Le conflit entre Laurent Wauquiez (LW) et Bruno Retailleau (BR), au sein des Républicains, est révélateur et a une longue tradition politique qui pourrait concerner beaucoup d'histoires partisanes. Si on accepte de ne pas tomber dans le byzantinisme pour faire croire à une noblesse des affrontements, ce qui oppose ces deux personnalités est, pour l'une, son appétence pour les coups fourrés, les magouilles et les exclusions et, pour l'autre, sa passion des actes et sa volonté de transformer une réalité insupportable pour les Français.
En effet, BR désirerait rester au sein du prochain gouvernement - si celui-ci a de la cohérence et que gauche et extrême gauche demeurent à l'extérieur et sur ce point seulement, accord total entre LW et BR (Le Figaro). Non par narcissisme personnel, de la part de celui-ci, ou ambition déplacée mais, tout simplement, comme pour tout bon artisan qui a commencé son travail, par l'envie de le terminer pour que la France aille mieux.
Qu'on ne me dise pas que je m'illusionne sur BR, avec cet air de pessimisme trop heureux de me donner tort... Mais je peux facilement objecter que le ministre de l'Intérieur qui, je l'espère, le sera à nouveau, a démontré, avant la motion de censure, à quel point son verbe et ses actions étaient indissociables. La droite a mis en valeur, enfin, dans l'exercice du pouvoir, un homme d'une droite authentique qui n'avait pas peur de s'affirmer ainsi et de le démontrer. Jusqu'à lui, nous n'avions connu, peu ou prou, que l'inverse.
Quant à LW, je n'aurai pas l'indécence de tenir pour rien son prestigieux parcours universitaire mais en politique, nous constatons que l'intelligence, aussi bien armée et dense qu'elle soit, ne garantit rien. Il y a, dans le pouvoir et sa périphérie, des obsessions, des tentations, des hostilités, des connivences, d'étranges et surprenantes solidarités, des antipathies subtiles qui n'ont rien à voir avec les capacités intellectuelles au sens classique mais tout avec la répudiation de valeurs humaines essentielles : courage, volonté, fidélité, obstination, lucidité et reconnaissance.
Après la catastrophique dissolution et le résultat dénaturé démocratiquement des élections législatives, nous avons été conduits à douter de la transparence politique et parlementaire de LW, aussi bien lors du choix du Premier ministre que de la composition du gouvernement. Il s'agissait déjà de tailler des croupières à BR qui pâtissait sans doute à ses yeux d'avoir été préféré à lui par le Premier ministre, pour Beauvau.
On sait aussi que LW a tout fait pour écarter David Lisnard des postes ou fonctions qu'il aurait mérité d'occuper dans cette période troublée où on n'aurait pas dû se permettre des ostracismes scandaleux.
Comme président du groupe parlementaire de la Droite Républicaine, LW ne s'est pas distingué par la clarté, la clairvoyance de ses choix et l'efficacité de ses tactiques. Sa complicité avec Gabriel Attal (qui a fortement écorné son image durant le mandat de Michel Barnier) a fait plus de mal que de bien à son camp. On a découvert un LW directif, autoritaire, avec une unique finalité : ne rien faire qui puisse léser ses ambitions présidentielles.
Comme s'il était assuré en 2027, ou avant si le président de la République préférait la dignité à l'impuissance, d'être le seul candidat de la droite. On en est loin. Il a eu beau tenter une table rase, ils sont plus que jamais là ceux qu'il trouvera sur sa route : David Lisnard, Bruno Retailleau (je l'espère, sa tâche accomplie), Xavier Bertrand, et d'autres qui sortiront du bois républicain...
En attendant, alors que le nom du successeur de Michel Barnier n'est pas encore connu, que LW, de grâce, cesse cette petite guerre médiocre seulement destinée à faire gagner la droite des magouilles contre celle des actes.
À faire perdre cette dernière au bénéfice de l'autre.
À propos de Bayrou, Houellebecq dans "Soumission" en dresse un portrait assez juste :
"Ce qui est extraordinaire chez Bayrou, ce qui le rend irremplaçable, c'est qu'il est parfaitement stupide, son projet politique s'est toujours limité à son propre désir d'accéder par n'importe quel moyen à la "magistrature suprême" comme on dit ; il n'a jamais eu ni même feint d'avoir la moindre idée personnelle ; à ce point c'est tout de même assez rare. Ça en fait l'homme politique idéal pour incarner la notion d'humanisme, d'autant qu'il se prend pour Henri IV, et pour un grand pacificateur du dialogue interreligieux ; il jouit d'ailleurs d'une excellente cote auprès de l'électorat catholique que sa bêtise rassure".
Dans "La Citadelle", l'excellent livre de Jean-Michel Blanquer, Bayrou en prend aussi pour son grade : un être bouffi de vanité qui se réjouit de son inaction lors de son passage à l'EN...
Citation exacte à venir.
A priori une autoroute dégagée pour le RN !
Rédigé par : caroff | 14 décembre 2024 à 12:34
Puisque l’actualité nous conduit à parler du nouveau Premier ministre, je profite de la circonstance pour protester contre les propos de Pascal Praud dans son édito de jeudi sur François Bayrou, qui relèvent de l’insulte la plus médiocre.
Pour qui se prend-il cet animateur de plateau télé dont les emportements et la gestuelle sont directement empruntés à Louis de Funès ?
https://www.dailymotion.com/video/x9ao7hc
François Bayrou a certes 73 ans, mais il est parfaitement sain de corps et d’esprit, et dans le contexte actuel, c’est sans doute la seule personnalité politique capable de redonner à l’Assemblée nationale l’apaisement, à défaut de la sérénité, permettant de sortir le pays de l’imbroglio dans lequel il se trouve depuis la dissolution de celle-ci.
Je ne m’étendrai pas non plus sur le comportement hystérique de certains invités du plateau télé de CNews hier qui trépignaient comme des enfants gâtés qui réclament leur goûter en attendant le nom du nouveau Premier ministre. Le plus affligeant dans le lot étant évidemment André Bercoff chez Morandini.
Spectacle pitoyable et indigne d’une chaîne d’information, quand bien même celle-ci serait plus exactement une chaîne d’opinion de la droite réac.
Rédigé par : Achille | 14 décembre 2024 à 08:15
@ genau | 11 décembre 2024 à 23:29
"Que voulez-vous, je suis un vieil original qui a toujours craint de blesser, de gaffer, d'offenser (...) Alors oui, je préfère glisser, taire, susciter, suggérer, faire des bouts rimés, de petites énigmes innocentes, charmer quand c'est possible"
C'est Antigone revisitée que vous nous décrivez, et c'est bien ce que la lecture de vos commentaires suggère.
"Ma référence ? Marc-Aurèle."
Ô surprise ! Après le choix d'Antigone pour charmer quand c'est possible, le choix de Créon comme référence.
Le pouvoir peut être sage dans sa réflexion, il ne l'est jamais complètement dans son exercice puisqu'il doit trancher. Choisir c'est éliminer.
La décision est nécessairement toujours injuste individuellement pour être juste collectivement.
Mais peut-être avez-vous raison, j'ai toujours considéré qu'Antigone et Créon jouaient le rôle qui était le leur sans faiblir. L'impressionnant c'est d'être à la fois Antigone en faisant référence à Créon.
Ceci dit, comme beaucoup d'intervenants j'aime bien vous lire, bien que votre style me soit étranger.
Je voulais simplement ajouter mon compliment à tous ceux qui vous été dédiés.
Rédigé par : Tipaza | 13 décembre 2024 à 09:40
Je ne sais pas qui sera le nouveau Premier ministre, mais déjà il a droit à toute ma compassion.
Sera-t-il de gauche, sera-t-il de droite, sera-t-il un vieux briscard rompu à toutes les roueries de la politique (*) ou totalement inconnu du grand public, mais qui s’est distingué pour ses compétences notamment dans le domaine de l’économie (**) ?
Une chose est sûre, à peine aura-t-il mis le pied à l'hôtel Matignon qu’aussitôt tous les plateaux télé de CNews et d’ailleurs vont être en effervescence.
Les ténors des partis politiques vont y aller de leur harangue. Ceux de gauche parce que le Premier ministre n’est pas de leur rang, ceux de droite parce qu’il n’est pas question de cautionner un Premier ministre issu de la gauche. Et s’il n’appartient ni à un camp, ni à un autre, rien ne permet d’affirmer que cela apaisera l’ambiance délétère qui règne à l’Assemblée nationale depuis plus de deux ans.
L’hôte de Matignon restera-t-il trois mois comme Michel Barnier - nous ramenant ainsi au bon vieux temps de la IVe République - ou bien parviendra-t-il à tenir jusqu’en 2027 ?
Quoi qu’il en soit je lui souhaite bon courage. Il en aura besoin !
(*) François Bayrou par exemple
(**) Comme le fut Raymond Barre en son temps
Rédigé par : Achille | 13 décembre 2024 à 08:14
@ genau
Je pense que bien plus de gens que ceux qui vous le disent déjà apprécient de vous lire.
Rédigé par : Lodi | 13 décembre 2024 à 05:00
Pour ceux qui ont de la mémoire, on en conclura que les ronds-points, tout bilgériens qu'ils soient, ne sont pas fiables pour les rendez-vous.
Elle est là pourtant.
Le coup de dé, comme le hasard, n'admet point de retard.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vierge_aux_rochers#/media/Fichier:Leonardo_da_Vinci_-_Adorazione_dei_Magi_-_Google_Art_Project.jpg
Rédigé par : Aliocha | 12 décembre 2024 à 22:46
@ genau
J'aime bien vous lire.
Rédigé par : Lucile | 12 décembre 2024 à 22:17
@ Giuseppe 12 décembre 10:18
"Ce n'était pas la peine de rajouter etc."
Nullement un rajout mais une remarque avec point d'exclamation, exprimant ici l'ironie, nuance qui semble vous avoir échappé.
Comme quoi lorsque l'on se permet de corriger quelqu'un, il faut être sûr d'avoir bien saisi le sens de son propos (ponctuation comprise) et donc le faire à bon escient.
Rédigé par : Axelle D | 12 décembre 2024 à 19:48
Parce que Retailleau serait une oie blanche ? On a le droit d'y croire.
Rédigé par : Jérôme | 12 décembre 2024 à 15:05
@ Marc Ghinsberg | 10 décembre 2024 à 19:14
« Toute comparaison avec le Général de Gaulle est invalide »
Hormis dans une dictature, aucun citoyen, même le plus illustre, n’est au-dessus des lois et de la Constitution, encore plus s’il en est l’auteur. De Gaulle s’est appliqué la règle à laquelle Macron refuse de se soumettre.
Par ailleurs, en 1969, il était assez clair que le Général, en organisant ce référendum auquel il a donné l’allure d’un plébiscite, voulait vérifier que l’écrasante majorité dont il disposait était authentique et non due aux circonstances très particulières dans lesquelles l’Assemblée nationale avait été élue au lendemain de la chienlit de Mai 1968. Elle s’est révélée fausse. Il s’en doutait. Il a tiré immédiatement les conséquences de ce constat...
Macron, lui, ces jours-ci, sans qu’on y prête grande attention, a indiqué qu’il n’y aurait pas de référendum dans les trente prochains mois. Pas folle la guêpe...
Quant au « sport national » dont vous craignez la persistance, il n’y a guère de risque qu’il perdure après le second tour de la prochaine élection présidentielle, qui, n’opposant que deux candidats, obligera les partis et les électeurs à se déterminer pour l’un ou l’autre. Retour au bipartisme donc, d’autant plus que l’expérience des « trois blocs » aura été le fiasco le plus grave depuis la Libération. Jamais la IVe République n’a connu quatre Présidents du Conseil en moins d’un an.
Rédigé par : Serge HIREL | 12 décembre 2024 à 14:15
@ Axelle D | 11 décembre 2024 à 21:31
"Sans oublier vos petites recettes de cuisine, notamment celle du merlan à la dieppoise, révisée par vos soins et donc sans vin blanc, champignons ni moules... (fadeur garantie !)"
Ce n'était pas la peine de rajouter (fadeur garantie).
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@ genau | 11 décembre 2024 à 23:29
Et en plus vous êtes scientifique... Pays de bretteurs chez nous, on peut vous y compter.
Hier je lisais des passages de Louis Ferdinand Destouches, une lame bien trempée lui aussi.
Une parmi d'autres:
“Les gens qui se croient intelligents me fatiguent. Moi, je ne crois pas, je constate.”
Rédigé par : Giuseppe | 12 décembre 2024 à 10:18
@ genau 23h29
"Ma référence ? Marc-Aurèle."
Continuez à nous enchanter de vos réflexions : vos commentaires sont parmi les plus fins de ce blog !
Rédigé par : caroff | 12 décembre 2024 à 10:12
@ genau | 11 décembre 2024 à 23:29
En ce qui me concerne, j’aime bien vous lire, même si parfois j’ai un peu de mal à suivre votre style un peu abscons. Mais je dois reconnaître la richesse de votre vocabulaire qui fait appel à des mots que l’on ne trouve pas dans le langage courant, ce qui m’oblige régulièrement à recourir au dictionnaire d’Internet.
J’ai appris beaucoup de mots savants à vous lire, même si j’en ai oublié la plupart.
Rédigé par : Achille | 12 décembre 2024 à 10:08
@ genau | 11 décembre 2024 à 23:29
« Que le diable et @duvent m'emportent. »
Vous m'avez associé un collègue qui en a dans le falzar !
Mais je voyage léger, je n'emporte rien ni personne... Je ne suis pas intéressée.
J'ai dit hier tout le mal que je pense de Giono et compagnie et je profite de l'occasion par vous donnée, pour dire que je tiens Mallarmé pour le poète le plus indigeste et assommant de sa génération et de toutes les autres...
Mais revenons à nos moutons !
Vous évoquez Cicéron et vous finissez par Marc-Aurèle, c'est bien !
Je vous précise que ce n'était pas une philippique, j'aurais pu mais le temps me manquait...
Molle ou mole, les deux sont inappropriées, trop de boursouflures chimiquement impures.
« ...cette conclusion que vous avez évincée, je le regrette car elle porte en elle tout le drame de l'humanité et depuis toujours. »
Le drame de l'humanité, dont vous semblez tout connaître, quel est-il, si ce n'est celui de ne pas comprendre ce qui est inacceptable.
Vous cherchez ailleurs une explication plus conforme à votre confort exclusivement privé et purement matériel.
Vous pensez qu'en exposant subtilement vos qualités, persuader et convaincre, c'est drôle.
« Alors oui, je préfère glisser, taire, susciter, suggérer, faire des bouts rimés, de petites énigmes innocentes, charmer quand c'est possible, apostropher jamais et critiquer, non, sauf dans le sens spinozien. »
C'est ce qu'il vous plaît de croire, et ce n'est qu'humain.
Je dirai plutôt que vous insinuez, feignez, rusez et par là, prenez le rôle de colporteur finaud, de camelot roublard qui lui aussi charme et par petites énigmes pas si innocentes qu'il n'y paraît, apporte la dissension dans le ménage au chétif crédit et dont la chevance peine à exister...
Innocentes énigmes qui ne trompent personne !
« On peut détester, mais vous avez un remède : ne pas lire, ainsi nous resterons étrangers. »
Je n'ai pas l'habitude d'éviter ce qui me déplaît.
Celui qui écrit doit souffrir celui qui le lit ; c'est la moindre des politesses, ne pensez-vous pas ?
Rédigé par : duvent | 12 décembre 2024 à 09:45
La classe politique se scinde en fait en deux catégories très distinctes : ceux qui ont choisi cette voie pour SERVIR et ceux qui l'ont choisie pour SE SERVIR, au sens propre comme au figuré.
Les premiers agissent par vocation, exercent leur mission comme un sacerdoce. Ils se battent pour leurs convictions mises au service de ce qu'ils considèrent comme relevant de l'intérêt général et dans l'espoir de concourir au mieux-être de la société. La fidélité et la confiance dans leurs convictions, leurs valeurs, leur confèrent le courage indispensable à l'action.
Les seconds usent de la politique pour assouvir, quel qu'en soit le prix, leurs ambitions personnelles dont le seul objectif est en fait la conquête du pouvoir et la conservation de celui-ci par la suite. Ils sont prêts à consentir toute entorse à leurs convictions, à n'être plus fidèles à eux-mêmes, à oublier leurs promesses pour ce qui est leur seule obsession, à savoir obtenir et garder ce pouvoir.
Pour les premiers, là où l'ambition est mise, de manière en quelque sorte désintéressée, au service de la société tout entière, pour les seconds elle ne sert en fait que leur intérêt propre, ne contribue qu'à la satisfaction de leur seul ego. La droite n'a pas l'apanage de cette situation qui affecte toute la classe politique.
Rédigé par : Michel Deluré | 12 décembre 2024 à 09:08
Que le diable et @duvent m'emportent.
On a dit d'un poète qu'il avait le larynx dédaléen, le critique était Paul Reboux et le poète, Stéphane Mallarmé. Reboux se fendait la pipe et Mallarmé, d'un sourire, si la vie lui en avait laissé le temps...
Votre philippique est sympathique, pleine d'âcreté, un peu mole par endroits. Pas au sens de mollesse mais de mole, vous savez bien ? On peut rire, non ?
En additionnant ces passages, je perçois bien en effet une critique atomistique, essentiellement basée sur une amertume que vous m'imputez, dont je ne discerne pas bien le sens, la direction. De chantournement en feinte retenue, bigre, serait-ce une ouverture vers la compagnie de Jésus ? Que j'ai hélas pratiquée...
Quant au passage querellé, du moment que vous n'aimez pas ma prose, je vous en offre une resucée... venimeuse : il s'agit de ceux qui, conscients de nos pertes progressives de repères métaphysiques, cherchent s'il s'agit d'un moment de lassitude ou un simple effet mécanique de notre évolution générale, et vont accéder à cette conclusion que vous avez évincée, je le regrette car elle porte en elle tout le drame de l'humanité et depuis toujours.
Un autre commentateur, il y a quelques jours, disait apprécier mes interventions, honni soit qui mal y pense, je reçois vos reproches avec un peu de piment comme j'ai reçu avec gêne les compliments.
Que voulez-vous, je suis un vieil original qui a toujours craint de blesser, de gaffer, d'offenser et qu'un gouvernement, un jour, a envoyé à l'autre bout de la terre pour évaluer un territoire puis, par reconnaissance, lui a offert un poste, refusé, car il comportait une part d'autorité que je me savais incapable d'exercer. Alors oui, je préfère glisser, taire, susciter, suggérer, faire des bouts rimés, de petites énigmes innocentes, charmer quand c'est possible, apostropher jamais et critiquer, non, sauf dans le sens spinozien. Ma référence ? Marc-Aurèle.
On peut détester, mais vous avez un remède : ne pas lire, ainsi nous resterons étrangers.
Rédigé par : genau | 11 décembre 2024 à 23:29
@ Giuseppe | 11 décembre 2024 à 19:59
Ni pléonasme ni fin superfétatoire mais une troisième option : vous n'avez manifestement pas compris qu'entre la véritable recette du merlan à la dieppoise qui est une spécialité "savoureuse" du coin (avec merlan, moules, crevettes, vin blanc, champignons, crème, etc.) et celle du merlan bouilli à l'eau fadasse sans ajout d'autre ingrédient ou assaisonnement, vantée par notre ami, il n'y avait vraiment rien à voir.
Rédigé par : Axelle D | 11 décembre 2024 à 21:31
Je me permets, alors qu'ils savaient tous ce qui se passait dans les geôles du Sanguinaire, mais qu'allaient-ils donc chercher, présidents compris ?
Ils savaient, tous sans exception, tous les crimes, les horreurs, ils ont fini de m'écoeurer de la politique, et pas de fadaises et sornettes sur l'immigration régulée pour nous expliquer que c'était pour notre bien. J'ai honte pour eux, ils me font honte, ils sont à vomir. L'autre aussi pendant la WW2 il régulait :
https://www.msn.com/fr-fr/politique/gouvernement/de-quels-bords-politiques-sont-les-32-%C3%A9lus-fran%C3%A7ais-qui-ont-rendu-visite-%C3%A0-bachar-al-assad/ar-AA1vGiQZ?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=eff1ba77f7664c689b0ece4adc3d8a99&ei=5
Rédigé par : Giuseppe | 11 décembre 2024 à 20:12
@ Axelle D | 11 décembre 2024 à 14:57
"...donc sans vin blanc, champignons ni moules... (fadeur garantie !)"
Soit il y a un pléonasme, soit la fin est superfétatoire...
Si vous vous le sentez pour le plaisir.
Je taquine bien sûr. Pour moi un Nikka Pure Malt White, ce qu'ils veulent pour les autres (je n'ai aucune action, nada, et pas d'abus selon la formule). Je n'ai pas pu résister.
Rédigé par : Giuseppe | 11 décembre 2024 à 19:59
@ Achille | 11 décembre 2024 à 14:36
« J-L Mélenchon n’est plus rien dans le paysage politique »
Vous prenez vos désirs pour des réalités. Vous n’avez rien compris aux passes d’armes entre les divers acteurs de la tragédie politique en cours. Demain, vous assurerez que Marine Le Pen ne pèse plus rien parce que le Prince cherche à réduire sa puissance. Vous pouvez l’écrire, le chanter, le susurrer, le vociférer. Cela n’en fera pas la Vérité. Mélenchon reste plus dangereux que jamais et le RN marche (oui, oui, il marche) sur l’Élysée (38 % d’intentions de vote au premier tour de la prochaine présidentielle, selon le plus récent sondage ; à 40 %, ce sera plié d’avance).
« [Trump] sera en mesure de tempérer ses ardeurs expansionnistes »
Ne vous aventurez pas dans les méandres des relations internationales sans le moindre bagage pour pondre un commentaire sérieux. Trump est dans l’exact contraire de la posture que vous lui prêtez. Ses « ardeurs » sont protectionnistes. Lui a compris que le chef d’une nation doit avant tout défendre celle-ci, son économie, sa puissance, sa souveraineté. Je vous fais grâce de préciser qui s’emploie à faire l’inverse, vous lui baisez les pieds sans aucune retenue.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 décembre 2024 à 18:40
« ...Xavier Bertrand, et d'autres qui sortiront du bois républicain... » (PB)
Mais cher monsieur Bilger, en quoi avez-vous vu que ce monsieur était un homme de droite, alors que selon ses paroles et ses actes il ressemblerait plutôt à un crypto-communiste (au moins par intérêt électoraliste), sachant qu'il y a plusieurs années il a participé dans une ville de sa circonscription à l'inauguration d'une place Lénine, oui Lénine, le fondateur d'un des pires systèmes politiques totalitaires et meurtriers de l'histoire sinon le pire et qui déclare toute honte bue "qu'il vaut mieux être avec les communistes qu'avec les identitaires" ?
https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/06/25/xavier-bertrand-dit-preferer-les-communistes-aux-identitaires-qui-en-savent-un-peu-trop-sur-lui/
Si nous comptons, pour redresser la France, sur les gens du marigot qui lui ressemblent, hélas parfois tapis chez LR, c'est plutôt mal parti...
Rédigé par : Exilé | 11 décembre 2024 à 18:18
Excellente journée, froide, la neige est là, c'est beau mais c'est froid. Et travailler dans mon atelier est pour le moins aventureux, je suis un peu tendre maintenant pour affronter le froid.
Alors j'en profite pour me réchauffer et me demander si j'ai loupé quelque chose, la naissance du divin nouveau Premier ministre. À force d'entendre par bribes des nouvelles je ne sais plus quand cet avènement aura lieu. Au fond je m'en tamponne allègrement le coquillard, si j'ai bien compris il n'est pas né mais déjà mort, mort-né en somme.
Là je gagne un peu de temps au coin du feu, alors j'occupe l'espace comme peuvent le faire tous ces médias en boucle, qui nous bassinent à longueur de journée sur la moindre coqueluche du petit dernier.
Bon c'est pas tout mais je dois réviser les réseaux B-CAN et C-CAN sans compter les sous-réseaux A-BUS et LIN, ça y est je peux y retourner je me suis réchauffé, et dire qu'on allait au lycée à pied avec 40 cm de neige et pas à portée d'une boule de pétanque.
LR ? Ils n'existent même pas en rêve. Wauquiez ? Chez nous personne ne le connaît et l'Occitanie ce n'est pas un timbre-poste.
Rédigé par : Giuseppe | 11 décembre 2024 à 17:26
M. Bilger,
Vous pardonnerez ou pas une diversion, elle ne vaut rien mais enfin, il me semble que par les temps qui courent peu vaut.
Peut-on rire de tout ? certainement !
Peut-on se moquer de tous ? sans aucun doute !
Peut-on critiquer méchamment ? c'est recommandé !
Peut-on dire que des écrivains méritent d'être abondamment calottés ? oui !
Peut-on le dire d'écrivains morts et enterrés ? oui, mais ce n'est pas poli !
Grosso modo, je peux dire s'il me plaît de le dire que Giono comme Camus sont des écrivains de leur temps et que hors de leur temps on s'en tamponne mollement le coquillard...
Voici ce qu'écrit M. Giono dans son ouvrage : Naissance de l'Odyssée (éditions Grasset) :
"Aplati sur le sable humide, Ulysse ouvrit les yeux et vit le ciel. – Rien que le ciel ! Sous lui, la chair exsangue de cette terre qui participe encore à la cautèle des eaux.
La mer perfide hululait doucement : ses molles lèvres vertes baisaient sans relâche, à féroces baisers, la dure mâchoire des roches."
Je dis : merde alors !
J'en parle autour de moi et un extraordinaire rebondissement vient m'affranchir !
Ce texte n'est pas de Giono, non pas du tout !
Le saviez-vous M. Bilger ?
Ce texte est celui de Marius Tutucelli élève de CE2 à l'école Pampérigouste de Cucuron.
J'ai eu la chance et le privilège de lire le vrai texte de M. Giono que je veux bien partager avec vous :
« Abandonné sur la plage, coquillages et crustacés, Ulysse, aux belles cnémides égarées dans les flots déchaînés, écarquille douloureusement ses mirettes remplies de sels marins très salés, et il vit le ciel. Rien que le ciel ! Pas une mouette, pas un goéland, que le ciel ! (Étonnant ! Commentaire de travail…) Sous lui, la chair exsangue (pas celle de Ulysse, Commentaire de travail...) de cette terre qui ruse prudemment avec des eaux marines contre le divin Ulysse.
La mer vicieuse hululait, hululait, hululait plusieurs fois mais doucement : ses molles lippes vertes comme le coussin de la vierge, baisaient sans se fatiguer, à fond les ballons et même férocement, la dure et piquante mâchoire des roches, qui ressemblait à la côte du côté de Saint-Raphaël. »
Voilà, ceci est le vrai texte ! On s'en doute vu la référence aux belles cnémides !
Voyez comme M. Giono savait écrire, lui seul pouvait nous imposer une mer qui « hululait »...
P.-S. : depuis, par chance il est interdit d'écrire que la mer hulule, il me tarde de voir interdire purement et simplement le hululement, pour la raison que c'est lugubre...
Rédigé par : duvent | 11 décembre 2024 à 15:46
@ Patrice Charoulet | 10 décembre 2024 à 15:42
Et si vous commenciez par commenter (un minimum) le billet du jour ce serait un bon début. Plutôt que nous infliger vos hors sujet cocasses et l'énumération saugrenue de vos excellents et célèbres amis de Facebook où figurent peut-être ceux ou celles que vous prétendez ne pas lire sur ce blog ?
Sans oublier vos petites recettes de cuisine, notamment celle du merlan à la dieppoise, révisée par vos soins et donc sans vin blanc, champignons ni moules... (fadeur garantie !)
Rédigé par : Axelle D | 11 décembre 2024 à 14:57
@ Robert | 11 décembre 2024 à 12:39
« Déjà, monsieur Mélenchon commence à vouloir agiter la société française et c'est un vrai révolutionnaire qui n'a rien oublié de sa période de formation trotskiste ! »
J-L Mélenchon n’est plus rien dans le paysage politique.
Déjà les communistes ont quitté le rafiot NFP et les socialistes sont en train de prendre le même chemin. Ne restent plus que les écolos pour amuser la galerie avec les eux exaltées que sont Marine Tondelier et Sandrine Rousseau.
Quant à Trump, EM a réussi à surmonter son protectionnisme lors de son premier mandat, je pense que, vu les bonnes relations qu’il entretient avec l’ancien et futur président des États-Unis, il sera en mesure de tempérer ses ardeurs expansionnistes.
______________________________________
@ Serge HIREL | 11 décembre 2024 à 12:53
« LFI a les moyens de les priver des circonscriptions que Les Insoumis leur ont offertes lors des législatives anticipées. Sans ce soutien, les députés PS ne seraient probablement pas parvenus à former un groupe (minimum requis : 15 élus). »
Je le redis à vous aussi : J-L Mélenchon n’est plus rien dans le paysage politique. Il est grillé !
La donne a changé. Les socialistes ont (enfin) compris que ce pacte avec LFI était totalement contre-productif pour leur avenir politique. Même Olivier Faure vient de s’en apercevoir, c’est tout dire !
Le NFP est en train de se déliter et à la prochaine élection présidentielle J-L Mélenchon va se ramasser sa quatrième et dernière veste.
Quant aux socialistes félons qui ont rallié LFI, pensant ainsi assurer leur place dans l’hémicycle, ils est encore temps pour eux de "faire leur chemin de Damas". Bientôt il sera trop tard !
Rédigé par : Achille | 11 décembre 2024 à 14:36
@ duvent
Merci.
Rédigé par : Aliocha | 11 décembre 2024 à 14:10
@ Achille | 11 décembre 2024 à 06:01
Vouloir n’est pas pouvoir, même pour une personne de bonne foi... Ce qui n’est pas le cas de Macron. La ficelle est grosse. Promettre de ne pas dissoudre avant la fin constitutionnelle de son mandat - ce qui, en soi, est déjà très incertain - n’a pour unique objectif que de tenter d’arracher les députés PS des griffes de Mélenchon. Tous ou presque lui doivent leur siège à l’Assemblée. S’ils l’oublient en quittant le NFP, plus la dissolution sera précoce, plus ils y laisseront des plumes. LFI a les moyens de les priver des circonscriptions que Les Insoumis leur ont offertes lors des législatives anticipées. Sans ce soutien, les députés PS ne seraient probablement pas parvenus à former un groupe (minimum requis : 15 élus).
Le coup du pacte de non-censure et de non-recours au 49-3 est à peu de choses près du même acabit. De plus, ce stratagème est contraire à l’esprit et à la lettre de la Constitution.
Quant à votre ritournelle sur les « Républicains responsables » et les « promesses populistes », elle finit par... ennuyer (pour rester poli). Demandez au Château de vous fournir de nouveaux éléments de langage.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 décembre 2024 à 12:53
@ Achille | 11 décembre 2024 à 06:01
Vous jouez ici les doux rêveurs à la mode rousseauiste !
Tout d'abord l'engagement de monsieur Macron ne vise qu'à répondre à sa déclaration récente à la télévision dans laquelle il a exprimé sa volonté de rester à son poste jusqu'à la dernière seconde. Mais son mandat quoi qu'il en pense pourra être raccourci par une révolte des Français qu'on ne peut pas prévoir.
Déjà, monsieur Mélenchon commence à vouloir agiter la société française et c'est un vrai révolutionnaire qui n'a rien oublié de sa période de formation trotskiste ! Et
parce que les choix de Bercy et du ministre du Budget ne vont faire qu'empirer la situation des Français et donc vont lui faciliter la tâche.
Ensuite parce que la promesse de monsieur Macron de réindustrialiser le pays est en train de perdre de sa réalité car son "ami" Trump fait tout pour récupérer tous les capitaux d’investissement européens vers les USA du fait de son protectionnisme et des conditions hyper favorables d’installations d'entreprises industrielles, en particulier au plan énergétique.
Enfin, tout ce que fait monsieur Macron en voulant à tout prix imposer un gouvernement non censurable est pour une grande part a-constitutionnel, si ce n'est anti-constitutionnel et anti-démocratique quand il écarte souverainement de toute discussion un parti légalement représenté et surtout le premier en nombre à l'Assemblée nationale.
En effet, il ne se comporte aucunement en président de la Ve République tel que le définit la Constitution, mais bien en président du Conseil des IIIe et IVe Républiques puisqu'il se charge lui-même de constituer un gouvernement...
À force de prétendre à l’État de droit et de pratiquer continûment une forme d'anti-Droit, il me semble qu'il commet des erreurs que le Peuple français, qui ne le soutient plus guère, ne lui pardonnera pas, tout comme aux partis politiques qui se prêtent à cette palinodie.
Rédigé par : Robert | 11 décembre 2024 à 12:39
« La droite des actes ou celle des magouilles ? » (PB)
À la suite de Charles le Chauve, Louis X le Hutin et quelques autres personnages historiques, allons-nous devoir lister Manu 1er le Magouilleur, créateur de la coalition magouillo-démocrate rassemblant la fine fleur de la vraie gauche et de la fausse droite pour continuer de faire taire le peuple ?
Rédigé par : Exilé | 11 décembre 2024 à 12:10
@ Robert | 10 décembre 2024 à 18:40
« Ils sont donc les héritiers de Jean Monnet (https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/biographie-jean-monnet-1888-1979/), agent du président Roosevelt pendant la Seconde Guerre mondiale et à ce titre ennemi juré de la France Libre et du général de Gaulle.»
Et c'est bien ce même Jean Monnet qui avait soufflé dans l'oreille de Roosevelt l'idée de créer une Lotharingie à partir de territoires prélevés sur le nord-est de la France, sur la Belgique et sur le Luxembourg, idée que Winston Churchill a réduite à néant.
Création de l'Europe à partir de conciliabules privés, Young Leaders, mondialisme, sans oublier le Bilderberg, Davos et la Trilatérale ainsi que les réseaux croisés y afférents : il y aurait de quoi remplir des volumes entiers.
Mais bien entendu, cela risquerait de faire hurler au « complotisme » dans le Landerneau politico-médiatique...
Rédigé par : Exilé | 11 décembre 2024 à 11:41
@ genau | 10 décembre 2024 à 18:07
Vous écrivez avec une sorte de prétention qui pourrait être prise pour du dépit ou de l'aigreur.
Des tournures chantournées, plaisantes et pleines d'une feinte retenue laissent croire qu'une grande découverte est là, pour le lecteur qui s'en montrera digne...
Moi, je n'apprécie que très moyennement votre prose, qui laisse sur sa faim, et pour une raison certainement profonde vous vous morfondez, vous languissez, et cette langueur théâtrale manque de sel, celui de la terre féconde...
Puisque nous sommes dans ce temps où la crèche et les suces-miel adoucissent légèrement ma vision, je n'irai pas plus loin dans la tentative de comprendre toutes vos insinuations.
Je me suis seulement attardée sur votre phrase :
« Et pourtant, dans quelques jours, toute vanité refoulée, beaucoup, en secret, et en avance sur le calendrier, murmureront cette exaspérante complainte qui résume tous les espoirs déçus, humains et religieux, sauf les musulmans qui croient aux coussins de soie verte et aux filles... chut, c'est méprisable. »
Je n'aime pas ce que j'ai saisi.
Dieu peut être interrogé, et l'abandon incompris, cependant le tableau de Andrea Solari nous dit quelque chose et cette chose est belle, est-ce le coussin vert ou la fille ?
Ce ne peut être le mépris, n'est-ce pas ?
https://www.tableauxcelebres.com/peintures/la-vierge-au-coussin-vert.html
Rédigé par : duvent | 11 décembre 2024 à 11:10
Satan dévoilé se déchaîne, esprit frappeur, curé de m...
Le Christ a vécu la souffrance humaine jusqu'à la sensation d'abandon, avant de lâcher prise, étymologie hébraïque du terme pardon :
Jésus s'écria d'une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
https://saintebible.com/luke/23-46.htm
Que ceux qui penseraient être accusés se rassurent, il est certain qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent, à fortiori ce qu'ils font.
Ils ont alors l'occasion d'accéder aux lâcher-prises du pardon.
Rédigé par : Aliocha | 11 décembre 2024 à 10:27
@ stephane | 10 décembre 2024 à 21:22
"Ce blog est une bonne thérapie. On peut "parler" sans être interrompu." Et cela vaut pour du carbone pur.
Excellente et juste remarque. Il suffit d'écouter Léa Salamé qui pose la question suivante en n'ayant pas écouté le moindre début de réponse de son interlocuteur. Anne Nivat insupportable, toujours à rajouter son grain de sel et nuire à la réponse de l'intervenant, enlevant toute la qualité de la pensée.
La très très grande majorité des plateaux TV et médias ne s' écoute pas, on interrompt à tout bout de champ, je l'ai dit c'est insupportable.
Le Majordome qui voudrait faire commenter des images où rien ne peut se traduire, un peu comme à l'époque des Guignols qui montraient le fond d'une cuvette de WC à l'eau verte pour simuler une image de vision nocturne de la guerre du Golfe. Et pourtant il insiste.
Et puis celle qui avait son stylo entre les mains comme pointeur qui officiait en hachoir de la parole, Julie Hammett, qu'est-ce qu'elle pouvait m'agacer, finalement je ne l'écoute plus. Ils sont nombreux et c'est désastreux apparemment cela doit plaire, rares sont ceux qui protestent.
Alors je fais mon commentaire de temps en temps, au moins là je sais que je vais aller jusqu'au bout.
Bonne journée, terrain impraticable, un peu de gel, mais la journée s'annonce belle.
Rédigé par : Giuseppe | 11 décembre 2024 à 09:39
@ Aliocha | 11 décembre 2024 à 00:06
"Reste, après l'abandon des illusions du père si sévère, à remettre son esprit aux mains de l'Esprit frère."
Et l'Esprit Frappeur, avec ses grandes mains, se déchaîna sur Aliocha, qui le méritait bien !
Rédigé par : Tipaza | 11 décembre 2024 à 09:11
Nous sommes devant de vrais choix de société, se déchaîner contre les politiques ne fait pas avancer d'un iota la problématique de la protection sociale, qui est une exacte illustration du "En même temps".
D'un côté, vous donnez votre argent au privé chez les libéraux, de l'autre à l’État chez les socialistes, c'est de toute façon vous qui faites tourner la machine, qui effectivement demande moins de moyens humains pour fonctionner, avec les progrès de l'IA.
Les deux systèmes ont leurs défauts, le libéral laisse de plus en plus de gens sur le carreau, avec les dérives engendrées par la misère, l'étatique sa lénifiante tendance à mal fonctionner, pantouflage, corruption et cooptation généralisée, coût invraisemblable pour un résultat de plus en plus minable comme on l'observe en France, mais coût aussi partagé par le privé, quand les populations vieillissantes engendrent des frais que les actifs de moins en moins nombreux ont de plus en plus de peine à payer.
Comme disait Coluche, quand le plancher des prix monte et que le plafond des profits au minimum stagne, vous finissez par être coincés, tronçonneuse ou pas.
La solution se trouve donc dans la relation qu'entretiennent les deux entités, qui en sont encore aux infantilismes russo-poutiniens ou israélo-palestiniens, alors que tout le monde, même Robert Marchenoir en convient, sait que nous ne pouvons nous passer d'un État fort payé par le contribuable pour réguler par l'impôt ces nouveaux besoins.
Elon Musk en convient lui aussi et parle d'un revenu universel, inévitable quand les délaissés en sont au point d'assassiner les patrons des assurances privées.
Cela suffira-t-il à apaiser les appétits et la férocité ?
Il y a là des questions de dessein commun qui ne sont pas du tout réglées dans un contexte mondialisé, quand il ne suffit pas de dire au gens : tiens ta boîte de fentanyl, va crever dans ton coin, ou de l'autre côté, si tu sais pas quoi faire de ta vie, va donc te faire déchiqueter en déchiquetant de l'Ukrainien !
Il ne s'agit donc pas de pendre Macron et tous les politiques, mais d'arriver à équilibrer la relation entre profit et besoin, une sorte d'en même temps qui saurait dégager ce que l'humanité voudrait comme destin, quand elle a désormais les moyens de librement envisager les contraintes de ses conditions d'existence, dans la mesure où elle saurait les mesurer dans l'apaisement, ce souverain bien qui n'est que la définition pragmatique qui permettrait de répondre à cette question essentielle du sens de sa vie, qu'elle ne connaît pas et qu'il lui appartient de définir, mais dont tout indique que la réponse se trouve en la définition des devoirs qui permettent l'exercice de sa liberté, régulée en toute égalité par la fraternité, les quatre piliers rocardiens de la construction européenne, économie de marché, droits de l'homme, protection sociale et démocratie.
Il est peu dire que nous en sommes loin, comme il n'est pas impossible non plus d'arriver à imaginer que nous pourrions néanmoins au minimum envisager de faire la paix, quand chacun à son niveau micro-local s'occupe des siens, protégé par un État fort qui garantit cet effort et permettra alors d'envisager sereinement les choix offerts à notre entendement, partageant l'aventure mirifique de la vie commune qu'il nous est proposé d'ensemble envisager, quand est libre celui qui use de sa liberté, néanmoins pleinement conscient que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres, sur la route tracée qui se dévoile pas à pas sous nos pieds et dont il ne dépend que de nous de savoir l'emprunter.
Vive la liberté !
Rédigé par : Aliocha | 11 décembre 2024 à 08:45
@ stephane | 10 décembre 2024 à 21:22
Patrice Charoulet est amusant sur la forme, ce qui peut expliquer que certains le trouvent sympathique, j'imagine...
Sur le fond ?
Il est antipathique ; à l'origine, contre les pseudonymes, donc la liberté d'une part non négligeable d'intervenants.
Puis il s'est permis d'attaquer notre hôte - mais je préfère ne pas dire sur quel objet pour ne pas donner d'écho à son injustice - et à présent, il joue les coquettes, j'ai une hiérarchie personnelle, mais vous ne saurez pas laquelle... On n'a pas envie de demander sa note au prof insipide, non. De l'air !
Pour se purifier, au contraire, extrait du Gai savoir :
" 272.
Qu’aimes-tu chez les autres ? — Mes espoirs.
273.
Qui appelles-tu mauvais ? — Celui qui veut toujours faire honte.
274.
Que considères-tu comme ce qu’il y a de plus humain ? — Épargner la honte à quelqu’un.
275.
Quel est le sceau de la liberté réalisée ? — Ne plus avoir honte devant soi-même."
Rédigé par : Lodi | 11 décembre 2024 à 07:27
@ Aliocha
"Reste, après l'abandon des illusions du père si sévère, à remettre son esprit aux mains de l'Esprit frère."
Sauf que l'Esprit, es - pri, c'est ce qui est avant, le dieu Prithou.
D'image en image, on en a perdu le sens pour finalement comme vous faites avec au passage la confusion avec l'âme, dire ce que vous êtes seul à pouvoir comprendre si ce n'est un psy.
Avec vos dyades emphatiques de curé de m... comme disent certains bénédictins, vous êtes le prototype du destructeur du christianisme.
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@ Robert Marchenoir
Bien d'accord avec vous, si ce n'est que les politiciens sont presque tous des fonctionnaires ou salariés de syndicats ou d'associations inutiles payés par eux avec l'argent du contribuable, justement ce qu'il faudrait supprimer.
Si on réduit la fonction publique et assimilée au nécessaire, on vide le parlement.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 décembre 2024 à 07:20
Emmanuel Macron a dit mardi aux chefs de parti réunis à l'Élysée "sa volonté de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale" d'ici la fin de son mandat en 2027.
En clair on calme le jeu, à charge pour les députés des trois blocs de faire preuve de compréhension mutuelle, ce qui aura pour effet d’apporter un peu de sérénité dans le pays qui en a bien besoin.
L’objectif est de reprendre un dialogue constructif entre républicains responsables et marginaliser les partis extrêmes de gauche comme de droite qui abusent les Français en les abreuvant de promesses populistes qu’ils seraient bien en peine de mettre en œuvre sans plonger le pays dans une inflation galopante et la récession.
Il semble qu’une partie de la gauche ait compris le message et commence à vouloir se détacher de l’emprise de LFI.
Il était temps. On n’y croyait plus !
Rédigé par : Achille | 11 décembre 2024 à 06:01
Reste, après l'abandon des illusions du père si sévère, à remettre son esprit aux mains de l'Esprit frère.
Rédigé par : Aliocha | 11 décembre 2024 à 00:06
Alors, la droite des magouilles, évidemment. Vous l'avez un peu cherché, avouez-le, avec un tel titre. Je m'explique.
Les politiciens sont une race funeste, mais inévitable. Convenons donc de consacrer une part de nos ressources, aussi modeste que possible, à leur entretien : costumes, homards, faux emplois et tutti quanti.
En échange de quoi, ils consentent à rester dans leur zoo doré, entre eux, à se tirer dans les pattes, en nous cassant les burettes le moins possible.
Pendant ce temps, nous ferons marcher le pays, tous autant que nous sommes, entrepreneurs, professeurs d'écoles libres, infirmières payées par le marché et ainsi de suite.
Même chose pour les fonctionnaires : on en gardera 30 %. Vingt pour cent seront payés à ne rien faire. Comme aujourd'hui, en somme, sauf qu'ils auront vraiment interdiction de travailler, de peur qu'ils ne nous collent des règlements intempestifs, qu'ils s'emploient à recruter des collègues, etc.
Oui, je sais, c'est un sacrifice, mais l'investissement en vaut la peine, croyez-moi.
Quant aux 10 % restants, on les paiera généreusement, ils seront pleinement responsables sous un contrat de droit privé, et ce sont eux qui feront le vrai travail que l'on attend de l'État.
Mon idée peut paraître déstabilisante, je le reconnais. Cependant, réfléchissez : vous conviendrez bien vite qu'elle tombe sous le sens.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 décembre 2024 à 00:06
"Le conflit entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau , au sein des Républicains, est révélateur et a une longue tradition politique qui pourrait concerner beaucoup d'histoires partisanes." (PB)
Tout cela est du pipi de chat, ça y est on y arrive, les fameuses poignées de main de MLP et surtout celles de Mariani chez le Sanguinaire. Assad est tombé, alors certains doivent serrer les fesses, la suite politique au RN s'annonce torturée, ils ont perdu un des leurs en route, sur un élection partielle. Le combat des pusillanimes LR compte pour du beurre. Plus personne ne veut de ces recuits, Retailleau est un chef d'état-major sans état et sans major, quant à ses troupes elles sont squelettiques, le combat est ailleurs et il tarde à émerger.
Ici il m'est arrivé d'allumer Mariani et ses accointances pourries, pas une fois je n'ai entendu parler du Berger, il y était lui aussi, je l'avais cité, il ne faudrait pas qu'il passe entre les gouttes.
La belle et fine équipe que voilà !
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/politique/jean-lassalle/le-voyage-de-jean-lassalle-en-syrie-fait-couler-de-l-encre-5190646.php
Tout cela pour dire aussi que MLP a du souci à se faire, et puis son copain aussi, Frédéric Chatillon, que du beau monde autour de Marine.
https://x.com/marineturchi/status/1865808778156732714
Je ne pense pas que cela renversera la table mais sans rentrer dans les détails, elle nous dépècera, nous vendra à la découpe si on ne veille pas. Je sais ils n'étaient pas les seuls, Chirac aussi, mais Chirac n'est plus là, eux sont encore en place et ils savent maintenant. Pauvre Chirac, le préféré des Français, sales images qui ressortent maintenant, et ce n'est que le début. Les prisons sont les mêmes, les prisonniers aussi, mais libres aujourd'hui.
LR dans tout ça ? Eh bien rien ! Si ce n'est se faire reluire de temps en temps par les médias, comme ils l'ont fait avec la Grande Bourgeoise en son temps. Un l'avait compris avant tout le monde, Éric Ciotti s'en est allé, s'est barré, Laurent Wauquiez est un gardien d'immeuble, Retailleau bien seul n'a pas grand-chose à mettre au pot, alors LR est une niche politique, juste bon pour retourner à la niche avec ses moins de 5 %.
Ils ne sont pas connus tous ces types, juste une partie des régions, Lisnard faut pas rêver avec lui, il est sousleplusbeaupanoramadumonde pourquoi irait-il se prendre toute la pollution parisienne en pleine figure, alors qu'il a la Riviera au pied de sa porte ? Le pouvoir et son enchantement à ses limites, quand on a connu Cannes jusqu'à Monte-Carlo, tout le reste est littérature. Le ciel, le soleil et la mer et son festival, que du beau, du people, du chaud au coeur.
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Ils ont cramé la caisse la droite LR rassemblée ou le PS au choix, et maintenant ils viennent demander aux citoyens de se serrer la ceinture, et 1 MILLIARD d'euros pour les assemblées de budget, lesquels sans vergogne allaient en mettre une pincée de plus si certains boucliers ne s'étaient pas levés.
Cette caste politique est la première à devoir se remettre en cause, l'éclatement de la société vient de là, elle est en miettes, n'a plus qu'un recours retranché dans le camp qui défendra le mieux ses intérêts, et c'est ce qui se passe maintenant, sous nos yeux. Puisque ça a pété, au moins qu'on aille jusqu'au bout, il y a tout à faire, les écoles, et la suite du régalien.
Gégé et Cie, les homards de l'autre, c'est rien soi-disant, mais le symbole, l'éthique, l'honneur de servir, n'ont pas forcément besoin de tous ces ors et paillettes. Je n'ai pas dit que nos représentants doivent vivre comme des galeux, mais quand il faut aller au front on imagine mal le chef derrière la troupe et à table à se faire servir.
S'ils avaient bossé un peu plus pour certains dans la production, ils sauraient ce qu'est l'exemplarité, payer de sa personne, prendre les coups pour ses équipes et pas s'afficher repus devant des médias qui n'en demandaient pas tant.
Nos politiques sont des gâtés il faut arrêter de se la raconter, certains demanderaient le cumul des mandats alors qu'avec un seul ils nous mettent en faillite, le résultat est là et en plus il faudrait les plaindre. L'autre qui trouvait le temps d'acheter des dessous affriolants avec ses indemnités, alors arrêtons de nous culpabiliser en disant qu'ils veillent jusqu'au bout de la nuit. Le boulanger et son mitron aussi, le type qui déroule de l'asphalte la nuit le fait aussi et j'en passe et des meilleurs.
Oui ils ont mis le pays en faillite, et encore on nous bassine sur Sarko en tant que visiteur du soir et Pépère en sauveur devant l'éternel et une pintade qui a foulé aux pieds des portiques par millions, ceux de l'écotaxe. Ce n'est pas un gouvernement d'union qui fera l'affaire, c'est un gouvernement de renversement et enfin mettre les comptes en ordre. Du pognon il y en a, juste déplacer le curseur de la dépense du fonctionnement vers l'investissement.
Bien sûr c'est facile à dire, d'autres l'ont fait, il suffit d'un peu de courage et des hommes idoines, Jacques Rueff l'a fait, mais toujours cette sacro-sainte gamelle, d'ailleurs c'est le chantage de Méluche vers les dissidents éventuels.
Aucun espoir pour l'instant, le référendum qui vous donne des pleins pouvoirs virtuels pour faire les citoyens l'attendent pour en sortir.
Rédigé par : Giuseppe | 10 décembre 2024 à 22:12
@ Serge HIREL, sur le sieur Charoulet
Ce professeur honoraire vous lira-t-il ?
Dans ce cas soyez-en flatté car il vous classerait dans les commentateurs intelligents et plus si affinités.
Suspense.
Être admiré par un macronien, chanceux que vous seriez. Noël avant l'heure en quelque sorte.
N'abusons pas de la censure.
Ce blog est une bonne thérapie. On peut "parler" sans être interrompu.
Lire les aventures de Patrice m'amuse et parfois me console...
Rédigé par : stephane | 10 décembre 2024 à 21:22
@ Serge HIREL
Toute comparaison avec le Général de Gaulle est invalide tant le personnage est exceptionnel du fait de sa personnalité mais surtout de la dimension historique qui était la sienne de son vivant avec l’appel du 18 juin. Par ailleurs le contexte de 1969 était totalement différent de celui d’aujourd’hui. De Gaulle a démissionné à un moment où les gaullistes disposaient à l’AN d’une majorité écrasante acquise en juin 1968 par Georges Pompidou.
Ce que j’appelle le « sport national » se développerait davantage en absence de majorité absolue ce qui risque d’être le cas dans le futur avec l’apparition de trois blocs de force à peu près équivalente. Mais même les majorités absolues peuvent se déliter. Giscard et Hollande pourraient en témoigner.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 10 décembre 2024 à 19:14
Je rejoins le commentaire de Serge HIREL | 10 décembre 2024 à 16:49.
Il faut cependant ne jamais oublier que la plupart de ces personnages du théâtre politique français sont des Young Leaders passés par la French American Foundation.
Ce sont donc des personnes qui s'inscrivent dans l'abandon de la Nation et des choix du Peuple souverain. On peut en avoir une petite illustration ici : https://bienvenueenabsurdistan.fr/2021/01/24/les-young-leaders-et-la-macronie/
Ce qui permet de comprendre la constance avec laquelle ils ont allégrement œuvré, avec la gauche socialiste, à l'abandon des compétence régaliennes à l'Union européenne.
Ils sont donc les héritiers de Jean Monnet (https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/biographie-jean-monnet-1888-1979/), agent du président Roosevelt pendant la Seconde Guerre mondiale et à ce titre ennemi juré de la France Libre et du général de Gaulle. Raison pour laquelle il a prôné le soutien du régime de Vichy et voulu imposer le général Giraud, excellent militaire mais sans capacité politique, à Alger en 1942-43. Jean Monnet qui était favorable à l'instauration de l'AMGOT que de Gaulle, grâce à son pacte avec le général Eisenhower, a empêchée pour rétablir la nation française dans son héritage historique.
Il est donc curieux d'entendre ces personnages influents de LR, notamment un Laurent Wauquiez a priori agrégé d'Histoire, se réclamer du gaullisme alors que leur action politique, notamment depuis monsieur Sarkozy, a été fondamentalement l'inverse du gaullisme !
Rédigé par : Robert | 10 décembre 2024 à 18:40
@ Patrice Charoulet | 10 décembre 2024 à 15:42
« Quand [dans « Commentaires récents »], j'aperçois quelqu'un que j'apprécie, quelqu'un d'intelligent, d'original ou d'excellent, je clique sur son nom. Parfois, je n'ai à cliquer sur aucun nom. »
Il est tout à fait probable que vous agissiez de même avec vos élèves. Celui qui ne vous intéressait pas ou se montrait imperméable à votre autorité n’avait droit qu’à votre mépris. Si quelques milliers de vos collègues imitaient votre attitude - ce qui est tout à fait possible -, voilà de quoi expliquer une bonne partie du fiasco de l’Éducation nationale.
Que vous vous comportiez ainsi vis-à-vis des commentateurs de JaS est votre droit... mais le leur faire savoir en postant un message sur ce blog relève d’une rare bassesse à leur égard, mais aussi à l’encontre de nos hôtes. Sur tout autre blog, vous auriez été exclu sur l’heure, mais Pascale et Philippe sont trop respectueux de la liberté d’expression pour vous virer. Il est des instants où l’on regrette la censure...
Rédigé par : serge hirel | 10 décembre 2024 à 18:27
Alors je dois dire que quand je vois que Patrice Charoulet a fait un commentaire, je ne peux pas m'empêcher de le lire. Cela me rappelle les pochettes-surprises. Je ne suis jamais déçu.
De personnage de Jacques Tati, il est devenu un personnage de Georges Lautner et Michel Audiard, voire de Francis Veber.
Patrice, continuez à nous gratifier et à nous régaler de votre prose... hors sujet.
Rédigé par : stephane | 10 décembre 2024 à 18:15
Pétain aurait bien fait de rester à Madrid ; Franco n'est pas arrivé à le lui faire comprendre.
Et il faudrait croire, espérer, que l'un fera mieux que l'autre, l'agrégé mieux que le licencié, la gogauche mieux que l'hyperdroite, peaufiner les défauts d'un non engagé cassant autoritaire mais inactif. Mais pourquoi, diable, n'avons-nous pas exigé Mélenchon ou pire, Rousseau ? Au moins, à la place du marais nous aurions plongé dans la fosse, laquelle ? Choisissez, entre lions et purin. En Provence, on disait, aux fêtes locales: "bandissen dins li sueie" et je ne traduis pas. Les arabes font langue à part, "Franca barra", moi aussi.
Pendant ce temps, la dette court, irrattrapable, le déficit moisit, les faillites de TPE s'amoncellent, brisant le cadre de vie, et les investisseurs s'en vont en se pinçant le nez. Seules, la Bourse et les monnaies électroniques, impavides, poursuivent leur bonhomme de chemin, parce que la France est devenue une succursale du Bonheur des Dames et n'a plus aucune importance.
En revanche, elle est devenue émérite en matière de dictature administrative et pénale : interdictions à foison, amendes toujours lourdes, contrôles sans fin, concurrence entre agences inutiles (18 mois pour ouvrir un laboratoire d'analyses), corruption des esprits par l'évocation de réformes aussi inutiles que douteuses, comme les voitures électriques, négligence des avis autres que le sacro-saint GIEC qui ne crée rien et oublie tout ce qui n'est pas de l'avis divin : le carbone. Notre importance quantitative est dérisoire, qu'importe, c'est la férule qui compte.
SI tout cela est, naturellement, contestable, comme l'avis de Mme Rousseau sur Monsieur Sansal, il reste vrai que nous obéissons à une bande de malfrats politiques qui ne sont pas ceux, pour vos souhaits, que vous avez élus.
Les Français sont très très sots. Il a très bien été dit que nous n'avons jamais rien fait de mieux que les autres peuples et que les actes décisifs dans les grands conflits n'ont pu être réalisés qu'avec l'aide de nos alliés. Et pourtant, dans quelques jours, toute vanité refoulée, beaucoup, en secret, et en avance sur le calendrier, murmureront cette exaspérante complainte qui résume tous les espoirs déçus, humains et religieux, sauf les musulmans qui croient aux coussins de soie verte et aux filles... chut, c'est méprisable.
Lamma, Lamma sabactani.
P.-S. : les renvois à des sites ne fonctionnent pas, chez moi du moins.
Rédigé par : genau | 10 décembre 2024 à 18:07
Gauche, droite, ce sont des concepts d'un autre temps et complètement périmés.
Certes ces mots se font encore entendre par-ci, par-là, surtout ces derniers mois, mais l'histoire avance à grands pas.
Plus personne ne se fait d'illusions.
Les politiques futures ne seront ni de droite ni de gauche et se feront tant bien que mal au gré des circonstances pour résister à la violente et inévitable tempête qui s'abattra sur nos têtes.
La dette, la crise, le wokisme, l'islamisme, le LGBTisme, les peuples que l'on fera passer allah moulinette...
Il faudra inventer de nouvelles solutions, ni de droite ni de gauche, devenues obsolètes, mais comme la gamelle est trop bonne, ne changeons rien.
Rédigé par : sylvain | 10 décembre 2024 à 17:50
@ Marc Ghinsberg | 10 décembre 2024 à 11:47
« Fallait-il dissoudre avant les vacances ou à l’automne ? Comme on ne peut refaire l’histoire, on n’aura jamais la réponse à cette question. »
Il est vrai que la dissolution était annoncée. Prévue à l’automne, elle aurait pu être précédée d’une vraie campagne électorale, de vrais débats d’idées et même de projets bien structurés de coalitions. Macron a préféré la méthode du « vite fait-mal fait » qu’il avait déjà employée au printemps 2022 pour obtenir sa réélection, légitime mais contestable. Qui peut douter qu’une Assemblée nationale renouvelée dans des conditions réellement démocratiques n’aurait pas la même configuration que celle qui provoque le chaos actuel ?
Le plus grave est que, plus le temps passe, plus il apparaît que cette dissolution précipitée n’était pas un mouvement de mauvaise humeur du Président un soir de défaite, mais une décision mûrement réfléchie.
« Il faut bien admettre que jusqu’à présent une majorité d’électeurs ne souhaitent pas que le RN exerce le pouvoir. »
Je ne partage pas votre opinion. Il me semble qu’aujourd’hui tous les sondages indiquent qu’une majorité de Français considèrent le RN comme un parti de gouvernement. Il serait plus juste d’écrire que, lors du premier tour des élections législatives, beaucoup d’électeurs ont encore hésité à sauter le pas. Le second tour n’a apporté aucune leçon sur ce point, les organisateurs du « front républicain », Attal, Macron et Mélenchon en tête, ayant magouillé dans 210 circonscriptions sur 501 pour battre le candidat RN.
« Ne pas respecter les échéances électorales c’est en l’occurrence porter atteinte à la fonction présidentielle »
Si mes souvenirs sont bons, un Président de la Ve République a déjà commis ce « crime ». Il a démissionné au cours de son mandat. Pire, il en avait même agité la menace avant le référendum qu’il a perdu. Il s’appelait Charles de Gaulle...
Quant à l’argument qui tente de faire croire que l’appel à la démission du Président deviendrait un « sport national » si Macron obtempérait, il n’est qu’une argutie sans fondement. Pour quelle raison un Président disposant d’une majorité absolue à l’Assemblée ou capable de nommer un gouvernement minoritaire, mais n’agitant pas de chiffons rouges devant ses opposants au risque d’être censuré, serait-il ainsi menacé ? Macron s’est mis tout seul dans cette situation parce qu’au-delà de sa terrible erreur du 9 juin, il a tenté et tente encore de ne pas respecter le résultat des législatives, qui, clairement, aurait dû le conduire à au moins se mettre en retrait. Il a voulu jouer au plus fin. Il a organisé une fausse cohabitation. Il a perdu... mais ne l’a pas encore compris.
Rédigé par : Serge HIREL | 10 décembre 2024 à 17:43
L’appétit vient en mangeant, dit-on. Celui de Laurent Wauquiez, rejeton d’une des grandes familles du Nord, insatiable dès sa jeunesse cossue, le restera tant qu’il n’aura pas obtenu ce qu’il désire depuis bien longtemps et désormais sans s’en cacher : le Château. Pour accéder à son Graal, il se permet et se permettra tout, y compris l’indécent.
Bruno Retailleau, lui, issu d’une belle bourgeoisie paysanne, est plus frugal, moins carnassier, mais la volonté de réussir, bien plus que le hasard et l’entregent, l’a conduit jusqu’aux allées du pouvoir et, sans encore l’afficher, il caresse maintenant le même rêve mais n’en fait pas une obsession.
Si l’on allait jusqu’à la caricature qui exagère les traits, Wauquiez est un flambeur sans panache ni limites, Retailleau un maître compagnon du Devoir. Le premier est énarque, le second est allé à l’école du bon sens. Ils ne sont pas faits pour s’entendre. Pas plus que ne pouvaient se supporter Sarkozy et Fillon.
Bien sûr, cela nuit aux intérêts de leur parti et de la droite qui, déjà, n’a pas besoin de cette querelle de moins en moins feutrée pour rester divisée. Mais le fait est là et il ne faut plus compter ni sur l’un ni sur l’autre pour déposer les armes. Le point de non-retour est dépassé.
Dans les prochains mois, LR devra se doter d’un nouveau président. On sait depuis quelques années combien ce choix du « chef » est périlleux pour la bonne santé du parti. Cette fois, la dispute entre LW et BR sera au cœur du débat. Il sera décisif quant à son futur, force néo-gaulliste visant le pouvoir ou, comme le PS aujourd’hui, simple machine à gagner (ou à perdre) les élections. LR aura le choix entre le camp du narcissisme, élégant parfois, rugueux souvent, et celui du courage au service, non d’un homme ou d’une coterie, mais de la France et des Français.
On ose encore espérer qu’il reste chez ses militants assez de valeurs gaulliennes et de convictions politiques pour faire le bon choix, pour se donner pour dirigeant le « faiseur » qui met les mains dans le cambouis sans se soucier de les salir et renvoyer à ses peaux d’âne le « beau parleur » qui change d’avis et d’entourage au fil de la progression de sa carrière vers le sommet tant convoité.
Rédigé par : Serge HIREL | 10 décembre 2024 à 16:49