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05 janvier 2025

Commentaires

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir | 08 janvier 2025 à 08:40

S’il fallait encore une preuve qu’Henri-Christian Giraud n’est pas un historien rigoureux, mais un écrivain partisan, la préface de « De Gaulle et les communistes » l’apporte sur un plateau d’argent. Il ne suffit pas de compiler des documents, authentiques ou pas, pour écrire un bouquin de référence, il faut aussi les utiliser sans parti pris, ne pas leur faire dire ce qu’ils ne disent pas, bref, faire preuve d’honnêteté intellectuelle.

C’est bien le même Giraud, n’est-ce pas, et dans le même ouvrage, qui soutient la thèse selon laquelle Jean Moulin était un « agent de l’URSS » ?

C’est bien le même Giraud, n’est-ce pas, dans « L’accord secret de Baden-Baden », qui prétend - sans en avancer la moindre preuve - que de Gaulle y était allé chercher le soutien des Soviets ?

Et c’est bien ce même Giraud, n’est-ce pas, qui affirme que Raymond Aron utilisait la formule « gaullo-communisme », formule dont on ne trouve nulle trace dans les écrits du philosophe, mais chère à l’OAS et à l’extrême droite de l’époque... et qui pourrait aussi assez bien résumer vos divers emportements contre le gaullisme, gangrené selon vous par le communisme ?

Giuseppe

@ duvent | 07 janvier 2025 à 14:56

Et en plus une vraie cogneuse ! J'adore les cogneuses, et les lestes d'esprit, les autres aussi... Enfin toutes.

Achille

L'année 2025 commence fort !!
Après avoir clairement manifesté son intention de s’emparer du canal de Panama, de faire du Canada un nouvel État américain, puis carrément d’annexer le Groenland, Donald Trump est bien parti pour conquérir l'Europe.
Déjà son conseiller particulier Elon Musk s’en prend au Premier ministre britannique en termes insultants, et soutient le parti d’extrême droite allemand.
Je pense que le tour d’Emmanuel Macron ne va pas tarder, malgré son amitié de façade avec Donald Trump.

Le Raspoutine du futur président des États-Unis, l’homme le plus riche du monde, j’ai cité Elon Musk, pense dans doute qu’avec son argent il peut acheter toutes les consciences, les bonnes comme les mauvaises.
Comment faire face à cet impérialisme américain plus conquérant que jamais ?
Je crains que l’on ne finisse par regretter Joe Biden, même si parfois il avait tendance à "pédaler dans la semoule"…

Robert Marchenoir

@ Robert | 07 janvier 2025 à 18:28
"Vu votre manière d’interpréter un commentaire sans en saisir le sens réel et pour alimenter votre logorrhée, je vous propose de visionner cette vidéo de Roland Hureaux qui a été un gaulliste séguiniste."
https://tvl.fr/politique-eco-avec-roland-hureaux-macron-detonateur-d-une-guerre-mondiale

Mais bien sûr... Lorsque je me donne la peine d'expliquer mon point de vue à l'aide d'un commentaire un peu long, c'est de la "loghorrée". Mais lorsque vous en faites autant, c'est une source de sagesse ineffable à laquelle nous devrions déférer sans discuter.

Vous me reprochez de n'avoir pas saisi le "sens réel" de votre intervention, mais hélas ! hélas ! pas un mot de votre part pour rétablir cette signification véritable si honteusement trahie par mes soins.

Procédé rhétorique constant des emberlificoteurs dans votre genre.

Et non, je n'irai pas écouter votre "vidéo" de Roland Hureaux. Si verbeux d'ordinaire, vous vous avérez soudain tellement dépourvu de moyens intellectuels que vous ne pouvez vous exprimer qu'en ventriloque.

Encore un truc malhonnête des gens qui n'ont aucun argument.

Quant à Roland Hureaux, excusez-moi... le type même de la baderne ignorante et prétentieuse, haut fonctionnaire ayant bouffé à tous les rateliers, poutino-lécheur intempérant et droitiste de gauche. Trouvez-vous de meilleures références.
______

@ Serge HIREL | 07 janvier 2025 à 13:04
"Vous n’avez rien oublié des lâchetés et forfaitures de l’Occident dans sa soumission centenaire à l’impérialisme russe. Pas même le pacte secret entre le Général et Staline. Et, sur ce point, votre source, Henri-Christian Giraud, est particulièrement fiable. Il est le petit-fils du général Henri Giraud, qui détestait de Gaulle..."

Oui. Vous me l'avez déjà dit. J'étais au courant. Tout le monde est au courant.

Vous nous resservez à nouveau cette saleté intellectuelle et morale, donc je vais à nouveau devoir vous la remettre dans la gorge.

Les livres d'Henri-Christian Giraud sont particulièrement fiables, contrairement à vos élucubrations. Il suffit de les lire pour s'en rendre compte. Encore faut-il le faire. Les avez-vous lus ?

La valeur d'un livre d'histoire ne se mesure pas à l'hérédité de celui qui l'a écrit. Elle se mesure à son contenu. Ceux qui le contestent doivent produire des faits et des arguments à l'appui de leurs dires.

Vous vous en abstenez soigneusement. Vous vous abstenez soigneusement de produire des écrits d'autres historiens qui auraient réfuté Henri-Christian Giraud. Et pour cause : ils n'existent pas.

Vous vous contentez de l'imputation la plus scélérate qui soit : il a tort parce que son grand'père était l'adversaire de De Gaulle. Ce faisant, vous vous comportez en nazi, vous le gaulliste en carton. Vous faites comme si la véracité d'un travail historique dépendait de l'hérédité de son auteur. Ce sont les nazis qui jugeaient de la valeur humaine en examinant les arbres généalogiques.

Il est vrai que vous n'êtes pas le seul : il y a pléthore de gaullistes qui sont nazis comme vous. Qui n'a pas entendu quelqu'un justifier ses positions politiques en prétendant que son grand'père avait été dans la Résistance ?

Ce n'est pas Giraud qui détestait de Gaulle : c'est de Gaulle qui détestait Giraud, et qui a intrigué contre lui jusqu'à l'éliminer. Vous omettez soigneusement de rappeler l'origine du conflit entre les deux hommes : la vanité et le fanatisme de De Gaulle, qui a préféré mettre en danger la victoire sur le nazisme plutôt que de réduire ses chances de prendre le pouvoir une fois la libération venue.

Ma source sur l'accord secret entre de Gaulle et Staline n'est pas Henri-Christian Giraud, comme vous l'écrivez sottement. Ce sont les sources sur lesquelles Giraud s'appuie, qui sont incontestables, et d'ailleurs incontestées : les archives diplomatiques, celles du Comité national français de Londres, celles du Comité français de libération nationale, celles du gouvernement provisoire d'Alger, d'innombrables travaux d'historiens dont, bien évidemment, des historiens gaullistes, ainsi que les mémoires d'un des principaux acteurs de l'accord, Géraud Jouve, le délégué de la France libre en Turquie auquel de Gaulle avait confié cette mission ultra-secrète ; et même un entretien avec Géraud Jouve en personne.

Il est vrai que votre fanatisme vous a conduit par le passé à dénier toute valeur aux archives soviétiques elles-mêmes, parce qu'elles avaient le malheur d'attester la conversation tenue entre Staline et Maurice Thorez à la veille de son retour en France, au cours de laquelle le grand lideur russe s'était assuré que son larbin françouze, à la veille d'être nommé ministre d'État par de Gaulle, avait bien les radios clandestines, l'argent et les armes nécessaires pour entreprendre une révolution communiste à domicile lorsque le moment serait venu.

Voici donc ce qu'Henri-Christian Giraud a écrit dans la préface à la deuxième édition de De Gaulle et les communistes, à l'intention de gens comme vous :

"Que de Gaulle ait joué la carte soviétique est maintenant [32 ans après la première édition du livre] un fait établi [...]. Cette alliance du faible au fort [...] excédait assez largement les avantages de l'alliance de revers ou de contrepoids et s'est payée de gages déterminants tant sur les plans stratégique que politique et culturel [...]."

"En effet, si le gaullo-communisme (la formule est de Raymond Aron) n'est plus méconnu, même s'il est encore peu fréquenté - mythologie gaulliste oblige ! - il réserve à l'évidence bien des surprises, qui complètent la statue d'un de Gaulle sculptée dans le marbre."

"Mais que le grand homme soit plus complexe que sa légende n'est un étonnement que pour ceux qui veulent ignorer son talent, théorisé très tôt par ses soins, à 'progresser par les couverts' ou, plus crûment mais toujours selon sa formule, à 's'avancer derrière un voile épais de tromperie'."

"Avis aux thuriféraires béats : voilà donc que sous l'effet d'autres vents singulièrement différents, la statue se met à bouger. Attention ! Ce faisant, elle risque d'écraser quelques 'godillots' attardés..."

Il va vous falloir choisir entre nier l'évidence et nous donner sans cesse, ici, de pompeuses leçons de journalisme.

caroff

@ Serge HIREL 16h44
"Au Japon, par exemple, il est rare qu’on se serre la main, même entre hommes. On a coutume de s’incliner légèrement en guise de salutation... et il est difficile de soutenir que nos amis japonais ont quinze siècles de retard."

Que je sache les Japonais ne considèrent pas les femmes comme des êtres inférieurs comme c'est le cas des musulmans qui souhaitent vivre au VIIe siècle après JC (les salafistes).

On peut ajouter que bien que la France ne soit pas une terre d'islam, il n'est pas rare d'y voir de tels comportements comme par exemple à la RATP où des chauffeurs de bus maghrébins ont refusé de serrer la main de leurs collègues.

Je n'ai quasiment jamais vu ce type de comportement au Maghreb puisque beaucoup de femmes restent enfermées et que par ailleurs il n'y a pas lieu de se singulariser par des façons que les autorités n'approuvent pas, pour dire le moins.

Axelle D

@ Claggart | 07 janvier 2025 à 19:21

Bien d'accord avec vous..

Quoique je doute que le Syrien en question puisse avoir la moindre idée de ce en quoi consistait l'honneur et la bonne tenue envers une dame et en outre comprendre et appliquer la fameuse formule de ralliement : "Il en vaut plus d'un" de Esterhazy Houzards.

Par son comportement de gros bourrin, il en est même à l'exact opposé et le plus grave est qu'il trouve sur ce blog une majorité de partisans zélés.

Claggart

« On ne tend jamais la main le premier à une femme »
(extrait du manuel de tenue et de savoir-vivre de l’École de cavalerie de Saumur)

Donc l’Allemande a eu raison de ne pas tendre sa main au Syrien.

Robert

@ Robert Marchenoir | 07 janvier 2025 à 02:57

Vu votre manière d’interpréter un commentaire sans en saisir le sens réel et pour alimenter votre logorrhée, je vous propose de visionner cette vidéo de Roland Hureaux qui a été un gaulliste séguiniste. Malgré son âge, son cerveau semble encore fonctionner mais pas dans le sens qui vous est cher !

https://tvl.fr/politique-eco-avec-roland-hureaux-macron-detonateur-d-une-guerre-mondiale

Serge HIREL

@ caroff | 07 janvier 2025 à 14:47

Le site « islamweb.net » est édité par le ministère des Affaires religieuses du Qatar. Il s’agit donc d’un site sunnite, mais plus exactement appartenant au courant salafiste-wahhabite qui se caractérise par un extrême rigorisme. Il n’est pas étonnant que l’ancien (?) proche d’Al-Qaïda observe de telles règles. Erdogan, dont il est établi qu’il est frériste, les applique également.

Tant qu’il s’agit de la question du contact physique entre hommes et femmes à l’occasion d’une rencontre, le problème ne me paraît pas d’une importance capitale. D’autant que ces règles comportementales, sans toutefois présenter un caractère d’interdit absolu, sont aussi en vigueur ailleurs qu’en terre musulmane. Au Japon, par exemple, il est rare qu’on se serre la main, même entre hommes. On a coutume de s’incliner légèrement en guise de salutation... et il est difficile de soutenir que nos amis japonais ont quinze siècles de retard.

Par contre, ce qui n’est pas tolérable, c’est le refus total du moindre contact physique entre homme et femme en toutes circonstances. Ce qui conduit, non seulement à une situation d’apartheid imposée aux femmes - apartheid qui va jusqu’à les encager - mais aussi à des situations les mettant en danger, notamment en matière de santé : selon cette mouvance archaïque de l’islam, un médecin ne peut pas avoir la moindre patientèle féminine...

Ce qui est encore plus intolérable, c’est que les salafistes et les fréristes sont désormais si nombreux en France qu’ils parviennent à faire respecter cette ineptie dans nos hôpitaux et nos cabinets médicaux. Sur ce point, l’État ne montre pas assez les dents.

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@ duvent | 07 janvier 2025 à 14:56

À la bonne heure ! Voilà qui vous ressemble ! Mais votre bon Maître a pris tant de temps pour répondre à votre question primaire qu’il vous a mis dans un état extrême de langueur... toute féminine... Cela, je vous le concède, est secondaire...

Axelle D

@ caroff 7 janvier 14:47

Merci pour votre lien.

« Ne pas serrer la main d'une femme qui vous est étrangère* suscite des divergences au sein des savants musulmans, certains le rejettent tandis que d’autres l’acceptent. Vu la sensibilité de cette question nous allons ramener les preuves de chacune des deux parties.
1. Les arguments de ceux qui le réfutent :
Le hadith rapporté par Ahmad, An-Nassâ’î, par Ibn Mâjah dans lequel notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « Certes, moi je ne serre pas la main aux femmes ».
Celui rapporté par Bukhari et Muslim où Le Prophète (pssl) dit : « Chaque enfant d’Adam a une part de fornication dans laquelle il doit nécessairement tomber :…la main dont sa fornication est le toucher… et tout cela est confirmé ou infirmé par le sexe. ».
Celui rapporté par Muslim selon notre mère Aïcha (qu’Allah l’agrée) qui dit : « Je jure par Allah ! La main d’une femme n’a jamais touché la main du messager d’Allah. Il prenait plutôt le serment d’allégeance des femmes verbalement. ».
Le hadith rapporté par Tabarani d’après Seyidna Ma`qil Ibn Yasâr, selon qui notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « Mieux vaut pour l’un d’entre vous de se voir planter une aiguille en fer dans la tête que de toucher une femme qui lui est interdite. ».
Toutes ces sources ont conduit certains à considérer le fait de serrer la main d’une femme qui lui est étrangère (et non pas une femme étrangère, nuance)* - comme étant proscrit.
* une femme qui vous est étrangère et non une femme étrangère, ce qui ne signifie pas tout à fait la même chose.

"2. Les arguments de ceux qui ne le bannissent pas :
D’autres savants affirment totalement le contraire et expliquent les sources prophétiques ci-dessus par une autre approche.
Par rapport au hadith a), ils disent que le Prophète (pssl) a utilisé le terme « إني » qui signifie « Certes, moi », ce qui est une tawkid qui démontre que le fait de ne pas serrer la main des femmes lui est une exclusivité qui ne concerne pas les autres musulmans. Comme lorsqu’il est arrivé lors de l’hégire vers Médine, le compagnon Abou Bakr emmena deux montures qui lui appartenaient et présenta la meilleure à notre maître qui lui répondit : « Certes, moi je ne monte pas un chameau qui ne m'appartient pas », et Abu Bakr répondit « Ô Messager d’Allah, je t’en fais cadeau », notre Maître, paix et salut sur lui, lui dit : « Plutôt vends-le moi et je te payerai plus tard ».
Ici en analysant les deux phrases on voit la similitude :
« Certes, moi je ne serre pas la main aux femmes. »
« Certes, moi je ne monte pas un chameau qui ne m'appartient pas. »
On retrouve dans les deux phrases le même terme « إني » : « Certes, moi » pourtant tous les ouléma s’accordent sur le fait qu’il n’est nullement interdit de monter une monture qui ne nous appartient pas, cela fait partie plutôt de ce qu’on appelle « les exclusivités prophétiques ». Pourquoi donc faire la différence avec le fait de serrer la main aux femmes ? D’autant plus que le hadith c) d’Aïcha illustre aussi le cas d’exception du Prophète (pssl).
Concernant le hadith b) où il est dit que la main fornique par le toucher, il est très important de prendre en considération les réalités linguistiques car dans le vocabulaire islamique le verbe « toucher » est utilisé pour désigner pudiquement l’acte sexuel, et ceci dans les versets coraniques et hadith prophétique, comme cela est rapporté dans le commentaire de Seyidn a Ibn `Abbâs de la formule coranique : « ou si vous avez touché les femmes ». Ibn `Abbâs dit en effet : « Toucher une femme », dans le Coran cela signifie avoir un rapport sexuel avec elle. L’examen des versets coraniques où figurent cette expression confirme manifestement cette interprétation : « Elle dit : Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touchée ?" » s.19 v20; « Et si vous divorcez d’avec elles sans les avoir touchées. » s.2 v237. »

revnonausujai

@ duvent | 07 janvier 2025 à 11:57

Si j'ai bien compris, une femme a forcément raison parce qu'elle est une femme et un homme a forcément tort s'il ose critiquer une crapule de sexe féminin ; à ce niveau, ce n'est même plus de l'hystérie mais une véritable dérive sectaire !

De mes quelques lignes, vous n'avez retenu qu'un mot mais n'aviez rien à dire sur le danger essentiel que représentent les Grünen des deux sexes, en l'occurrence féminin de Baerbock, ni sur l'abjection renouvelée de la Carlingue de la rue Lauriston, de kollaborer en les défendant.

Vous devriez cesser de faire semblant de penser ; ça tourne trop souvent à la carabistouille !

duvent

@ Serge HIREL | 07 janvier 2025 à 13:04
« Le reste de votre commentaire n’en appelle aucun de ma part. Ce qui habituellement n’est pas le cas. Cette fois, le féminisme primaire l’a emporté sur la réflexion. »

L'année 2025 n'avait que sept jours à peine, et déjà Hirel, Serge de son prénom, le même que Catilina qui abusa de la patience des autres, venait lancer sur le forum son énorme et massive accusation...

Dites-moi ô mânes célestes comment se relever d'une telle condamnation ?
Ben moi, je sais ! Il suffit de s'en tamponner mollement le coquillard...

Pourtant, je m'interroge et conjecture sur mon prétendu féminisme primaire...
Qu'est-ce que Hirel entend par là ? Moi je n'entends rien !
Je vais de ce pas quérir mon maître à penser car je ne suis qu'une femme hystérique, ce qui fait que pour peu que je me plonge (façon de parler) dans la réflexion et aussitôt... rien !

- Mon Maître ! Mon Maître ! Écoutez ceci : suis-je ou ne suis pas primaire ?
- Que nenni !
- Est-ce grave ?
- Ma chère et gente Dame, ce qui est grave c'est d'être con*e !
- Suis-je ou ne suis-je pas con*e ? Comment le savoir ?
- Alors, vous allez rire, rien n'est plus aisé !
- Que me dites-vous là ?
- Par là, je vous dis que rien n'est plus aisé !
- Et comment donc, vais-je faire pour connaître ces mystères ?
- Rien n'est plus aisé vous dis-je !
- Soit, mais alors, éclairez ma lanterne mon bon Maître !
- Mais je me propose justement de le faire !
- Grand merci, Maître ! Par quel mystère mystérieux suis-je devenue primaire au lieu de secondaire ?
- Voici, gente Dame, la raison qui vous a sans avertissement aucun, précipitée dans le primaire !
- Dites ! Mais dites vite afin que je cesse de me morfondre... Vous n'avez donc pas de cœur ?
- Mais si, mais si, du cœur, j'en ai et du reste aussi !
- Qu'entendez-vous par là ?
- Je veux dire que j'ai du cœur, du râble, des couillons et de la cervelle...
- Et que voulez-vous que cela me fasse, mon Maître ?
- Mais rien bien entendu... Venons-en au fait !
- Oui, c'est cela, dites-moi ce qui est le plus convenable pour une Dame de mon rang. Dois-je ou ne dois-je pas dire à Hirel que son avis m'importe autant que celui du Pape ? Je vous pose la question et répondez-moi vite, puis penchez-vous incessamment sur le primaire et le secondaire...
- Ma gente Dame, ce que vous avez besoin de savoir est que vous n'êtes primaire que pour ce qui regarde le secondaire, et pour ce qui est du secondaire, certes vous êtes primaire, mais cela ne saurait nuire à votre teint, ni à ce sein que je ne saurai voir...
- Qu'à cela ne tienne, je vais faire venir mon eunuque préféré qui vous soignera ce regard torve avec deux braises qu'il peut prendre dans mon brasero dont le feu inextinguible fait luire dans la nuit profonde la con*erie crasse des imbéciles !

P.-S. : est-ce que la bride du grondeur est toujours en vente à la Samaritaine ?

caroff

@ Axelle D 13h45
"le goujat islamiste n'avait fait qu'appliquer le Coran. Je vous informe au passage que ce monsieur, comme tous les fondamentalistes enragés, fait une interprétation totalement erronée en ce qui concerne "toucher" une femme, ce terme s'appliquant essentiellement au toucher et caresses à connotations sexuelles."

Pas tout à fait car une distinction est établie entre les femmes de la famille (mère, belle-mère, soeur, fille) que l'on ne peut épouser et les femmes étrangères.
Toutefois, il est permis de regarder une femme étrangère si l'intention est de l'épouser.

Comme on ne connaît pas le statut marital du vizir syrien, on se perd en conjectures !

Vous ne rêvez pas : certains n'ont pas décollé du VIIe siècle après JC !!

https://www.islamweb.net/fr/fatwa/3949/Serrer-la-main-dune-femme

Axelle D

@ Serge HIREL

Eh non comme indiqué je répondais à votre commentaire du janvier à 21:11 et pas à celui de 13:41 dont j'avais bien lu le premier paragraphe.

Si vous-même aviez analysé objectivement ledit paragraphe, il est certain que vous n'auriez pu écrire à la suite que "l'incident diplomatique" incombait "exclusivement" à la ministre allemande et que le goujat islamiste n'avait fait qu'appliquer le Coran. Je vous informe au passage que ce monsieur, comme tous les fondamentalistes enragés, fait une interprétation totalement erronée en ce qui concerne "toucher" une femme, ce terme s'appliquant essentiellement au toucher et caresses à connotations sexuelles.

Il y a un certain nombre d'années, j'ai moi-même échangé une poignée de main avec l'ambassadeur d'Iran, réputé très rigoriste, et il ne s'est pas pour autant permis de me "toucher", au sens où l'entend votre nouveau protégé syrien.
Que dire aussi des médecins syriens qui ne pourraient toucher une patiente alléguant leur croyance religieuse ? Ceux qui travaillent en Europe (hommes et femmes d'ailleurs) ne sont donc pas prêts de rentrer au pays dans ces conditions.

Or si le nouvel homme fort syrien n'est venu que pour jouer le rôle d'un ayatollah rétrograde, où la femme serait à peine à l'égal d'un chameau, mieux vaudrait alors qu'il dégage tout de suite ou apprenne à se comporter de façon civilisée et non comme un chamelier ignare. Concernant ceux qui le soutiennent ou marchent dans ses combines de marchand de tapis ils ne valent pas mieux !

Au fait, à quand la lapidation rituelle des femmes qui ne s'habillent pas de façon décente ou ne portent pas le voile suivant la vulgate islamiste ? Il paraît que c'est écrit dans le "saint Coran", alors ? "Inshallah.com/" etc.

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@ Serge HIREL | 07 janvier 2025 à 13:04

Je vous trouve très injuste à l'égard de duvent. À l'inverse de vous, il me semble qu'elle a fait beaucoup d'efforts pour se mettre au niveau très en dessous de zéro de revnonausujai, elle qui habituellement plane dans les sommets.
S'élancer ainsi en chute libre sans être sûre que le pépin va s'ouvrir, personnellement je ne m'y serais pas risquée. D'autant plus pour si peu !

Serge HIREL

Je reviens en quelques lignes sur mon commentaire du 6 janvier à 13:41. Il semble que, pour justifier la diplomatie bicéphale auprès des nouvelles autorités syriennes, le Quai avance que Paris et Berlin avaient reçu mandat de l’Union européenne (Le Monde des 5 et 6 janvier).

Mais si, dans ses commentaires, Annalena Baerbock évoque brièvement « un nouveau départ politique pour l’Europe et la Syrie », Jean-Noël Barrot, lui, présente ce voyage comme une initiative franco-allemande. Par ailleurs, aucun drapeau européen ne figure dans le décorum de la rencontre.

Enfin, il me semble que l’Union européenne est dotée d’un « haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité » en la personne, depuis le 1er décembre 2024, de l’Estonienne Kaja Kallas. La lecture de son CV assure qu’elle ne se serait pas présentée déguisée en pilote du Rallye Aïcha des Gazelles.

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@ duvent | 06 janvier 2025 à 22:49
« Les personnes en charge et représentant les nations doivent laisser chez elles leurs religions... »

...Y compris celles qui dirigent des États théocratiques, y compris le Pape ?
Le reste de votre commentaire n’en appelle aucun de ma part. Ce qui habituellement n’est pas le cas. Cette fois, le féminisme primaire l’a emporté sur la réflexion.

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@ Robert Marchenoir | 07 janvier 2025 à 02:57

Vous n’avez rien oublié des lâchetés et forfaitures de l’Occident dans sa soumission centenaire à l’impérialisme russe. Pas même le pacte secret entre le Général et Staline. Et, sur ce point, votre source, Henri-Christian Giraud, est particulièrement fiable. Il est le petit-fils du général Henri Giraud, qui détestait de Gaulle...

duvent

@ revnonausujai | 07 janvier 2025 à 10:22
« Retour vers la carlingue ou féminisme hystérique ? »

Oh ben merde alors !
Je n'étais pas prête à ce niveau d'argumentation...
Quelle finesse ! Quelle intelligence ! Quelle puissance !

J'ai bien envie de m'y essayer...
Je ne sais pas si mon hystérie consubstantielle me sera d'une grande aide, mais enfin qui ne tente rien n'a rien...

Voyons donc votre performance, penchons-nous sur votre rhétorique, voyons combien le piètre monsieur que vous êtes est réfléchi et profond... Imitons, imitons, l'inimitable !

Je vous avoue avoir succombé à votre critique, je me couche et me roule par terre à vos pieds, je souhaite si vous le voulez bien quelques coups bien sentis, mais n'oubliez pas de frapper où ça fait mal, soit le c*l soit l'utérus...

J'ai désormais compris que lorsqu'une femme se trouve en présence d'un homme méchamment velu et couillu, elle devrait soit se coucher soit mettre ses mains dans ses poches...

Je préconise, avec votre aval bien entendu, qu'elle porte perruque, bonnet, foulard ou capuche, que si son derrière dépasse de dessous son rase-pets, qu'elle corrige sa position et renfrogne le plus possible ledit derrière, il faut bien évidemment refuser l'excuse d'une lordose ou d'une quelconque difformité sans remède.

Je vous dis et enfoncez-vous le bien dans le crâne ou ailleurs, ceci :

Je, moi, en personne, femme par la grâce de Dieu, vous informe que vos lamentables arguments ne couvrent pas une réalité, qui est celle-ci : je suis infiniment plus intelligente que vous, petit homme, je suis infiniment plus intelligente que la plupart des hommes, et l'on ne pourrait pas plus compter les poissons dans la mer que le nombre d'hommes que je surpasse, et si cela vous déplaît, vous pouvez me faire part de vos arriérations sur l'utérus que je considère comme une trace d'obscurantisme et de médiocrité méprisables !

P.-S. : il existe une insulte destinée aux hommes qui est le pendant de « hystériques » pour les femmes, c'est à dire sans fondement, qui est « impuissants »... Ne nous rabaissons pas à ce niveau, c'est parfaitement inutile, n'est-ce pas ?

revnonausujai

@ Axelle D
@ duvent

En résumé, vous vous faites les défenseurs (désolé, enfin pas tant que ça, mais le dico est formel !) d'une ennemie de la France.
Les "Grünen" boches sont nos ennemis et, de tentatives d'interdiction du nucléaire jusqu'au sabotage de notre économie (tarifs électriques, lobbying pour des normes paralysantes), tout leur est bon pour nous nuire.
Retour vers la Carlingue ou féminisme hystérique ?

Serge HIREL

@ Axelle D | 07 janvier 2025 à 02:01

Apparemment, vous avez perdu le goût de la lecture, à moins que vous n'ayez appris à dégainer plus vite que votre ombre.
« Si incident diplomatique il y a eu à Damas, la responsabilité en incombe exclusivement à la Marine Tondelier allemande, promue diplomate sans en avoir la formation, et à sa tenue extravagante. Celle-ci était même provocatrice, la Grünen ayant été prévenue, comme son homologue français, que leur hôte, musulman, respecterait le Coran qui exige qu’un homme ne touche pas une femme, hormis la sienne. »

Ces phrases constituent le premier paragraphe du commentaire auquel vous répondez avec une certaine véhémence, à moins qu’il ne s’agisse de mauvaise foi féministe.

Robert Marchenoir

@ Robert | 06 janvier 2025 à 12:22
"Mais pour cela il faut du courage, courage dont notre classe politique française manque au plus haut point. Rodomontades face à Poutine, écrasement face à Tebboune ? La question ne peut que se poser !"

Et hop ! un gros coup de langue sur le postérieur de Vladimir Vladimirovitch, glissé en douce par quelqu'un qui, sans doute, s'offusquerait qu'on le traite de poutiniste.

Il serait donc plus courageux de prodiguer des "rodomontades" au président algérien qu'au président russe ? Pourquoi ?

Il me semble pourtant que la première puissance nucléaire du monde, qui ne cesse de menacer la France, l'Europe et l'Occident de frappes atomiques préventives, c'est la Russie, pas l'Algérie.

Le pays qui a déclaré la guerre à l'Europe et à l'Occident, c'est la Russie, pas l'Algérie.

Le pays qui a exigé la démilitarisation de l'Europe, ultimatum qui en général précède l'invasion, c'est la Russie, pas l'Algérie.

Quant aux "rodomontades" dont la France aurait fait preuve face à la Russie, c'est une blague. La politique de la France, comme celle de l'Europe et des États-Unis, s'est au contraire caractérisée par une naïveté et une faiblesse coupables, voire intéressées, tout au long du siècle écoulé, face à l'URSS puis face à la Fédération de Russie.

Quelques sursauts ont émaillé, fort heureusement, cette dégoulinade de lâcheté. Comme le rôle de Ronald Reagan dans la destruction de l'URSS, la décision de l'Europe de finalement boycotter le gaz russe, ou le soutien militaire résolu et largement unanime de l'Occident à l'Ukraine, bien qu'hélas trop systématiquement tardif et restreint.

Mais les cent ans que nous venons de vivre se sont ouverts sur l'attirance des intellectuels européens comme américains envers le communisme, dès les années 1920, et se sont clos par la double élection, à la présidence des États-Unis, en 2016 puis en 2024, d'un homme ouvertement acheté par l'argent de l'État russe.

Entre les deux, ce fut un festival de complaisance, de lâcheté et de compromissions.

Aide active des grandes entreprises américaines à l'industrialisation de l'URSS, dans les années 30.

Visite de l'ahuri du village Édouard Herriot en Ukraine, en 1933, en plein génocide par la faim, d'où il est revenu en assurant que le paysan du coin se gobergeait à tous les repas.

Soutien des communistes français aux Soviétiques pro-nazis.

Offre secrète par de Gaulle à Staline, en 1941, d'une alliance politique pour gouverner l'Europe à deux une fois la paix revenue.

Capitulation de Roosevelt, Churchill et de Gaulle face aux appétits de conquête de l'Europe par Staline, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.

Accords d'Helsinki, par lesquels l'URSS a trompé l'Occident.

Paradis fiscaux britanniques et américains, qui ont permis aux oligarques elstiniens puis poutiniens de mettre à l'abri l'argent volé au peuple russe.

Soumission allemande et européenne au chantage gazier russe.

Corruption ouverte de la pseudo-droite française par l'argent russe (Sarkozy, Fillon, Mariani, Le Pen...).

Je ne cite là que quelques-uns des épisodes peu glorieux de cette longue histoire de collaboration avec la tyrannie impérialiste russe.

Alors présenter Poutine en pôv'victime injustement houspillée par les dirigeants français, hein...

Pour ce qui concerne la seule politique étrangère de la France et de l'Allemagne envers la Russie, au cours des vingt dernières années, on lira avec profit Les aveuglés : comment Berlin et Paris ont laissé la voie libre à la Russie, de Sylvie Kauffmann, ex-directrice de la rédaction du Monde qui a longtemps travaillé à Moscou et en Europe de l'Est. Mais d'innombrables observateurs des relations russo-occidentales ont fait un diagnostic similaire.

Fort heureusement, une page se tourne aujourd'hui avec l'Ukraine qui met fin à des siècles de soumission à la Russie, en assumant enfin son identité libérale et européenne construite au fil des mille dernières années.

Ce changement est irréversible, quelle que soit l'issue de la guerre en cours. Nous sommes en train de vivre une mutation historique. Pendant ce temps, certains s'accrochent toujours à leurs vieilles illusions, directement décalquées de la propagande du Kremlin.

Axelle D

@ Serge HIREL 6 janvier, 21:11

C'est vous qui êtes ridicule et mal renseigné, le comble pour un ancien journaliste... Sinon vous sauriez qu'Annalena Baerbock avait été informée à l'avance que le nouvel homme fort syrien refuserait de lui serrer la main, alléguant une question de rigorisme religieux.

Vous sauriez également que la tenue décontractée, voire négligée de cette dame était voulue et censée être une réponse "à sa manière" à l'affront qui lui était fait. Alors qu'elle s'habille habituellement et en toutes circonstances avec classe et élégance, ce qui vous aurait sauté aux yeux pour peu que vous ayez eu la curiosité de consulter quelques clichés. Mais là encore vous avez loupé des infos essentielles et y êtes allé de vos préjugés comme nombre de commentateurs.

La seule question était seulement de savoir jusqu'à quel point une femme et à plus forte raison une femme représentant son pays pouvait se laisser traiter de la sorte sans broncher. Et qui plus est sans que son pays réagisse.

Question posée d'ailleurs par Philippe Bilger : que faire ? À laquelle vous vous êtes bien gardé de répondre, préférant comme nombre de commentateurs soumis et lèche-babouches renvoyer l'insulteur et sa victime dos à dos ou pire allant jusqu'à stigmatiser durement comme d'autres la petite provocation de la dame offensée.

Révoltant !

duvent

@ Serge HIREL | 06 janvier 2025 à 21:11
« Un peu de sérieux, Mesdames ! »

Vous réclamez un peu de sérieux ??
Mais pourquoi donc vous-même vous permettez-vous autant de superficialité ?

Dans le cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je vous précise que je me tamponne le coquillard de celle-ci et de celui-là...

Puis, et toujours dans le cas où vous ne l'auriez pas remarqué, ce Syrien a semble-t-il un problème avec le protocole et cela seul devrait vous faire prendre acte d'une certaine chose...

Vos connivences infectes ne peuvent être aussi facilement dissimulées...

Alors, je vous le dis, au marché à l’encan de Lucien de Samosate (lui aussi syrien...), vous n'auriez aucune valeur...

Quant à associer une poignée de main protocolaire avec le désir irrépressible (mais surtout imaginaire) de l'homme, je connais un très bon remède qui s'appelle le bromure et ma main dans ta gue*le...

Pour ce qui est de votre citation de Camus, laissez-moi vous dire que comme homme qui s'empêche, on a vu mieux...

Enfin, votre lubricité vous égare et vous empêche de tenir des propos dignes et sensés, simplement parce que vous avez perdu le fil de votre raisonnement de bande, laquelle s'y entend pour créer du vide dans les cerveaux qui ne contenaient que peu de matière...

Connaissez-vous Lysistrata ? Non ? Elle dit me*de à votre Angélique et son souteneur.

P.-S. : les personnes en charge et représentant les nations doivent laisser chez elles leurs religions, leurs préférences sexuelles et faire connaître les traitements médicaux qui pallient toutes leurs carences intellectuelles et physiques, de façon à ce qu'on ne se trouve pas représentés par des pantins incapables !

Serge HIREL

@ duvent | 06 janvier 2025 à 14:28
@ Axelle D | 06 janvier 2025 à 13:40

Toutes affaires cessantes, l’ONU doit régler ce problème de la poignée de main en diplomatie et imposer à tout plénipotentiaire, mâle ou femelle, la procédure suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=FbKAaYjFjJo

Un peu de sérieux, Mesdames ! Même Sandrine n’a rien dit, et pour cause : en ne touchant pas votre sœur, le Mahométan a respecté à la lettre la loi française qui exige désormais qu’avant toute tentative de contact, même léger, avec l’objet de son désir, l’homme obtienne le consentement de celui-ci. Ne l’ayant pas demandé par télégramme crypté, le Syrien s’est « empêché » (comme dit Camus...). Il n’a pas sifflé, pas grommelé un compliment salace, pas même admiré. Un saint homme. Au temps d’Angélique, le Sultan l’aurait prestement étendue sur sa couche...

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@ Michel Deluré | 06 janvier 2025 à 16:11
« Alors concluons en disant qu'il y a match nul ! »

Non, en diplomatie, les points ne se comptent pas comme lors des compétitions de vachettes. On y respecte un langage et des gestes codifiés depuis des siècles, n’en déplaise aux écervelées vertes.
Tiens, c’est vrai, à son accoutrement, la Grünen aurait pu ajouter une perruque verte... Succès planétaire assuré !

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@ Robert | 06 janvier 2025 à 12:22
« En conclusion, tempête dans un verre d'eau »...

...et aboiements inconsidérés d’une meute ignare qui, en agonisant « le goujat » respectant sa religion, incite en réalité son public à s’intéresser aux avantages affichés par la dame...

Cela me rappelle une vieille histoire, au début de la relation entre Margaret d’Angleterre et Peter Townsend. Un paparazzi avait réussi à photographier la princesse seins nus ! Le Parisien Libéré a publié le document en « une » et barré la royale poitrine par un titre : « Scandaleux ! ».
Fort bien, mais le scandale ainsi dénoncé avec éclat n’était ni la photo volée, ni la posture de la nymphe, mais le fait que certains de ses confrères l’avait aussi imprimée mais sans égard pour la réputation de la lady, « en montrant tout », expression puritaine qui, de nos jours, n’a plus aucune raison d’être employée.
Cachez ces seins qu’on ne saurait voir... mais que je vous montre...

Xavier NEBOUT

@ Patrice Charoulet

Dieu, c'est étymologiquement la lumière du ciel que l'on a pris pour symbole du bien en général au regard de ses bienfaits. Alors je suis toujours curieux de savoir ce qu'un athée entend par Dieu pour se dire tel.

Axelle D

@ duvent | 06 janvier 2025 à 14:28

Et dire que la Mutti Angela Merkel avec ses éternels uniformes veste pantalon faisant mieux ressortir ses rondeurs n'a jamais choqué personne, en tout cas jamais dans le monde de la politique, ni eu droit à ce genre d'affront. Sans doute qu'au-delà de son look invariablement boudiné et ringard (que seul Lagerfeld s'était permis de critiquer), plus qu'une gravure de mode ou un symbole sexiste d'un autre âge, elle était perçue avant tout sinon exclusivement, comme l'émissaire ou la représentante respectée de son pays. Avec beaucoup de pépettes à la clé. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui pour la ministre en blanc (ne cachant pas son arrière-train) et explique grandement le désamour à l'égard d'une Allemagne très endettée, bien qu'à un degré moindre que la France... mais qui a néanmoins fermé les vannes de sa générosité, pressée par son opinion publique...

La conclusion étant la même, dès lors qu'il n'y plus d'argent à tirer des États-Unis d'Europe, quasiment à sec, à commencer par ceux en tête de ligne... Plus de raison en conséquence pour les États émergents, croupions ou parasites, de se gêner et continuer à faire des ronds de jambe en vue d'obtenir des subsides et se faire entretenir gratis pro deo.

Alors qu'un pays comme la Syrie, pour ne citer que lui, après avoir renversé son leader, lorgne plutôt vers le Qatar et l'Arabie saoudite qui l'ont bien aidé en sous-main pour chasser le tyran, plus par intérêt que par conviction il est vrai. Quitte à en installer un pire mais cette fois à leur botte, d'où une soudaine envie de surenchérir concernant les valeurs intangibles de l'Islam, dont la charia, l'esprit de reconquête, sans oublier bien sûr de prôner l'infériorité congénitale de la femme.

Une manière de faire la nique au roi du Maroc qui lui au contraire travaille depuis des années à l'émancipation de la femme dans l'Islam.

Et que les Charoulet et autres Luçon, etc. aillent se faire voir avec leurs compromissions à deux balles, et leurs souvenirs ringards et rassis d'opportunistes ou pétochards qui ont toujours fait, suivant les circonstances, le lit de la domination, de la démission et aujourd'hui de la soumission.

Ugo

En bref, on nous demande d’être indulgent avec nos politiciens qui nous grugent, d’être soumis à leur volonté, de croire à leur propagande diffusée par leurs merdias…cette leçon de philosophie primaire nous propose comme règle d’or « l’obéissance ».

En ce qui concerne le nouveau sinistre qui vient de déplacer ses fesses en Syrie, il faut avoir une cervelle de moineau pour lui accorder un quelconque intérêt.

Lorsqu’on se déplace à l’étranger il est d’usage de se plier aux us et coutumes surtout lorsqu’on est en présence d’un « djihadiste ».

Pendant que Macronéron inaugurait sa cathédrale, il se passait des choses invraisemblables en Syrie et évidemment on nous racontait du baratin.

La balkanisation de la Syrie.
https://www.youtube.com/watch?v=CGOvVuTa-ag

Michel Deluré

On donne une bien trop grande importance à ce non-événement.

Ces deux ministres, se rendant en terre islamiste, savaient parfaitement, et notamment, pour être femme, la ministre allemande, à quel type d'accueil s'attendre. Et cela explique probablement la raison pour laquelle cette ministre ne s'est pas privée de revêtir en la circonstance une tenue dont il faut bien reconnaître qu'elle n'avait rien de très protocolaire et diplomatique dans ce milieu qui ne nous habitue pas, en règle générale, à de tels écarts.

Alors concluons en disant qu'il y a match nul !

duvent

@ Patrice Charoulet | 06 janvier 2025 à 10:53
« Claude Luçon a évidemment raison. Je l'approuve totalement. Je rappelle que je suis athée depuis un demi-siècle et que je pense grand mal de toutes les religions, en particulier de la religion musulmane, qui est, à mon humble avis, un tissu d'âneries. »

Monsieur Charoulet, autant d'hypocrisie ferait rougir de honte tout honnête homme...

Dans l'hypothèse où ce que vous dites serait sincère, il serait préférable d'affirmer que le tissu d'âneries que vous attribuez exclusivement à la religion musulmane a pour origine et berceau la religion juive, qui est véritablement un tissu de superstitions absurdes et particulièrement offensantes pour la raison. Relisez donc Voltaire, "Questions sur l'Encyclopédie", éditions Robert Laffont, collection Bouquins !

Ceci étant posé, il convient de ne pas, par un tour de passe-passe inacceptable, tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Cette façon de trouver stupide l'attitude d'un homme confit de fétichismes vise uniquement à donner à d'autres une autorisation d'humilier et de considérer la femme d'une manière que nul un tant soit peu éclairé ne peut tolérer.

Ainsi, je ne pense pas, M. Charoulet, que vous ayez consulté le "Manuel pratique de protocole" de M. Jean Serres (1965). Je n'ai plus en tête son conseil relativement à la femme qui se trouverait en présence d'un représentant d'une nation déchue et pervertie par des illuminés qui ont pris pour exemple leurs voisins encore plus illuminés...

Dès lors, il serait utile et nécessaire de ne pas bêtement suivre les chemins balisés par la fraude, la manipulation et l'iniquité...

Que les messieurs de céans trouvent normal que ce guignol refuse de se comporter de manière polie et civilisée est inacceptable !

Je me permets de rappeler que la femme doit être respectée et ce devrait être une condition sine qua non !

Les règles protocolaires qui s'appliquent aux hommes s'appliquent également aux femmes, que les homoncules barbus de toutes les nations se donnent la main, mais ce qui est certain c'est que rien ne pourra soumettre la moitié de l'humanité et certainement pas une histoire biblique complètement nécrosée par les pires saloperies que l'homme est capable d'imaginer et de commettre.

Je dis donc que si ce monsieur syrien trouve chez des messieurs d'ici autant de soutien, c'est que quelque chose de pourri est désormais un modèle, ce qui ne m'étonne guère...

Pour ce qui me concerne, j'adresse à tous les hommes qui pensent convenable une attitude lamentablement compromise, un soufflet architectonique en souhaitant qu'il aura pour effet d'aérer leurs méninges faisandées par une lâcheté repoussante et un obscurantisme condamnable.

Serge HIREL

Si incident diplomatique il y a eu à Damas, la responsabilité en incombe exclusivement à la Marine Tondelier allemande, promue diplomate sans en avoir la formation, et à sa tenue extravagante. Celle-ci était même provocatrice, la Grünen ayant été prévenue, comme son homologue français, que leur hôte, musulman, respecterait le Coran qui exige qu’un homme ne touche pas une femme, hormis la sienne.

Je ne vois pas en quoi cette attitude pose problème, en quoi les mœurs occidentales seraient plus civilisées sur ce point que celles des mahométans.
Il est probable d’ailleurs que la péronnelle ne se présenterait pas dans cet accoutrement de cowgirl devant le chef de l’État du Vatican... Claude Luçon a tout dit et bien dit. J’ajouterai simplement à son propos que Jean-Noël Barrot, qui, d’évidence, n’avait pas moufté en découvrant le stratagème, s’est mis dans la position de cautionner ce geste fort peu diplomatique...

La vraie question que pose cette entrevue franco-allemande avec le nouvel homme fort de Damas est justement qu’elle soit franco-allemande. D’autant plus que la ministre d’outre-Rhin ne le sera plus le 23 février au soir... La France n’a-t-elle plus les moyens de conduire sa diplomatie comme elle l’entend ? A-t-elle signé un traité bilatéral qui l’oblige à conduire une politique moyen-orientale, voire internationale, identique en tous points à celle de Berlin ? Ou sommes-nous, encore une fois, victime d’un caprice du Président, toujours maître (hélas...) du « domaine réservé », qui veut se rabibocher avec l’Allemagne qui ne le comprend plus ?

Face au nouveau pouvoir syrien, qui pourrait bien pratiquer la taqîya à haute dose, qui, déjà donne des signes de rapprochement avec Moscou et Téhéran, une position diplomatique intelligente aurait été, avant de se rendre à Damas, d’organiser une conférence entre tous les États occidentaux qui ont participé à la lutte contre le régime de Bachar el-Assad pour faire savoir à l’ancien (?) terroriste qu’il était sous étroite surveillance.

Jean-Noël Barrot (fils de son père...) est revenu avec trois promesses : des femmes participeront au processus de transition ; les stocks d’armes chimiques seront détruits ; les Kurdes seront respectés... Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Rien sur le Liban. Rien sur le respect des droits de l’Homme...

De quels moyens dispose la France pour obliger Abou Mohammed al-Joulani devenu Ahmed al-Chareh sous les ors du palais présidentiel syrien, à respecter des engagements si peu précis ? Quant à l’Allemagne, elle n’en a aucun... Pire, pour se débarrasser du fardeau du million de Syriens installés sur son territoire par Angela Merkel, elle pourrait même être tentée de fermer les yeux...

P.-S. : le 9 avril 2021, Erdogan, musulman intégriste lui aussi, n’a pas serré la main d’Ursula von der Leyen, mais il a fait bien pire... et était entièrement responsable de l’incident diplomatique qui s’ensuivit.
https://www.youtube.com/watch?v=hyHDwwBiqRI

Axelle D

Je constate que les partisans des salafistes "jihadistes" radicalisés qui entendent imposer la charia partout où ils s'infiltrent ont beaucoup de soutiens et de soumis sur ce blog.
L'Islam conquérant doit jubiler !

Le nouveau petit calife syrien est tout simplement un grossier personnage, manquant totalement de cette spiritualité animant les authentiques croyants et qui ne connaît pas les règles élémentaires de l'accueil stipulées dans sa propre religion.

Lors d'une prochaine visite en Syrie, l'émissaire masculin, en lieu et place d'une femme, devrait plutôt se faire accompagner d'une chèvre ! Peut-être aurait-elle droit alors à une caresse sur la tête, par ce nouvel ayatollah !

Jérôme

La tenue de la schpountz n'est en rien provocatrice. Elle n'est pas voilée... mais que je sache, quand les levantins viennent chez nous, ils gardent leurs turban, djellaba... faudrait quand même pas se montrer plus royaliste que le roi.

Barrot, à part d'être le fils de son père...

Quant à la sincérité, comme le dit l'autre, c'est souvent un calcul comme un autre. Le sincère ne l'est souvent que par moment, quand ça l'arrange. Et on peut être sincère tout en étant très c*n.

J'aime bien ces deux vers de Lavilliers qui doivent dater de l'époque le Stéphanois, de mémoire :
"La connerie s'étend au-delà des frontières
C'est pour ça que les hommes sont frères".

Claude Luçon

@ Axelle D | 05 janvier 2025 à 22:52

Supposez que venant de Beauce un jour de pluie, je débarque chez vous en sabots couvert de boue et piétine vos tapis persans immaculés, ce serait de votre
faute ?
Vous n'avez pas de tapis persans je présume !🤣

Le féminisme n'excuse pas la grossièreté !
Entre Koweït, Mogadiscio, Algérie, Téhéran, Bahreïn, couvrant toute la péninsule d'Arabie, je n'offrais pas ma main aux dames locales, lesquelles venaient visiter mon épouse couvertes d'un voile noir quand je n'étais pas chez moi !
Tous les musulmans ne sont pas des terroristes, la plus grande partie sont des hommes courtois et d'excellents amis ! Il est vrai qu'ils avaient un faible pour les pétroliers en exploration, synonymes de dollars !

Robert

Je rejoindrai en grande partie l'analyse de Claude Luçon | 05 janvier 2025 à 21:34.

Effectivement, la tenue de la ministre allemande ne pouvait qu'être considérée comme indécente en pays musulman et donc inutilement provocatrice. Qui plus est, dans les canons de l'habillement des diplomates en exercice, l'on peut considérer qu'elle était habillée de manière vulgaire.

Enfin, elle savait que le Syrien ne lui tendrait pas la main puisque, avant même qu'il n'approche celle du ministre français, elle avait réuni ses deux mains à hauteur de sa ceinture et n'avait donc aucunement voulu prendre l'initiative et n'aurait pas accepté la main du Syrien s'il la lui avait tendue.

En conclusion, tempête dans un verre d'eau.

Et, pendant qu'on disserte sur l'attitude du nouveau responsable syrien, on ne commente pas publiquement dans nos sphères élyséenne et gouvernementale l'attitude du président algérien qui insulte ouvertement et publiquement la France.
Or, en 1830, il a suffi que le Dey d'Alger soufflette l'ambassadeur de France avec son chasse-mouches pour que le roi de France fasse débarquer ses troupes le 14 juin à Sidi-Ferruch !
Au-delà de la légende de ce soufflet, quelles mesures de rétorsion notre gouvernement veut-il prendre à l'encontre des dirigeants algériens, ne serait-ce qu'en suspendant certains privilèges préférentiels accordés aux ressortissants algériens ?
Mais pour cela il faut du courage, courage dont notre classe politique française manque au plus haut point. Rodomontades face à Poutine, écrasement face à Tebboune ? La question ne peut que se poser !

Olivier Seutet

Annalena Baerbock fait partie de ces personnalités troubles (suspectée de détournements de fonds dans le financement de ses études, de fraude fiscale dans sa déclaration de revenus, de plagiat dans le livre qu’elle a commis), engluée dans une idéologie mi-d’extrême gauche mi-verte (adversaire de l’énergie nucléaire, adversaire des livraisons d’armes en particulier pour l’Ukraine).

La seule question n’est pas de savoir pourquoi elle s’est présentée dans une tenue indigne, style touriste en goguette, et que le dirigeant syrien ne lui ait pas serré la main, mais pourquoi notre ministre s’est-il embarrassé de cette Allemande parfaitement contre-productive pour une action de la France en Syrie.

hameau dans les nuages

Sacha Guitry : "Une famille heureuse est une famille qui n'a pas connu de succession"

On peut l'appliquer au monde politique sauf qu'au bout du bout nous sommes les héritiers de la situation que l'on nous a souvent cachée. Petits arrangements dans le dos, sourires convenus par-devant.

Il ne faut pas être grand clerc pour s'apercevoir que la France est le cadet de leurs soucis et n'est que le prétexte à leurs ego grassement payés. Une voyoucratie qui ne dit pas son nom.

Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Cela va avoir une fin mais dans la douleur.

Patrice Charoulet

Claude Luçon a évidemment raison. Je l'approuve totalement.
Je rappelle que je suis athée depuis un demi-siècle et que je pense grand mal de toutes les religions, en particulier de la religion musulmane, qui est, à mon humble avis, un tissu d'âneries.

Dans le cas d'espèce, s'agit-il de cela ? nullement. Après les horreurs commises par le dirigeant syrien précédent, des opposants ont pris le pouvoir. Ils sont avant tout, croyons-les, musulmans (voir plus haut ce que j'en pense). Deux personnalités politiques européennes sont reçues par le nouveau numéro un syrien. Ce n'est certainement pas à elles d'avoir des exigences et d'imposer leurs usages. Il faut faire comme font TOUS les diplomates du monde : se plier aux usages du pays qui les reçoit.
Il serait certes aisé de jouer les matamores tonitruants et intransigeants sur un blog politique français. Mais à quoi cela rimerait-il ?

Exilé

« Immédiatement mon sentiment a été que celui-ci aurait dû réagir pour dénoncer cette démonstration ostentatoire de mépris et d'inégalité mais, compte tenu des circonstances diplomatiques, comment aurait-il dû faire, quelle attitude adopter, de quel courage aurait-il dû faire preuve ? » (PB)

Mais peut-être aurait-il dû prévoir cette situation étant donné les circonstances de ce déplacement dans ce genre de pays et se renseigner auprès des gens qui ont fait main basse sur la Syrie avant d'entreprendre ce déplacement.
Mais cela traduit hélas l'inculture, l'ignorance ou la bêtise des hommes politiques ou des fonctionnaires au service du système républicain.

Tipaza

Cette poignée de main refusée par le Premier ministre syrien doit être lue dans un cadre plus général qui est celui de l'affaiblissement des règles sociales, reposant sur une morale et le dogme religieux judéo-chrétien, qui existaient autrefois en Occident.

Pour mémoire je rappelle que les évêques catholiques africains ont déclaré jeudi 11 janvier 2024, que l'approbation récente par le Vatican de la bénédiction des couples de même sexe "n'était pas appropriée" sur le continent africain. Ceci en raison de "l'éthos culturel des communautés africaines".

Et la pape François a reculé et admis cette position... pour l'Afrique !!

La femme libérée, l'homosexualité considérées comme des progrès en Occident sont considérées comme des déviances de l'antique, et toujours en vigueur, morale reposant pour ces cultures sur des évidences naturelles et religieuses.

Solon

Il y a effectivement des choses inconciliables. D'un côté, le droit des peuples à vivre comme ils l'entendent et de l'autre notre vision qui veut que nos principes soient les meilleurs et s'imposent à la planète. Entendons-nous : je ne remets pas en cause les droits de l'homme mais faut-il que la société syrienne substitue notre philosophie à la sienne ? Ce dignitaire syrien a agi en accord avec son "État de droit". N'y en a-t-il qu'un ?

revnonausujai

Claude Luçon a raison : à Rome, fais comme les Romains, à Damas comme les Damascènes.
De plus, voir une escrolo, fût-elle teutonne, se prendre une gamelle, est aussi réjouissant que salutaire !
Quant à Barrot, comment dire, critiquer le néant est sans intérêt.

Xavier NEBOUT

Claude Luçon commente et résume parfaitement ce qu'il y à dire de cet incident : "c'est la ministre allemande qu'il convient de citer en exemple à ne pas copier. La grossièreté était de son côté ! Pas brillant pour une féministe supposée être diplomate !"

Mais il en aurait été de même en Russie et chez nous jadis où l'"on n'en écrase pas cinq à une gonzesse", mais on baise la main d'une dame sous réserve qu'elle vous la tende.
En outre, si elle est habillée comme pour aller faire le tapin, on regarde ailleurs et on passe son chemin.

Ceci dit, aujourd'hui, on fête l'épiphanie.


Achille

« Dois-je aller jusqu'au bout profond et paradoxal de ce billet : Jean-Noël Barrot a-t-il eu raison de faire, en Syrie, comme si tout était normal ? » (PB)

La diplomatie est un domaine particulièrement subtil où les tempéraments un peu trop sanguins n’ont pas leur place. En effet, il faut savoir s’adapter au comportement de personnalités dont les us et coutumes sont fort différents des nôtres.
C’est notamment le cas du nouveau dirigeant de Syrie, très imprégné de la culture arabo-musulmane, au point de ne pas serrer la main de la ministre des Affaires étrangères allemande.

Les images de cette rencontre ont circulé dans tous les médias et réseaux sociaux du monde occidental, soulevant, ainsi qu’il fallait s’y attendre, incompréhension, indignation et colère.
Cependant, vu la situation particulièrement délicate en Syrie suite au renversement de Bachar el-Assad, je pense que la priorité de la France, de l’Allemagne et des pays occidentaux en général n’est pas de donner des leçons de bonnes manières à Al-Joulani, mais de poser les bases d’une relation apaisée avec ce pays, évitant, autant que faire se peut, que ce pays bascule dans un régime islamiste dans lequel les femmes seraient traitées d’une façon inacceptable, comme c’est le cas notamment en Afghanistan et en Iran.

Je pense donc que monsieur Barrot a eu une attitude appropriée pour la circonstance. Ce n’était certainement pas le moment de provoquer un incident diplomatique risquant de créer une situation conflictuelle.
Nous avons assez à faire avec le gouvernement algérien dont les intentions sont clairement de pourrir la vie des Français par l'intermédiaire de ses influenceurs .

Vamonos

Comment faire pour dénoncer et même remédier à une injustice semble être l’objet de ce texte. Plus précisément, comment aurait dû réagir le représentant de la France au moment où le Syrien et l’Allemande ont commencé l’entrevue ?

Comment est un mot qui se rapporte à la technique, aux moyens mis en œuvre. Mais avant de se demander comment faire, j’estime qu’il est primordial de se demander pourquoi il serait urgent d’agir ou bien a contrario il serait préférable d’attendre afin d’activer une riposte plus tard, le cas échéant.

Cela mérite réflexion avant de parler puis de passer aux actes.

Revenons aux fondamentaux de cet incident diplomatique qui n’en est pas un.

Les invités étrangers arrivent sur les lieux qui appartiennent à des fondamentalistes musulmans qui considèrent que toucher une femme dans l’espace public ne se fait pas, ce n’est pas halal. Ce n’est pas le problème du Français, c’est celui de l’Allemande. Elle n’a rien dit, elle s’y attendait, le protocole est cadré. Elle s’habille comme elle veut, elle est protégée par ses gardes du corps. On fait la photo et la vidéo. Une fois que les formalités ont été accomplies, les discussions peuvent commencer.

Les femmes d’affaires européennes sont rompues aux contingences inhérentes aux pourparlers dans les pays musulmans. Leurs valises doivent obligatoirement contenir des accessoires pour couvrir les cheveux, les poitrines, les cuisses et les épaules, sinon elles ne rentrent pas dans la salle pour signer les contrats.

Même les représentantes des ONG et des partis politiques d’écologie d’extrême gauche, se plient et se soumettent aux exigences des maîtres des lieux.

Comment faire pour changer des us et coutumes ? La réponse est : on y réfléchit, on attend une opportunité mais pour l’instant on n’est pas prêts à trouver un accord.

Pourquoi le Français et l’Allemande sont-ils allés discuter avec leur homologue syrien qui représente un gouvernement qui a pris le pouvoir après avoir supprimé la moitié de l’armée régulière du pouvoir précédent ? Pardi, pour essayer de vendre des armes, des munitions et du matériel en échange de sources d’énergie. Alors, les droits de l’homme, de la femme, des homosexuels et des enfants, on les oublie au moment de la rencontre préalable.

Celtapiou

Les manifestations de soumission à la nouvelle doxa islamiste se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu et les prestations de notre plénipotentiaire ne nous rassurent guère… mais le manque de tenue, au sens premier du terme, de la ministre allemande nous navre également !

Comment sommes-nous arrivés si vite à courber l’échine,
à ne plus respecter la politesse basique, celle que tous les gens simples savaient instinctivement parce qu’apprise dès l’enfance ?
Un changement de civilisation dirait notre cher Philippe de Villiers…

Tipaza

"Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme, tous deux touchent à l'éternité"
Khalil Gibran - Poète libanais

L'événement qu'évoque le billet me conforte dans le fait que les deux cultures, européenne d'une part - je n'ose dire judéo-chrétienne car il n'y a presque plus rien de judéo ou de chrétien en Europe - et la culture islamique d'autre part, ne sont pas miscibles.

caroff

"Il est risqué d'induire de cet épisode spécial un enseignement général" (PB)

Et pourtant en 30 secondes, cet épisode en dit plus sur l'état du monde que 30 discours insipides des éditorialistes médiatiques.

On a deux touristes, une jeune femme habillée pour partir en week-end, la ministre allemande des Affaires étrangères et un gandin endimanché un peu gauche, le ministre français, qui rendent visite au nouveau vizir de Syrie sans autre motif que d'être sur la photo.

L'islamiste syrien ne sert pas la main de l'être humain impur de genre féminin (mais sait-on jamais) et tend une main molle comme une botte d'asperges au ministre Barrot.
In fine la photo de la ministresse germanique est floutée de peur qu'elle suscite des convoitises chez les sujets du vizir !

Le ministre Barrot ne trouve rien de spécial à dire et plus tard au Grand Jury s'interroge sur les relations entre l'Algérie et la France, l'Algérie qui déploie sa haine de notre pays à travers des influenceurs infiltrés connus comme Karim Zéribi ou comme des inconnus dangereux suivis par des myriades d'abrutis consanguins, leurs compatriotes.

Barrot a une apparence et une volonté de lombric : il est bien le reflet de notre diplomatie !

Axelle D

@ Claude Luçon 5 janvier 21:34

Le nouveau dirigeant syrien Al-Joulani, réputé proche de Bel Laden, qui refuse de serrer la main d'une femme ministre en mission diplomatique, dès lors que "sa religion", prétendument, s'y opposerait. De mieux en mieux !

Et Luçon de gober ce genre d'excuse (qui n'est ni plus ni moins qu'une grave offense imputable au seul radicalisé islamiste). Et d'en rajouter dans la soumission au mufle empaillé islamiste en ne manquant pas de stigmatiser au passage l'attitude "indocile et maladroite selon lui" de la dame, qui aurait dû éviter de se montrer à l'illustre caïd syrien, autrement que voilée et vêtue d'une sombre abaya cachant la moindre de ses aspérités !

Non mais ! Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire !

Marc Ghinsberg

Jean-Noël Barrot s’est expliqué au Grand Jury sur LCP. Il a clairement indiqué quelles étaient les priorités du lieu et du moment.

Sinon, dans l’esprit de ce billet, un jour où vous manquez d’inspiration vous pourriez nous dire ce que vous avez pensé du livre de Jordan Bardella. Il vous est arrivé de faire part de votre jugement sur des sujets beaucoup plus frivoles…

xavier b. masset

Le ministre Barrot aurait dû faire, en Syrie, comme les Syriens, arborer une barbe de trois mois et la frotter à celle de monsieur Ahmed al-Charaa, lui dire bonjour en syriaque, tout en lui offrant un exemplaire de la Bible Peshitta du IIIe siècle.

Plus sérieusement peut-être, les deux ministres du Quai et de l’Auswärtige Amt (dont la fusion est un serpent de mer depuis au moins les deux inénarrables et longs mandats de M. Chirac et de M. Kohl) savaient quelle situation engendrerait leur représentation, selon le protocole en vigueur (que je réprouve).

Je me souviens que M. Obama faisait systématiquement la courbette (dans le formalisme guindé d’une très mauvaise imitation de "l’eshaku" japonais qui demande à ce que le corps ne s’incline pas plus de 15°) aux rois et empereurs, alors que par essence un président de la République américaine (pour diverses raisons historiques, révolutionnaires et anti-royalistes, claires pour n’importe quel écolier qui connaît la Constitution) s’en dispense.

Que faire dans ces occasions ? En rajouter dans le cérémonieux pour noyer l’affront, adopter le signe de la main posé sur la poitrine des musulmans, comme des Arabes en général ?

Toute solennité oblige de commenter avec son corps.
Barrot et Baerbock jouèrent les gentils (sans connotation), comme s’ils pénétraient sur un glacis médiéval, nus, imberbes, sous les regards fléchés de leurs hôtes qui les attendaient derrière les murs de leurs Kraks élégamment et sans violence repris aux Croisés.

Le nouveau Département d’État, dès le 21 janvier, va bulldozer tout ça, le volume physique de Trump balayant tout cérémonial.

Comment taire un commentaire ?

À votre philosophique étude de cas, je me permettrais d’ajouter qu’il vaut mieux sortir les choses que l’on croit difficiles à entendre sur l’instant, car souvent la bonne idée, la juste remarque ou l’exacte pesée intellectuelle, que contient, au fond d’un faisceau de reproches, notre parole tue ou retenue, seront parfois, voire souvent, par un curieux hasard, reprises dans la bouche d’un interlocuteur à la finesse insoupçonnée dont nous n’avions pas connaissance malgré sa proximité, et qui aura le pouvoir, dans une grâce d’expression étrange, de les exposer à neuf dans la conversation, blessures que l’on pensait sûres, cicatrisées, évaporées d’assez soudaine façon.

Quelqu’un pensait exactement comme nous...
Ce qui entraîne immanquablement d’autres regrets.

Claude Luçon

"...notre ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot en Syrie, en compagnie de sa collègue allemande. Le chef islamiste qui les a reçus n'a pas serré la main de la seconde, délibérément, alors qu'il l'a fait avec notre ministre (PB)

Que voilà un mauvais exemple qui démontre une méconnaissance totale de l'Islam !
N'importe quelle personne qui n'aurait même que frôlé les musulmans, sait qu'un homme musulman ne doit pas toucher une femme, femmes auxquelles la religion leur dicte une attitude de chasteté et de réserve en cachant leur sexualité !

Cette jeune femme allemande, diplomate, devait connaître les règles et coutumes du pays qu'elle visite. Se présenter en une tenue blanche, lui collant au corps comme une seconde peau, soulignant ses seins et son popotin, était une provocation pour un musulman croyant, ex-terroriste ou pas ! En Islam le blanc est significatif de modestie et pureté, la tenue doit cacher les formes de la femme. Elle venait chez lui, elle devait en tenir compte, c'était de la provocation de sa part. Elle savait parfaitement qu'un musulman ne doit pas toucher une femme, c'est vrai et connu en France comme en Allemagne.

Il n'y a pas si longtemps qu'en France la chasteté était de coutume, les femmes portant pantalon et qui fumaient étaient comparées à des prostituées au titre de la chrétienté.

Philippe vous avez tort dans ce cas, c'est la ministre allemande qu'il convient de citer en exemple à ne pas copier. La grossièreté était de son côté ! Pas brillant pour une féministe supposée être diplomate !

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