Loin de moi l'idée de mythifier la Corse en oubliant les violences, les meurtres, les assassinats et le terrorisme qui ont tragiquement endeuillé des familles et dévoyé cette île magnifique.
Mais comment ne pas être saisi par l'empathie et une forme d'estime, voire de respect que les Français éprouvent de plus en plus pour la vie en Corse, ses grandeurs, son honneur, ses vertus anciennes ?
Ce pape obstiné qui a préféré la foi populaire et cette immense et intense ferveur corse à la solennité officielle, splendide autrement, de Notre-Dame de Paris, a sans doute tout compris de ce qu'il y avait d'unique sur ce territoire, cette croyance naïve, sans apprêt, pour les symboles religieux et l'évidente relation du catholicisme avec cette île. Fi, ici, des doctes scepticismes, d'une conception intégriste de la laïcité, du refus des crèches, de cette volonté d'éradiquer tout ce qui de près ou de loin renvoie aux origines chrétiennes de la France. La Corse m'est apparue en ces derniers jours comme la revanche de l'émotion simple, spontanée, heureuse de s'exprimer sans la moindre honte ni la plus petite réserve, sur la rationalité contente d'elle-même.
Comment passer sous silence le culte de ces qualités tellement intériorisées parfois qu'elles se passaient de mots, qu'elles n'avaient besoin que de ces visages et de ces mains accordés ? La confiance, la fidélité, l'amitié, le goût et la protection de l'enfance, la dignité, le souci des personnes âgées et de leur expérience.
Longtemps, sur le plan de la sécurité, il y a eu en Corse des personnes auxquelles on ne touchait pas. Les viols étaient inexistants et les enfants sacrés. Les personnes âgées également. Une sorte d'immunité laissait à l'abri tout ce qui relevait de la vie intime, de l'existence familiale. Les délits et les crimes se situaient dans un autre monde, une autre sphère. Les choses ont un peu changé dit-on mais je continue à penser que la Corse échappe encore à cette terrifiante dérive du continent où plus aucune limite n'existe, où plus aucun frein n'est mis à la libération des pires instincts. Avec une précocité de plus en plus constatée et une voyoucratie arrêtée par rien, et pas seulement dans le domaine de la drogue et du narcotrafic.
La Corse ne cesse de se battre pour rester elle-même. L'identité n'est pas un gros mot, là-bas. Qu'on se rappelle certains incidents, des affrontements dans les cités, sur des plages, où pour défendre leur communauté contre ceux qui prétendaient imposer leur loi et leur force, les Corses unis ont mis le holà. Et les avertissements ont été compris. Là où le continent trop souvent cède par faiblesse ou fatalisme, la Corse est trop fière de ce qu'elle est pour laisser se perdre ce qui la constitue. Avec la conscience que sa résistance est légitime.
Je ne pousserai pas la provocation jusqu'à considérer que même dans la criminalité corse, il reste des éléments la distinguant. Il ne faut pas abuser de cette pente trop française, cultivée médiatiquement, qui cherche à donner du lustre à l'odieux ou à l'ignoble.
Nous n'avons pas besoin de cela pour aimer la Corse, sa population, ces êtres parfois sombres d’apparence, ne s'abandonnant pas à une amabilité facile mais attendant que le temps ait construit, démontré, fait son oeuvre. Mais alors c'est pour la vie !
La Corse est une France qui n'a pas encore pris l'habitude de plier. Loin d'être dépassée, j'espère qu'elle annonce ce qu'un jour nous pourrons redevenir.
Si les touristes nombreux qui s'y rendent et admirent ses magnifiques paysages et ses points de vue inouïs pouvaient aussi s'imprégner de ce que je n'hésite pas à nommer sa morale, ils y gagneraient en humanité vraie.
Au moins à Ajaccio il n'y a pas de chauves. À Calvi si.
Rédigé par : Vamonos | 29 décembre 2024 à 03:29
@ Michel Deluré | 22 décembre 2024 à 10:45
La cérémonie de réouverture de Notre-Dame pose la même question que la présence de crèches dans les mairies. La crèche est-elle un élément de notre patrimoine, donc un bien culturel, ou un symbole religieux, donc cultuel ? Le raout catho-bobo-républicain du 7 décembre n’avait-il qu’un caractère patrimonial ou présentait-il une dimension religieuse ?
D’évidence, dans les deux cas, la réponse ne peut pas être tranchée. Il est un peu osé de prétendre qu’une crèche ne devient « catho » que lorsque l’Enfant-Jésus y est installé. Il est un peu risqué d’affirmer qu’un défilé d’évêques dans la nef n’entache en rien le caractère laïc de la cérémonie de réouverture...
La cathédrale Notre-Dame est un édifice qui appartient à l’État (depuis 1905) et dont le locataire - l’« affectataire » en langage administratif » - est le diocèse de Paris. On remarquera que, nonobstant cette disposition, c’est l’archevêque qui en a ouvert les portes sans en avoir reçu les clés... On remarquera aussi que le chef de l’État a rompu une tradition millénaire, respectée par des prédécesseurs dont il n’arrive pas à la cheville, en discourant sous ses voûtes, dédiées par ses fondateurs à la seule gloire de Dieu.
Selon moi, le Pape aurait eu bien tort de venir mettre son grain de sel dans ce débat franco-français, comme il serait malvenu qu’il intervienne dans l’affaire des crèches. À Ajaccio, en tentant de donner une leçon de laïcité à la République, il a outrepassé tout à la fois ses limites de chef religieux et son statut de chef d’État. Jean-Paul II, pape « politique » s’il en est, n’a jamais commis une telle gaffe et, pourtant, il a œuvré à démanteler l’URSS.
Le problème que pose François est grave... et d’abord pour l’Église elle-même. Adepte - désormais sans aucun doute - de « la théologie de la libération », il entraîne Rome dans un monde qui n’a jamais été le sien et massacre des traditions séculaires au risque d’aggraver encore plus la désaffection des fidèles. Ce qui ne pourra que renforcer l’islam, y compris sur notre territoire, et lui offrir le statut de puissance morale et politique.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 décembre 2024 à 16:32
@ Tipaza
C'est donc bien vous qui vous "désabonnez" du catholicisme.
Merci de le reconnaître.
Rédigé par : Aliocha | 22 décembre 2024 à 11:46
@ Aliocha
@ Tipaza
Effectivement, même que nous avons le privilège d'avoir le premier pape islamogauchiste antisémite pro-Hamas de l'histoire du catholicisme catholislamiste.
"Esprit de Saint Allah es-tu là ?" sera futurement inscrit sur le fronton de la mosquée du Vatican.
En ce moment je regarde la messe allah télé, le curé porte une djellaba blanche et des baskets, bientôt des babouches, patience ; un autre porte une djellaba rose, clin d'oeil aux LGBT ??
Allez en "pets de nonne", mes bien chers frères !
Rédigé par : sylvain | 22 décembre 2024 à 11:19
@ Tipaza 21/12/24 17:28
« Cette cérémonie n'ayant rien de religieux, il est naturel que la pape ait refusé d'y participer »
Je ne partage pas cette vision des choses.
Cette cérémonie était organisée en l'honneur de la réouverture après restauration d'un édifice éminemment religieux qui, de par son histoire et son rayonnement, est un symbole pour le catholicisme non seulement hexagonal mais bien au-delà de nos frontières.
Elle était surtout et avant tout le témoignage d'un hommage puissant et d'un immense merci à l'égard de tous ceux qui ont mis leur vie en danger pour le sauvegarder et ont contribué ensuite, chacun à sa manière, à rendre cet édifice à sa mission première dans une beauté encore plus éclatante qu'auparavant.
Il était donc parfaitement naturel que celui qui est le représentant de Dieu sur Terre honore de sa présence et participe ainsi activement à cet hommage et à ces remerciements à l'égard de tous ceux qui avaient oeuvré pour lui rendre les clés de sa maison. Il aurait pu par ailleurs saisir cette opportunité pour livrer justement son message spécifique à l'auditoire réuni en la circonstance.
Je ne suis pas dupe et ne nie point l'acte « d'hubris politique » auquel vous faites allusion. Mais à force d'aller chercher derrière chaque intention ce qu'il peut y avoir d'arrière-pensées tortueuses, de procédés vicieux, on ne fait plus rien, l'action est paralysée.
Rédigé par : Michel Deluré | 22 décembre 2024 à 10:45
@ Aliocha | 21 décembre 2024 à 16:29
"Notre premier pape non-européen est une incarnation effectivement terrestre de l'Esprit saint."
Dans ces conditions je vais illico sur le site Vatican.orgue me désabonner du catholicisme.
Rédigé par : Tipaza | 22 décembre 2024 à 10:19
@ Tipaza | 21 décembre 2024 à 17:28
« Non, pas de comparaison de ce style, là ce n'est plus le contresens, c'est le ridicule que vous frisez. »
Cela me rappelle un débat consacré à Karl Marx sur France Culture qui remonte à plusieurs années.
Les intervenants étaient des spécialistes de son œuvre (tous les deux agrégés de philosophie comme il se doit dans ce genre d’émission).
Eh bien ils n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur le message délivré par son œuvre.
Rien de vraiment étonnant à cela. Karl Marx à la fin de sa vie aurait dit qu’il n’était pas marxiste.
Je pense que Jésus, s’il revenait parmi nous aujourd’hui, dirait qu’il n’est pas catholique. 😊
Rédigé par : Achille | 21 décembre 2024 à 21:06
@ Achille | 21 décembre 2024 à 14:10
« Macron auréolé... »
Puis-je formuler un souhait auprès du proche du saint que vous êtes ? Je désire plus que tout une image pieuse du Bienheureux Manu et, promis, dès la messe de minuit, la glisserai dans mon missel. Pourriez-vous aussi lui demander d’intercéder auprès de Jésus pour qu’il renouvelle le miracle de la multiplication des pains... en multipliant cette fois les lingots d’or ? Cela aiderait François de Matignon à payer nos dettes...
P.-S. : je crois que, jeudi soir, à Mayotte, Saint-Manu avait oublié son auréole. Tête ainsi dénudée, il a pris un coup de chaud...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 décembre 2024 à 18:38
@ Achille | 21 décembre 2024 à 14:10
Cher Achille,
Vous mélangez des choses tout à fait différentes.
La cérémonie d'inauguration de Notre-Dame a été un acte d'hubris politique par lequel Macron voulait célébrer la puissance de la logistique, dans toutes ses composantes, de la France qu'il dirigeait.
Il a réussi à faire cette démonstration et c'est très bien pour la renommée de la France qui vaut mieux que l'état de ses finances.
Cette cérémonie n'ayant rien de religieux, il est naturel que le pape ait refusé d'y participer.
Tout autre je pense aurait été son comportement si la cérémonie avait été un moment de fraternité avec les dignitaires de l'Église de tous les pays. Il suffisait d'inviter un ou deux représentants par pays par exemple.
Éventuellement je suis certain que le pape aurait apprécié également une invitation œcuménique de représentants d'autres cultes.
Et surtout il fallait laisser au pape la maîtrise d'être la puissance invitante, l'affaire étant de son point de vue essentiellement religieuse.
Voilà me semble-t-il, la position du pape, que je ne défends pas, j'explique simplement ce qu'il en est de mon point de vue.
"Je ne pense pas que la spiritualité du pape François soit moins profonde et sincère que celle de ses deux prédécesseurs."
Ben si, elle très différente, au point que je me pose la question de sa spiritualité qui est dirigée uniquement vers l'amélioration des conditions de vie des déshérités.
Il a même dit qu'il fallait accueillir les immigrés avec leurs convictions religieuses, sans avoir la volonté de les assimiler et encore moins les convertir.
Il n'a même pas dit que ces immigrés devaient s'adapter au monde qu'ils envahissaient. Il a l'air de considérer que ce monde leur appartient, de ce point de vue il est un sans-frontiériste évident.
Le message de Jésus n'est pas tel, je l'ai déjà dit : "Rendez à César, etc.", et César c'est l'empire et ses frontières.
"En cela il ne fait que poursuivre l'action que Jésus avait entreprise bien avant lui."
Non, pas de comparaison de ce style, là ce n'est plus le contresens, c'est le ridicule que vous frisez.
Rédigé par : Tipaza | 21 décembre 2024 à 17:28
@ Tipaza
Notre premier pape non-européen est une incarnation effectivement terrestre de l'Esprit saint.
“La paix de Jésus ne domine pas les autres, ce n’est jamais une paix armée, jamais !”, prévient le Pape, qui dans l’audience générale d’aujourd’hui a de nouveau évoqué la guerre en Ukraine. “Les armes de l’Évangile sont la prière, la tendresse, le pardon et l’amour gratuit du prochain, l’amour de tout prochain”, répète le pape : “C’est ainsi que la paix de Dieu est apportée au monde”.
https://placestpierre.fr/pape-francois-chaque-guerre-represente-non-seulement-une-defaite-de-la-politique-mais-aussi-une-reddition-honteuse-aux-forces-du-mal/
Rédigé par : Aliocha | 21 décembre 2024 à 16:29
@ Tipaza | 21 décembre 2024 à 09:40
« Judas avait eu pour mission de mettre un terme au message de Jésus, François a-t-il pour mission de mettre un terme au catholicisme et ce faisant à la civilisation occidentale ? »
Mon Dieu où allez-vous chercher tout ça ?
J’imagine que le pape François n’avait tout simplement pas envie de se retrouver au milieu de 40 chefs d’État et tout le gotha mondial qui s'étaient réunis pour l'évènement.
Lui le défenseur des indigents, qui a toujours milité sur le sort des favelas d’Argentine, du Brésil et d'ailleurs, se retrouver face à Donald Trump le milliardaire, futur président de la première puissance économique du monde, mais aussi sans doute face à Emmanuel Macron auréolé par la réussite de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, plus belle que jamais, ça ne le tentait vraiment pas.
Il est clair que le Saint-Père n’a pas les mêmes valeurs que ces deux-là.
Je constate néanmoins que la rencontre de François et de notre président, qui n’a pas hésité à se déplacer jusqu'en Corse pour venir le saluer, s’est fort bien passée. Preuve que la petite brouille entre les deux hommes était très exagérée.
Je ne pense pas que la spiritualité du pape François soit moins profonde et sincère que celle de ses deux prédécesseurs. Il l’exprime autrement, avec un regard davantage orienté vers le quart-monde qui mérite bien que l’on s’attarde sur son sort. En cela il ne fait que poursuivre l'action que Jésus avait entreprise bien avant lui.
Rédigé par : Achille | 21 décembre 2024 à 14:10
@ Ellen 20/12/24 19:46
@ Exilé 20/12/24 19:06
Il n'est un secret pour personne que les relations entre le Pape et Emmanuel Macron sont plutôt tièdes et que le premier ne goûtait sans doute guère de marquer de sa présence la réouverture en grandes pompes - qui n'étaient pas que papales ! - de Notre-Dame, événement dont il pouvait penser qu'il était mis avant tout au service des intérêts du second. C'est en cela que je considère que cette décision du Saint-Père fut politique.
Je le regrette car cet événement, de mon point de vue, revêtait une dimension qui devait reléguer au second plan les seuls aspects bassement politiques.
Quant à l'argument de l'état de santé du Pape, nous ne pouvons certes ignorer cet aspect. Mais si le Pape fut à même de supporter sa présence en Corse, il aurait aussi été en mesure me semble-t-il, avec l'environnement qui est le sien, d'assumer sa présence limitée dans le temps à Paris.
Rédigé par : Michel Deluré | 21 décembre 2024 à 10:31
@ Lucile | 20 décembre 2024 à 17:02
"J'ai du pape la même opinion que vous."
Nous sommes d'accord c'est parfait, et cela me fait plaisir ;-)
La position du pape est tiers-mondiste, aujourd'hui on dirait plutôt indigéniste.
Il a plusieurs fois dit que les Européens avaient été les colonisateurs et que comme tels ils avaient une responsabilité dans la misère du reste du monde.
C'est pourquoi il soutient l'immigration illimitée, sans même s'apercevoir que la civilisation dont il fait partie sera détruite par cette même immigration et sa religion avec.
Il a choisi le nom de François en référence à François d'Assise, cette référence choisie est un monument d'hypocrisie.
À ce propos il faut se souvenir que François d'Assise s'est déplacé en Égypte pour convertir le sultan Al-Kamil lors de cinquième croisade.
Lorsque le pape François se déplace en terre de mission, formule obsolète pour lui, il ne cherche jamais à convertir mais il est au contraire partisan d'une forme de syncrétisme dénaturant le catholicisme dont il devrait être un garant.
Mais il est inutile de rentrer dans les détails, on ne voit bien qu'avec le coeur disait Saint-Exupéry.
Ce qui me gêne le plus chez ce pape c'est la projection de sa personnalité, difficile à expliciter sinon par comparaison avec ses deux prédécesseurs.
Jean-Paul II projetait une force intérieure qui exaltait et rendait plus forts ceux qui l'écoutaient.
Son injonction "N'ayez pas peur" restera dans les mémoires et les coeurs y compris des athées et agnostiques.
Elle a fait lever l'espoir dans les pays soumis au communisme et contribuer à faire chuter celui-ci.
Elle est et restera une règle de vie.
Il émanait une telle bonté de Benoît XVI qu'on comprenait qu'il avait eu une révélation intérieure et il l'exprimait à la façon de ceux qui connaissent la Vérité.
Son discours de Ratisbonne, mal compris souvent, est une belle leçon sur la façon dont les deux religions, catholicisme et islam, peuvent se côtoyer.
Chez ces deux papes, on devinait la spiritualité profonde et sincère, chacun l'exprimant à sa façon.
On ne voit aucune spiritualité évidente chez François, plus préoccupé de transmettre un message matérialiste qu'un message spirituel.
Il semble plus porté sur le "ici et maintenant" dans la matérialité des déshérités qu'il défend, que par la relation de tous, déshérités ou pas, avec un au-delà dont il ne se préoccupe que s'il a une relation directe avec le terrestre.
Judas avait eu pour mission de mettre un terme au message de Jésus, François a-t-il pour mission de mettre un terme au catholicisme et ce faisant à la civilisation occidentale ?
Rédigé par : Tipaza | 21 décembre 2024 à 09:40
@ sylvain
On y arrive, et le jeu de mots vous attire aux pièges révélateurs qui expliquent pourquoi le pape refuse de bénir la déshérence de l’Église bolloréenne française.
Le temple dont parle Jésus est son corps sacrifié qui nous offre, grâce à nos capacités d'imitation, la possibilité en nos corps d'en être la résurrection pour, nous y sommes chacun invité, participer à l'éternité de la vie.
Courage, camarade, vous n'êtes pas obligé de préférer la mort à la liberté de discerner le bien et le mal.
Rédigé par : Aliocha | 21 décembre 2024 à 07:17
@ Exilé | 20 décembre 2024 à 19:06
Bien sûr que le pape François a été fort bien inspiré en refusant de participer à cette récupération laïcarde vulgaire de la religion catholique en s'abstenant de jouer le rôle de faire-valoir potiche d'un président athée et opportuniste qui se voyant en chute libre a tenté de s'approprier frauduleusement toute la gloire et le mérite de la renaissance de notre belle cathédrale consacrée depuis des siècles à Marie mère de Jésus Christ ! Oubliant de ce fait qu'elle fut et demeure au long des âges, entièrement dédiée à Notre Dame qui en restera à jamais l'unique souveraine et reine tant des cieux que sur la terre !
Bien avant d'être un monument ouvert à tous et d'une certaine manière désacralisé comme d'aucuns voudraient nous en convaincre, cherchant par tous les moyens à la mettre à la mode de ce siècle décadent tel un vulgaire produit marketing, ce qui interpelle et choque au vu notamment de l'autel en forme de table de forge, du reliquaire barbare et clinquant de la couronne d'épines, sans oublier le mobilier liturgique, les nouveaux vitraux programmés et les atours dernier cri du clergé. Le tout constituant outre une offense au rituel sacré et à la tradition, limite sacrilège, un vrai concours de mauvais goût.
Rédigé par : Axelle D | 20 décembre 2024 à 22:31
@ Tipaza | 20 décembre 2024 à 09:53
Vous n'aimez pas les polyphonies ? Ou seulement celles corses ?
Et celle-là ?
https://www.youtube.com/watch?v=yIll_tihYzQ&ab_channel=Balagu%C3%A8ra-Topic
Le blog de monsieur Bilger bientôt transformé en succursale de YouTube. :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 décembre 2024 à 21:15
@ Aliocha
"Quand en France, les airs de la bienveillance sont entendus rances par les tenants des errances d'une Église sans le Christ"
Il est vrai que depuis que les églises sont en déshérence, ça sent plutôt le rance.
Rédigé par : sylvain | 20 décembre 2024 à 21:03
@ Michel Deluré | 20 décembre 2024 à 16:59
"Quant au Pape François, le choix qu'il a fait entre la Corse et Notre-Dame fut purement politique.....Son absence fut une déception et une erreur à un moment où l'Église catholique est en souffrance."
Qu'est-ce qui vous fait penser que c'est politique ? Peut-être que c'est tout simplement pour une question de santé ?
Le Pape François, 88 ans et très affaibli depuis sa dernière hospitalisation, a sans doute préféré éviter les trop grands bains de foule parisiens et une mobilisation gigantesque des forces de l'ordre, nous épargnant des dépenses colossales. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles il a choisi la Corse, plus proche de Rome, mais aussi un lieu à taille humaine abritant joyeusement un peu plus de 80 % de catholiques pour 350 000 habitants.
Rédigé par : Ellen | 20 décembre 2024 à 19:46
@ Michel Deluré | 20 décembre 2024 à 16:59
« Son absence fut une déception et une erreur à un moment où l'Église catholique est en souffrance. »
Mais le Saint-Père a probablement compris que monsieur Macron souhaitait se servir de lui comme d'un faire-valoir, et que sa présence en tant que simple figurant au milieu d'une assistance bizarre dans une cérémonie païenne plus que discutable aurait été déplacée alors qu'il représente beaucoup plus qu'une simple institution humaine.
Rédigé par : Exilé | 20 décembre 2024 à 19:06
Quand en France, les airs de la bienveillance sont entendus rances par les tenants des errances d'une Église sans le Christ, il n'est pas étonnant que le pape préfère aller visiter une de ses provinces encore chrétienne.
Rédigé par : Aliocha | 20 décembre 2024 à 18:30
@ Tipaza | 20 décembre 2024 à 14:02
J'ai du pape la même opinion que vous.
Rédigé par : Lucile | 20 décembre 2024 à 17:02
L'insularité est indéniablement un facteur déterminant favorisant la préservation des racines d'une communauté et la sauvegarde de son identité. Nombre d'exemples de par le monde en attestent comme le souligne fort justement Serge HIREL.
Cette situation particulière crée en quelque sorte un cocon naturel protecteur qui rend en règle générale l'île moins perméable aux influences extérieures en même temps qu'elle développe chez les autochtones un attachement beaucoup plus fort à leurs racines, avec ce sentiment que leur identité et donc leur destin sont indissociables de leur histoire, de leurs traditions, de leur culture. Ils n'en mettent que plus de conviction à défendre ce précieux bien commun car perdre ces particularismes insulaires, c'est en fait perdre tout simplement leur identité.
Il ne faut cependant pas perdre de vue, s'agissant de la Corse, que la défense de son identité ne saurait justifier les actions en marge de la légalité, dont certains de ses acteurs usent malheureusement trop souvent et qui en fait desservent la cause qu'ils prétendent défendre.
Quant au Pape François, le choix qu'il a fait entre la Corse et Notre-Dame fut purement politique. Le symbole que représentait pour la chrétienté la réouverture de ce monument après son dramatique incendie et l'élan international qu'il a suscité pour sa magnifique reconstruction dans des délais aussi brefs, au point de soulever l'admiration de tous, aurait amplement justifié la présence du Pape. Son absence fut une déception et une erreur à un moment où l'Église catholique est en souffrance.
Rédigé par : Michel Deluré | 20 décembre 2024 à 16:59
@ Patrick EMIN | 19 décembre 2024 à 00:28
« Les "origines chrétiennes" de la France : un mythe tenace à déconstruire… »
Mais pourquoi chercher absolument à faire preuve d'une forme de vandalisme devant ce qui relève d'une réalité remarquable voire d'une destinée manifeste ?
Geneviève, la sainte qui a sauvé Paris des Huns
https://www.youtube.com/watch?v=lcp-kPOfzuQ
Sainte Geneviève, qui a sauvé Paris sans avoir eu recours à la violence mais simplement par sa prière et sa vertu, n'est qu'un exemple parmi les 8 963 saints qui ont donné leur nom à des localités (ou à des repères géographiques) en France par leur vie exemplaire et par la protection qu'ils ont procurée à leurs habitants par leur intercession depuis des siècles :
https://fr.aleteia.org/2020/01/08/la-sainte-carte-des-villages-francais
Voir aussi :
https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/histoire/sainte-genevieve-et-la-gendarmerie
Rédigé par : Exilé | 20 décembre 2024 à 16:08
@ Ellen | 20 décembre 2024 à 09:21
Les mythes actuels de la gauche ne relèvent pas/plus d'un grand livre mais de l'astucieux "universalisme des valeurs".
Ceux qui s'en prévalent ne font pas autre chose que des religieux avec leurs tables de la loi dont ils seraient à la fois dépositaires et exécuteurs.
Rédigé par : elektra | 20 décembre 2024 à 15:49
@ sylvain | 20 décembre 2024 à 09:18
Très bonne réponse !! S'il a de l'humour, Aliocha doit se tordre. Il ne s'y attendait pas à celle-là.
Rédigé par : Ellen | 20 décembre 2024 à 15:46
@ Tipaza | 20 décembre 2024 à 09:53
« L'horreur musicale absolue »
Je crains que votre opinion ne soit quelque peu isolée... En tout cas, nous n’avons pas les mêmes oreilles. Bien sûr, la polyphonie corse n’a pas la même résonance sur une âme en quête de spiritualité et un cerveau imbibé d’alcool...
Rédigé par : Serge HIREL | 20 décembre 2024 à 15:37
@ Achille | 20 décembre 2024 à 11:16
"Alors comme ça on n’aime pas les chants corses, hum ?"
Pas tellement non !
La vérité vraie c'est que je n'aime surtout pas la vanité avec laquelle les Corses présentent leur polyphonie comme un sommet de la musique vocale.
Ça m'agace et alors par une saine réaction thérapeutique je pousse le bouchon dans l'autre sens.
D'une façon générale les Corses font de leur insularité et du particularisme qui en découle un sujet de supériorité très surfait.
Si la société corse se considère provisoirement préservée des problèmes qui frappent la société française, c'est parce que le continent, c'est à dire la France, dans sa communauté en déliquescence supporte au sens anglo-saxon le particularisme corse.
Je suis heureux pour eux qu'ils ne subissent pas... encore... ce que nous subissons mais il ne faut pas qu'ils se surestiment.
Leur particularisme n'existe que parce que nous existons, sinon il serait largement en panne.
Quant à la visite du Pape, elle a un air de provocation, avec une certaine façon de favoriser l'éloignement de la Corse de la France.
Un jeu auquel il a déjà joué en déclarant un jour de visite à Marseille qu'il ne venait pas en France mais à Marseille.
Ce pape joue la rupture, la dislocation des nations européennes, France en premier, plaidant pour une immigration incontrôlée au nom d'un christianisme dévoyé.
Au passage il oublie que son patron, Jésus, a fait la différence entre le temporel et le spirituel.
La phrase : "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu", que l'on retrouve dans trois évangiles, est très explicite sur la différentiation entre ce qui relève de la politique et du pouvoir temporel d'une part et ce qui relève du spirituel de l'autre.
En fait ce pape jésuite poursuit la politique dite de la "théologie de la libération", courant de pensée de l'Église sud-américaine qui a participé aux luttes révolutionnaires de type guévaristes - je schématise mais il y a de cela - pour obtenir l'amélioration du sort des déshérités dans cette région.
Il y a une longue tradition de l'Église sud-américaine qui, voulant défendre les pauvres, participe à la lutte politique et même à la lutte révolutionnaire armée.
Le mouvement des Cristeros au Mexique de 1926 à 1929 en est l'exemple le plus violent, mais il y en a d'autres.
Le pape confond la lutte contre les riches en Amérique du Sud et l'essentialisation de la lutte anti-occidentale qui a lieu en ce moment.
Il se trompe lourdement s'il pense que le catholicisme pourra survivre à la disparition de l'Occident, même s'il est vrai qu'actuellement c'est l'Afrique qui semble porteuse d'avenir.
Le catholicisme africain ne pourra pas résister à l'islamisme africain.
Rédigé par : Tipaza | 20 décembre 2024 à 14:02
@ Aliocha
Mes errances valent bien vos airs rances.
Rédigé par : sylvain | 20 décembre 2024 à 11:45
@ Tipaza | 20 décembre 2024 à 09:53
« L'horreur musicale absolue, j'en frémis encore et mes poils se hérissent à la mémoire d'une soirée... un peu trop arrosée... »
Alors comme ça on n’aime pas les chants corses, hum ?
Mais je constate que le vin corse ne vous est pas indifférent. Je vous conseille le rosé des Sanguinaires, excellent pour accompagner une assiette de crustacés. À consommer avec modération, bien sûr !
Rédigé par : Achille | 20 décembre 2024 à 11:16
@ sylvain
Mais je vous en prie, adressez-vous au département réconciliation, guichet pardon à l'ennemi, on vous recevra avec bienveillance quelles que soient vos errances.
Rédigé par : Aliocha | 20 décembre 2024 à 11:14
@ Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 12:37
"La Corse, Philippe, c’est aussi l’omerta, les « nuits bleues », les incendies à but lucratif et l’assassinat du Préfet Claude Erignac."
Vous oubliez de parler de la polyphonie des chants corses.
Une polyphonie où chaque participant s'exprime sans tenir compte de l'autre, sinon pour crier plus fort que lui, et encore moins de celui qui est supposé entendre, je n'ose dire écouter.
Tout l'esprit de rébellion et d'indépendance corse dans cette polyphonie individualiste du chacun pour soi. ;-)
L'horreur musicale absolue, j'en frémis encore et mes poils se hérissent à la mémoire d'une soirée... un peu trop arrosée...
Rédigé par : Tipaza | 20 décembre 2024 à 09:53
Être ou ne pas être dans une France morcelée et gangrenée par l'importation massive de ceux détestant notre pays mais venant par revanche nous imposer leur loi religieuse fanatique et obscurantiste. Notre plus grand ennemi c'est l'islamisme sectaire.
Aujourd'hui les Corses disent : je suis fier d'être corse.
Les Français disent : j'ai honte d'être français.
Et pour cause : les Français ne reconnaissent plus leur France devenue une colonie de peuplement islamiste, violente et meurtrière, avec nos plus grands ennemis.
Si la Corse s'en défend et reste fidèle à elle-même, alors elle a raison. Elle ne veut aucune immigration de clandestins importés de force, venus par la Méditerranée pour transformer l'île de Beauté par une occupation étrangère anti-France. Seuls nos politiciens de la métropole restent aveugles et ont trahi notre patrie nationale chrétienne.
Où est la vérité ? souvenons-nous des bonbonnes de gaz entreposées dans la voiture sur le quai pas loin de Notre-Dame, lieu chrétien et sacré, découvertes par les forces de police, en vue de faire un carnage en pleine heure d'influence. Trois ans plus tard, Notre-Dame prend un feu monstrueux. Comme par hasard !
Connaissons-nous la véritable raison du Pape François concernant la visite en Corse et non à Paris ?
Rédigé par : Ellen | 20 décembre 2024 à 09:21
@ Aliocha | 19 décembre 2024 à 22:55
"Il ne dépend que de nous d'adhérer à l'éternité de la vie."
OK mais où faut il aller s'inscrire, j'veux ben adhérer à l'éternité de la vie mais peut-on cumuler, j'ai déjà une carte à l'éternité du RN.
J'voudrais ben mais j'crois que j'peux point.
Merci d'avance de votre attention à mon égard.
Rédigé par : sylvain | 20 décembre 2024 à 09:18
J’ai regardé la cérémonie consacrée à la venue du pape pratiquement jusqu’au bout, car mon épouse tenait absolument à suivre cet événement. Cela m’a rappelé mon enfance où j’ai baigné pendant toute ma scolarité dans cette ambiance de dévotion à Jésus et à la Vierge Marie.
Depuis, la foi s’est éloignée de mes préoccupations, même si j’éprouve toujours une affection particulière pour cette dernière.
Le Pape François est un personnage charismatique qui a montré à Ajaccio son amour pour les enfants. Il a aussi eu une pensée pour les personnes âgées, nous exhortant à ne pas les abandonner dans des EHPAD comme c’est désormais devenu la coutume.
Quant au peuple corse, il tient à ses racines et le montre régulièrement en marquant sa différence avec "le continent". Après tout pourquoi pas ?
J’aime les chants corses avec ces chanteurs qui ont ce geste caractéristique qui consiste à se mettre la main sur l’oreille.
J’aime les paysages de la Corse qui mérite bien son nom d’île de Beauté.
Quoi qu’on en dise, les Corses savent se montrer sympathiques avec les touristes. J’ai pu le constater lors de vacances passées du côté de Calvi, mais aussi pendant mon service militaire que j’ai effectué à Ajaccio et dont je garde quelques bons souvenirs avec les autochtones.
Rédigé par : Achille | 20 décembre 2024 à 07:23
Un moment de métaphysique.
On parle de la Corse parce que le Pape a trouvé là l'occasion de faire un bras d'honneur à notre psychopathe international qui a, entre autres, trouvé le moyen de jeter un peu d'argent par les fenêtres avec de nouveau vitraux.
Mais il y a dans la cathédrale quelque chose qui est bien à l'image de ce dernier : l'autel. Un chef-d'oeuvre des divines proportions et de l'harmonie, tant avec l'architecture du lieu qu'avec son objet, et dont on peut dire très objectivement qu'on a coulé un bronze.
Le pape François n'aurait-il pas jugé que là, la coupe était pleine et qu'il ne fallait pas compter sur lui pour en rajouter ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 décembre 2024 à 07:02
Morts, sœurs et frères, nous serons sûrement, mais la fille des noces de l'Alpe avec la Méditerranée, la Corse, mais le pape, mais la France, mais le monde, mais l'univers ?
Il ne dépend que de nous d'adhérer à l'éternité de la vie.
Rédigé par : Aliocha | 19 décembre 2024 à 22:55
On ne peut que souscrire au commentaire de Patrick EMIN. Ne jamais rechercher l'absolu dans les institutions : elles sont toutes enceintes et parturientes de mélanges, théories, influences. Vivez la Corse en dehors des périodes de vacances, vous comprendrez à la fois comme c'est doux et en même temps revêche. C'est ce qui fait le plaisir de l'esprit.
J'ai entendu beaucoup de critiques sur la visite du Pape au nom d'une récupération de la Corse par des politiciens et c'était dit avec acrimonie. Il doit y avoir quelque chose de ça. Tout de même, ce qui était beau, c'était le peuple, gardien du Pape.
Sans lendemain ? On ne sait pas, sans doute, les couleurs vont se délaver mais nous "nous serons morts, mon frère"...
Rédigé par : genau | 19 décembre 2024 à 16:23
La France, pays des Shadoks...
Vous savez, le passé colonial de la France nous n’en avons rien à faire si ce n’est qu’à subir tous ses inconvénients… Antilles, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Comores ne nous coûtent que des ennuis mais permettent à des préfets, à des amiraux, à des militaires, à des présidents et des ministres en visite, de se prendre pour des hommes supérieurs aux autres.
Revers de la médaille, nous sommes en voie d’être colonisés pour notre malheur du fait de la volonté de nos politiciens qui sont les seuls à vouloir nous imposer cette punition et à mettre tout en œuvre pour qu’elle se réalise.
Qu’est-ce que la Corse dans tout cela ? Une île de beauté plus proche de l’Italie que de la France et que nous empêchons de retrouver sa liberté… Eh oui, une Europe maudite qui, au lieu d’être formée par des pays, pourrait être composée de région… J’entends les politiciens crier au scandale. Comment, une France divisée en régions autonomes comme aux USA ? Non c’est du régionalisme contraire au mondialisme, c’est du racisme déguisé voire de l’antisémitisme pour ne pas dire de la xénophobie, la Corse doit rester française même après notre disparition !
Rédigé par : Ugo | 19 décembre 2024 à 15:38
Cher Philippe Bilger,
L'explication à tout cela est simplissime : si le Pape est le bienvenu, les étrangers n'y sont pas en odeur de sainteté.
Quand on réfléchit un instant à quel point l'invasion migratoire a profondément bouleversé notre pays, cela donne le vertige. Et ce n'est qu'un début, car nous commençons seulement à payer le prix de cette folie collective.
Le coût final en sera notre disparition.
Rédigé par : Florestan68 | 19 décembre 2024 à 15:06
Je vous l'ai déjà dit cher hôte, vous avez une âme de midinette. Qu'un événement très sympathique, comme la venue du pape, se déroule et ne voilà-t-il pas que vous tressez à la Corse et aux Corses des lauriers qui me laissent pantois. Pas de viols ? ahahah. Un milieu sain ? ahahah... un milieu tout court. Les bars à p*tes, le racket, les prétextes identitaires pour faire régner la terreur...
Vous oubliez Pasqua, Leandri, Zampa, Guerini, Fratoni tous de saintes crapules.
La visite du pape, c'est sympa. Prendre les Corses comme modèles...............
Rédigé par : Jérôme | 19 décembre 2024 à 13:38
Beaucoup de ceux qui ont été en vacances en Corse n'y retourneront plus. Pas sympas, loin des clichés accueillants dont ils se gargarisent. Fierté mal placée, tout ce qui n'est pas corse est rejeté. Des retours pas très engageants.
Pas reconnaissants envers leurs compatriotes qui leur allouent une subvention de 20 % dans leur PIB. Bref, un aller mais plus de retour.
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Il est la risée partout et en plus il a parfaitement raison.
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2024 à 13:25
@ Giuseppe | 19 décembre 2024 à 09:41
Morale de la vidéo : nul n’est prophète en son pays...
Mais le site sur lequel vous avez trouvé ce bijou pose problème. J’ai regardé le tweet précédant celui-ci. Le discours du fouilleur de poubelles est clairement antisémite... Et faire figurer le drapeau israélien à côté du nom « Epstein » l’est tout autant. Espérons que ce n’est pas la très partielle origine juive de Sarkozy qui l’a incité à mettre en ligne ce croc-en-jambe que se fait l’ex-président...
Rédigé par : Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 12:58
« La Corse est une France qui n'a pas encore pris l'habitude de plier. » (PB)
La Corse, qui n'hésite pas à remettre les points sur les « i » par la force si nécessaire quand ses références traditionnelles sont attaquées, expose par contraste à quoi ressemble une France continentale placée sous la tutelle d'un État aussi orgueilleux que prétentieux mais incapable d'assumer les missions qui devraient normalement justifier son existence. État aux comportements de plus en plus totalitaires quand il constate son impuissance, État dont les titulaires déconnectés du réel en sont réduits à se donner en représentation permanente dans une gigantesque cour des miracles sans miracles autour de mœurs et de lois décadentes et de symboles désormais vides de sens.
Bref, un État déliquescent rappelant la fin de l'Empire romain, submergé par les hordes Barbares avec la complicité ou le renoncement de citoyens ayant jeté la vertu aux orties.
Rédigé par : Exilé | 19 décembre 2024 à 12:55
Dans le monde entier, l’insularité permet le maintien d’une plus forte identité « locale » que dans les contrées ouvertes à tous les vents. La Corse ne déroge pas à cette règle, tout comme la Sardaigne, la Sicile... et le Japon, dont la société reste plus soudée que dans les autres pays dits « d’Occident ». Seule la Grande-Bretagne accepte, semble-t-il, la multiculturalité. Un cas particulier étroitement lié à son histoire, profondément marquée par le Commonwealth, aujourd’hui encore très présent dans sa conception du rapport aux autres peuples.
La Corse, Philippe, c’est aussi l’omerta, les « nuits bleues », les incendies à but lucratif et l’assassinat du Préfet Claude Erignac... tout en étant également la « patrie » de l’un des plus illustres Français, Napoléon-Bonaparte, et l’immense deuil qui a suivi la catastrophe de Furiani. Le recueillement de la foule et les chants, lors de la messe de requiem célébrée, trois jours plus tard, à l’église San-Ghjuvanni de Bastia, sont inoubliables.
Quant au Pape, chef de l’Église catholique romaine, il est parfaitement en droit de rencontrer ses ouailles là où elles se trouvent, mais, en France, République laïque, il n’a aucune leçon à donner sur notre conception des liens entre État et religions. Dimanche, son statut de chef d’État n’avait pas à être pris en compte et Macron aurait dû s’abstenir d’aller le saluer... surtout si c’était pour lui faire un pied-de-nez en lui offrant un « beau livre » sur la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris.
À leçon irrecevable, leçon incongrue d’un simple observateur de l’actualité : François a eu raison de décliner l’invitation au raout catho-républicain organisé pour marquer la réouverture de l’édifice, mais il aurait dû présider la première messe qui, le lendemain, a symbolisé son retour au culte.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 12:37
Je n'ai vraiment pas pu résister.
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2024 à 09:41
Des résistants qui sonnent l'alerte depuis de nombreuses années et se font traiter de tous les noms. En face, une kyrielle de collabos, les soi-disant bien-pensants donneurs de leçons.
Rédigé par : Isabelle | 19 décembre 2024 à 07:27
Les "origines chrétiennes" de la France : un mythe tenace à déconstruire…
La question des origines de la France cristallise depuis longtemps un débat fascinant entre deux visions antagonistes. D'un côté, les tenants d'une France essentiellement chrétienne, brandissant tel un étendard le baptême de Clovis - cet événement si commode qu'il en devient presque caricatural. De l'autre, une vision plus complexe et richement tissée, qui reconnaît la multiplicité des influences : gauloises, gallo-romaines, germaniques, avec leurs entrelacs d'Ostrogoths et de Wisigoths.
L'avènement du christianisme en France s'accompagne d'une certaine ironie historique : alors même qu'il s'impose, il participe à l'effacement relatif de cet héritage grec dont nous nous réclamons tant aujourd'hui. Le pouvoir se cristallise alors dans ce duo roi-clergé, orchestrant un formatage moral dont l'efficacité n'a d'égal que sa rigidité.
Mais la France moderne, celle qui nous est familière, s'est précisément construite en s'émancipant de cette gangue théocratique. Les Lumières, notre plus bel export peut-être, témoignent de cette capacité à transcender nos origines religieuses. Il suffit d'observer l'état actuel des théocraties pour mesurer le chemin parcouru.
Le cas corse, souvent cité, illustre parfaitement cette complexité. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas tant le christianisme qui explique la résistance insulaire aux flux migratoires, mais plutôt les dynamiques propres à l'insularité d'une petite population. Tels des Astérix modernes - la comparaison est savoureuse - les Corses cultivent leur particularisme tout en bénéficiant de leur ancrage dans la République.
Quant à voir le Pape donner des leçons de laïcité à la France, on frôle l'absurde historique. La laïcité française s'est précisément construite contre l'emprise de l'Église, après des siècles de domination spirituelle et temporelle. Suggérer au Vatican d'assouplir le dogme catholique relève presque du bon mot, tant la notion même de "dogme souple" semble être un oxymore.
En définitive, cette relecture de nos origines nous rappelle que l'identité française s'est forgée non pas dans une pureté mythique, qu'elle soit chrétienne ou autre, mais dans une constante dialectique entre héritage et émancipation, tradition et modernité, particularisme et universalisme.
Rédigé par : Patrick EMIN | 19 décembre 2024 à 00:28
Oui.
Une population qui ne renie ni ses racines ni sa foi s'exprimant partout à commencer dans cet hymne grandiose dédié exclusivement à Marie :
"Dio vi salvi regina" (Que Dieu vous garde Reine)
https://youtu.be/Mii87yQEpmM?si=807iiQc07l9ZzxMP
Rédigé par : Axelle D | 19 décembre 2024 à 00:08