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22 février 2025

Commentaires

Jean sans terre

Puisque je suis ignorant de tout, je me suis fié à ma boussole politique qui n’est autre que BHL. Lorsque je m’interroge sur ce qui pourrait être bon et que je ne parviens pas à savoir ce qui l’est, j’écoute BHL. Ce qui est bon est systématiquement à l’opposé de ce que le philosophe dit. Ainsi, après le discours guerrier du président, je suis allé voir les commentaires de ce sage. La réponse a fusé, presque instantanée. Le grand homme a tout approuvé. Je sais depuis ce qui est mauvais.

Aliocha

@ genau

La part d'originalité s'efface par la révélation du phénomène propitiatoire :

"De sorte que ceux qui ont rejeté et crucifié Jésus-Christ, qui leur a été en scandale, sont ceux qui portent les livres qui témoignent de lui et qui disent qu’il sera rejeté et en scandale. De sorte qu’ils ont marqué que c’était lui en le refusant, et qu’il a été également prouvé et par les justes juifs qui l’ont reçu et par les injustes qui l’ont rejeté, l’un et l’autre ayant été prédits."

https://www.penseesdepascal.fr/XIX/XIX2-moderne.php

Aussi, non point feu, mais paix sans le feu par la révélation de la croix.
Juifs et Chrétiens ainsi sont d'une même religion de la révélation du processus archaïque humain pour, en admettant les différences, savoir désormais en reconnaître leur commune similitude.

genau

Personne ne lira jamais ma réponse, donc, "feu !".
La démonstration de Pascal est fidéiste : elle cherche dans la remise entre les mains de Dieu la source et l'aboutissement de toute mystique.
Or, c'est confondre la chose et son objet. Néanmoins la conclusion est valable, sauf qu'il ne faudrait pas employer le mot de religion qui renvoie trop facilement au corpus théologique utilisé : la bible, dans ses divers livres utilisés alternativement et complétés chez les juifs. Il est vrai que rien n'oppose la croyance juive et la chrétienne malgré les efforts qui ont été faits pour justifier la substitution. Ratzinger a très bien fait l'analyse des tensions qui ne permettront jamais de synthétiser les deux approches, mais il parvient à relativiser les oppositions alors que Pascal veut les gommer avec une intention universaliste. Il lui manquait d'éviter les pièges de la tautologie et de la contradiction en traitant les juifs comme une catégorie théologique. Il néglige les contraintes du peuple juif et prive donc la différence entre les obédiences de leur part d'originalité.

Achille

@ Exilé | 25 février 2025 à 10:48
« Une seule solution : le Panthéon. »

Rien ne presse, mais peut-être plus tard… 😊

Exilé

@ Achille | 23 février 2025 à 18:14
« Si j’en crois les dires de Philippe Bilger, le tonneau de BHL est un hôtel particulier. Rien à voir avec celui de Diogène. »

BHL est un philosophe tellement immense, n'est-ce pas, qu'aucune demeure bourgeoise ne serait digne de le recevoir.
Un seule solution : le Panthéon.

Aliocha

Blake et Mortimer et le coup de griffe n'empêcheront jamais avec BHL de rappeler que Pascal avait démontré scientifiquement que Juifs et Chrétiens sont de même religion.

Lodi

Quand on apprécie quelqu'un, on peut avoir deux impulsions : le présenter aux plus de gens possible, le donner à tous...

Ou bien le garder pour soi, comme un jardin secret.

Il est normal de proposer un auteur à tous, l'auteur se livrant à tous comme un soleil brille sur tout le monde, même si en vérité, chaque auteur ne convient qu'à certains.
Et celui qui vous éclaire, il est normal d'en offrir la lumière à tous. Mais pas de l'imposer !

Le problème de certains auteurs, religieux ou philosophes, c'est qu'on veut en imposer la lecture...
Non, je rigole, d'en appliquer la doctrine à tous, doctrine dont quelque clergé ou parti reste le maître. En creux, certains textes idolâtrés donnent légitimité à interdire d'autres textes.

La philosophie incite à la réflexion, certes... À la compassion ou à la justice ? Pas forcément, voyons qui fait le pire... Platon qui avec sa Cité nous sort un mixte amusant entre resucée des trois fonctions des Indo-Européens et anticipe quelque peu sur un contrôle social totalitaire ? Ou bien Aristote avec son esclavage par nature ?
Et il y a bien d'autres cadavres dans le placard.

Donc oui, avoir une démarche philosophique donne de la profondeur, mais elle ne débouche pas forcément sur des abîmes de lumière.
Vive la complexité, et un monde aux lointaines perceptives.
Mais je dirais prudence avec la philosophie, philosophons-la, si j'ose dire. Enfin, pourquoi ne pas oser dire ce qu'on pense du moment qu'on le fait masqué.

La pauvreté qui donnerait des qualités ? Je n'y crois pas plus que la richesse. Les gens passent leur temps soit à accabler les malheureux ou à cirer les bottes des puissants, soit à consoler les malheureux, parfois pour se servir d'eux contre les puissants qu'ils envient. Là-dedans, ni justice ni compréhension de quiconque, modes intellectuelles et manœuvres diverses, rien de plus, tout de trop.

Je ne crois à rien de partial, et à ce propos, vais me donner le plaisir d'un poème de Keats :

"Où est le poète ? Montrez-le ! montrez-le
Vous, les neuf Muses ! que je puisse le reconnaître.
C'est l'homme qui en face d'un homme
Est toujours un égal, fût-il un roi,
Qu'il soit le plus pauvre de la tribu des mendiants
Ou n'importe quelle autre chose étonnante
Que puisse être un homme entre un singe et Platon ;
C'est l'homme qui, devant un oiseau,
Roitelet ou aigle, trouve le chemin
De tous ses instincts ; il a entendu
Le rugissement du lion, et peut dire
Ce qu'exprime sa gorge rugueuse,
Et pour lui le hurlement du tigre
A une signification et frappe
Son oreille comme une langue maternelle."

Enfin, en réalité, les poètes échouent aussi, comme tous les êtres fugaces : comment s'attendre à ce que l'écume ait la constance de la lumière ?
Cependant, plus les fugaces se prennent à prétendre à des explications totalisantes, si possible portées par des groupes que leur nature de groupe et la foi dans le tout rend doublement violents, plus leurs velléités risquent de les faire sombrer dans les ténèbres.
Quand on le fait tout seul, quelle importance ? Qui vise haut peut tomber de haut. La différence entre les aigles et les alpinistes!

Le problème ? Quand on entraîne les autres dans sa chute.
Or quand bien même un philosophe n'aurait rien qui entraîne au pire dans sa besace, il y a le problème de se trouver un maître dispensant de penser par soi-même, danger sur lequel alertait bien Nietzsche :

https://www.traces.es/2015/04/19/nietzsche-sur-les-maitres-a-penser/

Prudence donc, et cap sur le multiple !
Car nous sommes multiples, chacun différent de l'autre et même différent de soi, par ses aspects et selon les jours.

Et c'est bien normal, car le monde est tissé de multiples.
Le multiple des étoiles dans la nuit, les faibles explications que nous pouvons trouver sur le monde.
Les étoiles qui sont diverses comme les voies que nous pouvons suivre comme la science, la philosophie, l'art...
Les étoiles qui ont guidé les marins et sont le champ archéologique de ce que fut l'univers.

genau

J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Molière, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste......

Pourra-t-on, un jour, versifier ainsi sur Bernard-Henri Lévy ?
Qu'a-t-il écrit, fait ou dit ? Le personnage n'est pas déplaisant, un peu connoté.
Il va falloir, décidément, lire quelque chose de lui. Je vais d'abord finir ma BD de Blake et Mortimer.

Ugo

@ Michel Deluré | 24 février 2025 à 11:02
« Je pense en fait que tout être, quelle que soit sa condition, est apte à penser sa vie et à vivre sa pensée, ce qui est le sens même de la philosophie et qui donne alors à cette vie le plaisir de la vivre. »

La philosophie nous invite effectivement à explorer notre existence, à questionner nos croyances et à donner un sens à notre vie.

Réfléchir sur nous-mêmes est un processus essentiel pour mieux comprendre notre identité, nos valeurs et nos aspirations. Cela peut inclure l'exploration de nos émotions, de nos motivations et de nos relations avec les autres. Voici quelques points à considérer pour nourrir cette réflexion :

1. **Connaissance de soi** : Quels sont nos points forts et nos faiblesses ? Qu'est-ce qui nous passionne et nous inspire ?

2. **Valeurs personnelles** : Quelles sont les valeurs qui guident nos décisions et nos actions ? Comment ces valeurs influencent-elles notre vie quotidienne ?

3. **Objectifs et aspirations** : Quels sont nos objectifs à court et à long terme ? Comment envisager notre avenir et quelles étapes doit-on parcourir pour y parvenir ?

4. **Relations** : Comment nos interactions avec les autres façonnent-elles notre perception de nous-même ? Quelles relations sont les plus significatives pour nous et pourquoi ?

5. **Acceptation de soi** : Comment pouvons-nous apprendre à nous accepter tel que nous sommes, avec nos imperfections ?

Prendre le temps de réfléchir à ces questions peut nous aider à mieux nous comprendre et à vivre de manière plus authentique comme le fait toute intelligence artificielle dont nous tirerons demain les enseignements au lieu et place de celles qui entravent aujourd'hui notre liberté de penser et d'agir pour une juste cause commune : celle de notre survie.

sylvain

@ Patrice Charoulet
"dans sa studette"

C'est de là effectivement, bien au chaud, qu'il écrit ses sketchs délirants "sous la mitraille", bien à l'abri des bombes. .

Patrice Charoulet

"Son hôtel particulier" ? Erratum ? Fallait-il lire "dans sa studette" ?

Achille

@ Michel Deluré | 24 février 2025 à 11:02

On sent bien dans vos commentaires et parfois vos citations que vous avez une formation de philosophe.
Certes les philosophes n’ont pas tous connu la misère, mais, me semble-t-il, ils ont tous (enfin surtout les bons) pris en compassion les miséreux et privilégié les valeurs humaines plutôt que les valeurs matérielles qui ont tendance à orienter les humains vers des préoccupations purement égoïstes ainsi que nous pouvons le constater à notre époque.

Michel Deluré

@ Achille 23/02/25 18:14
« Le bien-être matériel c'est très mauvais pour un philosophe. Il altère son inspiration. »

Devrions-nous en conclure que seuls les êtres dans le besoin, dans le dénuement, seraient alors capables d'inspiration ? Seraient-ils les seuls à présenter une aptitude à la réflexion, à la méditation, les seuls aptes à penser ? Et si d'aventure le succès en librairie survient, est-ce à dire que le philosophe ainsi récompensé de son travail sera alors inéluctablement condamné à perdre toute inspiration ?

Nous bénéficions des enseignements de nombreux philosophes qui, de l'Antiquité à nos jours, n'ont pas tous vécu dans le besoin et ont heureusement, leur vie durant, pu avoir suffisamment d'inspiration pour élaborer une œuvre parfois dense et riche.

Je pense en fait que tout être, quelle que soit sa condition, est apte à penser sa vie et à vivre sa pensée, ce qui est le sens même de la philosophie et qui donne alors à cette vie le plaisir de la vivre.

Exilé

@ Serge HIREL | 23 février 2025 à 12:21
« Quant à sa place parmi les philosophes... Disons qu’il ne figurera pas dans le peloton de tête des grands penseurs. Certes, la chemise blanche apporte à son crédit... Mais l’habit ne fait pas le moine... »

Voilà une idée qu'elle est bonne, créons un uniforme de philosophe...
Une tunique aux plis socratiques par exemple, avec écrit φιλόσοφος dans le dos.

Inutile de prévoir un gyrophare pour un éventuel véhicule, car comme chacun sait les philosophes, les vrais, ne daignent survoler le sol sacré de l'Agora que de leurs pieds divins chaussés de sandales...

hameau dans les nuages

@ Achille | 23 février 2025 à 18:14
"Le bien-être matériel c’est très mauvais pour un philosophe. Il altère son inspiration."

J'avais fait un commentaire dans ce même sens mais il n'a pas été apprécié. :)

Achille

@ Serge HIREL | 23 février 2025 à 12:21
« Voudriez-vous que, pour discourir, BHL, Onfray, Ferry, Finkielkraut, Enthoven et les autres se présentent sans chaussures sur les plateaux TV, puis, pour penser, regagnent leurs tonneaux respectifs ? »

Si j’en crois les dires de Philippe Bilger, le tonneau de BHL est un hôtel particulier. Rien à voir avec celui de Diogène.
Quant à Michel Onfray qui a publié pas moins de 87 livres (sans parler de ceux à venir), son tonneau doit être en or massif.
Pour les autres philosophes français je ne sais pas. Mais de nos jours les philosophes ne vivent pas dans la misère comme au temps de l’Antiquité. C’est sans doute la raison pour laquelle leur pensée n’est plus aussi profonde que celle des Anciens.
Le bien-être matériel c’est très mauvais pour un philosophe. Il altère son inspiration.

elektron

C'est son côté Solal 2.0 qui est un poil dérangeant.
Je préfère relire tout Albert Cohen et imaginer le personnage que d'en voir et entendre un avatar, nimbé de sa séduction archi-travaillée tâchant d'édulcorer l'homme de pouvoir et d'influence qu'il est.
Mais, à sa décharge, la plupart des politiques au physique non-ingrat tirent les mêmes ficelles...

Jean sans terre

Cher hôte, vous êtes bien aimable mais non merci. Trop de BHL indispose l’estomac. Ne serait-ce qu’un peu est déjà trop.

sylvain

BHL, l'homme à qui l'amidon de ses cols de chemises lui sera monté au cerveau.

Pour le reste il faut reconnaître que c'est un excellent comédien-pitre : la séquence foutage de gueule de ce héros valeureux abrité par un muret sous la "mitraille", aura suffi pour faire de ce guignol la honte du journalisme.

Le pire c'est que tout le monde connaît ce triste sire et ses exploits dignes des bidasses en folie ou de la 7ème Cie, mais continuent quand même à en faire l'éloge et acheter ses bouquins, c'est fabuleux.

Des boeufs, de veaux, des bulots, de gronânes, la macronie islamogauchiste a encore de beaux jours devant elle avec ces troupeaux de crétins abâtardis soumis couchés collabos.

Michel Deluré

Je ne rêve pas personnellement d'un « BHL pour tous », de la même façon que je ne rêve pas d'un Le Clézio, d'un Houellebecq ou d'ailleurs de quiconque pour tous. Une telle consensualité reviendrait en fait à gommer toutes les particularités, toutes les aspérités, toutes les différences qui constituent justement la personnalité d'un être. Un « BHL pour tous » ne serait plus BHL, il ne serait qu'un personnage commun, lisse, dénué d'intérêt.

Pour ses détracteurs, BHL est autre, mais tout autant que, par simple symétrie, ces mêmes détracteurs sont aussi autre pour BHL. Cette situation, faisant de BHL un être différent de ses détracteurs et inversement, doit-elle pour autant instaurer un climat de profonde antipathie, voire de haine, entre les deux parties ? N'exigerait-elle pas au contraire une attitude de simple respect, de tolérance, d'indulgence ?

Chacun est en fait l'autre de l'autre et chacun présente ses spécificités, ses différences, qui font son identité propre et de cette diversité naît ainsi la richesse de notre société. Le problème n'est pas d'admirer ou à l'opposé d'honnir BHL, le problème est tout simplement, quels que soient nos points de désaccords, d'avoir cette capacité, je devrais dire cette intelligence dans une société supposée civilisée, de l'accepter tel qu'il est, avec ses différences, de la même façon que nous-mêmes exigeons d'être tolérés avec nos propres différences.

caroff

Une belle histoire d'amour entre PB et BHL.
À quand des photos dans "Gala" ou dans "Closer" ?

Serge HIREL

Chacun a sa face publique et son côté intime, qui peuvent être antagonistes ou se nourrir l’une de l’autre.

Le BHL public, c’est un carnet d’adresses, débordant d’entregent, mondain jusqu’à la moelle, dégoulinant d’ambition, au bras d’une égérie médiatique, et qui se croit investi de missions que nul ne lui a confiées.

Le BHL intime, prévenant, affable, un rien cajoleur, que vous nous décrivez avec conviction, n’y change rien. S’il survit dans l’Histoire, il n’y laissera que la trace d’un confident de Princes successifs, pas même d’un conseiller leur ayant apporté un peu de la sagesse que l’on attendait d’eux. Bien au contraire.

Quant à sa place parmi les philosophes... Disons qu’il ne figurera pas dans le peloton de tête des grands penseurs. Certes, la chemise blanche apporte à son crédit... Mais l’habit ne fait pas le moine...

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@ Achille | 23 février 2025 à 07:44
« un philosophe doit faire preuve, sinon de modestie, du moins d’un peu d’humilité. C’est un des fondements de la philosophie. »

Socrate, Diogène, dit-on, en ont fait preuve... Mais nos « Lumières » n’ont pas cette réputation...
Voudriez-vous que, pour discourir, BHL, Onfray, Ferry, Finkielkraut, Enthoven et les autres se présentent sans chaussures sur les plateaux TV, puis, pour penser, regagnent leurs tonneaux respectifs ?
Ne confondriez-vous pas l’humilité et le doute, la modestie et la sagesse ?

deviro

@ Achille | 23 février 2025 à 07:44
"Je le préfère de beaucoup à Michel Onfray ou encore à Luc Ferry, que je trouve d’une fatuité insupportable"

En tant que ministre de l'Éducation nationale (2002-2004 sous Jacques Chirac), il avait déjà dit textuellement, en public :
"Les mathématiques ne servent à rien dans le quotidien". Vous devinez les mots que les potaches ont retenus !
Ce crétin vient de récidiver sur l'autisme "syndrome Asperger".
Pourquoi le reçoit-on encore sur les plateaux télé ?
https://fr.news.yahoo.com/quelle-violence-detestable-honteux-les-propos-de-luc-ferry-sur-les-autistes-asperger-font-bondir-ces-medecins-152350833.html

Achille

@ Ellen | 23 février 2025 à 00:10

Non, là vous confondez avec Bernard Kouchner . :)

Achille

« Mais un BHL pour tous, quelle présomption de ma part ! Je vais me contenter du mien et cela me suffit. » (PB)

Si j’en crois les commentaires aigres-doux du billet précédent qui a été consacré à BHL, je crains qu’il ne vous faille vous contenter d’un BHL seulement pour quelques-uns sur votre blog.
Personnellement ce philosophe globe-trotter ne me dérange pas. J’ai même lu un livre de lui. Peut-être même me laisserai-je tenter par son dernier livre sur l’insomnie, vu que je connais les mêmes désagréments.
Je le préfère de beaucoup à Michel Onfray ou encore à Luc Ferry, que je trouve d’une fatuité insupportable alors qu’un philosophe doit faire preuve, sinon de modestie, du moins d’un peu d’humilité. C’est un des fondements de la philosophie.

En fait nonobstant son côté "m’as-tu vu", BHL ne m’est pas antipathique. Je le trouve plus souple dans ses expressions que Raphaël Enthoven dont j’apprécie les saillies, moins sophistiqué qu’Alain Finkielkraut dont les développements sont toujours intéressants.

Ellen

J'y suis, je le reconnais par sa chemise blanche ouverte au col. C'est celui qui se faisait passer pour le bon samaritain avec son sac de blé sur son dos à travers les dunes de sable subsahariennes ?

Tipaza

"Comme j'aimerais que ce billet fasse un peu bouger les lignes et changer le regard sur BHL de tous ceux qui ne l'apprécient pas, sans chercher à le lire et à l'écouter !" (PB)

il y aussi ceux qui l'ont entendu, trop entendu et qui en l'écoutant par une de ces curiosités auxquelles on n'échappe pas quand les médias nous imposent le bonhomme... se sont dit...
Non...
J'ai été désagréable déjà une fois à l'occasion d'un billet précédent, je ne vais pas recommencer.
Mais promis, au prochain billet sur BHL, je dégaine... ;-)

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