Que François Bayrou (FB) ait été nommé Premier ministre dans la matinée du 13 décembre est loin de me déplaire par rapport à ce qu'on pouvait craindre des élucubrations présidentielles.
Mais la manière vaudevillesque dont la chose s'est faite, le passage de Sébastien Lecornu à FB dans la tête du président en quelques heures, montre à quel point, depuis sept ans, les nominations et les promotions ont plus relevé d'un jeu de hasard, d'une reconnaissance clientéliste que de choix mûrement réfléchis et acceptables. Certes sur un mode moins caricatural mais il n'empêche que rétrospectivement on ne peut qu'avoir froid dans le dos à l'idée des risques qui ont été pris.
FB, dans un rapport de force qu'il a gagné, s'est imposé au président de la République. Pour l'un et l'autre, il va s'agir de leur dernière chance.
Pour Emmanuel Macron, cela va de soi. Si FB échoue, si une motion de censure renverse son gouvernement, je vois mal ce que le président pourra opposer aux blocages cette fois irréversibles dont la responsabilité initiale lui revient et à la constatation que son départ anticipé serait le seul remède.
Pour FB, ce sera aussi l'ultime possibilité de démontrer ce qu'il vaut vraiment. Sans qu'on puisse douter de ses ombres ou de ses lumières : les unes et les autres ne prêteront plus à discussion.
François Bayrou, âgé de 73 ans, est moqué par certains parce qu'il n'aurait rien accompli durant quatre ans au ministère de l'Éducation nationale puis comme haut-commissaire au Plan. D'autres l'accusent de trahisons, lui reprochant d'avoir voté, à titre personnel, pour François Hollande en 2012 au détriment de Nicolas Sarkozy dont le quinquennat l'avait déçu, et choisi, en 2017, Emmanuel Macron contre François Fillon.
Outre qu'il est toujours navrant de voir des citoyens tourner en dérision des responsables politiques qui les dépassent de cent coudées, l'outrance avec laquelle on appréhende le bilan de FB et certaines de ses positions est injuste. Pour ces dernières, on oublie le courage qu'il lui a fallu pour les faire passer avant le conformisme et la solidarité automatique qu'on attendait de lui.
Par ailleurs, pour qui connaît le parcours de FB et sa vocation centriste depuis le début, il conviendrait par honnêteté de placer sur le plateau positif de sa balance le lanceur d'alerte qu'il a été, notamment pour la gravité de la dette ainsi que pour le scandale démocratique de l'arbitrage Sarkozy-Tapie-Lagarde. Et son attachement constant pour une vie républicaine apaisée qu'il n'estimait possible que grâce à un dépassement de la gauche et de la droite.
Aussi la haine de Simone Veil à son encontre avait été mal comprise !
Quand FB a permis à Emmanuel Macron d'être élu en 2017, son soutien était parfaitement cohérent avec ce qu'il avait sans cesse pensé et martelé. Au point qu'on pouvait parfois questionner la validité d'une politique qui semblait ne s'attacher qu'aux modalités du débat public. Il faut convenir qu'il est demeuré un homme, durant les sept années de macronisme, à la fois libre, indépendant mais fidèle. Parfois critique mais argumentant souvent en faveur du président. Il avait un passé à faire valoir pour arracher Matignon à la force de son désir...
Sa volonté acharnée de faire sortir le centrisme de l'opportunisme et de l'inconsistance programmatique doit lui être reconnue. Sa vision du centre était pugnace, sans concession et, de fait, infiniment plus difficile à assumer que le confort de s'abandonner aux extrêmes. J'ai particulièrement apprécié le FB de cette époque, qui avait su redonner leur fierté à une cause et à un camp trop longtemps discrédités pour leur mollesse.
François Mitterrand a abusé de ces attaques faciles.
En même temps, F. Mitterrand qui était avare de compliments - même si tactiquement il disait à chacun de ses soutiens et de ses fidèles qu'il était le meilleur, même Jean-Luc Mélenchon en a bénéficié ! -, n'a jamais hésité à faire part de son estime pour la personnalité de FB, parce que celui-ci brillait par le verbe et la culture, ayant dominé courageusement un bégaiement.
Pour ma part, je ne dirai pas que je l'ai bien connu - ce serait outrecuidant - mais suffisamment côtoyé toutefois pour pouvoir offrir un témoignage sur sa tolérance et son souci de la liberté d'expression. À plusieurs reprises, il m'a convié à faire un discours à l'université d'été du MoDem, à Guidel, En pleine conscience du caractère libre et imprévisible de mon propos public. Je me souviens de son écoute et de son attention. Quand plus tard il a affirmé, devant un autre parti, que "penser tous la même chose ce n'était plus penser", j'ai retrouvé avec bonheur et nostalgie un état d'esprit dont il m'avait fait bénéficier.
Premier ministre, comme il l'a déclaré en réponse à Michel Barnier il va affronter "un Himalaya de difficultés". Sa tâche est immense. Tout ce qu'on est en droit de demander, de la part de ses adversaires comme de ses alliés, est qu'on le traite comme il le mérite : gravement, sérieusement, avec respect. Sans les moindres dérision ni abaissement.
Qu'on n'oublie pas que ce sera la dernière chance, au président comme à lui, pour la France et les Français.
@ Achille | 23 décembre 2024 à 07:45
Et vous voilà déguisé en « casque bleu »... Ce n’est pas Carnaval, c’est Noël ! Et, franchement, la Macronie ne paraît pas détenir le titre de championne de la négociation, la confiserie Mac(a)ron étant plutôt spécialisée dans l’envoi de pruneaux, de marrons et de caramels, y compris aux Mahorais (qui ont mal voté). Pardonnons à Saint-Manu (auréolé), ce n’est pas de sa faute... Il a hérité de ce don familial.
Vous aurez bien sûr déjà remarqué que la mission dont vous vous êtes autosaisi a échoué, l’agresseur, loin de baisser pavillon et de faire amende honorable, réclamant des excuses de la part de ses victimes... et annonçant par avance que sa Seigneurie ne les accepterait pas.
« Des broutilles », dites-vous ! Vous appelez « broutilles » le fait d’insulter Axelle D et sa famille, de les soupçonner de ne pas être tout à fait Français parce que leurs aïeux, noirs (quelle horreur !), ne l’étaient pas à l’époque des Croisades, dont le bonhomme rêve du retour ?
Que dites-vous ? Il est... Oui, c’est exact.
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@ Axelle D | 22 décembre 2024 à 21:37
« Cet individu est d'une incommensurable bassesse ! »
La terre est basse... et Jean s’enterre... Inutile de répondre à ses injures d’outre-tombe. Le silence s’impose...
Rédigé par : Serge HIREL | 24 décembre 2024 à 13:28
@ Achille
Je vous sais gré de votre volonté d’apaisement. La tentative est néanmoins inutile. Sans excuse de leur part, je ne pardonnerai pas. Entre gens bien éduqués, l’invective et l’insulte ne devraient pas être tolérées. On rappellera que pareilles façons ne tiennent pas lieu d’arguments. Il est regrettable que ces méchantes manières émanent de personnes dont l’âge devrait les en préserver. On ne s’étonnera pas de la déliquescence de la société et de l’augmentation de la violence en icelle, si même ceux qui devraient être les plus vénérables montrent un si vilain exemple.
Rédigé par : Jean sans terre | 23 décembre 2024 à 14:05
Nous allons bientôt entrer dans la période appelée "la trêve des confiseurs" (*).
J’invite certains contributeurs de ce blog à oublier les petites querelles qui les opposent, souvent pour des broutilles.
En cas de désaccord sur des éléments invérifiables, c’est celui qui insiste qui a tort.
Personnellement j’ai pris le parti de ne pas répondre aux intervenants agressifs et sans humour. Ce qui ne m’empêche pas, évidemment, d’apprécier comme il se doit les petites piques plus ou moins spirituelles qui me sont adressées.
(*) L’expression apparaît en 1875 lorsque les groupes de la Chambre décidèrent que la période de fin d'année était peu propice aux débats politiques (cf. L’Internaute).
Rédigé par : Achille | 23 décembre 2024 à 07:45
@ Axelle D
Madame, vos propos sont malheureux. Vous vous indignez à tort. Vous voyez de la haine où il n’y en a pas.
Rédigé par : Jean sans terre | 23 décembre 2024 à 00:30
@ Serge HIREL
Cet individu est d'une incommensurable bassesse !
Lui répondre serait se mettre à son niveau.
Je vous remercie néanmoins de votre soutien d'autant plus appréciable que nous ne nous faisons habituellement pas de cadeau.
Joyeux Noël !
Rédigé par : Axelle D | 22 décembre 2024 à 21:37
@ Serge HIREL
Est-il nécessaire de me défendre contre vos outrances ? Croyez-vous m’atteindre ou persuader les lecteurs ? Vous ne dépeignez que le fond de votre âme qui déborde de fiel. En attendant, sur le fond, vous n’avez pas été capable de me contredire. Il semble vous répugner outre mesure que pour le sujet votre ignorance n’ait été que trop flagrante. Pour je ne sais quelle sotte raison, vous vous targuez de tout mieux connaître que quiconque. La discourtoisie de vos attaques à mon égard m’a obligé à démasquer votre imposture.
Rédigé par : Jean sans terre | 22 décembre 2024 à 13:50
@ Axelle D
« ...les membres de votre famille servent loyalement les forces de sécurité intérieures malgré le métissage de leur origine » (commentaire qui vous a été adressé le 21 décembre à 20:39)
« Malgré »... Cette fois, le bonhomme est fait. Il s’est dévoilé. Il est raciste. Selon cette engeance, le Français ne peut être que blanc et de souche depuis l’époque du baptême de Clovis.
Quand on repère un scorpion, deux solutions sont possibles pour s’en débarrasser : l’écraser ou s’en éloigner. J’ai choisi la seconde.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 décembre 2024 à 11:15
@ Serge HIREL
Pour je ne sais quelle raison sinon une vieille acrimonie rancunière à mon égard, vous avez insinué que j’outrageais les armées et leur ancien chef. Avec insistance, je le dénie. J’ai perdu beaucoup de mon temps à vous apporter les éléments pour vous défausser. Vous en avez reconnu un du bout des lèvres, à savoir que les Armées probablement ne suivraient pas le pouvoir exécutif dans une guerre civile contre les quartiers, ce qu’a admis son ancien chef. Vous avez plus le souci d’avoir raison que celui de la vérité. Pour ce qui vous concerne, je m’en tiendrai là. Il est vain d’opposer des arguments raisonnables à quelqu’un d’obstiné qui ne veut entendre raison.
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Je renvoie ceux qui sont intéressés par le sujet à la discussion entière que j’ai eue avec Serge Hirel et plus particulièrement à l’extrait que j’ai apporté à nos échanges. On y verra que ce que j’ai énoncé est véridique.
Je suggère, par ailleurs, de lire ou d’écouter l’ancien chef d’État-Major en ses autres interventions. Ce que n’a pas fait Serge Hirel. C’est pourquoi il ignore que depuis la modification du règlement de discipline générale des armées de 1973, le militaire, quelle que soit son élévation dans la hiérarchie, a l’obligation de s’assurer de la légalité d’un ordre. Cette révolution conceptuelle n’a pris son plein essor qu’à partir de la fin des années 90 jusqu’à aboutir à une interrogation sur la légitimité de l’obéissance aux ordres de la puissance publique que le chef militaire devra toujours rappeler à l’autorité, celle-ci étant régulièrement sujette à outrepasser ses droits légitimes. Au lieu de reconnaître son ignorance et ses erreurs, Serge Hirel a préféré s’entêter à me prêter des intentions que je n’avais pas. Peu importe, pour ce qui me concerne. Je ne suis pas soucieux comme lui d’avoir en toutes circonstances raisons mais soucieux d’améliorer ma compréhension des choses. Rien de ce que j’ai pu dire sur le sujet est faux. S’il croit qu’il sort victorieux de la confrontation, il a tort. Il a fait montre d’ignorance et de mauvaise foi. Ce qui pour un homme de sa profession est regrettable.
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@ Axelle D
Madame, vous n’avez pas choisi le bon thème de discussion pour me piquer. Si vous êtes celle que je crois, dont les membres de votre famille servent loyalement les forces de sécurité intérieures malgré le métissage de leur origine, je comprends que mes propos vous aient scandalisée. Toutefois, la loyauté inconditionnelle est possible dans les individus ; elle est beaucoup plus difficile avec des masses. Que cette appréciation soit vraie ou fausse ne change rien au problème de fond. Techniquement, il est insensé et dérisoire de recourir aux forces armées pour tenter de solutionner l’insécurité et le désordre structurels qu’il y a dans les quartiers. Ceci est un fantasme de civil. Les armées ne sont pas adaptées à cette fin. Leur rôle n’est pas d’assurer l’ordre public. Si elles devaient le faire, ce serait un bain de sang avec de nombreuses défections. Les conséquences seraient inimaginables et certainement pires que ce que l’on aurait voulu éviter.
Rédigé par : Jean sans terre | 21 décembre 2024 à 20:39
@ Axelle D | 20 décembre 2024 à 13:09
Tout est dit... et bien dit. Merci, Axelle. Nous ne sommes pas toujours d’accord, loin de là, mais nous débattons autour de nos idées sans chercher à nous humilier l’un l’autre. Comme toutes mes consœurs et tous mes confrères, j’ai le dos large et le cuir tanné... et nous savons tous que ce genre de réaction épidermique à nos propos est le signe que nous avons fait mouche...
Piquer encore l’incorrigible « kéké » serait amusant, mais, dans le cas présent, je crois que, désormais, le silence est la meilleure réponse. Il est inutile de continuer à offrir une tribune à un tel « preux chevalier » qui manie la plume à la façon dont ses aïeux qu’il envie employaient l’épée pour, avant tout dialogue, trucider l’ennemi.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 décembre 2024 à 19:33
@ Serge HIREL | 20 décembre 2024 à 14:25
« Vous êtes contents d’être en France »... Les sous-entendus de cette phrase puent le mépris de la foule hostile. Il devait dire : « Nous sommes tous Français. Si vous ne l’étiez pas, vous seriez dans la... » et avoir un langage un peu moins grossier. »
Sans doute en disant cela s’adressait-il aux illégaux qui désormais constituent la majorité de la population mahoraise et qui étaient les plus agressifs à son égard.
Aucun pays de la région, à commencer par les Comores et le Mozambique, ne disposent de l’aide que la France fournit en cas de catastrophe naturelle, à Mayotte.
Les propos du président n'étaient en aucun cas du mépris, mais une mise au point.
On ne crache pas dans la main qui vous prête assistance !
Rédigé par : Achille | 20 décembre 2024 à 18:27
Inquiétant Bayrou :
Lors de la première prise de parole sur Mayotte, Bayrou est parti précipitamment en disant qu’il laissait M. Retailleau répondre aux questions, c’était très surprenant de le voir tourner les talons et s’éclipser ainsi.
Ensuite lors des questions au parlement, il est apparu hagard à plusieurs reprises ; son intervention était très décalée par moments.
Ce n’est ni une question de phrasé, ni de débit de parole, c’est plutôt cette impression gênante que par moments son cerveau était hors connexion.
Rédigé par : sylvain | 20 décembre 2024 à 17:59
@ Achille | 20 décembre 2024 à 10:59
J’écrivais cette nuit (19 décembre à 01:20) que le Président se devait d’aller à Mayotte « à condition de ne pas s’y comporter comme il l’avait fait en Nouvelle-Calédonie. » Les images montrent qu’il n’est pas très loin du même comportement. Où sont dans ses propos la volonté de rassembler, l’envie d’apaiser, l’obligation de protéger ?
« Vous êtes contents d’être en France »... Les sous-entendus de cette phrase puent le mépris de la foule hostile. Il devait dire : « Nous sommes tous Français. Si vous ne l’étiez pas, vous seriez dans la... » et avoir un langage un peu moins grossier.
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@ Jean sans terre (pour l’ensemble de sa production)
Classement vertical à l’ancienne... La poubelle plutôt que la corbeille... Ne vous fatiguez plus : tous vos messages, chargés de haines diverses, obéissent aux lois de la pesanteur...
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@ Vamonos | 20 décembre 2024 à 05:31
« Il y a trois ans, à Mayotte, les centres commerciaux étaient gardés par la Légion pendant la nuit. »
Il s’agissait de gardes statiques, de prévention, et non d’actions de défense contre des émeutiers. À Paris, depuis belle lurette, l’Armée garde des institutions de la République et des bâtiments sensibles, y compris des ambassades, ce qui permet aux forces de l’ordre (policiers et gendarmes) de se concentrer sur des missions plus importantes. Dans la vidéo dont le lien figure dans le message que vous commentez, le général Lecointre, ancien chef d’État-Major des Armées, approuve clairement cet emploi des troupes et en précise les limites.
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@ hameau dans les nuages | 20 décembre 2024 à 00:34
Le voyage à Baden-Baden du Général date du 29 mai. La rumeur (sans fondement) des chars autour de Paris était apparue la veille... Avez-vous vu ces chars de vos propres yeux ? Avez-vous identifié les unités auxquelles ils appartenaient ? En 68, de Gaulle n’a même pas eu recours à l’article 16... En 1961, lors du « putsch des généraux », il avait mis en alerte ceux du 501e, stationné à Rambouillet. Ils ne sont pas sortis de leur caserne. Seuls ceux de la gendarmerie mobile, une douzaine, ont gardé, pendant une nuit, l’Assemblée nationale.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 décembre 2024 à 14:25
@ Jean sans terre | 20 décembre 2024 à 12:49
Vous croyez sans doute que le fait de se borner à des attaques ad hominem en guise d'arguments à opposer à un contradicteur de bonne foi qui, contrairement à vous, n'a jamais caché sa profession, ni maquillé ses idées pour faire le kéké, soit admirable ?
Comme quoi lorsque l'on veut délivrer des leçons de moralité et d'honorabilité à la terre entière, mieux vaut en posséder quelques échantillons sur soi et avoir un minimum de crédibilité.
Rédigé par : Axelle D | 20 décembre 2024 à 13:09
@ Serge HIREL
En plus d'être ignorant des évolutions de la chose militaire ces dernières années, vous êtes d'une mauvaise foi crasse.
Vous n'êtes pas capable de reconnaître vos erreurs et de corriger vos opinions. Pour l'ancien journaliste que vous fûtes, ce vice professionnel est problématique.
Ne vous étonnez pas que la société se défie de plus en plus des gens de votre profession, qui ont un rapport si partial avec les faits et la réalité.
Finalement, vous n'êtes pas plus qu'un commentateur, comme chacun d'entre nous, dont il faut vérifier la crédibilité et la pertinence.
En l'occurrence présente, la fiabilité de votre interprétation est beaucoup trop sujette à caution.
Vous ne faites pas honneur à votre ancienne profession.
Rédigé par : Jean sans terre | 20 décembre 2024 à 12:49
@ Serge HIREL | 20 décembre 2024 à 01:20
On peut vénérer ou détester Emmanuel Macron, selon ses opinions politiques, toujours est-il qu’il sait faire preuve de courage quand la situation l'exige.
C’est dans les situations difficiles qu’il est le meilleur. Il n’a pas hésité à piquer une colère (saine) en disant, les yeux dans les yeux, la vérité à ceux qui lui reprochent de ne jamais en faire assez.
Cela est certainement plus respectable que le comportement de certains leaders de l'opposition qui préfèrent étaler leurs états d'âme devant un micro, dans un studio climatisé.
Rédigé par : Achille | 20 décembre 2024 à 10:59
@ Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 20:18
Il y a trois ans, à Mayotte, les centres commerciaux étaient gardés par la Légion pendant la nuit.
Rédigé par : Vamonos | 20 décembre 2024 à 05:31
@ Achille | 19 décembre 2024 à 09:31
« Mais déjà ce sont les mêmes qui condamnaient François Bayrou de ne pas s’être déplacé immédiatement sur place qui critiquent aujourd’hui le président de s’y rendre. »
C’est une manie bien macronienne que celle d’inverser les rôles. Ce n’est pas le Prince et sa dissolution qui sont responsables de la chienlit actuelle, ce sont les Français qui ont mal voté...
Vous voudrez bien noter que je n’ai nullement désapprouvé le déplacement de Macron à Mayotte. Il se devait d’y aller, à condition de ne pas s’y comporter comme il l’avait fait en Nouvelle-Calédonie. C’est vous qui l’avez critiqué par anticipation en croyant absoudre Bayrou de son erreur de politicien débutant.
Quant au statut de 101e département français de Mayotte... Il faudrait donc le remettre en question sous prétexte de l’invasion d’illégaux musulmans et donc priver les habitants légaux du statut de citoyen français, aussi Français que le citoyen de Neuilly, du VIIe arrondissement ou de Pau ?! Ne trouvez-vous pas que cela empeste quelque peu, au moins, la xénophobie ? À cette allure, d’ici peu, vous militerez pour l’expulsion du « 9-3 » du territoire national.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 décembre 2024 à 01:20
@ Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 20:18
Vous êtes sûr que l'armée n'interviendrait pas en cas de guerre civile ? En Mai-68 j'habitais le quartier Latin et les blindés étaient positionnés aux portes de Paris, le général de Gaulle ayant été chercher à Baden-Baden le soutien de l'armée.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 décembre 2024 à 00:34
@ Torasse | 17 décembre 2024 à 21:55
« Mais si le pouvoir politique régulier, face à une insurrection armée qu'il n'arrive pas à maîtriser avec les forces de l'ordre normalement prévues pour cela, police et gendarmerie, a recours à l'armée dans les conditions prévues par la Constitution, alors celle-ci agira fermement et sans état d'âme. Il n'y aura pas de quartier. »
En clair, vous posez la question du rôle de l’Armée en cas de guerre civile. Hormis l’article 16 dont la rédaction est un peu floue sur ce point, il n’y a rien dans la Constitution qui prévoit avec précision l’intervention de l’Armée dans ce cas, parce que, bien sûr, ses pères n’ont pas envisagé la possibilité d’une guerre civile. Le texte suprême ne prévoit en fait que les activités de l’Armée sur le territoire national en cas d’agression extérieure.
Néanmoins, c’est une question que se posent ses chefs. Lors d’une conférence publique, le général Lecointre, ancien chef d’État-Major des Armées, a répondu sans ambages que ce serait « effroyable » de l’engager dans une telle situation.
https://youtu.be/XnYX62Raru8?si=KTmMz-aC9QH_8tfG (entre 1h32 44 et 1h40).
Dans ce passage de son propos, le général Lecointre indique en trois mots que « l’Armée est diverse ». Ce qui, dans le contexte, fait allusion à la diversité de ses équipements, de ses moyens et de ses professionnalismes. Un commentateur bavard et quelque peu « tradi » de ce blog, en ne retenant que ces trois mots, essaie de faire croire que l’ancien CEMA voulait dire, sans trop le dire, que la composition ethnique de l’Armée poserait problème en cas de guerre civile.
Ceci ressemble fort à une tentative de déshonorer un général cinq étoiles, mais aussi chacun de nos soldats, tous citoyens français, hormis dans la Légion étrangère, en doutant de leur patriotisme, dans le seul but de jeter de l’huile sur le feu qui embrase nos banlieues et d’apeurer le bon peuple.
La seule réponse que mérite un tel comportement est le silence, même si, offusqué de ne pas avoir fait mouche, le comploteur vous insulte...
Rédigé par : Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 20:18
@ Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 01:39
Vous êtes également polyvalent, humour en plus :)
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2024 à 13:19
@ Achille | 19 décembre 2024 à 09:31
"Bref, cela ressemble à des querelles de bistrot."
Mais ce sont vraiment des querelles de bistrot.
Savez-vous pourquoi ?
C'est qu'entre l'ivresse de l'alcool et l'ivresse du pouvoir il y a des nuances d'expressions mais il n'y a pas de différences de nature.
Dans les deux cas, l'ego est complètement envahi d'un hubris qui lui fait perdre le sens des réalités, l'éloigne du monde extérieur pour se concentrer sur sa personne et ses fantasmes.
L'ivrogne alcoolique, ou l'ivrogne drogué au pouvoir et à la volonté de puissance qu'il permet, perdent la raison au sens de la mesure.
Le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou.
Certains comportements aberrants de Macron peuvent et doivent se lire dans cette vision psychologique du pouvoir.
Le comportement des opposants systématiques qui briguent le pouvoir, également d'ailleurs.
Rédigé par : Tipaza | 19 décembre 2024 à 11:52
@ Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 01:39
« Vous n’auriez pas entendu dire que le Prince se rendait à Mayotte ce jeudi ? Probablement pour faire perdre du temps aux secours... »
Le président ne part pas à Mayotte les mains vides. Il emporte avec lui quatre tonnes de fret alimentaire et sanitaire, ainsi qu’une équipe de secouristes.
Cela fait maintenant cinq jours que le cyclone a frappé Mayotte et donc les équipes de secours, qui sont intervenues immédiatement, ont pu parer au plus pressé, ce qui justifie le déplacement d’Emmanuel Macron pour apporter son soutien à la population et les informer des mesures qui vont être prises dans les meilleurs délais pour redonner vie à l'île.
Mais déjà ce sont les mêmes qui condamnaient François Bayrou de ne pas s’être déplacé immédiatement sur place qui critiquent aujourd’hui le président de s’y rendre.
En clair, quoi que fassent le président ou son Premier ministre ils seront éreintés par l’opposition, de gauche comme de droite, qui déjà se focalise sur une élection présidentielle anticipée, avec un manque de retenue qui frise l'indécence.
Bref, cela ressemble à des querelles de bistrot.
« Les Mahorais, par deux référendums successifs, ont exprimé à une majorité écrasante leur attachement à la France. »
Le seul problème est qu’aujourd’hui la population de Mayotte est composée dans sa majorité de migrants illégaux, tous musulmans.
Mayotte est devenue la plus grande maternité de France d’illégaux. Plus de la moitié de ses habitants ont moins de 18 ans.
Ainsi que le signale Bruno Retailleau lui-même, ça va finir par poser des problèmes…
Rédigé par : Achille | 19 décembre 2024 à 09:31
Fillon remarquait à raison que le terme populiste ne correspondait pas aux tendances actuelles qui, de Trump à Poutine ou de Le Pen à Mélenchon comme de Fox à CNews, donnent à manger aux audiences populaires l'aliment favorable à l'élection, mais défavorable après la victoire à l'art de gouverner, qui est toujours l'établissement de compromis.
L'ancien Premier ministre qui a vu s'échapper la victoire qui aurait dû lui revenir à cause de son goût, ironie absurde, pour les belles étoffes, nommait cette tendance, à très juste titre, démagogie.
Bayrou est populiste mais n'est pas démagogue, le chemin qu'il emprunte est celui de ses convictions profondes et, si Macron est réellement intelligent et il l'est, il comprendra que le Béarnais a la capacité d’enracinement qui a manqué à sa si brillante et audacieuse entreprise d'offrir à la France et au continent européen ce qui leur manque pour incarner leur destin de proue de l'humanité, après les échecs de toutes les civilisations à avoir su, comme le soulignait Sloterdijk au Collège de France dernièrement, borner la domination, échecs qui ont provoqué leur chute.
Cet amour du peuple si français, saura-t-il résister aux torrents démagogues qui dévastent non seulement l'Assemblée mais aussi la presque totalité du personnel médiatique esclave des audiences par nécessité alimentaire ?
Le silence que le capbourrut a engendré, seul face à chaque groupe qu'il a mis face à leurs responsabilités, permet d'en rêver et d'imaginer que le pays de la raison des Lumières saura, plutôt que les éclats binaires des oppositions sectaires pourvoyeuses d'audience entre le noir et le blanc, préférer le gris moins spectaculaire des palettes du compromis, Sloterdijk comme Merkel l'ont choisi, incarnation de ce qui sauvera le monde et qu'alors on pourra sans mentir nommer démocratie.
Ce fil tendu au-dessus des enfers, Bayrou y a dansé toute sa vie, dût-il chuter en ce final retentissant, il est heureux qu'il ait ici l'occasion d'en incarner la réalité salvifique non seulement pour le pays mais pour l'humanité, quand le sanglot qui l'étouffe à l'évocation de Marielle de Sarnez indique à quelle fidélité la France est appelée, celle de la fille aînée de la liberté.
« As-tu donc oublié que l’homme préfère la paix et même la mort à la liberté de discerner le bien et le mal ? »
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/V/05
Rédigé par : Aliocha | 19 décembre 2024 à 08:41
Bayrou est en train de donner toute sa mesure. Un peu comme "le vieux Joe", dit Serge Hirel qui résume l'ordre de ses priorités en reléguant la dette au troisième rang. Pourtant FB assurait s'être fait connaître et respecter pour avoir voulu la réduire du simple fait d'en avoir parlé.
Petite galéjade :
François Bayrou est sourd comme un Pau et aveugle comme un sourd. Il préfère Pau à Mayotte. "À Pau, on peut porter le maillot." "Mais vous voulez rester maire de Pau ?" "Je n'en dépoterai pas." "Mais un député ne peut pas être maire." "Un député a déjà dépauté." Pour le Premier ministre, la France est un cache-pau.
Quand on parle de Pau, on devient Pauète.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 19 décembre 2024 à 07:43
@ Giuseppe | 17 décembre 2024 à 18:53
« Quand il est dit et répété qu'ils sont hors sol »
Un aller et retour en Falcon... On ne pouvait trouver meilleures circonstances pour employer cette expression...
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@ caroff | 18 décembre 2024 à 14:35
Tout est dit... C’est bien le « front républicain », ex-« cordon sanitaire », qui est à l’origine de la chienlit actuelle. Sans lui, la Ve République aurait retrouvé son atout principal : un gouvernement disposant d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Parce qu’ils ont interdit ainsi 210 triangulaires, la Macronie et le NPF portent la responsabilité commune d’une crise sans issue, hormis la démission du principal fautif, le président de la République.
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@ Achille | 18 décembre 2024 à 21:26
« La présence du PM aurait surtout pour conséquence de gêner les sauveteurs »
Décidément, il faut que vous rangiez votre tapis de prière. Vous vous êtes encore pris les pieds dedans... Vous n’auriez pas entendu dire que le Prince se rendait à Mayotte ce jeudi ? Probablement pour faire perdre du temps aux secours...
« Mayotte est peut-être la France, enfin surtout depuis que Nicolas Sarkozy a décidé d’en faire un département »
Lamentable... Les Mahorais, par deux référendums successifs, ont exprimé à une majorité écrasante leur attachement à la France.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 décembre 2024 à 01:39
@ Serge HIREL
Après m'avoir vilipendé avec si peu de vergogne, un mea culpa et des excuses eussent été bienvenus puisque ma relation était précise et véridique.
J'observe que vous vous en dispensez précautionneusement, ce que je prends pour un manquement à l'honnêteté.
Rédigé par : Jean sans terre | 18 décembre 2024 à 22:04
@ Serge HIREL | 18 décembre 2024 à 16:16
« Quant à Mayotte, quelques centaines de morts, voire des milliers, et une population dans une situation alarmante, est-ce vraiment du niveau de « l’intendance » ? Il est vrai que Mayotte n’est pas la France...»
Vous savez très bien, du moins je suppose, qu’aujourd’hui avec la visio, il est possible de gérer une situation à distance tout aussi bien, sinon mieux, qu’en allant sur le terrain toute affaire cessante.
Ainsi que le fait remarquer Henri Guaino la présence du PM aurait surtout pour conséquence de gêner les sauveteurs et accaparer du personnel de sécurité pour assurer sa protection. Le ministre de l'Intérieur et celui de l'Outre-mer sont déjà sur place, cela suffit.
FB a dit qu’il ira à Mayotte après avoir formé son gouvernement.
En attendant, les équipes spécialisées dans ce genre d’intervention sont sur place pour venir en aide à la population et réparer les dégâts provoqués par le cyclone Chido.
L’urgence est là.
P.S. : Mayotte est peut-être la France, enfin surtout depuis que Nicolas Sarkozy a décidé d’en faire un département, mais Mayotte est à 8000 km de Paris et donc en ce moment le PM, qui vient tout juste de prendre ses fonctions, ne peut pas se permettre de se disperser. Du personnel compétent est sur place pour secourir la population, bien mieux qu'il ne saurait le faire.
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2024 à 21:26
Je ne sais pas si Bayrou regrette sa nomination mais Macron a fait le bon choix.
Bayrou était préparé. Qu'est-ce que ça aurait été s’il n'y avait pas été.
L'attention se focalise sur Bayrou qui a bien fait de prendre un Falcon pour aller à Pau, car au niveau du train "y'en a qui on essayé, ils ont eu des problèmes".
Je trouve ses justifications ratées.
Darmanin est content, un rival de moins en perspective.
Je crois que sa sortie est aussi symbolique que le yacht de Bolloré.
Un début raté pour le donneur de leçons Bayrou.
Parler d'un déplacement à Neuilly ou dans le septième n'arrange pas sa situation.
Trois ans, vous pensez vraiment qu'il va tenir ?
Rédigé par : stephane | 18 décembre 2024 à 16:18
@ Robert | 18 décembre 2024 à 12:14
« une présidence en fin de course »
Non. Le Président a dépassé la ligne d’arrivée depuis le 7 juillet. Il aurait même dû abandonner le 8 juin... Aujourd’hui, il encombre le paddock.
« La prestation et les explications [de François Bayrou] à l'Assemblée nationale ont été plus que laborieuses et assez peu crédibles. »
Ses hésitations sur les mots, ses silences, son acrimonie soudaine... Je lui ai trouvé une certaine ressemblance avec l’oncle Joe...
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@ Achille | 18 décembre 2024 à 08:54
Bravo Achille ! Très beau vol plané après vous être pris les pieds dans votre tapis de prière (au Prince) ! Dans votre deuxième paragraphe, vous dites que le Premier ministre ne sert à rien à Mayotte et qu’il n’avait pas mieux à faire que d’aller se balader à Pau. Dans le troisième, vous écrivez qu’il a deux priorités : la formation du gouvernement et le budget 2025.
Si j’ai bien compris, selon vous, l’ordre des priorités de Bayrou est : 1) Pau ; 2) la distribution des maroquins 3) le trou dans la caisse.
Quant à Mayotte, quelques centaines de morts, voire des milliers, et une population dans une situation alarmante, est-ce vraiment du niveau de « l’intendance » ? Il est vrai que Mayotte n’est pas la France... Notre nouveau Henri IV l’a clairement indiqué aux députés mardi après-midi («il n’est pas d’usage que le Premier ministre et le président quittent en même temps le territoire national »).
P.-S. : en Macronie, n’est-il pas blasphématoire de reléguer le « chef » au rang de fourrier du régiment chargé de distribuer les vivres... et de compter les cercueils ?
Rédigé par : Serge HIREL | 18 décembre 2024 à 16:16
La dernière chance au procès de Bismuth, et dire qu'il nous donne encore des leçons de maintien et bien sûr à toute la planète.
https://x.com/realmarcel1/status/1869322866849886665?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Ils n'oseront pas le condamner, la justice des puissants, le pékin du coin serait déjà aux fers.
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Les deux versions pour la fuite de Bayrou à Pau.
Un chef, le vrai chef, le boss, le patron, aurait été à Mayotte, ça ne fait pas un pli. Mongénéral est parti à Londres. Pas parce que Bruno Retailleau était déjà sur place, il ne compte plus il est démissionnaire, mais parce qu'un chef qui vient de prendre le pouvoir dans le capharnaüm actuel est là pour décider, commander, trancher dans le vif. Les citoyens veulent voir le chef et seulement le patron dans de telles circonstances, pas de gazelles, les péripéties actuelles en France c'est bon pour "l'intendance qui suivra" aurait dit le Général Motor. Bayrou est un homme de 14-18 alors que se déroule 39-45. Tout le reste est littérature.
Les élus pleurnichent tout le temps à l'Assemblée, eh bien on fera sans budget, c'est pas la mort du petit cheval. Mais un type gavé de mandats qui se tourne vers une escapade vers Pau expédiée en quelques minutes, c'est se moquer des citoyens, et je suis poli. C'est un balourd sans maîtrise et sans puissance et en plus qui nous parle de cumul de mandats, très important à l'heure actuelle, le cumul des mandats, et pourquoi pas de la traite des vaches. Il faut quand même ne pas être très bien câblé...
Rien d'étonnant, on voit que monter au front, qui se pratique dans le privé dans la production tous les jours, leur fait défaut. Et pourtant il y en a des énarques, et des machins et des conseillers et tutti quanti. Et ce type qui devrait sonner la conscription ? Je me barre à Londres, avec des "chiques" pareilles.
On aurait qualifié cela, dans nos métiers, de brêle, la place de François Bêêêyrou était au feu et au front, pas ailleurs, il est un chef de guerre après celui des armées qu'est Macron, le chef à qui on a donné les pleins pouvoirs, c'est pas pour passer la serpillière, c'est pour aller éteindre un incendie à Mayotte, rassurer vite, et envoyer du lourd. Même pas comme coupeur de citrons à la mi-temps, il ne serait que remplaçant.
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On va pas décaler nos vacances non plus !
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/l-assembl%C3%A9e-nationale-%C3%A0-l-arr%C3%AAt-jusqu-au-13-janvier-qui-prend-trois-semaines-de-vacances-%C3%A0-no%C3%ABl/ar-AA1w5TGV?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=ccd0d2bd459546f380e19584ef099a9e&ei=23
Quelle bande de rigolos, le pays est secoué, chahuté, meurtri à Mayotte, mais les vacances c'est sacré ! Quelle débandade ! C'est pas de la CGT dont on parle là, c'est juste des élus de la nation, payés et gratifiés, pas des garimpeiros ni des techniciens de surface... Incongru, inapproprié, ça ne m'étonne pas qu'il y ait eu la Débâcle, c'est bien ce que je pense, des rentiers de mandats, alors qu'ils devraient être mobilisés comme jamais. Quelle tristesse !
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2024 à 16:03
Si une loi interdisant les désistements entre les deux tours avait été adoptée, la répartition des sièges à l'Assemblée nationale aurait été la suivante :
Extrême droite : 1
Rassemblement national : 276
Républicains alliés au RN : 43
Divers droite : 20
Républicains : 18
Ensemble : 48
Horizons : 3
Centre : 3
Socialistes : 1
Régionalistes : 10
Divers gauche : 11
Nouveau front populaire : 143
Source : calculs faits par l'équipe de "Boulevard Voltaire" en s'appuyant sur les résultats du 1er tour et en tenant compte des reports de voix possibles au second tour.
Rédigé par : caroff | 18 décembre 2024 à 14:35
Pour l'instant, les premiers pas de monsieur Bayrou semblent constitués d'une série de bourdes, parfois dignes d'un béotien en politique. Que sa venue à Pau lui soit parue importante dans la situation actuelle constituée de sujets plus importants les uns que les autres montre à l'évidence qu'il n'a pas su sérier les priorités.
Sa prestation et ses explications à l'Assemblée nationale ont été plus que laborieuses et assez peu crédibles.
Et ce matin, monsieur Retailleau semble dire qu'en l'état de la constitution du gouvernement, LR ne saurait y participer.
La chienlit est au pouvoir et elle ne pourra que s'aggraver sur fond d'opposition frontale entre le président de la République et son Premier ministre.
En conclusion, un sombre Noël en perspective pour la France. Heureusement que le repli sur le cocon familial permettra opportunément d'oublier cette situation catastrophique, résultat d'une présidence en fin de course, capable de beaucoup de verbe mais de très peu d’action efficace pour la France et les Français. Ce ne sont pas la Mahorais qui pourront dire le contraire...
Rédigé par : Robert | 18 décembre 2024 à 12:14
Je me demande si François Bayrou ne commence pas à regretter d’avoir forcé la main à Emmanuel Macron pour qu’il le nomme Premier ministre. Tous les partis de l’opposition, à commencer, bien sûr par le NFP, lui tombent dessus parce qu’il a préféré se rendre dans sa bonne ville de Pau plutôt que de se rendre à Mayotte qui est située à l’autre bout du monde.
Je me demande bien quelle aurait été sa valeur ajoutée, vu que Bruno Retailleau qui est le ministre directement concerné dans ce genre de drame, était déjà sur place et que d’autre part, il importait d’abord d’acheminer les secours, les vivres et les moyens logistiques permettant de reconstruire les infrastructures (eau, électricité, route, centre médicaux et administratifs) permettant aux habitants de Mayotte de retrouver une vie à peu près normale.
Sa priorité du moment est de constituer un nouveau gouvernement et non pas de s’occuper de l’intendance, mais aussi de trouver une solution pour que le budget de 2025 soit accepté, après que le gouvernement Barnier a été renversé par une alliance scélérate entre le NFP et le RN.
Bref, avec ça, il a largement de quoi s’occuper !
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2024 à 08:54
À ceux qui évoquent le recours à l'armée pour traiter les problèmes politiques et sociaux dans lesquels la France s'enlise.
Jamais l'armée ne prendra d'elle-même une telle initiative. J'entends un "putsch" du genre de celui des généraux égarés de 1961 à Alger, ou une action à la façon du général Alcazar dans Tintin.
Mais si le pouvoir politique régulier, face à une insurrection armée qu'il n'arrive pas à maîtriser avec les forces de l'ordre normalement prévues pour cela, police et gendarmerie, a recours à l'armée dans les conditions prévues par la Constitution, alors celle-ci agira fermement et sans état d'âme. Il n'y aura pas de quartier.
Rédigé par : Torasse | 17 décembre 2024 à 21:55
Bayrou a eu parfaitement raison d'affirmer par sa présence à Pau que c'est le manque d'ancrage local qui a fondé l'échec de Macron.
On ne changera pas le Béarnais et il est salutaire qu'il ne tienne pas trop compte des comportements charognards des réseaux comme des chaînes d'infos.
Il a témoigné à l'Assemblée qu'il connaissait parfaitement le dossier mahorais et qu'il était à la tâche alors que son gouvernement n'est pas encore composé, mettant chaque groupe face à ses responsabilités.
Il n'est pas du tout sûr néanmoins que cela soit gage de réussite, la meute des censeurs sectaires ne sachant s'unir que pour satisfaire la démagogie des buzz qui durent trois jours mais font vendre la sauce médiatique au moins aussi frelatée que les Institutions qu'il s'agirait pourtant de sauver, aliment de la glose publicitaire scandalisée pour mieux éviter l'essentiel.
Rédigé par : Aliocha | 17 décembre 2024 à 21:36
@ Tipaza | 17 décembre 2024 à 11:22
« Vous m'avez rappelé cette chanson de Jacques Brel, intitulée modestement "Rosa", qui anticipait votre admiration, avec ces quelques vers pris au hasard de la chanson. »
Ben oui, les temps ont bien changé depuis l’époque de Philippe Clay.
Aujourd’hui les universités sont davantage consacrées à des débats politiques qu’à l’enseignement supérieur et sont devenues des usines à crétins. :(
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2024 à 18:53
Quand il est dit et répété qu'ils sont hors sol, et là on ne parle pas d'un novice.
Même au Perchoir elle s'est indignée, ce type doit être fichu à la porte sur-le-champ, il faut être complètement secoué avec tous les problèmes actuels autour du pays, il ne s'en rend même pas compte.
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2024 à 18:53
De Barnier au Béarn-niais.
Bayrou n’a pas compris qu’il était vraiment le premier biloute des chapeaux à plumes de la France à plein temps.
Pour lui la mairie de Pau c’est une affaire prioritaire, une bonne gamelle parmi tant d'autres à conserver par sécurité.
Une catastrophe sans précédent a détruit l’île de Mayotte et ce monsieur part en croisade dans sa ville allah charge de l’État.
On l’a bien vu lors de sa conférence de presse concernant Mayotte, tournant autour du Pau, son discours était lunaire, peut-être avait-il un peu trop forcé sur le Picpoul.
D'ailleurs Giuseppe est d'accord avec moi.
Le plouc du Béarn, le béarn-niais, nous fait déjà regretter Barnier.
Rédigé par : sylvain | 17 décembre 2024 à 17:47
@ Serge HIREL | 17 décembre 2024 à 13:23
https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/sga/Fiche-synthese-GT-2008-2009_La%20reconversion%20des%20jeunes%20militaires%20ayant%20conduit%20des%20carri%C3%A8res%20courtes.pdf
Dixit : "les quartiers sensibles représentent un fort potentiel de recrutement". Les questions de religion... Vous avez le déroulé.
Franchement vous croyez que ces jeunes "issus des quartiers sensibles" vont dans leur majorité aller combattre au nom de la France ?
J'ai bien peur que ceux qui le disent pratiquent la taqîya.
Déjà il y a 30 ans on se posait des questions sur ces jeunes :
Rapport du colonel Yves Biville. Cela m'étonnerait que ce ne soit plus valable vu maintenant la guerre des quartiers à coups de sulfateuses.
https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1990_num_1138_1_2855
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 décembre 2024 à 17:44
Les contempteurs immédiats et ataviquement, par principe, réfractaires, auront je l'espère écouté notre nouveau Premier ministre répondre qu'il était par visio évidemment présent à la conférence sur Mayotte.
Auront-ils entendu qu'il ne se laissera pas entraîner au fétichisme parisien de Mme Panot qui oublie trop souvent qu'il y a aussi une province en France ?
Ce n'est pas certain et, sans doute, comme elle ils continueront à s'égosiller plutôt que de cesser de s'entre-accuser, comme les y invite le Béarnais pour ensemble trouver des solutions pour le pays.
Rédigé par : Aliocha | 17 décembre 2024 à 16:09
@ Serge HIREL
"Il est regrettable et cette fois honteux qu’un commentateur de ce blog qui, dans un premier texte, avait porté atteinte à l’honneur de nos policiers et de nos forces armées, s’en prenne, dans une seconde tentative, à un général cinq étoiles exemplaire, aujourd’hui Grand Chancelier de la Légion d’honneur, dont, sans les citer précisément, il détourne les propos pour lui faire dire que l’Armée française pourrait ne pas obéir à la République."
Voici une des sources. Je vous invite à écouter très attentivement le passage de 1 h 32 à 1 h 40
https://youtu.be/XnYX62Raru8?si=KTmMz-aC9QH_8tfG
Rédigé par : Jean sans terre | 17 décembre 2024 à 15:50
@ sylvain | 17 décembre 2024 à 09:36
Pour le coup je suis d'accord. Et en Falcon, pas en trottinette. J'espère que le RN ne lui lèchera pas les babouches et qu'il sera viré sans battre le record de Barnier. Tu parles d'un souci, il a Mayotte sur les bras, la dette et tutti quanti et sa seule pensée, aller parader à Pau où il est d'habitude un fantôme.
Vous pouvez lui cracher dessus, et comme d'hab' un Picpoul Ormarine pour tous, le champagne ce sera pour plus tard quand il aura dégagé. Il a fait attelage avec le Berger qui a mangé à tous les râteliers, qui ne devaient pas être assez grand pour eux. En Falcon ! S'il avait pu, il aurait emprunté la Space Transportation System, STS, rien n'est trop beau pour ces types.
Qu'a-t-il réalisé pour le pays depuis toute une vie de mandats ? Je vais poser un cierge pour qu'il soit dégagé au plus tôt, en voisin elle devrait m'écouter la Vierge... En Falcon et au Plan, ça situe bien le bonhomme, c'est du n'importe quoi, de la gabegie, du vent, des dépenses, et des tripes à la mode de François, quel estomac le bougre ! Sitôt nommé il se jette sur les plats, nous sommes sauvés. À vomir.
J'ai été un peu long mais j'ai commandé la prochaine aussi, ça passera mieux : "Tavernier, les clients s'impatientent, on blague, on blague, mais ils tirent la langue !".
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2024 à 14:05
@ hameau dans les nuages | 17 décembre 2024 à 09:54
« ...quand on voit le nombre de jeunes issus des quartiers ayant effectué ce qu'on appelle des contrats courts au sein de l'armée sans les avoir renouvelés... »
Cela ressemble fortement à une « infox » qui traîne sur les réseaux dits « sociaux », dont l’objectif est d’approfondir le fossé entre ces quartiers et la République.
Vous ne citez aucune source pour donner du poids à votre information, ce qui la rend peu crédible. En voici une, mise en ligne récemment (octobre 2024) dont on ne peut douter du sérieux. Si elle met bien le doigt sur les difficultés que rencontrent nos armées pour recruter, elle ne fait allusion à aucun moment au phénomène que vous indiquez.
https://www.senat.fr/rap/r24-049/r24-0494.html#toc123
Je vous rappelle par ailleurs que depuis la fin du service militaire obligatoire, en 1996, la France dispose d’une armée de métier et non de conscription. Quant au SNU (service national universel), qui peine à s’installer, il prépare plus à la citoyenneté qu’au combat, à la solidarité qu’au patriotisme.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 décembre 2024 à 13:23
À la gamelle, nonosse sylvain, ksss, ksss...
Rédigé par : Aliocha | 17 décembre 2024 à 12:18
""C'est un maire fantôme" : à Pau, le cumul de mandats de François Bayrou fait polémique."
https://rmc.bfmtv.com/actualites/politique/c-est-un-maire-fantome-a-pau-le-cumul-de-mandats-de-francois-bayrou-fait-polemique_AV-202412170229.html
Cela confirme bien ce que disait Robert Ménard, maire élu largement à Béziers. Un mandat de maire remplit suffisamment ses journées quand on veut y mettre toute l'énergie nécessaire.
Bayrou ne mérite qu'une censure rapide, il a de quoi s'occuper de tout ce qui fait l'importance du futur, dette, etc. Et lui ne parle que d'une chose, de cumul !
Il est bien un rentier de la politique, un gérontocrate que méprisait au fond Marc Bloch, les types comme lui nous ont menés à Canossa. Fuera !
Ils nous détestent en tant qu'électeurs, nous méprisent, ils ne nous méritent pas, nous sommes fous de choisir ces dirigeants, connus pour en vivre et les citoyens de continuer à les élire. Détestable.
Je me demande comment on va en sortir, ces types ne valent rien, on en supporte trop de leur part. Le maire de Béziers a sans doute des défauts, mais depuis qu'il est DVD, après avoir fait son mea culpa, il fait sans doute partie des plus motivés, il l'a dit lui-même, il a accepté de perdre beaucoup, rien que pour le plaisir de conduire sa ville, l'honneur de servir.
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2024 à 12:12
Et voilà ! Le nouveau Premier ministre veut rester maire de Pau et le fait savoir depuis « sa » ville, où il a fait un aller et retour en avion de la République pour présider une réunion du conseil municipal qui aurait pu être reportée jusqu’au 15 avril, le projet de budget primitif de la commune, principal dossier à l’ordre du jour, pouvant être voté jusqu’à cette date (article L. 1612-2 CGCT).
Il est vrai que ce dossier comprend aussi les subventions accordées aux associations locales et qu’à un an des élections municipales, l’affaire est d’importance... Mieux vaut ne pas les faire attendre. En revanche, il n’est probablement pas urgent que la France retrouve une situation politique normale, ce qui suppose d'abord qu’un gouvernement au grand complet soit à la barre.
Sur le fond, la loi sur le non-cumul des mandats doit être révisée. Elle a entraîné une perte de qualité des élus nationaux et un déficit préjudiciable des relations entre « Paris » et les collectivités territoriales. Mais de là à rétablir la course aux écharpes, il y a un pas à ne pas franchir. Les élus n’ayant pas le don d’ubiquité, ni celui d’augmenter le nombre d’heures par jour, il est des fonctions qui ne sont pas cumulables. D’évidence, celle de ministre en est une si celui-ci est maire d’une commune importante.
Sans être ministre, Bayrou était président d’une institution aussi chronophage qu’un ministère, le Haut-Commissariat au Plan, qui a pour mission de phosphorer sur le futur de la France. Peut-on à la fois être une tête pensante parisienne et un édile se préoccupant, à 800 km de la capitale, des multiples détails de l’activité municipale dans une commune de 80 000 habitants ? Le peu de lumière qu’a pris le Haut-Commissariat sous l’ère Bayrou apporte la réponse.
Il faudra aussi que cette nécessaire révision de la loi sur le non-cumul des mandats interdise cette pratique du « lot de consolation ».
Rédigé par : Serge HIREL | 17 décembre 2024 à 11:47
@ Axelle D | 16 décembre 2024 à 17:23
Dans les années 70, j’écoutais tous les dimanches matin l’excellente émission "L’oreille en coin" sur France Inter. Je me souviens encore de l’interview consacrée à Maurice Herzog. Une personnalité charismatique comme nous aimerions en trouver encore de nos jours.
J’ai aussi le souvenir de l’entretien avec Jean Foyer et aussi celui avec Valéry Giscard d’Estaing avant qu'il ne devienne président de la République. Un vrai régal !
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2024 à 11:44
@ Jean sans terre
@ Serge HIREL
A priori vous sortez du sujet du billet de monsieur Bilger.
Pour traiter du sujet de l'implication des armées dans le maintien de l'ordre, le rétablissement de l'ordre ou même en cas de déclaration de l'état de siège, il faut se référer à de multiples textes, Constitution, code de la Défense et autres. Il ne me semble pas que ce blog ou ce billet soient l'espace où en faire l'exégèse.
Il y a lieu de différencier les conditions habituelles de l'exercice des opérations du maintien de l'ordre qui incombent à la police et à la gendarmerie nationales (https://www.vie-publique.fr/eclairage/279024-maintien-de-lordre-une-doctrine-en-debat).
D'ores et déjà, la fameuse "opération Sentinelle" (https://www.defense.gouv.fr/operations/operations/operation-sentinelle) n'est jamais qu'une contribution des armées au maintien de l'ordre public avec des règles d'engagement spécifiques.
Jusqu'à preuve du contraire, les forces armées ont toujours été classées en forces de troisième catégorie en matière de maintien de l'ordre et à ce titre peuvent et doivent participer au maintien de l'ordre si elle sont requises par l'autorité civile (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071307/LEGISCTA000006182849/).
À ce titre il appartient aux responsables des Armées de s'y préparer, même s'il ne s'agit pas d'une mission principale.
Petit rappel historique : initialement les premières opérations contre les insurrections du FLN en 1954-55 en Algérie ont été considérées comme des opérations de maintien de l'ordre auxquelles ont participé la gendarmerie, les CRS (qui ont alors aussi "droppé le djebel", certes pendant un temps très court) et l'armée de terre sous contrôle d'officiers de police judiciaire. Puis l'on est passé à une phase de rétablissement de l'ordre, euphémisme qui, depuis, s’appelle officiellement "guerre d'Algérie".
D'évidence, les risques de nécessité du dépassement de l'état d'urgence sont patents en cas d’émeutes confinant à une insurrection. L'usage des articles 16 ou 36 de la Constitution en vue du rétablissement de l'ordre pourraient contraindre le gouvernement à faire appel aux armées...
Rédigé par : Robert | 17 décembre 2024 à 11:26
@ Achille | 17 décembre 2024 à 09:47
"Il semble que les six enfants de François Bayrou aient le même parcours universitaire prestigieux que ceux de Philippe Bilger. Bon sang ne saurait mentir ! :)"
Vous m'avez rappelé cette chanson de Jacques Brel, intitulée modestement "Rosa", qui anticipait votre admiration, avec ces quelques vers pris au hasard de la chanson :
C'est le tango des bons pères
Qui surveillent l'œil sévère
Les Jules et les Prosper
Qui seront la France de demain
.../...
C'est le tango des forts en rien
Qui déclinent de chagrin
Et qui seront pharmaciens
Parce que papa ne l'était pas.
https://www.youtube.com/watch?v=_5kcxvkl-Tk
Rédigé par : Tipaza | 17 décembre 2024 à 11:22
@ Serge HIREL | 17 décembre 2024 à 00:59
J'ai bien peur, hélas, que Jean sans terre ait raison, quand on voit le nombre de jeunes issus des quartiers ayant effectué ce qu'on appelle des contrats courts au sein de l'armée sans les avoir renouvelés.
J'ai bien peur qu'ils fassent crosse en l'air ; ce qui serait un moindre mal.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 décembre 2024 à 09:54