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07 janvier 2025

Commentaires

Metsys

Dans la longue liste des esprits brillants égarés en politique, je laisse Laurent Wauquiez mais je garde Edgar Faure...

hameau dans les nuages

@ Jean sans terre | 15 janvier 2025 à 01:38

Vous pensez bien qu'il ne va pas fendre sa cuirasse. L'intelligence artificielle n'a pas de coeur. Vous devez prendre son ticket pour emprunter l'autoroute de sa pensée. Et encore, il va vous attendre à la sortie.

Jean sans terre

@ Robert Marchenoir

Où voyez-vous que je louange l’homme ? Je me contente de rétablir la vérité sur le sujet.
Que faites-vous ? vous insistez. L’homme serait tortionnaire, antisémite, favorable à la Russie. Vous en concluez que JMLP est à ranger « dans la catégorie des ennemis de la démocratie et des partisans d'un régime autoritaire ».
Vous ne procédez pas rigoureusement mais par raccourcis successifs jusqu’à aboutir une conclusion qui voudrait se faire passer pour logique alors qu’elle n’est que partisane.

Dans un deuxième temps, vous énoncez :
« Voilà pourquoi il a bousillé la cause de la lutte contre l'islamisation et l'immigration de masse. Voilà pourquoi il porte une lourde responsabilité politique à cet égard ».

Aurait-il pu faire autrement ? non, pour la raison que la moitié de ses efforts au moins devait être consacrée à se défendre contre les accusations de racisme, d’antisémitisme, etc. N’importe qui aurait traité de l’immigration ou de l’islamisation, aurait été accusé des mêmes torts. Le niez-vous ?

Puisque vous êtes si malin, dites-nous ce que vous auriez fait. Mieux encore, dites-nous ce que vous avez fait ? Avez-vous voté UMP, LR ou LREM, ou que sais-je encore ?Qu’avez-vous fait ? Qu’auriez-vous fait de mieux ? Que feriez-vous ? Dites-nous. Exposez-vous au lieu de ressasser vos billevesées.

Vous vous dites souvent libéral. Pour lors, je n’ai pas eu l’impression que vous vous êtes fait remarquer pour en être un.
Je vous ferai remarquer qu’un libéral, par nature, devrait aimer par-dessus tout la liberté. La liberté, en tant que droit naturel, inclut dans certains cas extrêmes le droit de résister à l’oppression. Le déniez-vous ?

Serge HIREL

@ Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 23:17

Je n’ai pas pour habitude d’utiliser pour source fiable un journal relatant les débats d’un procès dont il est l’accusé.

Par ailleurs, reconnaître aux témoignages publiés « une crédibilité certaine », c’est admettre que JMLP a torturé. Donc il y a bien vérité judiciaire.
Pire, elle est établie sans la moindre investigation sur les infractions dénoncées par Le Monde alors que leur gravité aurait exigé l’ouverture d’une enquête préliminaire, même si les faits étaient prescrits.

Avant que les anti-lepénistes ne hurlent que JMLP lui-même avait avoué son crime (avant de se rétracter), je me permets de rappeler que la justice, pour condamner, ne se contente pas d’aveux, mais a besoin de preuves. Où sont-elles ? Jusqu’à maintenant, des témoignages apportés par une journaliste enquêtant (consciencieusement) à charge ne sont pas des preuves irréfutables.

Robert Marchenoir

Pendant que les thuriféraires de Jean-Marie Le Pen s'étalent longuement sur la question de savoir si tel poignard nazi lui avait réellement appartenu, ils tentent de dissimuler le fait suivant : ce qui compte, en la matière, c'est que l'intéressé a reconnu avoir torturé en Algérie, pour se rétracter dans un second temps.

De plus, on s'en moque, de savoir s'il a personnellement torturé ou non. C'est un détail de l'histoire de la guerre d'Algérie. Ce qui n'est pas niable en revanche, et qui n'est d'ailleurs contesté par personne, c'est qu'il a justifié l'usage de la torture en Algérie, lequel a bien eu lieu - personne ne le nie.

Cela n'est pas un détail.

De même que ne sont pas contestables ses propos multiples et répétés consistant à minimiser, voire à mettre en doute la Shoah.

De même que ne sont ni contestables ni contestés ses multiples actes et propos en soutien du régime tyrannique en vigueur en Russie, tsarisme et poutinisme compris.

Contrairement à ce que l'on peut lire ici ou là, il ne s'agit pas "d'outrances", autrement dit d'écarts secondaires et pardonnables. Il s'agit bel et bien d'opinions délibérément exprimées et maintenues au fil des ans, qui rangent très clairement Jean-Marie Le Pen dans la catégorie des ennemis de la démocratie et des partisans d'un régime autoritaire.

Voilà pourquoi il a bousillé la cause de la lutte contre l'islamisation et l'immigration de masse. Voilà pourquoi il porte une lourde responsabilité politique à cet égard.

Les anti-libéraux ne se privent pas de nous sortir la carte Pinochet à chaque fois que l'on prend la défense du libéralisme. Si le seul homme à soutenir des réformes économiques libérales était un type qui avait approuvé le jet d'opposants politiques dans la mer du haut d'hélicoptères, je vous laisse imaginer ce que vaudrait la cause libérale dans le monde - ne parlons pas de la France, où se déclarer libéral suscite à peine moins d'opprobre que de se prononcer en faveur de la torture en Algérie.

revnonausujai

@ Achille | 13 janvier 2025 à 18:34

Vous savez, depuis le mensonge d'État relatif au "cimetière de Carpentras", je doute fortement, quand elles ne s'appuient pas sur des preuves scientifiques irréfutables, des allégations à l'encontre du FN/RN et de ses cadres.

Comme disait Jospin, peu suspect de sympathie à leur égard, "c'est du théâtre".

Pour en revenir au corpus delicti, ressorti opportunément 40 ans après les faits allégués, par un torchon aussi peu crédible que le Monde, ce n'est pas du Vergès mais bien Achille in Wonderland !

Jean sans terre

@ Serge HIREL
« Quant au fameux « poignard des jeunesses hitlériennes », reparti, semble-t-il, à Alger - ce qui est bien commode pour en éviter toute expertise utilisant les techniques contemporaines -, la vérité judiciaire a établi qu’il appartenait à JMLP. Dont acte ».

Il me semble que vous vous trompez. La vérité judiciaire n’a pas été établie. Je renvoie à ces deux articles du « Monde » qui relatent le jugement en premier ressort et l’appel qui l’a suivi. Ils sont très révélateurs et pourraient utilement servir d’exemples à un plus récent billet de M. Bilger sur les abus que peuvent commettre les juges, en l’occurrence troubler l’opinion publique à la veille d’élections majeures.

https://www.lemonde.fr/archives/article/2003/06/27/le-pen-et-la-torture-l-enquete-du-monde-validee-par-le-tribunal_325600_1819218.html
https://www.lemonde.fr/archives/article/2004/10/07/la-cour-d-appel-de-paris-valide-a-son-tour-l-enquete-du-monde-sur-le-pen-et-la-torture-en-algerie_382044_1819218.html

Jean sans terre

@ Achille
"...rien n’empêche sa famille de porter plainte pour diffamation contre Nathan Devers afin d'ôter toute suspicion sur le comportement de JMLP lors de la guerre d’Algérie..."

Elle le peut en effet. Il lui faudrait alors redoubler d’effort tant sont nombreux ceux qui accablent la mémoire du mort. Vous conviendrez que la tâche serait prométhéenne et, de surcroît, parfaitement inutile. Est-ce que cela mérite autant d’efforts ? Il est suffisant de constater qu’il n’est aucunement nécessaire de lever la suspicion puisqu’elle est d’office caduque par l’inaction en temps utile de la justice.
Malheureusement pour les falsificateurs historiques : JMLP est innocent.

Achille

@ Axelle D | 13 janvier 2025 à 18:53
« C'est dire à quel point vos allégations calomnieuses concernant ses sympathies supposées pour les nazis sont odieuses, injustes et blessantes. Et moi à la place de la famille, je porterais plainte contre des gens de votre espèce qui ne respectent rien. »

Je n’ai rien supposé. Aucune allégation calomnieuse de ma part.
Je me suis borné à reproduire un passage d’une émission de Public Sénat, chaîne éminemment respectable, dans laquelle un écrivain philosophe bien connu des habitués de l’émission "l’Heure des pros" mentionnait des actes commis par JMLP pendant la guerre d’Algérie, que j’ignorais, ainsi que je l’ai précisé.

Cela ne justifie en aucune façon la véhémence qui vous caractérise, chaque fois que n’acceptez pas un commentaire qui vous déplaît.
Il serait bon que, de temps en temps, vous sortiez des limites de vos certitudes. Simple question d’ouverture d’esprit.

Achille

@ Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 18:06
« Je conclus : JMLP est innocent de ce dont Nathan Devers l’accuse et Nathan Devers est intellectuellement malhonnête. »

JMLP étant mort, il ne peut plus se défendre, mais rien n’empêche sa famille de porter plainte pour diffamation contre Nathan Devers afin d'ôter toute suspicion sur le comportement de JMLP lors de la guerre d’Algérie, si toutefois c’est possible.

Serge HIREL

@ Achille | 13 janvier 2025 à 07:00

Nathan Devers, docteur en philosophie depuis le 6 janvier dernier, ne serait-il pas le Bernard-Henri Lévy des prochaines décennies ? Certes, pour l’instant, à 27 ans, il n’égale pas encore le maître de 76 ans, mais présente déjà un beau savoir-faire dans le domaine « Parlez de moi en bien, parlez de moi en mal, mais parlez de moi ! ». Et son propos, que vous relayez par anti-lepénisme primaire, lui fera obtenir un anneau de plus pour l’auréole qui le fait remarquer au Café de Flore, qu’il fréquente depuis ses 17 ans, lorsqu’il est devenu un proche de BHL.

Qu’il soit régulièrement sur le plateau de CNews n’a rien de choquant. C’est un « bon client ». Systématiquement, il prend le contrepied du point de vue de l’animateur ou d’un autre invité et crée ainsi une discussion, qui, néanmoins, reste à fleurets mouchetés. Contrairement à l’ineffable Joffrin qui s’entêtait jusqu’au ridicule. Il est content, la chaîne aussi, qui prouve ainsi à l’Arcom qu’elle respecte le pluralisme des idées...

Quant au fameux « poignard des jeunesses hitlériennes », reparti, semble-t-il, à Alger - ce qui est bien commode pour en éviter toute expertise utilisant les techniques contemporaines -, la vérité judiciaire a établi qu’il appartenait à JMLP. Dont acte. Mais, si cette vérité judiciaire, qui qualifie JLMP de « tortionnaire », s’impose devant les tribunaux, elle n’est pas nécessairement la vérité historique...

Même Benjamin Stora, qui ne peut pas être soupçonné du moindre mot en sa faveur, atténue la responsabilité de l’officier Le Pen. « Il n'était qu'un exécutant, ce n'était pas un décideur. Les décideurs sont ceux qui étaient au pouvoir, c'est-à-dire Robert Lacoste [responsable de la SFIO] et François Mitterrand [alors ministre de la Justice] en particulier", a-t-il déclaré, le 8 janvier, sur France Info.

Enfin, ce qui m’inquiète le plus dans votre commentaire, c’est la vidéo diffusée sur X. Il s’agit d’un extrait d’une émission de Public Sénat (« Et maintenant ! »). Je l’ai visionnée plus complétement. C’est un réquisitoire violent et sans nuances contre JMLP. Cinq procureurs... Pas un seul défenseur. Or, cette chaîne, encore plus que toute autre, parce que son capital appartient à 100 % à la Haute Assemblée, se doit de respecter scrupuleusement toutes les opinions.

À qui adresser une protestation ? Pas à l’Arcom, qui, en raison du statut de la chaîne, ne la contrôle pas (idem pour LCP et Arte), mais au bureau du Sénat... qui vous indiquera qu’elle jouit d’une entière indépendance éditoriale, dont est garant son président... Circulez... Il n’y a rien à redire...

Axelle D

@ Achille | 13 janvier 2025 à 15:47

Vous devriez arrêter de cancaner sottement et méchamment !
D'autant que votre histoire de poignard non seulement est pure calomnie mais en outre ne tient pas debout, comme il vous a été rappelé par un commentateur.

Dans votre empressement à continuer à vomir sur un homme décédé, vous en arrivez à oublier que cet homme qui fut entre autres un soldat décoré pour des actes de bravoure incontestables et dont on ne peut nier le patriotisme chevillé au corps, avait perdu son père à 14 ans, victime d'une mine allemande et qu'ensuite à seize ans il avait voulu rejoindre les FFI.

C'est dire à quel point vos allégations calomnieuses concernant ses sympathies supposées pour les nazis sont odieuses, injustes et blessantes. Et moi à la place de la famille, je porterais plainte contre des gens de votre espèce qui ne respectent rien.
C'est tout ce que vous mériteriez vous et vos petits camarades cloportes planqués, ou bien de rencontrer un vrai para "qui en a" et vous fasse rengorger vos allégations injurieuses, que vous la fermiez une fois pour toutes !

Achille

@ revnonausujai | 13 janvier 2025 à 16:27

Quelle argumentation ! On dirait du Jacques Vergès dans ses grands jours ! 😊

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 09 janvier 2025 à 16:56

Purée ! Quelle salade !

"Cela trahit un penchant fondamental à briser toutes les règles, à faire prévaloir la force sur le droit. Cela traduit une mentalité de voyou."

C'est ce que vous faites à longueur de temps avec vos interlocuteurs sans bien sûr laisser passer le moindre défaut à votre cuirasse. je le comprends, votre château de cartes s'effondrerait et vous vous retrouveriez à poil. Alors vous balancez de l'huile bouillante des mâchicoulis en vous cachant derrière le pont Lévy : l'argument suprême inoxydable. Ça et la poutinomania alors que Gayssot, communiste, pour le coup devient votre ami. Comme les piles Wonder, les communistes ne s'usent que si l'on s'en sert.

Jean sans terre

@ Achille

JMLP a reconnu avoir eu recours quelquefois à la torture pour éviter des maux pires que ceux qu’il commettait. Il a invoqué les nécessités pratiques de la guerre. Il a toujours dénié être allé au-delà et les avoir commises pour des motifs racistes. Tout le propos de Nathan Devers est de l’insinuer. Ainsi, il évoque que JMLP se serait servi d’un couteau des jeunesses hitlériennes portant son nom et une croix gammée. L’intention du jeune éditorialiste est de faire de JMLP un raciste mêlé d’un nazi refoulé, voire de suggérer que JMLP y aurait trouvé un plaisir semblable aux pires tortionnaires.

Si cela avait été le cas, il est à peu près certain que JMLP aurait été condamné. Il ne l’a pas été. Il n’a pas même été inculpé car il n’y avait pas de faits positifs marquants. Il est complètement improbable que l’armée ait dépêché un officier issu de la députation pour pratiquer la torture institutionnelle.

Je ne vous considère pas, Achille, si naïf au point de croire que l’information journalistique n’est point biaisée et idéologisée. Mais je vois nettement où vous voulez me conduire. Soit, allons-y.

Nathan Devers a commis un livre de confidences « Penser contre soi-même » où il raconte son désir adolescent de devenir rabbin. Je vous suggère de lire l’article qui suit, qui en traite :
https://www.tribunejuive.info/2024/01/06/nathan-devers-lecrivain-prometteur-qui-aurait-du-devenir-rabbin/

Lui-même affirme que depuis qu’il s’était détourné de son zèle religieux il n’y avait pas eu de ruptures dans son cheminement. Est-il dès lors envisageable qu’il ne fut pas allé si loin dans la remise en cause de ses premiers préjugés ? Il le semblerait. Il lui avait été raconté que JMLP avait été un tortionnaire et un raciste. Il y avait des sources, semblait-il ? Comment se put-il faire qu’aucune n’ait suffi à l’accuser et qu’aucune n’ait conduit à une condamnation alors que les preuves existaient ? Peut-être parce qu’elles n’étaient pas si fiables, pas tant irrévocables ?

Que je sache, en France, tant que l’on n’est pas condamné, on est innocent. Manifestement, pour Nathan Devers, il fallait que JMLP fût coupable parce qu’il était antisémite (le couteau à la croix gammée effacée). En conséquence de quoi, tout le discours de JMLP pouvait être décrédibilisé. Voici où veut en venir l’éditorialiste.

On le suggère sans le dire, sans réserve, sans précaution de langage, comme une vérité certaine. Or, JMLP est dans les faits innocent selon la justice française de ce dont Nathan Devers l’accuse. Innocent… Ce mot a-t-il aujourd’hui encore un sens ?

Est-ce que Nathan Devers le signale ? Est-ce qu’il tempère son propos ? aucunement. Il préfère recourir à des procédés accusatoires douteux. J’en conclus que le commentateur est intellectuellement malhonnête, aussi intelligent soit-il par ailleurs. Ce qui est d’autant plus regrettable.

Vous pouvez donc constater, cher Achille, qu’il vaut mieux ne pas se fier aux commentateurs politiques. Ils sont plus intéressés à incliner les opinions qu’à rechercher et à énoncer la vérité.

Je conclus : JMLP est innocent de ce dont Nathan Devers l’accuse et Nathan Devers est intellectuellement malhonnête.

revnonausujai

@ Clafoutis | 13 janvier 2025 à 14:57
"Et ça ?"

Euh, à moins de trouver des traces d'ADN de JMLP sur l'arme, n'importe quel zozo pouvait acheter ce modèle aux puces, graver le nom sur la lame et faire le buzz quelques années après les faits allégués ; le prototype même de la fausse preuve foireuse !

Par ailleurs, au 1° REP, on ne badinait pas sur la tenue ; qu'un lieutenant de réserve ait pu arborer une arme non réglementaire est particulièrement douteux.

Achille

@ Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 13:26

Si vous écoutez bien, il dit que son info est "sourcée". Pourquoi mentirait-il ?

Clafoutis

" Peut-être à cause de ça.
J'ignorais ce genre de "détail", mais c’est Nathan Devers qui a son rond de serviette chez Pascal Praud qui le dit. Alors faut-il le croire ?" (@ Achille | 13 janvier 2025 à 07:00)

"A priori non, puisqu’il ne dispose d’aucun autre élément que les ragots pour le soutenir. Pour quelle raison faudrait-il croire Nathan Devers ? Il n’a aucune autorité. Est-il même seulement impartial ?"
(Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 13:26)

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Et ça ?
https://duckduckgo.com/?q=poignard+jmlp&t=newext&atb=v435-1&iax=images&ia=images&iai=https%3A%2F%2Fnepassubir.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2021%2F01%2F011d5889-a92e-4888-aaca-b802fbea6774.jpeg%3Fw%3D1024

Jean sans terre

@ Valéry

Je suis bien d’accord avec vous. Toutefois, il me paraît indispensable de répéter toujours que l’accusation de racisme est une arme qui sert avant tout au combat idéologique plus qu’à énoncer une vérité, afin d’être en mesure de le repérer dès qu’il pointe pour en déjouer par avance le diabolique piège.

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@ Achille

A priori non, puisqu’il ne dispose d’aucun autre élément que les ragots pour le soutenir. Pour quelle raison faudrait-il croire Nathan Devers ? Il n’a aucune autorité. Est-il même seulement impartial ?

En revanche, il est sûr que JMLP a troqué sa confortable fonction de député pour risquer sa vie sous l’uniforme de l’officier. Il a d’ailleurs été décoré. Je trouve regrettable que Nathan Devers n’ait point eu l’honnêteté intellectuelle de saluer ce beau fait patriotique plutôt que de ressortir un vieux ragot dont la matérialité est plus que douteuse.

Achille

« Jean-Marie Le Pen : celui dont toujours il était interdit de dire du bien... » (PB)

Peut-être à cause de ça.
J'ignorais ce genre de "détail", mais c’est Nathan Devers qui a son rond de serviette chez Pascal Praud qui le dit. Alors faut-il le croire ?

Valéry

@ Jean sans terre

Il ne faut plus y répondre, à ces accusations de "racisme". On s'en fiche ; cela fera une belle jambe, quand la nation n'en sera plus une, que de fanfaronner sur l’épitaphe "on est morts mais en antiracistes, no pasaran !".

La France se dilue et disparaît dans une immigration africaine désormais incontrôlable, dont les acteurs, pour une grande majorité, ne parleront ni n’écriront à jamais un bon français. Pour être fixé, il suffit de regarder les statistiques des lycées et de leur emplacement géographique. Ou tendre l'oreille dans la rue. Voilà ce qui fait nation et identité, la langue d'abord. Sa maîtrise est la preuve de l’intérêt et de l'amour qu'on y porte, ou du moins du respect et la volonté d'en faire part.

Ces accusations pour toute forme de racisme, antisémitisme inclus, frisent le ridicule. C'est devenu le raccourci confortable pour se donner bonne figure et une respectabilité artificielle, en fermant la porte aux interrogations pertinentes. C'est le bouclier en carton des pauvres types.

Voila ce que je respectais en JMLP, la langue et l'approche directe et sincère des sujets brûlants, sans se soucier des aboiements faussement outrés des Don Quichotte des plateaux.

Jean sans terre

L’accusation de racisme est un moyen efficace de manipulation des masses à grande échelle à fin de les culpabiliser et de susciter en elles un tel niveau de dégoût et de répulsion que par l’effet de ce puissant conditionnement elles en viennent d’elles-mêmes à ostraciser.

Déclinée politiquement, la technique a pris pour nom front républicain. Elle réussit encore bien que plus difficilement. Toute la clique des complices de la macronie, du centre-droit jusqu’à l’extrême gauche, y a œuvré à merveille, dont nos actuels ministres régaliens ! De ceux-là, il n’y a rien à attendre, puisqu’ils pratiquent l’inversion orwellienne et ajoutent au malheur du monde en mal nommant les choses pour leurs intérêts.

Il y a au moins onze millions de racistes qui ne supportent plus qu’on les appelle ainsi. Ils voient bien que les vrais racistes sont ailleurs, que ceux-là n’ont pas seulement des écarts de langage, mais frappent physiquement et endeuillent.

Accessoirement, il a pu être constaté que le président se départait fort mal d’un racisme plus que flagrant à l’égard de peuples des anciennes colonies qui ne supportaient plus les manifestations d’un suprémacisme culturel.

Il serait temps de remettre le sens des mots à l’endroit et de montrer du doigt ceux qui ont pour la France une haine viscérale. Ne croyez pas que cette haine soit l’apanage exclusif des étrangers. Cette haine de la France, des Français mêmes, et ils sont nombreux, la portent en eux. Parmi eux sont ceux qui veulent éradiquer chaque trait français pour communier fraternellement dans un universalisme abstrait. Parmi eux sont aussi ceux qui sacrifient les intérêts supérieurs de la patrie martyrisée à leurs intérêts matériels particuliers.

Il serait enfin temps que sur eux la honte tombe et les accable.

Axelle D

@ Ellen, 12 janvier 17:59
"Philippe de Villiers décroche la troisième place. Bien que retiré de la politique active, il conserve une aura unique auprès des Français."

Lors de la présidentielle de 2007, Philippe de Villiers n'avait obtenu que 2,24 % des voix au premier tour, l'obligeant à faire un emprunt pour rembourser ses frais de campagne. Alors que son programme de l'époque énonçait déjà les mêmes idées qu'aujourd'hui*.

On ne peut donc parler "d'aura unique" auprès des Français, lesquels il faut bien le dire réagissent toujours à retardement et ne savent pas saisir leur chance quand elle se présente. Il en avait d'ailleurs été ainsi en 1981 quand Marie-France Garaud s'était présentée et avait fait moins de 2 %.

D'où la conclusion que la plupart des Français ne voient pas plus loin que le bout de leur nez (à moins que ce soit leur ventre) et se laissent beaucoup trop influencer et instrumentaliser par des bonimenteurs et des médias acquis à la gauche, ainsi qu'à des instituts de sondage opportunistes et abrutissants qui annihilent tout esprit critique.

*https://www.vie-publique.fr/discours/166067-programme-electoral-de-m-philippe-de-villiers-president-du-mouvement-p

Serge HIREL

@ Michel Deluré | 11 janvier 2025 à 11:43

Il est assez aisé de réfuter votre argument selon lequel c’est le ton employé par JMLP qui « n’a pas favorisé » - qui a « paralysé », écrivez-vous aussi... - le débat sur l’immigration. Vous conviendrez avec moi que, depuis trois ans, ce dossier est ouvert, se trouve sur le haut de la pile, ne le quitte pas et s’est installé là au moment où Éric Zemmour a lancé l’alerte contre le « grand remplacement » en des termes aussi clairs et nets que ceux du « Menhir », voire encore plus vigoureux.

On peut donc en conclure que ce n’est ni le discours abrupt, ni la personnalité sulfureuse de celui qui le tenait qui ont provoqué la mise sous le boisseau du débat, déjà alors indispensable, sur l’immigration. Deux autres explications sont possibles : soit la volonté plus ou moins secrète d’une ou de plusieurs parties prenantes de favoriser l’invasion, ce qui exigeait de faire taire les opposants ; soit un manque de prise de conscience du problème futur que celle-ci poserait. Deux explications qui se complètent l’une l’autre.

Dès les années 70, le grand patronat, à la recherche de main-d’œuvre bon marché, et la gauche, internationaliste et bien sûr « humaniste », ont conclu de fait une alliance objective qui a permis le développement à bas bruit de l’immigration, la gauche se chargeant de faire taire la droite en dénonçant sa supposée xénophobie, puis, carrément, son racisme. La droite, honteuse, soumise, a fermé les yeux... Chirac a parlé des « odeurs »... et le ciel lui est tombé sur la tête. Il n’a plus bougé.

Les années ont passé... Sarko et son Kärcher égaré, Hollande et son laxisme béat, Macron et sa fausse fermeté... et la France, déjà submergée ici et là, a été réveillée un beau matin par un individu qu’elle ne connaissait pas, mais qui tenait des propos alarmants. Des propos qui décrivaient une réalité. Elle a découvert, atterrée, qu’elle se trouvait face à une crise civilisationnelle, nombre de ses hôtes voulant imposer leurs mœurs et leur religion.

Que croyez-vous qu’il arrivât ? Un vrai débat ? Un branle-bas de combat ? Que nenni... La gauche, soutenue cette fois par la Macronie, a repris son antienne, allant désormais jusqu’à traiter de « fascistes » ceux qui osent aborder le sujet. Le Président a fait quelques zigzags - le discours des Mureaux - et tout est rentré dans l’ordre... hormis dans les quartiers où le calme est maintenant plus vite imposé par les dealers que par les forces de police.

Ce dossier de la lutte contre l’immigration est de loin le plus important, d’autant plus que, de ce combat, dépend la victoire contre le narcotrafic et le terrorisme islamique. Zemmour, politiquement amoindri, n’est plus entendu. Le tandem Retailleau-Darmanin, certes volontariste, ne disposera pas des crédits nécessaires à ses projets.

Seule Marine Le Pen reste à la manœuvre. Il est tout de même incroyable que ce soit « la fille du démon » qui reprenne le flambeau près de cinquante ans après que celui-ci l’a allumé !
Mais Marine, elle, n’a nul besoin de gesticuler et de s’époumoner comme JMLP avait dû le faire. Elle a derrière elle 11 millions de Français et beaucoup d’autres qui, cette fois, ont compris que le tocsin annonçait bien un danger mortel. Que vous trouvez les partisans de la submersion pour tenter de la faire taire ? L’État de droit ? Les ukases de la CEDH ? La soumission à Bruxelles ? Ou, encore une fois, nous feront-ils le coup des « chances pour la France » ?

P.-S. : c’est probablement son « effarement » qui a empêché le très progressiste Jean Daniel de lancer, via Le Nouvel Obs, une réflexion sur « une véritable grande politique d’immigration »... À moins qu’il n’en ait été dissuadé par son grand ami qui résidait alors au Château... et qui utilisait JLMP comme épouvantail pour diviser la droite.

Ellen

Sondage réalisé par l'Arcom il y a 3 jours.

L'Algérie française est devenue la France algérienne, propos rapportés par Philippe de Villiers sur Europe 1. C'est tout à fait ça.

Les Français se tournent encore plus nombreux vers le RN :

https://www.lejdd.fr/politique/top-50-jdd-qui-sont-les-personnalites-politiques-preferees-des-francais-153532

"Comment expliquer un tel bond ? Certains avancent que ses récents ennuis judiciaires y sont pour quelque chose. Alors que son procès pourrait potentiellement l’écarter de la prochaine présidentielle, une partie de l’opinion semble ne pas comprendre pourquoi des juges pourraient barrer la route à une femme qui n’a jamais été aussi proche de l’Élysée.

Cette popularité n’est pas qu’une anecdote. Elle offre une bouffée d’oxygène à un duo, MLP et J. Bardella, qui a connu une année 2024 en montagnes russes. Victoire écrasante aux européennes, triomphe avorté aux législatives, et puis cet automne : retour fracassant de Bardella avec la sortie de son livre, pendant que Marine Le Pen affrontait un véritable calvaire judiciaire. Le Top 50, finalement, fait office de baromètre. Après une telle saga, on pourrait s’attendre à voir les protagonistes fragilisés. Mais non. Bardella et Le Pen en sortent renforcés, à la fois dans l’opinion et dans les sondages.
Un autre duo inattendu…

Juste derrière Jordan Bardella et Marine Le Pen, on retrouve deux figures étonnantes : Philippe de Villiers et Bruno Retailleau. Deux Vendéens. Deux hommes qui se connaissent par cœur. Bruno Retailleau a été, pendant près de trente ans, le bras droit de Philippe de Villiers, notamment au Puy du Fou. Une alliance solide… jusqu’à une rupture en 2009. Mais voilà, la politique réserve toujours des surprises : les deux hommes se sont retrouvés récemment. C’était lors du départ du Vendée Globe en novembre, et cette réconciliation semble avoir marqué les esprits, jusqu’à transparaître dans ce classement.

Philippe de Villiers décroche la troisième place. Bien que retiré de la politique active, il conserve une aura unique auprès des Français. Son dernier livre, "Mémoricide", s’est déjà vendu à 200 000 exemplaires. À cela s’ajoute son émission hebdomadaire sur CNews, qui captive chaque vendredi soir des centaines de milliers de téléspectateurs.

BR reprend mot pour mot les propos de Marine Le Pen il y a huit ans. On ne peut plus accepter de voir la France humiliée par l'Algérie. Il faut couper court avec ce pays !

Les personnes préférées des Français oeuvrant dans l'action :

Bruno Retailleau, qui fait une entrée remarquée. Depuis son arrivée au ministère de l’Intérieur, il récolte les fruits de son action. Les Français saluent son énergie et sa détermination face aux défis cruciaux que sont l’immigration et l’insécurité. En quelques mois seulement, Retailleau s’est imposé comme une figure incontournable à droite, redonnant à son camp un cap clair et une voix crédible.

Bref, ce classement en dit long. Il révèle vers qui les Français tournent leur confiance et leur préférence. Des personnalités, actives ou non, qui partagent un même credo : remettre de l’ordre. Remettre de l’ordre dans nos rues, nettoyer nos prisons, stopper l’immigration massive, expulser ceux qui n’ont rien à faire sur notre territoire. Bref, des figures qui ne parlent pas seulement de grandeur, mais d’action. Des figures pour qui la France doit redevenir… la France".

Et non une poubelle ! (c'est de moi et de millions de Français)

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Le remarquable Philippe de Villiers, très cultivé et un amoureux de la France, nous livre l'indispensable pour que la France ne devienne pas une province de l'Europe et de Maastricht mais une nation indépendante, appelée la France...

Sujets brûlants, décryptage des enjeux politiques, et analyse approfondie des événements récents où Philippe de Villiers apporte son regard unique et souvent incisif.

J'ai adoré ses explications. Vers la fin, c'est le meilleur trait de l'histoire pour comprendre pourquoi la France tombe au plus bas et qui en sont les responsables.

https://www.youtube.com/watch?v=O5IBIkf38dQ

Ugo

Soumis de 39 à 45... Soumis de 1981 à nos jours...
Les pays qui forment l'Europe devraient se demander s'ils ne commettent pas une erreur en acceptant la France dans leur communauté !
Le Pen, comme de Gaulle, était un visionnaire !

Michel Deluré

@ hameau dans les nuages 10/01/25 13:30

Le parallèle que vous faites entre l'événement que vous relatez et mon commentaire n'est pas pertinent et ne remet nullement en cause mon propos. Vous relatez un fait spécifique qui relève strictement des relations diplomatiques détestables entre la France et l'Algérie alors que personnellement je parle du thème de l'immigration en général. Ne réduisons pas, s'il vous plaît, la politique migratoire dans son ensemble aux difficultés relationnelles rencontrées avec un seul pays.

Serge HIREL

@ Julien WEINZAEPFLEN | 10 janvier 2025 à 12:25
« Le Pen rapporte avoir vu de Gaulle lors de son tour de France après la Libération et l'avoir trouvé "très laid". Ce jugement esthétique vaut jugement politique (...) Or pour Le Pen, le physique était du politique. »

L’argument est imparable... enfin... était imparable au Moyen Âge, quand l’Église décrivait les sorcières comme des femmes laides, au nez crochu, qui trimbalaient un chat noir sur l’épaule... Il n’en fallait pas plus pour être brûlée vive. Mais, depuis lors, l’humanité a fait quelques progrès.

Il faudra que vous avanciez des faits un peu plus sérieux pour faire croire que Le Pen détestait de Gaulle dès son plus jeune âge (il avait 12 ans en 1940...). Il faudra aussi que vous expliquiez pourquoi, en 1944, il a voulu entrer dans la Résistance tout en détestant le Général.

Il faudra enfin que vous trouviez des preuves que, pour JMLP, le muscle l’emportait sur la raison. Allez, je suis bon prince, je vous en offre une :

https://www.google.com/search?sca_esv=a5656b49a3739dcb&sxsrf=ADLYWILBXJpBZcilDA_J1IqnNqsmMitzNQ:1736552049991&q=Mantes-la-Jolie+Marie+Caroline+Le+Pen&udm=7&fbs=AEQNm0CbCVgAZ5mWEJDg6aoPVcBgTlosgQSuzBMlnAdio07UCFdb4kkCZQx4-ERIk5vUh0ggofzXKAnOWLfX3LfiEpOLrAl49AVGOlYs1ifBO2LLkKBS1YTux-p_gUoyztF6wWCIzAeOgP13GuSmkrTDm8ZkFNycic2OBe0rFjZazRsh39DNSd0&sa=X&ved=2ahUKEwiCmMvAqOyKAxWaUaQEHen5OukQtKgLegQIFBAB&biw=1600&bih=739&dpr=1#fpstate=ive&vld=cid:62e0f38a,vid:pjaOlSbemHE,st:0

La candidate PS « légèrement blessée » (selon Masure), Annette Peulvast-Bergeal, que je connaissais depuis près de trente ans, m’a dit, longtemps après l’incident, que JMLP avait hurlé, mais ne l’avait pas touchée... et encore moins déchiré son corsage, comme certains l’affirmaient. Elle-même est tombée dans un guet-apens tendu par tout ce que les alentours de Mantes comptaient d’antifas. Elle n'avait pas été prévenue de leur présence...

À vous de trouver d’autres méfaits musclés de JMLP... Pas facile... Il a même réussi à ne pas s’en prendre physiquement à Tapie qui, pourtant, était une belle tête à claques.

Michel Deluré

@ Tipaza 10/01/25 11:29

Que vous ne partagiez pas mon opinion, je l'admets parfaitement, cela la rend-elle pour autant malhonnête, voire stupide ?

Qu'y a-t-il de malhonnête ou de stupide à considérer que la façon dont JMLP a traité et porté sur la place publique ce dossier, ô combien sensible, de l'immigration n'a pas favorisé, c'est le terme que j'ai utilisé, un débat apaisé, serein, dénué de toutes postures extrêmes, outrancières, idéologiques ?

Est-il encore possible en France d'aborder ce thème de l'immigration, d'en discuter librement, sans être immédiatement taxé d'extrémisme de droite ou de gauche selon la position que l'on adopte (j'en ai fait moi-même l'amère expérience et le commentaire d'Exilé du 10/01 11:00 en est une confirmation), ce qui démontre bien la difficulté qu'il y a à dialoguer sur ce thème ? Est-il pourtant si inconcevable de penser qu'il puisse exister sur ce sujet une voie intermédiaire entre un racisme exacerbé d'un côté et un humanisme naïf, idéologique, de l'autre  ?

JMLP, nul ne le conteste, a fait de l'immigration son cheval de bataille. J'ai simplement dit que, par la manière dont il porté sur la place publique ce sujet, avec ses outrances et son idéologie, il a en quelque sorte paralysé le débat sur ce thème, conduit à un certain immobilisme politique. Je n'en veux pour preuve que ce qu'écrivait Jean Daniel en 1986, soit il y a déjà 38 ans : « C'est effarant. Ni la gauche ni la droite ne paraissent prêtes à penser une véritable, une grande politique d'immigration ». Voilà qui prouve bien que ce thème n'était point absent du débat politique mais que personne n'osait ouvrir grand ce dossier tellement sensible, explosif.

Valéry

@ Axelle D | 09 janvier 2025 à 21:12
"La famille Le Pen a droit à un peu de répit et de respect en cette période de deuil."

Noble pensée, mais vous oubliez les lois de la nature. Le propre des chacals est de festoyer sur les cadavres encore fumants.

stephane

@ Exilé | 10 janvier 2025 à 11:00
@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55
«ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds»

Il me semble en effet que c'était nécessaire d'en remettre une louche.
Dans notre relatif chagrin du départ de Jean-Marie, il ne faudrait pas en faire un ange. Peut-être est-il tout juste au purgatoire en ce moment...
Il n'avait pas besoin de voir le paradis pour y croire. On peut regretter que la question ne lui ait pas été posée.
Michel Deluré dont j'attendais impatiemment l'analyse, en homme mesuré qu'il est, a mis trois jours avant d'intervenir, pour dire des choses ciblées et concises, quand d'autres comme moi se sont dépêchés de réagir, en n'ayant pas la prudence de prendre le recul nécessaire à l’événement et au billet. Bref, comme beaucoup, je voulais placer ce que j'avais à dire.

J'aurais aimé qu'au décès de Mitterrand, il fut rappelé ses faits d'armes, et notamment ses mensonges, ses combines, le fait qu'il publiait des faux bulletins de santé car contrairement à Georges Pompidou qui avait caché sa maladie, Mitterrand ne ferait jamais cela... parole de socialiste.

La perte de l'antimaghrébin qu'était JMLP nous désole par certains côtés, tant nous sommes envahis par les voiles, niqabs, burqas et autres signes ostentatoires de l'islamisme, quand le catholique cache sa croix sous peine de se faire attaquer. Heureusement, Zemmour n'est pas encore totalement censuré.

Jean-Marie Le Pen c'était aussi certains comportements et paroles indignes d'un homme public. Un humour qui ne faisait rire que lui, de la rigolade mal placée (à Vienne au repas de l'extrême droite, on a eu Strauss, sans le Kahn).
Il est bon de ne pas hésiter à le rappeler et d'avoir un oeil un peu critique sur le personnage. Déjà il mérite qu'on parle de lui, c'est déjà pas mal.

Jean sans terre

Il apparaît des commentaires lus que l’accusation de racisme demeure plus que jamais l’arme décisive pour décrédibiliser le discours de l’adversaire politique et incliner le public par la mauvaise conscience qu’il en aura à se détourner absolument et sans plus d’examen de son diagnostic et de ses solutions.

L’accusation de racisme est par conséquent un moyen effroyablement efficace de manipulation des masses à grande échelle à la fin de les culpabiliser et de susciter en elle un tel niveau de dégoût et de la répulsion que par l’effet de ce puissant conditionnement elles en viennent d’elles-mêmes à ostraciser.

On comprend que les couches populaires de la société étant celles qui par une moindre exposition à la propagande de l’Éducation nationale et des journaux politiques furent moins sensibles aux effets de ce conditionnement. Ce furent par conséquent celles qui dans un premier temps ont été le plus réceptives aux développements du tribun honni et qui lui accordèrent leur confiance.

Toutefois, dans un second temps, par l’avènement des médias de masse qui grâce aux écrans et à l’incessante propagande se sont répandus partout dans la société, les consciences ont pu être complètement imprégnées de la doxa dominante. Il est aujourd’hui de moins en moins d’esprits capables de résister à l’influence prépondérante de l’opinion. Ainsi tout le peuple, par une discipline pernicieuse extraordinaire, s’applique à lui-même le bâillon de dire et de penser.

Tous les tyrans avides de disposer des esprits et des consciences de leurs populations en auraient rêvé. Ils ne disposaient guère que d’outils artisanaux forts archaïques. Il a fallu attendre le début du XXIe siècle pour que le contrôle des pensées ait atteint un tel niveau de perfectionnement. Nous pensons toujours être libres. Peut-être le serons-nous encore très partiellement pendant quelque temps, mais bientôt plus rien de ce qui sera dans nos cervelles ne sera autre chose que le résultat d’un conditionnement social.

Jean-Marie Le Pen était voué à n’être plus qu’un vieux débris anachronique d’un temps révolu. Il le savait comme il savait au moment de céder la présidence de son parti que son combat était désormais vain et sa cause perdue. D’une certaine manière, il s’était battu toute sa vie et jusqu’à ces dernières heures en esthète et pour l’honneur de ne s’être pas rendu sans combat. Il vécut comme Cyrano.

L’époque est laide et affreuse. Voici qu’il est mort et que des chacals s’acharnent sur son cadavre. N’en doutez pas, ils iront plus loin encore dans l’abjection. Si la famille ne fait pas garder sa tombe, dans quelques mois des infâmes la profaneront et souilleront sa dépouille charnelle. La lie de l’humanité s’était déjà illustrée sous l’ère de la révolution lors du sac des tombeaux des rois de France. La même haine ignominieuse trouvera là un moyen facile de s’épancher.

elektra

Pour se rappeler qu'on est entre humains, cette séquence inouïe sur le mélange des genres !

    https://www.youtube.com/watch?v=XVNiWAZe844

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 09 janvier 2025 à 21:12
"La famille Le Pen a droit à un peu de répit et de respect en cette période de deuil."

Absolument pas.

La famille Le Pen a le droit d'être compissée de haut en bas, bombardée d'épluchures de rutabaga, couverte de ratatouille Lidl ayant dépassé la date de péremption depuis la chute de Constantinople, ridiculisée par les caricaturistes de la Charlie School of Foutage de Gueule, attachée nue à des étalons fougueux lancés au galop, puis obligée de vider les poubelles de la famille Sarkozy jusqu'en 2026, avant d'être contrainte à astiquer les vitres de la famille Macron à l'aide de confettis découpés dans le traité de Ma-a-strique.

Y compris en cette période de deuil. Surtout en cette période de deuil.

hameau dans les nuages

@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55

Et bien vous avez la réponse de l'Algérie à vos soucis de mauvaise odeur. Un sacré pied de nez qui doit bien faire rire Jean-Marie. Cette manie de regarder la forme afin d'oublier le fond.
On va bien rire et lui encore plus.

Julien WEINZAEPFLEN

L'expression de Lucas est terrible de retournement d'une formule contre la personne qui l'a employée, mais il est bien possible que Jean-Marie Le Pen soit un "détail de notre histoire politique française".

Au surlendemain de cette sortie sur le "détail" qui a ruiné sa carrière politique dont l'apogée fut le 21 avril 2002 avec son plafond de verre dû au "cordon sanitaire", Le Monde titrait : "Jean-Marie Le Pen, l'effet détail". L'effet détail est dû à l'effet épouvantail. Jean-Marie Le Pen était un détail qui occupait de 40 à 50 % de la conversation politique entre les Français parce qu'on l'avait érigé en épouvantail et qu'on se focalisait sur lui, en agitant une peur sans objet qu'il ne franchisse les portes du pouvoir et cela continue avec son héritière.

Il y a une raison tactique à cette focalisation : elle a permis de démobiliser le débat démocratique sur les véritables enjeux démographiques, économiques ou sociaux. Mais une raison plus profonde nous en est donnée par Solon : "la dégradation des Lumières européennes" a peut-être fait que nous avons acquiescé au "grand remplacement", avant qu'on nous interdise d'y penser, mais - et c'est plus grave - les "manières de voyou", comme le dit Robert Marchenoir d'un Le Pen à la double personnalité, ont fait passer ses réactions virulentes pour le nec plus ultra de la civilisation et de la civilité française alors que la douceur angevine qui caractérise notre art de vivre à la française et l'esprit de la conversation s'accommodent certes de notre gauloiserie réfractaire et de nos saillies rabelaisiennes quand il s'agit de faire bombance ou de raconter des calembredaines, mais ne consistent pas à traiter les problèmes à la serpe (sic) en se fabriquant des ennemis et les exposant à la vindicte publique avec une haine qui sortait de la bouche de Le Pen, quand il n'était pas en phase apaisée, un peu comme le feu sort de la bouche du cracheur circacien.

Comme Axelle D, j'ai été accessible à la justification de sa sortie sur le "détail" quand il l'a précisée en remettant une couche chez Jean-Jacques Bourdin : la manière de tuer est un "détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale" dont ne s'occupent pas les stratèges, montre Robert. Mais l'extermination industrielle n'est pas un "détail", c'est un symbole. Surtout que le propos de JMLP commençait par feindre d'ignorer qui était Robert Faurisson et Henri Roques ni quelles étaient leurs thèses, puis s'interrogeaient mine de rien sur le nombre des tués (dans quelle population déjà ?), puis mettaient en doute "la manière dont ils étaient "tués ou pas", écho direct au révisionnisme, et enfin en arrivaient à un parallèle dont la curiosité fait une grande partie de l'imposture du catholicisme se disant traditionnel qui a souvent trouvé refuge dans le parti lepéniste, incinérateur de toutes les sensibilités de l'extrême droite.

Le Pen finit ses dix minutes fatales en s'indignant curieusement de devoir répondre à la question révisionniste comme de dire s'il croit en Dieu ou pas, ou encore à la Vierge Marie, comme si ce sujet historique et "le fait religieux" avaient le moindre rapport. Pourquoi étaient-ils symboliquement liés dans son esprit et quel était le fil qui les reliait ? Voilà une question qu'on aurait aimé voir creuser.

Enfin Carotta et Serge Hirel prétendent que Le Pen faisait un bilan critique et nuancé du maréchal Pétain. Je ne vois pas où on trouve ça dans ses propos rapportés. Ils prétendent aussi que Le Pen aimait le général de Gaulle du 18 juin, mais pas "le bradeur de l'Algérie française". Faux. Le Pen rapporte avoir vu de Gaulle lors de son tour de France après la Libération et l'avoir trouvé "très laid". Ce jugement esthétique vaut jugement politique et il n'aurait pas pris la peine de le consigner dans ses mémoires s'il avait voulu, au-delà des nuances qu'il trace ensuite, désigner une incompatibilité physique entre les deux hommes. Or pour Le Pen, le physique était du politique.

On dit qu'il fait acte de résistance. Il commence par obliger sa mère à conserver l'arme de son père aux risques et périls de leur duo familial. Il agit déjà avec elle en tyran domestique qui a récupéré l'autorité paternelle et décide en homme de la maison. Puis il s'impose dans le Morbihan au cours du combat du 18 juin avec cette arme et aux côtés de vrais résistants. Il reproche ensuite à ceux-ci, soit de se manifester sur le tard, soit de ne pas manifester le respect d'un soldat aux soldats allemands. Et cela dès ses seize ans.

Enfin, Marie Dervin qui l'interrogeait très souvent pour son "Journal de bord" ne cachait pas son admiration pour les uniformes de la Wehrmacht. Le teasing d'"À l'extrême", la série documentaire que France Télévisions va consacrer à celui dont nous faisons le panorama funèbre, fait entendre Lorrain de Saint Affrique, jamais avare de confidences plus ou moins douteuses, dire que Le Pen, qui aimait faire peur, lui aurait dit : "La gégène, mais il y en a une dans la cave."

Je me souviens aussi d'un épisode où il décrivait en frétillant un chemin secret ménagé par Hubert Lambert dans son manoir de Montretout par où ledit Lambert aurait pu aller tuer De Gaulle incognito lors d'un passage qu'il avait prévu de faire à Saint-Cloud. Ce qui ne l'empêchait pas de brandir avec un plaisir de chasseur Charles de Gaulle petit-fils, sa prise de guerre, un être fragile et souffrant d'addictions et le moins structuré de ses petits-fils, d'après la chronique mondaine.

Marine Le Pen, ce Jean-Marie en jupon ravaudé, n'a fait qu'aller au bout de la logique de son père en transformant un parti anti-gaulliste en héritier du gaullisme. Récupération mythomane de l'épopée du mythologue. Amalgame par empilement. Et empilement qui, comme chez Macron, tient lieu de vision. On ne peut pas amalgamer et empiler les résistants et les collabos pour construire un parti de réconciliation nationale, comme me l'avait un jour objecté Exilé. On ne peut pas superposer deux conceptions antagonistes dans un parti cohérent.

On a dit de Bayrou qu'il était un compilateur dans son "Henri IV". Bayrou est un compilateur, Le Pen et Macron sont des empilateurs. Au service d'une vision dégradée et de valeurs qu'Emmanuel Todd n'a finalement pas tort de qualifier de "zombies".
Le Pen est un "détail de l'histoire politique de la France", mais la zombification des valeurs et du caractère français fait de lui une passion française dont on ne se lasse pas de parler et sur lequel on n'a pas fini de revenir, même si Achille l'a déjà oublié.

Tipaza

@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55
"D'un sujet bien réel et préoccupant dont il a fait son cheval de bataille, à savoir l'immigration, il n'a malheureusement pas, par ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds, favorisé sur ce thème un débat national apaisé, sérieux, pragmatique qui aurait permis de déboucher sur une véritable et intelligente politique migratoire."

@ Robert Marchenoir | 09 janvier 2025 à 16:56
"Puis en rendant inacceptable l'homme politique qui l'incarnait, il s'est assuré qu'elle ne triompherait jamais."

On peut trouver tous les défauts que l'on veut à JMLP cela me laisse indifférent, mais lui faire porter la responsabilité de l'absence de débat et surtout de solutions au problème de l'immigration est plus qu'une malhonnêteté, c'est une stupidité.

Dans un débat politique, chacun exprime sa nature au moyen de sa culture. Il s'agit de la forme du débat.
Ensuite chacun peut reprendre ou pas le thème du débat et l'approfondir pour aboutir à une solution, si besoin en est.

Il se fait que personne n'a pris ou voulu prendre ce débat sur l'immigration lorsque JMLP jouait le rôle de lanceur d'alerte.
Faut-il envoyer des cartons d'invitation sur bristol en relief pour ouvrir un débat sur des sujets de survie nationale ?

La vérité est que la doxa de gauche empêchait l'ouverture de ce débat, et le freine encore à présent, et que la peur d'être ostracisé empêchait tous les politiciens, de la fausse droite à la gauche social-démocrate, d'aborder le sujet.
Alors pour se dispenser de toute autocritique, on dit : "Ah mais c'est parce que le problème a été soulevé par JMLP, si ça avait été quelqu'un d'autre il serait déjà résolu".

Le dira-t-on encore maintenant qu'il est mort, pour la plus grande joie de l'extrême gauche ?
Et dans vingt ans lorsqu'il ne sera plus question d'immigration maghrébine mais d'expatriation de Français... en terre Adélie - le joli nom - puisque le Groenland est réservé aux Américains ?

Exilé

@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55
« ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds »

Est-il absolument nécessaire de nous resservir une louchée de ces éléments de langage forgés par la gauche extrémiste (pléonasme) pour diaboliser ceux qui s'opposaient au déclin de la France du fait de la politique irresponsable d'immigration imposée aux Français sans leur avoir demandé leur avis par la vraie gauche et la fausse droite, avec par exemple le catastrophique regroupement familial ?

Quant à la haine, qui la répand partout en paroles et en actes, sinon ceux qui se mettent du côté de ceux qui depuis des dizaines d'années «viennent jusque dans vos bras égorger vos fils et vos compagnes » ?  

« un débat national apaisé, sérieux, pragmatique qui aurait permis de déboucher sur une véritable et intelligente politique migratoire. »

Mais comment des gens qui depuis une cinquantaine d'année sont à l'origine même du problème de l'immigration et qui sont à l'opposé des caractéristiques que vous citez seraient-ils les plus indiqués pour le résoudre ?

Bref, c'est plutôt mal parti et avec ce genre de raisonnement à partir de vrais-faux bons principes, JMLP aura encore raison pour un bon bout de temps...

stephane

Et si JMLP avait continué à provoquer pour que sa fille puisse le renier politiquement et ainsi passer pour une modérée.
La technique de la porte au nez comme certains agents immobiliers l'emploient en faisant visiter des appartements bien délabrés pour qu'un moins délabré fasse bonne impression.
Le RN est un parti familial, Marion le sait bien et elle pourrait bien se remettre en avant.

Michel Deluré

@ Exilé 08/01/25 20:36

Pour ce qui est de l'intransigeance, JMLP la consommait tout de même avec modération, sachant entre autres parfaitement transiger avec la vérité historique. Quant à son sens de l'honneur, je pense que nombre de ses comportements, s'ils n'affectaient sans doute pas l'estime qu'il avait de sa propre personne, ne contribuaient guère par contre à lui faire gagner celle qu'autrui aurait pu lui porter.

D'un sujet bien réel et préoccupant dont il a fait son cheval de bataille, à savoir l'immigration, il n'a malheureusement pas, par ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds, favorisé sur ce thème un débat national apaisé, sérieux, pragmatique qui aurait permis de déboucher sur une véritable et intelligente politique migratoire.

Vamonos

JMLP est donc parti, les commentateurs ont laissé libre cours à leurs intimes convictions.

Si j’étais Rantanplan, je dirais que Serge Hirel et Robert Marchenoir s’aiment et qu’ils devraient se faire plus de bisous, plus souvent. Rantanplan (Rintincan en anglais) est un truculent personnage de bande dessinée.

JMLP appartenait au 1er REP, régiment qui fut dissous dans les circonstances que l’on sait. On connaît moins le sort des dépouilles mortelles de certains des légionnaires tombés à l’ennemi. Un des rescapés du 1er REP m’avait raconté avoir aligné les corps de ses camarades puis posé des plaques de tôle par dessus pour que cela sèche plus vite. Une autre option consistait en une fosse, une croix, un nom, tant pis si ce n’est pas le bon.

JMLP est tranquille maintenant, loin de ses démons, de ses cauchemars, de son voyage au bout de l’enfer sur Terre.

Axelle D

@ stephane

Il me semble à la fois plus difficile et plus courageux de résister à un vivant qu'à un mort. Et quand bien même les propos de Jean-Marie Le Pen seraient déclarés définitivement scandaleux et que l'on ne lui accorderait pas le bénéfice du doute suite à ses explications et le véritable sens (acception) qu'il aurait donné au mot détail, je ne vois vraiment pas en quoi sa fille, qui était mineure à l'époque (1987), pourrait être tenue pour responsable des écarts de langage de son père. D'autant qu'elle s'est elle-même affranchie de son influence en créant un nouveau parti et en éliminant systématiquement les anciens membres trop sulfureux, antisémites ou racistes revendiqués.

Personnellement, je n'ai jamais voté pour ce parti, étant partisan, en cas de duel entre LFI et le RN, du vote blanc, mais je ne juge pas pour autant ceux peu nombreux il est vrai qui aujourd'hui (et à l'image de Serge Klarsfeld) seraient prêts à le faire.

Exilé

Le plus grand tort de JMLP est comme pour Cassandre et les lanceurs d'alerte d'avoir eu raison contre vents et marées à l'encontre de l'intoxication déversée par les médias à l'usage des moutons.
Et chaque jour qui passe lui donne encore davantage raison et comme il est en quelque sorte devenu éternel, tous ceux qui se déchaîneront contre lui n'y pourront plus rien.

hameau dans les nuages

@ Robert | 09 janvier 2025 à 11:23

C'est le docteur Bui en 1955 qui sauva alors qu'elle n'avait que 8 mois celle qui allait devenir mon épouse née à Aïn Tedeles.
Docteur admirable soignant gratuitement les Maghrébines.
C'était aussi ça le colonialisme.

Axelle D

Après ses propos controversés face au grand jury de RTL-Le Monde le 13 septembre 1987, voilà ce qu'avait déclaré Jean-Marie Le Pen deux jours plus tard à l'Assemblée nationale concernant l'affaire du détail.

« Les camps de concentration où moururent par millions des juifs, tziganes, chrétiens et patriotes... Les méthodes employées pour mettre à mort constituèrent un détail, un chapitre, dans la 2e guerre mondiale, tel que le témoignent tous les ouvrages de l'histoire... qui aura la loyauté et le courage de reconnaître de s'être trompé... J'accuse le lobby de l'immigration, véritable syndicat anti-Le Pen d'avoir monté contre moi, ce procès en sorcellerie.. »

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/jean-marie-le-pend-detail-chambres-gaz-juif-nazi-shoah-holocauste

Or si l'expression point de détail a tant choqué, c'est qu'elle a été comprise "exclusivement et sans appel" dans son acception 3, selon les définitions du Lexis du mot détail, et donc comme un terme familier et affaibli, signifiant un point accessoire et sans importance...
Mais si JMLP l'a effectivement employé dans sa seconde acception, à savoir comme désignant l'élément d'un ensemble, une particularité, un chapitre etc. il semble bien que le procès en sorcellerie qui lui fut alors intenté et perdure depuis près de quarante ans n'aurait jamais dû avoir lieu.

À chacun de se faire sa propre opinion, bien qu'il serait grand temps de passer à autre chose sachant que le Front National a vécu et que la famille Le Pen a droit a un peu de répit et de respect en cette période de deuil.

Jeanne au secours !

Achille

@ Serge HIREL | 09 janvier 2025 à 18:49
« Belle démonstration de la qualité de votre sens critique... et de votre méconnaissance des limites de la liberté d’expression, JMLP n’ayant jamais fait l’objet d’un tel ukase officiel. »

Je me référais simplement au titre du billet qui laisse entendre qu’à une certaine époque, pas si lointaine, il en était ainsi.

Certes aucune consigne n’a été donnée par un organisme officiel concernant J-M Le Pen, dans le but de l’ostraciser. Nous sommes encore dans une démocratie où la liberté d’expression occupe toute sa place. Encore que celle-ci ne permette pas de dire n’importe quoi, notamment des propos séditieux et pouvant porter atteinte à l’honneur d’une personne ou d’une communauté, ce que ne semble pas avoir compris J-M Le Pen qui a fait l’objet de 25 condamnations pour ses propos négationnistes, xénophobes, antisémites et homophobes.
Raison sans doute pour laquelle sa fille a décidé de le virer du parti dont il était le fondateur. Qui aime bien châtie bien...

stephane

Sur ce blog, c'est à celui qui dira le plus de bien de Jean-Marie Le Pen. Peu nombreux sont les résistants.
Un exercice de maïeutique aurait peut-être permis à JMLP de se rendre compte qu'il avait un problème avec les juifs, mais visiblement cet exercice n'a pas eu lieu.
Je persiste à penser qu'il avait le droit de dire ce qu'il pensait, mais alors, que ni lui ni sa famille ne se plaignent des conséquences.

Comme avec Mélenchon actuellement, on savait à quoi s'en tenir en fonction de nos diverses sensibilités.
La phrase du Grand Jury est tronquée car le pire vient après en effet, et cela me semble assez clair. Je ne vois ni révisionnisme, ni négationnisme, mais finalement une totale indifférence quant à la manière et même à la disparition proprement dite de 6 millions de juifs. En gros il s'en tape comme de sa première chemise (noire de préférence et sans racisme). JMLP qui dit avoir étudié la Seconde Guerre mondiale, s'y intéresser, laisse ce point aux historiens, puisque comme saint Thomas, il n'a rien vu.

Le bulletin de vote Jean-Marie Le Pen a servi pour beaucoup d'exutoire face à la médiocre classe politique et le largage des Maghrébins qui ont été accueillis en France, enfantant à qui mieux mieux et pillant les allocations familiales et autres budgets, crachant, se comportant de manière incivile, voyant des racistes partout... alors que l'Algérie a eu son indépendance.

Sarkozy pensait pouvoir régler le problème. Un ministère était une bonne idée, mais qu'a-t-il été fait ?

Marion Maréchal a annoncé la couleur, elle reprend le flambeau et poursuit la mission confiée par grand-papa.
Deux disparitions donc le même jour, Jordan Bardella le garçon d'ascenseur de tata Marine et grand-papa.
Ça promet tout ça.
L'odeur et la proximité du pouvoir approchant, tous les coups seront permis.
Une sortie de route de Bardella n'est pas à exclure.

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir | 09 janvier 2025 à 16:56
« J'invite chacun à relire lentement ces phrases. Le mensonge et l'ignominie dégoulinent de chaque mot, de chaque tournure grammaticale. Je ne me donnerai pas la peine de l'expliquer. Si vous ne comprenez pas pourquoi, vous êtes complices. »

Certes, vous n’aurez pas sa place dans l’Histoire, mais vos propos sont calqués sur ceux de Robespierre réclamant la guillotine contre sa proie du jour. Comme lui, vous pratiquez avec un art consommé l’inversion des preuves. Même Voltaire, que vous insultez en utilisant un site qui porte son nom, ne défendrait pas votre liberté d’expression.

Pire, vous êtes incohérent. Avant de dénoncer le « militantisme anti-islam » de JMLP, vous écrivez : « L'islam est une maladie mortelle qui se transmet par les musulmans ». Comprenne qui pourra... Non ! Il est facile de comprendre que, vous, en Algérie, vous auriez laisser se dessécher au soleil le cadavre d’un « fellouze » au lieu de l’enterrer en respectant les rites de sa religion.

Et, de grâce, ayez un peu de rigueur. Ce n’est pas moi qui ai fourni la transcription des propos de JMLP à L’Heure de vérité, mais le site que j’indique en lien. La rigueur est la première des qualités dont il faut faire preuve pour tenter d’être crédible.

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@ Achille | 09 janvier 2025 à 15:18
« En ce qui me concerne ce n’était pas la peine de m’interdire de dire du bien de J-M Le Pen, vu que ça ne m’est jamais venu à l’idée ! »

Belle démonstration de la qualité de votre sens critique... et de votre méconnaissance des limites de la liberté d’expression, JMLP n’ayant jamais fait l’objet d’un tel ukase officiel.

Exilé

« D'une part il y avait ce tempérament provocateur, tel un "potache" hors de contrôle, se plaisant à faire des jeux de mots antisémites et à prendre pour un détail ce qui était pourtant central dans l'extermination des juifs. » (PB)

Bien entendu, nous ne remettrons pas en cause la chose jugée, mais par exemple sa sortie sur le « détail », qui aurait pu être également faite de façon anodine par un professeur d'histoire devant un amphithéâtre d'étudiants indifférents, aurait-elle alors eu un tel retentissement médiatique ?
En résumé, qu'est-ce qui était en cause, la formule ou bien sa montée en épingle associée à l'atmosphère sulfureuse créée autour de celui qui l'a énoncée, à savoir JMLP ?

Il est aussi envisageable de penser que JMP, lassé de l'acharnement du monde politico-médiatique de lui forger une réputation qui ne correspondait pas nécessairement à la sienne, ait pris ceux qui le harcelaient à leur propre jeu, en ayant grossi le trait pour marquer par la dérision le caractère grotesque de leur obsession à lui coller une étiquette sur le dos.

Je me souviens dans une des très rares émissions de télévision qu'il m'ait été donné de suivre, avoir vu JMLP demander au journaliste qui l'accueillait d'aborder les vrais sujets politiques concernant la France et les Français, après plusieurs minutes consacrées aux habituelles évocations des histoires ressassées ad nauseam à son sujet, mais c'était alors semble-t-il un jeu chez certains journalistes de le provoquer pour que par fatigue il finisse par dire ce qu'on attendait de lui.

Concernant le « Durafour crématoire », nous pouvons penser, sachant qu'expliquer et rappeler le contexte n'est pas justifier les propos, que JMLP qui avait la répartie facile avait renvoyé M. Durafour qui avait déclaré « il faut exterminer le Front National » (rien que ça), sur son propre terrain.

Dans le domaine des injures publiques, je crois savoir et qu'on me corrige si je me trompe qu'il n'est pas interdit, même si ce n'est pas nécessairement élégant, d'injurier celui qui vient de le faire à notre encontre.
Ce principe est-il transposable aux idées, en les retournant vers ceux qui les utilisent contre nous ?

Robert Marchenoir

J'entends beaucoup dire, dans les médias et ici dans les commentaires, que Jean-Marie Le Pen n'aurait pas été réellement antisémite, avec des excuses aussi variées que contradictoires : il aurait été piégé par les journalistes lors de l'affaire du "détail", il n'aurait fait qu'emprunter les penchants des fondateurs du Front national qui n'étaient pas vraiment les siens, il se contentait de baigner dans un antisémitisme modéré et traditionnel qui était celui du XIXe siècle, il a accentué son antisémitisme par provocation envers ses tourmenteurs médiatiques, et même, il fut un authentique soutien des Juifs dont il reçut un certificat d'antisémitisme.

Tout cela ne vaut pas tripette, naturellement. L'essentiel est ailleurs.

Il suffit de lire la transcription de ses propos à l'Heure de vérité aimablement fournie par Serge Hirel pour s'apercevoir qu'il n'a pas du tout été piégé. Il était interrogé sur Robert Faurisson. S'il n'avait pas été antisémite, il lui aurait été aisé de réfuter immédiatement, clairement et brièvement les saletés de l'intéressé.

Au lieu de cela, il s'est livré à une interminable déclaration marquée par la perversité la plus éclatante. Le même type de perversité qui caractérise les discours de Vladimir Poutine et de Donald Trump, qui, à l'époque, étaient politiquement inexistants.

J'invite chacun à relire lentement ces phrases. Le mensonge et l'ignominie dégoulinent de chaque mot, de chaque tournure grammaticale. Je ne me donnerai pas la peine de l'expliquer. Si vous ne comprenez pas pourquoi, vous êtes complices.

Contrairement à ce qui a été prétendu, aucune expression n'a été "tirée de son contexte". Le contexte est parfaitement clair, et la déclaration intégrale aggrave le "point de détail", bien loin de le rendre bénin.

Il a avoué "avoir fait une connerie" juste après, et alors ? Il s'est excusé par la suite, et donc ? Il a aussi réitéré ses propos, à de multiples reprises. Mais c'est la faute des journalistes, hein, qui faisaient rien qu'à l'embêter.

De façon encore plus significative, Jean-Marie Le Pen était présent, en 2016, au banquet du 65e anniversaire de Rivarol, hebdomadaire caractérisé par un antisémitisme enragé. Non seulement ça, mais le "clou" de cette édition fut un discours de l'invité surprise, le méprisable Robert Faurisson, qui se vautra une fois de plus, une heure durant, dans sa vaniteuse et mesquine négation de la Shoah.

Que Jean-Marie Le Pen ait eu la dégoûtante habileté de s'éclipser avant l'arrivée de Faurisson ne change rien à sa présence à cet événement.

En dehors de cela, qu'a-t-il apporté à la France ? Il a, paraît-il, participé à la Résistance ? Des milliers d'autres que lui l'ont fait, et bien davantage. Il a été soldat en Algérie et en Indochine ? Et alors ? Où est le mérite ? Des dizaines de milliers d'autres l'ont été, et on n'en fait pas tout un foin. Il connaissait l'imparfait du subjonctif ? Et alors ? Des milliers d'écrivains, de philosophes, de savants le connaissent aussi, qui ont apporté, eux, une contribution inestimable aux arts et à la connaissance, contrairement à Jean-Marie Le Pen.

On en vient, donc, à son seul apport : il serait le premier, et longtemps le seul, à avoir mis en garde contre l'immigration et l'islamisation. Admettons.

Remarquons que sur le second point, il fut remarquablement ambigu. En même temps qu'il expliquait fort justement les dangers de l'islam, il cirait les pompes de façon inexplicable aux musulmans. J'y vois la nostalgie du vieux colonial.

On n'est pas obligé d'insulter ces derniers soir et matin pour admettre cette évidence : l'islam est une maladie mortelle qui se transmet par les musulmans. C'est peut-être plus fort qu'eux, mais ça ne change rien au résultat.

Mais surtout, il s'est employé avec constance à rendre politiquement inefficace son militantisme anti-immigration et anti-islam. Par ses manières de voyou, ses insultes systématiques, son antisémitisme, sa dilection pour les régimes autoritaires comme l'Irak de Saddam Hussein ou la Russie de Poutine, il s'est assuré que la cause identitaire serait à jamais diabolisée.

On a beau jeu de dénoncer le harcèlement médiatique, intellectuel et politique constant de la classe dirigeante pour interdire tout débat sur le sujet. La responsabilité de cette dernière est écrasante.

Mais la responsabilité de Jean-Marie Le Pen n'est pas moindre. Étant le seul à défendre la lutte contre l'immigration, il a aspiré l'oxygène autour de cette question. Puis en rendant inacceptable l'homme politique qui l'incarnait, il s'est assuré qu'elle ne triompherait jamais.

C'est ainsi que la France est très en retard dans la lutte anti-immigration par rapport à d'autres pays comparables : Italie, Grande-Bretagne, Danemark, Australie... qui, eux, n'ont pas eu leur Jean-Marie Le Pen (ni leur Charles de Gaulle, d'ailleurs).

Jean-Marie Le Pen représente cette tendance largement présente chez les commentateurs de ce blog : le çavapétisme, le nihilisme. La conviction que plus ça va mal, mieux c'est. De cette manière, les salopards de Français qui ne sont pas d'accord avec moi seront punis, et ce sera bien fait pour eux.

C'est exactement la doctrine du poutinisme tardif qui a conduit à l'invasion de l'Ukraine, avec son mysticisme faussement orthodoxe mêlé de fascisme impérialiste, génocidaire, apocalyptique et auto-destructeur.

On comprend, via le parcours de Jean-Marie Le Pen, la pertinence de ce qui apparaît comme une ligne de force de la pensée philosophique, politique et morale de Philippe Bilger : la conviction que la courtoisie et la mesure sont un pilier indispensable du débat public.

Lorsque Elon Musk, futur ministre du gouvernement Trump, traite en public le premier ministre du Canada de "fillette" et de simple gouverneur d'un des États de l'Union, lorsque Vladimir Poutine conseille à un journaliste du Monde, qui lui posait une question difficile sur la guerre en Tchétchénie, de venir se faire circoncire en profondeur en Russie car "ils avaient des spécialistes qui s'assureraient que ça ne repousserait pas", lorsque Jean-Marie Le Pen traite de "pédé" un manifestant anti-FN lors d'une campagne électorale, ce n'est pas amusant, spirituel ou bénin.

Cela trahit un penchant fondamental à briser toutes les règles, à faire prévaloir la force sur le droit. Cela traduit une mentalité de voyou.

Le Donald Trump qui se demande à haute voix si une journaliste qui l'a contrarié "n'avait pas ses..." est le même qui, lors de son premier mandat, prétend "qu'il n'a jamais démarré une guerre", et qui, alors que son second mandat n'a même pas commencé, déclare la guerre à trois pays dont deux de ses alliés dans l'OTAN, montrant ainsi à qui l'ignorait qu'il est un Poutine occidental (avec son oligarque Elon Musk à ses côtés).

Le Jean-Marie Le Pen qui prétendait protéger la souveraineté de la France contre les hordes migratoires est le même qui souhaitait asservir la France à la dictature impérialiste poutinienne.

Le même Jean-Marie Le Pen qui a conservé toute sa vie son amitié au peintre russe Ilya Glazounov, monarchiste, nationaliste, agent du KGB et... antisémite.

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