Impossible n'est pas français : cette citation est prêtée à Napoléon.
J'admets qu'en certaines circonstances dramatiques elle a pu se vérifier. Par exemple, pour Notre-Dame de Paris restaurée magnifiquement en cinq ans alors que personne, sauf le président de la République, n'y croyait. J'espère qu'il en sera de même pour Mayotte dont le Premier ministre s'est engagé à la sortir du marasme en deux ans.
Malgré les quelques réussites exceptionnelles qui démontrent la lucidité napoléonienne, que de péripéties politiques ou sociales qui, au contraire, valident cette impression qu'impossible est français...
Ces derniers jours j'ai été frappé par le volontarisme du garde des Sceaux et les mesures que Gérald Darmanin projette, notamment à l'encontre des narco-trafiquants. Il souhaiterait "placer les profils à risque dans des conditions de détention drastiques", dans un état d'isolement comparable à celui des détenus terroristes qui n'ont jamais pu, eux, d'où ils étaient, inspirer et organiser des massacres. Le ministre aspirerait à un régime strictement identique pour les premiers.
Le constat qu'il a fait, révélant que trop souvent des "narcos" d'envergure avaient commandité des trafics et des assassinats de l'intérieur de la prison, était, avant sa nomination place Vendôme, partagé par beaucoup. Les professionnels de la police, de la justice et de l'univers pénitentiaire en prenaient acte mais rien de plus : c'était comme cela, un scandale, mais il n'y avait rien à faire ! (Exemple de la prison de Nantes-Carquefou : CNews)!
Ce qui hier était insupportable est devenu aujourd'hui tolérable parce que, paraît-il, sans solution pour le supprimer, trop compliqué en tout cas.
Il a suffi que Gérald Darmanin interroge la possibilité de remédier à ces terrifiantes défaillances de l'ordre, à ces graves anomalies qui pourrissent la vie carcérale comme la tranquillité publique, en imposant un isolement rigide à cette catégorie de transgresseurs dont il a demandé la liste à l'administration, pour qu'aussitôt la résistance s'organise (Le Parisien).
Le mal dénoncé auparavant ne devait pas être réparé ni éradiqué. Les criminels incarcérés mais demeurant actifs pour le pire devaient être laissés dans les conditions qui autorisaient leur malfaisance. La conclusion à en tirer était qu'on avait le droit de faire tous les constats du monde, de même que pour la prolifération des portables, mais que surtout il fallait bien se garder de s'en inspirer pour l'action, pour des réformes et des pratiques effectives, immédiatement opératoires. Comme si seul comptait le fait de savoir et de déplorer.
Je pourrais comprendre que, si on s'accordait absolument sur l'obligation de lutter contre ces dysfonctionnements carcéraux, on discutât telle ou telle modalité, on préférât celle-ci à celle-là. Mais ce n'est pas ce qui s'est produit à l'égard de l'initiative prise par le garde des Sceaux. "Avocats et magistrats ont été partagés" et même le personnel pénitentiaire a été moins convaincu que réticent.
On n'a même pas soutenu le ministre dans sa résolution forte d'aboutir malgré les obstacles, on a de tous côtés et à tous niveaux focalisé seulement sur les obstacles.
Comme s'il y avait, dans le désir élémentaire de mettre fin à un laisser-aller carcéral créateur de délits et de crimes au dehors, une forme de provocation.
Comme si le garde des Sceaux, en refusant la facilité et le confort d'une objectivité sans le moindre risque d'effet, donnait mauvaise conscience à tous ses prédécesseurs trop heureux d'avoir fait preuve d'une lucidité similaire mais d'une passivité jamais remise en cause.
On devrait se féliciter d'avoir, avec cet authentique couple régalien voulu par le Premier ministre, le miracle politique d'un duo cherchant à s'échapper de la perversion nationale : les mots pour dénoncer et promettre, l'immobilité pour ne pas courir le risque d'échec par les actes.
Aussi bien Bruno Retailleau que Gérald Darmanin, chacun à sa manière, remettent ainsi de la crédibilité dans un univers politique, de l'efficacité dans le comportement ministériel. Il n'y a pas de moyen plus sûr pour redonner confiance aux citoyens.
Changer ce qui va mal et faire renaître "Impossible n'est pas français".
@ Achille | 05 janvier 2025 à 10:09
« J’avoue que j’ai un gros doute sur l’objectivité de ce classement surréaliste. Cela ressemble à une grosse farce ! Il est vrai que c’est Geoffroy Lejeune qui est le directeur de la rédaction de ce journal. Ceci explique sans doute cela ! »
Là, on est dans la diffamation pure et dure ! En vous en prenant à l’honnêteté professionnelle de GL, vous portez atteinte volontairement à son honneur, Vous diffamez aussi la société éditrice du journal et de son site Internet, Lagardère News (groupe Bolloré), et la société IFOP, qui a réalisé le sondage que vous contestez.
Vous auriez pu faire preuve d’un peu plus de modération en vous intéressant aux failles de la procédure utilisée depuis 37 ans par l’IFOP pour faire ce sondage. En deux vagues, l’une en juillet, l’autre en décembre, 1000 personnes représentatives de l’ensemble des Français ont à répondre à un questionnaire auto-administré en ligne. Deux listes de 50 personnalités, l’une ne comprenant que des hommes, l’autre que des femmes, établies par le JDD, leur sont soumises et la question est : « Quel(le)s sont, parmi les suivant(e)s, les dix Français(es) qui comptent le plus pour vous aujourd'hui, et que vous trouvez les plus sympathiques ? ».
Trois biais sautent aux yeux : l’auto-administration, qui permet des réponses par exemple familiales, la faiblesse de l’échantillon, qui entraîne une marge d’erreur importante (de 1,8 point pour un taux mesuré de 10 %) et, surtout, le caractère fermé des listes proposées. Lesquelles, par ailleurs, reprennent les noms des 50 premiers nominés de l’année précédente... Ce qui explique la présence de certains à un rang quelque peu bizarroïde compte tenu de leur absence médiatique pendant l’année écoulée et, parfois, les précédentes.
Autre détail : pour être couché(e) sur ces prestigieuses listes, il faut être Français. Exit Céline Dion, Brad Pitt, Elon Musk, Donald et Vladimir (je rigole...). Même Albert de Monaco ne peut pas concourir...
Sans aller jusqu’à dire qu’il s’agit d’un simple divertissement, bienvenu en cette période de fêtes, on ne peut pas prendre ce sondage comme un test sérieux de l’opinion publique. On remarquera que seuls les saltimbanques se vantent de leur performance alors que les politiques, même ceux qui gagnent quelques dizaines de places - ce qui, cependant, est significatif -, s’en amusent quand ils ne l’ignorent pas totalement, ayant bien d’autres mesures de leur impact sur les électeurs.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 janvier 2025 à 19:27
@ stephane | 01 janvier 2025 à 18:23
Ce que l’on doit reprocher au Président, ce n’est pas d’avoir soutenu les entreprises pendant la pandémie, c’est d’avoir soutenu « quoi qu’il en coûte » des canards boiteux qui ont profité de l’argent public en sachant parfaitement qu’ils ne le rembourseraient pas. Les fonctionnaires des Finances n’ont diligenté aucune enquête préalable.
C’est aussi de tomber des nues aujourd’hui face à des plans sociaux dus au coût de l’énergie - qu’a-t-il entrepris pour sortir la France de l’étau du prix européen de l’énergie ? -, aux modifications des habitudes d’achat engendrées par les confinements, modifications que toutes les études socio-économiques ont identifiées - qu’a entrepris le gouvernement pour anticiper leurs conséquences ? - et aux charges sociales démesurées qui entravent le retour au profit de trop nombreuses entreprises, en particulier des TPE et des PME.
Quand avant de présenter ses vœux, on commence son discours par se balancer des louanges et se parer des plumes du paon, on ne doit pas s’étonner que ses opposants vous rappellent vos gamelles. De plus, la charge de la dette - au moins 4 milliards par an - liée aux emprunts de l’an dernier aggravera dès 2025 les difficultés que la France a à supporter. Il s’agit donc bien d’une question qui concerne l’avenir. Un État qui emprunte pour financer ses frais de fonctionnement court à sa perte. Cela est d’ailleurs interdit aux collectivités territoriales.
Quant au cynisme de votre reproche à propos du sort des « vieux » face au Covid, je vous en laisse la paternité, mais je ne comprends pas ce que Macron vient faire dans votre raisonnement. Est-ce à dire que vous lui reprochez d’avoir suivi les conseils des professionnels de santé et ordonné que les plus âgés soient vaccinés en priorité ?
P.-S. : Barnier versus Bardella... Il ne vient à l’idée d’aucun client d’un hôtel cinq étoiles de comparer un jeune garçon d’ascenseur au concierge principal blanchi sous le harnais... Peut-être auriez-vous pu utiliser un autre cadre, la montagne par exemple. L’un et l’autre prennent des valdingues, l’un, 73 ans, parce qu’il se croit encore assez jeune pour slalomer, mais rate des portes, l’autre, 29 ans, parce qu’il surestime son expérience et fonce un peu trop vite... Mais celui-ci a l’avenir devant lui...
Rédigé par : Serge HIREL | 05 janvier 2025 à 17:37
Classement des personnalités préférées des Français du JDD.
C’est là qu’on peut se dire qu’impossible est français.
On se demande où les sergents recruteurs de ce journal vont effectuer leurs sondages.
Passons encore sur J-J Goldman que j’aime bien, qui réside en Angleterre depuis des années et qui n’a plus produit de chansons depuis des lustres.
Omar Sy qui vit en Californie, balançant de temps en temps des vacheries sur le peuple français, histoire de ne pas se faire oublier.
Entièrement d’accord pour les trois champions français Teddy Riner, Léon Marchand et Antoine Dupont qui se sont illustrés aux J.O. de Paris.
Mais franchement, que Marine Le Pen et Jordan Bardella soient les personnalités politiques des Français, là j’avoue que j’ai un gros doute sur l’objectivité de ce classement surréaliste.
Cela ressemble à une grosse farce !
Il est vrai que c’est Geoffroy Lejeune qui est le directeur de la rédaction de ce journal. Ceci explique sans doute cela ! :)
Rédigé par : Achille | 05 janvier 2025 à 10:09
Il y a des gens qui prétendent le temps de la liberté venu, comme si la liberté était jamais installée à demeure.
Une erreur de gens qui ont le cerveau à l'envers, croyants ou Français, enfin, des personnes se supposant porteurs de je ne sais quel message transcendant dont j'ai retracé l'imposture.
Des gens même pas capables de voir et accepter des vérités vraies, je veux dire prouvées, pas les chèques en bois de "demain, je ferai ce que je prétends".
Demain ? Jamais, et ces gens ne sont jamais capables que d'essayer de faire appliquer leur morale par les autres ou de les diaboliser, voire les deux.
Quels parasites !
Pour en revenir à une vérité vraie, prouvée, il n'y a pas de temps de la liberté.
Dans tous les temps, certains ont combattu pour la liberté, la leur, ou celle des autres, type esclaves révoltés ou abolition de l'esclavage. Mais attention ! La liberté n'est jamais installée.
On ne peut démontrer que le père Noël ou le lièvre de mars n'existent pas... Par contre, il est prouvé que le temps de la liberté est une contre-vérité.
Ô combien ! Outre le fait que les camps nazis et communistes ont brillamment rétabli l'esclavage, il existe toujours de l'esclavage dans le monde, par exemple, celui des musulmans sur les chrétiens et autres païens, en Afrique.
Le temps de la liberté.
Il faut être Français pour déclamer ainsi dans le vide plutôt que de, si ce n'est lutter pour celle du monde, du moins éviter que la servitude ne tombe, encore une fois, sur la nation.
Il n'y a pas de temps de la liberté.
Il y a pour la France le temps des héritiers de la liberté que les Alliés nous ont rendu d'Allemands qui nous avaient mis au fer.
Et que nous ne défendons PAS.
Pour la défense militaire ? Nous comptons sur les Américains, tout en osant leur faire la leçon, comme des gens perdant leur liberté et la recevant des autres puis se faisant entretenir tout en les tournant en dérision...
...que de hontes accumulées et emboîtées ! Comme si de tels faillis devaient donner des leçons de morale et non en prendre.
Pour la défense face aux intrus ? on ne peut même pas en parler sans être diabolisé. Des Américains non affilés de masse d'immigrés musulmans et des Européens sujets à la malédiction de gens dont trop rendent le mal pour le bien se murent de plus en plus, mais nous...
Nous dédaignons ces mesures de sûreté : nous, des incapables de conserver la liberté sur le long terme, pâle copie des Anglo-Saxons.
Combien aux trop faibles pour les égaler plairait qu'ils tombent à notre niveau en perdant leur liberté.
Sans convenir que cela impacterait sur la nôtre, car plus on est inconsistant, plus on a besoin de modèle.
Incapables d'avoir une vraie Constitution, armée.
Police, ou armée, qu'importe, capable de garder nos frontières, face aux hordes musulmanes liberticides.
Croyant que ceux dont trop nous rendent le mal pour le bien ne pourraient prendre le pouvoir ?
Rien de pire, pourtant, que les minorités croissantes de croyants hostiles à leur milieu... On est averti, pourtant.
L’Histoire : les chrétiens ont parasité l'Empire romain, préférant mourir plutôt que de défendre l'Empire par les armes, ça prétend rendre à César ce qui est à César, mais pas du tout, le devoir du citoyen de défendre sa cité, connais pas.
La cité céleste, la liberté intérieure : enfin, on échange la réalité contre des mirages. Enfin... La réalité, on en est toutefois assez averti pour interdire la concurrence religieuse, sachant que les enfants des gens faisant semblant de croire au christianisme tomberont, eux, dans la trappe de cette religion avec leur baptême.
Puis les chrétiens ont été soumis aux musulmans dans les pays dont viennent de gros contingents d'immigrés. Leur comportement liberticide prouve que trop ne sont pas précisément partants pour vivre selon les règles de la laïcité, de l'égalité des sexes, sans parler de ne pas intimider les Juifs, de sorte que trop partent, ce qui fait que nous échangeons des gens plus favorables à la liberté que la moyenne contre une masse de liberticides.
L'actualité donc : trop d'immigrés musulmans ne cessent de nous prouver leur déloyauté.
Il est logique de penser qu'après avoir pris la place du christianisme dans les régions moyen-orientale, ces gens asserviront les Français à la religion du croissant.
Les gens soit nient le danger, soit prétendent que je ne sais quoi va nous sauver, bien sûr que non.
Les Français, dans certaines circonstances historiques révolues, ont été tiré du gouffre par les Alliés.
Mais c'est l'exception qui confirme la règle : les peuples absorbés par les conquérants, comme les Indiens, les Aborigènes et tant d'autres, n’opèrent pas la reconquête de leur terre.
Asservis ils furent, sont et seront. De même, tous les Tibétains non réfugiés à l'étranger, ne sont jamais que les soumis des Chinois.
Le temps de la liberté ?
Nous sommes d'un temps où à force de croire qu'on est dans le temps de la liberté, nous laissons des gens s'installer chez nous, qui nous réduiront en esclavage.
Rédigé par : Lodi | 04 janvier 2025 à 17:39
Voilà, voilà, le temps de la liberté où le mal continue à avoir du pouvoir, nécessite donc face à ceux qui refusent l'émancipation, des trésors de patience et d'amour.
Rédigé par : Aliocha | 04 janvier 2025 à 11:21
Je présume tout le monde innocent tant que le contraire n'est pas prouvé, étendant mon impartialité jusque sur les êtres imaginaires... Sans parler de brûler quiconque, je défends les gens gens injustement attaqués, qu'ils boivent et qu'on se propose d'interdire l'alcool, ou qu'il soient simplement chez eux et que des immigrés musulmans déferlent, gens dont certains ont inauguré de rendre à leurs hôtes le mal pour le bien.
Au fait, comme Charoulet, ici ! Curieux... ou pas, qu'un des défenseurs des musulmans se soit révélé un ingrat, comme trop d'entre eux ? Qui se ressemble s'assemble.
Et curieux... ou pas qu'un autre intervenant du blog défende et l'immigration musulmane, qui nous est si dommageable, et Charoulet, qui défend la prohibition d'alcool mais aussi de tabac et je ne sais quoi encore.
En somme, il n'est pas question de défendre la vérité et des victimes mais des gens se ressemblant par l'hostilité à la liberté.
Si je me sers de métaphores tournant autour du feu, je n'appelle pas à brûler quiconque, ça, c'est bon pour les monothéistes et leurs épigones, par Yahvé, Dieu ou Allah !
Conseil de ne pas se projeter sur moi, aux adorateurs de cette idole aux trois noms qui n'a fait que rendre le monde pire qu'il n'était...
Parce que je sais débusquer les impostures, y compris celle tendant à déformer l'oeuvre de René Girard pour en faire un cheval de Troie à la délétère immigration musulmane.
Rédigé par : Lodi | 04 janvier 2025 à 06:24
Auriez-vous un dragon alcoolique sous la main, pour lui pardonner au nom de René Girard ?
Quant aux humains, qu'on les brûle pour dissiper les ténèbres, par Toutatis !
Rédigé par : Aliocha | 03 janvier 2025 à 12:40
Ce qui est amusant dans la loi Evin : la publicité se devrait d'être objective, et on ne peut montrer l'acte de boire :
https://www.fidal.com/actualites/publicite-en-faveur-des-boissons-alcoolisees-et-loi-evin-ce-qui-est-permis-et-ce-qui-est
Le vin et d'autres boissons me semblent traités comme l'acte de faire l'amour, en somme : interdit à la vue mais suggéré.
C'est révélateur. Autant on peut comprendre que toute représentation sexuelle puisse déraper jusqu'à choquer des enfants, autant, pardon ? Comme on n'interdit pas et c'est heureux, aux enfants les banquets et autres occasions de s'associer aux événements où des adultes boivent, il est contradictoire d'en dérober la vue au public.
S'il s'agit de protéger les adultes, déjà plus contestable, vu qu'ils seraient assez grands pour être exposés aux dangers économiques mais pas à ceux du plaisir, en fait, c'est le plaisir qui est visé !
S'il est question de protéger les adultes, on a tout faux : en vérité, l'être humain a un besoin d'évasion bien décrit par Baudelaire, et qui croit le diminuer ne fait que le détourner.
Qui veut faire l'ange fait la bête, comme dit l'autre... En plus, il s'agit d'un faux ange : on peut fort bien chercher la perfection individuelle par toutes sortes de voie, ivresse, ascétisme, mais jouer l'impérialisme de ses croyances, morales ou plus vulgairement, mode de vie, n'a jamais donné, ne provoque, et ne fera jamais que du mal.
Enfin, je dis ça, comme souvent, par pur amour de la liberté, de la vérité et du reste.
Les publicités telles qu'elles sont ne me déplaisent pas d'un point de vue esthétique... Je doute seulement qu'elles puissent prêcher à d'autres que des convertis !
Et je désire que les vignerons, tonneliers, sommeliers et autres cavistes continuent à pouvoir, en grand nombre, continuer leur métier passionnant ! Qu'ils ne tombent pas victimes des rabat-joie, eux qui enchantent notre vie...
Quand on peut excuser tant de professionnels gonflants car il leur faut bien vivre, tels que les démarcheurs téléphoniques, comment, dénué de toute reconnaissance, ne pas défendre les défenseurs d'un art de vivre, d'un art de la joie ?
Il y a aussi l'identité comme la puissance économique de notre pays à prendre en compte.
Au lieu de délirer qu'il aurait une mission de déclameur de vérité, valoriser ses vrais points forts, comme la gastronomie dont le vin fait partie, me semble plus...
Pas modeste : les choses ne sont ni orgueilleuses ni humbles, elles sont ou elles ne sont pas !
Plus vrai.
Voilà, notre pays est celui où on se flatte de mettre les idées en avant, ce qui ne signifie pas qu'on trouve les plus décisives, exemple : l'évolution darwinienne a été trouvé par un Anglais, n'en déplaise aux fats.
Mais enfin, cet amour des idées n'est pas mal si celui de la vérité serait mieux. Concilier les deux serait à mon avis, le mieux, ce serait aimer et le soleil de la vérité, et l'éclat de la lune, qui le reflète, et dans le cas des idées humaines, tente boiteusement de refléter ce qui est, miroir envahi de buée.
Et quand par chance, un compatriote trouve quelque chose de décisif au niveau des idées comme le désir mimétique, trop ne trouvent qu'à l'instrumentaliser politiquement et religieusement, discréditant la chose pour trop de gens, de même que les dragons venimeux l'eau à laquelle ils se désaltèrent.
J'en demande bien pardon aux dragons s'ils existent et s'ils nous lisent : je n'avais pas d'autre image sous la main ! Si vous êtes aussi chouette que les dragons chinois, vous ne m'en voudrez pas de faire avancer le bien sous votre égide ! D'ailleurs, vous ou d'autres, aidez-moi en tout, s'il vous plaît...
Car si comme dit l'autre :
"Contre la stupidité, les dieux eux-mêmes luttent en vain", que puis-je ? je vous le demande.
Solliciter et les dieux, et les dragons, ces oubliés...
Rêve à part, la vérité n'est pas si accessible qu'elle soit une boîte à musique sortie d'un texte, un puzzle dont on peut remettre les pièces... en tapant dessus pour les faire tenir quand la place qu'on prétend leur faire tenir ne convient pas.
René Girard, je conseille à chacun de le lire malgré les manipulations et contresens qu'on déverse sur lui comme ce fut le cas à un moment sur Darwin, comme si le sommet appelait l'abîme.
Girard décrit un mécanisme, défend de vraies victimes.
Et de même pour Proust, qui je pense a l'écriture la plus poétique et romanesque ensemble avec le Dit du Genji, pour autant que je le sache. Crème de la crème, nuages enserrant le sommet des montagnes.
On peut espérer que cela inspire, en plus d'instruire et d'enchanter, mais cela doit dépendre de l'esprit dans lequel on les reçoit.
Contre-exemple : appuyer quelqu'un qui ne trouve qu'à promouvoir de diminuer la liberté, soit en interdisant les pseudonymes soit en s'en prenant au vin, la vraie gloire française.
Pas usurpée : tandis que notre liberté dont nous donnerions l'exemple au monde... La liberté ? Notre liberté n'est qu'à éclipses.
Et pas parce qu'on nous l'aurait arrachée après une résistance à l'ukrainienne, pas du tout, d’où je pense le ressentiment de certains envers de vrais héros de la liberté.
Et cela se sent : nos discours sur la liberté sont ceux d'esclaves sortis des chaînes et qui pour trop ne rêvent que d'en retrouver, avec leur "la liberté pour quoi faire ?", "on n'a pas à imiter le Premier amendement" et "à quand le prochain homme providentiel ?"... Bref, avec ce niveau, notre... "message" pue l'usurpation !
Imitons meilleurs que nous, voilà ce que j'en dis.
Ce qui implique que nous ne le sommes pas. Désolé ! On ne parvient pas au sommet en faisant croire qu'on y est arrivé mais en se mettant en chemin.
Le faire croire ? Admettre chez soi des gens pires que nous, des immigrés musulmans, dont trop rendent le mal pour le bien, et sont encore plus ingrats envers nous que nous envers les Américains ?
Mauvais plan : un élève n'est pas un maître, juste un élève ! Et autre chose, en fréquentant pire que nous, nous deviendrons pire que nous ne le sommes, c'est évident.
On peut critiquer des produits comme le vin, mais ils sont ce qu'on en fait... Par contre, les gens, ils sont ce qu'ils font de nous.
Ils ne sont pas passifs, mais actifs, et dans le cas des musulmans, ils ont tendance à s'attaquer à la laïcité, aux Juifs, soumettre les femmes et miner les sciences de l’intérieur en contestant la Shoah et en s'en prétendant repousser la théorie de l'Évolution.
Au lieu de s'en prendre à notre liberté, réflexe infini, exerçons notre liberté d'être avec les gens que nous choisissons, et non ceux qui s'introduisent chez nous avec les résultats que nous voyons.
Qui peut défendre en morale ou autrement ce dont l'origine est mauvaise et le résultat pire encore ? Renvoyons les ténèbres aux ténèbres...
C'est amusant comme les gens pourris d'une moralité ou d'une religion contestable prétendent défendre la vérité, la modestie, et tout ce qu'on voudra, en niant que le mal soit le mal, et en usurpant la place de César.
Tout doit être sacrifié au pire... et à leur vanité de défenseurs d'arriération.
Et comme pour se dédouaner de tant manquer de lucidité, de s'attaquer à l'alcool. Bientôt, les mêmes vont-ils s'en prendre au quart d'heure de folie du chat ?
En vérité, qui refuse la vérité n'est jamais sage, tandis que même dans ses rêves, celui qui a la seule sagesse de ne pas se prendre pour un sage, garde les échos de la vérité du monde.
Rédigé par : Lodi | 03 janvier 2025 à 07:37
Heureusement que l'alcool existe pour éviter aux dîneurs de pissotière d'avoir à mesurer leur salace infériorité.
La lucidité d'un professeur suffit à s'apercevoir alors que l'orgueil jupitérien n'a d'autre chemin que l'abandon de son psychotrope pour accéder à l'humble joie toute-puissante des voies de la croix qui, sous les quolibets, crachats et injures, sont celles de la vérité.
Tous mes vœux au président et à son croisé béarnais, comme à notre si cher professeur.
Rédigé par : Aliocha | 02 janvier 2025 à 07:43
@ Patrice Charoulet
"L'ivrognerie est la racine de tous les maux. (Maucroix, ami de La Fontaine, 1685)"
Vraiment ? Dans ce cas, dans les pays où on ne boit pas, pas de mal, en bonne logique.
Dans ce cas, là où l'Islam domine, le bien rayonnerait... C'est faux. Et le reste des affirmations l'est à peine moins.
"L'homme ivre, c'est l'homme diminué". (Rivarol)
Ah oui ? Il ne semble pas que les poètes chinois enivrés d'alcool aient été des larves...
https://tiandi.fr/ivresse/
D'un autre côté, on peut fort bien boire tout en se gardant de l'ivresse. Depuis au moins les Grecs mélangeant l'eau et le vin, jusqu'au moins les réunions d'affaires ou diplomatiques où de puissants intérêts commandent de ne pas partir en roue libre.
Et puis, la meilleure ennemie de l'ivresse est la voiture : quand les gens ne partent ni en bagnole ni à cheval, ils doivent être capables de conduire.
La vertu n'est l’abstinence que pour le malheureux aimant l'alcool mais incapable de le maîtriser, pour les autres, son nom est la tempérance, où il y a bien des domaines où il est plus important d'être tempérant que celui de Bacchus.
Le plus important est d'éviter l'excès de pouvoir... Et en ne glorifiant jamais les tyrans au titre de la gloire qu'ils usurpent, et en organisant un équilibre des pouvoirs solide et subtil à l'image de l'horlogerie suisse.
"L'alcoolisme est une conduite de désespoir". (Françoise Dolto)
Parfois oui, parfois non. Non : quand son métier, sa passion où un mélange des deux englobent l'alcool, ce n'est pas plus désespéré qu'il ne l'est pour des personnes de lire beaucoup.
Remarquez, on trouve aussi des fâcheux pour prétendre qu'il s'agit là de fuite devant la vie, de lâcheté, de désespoir, que sais-je encore ? Chaque fois que quiconque montre quelque ardeur dans un domaine ou dans un autre, les sectateurs d'une autre chapelle dénigrent la leur.
On croise aussi les apathiques que tout intérêt pour une chose ou pour une autre fatigue comme si le simple fait de voir les efforts des autres en était un pour eux.
Parfois, oui, l'alcoolisme est fuite.
Et donc ? Ce n'est pas l'issue de secours qu'il faut incriminer mais les choses ou les gens ayant mis le feu à la vie des victimes de sorte qu'elles prennent refuge dans l'eau de feu.
Avec souvent la conviction qu'il n'y a rien à attendre des autres. Et comment leur donner tort ? Ainsi... Il y a moins de pompiers que de censeurs de la vie des autres.
Moi, je n'aurais pas la cruauté de ravaler les gens à leur malheur : tout médecin doit prescrire des anti-douleurs si le patient ne s'y oppose pas, toute personne doit laisser aux malheureux les moyens de moins souffrir de sa vie... C'est l'attitude d'un bourreau que de réveiller l'évanoui de souffrance plutôt que de le laisser dans le domaine de Morphée... ou de Bacchus.
Seule la défense de victime que peut faire le buveur justifie qu'on l'oblige à ne pas dépasser les limites autorisées pour conduire. Ou qu'on accompagne celui qui a le vin furieux vers sa renonciation à Bacchus.
Mais nul n'a à s'interposer entre un individu et son verre ou sa cigarette du moment qu'il n'en pollue pas les autres.
Il ne semble pas que la nouvelle année nous ait apporté un changement de notre condition. À vous, si ? C'est à croire.
En vérité, la vie est mort et souffrance : que chacun décide les risques qu'il prend d'écourter son existence d'éphémère, que tous ceux qui ne versent pas dans le dolorisme laissent les déchirements à ceux qui les valorisent.
Cela ne change leur destin qu'à la marge.
Mais cette subtile différence change la vie de chacun du tout au tout : car elle écrit, sur son destin, ce nom : liberté.
Et pour les autres ?
Eh bien, les parents voire d'autres responsables - à déterminer en casuistique - doivent se priver de certaines conduites comme l'alcoolisme si incompatible avec leurs excès.
J’inclurais le jeu, et peut-être même trop de franchise parce que les gens sont si bas qu'ils ont tendance à se venger sur les enfants.
Et même s'ils s'en prennent aux parents, se retrouver, par exemple, au chômage n'est pas la meilleure chose à faire pour ses enfants.
Pourtant, en somme, on ne va pas faire l'apologie de l'hypocrisie.. La vérité est qu'il y a des devoirs universels, et d'autres qui dépendent de sa situation, et que les accorder s'avère délicat.
Cependant, trancher que qui n'est responsable de personne n'a pas à se ménager devrait être évident. Que ce soit par paresse ou au contraire pour atteindre certains buts, qui voyage seul n'a pas à s'accorder au rythme des autres.
Vous vivez d'amour et d'eau fraîche, pardon, d'eau et de lecture. Fort bien, mais que vous soyez heureux ou malheureux, vous n'avez pas à prétendre contrôler la vie des autres.
N'y voyez pas une dictée dont vous effaceriez les fautes ou un texte à censurer.
Si les gens prenaient un dixième de la peine qu'ils déploient contre les plaisirs innocents des autres à défendre les gens dont on abuse, on n'en serait pas là.
Que reprocher en somme à celui qui boit ? Rien. Ou dit autrement : "Je n'ai jamais abusé de l'alcool, il a toujours été consentant".
Pierre Desproges
Rédigé par : Lodi | 01 janvier 2025 à 23:21
@ Jérôme | 01 janvier 2025 à 19:16
Le plus navrant, ce n’est pas que Bayrou veuille faire voter une loi qui existe déjà et qu’à Mayotte, nous n’avons aucun moyen de mettre en œuvre, mais de l’annoncer comme une décision majeure qui réglera le problème, alors que cela fait déjà une bonne huitaine de jours que, sur toutes les chaînes TV, des vidéos montrent que les bidonvilles sont déjà en grande partie reconstruits.
Moi qui croyais que les carabiniers étaient tous italiens... Il y en a au moins un qui est béarnais.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 janvier 2025 à 20:47
Vous pointez du doigt, cher hôte, une évidence, le besoin de simplicité. Il n'est pas permis d'avoir un téléphone portable en prison. Il n'y a rien à changer à la loi en l'espèce. Peut-être faut-il autoriser les fouilles et passage au scanner, avocats compris, à l'entrée et à la sortie. Vérifier ainsi que rien de ce qui entre ne ressorte. L'évolution de la loi est plutôt du côté des moyens que l'on se donne de la faire respecter.
Les politiques sont des champions de la proposition de loi stupide. Un exemple récent, le décevant Bayrou qui suggère une loi contre la construction de bidonvilles.
Je ne savais pas qu'il était autorisé de construire, bidonville ou maison clinquante, sur un terrain, sans aucune autre forme de procès. Ce sont les moyens de l'empêcher qui manque. En réaffirmer l'interdiction...
Sur le discours du président, quel farceur ! La dissolution a été un caprice d'enfant gâté qu'il veut nous faire passer comme la volonté de donner la parole au peuple, comme si ce dernier l'intéressait. Il a l'âge mental d'un gamin de cinq ans, surcouvé, qui fait pipi par terre et se roule dedans à la moindre contrariété.
Pour terminer, chers hôtes, que l'année vous soit douce.
Rédigé par : Jérôme | 01 janvier 2025 à 19:16
@ Serge HIREL 01 janvier 2025 à 13:26
Je suis d'accord avec vous sur certains points.
Toutefois un minimum d'objectivité consiste à dire que si Macron n'a pas tout fait bien, il n'a pas tout fait mal.
Concernant les plans sociaux, la responsabilité qu'il a est d'avoir soutenu des entreprises pendant une période difficile, preuve qu'il n'y avait pas que du mauvais dans le quoi qu'il en coûte.
Apparemment 36 milliards de PGE restent à rembourser.
Le patron de la Caisse des Dépôts quitte son poste avant la comptabilisation des moins-values sur les petites participations acquises en soutien.
J'aspire à voir ce que l'alternance donnerait.
300 milliards de dettes n'ont pas leur place dans les vœux, même si, si cela avait été des excédents, il en aurait parlé.
J'aurais toutefois en tête un reproche qu'on pourrait lui faire. S'il avait "laissé crevé" les plus de 64 ans du Covid, le régime des retraites se porterait mieux.
Non à Macron, mais non à la critique systématique.
Je préfère Barnier, Premier ministre hélas chassé, à Bardella qui me fait davantage penser à un garçon d'ascenseur qu'à un futur président.
Rédigé par : stephane | 01 janvier 2025 à 18:23
En lieu et place d'un commentaire en bonne et due forme, je préfère adresser à madame et monsieur Bilger mes vœux les plus chaleureux de santé et de continuité de ce blog irremplaçable.
Accompagnés de mes vœux à nos commentatrices et commentateurs des billets de monsieur Bilger.
Quant aux vœux présidentiels, ils avaient un avantage : leur brièveté. Mais ce discours me rappelle étrangement ceux tenus par le général de Gaulle en 1958 : chaque auditeur peut les comprendre à sa manière. On peut effectivement en tirer la conclusion que les Français seront appelés aux urnes par voie référendaire, voie qui n'a jamais été celle de l'élite dirigeante de notre pays depuis le référendum de 2005 et les conclusions tirées par monsieur Chirac, puis par monsieur Sarkozy : comme par magie, le non des électeurs, en tant que peuple souverain, s'est transformé en oui par le traité de Lisbonne voulu par ces élites post-nationales, de droite comme de gauche.
Quant à l'UE, vu l'état de l'Allemagne et de la France, je ne puis que souhaiter la disparition de ce monstre administratif et normatif supranational au profit du retour à un traité d’association des Nations respectueux de la personnalité et de la culture de chacun de ses peuples constitutifs.
Rédigé par : Robert | 01 janvier 2025 à 18:19
@ Serge HIREL | 01 janvier 2025 à 13:26
"Mais qui donc est aussi coupable dans cette affaire ? Bon sang mais c'est bien sûr ! Ce sont les Français ! Ils ont mal voté !"
C’est de Gaulle qui a dit : "Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ?".
Rien n’a changé en soixante ans !
Ceci étant, bonne année également, en pensant aux intérêts de la France d'abord. On verra ce qu'il en est le 31 décembre prochain...
Rédigé par : Achille | 01 janvier 2025 à 17:45
Si l’on oublie vantardises, poncifs, vœux pieux et promesses non chiffrées qu’il a accumulés dans son propos, il ne reste des vœux du Président qu’une seule petite phrase : « En 2025, je vous demanderai de trancher certains de ces sujets déterminants ».
L’emploi du « je » a son importance. Il démontre, au-delà de son goût prononcé pour le pouvoir personnel, que ce projet a d’abord pour objectif de lui offrir la dernière bouée de sauvetage de celui-ci : s’adresser directement au peuple, sans passer ni par le Parlement, dont il a totalement perdu le contrôle, y compris celui du groupe macroniste EPR, aux mains de Gabriel Attal qui ne lui pardonne pas l’affront de la dissolution, ni par le gouvernement, dont il ne peut plus être sûr de l’entière soumission.
Certes, il a, pour l’instant réussi à conserver la citadelle de Bercy et à sauver son domaine réservé mais Retailleau, Darmanin, Valls et même Bayrou n’en réfèrent plus toujours à l’Élysée avant d’annoncer leurs décisions. Ces quatre-là savaient-ils qu’EM allait lancer ce pavé dans la mare ? On peut en douter. L’Élysée, qui en est pourtant passé maître, n’avait organisé aucune fuite auprès des journalistes accrédités ou pas, et ceux-ci n’ont eu vent de rien auprès de leurs sources ministérielles...
Par ailleurs, il est quasi certain que Bayrou n’était pas dans la confidence. Il possède suffisamment d’expérience politicienne pour ne pas offrir au président, par un silence complice, une occasion de briller et surtout de rappeler au peuple qu’il est le patron. Ce d’autant plus que le Premier ministre est un ferme partisan du référendum. Haut-commissaire au Plan, n’avait-il pas proposé, en mars 2021, l’organisation, le même jour que les élections régionales, d'une telle consultation sur l’instauration de la proportionnelle lors des législatives ? Un silence dédaigneux de l’Élysée avait suivi ce pas de clerc du vassal indiscipliné.
Dans la soirée du réveillon, les esprits se sont un instant échauffés à propos de la manière selon laquelle Jupiter voulait descendre de l’Olympe pour demander l’avis du peuple. Il avait pourtant été clair, ce qui est rare, en utilisant le terme « trancher ». Ses trouvailles antérieures -Grand débat, Conseil national de la refondation et autres cahiers de doléances - ayant toutes perdu leur crédibilité, il ne lui restait plus qu’à utiliser le référendum, dont, depuis sept ans, il s’évertuait à retarder l’emploi.
Reste à identifier les « sujets déterminants ». Cette fois, EM se montre volontairement très flou. Les sujets possibles sont légion tant nos problèmes sont multiples. Gageons que, dans son esprit, il s’agit de ceux, sociétaux, qui divisent les Français, mais ne remettent pas en question les grands principes de la Macronie : ultralibéralisme, européisme et verticalité.
Des sujets qui, tous, lui permettront de poser la question sans pour autant s’engager sur la réponse qu’il souhaite, en tout cas sans mettre sa démission dans la balance. On peut ici penser aux dispositions sur la fin de vie, à la libéralisation de la vente de cannabis ou même à la révision de la réforme des retraites. Tout cela, en faisant un petit effort pour certains sujets, relève de l’article 11 de la Constitution.
Mais rien dans son discours ne laisse apparaître la moindre réflexion autour de référendums organisés dans le cadre de son article 89, qui, seul, permet une révision de celle-ci. Or, le traitement efficace des principaux maux actuels de la France - l’insécurité, l’immigration de masse, le narcotrafic transfrontières, la justice entravée par la CEDH... - exige une révision de plusieurs articles, en particulier de l’article 55, qui accorde aux traités une autorité supérieure à celle de nos lois.
Conclusion : une fois de plus, EM ne cherche qu’à finasser pour exercer sa fonction « jusqu’à la dernière seconde ». Seul obstacle à la réussite de la manœuvre : l’article 11 stipule qu’il ne peut organiser un référendum que « sur proposition du gouvernement ou sur proposition conjointe des deux assemblées ». Compte tenu de l’état actuel de l’Assemblée nationale, la seconde hypothèse n’est pas envisageable. Reste au gouvernement à se montrer ferme vis-à-vis de l’Élysée, qui aurait bien du mal à justifier le renvoi de celui-ci si l’idée venait à Bayrou ou à son successeur de s’opposer à une initiative référendaire présidentielle.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 janvier 2025 à 17:29
@ Jérôme
@ Lodi
Mais à quoi sert Bacchus, qu'à causer des querelles ? Affaiblir les plus sains, enlaidir le plus belles ? (La Fontaine)
*
Un suppôt de Bacchus
Altérait sa santé, son esprit et sa bourse. (La Fontaine)
*
L'ivrognerie est la racine de tous les maux. (Maucroix, ami de La Fontaine, 1685)
*
La plus dangereuse gourmandise est l'ivrognerie qui nous fait perdre la raison, et nous change en bête furieuse. (Bossuet, 1687)
*
L'homme ivre, c'est l'homme diminué. (Rivarol)
*
L'alcool ne conserve pas le cerveau. (Flaubert)
*
L'alcool est la première drogue de notre pays. (Claude Got, 2003)
*
Je ne croirai qu'un buveur d'eau. (Céline, 1957)
*
L'empoisonnement alcoolique est devenu l'empoisonnement le plus menaçant, le plus dangereux pour l'avenir du monde civilisé. (Péguy)
*
L'ivresse abrutit. (Henri de Régnier, 1888)
*
L'alcool tue la raison. (Joseph Reinach, 1901)
*
Mener contre l'alcool une lutte sans merci. (Mauriac, 1945)
*
On boit ensemble, mais on est saoul tout seul. (Antoine Blondin)
*
L'alcool et la poudre à canon ont été les deux malédictions du genre humain. (Théodore Monod, 1997)
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L'alcoolisme est une conduite de désespoir. (Françoise Dolto)
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@ Serge HIREL
" ...vous aidera à vous endormir"
Je m'endors toujours en cinq minutes. Sans berceuse.
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@ stephane
Grand merci, Monsieur. Au demeurant, je ne souffre, par chance, ni de la première affection ni de la seconde.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 janvier 2025 à 15:41
"Impossible est français !" (PB)
Évidemment, puisque impossible n'est pas polonais...
"Comment ? Impossible ! Je ne connais point ce mot-là ! Il ne doit y avoir pour mes Polonais rien d’impossible !"
https://www.lejdd.fr/Politique/dou-vient-lexpression-impossible-nest-pas-francais-4080619
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2025 à 15:12
@ Patrice Charoulet 31 décembre 14h55.
"Je bois de l'eau de source comme d'habitude"
Je me suis souvent demandé si Patrice avait été prof de lettres modernes ou de lettres classiques. Aujourd'hui j'ai trouvé : comment l'imaginer dans le premier cas commenter l'ode à Varus où Horace nous dit :
Siccis omnia nam dura Deus proposuit
Dieu menace de malheurs les sobres
Ou pire ce vers de Martial :
Cum futuis Polychrome soles in fine cacare
Cela étant, bonne année à tous !
Rédigé par : Claggart | 01 janvier 2025 à 14:46
@ Tipaza | 01 janvier 2025 à 10:38
« Commencer une rétrospective annuelle en se flattant d'avoir mis le droit à l'avortement dans la Constitution (...) en dit long sur la myopie politique de [Macron] »
Ce qui m’inquiète est moins sa myopie que l’image qu’il a choisie pour illustrer l’ajout à la Constitution d’un droit qui n’y a pas sa place. Pourquoi, dès le début de ce discours de l’An neuf, qui se doit d’être rassembleur, nous impose-t-il la vue de Dupond-Moretti, ce ministre qui a passé son temps à diviser, à conspuer, à vomir sa haine du RN ? Forcé et contraint par le fiasco des législatives anticipées, il a dû s’en séparer, mais ne l’a pas oublié...
L’homme mérite mieux à ses yeux qu’une scène ou un prétoire... et doit être récompensé. Le Palais-Royal, voilà qui serait à la hauteur de ses services... et de ses ambitions. Le remontrer au peuple fait partie de la manœuvre pour le nommer président du Conseil constitutionnel à la mi-février... et ainsi, par son intermédiaire, conserver jusqu’en 2034 un pouvoir de nuisance, devenu depuis juin dernier l’arme qu’il préfère.
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@ Achille | 01 janvier 2025 à 08:42
« La dissolution de l’Assemblée nationale. Erreur de stratégie qu’il a reconnue et dont il a "pris sa part". Une preuve d’humilité »
D’abord, il ne s’agit pas d’une « erreur de stratégie », mais d’un coup de colère un soir de déculottée électorale. Son histoire de « coup préparé et calculé » ne tient pas debout. Il a perdu ses nerfs, voilà tout... et c’est impardonnable.
Ensuite, il ne reconnaît - très tardivement et un soir de fête - qu’« une part » de responsabilité, une petite part, sans plus, dans ce geste totalement dénué de sens politique. Mais qui donc est aussi coupable dans cette affaire ? Bon sang mais c'est bien sûr ! Ce sont les Français ! Ils ont mal voté !
Enfin, ceux-ci n’attendent pas de Macron de l’humilité - ils savent qu’ils n’en possède pas une once - mais de l’honneur, qui l’aurait conduit à se retirer. Ils ont maintenant compris qu’il n’en est pas plus pourvu que d’humilité.
Bonne année, Achille, de la part d’un « esprit acariâtre »... mais lucide.
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@ stephane | 01 janvier 2025 à 11:59
« Il ne pouvait non plus parler de tout. »
C'est exact... Il ne pouvait pas parler des 300 milliards d’euros de dettes supplémentaires accumulés en 2024, des 66 000 entreprises qui avaient mis la clé sous la porte entre le 1er janvier et le 13 novembre, des plans sociaux et des dizaines de milliers d’emplois menacés chez Auchan Michelin, Orange et dans bien d’autres grandes entreprises, des émeutes en Nouvelle-Calédonie provoquées par sa tentative de passage en force dans le dossier ultra-sensible de la liste électorale, de ses diverses soumissions à Bruxelles, de ses fâcheries avec l’Allemagne, de la colère des agriculteurs et des promesses qu’il leur a faites sans les tenir, de ses zigzags vis-à-vis d’Israël, du retrait forcé de l’armée française du Tchad et du Sénégal, de ses « succès » à Marseille, de ses bobards à propos de la réindustrialisation...
J’en passe et des meilleures... Il a même oublié de se vanter du défilé d’ouverture des J.O...
Surtout ne pas soulever les tapis de l’Élysée, ne rien dire des sujets qui fâchent les Français.
Quant à l’avenir qu’il promet radieux...
https://www.youtube.com/watch?v=LYAvhujK4nA
Rédigé par : Serge HIREL | 01 janvier 2025 à 13:26
« Par exemple, pour Notre-Dame de Paris restaurée magnifiquement en cinq ans alors que personne, sauf le président de la République, n'y croyait. » (PB)
Personne, sauf ceux qui ont fait confiance au dynamisme et à l'efficacité du général Georgelin, le grand oublié de l'histoire.
Quant au financement des travaux, il provient pour l'essentiel plus de dons privés, parfois étrangers, que de fonds étatiques.
Mais M. Macron, inventeur du régime de l'absolutisme présidentiel, n'a pu s'empêcher une fois de plus de faire des siennes dans son coin en ayant voulu faire installer au mépris des lois et des règlements des vitraux « contemporains » à la place de ceux remontant à Viollet-le-Duc, pourtant placés sous la sauvegarde des Monuments historiques, comme il est de règle pour les bâtiments historiques, qu'ils relèvent de propriétaires privés ou de l’État.
https://www.youtube.com/watch?v=izdrxpzo7eU
Le site suivant indique à titre d'exemple les diverses étapes et les contraintes de la restauration du château de Purnon (Vienne) par un couple d'Australiens qui l'ont acquis alors qu'il tombait en ruine.
Ils se sont investis avec passion dans cette tâche immense, dans le respect du contexte historique et architectural et en dehors de toute fantaisie sous la supervision d'un architecte des Monuments historiques et avec la participation d'artisans formés aux techniques anciennes.
Cette restauration est suivie aussi avec passion dans le monde entier.
https://www.youtube.com/watch?v=PcnPe_EHLns
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2025 à 12:26
Concernant les vœux de Macron, je pense que les commentateurs ont été un peu pris de court par la forme de mea culpa sur la dissolution.
Il n'ont pas pu nous servir leur ritournelle "Macron a fait du Macron".
Il ne pouvait non plus parler de tout.
Il a projeté le pays vers l'avenir.
Des vœux de chef d'État qu'on ne saurait lui reprocher.
Par contre je me demande s'il n'a pas une chevelure d'appoint !
Quant à la dissolution, il me semble que c'était la décision à prendre. Certes il ne peut pas redissoudre mais il n'a plus que 8 mois à attendre.
Le seul reproche qu'on pourrait lui faire c'est le comparatif entre le délai de 2 h qu'il a mis pour dissoudre et le délai pour nommer un Premier ministre. On aurait apprécié qu'il fasse preuve de la même préparation que celle de 2017.
Rédigé par : stephane | 01 janvier 2025 à 11:59
1925 marqua le sommet des « Années folles ». Cent ans plus tard, promesse nous ait faite d’en vivre d’autres dès demain... Mais faut-il croire le prophète quand on sait qu’il nous a déjà beaucoup trompés ?
Mieux vaut que nous nous souhaitions des vœux plus accessibles et d’abord la poursuite de nos folles discussions sur ce blog à nul autre pareil. L’an est à peine né que, déjà, elles reprennent... C’est bon signe !
Bonne et belle année à toutes et tous et d’abord à Pascale et Philippe, qui, quotidiennement, entretiennent cet espace de liberté qui nous est cher.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 janvier 2025 à 11:53
Dès les premiers mots j'ai été déçu par l'allocution du Président.
Commencer une rétrospective annuelle en se flattant d'avoir mis le droit à l'avortement dans la Constitution et célébrer l'égalité homme-femme en dit long sur la myopie politique de celui qui devrait être un visionnaire et anticiper notre avenir.
Je n'ai rien contre l'égalité homme-femme, je la trouve tellement naturelle que je suis surpris qu'on en fasse encore un sujet de débat.
Quant à l'avortement, au-delà de la morale de chacun, la dénatalité alarmante devrait amener Macron à plus de modestie, pour ne pas dire d'intelligence sur le sujet.
Mais le fond n'est pas là, qu'un président commence ses voeux par des sujets sociétaux et non par des sujets économiques pourtant essentiels dans la conjoncture actuelle, Mercosur par exemple, ou des sujets politiques, la prise rampante et sournoise de pouvoir d'Ursula dans l'UE en dit long sur l'impuissance qui frappe nos politiques.
Emmanuel Macron ne gouverne plus, au maximum il gère tout simplement et encore le fait-il avec une inconscience surprenante.
Il paraît que faute avouée est à demi pardonnée, certainement pas en politique et nul n'oubliera une dissolution inconséquente.
En l'absence de projection dans un avenir qui n'est plus nôtre, il ne nous reste plus qu'à considérer la vie politique française, dans son intimité si je puis dire, c'est à dire les problèmes qui lient la justice et le maintien de l'ordre.
Bruno Retailleau et Gérald Darmanin seront-ils des duettistes jouant la même partition ou des duellistes s'affrontant pour savoir qui sera le meilleur défenseur de l'ordre ?
Nous le saurons assez vite, pour le moment larguons les amarres provisoirement et suivons l'appel de l'intime horizon.
Rédigé par : Tipaza | 01 janvier 2025 à 10:38
Au moment où 2025 s'éveille, je présente à Philippe et à sa femme Pascale ainsi qu'à toute la communauté de celles et ceux qui prennent autant de plaisir que j'en éprouve à participer à ce blog mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année.
Votre plume est un bonheur Philippe. Qu'elle continue logtemps à nous ravir.
Rédigé par : Michel Deluré | 01 janvier 2025 à 10:25
Guiseppe de concert mais en moins classique, s'associe à moi pour vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année du fin fond des Pyrénées.
https://www.youtube.com/watch?v=MxBMdyDM7P8&ab_channel=Nadau-CadenaOficiau
En daban !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 janvier 2025 à 10:10
Chez le marchand-réparateur de vélos où j'achetais, jadis, mes rustines, une affichette annonçait :
"Le difficile est fait.
L'impossible est en train de se faire.
Pour les miracles, nous demandons 48 heures de délai."
Rédigé par : xc | 01 janvier 2025 à 09:20
J’ai bien aimé les vœux du président de la République hier soir.
Malgré les consignes de boycott des esprits chagrin qui sont lancées d’année en année sur les réseaux sociaux, le taux d’audience d’hier soir était toujours de l’ordre de 10 millions de spectateurs, en totalisant l’audience des différentes chaînes qui ont diffusé les vœux du président.
Vœux au cours desquels il a rappelé les principaux évènements de l’année 2024 :
- Les Jeux olympiques sans aucun incident et sa belle moisson de médailles.
- La rénovation de Notre-Dame de Paris, désormais plus belle que jamais.
- La dissolution de l’Assemblée nationale. Erreur de stratégie qu’il a reconnue et dont il a "pris sa part". Une preuve d’humilité dont peu de personnalités politiques ont été capables, à gauche comme à droite. On se souvient de la célèbre expression "responsable mais pas coupable".
Personnellement je crois que l’année 2025 verra la situation s’équilibrer dans le pays, tant sur le plan économique que social.
Les Français aspirent à la stabilité et en ont assez des élucubrations d’une extrême gauche hystérique et d’un RN persuadé que son tour est venu d'accéder au pouvoir, si possible dès 2025.
Quant à Emmanuel Macron, que cela plaise ou non à l’opposition, il ira au terme de son second mandat. Preuve qu'impossible n'est pas macronien ! :)
Rédigé par : Achille | 01 janvier 2025 à 08:42
Je n'ai rien contre les récits de Charoulet.
Mais je n'oublie pas que s'il le pouvait, il interdirait les pseudonymes, le vin et tant de choses encore !
Une catastrophe.
On parle de la France, mais elle se distingue entre autres par la gastronomie, et notamment ses vins. Faisons l'éloge du vin, tant que les prohibiteurs n'en rendent pas l'hommage interdit.
Comme et plus que les autres produits fermentés, son goût a une complexité admirable, chez lui l'alcool se fait muse du goût... Il peut relever n'importe quel repas insipide, et un certain nombre de malheureux, tandis que plus que les feux d'artifice, il illumine les fêtes.
Quelle écume que le champagne, entre le vin quasiment transparent et le noir, nous avons toutes les déclinaisons du ciel dans un verre ! Le parfum n'est pas toujours là, mais souvent, et franchement, il vaut bien celui des fleurs, des bois ou ceux créés par l'art.
Le vin lie les convives autour d'une table comme une poésie enthousiasmant les convives, il relève le solitaire comme le feu réchauffe l'hiver, comme le soleil se fraie un chemin dans les restes de la nuit.
Le vin ne relie pas que les gens d'une même table, il le fait de la ville et des campagnes, quel est celui dont l'urbain écoute le plus la parole sur son art ?
Le vin relie aussi présent et passé, et les zones géographiques les plus éloignées, par les œuvres qu'il inspire, ainsi, de Li bain En Offrant Le Vin :
"Seigneur, ne voyez-vous donc point les eaux du fleuve Jaune?
Elles descendent du ciel et coulent vers la mer sans jamais revenir.
Seigneur, ne regardez-vous donc point dans les miroirs qui ornent votre noble demeure,
Et ne gémissez-vous pas en apercevant vos cheveux blancs?
Ils étaient ce matin comme les fils de soie noire,
Et, ce soir, les voilà déjà mêlés de neige.
L’homme qui sait comprendre la vie doit se réjouir chaque fois qu’il le peut,
En ayant soin que jamais sa tasse ne reste vide en face de la lune.
Le ciel ne m’a rien donné sans vouloir que j’en fasse usage.
Mille pièces d’or que l’on disperse pourront de nouveau se réunir.
Que l’on cuise donc un mouton, que l’on découpe un bœuf, et qu’on soit en joie.
Il faut qu’ensemble aujourd’hui, nous buvions d’une seule fois trois cents tasses.
Les clochettes et les tambours, la recherche dans les mets ne sont point choses nécessaires,
Ne désirons qu’une longue ivresse, mais si longue qu’on n’en puisse sortir.
Les savants et les sages de l’Antiquité n’ont eu que le silence et l’oubli pour partage.
Il n’est vraiment que les buveurs dont le nom passe à la postérité."
Résonne avec Baudelaire :
"ENIVREZ-VOUS
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise."
Rédigé par : Lodi | 01 janvier 2025 à 07:39
« Chat échaudé craint l’eau froide »...
« On a toujours fait comme ça »...
Ces deux expressions bien françaises, plus anciennes encore que la napoléonienne « Impossible n’est pas français », expliquent peut-être, plus qu’un long discours, la relative mollesse de l’enthousiasme soulevé par l’évidente nouveauté des déclarations du nouveau garde des Sceaux.
On se souviendra qu’il en avait été de même lorsque le remuant ministre, tout nouveau locataire de Beauvau, avait promis de « renouer la relation de confiance avec les policiers et les gendarmes ». En réponse, les syndicats, lassés des promesses non tenues, demandaient des actes et promettaient de ne pas lui faire de cadeau.
Ayant tenu bon, malgré de multiples crises et quelques erreurs - le Stade de France... -, lorsqu’il quitte l’Intérieur quatre ans plus tard, GD est unanimement applaudi, bien que les primes promises à l’occasion des J.O. soient toujours dans les coffres-forts de Bercy. Imaginez dans quelle ambiance cette cérémonie se serait déroulée si le partant avait été Castaner, le « chef » qui voulait faire s’agenouiller les forces de l’ordre...
La méthode de GD n’avait rien de sophistiqué : labourer le terrain, se montrer, serrer les mains des subalternes, être réellement « le premier flic de France » et donc d’abord défendre ses troupes. Sous Hollande et dans les premières années du règne de la Macronie, aucun de ses prédécesseurs n’avait fait comme ça. Les syndicats ont vite compris que le nouveau patron n’était pas simplement un de plus. Il est vrai que, parmi ceux-ci, les gauchos ne font pas recette.
GD, aussitôt nommé à la Chancellerie, a enfourché le même cheval et rencontre les mêmes réticences. Mais il ne disposera pas d’un même atout : la durée de son mandat... Même si, grâce à son action, associée à celle de Bruno Retailleau, il pourrait être, bien plus que Bayrou, l’artisan du maintien au pouvoir du gouvernement malgré l’obstacle redoutable qu’est le vote du budget 2025.
Certes, tout dépend de MLP. Mais celle-ci, avant de décider d’additionner à nouveau ses voix avec celle du NFP, ne pourra pas ne pas prendre en compte l’impact sur ses électeurs du retour au régalien entrepris par GD au sein du ministère le plus décrié par eux.
L’autre difficulté nouvelle pour GD est que la gauche, via le Syndicat de la Magistrature, mais pas que, détient au sein de la justice un pouvoir parallèle suffisamment puissant pour contrer la volonté du ministre de remettre les pendules à l’heure des victimes.
GD, qui a été maire et sait combien il faut parfois être rusé pour contourner les « niet » de son opposition, qui bénéficie aussi de son expérience à Beauvau,
a immédiatement mis en place la parade. Il a snobé le SM et pris langue avec les personnels moins en lumière que les magistrats, mais tout aussi indispensables à une bonne administration de la justice.
Dans les prochaines semaines, s’il le faut, il secouera le cocotier pour en faire tomber ceux qui, au sein des directions de l’administration pénitentiaire, auraient la mauvaise idée de continuer à acheter la paix sociale dans leurs prisons en laissant faire les caïds... Le « on a toujours fait comme ça » est devenu dangereux pour les carrières, qu’auparavant il faisait progresser.
Reste à GD, mais aussi à BR, un troisième obstacle dont, sinon la disparition, du moins l’atténuation, ne dépendent pas d’eux : l’obtention des moyens financiers nécessaires au lancement de leurs plans de bataille respectifs. La clé est dans les mains de Matignon et de Bercy, et les crédits se font rares.
GD a été très clair. Sans ambages, devant les caméras et non au cours d’un quelconque entretien privé avec Bayrou, il a déclaré qu’il n’était pas revenu au gouvernement pour faire de la figuration. Même le Français le moins doué de sens politique a compris : GD a déjà mis sa démission en balance des quelques milliards d’euros qui lui permettront d’œuvrer. Et, si BR n’a pas été aussi précis, il convient de noter que, plus les jours passent, plus LR, auquel le ministre de l’Intérieur est très attaché, devient un partenaire exigeant.
Sans ces deux-là, ou même seulement sans l’un des deux, le gouvernement n’aurait aucune chance de voir le printemps. Quant à la démission de GD, elle n’aurait aucun impact, bien au contraire, sur son plan de campagne présidentielle. Sa participation au gouvernement, qui l’oblige à endosser le bilan désastreux de l’ère Macron, serait vite oubliée et il apparaîtrait, non plus comme un fidèle, mais une victime du régime en déshérence. Quel autre candidat potentiel à l’Élysée membre de la Macronie peut parvenir à se sortir du piège mortel que représente l’étiquette « soutien du Prince » ? Je n’en vois aucun.
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La dernière erreur de l’année du Président : présenter ses vœux aux Français en commençant par contredire effrontément notre hôte ! « Impossible n’est pas français »... Se prenait-il hier soir pour Napoléon ? Il est vrai qu’après la Bérézina subi en 2024, il peut se trouver quelques traits communs avec le « petit caporal »... Waterloo n’est plus loin...
Quant aux Cent-Jours, il a déjà utilisé le stratagème au printemps 2023. Fiasco complet : ils se sont achevés dans la pire tourmente qu’ait connue la Ve République depuis sa création, après la mort d’un jeune voyou à Nanterre.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 janvier 2025 à 01:11
@ Patrice Charoulet
Les gens se moquent. Ils ont tort.
«Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre.»
Rédigé par : Jean sans terre | 31 décembre 2024 à 21:20
Aux traditionnels voeux de bonne et heureuse année que je formule pour tous ceux qui contribuent à faire de ce blog une communauté vivante et attachante, à commencer par Philippe et Pascale Bilger, je voudrais ajouter quelques suggestions, pour prendre un peu de recul et décompresser, au moins pendant les quelques instants de fête que nous vivons.
Je les formulerai en empruntant à Andrée Chedid ces quelques vers :
"Loin des berges stridentes,
Égarer l'ancre,
Rompre les amarres,
Suivre l'appel
De l'intime horizon."
Rédigé par : Tipaza | 31 décembre 2024 à 20:38
Eh bien moi j'aime bien les récits de Patrice Charoulet.
J'espère qu'il ne connaîtra ni les crises de goutte (difficile pour rejoindre la bibliothèque municipale), ni les crises hémorroïdaires.
Tant de gens se plaignent qu'il est bon de voir quelqu'un content de sa situation.
Rédigé par : stephane | 31 décembre 2024 à 19:47
@ Patrice Charoulet 31/12/24 15:55
Je vous livre simplement ces quelques propos de Spinoza, tirés du livre IV de l'Éthique :
"Seule assurément une farouche et triste superstition interdit de prendre des plaisirs... Il est donc d'un homme sage d'user des choses et d'y prendre plaisir autant qu'on le peut (sans aller jusqu'au dégoût, ce qui n'est plus prendre plaisir)."
Rédigé par : Michel Deluré | 31 décembre 2024 à 19:27
@ Serge HIREL | 31 décembre 2024 à 18:37
Vous plaisantez Serge Hirel !
Ce monsieur préconise la ruine du commerce, mettant de ce fait pas moins de 3 millions de personnes en chômage et en plus prétendrait par ces errances de maniaco-dépressif nous faire entretenir des fonctionnaires à gogo sans contrepartie (eh oui ! défense de sortir, d'assister à un spectacle, de fumer, de boire un petit coup... Ceinture partout !). Et vous voudriez en outre lui offrir un cadeau ?
Rédigé par : Axelle D | 31 décembre 2024 à 19:18
@ Patrice Charoulet | 31 décembre 2024 à 15:55
Pas de menu spécial et une table en fête pour les invités ?
Rédigé par : Ellen | 31 décembre 2024 à 18:38
@ Patrice Charoulet | 31 décembre 2024 à 15:55
Que cette nuit de l’An vous soit paisible... Cette petite vidéo vous aidera à vous endormir...
https://www.youtube.com/watch?v=ZIzJQ3JWKLY
Au réveil, pourriez-vous indiquer votre adresse postale ? N’y voyez pas curiosité malsaine... Nous nous sommes cotisés pour vous offrir un nounours...
Bonne nuit, Nicolas...
Rédigé par : Serge HIREL | 31 décembre 2024 à 18:37
@ Axelle D | 31 décembre 2024 à 17:36
Je ne fais aucunement le rapprochement entre baryton et ténor. Je dis simplement que dans notre contrée montagneuse, il y a beaucoup de voix de baryton, pour quelle raison je ne sais pas, je sais qu'on chantait les jours de marché jusqu'au bout de la nuit dans les tavernes et que pour le temps des estives, les bergers chantaient partout, il existait cette culture du chant qui tend à disparaître. Le ténor était l'exception.
Le baryton ne sera jamais un escaladeur de grands cols, par contre il sera un vrai puncheur, Federico Bahamontes, l'Aigle de Tolède, à sa manière était un ténor, Rik Van Looy un puncheur, ils n'avaient pas le même registre, ni les mêmes possibilités de victoire, tout en ayant un palmarès de vrais champions.
Rédigé par : Giuseppe | 31 décembre 2024 à 18:11
On s'en tape la coquille de votre vie Charoulet. Vous êtes un prof. La pire engeance de notre société. Donneur de leçons, infatué de sa personne. J'en ai connu des c*ns mais des comme vous... comme disait Audiard, si la conne*ie se mesurait vous seriez mètre étalon à Sèvres.
P.-S. : je bois, je me drogue, je pète, je rote et je vous emm*rde.
Rédigé par : Jérôme | 31 décembre 2024 à 17:52
@ Giuseppe
Sauf que Tony Poncet avait une authentique voix de ténor.
Essayez plutôt de faire chanter cet extrait de l'opéra Turandot (Nessun dorma) à un baryton et vous verrez ce que cela donne, notamment dans les aigus.
Mon cadeau en retour :
https://youtu.be/DH44Qy_Lq4o?si=Z8cuSgEXx_6UmcPf
Rédigé par : Axelle D | 31 décembre 2024 à 17:36
Vous ne savez pas que ??? Amende lourde.
Vous n'avez pas coché ? Amande salée (pardon).
Vous n'avez résisté au crime ? Interdit, sanction énorme, fallait mourir.
Vous avez enfreint ? Correctionnelle, ne bougez plus, verrrrrbalisation, condamnation, exclusion.
Vous n'avez pas fait attention ? Accusation.
Vous ne saviez pas ? Hahahahaha, contravention, gendarmisation.
Code Civil ? Que nenni, pénal.
Vous avez oublié ? Claude pénale.
Vous avez tué ? Fallait pas, m'enfin.
Vous avez drogué, vendu, stocké, diffusé ? Ouais, et la TVA, elle est payée ?
Pas de CNI ? Amende.
Pas de passeport ? Dehors, refoulé, oui, bébés compris.
Clandestin ? Mais entrez donc...
OQTF ? Asseyez-vous Monsieur... un cigare ?
Pas à l'heure ? Amende forfaitaire
Votre caisse a fait une erreur ? Redressement et pénalités pour vous, veux pas le savoir.
Vous appelez ? Allo, ici IA, raccrochez. Urgent ? RAF rien à foutre.
Message mail : SVP ne pas répondre, interdit.
Pitié, mon dieu, ce n'est plus pour la patrie, elle est au couvent (comprenne qui voudra), c'est pour ma pauvre tête : je ne suis pas un énarque, ça me marque, ça me marque. Je ne suis pas politique ça me pique, ça me pique.
Je ne suis pas un drogué, je n'ai aucun intérêt (en scansion, svp).
Voir aux lèvres d'un ministre un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre.
Puis, aux champs élyséens, dans un rêve sans cité, aux brumes dissipées, loin des eaux sales, près des cascades qui grondent, célébrer enfin ce que je vais devenir : particulaire.
Rédigé par : genau | 31 décembre 2024 à 16:40
Ritournelle :
Étudiez les prisons japonaises et copiez-les en France.
Il faut tout changer.
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On connaît l'un des thèmes fétiches de Philippe Muray, l'"Homo festivus" (apparu dans son livre "L'Empire du bien" en 1991, et fouillé plus profondément en 2005 dans "Festivus festivus"). Je suis le moins concerné pour les raisons que voici.
Je suis très heureux chaque jour. Ma vie me plaît. Chaque matin, au réveil, je suis heureux de me re-trouver. Ma ville me plaît : je n'ai pas éprouvé une seule fois en quinze ans l'envie de voyager. Je n'ai pas d'insomnies. Je dors huit heures par nuit. Ma santé est excellente. Mes analyses de sang annuelles sont parfaites. Je ne suis pas en surpoids. Mon armoire à pharmacie est vide. Je n'ai de ma vie jamais eu mal à la tête.
J'ai la chance de n'avoir pour le moment ni cancer, ni AVC, ni infarctus. Je ne me drogue pas. Je ne fume jamais. N'en aimant aucun, je ne bois aucun alcool.
Content de chacune de mes journées, je n'aspire à participer à aucune fête. Quel que soit le jour de
l'année, 14 juillet, Pâques, Noël, 1er janvier. Ces jours-là ni mon déjeuner, ni mon dîner ne changent.
Exemple, ce mardi 31 décembre, je vais dîner comme d'habitude, je vais boire de l'eau de source de montagne comme d'habitude, je vais me coucher à 22 heures comme d'habitude, je vais me réveiller le 1er janvier à 6 h comme d'habitude et je vais me lever très heureux de l'excellente nuit que j'aurai passée.
On me dit que plein de gens se suicident cette nuit-là. Quelle drôle d'idée !
Je crois savoir aussi que, la nuit prochaine, les urgences vont déborder pour cause d'ivresse au volant. Cela va de soi. Mauvaise façon de commencer l'année.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 31 décembre 2024 à 15:55
C'était les dimanches, et puis pour les fêtes de fin d'année, nous avions les plus belles voix de baryton du monde au pays, l'opéra en a reçu quelques-unes, et au milieu s'extrayait le plus beau des carbones purs.
Ce sera mon cadeau de fin d'année à tous et à l'année prochaine... Si Dieu le veut selon la formule consacrée.
Rédigé par : Giuseppe | 31 décembre 2024 à 15:30
Pourquoi ne pas rétablir le bagne de Cayenne à Mayotte ?
Rédigé par : stephane | 31 décembre 2024 à 14:51
« Elémentaire, mon cher Watson ».
Quel étrange mystère que de puissants esprits n’y aient pas songé plus tôt. Ce n’est pas à l’Intérieur qu’il aurait fallu jadis placer Darmanin mais à la justice. Il y aurait pu y montrer toute l’étendue de ses admirables capacités. Enfin, ne faisons pas les fines bouches : mieux vaut tard que jamais. Si Gérald Darmanin n’existait pas, il serait indispensable de l’inventer.
Espérons que des députés irresponsables et revêches n’empêchent pas le duo régalien issu des Républicains, mais devenu par l’ambition macroniste, de donner toute la mesure de son efficacité. Ce serait vraiment dommage et un immense préjudice pour le bon ordre de la société. Maintenant que tous les espoirs sont à nouveau permis, je suis prêt à donner sans souci un blanc-seing au président jusqu’en 2027.
Les mauvaises langues disent que Bayrou aurait un peu trop des lenteurs de Biden. Les gens sont vraiment méchants… et d’une mauvaise foi incroyable. Je demande. Qui a nommé Retailleau et Darmanin si ce n’est Bayrou ? Qui a nommé Bayrou qui a nommé Retailleau et Darmanin ? Ah, ah… les médisants… vous ne trouvez plus rien à redire.
Des larmes de joie me montent soudainement aux yeux. Devant autant de bonheur, le cœur reconnaissant, il faut le reconnaître : il est permis à nouveau d’espérer. Tout est oublié. Tout est pardonné. Tout pourra enfin continuer sans rien changer.
« Encore un instant, je vous prie, Monsieur le Bourreau » aurait dit sur l’échafaud la du Barry.
Rédigé par : Jean sans terre | 31 décembre 2024 à 14:04
@ Roubret | 31 décembre 2024 à 10:24
J'approuve totalement votre idée de leur faire faire de l'exotisme aux îles Kerguelen.
Je me permets d'ajouter une vidéo à visée touristique. Prétendre qu'ils peuvent s'y ennuyer est faux. Certes on ne peut pas y faire du bois mais par contre ramasser du guano pour en faire un fertilisant bio, oui.
https://www.youtube.com/watch?v=vj_pH_Whjb0&t=237s&ab_channel=ChristianB
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 décembre 2024 à 13:53
@ Roubret | 31 décembre 2024 à 10:24
Peut-être pourriez-vous m'expliquer cela, vous avez l'air au point :
https://x.com/p_duval/status/1873996298095087868?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Rédigé par : Giuseppe | 31 décembre 2024 à 13:39
Tous mes vœux au doux pays de France pour enfin assumer son héritage de proue européenne, seule à même d'indiquer par son savoir de fille aînée un chemin à l'arrogance fanatique des paumés quand, même en allemand, il n'y a que l'éclatant sourire de l'aimée qui puisse satisfaire les désirs d'empire les plus ardents :
https://www.youtube.com/watch?v=L3zyrkAiDTU
Rédigé par : Aliocha | 31 décembre 2024 à 11:21
Même si quelques événements démontrent parfois et fort heureusement le contraire, force est de reconnaître qu'impossible est aussi hélas bien français. L'actualité est là, notamment politique, qui se charge de nous en fournir maints exemples et qui ne se limitent point au seul sujet que vous abordez dans ce billet Philippe.
Tel le cheval dans un steeple-chase, nous refusons trop souvent l'obstacle, préférant le confort sécurisant d'une situation acquise aux efforts d'une remise en cause, l'immobilisme rassurant au changement perturbant.
Le pouvoir d'agir est ainsi annihilé par l'absence de volonté d'agir et cela trop souvent pour des raisons fallacieuses, en dépit de tout réalisme.
Rédigé par : Michel Deluré | 31 décembre 2024 à 10:59
Tant que nous aurons la France de Macron Mélenchon, tout sera impossible.
Dispositif de sécurité XXL pour chienlit XXL. France Macron Mélenchon, France en lambeaux !
Ce soir, grand spectacle pyrotechnique africain un peu partout en France, avec creusement de la dette, millions de dégâts, et réduction du parc automobile.
Au frais des Français.
Spécialité : feux d’artifices horizontaux.
Bon réveillon du "vivre-ensemble".
Avec ces feux d’artifice, ils fêtent leurs ventes juteuses de drogues. Nous sommes un pays de dealers et de drogués.
Il y aurait pourtant du chemin à parcourir en balayant, une fois pour toutes, la technocrature et les fumeux "progressistes" soviétiques qui nous font régresser chaque jour un peu plus !
"- Continuer de régresser avec sa technocratie progressiste (qui ressemble de plus en plus à une bureaucratie soviétique).
- Révolutionner son modèle via l'adoption d'une démocratie participative (type Suisse) et l'abandon de sa technostructure et de son écosystème «progressiste» (ONG, médias-showbiz, agences, comités, etc.) qui lui coûte entre 150 et 200 milliards/an.
Au regard de notre retard industriel et technologique, pour redresser la barre rapidement, il faut :
- Se séparer de tout cet écosystème qui réglemente nos activités et vies en ponctionnant nos revenus pour son plus grand intérêt.
- Faire revenir les investisseurs et les cerveaux par des baisses massives d'impôts sur les sociétés et une énergie très bon marché.
C'est tout à fait réalisable. Il faut ouvrir plusieurs centrales nucléaires en moins de dix ans car, outre l'industrie, l'IA, les data centres et les ordinateurs quantiques consomment des quantités d'électricité phénoménales. Nous pouvons très vite devenir le meilleur "spot" du monde dans ces domaines.
L'autre alternative, c'est le déclin technologique, la décroissance, les pénuries et une technocratie se transformant sans que l'on s'en rende compte en technocrature." P. Edery
Rédigé par : Isabelle | 31 décembre 2024 à 10:47