Les sujets ne manquent pas qui en cette fin de semaine intéressent le citoyen passionné par l'actualité dans ce qu'elle a de signifiant pour la France et le monde.
Pourtant, toujours, l'angoisse sur le sort de Boualem Sansal (BS).
Notre pays qui n'a pas pu faire élire Kamala Harris aux Êtats-Unis trouve Donald Trump majoritairement "raciste et agressif". Quelle découverte !
On continue à débattre de X et on voudrait nous enjoindre de le quitter comme si nous avions besoin, sur ce plan également, de maîtres guidant nos choix, nos appétences et nos indignations.
Êlisabeth Borne continue avec obstination à s'occuper de tout sauf de l'Êducation nationale : elle a quitté son obsession anti-Gabriel Attal pour focaliser sur la vie intime et sexuelle. On finira un jour par raccroc à se préoccuper de ces formations dérisoires : lire, écrire et compter !
Cependant, sans cesse, derrière le brouillard confus des nouvelles de toutes sortes, la question lancinante et tragique sur ce que devient et comment va BS.
La mère coupable de l'atroce mort d'Amandine a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité. Le sentiment que ce n'est que justice est mêlé à la conscience de la misère humaine et sociale. Il n'est jamais simple de juger même avec de l'horreur face à soi.
Le Premier ministre François Bayrou va s'expliquer le 27 janvier face à Darius Rochebin (LCI), notamment sur le budget à venir. Nous aurons au moins la certitude de bonnes, de pertinentes questions formulées sur un ton courtois. J'espère que les commentaires citoyens éviteront le dérisoire pour s'attacher à l'important.
On a beau jouer les cyniques, les blasés ou les sceptiques, on ne peut s'empêcher d'éprouver un frisson d'espérance sur l'Ukraine, sur Poutine et DT qui, dans des genres différents, sont des maquignons de la politique. Qu'ils n'oublient pas l'inlassable et vaillant Zelensky.
Mais BS demeure dans nos têtes et malgré l'énergie de ses amis les plus chers - je songe par exemple à Arnaud Benedetti et Xavier Driencourt -, le pessimisme nous gagne. On se demande ce qu'attend la France pour répondre à l'Algérie et mettre en oeuvre des ripostes et des rétorsions immédiates. Faut-il que notre pays soit encore davantage humilié ?
Le Parlement européen a voté une résolution réclamant la libération de BS, adoptée par 533 voix sur 605. Les Insoumis Rima Hassan, Anthony Smith, Arash Saeidi et Emma Fourreau, ainsi que l'écologiste Mounir Satouri ont voté contre. Les LFI Manon Aubry et Younous Omarjee se sont abstenus.
Le fait que Thomas Legrand les ait condamnés en invoquant une faute politique (Libération) aurait été plutôt de nature à m'inquiéter, il va systématiquement vers la défense des mauvaises causes. Mais acceptons que pour une fois la lucidité l'ait frappé !
Je me distingue de lui dans le choix de sa dénonciation. C'est bien plus qu'une faute politique, grief qui réduirait cette ignominie à une erreur partisane. Comme si LFI ne nous avait pas habitués depuis longtemps, et avec constance, à des positions qui défient l'entendement et le bon sens...
Non, c'est pire que cela. On a le droit de ne pas aimer les idées de cet écrivain franco-algérien de qualité et de courage, on peut, pourquoi pas, ne pas apprécier ses livres mais le problème n'est plus là : quand un écrivain, âgé de 80 ans, malade qui plus est, est incarcéré dans des conditions qui relèvent de la pure intimidation politique, pour se venger d'un revirement diplomatique de la France et humilier notre président de la République, on hiérarchise, on va vers l'essentiel, on se tourne vers l'urgent.
On ne tombe pas dans la honte humaine. On n'est pas indigne comme les bourreaux de BS. On n'accable pas une personne à terre. Il y a une solidarité morale qui devrait l'emporter sur l'affrontement belliqueux, au demeurant absurde.
Le souvenir de BS ne me quitte pas et mon impuissance, comme celle de la France, sont un crève-coeur.
@ caroff | 25 janvier 2025 à 15:21
En relisant les réactions au billet de monsieur Bilger, je suis tombé sur votre commentaire qui au départ ne m'avait pas fait réagir, notamment sur ce passage : "Quand un écrivain de grand talent amoureux de son pays autant que celui qui l'a adopté, la France, se permet de mettre les pieds dans le plat (l'ouest algérien appartenait au Maroc avant que les Français redistribuent les cartes, l'islam rend c..), la riposte n'étonne pas de la part d'un pays gouverné par une junte militaire manipulatrice."
Il faut savoir que quand le FLN bénéficiait de l'appui du Maroc pour sa guerre en Algérie, l'ALN-ouest était implantée du côté d'Oujda, le FLN s'était engagé à négocier avec le Maroc, une fois l'indépendance acquise, sur leur frontière commune tracée par la France notamment après la bataille d'Isly en 1844.
L'indépendance acquise en 1962, le FLN a refusé de négocier avec le Maroc et dès 1963 des affrontements militaires ont eu lieu à Figuig. On peut visionner cette vidéo de l'INA (https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=Affrontements+Alg%c3%a9rie+Maroc+%c3%a0+Figuig&mid=A9383046CFD742EE54F4A9383046CFD742EE54F4&mcid=4F641C07A67F44718EF7A80BEDF8E7CC&FORM=VIRE) qui en rappelle les circonstances et offre l'intérêt d'un entretien avec le président d'alors, monsieur Ben Bella qui s'appuie sur l'intangibilité des frontières en Afrique héritées des diverses colonisations. Lui-même, né à Marnia près de la frontière marocaine face à Oujda, connaissait parfaitement ce problème.
Depuis cette époque, le conflit perdure à Figuig et le long de la frontière de l'ex-Sahara espagnol, le soutien de l'Algérie aux Sahraouis étant principalement motivé par le désir de bénéficier d'un débouché stratégique sur l'océan Atlantique...
En conséquence, monsieur Boualem Sansal, en rappelant une vérité historique, ne pouvait que déclencher une vive réaction des actuels gouvernants de l'Algérie, ce d'autant plus qu'il a bénéficié d'une naturalisation française récente considérée comme une trahison, donc un casus belli, par son pays d'origine dont il a été un haut fonctionnaire.
Rédigé par : Robert | 28 janvier 2025 à 18:41
@ Lodi | 27 janvier 2025 à 23:53
Aucune langue humaine n’a de mot pour qualifier les auteurs de tels actes parce qu’ils dépassent l’entendement humain. Les réduire au rang d’animaux en les traitant de « porcs », de » loups », de « fauves » et même de « vermine » serait méconnaître qu’aucun de ceux-ci, qui tuent, eux aussi, pour défendre ou reconquérir leur territoire, ne commet de telles atrocités contre leurs ennemis.
Quel qu’il soit, un génocide est une horreur, mais il y a plusieurs degrés dans l’horreur. Le 7 octobre, celle des crimes du Hamas était semblable à celle des nazis, sinon pire. Appelons donc ces tueurs sans âme les « nazis d’Allah »... « Fous de Dieu » est insuffisant, ce serait leur donner l’excuse de la folie alors que, comme dans les camps d’extermination du IIIe Reich, ils ont exécuté un plan conçu de longue date et non agi au hasard, mus par leur seule haine.
Aujourd’hui encore, en suppliciant les familles des otages qu’ils laissent dans l’ignorance du sort des leurs, ils doivent faire l’objet de cette même condamnation... Et leurs soutiens, ceux qui les disent « résistants », ne valent guère mieux qu’eux.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 janvier 2025 à 17:48
@ Serge HIREL | 26 janvier 2025 à 20:16
« Il est rarissime que je partage la même opinion qu’Alexis Corbière, mais, cette fois, l’ex-dirigeant de LFI a entièrement raison : « Le délit d’opinion ne doit pas entraîner la prison. Point final. C’est un écrivain, un homme de plus de 70 ans. Le débat n’est donc pas sur ses idées, ses livres - je ne les soutiens pas -, mais sur un principe fondamental », a-t-il écrit sur X, en rappelant notamment que, dans les années 1970, « la gauche [avait] su soutenir Soljenitsyne malgré sa vision réactionnaire de la Russie ». »
Le problème en France, pays faux défenseur des libertés, est qu'une opinion peut être transformée en délit d'un coup de baguette magique sans que personne ne proteste.
Quand Michel Rocard a commencé son discours sur la loi devant réprimer le racisme, il a annoncé en introduction : « Le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit. »
Et voilà un joli tour de passe-passe, personne ne saura pourquoi au juste mais ce sera comme ça, circulez, il n'y a plus rien à voir.
Et alors que la langue de la République est le français, à l'époque le « racisme » ne figurait pas dans le dictionnaire de l'Académie antérieur à la 9e édition...
Donc monsieur Rocard a fait tout un discours sur une notion qui n'était pas définie officiellement et ce n'est que récemment que nous sommes invités à savoir que :
✻RACISME
nom masculin
XXe siècle. Dérivé de race.
■ Ensemble de doctrines selon lesquelles les variétés de l’espèce humaine appelées races, principalement distinguées les unes des autres par leur apparence physique, seraient dotées de facultés intellectuelles et morales inégales, directement liées à leur patrimoine génétique.
▪ Par extension. Préjugé hostile, méprisant à l’égard des personnes appartenant à d’autres races, à d’autres ethnies.
Certes, tout cela nous donne une idée générale théorique de la notion de racisme, mais comment ne pas saisir que ce terme recouvre une multitude de cas de figure liés à des contextes différents, parfois anodins selon les traditions ou les situations et que dans la plupart des cas le caractère raciste d'une chose relève avant tout d'une question d’interprétation souvent spécieuse, comme ceux qui ont été convoqués en justice pour cette question pourront en témoigner.
Et puis comment distinguer éventuellement une forme de racisme invoqué pour nuire et ce à des des degrés de gravité divers, de celui qui ne relève que de la nature des choses depuis toujours ?
Le racisme est-il nécessairement associé à une notion de haine ?
Quel point commun y a-t-il entre le racisme de Gobineau et de Paul Bert (*), ou le racisme médical pratiqué actuellement dans les hôpitaux pour de bons motifs, ou le racisme supposé lié à certaines spécialités pâtissières, ou le racisme culturel, ou le racisme de fait lié à une « discrimination positive » ou le racisme des paroles de certains chanteurs de rap, ou bien même le racisme de certains voyous servant de motivation et de justification à leurs crimes et délits ?
En URSS, la liberté d'expression était reconnue, la seule chose qui était répréhensible était l'anti-soviétisme et comme par hasard tout était susceptible de tomber sous ce chef d'accusation...
En France, le « racisme », souvent plus supposé et interprété que réel, est en fait comme l'anti-soviétisme une machine de guerre destinée à museler l'opinion sous de faux bons prétextes.
(*) Racisme reconnu officiellement par la République et même enseigné dans les écoles à la fin du XIXe siècle sans avoir été plus désavoué que celui de Jules Ferry ou même celui de Léon Blum...
Cf. Paul Bert, « La deuxième année d’enseignement scientifique », éd. Armand Colin, 1887.
Rédigé par : Exilé | 28 janvier 2025 à 15:16
« Qu'ils n'oublient pas l'inlassable et vaillant Zelensky. » (PB)
Parlons-en de ce personnage, vaillant avec la peau des autres y compris de ceux qui représentent la myriade de particularismes ethniques composant la population de ce qui est actuellement l'Ukraine.
Ce n'est pas parce que le marigot politico-médiatique français ignorant des prémices géopolitiques des événements d'Ukraine s'est, dans son incommensurable ignorance doublée de bêtise, entiché de lui en dehors de toute rationalité qu'il faut nécessairement le suivre dans cette voie sans issue.
Rédigé par : Exilé | 28 janvier 2025 à 11:37
@ Serge HIREL | 27 janvier 2025 à 19:55
"Quel mot reste-t-il pour désigner un terroriste du Hamas qui, le 7 octobre 2023, conscient totalement de ses actes, parce qu’il était juif, a disloqué un bébé avant de le jeter dans un four ?"
Comment ça, vous avez loupé plusieurs épisodes à ce que je vois, vous voulez que je vous l'dise ? Eh bien je vais vous l'dire (allah façon Sarko). En langage LFI-Hamas narco de chez Boyard Bompard Panot ça s'appelle, tenez-vous bien...........
"Un résistant"
Non mais il faut vraiment que je repasse tout l'temps derrière vous, c'est lassant allah fin.
Chez LFI, ils ont plutôt tendance à mettre la Charia avant l'Hébreu, l'eusses tu cru ?
Ben voyons.
Rédigé par : sylvain | 28 janvier 2025 à 11:32
Je pense qu'il n'est pas juste de qualifier de "barbares" les gens commettant les pires crimes.
Parce que les génocides, sans aller chercher plus loin, sont le fait de peuples on ne peut plus civilisés, français avec la Vendée, turc avec les Arméniens, allemand avec les Juifs.
Comment qualifier les pires transgresseurs ? Difficile, les frontières de l'être humain rencontrent celles du langage.
On essaie de se rapprocher de cette réalité par petites touches pointillistes.
Quoi qu'il en soit "au commencement était l'action", comme dit le grand Goethe, il faut tenter de protéger les gens des pires abus plutôt que de se donner le plaisir rhétorique de les désigner.
Ne pas savoir qu'abstraitement, comme si on parlait de réalités révolues ou étrangères, que les humains peuvent commettre le pire face aux faibles, enfants ou minorités, est une nécessité.
Avoir la volonté d'intervenir, si possible de manière adaptée, est aussi requis...
Cela implique de ne pas se laisser entraîner par l'esprit partisan, polémique, ou à l'inverse, de s'écarter des ennuis, plus séduit par la perspective de regarder ce qui est beau que de se confronter au pire. Bref, il faut être disponible pour les victimes.
Comme juger, rester en équilibre entre deux excès n'est pas simple. L'art du funambule inspire, et ce n'est pas pour rien...
Pour cette raison et parce qu'on doit se rappeler qu'il est des humains vaillants et tutoyant les cimes quand d'autres s'intoxiquent de leurs abîmes, regardons l'art funambule à son sommet.
https://www.dailymotion.com/video/x734d4i
Rédigé par : Lodi | 27 janvier 2025 à 23:53
@ Serge HIREL | 27 janvier 2025 à 19:55
« Si vous qualifiez de « monstres » les parents d’Amandine, quel mot reste-t-il pour désigner un terroriste du Hamas qui, le 7 octobre 2023, conscient totalement de ses actes, parce qu’il était juif, a disloqué un bébé avant de le jeter dans un four ? »
Peut-être celui de barbare. Cet acte odieux rappelle ceux du camp d’Auschwitz dont aujourd’hui nous commémorons le 80e anniversaire de la libération.
Ces gens-là n’ont rien d’humain.
Rédigé par : Achille | 27 janvier 2025 à 20:56
@ Achille | 26 janvier 2025 à 06:26
« Et l’avocat de la mère d’Amandine qui dit tranquillement "Personne ne peut être qualifié de monstre". Alors comment qualifier ces gens-là ? »
Des criminels. Je partage totalement l’opinion de Philippe. L’horreur, c’est aussi la misère sociale dans laquelle vivaient la mère et le beau-père d’Amandine. Une misère que les profs de l’adolescente avaient soupçonnée lorsqu’ils ont fait trois signalements aux services sociaux, dont aucun n’a été pris en compte. Il manquait un complice (par inaction) au banc des accusés, le ou la fonctionnaire qui a mis à la poubelle ces trois appels au secours. Je ne suis pas sûr néanmoins qu’il ou qu’elle puisse aujourd’hui dormir tranquille... Et c’est tant mieux.
Si vous qualifiez de « monstres » les parents d’Amandine, quel mot reste-t-il pour désigner un terroriste du Hamas qui, le 7 octobre 2023, conscient totalement de ses actes, parce qu’il était juif, a disloqué un bébé avant de le jeter dans un four ?
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@ Achille | 25 janvier 2025 à 20:52
« Je pense que des mesures devraient être prises afin de retirer [à Rima Hassan] son mandat de députée européenne. »
Surtout pas ! Et c’est heureusement impossible. Ce serait l’occasion pour elle et ses semblables de hurler à la dictature et de se victimiser.
Mais il ne faut pas néanmoins ne rien faire. Bien sûr il faut d’abord lui apporter la contradiction politique. François-Xavier Bellamy le fait très bien dans un entretien accordé au Point aujourd’hui :
https://www.lepoint.fr/politique/rima-hassan-defend-la-position-algerienne-contre-la-position-francaise-27-01-2025-2580896_20.php
Mais il faut aussi que les médias en désaccord avec elle, sans omettre de faire état de ses propos, en réduisent l’impact... tout en respectant la loi. Celle-ci ne les oblige pas à montrer à chaque instant son joli minois, ni à diffuser sa voix trois fois par heure. Sur CNews par exemple, on pourrait se contenter de la citer brièvement et/ou d’afficher à l’antenne des panneaux reprenant quelques-unes de ses phrases, pas nécessairement les plus critiquables. L’objectif doit être de l’invisibiliser.
Ainsi, selon moi, Le Point, qui, dès la première ligne du texte présentant l’entretien avec FXB, fait clairement apparaître son opposition à l’attitude de RH, commet une erreur en l’illustrant par une photo de l’eurodéputée, qui, en plus, arbore un sourire provocateur...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 janvier 2025 à 19:55
@ Serge HIREL | 26 janvier 2025 à 20:16
Le régime algérien n'utilise l'histoire que pour la falsifier en vue de son maintien. Et la commission Stora a réalisé un rapport qui est pour le moins souvent tendancieux pour plaire à la partie algérienne.
Quant à la marocanité de l'ouest algérien au cours des siècles passés et avant la colonisation française évoquée par Boualem Sansal, celui qui en parle le mieux reste Bernard Lugan qui avait réalisé une vidéo fort instructive il y a quelques mois et que l'on peut voir ici :
https://bernardlugan.blogspot.com/2024/08/interview-de-bernard-lugan-pour-son.html
Rédigé par : Robert | 27 janvier 2025 à 18:45
@ Giuseppe | 25 janvier 2025 à 11:59
"Je ne voudrais pas être juge, leur place n'est sans doute pas en prison mais où ?"
Peut-être dans vos palombières, si mes souvenirs sont bons, les Russes les ont abandonnées grâce à vos menaces et puis le picpoul ne vaut pas une bonne rasade de vodka.
Rédigé par : sylvain | 27 janvier 2025 à 11:34
Nous sommes rassurés, ce matin Darmanul ministre des flops et fiascos à répétitions a encore... haussé le ton !
C'est tout pour aujourd'hui.
Rédigé par : sylvain | 27 janvier 2025 à 11:30
« On continue à débattre de X et on voudrait nous enjoindre de le quitter comme si nous avions besoin, sur ce plan également, de maîtres guidant nos choix, nos appétences et nos indignations. » (PB)
Surtout dans un pays qui ne sait que nous rebattre les oreilles du mot liberté et de prétendus « droits de l'homme » (qui sont en pratique les ennemis de la famille française traditionnelle telle qu'elle s'est développée de façon naturelle depuis des siècles) alors que les tenants de cette idéologie gaucho-républicaniste sont les premiers à interdire tout et n'importe quoi si cela ne leur plaît pas de façon aussi totalitaire qu'arbitraire en s'arrogeant des droits qu'ils n'ont pas pour ce faire.
Par exemple, pas question à un écrivain étiqueté comme « sulfureux » de participer au Salon du Livre.
Pas question à des gens normaux, non affectés d'un gauchisme pathologique, d'être vus autrement que comme relevant d'une extrême droite fantasmée et devant être exclus du concert démocratique de la vie politique, de façon arbitraire comme si cela allait de soi.
Mais, si nous considérons que les premiers tenants de l'idéologie des « droits de l'homme » coupaient le cou en veux-tu en voilà à qui ne leur plaisait pas, nous pouvons constater que la situation ne s'est guère améliorée depuis deux siècles et nous sommes donc fondés à mettre sérieusement en doute la capacité de la partie politiquement agitée du peuple de France de vivre en démocratie.
Rédigé par : Exilé | 27 janvier 2025 à 10:47
@ Achille
"Un monde xénophobe, islamophobe, homophobe, n’est vraiment pas tentant !"
Ben si ! Par les temps qui courent dans votre macronie, c'est même un devoir et un honneur, le vôtre se limitant à un doigt.
Rédigé par : sylvain | 27 janvier 2025 à 09:16
@ Aliocha
C'est que notre brillant théologien connaît aussi bien les étymologies que la grammaire. Il est complet.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 janvier 2025 à 06:08
Le retour à la liberté de Boualem Sansal est une question d’éthique. Il est rarissime que je partage la même opinion qu’Alexis Corbière, mais, cette fois, l’ex-dirigeant de LFI a entièrement raison : « Le délit d’opinion ne doit pas entraîner la prison. Point final. C’est un écrivain, un homme de plus de 70 ans. Le débat n’est donc pas sur ses idées, ses livres - je ne les soutiens pas -, mais sur un principe fondamental », a-t-il écrit sur X, en rappelant notamment que, dans les années 1970, « la gauche [avait] su soutenir Soljenitsyne malgré sa vision réactionnaire de la Russie ».
Ce recours au respect de la morale semble bien la seule voie possible pour que ni la France ni l’Algérie en soient réduites à sortir de ce conflit, l’une triomphante, l’autre défaite. Face à face, elles ne parviendront pas à se mettre d’accord sur une solution de compromis tant la bagarre diplomatique est exacerbée, alimentée par les deux parties, qui, en fait, ne se sont supportées que rarement depuis 1962.
L’Unesco, censée être le lieu où toutes les cultures s’écoutent et se parlent, gagnerait en prestige si elle arrivait à faire entendre raison à Alger... sans pour autant tenter de résoudre le différend global entre les deux États, qui dépasse de loin ses compétences.
Il ne fait aucun doute que le régime algérien fait de la haine de la France, qu’il présente comme l’ancienne puissance coloniale dont il doit se venger, son principal atout pour se maintenir vaille que vaille au pouvoir. L’Algérie est la seule nation au monde qui a introduit dans son hymne national un couplet désignant nommément l’État ennemi (« Ô France ! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre révolution le rendra »).
Mais, de son côté, avant même d’être Président, Macron a tout fait pour détériorer encore plus les relations entre Paris et Alger, tout en croyant pouvoir les améliorer. On est passé du « crime contre l’humanité » à la constitution d’une commission chargée d’écrire une impossible histoire commune, des gerbes de fleurs en hommage aux dirigeants historiques du FLN à la reconnaissance de l’autorité du Maroc sur le Sahara occidental, de la collaboration contre le terrorisme islamique à la suppression des visas...
Et l’octroi en 2024 de la nationalité française à un écrivain maniant la plume avec talent contre le régime politico-militaire d’Alger n’a pas arrangé les choses... et même donné l’idée à celui-ci de l’emprisonner en utilisant une loi certes scélérate, mais bel et bien applicable à son cas, en raison de ses récentes déclarations sur l’ancienne marocanité d’une partie du territoire algérien.
Bien sûr, la France est en capacité de mettre en œuvre des représailles. Mais elles ne seront pas sans conséquence dans les quartiers perdus de la République... ni même sur son aura déjà bien réduite au sein du monde musulman, où la ligne diplomatique de la France est de plus en plus floue.
Macron a réussi là un coup de maître en matière de « en même temps » : fâcher définitivement l’Algérie et la communauté de culture algérienne qui a cru bon de venir vivre en France. De plus, le voici dans l’incapacité de porter secours à une victime collatérale sans en passer par l’action d’une instance internationale dont, jusqu’à maintenant, il n’a pas fait grand cas, bien que son siège soit à Paris.
P.-S. : l’attitude de Rima Hassan et consorts ne mérite qu’un mépris silencieux. On n’argumente pas contre des individus ceints d’une écharpe tricolore et vomissant sur l’État qu’ils représentent.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 janvier 2025 à 20:16
Dans son dernier livre, Boualem Sensal ne s'embarrasse pas de ce qu'il pense des kleptocrates algériens. Il avait oublié qu'ils étaient bêtes et méchants et que plaisanter sur les frontières de leur simulacre de pays était blasphème.
Rédigé par : Olivier Seutet | 26 janvier 2025 à 18:09
@ sylvain | 26 janvier 2025 à 10:22
« Ben dans le vôtre tout simplement, celui de Macron que vous admirez tant. »
Ben voyons ! Je ne suis pas certain que le vôtre soit bien meilleur.
Un monde xénophobe, islamophobe, homophobe, n’est vraiment pas tentant !
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@ Michel Deluré | 26 janvier 2025 à 10:36
Je crains que vous n’ayez raison. Les progrès technologiques, l’évolution des connaissances dans les divers domaines de la science ne sauraient améliorer la nature humaine. Ils en révèlent plus cruellement les défauts.
Rédigé par : Achille | 26 janvier 2025 à 11:23
@ Achille 26/01/25 06:26
« Dans quel monde vivons-nous ? »
Dans un monde Achille qui se déshumanise, où se perd l'instinct social, dans lequel il est souvent mal vu d'être porteur de moralité, de cette moralité qui nous fixe des limites, des devoirs, des interdits, dans un monde cruellement égoïste faisant du moi un sujet clos incapable d'ouverture sur l'autre, dans un monde trop souvent lâche pour choisir le bien alors qu'il n'y a pourtant aucune fatalité du mal.
Rédigé par : Michel Deluré | 26 janvier 2025 à 10:36
Ce n'est pas la nation qui est reniée par le reniement du père, mais la patrie.
Quel ripoublicain, ce Nebout !
Rédigé par : Aliocha | 26 janvier 2025 à 10:29
@ Achille | 26 janvier 2025 à 06:26
"Dans quel monde vivons-nous ?"
Ben dans le vôtre tout simplement, celui de Macron que vous admirez tant.
Rédigé par : sylvain | 26 janvier 2025 à 10:22
Avant de juger, il convient d'entendre la défense, et à défaut, de se demander quels moyens elle pourrait invoquer.
La double nationalité relève d'une erreur de civilisation. On naît d'un seul père, et c'est du père dont on tient la nationalité. On ne la tient pas de la mère, car c'est le père le chef spirituel de la famille, la mère, elle, étant celui des réalités. Si on ne le comprend pas, c'est qu'on est issu d'une civilisation dégénérée, qui se révèle notamment comme telle en déformant le sens du mot "nation".
Dès lors, lorsqu'on décide de prendre une nationalité d'emprunt, on renie son père et sa nation - la seule, la vraie.
Cela n'enlève rien à la nécessité de renvoyer les Algériens chez eux si on veut avoir une chance de retrouver notre civilisation perdue.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 janvier 2025 à 08:30
« La mère coupable de l'atroce mort d'Amandine a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité. Le sentiment que ce n'est que justice est mêlé à la conscience de la misère humaine et sociale. Il n'est jamais simple de juger même avec de l'horreur face à soi. » (PB)
Repose en paix Amandine. Ton calvaire est terminé.
Ainsi donc une mère et son compagnon peuvent maltraiter et laisser mourir de faim leur fille de treize ans, sans que les autres membres de la famille, les voisins, les services sociaux, bref l’entourage de celle-ci ne remarquent rien ?!
Et l’avocat de la mère d’Amandine qui dit tranquillement"Personne ne peut être qualifié de monstre".
Alors comment qualifier ces gens-là ?
Dans quel monde vivons-nous ?
Rédigé par : Achille | 26 janvier 2025 à 06:26
« Le Parlement européen a voté une résolution réclamant la libération de BS, adoptée par 533 voix sur 605. Les Insoumis Rima Hassan, Anthony Smith, Arash Saeidi et Emma Fourreau, ainsi que l'écologiste Mounir Satouri ont voté contre. Les LFI Manon Aubry et Younous Omarjee se sont abstenus. » (PB)
Vu les positions provocantes de Rima Hassan, acceptées quand elles ne sont pas approuvées par LFI (soutien du Hamas et du président algérien notamment), je pense que des mesures devraient être prises afin de lui retirer son mandat de députée européenne.
Ses propos sont clairement antisémites et même anti-français. Elle n’a donc pas sa place pour représenter la France au Parlement européen.
Reste maintenant à savoir si constitutionnellement il est possible de lui retirer son mandat…
Rédigé par : Achille | 25 janvier 2025 à 20:52
@ genau 25 janvier 2025 à 16:29
"Tous les juristes, plus ou moins pénalistes, savent que les sévices sur enfants sont des crimes intergénérationnels.
On apprend à vivre avec, mais jamais à l'accepter, in imo pectore."
Vivre avec c'est déjà difficile mais quand en outre vous continuez à être régulièrement confronté à votre ex-agresseur, lequel est par-dessus le marché apprécié et célébré par tout son entourage, y compris ses complices qui préfèrent jouer la carte de l'ignorance, de l'oubli, voire accuser la victime de mythomanie, tandis qu'elle doit ronger son frein, ravaler sa rage et surtout ne pas faire la moindre réflexion négative sur cette personne tellement admirée, auquel cas elle s'attirerait l'opprobre de toute la famille.
Terrible dilemme et solitude !
Rédigé par : Axelle D | 25 janvier 2025 à 19:39
"Les sujets ne manquent pas qui en cette fin de semaine intéressent le citoyen passionné par l'actualité dans ce qu'elle a de signifiant pour la France et le monde." (PB)
Pour le monde je n'en sais trop rien, mais pour la France nous sommes gâtés.
Élisabeth Borne m'a surpris, X - polytechnique pas Twitter -, elle a parcouru la voie royale de la méritocratie à la française dans ce qu'elle a de plus emblématique, les maths et les sciences dures.
On pouvait attendre qu'elle soit attentive à donner à chacun la possibilité de suivre sinon la même voie, du moins la voie de l'excellence en fonction de ses moyens.
Au lieu de quoi elle donne dans le ridicule de la sexualité et de l'affectif.
Voilà, c'est ça le socialisme : le plus court chemin pour passer de la méritocratie à la médiocratie.
La mort innommable d'Amandine : une preuve supplémentaire, s'il en fallait une, que le Mal n'est pas la privation de Bien, mais a une existence en soi. C'est une composante de l'univers.
Bien avant la faute d'Ève, les prédateurs au Paradis terrestre avaient déjà des crocs, et des griffes. Ils ne s'en servaient pas encore, mais elles étaient présentes, et donc disponibles.
Tout système finit par utiliser toutes les fonctions dont il dispose.
Qu'en pense notre prédicateur enherbé ?
François Bayrou, maquignon roué, est en train de promener tout le monde, de droite, de gauche et surtout de la macronie, pour son plus grand bien personnel.
Celui de la France attendra que l'UE prenne les choses en main. En bon europhile, c'est bien le moins qu'il doit à la clique de Bruxelles.
Boualem Sansal :
"Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?"
Molière déjà dans les Fourberies de Scapin (Acte II - scène 7) raconte l'histoire d'un qui a été berné par un Turc et emmené comme otage à Alger (si, si) et ne sera délivré que contre rançon.
L'histoire est une farce mais traduit bien, déjà à l'époque, l'idée que l'on se faisait des Barbaresques d'Alger.
Depuis lesdits Barbaresques ont évolué, ont appris des communistes l'art de la dialectique culpabilisante à laquelle ils ont ajouté l'absolu d'une religion révélée et donc non négociable.
Plus je réfléchis à ce qui arrive à BS, plus je me dis "Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?".
Son cas me paraît désespéré, les dirigeants algériens auront la perversité de le tenir en prison pour montrer qu'ils peuvent résister à la pression de l'Occident et surtout de la France.
On a les résistances qu’on peut.
Boualem Sansal fera partie des martyrs de la liberté de penser et de la liberté de parole, qui se perd de plus en plus en France, et pas que.
L'exemple de la modération du discours d'investiture de Trump par la RTBF en est la preuve, effarante et grotesque, hélas.
Rédigé par : Tipaza | 25 janvier 2025 à 18:43
Tous les juristes, plus ou moins pénalistes, savent que les sévices sur enfants sont des crimes intergénérationnels.
On apprend à vivre avec, mais jamais à l'accepter, in imo pectore.
Tous les hommes savent que la guerre est atroce, mais peu se résignent à la combattre.
On apprend à mourir avec, et on l'accepte.
Amandine est néanmoins un deuil :
- parce qu'elle savait qu'elle allait mourir,
- parce qu'elle l'a dit, avec humour,
- parce qu'elle ne s'est pas enfuie,
- parce que personne ne l'a secourue.
Et pour tous les enfants dans son cas, nous ne saurons jamais s'ils ont reçu une consolation.
Alors, ne retenons pas notre émotion, c'est encore un peu elle.
Et pour ses proches coupables, pardon, ce sont des humains.
Rédigé par : genau | 25 janvier 2025 à 16:29
"On a le droit de ne pas aimer les idées de cet écrivain franco-algérien de qualité et de courage, on peut, pourquoi pas, ne pas apprécier ses livres mais le problème n'est plus là" (PB)
Cela n'ôte en rien l'ignominie de l'arrestation de B. Sansal.
Le régime algérien a choisi depuis 1962 de se conformer à la doxa communiste ; il a adopté toutes les moeurs politiques des camarades de l'URSS avec l'apprentissage des cadres militaires et policiers réalisé dans les pays du bloc de l'Est.
Un pied de nez aux anciens colons détestés qui, pour leur ultime punition doivent appliquer des accords sortant du droit commun autorisant l'installation de centaines de milliers de ressortissants algériens, ce qui ne s'accompagne pas nécessairement des bienfaits de cette immigration pour notre pays !
C'est que la situation algérienne est compliquée : la possibilité de fuir leur pays ou de voyager est une soupape de délivrance pour la population : chômage endémique, corruption généralisée, absence de démocratie, omniprésence de l'islam religion d'État, pas de liberté d'expression, aucun avenir possible pour une jeunesse qui regarde avec avidité les chaînes de télé de la rive nord de la Méditerranée, sont autant de boulets attachés aux pieds du régime des colonels. L'affaire des visas délivrés par la France est cruciale pour lui qui permet d'endiguer en partie les frondes internes.
Pourquoi autant de "mineurs non accompagnés" algériens chez nous ? C'est que leurs perspectives d'un avenir serein sont quasi nulles sauf à connaître les filières politiques ad hoc.
Quand un écrivain de grand talent amoureux de son pays autant que celui qui l'a adopté, la France, se permet de mettre les pieds dans le plat (l'ouest algérien appartenait au Maroc avant que les Français redistribuent les cartes, l'islam rend c..), la riposte n'étonne pas de la part d'un pays gouverné par une junte militaire manipulatrice.
Il faudra un jour se souvenir que des élus français se sont abstenus de condamner la décision du gouvernement algérien.
Il faudra se souvenir que le recteur de la Mosquée de Paris est un agent algérien, un pays ennemi qui doit être traité comme tel puisqu'il a pris fait et cause pour son pays d'origine.
Rédigé par : caroff | 25 janvier 2025 à 15:21
C'est épuisant, cette résolution au Parlement européen. Pourquoi faire, si non suivie d'effet capable de dénouer positivement la situation.
Tout ce petit monde déconnecté mijote et poireaute, une fois de plus, dans une sauce de slogans vides qu'il pense, dans sa fatuité, être des apophtegmes, puis passe son temps à épier qui n'a pas voté ou s'est abstenu, pour ensuite passer encore plus de temps à s'indigner, montrer du doigt les vilains canards et donner l'impression d'agir. Alors que, si on en avait dans le pantalon, on aurait mis la pression sur Macron, le seul qui possède la panoplie des moyens légaux capables de faire plier l’Algérie. Pénalités sur les visas, la fin des transferts, la fin des aides financières, des aides médicales pour leur oligarchie, un discours plus masculin et volontariste, voilà un possible chantier.
Ça aurait changé quoi, que Rima Hassan vote pour ? Strictement rien, l’Algérie s'en fiche des postures et discours stériles, des cultures comme la leur ne respectent que le rapport de force brutal, sans minauderies.
Rédigé par : Valéry | 25 janvier 2025 à 14:57
"La mère coupable de l'atroce mort d'Amandine a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité. Le sentiment que ce n'est que justice est mêlé à la conscience de la misère humaine et sociale. Il n'est jamais simple de juger même avec de l'horreur face à soi." (PB)
Je ne voudrais pas être juge, leur place n'est sans doute pas en prison mais où ?
Rédigé par : Giuseppe | 25 janvier 2025 à 11:59