'est plus à compter les sous à son âge, par contre je suis sûr qu'il scrute avec acuité les temps de cuisson. Allez j'en termine, et passez de bonnes fêtes, méritées je l'espère.

Serge HIREL

@ Robert 2 | 30 décembre 2024 à 10:27

Il me semble qu’il y a une nette différence entre « souhaiter » l’aménagement d’une peine de prison et l’« adapter » au cas par cas aux profils des délinquants susceptibles d’en bénéficier, et interdire toute incarcération d’un condamné si sa peine est inférieure à un an.

Il est grand temps de jeter à la poubelle l’ensemble de la loi Taubira, y compris la présence immédiate de l’avocat en cas de garde à vue. L’ex-indépendantiste guyanaise a saccagé la justice française et porte, pour une large part, la responsabilité du rejet de celle-ci dans l’opinion publique.

-------------------------------------------------------------------

@ Giuseppe | 30 décembre 2024 à 00:53

Dans les majors du BTP, outre les tireurs de traits plus ou moins épais, il existe aussi des comptables qui, eux, savent additionner, soustraire, multiplier et diviser au centime d’euro près... et qui ne se contenteraient pas de conter sans compter que « Gégé » se fait un pognon de dingue.

Il suffit d’un seul clic pour apprendre que le résident du Sénat perçoit mensuellement deux « indemnités », l’une, comme tous les autres sénateurs, de 7 637,39 euros brut (5 676,12 euros net), l’autre, dite « de fonction », de 7 591,38 euros brut. Soit au total : 15 228,77 euros.

À cela s’ajoute la jouissance d’un appartement de 80 m2 sis au sein du palais du Luxembourg. Un rapide coup d’œil sur les sites de quelques agences immobilières et l’on sait que le loyer mensuel d’un tel logis, avec vue sur le Jardin, se situe aux alentours de 4 000 euros.
Donc Gérard Larcher coûte annuellement aux contribuables 230 745,36 euros.

Vous souhaitez percevoir 0,01 % des revenus du Président du Sénat, soit 230,74 euros. Sachant que vote picpoul de pinet préféré est la cuvée 2018 de la propriété Duc de Morny (cuvée en hommage à Étienne Faras, qui, comme vous, fut aussi mécanicien) et que la bouteille de ce breuvage des dieux est vendue 14 euros TTC, cela vous permettrait d’accumuler par an un trésor de 16 bouteilles.

Gérard Larcher ne comptant pas vous faire ce cadeau, nous pourrions envisager de nous cotiser pour satisfaire votre gosier... à condition toutefois que vous vous engagiez à ne plus faire de « Gégé » le bibendum gros et gras qui vous vend les boyaux de votre bécane qui, dites-vous, permet à votre auguste personne de grimper le Tourmalet avec la prestance d’un cador du Tour de France.

Plus sérieusement, ces critiques multiples de nos élus, même si, pour certains elles sont parfois justifiées, relèvent d’un antiparlementarisme qui avoisine l’obsession.

Quel PDG d’un groupe de BTP se contente d’un revenu annuel de 180 000 euros brut ? En 2019 - voici donc cinq ans -, celui d’Eiffage, troisième groupe français derrière Bouygues et Vinci, a touché 3 487 138 euros, dont 1,5 million en actions gratuites... Le président du Sénat, qui, outre ses responsabilités nationales - il est le deuxième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire -, est le chef direct de 1 300 fonctionnaires, est tout juste rémunéré comme un cadre supérieur...

---

@ Giuseppe | 30 décembre 2024 à 10:34
« [François Hollande] est bien un élu de Corrèze, cela lui va bien la fête de la crêpe du jambon et de l'accordéon musette. »

Ce serait donc en Corrèze que Macron a accueilli son copain Xi ?
https://www.youtube.com/watch?v=6j1-aC7K9-s

P.-S. : cette fois, je partage votre point de vue sur l’élue que vous avez dans le collimateur. Je vous trouve même un peu mou avec la reine du Chabichou...

Giuseppe

Elle et son ex, un vrai couple de l'inutile, surtout elle. Après les portiques de l'écotaxe et le milliard jeté par les fenêtres, il faut se rappeler aussi un projet de plus à son actif qui nous a coûté les yeux de la tête :

https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/la-route-solaire-l-%C3%A9chec-cuisant-de-s%C3%A9gol%C3%A8ne-royal/ar-AA1wGLEI?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=3b90fc68bc9f476d8cfc51895e7dda25&ei=22

La route solaire, surtout quand le soleil n'est jamais au rendez-vous. On peut dire qu'on l'a échappé belle avec cette artiste qui sans doute détonne, mais surtout n'en a rien à fiche quand ce n'est pas son argent qui est en jeu.

Nous sommes un pays de gâtés, on a fait confiance à ces deux nuisibles, comme si on avait les moyens de gaspiller l'argent public si précieux.
Il faut relire le livre de Davet et Lhomme, Pépère mérite bien aussi la médaille du néant. Heureusement à force les électeurs se sont aperçus qu'ils étaient des incapables, partout où ils sont passés ce fut l'échec dans toute sa splendeur. Un drôle d'attelage du régalien donnant partout des leçons de maintien alors qu'ils étaient des pusillanimes de l'action et de la vision.

Les chaînes en continu s'en régalent, ils bouchent les trous quand les autres actifs sont en vacances, il est bien un élu de Corrèze, cela lui va bien la fête de la crêpe du jambon et de l'accordéon musette. Et dire qu'il a été président de la République, Jean-Luc Mélenchon, qui aurait dit que François Hollande avait "le cul bordé de nouilles" pour souligner sa chance en politique, et qui réussit souvent par hasard... Sauf son mandat, faut pas exagérer quand même, le naturel revient vite, quand on est nul on ne fait pas illusion longtemps.

Les signes ne trompaient pas, Hollande a terminé son mandat avec une cote de popularité historiquement basse. En mai 2017, sa cote de confiance était tombée à 14 %, la plus faible jamais enregistrée pour un président de la Ve République. La messe était dite, l'enterrement était acté.

Robert 2

@ Serge HIREL | 29 décembre 2024 à 19:07
"...le port du bracelet pendant douze longs mois lui apparaîtra plus humiliant qu’un séjour même court dans une cellule VIP 5 étoiles, qui, de plus, loi Taubira oblige, n’aurait pas été effectué."

Avant Taubira, Mme Dati souhaitait l'aménagement des peines...
La preuve ci-dessous, discours de juillet 2007.
Pas la peine de vous rappeler qui était alors le Premier ministre et le Président...

https://www.vie-publique.fr/discours/167400-declaration-de-mme-rachida-dati-ministre-de-la-justice-sur-les-amenage

Giuseppe

@ caroff | 29 décembre 2024 à 12:58
"Vous accordez trop d'importance à ce qui se cantonne à l'épaisseur du trait ("Gégé et C°) et pas assez aux grandes masses..."

Si vous aviez travaillé pour une major, vous sauriez que l'épaisseur du trait avait une importance essentielle, d'ailleurs un des éditos écrit par notre numéro 2 commençait ainsi : "Nous sommes des épiciers...". Partout dans notre milieu nous nous considérions comme tels, seuls ceux qui sont en difficulté ne parlent que de "masse" ou de "trajectoire", cela cache souvent la misère et l'incompétence, et des milliers de milliards de dette.

L'épaisseur du trait a une importance que vous ne soupçonnez pas, il est essentiel pour faire sortir le résultat d'une opération et vous fait prendre conscience qu'il n'existe pas que de petits profits mais une ligne d'expertise, un trait de génie qui vous amène à vous dépasser et à sauter plus haut que le trait précédent.

L'épaisseur du trait dans un plan d'exécution indique plusieurs possibilités, une ligne de cote ou une coupe s'il est plus gras, je passe sur tous les autres, pour ceux qui ont côtoyé des projeteurs. Ceux-là savent et comprennent l'épaisseur du trait et l'incidence sur la construction et son résultat économique et bien sûr philosophique.

L'épaisseur du trait vous semble insignifiante ? Je me rappelle dans ma jeunesse avoir extrait, en stage, ou plutôt décortiqué un à un, les aciers des armatures d'un immense projet nautique, des millions (en anciens francs) à la clé au bout pour avoir été sous-estimé, le résultat et les primes qui vont avec. En plus un exercice de mémoire que je n'ai jamais oublié, il me suffit toujours de déployer quelques planches pour avoir en 3D dans ma tête le résultat avant que n'arrivent les logiciels. Si vous lisez les plans d'armatures, il n'y a que des traits mais sous toutes les formes, les dimensions et les longueurs, bout à bout ce sont des tonnes et des tonnes.

Si nous avions eu des épiciers comme gouvernants nous n'en serions pas là, si l'argent dont disposent Gégé et les autres n’est que l'épaisseur du trait pour vous, vous devez être immensément riche, je suis prêt à recevoir sur mon compte en banque l'épaisseur du trait de cote soit 1 % du budget du Sénat, allez 0,1 %.

Vous me faites penser - je suis un peu mécanicien aussi à mes heures - à tous ces types qui parlent de culbuto ou encore vilo pour vilebrequin, comme vous et d'autres qui parlez de "masse", cela fait initié, c'est beau comme l'antique mais cela cache l'essentiel, une vraie méconnaissance.

Que sont 60 milliards comparés aux 3300 MILLIARDS! de dette? Comme vous dites, un trait de plume, rien quoi, mais pour moi c'est la charge future de la dette et l'équivalent du budget de l'Éducation nationale !
Alors épaisseur de trait après épaisseur de trait cela fait une page noire bien remplie, comme le pixel en nombre vous en faites une image.

Quand vous serez prêt je vous fournirai mon RIB même pour 0,01 % du budget de Gégé. Si ça vous fait rire tant mieux pour vous, donc vous devez boire un coup avec plaisir au remboursement de la dette si vous payez des impôts, je préférerais que l'on double le budget de l'Éducation nationale pour ma part, avec l'épaisseur du trait.

Ceci dit vous m'avez ravivé un souvenir, sur mon bureau j'ai toujours gardé les Rotring de ma jeunesse, la boîte complète, et tous les diamètres d'épaisseur de trait, de 0,1 à 1,2... On ne se refait pas.

Giuseppe

@ hameau dans les nuages | 29 décembre 2024 à 19:05
"Cet homme est aussi avocat et maître d'ouvrage pour soutenir les clandestins dits "mineurs non accompagnés" dans la novlangue humanitaire d'extrême gauche."

Il est aussi dans son rôle, et puis cela n'a aucun lien avec le fait que le Berger ne pouvait ignorer qu’Assad était un criminel et qu'il en dénonçait son comportement, qu'on aime ou pas cet avocat d'ailleurs très peu connu.

"Restez prudent à croire que la démocratie va s'installer ou alors vous abusez du jurançon :)"

Je ne fais aucun rapprochement avec un futur hypothétique et sans doute explosif de la Syrie, je m'en garderais bien. Ce n'est pas parce qu'elle s'est débarrassée d'un tyran qu'elle n'en retrouvera pas un autre en pire. Rien dans mon propos n'allait dans ce sens.
En plus, pas fan de jurançon, je ne peux être suspecté d'avoir la langue pâteuse qui laisserait penser que malgré tout, le Berger serait excusable. Il s'en servirait certainement comme d’un argument pour se blanchir un peu de son passé, si le pire advenait à plus grande échelle dans ce pays.
"Tavernier, picpoul de pinet duc de morny blanc pour la nouvelle année et ce qu'ils veulent pour les autres !" :)

Serge HIREL

@ Achille | 29 décembre 2024 à 17:48

Valls et Macron ont donc un point commun : la réaction de dépit. L’un, dépité, s’en va à Barcelone... et tout reste dans l’ordre. L’autre, dépité, dissout l’Assemblée nationale... et provoque le chaos.

Il y a aussi le Général qui, un jour, eut selon certaines sources, une réaction de dépit. Il quitta Paris pour Baden-Baden... mais il est rentré le soir même et, en quelques heures, mit fin à la chienlit.

P.-S. : ces jours-ci, Valls rame beaucoup pour justifier sa volte-face. Il en est à conter ses amours, comme un certain Michel Rocard qui, en 1991, fut le premier politicien à annoncer lui-même son divorce par voie de presse. Depuis lors, quelques autres ont aussi utilisé, avec plus ou moins de bonheur, le filon de la vie privée. Macron, sur ce point, est un orfèvre.

Serge HIREL

@ Robert 2 | 27 décembre 2024 à 16:13
« Vous voulez que Darmanin envoie son président préféré, Sarko, en prison »

Je vous réponds avec un retard certain, non pas parce que votre question m’a obligé à me triturer la cervelle, mais par simple oubli dont je vous prie de m’excuser.
Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte de son statut, quiconque pourrait échapper à la loi. Il me semble même, comme les juges de Sarkozy l’ont fait remarquer, que certains ont un devoir d’exemplarité et que, s’ils ne le respectent pas, cela devient en quelque sorte une circonstance aggravante.

Toutefois, je suis presque certain que, « rouges », les juges n’auraient pas condamné l’ex-Président à un an de prison ferme si la loi ne les avait pas obligés à aussitôt aménager cette peine en port d’un bracelet électronique et contrôle judiciaire. Et ce pour un motif tout simple : le port du bracelet pendant douze longs mois lui apparaîtra plus humiliant qu’un séjour même court dans une cellule VIP 5 étoiles, qui, de plus, loi Taubira oblige, n’aurait pas été effectué.

P.-S. : il ne sera pas interdit à Darmanin d’aller visiter son « président préféré »... Mais mieux vaut pour le Garde que cela ne se sache pas.

hameau dans les nuages

@ Giuseppe | 29 décembre 2024 à 15:03

Évitez de prendre Monsieur Blanco comme référence. Cet homme est aussi avocat et maître d'ouvrage pour soutenir les clandestins dits "mineurs non accompagnés" dans la novlangue humanitaire d'extrême gauche.

https://www.mediabask.eus/en/info_mbsk/amp/20210514/les-enfants-de-l-exil

Pour ce qui est du devenir de la Syrie, restez prudent à croire que la démocratie va s'installer ou alors vous abusez du jurançon :)

Achille

@ Serge HIREL | 29 décembre 2024 à 13:59
"Mais de grâce, Achille, ne nous refaites plus le coup du « Valls est meilleur parce qu’il est aussi espagnol »."

Je n’ai rien prétendu de tel. Manuel Valls est un homme qui a toujours agi par conviction plus que par calcul contrairement à nombre de ses compagnons du PS, c’est en cela que je le compare à Michel Rocard qui était de la même trempe et partageait les mêmes idées.
Rien de comparable donc avec François Mitterrand appelé "le Florentin" en référence à Machiavel.

« Un peu de sérieux ! Il briguait la mairie de Barcelone et avait annoncé son « départ définitif » de la scène politique française. »

Il s’agissait d’une réaction de dépit après la primaire du PS qui lui avait préféré Benoît Hamon - sans doute le plus mauvais choix que pouvaient faire les électeurs du PS, ainsi que son score l’a démontré.
Manuel Valls était également en mauvais terme avec Emmanuel Macron, son ministre de l’Économie quand il était PM. Il avait d'ailleurs remis en place lors d’une séance à l’Assemblée nationale.

Emmanuel Macron ayant été élu président en 2017, son avenir politique était complètement bouché en France. Ceci étant, je reconnais que sa tentative de récupérer la mairie de Barcelone était une erreur.

Mais les choses ont changé. Les deux hommes se sont réconciliés. Manuel Valls a été nommé ministre d’État et va s’occuper du lourd dossier de l’Outre-Mer (Mayotte, mais aussi Nouvelle-Calédonie et les Antilles). Y’ a du boulot ! Et je pense qu’il fera du bon travail.

Giuseppe

En fait comme d'habitude, on a beau leur seriner que nous avons les prélèvements les plus élevés de l'OCDE et les performances parmi les plus médiocres, on ne sait plus faire sans cette répartition qui ne fait que drainer la misère.

"Impôts : des hausses sont envisagées dans le budget 2025, annonce le ministre de l’Économie"
https://econostrum.info/impots-ministre-economie-annonce-hausse/#google_vignette

Forcément quand on a un budget pour l'Assemblée et le Sénat voisin de 1 MILLIARD! d'euros les citoyens pensent que pour tout c'est pareil, que l'argent existe et qu'il coule à flot.

Les impôts, les emprunts, les emm*rdes comme on pourrait le chanter. Castaner chez Shein, pas pour ses beaux yeux sans doute, comme à l'époque Fillon chez le Cinglé pour ses compétences extraordinaires en pétrochimie :

https://financedemarche.fr/citations/les-capitalistes-nous-vendront-la-corde-avec-laquelle-nous-les-pendrons

« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons »

Demain ils vendront la France à la découpe, le FN/RN et Marine serrant avec un large sourire la paluche du Cinglé, le Berger qui ne voyait rien de spécial à aller chez le "Boucher" et Mariani non plus chez le premier et chez le second pour faire bon poids.

https://www.liberation.fr/checknews/de-quels-bords-politiques-sont-les-32-elus-francais-qui-ont-rendu-visite-a-bachar-al-assad-20241211_E3NMWXTNH5BFDFVD3BFWDBJR3Q/

Tous ceux-là nous expliqueront la rhétorique habituelle, la géopolitique, les relations à entretenir, l'amitié entre les peuples... Oui, oui !

"En Béarn, le conseiller régional EELV Jean-François Blanco ne décolère pas." Jean Lassalle à Alep ville-martyre souriant sous le portrait de Bachar al-Assad, c'est la photo de la honte, juge l'avocat. Sa présence et son silence complices cautionnent les crimes de guerre. Elles sont insupportables".

Pour Jean-François Blanco, par ailleurs opposant de longue date du député aspois candidat à la présidentielle, notamment sur la question de l'ours, "Jean Lassalle a déshonoré son mandat. Il n'est pas digne du passé de Résistance de la Vallée d'Aspe."

"Le dialogue est selon moi essentiel"
Jean Lassalle s'était expliqué dans un communiqué sur les motivations de son voyage en Syrie avec les députés LR Thierry Mariani et Nicolas Dhuicq, organisé par l'association SOS Chrétiens d'Orient. "Le dialogue est selon moi essentiel avec toutes les parties prenantes de ce drame, dans un but unique, celui de la paix". Son but s'il est élu président ..."

https://www.larepubliquedespyrenees.fr/politique/jean-lassalle/le-voyage-de-jean-lassalle-en-syrie-fait-couler-de-l-encre-5190646.php

Je vous passe la suite et ce qui est mis à jour alors que tout le monde savait sauf eux sans doute, et ce sont les mêmes qui compteront chichement l'aide à l'Ukraine et à Winston Volodymyr.
Les médias sont sympas avec ces types, on leur posait les questions comme celles d'un retour de voyage au pays des merveilles, juste ce qu'il faut pour ne pas fâcher, le ciel, le soleil et la mer...

J'ai le mot à la bouche, il ne serait pas approprié car encore trop faible pour ces... Enfin je me comprends, ils nous vendront en pièces détachées, les mêmes en Chine seraient passés à la trappe, chez le Cinglé pour un dessin d'un gosse le père a fait de la prison et été mis aux fers.

En France ils ont eu droit à un froncement de sourcils par quelques esprits malveillants sans doute, tous ces types ne valent pas le prix du chanvre dont on fait les cordes. Et puis un jour les pires réalités dépassent les pires des fictions et bien sûr eux sont bien au chaud, "dans un but unique, celui de la paix".

Rien de plus beau ! Il est vrai qu'ils n'étaient au courant de rien, que tout n'était que ragots, "et ron et ron petit patapon"... C'est ça, ils nous racontaient des comptines et il fallait les croire. Des... enfin je me comprends.

serge hirel

@ Achille | 28 décembre 2024 à 13:34

Mieux vaudrait pour Manuel Valls que vous n’entrepreniez pas de le défendre. Votre plaidoirie le dessert plus qu’elle ne le sert. Vous commencez par prétendre que nombreux sont ceux, parmi nos dirigeants politiques binationaux, qui ont bien servi la France... Mais vous n’en citez qu’un, Mazarin, qui, s’il a bien servi la France, s’est aussi beaucoup servi. Vous auriez au moins pu penser à deux personnages un peu plus contemporains, Daniel Cohn-Bendit, qui a été eurodéputé successivement allemand, puis français, et la tonitruante députée franco-gabonaise Danièle Obono. Il est vrai qu’il est difficile d’affirmer que l’un et l’autre ont bien servi la France. Quant à la parigot-andalouse Hidalgo...

Puis vous poursuivez en affirmant que le long séjour à Barcelone de l’ex-Premier ministre était « une escapade ». Un peu de sérieux ! Il briguait la mairie de Barcelone et avait annoncé son « départ définitif » de la scène politique française. Il ne s’agit pas de lui reprocher de ne pas avoir tenu parole, d’être revenu, mais mieux vaut dire la vérité : s’il avait réussi son pari, il serait resté au-delà des Pyrénées.

Quant à sa filiation rocardienne, il est permis, aujourd’hui, d’en douter quelque peu. Certes, il a milité pour une « deuxième gauche » et s’est voulu plus pragmatique que pétri d’idéologie. Mais, maire d’Evry, pour tenir sa ville, il n’a pas entrepris de « dépanner les ascenseurs, réparer les boîtes aux lettres et repeindre les cages d’escalier » (discours de politique générale de Michel Rocard, le 9 mars 1989). Il a employé des méthodes un peu plus musclées, même si, comme beaucoup, il a fait un peu trop confiance aux « grands frères ».

C’est d’ailleurs cette expérience particulière, qui, s’ajoutant à celles de Matignon et de Beauvau, me conduit à penser que Manuel Valls, si le temps lui en est accordé et si on lui en fournit les moyens, sera un bon ministre de l’Outre-Mer, où les conflits sociaux ont la même origine que ceux que connaissent les « quartiers » de l’Hexagone : pauvreté, drogue, délinquance, instruction insuffisante, voire illettrisme, racisme entre ethnies, immigration clandestine, ghettoïsation...

Et tout porte à croire qu’il saura s’entendre avec Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, dont il partage beaucoup de convictions régaliennes.
Mais de grâce, Achille, ne nous refaites plus le coup du « Valls est meilleur parce qu’il est aussi espagnol ».

caroff

@ Giuseppe 10h04
"Tout cela coûte un pognon de dingue, qui aura le courage de secouer le cocotier d'un pays qui ronronne et n'émet que des chèques en bois ? La faillite dans toute sa splendeur."

Personne et vous le savez bien. Les Français ont accordé leurs suffrages aux dispensateurs de chèques tirés sur des emprunts à 3 % (plus que la Grèce) et les retraités dont les pensions représentent 337 milliards €/ an (13,5 % du PIB) verraient d'un sale oeil qu'elles soient diminuées.

Celui qui voulait en 1986 tailler sévèrement dans le gras se nommait Alain Madelin : il a été viré par Chirac après avoir été éphémère ministre de l'Économie et n'a jamais dépassé 2 % des suffrages lors des élections nationales : voilà l'état du libéralisme en France !

Vous accordez trop d'importance à ce qui se cantonne à l'épaisseur du trait ("Gégé et C°) et pas assez aux grandes masses...
Mais si ça vous fait plaisir, continuez de nous faire rire…

Giuseppe

En fait pour voter le budget les vannes seront lâchées, sans gouvernement à majorité indiscutable on ne pourra appliquer de véritables réformes.
On annonce un déficit à 5,1 % c'est une catastrophe ! Et les voeux pieux de construire des prisons c'est pas pour demain. Valls va réussir là où tous les autres ont échoué, parce qu'il est courageux et volontaire. L'argent, l'argent précieux dilapidé, des redondances partout, des agences à la mords-moi les pieds, que des gaspillages, aucune efficience.

"Je dois faire ces choix aujourd'hui face à une situation de baisse des recettes, comme toutes les familles ou les entreprises le font quand elles se retrouvent confrontées à des coups durs. Les subventions ne sont pas des acquis à vie !" (Morençais)

Pour l'instant elle enlève juste l'écume pour 80 millions d'euros, c'est largement insuffisant, il faut taper partout, des centaines d'agences bidon qui s'occupent de la fête de la crêpe et du vin blanc, et de la vis sans fin.

Supprimons les départements, et cette "tarabastère" d'élus, laissons la branche sociale à la Santé, et à France Travail, on ne fait que dépenser mal, certains de nos voisins comme l'Espagne et le Portugal ont fait le nécessaire. Aucune économie d'échelle.

Il faut ratisser partout, les petits ruisseaux font les grandes rivières, et au passage mettre à la diète Gégé et tous ces ministères qui vivent grand train, avec cuisines 5 étoiles. La frugalité, celle que s'appliquait Chaban-Delmas quand les journalistes voulant le railler sur son âge avancé et sa forme physique, il leur rétorquait que pour être en forme il faut sortir de table en ayant encore un peu faim, pas comme eux à traîner à table, et il s'en allait d'un pas souple de tennisman.

Pas un rouble vaillant, que des dépenses et un travail colossal de reconstruction politique et matérielle. Les élus, leurs palais princiers, les communes, les départements, les communautés de communes, les territoires, les métropoles, les grands ceci, les grands cela, les agences à tous les étages et demain quels tiroirs nouveaux on va inventer ? Tout cela coûte un pognon de dingue, qui aura le courage de secouer le cocotier d'un pays qui ronronne et n'émet que des chèques en bois ? La faillite dans toute sa splendeur.

stephane

@ Achille 28 décembre 2024 à 18:38

On est d'accord sur l'essentiel qu'on demande aux politiques, faire le job.
Effectivement Mitterrand a massacré le pays et avec Rocard on n'en serait pas là. Il n'y a qu'à voir les levées de bouclier lors de la création de la CSG et voir comment elle a été utilisée par la suite. En quelque sorte c'était l'impôt
le plus juste.
De droite Manuel Valls, dans le sens où on attend de la droite de la rigueur budgétaire, mais le modèle a changé en fonction des ambitions présidentielles.
Certains dénoncent la double nationalité. Je préfère Valls à Hidalgo. En terme footballistique on accepte les doubles nationaux, Valls est un politique performant, ce n'est pas dérangeant.

Exilé

@ Michel Deluré | 28 décembre 2024 à 10:34
« Dans la configuration politique qui est la nôtre aujourd'hui, il serait, me semble-t-il, bien malvenu de faire la fine bouche à la lecture de la composition du gouvernement de FB. Compte tenu du contexte actuel, était-il raisonnable d'espérer mieux ? »

Sauf que ce gouvernement d'un centrisme bâtard mais vrai gauchisme constitué autour du faux gentil et faux démocrate M. Bayrou qui exclut la majorité des électeurs (dont ceux du RN soi-disant au prétexte qu'ils ne seraient pas conformes à ses prétendues valeurs) n'est qu'un pis-aller provisoire.

Ces gens-là auraient tort de croire qu'ils pourraient profiter de la situation pour se moquer éternellement des Français en leur resservant des recettes faisandées que ces derniers ont pourtant rejetées en juin 2024.

Achille

@ stephane | 28 décembre 2024 à 10:30
« Je ne suis pas sûr que Manuel Valls incarne la "vraie gauche", car qu'est-elle ? »

La vraie gauche était la ligne que défendait Michel Rocard et qui a été poursuivie par Manuel Valls. Certainement pas celle de François Mitterrand, avec son âge de départ à 60 ans pour soigner sa popularité et que la France trimbale désormais comme une verrue plantaire.
Il suffit de regarder l’âge de départ à la retraite des pays de l’U.E qui se situe entre 65 et 67 ans.
Michel Rocard, à l’époque, s’y était opposé et avait proposé son livre blanc sur les retraites. Si les dispositions de ce document avaient été appliquées on n’en serait pas là aujourd’hui.

Maintenant, dire que Manuel Valls est de droite, je ne suis pas d’accord. Il est d’une gauche responsable qui veille à une répartition équitable des richesses, principe de base de la social-démocratie.

Xavier NEBOUT

@ Achille

Quand on est membre du gouvernement, la moindre des choses serait de renoncer à sa double nationalité.

Serge HIREL

@ Achille | 28 décembre 2024 à 08:04

L’équipe du « 6/9 » de France Inter a un très gros problème de réactivité, en fait de professionnalisme. Il va de soi qu’une radio qui, à cette heure-là, rassemble plus de 2,6 millions d’auditeurs et prend le risque de donner la parole en direct à des inconnus, doit disposer d’un filtrage efficace. C’est-à-dire d’un collaborateur qui, instantanément, prévient l’animateur que les propos de l’auditeur qui s’exprime à l’antenne ne sont pas ceux qu’il avait annoncé vouloir tenir.

J’ose espérer que si « Jean-Noël » les avait aussi tenus lors du filtrage, il aurait été éconduit. J’ose espérer, mais je n’en suis pas sûr, cette radio multipliant quotidiennement les dérapages vis-à-vis de son cahier des charges, qui, parce qu’elle appartient au service public, lui impose expressément - et plus qu'à d'autres - la neutralité et la mesure.

Il s’est écoulé plus de vingt secondes entre le début de l’intervention de l’auditeur et l’injure. Vingt secondes pendant lesquelles, bien que le propos soit déjà très agressif, l’animateur est resté silencieux alors qu’aussitôt après avoir coupé la parole à l’importun, il dit : « Ce n’était pas la question qui était prévue ». Dans un « direct », vingt secondes sont une éternité. Il s’agit donc bel et bien d’une faute professionnelle... dont l’Arcom doit se saisir.

Passée quelque peu inaperçue, la réaction d’Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, est hallucinante. Sur le site de Radio France, elle remercie Simon Le Baron « pour [sa] réactivité et [sa] maîtrise de l’antenne. » On croit rêver...

Quant à la pincée de sel jetée sur « l’étron » par la députée Legrain et au fiel vomi par l’eurodéputée antisémite, mieux vaudrait ne pas en faire tout un plat. C’est leur rendre service que de les critiquer puisque, nécessairement, cela conduit à offrir de l’audience à leurs minables bavasseries. Il me semble que face à l’abjection, la meilleure réponse est de l’ignorer. Bruno Retailleau a eu tort de s’abaisser à leur niveau.

----------------------------------------------------------------

@ Exilé | 27 décembre 2024 à 16:16
« Attention, c'est bien joli, tout ça, mais encore faudra-t-il que les lois correspondant à ces rêves enchantés soient votées et que le Conseil constitutionnel ne prenne pas un malin plaisir à les retoquer pour les vider de leur substance... »

Un certain nombre de mesures envisagées par les ministres de l’Intérieur et de la Justice, par exemple la réduction du délai entre la condamnation et l’exécution de celle-ci ou le retour d’une police de proximité dans les quartiers en déshérence, peuvent être appliquées par une réforme de la réglementation. L’obstacle dans ce cas se limite aux coûts financiers et au développement des effectifs. Ce qui n’est pas rien, je vous l’accorde.

D’autres mesures exigent de modifier la loi, par exemple la mise en vigueur d’une politique visant à rendre à nouveau possible de courtes peines de prison. Taubira a fait voter un texte exemptant de la taule tout condamné à moins d’un an de prison... Eu égard à l’état de l’opinion, il me semble qu’il est concevable de réunir une majorité à l’Assemblée qui en décidera l’abrogation. Les députés - pas ceux de LFI bien sûr, qui paraissent se croire inamovibles - ont bien en tête que la durée de la législature (cinq ans) pourrait se réduire à quelques mois et qu’alors il faudra qu’ils expliquent à leurs électeurs pourquoi ils ont refusé cette mesure de bon sens. Pas sûr qu’ils soient ne serait-ce qu’entendus.

Enfin, il est vrai que d’autres propositions de BR et de GD, non seulement peineront à trouver une majorité au sein de l’Assemblée actuelle, mais exigent aussi des modifications importantes de la Constitution, impossibles actuellement. L’application de peines-planchers, la fin du droit du sol et la condamnation « collective » d’émeutiers sont de celles-là.

Il faudra aussi beaucoup de temps et de doigté pour obtenir le retour à la souveraineté de la justice française, aujourd’hui soumise au pouvoir de la CEDH. Même si celle-ci n’est qu’une institution du Conseil de l’Europe, que la France pourrait snober sans remettre en cause son adhésion à l’UE, Bruxelles considérerait cela comme une agression, voire une tentative de Frexit.

En clair, des premiers pas sont possibles, d’autres encore incertains... et, pour les plus efficaces, il faudra attendre des jours meilleurs.

Quant au Conseil constitutionnel, vous avez parfaitement raison d’être inquiet. Sous la présidence de Laurent Fabius, il a déjà démontré plusieurs fois qu’il aimait la politique et savait en faire. Il est le problème le plus immédiat, le président de la République devant nommer le remplaçant de LF avant le 19 février. La rumeur, persistante, dit que Dupond-Moretti tiendrait la corde... Il serait en poste pour neuf ans, avec pour toute possibilité de le déloger, une réforme de fond en comble de cette institution, pilier de notre Ve République. Si Acquittator devenait « sage », il détiendrait un pouvoir de nuisance majeure.

Toute la droite doit s’unir pour dissuader Macron - et son intrigante épouse ? - de laisser derrière lui cette grenade dégoupillée, prête à faire exploser les dossiers les plus indispensables au retour de la France dans un univers serein.
Le premier des arguments à utiliser est bien sûr qu’il n’a aucune compétence en droit constitutionnel. Mais quelques-unes des nominations précédentes montrent que son efficacité est plus que relative. La seule solution reste la sursaturation des médias contre EDM, au nom du « sentiment d’insécurité » qu’il nous inspire.

Giuseppe

Faut pas rêver non plus, pour gouverner il faut une majorité, du pognon dans les caisses et beaucoup de courage.

https://x.com/C_MORANCAIS/status/1872576124301271178

Elle ne se fait pas péter la caisse non plus, 7 % et 80 000 000 € d'économies dans le fonctionnement, c'est un bon début mais elle est dans un "comté" riche et cela ne va pas les faire boiter.
Le maire de Béziers a été plus loin et l'a répété, il a réduit de 11 % sa dépense, là c'est plus significatif, et si on "l'autorisait" il pouvait enlever encore plus, des fainéants qui empêchent le travail des autres et de ceux qui ont la volonté de bien faire.

Ensuite, comme l'a précisé Guillaume Roquette, très souvent excellent, bien que la taxe d'habitation ait été supprimée, l'ensemble des prélèvements de ce type a quand même augmenté, dont la taxe foncière chez certains, qui atteint des sommes stratosphériques. Preuve s'il en est que malgré des économies bienvenues, ce que l'on donne d'une main généreuse est repris avec voracité de l'autre.

Au passage, Christelle Morançais a supprimé, comme le dit le maire choyé et cossu de La Baule, les subventions inférieures à 25 %, dont entre autres l'argent distribué généreusement et sans contrôle aux 24h du Mans, au Vendée Globe, et à certaines associations, et réduction de la masse salariale.
Pas de quoi pleurnicher, des intervenants et des évènements pour qui le pognon coule à flot et qui font joujou avec des matériels qui coûtent des millions et des millions d'euros.

Ne crachons pas sur ce début, Guillaume Roquette toujours avisé était un peu plus pessimiste pour la suite et le pouvoir de ce nouvel exécutif d'y satisfaire sans majorité.

Je n'ai jamais compris comment on pouvait financer tous ces milliardaires du sport, et de la culture aussi, qu'ils se demer*ent, on a mieux à faire !
L'argument avancé est que ça profite aussi aux régions accueillantes, je m'inscris en faux, quand des privés décident de mettre du pognon en masse ils en ont fait une expertise poussée, et les subventions c'est pour les petits fours. Même pas pour le champagne il est offert royalement par les maisons concernées.

Achille

@ Xavier NEBOUT | 28 décembre 2024 à 10:41
« Les admirateurs de Manuel Valls nous expliqueront comment on peut avoir une double nationalité assumée au point de se présenter dans des élections dans ses deux nations, Espagne et France, et garantir sa fidélité aux deux en cas de conflit d'intérêt. »

Il serait fastidieux de dresser la liste des personnalités qui sont nées à l’étranger ou issues d'une famille d'origine étrangère qui ont parfaitement assumé des responsabilités politiques avec compétence et efficacité quand ils étaient au pouvoir.
On pourrait commencer par le cardinal Mazarin, successeur de Richelieu et qui a parfaitement géré le destin de la France, malgré les manigances des grands de la cour du roi qui le détestaient.

Pour en revenir à Manuel Valls, certains remettent sur le tapis son escapade en Catalogne pour justifier leur haine envers cet ancien Premier ministre et c'est parfaitement odieux. Il a toujours rempli les tâches qui lui étaient confiées dans l’intérêt de la France. Parfois mieux que certains ministres français de souche mais plus préoccupés de faire carrière, ainsi qu'on peut le constater encore en ce moment.

Manuel Valls a essayé de poursuivre la voie tracée par Michel Rocard, ce qui n’a pas été facile, désavoué par des membres de son propre parti qui lui ont préféré le piètre Benoît Hamon à la primaire de l’élection présidentielle de 2017. On a pu constater les dégâts !

Depuis son départ, le PS est en situation de mort cérébrale avec un Olivier Faure sans aucun charisme, totalement sous l'influence de Mélenchon, qui l'utilise comme une serpillière.
Je suis persuadé que Manuel Valls va faire un excellent travail à l'Outre-Mer. Nous ne tarderons pas à le constater. C'est un homme qui va au bout de ses idées.

xavier b. masset

Ce divin couple régalien (reaganien aussi bien) ressemble comme deux gouttes de fine à l'eau au duo Talleyrand-Périgord / Fouché.
Les chiens truffiers de Vidocq à la Police sous le regard attendri, yeux qui larmoient, des cockers de Bayrou à Matignon, ronronnent comme des matous.
Après les chats greffiers, les Chartreux magistrats, voici venu le temps des chats de gouttière policiers régulateurs de jauge au tribunal.
"Nous allons démailloter les criminels, les mettre à poil comme un ouragan indien affamé d'en découdre avec le trop velu sous-continent voyoucratique français", dit Darmanin.

Robert 2

@ Florestan68 | 27 décembre 2024 à 20:59
"Ensuite en prison, où il est plus temps d’interdire tout contact physique entre les détenus et toute personne étrangère à la prison : les contacts seront exclusivement oraux et se feront à travers une vitre. Le problème des portables n’existera plus."

Non, le problème des portables existera encore, les livraisons se font par drone !!!

Xavier NEBOUT

@ Achille

Les admirateurs de Manuel Valls nous expliqueront comment on peut avoir une double nationalité assumée au point de se présenter dans des élections dans ses deux nations, Espagne et France, et garantir sa fidélité aux deux en cas de conflit d'intérêt.

Notre République, déjà pourrie de naissance, est complètement frappadingue, et nous en sommes à l'aboutissement : la faillite du peuple qui voudrait travailler 10 % de moins que les autres, plus 10 % de moins sur la durée d'activité, avec deux ou trois millions de fonctionnaires en surnombre, d'innombrables associations pompes à fric pour payer des directeurs copains à se balader, le tout bien ficelé dans une hiérarchie franc-maçonne occulte qui oeuvre pour abolir les nations à la saint Jean...
Avec un psychopathe à sa tête...

Michel Deluré

Dans la configuration politique qui est la nôtre aujourd'hui, il serait, me semble-t-il, bien malvenu de faire la fine bouche à la lecture de la composition du gouvernement de FB. Compte tenu du contexte actuel, était-il raisonnable d'espérer mieux ?

Dans ce gouvernement, le duo Darmanin/Retailleau constitue assurément une satisfaction et une espérance dont il est à souhaiter que cette dernière se concrétise. Qu'enfin la Justice et l'Intérieur soient confiés à des ministres sur la même longueur d'onde, ayant la même conscience des attentes des citoyens, partageant des convictions proches et une identité de vue sur les priorités de leurs domaines respectifs, aptes par conséquent à faire converger leurs objectifs, est une excellente chose.

Mais la tâche de redressement du pays est immense et ne se limite pas hélas à ces deux seuls domaines régaliens de la Justice et de l'Intérieur. Pour que ce gouvernement puisse engager le pays sur la voie de ce redressement, faut-il encore lui accorder au moins le temps, faut-il encore que son action ne lui soit dictée que par la réalité de la situation du pays, faut-il encore que le Président le laisse gouverner sans parasiter son action, enfin faut-il encore que le Parlement cesse d'être un théâtre d'acteurs irresponsables et irrationnels dont le jeu égoïste ne sert que leurs intérêts partisans et non ceux des spectateurs que sont les citoyens.

C'est là que nous prenons conscience que la partie est malheureusement loin d'être gagnée !

Françoise Boulanger

Cher Philippe Bilger,

Si je vais chaque jour sur le site de CNews, c’est uniquement pour vous écouter vous ! Et j’en sors en votre absence…
J’aurais tellement voulu que François Bayrou vous choisisse comme garde des Sceaux.
Merci de le défendre et de partager ici sur votre blog vos analyses si pertinentes.
La France se porterait tellement mieux si tous les citoyens vous lisaient !
Bien amicalement.
Françoise Boulanger - Dax

stephane

@ Achille

Je ne suis pas sûr que Manuel Valls incarne la "vraie gauche", car qu'est-elle ?
Je vous rejoins sur le fait qu'il a fait du bon travail comparé à se successeurs et ses prédécesseurs.
On peut ou non aimer le personnage mais ça a été un très bon ministre et Premier ministre... de droite.

Il est regrettable que Macron ait gaspillé si rapidement l'héritage de rigueur laissé par Manuel Valls, en recrutant un Bruno Le Maire qui répondait oui à toutes les propositions de gaspillage.
Je connais des gens de droite qui n'auraient jamais voté "socialiste", et tous le disent "Valls a fait le job" ; c'est une bonne recrue et le traitement qui lui est réservé est totalement scandaleux.

Serge HIREL

@ Aliocha | 27 décembre 2024 à 16:45

Je suis absolument certain que ce n’est pas Jupiter qui a aligné les planètes... Lui, c’est plutôt le Chaos originel qu’il a rétabli.
« Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était un chaos, elle était vide » (Genèse 1)
Jupiter a entamé l’étape suivante : refaire le vide. Ses premiers résultats sont encourageants : il est en passe de réussir à éloigner de lui même les plus fidèles de ses soutiens.

Achille

Manuel Valls insulté en direct dans la matinale de France Inter.
Certes, certains diront que ce sont les aléas du direct et qu’il n’est pas toujours facile de filtrer les auditeurs à qui l’on donne la parole.

Mais cet incident ne s’est pas arrêté là puisque qu’une députée de LFI, Sarah Legrain au demeurant parfaitement inconnue, lui a adressé ses félicitations.
Comme il fallait s’y attendre, la députée européenne Rima Hassan a également félicité ce petit crétin anonyme dont nous ne connaissons que le prénom : Jean-Noël.
Rima Hassan qui s’est déjà largement distinguée par ses propos haineux envers l’Occident et notamment la France et qui eu droit à un recadrage du ministre de l’Intérieur.

On se demande comment cet agent de l’étranger a pu devenir députée européenne, représentant notre pays, si ce n’est par un entrisme incompréhensible.

Pour en revenir à Manuel Valls, il serait bon de se souvenir qu’il a été un excellent ministre de l’Intérieur et un bon Premier ministre.
Il incarne la vraie gauche, à cent lieues des idées révolutionnaires de l'ultra-gauche qui se vautre dans un populisme à deux balles et n'a à proposer au pays que sa haine et sa stupidité.

Narcisses

Pardonnez-moi, mais vous croyez encore au Père Noël ?

"Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que du vent." (George Orwell)

Vamonos

Un couple de ministres n’est pas la panacée pour la trêve des confiseurs. Les promesses sur les plateaux médiatiques, les promotions de livres. Les postures d’archers républicains, toute cette pantomime ne fait pas reculer le sentiment d’insécurité.

Alors, on nous dit qu’il ne faut pas céder aux sentiments ni aux émotions. Pourtant, les émotions humaines et animales sont légitimes.

Les ministres vont sur les plateaux pour s’exprimer, promouvoir leurs idées et leurs livres, ils suscitent la sympathie ou l’aversion, ils s’appuient sur les sentiments des gens. Au lieu de tout ce brassage de vent, ils devraient être en train d’administrer dans leur ministère au service des administrés au motif qu’un ministre est au sommet de la hiérarchie d’une administration dédiée.

Xavier NEBOUT

Gérald Darmanin, de la com et rien que de la com.

Il y a une mesure à prendre et qui ne coûte rien pour améliorer DE SUITE le fonctionnement de la justice, c'est le retour aux 39 heures.

Et là, personne, paralysé par la trouille.
Un moins que rien parmi les moins que rien.

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

50 années de pensée progressiste au pouvoir ont gangrené la justice jusqu’à l’os, avec notamment l’existence surréaliste d’un syndicat de magistrats opposé à la mise en détention : un comble !

G. Darmanin a beaucoup de ménage à faire.

D’abord chez les magistrats donc, afin qu’ils comprennent qu’ils sont la bouche de la loi et qu’ils rendent la justice au nom du peuple. Or le peuple réclame à cor et à cri de l’ordre et de la sanction rapide, ferme et dissuasive : qu’ils se soumettent à cette volonté populaire ou qu'on les démette !
Ce gouvernement des juges, ça commence à bien faire !

Ensuite en prison, où il est plus temps d’interdire tout contact physique entre les détenus et toute personne étrangère à la prison : les contacts seront exclusivement oraux et se feront à travers une vitre. Le problème des portables n’existera plus.

Et enfin la révocation de l’accord de 68 avec l’Algérie, avec la mise en œuvre immédiate de mesures propres à contraindre ce pays (et d’autres) à reprendre sans délai tous leurs condamnés en France.

Il suffit d'aller au tribunal ou en prison pour voir à quel point elles risquent de se vider.

Quand on veut, on peut !

Tout le reste n’est que communication stérile dont on a par-dessus la tête et qui paveront le chemin du RN.

Axelle D

"On ne va jamais plus loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va" (Christophe Colomb)

Or dans les deux, Retailleau et Darmanin, il me semble que le premier serait plus proche de Christophe Colomb que Darmanin l'opportuniste qui lui clairement d'étape en étape sait parfaitement où il va et vise de longue date et en dernier ressort l'Élysée. Si bien que sa fidélité jusqu'à y parvenir restera, toujours, à géométrie variable !
Ce qui n'est vraiment pas le gage d'une objectivité et loyauté au long cours dans l'exercice d'une fonction, où ces deux qualités sont essentielles et où les intérêts personnels doivent impérativement s'effacer devant l'intérêt général et la loi républicaine.

Exilé

« Si j'ose, c'est Noël ! » (PB)

Certes, mais sans espérer quoi que ce soit d'un père Noël fictif, nous ne nous attendions pas à ce que la République, réduite à faire du neuf avec du vieux, ait été obligée de racler les fonds de tiroir pour nous envoyer une bande de pères Fouettard afin de parachever le chaos amorcé par les gouvernements précédents...

Serge HIREL

« Pour ma part je ne regrette que l'absence de Xavier Bertrand qui aurait dû accepter, selon moi, le ministère de l'Agriculture que le Premier ministre lui avait proposé. » (PB)

En proposant l’Agriculture à Xavier Bertrand, le Premier ministre avait fait le bon choix. Il remplaçait une parfaite inconnue, de plus incompétente, par un politicien qui a déjà son fauteuil réservé sur les plateaux TV, mais qui, surtout, à ce poste, n’aurait pas l’occasion de le mettre en difficulté par une quelconque initiative personnelle, XB, sur ce point, ayant déjà un lourd passif, à la Santé, puis au Travail.

Le ministre de l’Agriculture, en effet, est probablement celui qui a le moins de pouvoir, le moins d’aisance pour agir. Tous les dossiers qui s’entassent sur son bureau sont l’affaire des ministres de Bercy (Finances, Économie et Comptes publics) et de la toute-puissante Commission européenne. Il lui est permis de gesticuler, pas de décider. Quant au sulfureux dossier Mercosur, il est au-dessus de la pile au Château...

En fait, le ministre de l’Agriculture n’est tout au plus qu’un sous-secrétaire d’État chargé de prendre les baffes des agriculteurs en colère. Mieux vaut donc d’ailleurs une ministre, le paysan ayant encore un peu d’éducation. Il n’a même pas l’autorité nécessaire pour faire cesser les jets de lisier sur les grilles des préfectures et les défilés de tracteurs sur les autoroutes. C’est le rôle de l’Intérieur et Bruno Retailleau l’a récemment rappelé avec une certaine vigueur.

Ceci dit, tout va rentrer dans l’ordre d’ici fin janvier, date de la clôture des élections aux Chambres d’agriculture. Il n’y a pas que dans les champs où ces scrutins, déterminants pour eux, incitent les syndicats à montrer leurs muscles...
Fin de l’histoire : XB a bien compris que FB se payait sa tête, voulait la montrer et, en même temps, s’en moquer. Pour ne rien perdre de sa fierté - il n’en manque pas... -, il a eu raison de claquer la porte, mais parfaitement tort de le faire comme il l’a fait.

Patrice Charoulet

Oui, cher Philippe Bilger.

Ellen

Xavier Bertrand, le démissionnaire ou le fugueur du parti LR, est revenu pour faire la pluie et le beau temps. Un vrai tempérament de sauterelle.

Avec ses propos tenus sur plusieurs antennes, XB mérite la médaille de la contradiction. En voici quelques-unes :

- Le seul en mesure de battre Emmanuel Macron, c'est moi. Loupé.

- Je serai candidat à la présidentielle en 2022. Loupé.

- Après la défaite de Valérie Pécresse avec ses 4,6 %, voyant le RN placé en tête, XB appelle à voter pour l'extrême gauche pour faire barrage à Marine Le Pen et Jordan Bardella. Loupé.

- Je mettrai mon bulletin de vote pour Macron pour l'intérêt supérieur de notre pays. Loupé. "La dissolution" supérieure pour l'intérêt de la France a tout chamboulé.

Il y a 3 jours : XB voulait le ministère de la Justice ou rien... Encore loupé.

Décidément les planètes ne sont pas alignées en sa faveur.

XB, qui n'est pas un poids lourd, craint que les agriculteurs et leurs tracteurs viennent déverser betteraves et purin devant le ministère de l'Agriculture si les promesses ne sont pas tenues, comme ce fut le cas à Bruxelles fin novembre 1992 ?

Robert

Ce matin, sur Europe 1, madame Béatrice Brugère, secrétaire générale du syndicat FO de magistrats, a offert une image antithétique de celle de cette idéologue de Sire-Marin qui donne une triste image de la magistrature.

D'autant que ce que dit madame Brugère, qu'elle a exprimé récemment dans un excellent essai, est frappé au coin du bon sens et de la recherche de l'efficacité de la Justice comme de la police et de la gendarmerie nationales par une définition cohérente de leurs actions dans l'intérêt de la sécurité de la France et des Français.

Compte tenu de l'hostilité insultante et politique que madame Sire-Marin et son syndicat ont manifestée à l'égard du nouveau garde des Sceaux, la question se posera rapidement de décisions de l'Exécutif au moins disciplinaires contre le Syndicat de la magistrature, voire d'envisager la dissolution de ce dernier. Mais les juges rouges imposent leur vision politique depuis au moins 1972 et l'affaire de Bruay-en-Artois avec le juge Henri Pascal qui avait agi dans la ligne fixée par la harangue de Baudot...

La survie du gouvernement de monsieur Bayrou passera donc en matière de sécurité par une collaboration effective des ministres de l'Intérieur et de la Justice et par la mise en œuvre très rapide de mesures efficaces, sans doute par une politique de droite que combattront les partis de la gauche démagogues et idéologues.

Sans doute aussi, les projets de budget devront-ils ne pas créer de nouveaux impôts ni aggraver ceux des classes moyennes et des entreprises comme les PME dans le contexte économique difficile que connaît notre pays en ce moment. Dans la mesure où le gouvernement aura l'intelligence de ne pas heurter inutilement le RN pour ne pas s'exposer à un vote de censure de sa part, toute censure venant de la gauche sera vouée à l'échec.

Le début de 2025 nous donnera une idée des intentions du nouveau chef du gouvernement. Espérons seulement que la durée de ce gouvernement dépasse un an pour permettre d'observer l'efficacité rapide de ses choix politiques et économiques, tout particulièrement dans le domaine de la sécurité.

hameau dans les nuages

Le Parquet de Pau va-t-il sonner la fin de partie en s'appuyant sur la jurisprudence ? Ou bien la fable de Jean de La Fontaine "Les Animaux malades de la peste" va s'appliquer ?

Affaire à suivre :

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pau/pau-un-homme-de-22-ans-mis-en-examen-pour-viol-apres-une-relation-avec-une-ado-de-14-ans-22651711.php

Giuseppe

@ sylvain | 27 décembre 2024 à 15:46

D'accord avec ça. Il suffit de voir les étiquettes, les fournisseurs anticipent cette future monnaie de singe, avant la guerre de 40 on voyait en Allemagne les gens porter des brouettes de billets pour payer le quotidien, la suite on la connaît.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/leadership-management/1923-lhyperinflation-un-traumatisme-pour-les-allemands-1778632

Depuis ils ne veulent plus emprunter pour du fonctionnement, c'est un traumatisme et ils ne seront jamais nos partenaires tant que nous serons des paniers percés.

Aliocha

Serge HIREL commence à comprendre pourquoi Macron a dissous l'Assemblée.
Tout arrive !

Exilé

@ Serge HIREL | 27 décembre 2024 à 14:34
« La justice ne sera plus « le problème » de la police... à condition toutefois que Matignon et Bercy lui accordent les moyens nécessaires pour mettre en œuvre, dès les prochaines semaines, les excellentes mesures que le garde des Sceaux a d’ores et déjà exposées. »

Attention, c'est bien joli, tout ça, mais encore faudra-t-il que les lois correspondant à ces rêves enchantés soient votées et que le Conseil constitutionnel ne prenne pas un malin plaisir à les retoquer pour les vider de leur substance... 

Robert 2

@ Serge HIREL 27 décembre 2024 14h34
"Les peines courtes dés le premier délit..."

Vous voulez que Darmanin envoie son président préféré, Sarko, en prison ?
Ce n'est pas gentil !!!

sylvain

Retailleau-Darmanin ? Quelle importance ?
Le chaos est proche !
La dette mondiale a atteint un record de 315 000 milliards de dollars (290 000 Md€) en 2024... Cela représente plus de trois fois le PIB mondial...

Déferlant dès 2010 et atteignant des sommets inédits durant la pandémie de Covid-19, l’actuelle vague d’endettement est la quatrième depuis la Seconde Guerre mondiale et la plus importante à ce jour.

Chacune des vagues précédentes s’étant terminée dans la misère, une crise mondiale de la dette est imminente...

Serge HIREL

Les planètes se sont effectivement alignées miraculeusement. Bruno Retailleau voulait conserver l’Intérieur et Gérald Darmanin exigeait la Justice. François Bayrou, lui, après s’être emparé de Matignon, pour survivre, cherchait des « poids lourds » et une majorité à l’Assemblée, ne serait-ce que ponctuelle, sur l’un des dossiers qui inquiètent les Français.

Quant à Emmanuel Macron, tout en prenant la posture du joueur serein, il savait qu’il avait abattu sa dernière carte... Le tandem BR-GD s’imposait, même si Président et Premier ministre auraient préféré, pour ces deux postes, des ministres moins encombrants, plus malléables et, surtout, moins complices.

La gauche, instantanément, a compris qu’elle venait de perdre un bastion et a aussitôt entrepris un travail de sape en persiflant sur l’ego des deux hommes, qui, assure-t-elle, mus l’un et l’autre par des ambitions présidentielles, ne tarderont pas à se dissocier. Apparemment, Mélenchon, Panot, Faure et consorts devront faire leur deuil de cette tentative de déstabilisation, d’autant plus que BR n’a jamais fait preuve d’une appétit élyséen démesuré.
L’attelage est donc solide et prêt à labourer...

La justice ne sera plus « le problème » de la police... à condition toutefois que Matignon et Bercy lui accordent les moyens nécessaires pour mettre en œuvre, dès les prochaines semaines, les excellentes mesures que le garde des Sceaux a d’ores et déjà exposées. Par les temps qui courent, les milliards se font rares, mais se risquer à en refuser quelques-uns à Beauvau et à Vendôme ne semble pas très recommandé eu égard au courroux de l’opinion.

Darmanin a pris le dossier par le bon bout. Malgré le communiqué vexant que le Syndicat de la Magistrature a publié aussitôt sa nomination connue, il a évité de l’affronter d’emblée, se contentant d’annoncer qu’il donnerait de fermes instructions aux procureurs dans les prochains jours, et s’est adressé aux autres personnels de la justice pour leur dire son soutien comme il l’avait fait lors de son arrivée à l’Intérieur en rendant hommage aux forces de l’ordre. Cela ne relève pas seulement de la démagogie politicienne d’un ministre expérimenté, mais d’une stratégie qui peut se révéler payante, les magistrats, siège et parquet, étant perçus comme une caste hautaine par les autres corps du ministère de la Justice.

D’un côté, soutenu par 8 Français sur 10, Darmanin se battra pour obtenir les 15 000 places de prison promises depuis 2017 ; de l’autre, avec le soutien de « la pénitentiaire », qu’il entend revaloriser tant financièrement que professionnellement, et des « petites mains », qu’il souhaite plus nombreuses, il entreprendra une réhabilitation de la peine de prison, que ses prédécesseurs, par idéologie, ont non seulement qualifiée de « fabrique de délinquants » mais sont aussi parvenus à ce qu’elle le devienne.

Les peines courtes dès le premier délit, la rapidité entre la condamnation et son exécution et une vraie préparation du détenu à sa sortie sont gages d’une baisse importante de la récidive... La récidive qui est le principal prétexte du laxisme d’un nombre non négligeable de juges, pas tous « rouges », quand ils ne justifient pas celui-ci par le faible quota de cellules dont ils disposent et l’état parfois archaïque des établissements pénitentiaires.

En les privant de ces arguments, aujourd’hui, sinon recevables, du moins entendables, le nouveau garde des Sceaux, sans tenter leur impossible disparition, les met nus face à l’opinion... Bien sûr, il faut que Matignon, Bercy et le Château le suivent...

Outre cette efficacité promise en matière de politique pénale, de lutte contre l’insécurité et de maîtrise de l’immigration clandestine, le tandem BR-DD offre un autre miracle, cette fois politicien. Il prive Marine Le Pen de sa mainmise, jusqu’alors exclusive, sur un sujet au cœur de la crise politique actuelle. En quelques semaines, si les statistiques s’avèrent meilleures, le principal atout du RN, son programme sans concession contre la délinquance et « l’invasion », peut être gravement écorné. On se souvient qu’en sortant son Kärcher, sans même l’utiliser, Sarkozy avait réussi un joli hold-up dans la réserve de voix de JMLP...

Cette nouvelle donne, ce risque de perdre la main, pourrait bien avoir pour effet d’assagir MLP dans ses rapports tendus avec le gouvernement, même si celui de Bayrou est plus macroniste que celui de Barnier. Pour préserver l’avenir, qui, néanmoins, lui reste favorable, il se pourrait qu’à l’occasion du vote du projet de budget 2025, elle y regarde à deux fois avant d’additionner à nouveau ses voix avec celles du NPF pour faire chuter le Béarnais.
L’opinion, qui l’a approuvé le 4 décembre, pourrait cette fois lui reprocher de s’allier avec les gauchos alors que l’Intérieur et Beauvau ont fait leurs le point « historique » de son programme. Certes en l’édulcorant, mais néanmoins sans hésiter.

Pas question cependant pour le RN de voter ce budget, pas même de s’abstenir. Dans le premier cas, il entre dans la majorité, dans le second, il la soutient. Une solution existe, qui lui permettrait de sortir du piège sans dégâts : déposer une motion de censure calibrée contre le PLF. Aucun risque qu’elle obtienne la majorité, le NFP ayant indiqué que jamais il ne s’allierait aux « fachos »... Mais l’honneur serait sauf.

Ce qui conduit à penser, mais pas encore à affirmer, que Bayrou et Macron pourraient bien sauver leur tête quelques mois et même plus, s’ils respectent MLP, grâce à Retailleau et Darmanin, alliés de circonstance, mais aussi de conviction. Qui auraient pu l’imaginer voici seulement un mois ?

Exilé

«Pour ma part je ne regrette que l'absence de Xavier Bertrand... » (PB)

Ah ! Encore et toujours l'imbuvable Xavier Bertrand...
N'existerait-il vraiment pas des gens moins prisonniers que lui de l'esprit de système et moins habités par une haine pathologique forcenée à l'encontre de ses adversaires politiques quand ils sont catalogués par lui à « l'extrême droite » ?

Que pouvons-nous attendre de bon de la part de ce genre d'individus ?

Jean sans terre

Monsieur Bilger, vous accordez trop de crédit à messieurs Retailleau et Darmanin. Est-ce que l’esprit des lois depuis Noël s’est amélioré ? Pourquoi alors les choses devraient-elles miraculeusement changer ? Même à leur supposer un pouvoir véritable, ce qu’ils n’ont pas, il leur faudrait a minima de la durée.

La question cruciale qui se pose est : est-ce que ce gouvernement sera capable de boucler un budget qui ne sera pas censuré ? Vu ce que l’on observe des nominés aux ministères, que ce soit sous l’égide apparente de M. Barnier ou de M. Bayrou, il est assez flagrant que M. Macron tente encore de gouverner et comme il est connu pour être obstiné et n’en faire qu’à sa tête, il est vraisemblable qu’une même cuisine soit proposée aux députés et devrait toujours peu les satisfaire. On a sorti toute la batterie d’ustensiles des grands soirs. Il est loin d’être évident que cet étalage en pompe suffise à impressionner mesdames et messieurs les députés. Pour que la manœuvre ait quelques chances de succès, je ne vois pas d’autre recours que d’indigner le spectateur. C’est donc ce que l’on verra à peu près partout dans les prochaines semaines avec l’effet prévisible de provoquer un haut-le-cœur au spectateur écœuré.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS