Ce n'est pas d'aujourd'hui que je m'interroge sur mon étrange indulgence à l'égard de certains chefs d'État et Présidents étrangers et sur ma sévérité à l'encontre de certaines personnalités politiques françaises. J'avais déjà remarqué que des comportements et postures vulgaires ici ou là, sur le plan international, ne m'avaient pas choqué autant que j'aurais dû l'être si j'avais été le citoyen français habituel. Comme si ce qui se déroulait ailleurs bénéficiait en quelque sorte d'une immunité de principe et d'un droit à la différence !
Je crois en réalité que ma mansuétude a des ressorts plus profonds. Elle tient au fait qu'il y a des univers politiques et démocratiques (si on en accepte une définition large) tellement lointains dans tous les sens du terme qu'il serait absurde de les appréhender de la même manière que les nôtres. C'est encore plus vrai si on se rapporte au tempérament des dirigeants et à l'unité ou non de leur caractère.
Par unité j'entends le contraire de la théorie des "deux corps du roi" qui distingue, pour schématiser, le chef public et l'être privé. Les vertus du premier et le respect qui lui est dû en tant que tel, étant sans lien avec les forces et les faiblesses du second. Les personnes de pouvoir qui bénéficient de ma compréhension ne se se situent pas dans cet espace classique où on exige, par réflexe républicain, la division totale entre le responsable légitimé par l'élection et la personne privée. À rebours, j'apprécie de savoir que l'être qui se montre est homogène ; à aucun moment on ne pourra craindre qu'il y ait une déperdition si le bloc se fissure et laisse au rancart des aptitudes fondamentales au prétexte qu'elles ne relèveraient pas du registre politique.
À l'issue du grand rassemblement républicain organisé par Donald Trump la veille de son intronisation, quand le groupe YMCA monte sur scène et que le président discrètement esquisse quelques pas de danse, je ne trouve pas cette image ridicule. Parce qu'il y a un lien évident, irréfragable, entre le Donald Trump ayant cette attitude peu conventionnelle et celui qui n'hésitera pas à respecter ses engagements, grâce à ce qu'il est dans un ensemble humain, psychologique et intellectuel impossible à dissoudre.
D'autant plus que pour un être comme lui, transgresser, surprendre ne font pas peur mais stimulent. C'est parce que Donald Trump est "un seul corps" que le meilleur pourrait surgir de lui, à cause du pire (ou du singulier, si l'on veut faire preuve de modération !) dont il est dépositaire.
Ils sont quelques-uns à représenter ainsi des personnalités moins clivées en côté cour et côté jardin, plus compactes, se mettant tout entières dans chaque facette de leur existence privée et publique. J'éprouve une grande curiosité pour ces territoires inédits de la politique.
Dans ma liste, je pourrais mettre ces dirigeants d'Amérique du Sud, Javier Milei pour l'Argentine, Nayib Bukele pour le Salvador (voir mon billet du 17 décembre), Daniel Noboa pour l'Équateur, qui, dans des genres différents et avec des problématiques spécifiques - l'économie pour le premier, la sécurité et la lutte contre le narcotrafic pour les seconds - sont en train de frapper les opinions publiques internationales par leurs résultats. Mais surtout par l'expression d'une énergie tellement puissante qu'elle embarque tout leur être sans qu'il y ait la moindre pause pour laisser se reposer l'homme en charge du destin d'un pays.
Sans que j'approuve forcément les politiques mises en oeuvre, ce qu'un observateur de bonne foi peut remarquer en France justifiera je crois mon point de vue. Il serait inepte de nier que dans notre pays, à des postes importants, il existe des personnalités fortes, des caractères trempés. Par exemple Bruno Retailleau, Jean-Luc Mélenchon... Mais notre régime démocratique, le poids médiatique, la sophistication de notre République avec ses pouvoirs et contre-pouvoirs, notre État de droit, une forme de bienséance refusant même qu'on tienne contre vents et marées les promesses d'une campagne présidentielle, les empêcheraient d'engager leur être total au service de la France. Un zeste de décence les conduirait à laisser un peu d'eux-mêmes hors du service de l'État.
Rétrospectivement, revenons à Nicolas Sarkozy. S'il y a eu des circonstances politiques, des crises financières européennes, des conflits mondiaux où sa personnalité a fait merveille parce que l'ordinaire parfois discutable de sa personne a été tourné vers une efficacité et une action présidentielles maximales, combien aussi d'échecs où la frilosité l'a saisi et où, malgré lui et l'image d'énergie absolue qu'il donnait, il a calé !
Pour avoir hélas compris qu'en France, même au comble d'un trop rare courage, aucun projet politique ne serait mené à bien dans toute sa rigueur et sa plénitude, je suis naturellement enclin à m'attacher à ceux qui, dans le monde, ont au contraire cette audace jusqu'à la provocation, cet extrémisme jusqu'à la démesure. Il est clair que dans le meilleur des cas ils ne sont pas ligotés par une démocratie comme la nôtre, et que dans le pire, s'ils réussissent, on peut leur pardonner un temps de se prendre pour l'État.
Le Salvador est-il si loin de nous ?
@ Xavier NEBOUT
"Le péché contre l’Esprit est le seul qui ne sera pas pardonné, ni en ce monde ni en l’autre" (in Evangiles de Matthieu 12,31-32 ; Marc 3,28-30 et Luc 12,8)
Cela mérite réflexion.
Rédigé par : Axelle D | 23 janvier 2025 à 15:51
Le désir d'en découdre empêche tout entendement.
"Mais cela est arrivé afin que s'accomplît la parole qui est écrite dans leur loi: Ils m'ont haï sans cause."
https://saintebible.com/lsg/john/15.htm
Rédigé par : Aliocha | 23 janvier 2025 à 09:17
@ Axelle D
L'Église est empoisonnée depuis quelque 70 ans par des curés de m..., le pape actuel en tête, qui n'ont rien compris à la spiritualité. Souvent des homophiles qui trouvent une échappatoire à leur tare, et des cancres de tout acabit. Il y a bien longtemps, Georges Dumézil disait que les prêtres étaient des nullités.
Avec Aliocha, nous avons un spécimen du style pédant pour masquer l'incompréhension par l'incompréhensible avec une rasade d'Ancien Testament de temps à autre pour faire autorité.
Une religion est une méthode de salut de l'âme et donc d'accès à l'Esprit. Elles sont plus ou moins bonnes, et l'homme en était forcément conscient depuis au moins quelques dizaines de milliers d'années. Là, ça leur passe déjà au-dessus de la tête.
Si on leur dit que le principal outil de la spiritualité est le symbolisme, ils disjonctent.
Et le pire, c'est qu'ils cachent en plus leur imposture derrière l'humanisme, qui est le contraire de la spiritualité, pour faire peuple, jusqu'à prôner l'immigration en Europe et donc son invasion par l'islam.
Les chrétiens n'osent pas penser que le diable (symbole) a envahi l'Église.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 janvier 2025 à 07:40
@ Aliocha
Si la bishop Budd avait évité de faire une énumération des genres au début de son prêche, ce qui était clairement du militantisme woke, et donc de la provocation, elle ne se serait certes pas attiré les foudres de Trump.
Ce qui relevait de son rôle étant de faire appel uniquement à la charité et à la miséricorde du nouveau président, étant entendu qu'un chef d'État a d'abord des obligations et devoirs envers son peuple, hommes, femmes et enfants, dont celui de faire respecter la loi et surtout ne pas les assigner à un genre ou une catégorie.
Rédigé par : Axelle D | 23 janvier 2025 à 02:48
@ Axelle D
Quel est donc le rapport avec le prêche de la Bishop Budd, qui appelle à un peu d'humanité de la part de celui qui a ressenti la main providentielle d’un Dieu aimant ?
Il ne s'agit pas ici de cautionner les délires woke, mais de ne pas y répondre par une démence réciproque semblable, fondement évangélique apparemment trop amphigourique pour vos capacités de compréhension.
Rédigé par : Aliocha | 23 janvier 2025 à 00:18
@ Exilé | 22 janvier 2025 à 21:08
Il ne m'a pas fallu aller bien loin dans mes recherches.
https://www.midilibre.fr/2019/09/19/la-republique-cest-moi-perquisition-houleuse-a-lfi-melenchon-attendu-a-la-barre,8423361.php.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 janvier 2025 à 23:00
@ Axelle D | 22 janvier 2025 à 12:55
« Quand je lis ce que lis et vois ce que je vois, je m'interroge et me questionne avec angoisse à la vision de cette image d'archive où Martin Luther King face à la foule aurait tout l'air d'esquisser un geste ressemblant fort (pour peu que l'on ait l'esprit pollué par l'ère hitlérienne) au salut nazi ! »
Il fut un temps où, à chaque fois que JMLP participait à une manifestation politique, se trouvaient dans la salle des photographes, totalement indifférents à l’événement, qui avaient pour seul objectif de guetter le moment où il serait obligé de lever le bras pour chasser une mouche ou pour une autre raison, afin de capturer cette preuve manifeste de la nature profonde de ses idées.
Un jour, un hebdomadaire animé par des gens plutôt à droite et un tantinet espiègles, avaient publié une photographie, prise lors d'une réunion de l'équivalent de l'UMP ou de LR, sur laquelle les membres d'un trio de caciques présents à la tribune dont Jean-François Copé, levaient simultanément le bras droit...
Rédigé par : Exilé | 22 janvier 2025 à 21:08
@ Aliocha | 22 janvier 2025 à 15:32
On voudrait qu'Aliocha nous explique simplement (et donc sans les termes obscurs ou amphigouriques dont il nous abreuve habituellement quel que soit le sujet) en quoi les enfants de gays, lesbiennes ou transgenres auraient hérité, systématiquement, de la singularité de leurs géniteurs respectifs et devraient de ce fait être étiquetés, dès leur naissance et à vie, comme tels et par conséquent n'avoir ni existence ni réalité ou personnalité propres et singulières, étant de ce fait condamnés à vivre par procuration ou en marge de la société.
Ce qui semble être une forme de préjugé et de discrimination beaucoup plus insupportable et injuste que celle que vous prétendez dénoncer.
Rédigé par : Axelle D | 22 janvier 2025 à 20:28
@ caroff | 22 janvier 2025 à 09:12
« Cherchez, cherchez au lieu d'avouer que vous déraillez. »
Achille a dû travailler allah SNCF, d'où sa propension à dérailler souvent sur ce blog.
Rédigé par : sylvain | 22 janvier 2025 à 19:33
Pour celui qui veut bien se donner la peine d'y regarder objectivement de plus près, l'herbe n'est pas ailleurs systématiquement plus verte qu'elle ne l'est en France mais il faut aussi bien reconnaître qu'actuellement, dans notre pays, elle ne reflète nullement une atmosphère radieuse, porteuse à court terme de renouveau et d'espérance.
Lorsqu'une situation politique chaotique et en l'état inextricable ne permet nullement d'agir pour prendre les mesures indispensables et rigoureuses qui s'imposeraient pour redresser une situation financière anormalement dégradée, plombant ainsi tout le fonctionnement de l'économie, qu'espérer d'ici 2027 ? Ce n'est pas en étant condamné à prendre des mesurettes, certaines apaisant la gauche, d'autres amadouant la droite, d'autres encore donnant des gages au centre, que nous redresserons le pays. En s'évertuant et en usant son énergie à contenter tout le monde, on ne satisfait en fait personne et surtout pas l'intérêt du pays.
Un pouvoir faible, sans majorité, ne peut rien imposer. Il ne peut que composer. Et cela est insuffisant dans les circonstances actuelles et nous condamne à regarder les plus forts et les meilleurs prendre leurs distances. L'herbe n'est peut-être pas plus verte ailleurs mais ce qui est certain, c'est qu'elle est loin de l'être chez nous.
Rédigé par : Michel Deluré | 22 janvier 2025 à 15:50
L'oint de Dieu s'est fait remonter la bretelle évangélique par l'évêque épiscopal :
« Il y a des enfants gays, lesbiens et transgenres dans des familles démocrates, républicaines et indépendantes, dont certains craignent pour leur vie », a déclaré le dernier révérend Mariann Budde depuis la chaire lors d’un sermon de service de prière inaugural à la cathédrale nationale de Washington, alors que Trump était assis au premier rang, aux côtés de Melania Trump et de JD Vance.
« Vous avez ressenti la main providentielle d’un Dieu aimant », a-t-elle déclaré, une référence apparente à l’allocution d’investiture de Trump, dans laquelle il a déclaré que Dieu l’avait sauvé de la balle d’un assassin pour « rendre l’Amérique grande ». Elle a poursuivi : « Au nom de notre Dieu, je vous demande d'avoir pitié des gens de notre pays qui ont peur maintenant. La grande majorité des immigrants ne sont pas des criminels. Ils paient des impôts et sont de bons voisins. Ce sont des membres fidèles de nos églises, mosquées et synagogues, gurdwara et temples. Notre Dieu nous enseigne que nous devons être miséricordieux envers l'étranger, car nous étions autrefois des étrangers dans cette terre ».
https://www.theguardian.com/us-news/2025/jan/21/trump-bishop-mercy
Trump exige des excuses et le membre du Congrès de Georgie, Mike Collins, a déclaré que Budde, citoyenne américaine, « devrait être ajoutée à la liste des expulsions » pour ses propos critiquant la présidente.
God bless America !
Rédigé par : Aliocha | 22 janvier 2025 à 15:32
« Mais notre régime démocratique, le poids médiatique, la sophistication de notre République avec ses pouvoirs et contre-pouvoirs, notre État de droit, une forme de bienséance refusant même qu'on tienne contre vents et marées les promesses d'une campagne présidentielle, les empêcheraient d'engager leur être total au service de la France. Un zeste de décence les conduirait à laisser un peu d'eux-mêmes hors du service de l'État. » (PB)
Parlons-en de la sophistication de la République...
En français, nous devrions surtout parler de bazar.
Quand des Français, exposés à de graves injustices, ne rencontrent au lieu du secours attendu de l’État qu'un accroissement terrible de leurs souffrances du fait même de lois aberrantes et perverses, de procédures inextricables, d'indifférence des agents étatiques, de principes démocratiques dévoyés, du silence d'institutions supposées veiller au respect du droit et des droits, de la surprotection dont jouissent délinquants et criminels alors qu'on les abandonne à leur triste sort quand ils sont victimes de crimes et délits, comment ne pas comprendre qu'au lieu de se taper sur le ventre de satisfaction quand ils entendent l’expression « notre République » c'est plutôt fureur et ressentiment qui les envahissent en se disant qu'il faudra bien un jour arrêter de se moquer du monde ?
Et dans certains cas, la situation est tellement « sophistiquée » que la justice - ou ce qui en tient lieu - participe elle-même à la commission d'un délit quand elle permet à un squatteur d'occuper longtemps un logement sur lequel il n'a aucun droit et d'y commettre des dégradations, en contribuant donc à violer les droits constitutionnels de l'occupant légitime.
Le monde à l'envers.
Et qu'on cesse alors de nous parler d' « État de droit » et autres carabistouilles franco-françaises.
Ceci dit, il est exact par exemple qu'outre-Manche, qui a longtemps été un exemple en ce qui concerne le respect du droit des gens même sans lois écrites, la situation tend à s'aligner sur les vices de la République française, probablement du fait de l'irruption du gauchisme socialiste dans un pays dont l'herbe a longtemps été plus verte que chez nous…
Rédigé par : Exilé | 22 janvier 2025 à 14:39
Si j’ai bien lu il y a "un lien évident, irréfragable, entre le Donald Trump ayant cette attitude peu conventionnelle et celui qui n'hésitera pas à respecter ses engagements, grâce à ce qu'il est dans un ensemble humain, psychologique et intellectuel impossible à dissoudre" (PB).
Pour ce qui de "respecter ses engagements" on perçoit très bien la cohérence entre son engagement à lutter sans merci contre les narcotrafiquants et la grâce qu’il a accordée au fondateur et patron d’un site de vente de drogues dures sur le net.
Bon, celui-ci n’avait pas le tort d’être Mexicain pourvoyeur de mort mais un bon petit Américain blanc, libertarien dont le commerce fait du bien à la liberté totale du business.
Un bon début non conventionnel.
Rédigé par : Gb | 22 janvier 2025 à 14:31
À propos de la discussion sur la tonalité religieuse de la prestation de serment de Donald Tump, et sur la nature plus ou moins nazie du salut de Musk, la vidéo de Benedict Beckeld sur YouTube me paraît intéressante. Elle dure 13 minutes, avec possibilité de sous-titres français. BB est un universitaire américain, fils d'émigrés suédois. Selon lui, la différence d’appréciation des élus entre Européens et Américains provient principalement de 3 facteurs, les deux premiers étant liés :
1) Les présidents élus dans les pays européens n’ont plus ou peu d’influence sur la marche du monde.
2) Le jugement des Européens est marqué par un « purisme » moral plutôt que par des considérations sur les conséquences et la faisabilité de leurs politiques.
3) Pour des raisons qui peuvent s’expliquer, l’Europe ne propose pas de vision politique positive, en particulier l’Europe conservatrice.
Concernant ce dernier point, BB décrit l’étonnement des Européens face à la « naïveté » des Américains qui, non seulement croient en certaines valeurs, mais s’enthousiasment pour elles.
« Le fait de croire sincèrement que Jésus est le fils de Dieu provoque des sourires amusés chez les Européens, même Conservateurs. Les Conservateurs américains n’éprouvent aucune timidité à proclamer qu’ils tiennent l’Amérique pour supérieure au reste du monde (…) et, avec une naïveté positive, ils érigent de façon évidente la croix comme emblème de cette supériorité. Et cela inspire les gens. Les Européens ne voient pas que c’est ce triomphalisme chez Trump et chez les Conservateurs américains qui leur apportent des résultats auxquels eux-mêmes aspirent mais qu’ils ne savent pas comment faire advenir. Les Américains adorent cette franche assurance, alors que les Européens ne la comprennent pas". "Une de mes citations préférées est tirée de 'La Démocratie en Amérique' de Tocqueville : "Les riches donnent volontiers aux pauvres mais ils préfèrent les tenir à distance. Ils croient que cela suffit ; ils se trompent. Ce n’est pas le sacrifice de leur argent qu’attendent d’eux les pauvres, c’est le sacrifice de leur orgueil" (Traduction de traduction. Vol 2. 2e partie, chapitre 4)".
"Trump se vante ouvertement de sa richesse, ce dont les classes pauvres ne s’offusquent pas. Elles l’aiment parce qu’il est direct avec elles, et leur montre ainsi du respect, à la différence de presque tous les Démocrates et de certains Conservateurs, sans parler des Européens. Le Conservatisme européen a sur le Conservatisme américain l’avantage de ne pas être infiltré par l’esprit de rébellion des pères fondateurs. C’est pourquoi l’on voit de petites poches d’authentique conservatisme en Europe, mais elles touchent peu de monde. Le Conservatisme américain est plus superficiel, mais beaucoup plus répandu. Le Conservatisme européen, plus authentique et plus profond, s’est éloigné du comportement à leur yeux enfantin et naïf d’un Trump, ignorant qu’une grande part des succès électoraux et politiques de Trump provient justement de ce qu’ils réprouvent, à savoir sa façon de pourfendre la bienséance, les coutumes et les subtilités géopolitiques".
https://www.youtube.com/watch?v=TEdYFskJiOI
Rédigé par : Lucile | 22 janvier 2025 à 14:02
@ genau
"Libera me, Domine, de morte aeterna, in die illa tremenda : quando caeli movendi sunt et terra : dum veneris iudicare saeculum per ignem. (traduction dans tout bon missel)"
"Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour terrible, où les cieux et la terre seront ébranlés, pendant que tu viendras juger le monde par le feu."
Ce passage est une partie du "Libera me".
Il faut partager, parce que tout ce qui est partagé fait du bien.
"Prière liturgique chantée lors des funérailles dans le rite catholique. Elle exprime une supplication à Dieu pour la délivrance de l'âme du défunt du jugement éternel. C'est un texte poignant et solennel qui reflète la gravité et la profondeur de la foi chrétienne face à la mort et au jugement dernier."
Bon, bon, avec ça on devrait être sauvés, j'en doute un peu mais ce n'est pas grave.
Les athées et les autres s'en tamponnent un peu le coquillard, mais quand on a dit cela on passe à autre chose, j'entends depuis quelque temps une petite ritournelle pour faire casquer les retraités. Il ne manquerait plus que ça ! Quand l'Obèse du Sénat cumule les pensions
et l'autre aussi le capitaine de pédalo, le Replet de ces dames, ces politiques qui nous ont menés à une telle débâcle mériteraient le fer pour négligence et dette colossale entraînant pauvreté et misère.
En Ukraine on arrête les généraux pour ce motif et ils vont être jugés, pour nos politiques on devrait faire pareil, plutôt les taxer au portefeuille, un patron d'entreprise met la clef sous la porte et eux nous donneraient en plus des leçons de maintien et de gestion.
À vomir, ils ne valent pas le prix du chanvre dont on fait les cordes, leur nullité est proportionnelle à la dette qu'ils ont accumulée, c'était déjà écrit:
"Quand ça se met à pleuvoir les catastrophes, il en est d'inattendues qui vous dévalent sur l'alpague. On peut s'attendre à tout du ciel dans les moments difficiles, il s'acharne on dirait, il vous veut pantelant, rendu tout à fait en descente de lit, bras et jambes écartés..." (Alphonse Boudard)
Rédigé par : Giuseppe | 22 janvier 2025 à 13:31
"Ailleurs qu'en France, l'herbe serait-elle plus verte ?" (PB)
J'ignore si l'herbe est plus verte ailleurs, mais ce qui est certain c'est que le responsable du green est plus efficace, si j'en juge par la rapidité avec laquelle Trump a pris des décisions pour faire croître son herbe plus rapidement.
Rédigé par : Tipaza | 22 janvier 2025 à 13:24
Rêve ou cauchemar ?
Quand je lis ce que lis et vois ce que je vois, je m'interroge et me questionne avec angoisse à la vision de cette image d'archive où Martin Luther King face à la foule aurait tout l'air d'esquisser un geste ressemblant fort (pour peu que l'on ait l'esprit pollué par l'ère hitlérienne) au salut nazi !
https://youtu.be/NzvFMTR5fFs?si=BuBU6Aj1AtgKpk9T
Rédigé par : Axelle D | 22 janvier 2025 à 12:55
@ caroff | 22 janvier 2025 à 09:12
« Cherchez, cherchez au lieu d'avouer que vous déraillez. »
Ceux qui déraillent ce sont ceux qui soutiennent Trump, notamment en France, car ce grand malade n’est pas seulement sous l’emprise des évangéliques, mais
il soutient ouvertement les suprémacistes blancs dont font partie ces fous furieux qui déboulent dans une école ou une université et tirent sur tout ce qui bouge, et notamment des enfants.
Mais là aussi, je suppose que, pour vous, il s’agit d’un détail.
Rédigé par : Achille | 22 janvier 2025 à 12:30
@ Xavier NEBOUT | 22 janvier 2025 à 07:19
"Le salut brandi n'est ni nazi ni romain. C'est celui des civilisations anciennes. Il fut aussi celui des scouts et l'est encore pour certains mouvements courageux."
Sachez que pour les gens de gauche, les scouts sont comparés aux jeunesses hitlériennes, je l'ai entendu de mes oreilles : "Je ne mettrai jamais mon fils chez les scouts, ce sont des sectes fascistes nazies, je ne veux pas qu il finisse chez Le Pen".
Donc tout ce qui n'est pas de gauche c'est nazi, voilà le niveau de nos brillants cerveaux gauchistes.
On demande de la fermeté on est nazi, on demande aux élèves de travailler, c'est nazi, un an de plus pour la retraite, on est nazi etc. etc. les nazis ont de beaux jours devant eux grâce allah gauche, ben voyons !
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@ Achille | 21 janvier 2025 à 23:11
"Le meurtre de la petite Lola est tout aussi sordide que ceux que vous citez et que j’ai largement condamnés sur ce blog."
Heuuuu, où ça ? J' en doute étant donné que cette petite Lola a été victime surtout du laxisme et de la complicité envers la criminalité islamiste de votre mentor que vous admirez tant ; Lola a été victime de Macron point barre.
J'avais assisté au débat parlementaire au moment de ce crime macronien, j'insiste.
E. Borne et Dupond-Moretti avaient accusé le RN de récupérer ce crime, pas un mot de compassion pour la petite Lola mais une sanction très sévère envers Fournas député RN qui avait dit haut et fort "Qu'ils retournent en Afrique".
On a bien compris quel camp préfèrent ces macroniens, celui de leurs protégés criminels islamistes, pas celui de Lola.
Rédigé par : sylvain | 22 janvier 2025 à 09:27
@ Achille 17h13
"En cherchant bien on pourrait certainement en trouver d’autres."
Cherchez, cherchez au lieu d'avouer que vous déraillez.
Rédigé par : caroff | 22 janvier 2025 à 09:12
@ Achille
Le salut brandi n'est ni nazi ni romain. C'est celui des civilisations anciennes.
Il fut aussi celui des scouts et l'est encore pour certains mouvements courageux.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 janvier 2025 à 07:19
Tiens donc, Fillon reprend le discours de la Sorbonne, il n'est pas interdit d'être intelligent :
https://www.lefigaro.fr/politique/ni-diabolisation-ni-emerveillement-pour-francois-fillon-trump-n-est-pas-captain-america-et-sera-vite-confronte-a-la-realite-20250121
Ni Amérique ni Salvador, la France, bon sang !
Rédigé par : Aliocha | 22 janvier 2025 à 07:12
On rêve.
Alors que la France a plus de CINQ MILLIONS ET DEMI de fonctionnaires, et les USA DEUX MILLIONS, Trump va en virer on ne sait combien de milliers, faire en sorte que des dizaines de milliers d'autres se barrent parce que mutés aux quatre coins du pays, mettre ceux qu'il n'aura pas virés au travail notamment en supprimant la combine du télétravail et leurs protections statutaires.
Il y a tout lieu de penser qu'en France, il en virerait trois millions avec un coup de pied aux fesses et en mettrait un beau paquet dans un bagne après restitution des salaires exorbitants ou/et extorqués à faire semblant de servir à quelque chose.
Les chefs d'entreprise sont les piliers de l'Amérique.
On pleure:
En France, Bayrou, le haut commissaire au plan sans plan, a déjà reculé sur la suppression de 4000 emplois dans l'enseignement où les non enseignants pullulent comme les non soignants dans les hôpitaux, ainsi que sur les jours de carence.
Les fonctionnaires sont les piliers de la République.
Chez les paysans et les patrons, on ne dit pas "un fonctionnaire", mais "un fonctionnaire de m..… Alors, ils sont les ennemis de la République, comme ils l'ont été de l'URSS.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 janvier 2025 à 06:24
D’un côté, Village People en Amérique pour l’investiture du président de la première puissance mondiale, de l’autre côté de l’Atlantique Philippe Katerine, Aya Nakamura et Céline Dion pour l’héritage culturel, le monde entier continuera certainement d’admirer encore la civilisation occidentale pour ses riches productions et sa diversité.
Rédigé par : Jean sans terre | 22 janvier 2025 à 01:22
@ Serge HIREL | 21 janvier 2025 à 20:48
« Chronologiquement, c’est plutôt le contraire : le salut nazi ressemble au salut romain... »
Figurez-vous que cela ne m’avait pas échappé. En fait les nazis ont récupéré le salut romain. Mais c'est le salut nazi qu'aujourd'hui on retient !
« Un tout petit détail, comme dirait Jean-Marie : ils n’ont pas éventré des femmes enceintes, ni décapité des bébés. Votre comparaison n’est-elle pas tout simplement indigne ? »
Je vous renvoie à mon post Achille | 21 janvier 2025 à 17:13 à l’attention de caroff.
Le meurtre de la petite Lola est tout aussi sordide que ceux que vous citez et que j’ai largement condamnés sur ce blog.
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2025 à 23:11
@ Serge HIREL
Pas le moindre trait d'humour ni volontaire ni involontaire, mais tout simplement une remarque qui m'est venue en regardant ce prêcheur évangéliste criard se démener comme un diable devant une assistance inerte.
Je me suis alors remémoré certains épisodes de ma vie américaine dont un discours célèbre du pasteur King dans une église de Chicago, ville où j'ai résidé dans le south side entre 1965 et 1967 et où les Blancs étaient ultraminoritaires, voire l'exception. Non par choix d'ailleurs mais en raison de la discrimination qui était encore la règle.
Force est de remarquer que question ambiance et louange à Dieu c'était autre chose.
https://youtu.be/odHqG1rA4M8?si=kDHC7-0amDknwMC4
Rédigé par : Axelle D | 21 janvier 2025 à 23:02
Il est des heures durant lesquelles il est difficile d’étaler sa fierté d’être Français... Alors, pour masquer son sentiment, on peut, comme l’a fait lundi soir Catherine Jentile de Canecaude, maugréer « Zorro » lors de l’entrée de Trump dans le Capital One Arena ou raconter qu’il ne faisait pas froid à Washington au point de ne pas respecter la tradition de la parade sur le Mall (*).
Mais la vérité s’impose : le 47e Président des États-Unis a réussi une cérémonie d’investiture dont la France n’est plus capable. Pour trouver cette même affirmation de la puissance nationale, il faut remonter à celles qui ont marqué l’arrivée au pouvoir de De Gaulle, de Pompidou et de Giscard.
Mais, au-delà du prestige de l’écrin, c’est aussi le contenu qui nous relègue à des années-lumière de la pratique américaine de la politique : ce soir, Trump, qui, constitutionnellement, a moins de pouvoir que le président de notre République, a déjà imposé des décisions majeures, qui mettent à bas la politique de gribouille de Biden. En France, le nouveau chef d’État en serait au mieux à consulter, à se déterminer, à créer une commission... Bref, à hésiter à mettre en œuvre son programme.
Pour l’heure, rien ne dit que Trump parviendra à libérer les États-Unis de tous ses clandestins, à éliminer définitivement le wokisme, à en finir avec l’obsession environnementale, mais ses choix sont clairs et il fait déjà le job. Il ne tergiverse pas. Dans un combat, les premières heures sont souvent décisives et tétaniser l’adversaire est une méthode qui a fait ses preuves dans toutes les guerres.
L’exécrable Donald ne cherche pas à se dédiaboliser. Bien au contraire. Sa réputation de « bad boy », il en a fait sa marque. À quand un Trump français qui, sans imiter JMLP dans ses dérives contestables, parviendrait à renverser le conformisme ambiant ? À quand un corps électoral qui comprendrait que le meilleur chef de l’État n’est pas nécessairement celui qui cherche à plaire à tous, mais, au contraire, celui qui, élu sur un projet, s’acharne à le réaliser ?
Pour nous Français, une autre leçon est à retenir des diverses manifestations de cette cérémonie d’investiture. L’une après l’autre, elles ont montré combien l’électorat de Trump était divers, du « peuple MAGA » - nos Gilets jaunes - aux patrons de la « Tech » - nos CESP++ -, en passant par « l’establishment » - nos « élites ». En France, parmi les partis de droite, aucun ne réunit à lui seul ces groupes sociaux aux attentes différentes... et c’est pourtant l’unique voie vers le pouvoir et le retour vers la cohésion nationale.
Éric Zemmour et Sarah Knafo, Marion Maréchal, Louis Aliot, pour se rendre à Washington, ont pris, dit-on, des vols différents. Sur place, ont-ils compris la leçon ? Envisagent-ils enfin l’indispensable union des droites, chacune apportant ses troupes et ses idées aux autres ? Sont-ils rentrés ensemble ? Malheureusement, rien n’est moins sûr...
(*) Sur ce point, Trump est un pâle imitateur. Voici peu, dans une capitale européenne, à l’occasion de la réouverture de sa cathédrale, profitant d’un phénomène climatique moins désagréable que le froid intense - des parapluies suffisaient pour s’en protéger -, un chef d’État a réussi l’exploit d’être le premier à discourir dans celle-ci, alors que, depuis mille ans, aucun de ses prédécesseurs, bien plus illustres que lui, même des rois de droit divin, n’avait osé rompre la tradition et commettre ce sacrilège.
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@ Achille | 21 janvier 2025 à 07:48
« On notera également le salut très controversé d'Elon Musk. Certains l’attribuent au salut romain, qui ressemble quand même beaucoup au salut nazi. »
Chronologiquement, c’est plutôt le contraire : le salut nazi ressemble au salut romain...
Vous avez raison : « Il y a des limites dans la mauvaise foi. »... et vous les avez dépassées. Musk montrait son rêve : Mars... et vous, vous avez regardé le bras. « Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt ».
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@ Achille | 21 janvier 2025 à 13:37
En France, certains candidats n’ont pas besoin d’évangélistes... Ils sont aussi allumés qu’eux...
https://www.youtube.com/watch?v=a1r8Ad6nFSA
« Ces gens-là n'ont rien à envier aux fanatiques islamistes... »
Un tout petit détail, comme dirait Jean-Marie : ils n’ont pas éventré des femmes enceintes, ni décapité des bébés. Votre comparaison n’est-elle pas tout simplement indigne ?
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@ Axelle D | 21 janvier 2025 à 11:10
« ...ce pitoyable clown [ le pasteur Lorenzo Sewell] se démener comme un diable... »
Trait d’humour involontaire, je suppose... Lucifer en personne étant à ses côtés, il ne pouvait pas faire moins...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 janvier 2025 à 20:48
Bien ! laissons les extatiques, les catatoniques, les critiques et les amphigouriques.
La ministre du Travail, je crois, a laissé échapper une ânerie de taille en parlant des retraités qui pourraient SE permettre de payer encore plus de taxes.
Mais ces gens surpayés, qui engrossent la République de frais permanents, qui n'ont aucun égard pour l'opinion, sauf à redouter de perdre la "place", peuvent-ils se permettre un cuir pareil ? Ignorer qu'un verbe réfléchi est insusceptible de s'appliquer à une obligation légale, surtout fiscale ? Bien sûr, la chose n'est pas importante au regard des regards empreints de Dieu lus dans le billet et les commentaires, mais révèle tout de même que, conscients de la honte que représente la ruine fabriquée par les politiques depuis des années, au mépris de toute mise en garde même, honte sur nous, de la droite dite extrême, les politiques ministres, enfin, qui ne sont pas sinistres renvoient aux contribuables la désinvolture de se payer une taxe, de se faire plaisir.
Aucune illusion sur un résultat quelconque d'élections en 2027 ou à l'an 3000 :
Libera me, Domine, de morte aeterna, in die illa tremenda : quando caeli movendi sunt et terra : dum veneris iudicare saeculum per ignem. (traduction dans tout bon missel)
Rédigé par : genau | 21 janvier 2025 à 20:18
"Ailleurs qu'en France, l'herbe serait-elle plus verte ?" (PB)
Pour l'instant, ça en prend le chemin.
Trump, avec tous les pouvoirs en sa faveur, la Chambre des représentants, le Sénat, la Cour suprême où il est majoritaire, a maintenant les mains libres pour agir très vite et avant la fin de son mandat de 4 ans.
Rédigé par : Ellen | 21 janvier 2025 à 18:27
Les États-Unis ont changé une marionnette sénile, corrompue et woke pour un éléphant dans un magasin de porcelaine ; il y a de fortes chances que les prochains mois soient rock'n roll et pas seulement aux USA.
Maintenant, si ça pouvait faire crever de rage la hyène de Bruxelles et envoyer ses sbires travailler dans des mines de sel, ça serait une juste compensation aux turbulences à venir !
Rédigé par : revnonausujai | 21 janvier 2025 à 17:36
@ Achille
"...Une démonstration de nationalisme qui fait penser à celui de l’Allemagne des années 30 avec notamment la bénédiction de Donald Trump par ce pasteur évangéliste noir"...
Ah oui quand même, fallait la sortir celle-là, un nazi noir, merci Achille mais n'abusez pas trop de galettes narcos même si c'est allah mode de chez nous.
Rédigé par : sylvain | 21 janvier 2025 à 17:29
@ caroff | 21 janvier 2025 à 15:35
« Bien d'accord avec vous, il n'y a qu'à voir le nombre d'attentats et de morts par décapitation commis par les évangélistes fanatiques ! »
Ben oui les fanatiques évangélistes peuvent tuer.
Le meurtre atroce de la petite Lola me paraît un bon exemple.
En cherchant bien on pourrait certainement en trouver d’autres.
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2025 à 17:13
Devant un Trump qui n'énonce, en somme, que des banalités et des truismes - mon pays d'abord, dehors les criminels étrangers, il n'y a que deux sexes -, la moitié des Européens est aux anges, l'autre est horrifiée. On est mal barré.
Après, sur son show, certes inadapté pour la France, c'est juste un angle culturel différent. Montrez à un Américain le discours de Bayrou, il s'endormira en moins de deux, le ketchup à la main.
Quant à ceux qui nous ratatinent avec la main levée de Musk, le vieil adage sur l'idiot regardant le doigt alors que le sage montre la lune (plutôt Mars dans ce cas), est ici parfaitement illustré.
Rédigé par : Valéry | 21 janvier 2025 à 16:29
C'est un peu votre gimmick la flatterie des totalitaires. Sous couvert d'équilibre, on glisse un petit Mélenchon et hop, l'équilibre est trouvé.
Trump Mélenchon, ça fait une moyenne pensez-vous. Ben non, ça fait deux totalitaires, chacun dans son domaine.
Si vous aimez les univoques, ceux qui vont au bout, n'hésitez pas à nous faire un panégyrique des Kim Jong-un, Staline, Adolf, Vladimir et autres dictateurs de tout poil. Ça ne se fissure pas. Une qualité ? Pas sûr. Vous qui nous dites apprécier la nuance...
Votre amour des régimes liberticides, l'Équateur par exemple, vous aveugle. Dans ce pays, un exemple selon vous, quatre jeunes rentrant chez eux se sont fait kidnapper et assassiner par les forces de l'ordre. Magnifique prévention.
On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs devez-vous penser. Sous ces régimes que vous vantez et qui vous séduisent, beaucoup d'oeufs cassés, pas d'omelettes à manger.
Elon Musk se cache sous un aspergerisme supposé pour tout s'autoriser. Ce n'est pas un génie. Un homme d'affaires. Humainement, un débile profond.
Debiloff profondikoum nous dirait l'excellent Edika.
Vous l'aurez deviné, vos amours ne sont pas les miennes.
Rédigé par : Jérôme | 21 janvier 2025 à 16:23
@ Achille 13h37
"Ces gens-là n'ont rien à envier aux fanatiques islamistes..."
Bien d'accord avec vous, il n'y a qu'à voir le nombre d'attentats et de morts par décapitation commis par les évangélistes fanatiques !
Rédigé par : caroff | 21 janvier 2025 à 15:35
@ Axelle D | 21 janvier 2025 à 11:10
« Quant au pasteur Lorenzo Sewell qui s'égosillait devant une assemblée passive, il était plutôt cocasse dans ses postures et son discours enflammé, où il a tenté vainement de prendre les accents et les postures de l'inoubliable et charismatique Martin Luther King. »
Rien à voir entre Martin Luther King et ce pasteur illuminé, c'est vrai.
Il n’en demeure pas moins vrai que Donald Trump est totalement sous l’emprise des Évangélistes ainsi que le montre cette vidéo communiquée par Claude Weill qu’on ne saurait accuser d’être un farfelu.
Ces gens-là n'ont rien à envier aux fanatiques islamistes...
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2025 à 13:37
@ Achille
Ces shows à l'américaine n'ont vraiment rien à voir avec les démonstrations de nationalisme guerrier et raciste des nazis.
Quant au pasteur Lorenzo Sewell qui s'égosillait devant une assemblée passive, il était plutôt cocasse dans ses postures et son discours enflammé, où il a tenté vainement de prendre les accents et les postures de l'inoubliable et charismatique Martin Luther King. Pour ceux qui ont connu et suivi ce dernier et pu constater son ascendant sur les foules, c'est vraiment le jour et la nuit ! Quant à Dieu, il devait bien rigoler de voir ce pitoyable clown se démener comme un diable devant une assemblée atone.
Rédigé par : Axelle D | 21 janvier 2025 à 11:10
« ...la sophistication de notre République avec ses pouvoirs et contre-pouvoirs, notre État de droit... » (PB)
Cher monsieur Bilger je crains fort que la « sophistication » de votre République et de votre État de droit ne soit en fait qu'une jungle créée intentionnellement impénétrable au commun des mortels.
Cela permet dans un cas aux armées d'initiés qui exploitent sous des prétextes souvent oiseux ce maquis juridique d'en tirer des profits multiples et dans le second aux hommes du Régime d'opprimer de façon légale des citoyens-moutons qui ne pourront qu'avoir toujours tort...
Et de toute manière « Tout ce qui n'est pas clair n'est pas français. » (Rivarol)
Rédigé par : Exilé | 21 janvier 2025 à 11:04
"Le Salvador est-il si loin de nous ?" (PB)
Et c'est par ces quelques mots que se termine le billet.
Réminiscence volontaire ou involontaire de l'auteur ?
Toujours est-il qu'ils m'ont rappelé quelques vers inoubliables d'un poème nostalgique de Baudelaire :
"Mais le vert paradis des amours enfantines,
L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?"
Puisqu'on en est aux souvenirs désenchantés et à la nostalgie d'une politique française qui pourrait, qui devrait, être différente de ce qu'elle est, on peut paraphraser ces si beaux vers en :
"Mais le vert paradis du souverainisme
L'innocent paradis, plein de détermination,
De volonté qui ne soit pas d'aliénation
D'un beau et grand pays, refusant le suivisme,
D'une UE qui nous ferait courber l'échine.
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?"
Car le billet évoque les faiblesses, les lâchetés, volontaires ou subies, de nos dirigeants, sans évoquer l'impératif que nous nous sommes imposés à nous-mêmes par la trahison des clercs.
La soumission à une technostructure non démocratique qui nous tient en laisse et empêche la volonté populaire de vivre sa vie dans sa société.
Lorsque Giorgia Meloni est arrivée au pouvoir, l'impératrice Ursula a dit - je cite de mémoire - "nous avons les moyens de contrôler la situation", faisant allusion à une éventuelle dérive de l'Italie hors des contraintes implicites de la doxa européenne, mélange de dictature de la pensée et de conformisme postmoderne dans l'action.
Encore récemment, l'élection du président de la Roumanie n'ayant pas plu à l'Établissement européiste, Thierry Breton s'est offert le luxe de vanter l'annulation de cette élection, par une Cour suprême roumaine aux ordres de Bruxelles, promettant de faire de même si les élections allemandes ne donnaient pas satisfaction.
Que Thierry Breton jour le rôle de fou de la Commission de Bruxelles, au point d'agacer Ursula qui l'a viré, est évident, il n'empêche que ses propos traduisent la pensée et la volonté de l'État profond fédéraliste de l'UE.
Dans ces conditions il est difficile à des hommes politiques d'appliquer leurs promesses électorales.
Un schizophrène peut-il être tenu pour responsable de ne pas tenir ses promesses ?
Car enfin, les mêmes qui nous promettent des lendemains qui chantent, adhèrent par une soumission idéologique ou vulgairement intéressée aux contraintes qui les empêcheront de tenir leur engagement.
Rien ne pourra être fait en France sans le retour à une souveraineté, qui n'est pas l'isolement mais simplement la capacité de prendre des décisions conformes à nos intérêts.
Seul le vote populaire est en mesure de définir ces intérêts.
Encore faut-il que le peuple ait la parole et qu'elle soit reconnue et suivie d'effets.
Nicolas Sarkozy restera dans l'Histoire comme l'emblématique traître à la volonté populaire en bafouant le référendum de 2005.
Rédigé par : Tipaza | 21 janvier 2025 à 09:17
Le double corps de notre hôte rappelle qui est souverain en démocratie comme ce qui vient du cœur de Musk :
https://x.com/cb_doge/status/1881451556656345170?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1881451556656345170%7Ctwgr%5E0fa0cf5126d28700a5ee1b66164e43c033c72d61%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fxms.lepoint.fr%2Fxms%2Ffaces%2Fmain.xhtmleditiontop
Richard.
— Mes yeux sont pleins de larmes, je ne puis y voir. — Et pourtant l’eau amère ne les aveugle pas au point — qu’ils ne puissent voir ici un tas de traîtres ! — Oui, si je tourne mes regards sur moi-même, — je me trouve traître comme le reste : — car j’ai donné ici le consentement de mon âme — pour dépouiller le corps sacré d’un roi ; — j’ai avili la gloire, asservi la souveraineté, — assujetti la majesté suprême et encanaillé le pouvoir !
https://fr.wikisource.org/wiki/Richard_II_(trad._Hugo)
Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.
Rédigé par : Aliocha | 21 janvier 2025 à 08:52
« Pour avoir hélas compris qu'en France, même au comble d'un trop rare courage, aucun projet politique ne serait mené à bien dans toute sa rigueur, je suis naturellement enclin à m'attacher à ceux qui, dans le monde, ont au contraire cette audace jusqu'à la provocation, cet extrémisme jusqu'à la démesure. Il est clair que dans le meilleur des cas ils ne sont pas ligotés par une démocratie comme la nôtre, et que dans le pire, s'ils réussissent, on peut leur pardonner un temps de se prendre pour l'État. » (PB)
Ceux qui ont regardé la cérémonie de l’investiture de Donald Trump ont pu avoir une idée édifiante de "l’extrémisme jusqu'à la démesure".
Une démonstration de nationalisme qui fait penser à celui de l’Allemagne des années 30 avec notamment la bénédiction de Donald Trump par ce pasteur évangéliste noir, ancien "pharmacien de rue" comme il aime à se présenter, en fait tout simplement un ex-dealer.
On est chez les fous !
On notera également le salut très controversé d'Elon Musk.
Certains l’attribuent au salut romain, qui ressemble quand même beaucoup au salut nazi.
Il y a des limites dans la mauvaise foi.
Pardonner, même pour un temps, à ces gens ivres de leur pouvoir et égarés dans leur délire de puissance au point de s’être pris pour l'État, ce sera sans moi !
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2025 à 07:48
Un vent d'air pur souffle sur l'Amérique. L'homme le plus puissant du monde invoque la protection de Dieu, et nous dit qu'il n'y aura plus que des hommes et des femmes.
Ce que la France compte de meilleur était invité à son investiture, et cela non pour leur soumission, mais au contraire pour leur patriotisme.
Cependant, aujourd'hui 21 janvier, date de la décapitation de Louis XVI, notre hôte nous parle des deux corps du Roi.
Pour Raymond Poincaré, la mort de Louis XVI fut « un suicide collectif », et pour Ernest Renan, "le jour ou la France coupa la tête à son Roi, elle commit un suicide". Venant de deux francs-maçons n'étant pas de la grande loge d'Angleterre, ces propos sont étranges. Regrets, clairvoyance, honte ?
Honoré de Balzac nous donne l'autre dimension en disant : « Le jour où on a coupé la tête du roi, on a coupé la tête de tous les pères de famille ».
Un père de famille ne peut en effet vivre dans l'honneur sous la coupe de la République, comme un fonctionnaire s'est déshonoré la première fois où il a appliqué un ordre non conforme à sa conscience, tant l'ordre ne venant pas du père doit être soumis à son examen avant de l'exécuter.
Le déshonneur sera compensé sur terre avec les honneurs, mais au ciel, ils ne valent pas un clou...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 janvier 2025 à 07:13