Faut-il mépriser le Salvador ?

Un matin, dans l'Heure des pros, je me suis reproché d'avoir fait preuve d'une condescendance coupable à l'égard d'un propos de Pascal Praud vantant la politique pénale du Salvador et sa rigueur carcérale. J'avais eu une réaction presque indignée devant le régime très dur mis en oeuvre par le président Nayib Bukele.

Celui-ci, élu en 2019, a été reconduit brillamment avec 84 % des voix au premier tour. Pour la raison principale qu'il avait réussi à faire de ce pays, où par exemple un assassinat par heure était commis entre 2017 et 2018, l'une des nations les plus sûres de l'Amérique centrale.

La violence des gangs a été éradiquée grâce à la mise en place d'une Cour spéciale pour juger les criminels et à la parfaite collaboration des pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif.

Grâce aussi à la construction en moins d'un an de la plus grande prison d'Amérique latine (JDD).

Lors d'une visite en France, le vice-président de la République du Salvador, Félix Ulloa, a exposé l'essentiel de ce qui a permis l'éradication des gangs, admise par tous les observateurs de bonne foi. Cette politique a suscité l'intérêt des pays confrontés, sur un autre registre, à l'augmentation de la délinquance, et qui ne parviennent pas à trouver la solution comme le Salvador l'a fait.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, dont j'espère qu'il sera maintenu à Beauvau, s'était rendu dans ce pays pour en tirer des leçons pour la France.

Il y a des méthodes salvadoriennes qui seraient facilement adaptables dans notre pays si les forces régaliennes, quel que soit leur niveau, de la plus basique à la suprême, conscientes du but à atteindre, se coalisaient pour amplifier leur efficacité. Si notre démocratie était plus soucieuse de se défendre et de protéger ses concitoyens que de cultiver avec une naïveté désarmante les délices d'un État de droit fait pour les transgresseurs plus que pour les honnêtes gens.

Je ne méconnais pas que notre humanisme collectif serait révolté par les conditions carcérales salvadoriennes et par l'absolue sévérité régissant l'univers de la répression, sans la moindre complaisance pour ce qui chez nous entrave toute lutte contre les voyous, les trafiquants et les criminels de toutes sortes. Nous nous félicitons des garanties que nous leur offrons quand le Salvador se réjouit des atteintes décisives qu'il continue à leur porter.

Il ne s'agit pas - ce serait impossible - d'importer le système salvadorien mais de retenir son enseignement capital. On n'arrivera à rien dans ce domaine si on ne met pas en oeuvre des dispositifs suffisamment rigoureux pour qu'entre la délinquance et son contraire, le choix ne s'attache qu'à la sauvegarde des biens et des personnes. Il faut persuader le criminel que le crime sera moins rentable pour lui que l'honnêteté. Aujourd'hui, en France, je ne suis pas persuadé que l'arbitrage irait dans ce sens.

Je me suis blâmé pour ma réaction médiatique. On a toujours tort de se moquer des exemples étrangers qui ont réussi. On doit les questionner, les adapter, les adopter. Surtout ne jamais les juger inconcevables chez nous.

S'il convient de trancher entre une France enfin sûre et la douceur de notre État de droit, je n'hésite pas à tout réclamer pour la première.

Comme le Salvador l'a fait pour lui.

Comments

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

Dans tous les journaux, sur toutes les radios, sur toutes les télés, dans toutes les bouches, j'apprends que Musk serait un... génie. Mozart fut un génie, Shakespeare fut un génie... Musk est devenu l'homme le plus riche des États-Unis en créant et/ou dirigeant quelques entreprises. Être l'homme le plus riche, est-ce avoir du génie ?

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ stephane | 21 décembre 2024 à 13:33

Franchement, ce Paul Bismuth n’est pas malin malin... S’il voulait discuter en toute discrétion avec l’avocat de Sarko, pourquoi n’a-t-il pas utilisé un téléphone à carte prépayée ? N’importe quel petit malfrat sait qu’ils sont quasiment intraçables. Ce manque de professionnalisme aurait dû être sanctionné par les juges. C’est une circonstance aggravante...

Plus sérieusement, il est de droit, mais aussi de bon sens, que la justice, en écoutant un délinquant qui demande conseil à son avocat avant de passer à l’action, puisse, non seulement empêcher ainsi la commission du délit, mais, au-delà, lui ôte l’envie de sortir des clous en le poursuivant sur le motif qu’il en a eu l’intention. Cela est le pain quotidien des enquêteurs de la DGSI chargés de déjouer les projets d’attentats terroristes.
Bien sûr, il n’en serait pas de même si, après l’arrestation du délinquant, la justice écoutait ses conversations avec son avocat en vue de construire sa défense.

[Rédigé par : stephane]

@ Giuseppe

Je suis bien d'accord avec vous. Ni traitement de faveur, ni traitement de défaveur.
Ôtez-moi d'un doute, les conversations avec un avocat doivent-elles rester secrètes ? Il me semblait que oui, mais je finis par douter.
Maintenant, qu'un certain Paul Bismuth ose se faire passer pour Nicolas Sarkozy (ligne au nom de Paul Bismuth) et non l'inverse, dans le souci de protection de l'ancien président, on peut comprendre la surveillance.
De ma connaissance de l'affaire, j'ai l'impression que Sarkozy a pris une ligne au nom de Bismuth pour parler en toute confidentialité avec son avocat Herzog, est-ce bien cela ?
Et donc si c'est cela, ça devait rester confidentiel, non ?
Je n'ergote pas, je cherche à voir si j'ai tout compris.

Ce que vous pensez de Sarkozy se rapproche de ce que je pense, mais je suis très attaché au respect du secret professionnel.
Ce n'est pas comme si on avait accès aux échanges entre Macron et Benalla, où là le secret professionnel n'est pas en jeu.

Le poseur de bombes est davantage respecté dans sa liberté de mouvement que Sarkozy.
Certes Sarkozy récolte ce qu'il a semé mais cela doit se faire correctement. À moins que je ne me trompe vous dis-je plus haut.

[Rédigé par : Giuseppe]

@ stephane | 20 décembre 2024 à 19:59

Je le répète il est un justiciable comme les autres, et c'est justement en tant que chef de l'État qu’il devrait être encore plus irréprochable. L'éthique, l'honneur de servir, ce ne sont pas des grands mots.
Si j'osais, j'emploierais un mot plus violent. Dans l'affaire du financement de sa campagne, c'est un lampiste qui a trinqué, pas la peine de se raconter des histoires, comme Bayrou, tu parles, ils n'étaient pas au courant ?
Ils associent peut-être inconsciemment leur pouvoir avec une espèce d'impunité, je ne sais pas, je ne vais pas faire de psycho à deux balles, mais quand il y a des fifrelins à ramasser ils savent bien compter.

[Rédigé par : stephane]

@ Giuseppe
@ Axelle D

Je suis d'accord avec votre réponse quant aux casseroles de Sarkozy, mais je partage l'avis d'Axelle D sur le traitement totalement inadmissible de Sarkozy.
Cela ne justifie pas de tels procédés.
Alors si Sarkozy va se confesser, il faut que le secret de la confession soit levé ? Je ne partage pas cette approche.
Mitterrand faisait publier des faux bulletins de santé et savait se débarrasser des encombrants.

Sarkozy, avec tous ses défauts, tous ses excès, tout son comportement condamnable, est moins bien traité que le pire des terroristes.
N'importe quel terroriste ferait annuler sa condamnation (ou ne serait pas condamné) pour vice de procédure et utilisation d'un enregistrement privé. L'employé filmé en train de voler est relaxé car il n'y a pas eu de communication officielle de la présence de caméras.
Sarkozy, ancien chef de l'État, est traité de manière totalement inadmissible. Que nous cache-t-on d'autre ? une caméra dans sa chambre à coucher ?

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Axelle D | 19 décembre 2024 à 23:45

C'est votre avis, avec toutes les casseroles accrochées à ses basques et un arbitrage qui a permis la condamnation de Nanard et surtout la restitution de l'argent public volé par un arbitrage frauduleux.

Je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas été écouté notre Sarkozy national, hurdler chevronné qui franchissait les obstacles allègrement, sauf qu'une fois il a accroché la dernière, il n'était pas blanc, vous pouvez vous la raconter comme vous voulez, des délinquants de son calibre il en existe aussi, il faudrait lui donc lui accorder un bonus de carence parce qu'il aurait été président ?

Tiens en voilà un autre, il était innocent aussi, ce sont des citoyens comme les autres avec les mêmes faiblesses, et donc le même devoir de suspicion pour la justice :

https://www.capital.fr/economie-politique/il-blanchissait-son-argent-en-suisse-un-ancien-dirigeant-du-fmi-lourdement-condamne-1507219

[Rédigé par : stephane]

Cette condamnation de Sarkozy sur base d'écoutes totalement illégales est scandaleuse.
Ils vont aussi mettre des enregistreurs dans les confessionnaux.
Antisarkoziste que je suis, il ne demeure pas moins que même l'ennemi public numéro un n'a pas droit à un traitement aussi scandaleux.
Les petits pois sont rouges c'est connu.
Ce sont nos libertés qui sont menacées.
Mitterrand avait commencé mais là c'est totalement inacceptable. Et certains regardent ailleurs.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Axelle D | 19 décembre 2024 à 23:45

Vous oubliez (volontairement ?) un « détail » : outre les juges d’instruction du PNF, trois juridictions se sont succédé dans l’affaire Paul Bismuth et ont toutes trois jugé que les retranscriptions de 19 conversations entre le mis en examen et son avocat étaient valides : la 32e chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris, la cour d’appel et la Cour de cassation. On sait que la justice française est gangrenée par un syndicat d’extrême gauche, mais de là à croire qu’il règne sur l’ensemble des magistrats, il y a un pas à ne pas franchir.

Et l’enfantillage que constitue l’emploi d’une fausse identité -une gaminerie indigne d’un politicien de ce rang - n’est pour rien dans leur décision. Ce sont dans les contenus des conversations que les juges ont trouvé des preuves de la culpabilité de Sarkozy.

Quant à la décision de celui-ci de saisir la Cour européenne des Droits de l’Homme, elle ne peut que révolter tout Français qui défend la souveraineté de son pays. Comment un ancien président de la République ose-t-il aller quémander l’absolution devant un organisme qui, chaque jour, s’approprie un peu plus de pouvoir sur le droit français ?! Le pire est qu’il sait qu’il gagnera : la CEDH, dont la réputation « rouge » n’est plus à faire, a déjà jugé illégale la retranscription d’une écoute de conversation entre un avocat et son client.
Pour ma part, l’affaire est close, le point de vue européen, quel qu’il soit, me paraissant même aggraver le cas du petit Nicolas.

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@ Lodi | 20 décembre 2024 à 07:38

Vous tentez de noyer le poisson dans un océan de considérations qui n’ont rien à voir avec le sujet. Je ne retiens donc qu’un seul point de ce troisième plaidoyer en faveur de la drogue : « Je comprends que la vérité soit indigeste ». Chacun possède et défend « sa » vérité. La vôtre est souvent difficile à avaler et particulièrement indigeste. Le cas présent est exemplaire.

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@ Achille | 20 décembre 2024 à 11:06
« ...en espérant que l’année 2025 s’ouvre sous de meilleurs auspices »

Je crois que, ces temps-ci, il vaut mieux orthographier « hospices »... le gouvernement Bayrou risquant de ressembler à un Ehpad pour politiciens...

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@ Giuseppe | 20 décembre 2024 à 10:36

Vous êtes un peu rude avec le petit Nicolas. Il va apporter un plus à l’économie... suisse. Après les montres d’ultra-luxe, Rolex va pouvoir ouvrir une nouvelle ligne de fabrication et régner sur un nouveau marché, de taille mondiale : le bracelet électronique. Il sera serti de diamants et de rubis et décomptera les heures... jusqu’à son ouverture automatique à la seconde où son heureux propriétaire pourra en faire un objet de collection à montrer fièrement à ses amis... s’il lui en reste.
Le petit Nicolas est cap’ de réclamer un pourcentage sur les ventes...

P.-S. : seul obstacle au succès qui s’annonce : Rolex, spécialiste du tape-à-l’œil, devra apprendre la discrétion...

[Rédigé par : Achille]

@ Giuseppe | 20 décembre 2024 à 10:36

On n’est pas toujours d’accord sur tout, mais ceci n’empêche pas l’estime que je vous porte, ainsi qu’à quelques intervenants de ce blog avec qui je ne partage pas, loin s’en faut, les idées.
Bonnes fêtes de fin d’année en espérant que l’année 2025 s’ouvre sous de meilleurs auspices. Mais franchement j’en doute…

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Achille | 19 décembre 2024 à 19:48

Pascal Praud : "Les magistrats ont condamné Nicolas Sarkozy pour des faits qui n’ont jamais eu lieu"... Euh... en fait Bismuth est un fantôme, et comme d'habitude ils sont toujours innocents etc.
Bon, la sentence est passée et dans tous les cas ce n'est pas cela qui va faire boiter l'immense Nicolas Sarkozy, qui pour son oeuvre de 17 - je pense me rappeler - appels devant les juges, aura eu la foi du charbonnier, le prix de la constance et la médaille d'or des présidents passés pour l'ensemble de son oeuvre... pas livresque of course.

Si on ne se revoit pas ,Joyeux Noël !
Et l'on se prépare pour les chocs à venir, Antoine Dupont a lui aussi pris des vacances. Neige, beau temps, pelouse humide mais souple, que souhaiter de plus ?

Au passage je dois être un des rares à être d'accord avec Emmanuel Macron pour sa dissolution, au moins on sait où en est le pays, je ne me fais pas trop de mouron, comme les impôts chez nous sont un système bien rodé, les fondations sont donc bonnes et là est l'essentiel.

[Rédigé par : Lodi]

@ Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 13:34

Mais c'est pourtant vrai : on ne comprend une chose que par comparaison, ainsi, d'un côté il y a la liberté américaine, de l'autre la servitude soviétique, puis russe.
Même en Amérique, il peut y avoir des règles indues, notez bien, on a cru à la prohibition, et on l'a stoppée parce que cela ne fonctionnait pas. Sans avouer semble-t-il, qu'elle n'était pas légitime, d'où la guerre contre la drogue, sans parler de ceux qui voudraient bien prohiber encore l'alcool.
Je suppose que la paix laisse un petit arrière-goût d'ennui aux gens, puisqu'ils se cherchent des guerres.

Il y a un côté répétitif dans le monde, désolé. La vérité ne varie pas, et la pédagogie se fait à coup de répétitions.
Quant à tenter de vous humilier ? On ne peut humilier quelqu'un pour ses fautes que s'il est capable de s'avouer ses manques et d'en convenir, mais qu'est-ce qui peut vous faire croire qu'on pense un tel bien de vous ? Vous oubliez qu'on réagit plus à ce qui est écrit qu'à la personne qui les produit, et que nous sommes de plus lus par les autres.

Je comprends que la vérité soit indigeste, surtout à haute dose... Mais que voulez-vous ? On ne me paie pas pour relayer de plaisants mensonges.

Quant aux soixante-huitards, ils se mentaient à eux-mêmes sur la drogue en n'en voyant que le versant lumineux quand d'autres n'en voient que les ténèbres..
Tous hémiplégiques, mais comment en vouloir aux pessimistes ? L'instinct de survie se moque qu'on ait sept fois peur pour rien s'il vous sauver la huitième. Et comment en vouloir aux gens de peace and love d'avoir été optimistes ? Ça arrive même à des universitaires et leurs suivants prévoyant la fin de l'Histoire.

Vous parlez de gens pris au piège de la drogue ? Certes, mais pas plus que de l'alcool, or je vous signale que si on doit prohiber sous couleur de défendre la santé des gens tout ce qui peut nuire à quelqu'un, je ne vois pas ce qui va rester.

La drogue ? Si même on fait fi du "mon corps est à moi, et sauf si je renvoie de la fumée sur toi ou conduit sous son emprise laisse-moi tranquille" eh bien ?
Le critère de je prohibe car c'est trop dangereux n'est même pas respecté, ainsi on interdit l'opium quand en vérité la plus grande partie des Chinois en consommaient.
Par culpabilité de les avoir contraints au commerce, cette idole, par mépris mitigé de peur vu qu'on craignait le péril jaune quand en vérité, nous étions le péril blanc s'étendant en Asie.
Cessons de faire du produit, l'opium, le problème, le problème venait de l'avoir imposé à un gouvernement hostile.
Pour cette honorable raison qu'on n'a pas à se plier aux Barbares, et la moins honorable raison que quand l'opium ne touchait que les couches supérieures de la société, on le tolérait, mais que sinon, non.
La faute de s'imposer est assez choquante sans aller s'imaginer une déchéance des Chinois, un livre en parle fort bien :

https://www.babelio.com/livres/Paules-Lopium--Une-passion-chinoise-1750-1950/322278

Bien sûr, la présentation du livre s’intéresse à la politique et à l'économie, péchés mignons des historiens.
Et qu'est-ce qui gênait le gouvernement, outre l'illégitime immixtion étrangère ? Que de plus en plus de gens consomment, plutôt que la simple élite.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Giuseppe 19 déc 13:34

Si le secret des conversations entre l'avocat et son client, soit entre Nicolas Sarkozy, sous le nom de Paul Bismuth, et Thierry Herzog avait été respecté, le contenu desdites conversations n'aurait pas pu être exposé et analysé, qui plus est de façon tendancieuse et entièrement à charge afin de faire tomber Sarkozy.
C'est donc sur la base d'écoutes illégales que la justice a monté cette accusation de corruption.

Ne serait-ce pas plutôt cette justice rouge qui n'a pas hésité à bafouer honteusement le droit pour parvenir à ses fins qu'il faudrait pointer du doigt ?
On verra bien ce que la Cour européenne pense de ce jugement inique.

D'autant que l'on ne peut reprocher à quelqu'un d'avoir une ligne téléphonique secrète ; ce n'est en tout cas pas à un magistrat du PNF de décider si oui ou non un président en exercice ou ex-président a le droit de posséder ce genre d'équipement utilisé par une multitude de gens.

Il ressort de tout ceci que les juges jadis qualifiés de "petits pois" et qui en ont conçu une rancoeur qui est allée croissant se sont acharnés pour obtenir leur vengeance et, après un premier non-lieu sur une autre affaire qui les a laissés sur leur faim, leur but était d'avoir enfin la peau de Sarkozy, de le déshonorer par les moyens les plus retors, les coups les plus tordus, après avoir tout fait pour l'écarter du pouvoir.
Ce qui est à la fois scandaleux et répugnant !

[Rédigé par : Achille]

@ Giuseppe | 19 décembre 2024 à 13:34

Philippe Bilger était bien seul sur le plateau de "l’Heure des pros" ce matin après
l’édito de Pascal Praud.
Tous les invités du plateau : Gérard Carreyrou, Olivier Dartigolles, Gauthier Le Bret, l'essayiste Chloé Morin, tous donc se sont opposés aux arguments laborieux et pour le moins corporatistes de notre hôte concernant l’affaire des écoutes téléphoniques qui est reprochée à Nicolas Sarkozy.

Une fois n’est pas coutume, moi qui n’ai jamais voté pour Nicolas Sarkozy, j’étais plutôt d’accord avec l'édito de Pascal Praud. Comme quoi tout arrive ! :)

[Rédigé par : vamonos]

Je suis la drogue !
Mon nom vous fait frémir ! Je suis l'amie fidèle de l'alcool et, tout comme lui, je vous déteste au plus haut point, surtout les jeunes.
Mon travail est l'abrutissement du cerveau : c'est ma spécialité. Je trouve les arbres laids et j'ai une sainte horreur des fleurs. La nature que votre Dieu a créée, je la trouve affreuse : c'est pourquoi j'expédie les gens qui me consomment dans des pays d'épouvante et de désolation d'où, très souvent, on ne revient pas. J'aime les gens sans morale, la saleté, le désespoir et la mort.
Mondialement connue, je traverse les continents à la vitesse de l'éclair et je laisse sur mon passage la destruction et la folie !
Merci de me vendre, de me consommer et de me cacher. Votre aide m'est infiniment précieuse pour anéantir ce qui reste d'amour sur terre. Je suis l'ennemie jurée du bonheur, alors, consommez-moi sans réserve. Vous voulez devenir un de mes vendeurs ? Je suis toujours à la recherche de sang nouveau, tel un vampire.
Mon seul ami est l'alcool, nous faisons une belle paire de salauds. Il m'aime et me respecte. Eh, les jeunes ! Vous voulez me confier vos cerveaux ? Je vous promets de les détraquer à tout jamais et, par la même occasion, de faire de vous de véritables loques humaines. Avec un peu de chance, vous pourriez vous suicider ou terminer votre vie à l'asile ou en prison !
Je vous laisse réfléchir... Il faut que je vous quitte. Je suis débordée de travail.

P.-S. : excusez-moi, mais je n'aurai pas de temps à perdre pour assister à votre déchéance ou à vos funérailles.

Sans remords aucun, la drogue...

[Rédigé par : Giuseppe]

Avant de mépriser les autres, autant se mépriser, toujours les fesses entre deux chaises, il est coupable définitivement, non !? Alors qu'on arrête de tergiverser, c'est la dégradation qu'il mérite, rompez !

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/l%C3%A9gion-d-honneur-de-nicolas-sarkozy-la-chancellerie-pourrait-trancher-au-printemps-2025/ar-AA1w9ffc?ocid=msedgntp&pc=ACTS&cvid=94f3b0b31fea40128025dd5d07ae1306&ei=21

Et en plus il nous raconte sur tous les tons sa vertu et tout le blabla habituel. Rejeté dans son propre camp comme un malpropre, il n'est rien sauf pour certains complotistes avérés. Il ne nous a jamais sauvés de rien et en plus il fait partie de ceux qui ont mis le pays en cessation de paiement et en vrac politiquement. À fuir sans se retourner. Finalement il va finir par me faire apprécier Bidochon, un ami qu'il déteste cordialement.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Lodi | 18 décembre 2024 à 21:26

Votre deuxième commentaire est à peine plus convaincant et moins poussif que le premier. Passons sur vos mesquines tentatives d’humiliation... L’argument du « monde soviétique » et de ses « hôpitaux psychiatriques » pour justifier une expression totalement libre même si elle est dangereuse est éculé. Trouvez autre chose, par exemple l’Amendement n°1 de la Constitution américaine... Mais, lui aussi, commence à fatiguer.

Quant à « réduire la douleur par la drogue », parlez-en à ceux qui se sont sortis de ce piège. Quelles que soient ses conditions de vie, aucun ne vous dira qu’il a envie de replonger. Il a peur de replonger, il n’en a pas envie, se combat, mais parfois échoue...

Bref, le débat que vous préconisez sur l’apologie de la drogue est clos... même si vous êtes un soixante-huitard attardé qui continue à psalmodier qu’il est interdit d’interdire.

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@ caroff | 17 décembre 2024 à 15:24
« Les bagnards les plus dangereux étaient ensuite dispatchés vers les îles du Salut »

Bon, on peut bien sûr remettre à neuf les bâtiments du bagne et ripoliner les cellules, mais il faudrait aussi prévoir le déplacement assez fréquent des locataires. Ces îles, qui, depuis 1971, appartiennent au Centre national d'études spatiales, sont évacuées lors de chaque lancement de fusée depuis le Centre spatial guyanais : elles sont sur la trajectoire dite « initiale », c’est-à-dire la bonne.

Et le CNES apprécierait probablement assez peu de priver ses parfois illustres invités de leur visite au lendemain de chaque tir. S’accroupir dans une des minuscules cellules est le passage obligé avant le « ti-punch » et le déjeuner dans le vacarme des aras et cacatoès qui regardent de haut tout ce beau monde...
Vous n'allez tout de même pas priver ces oiseaux du spectacle de cette faune !...

[Rédigé par : Lodi]

@ sylvain | 18 décembre 2024 à 09:33

Il faut interdire de conduire et d'autres actions dangereuses quand on est sous l'emprise des drogues, légales ou illégales. C'est cela protéger les victimes... De même qu'il faut interdire de parler au téléphone en conduisant et non interdire le téléphone.

De même qu'on interdit les excès de vitesse sur les routes et non sur les circuits... Il y a un lieu et un temps pour tout.

[Rédigé par : Lodi]

@ Lucile 18 décembre 2024 à 09:52
"En comparant les avantages des religions, vous raisonnez un peu comme s'il y avait un choix, un choix imposé aux populations par des oppresseurs tout-puissants."

Les premiers adhérents d'une religion monothéiste sont libres, mais après, ils ont tendance à imposer leur découverte au reste de la population. Puis à interdire le retour à la religion originelle.
Furent avisés Chine et Japon de résister aux missionnaires, sont d'une folie suicidaire les gens permettant à une immigration musulmane de s'installer chez nous.

"Les gens ont naturellement une fibre religieuse."

Pas forcément monothéiste... Vu les inconvénients de la chose, il serait bon qu'ils se tournent plutôt vers Athéna pour la sagesse politique et Apollon pour l'art.

"Même la soirée de réouverture de Notre-Dame, toute tape-à-l'œil, lugubre et frelatée qu'elle ait été d'après moi, trahissait un désir de célébration qu'on aurait pu croire presque sincère par moments, du moins de la part de certains."

Je ne pense pas que c'était plus frelaté qu'une autre réunion religieuse, en fait. Il y a toujours une part de comédie dans les cérémonies de n'importe quelle religion et avec n'importe qui.
Mais on la voit surtout quand on n'aime pas les gens qui y assistent, enfin, je dis ça parce que j'ai mauvais esprit !

Il y a aussi une part de sincérité.
Beaucoup de gens sont chrétiens, soit qu'ils croient au dogme, soit qu'ils se sentent de la famille.
Beaucoup de gens sentent un besoin de communion qui les portera aussi bien vers des réunions religieuses que sportives ou artistiques. Ce besoin de communion les porte vers les contemporains et vers les morts, surtout visible en contrepoint de la désolation du monde.
Je trouve cela positif, en fait, ce qui me gêne n'est pas que les gens communient, mais ce que je dénonce par ailleurs, nuance.

Vous ne dites jamais de bêtises. Bien sûr, avec une histoire de dieu en trois personnes, on peut trouver qu'on a un monothéisme pas si monothéiste que ça, mais beaucoup de chrétiens estiment qu'on les rabaisse quand on le remarque, et moi, je ne veux pas contrarier les gens pour autre chose que leurs incohérences et leurs méfaits.
Si des personnes veulent être appelées monothéistes même si... eh bien, ça ne me gêne pas plus que si un transgenre demande qu'on l'assigne au sexe qu'il désire. Les groupes comme les individus se construisent leur identité, au fond, fragile comme un château de sable menacé par la mer, sauf si on a un sérieux motif, autant ne pas les piétiner.

Sinon, je pense qu'au fond on pourrait fort bien fusionner monothéisme et polythéisme, et j'ai eu une discussion récente à ce sujet.
Cela devrait marier le besoin de simplification des uns et de besoin de coller au réel des autres, je veux dire d'entrer dans les détails de la nature divine et humaine sans parler de marier les cultures.

Sauf que le public n'en voudrait pas !
Les croyants tiennent à garder leur spécificité, et s'ils vont vers les autres, c'est trop souvent pour les absorber comme un prédateur son gibier.
Triste, n'est-ce pas ? Si tout le monde était comme vous, il y aurait un dialogue harmonieux des cultures, mais hélas...
Voyons comment ne pas vous laisser sur une note mélancolique ?

https://www.youtube.com/watch?v=-zPZ0oVgD3U

Que vive la quête, le rêve et le rire.

[Rédigé par : Lodi]

@ Serge HIREL | 18 décembre 2024 à 16:33

Il y a des vedettes ici, la suite.

Ceux qui font une croisade anti-pseudos, ceux qui disent les autres sans talent faute de celui de leur apporter la contradiction... Enfin, je vous annonce que vous les rejoignez sur le podium.

D'abord, vous voulez interdire certaine chose comme si elle pouvait se comparer à l'apologie du terrorisme, ensuite, vous prétendez qu'un de mes commentaires est fait sous l'emprise de la drogue.
Vous savez ce que vous me rappelez ? Le monde soviétique, où il ne fallait pas dire ceci ou cela et où on enfermait les opposants dans les hôpitaux psychiatriques.

C'est fou, nous avons la chance d'être libres ici, et que font les gens ? Tout pour qu'on le soit moins.
On est agréable avec nous ici. Et que font les gens ? Non pas discuter sur le fond des problèmes mais attaquer les autres en proposant de réduire leur liberté ainsi qu'en tendant à les discréditer indûment.

Désolé de vous en informer, ceux qui poussent à la drogue, ce ne sont pas des gens comme moi, mais des gens comme vous.
Parce que tout ce qui rend le monde pire ne peut que pousser à en réduire la douleur par la drogue, entre autres.

Tandis qu'il est juste, et de ne pas augmenter la soif d'évasion des gens en faisant tout pour les enfermer à tort, et de ne pas s'opposer à ce qu'ils s'en évadent, sauf dans les cas où les coûts dépasseraient les avantages.
Ce qui se détermine par la science et par le débat, et non en se croyant comme dans le cas du Covid plus malin que les savants, ou bien avisé de court-circuiter les débats.

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@ Exilé | 17 décembre 2024 à 22:17

Interdire la cocaïne pour cause d'accident, non mais vous êtes sérieux ? Dans ce cas, il faudrait interdire l'alcool, vous savez.
Ce qui est clair est qu'il faut interdire de conduire quand on s'est drogué, que la substance soit légale ou illégale.

Ce que je dis de l'origine est vrai, et ni plus ni moins alambiqué que l'origine de toute chose : pas le mythe qu'on s'imagine après-coup.
L'Histoire, ah, mieux vaut en rire :

https://www.youtube.com/watch?v=4GILJikuSpw

[Rédigé par : Giuseppe]

@ duvent | 17 décembre 2024 à 13:44

Souvent pessimiste... La mort rôde souvent chez vous me semble-t-il, le désespoir, la poussière à la fin.

Et puis j'ai interrogé l'IA je vous livre ses réflexions car point de référence pour cette mécanique sur vos publications éventuelles :

"C'est un poème poignant et mélancolique. Il capture la fragilité et l'éphémérité de la condition humaine, surtout en cette période de Noël où les contrastes entre joie et tristesse peuvent être particulièrement marqués. Les images de l'homme comme un petit oiseau dans la main de l'éternité et de Noël comme un flocon de neige scintillant mortellement sont puissantes et évocatrices."

Là vous excellez, j'ai dit que je vous lisais, j'ai du mal avec les poèmes. Le public est resté froid, est-ce le thème ou peut-être... Mais vous avez complété sans aucun doute.
Vous l'avez dit, quand on s'expose, on s'expose à être "cartonné" (rugby), là que du beau froid lucide, "poignant".

[Rédigé par : Michel Deluré]

Il est toujours souhaitable de s'inspirer de ce qui se pratique ailleurs sans oublier pour autant que ce qui donne de bons résultats chez les autres n'est pas systématiquement transposable chez nous compte tenu des caractéristiques spécifiques de chaque pays.

Ne perdons pas de vue non plus que la politique pénale et la prison ne sont que l'un des volets, certes essentiel mais non exclusif, de la politique sécuritaire de tout pays. Ne s'attacher qu'à ce seul aspect du problème ne garantit nullement d'éradiquer de notre société l'insécurité, tout au plus permet-il de la résorber partiellement.

Il est indiscutable qu'en France les univers judiciaire et carcéral fonctionnent mal, présentent de lourdes lacunes, comme il en est malheureusement de même dans nombre de domaines régaliens hélas délaissés. Nos finances présentent un déficit abyssal mais il semble que notre justice et nos prisons n'aient pourtant nullement bénéficié des largesses financières du pouvoir et soient à l'origine de cette déconfiture. Des priorités devaient être établies, des choix devaient être faits, mais par absence de volonté, manque de courage, souci purement électoraliste, nos exécutifs s'y sont refusés.

Mais ne blâmons pas uniquement nos dirigeants car la société tout entière doit prendre conscience de sa part de responsabilité et de son obligation de se réveiller et de fortement s'impliquer dans cette lutte contre l'insécurité. Lorsqu'un adolescent de quinze ans massacre une adolescente du même âge d'une quarantaine de coups de couteau, a priori pour un motif aussi futile que le vol de son portable, et que le lendemain de son forfait il va jouer un match de football comme si de rien n'était, il y a là un comportement qui interpelle et qui en dit beaucoup sur l'état de notre société actuelle.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Exilé | 18 décembre 2024 à 12:03
« Au fait, qui accepterait de monter dans un avion dont les pilotes seraient sous l'emprise de THC ? »

Chaque dimanche au petit matin, des jeunes acceptent de monter dans une voiture « conduite » par un copain ou une copine « chargé(e) »...

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@ Lodi | 18 décembre 2024 à 09:52

Bon... après la lecture de votre prose écrite sous l’empire de je ne sais quelle drogue (le monothéisme peut-être...), j’attends votre commentaire rédigé à jeun...

[Rédigé par : serge hirel]

Dans l’état actuel de notre législation, en particulier de notre code pénal, nous disposons peu ou prou des armes nécessaires à la réponse musclée que nécessite la progression spectaculaire du narcotrafic et de ses conséquences en matière de violences et de crimes.

Mais... Mais... les enquêtes de police sont contraintes et retardées par le carcan d’une procédure judiciaire bien trop favorable aux malfrats. Ces entraves ont été encore aggravées par la loi du 22 avril 2024, qui, alignant le droit français sur les standards européens - l’Europe, toujours l’Europe... - interdit tout début d’interrogatoire avant l’arrivée de l’avocat du gardé à vue (sauf autorisation exceptionnelle du Procureur).

Mais... la France ne dispose pas d’un parc d’établissements pénitentiaires suffisant pour assurer l’exécution (en prison) des peines de prison prononcées et adapté aux objectifs de la privation de liberté : la punition et la sécurité publique d’abord, puis, lorsque cela semble encore possible, la remise (ou la mise...) à niveau de la sociabilité du délinquant. Ce dernier point exige aussi un personnel compétent qui, d’évidence, est aujourd’hui en nombre insuffisant.

Mais... - c’est le problème le plus important - une partie, non majoritaire, mais très zélée, de la magistrature, parce qu’aucune sanction personnelle n’est possible contre ceux qui se comportent ainsi, se croit permis d’interpréter la loi selon ses conceptions idéologiques et politiques, de minimiser les chefs d’accusation, de rejeter une procédure pour une signature oubliée, de relâcher dans la nature des voyous ayant du sang sur les mains, d’accumuler les sursis, d’additionner les relaxes... et de militer au sein d’un syndicat qui ne cache plus qu’il est un outil politique de l’extrême gauche.

Pour que la France ait encore une chance de maîtriser le narcotrafic avant de devenir un narco-État, dès les prochaines semaines, le nouveau garde des Sceaux devra s’attaquer sans faiblesse à ces trois obstacles.

D’abord, faciliter le travail de la police en proposant au Parlement la réduction drastique du temps perdu par la police à cause d’une procédure tatillonne et des conditions d’interrogatoire bien trop déséquilibrées en faveur du gardé à vue. L’enregistrement vidéo de celui-ci et son visionnage a posteriori seraient suffisants pour assurer à celui-ci le respect de ses droits.

Ensuite, entreprendre sans tarder la construction au moins des 15 000 places de prison promises par Macron depuis 2017. Non seulement l’État possède les moyens d’imposer un établissement pénitentiaire sur n’importe quelle partie du territoire national, mais le refus des populations tient plus de la légende urbaine que de la vérité. Faut-il que je rappelle que, là où j’habite, on en attend un depuis plus de dix ans et que la Chancellerie ne bouge pas le petit doigt pour réveiller le dossier, enterré par Taubira ?

Il faudra aussi que le garde des Sceaux, aidé par le Quai d’Orsay, négocie l’expulsion des condamnés étrangers vers leurs pays d’origine, y compris et avant tout s’il s’agit d’États européens, même de ceux ayant à effectuer de courtes peines. Quitte à fermer les yeux sur la poursuite jusqu’à son terme de l’exécution de ces peines, l’expulsion étant complétée par une interdiction définitive du territoire national.

On devra aussi réfléchir à priver de la nationalité française les condamnés possédant une autre nationalité. Cette « deuxième peine », prononcée par la justice administrative, pourrait être automatique en cas de jugement en situation de récidive et lors des condamnations liées au trafic de drogue, au terrorisme et aux violences contre toute personne représentant l’État, une collectivité territoriale, ou membre de leurs services.

Enfin, le gouvernement devra avoir le courage de mettre fin aux pratiques des « juges rouges ». Il est aujourd’hui certain, même si cette décision doit être prise, que supprimer le monopole de la formation des magistrats dont bénéficie l’École nationale de la magistrature, gangrenée jusqu’à la moelle, ne sera pas suffisant pour y parvenir. La responsabilisation personnelle de chacun des agents de la justice, du greffier au gardien de prison, devra donc, non pas être envisagée, mais devenir la règle, l’État pouvant aller jusqu’à déposer plainte lui-même contre un fonctionnaire fautif.

Seuls les avocats doivent échapper à cette responsabilité personnelle. Mais ce n’est pas une raison pour s’exonérer de leur rappeler de temps à autre que leurs mensonges pendant l’instruction et à l’audience au profit de leurs clients peuvent aider à la commission de nouveaux délits et crimes.

Au-delà, c’est au barreau, et au barreau seul, de régler ces problèmes qui relèvent de l’éthique professionnelle.

Rien dans tout cela ne met en péril la démocratie ni l’État de droit, lequel, depuis quelque temps, sert trop souvent de paravent à la volonté de laxisme. Il n’y a donc plus qu’à...

Mais encore faut-il que le président de la République, si peu régalien, ne mette pas de bâtons dans les roues, mais, au contraire, chargé par la Constitution de protéger l’État, la République et les Français, soutienne, en particulier auprès de l’Europe et lors de ses rencontres avec ses homologues étrangers, l’ensemble de ces mesures qui, de bon sens, n’ont rien d’illibérales.
Plus on attendra leur mise en œuvre, plus il faudra les durcir... quitte, quand il sera trop tard pour qu’elles soient suffisantes, à faire nôtres celles en vigueur au Salvador.

[Rédigé par : sylvain]

@ Exilé | 18 décembre 2024 à 12:03
"Au fait, qui accepterait de monter dans un avion dont les pilotes seraient sous l'emprise de THC ?"

Surtout pas les gauchistes, ils font l'apologie de la drogue et demandent sa dépénalisation mais ils ne monteraient pas dans l’avion connaissant les ravages, ni Boyard ni Kerbrat, sont pas fous tous ces guignols, les ravages c'est pour les autres.

En outre, toutes ces racailles, dealers, consommateurs, casseurs, antifanazis extrêmes gauchistes islamistes, banlieues narcos écoles points de deals, LFI-Hamas, tout ça c’est de la piétaille électorale, faut pas les contrarier.

Ben voyons !

[Rédigé par : Lucile]

@ Lodi | 18 décembre 2024 à 09:52

En comparant les avantages des religions, vous raisonnez un peu comme s'il y avait un choix, un choix imposé aux populations par des oppresseurs tout-puissants. L'histoire des religions est liée à l'histoire des hommes. Elle ne s'est pas imposée à eux. Les gens ont naturellement une fibre religieuse. Même la soirée de réouverture de Notre-Dame, toute tape-à-l'œil, lugubre et frelatée qu'elle ait été d'après moi, trahissait un désir de célébration qu'on aurait pu croire presque sincère par moments, du moins de la part de certains.

Par ailleurs, dans une religion monothéiste comme la religion catholique romaine, Dieu le Père est loin d'être tout seul là-haut. L'opposition entre monothéisme et polythéisme est simplificatrice. Je pense que le "unum Deum" du credo renvoie à un Dieu qui n'est pas morcelé ni manipulable. Mais je dis peut-être une bêtise.

[Rédigé par : Exilé]

@ Serge HIREL | 18 décembre 2024 à 00:24
«...il en faudra une [loi] contre l’apologie de la drogue, les points communs entre terrorisme et drogue étant, en France et en Europe, la mort d’innocents et le financement d’une même volonté de nuire. »

Tant que la désinformation sur la prétendue innocuité des stupéfiants continuera de circuler, le combat contre les ravages qu'ils causent de façon directe ou indirecte aussi bien par leur consommation que par les trafics criminels qui vont de pair ne pourront pas être combattus efficacement.

Un exemple de nocivité :

« Le THC est stocké dans les graisses, les cellules du cerveau, etc. Ce stockage explique que les effets du cannabis peuvent se poursuivre près de 24 heures après la consommation. Ainsi, une expérience américaine, menée sur 10 pilotes professionnels s’entraînant sur simulateur de vol a montré que, 24 heures après avoir fumé un « joint », ces pilotes commettaient des erreurs grossières de pilotage. Pourtant ceux-ci se sentaient en pleine possession de leurs moyens. Cette expérience illustre certains effets du cannabis : baisse de l’attention et de la concentration, modification de la motricité et de la coordination, difficultés d’appréciation de situations gênantes. »
https://planet-vie.ens.fr/thematiques/sante/le-cannabis-quelques-points-scientifiques

Au fait, qui accepterait de monter dans un avion dont les pilotes seraient sous l'emprise de THC ?

[Rédigé par : Exilé]

« Cette politique a suscité l'intérêt des pays confrontés, sur un autre registre, à l'augmentation de la délinquance, et qui ne parviennent pas à trouver la solution comme le Salvador l'a fait. » (PB)

Mais peut-être le Salvador a-t-il la chance insigne de ne pas être corrompu par l'influence délétère d'auteurs comme Hugo, Zola, Badinter, sans oublier ceux qui se sont succédé depuis le calamiteux « siècle des Lumières » et peut-être que son législateur est moins déjanté que son homologue français...

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Achille | 18 décembre 2024 à 07:34
« Peut-être que s'il s’était pris quelques taloches par ses parents quand il faisait les poches des passants, il n’en serait pas arrivé là… »

En 2002, les punitions corporelles étaient déjà interdites aux parents. Et qui donc avait décidé cela ? vos amis de gauche...
Quant à Bayrou et son entourage de l’époque, ils auraient dû diligenter une enquête sur la situation sociale du voyou...

Si, dans son programme de gouvernement, François Bayrou ne reprend pas la décision de Michel Barnier de modifier la loi sur l’immigration, de la durcir au niveau de ce que souhaitait le Sénat l’année dernière et de mettre ce texte à l’ordre du jour de l’Assemblée dès que le budget 2025 aura été voté, le non-soutien de LR au nouveau Premier ministre et donc le départ de Beauvau de Bruno Retailleau ne relèveront pas de la politique politicienne, mais du respect par les « néo-gaullistes » de l’intérêt général des Français.

Intéressez-vous plutôt à la guéguerre que se livrent depuis vendredi Macron et Bayrou. Pire que sous la IVe. On en est à « J’irai aussi à Mayotte »... Lamentable.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ Lodi | 17 décembre 2024 à 08:14

Toujours dans la balance bénéfice/risque, il y a une solution pour les trafiquants. Mais le politiquement correct interdit de le dire. Il y a une référence au bois et le travail pénible que cela implique, pouvant laisser les gens sur le carreau.

D'ailleurs les trafiquants l'utilisent de plus en plus de façon radicale et maintenant en plein jour à la vue de tous. Ils sont forts de nos faiblesses.

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

La sécurité ? Mais les élus locaux ne pensent qu'à ça !

Si un électeur se plaint que les voitures passent trop vite devant chez lui, on met des ralentisseurs, des chicanes, des limitations de vitesse à 20 ou 30 à l'heure que personne de respecte. À un croisement ? on met des stops en pleine campagne et que personne ne les respecte non plus.

L'élu est vert de peur à l'idée qu'il y ait un mort parce qu'il n'a pas donné suite à tous les caprices, peu importe qu'il pourrisse la vie des automobilistes, comme si tout le monde ne l'était pas - enfin, du moins en province.

Par contre, accueillir les immigrés, ça ne fait aucun blessé ni mort. C'est bien connu. C'est parce qu'on ne les intègre pas assez... Il n'est pas normal qu'ils doivent habiter des appartements alors que les prétendus Français de souche habitent des villas. Il faut imposer davantage les villas pour pouvoir en construire pour les immigrés.
Et puis tout ira mieux lorsqu'ils seront majoritaires dans le pays. C'est pour ça qu'on doit favoriser l'avortement et le changement de genre qu'ils s'interdisent entre eux. Ajouté à la différence de natalité dûment encouragée par la promotion des femmes au travail, ça viendra plus vite.

[Rédigé par : Lodi]

@ Serge HIREL | 18 décembre 2024 à 00:24

Le degré zéro de l'argumentation.

Puisqu'on ne saurait prouver que j'ai tort, et pour cause, à la base de la prohibition, il y a tout autre chose que la santé publique...
Puisqu'on ne peut pas dire que les Nordiques s'en sortent plus mal que le Salvador, puisque...
Le réflexe monothéiste ou des gens influencés par leurs mœurs ressort, la diabolisation !

En comparant mes dires à l'apologie du terrorisme. On n'a pas encore compris cette évidence, en France : le corps de chacun n'est pas une coloc de celui des autres.
Le principe de précaution est, comme vous l'illustrez, une porte ouverte à l'arbitraire.

Mais ça passe comme une lettre à la poste car on est dans un pays de la liberté pourquoi faire, où on a des nostalgies napoléoniennes et des shocking, shocking, qu'il se soit couronné au lieu de le faire faire par le pape, et non pour le fond de l'affaire : tout un peuple soumis au despotisme de l'aigle.

Dans un pays où on se paie d'illusion sur son passé, regrettant le joug de l'aigle tout en se prétendant pour la liberté, il faudrait savoir, pour la liberté et point choqué par le coup d'État démocratique du Général, il faut savoir.
En un mot et ça va très bien ensemble, drogué d'illusion tout en diabolisant la drogue.

Et pourquoi ?
Parce qu'on a un rapport lamentable à l'imaginaire comme à la liberté, liberté pourquoi faire, et l'imaginaire, c'est pour les enfants, prétendant être très réaliste et se gorgeant d'illusions collectives dont le fait de s'écarter rend infiniment suspect.

Si... si on n'était pas dans l'illusion jusqu'au cou, depuis fort, fort longtemps, on ne perdrait pas de façon récurrente notre liberté politique, et aujourd'hui, on n'aurait pas la crise de la dette.

Une nation de drogués à l'illusion collective se venge sur les drogués à titre individuel, des gens n'ayant pas renversé les tyrans, vu que l'étranger nous a débarrassés des Napoléon puis de Pétain, joue à imaginer les trafiquants en petits tyrans locaux dont les forces de l'ordre vont nous débarrasser, on a les priorités qu'on peut, les immigrés musulmans qui ont tendance à nous rendre le mal pour le bien peuvent s'installer, eux, et participer à déterminer comment les femmes doivent s'habiller dans les cités.
Car voilà comment on arbitre : "sauver" les drogués qui n'ont rien demandé, et laisser des gens en pâture aux liberticides.

Si la question est d'empêcher la violence entre trafiquants, on ne l'obtiendra qu'en leur volant l'essentiel du trafic, voilà ce que j'en pense, en faisant que toute drogue réellement prouvée trop dangereuse par des scientifiques et non le doigt mouillé, soit interdite, tandis que le trafic du reste soit assuré par l'État ou des délégataires de confiance.

La liberté ne doit être sacrifiée que pour préserver la liberté, et les efforts comme l'argent ne doivent pas être gaspillés.
Dans tous les cas.

Et parce que comme la lutte contre la drogue n'est pas une réussite et qu'il n'y a pas de victoire pour fermer la bouche aux dissidents, on se rappelle que l'interdit doit être une exception...
Et parce qu'on a de moins en moins d'argent à gaspiller en lutte vaine dans un pays déficitaire.

Quand je vois ce que nous sommes, je comprends le souci de Barnier concernant la santé mentale.

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@ Lucile | 17 décembre 2024 à 22:23

Je vous rends hommage : comme Tipaza | 17 décembre 2024 à 09:48, vous avez un vrai argument à l'appui de vos dires.
Mais ça ne change rien, au fond, c'est par exception, en cas de crise, que le polythéisme est intolérant, alors que c'est l'ADN du monothéisme.

Et ça remonte à loin.
Il y a, par exemple, drôlerie, dans la Bible, les jérémiades comme quoi Salomon commencerait bien son règne, puis sacrifierait aux idoles à cause des femmes de son harem, ce qui serait plus qu'inconvenant.
Enfin, cela aura du moins inspiré l'art, que je ne dédaigne pas plus, dans les pires situations, que les populations côtières, les reliefs des navires naufragés.

https://www.mba-lyon.fr/fr/fiche-oeuvre/salomon-sacrifiant-aux-idoles

Alors que prendre les dieux de ses voisins et conjoint est une évolution normale, dans l'Antiquité, on échangerait ses dieux, on n'était point exclusif, enfin, sauf sur la question des cultes de la maison mais on parle toujours d'époques postérieures dans le débat entre unique et multiple.
Si on se marie, il est plutôt difficile de faire entièrement fi de l'univers des gens avec qui on partage sa vie.
Si les Juifs voulaient un roi sans rien de polythéiste, autant dire sans influences extérieures, il fallait qu'il ne s'allie qu'à des filles de notabilités locales, ce qui n'aurait pas été très bon pour la place de leur pays dans le concert des nations.

Enfin, c'était, c'est et ce sera leur problème, ils ne sont pas connus pour imposer leur dieu national aux autres nations. Pour tout dire, ce sont les autres nations qui leur ont arraché leur dieu national. Et pas en en prenant une part, comme les Romains férus du culte d'Isis, non, en leur remontrant qu'ils sont trop bêtes et méchants pour en avoir compris le message.
Je vous le dis, en vérité, la première OPA hostile, ce sont les chrétiens qui l'ont faite au détriment des Juifs, avant que les musulmans ne les imitent en récidivant sur les mêmes et sur leur devanciers.
Quand je pense que des croyants s'imaginent moraliser la finance, alors qu'ils ont anticipé ses déviances et poursuivent leurs iniquités... Comme je le dis : la morale des monothéistes est clownesque.

Bien sûr, un monde sans religion fait rêver…

https://www.dailymotion.com/video/x2py7ob

…mais ce n'est pas possible, et quitte à avoir des religions, mieux vaut celles dont la pratique cause le moins de désastres, ce pourquoi le polythéisme est champion toute catégories.

En fait, tout ce que trouvent à dire les opposants c'est :

- Les polythéistes ne sont pas parfaits - comme on le dit aussi des Anglo-Saxons.
Mais dans le monde, il n'y a pas des dieux et des créatures infernales, mais le mal et le moindre mal.
Rien d'autre.

- Le monothéisme serait mieux au fond, enfin, du moins judaïsme et christianisme, et après des temps et des temps de transition où tout était pire, tout ira mieux, et même de façon paradisiaque.
On croirait les communistes nous assurant que leur prochaine tentative sera la bonne, ce qui fait très Shadok :

https://www.youtube.com/watch?v=HvIuyTg1Mm0

Il y a ce qu'on a découvert ensemble par discussion, des progrès tardifs et très fragiles et réversibles, dans le monde.
Dus à ? eh bien, malgré les monothéismes, au multiple. Leur concurrence a poussé leur secteur à la violence, et parfois, en désespoir de cause de ne pas parvenir à la toute-puissance, au bien : ainsi, enseigner à l'image des Juifs leurs textes aux diverses religions chrétiennes pour arrimer chacun à son Église et convertir alentour.

Inutile de dire que la critique implicite du polythéisme contre-modèle dans les vieux grimoires et des gens se détachant du monothéisme a eu sa part.

Cependant, le fond du monothéisme est toujours le fanatisme, et si les chrétiens se contentent de dénoncer le mariage pour les homosexuels en laissant les chrétiens et autres "adorateurs du diable" persécutés par les musulmans où ils dominent, ces derniers, s'invitant chez nous, nous rendent le mal pour le bien.
Tandis qu'on leur tient la porte plutôt que de la leur fermer au nez ! Folie...

Folie certainement due à la complaisance pour une religion monothéiste, voyons voir, si des polythéistes en commettaient autant je gage qu'on les regarderait d'aussi haut qu'on relèverait le pont-levis.

Alors pourtant que le monothéisme est un harcèlement sans fin de liberticides, une marée de désastres dont une guerre atomique n'est pas exclue, et encore moins la soumission de la France, pays de la liberté pour quoi faire.

Face à ces ténèbres, celles du monde polythéiste sont bien légères, décidément, comme les disputes d'enfants dont on peut se rappeler, à la guerre, entre la boue et le feu.

[Rédigé par : sylvain]

@ Achille
"il reste toujours Gérald Darmanin qui a montré qu’il maîtrisait parfaitement ce ministère et a laissé une très bonne impression auprès des services de police et de gendarmerie."

Mouais, Darmanul aura collectionné la plus impressionnante série de flops et fiascos lors de son ministère, inutile de les énumérer : Ocean Viking, Stade de France, Matteo Kevin, supporters anglais, Mayotte, CRA passoires, OQTF multirécidivistes avec le concours de son acolyte ministre des criminels EDM, chasse au RN pittoresque avec les résultats que l'on sait...

Par contre il faut lui reconnaître un talent indéniable de chanteur d’opérette avec ses vocalises qui feraient pâlir de jalousie la Castafiore elle-même : "c’est intoléraaaable, inadmissiiiiible, nous allons y mettre un teeeeerme..."

Conclusion, chacun porte les œillères qui les arrangent, c’est très bien comme ça, ne changeons rien.

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@ Lodi
"Il n'y a aucune justification à interdire la drogue, et a fortiori de déroger au droit commun pour lutter contre elle."

Quelle noblesse dans vos propos, pourvu que la famille qui a reçu une "Palmade" en pleine poire ne vous lise pas, je crains fort qu’elle ne soit pas allah hauteur de votre analyse très humaniste et droit de l'hommiste.

Quand on n'est pas touché dans sa chair, on peut se permettre de faire de belles conférences humanitaires, État de droit, droits de l'homme, Justice, tolérance, vous n’aurez pas ma haine etc. etc. sous les applaudissements des auditoires leurrés, cocufiés par tant d’hypocrisie.

Il n'en est pas de même quand un de vos proches est massacré, tué, égorgé, décapité, aussitôt le réel vous rattrape avec ses instincts naturels de haine, de revanche, de vengeance, au diable les beaux sentiments mis en scène pour acquérir sa petite heure de gloire médiatique et même politique.

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Avec ce que nous avons à la tête du pays, on ne peut mépriser personne.

Un auteur bien connu ici a écrit au sujet de Macron "Moi, Emmanuel Macron, je me dis que…"
Une actualisation pourrait être "puisqu'ils me prennent pour "mmm", je vais leur coller Bayrou comme Premier ministre, comme ça ils verront ce que c'est un mmm.

[Rédigé par : Achille]

@ Serge HIREL | 18 décembre 2024 à 00:24
« Son geste ne relevait nullement d’une méthode d’éducation, mais d’un réflexe certes humain, mais néanmoins interdit. »

Vraiment ? À toutes fins utiles, je vous signale que le bambin, aujourd’hui âgé de 30 ans, à qui François Bayrou a flanqué une gifle, est un multirécidiviste. Il purge actuellement une peine de prison pour trafic de stupéfiants.
Peut-être que s'il s’était pris quelques taloches par ses parents quand il faisait les poches des passants, il n’en serait pas arrivé là…

« Par ailleurs, Bruno Retailleau est un militant LR discipliné. Si son parti décide de ne pas participer au gouvernement, la mort dans l’âme, il quittera Beauvau. »

Si Bruno Retailleau ne peut pas rester à Beauvau pour des raisons de politique politicienne dont Laurent Wauquiez a le secret, il reste toujours Gérald Darmanin qui a montré qu’il maîtrisait parfaitement ce ministère et a laissé une très bonne impression auprès des services de police et de gendarmerie.
Nul n’est indispensable même même pas les bons, à condition de faire le bon choix.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Lodi | 17 décembre 2024 à 08:14

Comme il existe une loi contre l’apologie du terrorisme, pour éviter de voir le narcotrafic se développer encore plus grâce à des propos comme les vôtres, il en faudra une contre l’apologie de la drogue, les points communs entre terrorisme et drogue étant, en France et en Europe, la mort d’innocents et le financement d’une même volonté de nuire.

Le principe de précaution, inscrit dans la Constitution, est largement suffisant pour la justifier, même si certains, dont vous serez, la considéreront comme une atteinte à un autre principe, la liberté d’expression.

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@ Achille | 17 décembre 2024 à 08:25

Si, à l’époque, les parents du voyou avaient déposé plainte pour violence sur mineur, Bayrou aurait été condamné... au moins à un rappel à la loi. Son geste ne relevait nullement d’une méthode d’éducation, mais d’un réflexe certes humain, mais néanmoins interdit.

Par ailleurs, Bruno Retailleau est un militant LR discipliné. Si son parti décide de ne pas participer au gouvernement, la mort dans l’âme, il quittera Beauvau. La balle est chez Bayrou puisque Wauquiez a clairement indiqué au nouveau Premier ministre que le soutien de LR dépendait de ses projets d’action gouvernementale.

[Rédigé par : Aliocha]

On ne nous épargnera pas l'anachronisme de Proust au temple du soleil, il n'est pas non plus nécessaire de jouer les "général Alcazar".
Sur le sujet des stupéfiants, alcool et anxiolytique inclus, la répression ne fonctionne pas, rappelons-nous des prohibitions américaines, arrêter Al Capone n'a pas empêché la légalisation de ce qui est un problème de santé mentale.
On rappellera que ce sont les dealers qui ont ramené le calme lors des dernières émeutes et que l'argent du deal fait vivre les ghettos.
On conseillera pour régler la consommation de produits toxiques, de soigner les manies qui en sont la cause.

[Rédigé par : Lucile]

@ Lodi | 17 décembre 2024 à 14:50

Condamnation à mort de Socrate pour "impiété" : « Socrate a agi contre la loi [adikei] en ne croyant pas aux dieux auxquels croit la cité et en introduisant des divinités nouvelles [kaina daimonia]. Il a aussi agi contre la loi en corrompant la jeunesse. »

Socrate rapporte lui-même l'accusation en ces termes : « Socrate est coupable de corrompre la jeunesse et de reconnaître non pas les dieux que la cité reconnaît, mais, au lieu de ceux-là, des divinités nouvelles. »

"l’asebeia (impiété) est devenue, dans les années qui précèdent la guerre du Péloponnèse, un délit d’opinion punissable comme tel".

https://shs.cairn.info/le-commerce-des-dieux--9782707132581-page-163?lang=fr

[Rédigé par : Exilé]

@ Lodi | 17 décembre 2024 à 15:30
« Et d'autre part, j'ai montré que ce n'est pas pour ça qu'on a interdit les drogues, mais pour d'autres raisons, symboliques (...)

Inutile de chercher des raisons alambiquées, voici un exemple parmi d'autres montrant hélas clairement que c'est bien la cocaïne qui a tué :

https://actu-locale.fr/Toulouse/le-pere-de-quentin-tue-par-un-conducteur-sous-cocaine-la-justice-lui-a-ouvert-la-voie-a-la-recidive

Note : depuis la mort d'Antoine Alléno, fils du chef Yannick Alléno, percuté dans des circonstances voisines par un chauffard sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants, son père milite pour la création d'un délit « d'homicide routier ».

[Rédigé par : Ugo]

@ Solon | 17 décembre 2024 à 14:48

En l'état actuel, notre pays est incapable de mener une politique sécuritaire de rigueur et pour différentes raisons (notamment l'indulgence des juges qui ne savent plus différencier le bien du mal et qui ont peur pour leur peau).

Comme il est impossible de redresser la situation financière actuelle avec 15 millions de retraités pour 30 millions d'actifs (comptant 6 millions de fonctionnaires dont les retraités perçoivent 75 % de leur dernier salaire). Mais cela n'empêche pas que l'on se précipite pour devenir un heureux élu, voire ministre, qui ne feront rien que de charger un peu plus la mule !

[Rédigé par : glw]

Ah oui, l'insécurité...
Cela fait des années que nous la subissons et cela fait autant d'années que les politiques la commentent.
Est-ce que quelqu'un connaît le nom du ministre de l'Intérieur qui a prononcé le plus de fois "actes intolérables" au cours de son activité ? Cela pourrait faire une question pour le jeu des 1000 euros.
Et comme jamais rien ne change, je pense qu'une majorité de Français doit aimer vivre dangereusement.

[Rédigé par : Florestan68]

Cher Philippe Bilger,

Voilà des propos frappés au coin du bon sens et qui tranchent avec l’équilibre, la mesure et la tempérance qui sont votre marque de fabrique.

Ici, ils ne sont pas de mise.

Comme je me tue à le répéter, la délinquance est quasi exclusivement question de sanction. Dans ce domaine, si l’on veut être efficace, il faut se montrer tranchant et sans concession. Et tant pis si certains prennent plein pot : personne ne les a obligés à s'affranchir des lignes jaunes.

Lorsqu’on sait d’avance que le ciel va vous tomber sur la tête, on évite de faire le mariole. Le jour où la devise de la justice sera : qui sème le vent récolte la tempête (et non l’inverse, comme c’est le cas aujourd’hui), les prisons se videront d’elles-mêmes.

Pour cela, il faut d’abord que tout délit, même le plus minuscule, fasse l’objet d’une sanction concrète et dissuasive : en finir donc avec ces rappels à la loi, ces sursis, ces bracelets électroniques, ces stages de citoyenneté, ces peines de prison ferme qui vous laissent en liberté, ces remises de peine automatiques, ces excuses de minorité, ces irresponsabilités pénales devenues folles, toutes choses qui relèvent du fatras progressiste.

Il faut aussi transformer les prisons en camps de travail, afin que chacun finance à la fois sa propre incarcération (sanction) et dédommage largement les victimes (réparation).

Il faut surtout arrêter l’immigration qui est la cause principale de la délinquance, en finir avec le droit du sol avec effet rétroactif sur 25 ans, et expulser immédiatement tout délinquant étranger.

Il faut aussi, et cela va vous faire hurler, que chacun sache exactement à l’avance la peine qui sera la sienne, en établissant clairement un barème de tous les délits et des circonstances précises. Ce sera donc la fin de l’individualisation de la peine, sauf bien sûr pour les crimes de sang qui méritent une attention individuelle.

Aujourd’hui, nous pratiquons exactement l’inverse, car la justice – et notre cerveau – sont gangrenés par cinquante années de lavage de cerveau progressiste.
Ce surmoi progressiste est le frein le plus puissant pour rétablir la sécurité en France.

Allez en Chine ou en Corée : vous avez beau oublier votre portefeuille dans le bus, personne n’aura l’idée saugrenue d’y toucher, car on sait d’avance que la sanction sera terrible.
Eh oui, savoir à l’avance que la sanction sera terrible fait miraculeusement de vous des citoyens honnêtes et exemplaires.

[Rédigé par : Tipaza]

@ duvent | 17 décembre 2024 à 13:44
"L'homme est si petit...
Il est ce petit oiseau dans la main de l'éternité..."

"Elle est retrouvée.
Quoi ? – L’Éternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil."

Vous le saviez certainement, c'est juste une piqûre de rappel ;-)

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Ne mettons pas à la fin ce par quoi il faut commencer.
Il faut d'abord construire des prisons, et ensuite les remplir.
Il faudrait en construire ne serait-ce que pour mettre fin à la surpopulation carcérale qui relève de la pire atteinte aux droits de l'homme qui soit, puisqu'il s'agit d'atteinte à la dignité. La République a mis fin à la peine de mort faute de vouloir comprendre quoi que ce soit au salut de l'âme, mais elle fait pire en avilissant ses prisonniers.

Ensuite, on soulagerait grandement la justice si on faisait parler les suspects contre leur gré - avec du penthotal ou autre "sérum de vérité" - ce qui ferait marrer le sorcier africain qui voit dans les auras si on ment ou non.
C'est que dans la patrie de la laïcité qui est en fait de celle de l'athéisme, le droit de mentir est sacré !
On rit ou on pleure ?

[Rédigé par : Lodi]

@ Exilé | 17 décembre 2024 à 13:48

La religion, et surtout le monothéisme, et surtout l'Islam, incite à la violence, désinhibition qui ne pousse pas à les interdire.
Et d'autre part, j'ai montré que ce n'est pas pour ça qu'on a interdit les drogues, mais pour d'autres raisons, symboliques, pour tout dire, de façon aussi juste et finaude qu'on pourrait obliger les roux à changer de couleur de cheveux car le feu terrestre symbolise la luxure et autres semblables choses mal, très très mal.

Combien de fois faudra-t-il vous le dire ?
Si on interdisait les drogues pour les effets de désinhibition et de violence, désolé, on n'interdirait pas l'opium.
Mais peut-être bien l'alcool qui pousse certains à la violence, et à coup sûr la religion.

Il y a, à ce propos, deux types de religions, celles où on use de substances type peyotl dans le cadre de cérémonies, et celles interdisant des produits... Mais dans tous les cas, ces machines à endoctrinement montrent leur dominance dans la société en décidant à la place des gens.

Comme je vous l'ai dit, en France, on a interdit la drogue en visant, en fait, autre chose, des gens qu'on n'aimait pas, et qu'on supposait sans doute mal se conduire avec d'autres, encouragés par la drogue.
Mais en somme, les religions instrumentalisent les drogues. Dans un monde où on prétend être hors de leur emprise, il est piquant de les suivre encore.

Vous me dites désinhibition ?
Je vous dis qu'alors il faut légaliser l'opium, mais je sens qu'on va encore se punir de l'avoir imposé à la Chine en se l'interdisant.
Et à l'inverse, il faudrait peut-être interdire l'alcool, ce qui serait un désastre pour notre culture, agriculture et commerce.
Ou plutôt, il faut comprendre que l'on ne peut tout interdire au motif que quelques-uns sont fragiles. Il faudrait même interdire le sexe, ce qui serait doublement embêtant vu le nombre de sexuels et la question de la reproduction humaine.

On parle de désinhibition, de santé ?
Pardon, mais dans ce cas, le périmètre de l'interdiction ne convient pas... Et il y a d'autre problèmes, comme le fait que certaines drogues puissent être mauvaises pour le cerveau, et plus généralement, pour la santé.
Mais comme je le disais, tout cela n'est que le faux nez des vraies raisons de la prohibition.

Il faut n'interdire que d'une main tremblante, comme à vrai dire dans tous les domaines, arrêter "d’emmerder les Français", ou plutôt, les humains.
Substituer à une offre par les pires criminels celle de l'État ou d'acteurs privés de confiance. Protéger les enfants et autres personnes fragiles plutôt que de s'en servir de paravent pour les autres, et à propos d'enfants à protéger, relever l'incohérence de permettre aux adultes de coucher avec des enfants qui n'ont pas l'âge de voter, à croire qu'on les veut plus vite mûrs pour les consommer que pour leur donner la parole.
Bref, il y en a des choses à faire. Mais impossible de rien faire de juste, sérieux, solide, sous le voile des illusions.

Non, que qui veut des illusions se drogue, mais qu'il ne se mêle pas de décider. Que dit-on ? Boire ou conduire, il faut choisir.

[Rédigé par : caroff]

Le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane) est constitué de douze bâtiments abritant des cellules de petite taille.
Ce lieu que j'ai pu visiter a vu passer 70 000 personnes en 80 années environ.

Les bagnards les plus dangereux étaient ensuite dispatchés vers les îles du Salut au large de Kourou.
Le climat (humidité et chaleur étouffante) rendait le séjour difficile aux malfrats.

Quand je vois les désordres actuels (décapitation d'enseignants, attentats islamistes, viols crapuleux), il me traverse l'esprit que cet endroit pourrait être encore utile pour éloigner durablement les crapules qui se rient des décisions judiciaires.

Mais, contrairement à nous, le Salvador n'est pas signataire de la Convention européenne des droits de l'homme...

[Rédigé par : Lodi]

@ Tipaza | 17 décembre 2024 à 09:48

Je n'ai jamais dit que les païens étaient parfaits, mais qu'ils em*erdaient moins le monde que les monothéistes, chose qu'on ne saurait nier, entre guerre de religion et Inquisition.
Comparer paganisme et monothéisme ? Autant le faire entre rhume et peste noire, voilà mon avis.

Pourquoi le paganisme est-il infiniment supérieur ? Parce que, comme dit dans l'article, il est naturel, enfin, autant que quelque chose de culturel puisse l'être.
Les monothéistes sont tellement, tellement inférieurs ! À l'infini, ils le disent eux-mêmes sans le savoir, avec leur idée folle de péché, d'exploits moraux qu'ils devraient faire type pardonner aux ennemis...

Alors qu'en incapables, ils abolissent toute morale en condamnant l'idée d'action désintéressée :

https://www.seuil.com/ouvrage/le-pur-amour-de-platon-a-lacan-jacques-le-brun/9782020298513

Vous dites, et si le paganisme devait revenir, il ne serait pas naturel, et donc conduit, mais ça vous ne l'avouez pas, au fol fanatisme des abrahamistes, n'est-ce pas ?

Point besoin de chercher si loin, le paganisme est déjà en partie déchu, en Inde, sérieusement souillé par le christianisme et pire l'Islam, il rend en grande part le fanatisme qu'il a reçu dans la face.
Au Japon, je dirais en quelque sorte vacciné par un universalisme bien moins pourri et retord que l'abrahamisme, le bouddhisme, et tans doute d'autres causes, on voit moins de choses comparables à nos exploits.

Seulement une grande part, je ne sache pas que l'hindouisme médite de couvrir par la force le monde entier de ses dieux.
Voyez-vous, il est bien petit, bien vil celui qui ne peut se satisfaire de soi et de ses idées et a besoin de les refourguer aux autres pour se sentir exister.
Faible.

Mais même les Indiens ne sont pas si déchus que ça, et pourquoi ? Les abrahamistes se sentent obligés de pèleriner chez des gens de religions concurrentes, ce qui les entraînent aux croisades et idées de conquête d’Israël.

L'Indien n'a pas besoin de s'emparer des lieux des autres, seulement de rebâtir les temples sur les lieux que les monothéistes lui ont volés, ne vous déplaise. Eh oui, l'implacable "progrès" qui veut que les monomaniaques aient le droit de déposséder les autres de leur sacré ne leur apparaît pas vraiment comme une évidence, voyez-vous.

Autre chose, les monothéistes mettent parfois les autres en demeure d'être aussi tolérants, aimants ou je ne sais quoi qu'il serait souhaitable que les gens les plus éclairés y parviennent.
Eh, les tordus ! Cessez de nuire aux autres en prétendant, en plus, leur faire la morale, arrêtez de sous-traiter vos échecs chez vos voisins.
Parasites !

Les païens, athées et agnostiques ne sont en rien tenus de réparer vos fautes, mais de se repérer.
Ils n'ont pas à collaborer avec vous à votre agenda... Vous n'êtes que leurs inférieurs et débiteurs, car vous avez usurpé leur place et avez perdu la capacité à faire le bien pour le bien, comme une tribu d'artistes qui aurait perdu de vue la beauté de la création pour ne s'attacher qu'au risque de punition de quelque puissant pas content ou le désir d'en mendier quelque récompense.

Prenez donc conscience de ce que vous êtes.

Que diriez-vous, vous, de gens "pousse-toi de là que je m'y mette", plus violents que vous en vous parlant d'amour et inaugurant de rendre toute capacité à faire un vrai bien impossible ?
Je ne sais pas ce qu'on peut inventer après un dogme rendant le pur amour impossible, mais je ne doute pas que la perversité des croyants ou l'inventivité d'un auteur se mettant à leur place comme les gens traquant les serial killers ne puisse y parvenir.

Et puisque vous parliez des païens et de leurs dogmes, il faudrait à une réaction païenne expliquer l'arrivée si catastrophique de la marée noire monothéiste recouvrant le monde.
On pourrait le mettre sur le compte des titans enfermés sous terre se vengeant des Olympiens en faisant de la Terre un espace sans dieux, ou encore, imaginer les dieux en fait non enthousiasmés de s'occuper des humains et les refilant au dieu le plus lambin restant sur Terre, dieu unique, et pour cause.

Il serait en tout cas opportun de ne pas en faire une faute pour culpabiliser les monothéistes, mais une fatalité comme il y en a eu tant dans les mythes. Et en fait, vu la fécondité de penseurs et artistes non tenus comme des chiens en laisse, il serait à prévoir une grande fécondité sur ce thème.
Je défends aussi les démons, entre les dieux et les hommes, inutile de tout imputer aux agents de maîtrise, pour changer, je propose qu'on tourne les yeux vers d'autres.

Les monothéistes, eux, seraient, j'imagine, comme toujours, fort limités, car le diable, bon diable, prend depuis toujours tout sur son dos : étonnez-vous que sous un tel poids, le malheureux boite !
Aura-t-il droit à un stationnement pour handicapé ? Ce serait bien le moins quand il l'est et que nous lui devons tant.

[Rédigé par : Solon]

Il n'y a pas de solution idéale. Il s'agit d'un choix entre deux politiques. Ou bien comme nous l'avons fait en France depuis cinquante ans, on chouchoute les délinquants ; ou bien on pense à l'intérêt du plus grand nombre.

Dans le premier cas, on obtient l'état actuel de notre société, augmentation incessante de la délinquance, multiples rixes pour des motifs futiles, trafic de drogue, vols dans les campagnes, etc. Il est manifeste qu'une peine avec sursis et un bracelet électronique ne vont pas dissuader un voyou qui reste chez lui avec sa famille et ses amis.

L'exemple du Salvador démontre qu'il faut essayer une politique de rigueur. Sans faiblesse. Quitte à écorner certains principes. Ce qui ne portera aucun tort aux citoyens honnêtes qui restent dans les clous.

[Rédigé par : Marc Ghinsberg]

« S'il convient de trancher entre une France enfin sûre et la douceur de notre État de droit, je n'hésite pas à tout réclamer pour la première. » (PB)

Je me méfie de ce genre de phrase catégorique et définitive. Je ne suis évidemment pas contre l’adaptation de notre droit qui doit évoluer en fonction de la réalité de la société.

En revanche je trouve très exagéré de dire : « Si notre démocratie était plus soucieuse de se défendre et de protéger ses concitoyens que de cultiver avec une naïveté désarmante les délices d'un État de droit fait pour les transgresseurs plus que pour les honnêtes gens. »

Les garanties que nous accordons aux transgresseurs sont faites en premier lieu pour éviter aux honnêtes citoyens d’être injustement traités comme de vulgaires criminels.

L’objectif de l’État de droit doit être, selon moi, notamment de décourager les transgresseurs en les punissant, mais aussi de protéger les honnêtes citoyens d’un pouvoir malintentionné qui utiliserait à sa convenance un droit insuffisamment protecteur pour imposer sa dictature en pratiquant l’arbitraire. Il me semble que vous négligez complètement cet aspect des choses.

[Rédigé par : Exilé]

@  Lodi | 17 décembre 2024 à 08:14
« Il n'y a aucune justification à interdire la drogue, et a fortiori de déroger au droit commun pour lutter contre elle. »

Combien de fois faudra-t-il vous répéter que la drogue a des effets désinhibiteurs connus depuis des siècles, ainsi par exemple le terme français « assassin » vient du mot arabe Hashishin, ou « consommateur de haschisch », qui désignait les membres d'une secte qui, en tant que pionniers en matière de terrorisme, allaient répandre la mort chez leurs ennemis sous l'influence de ce stupéfiant.

[Rédigé par : duvent]

L'homme est si petit...
Il a des prétentions mais il n'est rien...
Il ne voit ni ne regarde...
Il désire sans étreindre...
Il pense sans être...
Il brutalise et rit...
Il croit qu'il en réchappera...
Il fait le lit et se couche...
Il se couche sur la mort...
Il rit de lui-même...
Il est ce petit oiseau dans la main de l'éternité...
Elle l'écrase et il s'enfuit...
Noël, un flocon de neige...
Scintille mortellement...

https://www.youtube.com/watch?v=e8TpELv3wog