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16 janvier 2025

Commentaires

hameau dans les nuages

@ Exilé | 20 janvier 2025 à 10:50
"Mais bien entendu, les nuisibles les plus tordus s'acharnaient à explorer les moindres propos de JMLP à la loupe y compris les plus anodins voire ceux qui relevaient du domaine public, pour essayer d'y trouver matière à quelque mauvais procès ad hominem."

Et vous allez voir ces petites chochottes, engoncées dans leurs privilèges, qui se mettront à piailler comme des pintades quand il y aura de plus en plus de passages à l'acte. "Mon Dieu mais cètroporible !" découvrant avec stupéfaction, et heurtant, le mur des réalités. Ils iront peut-être se mettre au vert mais devront apprendre la modestie. Dur labeur.

Il n'avait fait que prévenir quitte à passer pour un oiseau de mauvais augure. Il doit bien rire.

Exilé

« Je compare à la manière dont Jean-Marie Le Pen avait usé de la même argumentation en soulignant qu'il convenait d'abord de s'occuper du prochain plus que du lointain mais son style, son oralité mettaient de l'âpreté là où Roger Scruton nous convainc doucement. » (PB)

JMLP a seulement fait usage du procédé des « petites phrases » qui est souvent employé par le microcosme politico-médiatique selon le principe qu'une « petite phrase choc vaut mieux qu'un long discours », avec certes le risque des problèmes d'interprétation plus ou moins oiseuse susceptibles d'en découler.

Dans cet exemple, c'est à peu près ce que la loi enjoint aux Français en leur demandant de s'occuper [d'abord] de leurs enfants.
Ce qui rejoint l'adage : « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».

Mais bien entendu, les nuisibles les plus tordus s'acharnaient à explorer les moindres propos de JMLP à la loupe y compris les plus anodins voire ceux qui relevaient du domaine public, pour essayer d'y trouver matière à quelque mauvais procès ad hominem.

Jean sans terre

Voyons Savonarole, vous êtes un intervenant fin et perspicace. Vous n’allez pas tout de même pas nous faire croire que vous pensez qu’il y a encore une utilité, dans la société contemporaine, à lire les auteurs ? Peu importe ce qu’ils ont à dire dans le fond. Un article abrégé suffira pour se faire une opinion, ou mieux encore, Wikipédia. Les messages sont publicitaires et nous sommes tous plus ou moins des consommateurs.

Vous avez voulu faire une pique pour montrer que vous étiez différent et plus malin. À mon tour de vous en faire une à votre détriment. Je dirais que M. Charoulet est encore plus fin que vous puisqu’il lit et relit La Bruyère, Pascal, Molière, plutôt que Scruton.

Axelle D

@ Savonarole

Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que "l'ensemble", ce qui n'est pas rien, des "scribouillards" (terme péjoratif) du blog Bilger seraient des nullards incultes ?
Personnellement, je n'en ai pas l'impression et bien que ne faisant pas partie des plus cultivés de ce blog, j'ai plaisir à continuer à le lire et le commenter en raison de la qualité et de la diversité des billets, ainsi que du niveau de la plupart des commentateurs, qui contribuent grandement à son intérêt.

Ainsi que Philippe Bilger lui-même en attestait récemment en souhaitant ses voeux il y a quelques semaines à ses commentateurs :
"J'espère très égoïstement que vous serez de plus en plus nombreux sur ce blog à m'offrir approbations, critiques ou nuances mais dans une forme qui fera honneur à cette "justice au singulier".

Savonarole

Ce qu’il y a d’amusant sur ce blog, c’est lorsqu’on s’aperçoit que dès lors que Monsieur Bilger évoque un auteur, un avocat, un philosophe, on découvre que l’ensemble des scribouillards de ce blog n’en n’ont jamais entendu parler. Mais ça ne les n’empêche pas de la ramener et de discourir ; nos rois de la charentaise aux pieds au coin du feu nous infligent leurs avis péremptoires.
Sauf erreur de ma part, aucun d’entre vous n’a lu Scruton, que dalle, que pouic, walou, nada…

De lui, je vous recommande « L’Erreur et l’Orgueil - Penseurs de la gauche moderne » un réquisitoire sur nos philosophes français des sixties. Une bande de nullards…

Et si vous n’avez rien à dire, taisez-vous.

Ellen

@ Giuseppe | 19 janvier 2025 à 10:13

Merci de nous avoir donné toutes ces explications et informations. J'apprécie !

Jean sans terre

@ Michel Deluré

Vous pointez là le défaut principal de la démocratie. Elle ne peut durer que tant que le citoyen est vertueux. Lorsqu’il ne l’est plus, elle disparaît.

La vertu ne va pas de soi. Tout un ensemble de principes et de valeurs la fondent. Les nôtres actuels sont-ils assez efficients ? J’en doute. Il n’est qu’à voir ce qu’est devenue la société en cinquante années. Pour quels motifs les choses iraient en s’améliorant ? Les hommes ne sont pas devenus meilleurs depuis. Au contraire, je dirais que sous l’effet de la transformation des mœurs, ils sont devenus pires.

Vous avez raison. La responsabilité est collective et le peuple s’est choisi des dirigeants à son image.

Michel Deluré

@ Jean sans terre 19/01/25 13:12

Je pense toujours qu'il semble difficile, lorsque que l'on est aux manettes d'un pays et non en train de refaire le monde planté derrière le comptoir du bar du coin, de débattre du pouvoir d'achat dans l'ignorance des mécanismes qui interagissent entre ce sujet et l'économie. Affirmer cela n'est pas prétendre que ceux que l'on qualifie d'économistes sont infaillibles. Ils peuvent comme tout le monde être dans l'erreur, l'économie n'étant nullement une science exacte. Mais le risque que celle ou celui qui méconnaît l'économie soit dans l'erreur est encore beaucoup plus important.

Un des problèmes les plus graves en France est que depuis plusieurs décennies tout le monde, responsables politiques comme citoyens, ignore ou feint d'ignorer, pour des raisons que l'on ne connaît que trop, les bases les plus élémentaires de l'économie et notamment celle selon laquelle on ne peut dépenser et donc distribuer que la richesse que l'on crée. On préfère invoquer Keynes et sa théorie du déficit budgétaire, oubliant au passage que cet économiste ne péconisait le recours à cette théorie que dans un cadre strictement conjoncturel et non structurel.

Aussi longtemps que le réalisme économique ne l'emportera pas sur le clientélisme électoral et que l'électorat avalera naïvement toutes les promesses faites et qui ne peuvent être raisonnablement tenues, nous serons alors en droit de douter du redressement du pays.

Jean sans terre

@ Michel Deluré | 18 janvier 2025 à 16:45

On disait de DSK à l’époque où il officiait au FMI qu’il était un brillant économiste. J’ai voulu le vérifier. J’ai attentivement noté toutes ses prévisions sur l’économie du monde. Toutes, je dis bien toutes, se sont révélées fausses. J’ai découvert, par cette observation, que les médias avaient le rôle de façonner l’opinion et de l’incliner.

Aujourd’hui, tout le monde affirme que MLP et le RN auraient un programme économique bancal. Cette unanimité me pose problème car, par l’expérience susdite, j’ai appris que les médias dont l’indépendance est à peu près nulle, servent d’abord les intérêts de leurs propriétaires, qui divergent de ceux de leurs spectateurs, plutôt que la vérité.

Depuis le départ du général de Gaulle, l’endettement de la France est passé de 7 % du PNB à plus de 120 % du PIB pour culminer à 3.300 milliards d’euros. En moins de vingt ans, les trois derniers présidents ont doublé l’endettement par rapport au PIB et l’ont accru de près de 2.000 milliards, soit plus de 30.000 € par tête, ou 120.000 € pour un couple avec deux enfants. Un tel ménage dispose en France de ressources moyennes annuelles d’environ 50.000 €. Je ne discerne pas comment il fera pour le rembourser. Ses faibles capacités d’épargne serviront à rembourser l’emprunt et il ne disposera plus de capacité d’épargne pour investir. Son avenir est par conséquent sérieusement compromis et hypothéqué.

Certainement, Emmanuel Macron et derrière lui tout le bloc central qui a conduit à ce désastre financier disposent plus que les autres de compétences économiques supérieures. À vous lire, du moins, c’est ce que je comprends.

Il s’avère que c’est faux et pis encore, c’est moralement condamnable. J’image le jeune enfant ou encore le bébé, non encore né s’il a la chance que sa mère opte pour le faire vivre plutôt que de l’avorter, qui n’a rien demandé, qui ne s’est jamais exprimé, qui n’a jamais voté, et sur qui tout cet amoncellement de dettes pèse.

Voilà où a mené le bloc central élargi. Voilà ce qu’a produit la modération de la démocratie française dans sa plus haute expression éthique. Voyez-vous, M. Deluré, j’ai beaucoup de peine à entendre vos raisons.

Ces remarques résonnent en accord avec les observations de l’intellectuel britannique dont le portrait est fait dans le billet. Il faudra bien un jour que les Français décident de mettre de l’ordre dans l’économie de leur foyer et pour cela qu’ils changent radicalement leur façon de penser. Ce n’est pas pour demain. Ils préfèreront attendre de heurter le mur de la dette. Ils préfèreront que leurs créanciers leur dictent leur conduite.

Si je versais dans le complot, je dirais qu’il n’est pas sans intérêt de mener la France à la ruine. La terreur où elle sera lorsque cela arrivera l’obligera à consentir à des choix qu’elle n’aurait pas faits en d’autres circonstances.
Finalement, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Français, ayez confiance dans ceux qui vous dirigent. Vous pouvez retourner dormir en toute tranquillité. L'État, et tous les talentueux à sa tête, veille.

Giuseppe

@ Ellen | 18 janvier 2025 à 16:30

Déjà on copie ce qui marche bien et est efficient chez les autres. Je prends l'exemple que je connais un peu, ayant mis à niveau ou construit quelques parties d'hôpitaux et j'en ai vu des services techniques ! Attachés d'hôpitaux pléthoriques, je me retrouvais en face lors de réunions à 1 pour 11. J'ai compté ce jour-là, tellement cela paraissait ahurissant, je m'en souviens encore.

La Santé en Allemagne et dans les pays nordiques est souvent citée en exemple pour son efficacité et sa bureaucratie moindre.

En Allemagne, la gestion de la santé est décentralisée, ce qui permet une meilleure adaptation aux besoins locaux. Les Länder (régions) ont une grande autonomie pour gérer les services de santé. Il existe une centaine de caisses d'assurance maladie qui sont en concurrence. Cela les oblige à être plus efficaces et à mieux gérer leurs ressources.

Les systèmes de santé nordiques, comme ceux de la Suède et de la Norvège, ont moins de niveaux hiérarchiques et de paperasse, ce qui permet de réduire les coûts et d'améliorer l'efficacité. Ils investissent beaucoup dans les soins primaires et la prévention, ce qui réduit la nécessité de soins hospitaliers coûteux.

L'Allemagne et les pays nordiques utilisent largement la technologie pour améliorer l'efficacité des soins de santé. Par exemple, la numérisation des dossiers médicaux et l'utilisation de l'intelligence artificielle pour diagnostiquer et traiter les patients.

Pour la suite du régalien, les mêmes méthodes donnent les bons résultats, il paraît que des centaines d'agences Machintrucchose ne servent strictement à rien, c'est le maire de Béziers qui confirme aussi qu'il a baissé sa masse salariale de 11 % sans faire péter la caisse et il dit qu'il peut faire largement mieux.

Moins d'élus, moins de tentations de jeter l'argent public par les fenêtres, 11 000 communes en Allemagne, combien en France ?
Bon je ne vais pas vous faire la liste tout le monde la connaît, mais ce qui manque le plus c'est le courage, le C O U R A G E politique.
Et puis comme l'a fait Robert Ménard quand il a démonté Hervé Morin sur les possibles économies stratosphériques à réaliser dans les couches du millefeuille.

Et pour l'exemple, 10 % de mois au budget du Sénat et de l'Assemblée ce seront 90 MILLIONS! d'euros tous les ans d'économisés. Tous les 10 ans 1 MILLIARD!
10 % c'est une misère d' effort. Récemment Christelle Morançais, présidente de la région Pays de la Loire, a fait des coupes budgétaires importantes. Elle a réduit les dépenses dans les secteurs culturel, sportif et associatif.

Elle a justifié ces mesures comme nécessaires pour l'avenir et pour se recentrer sur les compétences prioritaires de la région. Quand on arrose des clubs professionnels ce n'est pas normal, elle fera plus, pour l'instant elle a dit que ce n'était qu'un début, le temps que certains puissent retrouver du pognon ailleurs dans des poches privées.
Elle n'a pris personne en traître, elle avait annoncé la couleur bien avant. Et tout à l'avenant. Du courage, rien que du courage, seulement du courage et pas de carriéristes, juste de vrais politiques et de l'abnégation.

Aliocha

@ Giuseppe

Vous devriez écouter Mélenchon à 1:24:29, il démontre que vous vous trompez sur la mollesse de Bayrou, fantasme de ceux qui croient que renoncer à la conflictualité serait abandonner toute détermination, ce que par ailleurs vous reconnaissez en soutenant le président et la République de coalition, qui exige que vous aussi mettiez de côté vos inimitiés, quelles qu'en soient les légitimités de leur colère, pour que le point marqué par Bayrou contre les destructeurs de compromis confirme dans les combats qui viennent leur défaite qui n'est que celle du pays à enfin assumer sa destinée.
Nous vaincrons, avec la liberté, et non pas avec ceux qui sont, sous leur dehors d'insoumission, esclaves de leurs colères et victimes de leur passion.

https://www.youtube.com/watch?v=NN7kUtlUXt0

Axelle D

@ Jérôme

Inaperçu votre prétendu jeu de mots ?
Certes pas, mais qui aurait voulu réagir à ce que vous qualifiez à présent de plaisanterie et qui était en fait une saillie extrêmement vulgaire, voire insultante à l'égard de l'hôte de ce blog, eu égard à ses références qui ont droit à un minimum de respect même si l'on ne partage pas leurs idées.
En réalité, vous vous vous êtes conduit en gougnafier et vous êtes pris un vent, ce qui n'est pas volé !

Exilé

« J'apprécie tout particulièrement ce qu'a rappelé Viktor Orban en remettant à Roger Scruton la plus haute distinction hongroise le 3 décembre 2019 : "Comme nous l'avons appris de notre bien-aimé professeur, le conservatisme est tout sauf une idéologie : c'est l'antidote à l'idéologie". En effet, on entend trop souvent des idéologues de gauche la réplique facile que le libéralisme, l'approche conservatrice, seraient également une idéologie et pâtiraient des mêmes vices que ceux qu'on leur impute. » (PB)

Quand nous savons comment une partie du microcosme politico-médiatique français traite Viktor Orban de tous les noms d'oiseau possibles, nous pouvons comprendre de quel côté se trouve la classe.

Achille

@ Ellen | 18 janvier 2025 à 14:48
« Alors là je vous rejoins pour une fois. Si votre Emmanuel Macron avait le même état d'esprit lucide, le même discours et la même ferveur pour la France qu'a depuis toujours Philippe de Villiers, la France ne serait pas au fond des abîmes et ignorée. »

Oui, enfin les choses ne se passent pas d’une façon aussi simpliste que les présente "le vicomte". D’ailleurs vu son long parcours politique, il le sait très bien.
Là je pense qu’il faisait de la provocation et visiblement ça a marché ! :)

Michel Deluré

@ Serge HIREL 17/01/25 19:20

Vous écrivez que l'économie n'est pas une des matières dans laquelle MLP excelle, ce dont nous nous étions effectivement rendu compte et qui est dommageable lorsque l'on aspire à diriger un pays, ajoutant cependant quelques lignes plus loin qu'elle se sent par contre beaucoup plus à l'aise sur le terrain entre autres du pouvoir d'achat.

De mon point de vue, voilà qui pose tout de même problème car économie et pouvoir d'achat me paraissent des domaines indissociables. Comment assurer à une société un pouvoir d'achat satisfaisant, à défaut d'être élevé, et qui progresse régulièrement sans maîtrise de l'économie ?

Affirmer vouloir mettre toute son énergie au service de la lutte pour le pouvoir d'achat, objectif ô combien louable et qui ne peut que réjouir tous les citoyens, est une chose, être en capacité de mettre réellement en oeuvre une politique permettant d'atteindre cet objectif en est une autre.

Or jusqu'à présent, les mesures économiques sont très loin de constituer le point fort du programme du RN !

Ellen

@ Giuseppe | 18 janvier 2025 à 14:21

Critiquer c'est normal et même sain. Surtout quand on n'est pas dedans. Mais alors que proposez-vous pour que la France aille de l'avant dans de meilleures conditions ? Pas une seule proposition de votre part ?

Avec des sbires de "cinglés" révolutionnaires de l'extrême gauche face à vous, je vous vois vite sortir vos gants de boxe et les affronter direct à la moindre insulte. Pas sur le ring, mais à l'AN.

Ellen

@ Achille | 18 janvier 2025 à 06:27

Alors là je vous rejoins pour une fois. Si votre Emmanuel Macron avait le même état d'esprit lucide, le même discours et la même ferveur pour la France qu'a depuis toujours Philippe de Villiers, la France ne serait pas au fond des abîmes et ignorée.

Difficile de pardonner ses propos qui tuent notre pays. Emmanuel Macron lors de sa visite en Algérie, contre la France : "La colonisation est un crime contre l'humanité, c'est de la barbarie, devant laquelle la France doit faire face".

EM devrait retourner à l'école et apprendre l'histoire.

L'Algérie était sous l'empire des Ottomans turcs depuis deux siècles.
Rappel : qui a massacré et décapité en premier des milliers de marins français arrivés au port d'Alger en 1818 sinon les Algériens, puis vendaient ensuite les têtes des Français à 100 piastres aux plus offrants ? Et bien, c'est l'Algérie islamiste bien sûr !!

Giuseppe

"Dans des genres différents, en Italie et en France, deux personnalités - une femme de pouvoir, un ministre exemplaire - qui sortent du lot !" (PB)

Le plus nul d'entre les nuls, lui on ne peut pas dire qu'il sort du lot. Il n'a pas changé, ses costards le boudinent toujours autant et ses blagounettes toujours aussi pourries, et l'intelligence affichée des Davet et Lhomme ne l'ont pas grandi.

Goinfré de pensions de retraite, il se ferait passer pour un affectif du populo, il n'est en fait qu'un grand bourgeois au service de l'inutile
ll nous a menés au désastre, il n'était pas le seul, Sarko et Cie ne valent pas mieux, on attend le Messie, viendra-t-il un jour ?

Finalement le situation provoquée par Macron est idéale, elle permet d'avoir secoué le cocotier, de faire l'inventaire réel des possibilités d'une République de coalition en place de ses effets, et de la vie que l'on peut mener en France avec une telle Assemblée.

Bayrou est bien un centriste, il n'aime ni l'eau chaude, ni l'eau froide, fidèles à leur image ce sont des capitulards, sans courage et avides de pensions et de carrières.
Il ne pouvait en être autrement, avec l'eau tiède vous ne pouvez pas enlever toutes les scories il faut faire bouillir l'eau pour la rendre potable.

La droite centriste sont des "en même-temps", ils n'ont jamais rien apporté au pays, des mous du manche, des mous du genou, et des corps sans squelette.
Vivement qu'il dégage, j'entends parler plus que jamais de reprendre des discussions et autres palabres sur les retraites, on n'en sortira pas.

Jérôme

Cher Robert,

Je ne connais pas ce monsieur.
J'avais fait un jeu de mot sur son nom qui était passé inaperçu. Pas longtemps. Ma correctrice préférée a du coup supprimé mon ânerie du fil 😀
Je l'avais appelé Roger Scrot*m, d'où ma plaisanterie plus olfactive que pertinente.

sylvain

Sujet sur Orban ? ça m'intéresse, en voilà un vrai chef d'État, un leader qui fait son boulot, celui de protéger son peuple contre l'invasion islamiste criminelle narco et les sectes woke LGBT qui pervertissent les gamins dans les écoles, comme chez nous avec l'aval de la ministre de cette Éducation nationale dégénérée.

Heureux Hongrois, surtout ne cherchez pas à nous imiter, nous vivons dans une société ruinée économiquement, une France humiliée par tous les pays du Maghreb et d'Afrique, sous le joug des envahisseurs islamistes barbares criminels sanguinaires, gouvernés par un cinglé qui insulte la France à l'étranger et qui s'est donné pour but de détruire notre race, notre culture et religion, et une bonne partie de députés délinquants de gauche collabos traitres allah France, les PS PCF EELV pastèques, les LFI-Hamas, les NFPalestine, qui siègent tous en toute impunité allah-semblée nationale.

Nous avons perdu hélas un vrai patriote pur et dur et qui envoyait paître tous ses ennemis, Jean-Marie Le Pen, le seul qui aurait pu rehausser le niveau de la France et lui redonner ses lettres de noblesse ; malheureusement il faut se contenter d'un RN ramolli, timide, trop poli.

Nous ne sommes pas près d'avoir un Orban allah tête du pays mais le mériterions-nous, petit populo craintif peureux agenouillé soumis couché repenti ?

Aliocha

@ Jean sans terre

Vous n'allez pas assez loin dans les conséquences de la révolution en cours.

Vous ne pouvez donc pas vous apercevoir du mécanisme de doubles monstrueux dont vous êtes la victime en votre dénonciation du wokisme qui, à l'évidence, fait de vous un woke comme les autres, vous amenant où ancestralement toutes les institutions conduisent, au sacrifice de celui qui tient lieu de monarque actuellement pour éviter de vous envisager, comme vous le reprochez à caroff sur le billet précédent, en persécuteur.

L'Ancien Régime a échoué pour la même exacte raison, et la mort de Dieu a détaché l'humanité des chaînes des illusions d'un ordre construit sur un mensonge, pour affirmer que ce dieu ne pouvait pas mourir puisqu'il n'existe que dans l'idée que les humains s'en font, aussi fausse que celle de la souveraine autonomie de leur désir d'immortelle domination.

Reste donc à s'apercevoir de cette réalité et de renoncer à toute persécution, serviteur du souffle saint qui travaille une humanité dans l'objectif d'une réconciliation, au prix éventuel mais déjà payé de la crucifixion, cette expression du seul vrai Dieu à même de nous orienter vers la rédemption.

Là est le sens de toutes nos révolutions et de toutes les libérations.

Reste donc, cher Jean, à retrouver la foi si française des petits enfants que tous nous sommes, pour servir le seul vrai roi réel, la raison d'équilibre de toute relation qu'est l'amour du prochain comme exacte définition du seul modèle fiable, substitution du sacrifice par son pardon, formulation en langage humain de la parole du Dieu vivant, Celui qui n'accepte en sacrifice que l'esprit broyé et le cœur brisé de nos désirs de domination, pour de leur erreur nous en offrir l'émancipation.

https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc

Achille

« J'apprécie tout particulièrement ce qu'a rappelé Viktor Orban en remettant à Roger Scruton la plus haute distinction hongroise le 3 décembre 2019 : "Comme nous l'avons appris de notre bien-aimé professeur, le conservatisme est tout sauf une idéologie : c'est l'antidote à l'idéologie" » (PB)

Nous aussi, nous avons, en France notre "Roger Scruton", voire carrément notre Victor Orban. Il s’agit de Philippe de Villiers.
Difficile de faire mieux en matière de conservatisme quand on écoute son programme. Même au RN ils n’ont pas osé ! :)

Xavier NEBOUT

L'illettré qui ne connaissait pas le héros du jour, se dit que ce n'est parce qu'on n'a rien à dire qu'on..... Alors, il a lu l'article de Wikipédia le concernant.

Nous y voyons dès le début qu'il se disait humaniste, autrement dit qu'il n'avait rien compris à la spiritualité, ce que confirme la suite.
Il avait certes raison sur toute la ligne concernant la politique, mais il se vendait encore passé la cinquantaine à des marchands de tabac pour écrire des articles favorables au tabagisme.
Or, outre que la cigarette assure la joie finale de voir ses enfants vous regarder en pensant : "Papa pourquoi es-tu assez stupide pour mourir ainsi ?", passé la dernière bouffée, elle va manquer pour passer à l'étage au-dessus.
La vente de tabac relève ainsi du pire crime contre l'humanité en ce qu'il compromet le salut de l'âme.
Alors, si par mégarde j'avais acheté un livre du héros, je le jetterais...

Jean sans terre

@ Serge HIREL

Votre mise en perspective de la droite française est brillante et pleine de perspicacité, à supposer que le RN soit de ce côté, ce qu’il dénie, mais peu importe.

Ceux qui ont à cœur de conserver le plus qu’il est possible de la société française doivent se rassembler auprès de celui ou de celle qui a le plus de chance de gagner. D’évidence aujourd’hui il s’agit du RN et plus particulièrement de MLP. Cette femme, malgré des défaites cuisantes, a produit des efforts assez considérables afin de se montrer exemplaire et de s’améliorer. Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître.

Je veux bien entendre des gens comme Robert Marchenoir me soutenir qu’elle ne conservera pas grand-chose. En effet, les mutations de la société française sont très avancées et le RN ne reviendra pas sur les avancées sociétales qui ont déjà été entérinées avec les faveurs populaires de pratiquement toute la société. Je ferai observer qu’avec les partis qui gravitent autour du président, les mutations sociétales seraient plus encore accélérées. Je n’ai jamais vu de différences fondamentales pour ce qui concerne les mœurs et la façon de vivre en société entre l’extrême gauche et l’extrême centre. Les deux vont dans la même direction. La droite nationale aussi mais avec une ou deux générations de retard.

Les woke d’hier sont les jeunes qui arrachaient les pavés en 68 ou encore ceux qui vécurent dans la transgression des mœurs de leurs parents. C’est-à-dire à peu près toute la génération des vieillards qui aujourd’hui font le gros des troupes du macronisme.

Ce mouvement n’est pas près de s’arrêter. Il n’y a aucune raison tant il dévide mécaniquement les conséquences de la révolution culturelle postérieure à la mort de Dieu et à la propagation dans toute la société d’un matérialisme hédonique centré sur l’individu déraciné.

Je vais trop loin dans la déclinaison des conséquences. L’important à court terme est de ne pas permettre au pire d’advenir mais de donner encore et toujours ses faveurs au moindre mal. MLP me paraît dans tout ce qui se propose dans l’offre politique ce moindre mal. Le bloc central, qui est présenté comme être l’unique choix rationnel, est en vérité un des agents actifs qui mène le plus à ce que l’on redoute dans la société. Il n’est qu’à voir tout le mal qu’il a contribué à faire dans la société en seulement huit années. Il faut se tenir prêt. Une nouvelle élection présidentielle pourrait survenir plus tôt que l’on ne croit.

Serge HIREL

Ce billet de notre hôte fait suite avec bonheur à son entretien avec Sarah Knafo. Au-delà du rappel de la nécessité du combat acharné que doivent mener « les droites » contre le progressisme et le wokisme, qui, l’un et l’autre, conduisent notre civilisation à sa perte, il aborde entre les lignes leurs désaccords, importants, mais qui ne sautent pas aux yeux du quidam, en matière de philosophie politique. Ils se traduisent par des offres divergentes, empêchent leur fusion, mais entravent aussi leur alliance, attendue pourtant par une large majorité de leurs partisans.

Dans ses propos, identiques à ceux d’Éric Zemmour, Sarah Knafo, sans renier d’un pouce son attachement au passé, aux traditions, aux origines de la France, se montre « libérale », c’est-à-dire ouverte à un progressisme raisonnable, à une économie mondialisée, mais néanmoins respectueuse de l’intérêt national, à un dialogue entre les nations, y compris celles qui apparaissent belliqueuses. Elle est favorable - et le dit - à la retraite par capitalisation, aux crypto-monnaies, apprécie Javier Milei, Donald Trump, Elon Musk... Une seule frontière, infranchissable : le refus absolu de l’immigration de masse.

Marion Maréchal, présidente d’Identité-Libertés (ex-Mouvement conservateur), sans être franchement protectionniste, a moins d’appétit pour ces évolutions. Elle ne les rejette pas, mais s’en méfie, certaines d’entre elles, tels les réseaux dit « sociaux », pouvant servir de porte d’entrée quasi incontrôlable au progressisme et au wokisme. « Illibérale », moderne sans son discours et sa gestuelle, ferme mais néanmoins jamais dans l’opprobre de l’adversaire, comme son grand-père, JMLP, elle fait de la famille, des proches, la colonne vertébrale de la société et n’accepte rien qui pourrait leur nuire... L’immigration de masse en particulier.

Un texte de Laurence Trochu, ancienne présidente du Mouvement conservateur, députée européenne comme MM, exclue elle aussi de Reconquête! pour avoir développé une stratégie d’union des droites divergente de celle d’EZ, éclaire bien ce positionnement, très proche de celui de Roger Scruton.
https://lenouveauconservateur.org/rubriques/culture-civilisations/oikophilie-lamour-du-chez-soi/

Marine Le Pen, elle, s’apparente au « vieux monde »... et c’est pour le RN - et pour les autres droites - un atout important, parce que les Français, en majorité, y compris au sein du « peuple de gauche », partagent peu ou prou ses convictions : le pays allait mieux avant... et la mondialisation a aggravé, aggrave ses malheurs.
Frontières, souveraineté, protectionnisme, immigration, sécurité... la philosophie politique de MLP est claire : elle maintient la barre à droite tout autant que son père, avec la même force, la même fermeté que lui. Mais, à la différence de celui-ci, qui a toujours admis qu’il n’accéderait pas au pouvoir, elle sait qu’elle en est proche et doit s’y préparer. La cravate et l’ordre à l’Assemblée, la parole apaisée, les vœux dans un décor présidentiel, la dédiabolisation, achevée par le décès de sons père, l’abandon dans le programme de propositions controversées - l’euro, le Frexit...et même la CEDH - en sont les moyens. Tout comme ce paternalisme d’autrefois, évident tout au long de son séjour à Mayotte.

L’économie, le numérique, l’IA... MLP n’excelle pas dans ces matières... pas plus qu’une grande partie de son électorat. Pourquoi dès lors aborder ces sujets, au risque de se planter... Le souvenir est encore douloureux. MLP a pris le parti de labourer sur des terrains qu’elle connaît par cœur : l’immigration, la sécurité bien sûr, mais, surtout, désormais, le pouvoir d’achat et la misère sociale. Deux dossiers sur lesquels EZ, SK et MM sont beaucoup moins à l’aise.

Bien sûr, ces trois droites « nationales » ne peuvent pas fusionner du jour au lendemain. Mais, d’accord sur un grand nombre de sujets, visant un même objectif, le retour à une France puissante et indépendante, combattant les mêmes adversaires, complémentaires donc, elles doivent se parler, s’entendre et, lorsque le temps sera venu de la présidentielle, présenter un front commun, annoncé à l’aube de la campagne du premier tour et réalisé pour affronter le second. Installées au pouvoir, face aux réalités, unies sur l’essentiel, elles auront tôt fait de trouver le chemin du compromis sur leurs divergences d’aujourd’hui.

Reste LR... Épuisé par la course à la présidentielle engagée bien trop vite, privé de ses jeunes ténors qui, en 2017, ont franchi le Rubicon sans hésitation, archi-divisé entre les « durs », les « Macron-compatibles », les « pro-Wauquiez », les « pro-Bertrand » et les autres écuries, le parti néo-gaulliste est devenu l’ombre de lui-même, un parti sans échine, qui s’étiole au fil des élections, y compris dans ses fiefs en région. Sans Retailleau, sans Lisnard, il serait tout juste comparable au PS, qui, pour sembler exister, a osé hier défier son maître.
Lors de la prochaine présidentielle, le candidat LR sera balayé dès le premier tour... et ses électeurs, piteusement, devront aller à Canossa.
Laquelle des trois « droites » irait perdre son temps à le courtiser alors qu’il va tomber comme un fruit gâté ?

Robert

Je connaissais le nom de Roger Scruton et sa tendance conservatrice. Mais je n'ai jamais lu ses livres.
Pour répondre à Jérôme quand il affirmait que "sa philosophie ne sent pas bien bon paraît-il", il lui suffirait de lire la notice que France Culture lui a consacrée à sa mort : https://www.radiofrance.fr/franceculture/mort-du-philosophe-roger-scruton-estheticien-et-theoricien-conservateur-2619316 pour au minimum avoir une idée de sa pensée.

Et, de fait, Monsieur Bilger, je rejoins votre analyse d'autant plus que je m'inscris dans cette pensée anti-marxiste et anti-mai 1968, étant nationiste mais pas du tout nationaliste, partisan de la souveraineté des nations et opposé à leur disparition dans le magma informe de l'UE actuelle, adepte du progrès mais ennemi du progressisme, notamment sociétal, qui nous a conduits où nous sommes, au bord du précipice...

Achille

@ Antoine Marquet | 17 janvier 2025 à 11:49

J’avoue ne pas être un grand connaisseur de la famille Le Pen.

Mais il me sera inutile de prendre une tasse de café fort ou un thé Lapsang Souchong, vu que Pascale, notre modératrice appréciée de tous, a corrigé ma petite erreur, au demeurant bien innocente.

Bonne journée également !

Antoine Marquet

@ Achille | 17 janvier 2025 à 09:45

Marion Maréchal n'était pas la nièce de JMLP mais sa petite-fille. Allez Achille reprenez un café fort ou un thé Lapsang Souchong (bien fumé) et vous reprendrez vos esprits.
Bonne journée

Celtapiou

Merci, Roger Scruton… et merci à vous de diriger le projecteur sur cette philosophie que nous sommes trop peu nombreux à pratiquer !

Même si la France de François Bayrou se regarde dans le rétroviseur, le tsunami venant de Washington va bientôt ébranler une classe médiatique qui permettra à des politiques tels que Retailleau, Bellamy, Lisnard et autres « solides » d’émerger des sables mouvants dans lesquels
François Mitterrand a plongé le pays en 1981 : la faute originelle fut gigantesque, à nous, conservateurs, de relever le défi scrutonien !

Aliocha

Au-delà du désir hégémonique, le réel ne sait réellement s'incarner qu'au niveau micro-local, dont le foyer est la cellule première et que l’État de droit, si menacé par les oligarques déchaînés et de tous les bords, se doit de protéger comme l'instrument le plus apte, en sa fragilité même, à décrire la réalité :

"Scruton conclut : « Ma propre solution – qui consiste à ignorer les réseaux sociaux et à aborder, dans mes écrits, uniquement l’intérêt pour le vrai et le faux, plutôt que pour le permis et l’offensant – m’enferme dans un cercle considérablement plus étroit que la Twittersphère.
Mais ici et là, dans ce cercle, il y a des gens qui non seulement voient l’intérêt d’un discours véridique, mais qui sont également désireux de s’y engager. Et je persiste à penser que cela suffit, comme ce fut le cas pour les moines irlandais qui maintinrent allumée la lampe du savoir pendant l’âge des ténèbres. Ils pensaient peut-être qu’ils perdaient, mais ils ont finalement gagné."

https://bookhaven.stanford.edu/2020/01/roger-scruton-you-are-accused-by-the-mob-examined-by-the-mob-and-condemned-by-the-mob/

Merci d'attirer l'attention sur cette pensée essentielle.

Achille

« Je compare à la manière dont Jean-Marie Le Pen avait usé de la même argumentation en soulignant qu'il convenait d'abord de s'occuper du prochain plus que du lointain mais son style, son oralité mettaient de l'âpreté là où Roger Scruton nous convainc doucement. » (PB)

Ce que confirme sa célèbre phrase : « Je préfère mes filles à mes nièces, mes nièces à mes cousines, mes cousines à mes voisines, mes voisines à des inconnus et des inconnus à mes ennemis. »

Encore qu’avec le temps, il semble qu’il ait préféré sa petite-fille Marion Maréchal, plus proche de ses idées, à sa propre fille...

Xavier NEBOUT

Vous avez dit conservatisme ? Accrochez-vous bien à la rampe.
L'ordre de Malte affiche sur son site aider les migrants depuis chez eux jusque chez nous, avec même une assistance aux déboutés du droit d'asile.

Plus traître, c'est pas possible.


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