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26 février 2025

Commentaires

Ellen

Trump et son show au volant de la voiture Tesla avec les caméras braquées sur les deux hommes d'affaires. DT, désemparé, vole au secours de Musk pour influencer les investisseurs et acheteurs depuis que le cours à la bourse de la Tesla a perdu la moitié de sa valeur à ce jour.

La concurrence est rude. Entre les voitures toutes électriques chinoises, bien conçues et par chères et la Tesla de Musk, très chère, le choix fera la différence chez les consommateurs.

Si en France et en Europe, on décide d'importer les Tesla, alors taxons-les de 35 % à l'importation.

Achille

@ Ellen | 11 mars 2025 à 20:58

Eh oui, Pascal Praud n’est pas content. Mais pas content du tout !
Pensez donc, Claude Malhuret "l’icône du camp du bien" comme il l’appelle avec une pointe d’exaspération dans la voix, est allé chez France Inter.

Claude Malhuret et ses réparties fulgurantes, que nous envient les Américains, est allé accorder une interview à France Inter, le concurrent honni, plutôt que sur la "première chaîne d’info de France" ainsi qu’elle aime à le rappeler.

On sent comme une pointe de jalousie chez PP.
Il est vrai qu’à CNews, ils n’ont pour toute "icône" que Cyril Hanouna qui ne travaille pas vraiment dans le même registre. C'est du beaucoup plus lourd.
Enfin il en faut pour tous les goûts ! 😊

Ellen

Claude Malhuret sénateur ne va pas par quatre chemins, il pense et il dit ce que d'autres n'osent pas. Avec CM on sait à quoi s'en tenir. Est-il dans le vrai ? Si oui c'est encore plus grave que ce que j'imaginais. Nos experts chroniqueurs des plateaux TV sont plus timides et plus réservés. Qui croire ?

https://www.youtube.com/watch?v=G-lh0TUTtvI

Axelle D

@ Clafoutis | 11 mars 2025 à 11:04

Sur ses 200 dictionnaires, aucun de médecine ? Quelle misère !

Clafoutis

@ Patrice Charoulet | 09 mars 2025 à 19:13
"un seul bémol : ce sénateur dit de Musk "bouffon sous kétamine". La kétamine est une substance proche de la morphine et n'est pas vraiment un stimulant. "Bouffon sous cocaïne" siérait mieux : c'est visible."

Il y a toujours un risque pour un professeur de français à corriger les diagnostics médicaux d'un docteur en médecine, ancien interne des hôpitaux, ex-président de Médecins sans frontières et cofondateur du site Doctissimo :

https://www.slate.fr/sante/elon-musk-ketamine-effets-secondaires-delire-grandeur-dependance

Achille

@ revnonausujai | 10 mars 2025 à 19:55
« Le point est que Musk n'a pas censuré Malhuret et que la liberté d'expression est bien plus grande aux USA que chez nous. »

Admettons qu’Elon Musk n’ait pas censuré Claude Malhuret. Il n’en demeure pas moins que depuis que Donald Trump est président des États-Unis, la liberté d’expression n’est plus ce qu’elle était.
Là ce n’est pas le Huffington Post qui le dit mais l’INA. Difficile de trouver source plus sérieuse ! :)

revnonausujai

@ Achille | 10 mars 2025 à 15:09

Le point est que Musk n'a pas censuré Malhuret et que la liberté d'expression est bien plus grande aux USA que chez nous.
Vous vous salissez en reprenant les affabulations du torchon de gauche (pléonasme) Huffington Post. Dommage pour vous alors qu'un retour vers le bon sens était récemment perceptible de votre part.

Achille

@ revnonausujai | 10 mars 2025 à 11:34
« Euh, pas de pot, Claude Malhuret n'ayant tout simplement pas de compte X, Musk n'était pas en mesure de le censurer ou non. Pour votre prochaine désinformation, essayez de faire plus élaboré ! »

Que Claude Malhuret n’ait pas de compte sur X n’empêche nullement de visionner et surtout d’écouter ses fulgurances, vu que tous les médias s’empressent de les produire sur leur propre compte.
Il est vrai que d’habitude il adresse ses flèches empoisonnées aux élus de LFI et de EELV. Là il a fait une exception et les Américains ont découvert ce qu’était l’humour français.
Manifestement ils ont l’air d’aimer ! 😊

_______________________________________


@ Valéry | 10 mars 2025 à 10:38
« Il me semble que traiter quelqu'un, de surcroît le patron de la plateforme, de "bouffon sous kétamine", relève d'au moins d'un de ces paramètres. »

Je ne connais pas beaucoup de politiques, hommes ou femmes qui aient l’esprit aussi affûté que Claude Malhuret. À vrai dire je n’en connais aucun(e).

Son humour décapant ne saurait être comparé à celui d'un Hanouna ou bouffon du même acabit.

La meilleure preuve est que sa petite espièglerie sur Trump et Musk a bien amusé les Américains qui semblent regretter depuis quelque temps d’avoir élu cet énergumène affublé de son mauvais génie.

Aliocha

Les collabos pétainistes en restent cois !
Malhuret ici développe :

https://www.youtube.com/watch?v=RXKxH2ftGac

Et un discours, ça se retweete ou se rehix, le bouffon sous kétamine avoue qu'il n'est pas démocrate en interdisant la diffusion de qui dit vrai.

revnonausujai

@ Achille | 10 mars 2025 à 08:07
"Les posts du sénateur facétieux sont désormais inaccessibles sur X dont Elon Musk est le propriétaire.
Ben oui, même aux États-Unis, soi-disant pays de la liberté d’expression, il y a la censure ! :)"

Euh, pas de pot, Claude Malhuret n'ayant tout simplement pas de compte X, Musk n'était pas en mesure de le censurer ou non.
Pour votre prochaine désinformation, essayez de faire plus élaboré !

https://www.lepoint.fr/politique/le-senateur-claude-malhuret-sonne-la-charge-contre-trump-le-traitre-10-03-2025-2584299_20.php

Valéry

@ Achille
"Ben oui, même aux États-Unis, soi-disant pays de la liberté d’expression, il y a la censure ! :)"

Il y a toujours des règles régissant les commentaires sur X. Personne n'a dit qu'on pouvait baver impunément.

"Pour faciliter un dialogue serein sur la plateforme et permettre aux utilisateurs d'exprimer des opinions et croyances variées, nous interdisons les comportements et contenus relevant du harcèlement, de l'humiliation et du dénigrement."

Il me semble que traiter quelqu'un, de surcroît le patron de la plateforme, de "bouffon sous kétamine", relève d'au moins d'un de ces paramètres. Vous vous pensez toujours à l’époque de Twitter où ce genre de crachats étaient permis (seulement) contre "les droitards", et même encouragés.

Achille

En fait beaucoup de personnes se sont trompées concernant Donald Trump et pas seulement en France.
Il semble que l'idée que le président américain et son comparse milliardaire Elon Musk soient un peu dérangés dans leur tête commence à se propager.
J’en veux pour preuve ce discours de Claude Malhuret qui est devenu viral aux États-Unis.
La réplique de Elon Musk ne s’est pas fait attendre. Les posts du sénateur facétieux sont désormais inaccessibles sur X dont Elon Musk est le propriétaire.

Ben oui, même aux États-Unis, soi-disant pays de la liberté d’expression, il y a la censure ! :)

glw

Curieusement, j'ai l'impression en lisant certains commentaires que les "triples vaccinés" covid sont les mêmes qui voient des chars russes stationnés à la frontière belge.

Patrice Charoulet

Chaque lecteur de ce blog doit absolument et urgemment écouter le discours du sénateur Claude Malhuret sur Trump.
Un seul bémol : ce sénateur dit de Musk "bouffon sous kétamine". La kétamine est une substance proche de la morphine et n'est pas vraiment un stimulant. "Bouffon sous cocaïne" siérait mieux : c'est visible.
https://www.google.fr/search?sca_esv=248c1a1232d6ce85&q=Claude+Malhuret+sur+Trump&udm=7&fbs=ABzOT_BnMAgCWdhr5zilP5f1cnRvLRlE4r2qD5th19etEw_BIpLrhfGU5TW0oY3rlWnYaHcZ5RAKTshWgITUShmc8FZYJ00Is9hJL5ZUZ7RjfPnSgBhp-ythDfCArnH4QSjZ3nAqGsBPvKA-3d4CswagV-Z_7e2kIGl0TlizjHiMX7_7By0x39Q4kSjrCZx258gRH596-W3p&sa=X&ved=2ahUKEwj9qLKZ0f2LAxU6SaQEHV9_PG0QtKgLegQIFBAB&biw=1536&bih=711&dpr=1.25#fpstate=ive&vld=cid:8870bbd8,vid:eI-T4rBrY0A,st:0

hameau dans les nuages

@ Lucile | 07 mars 2025 à 12:21

Sans compter que la déclaration de décès des enfants mort-nés n'est pas obligatoire et donc fausse les statistiques de l'Insee...

Patrice Charoulet

TRUMP (suite)

Hier, un de mes amis me dit que la scène Trump-Zelensky, dans le Bureau ovale, le fait penser à la fable "Le Loup et l'Agneau". Pour qui l'aurait oubliée, la voici :

LE LOUP ET L'AGNEAU

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
Sire, répond l'Agneau, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ;
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau ; je tette encor ma mère
Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
Je n'en ai point. C'est donc quelqu'un des tiens:
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos Bergers et vos Chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l'emporte et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

caroff

@ Tipaza 15h41
"Connaissez-vous les travaux de Jacques Sapir ?
C'est un économiste devenu célèbre après avoir pronostiqué la chute de l'URSS bien avant tout le monde et avant que celle-ci ne s'effondre évidemment."

Oui, j'avais lu ses articles tout à fait pertinents !
J'accorde beaucoup d'importance aux chiffres disponibles pour échapper aux reproches exercés à l'égard des toutologues et autres blablateurs des chaînes info (entre autres).

Bien sûr, on peut s'interroger sur ceux qui sont fournis par des pays qui ont l'habitude de faire de la propagande, mais les organisations multilatérales croisent leurs données et les estimations que j'ai données viennent du Groupe inter-agences de l'ONU sur la mortalité infantile (UNICEF, OMS, Banque mondiale, Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, PNUD).

"Je suis persuadé que Donald Trump, avec tous ses défauts, grossier, vulgaire, brutal, est loin d'être sot - euphémisme - et qu'il cherche à redresser un pays qui va moins bien qu'il n'y paraît.
Beaucoup d'analystes pointent ce qui serait pour eux une réalité de long terme occultée par une réalité de toute-puissance de court terme."

L'espérance de vie à la naissance est un autre indicateur: pour les hommes en France, c'est 79 ans, pour la Russie 68 ans et pour les États-Unis 75 ans, sachant que la moyenne des pays de l'OCDE est à 77 ans et celle de l'UE à 78 ans.

Pour mémoire l'espérance de vie pour l'Afrique subsaharienne est estimée à 59 ans et 71 ans pour la zone MENA.

On comprend comment s'exercent les préférences des migrants.

Lodi

Le Japon a aussi ses problèmes avec Trump :

https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-tokyo-trump-tacle-l-alliance-militaire-entre-le-japon-et-les-etats-unis_228519

Ce pays fort loyal avec les États-Unis pourrait donc se rapprocher de l'Europe, du Canada et autres, à mon avis.
Attendre et voir.

Tipaza

@ caroff (@ Lucile)
"nous sommes à un taux de mortalité infantile de 4/1000 hab (...)
La Finlande est à 2/1000: elle a le meilleur taux !
La Russie est à 3,5 quand les USA sont à 5,3/1000."

Connaissez-vous les travaux de Jacques Sapir ?
C'est un économiste devenu célèbre après avoir pronostiqué la chute de l'URSS bien avant tout le monde et avant que celle-ci ne s'effondre évidemment.

Étudiant les statistiques de l'URSS et donc de la Russie, il s'était aperçu d'un taux anormalement élevé de mortalité infantile.
L'intérêt de cette statistique est qu'elle était une des rares de l'URSS à ne pas être trafiquée pour donner satisfaction au pouvoir soviétique.
Or il considérait et considère toujours que l'état de santé - au sens médical - est un des meilleurs indicateurs de santé - au sens socio-économique et politique - d'un pays.

À l'époque il n'avait pas été cru, mais par la suite, force a été de constater qu'il avait raison.

L'état de la mortalité infantile de notre pays et surtout de celui des USA est inquiétant.

Je suis persuadé que Donald Trump, avec tous ses défauts, grossier, vulgaire, brutal, est loin d'être sot - euphémisme - et qu'il cherche à redresser un pays qui va moins bien qu'il n'y paraît.
Beaucoup d'analystes pointent ce qui serait pour eux une réalité de long terme occultée par une réalité de toute-puissance de court terme.

Je suis incapable de trancher, et je ne connaissais pas les chiffres que vous donnez, mais sur la base de l'hypothèse de Jacques Sapir, ils m'inquiètent à la fois pour les USA et pour la France.

Quoi qu'en disent certains nous sommes solidaires, nous tiendrons ou chuterons ensemble.
Et au moins sur le danger d'une immigration provenant du Sud global, difficile de ne pas être d'accord avec D.Trump et JD Vance, malgré le bruit et la fureur d'une éventuelle guerre évoquée par notre président prestidigitateur, qui empêche cette vision de la réalité.

Herman Kerhost

@ Lucile | 07 mars 2025 à 12:21
"D'après ses adversaires, son premier mandat devait être une catastrophe irréparable, ça ne l'a pas été."

Ah, parce que ce qui s'est passé en janvier 2021, ce n'était pas une catastrophe peut-être ?

Vous ne me froissez pas. Je suis simplement consterné par votre manque de clairvoyance. Quiconque à qui il reste encore un semblant de morale, et qui défend la démocratie, ne peut qu'être répugné par le comportement qu'ont eu Trump et Vance dans le Bureau ovale. Et inquiet de voir la première puissance mondiale et le leader du monde libre tomber dans les mains de ces deux personnages, alliés incontestables maintenant du régime poutinien.

Trump ne déclenche pas des peurs irraisonnées. Il provoque la mort d'innocents en Ukraine, en privant ses combattants des moyens de se défendre.

Trump est en train de salir les causes justes qui ont fait son élection. Il trahit les électeurs qui ont voté pour lui à cause du wokisme des Démocrates. Tout comme les dérapages et le comportement de Le Pen en France ont diabolisé le combat contre l'immigration massive.

caroff

@ Lucile 12h21
"Nous avons maintenant le taux record de mortalité infantile en Europe."

Pas tout à fait : nous sommes à un taux de 4/1000 hab, en stagnation (âge des mères, précarité et dégradation du système de soins sont des facteurs explicatifs) mais la Bulgarie, Malte, la Slovaquie et la Roumanie sont autour de 5/1000...
La Finlande est à 2/1000: elle a le meilleur taux !

La Russie est à 3,5 quand les USA sont à 5,3/1000.
(source ONU et Eurostat)

Giuseppe

@ Aliocha | 07 mars 2025 à 19:12

C'est ça ! Propagande et contamination.

Aliocha

@ Lucile

Pardon, je n'avais pas vu votre question.

Il suffit, pour comprendre l'ambiguïté de l'emploi des armes nucléaires, d'écouter le président qui, comme de Gaulle l'avait formulé, définit la notion d'intérêt vital, décision personnelle du président de la Ve République et de lui seul, au risque sinon de dissoudre l'effet de dissuasion.
Bayrou l'a très bien expliqué hier sur CNews.

Le génie français de de Gaulle apparaît maintenant que les forces de division dominent à nouveau l'esprit de réconciliation, dont le général avait eu la prémonition.

Au moment où l'Amérique s'effondre dans le clivage de sa culture infantile, c'est bien la faible France qui a capacité à prendre le leadership du monde libre et tout nous invite à assumer la conscience historique que nous portons en Européens, responsabilité immense du ministère de la réconciliation.

Vous êtes invitée, Lucile, comme nous tous, non pas à soutenir la personne de Macron, mais la charge institutionnelle qu'il incarne, la réconciliation du monde avec lui-même, sans tenir compte aux humains de leur faute, le pardon à l'ennemi, pour proclamer au plus haut la parole rédemptrice de réconciliation.

Allez les bleus !

Aliocha

Toute personne pragmatique qui entend les propos incohérents de la dernière conférence de presse est en droit de se demander si Trump ne serait pas frappé de démence obsessionnelle.
Il a coupé les renseignements américains aux Ukrainiens, bien évidemment les Russes attaquent, et voilà qu'il menace son grand ami de nouvelles sanctions.
Stratégie ou confusion mentale, quand les délires détournent tous les raisonnables de la furie américaine ?

Valéry

@ Lucile
"Je ne voulais pas vous froisser, mais c'est ce déferlement de rejet et de soupçons contre Trump qui me scie."

Pourquoi s'excuser ? La pathologie TDS (Trump Derangement Syndrome) est reconnue et considérée comme incurable. Ceux qui en souffrent viennent de voir leurs rêves et leur petit monde chimérique s’écrouler. Du coup, ils bouillonnent dans la boue où ils pataugent, en s'attaquant aux messagers, car leurs aboiements frustrés ne parviennent pas à égratigner les hauteurs olympiennes et inaccessibles ou la Realpolitik prend forme et vie. Toute personne aimable, patiente ou neutre envers Donald Trump en prendra pour son grade, et tout reproche tournera obsessionnellement autour des prétendus standards moraux, artificiels et confus, incompréhensibles pour tout être pragmatique et rationnel.

Quelqu'un avec une once d'intelligence se dira "on a perdu, comment faire mieux la prochaine fois". Mais pas eux, c'est encore et encore "vous êtes des co*s, vous avez mal voté, je ne vous parle plus". La suffisance n'exclut pas le talent, mais elle le compromet. Laissez-les mariner, ils ne méritent pas davantage.

Aliocha

C'est incroyable de voir à quel point ceux qui semblent raisonnables se laissent manipuler par les vérités alternatives, ce que dit Lucile de Macron est un copier-coller du discours de Salvini, lui-même clone russe.

Il serait souhaitable que la folie collective de l'opinion américaine des plus inquiétantes cesse de contaminer les opinions européennes, toutes manipulées par l'entrisme russe favorisé par les barons de la tech, qui tirent profit de l'atmosphère de lynchage universel.

P.-S. : on laissera Lucile se renseigner sur le taux de mortalité infantile aux USA. Après tout rien ne l'empêche de rejoindre le pays où les gens sont mal soignés et surarmés.

Lucile

@ Herman Kerhost | 06 mars 2025 à 22:50
"L'Amérique a un ennemi à la Maison-Blanche"

Je ne voulais pas vous froisser, mais c'est ce déferlement de rejet et de soupçons contre Trump qui me scie. On fait semblant de le découvrir, alors qu'il a déjà officié quatre ans aux États-Unis. D'après ses adversaires, son premier mandat devait être une catastrophe irréparable, ça ne l'a pas été. Certaines mères se demandaient comment elles allaient annoncer son élection à leurs enfants (véridique), certains artistes californiens envisageaient de s'expatrier (ils ne l'ont d'ailleurs pas fait, bizarre, bizarre...). Concernant l'Europe, Obama et Biden se moquaient bien davantage de notre destin que Trump, soit dit en passant.

Les Français ont tendance à penser qu'ils savent mieux que les Américains ce qu'il leur faut comme président. Qu'ils s'occupent d'abord de leur président à eux. Diraient-ils que la France "a un ennemi" à l'Élysée, qui laisse sciemment depuis des années des adversaires jurés de la France entrer tous les jours par centaines sur le territoire national, se dissoudre dans la population, profiter des aides sociales sans travailler, et entretenir le terrorisme ; qui laisse se dégrader l'économie et nous endette d'une façon qui donne le tournis ; qui joue, à coups de discours, avec l'idée d'une guerre contre une puissance nucléaire alors que n'avons ni soldats ni matériel, ni argent, et cela après avoir pendant des années diminué les budgets de la défense pour faire du social ? Etc. etc.

Regardez l'état de notre pays. L'a-t-il bien traité ? Le traite-t-il bien ? Nous avons maintenant le taux record de mortalité infantile en Europe. Il n'y a plus dans certains départements qu'une seule maternité pour accoucher, en France. Est-ce que ça donne envie d'avoir des enfants ?

Je sais que notre président à nous n'est pas le sujet du billet. C'est de Trump qu'il est question. Mais Trump poutinisé sert maintenant de prétexte à une sorte de ralliement autour d'Emmanuel Macron, malgré tous les dégâts que celui-ci a causés, et ce n'est pas fini. Je suis moins inquiète pour l'avenir de mes petits-enfants américains que pour les neveux et nièces encore restés en France.

Giuseppe

Les pitres à visage orange ne pouvaient pas ignorer l'histoire, et d'emblée le guet-apens pensé en amont est mis en branle par des mafieux.
La tenue de style militaire de Winston Volodymyr a été critiquée lors de sa visite au Bureau ovale. Cette critique rappelle le choix de Churchill de porter un siren suit lors de sa visite à la Maison-Blanche en 1941. Les tenues des deux dirigeants symbolisaient leur engagement envers leurs nations respectives en temps de guerre.
Celui qui a un renard sur la tête avait décidé de se payer Winston, il a fait honte à toute l'Angleterre aussi, l'Europe est en train de compter ses divisions, et là on va voir qui va suivre Macron qui s'impose dans cette montée en ligne face à cette collusion Cinglé-Cinglé.

La première puissance économique du monde n'a pas à trembler, le pognon est le nerf de la guerre et ça Visage orange le sait mieux que quiconque. Tesla s'écroule en Europe, la suite va être croustillante et les Chinois ont annoncé la couleur, en gros ils vont faire des soldes exceptionnelles à l'année et sur tout, casser tous les prix, juste pour abîmer Trump et ses certitudes isolationnistes douanières, économie autarcique de la pire espèce on en voit le résultat abouti en Corée du Nord chez cet autre cinglé.

hameau dans les nuages

@ revnonausujai | 07 mars 2025 à 07:24

Les analyses politiques de Robert Marchenoir deviennent littéralement obsédantes avec un goubli-boulga d'infos.
Par contre Jo "la science" ne s'étale plus sur le vaccin covid et ses conséquences toujours présentes, hélas.

Lodi

@ Robert Marchenoir

Hérétique ou pas, le christianisme de Trump et de Poutine plaît aux masses dans leur pays. Et même ici, où bien des gens jubilent de voir la religion s'afficher et nuire autant qu'il est possible dans ces pays, gens qui n'attendent qu'une chose : qu'on vive de semblables joyeusetés ici.
On a aussi des suppôts de l'islamisme, dans nos contrées. Par ressentiment pour la liberté des femmes, des homosexuels, des Juifs ou de ce qu'on voudra, qui se ressemble s'assemble.

On peut bien sûr dire que ces gens ne suivent pas les idéaux du christianisme, mais une chose est-elle son idéal jamais atteint ou sa réalisation concrète ?
Je comprends qu'on défende ce à quoi on est attaché, mais enfin, par exemple, l'Amérique est tombée bien bas... On ne va pas dire que ce qui se donne à nos yeux n'est pas l'Amérique.

Pourquoi montrer du respect pour les religions, qui ne respectent pas plus les gens que leurs idéaux ?
C'est pour moi encore moins rationnel que le respect aux morts qui ne sont pas respectables... vu que, jusqu'à preuve du contraire, les trépassés n'en sont pas à détruire les vivants, comme les zombies des fictions, alors que trop de croyants ne se privent pas de ce sport !

Pour ce qui me concerne, si l'attitude de la masse des chrétiens me choque car le monothéisme américain avait toujours été d'un tout autre niveau que le russe, je suis atterré par l'attitude de Musk, un transhumaniste.
Un modèle autrefois, pour la conquête spatiale, entre autres... Heureusement je n'ai pas voulu l'éternelle jeunesse et la conquête spatiale en suivant tel ou tel mais par démarche personnelle, sinon, je tomberais de bien plus haut, je dois dire.
Et à présent, je suis bien heureux de ne m'être affilié à aucun groupe transhumaniste, mais de l'être à part moi, on a souvent l'impression que les groupes ne servent qu'à avoir honte d'en faire partie.

Bref, vu l'attitude des gens de la tech, à présent, je peux découvrir que ceux d'Amérique sont de faux frères, c'est bien horrible ! L'Europe doit aussi se réinventer à ce niveau, ni mollassonne comme à présent, ni corrompue comme le sont trop de nos semblables des États-Unis.
Autrefois, on accusait les transhumanistes de toutes sortes de choses fausses, à présent, que c'est drôle, qu'on peut percevoir une déchéance de l'idéal, on ne dit pas grand-chose, c'est typique, les gens en veulent plus aux autres de leurs différences que de leurs nuisances.

C'est comme l'antiaméricanisme : quand les Américains nous aidaient, bien des gens les critiquaient pour un rien, à présent, pour leurs mauvaises actions, bien des gens leur trouvent des excuses.
Ils aiment ce qui pue comme eux.

Ce qui fait que même des gens a priori rationnels peuvent céder à ce tropisme. À chaque occasion chacun peut se souiller.
Et plus il traîne de ressentiment ou de propension à désirer une explication unique du monde ! car l'avidité de tenir le pouvoir de nuire ou de croire tenir l'explication du monde dans sa main, plus...
...il met en vérité sa main dans un piège à loup.

Pour ce qui concerne le mensonge, il se peut qu'il soit formalisé comme rite de passage, mais dans la vie courante, j'ai pu remarquer que le mensonge partagé soude et que qui les démonte est dit "fatigant" pour le moins.
On pourrait leur renvoyer le compliment, et que mieux vaut être soûlant que polluant, vu que partager le mensonge est une souillure.

Bref, on peut voir que ce qu'il y a de plus pur peut être contaminé. Et à ce propos, sauf pour l'indispensable, il me semble qu'il serait bon que l'Europe se commette le moins possible avec n'importe qui, non seulement la Russie, et à présent l'Amérique, mais bien d'autres.
Je pense par contre qu'il serait bon de se rapprocher entre Européens mais aussi des pays d'Amérique qui ne sont pas les États-Unis, même topo pour les anglo-saxons, l'Inde, la Corée du Sud et sinon, il faut voir.

Autre chose, si les Américains et plus tard sans doute d'autres, se lancent dans la conquête spatiale, il faut en faire autant, sinon l’Europe pourra être encerclée depuis le ciel.
Il serait aussi bon que nous ayons notre propre système de détection des météorites, si de faible ampleur tombant par chez nous, les Américains peuvent ne pas les arrêter. Qu'importe les destructions ailleurs si cela ne les impacte pas, eux : telle est leur manière, à présent.

J'ai déjà remarqué que ceux qui parlent d'arrêter les météorites se permettent de vouloir trier, alors qu'en dehors de tels problèmes.
Pour les forêts, sous-entendant qu'elles ne comptent pas. C'est ignorer deux choses, il n'y a pas de forêts sans humains contrairement aux mythes des écologistes, et il n'est pas besoin de soûler tout le monde en disant qu'elles sont précieuses pour la biodiversité au point parfois d'en interdire l'exploitation, et ne rien faire du ciel pour les préserver.
Donc à plus forte raison, en cas d'hostilité politique, il est à craindre que qui ne pilote pas de défense contre les dangers venus du ciel soient, comment dire... oubliés ?

Bref, en tout et toujours, il faut se conduire en citadelle assiégée, parce que c'est, en vérité, ce que nous sommes.

revnonausujai

@ Robert Marchenoir | 06 mars 2025 à 23:47
"…et entretient une longue amitié avec l'esclavagiste sexuel Jeffrey Epstein"

Tu parles, Epstein écrit avoir rencontré Trump quatre fois, il y a longtemps !
Vous perdez toute mesure, le pote d'Epstein, comme cul et chemise, c'est saint Bill Clinton, le chaud-lapin, mais bon, comme ça ne correspond pas à vos obsessions, silence radio !

www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4068945-20240104-affaire-epstein-prince-andrew-brunel-clinton-trump-personnalites-citees-documents-rendus-publics

Robert Marchenoir

Je viens de prendre connaissance de l'article que Françoise Thom a consacré, sur Desk Russie, à l'entreprise d'humiliation de Zelensky par les chefs mafieux de Washington. C'est à lire, plus que jamais. Nous avons écrit le même jour, et nos analyses se rejoignent.

Elle aussi pense qu'il s'agissait d'un traquenard prémédité :

"La plupart des observateurs s’accordent pour estimer que la séance de flagellation du président Zelensky dans le Bureau ovale le 28 février ne fut pas le résultat d’un clash impromptu entre l’Américain caractériel et l’indomptable Zelensky, mais qu’un traquenard avait été tendu au président ukrainien, probablement par le vice-président américain J. D. Vance, davantage capable de mettre en œuvre un plan élaboré que l’imprévisible Donald Trump. Cependant, ce lynchage public a toutes les marques d’une opération spéciale élaborée dans les murs du Kremlin."

Elle aussi souligne le caractère mafieux de l'opération :

"On distingue sans peine à travers l’acharnement des sous-traitants américains du président russe la volonté de Poutine d’écraser son adversaire comme un truand noie dans le béton celui qui lui a fait perdre la face."

Elle note elle aussi "la présence d’un journaliste russe" dans le Bureau ovale, souligne "le désarmement unilatéral des États-Unis, qui démantèlent allègrement tous les organismes chargés de les protéger des ingérences extérieures – CIA, FBI – et qui secouent le Pentagone par des purges".

Les parallèles historiques sautent aux yeux : "On a beaucoup évoqué Munich 1938 ces derniers temps. L’analogie avec le pacte Ribbentrop-Molotov d’août 1939 est plus juste."

Son analyse du rôle du mensonge dans le verbe trumpiste est magistrale :

"Comme le régime communiste, le pouvoir trumpien s’est créé une mythologie fondatrice mensongère à laquelle tout fonctionnaire est forcé d’adhérer. Le mensonge n’a pas pour fonction de convaincre. Il est là pour signifier la toute-puissance du régime, qui peut se permettre impunément de braver la vérité, qui peut contraindre le citoyen à dire le faux en violant sa conscience."

Le mensonge est un rite de passage, un signe d'allégeance. De même que dans la mafia, il faut prouver sa loyauté en commettant un assassinat sur commande, de même, participer à la diffusion du mensonge officiel vaut admission dans la secte trumpiste :

"Le mensonge est une souillure de l’âme. Celui qui a participé au mensonge ressemble à celui qui a été mordu par un vampire : il n’a plus qu’un désir, en contaminer d’autres avec son mal, entraîner d’autres dans sa chute, de manière à ne pas demeurer seul en tête à tête avec son avilissement. L’administration Trump est pleine de ces demi-zombies que le sentiment de leur déchéance rend surnaturellement agressifs."

La passion du mensonge trahit la préférence pour le mal :

"Comme les hommes du Kremlin, le président Trump et ses acolytes ne craignent pas d’étaler leur ignominie au grand jour. L’affichage décomplexé de leur turpitude est à leurs yeux l’indice de leur toute-puissance."

Comme en Russie, le culte de la personnalité s'organise :

"Le régime en train de se mettre en place aux États-Unis présente beaucoup de similarités avec un régime communiste. On a déjà un culte de la personnalité. « Un homme comme Trump n’apparaît qu’une ou deux fois dans l’histoire d’un pays. Nous voulons Trump ! » s’exclame Steve Bannon, l’idéologue du mouvement MAGA."

"Le secrétaire d’État Marc Rubio n’ose pas ouvrir la bouche sans se référer aux sages instructions de son président, un peu comme un garde rouge maoïste citait les Pensées du Grand Timonier. On a déjà un crime de lèse-majesté : c’est précisément de cela que l’infortuné Zelensky a été accusé par l’apparatchik jdanovien J. D. Vance, accusations reprises en choeur par les sénateurs serviles."

C'est en effet frappant. Quiconque écoute hommes politiques et journalistes inféodés au pouvoir, à Washington comme à Moscou, entend les mêmes formules : "Comme l'a dit le président Trump"... "Ce n'est pas moi qui décide, je ne suis qu'un humble vermisseau, c'est le président Trump qui mène les négociations"... "Le président Trump a bien dit que s'il avait été au pouvoir, l'invasion de l'Ukraine n'aurait jamais eu lieu"... (ceci est censé être un argument ; un fait imaginaire a la même valeur probante qu'un fait réel).

"Comme le dit Vladimir Vladimirovitch"... "C'est le président Poutine qui mène les opérations militaires"... "Sans Poutine, la Russie n'existerait pas" (authentique).

On a entendu la même servilité envers Staline, envers Hitler, envers Franco...

"Le Congrès [américain] ressemble à la Douma poutinienne", fait remarquer Françoise Thom, "c’est devenu une chambre d’enregistrement où chacun rivalise d’obséquiosité en présence du chef."

"Le député républicain Andy Ogles vient de déposer au Congrès une résolution autorisant de prolonger la durée du mandat présidentiel de huit à douze ans, ce qui signifie que, si la résolution était adoptée, Trump pourrait rester en fonction jusqu’en janvier 2033, date à laquelle il aurait 86 ans."

Poutine a fait la même chose.

L'abruti Donald Trump croit que Poutine l'honore de son admiration, mais il est en réalité son jouet :

"Ivres de leur sentiment d’impunité, Trump et Vance ne comprennent pas qu’eux-mêmes sont tombés dans un piège tendu par Poutine. Car le but de ce dernier est de faire la démonstration que la Russie a soumis les États-Unis, puisque les dirigeants américains ont adopté son langage et ses manières. Trump et Vance croyaient arracher une capitulation à Zelensky. En réalité, ils signaient publiquement celle des États-Unis devant la Russie."

Autre signe stupéfiant de la poutinisation de l'Amérique, qui n'est pas mentionné dans cet article : la bigoterie théocratique des nouveaux dirigeants, leur exploitation à des fins politiciennes d'une version hérétique, dévoyée et superstitieuse du christianisme.

Le nouveau ministre des Affaires étrangères des États-Unis, Marco Rubio, se donne en spectacle de façon grotesque, lors d'une interview sur Fox News, en arborant une croix dessinée sur le front. Les gazettes nous apprennent, avec leur cuistrerie habituelle, que "les catholiques se font marquer une croix de cendres sur le front le mercredi des Cendres", mais je n'ai jamais vu un catholique s'exhiber en public de la sorte - ne parlons pas d'un ministre de la première puissance mondiale passant à la télévision.

Il y a une indécence, une inculture, une arrogance dans ce geste qui coupe le souffle. En Russie, les popes orthodoxes inféodés au KGB bénissent les missiles, et Poutine se prévaut d'un confesseur personnel, comme les rois. Aux États-Unis, Trump s'adresse aux participants d'une réunion politique en disant : "Mes beaux chrétiens" ("My beautiful Christians"). Quel authentique chrétien, s'adressant à une congrégation, s'exprimerait ainsi ?

Ne parlons pas du "christianisme" de Donald Trump, qui se vante d'attraper les femmes par leur anatomie, et entretient une longue amitié avec l'esclavagiste sexuel Jeffrey Epstein ; ni de celui de Vladimir Poutine, qui fait exploser des centaines de ses compatriotes dans leur sommeil en attribuant les attentats aux Tchétchènes, dans le seul but de se faire élire.

Herman Kerhost

@ Lucile | 06 mars 2025 à 14:47

Je n'ai jamais dit que les USA ne faisaient pas partie de l'OTAN. Vous délirez. Je n'ai même pas lu le reste de votre commentaire. Je n'ai plus le courage de lire ou d'écouter les fantaisies déversées jour après jour par les poutinistes/trumpistes, même les plus innocents.

Rien dans ce que fait Trump ne montre qu'il est encore un allié. Certains prétendent qu'il joue au billard à 356 bandes. Je n'y crois pas. Il est dans la poche de Poutine. Seule cette possibilité donne du sens aux actions qu'il entreprend aujourd'hui, où seuls ses "alliés" sont sa cible, pendant qu'il ne dit aucun mot désagréable sur le régime de Poutine.

Les pays de l'OTAN n'ont aucune obligation d'intervenir lorsqu'un pays intégré dans l'alliance est attaqué. L'article 5 souvent cité ne prescrit rien du tout. Les termes sont vagues, et ce que démontre Trump aujourd'hui n'incite certainement pas à avoir une certitude sur ce qu'il ferait le moment venu.

Je ne comprends pas comment une personne rationnelle comme vous se laisse illusionner à ce point. Comment pouvez-vous compter sur la parole d'un homme qui ment à ce point ?

Quand on est président d'un pays qui fait partie d'une alliance stratégique maintenant la paix dans le monde, on ne fait pas croire à sa population qu'on se fait arnaquer par celle-ci et qu'on a "donné" 350 milliards au lieu d'une centaine.

Rien que la manière dont il traite son prédécesseur devrait lui interdire tout mandat présidentiel. Je n'ai jamais été fan de Biden, et il a bien le droit lui aussi de ne pas avoir apprécié sa présidence. Mais quand il insulte Biden, il crache aussi sur son pays.

L'Amérique a un ennemi à la Maison-Blanche.

Et après, on fait mine de s'étonner lorsque personne ne se lève pour applaudir le Duché...

Giuseppe

@ Valéry | 06 mars 2025 à 20:08

Du Sergueï Lavrov, Droopy de l'équipe pour les amis, dans le texte, aussi menteurs que des arracheurs de dents toute cette clique du Kremlin.
Vous empilez les contre-vérités, la soumission à l'image du FN/RN et le petit dernier Fillon qui s'est bien fait habiller ce soir dans Quotidien. Il osait mettre en cause la probité de Winston, comme voleur Fifi n'a de leçons à donner à personne c'est juste avant:
Giuseppe | 05 mars 2025 à 21:58

Alors je vous la fais courte, "d'après les informations disponibles, le président sortant Volodymyr Zelensky est éligible pour un second mandat", ça on le savait. "Cependant, les sondages récents concernant les favoris potentiels pour une élection présidentielle en Ukraine ne sont pas encore publiés". Vous avez bien lu ? Les sondages récents ne sont pas encore publiés.

"Comme la situation politique en Ukraine reste complexe en raison de l'invasion russe et de la loi martiale en vigueur, pas de sondages légitimes", mais comme vous êtes un abonné à "plus c'est gros mieux ça passe", vous faites partie de ces types qui nous vendraient à la découpe. Quelle poilade à vous tout seul !

Si vous avez d'autres questions ?... Je suis là pour vous aider cela devrait vous être salutaire pour vous sauver de vos démons ! Il doit bien y avoir un exorciste pas loin de chez vous, profitez-en. Question suivante ?

Au fait, vous ne seriez pas un peu contaminé par Droopy Lavrov-Pavlov et leurs mensonges à répétition ? Sans compter les deux autres, deux champions de la couleuvre à avaler, Peskov et Medvedev, deux artistes ceux-là il faut bien le reconnaître, tellement pathétiques à entendre, il faut vraiment qu'une grande partie du peuple russe soit anesthésiée pour supporter de vivre un pareil joug.

Lucile

@ Aliocha | 06 mars 2025 à 18:44
"Fake news. Il n'est pas question de partager l'arme nucléaire"

Eh bien, puisque vous avez l'air de connaître le sujet, pouvez-vous m'expliquer en quoi consiste le projet exactement ? Je vous en serais reconnaissante.

Valéry

@ Giuseppe
"vous énoncez des contre-vérités [...] Les sondages les plus récents montrent un soutien de 67 % pour Winston"

Les deux sont des vérités, la mienne et la vôtre. D'ailleurs, si vous aviez consulté le lien du site ukrainien, il confirme en effet que Zelensky est crédité de 62 % de popularité.

Mais Zaluzhnyi, lui, est crédité de 88 %, dans le même sondage. Bon, autre chose ?

Aliocha

Fake news, Lucile, il n'est pas question de partager l'arme nucléaire.
Sortez le nez de votre smartphone, vous êtes manipulée.

Quant à Serge Hirel, il a oublié de conclure que, si Zelensky est un dictateur, c'est la faute de Macron.

Serge HIREL

@ Valéry | 06 mars 2025 à 09:02
« Ça change un peu la perspective, hein, d'apprendre que Zelensky refuse des élections qui le donnent largement perdant, n'est-ce pas ? Ça ne faisait pas partie de vos liens... »

Dans sa pantalonnade en six mouvements, outre son goût pour le « photocopillage », R6M nous a offert une remarquable leçon de maniement des ciseaux de la censure. À votre exemple, j’en ajoute un autre. R6M, omettant soigneusement de s’étendre sur la légitimité du titre de « chef d’État » accordé à Zelenski, a « oublié » de consulter la Constitution ukrainienne (texte accessible gratuitement).

Comment appeler un chef d’État qui est encore au pouvoir presque un an après la fin de son mandat ? Certains prétendent que la Constitution ukrainienne le lui permet parce que le pays est sous le régime de la loi martiale et que, dans cette situation, le chef d’État reste au pouvoir. C’est faux. Si elle prévoit la prolongation du mandat des députés de la Rada (art. 83-4), ainsi que l’interdiction de la modifier (art. 157) lorsque la loi martiale ou l’état d’urgence sont en vigueur sur tout le territoire, elle ne dit rien du sort du chef de l’État. Il est difficile de croire que les rédacteurs du texte ont pensé à cette éventualité en ce qui concerne la Rada et oublié le cas du président.

De plus, il est tout à fait logique qu’il en soit ainsi, Le chef de l’État ukrainien étant élu au suffrage universel, il est de bonne démocratie qu’il soit à tout instant sous le contrôle du peuple, que celui-ci ait la liberté totale d’en choisir un autre à la date prévue, quelles que soient les circonstances. Les États où le peuple perd le contrôle de son chef ont un nom... Ce sont des dictatures.

Giuseppe

@ Valéry | 06 mars 2025 à 09:02

Encore une fois vous énoncez des contre-vérités, vous tapez sur ChatGPT vos allégations toujours fantaisistes, elle vous répondra, je n'ai plus envie d'user de la salive pour rien. Les sondages les plus récents montrent un soutien de 67 % pour Winston, l'autre on n'en entend plus parler, remplacé et oublié en Ukraine.

Surveillez votre boîte aux lettres, vous y trouverez un bon de transport pour visiter un pays héroïque qui ne s'est pas couché comme en 40. Quant au Cinglé il ne progresse plus d'un pouce et son peuple en majorité mange des cailloux et des terres rares dont il ne verra jamais la couleur. Un criminel de guerre de la pire espèce, et encore des imbéciles qui y voient une opportunité.

Le FN/RN qui raconte des bobards, non seulement il nous vendra à la découpe mais en plus il sabordera économiquement le plus beau pays du monde, la beauté de l'honneur ils ne connaissent pas, se vautrer devant Visage orange ça leur paraît moral et équitable.
Et Trump fera avec ce parti la même chose que celle dessinée en Une de Charlie.

Lucile

@ Herman Kerhost | 05 mars 2025 à 23:28

Je suis surprise que vous entreteniez le doute sur le point de savoir si les USA sont membres de l’OTAN !! Cela me paraît même effarant. Ils n'ont pas dénoncé les accords de l'OTAN que je sache. Au contraire.

Mais c’est parce que ce doute a été semé contre toute vraisemblance qu’on peut fait croire aux Français que l’armée russe est à nos frontières, d’où la panique subite qui agite tout le monde et qui arrange peut-être les affaires de certains. Pourtant Trump comme Vance ne font que demander aux États membres de l’OTAN de contribuer de façon plus égale au budget de l’OTAN, car les USA en sont actuellement le plus gros contributeur. Vous ne pouvez quand même pas leur faire dire tout et n’importe quoi.

Nous sommes donc encore et toujours protégés par le parapluie nucléaire de l’OTAN, nous en sommes même acteurs, et pour l’instant il n’est pas question que cela change, sauf qu’Emmanuel Macron parle de partager notre parapluie avec d’autres pays européens, on sent bien que ça le démange. Sous quelle forme on ne sait pas trop puisque le traité d’alliance atlantique impliquait déjà plus ou moins cela. Je sais qu'Emmanuel Macron est un touche-à-tout, au sens propre et au sens figuré, mais quand même, là, je m’inquiète un peu ; je me demande ce que signifient cette agitation, ces calculs, ces harangues présidentielles et ces projets de grand remaniement.

Poutine a pu attaquer l’Ukraine justement parce qu’elle n’était pas membre de l’OTAN. Et l’inquiétude porte sur les attaques que le gouvernement russe pourrait également diriger contre d’autres pays limitrophes non membres de l’OTAN, car cela ne déclencherait pas de ripostes trop dangereuses pour sa propre sécurité. Quelle est la manière de contrer de telles offensives, et quel en est le prix pour ces pays, c'est cela que pose la question de la prolongation de la guerre en Ukraine. Trump estime que cette guerre est perdue, et il s'efforce de limiter les dégâts tout en sauvant les apparences vis-à-vis de son opinion publique. On peut ne pas être d'accord, mais que propose-t-on à la place ?

https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/fact-checking-qui-des-etats-unis-ou-de-l-union-europeenne-contribue-le-plus-au-budget-de-l-otan/

Ellen

@ Giuseppe | 05 mars 2025 à 21:58

François Fillon doit regretter aujourd'hui d'avoir démissionné de tous ses postes en Russie où il était chèrement payé. Mais de quoi vit-il aujourd'hui ? Maintenant que tous ses enfants sont adultes et indépendants, il ferait mieux de vendre son château de 12 pièces, trop cher à l'entretien, en taxes foncières et assurance, et s'acheter une belle maison plus petite avec un beau jardin, en plaçant le capital de son patrimoine vendu dans des actions qui rapportent et sans payer d'impôts. Elon Musk et Trump pourraient lui prodiguer quelques conseils sur où placer son argent...

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 05 mars 2025 à 22:08

Aujourd'hui en Europe certains pays se demandent comment organiser une riposte sans couper les ponts avec le Cinglé orange.
Il faut reconnaître que Macron est le plus en avant, mais un pays "fauché", ai-je entendu, ne résistera pas à la retorsion verbale d'un Trump que rien n'arrête pour l'instant. En 6 épisodes, le péril orange que vous avez décrit est la pire image d'un humain sur son comportement, embrassant sur le cou un criminel de guerre patenté ; la faiblesse des autres n'est pas près d'arrêter cette lune de miel.

Qui va l'arrêter ? C'est terrifiant, il sacrifie l'Ukraine et en plus il l'écrase sous ses pieds tout en les essuyant de sa boue qu'il reporte chez eux, et pas chez l'autre cinglé.

Valéry

@ Robert Marchenoir
"Alors que la population comme les chefs de l'opposition sont fermement hostiles à de telles élections"

C'est qui vos "chefs de l'opposition" ? Poroshenko et Zelensky. C'est à dire les deux gars qui cumulaient 6,4 % et respectivement 23,7 % dans le sondage effectué par SOCIS, une société de sociologie politique en Ukraine, trois semaines avant la date butoir à partir de laquelle Zelensky n'est plus président légitime.

Pendant que Zaluzhnyi, lui, avoisinait 41 % au 1er tour, puis 67,5 % au 2e. Avant que Zelensky (32 % au 2e tour) le démette de ses fonctions et l’écarte, en le renvoyant à l’étranger. Ça change un peu la perspective, hein, d'apprendre que Zelensky refuse des élections qui le donnent largement perdant, n'est-ce pas ? Ça ne faisait pas partie de vos liens, et bien je le rajoute pour une meilleure compréhension des lecteurs.

Lodi

Les États-Unis ne sont plus ce qu'ils étaient : des protecteurs et une référence. Il faut donc que l'Europe devienne ce qu'elle a toujours prétendu être : un véritable espace de liberté...
Et non de trompe-l’œil, je veux dire d'une liberté assurée en dernier ressort par les États-Unis.

Ce qui implique de nous assumer sans les Américains, voire de protéger les plus faibles des nôtres, comme les Ukrainiens, ainsi que les Américains quand ils étendaient leur égide sur nous.
L'un ne va pas sans l'autre : celui qui abandonne ses proches s'abandonne bientôt lui-même à l'agresseur. On peut le voir dans la vie privée, et en Histoire, au "qui veut mourir pour Dantzig" a préludé à "l'étrange défaite" de la France... et pas que d'elle, d'ailleurs.

Éloigner et accuser le Président ukrainien comme dans un troupeau, des proies isolant les plus faibles face au fauve, ne peut nous sauver qu'un temps.
Celui d'apprendre la soumission.

Enfin bon, j'imagine qu'il est des vieux qui s'en moquent comme des infiltrations délétères de l'Islam, disant que quand les problèmes viendront, ils seront morts. Il y a aussi les inconscients et ceux trouvant des charmes aux divers oppresseurs par haine de la liberté, comme déjà autrefois les gens s’acoquinant avec les totalitaires.

On s'est moqué des gouvernants consolant le Président ukrainien ?
Ils ne faisaient pas seulement preuve de compassion, ils le réintégraient dans ce qui reste d'Occident non perverti, je veux dire encore mû par l'esprit de liberté.
Et c'est ce que nous devrions tous accomplir à notre niveau. Tiens, moi, ici, saluant bien bas les Ukrainiens s'il s'en trouve à me lire.

Les intérêts catégoriels pouvant y faire obstacle ne sont pas du même ordre que la peur de la guerre ou la jouissance par procuration au spectacle de la force faisant courber l'échine à un héros défendant une juste cause.
La promotion d'intérêts privés n'est pas contradictoire avec les intérêts publics, une politique avisée sait concilier les deux.

Ainsi, intégrer l'Ukraine dans l'Union européenne devra se faire en ménageant les paysans. Non seulement pour eux, d'ailleurs, mais parce que dans un monde de plus en plus hostile, il est bon que l'Europe s'occupe de cohésion sociale et d'indépendance alimentaire.
Cohérence intérieure, indépendance extérieure.

On peut se tromper transitoirement sur les gens, il ne faut pas le faire sur les principes.
Dit autrement, si les Américains nous ont abandonnés, il ne faut pas, s'excusant de ce précédent, abandonner notre attachement à la liberté et à la justice.

Vamonos

Trump a déclaré devant le congrès que Musk et son département DOGE (Department of Government Efficiency) ont d’ores et déjà fait du bon travail. Il est maintenant prouvé que de l’argent est versé par le Trésor américain pour des actions pour le moins bizarre et même répréhensibles devant la Loi.

Le Congrès a ainsi appris qu’il y a des gens de plus de 100, 120, 150 ans qui sont toujours inscrits dans la base de données de l’assurance sociale et que l’argent continue à être versé. Il existe même une ligne budgétaire pour une personne qui aurait 360 ans et qui serait donc plus vieille que les États-Unis.

Des enquêtes sont en cours, des milliards de dollars disparaissent, des petits malins se gavent. Rira bien qui rira le dernier.

Merci Trump, God bless America.

Herman Kerhost

@ Lucile | 04 mars 2025 à 21:23
"...car Trump a été très clair, l'Amérique protègera tout pays de l'OTAN s'il est attaqué..."

Ah ben, si Trump a été très clair, hein...

Il a aussi dit que Zelensky était un dictateur, que son pays avait donné 350 milliards de dollars à l'Ukraine, et que c'était cette dernière qui avait commencé la guerre.

Je crois qu'on peut dormir tranquille. Trump veille sur nous...

Robert Marchenoir

Face à Trump : choisir la liberté, refuser le mal (6/6)

Comment appelle-t-on un homme qui tient entre ses mains la destinée d'un peuple martyr, soumis à l'invasion brutale d'un tyran résolu à l'effacer de la surface de la terre, et qui traite son président démocratiquement élu de "dictateur non élu" ? Sous prétexte que ce dernier respecte la constitution de son pays qui interdit, très judicieusement, les élections en temps de guerre ? Alors que la population comme les chefs de l'opposition sont fermement hostiles à de telles élections ? Et que c'est l'envahisseur qui a lancé cette opération de propagande du "dictateur non élu" ?

Comment appelle-t-on un homme qui accuse ce dirigeant d'avoir déclenché la guerre alors que c'est lui l'agressé, qui l'accuse de ne pas avoir ouvert de pourparlers tout de suite (ce qu'il a fait, quatre jours seulement après l'invasion, à Gomel, en Biélorussie, alors que 400 soldats des forces spéciales russes étaient à ses trousses avec pour mission exclusive de l'assassiner, lui et tout son gouvernement) ?

Comment appelle-t-on un homme qui, dans ces circonstances, accuse ce dirigeant de n'être "qu'un comédien de second rang" ?

Comment appelle-t-on un homme qui, quelques jours après ces déclarations, répond à la presse : "Dictateur ? J'ai dit dictateur, moi ? Je ne peux pas le croire. Question suivante." ?

Comment appelle-t-on un homme qui, non content des précédentes ignominies, convoque le dirigeant en question dans son palais présidentiel, sous les caméras du monde entier, pour l'humilier comme jamais aucun chef d'État en visite officielle n'a été humilié, sous prétexte qu'il essayait d'expliquer que Poutine ne tient jamais ses promesses ?

Une ordure. Donald Trump est une ordure. Ce n'est pas une insulte, c'est un constat objectif basé sur des faits vérifiables et connus de tous.

D'ailleurs, sans perdre une seconde après le guet-apens dans lequel le président ukrainien a été attiré le 28 février au Bureau ovale, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe a traité Zelensky d'ordure (que Trump et Vance auraient dû "gifler"). La règle de la projection se vérifie à tous les coups : si vous voulez connaître la vérité, écoutez ce que dit le gouvernement russe ; elle est à l'opposé.

Si vous voulez, je peux vous mettre des guirlandes autour du mot "ordure" : Donald Trump a une moralité profondément, radicalement défaillante, il s'emploie à faire le mal autour de lui.

La remarque a son importance. Les poutino-lécheurs, en France, et plus largement les poutino-excusistes, ceux qui ne sont pas-du-tout-pour-Poutine, mais qui passent leur temps à répercuter sa propagande dans leurs commentaires, nous disent qu'il faut être "réaliste", que "les nations n'ont pas d'amis, seulement des intérêts", bref que ce n'est pas la morale qui mène le monde, et qu'en dernier ressort seule la force brute importe.

C'est oublier que le but même de la politique est l'intérêt général, et que de quelque façon qu'on le définisse, il se fonde par hypothèse sur le respect de la morale. Parler d'intérêt général, c'est parler de morale. Sinon le concept n'a pas de sens.

Il est maintenant manifeste que Donald Trump, de par son caractère, est profondément inapte à exercer des responsabilités politiques, à défendre l'intérêt général des Américains comme à occuper un poste aussi influent sur les relations entre les nations du monde entier.

Il faut bien comprendre qu'il y a là deux conceptions incompatibles qui s'opposent. Soit on défend l'intérêt général, et alors le respect de la morale est fondamental ; soit on récuse cette dernière, et alors c'est une lutte à mort de tous contre tous, où tous les coups sont permis.

Je ne suis pas sûr que les poutino-excusistes et autres admirateurs de Trump soient enchantés des conséquences si cette situation venait effectivement à se réaliser. Ce qui est, désormais, une possibilité tout à fait réelle.

(Fin)

Giuseppe

De qui on parle là ? De "Fillon ancien Premier ministre français, impliqué dans un scandale de faux emplois. En 2022, il a été condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, et à une amende de 375 000 euros. Sa femme, Penelope Fillon, a également été condamnée à deux ans de prison avec sursis et à la même amende. La Cour de cassation a confirmé leur culpabilité en 2024, mais a ordonné un nouveau procès pour déterminer la peine de François Fillon".

François Fillon, le repris de justice, le voleur d'argent public, le condamné à de la prison qui a exprimé des opinions critiques sur la situation géopolitique actuelle, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine et le rôle de Volodymyr Zelensky... Mais qui est-il ce voleur multirécidiviste d'argent précieux public, pour qu'on le sollicite dans Valeurs actuelles ?

Fillon a également abordé des sujets tels que le déclin de l'Occident, le wokisme et les relations internationales, lui le spécialiste mondialement reconnu de la pétrochimie, des pétrodollars, lui qui a siégé aux conseils d'administration de plusieurs entreprises russes, notamment Sibur et Zarubezhneft... Qui est-il ce type ? Reconnu sans doute pour des publications qui font autorité auprès de tous les spécialistes du moteur à explosion ?

Il a certes démissionné de ces postes, par la force des choses, il a fallu un peu l'y aider ce vorace, le pousser dehors pour ne pas qu'il nous fasse encore plus honte. Ce type qui se sent pousser des ailes devant l'attelage des deux cinglés, qui reprend leurs arguments et qui renverserait les rôles... Il sent une opportunité, retrouver un siège et quelques subsides dans cette nouvelle donne ; c'est à vomir !

Il ne s'en cachait même pas lorsqu'il a été auditionné au Parlement... C'est bien connu, le pognon n'a pas d'odeur ni de nationalité. Ce type nous vendrait à la découpe, il a même été jusqu'à compromettre sa femme, ce type n'a pas d'honneur, juste un tiroir-caisse à la place, et les doigts qui "collent" aurait dit le Sphinx Mitterrand.

Un voleur qui a notamment déclaré que Zelensky n'était pas le héros irréprochable que certains Européens imaginent et qui a critiqué les sanctions imposées à la Russie. Il s'engouffre dans cette nouvelle brèche et n'insulte pas l'avenir. Il adouberait un criminel de guerre, qui déporte les enfants et les populations qui critique les sanctions imposées au Cinglé. Rien ne le rebuterait.

Il a été auditionné à l'Assemblée nationale en 2023 sur ses liens avec Moscou, le message était clair, il a effectivement déclaré qu'il vendrait des rillettes sur la place Rouge à Moscou s'il le souhaitait. Cette déclaration où il a défendu son droit de mener sa carrière professionnelle comme il l'entendait... Tant pis si le papier d'emballage des rillettes porte les traces du sang versé par les Ukrainiens, des crimes de Boutcha et d'ailleurs.

Il oublie qu'il y a un agresseur et un agressé, c'est la faute à Winston Volodymyr si la guerre a eu lieu, ce type est en dessous de tout, pour faire du fric il est prêt à vendre son âme au diable, il a déjà vendu sa femme pour si peu, au fond juste des indemnités parlementaires... Il est de la pire espèce, et dire que ça existe ! J'ai écouté Robert Ménard ce soir, que je ne connaissais pas particulièrement, au moins avec ce dernier l'honneur veut dire quelque chose. À Béziers il a reconstruit tout ce qu'un type comme Fillon peut détruire juste avec un mot... "rillette".

Il se prend pour qui ce type ? Il nous vendrait à la découpe, le destin l'a écarté de la politique, il aurait bradé le pays au Cinglé pour quelques barils de pétrole, et il trouve encore des médias complaisants pour diffuser une parole de voleur. Tu parles d'un représentant crédible !

Oui j'attends qu'il me rembourse François Fillon, il a proposé de rembourser près de 700 000 euros à l'Assemblée nationale. Ce montant correspond aux dommages-intérêts qu'il a été condamné à verser avec son épouse et son ancien suppléant Marc Joulaud. Cette proposition a été faite après que la Cour de cassation a confirmé sa culpabilité dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse.

C'est le joueur invétéré qui veut toujours se refaire et qui court après l'argent, ce type adore le pognon, celui qui fait vivre dans un monde supposé doré et loin des limpiabotas qu'il doit détester. Le méchant pognon qui pourrit tout, il n'aimait pas les gueux que la France abrite, il se mettait en scène devant son château, il aurait tant voulu porter la couronne, le Cinglé lui offrait sans doute de quoi la constituer, quand il a dû sous la pression abandonner un moment tout espoir de dorures.

Robert Marchenoir

Trump ou la jouissance d'humilier (5/6)

Non seulement Trump est un gangster, mais en plus c'est un pervers. Il ne se contente pas de violer les lois et les règles, d'asservir autrui par l'intimidation et la force, mais, tout comme Poutine qu'il admire, il jouit positivement d'humilier les autres, jusqu'à ses soutiens et alliés.

C'était manifeste lors du piège dans lequel il a attiré Zelensky au Bureau ovale. Cette scène ahurissante, jamais vue dans les annales diplomatiques, qualifiée de vomitive par d'innombrables personnalités américaines comme étrangères, avait toutes les apparences d'un traquenard préparé à l'avance.

Dès qu'il a accueilli Zelensky au pied de sa voiture, Trump a commencé à se moquer de lui, suggérant que sa traditionnelle tenue militaire était incorrecte pour l'occasion. Lors de la conférence de presse à l'intérieur du Bureau ovale, un journaliste d'un obscur média trumpiste, Real America's Voice, récemment admis à la Maison Blanche pendant que des médias de référence comme les agences Associated Press et Reuters en étaient expulsés, a lui aussi reproché à Zelensky de ne pas porter un costume. C'est un point constamment martelé par la propagande MAGA. La provocation n'a pas marché. Le président ukrainien a répondu de façon fort habile.

Le vice-président J.D. Vance a dû donc se décider, un peu plus tard, à déclencher lui-même l'escalade verbale, en tançant Zelensky comme un écolier pris en faute. Trump a terminé le cirque en avouant qu'il avait fait exprès de faire durer l'altercation. Un journaliste de l'agence officielle russe Tass a assisté à une partie de cette conférence de presse.

Ce n'est pas la première fois que Trump a délibérément humilié un dirigeant étranger allié. Six jours auparavant, il avait fait poireauter une heure et demie le président polonais Andrzej Duda, qui avait traversé l'Atlantique pour le voir. Il a fini par lui accorder dix minutes. La Pologne est l'un des soutiens les plus solides des États-Unis en Europe.

Brian Glenn, le journaliste de Real America’s Voice qui a reproché à Volodymyr Zelensky, d'une façon particulièrement grossière et agressive, de ne pas porter un costume à la Maison Blanche, est en couple avec Marjorie Taylor Greene, membre de la Chambre des représentants, l'un des politiciens trumpistes les plus extrémistes des États-Unis. Elle soutient différentes fables complotistes, alléguant par exemple qu'aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone le 11-Septembre, ou bien que les élites du Parti démocrate sont à la tête d'un réseau de pédophiles sataniques.

Un ancien combattant américain a pleuré de rage à la vue du manque de respect manifesté envers Zelensky par ce journaliste : "Cet homme se bat pour son pays. Une nation souveraine qui a été envahie. Son peuple est en train de mourir. Et cet enc... lui reproche de ne pas porter de costume ? Je hais ce p... de pays..." Sa vidéo est devenue virale.

Donald Trump a un lourd passé de mépris envers les militaires. Il ne comprend rien à leur éthique. Il est incapable d'imaginer que l'on puisse sacrifier sa vie pour défendre la liberté de sa patrie. Lors de sa visite en France, en 2018, il a refusé de se rendre au cimetière du Bois Belleau, où reposent 2 289 soldats américains tombés lors de la Première Guerre mondiale. "Pourquoi irais-je voir ce cimetière ?" a-t-il dit à ses collaborateurs. "Il est plein de losers."

Pas étonnant que loin de n'éprouver aucune contrariété à l'égard de la tenue militaire de Volodymyr Zelensky, loin de la respecter, à l'instar des dirigeants du monde libre, comme le symbole de la volonté de résistance de son pays face à l'envahisseur, Donald Trump fait mine d'y voir une offense envers les États-Unis - exactement comme les immigrés hostiles saisis par le wokisme se plaignent d'offenses imaginaires, pour faire oublier leur contribution disproportionnée aux incivilités, à la délinquance et au terrorisme.

(À suivre)

sylvain

@ F68.10
"Le Lesotho ? personne n'en a jamais entendu parler" (Donald Trump)"

Il s'en tape comme de sa première vidange du laid zotto, et il a raison, il y a d'autres centres du monde bien plus intéressants, par exemple les escaliers de Montmartre, les zones narcos Barbès et la Chapelle où sévissent plein de Lésothiens prolifiques en coups de couteau.

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