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13 janvier 2025

Commentaires

Giuseppe

@ Axelle D | 16 janvier 2025 à 23:31

Casque de rigueur, ils sont aussi équipés de lumière à l'arrière et légers !
Il m'a sauvé certainement d'un violent coup à la tête qui aurait pu être dramatique, et mis au rebus comme indiqué après un choc.
Il faut bien que vous puissiez continuer à manier le clavier encore longtemps.

Axelle D

@ Giuseppe | 16 janvier 2025 à 19:11
"Avec le prix de cette chaise à porteur, j'aurais pu en acheter deux de cette plusbellemécaniquequisefaitdemieuxdanslemonde, un pour moi un pour vous"

C'est gentil d'y avoir pensé mais pour l'instant je continuerai à utiliser mon vélo de chez Décathlon marque Van Rysel Triban RC500.

hameau dans les nuages

@ Giuseppe | 16 janvier 2025 à 19:11

Vous oubliez les pompes qui vont avec :

https://www.lesechos.fr/pme-regions/auvergne-rhone-alpes/la-maison-iseroise-hardrige-choisie-pour-chausser-matignon-2131459

Giuseppe

@ Axelle D | 16 janvier 2025 à 18:19

Avec le prix de cette chaise à porteur, j'aurais pu en acheter deux de cette plusbellemécaniquequisefaitdemieuxdanslemonde, un pour moi un pour vous et en plus il resterait de quoi les baptiser comme un navire :

https://www.osenat.com/lot/12009/2481236-2007-colnago-ferrari-60e-anniversaire-cadre-ndeg-pwa865?search=&

Serge HIREL

@ Robert | 16 janvier 2025 à 11:12

Bien qu’en annonçant une réflexion sur l’emploi de la proportionnelle lors des législatives, il soit resté flou sur des questions aussi importantes que le seuil à franchir pour obtenir des sièges, Bayrou a précisé souhaiter que les listes soient départementales. Vous avez raison, ce serait le retour à la IVe République, à ses combines entre partis et au mépris des électeurs. En fait, qu’il s’agisse de listes départementales (permettant des parachutages) ou d’une liste nationale, cela ne changerait pas grand-chose à la profondeur du fossé qui s’est creusé entre les élus et une majorité des Français.

Il existe de nombreuses variantes de la proportionnelle. Celle qui, dans la situation politique actuelle, me semble la plus adéquate se rapproche de la loi allemande : deux collèges de députés, l’un élu selon le système actuel (à deux tours, uninominal et par circonscriptions, le nombre de celles-ci étant réduit), l’autre par un scrutin de liste, qui prendrait en compte les taux, y compris les plus faibles, obtenus au premier tour par les candidats présentés par les partis dans les circonscriptions. Dans le premier collège, le cumul des mandats (sans rémunération pour le mandat territorial) serait autorisé, mais interdit dans le second.

Reste à préciser le nombre de députés par collège. Un ratio 300-350 « circos » - 150-200 « listes » devrait permettre de déboucher sur une Assemblée nationale gouvernable sans être pourtant soumise au Président. Pour ma part, il ne me paraît pas nécessaire ni productif de réduire le nombre d’élus nationaux.
Outre le maintien d’un vrai lien entre l’électeur et son député (apportée par le vote en circos), ce système permettrait d’atteindre deux objectifs rarement évoqués : le maintien au sein de l’Assemblée de députés « experts », qui seraient « repêchés » dans le collège « listes », et la quasi-impossibilité de voir apparaître dans l’Hémicycle des groupes de députés représentant des communautés, religieuses ou ethniques. En raison de la concentration de celles-ci dans certaines circonscriptions, le mode de scrutin actuel et celui que propose Bayrou ne nous mettent pas à l’abri d’un tel danger.

P.-S. : la réduction du nombre de circonscriptions n’est pas sans effet sur la composition de l’Assemblée. Il faut savoir « charcuter »... fusionner deux circos acquises à la gauche (1+1=1) ou ajouter quelques communes qui votent bien à une circo qui vote mal... Pasqua fut un maître en la matière.

Axelle D

@ Giuseppe | 16 janvier 2025 à 17:41

Perso, ce qui ne cesse de m'interroger au sujet du nouveau fauteuil de ce Bibendum du Sénat est où il a bien pu dégoter un objet d'un prix tellement exorbitant rapporté à un usage si commun ! Au point que m'est venue la mauvaise pensée que le gars, qui n'est manifestement pas un perdreau de l'année, aurait tout simplement touché pas moins de 50 % de commission, voire davantage, pour réussir à conclure cette affaire douteuse aux frais de la Nation. Ni plus ni moins qu'une affaire trouble et honteuse qui figurera pour longtemps parmi les annales des dépenses somptueuses et vénales de notre ripoublique.

Giuseppe

Quelle poilade ! Il n'en loupe pas une, et c'est avec ce type qu'une "dream team" doit se constituer ?
Avec le fauteuil du Dodu en carbone pur, qui prêche aussi dans ce sens - lui le rentier du marteau-piqueur fourchette et des pensions de retraite cumulées sans plafond -, pour serrer le kiki aux Français. Quelle bande ! Aucune éthique, la morale n'en parlons même pas, tout pour leur estomac, c'est risible et les Français vont commencer un peu à s'agacer devant tant de gabegies, les Gilets jaunes vont bientôt reprendre du service à ce rythme :

https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/wauquiez-veut-une-aide-sociale-unique-plafonn%C3%A9e-%C3%A0-70-du-smic-venant-de-lui-c-est-g%C3%AAnant/ar-AA1xjsbS?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=6066732d7f7049beb2e768ef35103128&ei=27

hameau dans les nuages

@ Giuseppe | 16 janvier 2025 à 10:15

Les recenseurs passent en ce moment au village, nous demandant la surface de la maison, le nombre de pièces et le nombre d'occupants. Choses qu'ils savent déjà par le biais des impôts. Pourtant ce n'est pas Versailles ici.

C'est vrai que sénateurs et députés sont bien à plaindre niveau logement. 577 députés dans une seule Chambre... Avec mon épouse nous prendrions bien un sénateur chez nous mais mes voisins, aigris eux aussi, me demanderaient si comme eux je vais tuer le cochon gras alors que je ne l'ai jamais fait.

Ne pas confondre prendre et pendre.

revnonausujai

@ Giuseppe
"Ensuite là où il faudrait beaucoup de courage aussi, l'État contribue de façon significative aux retraites des fonctionnaires en France. Pour l'année 2017, par exemple, les dépenses de retraite des fonctionnaires s'élevaient à environ 76 milliards d'euros. Ce montant représentait 24,4 % des dépenses de l'ensemble des régimes de retraite, tandis que les retraités de la fonction publique ne représentaient que 15 % des pensions servies."

Question : l'État État ou l'État employeur ?
Tous les employeurs participent aux cotisations retraites de leurs employés, il est normal que l'État en fasse de même pour les fonctionnaires.

Pour le reste, Bayrou fait ce qu'il sait faire, c'est à dire rien quand il n'est pas obligé de prendre parti et trahir quand il l'est.

Robert

@ Axelle D | 15 janvier 2025 à 21:55

Oui, mais pour cela il faut empêcher le retour à la proportionnelle, souhaité par le RN et la gauche, car alors ce sont les partis qui créent la liste nationale des candidats sans garantie aucune que chaque département aura un ou des représentants.
La proportionnelle est le retour à la République des partis de la IVe République.
L'une des possibilités pour remplacer le scrutin uninominal à deux tours serait de passer au scrutin uninominal à un tour qui forcerait les partis, notamment de droite, de réaliser une coordination dans le choix de leurs candidats départementaux en amont du scrutin.

Giuseppe

En gros et au mieux cette "dream team" devrait ressembler au pull offert par Anémone à Thierry Lhermitte:

https://youtu.be/gjr36KZyzf4?si=YAX00w1_TKwb14Aq

Pour le reste des heures et des heures de "blablouille" pour trouver des économies.
Robert Ménard, toujours lui, et avec lucidité, applique à Béziers l'efficience mais il faut du courage, rien que du courage politique et fuir bien sûr tous les gaspillages.
Lui ne remplace pas les départs à la retraite.

Il expliquait aussi à sa voisine qu'il existe des centaines d'agences Théodule ou de machins, qu'on en dresse la liste disait-il, et puis d'un trait de plume on raye. Mais il faut le courage de les nommer tous ces trucs, de les coucher clairement sur des listes tous ces fantômes jamais dénoncés nommément, par aucun politique.

Le comble de la bêtise, il paraît que les retraites coûtent cher en France ? On se moque de qui ? On nous prend pour des couillons de service une fois de plus. D'abord les retraités ont payé tout au long de leur carrière professionnelle, s'il faut adapter le système eh bien on fait comme pour les impôts, des tranches de prélèvements en complément du système de base.
Nous cotisions pour la partie dite complémentaire en fonction des revenus, ce système est excédentaire et tous ces rigolos qui nous ont mis à la mine voudraient y pomper dedans.

https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/retraites-le-gouvernement-ne-renonce-pas-a-ponctionner-le-regime-de-lagirc-arrco

Ensuite là où il faudrait beaucoup de courage aussi, l'État contribue de façon significative aux retraites des fonctionnaires en France. Pour l'année 2017, par exemple, les dépenses de retraite des fonctionnaires s'élevaient à environ 76 milliards d'euros. Ce montant représentait 24,4 % des dépenses de l'ensemble des régimes de retraite, tandis que les retraités de la fonction publique ne représentaient que 15 % des pensions servies.

C'est donc un effort financier considérable de la part de l'État pour assurer les retraites des fonctionnaires. Ce chiffre inclut les pensions des fonctionnaires civils, des militaires, des magistrats, et des contractuels.
Eh bien comme pour le régime cité avant, ils devraient tous passer à la caisse, bien sûr en fonction des revenus... C'est sûr il faut du courage, beaucoup de courage. Plus de 5 % de déficit l'année à venir, et le tonneau des Danaïdes n'a toujours pas de fond, et les politiques toujours pas de "cojones" a dit Robert Ménard.

Bayrou se moque de nous il revient sur tout, et la gabegie continuera. Du coup on reparlera des taxes et des impôts, les deux mamelles de la France.
Pour commencer je ponctionnerais le salaire du Dodu du Sénat, tous les mois, ce n'est pas un siège qu'il s'est payé à ce prix, c'est une formule 1, un siège extraordinaire qui doit dire au moins papa maman, monté sur suspensions hydrauliques, recouvert de peausserie la plus délicate, celle des princes.

Si c'était avec son pognon, il se serait montré sans doute plus frugal, disant que c'était une "erreur"... Il nous prend toujours pour des imbéciles merveilleux, il confond avec la goinfrerie plutôt. Quand va-t-on le dégager, il ne représente personne en terme politique, la Grande Bourgeoise n'a même pas atteint 5 %, avec ce score il n'aurait droit qu'à un siège de chez Sklum ou Temu.

Axelle D

Surtout pas un nouveau Mitterrand ! Autrement dit un caméléon en chef pour nous concocter un nouveau programme commun version droitiste !
Au secours ! On a déjà donné dans ce genre de magouilles et quarante-cinq ans plus tard on en paie toujours les conséquences !

Quant à l'union des droites, elle n'a pas à se faire au niveau des appareils mais uniquement sur le terrain au moment des élections. La seule consigne étant de laisser tout simplement le peuple voter en son âme et conscience pour la liste ou le candidat de son choix.

Serge HIREL

@ Exilé | 15 janvier 2025 à 10:22

Pour trancher ce nœud gordien, imaginé par Mitterrand, le problème est double. C’est aux dirigeants LR d’admettre enfin que le RN n’est pas d’extrême droite. Mais non seulement leur jugement sur ce parti est pollué depuis des années par celui de la gauche, mais ils craignent aussi aujourd’hui que, dans l’état actuel de leurs forces, un rapprochement avec le RN permette à celui-ci de les happer. Il est vrai que Ciotti a fait le pas et semble plutôt supplétif que partenaire...

Par ailleurs, tout en conduisant une politique de dédiabolisation, le RN ne se bat pas vraiment contre cette étiquette... pour le simple motif qu’une partie non négligeable de ses militants historiques et de ses électeurs, y compris plus récents, sont encore attachés à cette appellation qui, contrairement à l’objectif de ceux qui les qualifient ainsi depuis 1981, a eu le mérite de les rassembler.

Exilé

« Dès lors que le principe est acquis d'une unité des forces et des personnalités, il me semble qu'on trouverait vite le "Mitterrand" capable de mettre en musique concrètement ce dessein. Sur le plan politique on a tout fait pour l'empêcher, en masquant les similitudes profondes du fond et ce que serait l'incroyable apport de ces richesses humaines et intellectuelles soudées au service de la droite. » (PB)

Mais, si nous écartons les petites différences légitimes existant entre les divers partis objectivement plus situés à droite qu'à gauche, comment ne pas voir que la reconstitution d'une droite authentique, qui serait aussi et d’abord populaire et non pas « populiste » comme affectent de la présenter des gens qui tremblent de voir ce projet prendre corps, ne pourrait que passer par l'obligation de trancher une fois pour toute le nœud gordien de la diabolisation de la prétendue extrême droite, forgée arbitrairement pour berner les sots et ne relevant que de la pure comédie comme Lionel Jospin lui-même l'avait reconnu ?

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Vous n’avez pas de mots assez élogieux pour évoquer Sarah Knafo et Éric Zemmour.
Eh bien demandez à Jacline Mouraud, Jérôme Rivière, Antoine Diers, Gilbert Collard, Stéphane Ravier, Marion Maréchal, Nicolas Bay, Laurence Trochu, Guillaume Peltier ce qu’ils pensent de ce couple, et en particulier de Sarah Knafo.

Tous ont, de guerre lasse, fini par quitter Reconquête! qui, après l’épisode surréaliste des Européennes où Sarah Knafo a montré toute l’étendue de son machiavélisme, est désormais marginalisé et entouré d’un cordon sanitaire parfaitement étanche.

Marine Le Pen va elle aussi dans le mur avec son programme économique de gauche : si le front républicain a de nouveau fonctionné, c’est bien parce que les Français craignaient d’être ruinés. Bon courage à Ciotti et à Marion Maréchal pour la ramener à la raison !

Pour la droite classique, la tentation centripète a toujours été la règle d'airain chaque fois qu’elle est arrivée au pouvoir, surtout de la part de ceux (Chirac, Sarkozy) qui avaient le discours le plus ferme : n’est pas Pasqua et Villiers qui veut !

En fait, seuls Retailleau, Ciotti, Maréchal ou éventuellement Lisnard pourraient incarner la dream team que vous appelez de vos voeux. Des vœux pieux, car soit les autres ne sont pas fiables, soit ils préfèrent jouer perso.

Solon

I have a dream. La question de savoir quel parti devrait dominer l'union pourrait peut-être disparaître. Il ne resterait qu'à savoir quel homme politique serait accepté comme chef. Patatras.

Exilé

« La droite pourrait avoir une "dream team"... » (PB)

Philippe Bilger ayant nommé plusieurs personnalités de droite, n'oublions pas ces personnalités issues du RN qui sont bel et bien de cette mouvance et non pas d'une « extrême droite » fantasmée par des dinosaures socialo-trotsko-communistes gouvernés par la haine, citons un petit nouveau plein de talent, à savoir Jean-Philippe Tanguy.

Et puisque Philippe Bilger apprécie le talent oratoire, en voici un exemple magistral :

https://www.youtube.com/watch?v=Ur0puDh9tg0

Hirton

Un doux rêve. L'ostracisation de MLP, de Marion et d'EZ reste entière et inébranlable dans bien des milieux, pas seulement politiques. Il suffit de voir comment l'évêque de Toulon, Mgr Dominique Rey, vient de se faire dégager, soit dit en passant en violation flagrante des règles canoniques qui s'appliquent normalement pour prendre une telle sanction, alors qu'il n'y avait strictement rien à lui reprocher et que son diocèse était plutôt un modèle pour l'ensemble du clergé français (un des derniers à avoir encore des séminaristes). Tout ça parce qu'il y a une dizaine d'années il avait organisé une "table ronde" politique censée réunir des représentants de toutes les principales tendances politiques, et pour cela il avait invité Marion Maréchal !

https://www.lexpress.fr/politique/rn/avec-l-invitation-de-marion-marechal-le-pen-l-eveque-du-var-brise-un-tabou_1710222.html

Que n'avait-il pas fait là. Tout le monde ou presque, dans la région, lui est tombé dessus à bras raccourcis. Comme la vérole sur le bas clergé breton dirais-je si j'étais facétieux. Personne ne connaît ses opinions politiques personnelles qui au demeurant ne regardent personne, mais cela avait suffi pour le diaboliser, faire de lui, je l'ai entendu, un "évêque Front National". Cela l'a tué socialement. Tout a été fait pour le détruire, y compris la calomnie, la prise en otage de ses séminaristes interdits d'ordination par ordre spécial du pape jusqu'à ce qu'il démissionne, ce qu'il a fini par faire, moralement à bout, et sans que rien, une fois de plus, n'ait été à lui reprocher.

La marque FN/RN reste pour beaucoup une marque d'infamie indélébile. Cela relève de l'anathème. Autrefois on brûlait les hérétiques, c'était pareil. Aucune discussion n'est possible. Je ne crois pas du tout à la possibilité d'une telle "dream team".

genau

Un articulet sur MSN (d'accord, ce n'est pas une référence) rapporte qu'on a découvert une nouvelle espèce de crocodiles mutants, vivant en milieu fermé, se nourrissant de fiente de chauve-souris et de grillons qu'ils dévorent, délayés dans l'eau croupie de la grotte faute de pouvoir en sortir. En outre, ils tirent sur la couleur orange.

Voilà à quoi fait penser la situation proposée, avec des velléités respectables, des personnages brillants, des zélotes, des superfluités déconcertantes.

Ce traitement est néanmoins utile, en décomposant les attitudes et les réflexes ce qui fournit matière à réflexion, mais laisse de côté la question majeure : l'intérêt de la France comme prérequis. Aucun des candidats possiblement (??) en lice n'a utilisé ce critère aux idées politiques et à la liberté réelle, i.e. s'appliquant aux choses matérielles comme le sait bien notre hôte et non personnelles, de façon évanescente, pour ne se fonder que sur des idées, des opinions.

Dans le délire fiscal, par exemple, qui saisit nos administratifs, personne ne paraît évoquer les 67.000 défaillances d'entreprises en 2024 qui ne vont plus rapporter un kopeck à l'État, jeter environ 100.000 personnes sur le marché du travail outre une fuite de compétences. Bah, on compensera par des taxes......

L'enthymème envisagé par tous ces politiciens est imparfait, manque de mineure et ne satisfait pas à la première condition de survie d'un État : la logique dialectique, étrangère à leurs discours à sens unique dont ils ne fournissent jamais le mode d'emploi des contradictions qu'il leur faudra résoudre pour parvenir à un résultat vraisemblable. La vieille méthode du yakafaucon est usée, mais elle fonctionne toujours.

Ainsi, on sait ce que sont les "délais de réalisation" d'un projet de réforme : manger de la fiente de chauve-souris délayée dans de l'eau croupie dans une grotte close.

Alpi

"Dès lors que le principe est acquis d'une unité des forces et des personnalités, il me semble qu'on trouverait vite le "Mitterrand" capable de mettre en musique concrètement ce dessein." (PB)

Ouais, ben le "Mitterrand" de droite n'est, à mon avis, pas encore né ! Quels que soient les nombreux griefs qu'on puisse reprocher à ce dernier, reconnaissons-lui le mérite d'avoir été un sacré animal politique pour ramasser la mise.
Ce ne sont certainement pas les canassons que vous avez cités, qui s'imaginent tous issus de la cuisse de Jupiter (le vrai, pas celui de l’Élysée !) ou de De Gaulle, qui sont de nature à fédérer l'ensemble de la droite.

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@ Jérôme | 14 janvier 2025 à 13:58
"Une réduction des effectifs de l'Assemblée, 200 députés, du Sénat, la disparition au choix du niveau départemental ou régional, des comités juteux où l'on recase les potes... des subventions aux journalistes qui ne servent que leurs intérêts, enfin, de ceux qui les payent. La remise au boulot des profs syndicalistes... Un coup de tatane aux administratifs dans les hôpitaux au profit des soignants...
Les sujets difficiles réclamant un peu de boulot ne manquent pas.
S'il s'agit de promouvoir une droite qui n'a pour seul point commun que de détester les arabes..."

La réduction du nombre de députés faisait partie, sauf erreur de ma part, des propositions du candidat Macron... Sauf qu'il faut que ce soit voté par les parlementaires... qui doivent alors scier la branche sur laquelle ils sont (confortablement) installés !

Vous avez raison, cela fait des années que prolifèrent des improductifs, dans les services de santé, à l'Éducation nationale, et, de façon moindre mais dont j'ai pu être témoin, au ministère de l'Écologie dont certains services phosphorent dans le vide pour publier des rapports que personne ne lit car personne n'en n'a rien à cirer !
Cela fait des années que j'attends qu'on donne un grand coup de pied dans les fourmilières de l'État et qu'on réduise le millefeuille administratif.

Malheureusement, le "dégraisseur de mammouth" - qu'on n'entendait plus du tout - vient de disparaître.

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@ Serge HIREL
"Tout ceci, bien sûr, suppose la démission de Macron. Il ne pourra plus l’éviter quand Bayrou, sa dernière carte, sera chassé de Matignon... "

Je suis joueur et prêt à parier. Macron ne démissionnera pas. Tenu ?

Serge HIREL

Une équipe de rêve certes... Mais peut-on en rêver ?

Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que Bayrou réussira, cet après-midi, son examen de passage. Élève médiocre, il profitera de l’indulgence du RN, comme Barnier, avant lui, l’avait obtenue lors de son discours d’investiture. L’étape suivante, le vote du budget 2025, est plus périlleuse, tant l’équation comporte d’inconnues sur la posture qu’adopteront les divers groupes de l’Assemblée.

Tous, derrière l’écran de fumée que forment les débats sur le sort de la réforme des retraites et la hausse ou non des impôts, se détermineront en fonction de la stratégie qu’ils peaufinent déjà pour s’emparer de l’Élysée. Et la date du scrutin vient en tête de leurs réflexions. Les Français ne voteront pas de la même façon s’ils ont à mettre fin à près d’un an de chaos politique ou à plus de deux ans de retour au calme, même si celui-ci n’est dû qu’à l’inaction du gouvernement.

Rêvons donc... mais restons néanmoins lucides. À la « dream team » que présente notre hôte, il est permis d’ajouter quelques noms qui la renforceraient : Marion Maréchal, Éric Ciotti, François-Xavier Bellamy, Philippe Juvin, Rachida Dati et, pourquoi pas, Valérie Pécresse, qui est une excellente présidente de la Région Île-de-France. On peut aussi penser à Jean Castex et à Édouard Philippe...

Darmanin peut-il faire partie de cette équipe ? Son CV ne plaide pas en sa faveur... mais s’il renie sa foi en Jupiter et met en veilleuse son ambition présidentielle, il est acceptable. En revanche, aucun autre macronien, qu’il soit ex-LR ou non, n’y a sa place, faute de compétences ou en raison d’un attachement excessif au Président en perdition.

Reste un vrai problème, bien identifié par notre hôte : qui serait le capitaine de cette « dream team », de cette union des droites dont rêvent leurs électeurs ? Pour l’heure, c’est le point crucial qui empêche sa constitution sous la forme d’une alliance.

D’évidence, Marine Le Pen possède une longueur d’avance, mais rencontre deux obstacles : les « présidentiables », qui ne démordent pas de croire en leur chance alors que, seuls, ils n’en ont aucune, et elle-même, trop sûre de pouvoir gagner en s’imposant en force, alors que le second tour des législatives anticipées a démontré que le RN, isolé, restait vulnérable.

La mort de « Papa », que Marine a remarquablement bien gérée, devrait achever sa dédiabolisation et ôter aux néogaullistes l’argument « JMLP » qu’ils emploient sans cesse pour refuser tout rapprochement avec elle... avant qu’ils ne disparaissent, faute d’électeurs, écœurés par Laurent Wauquiez, prêt à tout pour préserver sa candidature à l’Élysée.

Quoi qu’il en soit, le chaos politique actuel est plus favorable à une victoire présidentielle de la droite dans les prochains mois que lors de l’échéance normale du quinquennat. Aujourd’hui, la gauche, en proie à la pire crise qu’elle ait connue, ne pourrait pas présenter un candidat unique, Mélenchon, bien qu’affaibli par ses délires islamo-gauchistes qui obèrent sa présence au second tour, représentant un danger mortel pour le PS, déjà profondément divisé.

Quant à la macronie, réduite politiquement à peau de chagrin et sans candidat naturel, renforcée par un centre mou lui aussi mal en point, elle serait incapable de réussir à nouveau le coup du cordon sanitaire, les électeurs de gauche ayant compris que, cette fois, encore plus qu’en juillet dernier, ils n’auraient rien à y gagner.

La droite, en revanche, sûre d’être en lice au second tour, pourrait se permettre de présenter plusieurs candidats au premier tour, avant de soutenir, de gré ou de force, Marine Le Pen. Celle-ci, installée au Château, n’aurait pas la même attitude si elle y était parvenue après une alliance des droites en bonne et due forme ou grâce à ses seules forces.

Gare aux législatives qui suivraient son élection. En cas de victoire entièrement personnelle de MLP, à l’heure des candidatures, elle mettrait les autres partis de droite à la portion congrue... et la dream team ne resterait qu’un rêve.

C’est donc à ceux-ci de faire le premier pas... Mais rien ne dit que la suzeraine, en retour, leur tendra la main.

Tout ceci, bien sûr, suppose la démission de Macron. Il ne pourra plus l’éviter quand Bayrou, sa dernière carte, sera chassé de Matignon... Et c’est aussi MLP qui sonnera l’hallali lorsqu’elle le désirera. Un seul obstacle : le 31 mars... Mais un juge osera-t-il, une nouvelle fois, bouleverser le champ politique ? Personnellement, je crois que non, « l’affaire Fillon » ayant laissé des traces indélébiles sur les robes et les hermines.

Jean sans terre

La droite républicaine, malheureusement depuis plus de cinquante ans a montré qu’elle était un des ferments les plus actifs de la corruption, plus encore même que l’extrême gauche qui n’a pas eu l’occasion d’exercer le pouvoir, quand la droite républicaine a eu à maintes reprises l’occasion chaque fois manquée d’améliorer la société.

Tant qu’elle restera européiste et atlantiste, elle continuera à sacrifier l’indépendance, la liberté et la souveraineté et à se soumettre en tout à l’étranger qui a un intérêt évident à ce que la France s’affaiblisse, voire périsse. Avec ce genre d’allégeance, se perdent tous les attributs de la puissance et ce qui reste de force publique est condamnée à l’impuissance. M. Bilger, une nouvelle fois vous vous leurrez.

Jérôme

La droite une dream team ? Comme vous y allez cher hôte. Une nightmare team plutôt. Zemmour le menteur, Darmanin le violeur (cf ses exigences de faveurs sexuelles en contrepartie d'un service lié à ses fonctions)... Il ne suffit pas d'apprécier l'autoritarisme pour en faire un succès de gouvernement.

Il est vrai que le discours totalitaire plaît aux Français. Ça ne mange pas de pain et n'exige aucun courage électoral.
C'est plus compliqué que de s'engager sur, allez, au pif, l'arrêt d'une redistribution qui s'apparente à de la réduction en servitude au profit d'une distribution plus juste, plafonnement des écarts de salaires, allez un à cent, c'est pas mal. Une réduction des effectifs de l'Assemblée, 200 députés, du Sénat, la disparition au choix du niveau départemental ou régional, des comités juteux où l'on recase les potes... des subventions aux journalistes qui ne servent que leurs intérêts, enfin, de ceux qui les payent. La remise au boulot des profs syndicalistes... Un coup de tatane aux administratifs dans les hôpitaux au profit des soignants...
Les sujets difficiles réclamant un peu de boulot ne manquent pas.
S'il s'agit de promouvoir une droite qui n'a pour seul point commun que de détester les arabes...

caroff

L'agrégation de trois partis très différents : LR le plus ancien, le RN et Reconquête! qui sont sur un créneau assez semblables (mais comme beaucoup je n'arrive pas à distinguer une colonne vertébrale chez MLP/Bardella) mais dont les différences sautent désormais aux yeux, pose des problèmes compliqués dès lors que la droite classique, celle de Wauquiez, joue les gazelles effarouchés avec la droite "extrême"...

Comment caractériser l'affrontement entre eux : s'agit-il d'adversaires, d'ennemis, de concurrents, d'alliés potentiels ?
La terminologie a son importance lorsqu'on considère l'avenir d'une droite unie qui n'existe pas aujourd'hui.

Pour ma part, je pense qu'on assiste à un jeu de go, chacun poussant au maximum sont avantage pour tuer l'autre.

Le RN a voulu le faire en zigouillant Zemmour, sans succès puisque le lanceur d'idée iconoclaste est toujours présent dans le débat public, grâce aussi à la subjuguante Sarah Knafo !
On peut ajouter que 30 % des électeurs du RN aux législatives auraient souhaité voter R! s'il n'y avait pas eu le "vote utile".

Quant à LR, leurs constants changements de pied incitent à la prudence.

Chacun doit rester dans son couloir et sprinter pour arriver en tête de sorte que des alliances puissent s'établir sur des bases sérieuses.

Aliocha

Tipaza le premier, comme il se doit, relève ce qui n'est pas une critique mais un compliment dans ma bouche car, comme Mitterrand l'avait souligné, maîtriser son bégaiement est signe d'une volonté farouche qui, hélas, manque à beaucoup de nos dirigeants.

Je suis heureux néanmoins qu'il adhère au compromis proposé, à moins que la volonté non moins farouche de me taper sur la tronche ne témoigne à l'habitude que d'une hypocrisie qui ne sait se réconcilier que contre un bouc émissaire, habitus nationaliste que le Béarnais combat avec mon soutien depuis toujours et que j'avais par ailleurs souligné dans ma production précédente, rappelant que notre ami n'a jamais su se concentrer que sur l'accessoire pour mieux éviter l'essentiel : ce commun accord européen seul à même de garantir l'existence des vieilles nations qui enfin, à la différence des partis aveugles, auront su tirer les enseignements de la défaite de toutes les dominations pour offrir au monde la quintessence de sa mission, la réconciliation.

Marc Ghinsberg

@ Achille
"Mais de grâce, qu'on arrête de nous prédire un duel Marine Le Pen - J-L Mélenchon parfaitement improbable, vu que ce dernier a perdu tous ses alliés et que le NFP est une coquille vide."

Cher Achille, permettez-moi de vous dire que je n'ai nulle intention d'obtempérer à votre injonction.

Le NFP est un accord électoral pour les législatives. Chacun sait que Jean-Luc Mélenchon sera candidat à la présidentielle, qu'il y aura un candidat socialiste (Faure, Hollande, Glucksmann, Vallaud…), un candidat communiste, un candidat écologiste (Marine Tondelier y songe, Sandrine Rousseau en rêve).

En fait les chances de Jean-Luc Mélénchon d'être présent au second tour dépendent pour beaucoup du nombre de candidats qui représenteront la droite de gouvernement au premier tour. Celle-ci est plurielle et comme dirait certain, le droite pourrait avoir une dream team, mais pas au sens d'une équipe de rêve, plutôt une équipe qui en rêve...

Giuseppe

"La droite pourrait avoir une "dream team"..." (PB)

On a vu ce que cela a donné avec Neymar, Mbappé, Messi et tous les autres... incapables de gagner la Ligue des champions. Et en plus cela s'est achevé par un éclatement. Faut pas rêver, les talents ne s'additionnent pas... sauf l'exception qui confirme la règle, les JO de Barcelone et l'équipe de basket des USA.

Robert

Votre billet, Monsieur Bilger, m'apparaît comme un doux rêve, une utopie dont la réalisation semble peu probable compte tenu des visions toujours à courte vue de nos politiciens prétendument "professionnels de la politique" !

En réalité, il faut en revenir à une pensée de la France en tant qu'entité pouvant décider de ce qui la concerne, de ce qui concerne son peuple que la Constitution déclare souverain mais que nos instances de contrôle et de commandement, à savoir nos institutions qui sont de moins en moins républicaines et soumises au carcan d'un État de droit destiné à en corseter le fonctionnement, considèrent comme populiste, donc dont l'avis n'a pas à être demandé hors des élections périodiques et surtout pas par référendum !

Or, nous avons une classe politique qui ignore l'intérêt général et n’œuvre que pour des intérêts particuliers ou sur des approches purement idéologiques, notamment dans des domaines comme l'environnement, hors du réel et du quotidien des Français, pour ne pas dire complètement hors sol. Et ce n'est pas le corpus de normes conçues à Bruxelles et aggravé par les choix nationaux qui risque de prendre en compte les intérêts des Français. Le monde agricole en sait quelque chose me semble-t-il !

Ce que vous souhaitez, Monsieur Bilger, exigerait donc une révolution idéologique des partis qui se prétendent de droite pour sortir du mode de pensée hégémonique imposé par la gauche depuis une cinquantaine d'années. On n'est pas près de sortir de l'auberge...

Tipaza

@ Aliocha | 14 janvier 2025 à 07:24
"Nous sommes donc obligés et contraints de compter sur le bègue palois vieillissant..."

On appréciera comme il se doit l'élégance de l'argumentation de la part de quelqu'un qui passe son temps à citer la Bible et son idole René Girard, en prêchant l'amour du prochain.

Si son coach lit le blog pour suivre l'état d'avancement de sa formation de prédicateur, je lui suggère de changer de pédagogie. Plutôt que de lui faire apprendre par coeur des passages de la Bible, lui asséner de grands coups sur la tronche avec une de ces anciennes bibles incunables bien lourdes. Douze coups le soir au coucher pour la mémorisation et douze coups le matin au lever pour la réactiver.

Pour mémoire je rappelle que Moïse était bègue, et que c'est à lui qu'ont été confiées les Tables de la Loi, et je ne parle pas de la traversée de la mer Rouge.

Comment peut-on être comme ça ? Je ne parle pas de Moïse évidemment !

glw

"Puisque LR et eux ne feraient plus qu'un !" (PB)

Pardonnez-moi, mais je pense que cette conclusion n'est pas la bonne.
LR n'est plus qu'un sous-ensemble de droite plus ou moins molle.
En fait, c'est le vassal qui prête allégeance à son suzerain.
Ce qui m'amène à proposer la conclusion suivante :
"Puisque le RN et eux ne feraient plus qu'un"

Tipaza

Première réaction à chaud si je puis dire.

"La droite pourrait avoir une "dream team"..." (PB)

Et notre illustratrice unique et préférée, qui se découvre un tantinet impertinente, nous montre deux personnages les yeux mi-clos qui ne rêvent pas, ils somnolent !

On rêve les yeux grands ouverts sur un avenir radieux et prometteur... sachant que ce n'est qu'un rêve.
Mais les rêves impossibles sont les plus beaux n'est-ce pas ?

Juste pour le plaisir :
https://www.youtube.com/watch?v=g1Gf3LogQBE

"Bientôt sera en ligne un entretien d'une heure avec Sarah Knafo" (PB)

Bravo, cette femme fait la différence avec le personnel politique, surtout comparée avec les responsables féminines de LFI et des Écolos.
Quelle intelligence pointue, quelle maîtrise de la pensée et de son expression.
Je poursuis les comparaisons, ce qu'il ne faut jamais faire, mais tant pis puisque c'est un compliment de ma part.
Elle me fait penser à Marie-Fance Garaud, un cristal d'intelligence qui réapparaît dans le ciel politique français.
Encore un petit effort et lorsqu'elle aura relié ses cheveux en un chignon elle sera parfaite. J'adore les femmes en chignon... mais sans voile ! ;-)

"Essayons d'imaginer ces personnalités réunies dans un même espace politique." (PB)

Il est un proverbe africain qui dit "Il ne peut y avoir deux crocodiles dans le même marigot", alors vous pensez bien qu'une cohorte de crocos, ça ne marchera pas.

Trop de différences fondamentales concernant le caractère national, européiste et même mondialiste entre les différents acteurs.

La fausse droite est encore scotchée sinon au mondialisme, du moins à l'européisme de cette détestable UE qu'il faut reprendre de fond en comble pour en effacer le caractère de techno-structure impériale qu'elle a en ce moment.

Quant à la vraie droite, RN et Reconquête! il faudra trouver un juste équilibre entre libéralisme et socialisme déguisé en un assistanat dévoyé.

Xavier NEBOUT

"Puisque LR et eux ne feraient plus qu'un !" (PB)

Tout est là, dans le "UN".

Il y a quelques milliers d'années, certains chantaient dans leur hymne à la création issu de la connaissance royale (reg veda), qu'au début, il n’y avait ni être ni non-être, qu'il n’y avait que le principe unitaire qui n’inspirait que lui-même.

Et donc, il faut avoir un seul mode de relation avec lui, c'est à dire une religion commune.

Or, les juges se disant indépendants de toute religion quoique imprégnés d'idéologies mais habillés en prêtres chrétiens pour se prévaloir de sacré, ne peuvent pas faire UN avec les jeunes filles qu'ils condamnent en vertu de la laïcité, pour avoir porté un voile à l'école, et cela en présupposant au surplus, que c'est plus un signe religieux que de pudeur relevant de moeurs différentes.

En somme, pour s'entendre, il faudrait d'abord avoir une définition commune du mot "Dieu", et donc revenir sur la séparation de l'Église et de l'État, sur 1789, et même bien avant, sur l'humanisme.
À faire semblant de ne pas le savoir, les voeux pieux relèvent de l'incantation hypocrite.

Lodi

@ Marc Ghinsberg | 14 janvier 2025 à 00:56

Le choix est toujours le même : le moindre mal. On peut débattre du passé, mais nous vivons aujourd'hui, et à notre époque, le parti excusant le terrorisme, faisant passer de l'antisémitisme en contrebande de son électoralisme en direction des musulmans, c'est la secte mélenchoniste, pas le parti de Le Pen.

Bien sûr, il n'y a pas de quoi frétiller de bonheur, notamment à cause de l'indulgence de ce parti envers les abus de la Russie. Mais de ce point de vue, ce n'est pas trop glorieux de l'autre côté non plus. Et l'économie ? Je dirais que le RN croit un peu moins que la gauche qu'on peut taxer et s'endetter à l'infini.

LFI est si perverse qu'elle a profondément corrompu le parti socialiste, rendant comique rétroactivement ses appels à l'union sanitaire pour l'autre camp. On joue encore au "faites ce que je dis, pas ce que je fais".

À propos, il ne faut pas interdire l'immigration musulmane qu'à cause des dommages matériels que trop de musulmans causent, quand les immigrés rendent le bien d'être ici par le mal, comme je l'ai déjà dit. Mais parce qu'ils sont corrupteurs, comme LFI qu'ils ont déjà perverti... Par eux, se ranime l'antisémitisme moribond, progresse de vouloir contrôler les femmes comme par exemple, leur costume dans certaines banlieues, la remise en cause du blasphème, et plus généralement, de la laïcité...
Etc.

Barnier me paraissait assez capable pour rassembler sans donner à choisir entre un bord ou l'autre de l'échiquier politique.
Pour la suite...

Je reste sidéré par la vanité française : dans un pays aussi divisé que le nôtre, ou de plus on s'entre-diabolise à plaisir, comment a-t-on pu s’aventurer dans autre chose qu'un gouvernement technique ?
On gère, en attendant d'autres élections présidentielles. Je me demande si Macron n'a pas essayé de le faire sous les prétexte de Jeux olympiques et de Notre-Dame... Hélas ! La longueur des feuilletons dépend de l'imagination des auteurs, de leurs moyens et de la patience du public.

Aliocha

On ne vous reprochera pas vos naïvetés, notre hôte, mais votre cécité partisane coupable, qui refuse de voir que l'état du pays n'est pas dû au président qui doit son élection aux impérities d'un clivage obsolète, comme son échec est dû au tir de barrage des deux partis de gouvernement qui n'ont plus que l'alliance avec leurs extrêmes pour s'accrocher à un pouvoir qu'ils n'ont su que vilipender en leurs luttes intestines, yeux brûlés qui ne voient même pas le temple du libéralisme à l'ouest incendié, comme le soviétisme à l'est effondré qui envoie ses enfants s'entredévorer au théâtre de toutes les boucheries.

Vous voilà donc à compter sur Zemmour l'invité de Trump pour célébrer sa lutte contre l'immigration en invitant Canadiens et Mexicains à éteindre le feu que les nababs ultra-dominants sont incapables de maîtriser, au nom de la liberté.

Nous sommes donc obligés et contraints de compter sur le bègue palois vieillissant pour vous ramener à la raison qui n'est pas du plus fort mais du plus juste, puisqu'ici votre sens aigu de la justice se perd aux considérations mondaines des clans, espérant que vous saurez revenir aux lumières de la foi qui permettent de s'examiner avec lucidité, quand la naïveté ne vous donne aucune excuse pour à nouveau vous tromper.

Vous saurez alors soutenir la seule geste raisonnable qui est celle d'un compromis déterminé et vaillant, ce commun accord européen seul à même de garantir l'existence des vieilles nations qui enfin, à la différence des partis aveugles, auront su tirer les enseignements de la défaite de toutes les dominations pour offrir au monde la quintessence de sa mission, la réconciliation.

Sinon, choisissez donc librement d'aller brûler au feu de toutes les inconsciences qui rêvent encore des victoires de leur clan, pour ne promettre que l'anéantissement.

Achille

"Essayons d'imaginer ces personnalités réunies dans un même espace politique. Au lieu de jouir de leurs apparentes contradictions - elles ne sont pas éclatantes ! -, elles coexisteraient et leur force serait que chacune, en quelque sorte, serait un contre-pouvoir pour les autres, avec un Premier ministre respecté." (PB)

Pour qu’une "dream team" puisse fonctionner au maximum de ses capacités, il faut un capitaine, respecté par celle-ci, qui la dirige et lui donne les bonnes orientations.
Cela a été le cas avec le Général, chef incontesté de la majorité tout le temps où il était au pouvoir.
François Mitterrand qui avait réussi à asphyxier toutes les velléités de ses alliés par un programme commun qui était surtout le sien.

La victoire ne peut être acquise qu’avec un chef charismatique à la manœuvre.
Pour l’instant on a plutôt l’impression d’assister à une démonstration d’individualités qui se la jouent perso.
Certes le binôme Darmanin-Retailleau semble bien fonctionner, mais il faut voir ce qu’il donnera dans le temps. Plus s’approchera l’échéance électorale, plus les divergences risquent d’apparaître. Il ne peut y avoir deux crocodiles dans le même marigot.

Alors qui émergera parmi les personnalités de droite, le moment venu ? David Lisnard, F-X Bellamy, Éric Ciotti, Xavier Bertrand, Michel Barnier, sans oublier Laurent Wauquiez qui se considère au-dessus du lot ?

Tant d’événements peuvent se produire d’ici là qu’il est bien difficile de faire un pronostic.
Mais de grâce, qu'on arrête de nous prédire un duel Marine Le Pen - J-L Mélenchon parfaitement improbable, vu que ce dernier a perdu tous ses alliés et que le NFP est une coquille vide.

Marc Ghinsberg

« La droite pourrait avoir une dream team… » nous dit Philippe Bilger.

Nous sommes le 4 décembre 2021, il écrivait :

« Quelle belle équipe de France en effet.
Valérie Pécresse, une femme ayant le courage de dire et la volonté de faire. Éric Ciotti, une ligne courageuse, sincère et constante, une droite qui en effet, selon sa juste intuition, rend inutile l’extrême droite. Michel Barnier à l’allure présidentielle mais sans doute pas assez préoccupé de démontrer le caractère irremplaçable de son apport. Xavier Bertrand le valeureux, qui a commis dès le début des erreurs de tactique mais qui a eu le rôle capital de persuader toute la droite que la victoire était possible, qu’elle était même nécessaire et qu’Emmanuel Macron ne pourrait pas s’en tirer à bon compte avec sa mansuétude régalienne qui a abîmé la France. Philippe Juvin, candidat de témoignage si on veut, mais alors de quelle qualité ! Vif, surprenant, sans démagogie, brossant le tableau effrayant d’un monde hospitalier laissé tel quel depuis le début de la pandémie. »

On connaît la suite.
De la belle équipe de France à la dream team, on peut continuer de rêver. La réalité est moins rose. Les calculs à courte vue du PS et des LR risquent de nous conduire tout droit à un choix impossible entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ou Jordan Bardella - que vous ignorez superbement depuis quelques mois.

Compte tenu du rapport des forces du moment, la seule solution raisonnable est celle d’une coalition allant des socialistes aux LR en passant par les différentes nuances du centre.

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