Pourquoi pas Ségolène Royal ?

Après le vote de la motion de censure, Ségolène Royal (SR) a écrit au président de la République pour lui proposer de la nommer Premier ministre. "Au nom des femmes et des petites filles".

Avec la réactivité qui caractérise L'Heure des pros, Pascal Praud, en début d'émission ce matin du 5 décembre, l'a invitée à nous rejoindre, à sa convenance.

Trois quarts d'heure plus tard, elle arrivait. Et de toute sa singularité, durant le temps qui restait, elle a été éclaboussante.

J'entends déjà les sarcasmes et la dérision. J'avoue n'être pas objectif à l'égard de cette femme qui, sur tous les plans, m'inspire de l'estime, parfois même de l'admiration (voir mon Entretien du 18 juillet 2020).

Questionnée par Pascal Praud, elle a expliqué les raisons pour lesquelles elle avait fait cette offre de candidature. Parce que sinon, parmi toutes les éventualités politiques, on n'aurait jamais évoqué son nom. Puisque, d'une certaine manière, la démocratie aujourd'hui contraint encore les femmes à faire preuve d'une extrême assurance ou à ne pas exister.

Pour n'être pas favorable au dogmatisme d'une parité intégrale, je considère cependant qu'il y a des femmes qui valent mieux que certains hommes de pouvoir. Parmi elles, on ne peut pas mettre sur le même plan SR, à la légitimité évidente, et Lucie Castets condamnée à faire sa propre promotion.

Au cours de l'entretien, SR, sans fuir l'interrogation sur ce qu'elle ferait à l'égard de LFI et son programme politique, a répondu que son seul souci serait de servir la France et que les partis la rejoindraient ou non. Elle ne dépendrait pas d'eux. On aurait eu tort de prendre cette affirmation de soi pour de l'arrogance. L'expérience acquise, les épreuves subies, ne la rendaient pas ridicule quand, avec une tranquillité sûre d'elle, elle se déclarait à la hauteur de la mission si elle lui était confiée.

Le plus touchant se rapportait à sa sensibilité de femme et de mère, qui la conduisait à exprimer l'affection qu'elle éprouvait pour ses quatre enfants, la fierté que leur parcours lui inspirait et le fait que c'était grâce à eux qu'elle avait surmonté tout ce qui aurait accablé une personnalité moins courageuse et résiliente qu'elle.

Évidemment Emmanuel Macron ne la choisira pas comme Premier ministre. Elle le sait mais cela lui importe peu. Cette volonté qui l'a toujours animée de ne rien céder au conformisme et à l'inégalité des sexes l'incite à dire qu'elle est là, qu'il n'y a pas de raison pour qu'on l'oublie et que, mise au pied du défi politique, elle accomplirait le travail aussi bien que les hommes prioritairement nommés et assumerait, comme eux, les devoirs de la charge.

Il est déplorable que le talent, la force, le courage, le respect du peuple, doivent être assénés, quand c'est une femme qui les possède, au risque de ne jamais être remarqués même s'ils ont été éclatants dans notre histoire, dans nos souvenirs.

Je ne peux m'empêcher de me rappeler que SR s'est retrouvée au plus haut dans le coeur des Français, quand un échec politique s'est conjugué avec une douleur intime et qu'elle a avec pudeur et dignité dépassé le premier et dominé la seconde.

Comments

[Rédigé par : Axelle D]

@ glw | 09 décembre 2024 à 13:20

Il est vrai que le look de ce cadre est plutôt réussi.
Rien à voir avec les chasubles (qui flottent) aux motifs géométriques et aux couleurs criardes et bigarrées !

[Rédigé par : glw]

@ Axelle D | 08 décembre 2024 à 15:14

Je n'ai vu cette cérémonie que par le visionnage de quelques résumés en vidéo mais ce qui m'a le plus surpris c'est la tenue de certains ecclésiastiques. Ces tenues m'ont rappelé un de mes cadres de vélo.

http://eslbasket.free.fr/site/fr/de/route/premium/586-mondrian.html

Quant à l'archevêque et au président, je pense qu'ils ne font pas ou plus partie des préoccupations des Français. D'ailleurs cette cérémonie semble déjà loin.

[Rédigé par : sylvain]

@ Giuseppe | 08 décembre 2024 à 13:30

Un peu faiblard comme réponse à mon "bingo", je m'attendais à mieux ou à pire, chui décevu, déprime automnale ?
Comme vous le savez, je suis un fan de Poutine, celui que vous surnommez tétine de vodka, le cinglé du Bolchoï, eh bien je vais vous faire part d'un secret entre nous, surtout ne le répétez pas ! Pendant toute la cérémonie à Notre-Dame j'ai fait un rêve : Poutine, voulant tester sa dernière trouvaille de missile hypersonique Orechnik-sa-mère, eut soudainement l'idée de l'envoyer en cadeau sur notre cathédrale flambant neuve pour la faire re-flamber de nouveau, en prétextant une erreur de tir : "J'ai glissé, chef ! "Parti tout seul, chef !".
Ensuite, ben, je me suis réveillé.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Giuseppe | 08 décembre 2024 à 12:00
« Pas une fois elle ne m'a parlé de JO, ni de cathédrale... »

Même son de cloche (si je puis dire) dans ma petite sous-préfecture charentaise-maritime. Ici, on parle aussi de « fin de mois », d’« embauche qui se fait rare » et du « prof absent ». Autre sujet : le Mercosur, qui divise nos agriculteurs. Céréaliers et éleveurs hurlent. Les viticulteurs, eux, se réjouissent : le cognac, qui a perdu la Russie et s’étiole en Chine, va s’installer en Amérique du Sud...

Quant à Ségo... ni éclats de rire, ni vacheries... On ne réveille pas les mauvais souvenirs.

[Rédigé par : Aliocha]

Les chrétiens qui déchargent leur ressentiment sur le président ne sont pas crétins, ils n'ont pas compris la connaissance qu'enseigne le message chrétien, qui permet aux pouvoirs spirituel et temporel de vivre ensemble dans la paix.

[Rédigé par : semtob]

Cher Philippe,

Espérons que votre billet était une blague ! Sinon un conseil, prenez quelques jours de vacances.
françoise et karell Semtob

[Rédigé par : Axelle D]

@ Exilé | 07 décembre 2024 à 19:28

L'archevêque a cédé et Macron a eu son instant de gloire, dans la cathédrale et non sur le parvis. Même s'il a été dit que ce changement de dernière minute était dû à une météo capricieuse. Faut quand même pas prendre les chrétiens pour des crétins qui gobent n'importe quoi Monsignore !

Savoir lesquels parmi ce beau monde venu figurer à cet immense pince-fesses, ont eu une pensée ou une prière (on peut rêver) pour la sainte patronne du lieu ? Et soyons fous, que se serait-il passé si Mgr Ulrich, plutôt que s'empresser de remercier servilement et longuement les huiles présentes (à ne pas confondre avec les saintes huiles) avait invité l'assemblée à se lever en hommage à la Vierge et à se joindre à lui, concernant les croyants sans doute ultraminoritaires, pour réciter l'Ave Maria ou le Magnificat ?
Pauvre Marie reléguée à l'état de statue !

À croire que même les plus hauts dignitaires du catholicisme ont honte de leur propre religion.

Et pour une fois le pape François avait été bien inspiré de ne pas venir se montrer à cette mascarade !

[Rédigé par : Giuseppe]

@ sylvain | 08 décembre 2024 à 09:41

Et ça vous fait réagir, une vraie belette ! Quelle poilade ! Je n'en suis pas encore à Jordy Pipelette, mais on peut déjà dire sylvanouille comme l'autre rouge-brun de la TV. La triplette de choc Jordy, Hanounouille, et sylvanouille pour un gouvernement. La patronne cherche encore ses fiches économiques, Macron en rigole encore.

[Rédigé par : Giuseppe]

Les JO, Notre-Dame, tout ça c'est beau comme l'antique, mais ne cache en rien la misère, en fait un village Potemkine, je ne pense pas que la majorité des Français soit aujourd'hui sensible à tout ce tralala. Les besoins immédiats sont ailleurs et ventre affamé n'a plus d'oreilles ni d'yeux.
Je n'ai pas vu de sondages en ce sens, peut-être après l'inauguration de Notre-Dame va-t-il en sortir. La politique c'est bien quand ça fait vivre.

Je suis sensible au bâti, et pour avoir suivi l'évolution de l'ouvrage c'est indéniablement une réussite, du classique de construction, sans plus, mais du très beau savoir-faire, sans doute pour une poignée de passionnés dont je fais partie.
Je ne manque jamais l'occasion d'aller visiter la Sagrada Familia à Barcelone, là on touche plus l'exploit technique, le sacré passe un peu inaperçu au profit d'un exploit gigantesque dans le temps.

C'est bien d'accrocher des médailles symboliques au revers du veston, mais ce qui compte ce sont toutes les batailles à venir, les vraies, les plus dures, celles qui vont faire que le pays soit à la hauteur de son classement mondial. La dette est trop immense pour ne pas penser à un colosse aux pieds d'argile. Un peu comme la Russie est un pays du tiers-monde avec une station-service d'essence et de gaz sur son sol. L'Algérie en est là aussi, on voit le résultat aujourd'hui.

J'ai croisé chez le traiteur une ancienne connaissance, elle se faisait du souci pour l'avenir de ses petits-enfants, évoquant Bayrou le régional de l'étape, elle était inquiète, pas une fois elle ne m'a parlé de JO ni de cathédrale, tout ça c'est bien loin vu d'ici, nous avons ici la nôtre, et le sport éphémère ce n'est pas l'avenir non plus. Les citoyens ont le dos courbé.

Le hasard de cette rencontre après des années, qui traduisait plus de préoccupations que de paillettes, dont il m'a semblé qu'elle se tamponnait allègrement le coquillard de tout ces artifices. L'avenir de ses petits-enfants était au centre et son avenir à elle aussi, les médailles étaient en chocolat pour elle.

[Rédigé par : sylvain]

@ Giuseppe | 07 décembre 2024 à 21:46
"J'étais jeune nous sommes rentrés dans une crêperie à l'heure du déjeuner, Mouloudji attablé s'est levé et nous a laissé sa table bien trop grande pour lui et de s'asseoir à côté pour une plus petite... Souvenir."

Wouahou, quelle aventure, on en est tous esbaubis, et si ça avait été Bardella allah place de Mouloudji, qu'auriez-vous fait ?
Et dans Mouloudji il y a "Mouloud", c'est un signe, LOL !

Vous connaissez Bardella dit Jordy la dégonfle, tétine de lait, bavette grenouillère, Pampers, etc. ?

Giuseppe qui va se rendre allah messe prier saint Picpoul à Notre-Dame-des-Palombières, y a du bon vin de messe chez eux.

Bingo j'ai fait le dimanche de Giuseppe et le mien aussi, MDR LOL !

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Claggart | 07 décembre 2024 à 14:57
"Lors d’une cérémonie commémorant le 8-Mai, une directrice d’école avait fait chanter "Le déserteur" à des écoliers, en présence d’anciens combattants. La directrice avait été suspendue par le rectorat."
https://comprendre-avec-rosa-luxemburg.over-blog.com/2018/11/la-lettre-de-boris-vian-au-parlementaire-qui-demandait-l-interdiction-de-sa-chanson-le-deserteur.en-hommage-au-combat-de-toute-une-v

"La chanson a été écrite en 1954, donc au moment de la guerre d'Indochine. Bien qu'atténuée dans la version chantée par Mouloudji (un des seuls chanteurs malgré tout à avoir osé le faire à l'époque), elle a été interdite. Boris Vian a écrit cette lettre au parlementaire qui demandait cette interdiction"

"Monsieur,

Vous avez bien voulu attirer les rayons du flambeau de l'actualité sur une chanson fort simple et sans prétention. Le Déserteur, que vous avez entendue à la radio et dont je suis l'auteur. Vous avez cru devoir prétendre qu'il s'agissait là d'une insulte aux anciens combattants de toutes les guerres passées, présentes et à venir.

Vous avez demandé au préfet de la Seine que cette chanson ne passe plus sur les ondes. Ceci confirme à qui veut l'entendre l'existence d'une censure à la radio et c'est un détail utile à connaître.

Je regrette d'avoir à vous le dire, mais cette chanson a été applaudie par des milliers de spectateurs et notamment à l'Olympia (3 semaines) et à Bobino (15 jours) depuis que Mouloudji la chante ; certains, je le sais. l'ont trouvée choquante : ils étaient très peu nombreux et je crains qu'ils ne l'aient pas comprise. Voici quelques explications à leur usage.

De deux choses l'une : ancien combattant, vous battez-vous pour la paix ou pour le plaisir ? Si vous vous battiez pour la paix, ce que j'ose espérer, ne tombez pas sur quelqu'un qui est du même bord que vous et répondez à la question suivante : si l'on n'attaque pas la guerre pendant la paix, quand aura-t-on le droit de l'attaquer ? Ou alors vous aimiez la guerre - et vous vous battiez pour le plaisir ? C'est une supposition que je ne me permettrais pas même de faire, car pour ma part, je ne suis pas du type agressif. Ainsi cette chanson qui combat ce contre quoi vous avez combattu, ne tentez pas, en jouant sur les mots. de la faire passer pour ce qu'elle n'est pas : ce n'est pas de bonne guerre.

Car il y a de bonnes guerres et de mauvaises guerres - encore que le rapprochement de "bonne" et de "guerre" soit de nature à me choquer, moi et bien d'autres, de prime abord - comme la chanson a pu vous choquer de prime abord. Appellerez-vous une bonne guerre celle que l'on a tenté de faire mener aux soldats français en 1940 ? Mal armés, mal guidés, mal informés, n'ayant souvent pour toute défense qu'un fusil dans lequel n'entraient même pas les cartouches qu'on leur donnait (entre autres, c'est arrivé à mon frère aîné en mai 1940), les soldats de 1940 ont donné au monde une leçon d'intelligence en refusant le combat : ceux qui étaient en mesure de le faire se sont battus et fort bien battus, mais le beau geste qui consiste à se faire tuer pour rien n'est plus de mise aujourd'hui que l'on tue mécaniquement ; il n'a même plus valeur de symbole, si l'on peut considérer qu'il l'ait eu en imposant au moins au vainqueur le respect du vaincu.

D'ailleurs mourir pour la patrie, c'est fort bien : encore faut-il ne pas mourir tous - car où sera la patrie ? Ce n'est pas la terre, ce sont les gens la patrie (le général de Gaulle ne me contredira pas sur ce point, je pense). Ce ne sont pas les soldats, ce sont les civils que l'on est censé défendre - et les soldats n'ont rien de plus pressé que de redevenir civils, car cela signifie que la guerre est terminée.

Au reste si cette chanson peut paraître indirectement viser une certaine catégorie de gens. ce ne sont à coup sûr pas les civils : les anciens combattants seraient-ils des militaires ? Et voudriez-vous m'expliquer ce que vous entendez, vous, par ancien combattant ? "Homme qui regrette d'avoir été obligé d'en venir aux armes pour se défendre" ou "homme qui regrette le temps ou I'on combat- tait". Si c'est "homme qui a fait ses preuves de combattant", cela prend une nuance agressive. Si c'est "homme qui a gagné une guerre", c'est un peu vaniteux.

Croyez-moi... "ancien combattant", c'est un mot dangereux ; on ne devrait pas se vanter d'avoir fait la guerre, on devrait le regretter - un ancien combattant est mieux placé que quiconque pour haïr la guerre. Presque tous les vrais déserteurs sont des "anciens combattants" qui n'ont pas eu la force d'aller jusqu'à la fin du combat. Et qui leur jettera la pierre ?

Non... si ma chanson peut déplaire, ce n'est pas à un ancien combattant, cher monsieur Faber. Cela ne peut être qu'à une certaine catégorie de militaires de carrière ; jusqu'à nouvel ordre, je considère l'ancien combattant comme un civil heureux de l'être. Il est des militaires de carrière qui considèrent la guerre comme un fléau inévitable et s'efforcent de l'abréger. Ils ont tort d'être militaires, car c'est se déclarer découragé d'avance et admettre que l'on ne peut prévenir ce fléau - mais ces militaires-là sont des hommes honnêtes. Bêtes mais honnêtes. Et ceux-là non plus n'ont pas pu se sentir visés, sachez-le, certains m'ont félicité de cette chanson. Malheureusement, il en est d'autres. Et ceux-là, si je les ai choqués, j'en suis ravi. C'est bien leur tour. Oui, cher monsieur Faber, figurez-vous, certains militaires de carrière considèrent que la guerre n'a d'autre but que de tuer les gens. Le général Bradiey par exemple, dont j'ai traduit les mémoires de guerre, le dit en toutes lettres. Entre nous, les neuf dixièmes des gens ont des idées fausses sur ce type de militaire de carrière. L'histoire telle qu'on l'enseigne est remplie du récit de leurs inutiles exploits et de leurs démolitions barbares ; j'aimerais mieux - et nous sommes quelques-uns dans ce cas - que l'on enseignât dans les écoles la vie d'Eupalinos ou le récit de la construction de Notre-Dame plutôt que la vie de César ou que le récit des exploits astucieux de Gengis Khan. Le bravache a toujours su forcer le civilisé à s'intéresser à son inintéressante personne ; où l'attention ne naît pas d'elle-même, il faut bien qu'on l'exige, et quoi de plus facile lorsque l'on dispose des armes. On ne règle pas ces problèmes en dix lignes : mais l'un des pays les plus civilisés du monde, la Suisse, les a résolus, je vous le ferai remarquer, en créant une armée de civils ; pour chacun d'eux, la guerre n'a qu'une signification : celle de se défendre. Cette guerre-là, c'est la bonne guerre. Tout au moins la seule inévitable. Celle qui nous est imposée par les faits."

J'étais jeune nous sommes rentrés dans une crêperie à l'heure du déjeuner, Mouloudji attablé s'est levé et nous a laissé sa table bien trop grande pour lui et de s'asseoir à côté pour une plus petite... Souvenir.

[Rédigé par : Yves]

Certains députés qui ont voté la censure ne l'auraient pas fait si le vote avait eu lieu après la cérémonie de Notre-Dame.

[Rédigé par : Exilé]

« Pourquoi pas Ségolène Royal ? » (PB)

Pourquoi pas plutôt l'équivalent d'un Elon Musk, à qui le bon Président élu Donald Trump a confié la mission d'améliorer l'efficacité de l'administration étasunienne ?

Pour nettoyer les écuries d'Augias de la pétaudière française, ce type de profil ne serait-il pas préférable à ceux des vieux crocodiles du marigot façon Troisième République qui sont prêts à s’entre-dévorer pour quelques honneurs, flatteries, avantages, passe-droits et prébendes sans la moindre considération pour la France et les Français ?

Et puisque nous célébrons en ce jour la restauration de Notre-Dame de Paris, que M. Macron fidèle à lui-même a récupérée pour se parer des plumes du paon alors qu'il n'y est pour rien, comment ne pas penser à un homologue du général Georgelin qui en a été l'artisan principal par l'impulsion qu'il a donnée à l'organisation de ce chantier complexe ?

[Rédigé par : Achille]

@ Serge HIREL | 07 décembre 2024 à 14:13
« Votre penchant pour Ségo ne serait-il dû à son enfance en partie lorraine ? Contentez-vous donc d’honorer la Pucelle... qui, elle, n’est pas près d’être oubliée. »

Oui, j’ai de la compassion pour Ségo qui n’a pas eu une vie facile avec le père de ses quatre enfants qui pensait surtout à "courir le guilledou". Heureusement ses enfants ont toujours été là pour la réconforter.
Ajoutons à cela son parti qui n’a rien fait pour la soutenir en 2007 alors qu’après douze années de présidence de Jacques Chirac, laminé par les affaires d’emplois fictifs à la mairie de Paris, la victoire était à sa portée.

Comme l’a fort bien dit Arnaud Montebourg "Ségolène Royal n’a qu’un seul défaut, c’est son compagnon."
Ceci étant, je pense que maintenant elle devrait laisser tomber la politique car son tour est passé. On ne peut pas être et avoir été.

[Rédigé par : Giuseppe]

C'est l'hiver, alors en attendant l'été et la prochaine dissolution, on peut se faire plaisir avec de l'exceptionnel, cadeau ! :

https://youtu.be/kRWuEnjfYTE?si=FdNhRbXgMHldC_Xi

J'en ai assez d'entendre parler de tactique pour des politiques, quand on en est à faire des concessions de notaire, c'est que le pays va très mal. Il n'y a plus un rouble vaillant dans les caisses, l'Europe est un vaste bazar c'est pas la peine de se la raconter, quand on pleurniche après Trump pour assurer la défense collective de l'Europe et qu'un cinglé au PIB de l'Espagne tient en joue tous ces bras cassés, il y a de quoi se faire peur.
Mais quelle misère ! On confond compromis de fortune et compromis de puissance, comme quand on décide de choisir dans ce qu'il existe de meilleur.

J'en ai assez d'entendre encore et toujours ces vieux, cette gérontocratie qui s'affiche sans vergogne dans les médias, de Raffarin à tous ces impuissants qui ont gouverné.
Je cite souvent Marc Bloch qui devrait être la pensée de référence de tout dirigeant de notre pays :

"Cette année, où il nous faut, pour les personnes les plus ingambes, nous contenter de bicyclettes et, pour les matières pondéreuses, de la voiture à âne, chaque départ vers le bourg prend les allures d'une expédition. Comme il y a trente ou quarante ans ! Les Allemands d'aujourd'hui, sous le signe de la vitesse."

On m'avait conseillé de le lire Marc, pour une opération la plus importante réalisée dans le temps le plus court et avec un résultat exceptionnel, merci à ses écrits, nos dirigeants ne nous méritent pas et en plus ils nous vendent en morceaux après nous avoir dépecés. Ils me dégoûtent tous.

Sur ce, il me faut démonter le capteur d'embrayage, pas facile d'accès je vais devoir plier mon échine, je l'ai pratiqué parfois, pour la bonne cause dont je tairai les objectifs, mais revenir à toutes ces vieilles badernes éculées pour trouver des compromis de misère, alors autant faire sauter la banque, ils ne servent plus à rien.

Le Général Motor est parti, il était d'une autre époque, le XIXe siècle, "D'un bout à l'autre de la guerre, le métronome des états-majors ne cessa pas de battre plusieurs mesures de retard." Vous lirez le renvoi sur l'explication faisant référence à Daladier.

Lucide Marc Bloch il est temps d'envoyer les Gégé et Cie à la casse, il n'ont fait que nous détruire et nous faire ralentir dans ce que nous avons de meilleur, il faut un minimum de sens scientifique pour gouverner, et sans doute le courage appris quand on s'est un peu cogné aux murs de la défaite... Reste pour le plaisir:

https://youtu.be/M33mfhQUJnM?si=zVXhfGmHTEWj7qPN

[Rédigé par : Claggart]

Lors d’une cérémonie commémorant le 8-Mai, une directrice d’école avait fait chanter "Le déserteur" à des écoliers, en présence d’anciens combattants. La directrice avait été suspendue par le rectorat.
À l’époque ministre de l’Enseignement, Ségolène a annulé cette sanction.
No comment !

https://www.lamontagne.fr/montlucon-03100/actualites/elle-avait-fait-chanter-le-deserteur-a-ses-eleves-un-8-mai-vingt-ans-apres-le-scandale-l-institutrice-de-montlucon-se-souvient_13632447/

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Achille | 07 décembre 2024 à 06:15
« ...ce brin de naïveté qui caractérise [Ségolène Royal] »

Bel exemple de « brin de naïveté » : la colère feinte du 3 mai 2007 :
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i21280360/la-colere-de-segolene-royal-face-a-nicolas-sarkozy-qui-estime-qu-elle-perd

« ...l’Histoire saura faire la part des choses... »

Les piédestaux posthumes y sont rares... En revanche, il y a encore beaucoup de place dans ses poubelles, pourtant déjà bien remplies.
Votre penchant pour Ségo ne serait-il dû à son enfance en partie lorraine ? Contentez-vous donc d’honorer la Pucelle... qui, elle, n’est pas près d’être oubliée.

[Rédigé par : duvent]

Lorsque je lis ce que je lis, que j'entends ce que j'entends, que je vois ce que je vois, une grande colère et une plus grande mésestime du genre humain s'emparent de moi !

Je le hais du fond du cœur, il est veule, fourbe, cruel, stupide et vantard et je voudrais sa perte définitive car son manque de civilisation le justifie...

Mais il existe ce Russe et ce Français :

https://www.youtube.com/watch?v=mLmbZJAjeoI

Et alors, je fais comme Tibert le chat qui joue avec sa queue, je regarde l'humanité avec une sorte de passion, je la tiens contre moi et je la cajole, et je crois que tout mon bonheur ne peut venir que d'elle, et la crainte de la perdre pour toujours rempli mon cœur d'effroi ! Je suis un cyclope triste !

[Rédigé par : Alpi]

Ségo ?
Et pourquoi pas Edith Cresson !

"Au nom des femmes et des petites filles"
On dirait le titre d'un ouvrage posthume de l'abbé Pierre.
Décidément, cette Ségo elle a le chic pour choisir ses références...

[Rédigé par : Aliocha]

Et si les citoyens français prenaient leur responsabilité, et acceptaient de travailler mieux et plus pour se payer le luxe de leur essentielle protection sociale ?

Ce serait plus cohérent que de toujours accuser le symptôme Macron de la maladie du pays, que le président par la dissolution a mis face à lui-même et à ses divisions mortifères incapables du moindre compromis autre que de toujours s'en remettre à la guillotine institutionnelle.

Le remède est simple, le "En même temps" d'une réelle concertation, ou la disparition des fossoyeurs réunis dans le commerce de la démagogie.

Merci au président d'avoir eu cette audace de mettre Hollande face à ses mensonges en 2017, comme il met aujourd'hui l'opinion face à sa contradiction, quand il n'y a que l'établissement d'un compromis à même de sauver le pays, avec ou sans lui.

[Rédigé par : Giuseppe]

Je vous la fais un peu longue, il pleut et le terrain est impraticable, j'en profite.
Donc cette crapule élégante dit démissionner, non pas parce que c'est un pilleur de troncs, un voleur, mais parce qu'il n'a pas été ordonné d'exécution provisoire de la peine. Sous-entendu peut-être, que pour MLP c'est pour l'instant effectif, elle c'est bien pire, moi c'est rien à côté des broutilles je fais appel.

Il a l'air de nous dire à tous ainsi, voyez chers couillons de votants c'est pas si grave que cela mes pratiques, et de nous cracher à la figure en plus au passage.

Aujourd'hui on a plus vite fait de compter les honnêtes, les éthiques, les généreux, malheureusement ils doivent tenir dans une cabine téléphonique chère au Volatile.
Tous les élus veulent durcir les peines pour les voyous, ils devraient commencer par se regarder et balayer devant leur porte et se porter sur la liste à examiner. Ils me font honte.

C'est pas du technicien de surface serpillière à la main dont il est question, juste des innocents sans doute:

https://fr.statista.com/infographie/33574/personnalites-politiques-condamnees-en-justice/

Au fait le Président a-t-il répondu à notre Ségo nationale ?
Il est vrai qu'elle ne manque jamais de souffle, elle et son estomac en béton, un jour elle veut conduire une liste à Méluche, le lendemain c'est sauver la France. Elle n'est pas à une pirouette près et sa conception élastique de la fidélité de ses convictions politiques rappellent celles du Berger, il ne lui manque plus que le parti de la crêpe et du vin blanc, pour chasse, nature pêche et champignons, elle doit être en train de passer ses permis... On ne sait jamais avec elle.

https://www.liberation.fr/politique/condamne-pour-detournement-de-biens-publics-le-president-du-conseil-de-la-somme-quitte-son-poste-20241206_FKM6OMIWJ5EAJOMRSZ54RBXZCU/

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Que ceux qui sont encore à gauche écoutent un entretien avec Charles Gave sur Sud Radio.
Lui, il traite la bande de politicards - de Biden et son fiston qui aurait dû se prendre un siècle de bagne, à "vend des layettes" poursuivie pour détournement de fonds, en passant par Macron - de voleurs pour ne pas dire gangsters qui s'arrangent pour n'être jamais punis.
Là, il oublie de parler franc-maçonnerie...

Il rappelle que les Hollande et Premiers ministres divers et très avariés qu'on a oubliés mais toujours vivants, se palpent abusivement des cumuls de retraite de l'ordre de 300 000 euros par mois plus voiture, chauffeur etc.

En l'état de l'opinion publique, s'ils devaient se prendre une bombe, la population descendrait dans les rues pour faire la fête !

[Rédigé par : Droupère]

Les parlementaires d'un bord et de l'autre qui ont voté la censure n'ont fait qu'appliquer strictement un droit constitutionnel. Quoi qu'on puisse en penser politiquement, il n'ont rien commis de répréhensible. C'est une injure de la part du président Macron de dire d'eux qu'ils ont commis un acte "anti-républicain". Injurier ainsi près des deux tiers de la représentation nationale constitue une faute lourde. Il aura tôt ou tard à en rendre compte. Et ce sera vraisemblablement sans pitié.

[Rédigé par : Aliocha]

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-12/france-pape-francois-notre-dame-vatican-nonce-apostolique-paris.html

Je vous salue, Marie...

[Rédigé par : Narcisses]

Pourquoi pas ? Permettez-moi de sourire...
En vous lisant, et cela n'engage que moi, on passe du meilleur... au pire.

[Rédigé par : Achille]

Après avoir lu les commentaires du présent billet, il semble que nous ne soyons ici que deux à éprouver un peu de sympathie pour Ségolène Royal.
Malgré ses défauts agaçants et ce brin de naïveté qui la caractérise, se cachent pourtant quelques belles qualités humaines que l’on ne trouve pas dans le monde impitoyable de la politique.
Sa personnalité atypique mérite mieux que ce mépris, voire cette haine à son égard. Mais, avec le temps, l’Histoire saura faire la part des choses...

[Rédigé par : Axelle D]

Finalement la cérémonie de la réouverture de Notre-Dame de Paris va plus ressembler à un "énaurme" pince-fesses mondain qu'à une grand-messe.

Il semblerait que même la météo "aux ordres" se soit mise de la partie pour que le roitelet Macron explose tous les codes et puisse finalement faire son numéro vedette à l'intérieur de ce lieu dédié exclusivement au culte catholique, et non sur le parvis. Et si l'archevêque est dans le coup, honte à lui !

Ce dont le pape François (en jésuite avisé) avait dû se douter en évitant de venir à cette mascarade où l'on verra se produire et s'exhiber toutes sortes de m'as-tu-vu qui n'ont rien à y faire, tandis que d'authentiques chrétiens et de modestes fidèles contributeurs et artisans de sa renaissance seront tenus à l'écart !

Pour rappel à ceux qui l'auraient oublié ou n'en avaient jamais entendu parler, la cathédrale Notre-Dame de Paris est un lieu essentiellement dévolu au culte de l'église catholique dont Marie mère du Christ est la seule souveraine et où la participation à la communion est un sacrement et non un rituel assimilé à un banal geste de partage.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

Puisque la porte est ouverte aux suggestions les plus farfelues, je voudrais proposer Michel-Édouard Leclerc. Pas au poste de Premier ministre, bien sûr. Comme remplaçant d'Emmanuel Macron, une fois qu'il aura obéi à Jean-Luc Mélenchon et démissionné. Il serait dommage de gaspiller une personnalité aussi exceptionnelle dans une tâche de bouche-trou transitoire.

L'individu est manifestement représentatif du génie éternel de la Frônce. Le Français, Mesdames et Messieurs, est avant tout un épicier, un boutiquier - oserai-je dire un Juif, un Américain ?

Son exceptionnel talent en la matière s'illustre dès 1788, lorsque le gastronome
Grimaud de la Reynière (*) ouvre une épicerie à Lyon, inventant l'achat direct aux producteurs, la vente à prix fixe et les chaînes de magasins.

Sa fantaisie et son extravagance rendirent cette aventure éphémère, mais l'immense Félix Potin reprit le flambeau en 1844, après avoir commencé comme commis. Dans son épicerie parisienne, il affichait les prix (une révolution à l'époque), banissait la triche sur la pesée (largement pratiquée) et bien sûr vendait le moins cher possible (s'attirant la haine de ses confrères, lesquels se plaignaient - déjà - d'une "concurrence déloyale").

Il inventa la marque de distributeur, achetant ses propres terres agricoles et construisant ses propres usines qui employaient des milliers d'ouvriers. Non seulement il fut un pionnier de "l'agro-business", mais il précéda Uber Eats d'un bon siècle et demi avec un service de livraison à domicile, doté de 85 voitures hippomobiles puis d'une flotte de camions.

Au début du XXe siècle, Félix Potin était le premier revendeur alimentaire du monde. En 1980, avant sa chute, il comptait 1 300 points de vente.

Parallèlement, la France invente les grands magasins. Dès 1784, Jacques Calmane lance à Paris Le Tapis rouge, qui propose un déluge d'étoffes et de vêtements sur trois étages occupant plusieurs immeubles. En 1829, s'ouvrent Les Trois-Quartiers. En 1852, c'est Le Bon Marché, dont devait s'inspirer Wanamaker's aux États-Unis.

La maison Goulet-Turpin, fondée par Modeste Goulet et Eugénie Turpin en 1874, est à l'origine du premier libre-service (1948) et du premier supermarché du pays (1958).

Enfin, Carrefour et Auchan ouvrent leurs premiers hypermarchés en 1963 et 1967, respectivement. Défini comme une grande surface où se côtoient produits alimentaires et autres, ce concept commercial restera longtemps une particularité française.

Aujourd'hui, Auchan est présent dans 12 pays, dont le Tadjikistan et la Chine. Carrefour compte 14 000 magasins dans 40 pays. Le rayonnement de la France à l'étranger, ce n'est pas le Rafale. C'est l'épicerie.

Mais revenons à Michel-Édouard Leclerc. Il a le profil idéal pour plaire aux sympathisants de la maîtresse d'école revêche à tête de lesbienne constipée qui, dit-on, fait et défait les gouvernements ces jours-ci.

Pour commencer, cette dernière crie sur les toits que son objectif numéro un est la défense du pouvoir d'achat. Qui serait plus indiqué pour endosser cette mission qu'un Michel-Édouard Leclerc, lequel a prouvé son savoir-faire en la matière depuis deux générations ?

Le Gilet jaune de base, nous le savons bien, se drogue aux vapeurs de diesel. Qui donc a été le pionnier de la vente d'essence à prix cassé sur les parkings de supermarchés ?

De plus, les sympathisants de la dame dont je viens de parler affectent souvent un catholicisme aussi bruyant que récent (et, pour tout dire, largement bricolé). Avant de donner dans la saucisse, Michel-Édouard Leclerc a fait le petit séminaire. Non seulement ça, mais son père, Édouard, a carrément porté la soutane avant d'ouvrir, en 1949, son "épicerie partielle de troisième classe" à Landerneau, qui proposait des prix 30 % inférieurs à ceux du marché.

Ajoutons à cela que son grand-père était le bras droit du colonel de La Rocque.

Cerise sur le gâteau, il est président du conseil d'administration de l'IRIS, centre de réflexion sur la politique étrangère bien connu pour être une officine d'influence russe.

Mentionnons encore qu'il est docteur en économie (avec une thèse soutenue sous la direction de Raymond Barre : il y a pire référence). Voilà un atout de plus dont la tombeuse de premiers ministres ne peut guère se prévaloir.

Enfin, il est connu de tous les Français, sympathique, proche des gens, et d'ailleurs il y pense en se rasant.
______

(*) Né sans doigts : pratique, pour bouffer.

[Rédigé par : Patrick EMIN]

L'évocation appuyée de Notre-Dame par Emmanuel Macron révèle, en creux, tout le malaise de ce moment politique. Certes, la restauration de la cathédrale est une réussite collective dont la France peut légitimement s'enorgueillir. Mais en faire l'alpha et l'oméga de son discours trahit une forme de désarroi présidentiel.

Car enfin, que nous dit cette insistance sur Notre-Dame ? Le président, confronté à un bilan pour le moins mitigé, se raccroche à un chantier où son rôle fut somme toute modeste - même si son volontarisme initial a indéniablement contribué à mobiliser les énergies. C'est un peu comme si, faute de pouvoir présenter des résultats probants sur les grands enjeux du moment (pouvoir d'achat, services publics, transition écologique), il tentait de s'approprier une réussite qui doit tout au savoir-faire séculaire des artisans et bien peu à l'action politique.

La comparaison qu'il esquisse entre la restauration de Notre-Dame et le fonctionnement souhaitable de la classe politique française confine même à l'absurde. Comment mettre sur le même plan le patient labeur des tailleurs de pierre, héritiers d'une tradition millénaire, et les soubresauts de notre vie politique contemporaine ? C'est faire preuve d'une confusion conceptuelle assez troublante.

Mais reconnaissons-le : le président était pris dans une forme d'impossibilité. Que pouvait-il dire d'autre ? Son bilan peine à convaincre, les perspectives immédiates sont incertaines, et le pays traverse une période de doutes profonds. Dans ce contexte, cette allocution apparaît comme un exercice contraint, presque désespéré, pour tenter de donner du sens là où, manifestement, il en manque.

En définitive, ce discours restera probablement comme l'illustration d'une certaine impuissance politique - celle d'un président qui, faute de pouvoir présenter un récit convaincant de son action, se réfugie dans la célébration d'une réussite collective à laquelle il n'a finalement que marginalement contribué.

[Rédigé par : Ugo]

"Cinq jours après le début de son second mandat , Ursula von der Leyen a annoncé avec un plaisir visible, ce vendredi à Montevideo, la finalisation des termes d'un accord commercial entre l'Union européenne et quatre pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Non sans une certaine audace, compte tenu de l'opposition que ce texte suscite dans plusieurs capitales" https://www.lesechos.fr/monde/europe/von-der-leyen-passe-en-force-et-paraphe-laccord-commercial-entre-lue-et-le-mercosur-2136437

Ne me dites pas que Macron ne pouvait rien faire, un autre président aurait menacé du Frexit… mais voilà, Monsieur Macron soigne son image et se moque de la France…Quant à von der La Hyène elle fait ce qu’elle veut.

https://www.lesechos.fr/monde/europe/von-der-leyen-passe-en-force-et-paraphe-laccord-commercial-entre-lue-et-le-mercosur-2136437

Notre parlement, nos ministres et Macron coûtent très cher au pays et ne nous servent à rien.

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Isabelle | 06 décembre 2024 à 13:15

Lucide.
Vous m'avez détourné de ma thèse : "Perte clés boîte aux lettres comment faire quand vous n'êtes pas sur place et éviter de vous faire piller par un malandrin de serrurier ? 4 heures pour résoudre cette énigme et 15 euros. Sans percer le cylindre."

Mais faire tomber le masque d'un imposteur mérite un effort de ma part, je taquine et je suis en forme.

[Rédigé par : Jérôme]

Elle gère quand même hyper bien ses chirurgies esthétiques. Elle arrive à se donner un côté jouvencelle en évitant les yeux de trisomique que toute chirurgisée en excès finit par avoir. Ça donne confiance non ? non.

[Rédigé par : Giuseppe]

"Stéphane Sieczkowski, ancien maire d’Hesdin, a été reconnu coupable de prise illégale d’intérêts, faux et usage de faux et subornation. Il écope d'une peine d'inéligibilité de 5 ans et de prison avec sursis." (#AnticorVeille)

N'en jetez plus la cour est pleine. Et ce sont tous ces types qui veulent que les galeux portent le poids de leur nullité. Oui au fond il fallait que ça pète, les institutions sont solides alors c'est le moment. Le prochain Premier ministre sautera aussi. On voit sortir les Raffarin, Baroin... Oin ! Oin ! j'en passe et des meilleurs, ils y étaient eux aussi à enfoncer le pays.

Baroin bien au chaud chez lui qui irait se faire flinguer juste pour faire semblant de sauver un budget ? Comme le dit toujours Guillaume Roquette avec un cynisme feutré, des candidats il n'en manque pas.

Bon, prochaine étape la dissolution, en attendant mieux, trente mois pour rien de plus, pas un rouble dans les tiroirs pour donner un peu de baume au coeur à tous les futurs locataires éphémères.
Ségo, le Chinois Raffarin, Lecornu l'insipide, pas besoin de se creuser les méninges, Villepin...

Oui tous nous ont menés à cette descente aux enfers, et c'est pas Jordy sans majorité qui ira au casse-pipe, encore moins la patronne, le camp qui défend et interdit elle y a pris goût et c'est tellement confortable.

[Rédigé par : Giuseppe]

J'avais noté qu'un vent mauvais pouvait souffler, les réseaux sociaux qui se sont emparés de ces inutiles, et pas pour les féliciter mais bien pour leur cracher dessus: avec les mêmes?.

On devrait encore se coltiner ces types qui pleurnichent pour sauver leur peau et nous bassiner avec un gouvernement "d'union". Ils n'ont pas compris, ou font semblant, que la dispersion des votes traduit le rejet total de ces vieilles badernes, et donc fini de composer pour des politiques qui nous ont menés à la faillite sur tout. Les postures sont le reflet des positions réelles de chacun. Il faudra faire avec.

Le ronronnement c'est fini, les rentes à vie aussi, les citoyens veulent des résultats, pas des types qui ne viennent que pour la gamelle. Lecornu ne vaut pas un clou, se faire tapoter le dos à la Benny Hill par un Yassine Belattar, en dit long sur son autorité. Il a le meilleur poste du gouvernement, le budget qui grimpait en flèche, donc aucun souci de pneus brûlés devant sa porte.

Cela fait du bien de se purger, demain sera plus clair, et Ségo enfin à la niche avec tous ceux qui ont mis le pays en état de commotion cérébrale, j'avoue que certains SCUD balancés par les premiers fusils de NFP est un plaisir gourmand.

« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons »

https://financedemarche.fr/citations/les-capitalistes-nous-vendront-la-corde-avec-laquelle-nous-les-pendrons

[Rédigé par : Isabelle]

Non merci, pas la dinde du Poitou. On n'en peut plus de ces momies qui réapparaissent à la moindre occasion alors qu'elles ont contribué au déclin de la France.

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Alors là, qu'en voilà une chouette de bonne idée.

Si elle gère le pays comme elle a géré la région Poitou-Charentes et notre énergie atomique, on est pris en charge par le FMI avant la fin de l'hiver.

Ceci dit, elle a le mérite d'avoir dénoncé la comédie du soutien à l'Ukraine. Courage rare, très rare au regard du ramassis de crétins qui seraient prêts en entrer en guerre contre la Russie.
D'ailleurs, nous avons entendu sur Sud Radio Jacques Sapir faire un magnifique exposé sur l'incompétence crasse de Macron et sa bande à ce sujet.
https://www.youtube.com/watch?v=uoqLNuWIWDs
Révélation : la production industrielle de la Russie, outre ce qui a trait aux extractions, est de plus du double que celle de la France.
On continue à lui acheter du gaz, mais à 30 % plus cher qu'avant, et on a contribué à créer un front anti-occidental Russie/Chine/Iran, outre le front des BRICS+ .

On a vraiment des vedettes pour nous gouverner. Vive Macron !

[Rédigé par : sylvain]

C'est la meilleure celle-là, voilà que Philippe se lance avec bravitude dans des fouilles archéologiques et nous dégote un vieux fossile du crétinacé mitterrandien de derrière les fagots qu’on croyait relégué dans un quelconque muséum vintage ou bien en portrait sur les murs d'une maison de repos en Charente.

Ben non, la revoili la revoilou, la Madone du Poitou renaît de ses cendres tel le phénix du marais poitevin.

À l’époque sur son site « Désirs d’avenir » que nous avions renommé « Désirs d'âneries », lors de l'élection de Sarko, notre héroïne du billet de Philippe était tellement affligée que nous étions entrés en repentance auprès d'elle en nous excusant de lui avoir volé une victoire qu’elle méritait tant : « Ô sainte Ségo, c’est toi qu’il nous faut », ce qui nous avait valu des volées de bois vert et menaces de poursuites judiciaires, alors que nous éprouvions de la peine et de la compassion, tout comme Sarko qui semblait gêné par cet événement non conforme que les socialos qualifiaient de hold-up de siècle. LOL !

Tout a déjà été dit ici sur les exploits économiques hallucinants dans SA région et en tant de ministre mais le pire c'est qu’on pensait avoir atteint le fin fond de la fosse septique politique avec les LFI et sa bande d'hallucinés, mais non, Philippe nous prouve avec ce billet qu’on peut toujours creuser encore plus profond pour trouver ce genre de personnage exceptionnel.

En attendant, il y en a un qui doit se gondoler de rire avec ce spectacle surréaliste que la France offre au monde entier, c'est Poutine, le soi-disant cinglé, LOL !

P.-S. : petit rappel, Obama élu à l'époque avait été surnommé par les socialos : le Ségolène Royal américain !

[Rédigé par : Giuseppe]

Ségo a une qualité, c'est qu'elle a un estomac de fer, elle n'a aucun état d'âme, les Rochelais ne lui ont jamais pardonné mais pas qu'eux, elle n'a pas hésité une seconde et si elle avait pu écraser Falorni à l'époque elle l'aurait fait :

https://www.francetvinfo.fr/politique/legislatives-segolene-royal-battue-a-la-rochelle-face-au-candidat-socialiste-dissident-olivier-falorni_107787.html

Elle est un panier percé, elle a fait surtout illusion pendant la force du PS et puis peu à peu ce parti s'est affaissé, personne ne voulait plus d'elle. Inconstante, elle faisait peur, incontrôlable, Macron s'en est rendu compte :

https://www.capital.fr/economie-politique/segolene-royal-a-t-elle-tue-le-poste-dambassadrice-des-poles-1379640

Elle a été à la mode, mais comme on dit dans les réseaux sociaux, "À fuir !".

[Rédigé par : Exilé]

@ Lucile | 05 décembre 2024 à 15:52

L'exemple du poste d’ambassadrice des Pôles occupé par madame Royal est représentatif de tous ces « comités Théodule » aussi inutiles que ruineux qui servent en pratique à recaser les gens dont la République ne sait que faire mais qui finissent par coûter au contribuable « un pognon de dingue » (dialecte macronien) et surtout contribuent à accentuer le déficit public de la France.

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@ Marc Ghinsberg | 05 décembre 2024 à 16:36
« Philippe Bilger préfère vanter les mérites de Ségolène Royal plutôt que ceux du livre de Jordan Bardella. »

C'est d'autant plus surprenant que le livre de monsieur Bardella ne coûte rien au contribuable ce qui est loin d'être le cas pour les étranges mérites de SR.

[Rédigé par : Ellen]

Pour SR ce n'est qu'un rêve et une chance zéro. Même si E. Macron cédait le poste de Premier ministre à Ségolène Royal, il ne le pourrait pas à cause de la présence de son ex François Hollande siégeant sur les bancs de l'AN. PS pactisé avec LFI d'extrême gauche, avec une étiquette bâtarde NFP ajoutée pour tromper les Français et pour surenchérir sur le score électoral. SR serait immédiatement censurée par LR et le RN.
Faut pas mélanger vie privée et vie publique au risque d'un conflit d'intérêts.

[Rédigé par : Ellen]

"je considère cependant qu'il y a des femmes qui valent mieux que certains hommes de pouvoir. Parmi elles, on ne peut pas mettre sur le même plan SR, à la légitimité évidente, et Lucie Castets condamnée à faire sa propre promotion." (PB)

Bien vu !
https://www.leplacide.com/document/24-07-25-lucie-castets.jpg

https://maville.com/photosmvi/2024/08/26/P34543238D6432977G.jpg

Lucie Castets, la soumise à son gourou d'extrême gauche Mélenchon, la prétentieuse et psychorigide, aurait 24 heures pour dégager de Matignon. Si toutefois E. Macron lui cède le poste pour avoir la paix. Ce sera le plus court mandat de Premier ministre de toute l'histoire de la Ve République.

[Rédigé par : Vamonos]

On ne présente plus Mme Royal, elle-même ne se rend pas compte qu’elle n’est pas présentable tellement elle est déconnectée de la réalité des faits.

Pendant la campagne présidentielle de 2007, le slogan de Mme Royal a changé plusieurs fois au gré de ses étonnements, au bon vouloir de ses étourdissements, selon la convenance de ses éblouissements passagers. Au final, ses sympathisants scandaient : “Ségolène présidente, la France présidente”.

Transposons et mesurons le ridicule de cette accroche.
Ségolène Premier ministre, la France Premier ministre.

Ségolène vit encore dans son monde de petite fille qui cherche auprès de maman des confirmations. "N’est-ce pas maman que je suis la plus belle pour passer sur CNews ?"

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Axelle D | 05 décembre 2024 à 15:35
« C'est le moment de faire sonner le gros bourdon »...

... mais pas celui de nous donner le bourdon en laissant Ségo vibrionner...

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@ Achille | 05 décembre 2024 à 22:00

Où êtes-vous allé chercher que Ségo est « clivante » ? alors que, dans le paysage politique, elle a toujours fait l’unanimité... contre elle.

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@ Axelle D | 05 décembre 2024 à 20:56

Pourquoi voulez-vous faire entrer Philippe de Villiers dans la fosse aux lions ? Il en a déjà l’expérience... au Puy-du-Fou... Et ceux de l’Assemblée ne sont pas tous domptés.

Quant à Christine Lagarde, elle est bien plus utile à la France à Francfort qu’à Matignon. Son remplacement à la BCE pourrait être une catastrophe pour Paris et ses 3236 milliards de dettes.

[Rédigé par : Giuseppe]

Pas un rouble dans les caisses, il faudrait privilégier l'école, la santé, le pouvoir d'achat des Français si l'on entend les besoins immédiats... Un peu la sécurité aussi, alors même si on réduit le périmètre on va chercher le pognon où ? Ce n'est pas avec une poignée de figues que tout cela sera mis à niveau.

Bon il est vrai que le monde médiatique tourne plein pot, une aubaine pour vendre de l'info et des pubs. On enfile beaucoup de perles, mais personne pour rappeler que l'année prochaine le déficit sera aussi de 6 % et donc des centaines de milliards à emprunter, à force ça fait quand même beaucoup.

On parle de trajectoire (ça fait bien ce mot, ça fait sérieux) économique pour contenter Bruxelles, je veux bien, mais en attendant ceux qui sont saignés seront toujours les mêmes et j'ai l'impression que le malade s'en remet de moins en moins bien. Moralité vieille comme le monde, l'argent est le nerf de la guerre, et l'on se rend compte combien il est difficile de survivre quand il n'y en a pas.

En plus le malade attrape toutes les maladies de la Terre que l'on pensait disparues chez nous, la misère, cette gale qui ne fait qu'augmenter, une pauvreté qui touche aujourd'hui des millions de citoyens, le working poor que m'avait cité le jeune directeur financier quand il a découvert avec effarement son retour à l'époque. Alors on le prend où tout cet argent qui manque ?

[Rédigé par : Serge HIREL]

Ségo peut amuser, distraire, divertir... Mais il est des moments où la plaisanterie n’est pas de mise, où ses lubies dérangent, pour ne pas dire qu’elles sont hors de la raison... Et la France, aujourd’hui, au sens le plus précis du terme, vit un de ces moments-là. Sa lettre au Président, son numéro sur CNews de candidate à Matignon relèvent de la mauvaise farce inacceptable. Pascal Praud a eu tort de l’accepter sur son plateau.

Que Ségo soit une bonne mère de famille, que François l’ait honteusement trompée ne nous regarde pas, même si, depuis bien longtemps, elle met en scène sa vie privée à des fins politiques. Que Ségo ne comprenne pas qu’elle n’est plus dans la course ne l’autorise pas à polluer les plateaux TV en étalant son ego surdimensionné.

Ségo, pour le Picto-Charentais que je suis aujourd’hui, c’est d’abord 20 millions d’euros perdus dans MIA, un projet aberrant de filière régionale de voitures électriques, et une foultitude d’éoliennes installées sans schéma directeur. C’est aussi sa bagarre en pleine réunion du Conseil régional avec son premier vice-président Jean-François Fountaine et son hold-up raté du siège de député de La Rochelle. C’est encore la quasi-banqueroute (le terme figure dans un audit du cabinet Ernst & Young) de la Région Poitou-Charentes et 132 millions d’euros de factures impayées découvertes lors de la fusion des régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin. Il a fallu l’intervention personnelle et pressante du président de la République et père de ses enfants, pour calmer Alain Rousset, président PS de la Région Nouvelle-Aquitaine...

Avant de commenter ce billet, j’ai recherché l’entretien de notre hôte avec Ségo, enregistré voici quatre ans pour Présence protestante, J’ai tenu à peine cinq minutes... La première question portait sur sa présidence du Poitou-Charentes. Réponse : « J’ai tout bien fait, j’ai réussi, je suis la meilleure »... Trop c’est trop ! Et, ce matin, sur CNews, elle a encore osé dire : « MA Région »...

[Rédigé par : caroff]

SR est une adepte de la dépense publique : son passage comme présidente de la Région Poitou-Charentes a laissé des traces dans le portefeuille des contribuables locaux...

Je cherche désespérément des actions positives pour le bien public dont on pourrait la créditer. Ah si : mère de quatre enfants bien élevés (École alsacienne).
Ce n'est pas si mal !

[Rédigé par : Achille]

Ségolène Royal n’est certainement pas la pire des femmes politiques françaises. À gauche elle figurerait même parmi les meilleures, si l’on devait la comparer aux illuminées d’EELV ou encore aux agitées de LFI dont je préfère taire le nom par délicatesse, mais que tout le monde aura reconnues.

SR a au moins le mérite d’avoir occupé plusieurs postes ministériels et a accédé au second tour de l’élection présidentielle de 2007, ce qui est une belle performance. D’autant que lors de sa campagne présidentielle, on ne peut pas dire que son parti l’ait bien soutenue. Certains caciques du PS n'hésitant pas à lui savonner la planche.

J’avais voté pour elle en 2007, vu qu’elle avait émis quelques bonnes idées sur l’éducation et l’écologie. Depuis, les années ont passé et son étoile a pâli.
Certes elle affiche toujours une ambition décomplexée qui prête aux sarcasmes, mais en cela elle ne dépare pas du paysage politique français où certaines personnalités politiques se distinguent plus par leur ego hypertrophié que par leurs compétences.

Tout ça pour dire que si Emmanuel Macron devait choisir une personnalité de gauche pour Matignon, elle ne serait pas la plus saugrenue.
Mais il ne le fera pas car son profil n'est pas compatible avec la situation de crise actuelle. Il faut un Premier ministre non clivant, ce qui n'est pas son cas.

[Rédigé par : Axelle D]

La seule femme qui pourrait sembler crédible comme Premier ministre dans la situation actuelle est Christine Lagarde. Le problème est de savoir si elle y consentirait vu l'énormité de la tâche et les coups tordus qui s'abattraient aussitôt et inévitablement de toutes parts. Tant ce pays est vérolé par la peur, l'envie, la lâcheté, la corruption et la jalousie.

Quant aux hommes, à part Philippe de Villiers, je ne vois pas, sauf peut-être un grand capitaine d'industrie issu de la société civile ou un militaire carré du style général Georgelin parti trop tôt et qui normalement aurait dû mériter toute la gloire du chantier réussi de la restauration de Notre-Dame de Paris.

Notre Dame de Paris, priez pour nous ! Et honte à tous ces marchands du temple qui ne viendront que pour se faire voir lors d'une grand-messe spectacle tandis que les fidèles authentiques et les donateurs modestes seront tenus à l'écart par des cordons de police !

[Rédigé par : Jean sans terre]

« Je ne peux m'empêcher de me rappeler que SR s'est retrouvée au plus haut dans le cœur des Français, quand un échec politique s'est conjugué avec une douleur intime et qu'elle a avec pudeur et dignité dépassé le premier et dominé la seconde. » (PB)

Je me demande, M. Bilger, quelle est cette douleur intime ? Serait-ce sa déclaration d’ISF où elle avait oublié de revaloriser son patrimoine immobilier et pour laquelle elle et son ancien compagnon furent redressés l’année d’après ? En un an, les immeubles du couple passèrent du simple au quadruple. À la décharge de la dame, la plus grande partie du patrimoine appartenait au Monsieur qui n’aimait pas les riches et s’amusait des sans-dents, l’homme courtois qui voulait bien alors faire des enfants aux femmes sans les épouser. Pour sûr, il était normal et bien dans l’air du temps, n’est-ce pas Mesdames ? Je ne parviens toujours pas à comprendre pourquoi les journalistes querellèrent plus le hobereau de la Sarthe que l’homme au scooter ou l’homme qui pensait printemps.

[Rédigé par : Giuseppe]

"Pourquoi pas Ségolène Royal ?" (PB)

Et tant que l'on y est, pourquoi pas le pape ?

Partout où elle est passée c'est le désastre, la gabegie dont la plus emblématique est celle des portiques avec plus d'un milliard d'euros jetés par les fenêtres.

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/ecotaxe/le-scandale-de-l-ecotaxe-un-echec-de-10-milliards-d-euros_2206638.html

Extrait savoureux :

"Gabegies en série
En 2013, Ségolène Royal affirme que cette annulation du contrat avec Ecomouv permet de faire des économies."

Si je devais mettre en ligne toutes les références désastreuses et leur coût, un Bottin n'y suffirait pas. Hidalgo et sa gestion avec un déficit de 9 milliards c'est du carbone pur à côté d'elle et je rappelle ici le score de celle-ci aux dernières présidentielles... 1,75 % pour la reine de Paris, alors on peut imaginer en extrapolant le score de la reine du Poitou.

Ségo jetée de partout, tant qu'on y est pourquoi pas Pépère... La folie gagne tout le monde des médias et les supputations les plus abracadabrantesques, et pour moi ce sera le défunt Cruchade... Au rythme des propositions de là où il se trouve il ne pourra que faire mieux. C'est du n'importe quoi !

Elle a été portée par un vent puissant socialiste qui balayait tout sur son passage, quand il a fallu aller au front, que des calamités ! Le PS n'était plus derrière à pousser.

Allez, un amuse-gueule !

https://www.capital.fr/economie-politique/segolene-royal-epinglee-pour-sa-gestion-calamiteuse-de-poitou-charentes-1194715

Ségo est à la politique ce qu'est un sumo à la danse sportive ou un canasson pour un concours hippique. Le titre m'a bien fait rire, ça fait tellement de bien.

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Passé un deuxième Premier ministre qui va aussi passer à la trappe, et un vent mauvais d'inquiétude des Français, Macron expliquant qu'il a besoin de pouvoirs étendus, c'était en 58 et Mongénéral... L'histoire se repéterait-elle ? :

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000019241008/2020-10-30

Au fait où en est le duo Hanounouille-Ségouille ? Le premier à l'enseignement, la seconde à la France et ses futures Trente Glorieuses, Bidochon au tourisme c'était la vision de Sarko... Allez, un peu de sérieux !