Dominique de Villepin, un indigné chronique...

Dominique de Villepin nous rejoue régulièrement son discours à l'ONU contre l'invasion de l'Irak.

Sauf que ses causes ne sont plus les mêmes et que son indignation tombe à plat à force d'adopter toujours le même registre dans le domaine international. Les autres sont mauvais, moi je saurais comment faire...

Le problème est qu'aussi bien pour Israël et les Palestiniens que pour les rapports de la France avec l'Algérie, il sermonne, gronde, proteste, dénonce mais au bout du compte, quand on attend un conseil, une mesure opératoires, rien ne vient jamais.

Il est très doué pour le verbe, les principes, les leçons mais il ne donne jamais à ceux qu'il houspille du haut de son passé et de son expérience unique le mode d'emploi. On brûle d'envie de lui demander ses recettes puisque, paraît-il, dans sa tête la solution est prête et qu'il suffirait de la mettre en oeuvre. Le souci est qu'il nous fait languir et que derrière l'expression flamboyante, il y a le vide. Sauf à considérer que réclamer une solution diplomatique pour les conflits dans le monde constitue une originalité qui mérite d'être applaudie.

Dominique de Villepin est un indigné chronique qui avec ses propos enflammés est devenu, juste derrière Jean-Luc Mélenchon, le préféré de LFI même si cette posture avantageuse ne lui procure pas le moindre impact électoral.

Sa nouvelle cible est le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau qui a le grand tort de ne pas tendre l'autre joue à l'Algérie et de vouloir instaurer un rapport de force avec ce pays qui se moque de la France en nous renvoyant systématiquement les Algériens indésirables chez nous, comme récemment une personne rejetée à dix reprises (Le Figaro).

Le fait que Bruno Retailleau "se fiche comme de sa première chemise" de ce que l'ancien Premier ministre lui assène ne rend pas plus tolérable ce propos qui fragilise la position française et permet à l'Algérie de se réjouir alors qu'on aurait attendu de la part de Dominique de Villepin sinon une approbation, du moins le silence.

Il est facile de deviner, derrière cet empressement à prendre le contre-pied des autorités officielles, non seulement l'effet d'une personnalité qui se sentirait offensée si elle partageait un point de vue commun mais la volonté forcenée de demeurer dans la lumière.

Bruno Retailleau, ce ministre qui est contraint de sortir de son domaine, de s'occuper de ce qui ne le regarde pas avec l'Algérie, est insupportable pour Dominique de Villepin puisqu'il est omniprésent et en pointe dans cet affrontement dont on oublie trop vite qu'il concerne un écrivain scandaleusement emprisonné, Boualem Sansal.

Bruno Retailleau supplée un président de la République qui dialogue avec le président Trump sur l'Ukraine et qui apparemment demeure à distance de l'arrogance algérienne. Il se substitue aussi à un ministre des Affaires étrangères qui ne semble guère actif sur ce terrain.

Il faut le féliciter de tenir à sa manière la dragée haute au pouvoir algérien. On comprend bien que la réserve, voire la mollesse de la France résultent en l'occurrence d'influences commerciales, économiques et financières qui n'aspirent pas à une brisure totale avec l'Algérie et à la révision des accords de 1968. Mais il n'empêche que Bruno Retailleau sauve l'honneur quand Dominique de Villepin le relativise.

On ne donne pas une prime aux bourreaux avant qu'ils aient été châtiés.

Comments

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Exilé | 27 février 2025 à 21:41
« Croyez-vous que la médecine puisse faire quelque chose pour [‘R6M’] ?

Hélas non... Camomille, tilleul, verveine... Même les remèdes de grand-mère seront inefficaces. La seule solution serait que Vladimir, ayant repéré l’ennemi sur le Net, lance une « opération spéciale » contre lui. Mais le diable est malin, il camoufle sa tanière. Reste le recours aux « trolls », mais l’inconvénient est que ceux-ci commettraient des dégâts collatéraux, endommageraient JaS...
Bref, le mieux est de le laisser braire dans son coin... et se soucier qu’il ne s’en échappe pas.

[Rédigé par : Achille]

@ Serge HIREL | 27 février 2025 à 13:27
"R6M apprécie particulièrement la lecture à haute voix de son chef-d’œuvre intitulé : « Trump est un agent du KGB »"

En fait "R6M" voit des communistes partout. Cela fait 17 ans qu’il nous prend la tête avec sa phobie.
En ce qui me concerne, j’ai renoncé à répondre à ses posts que d’ailleurs je ne lis plus, vu qu’il nous sert toujours la même soupe réchauffée bourrée de liens.
Chaque fois qu’un intervenant a l’outrecuidance de le contredire, il a droit à une volée de bois vert, agrémentée de quelques insultes. Au bout d’un moment, ça finit par lasser.

J’ai du mal à imaginer cet étrange personnage dans la vraie vie, d’autant qu’il se garde bien de donner la moindre information sur sa vie privée et professionnelle.
J’imagine un vieux bougon célibataire, sans doute retraité, relié au monde réel et surtout virtuel par son ordi et son téléphone portable. On a presque envie de le plaindre.

[Rédigé par : Exilé]

@ Serge HIREL | 27 février 2025 à 13:27
« R6M (Robert Marchenoir Moi-Même et Même Maître des Mémoires) vous a prévenu (27 février 2025 à 10:18). La prochaine fois que vous osez tenir tête à son immense connaissance des affaires passées et présentes de la planète, c’est direction le Goulag ! »

Robert m'inquiète, il croit ses propres calembredaines, il tombe en plein délire, il voit des Poutine partout...
Ce n'est probablement pas un mauvais cheval, mais dès qu'on le contredit même légèrement en rectifiant une petite erreur, il nous fait une crise en se roulant par terre la bave à la commissure des lèvres.
Croyez-vous que la médecine puisse faire quelque chose pour lui ?

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Achille | 27 février 2025 à 07:53
« Qui peut croire un classement aussi fantasque ? »

Non, les résultats de ce sondage ne sont pas « fantasques ». Ils révèlent une réalité. Mais la structure de ces résultats est trop complexe pour en permettre une exploitation sérieuse. En raison du flou de la question posée, les « bonnes opinions » (comme les « mauvaises ») proviennent tout à la fois de ceux qui partagent les convictions politiques de la personnalité concernée, qui apprécient son comportement... ou simplement le timbre de sa voix, qui le trouvent séduisant, jeune, bien coiffé... ou qui répondent au hasard.

Il faut donc prendre ce sondage avec des pincettes, mais se souvenir cependant que les sondés, représentatifs de l’ensemble des Français, sont des électeurs, qui, dans l’isoloir, auraient voté selon les mêmes critères s’ils avaient été appelés aux urnes le jour où ils ont été interrogés par l’Ifop...

En revanche, quand la question posée est précise, les résultats sont exploitables. Quand les sondés, interrogés sur leur opinion quant à l’abrogation des accords franco-algériens de 1968, répondent à 74 % qu’ils doivent l’être, mieux vaudrait que Bayrou en tienne compte et n’essaie pas de noyer le poisson en annonçant qu’il va « demander » - « demander » ! - au régime antifrançais d’Alger l’ouverture d’un dialogue qu’il sait impossible et ainsi se donner six semaines pour ne rien faire. Bien sûr, nul ne peut croire qu’il a pu annoncer cette reculade sans l’accord du Château...

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@ Exilé | 26 février 2025 à 16:35

Bon, Exilé... Maintenant, ça suffit ! R6M (Robert Marchenoir Moi-Même et Même Maître des Mémoires) vous a prévenu (27 février 2025 à 10:18). La prochaine fois que vous osez tenir tête à son immense connaissance des affaires passées et présentes de la planète, c’est direction le Goulag ! Avec récitation obligatoire, matin, midi et soir, des meilleurs passages de sa merveilleuse Encyclopédie de l’Histoire, laquelle y est débarrassée de toutes les scories, bévues et tromperies accumulées par les pseudo-historiens qui, avant qu’il n’apparaisse au firmament du savoir, ont pollué le récit véridique, parce que marchenoiresque, de la marche du monde. Un conseil : R6M apprécie particulièrement la lecture à haute voix de son chef-d’œuvre intitulé : « Trump est un agent du KGB »...

Bien sûr, le jour viendra où l’on parviendra à mettre à la poubelle ses élucubrations. Ce jour-là, vous serez décoré et célébré pour avoir défendu la liberté d’expression... et l’Histoire. Quant à R6M, eh bien... il vous remplacera au Goulag, sans espoir d’en sortir. À moins que Trump ne le réclame pour lui offrir une paillasse à Guantanamo...

[Rédigé par : caroff]

@ Exilé 16h35 le 26 février
"Ceci dit, d'après mes souvenirs des années 80, il me semble en effet avoir alors lu dans une lettre confidentielle que le KGB, probablement conscient du déclin possible de l'URSS, avait envisagé un changement de stratégie géopolitique, autour d'une entreprise de séduction de l'Occident qui s'est semble-t-il traduite par la politique de « perestroïka » de Mikhaïl Gorbatchev, qui cherchait alors à sauver l'URSS. "

Tout cela a été documenté.
Gorbatchev a été un communiste convaincu. Il pensait qu'il était possible de réformer le système socialiste en dévoilant ses défauts, mais pas en le cassant.
Quand il lance la glasnost, il ne pense pas au goulag ni aux crimes staliniens. Il pense que seront dénoncées, par exemple, les tares des directeurs d'usine, la mauvaise gestion, et qu’il pourra restructurer le système soviétique pour mieux travailler et accélérer la marche en avant.

Confronté à la difficulté de la chaîne d'information autour de la catastrophe de Tchernobyl, Gorbatchev décide alors d’exploiter politiquement l'événement et soulève les carences du système pour poursuivre ses réformes.

D'une certaine façon, la catastrophe de Tchernobyl a en effet contribué au renforcement des réformistes communistes...

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Exilé | 26 février 2025 à 16:35
"Robert Marchenoir a plusieurs qualités dont la première n'est toutefois pas le respect des gens qui émettent des idées différentes des siennes ou qui ne sont pas esclaves des organes de propagande placés dans l'orbite du Régime et trop souvent il laisse passer l'émotion et la passion, qui sont trompeuses, avant la raison."

Je vous le confirme : je méprise profondément les menteurs, les propagandistes et les traîtres dans votre genre. Le respect, ça se mérite.

Vous n'émettez pas "des idées différentes des miennes". Vous propagez de façon systématique les mensonges du Kremlin.

Vous êtes un esclave de Poutine.

Il n'y a pas de "Régime" en France.

Il n'y a pas "d'organes de propagande placés dans son orbite".

Il y a une presse pluraliste, libre, diffusant des opinions différentes, parmi lesquelles chacun est libre de choisir. Et dont certaines, fort heureusement et légitimement, soutiennent le gouvernement actuel.

Ce n'est pas une prétendue "propagande du régime" qui vous défrise. C'est le fait que la totalité des médias ne diffuse pas les mensonges que vous vous employez à répandre ici - avec fort peu de succès, il faut le dire : les Français sont massivement hostiles à la Russie.

Je suis, et je demeure, l'ennemi résolu et passionné des menteurs et des désinformateurs dans votre genre.

Vous n'êtes pas "raisonnable". Vous piétinez la raison avec persévérance et méthode. Vous mentez comme un arracheur de dents et l'hypocrisie d'un marchand de chaussettes usagées.

"Manifestement, il [moi] n'a pas encore compris que l'URSS s'était effondrée, que le KGB avait disparu..."

Vous mentez. Répéter sans cesse les mêmes formules idiotes n'en fera pas des vérités. Vous êtes un propagandiste de très faible talent. Prenez exemple sur vos maîtres, Poutine et Trump. Eux ont l'habileté de changer sans cesse de version.

"...grâce à divers hommes à commencer par Boris Eltsine qui ont évité, alors qu'elle traversait une période extrêmement difficile et même critique, que les rênes du pouvoir n'aient été saisies par des militaires de type stalinien."

Ça, c'est l'histoire vue au travers du vague souvenir de quelques images de télévision. En 1991, les communistes et le KGB ont tenté de renverser Gorbatchev, président de l'URSS. Eltsine était alors le président de la Russie, l'une des républiques de l'URSS. Le coup d'État a échoué au bout de cinq jours. Quatre mois plus tard, l'Union soviétique disparaissait.

Mais il ne s'agit là que de l'écume des choses. L'histoire de la chute de l'URSS, c'est l'histoire de la prise du pouvoir par le KGB au détriment du parti communiste. C'est ce que vous apprendrait n'importe quel livre traitant de l'histoire contemporaine de la Russie.

"Ceci dit, d'après mes souvenirs des années 80, il me semble en effet avoir alors lu dans une lettre confidentielle que le KGB, probablement conscient du déclin possible de l'URSS, avait envisagé un changement de stratégie géopolitique, autour d'une entreprise de séduction de l'Occident qui s'est semble-t-il traduite par la politique de « perestroïka » de Mikhaïl Gorbatchev."

Donc les affirmations aussi péremptoires que fausses que vous déversez ici s'appuient sur de vagues souvenirs de lectures datant de 45 ans. Sans compter les robinets de propagande russe sur lesquels vous êtes hermétiquement branché.

Le KGB, qui avait parfaitement prévu l'effondrement de l'URSS, ne s'est pas employé à "séduire" l'Occident. Il n'a pas été à l'origine de la perestroïka : il a même mené un coup d'État contre Gorbatchev !

Il s'est employé, comme je l'ai expliqué ici à de nombreuses reprises, sources à l'appui, à s'emparer des richesses de la Russie (entreprises d'État, biens immobiliers, ressources naturelles...), à les convertir en argent sonnant et trébuchant et à les cacher dans les paradis fiscaux occidentaux.

Il s'est employé à faire survivre l'URSS sous un nom différent par des moyens clandestins.

Il s'est employé à placer les siens à tous les postes stratégiques et à prendre le contrôle des leviers du pays. Il a pleinement réussi. C'est le KGB qui est au pouvoir, aujourd'hui en Russie.

Qui est Vladimir Poutine, à votre avis ? Qui est Sergueï Narychkine ? Qui sont les centaines de milliers d'hommes qui contrôlent ce qui dans ce cas, à bon droit, peut être appelé le régime, c'est à dire une dictature qui règne par la terreur ?

D'où vient l'argent qui a fait la richesse de Donald Trump ? Je l'ai expliqué ici à d'innombrables reprises, mais vous continuez à nous noyer sous les fadaises de la propagande du Kremlin.

"Faut-il croire à cette histoire d'un Trump taupe moscovite ? Prudence. Rien, à supposer que d'éventuels contacts aient été avérés, ne prouve qu'ils aient dépassé un niveau superficiel."

Votre suffisance ne connaît pas de bornes. Vous imaginez que d'onctueuses tournures de phrases peuvent vous transformer, aux yeux de ceux qui vous lisent, en émetteur d'opinions crédibles sur un sujet à propos duquel vous vous employez à nier les faits connus et avérés.

Au moment même où Trump détruit de facto l'OTAN en prononçant quelques mots, au moment même où il se fait le porte-voix de la propagande russe sur l'Ukraine, sur l'Europe, au moment même où il va encore plus loin que Poutine (lequel n'a jamais osé dire que l'Ukraine avait commencé la guerre !), au moment même où les États-Unis votent avec la Russie et contre le monde libre à l'ONU, vous trouvez le moyen de prôner la "prudence" au sujet de ce qui se voit comme le nez au milieu de la figure... votre duplicité s'étale avec impudence.

Nous disposons, au contraire, d'une montagne de preuves montrant que la Russie a réussi à placer, à la présidence des États-Unis, un agent qu'elle cultive depuis quarante-cinq ans. Des livres entiers que je vous ai indiqués, puisés aux meilleures sources, ont été écrits sur la question. Les avez-vous lus ? D'anciens officiers du KGB l'ont prouvé à l'aide d'un déluge d'informations. Mais bien sûr, vous en savez plus long, sur le KGB, que les hommes du KGB eux-mêmes : les Yuri Shvets, les Oleg Kalouguine, les Vladimir Popov...

Vous en savez plus long, sur Trump et le KGB, que quatre anciens dirigeants des services de renseignement américains, qui, tous, sont arrivés à la conclusion, depuis plusieurs années, que Trump est un agent russe : Michael Hayden, ex-directeur de la CIA et de la NSA, les anciens directeurs de la CIA Michael Morell et John Brennan, ainsi que James Clapper, ex-directeur du renseignement national.

En 2019, John Brennan est allé jusqu'à qualifier Trump de traître.

Mais "Exilé", du blog à Bilger, lui, sait que c'est pas vrai, qu'il faut être "raisonnable" et "prudent". Des fois que les faits se mettraient en travers de sa doucereuse petite ritournelle nous enjoignant de trahir la France au profit de la Russie...

"Au passage les Européens, au lieu de cultiver une haine psychotique de la Russie, seraient mieux inspirés de revenir à la raison et de ne pas écarter non plus a priori un dialogue avec ce pays."

Mais bien sûr... si les Européens "haïssent" la Russie, c'est un raison d'une maladie mentale. Ce n'est pas du tout parce que Poutine les menace d'annihilation nucléaire soir et matin, qu'il passe son temps à les insulter, qu'il viole les femmes et les enfants ukrainiens, qu'il décerne une décoration à la brigade qui s'est livrée à ces atrocités à Boutcha, qu'il exécute systématiquement les prisonniers de guerre, qu'il tente de faire mourir de froid les Européens en général et les Français en particulier, qu'il ment comme un arracheur de dents, comme vous, qu'il fait l'éloge de la dictature et de la terreur, qu'il torture les civils en Ukraine et les prisonniers politiques en Russie, qu'il pratique le viol homosexuel comme instrument d'humiliation et d'oppression, dans ses prisons, dans son armée, qu'il déchaîne sabotages, incendies criminels et assassinats à travers l'Europe, qu'il l'inonde d'immigrés illégaux syriens et irakiens, qu'il diffame la religion catholique, qu'il tente de saboter les élections françaises, qu'il corrompt les politiciens français, qu'il soutient les terroristes génocidaires, antisémites et antichrétiens du Hamas, du Hezbollah et de l'Iran, qu'il s'allie à la Chine communiste, impérialiste et revancharde, qu'il annonce officiellement son désir de voir l'Europe démilitarisée, neutralisée, à sa merci, qu'il hisse à un niveau extrême son budget militaire, qu'il installe une économie de guerre en Russie, que ses propagandistes les plus éminents annoncent tous les jours la conquête prochaine de l'Europe par les armes et l'établissement d'une dictature moscovite sur le continent...

Il n'y a ab-so-lu-ment aucune raison de haïr la Russie.

Ni ceux qui tentent de nous vanter l'esclavage sous son joug.

"Mais cela devrait commencer par le fait de calmer les délires des fauteurs de guerre et autres matamore irresponsables jouant aux héros avec la peau des autres."

Tout à fait. Ça, c'est vous. C'est vous qui déchaînez la guerre en Géorgie, en Ukraine, en Syrie, en Israël. C'est vous qui voulez nous livrer pieds et poings liés à la dictature militariste et impérialiste poutinienne. C'est vous le traître, le lâche, le dégeulasse. C'est vous qui admirez la loi du plus fort et qui voudriez nous y soumettre.

Qui sont les fauteurs de guerre irresponsables, les matamores, sinon les Poutine, les Guerasimov, les Medvedev, les Narychkine, les Girkin, les Soloviev, les Douguine et j'en passe ?

Qui tente de nous faire prendre le mal pour le bien et le bien pour le mal ?

Qui joue avec la peau des Ukrainiens, confortablement assis dans sa chambrette chauffée, en habillant d'oripeaux "raisonnables" le monstre dégouttant de sang qui siège au Kremlin ?

Qui joue avec la peau des Européens, avec celle des Taïwanais, eux qui sont les prochains sur la liste des impérialistes dont vous nous faites l'éloge ?

Qui confond délibérément l'agresseur et l'agressé, l'invasion militaire et la légitime défense, la paix et la soumission, la résistance et la lâcheté ?

"Un Vladimir Poutine ayant ramené tranquillement une certaine stabilité en Russie, donc un facteur de sécurité internationale."

Mais allez vous laver la bouche, espèce de menteur invétéré. Associer les mots tranquillité, stabilité et sécurité internationale à Poutine, il faut vraiment être aussi culotté que la dernière des racailles immigrées qui se plaint d'être une pauvre victime au moment même où elle frappe, viole et tue.

Au fait : pendant des décennies, les "souverainistes" de mes deux nous ont expliqué que l'Union européenne, c'était une machine d'oppression des peuples pilotée par les États-Unis. Ce pourquoi ils appelaient de leur voeux l'arrivée de Donald Trump au pouvoir.

Aujourd'hui, Trump déclare que l'Union europénne a été conçue pour "emmerder" les États-Unis et les "entuber". En conséquence de quoi, il décrète des droits de douane de 25 % sur les produits européens.

Je ne vous ai pas beaucoup entendu protester contre cette initiative... ni vous, ni les membres de la corporation des poutino-lécheurs. Je n'ai pas non plus entendu vos excuses pour cette légère erreur d'évaluation. C'est le contraire : vous continuez à nous prodiguer vos leçons éclairées de sagesse géostratégique... en jouant les centristes mous alors que vous êtes un extrémiste enragé. Un zélateur de la dictature et de la servitude.

[Rédigé par : Achille]

@ Serge HIREL | 26 février 2025 à 20:58

Les sondages se sont souvent trompés, frôlant même parfois le ridicule. Ceci malgré la méthodologie savante utilisée dans le choix du panel (âge, profession, niveau d’éducation, etc.) et la formulation des questions qui généralement sont toujours orientées de façon à satisfaire le client qui a payé le sondage.

Le meilleur exemple en date est celui de Valérie Pécresse en décembre 2021 qui était devant Emmanuel Macron.
On a vu ce qu’il en a été pour la malheureuse VP qui, avec moins de 5 % des scrutins a été obligée de payer les dépenses de sa campagne électorale.

Quant à Dominique de Villepin, qu’il soit un bon orateur ne suffit pas pour justifier qu’il se retrouve en tête des personnalités politiques préférées des Français. C’est totalement invraisemblable vu les idées qu'il véhicule et qui sont à contre-courant de celles de la grande majorité des Français.

Dans le lien que vous avez donné, le classement proposé pour janvier 2025 est assez délirant.
On voit notamment Ségolène Royal à la sixième place alors que David Lisnard pourtant bien estimé à droite, est à la 48e place derrière J-L Mélenchon et même Emmanuel Macron et juste devant Mathilde Panot et Éric Zemmour.
Qui peut croire un classement aussi fantasque ?

[Rédigé par : Aliocha]

"Mais cela devrait commencer par le fait de calmer les délires des fauteurs de guerre et autres matamore irresponsables jouant aux héros avec la peau des autres." (Exilé | 26 février 2025 à 16:35)

Exilé se rend-il compte qu'ici il décrit Poutine ?
Se souvient-il que Macron aura tout essayé avec le mafieux kleptocrate comme il essaye avec le racketteur américain, doubles semblables en leur volonté d'échapper à toute régulation des relations internationales ?
À force de haïr son pays, on pactise avec l'ennemi, comme les présidents américain et russe, qui osent se réclamer de Dieu pour assurer leur tyrannie infantile.

"N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » ! Et lui seul le sait !"

https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1978/documents/hf_jp-ii_hom_19781022_inizio-pontificato.html

Grande-Bretagne, France et Allemagne retrouvent ce qui fit le fondement européen, après le double désastre.
À l'endroit du péril, grandit aussi ce qui sauve.
Nous vaincrons.

[Rédigé par : Giuseppe]

Villepin comme bien d'autres avaricieux vendent leurs compétences géopolitiques, paraît-il, et bien sûr ceux qui les achètent sont de grands démocrates désintéressés.
Ils vous expliqueront Dominique et les autres - sans rire -, avec leur emphase coutumière, qu'ils sont au service et pour le rayonnement de la France dans le monde, rien que ça.

Tout cela pas chez des galeux sans thunes, mais là où les dollars font partie de la pensée magique, le rayonnement mérite bien quelques entorses, "J'en souffre croyez-le bien, mais c'est pour la grandeur de notre pays que je vais au sacrifice !", nous dirait Villepin et les autres aussi.
Tout cela semble normal, parfois ils sont égratignés, ils ont le cuir bien tanné celui du portefeuille aussi.

Ils ne changeront pas, Villepin est aussi parmi les anciens Premiers ministres qui racle le plus les fonds privilégiés pour le rayonnement de la France, faut croire que le pays ne le mérite pas, il fait aussi et surtout rayonner ses clients, qui doivent bien le lui rendre, un grand politique Villepin, nous l'ignorions sans aucun doute. Castex à côté est un cheminot de la politique.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Achille | 26 février 2025 à 00:44

D’abord deux précisions : ce sondage (de l’Ifop) concerne « les personnalités politiques préférées des Français », et non « les personnalités préférées des Français », sondage qui a été publié par ce même institut le 6 janvier dernier. Éric Zemmour obtient le score de 27 % (selon le site de Sud Radio), et non de 21 %. Simple erreur de frappe, oserai-je supposer...

Ce sondage mensuel, comme celui du début de l’an, qui, lui, est annuel, n’a qu’un intérêt très relatif et me paraît d’une qualité médiocre pour plusieurs raisons.
D’abord en raison de la question posée, qui, imprécise, entraîne nécessairement une réponse biaisée : « Pour chacune des personnalités suivantes, en avez-vous une excellente opinion, une bonne opinion, une mauvaise opinion, une très mauvaise opinion ou vous ne la connaissez pas suffisamment ? »

Personnellement, si j’étais ainsi questionné à propos de Mélenchon, je répondrais « très mauvaise » au regard de son idéologie, mais « bonne » si je ne tenais compte que de ses qualités de tribun. Idem d’ailleurs pour Villepin, qui, un peu tribun lui aussi, donne suffisamment d’emphase à son propos pour le rendre « intelligent » aux yeux du grand public. Lequel, ne jugeant donc que la forme, accordera à DdV une « bonne note ».

Ensuite - la question posée permet d’en être sûr - parce que l’enquête (comme celle sur « les personnalités préférées ») ne concerne qu’une liste de politiques choisis par le sondeur (ou ses clients). Villepin n’y figurait pas lors du sondage précédent (effectué les 15 et 16 janvier). On a du mal à croire qu’à cette date, il n’aurait pas eu déjà quelques supporters...

Ce biais ne permet pas de déduire de ce sondage un classement fiable. L’Ifop se garde bien d’utiliser ce terme, mais publie néanmoins les résultats dans l’ordre décroissant du cumul des « très bonnes » et « bonnes » opinions. Elle pourrait aussi choisir la publication de ses résultats dans l’ordre décroissant des « mauvaises » et « très mauvaises » opinions. Auquel cas, en janvier, le « vainqueur » aurait été Éric Zemmour (avec un cumul de 76 %), suivi de... - désolé, Achille - Emmanuel Macron (72 %).

Enfin, au vu de la volatilité de leurs résultats de mois en mois, il est évident que l’activité médiatique des personnalités figurant sur la liste de l'Ifop joue un rôle majeur dans les réponses du panel sondé. On remarquera par exemple que Villepin a donné à la mi-janvier une interview fracassante à Mediapart, reprise dans les jours qui ont suivi par nombre de médias, participé aussi à plusieurs plateaux TV quelques jours avant que les enquêteurs de l’Ifop réalisent le sondage publié le 25 février...

Il s’agit là d’un biais suffisamment important pour disqualifier cette étude censée présenter l’état de l’opinion politique des Français. On ne peut en fait en tirer que des enseignements sur la réussite ou pas des stratégies médiatiques des politiques figurant sur la liste... Si d’ici le mois prochain, Villepin n’en rajoute pas une couche, il sera bien loin du podium...
Bref, ce sondage fait le buzz... Rien de plus.

P.-S. : les résultats détaillés du sondage de février ne sont pas encore accessibles gratuitement sur le site de l’Ifop. Ceux qui les désirent peuvent bien sûr faire appel à RM et ses logiciels... qui les « craqueront » (peut-être) sur le site de Paris Match. En attendant, voici ceux de janvier :
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2025/01/Tableau-de-bord-des-personnalites-Janvier-2025.pdf

[Rédigé par : Ellen]

Dominique de Villepin, le sauveur, aurait dû y penser...

Non, vous ne rêvez pas. Business is business et c'est du réel. Donald Trump prévoit 1 million d'adhérents à 5 millions US$ chacun. Ce qui fait rentrer (bientôt) chez "panama américain" 5 000 000 000 000 US%, "In God we trust" comme disent les sacro-saints billets verts.

https://www.youtube.com/watch?v=FB2E2qoNk8Q

Nous, on n'a pas de pétrole, on n'a plus de sous, mais nous avons aussi des idées. DdV résoudra tous les problèmes qui rongent notre pays.

Lançons-nous pieds joints en mettant le prix d'achat de la special gold card aux enchères. Le prix de départ pour tout civil étranger hautement fortuné et connu pour son excellente respectabilité et loyauté, serait lancé au départ à 5,5 millions pour ce lingot en or (american green card).

La mise en vente pourrait s'ouvrir aussi en France le 1er avril 2025.

Ceux qui sont intéressés de vivre dans le plus beau pays du monde peuvent se faire connaître au guichet "Jet Set". Un accueil tout particulier leur sera réservé avec champagne à volonté et +++

Seule condition, pas d'oligarques russes. Ils sont fauchés depuis 2022.

P.-S. : on n'a pas fini d'aller de surprise en surprise.

[Rédigé par : Lodi]

@ Robert Marchenoir
"Mais enfin, il est piquant que nos poutino-lécheurs assidus, qui passent leur temps à dire qu'il faut aimer la Frônce, la Frônce, la Frônce, qui prennent volontiers la pose en Résistants devant le miroir de leur salle de bains et qui se rincent la bouche avec le Général, omettent de discerner que Volodymyr Zelensky est à l'Ukraine, à la liberté et au monde au moins ce qu'était de Gaulle à la France, à la liberté et au monde - sinon bien davantage."

Ne pas prendre position pour les gens dans leur droit écrasés par les Russes et lâchés par les Américains est confortable.
Se réclamer de la Résistance aussi... Quand on a un tropisme vers le confort avant tout, on ne peut détecter la contradiction.

Je pense que cela a souvent dû arriver : les chrétiens se vantant de leurs martyrs méprisant les martyrs qu'ils faisaient, les nobles se vantant d'exploits de leurs ancêtres qui auraient été bien incapables de les rééditer...
Mais sans doute tant d'autres cas !

Pour ma part, je dirais que mieux vaut ne se flatter ni de ses prédécesseurs ni de soi, parce que la vantardise oblige en quelque sorte à agir si les gens ne l'ont pas encore compris.
Mieux vaut rester libre d'agir ou non, si on s’abstient, on peut être lâche, pas ridicule, si on agit, on... n'est pas tant dans l'exaltation qu'à essayer de le faire de la manière la plus efficace possible.
On n'est pas à la chasse à la gloriole ou à la queue du Mickey mais là pour défendre la liberté, comme le font les Ukrainiens, sérieux qui ne se prennent pas au sérieux, quand chez nous c'est, hélas, souvent l'inverse.

Avant, je croyais que les gens semblant se vanter pour ne pas avoir à agir étaient des hypocrites, mais en somme, je pense à présent que la plupart sont des inconscients.
Quoi qu'il en soit, il me paraît difficile de faire sortir toutes ces personnes de leurs sombres mirages.

L'habitude, les conforts décrits plus celui de se coaliser contre les admirateurs des Ukrainiens ont de trop grands charmes.
Parfois, ils imputent aux autres de se battre à travers les Ukrainiens. On pourrait leur répondre qu'eux veulent renoncer à travers des Ukrainiens qui se soumettraient aux Russes.

En fait, c'est aux Ukrainiens de décider.
On n'a à imposer ni son désir de courage ni son désir de lâcheté aux autres, c'est de leur vie qu'il s'agit.
Au minimum, favoriser le fait que les Ukrainiens négocient avec les Russes. On se plaint à juste titre qu'autrefois des femmes étaient mariées de force dans nos contrées... Pousser des gens qui ne le veulent pas à se soumettre à l'envahisseur n'est pas mieux.
L'être humain est omnivore, il mange de tout... Puisse-t-il aussi être libre dans tout ce qui ne nuit pas à la liberté des autres.

[Rédigé par : genau]

SI tous ces gens-là sont aussi détestables que décrits, que faisons-nous dans ce pays ? Notre professeur de Sciences Po nous disait qu'il est tout aussi puéril de croire que tout est caché comme dévoilé.
Nous sommes emberlificotés dans soixante-dix ans de collectivisme plus ou moins masqué, nous avons frôlé le soviétisme, grâce à nos chers héros, Marchais, Waldeck Duclos, courbé le dos devant le géant U.SAM, essayé de suivre les errements de la sainte Russie, dansé devant le buffet de l'Europe qui s'avère être une trahison de l'idéal schumannien, auquel, jeune crétin, j'ai cru.

Nous avons bâti ce plus beau monument social qui, est aujourd'hui en passe de devenir un cénotaphe et donné raison à Charles Maurras qui prédisait que les assurances sociales avaleraient un jour la totalité des forces de la nation.

Tout le monde dit quelque chose de juste dans sa vie......
Alors, de quoi servent ces critiques acerbes ? Dans notre régime réputé démocratique, chacun se bat, selon les saisons sportives avec ses armes et cherche à s'extraire du lot des plébéiens. Relisons Pétrone, à moins qu'il ne fût raciste et nazi. Trimalcion est semper vivus, vicinus quasi invictus.

Vilipender Villepin (j'adore les assonances) c'est opérer une appendicite avec un Opinel. L'homme est brillant, âpre au gain et n'a que les scrupules d'un batteur d'estrade. Il peut réussir, en train de mettre ses troupes en ordre pour quand ? Sans intérêt, il trouvera partout, toujours, des séides, des financements, des acolytes, des complices. Il en vit, et nous, les petits, les obscurs, etc. comme d'habitude, nous râlerons parce qu'il ne reste pas assez de viande sur l'os du gigot, rien de plus.

[Rédigé par : sylvain]

Pas besoin d'en faire des tonnes.
Retailleau, un vrai Français patriote qui aime son pays, qui persiste et signe malgré les avalanches d'insultes, de menaces, de bâtons dans les roues venant de la gauche, de la droite molle collabo et de ses collègues macroniens pleutres lâches soumis couchés.

Villepin un vendu collabo islamiste sans honneur ni fierté ni morale qui est prêt à vendre le pays au plus offrant et pour ses intérêts surtout.

Voilà ce que pensent beaucoup de gens du peuple mais un peuple, ça marche dans la boue, ça sent l'ail et l'échalote, quelle horreur !

Malheureusement pour DDV, ce peuple veau vote hélas, et il lui administrera une claque bien méritée aux élections à moins que d'ici là comme pour C8 une sorte d'ARCOM interdise à tous ces manants, ces marauds, ces sans- dents, de voter.

Après tout il fait partie de la démocrature démocraSSie française, une dictature monarchique qui a réussi l'exploit de supprimer non seulement la liberté d'expression d'une chaîne mais des centaines d'emplois d'un trait de plume.

Aux suivants, avis aux gêneurs, l'ARCOM s'occupe de vous.

Kim Jong-un, Poutine, Trump, Musk... sont tous pliés de rire, ce sont eux les cinglés n est-ce pas ? Ben voyons !

[Rédigé par : Exilé]

@ Julien WEINZAEPFLEN | 26 février 2025 à 07:46
« Pendant que Macron faisait la roue dans le bureau Ovale sans que Trump daigne confirmer ses paon-talonnades, les États-Unis signaient une résolution commune avec la Russie relative au règlement de la guerre ukrainienne, résolution dans laquelle on peut voir confirmer ce qu'avance ici Robert Marchenoir, que Trump serait un agent de Poutine, »

Robert Marchenoir a plusieurs qualités dont la première n'est toutefois pas le respect des gens qui émettent des idées différentes des siennes ou qui ne sont pas esclaves des organes de propagande placés dans l'orbite du Régime et trop souvent il laisse passer l'émotion et la passion, qui sont trompeuses, avant la raison.

Manifestement, il n'a pas encore compris que l'URSS s'était effondrée, que le KGB avait disparu et que de multiples changements s'étaient produits depuis en Russie, entre autres grâce à divers hommes à commencer par Boris Eltsine qui ont évité, alors qu'elle traversait une période extrêmement difficile et même critique, que les rênes du pouvoir n'aient été saisies par des militaires de type stalinien, ce qui aurait conduit à une période de glaciation internationale.

Ceci dit, d'après mes souvenirs des années 80, il me semble en effet avoir alors lu dans une lettre confidentielle que le KGB, probablement conscient du déclin possible de l'URSS, avait envisagé un changement de stratégie géopolitique, autour d'une entreprise de séduction de l'Occident qui s'est semble-t-il traduite par la politique de « perestroïka » de Mikhaïl Gorbatchev, qui cherchait alors à sauver l'URSS. (*)

Mais tout cela est devenu depuis caduc, de même que le contexte international a lui aussi changé.
Faut-il croire à cette histoire d'un Trump taupe moscovite ? Prudence. Rien, à supposer que d'éventuels contacts aient été avérés, ne prouve qu'ils aient dépassé un niveau superficiel.

Donald Trump démontre qu'il est un patriote américain et le fait qu'il envisage un rapprochement avec la Russie ne relève que du bon sens en matière de géopolitique (une méthode d'étude complètement ignorée des Français intoxiqués par le marigot politico-médiatique et ses mots d'ordre infantiles) simplement dans le but d'éviter un rapprochement entre la Russie et la Chine, pays que redoutent le plus les USA.

Au passage les Européens, au lieu de cultiver une haine psychotique de la Russie, seraient mieux inspirés de revenir à la raison et de ne pas écarter non plus a priori un dialogue avec ce pays.
Mais cela devrait commencer par le fait de calmer les délires des fauteurs de guerre et autres matamore irresponsables jouant aux héros avec la peau des autres.

(*) Ironie de l'histoire, c'est le même monde occidental manipulé par les médias qui voue actuellement aux gémonies un Vladimir Poutine ayant ramené tranquillement une certaine stabilité en Russie, donc un facteur de sécurité internationale, qui a par ailleurs acclamé de façon frénétique un Mikhaïl Gorbatchev qui a pourtant fait tirer sur la foule dans plusieurs Républiques, comme à Vilnius en 1991...

[Rédigé par : Achille]

@ Tipaza | 26 février 2025 à 10:34
« La preuve en est le score donné pour Sarah Knafo de 37 % seulement, alors qu'un sondage, fait par moi, donne 73 % d'opinions favorables. »

Je constate que les partisans de Reconquête! commencent à délaisser Éric Zemmour au profit de Sarah Knafo.
En politique le physique ça compte aussi ! :)

[Rédigé par : Ugo]

Extrait du « Grand Continent (1)

• Après trois ans de guerre à haute intensité, la moitié des pays du monde (101) reconnaissent la Russie comme étant responsable de la guerre
• 74 États ne reconnaissent pas directement le rôle joué par Moscou et/ou considèrent que les deux pays sont responsables.
• 16 accusent directement l’Ukraine d’être la principale responsable de l’invasion russe, aux côtés de l’OTAN et des pays occidentaux
• Le revirement de Donald Trump produit un changement massif.
• Les pays considérant que la Russie est responsable de la guerre représentent 35,6 % du PIB mondial, 29,7 % ceux considérant que l’Ukraine est responsable, et 34,6 % pour les pays dont la position est volontairement floue.
• En termes de population mondiale, cette dernière catégorie est la plus importante : 71,3 % refuse de se prononcer quant au responsable de la guerre, 17,3 % accuse la Russie et 10,3 % accuse l’Ukraine.

https://legrandcontinent.eu/fr/2025/02/25/qui-attribue-la-responsabilite-de-la-guerre-a-lukraine-letat-du-monde-apres-le-revirement-trump-cartes-et-tableaux-exclusifs/

(1) Le Grand Continent est une revue nouvelle, fondée en mai 2019 à Paris, en plein développement et en construction. Il s’agit de la première hypothèse crédible de produire une revue écrite dans les principales langues du débat européen. À partir de mars 2022, une édition intégrale du Grand Continent paraît en espagnol. Dans les prochains mois, des éditions italienne, allemande et polonaise verront également le jour.
La revue est éditée par le Groupe d’études géopolitiques, un centre de recherche indépendant domicilié à l’École normale supérieure et reconnu d’intérêt général.

[Rédigé par : Exilé]

@ Patrick EMIN | 25 février 2025 à 00:41
« Villepin, fin connaisseur des arcanes diplomatiques, pointe du doigt à juste titre ce qu'il qualifie "d'amateurisme" - terme cinglant sous sa plume - lorsque Retailleau s'aventure sur le terrain des relations avec Alger au journal télévisé de TF1. Il rappelle une règle cardinale de notre diplomatie : ce n'est pas dans l'arène médiatique que se déroulent les négociations délicates avec un partenaire aussi complexe que l'Algérie, pays où chaque mot prononcé par un responsable français résonne avec l'écho douloureux de notre histoire commune. »

Monsieur de Villepin est un diplomate qui aurait probablement pu être à son aise au Congrès de Vienne en 1815 aux côtés de Talleyrand, dans une société de gens fins, subtils, cultivés, capables de se comprendre à demi-mot et de montrer leurs désaccords sans faire d'esclandre et surtout appartenant au même monde.

Mais ce genre de diplomatie est complètement décalé face à un régime algérien qui en est resté en mentalité à l'époque des Barbaresques de la Régence d'Alger, qui avait d'ailleurs dû à plusieurs reprises être rappelée à l'ordre par plusieurs puissances occidentales pour ses inconduites (litote).

Or les diplomates français semblent ignorer le principe de base reposant sur des rapports de force gouvernant les relations avec les pays de même culture que l'Algérie, qui est résumé par le proverbe suivant :
« Si tu es chèvre je serai lion et si tu es lion je serai chèvre. »

Or la France actuelle ne cesse de faire la chèvre, aussi bien avec l'Algérie qu'avec les populations similaires chez elle et ne comprend pas pourquoi elle s'attire ainsi leur mépris et est de ce fait incapable de se faire respecter.

Dans les relations avec l'Algérie, nous aurions plus besoin de l'équivalent d'un Lyautey que d'un M. Galouzeau de Villepin.

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@ Michel Deluré | 26 février 2025 à 10:19
« Le pouvoir s'est mis depuis 2017 en position de faiblesse vis-à-vis de l'Algérie et la politique de la main tendue n'a nullement été payée en retour. »

S'il ne s'agissait que de 2017 !
Mais cela remonte en fait à 1962, à de multiples occasions dont le non-respect des accords d'Évian, ce qui s'est traduit par des drames humains épouvantables dont ceux vécus par des centaines d'Européens massacrés (ou enlevés et disparus) lors de la sinistre « paix en Algérie », sans oublier ceux ayant touché les supplétifs harkis...

Mais à l'instar de la plupart de nos compatriotes, vous semblez ignorer que tout acte de générosité envers les Algériens, qu'ils soient gouvernants ou pas, n'est souvent vu par eux que comme une preuve de faiblesse de la part d'un inférieur vis-à-vis de son supérieur à qui il paye un tribut, en l’occurrence en réparation de crimes qu'il n'a pas forcément commis.

Eh oui, tant que nous continuerons de faire preuve d'une bêtise crasse nous ne pourrons que nous préparer une vallée de larmes...

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Giuseppe | 26 février 2025 à 09:42
"Winston Volodymyr"

Votre scie est judicieuse à bien des égards, mais il en est une autre qui pourrait l'être tout autant, voire davantage : "Charles Volodymyr".

C'est de Gaulle qui a vu son pays envahi, pas Churchill. C'est lui qui a dû faire des pieds et des mains auprès de ses alliés putatifs pour obtenir leur soutien. C'est lui qui a symbolisé la résistance de son pays sous la botte de l'ennemi.

Bien sûr, aucune comparaison historique n'est parfaitement exacte. De Gaulle, contrairement à Zelensky, a accepté la "course en taxi" offerte par les Britanniques. Il a passé son temps à fricoter avec la Russie. Il avait un caractère de cochon et n'a cessé de faire preuve d'ingratitude envers ses alliés, contrairement au très diplomate Zelensky.

Et puis il avait au moins autant le souci de sa gloire personnelle que celui de sa patrie, malgré ses dénégations, ce qui n'est guère un reproche que l'on puisse faire à Zelensky.

Dernier point notable : la meuf à Volodymyr est canon, tandis que celle de Charles... passons pudiquement sur le sujet.

Mais enfin, il est piquant que nos poutino-lécheurs assidus, qui passent leur temps à dire qu'il faut aimer la Frônce, la Frônce, la Frônce, qui prennent volontiers la pose en Résistants devant le miroir de leur salle de bains et qui se rincent la bouche avec le Général, omettent de discerner que Volodymyr Zelensky est à l'Ukraine, à la liberté et au monde au moins ce qu'était de Gaulle à la France, à la liberté et au monde - sinon bien davantage.

Qui peut imaginer de Gaulle faisant payer ses factures EDF par l'État se rangeant aux côtés de Trump et de Poutine ?

Quant à Dominique de Villepin, je crois comprendre que c'est surtout un homme qui vend son pays à des puissances étrangères hostiles, afin de garnir son compte en banque. Le grand démocrate de Villepin baigne dans l'argent musulman. Tout ce qu'il peut dire pour sa défense, c'est qu'il n'est pas le seul, hélas.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

On a oublié, enfin ils ont oublié, ces hommes politiques de pacotille carriéristes que j'exècre de plus en plus, cette formule attribuée à Rabelais:

"Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra".

Je suis bâtisseur dans l'âme et un peu dans la réalité. Mon rêve que je ne pourrai pas, hélas, réaliser : acheter un château-fort en ruine sur un piton ou une maison fortifiée dans un village perdu du Tarn-et-Garonne, de l'Ardèche ou de la Creuse.
Afin de fuir ces voyous, n'ayant pas le droit de les maltraiter.

À propos de maltraitance, la Cour européenne refait tomber sur le corps médical la responsabilité des effets secondaires du vaccin covid. Ils auraient dû prévenir les patients... Exit la responsabilité des labos, eh oui finalement ce vaccin était encore en phase d'essai. Des voyous vous dis-je !

[Rédigé par : sylvain]

@ Giuseppe
« Il a fallu Antoine Dupont pour obtenir la médaille d'or au JO et leur donner le titre mondial, dans un sport à 7 quand la victoire fuyait l'équipe ».

M. Dupont Antoine, de par sa popularité et sa gloire, a surtout été un des artisans qui aura permis de faire barrage au RN en signant une des pétitions les plus honteuses de l’histoire de toutes les magouilles politiques.

Le pouvoir s’est servi de lui comme une marionnette et notre héros sportif s’est couché lamentablement.

Mr Dupont Antoine n’a pas encore réalisé qu’il s’était allié avec toute cette engeance nauséabonde d’escrocs mafieux de la macronie et ses complices PS PCF escrolos EELV pastèques LFI-Hamas pour contrer un fascisme inexistant fantasmé incarné par les boyscouts insignifiants du RN, honte à lui !

Quand on voit le niveau du QI de ce peuple veau qui a classé Aya Nakamura en tête de la culture française qui rayonne dans le monde entier, on comprend mieux la descente aux enfers et la déchéance interminable de notre pays à tous les niveaux.

Cher M. Dupont, si vous voulez remonter dans notre estime, contentez-vous de jouer allah baballe et laissez les grandes personnes continuer à s’occuper de la lente et irréversible destruction de la France.

[Rédigé par : Solon]

Monsieur de Villepin ne devrait pas oublier qu'il n'est pas tout à fait comme les autres hommes politiques. Il a été Premier ministre. Cela devrait entraîner chez lui une attitude de réserve et de précautions dans l'exercice de la parole. En pratique, il semble incapable de se maîtriser.

[Rédigé par : Jérôme]

Il y a des neuneus qui pensent que Macron s'intéresse au sort de l'Ukraine. Que nenni ! Il ne s'intéresse qu'au sien et si la dramatisation de la situation lui permet un futur trouble l'autorisant à rester au pouvoir, il fera tout pour. C'est un admirateur des totalitaires. La démocratie, le pouvoir au service de son pays ne l'intéresse en rien. De même que l'Europe ne l'intéresse que pour s'absoudre des responsabilités qui le dérangent.

[Rédigé par : Tipaza]

@ Achille | 26 février 2025 à 00:44
"un sondage donné par Sud Radio (...) indique que Dominique de Villepin serait la personnalité préférée des Français avec 53 % d’opinions favorables"

La guerre étant chose trop grave pour être confiée aux militaires, on devrait de la même façon interdire aux sondeurs de sonder et aux statisticiens de faire des statistiques.
La preuve en est le score donné pour Sarah Knafo de 37 % seulement, alors qu'un sondage, fait par moi, donne 73 % d'opinions favorables.

"Il y a des jours, je me demande si je ne vis pas chez les fous !"

Vous connaissez la formule :
Nous sommes cernés par des fous et... nous en cernons nous-même d'autres.

[Rédigé par : Michel Deluré]

Afficher publiquement les divisions de la France dans ce dossier, c'est donner du grain à moudre au pouvoir algérien qui se gausse de nos dissensions, c'est offrir à ce dernier des arguments pour démontrer que sa position est la bonne, c'est affaiblir notre pays. La sortie de DdV sur ce dossier est donc particulièrement malvenue et inopportune.

Le pouvoir s'est mis depuis 2017 en position de faiblesse vis-à-vis de l'Algérie et la politique de la main tendue n'a nullement été payée en retour. Or, même au sein de l'exécutif à ce jour, on sent bien qu'il existe toujours une fracture sur ce dossier puisque, si BR assume une politique justifiée de fermeté, apparemment partagée par FB, le Quai d'Orsay reste cependant bien discret et en retrait sur le sujet, de même que EM. Mais pour ce dernier, on me rétorquera qu'il a d'autres chats à fouetter actuellement.

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Axelle D | 25 février 2025 à 22:58

Le chef a toujours raison et en l'occurrence le remplacement s'est fait sans douleur. Et puis comme disait Mongénéral, rien de pire que de confier l'armée à des militaires.

Avec cette lune de miel que Trump vit avec le Cinglé, criminel de guerre partout en Ukraine, on va voir refleurir les "Go home !" et les drapeaux US brûler, vous verrez.

Pusillanime Europe de misère, qui ne s'est jamais constituée, Europe fédéraliste qui ne fonctionne pas, Macron chef des armées va s'attacher à construire ainsi une coalition avec les pays qui bordent les frontières du Cinglé, fiables, et les Britanniques toujours les premiers pour aller de l'avant.

Macron sauve l'honneur de cette Europe transie, munichoise, on sait maintenant ce qu'il en est advenu. Europe qui sur le papier a la meilleure équipe et qui ne sera jamais championne du monde.
Il a fallu Antoine Dupont pour obtenir la médaille d'or au JO et leur donner le titre mondial, dans un sport à 7 quand la victoire fuyait l'équipe.
Macron tente de récupérer un peu d'honneur perdu. Il a corrigé Trump en direct, et c'est l'info qui circule partout.

Quand vous allez voir le Crunch, les Anglais vous expliquent que pour vaincre la seule méthode est "No scrum, no win !", cela veut tout dire.
Winston Volodymir n'a eu d'autre choix que de se faire tordre le bras, devant cette Europe de misère et de capitulards, à la manière de Pierre Lellouche ministre de Jenesaisquoi et des déclarations du repris de justice Sarkozy qui ne compte plus que pour du beurre mais qui nous expliquerait que le diable n'avait pas de queue.

Macron aime les Winners, comme Teddy Riner et les autres, ils sont la vitrine de la volonté et du courage de leurs ambitions pour le pays, comme Mongénéral qui a décoré Jacques Anquetil et qui a apporté son soutien à un des plus remarquables combattant français, Tony Poncet. Marc Bloch ne s'est jamais résigné et donc il faudrait applaudir un type qui scelle des contrats commerciaux avec le pire des criminels actuels.

Cette Europe fait honte parce qu'elle a tous les atouts pour être au-dessus et elle se couche, incapable de se mettre en ordre de marche d'un seul et unique coup de pédale, comme Anquetil quand il a été adoubé par le Général Motor qui savait ce qu'était le courage.

[Rédigé par : Aliocha]

@ Axelle D

Qui est le chef des armées ?
Rompez !

[Rédigé par : Tipaza]

@ Axelle D | 25 février 2025 à 22:58

Si Macron se lance avec inconséquence dans cette guerre d'Ukraine, j'ai bien peur qu'il ne nous joue une nouvelle fois la farce tragique du Maréchal Soubise qui ayant été sèchement battu à la bataille de Rossbach, cherchait son armée.
Il fut brocardé par une chanson populaire comme il s'en faisait à l'époque. Une autre façon de réseaux sociaux.

"Soubise dit, la lanterne à la main :
J'ai beau chercher, où diable est mon armée ?
Elle était là pourtant hier matin.
Me l'a-t-on prise ou l'aurais-je égarée ?
Prodige heureux ! La voilà, la voilà !
Ô ciel ! Que mon âme est ravie !
Mais non, qu'est-ce donc que cela ?
Ma foi, c'est l'armée ennemie."

Pour revenir au sujet du jour, il est triste de voir des hommes ayant eu un brin de pouvoir, chercher encore et toujours les feux de la rampe et en venir à dire n'importe quoi, y compris le pire contre la France pour exister.

Dans le style, après l'indignité sélective de DdV, on vient de découvrir la sempiternelle pleurnicherie d'un homme de gauche, Manuel Valls, pleurant sur le sort du peuple premier en Nouvelle-Calédonie et ignorant le sort, pire même, niant l'existence, des peuples premiers de France, de Navarre et de Catalogne.
Il faut dire que s'il a été Premier... ministre (!) en France, il fut ensuite largement réfuté et pleinement rejeté en Catalogne.

Ils sont bien pauvres en esprit ceux qui ont besoin de la lumière du spectacle politique pour exister à leurs propres yeux.

[Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN]

Bruno Retailleau fait de la "diplomatie de plateau" (Patrick EMIN) au point qu'on se prend à trouver que, pour une fois, le bullshiter Laurent Wauquiez a raison de le ramener dans son corner : être ministre de l'Intérieur devrait être une activité à plein temps. Mais non ! Bruno Retailleau a le temps de sillonner la France à la recherche des parrainages pour devenir président de son parti, d'accourir à Mulhouse dans ce que le pouvoir s'est précipité pour qualifier d'"attentat" et d'accroître son périmètre de compétence en s'opposant de manière inattendue, non pas à l'actuel garde des Sceaux que la magistrature tiendra toujours bien plus pour un justiciable mal dégrossi que pour l'autorité morale et parquetière susceptible de l'inspirer (Retailleau et Darmanin font la paire), mais à Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, qui refuse de se lancer dans "un rapport de force pour le rapport de force" à l'Algérie, à quoi il préfère sans doute "la diplomatie en sous-main" que nous signale caroff, du vibrionnant Villepin dont le film "Quai d'Orsay" a mieux qu'aucun autre montré l'agitation permanente.

"Diplomatie en sous-main", donc diplomatie barbouzarde versus un rapport de force qu'on n'a jamais essayé et qui serait le bienvenu entre la France et l'Algérie. Mais il y a peu de chances que François Bayrou, le silencieux de Bétharram, n'arbitre en sa faveur et ne laisse les coudées franches à cette diplomatie de la sincérité.

Au poids lourd Retailleau le ministère de la parole qui lui permet d'assurer ses arrières éventuels dans une future compétition présidentielle avec le Premier ministre qui n'a renoncé à rien, et au poids plume Barrot d'assurer la continuité étatique de la diplomatie barbouzarde et de l'immobilisme dans les relations franco-algériennes qui sont de la dentelle et qu'il ne faut aborder que le couteau entre les dents, car les armes blanches aussi sont dentelées, à Mulhouse et ailleurs.

On fait à raison grief à Villepin d'avoir inspiré la première "dissolution pour rien" de la Ve République. Mais on oublie de dire que si plein de panache qu'on trouve son discours ante-guerre d'Irak, il n'a pas été suivi d'effet, c'est-à-dire que la voix de la France s'est contentée de parler, mais sa main a tremblé pour opposer son veto à la guerre en Irak, ce qui l'aurait rendue illégitime du point de vue du droit international. Mais Villepin n'en avait cure, voyant sans doute dans des menées aussi transparentes une diplomatie beaucoup trop franche.

Les temps changent et Emmanuel Macron vient de rendre à son "ami Donald" une visite parfaitement inutile puisqu'il a donné tout son argumentaire avant de le rencontrer en face à face, un peu comme il a dévoilé ses conversations avec Poutine après qu'il s'est senti humilié d'avoir été mis au coin par le roi des ours.

Pendant que Macron faisait la roue dans le bureau Ovale sans que Trump daigne confirmer ses paon-talonnades, les États-Unis signaient une résolution commune avec la Russie relative au règlement de la guerre ukrainienne, résolution dans laquelle on peut voir confirmer ce qu'avance ici Robert Marchenoir, que Trump serait un agent de Poutine, mais qui a l'avantage de nous éviter la Troisième Guerre mondiale, là où, en France, Macron ne s'en remet pas de s'être vu refuser tour à tour sa "coalition contre Daech" et d'envoyer des petits soldats en Ukraine, alors il continue de jouer l'inflammation, tandis que son gouvernement de poids lourds manque de remettre le feu en Nouvelle-Calédonie à travers les propos de Manuel Valls sur la décolonisation qu'il faudrait finir bien que les habitants du Caillou n'en veulent pas depuis quarante ans, et qu'Élisabeth Borne continue de nous glacer le sang par son indifférence aux victimes de Bétharram et son mépris vis-à-vis de la seule professeure qui avait donné l'alerte, parce qu'elle mettait en cause la femme de François Bayrou, son homonyme en élisabéthisme et en glaciation humaine.

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

"En 2023, il est l'ancien Premier ministre dont le coût lié aux avantages en nature dont il peut bénéficier est le plus élevé, avec 197 540 euros pour cette année." (Wikipedia)

Par ailleurs, la pègre au pouvoir ne réduit pas les dépenses publiques, mais augmente au maximum la pression fiscale par une infinité de nouvelles petites taxes subtilement décidées en fonction de leur impact potentiel dans les médias.
Et une flopée de nouvelles réglementations justifient l'emploi de nouveaux fonctionnaires pour les faire appliquer.
Trump, au secours !

[Rédigé par : Vamonos]

L’indignation de Dominique de Villepin est à géométrie variable, il cible volontiers les Américains et ses adversaires de droite. L’image qu’il renvoie est colorée par sa mansuétude à l’égard de l’épée séculaire de l’Islam conquérant.

L’indignation de Dominique de Villepin ne dénonce en aucune manière les errances budgétaires des socialistes, écologistes, syndicalistes, etc.

Quand Mitterrand est mort, on lui a tout pardonné au motif que, je cite, tout le monde savait. Actuellement, la vérité commence à étouffer sous la chape de plomb où elle est confinée, elle a besoin d’air, on la voit surgir ça et là. Mais Dominique de Villepin regarde ailleurs.

L’Aide Française pour le Développement est un scandale absolu, on attendra la mort de certains socialistes pour dire que tout le monde savait.

La France donne et prête de l’argent à des personnes morales situées à l’étranger. Les hommes de paille touchent des cacahuètes et disparaissent après avoir déposé le bilan de la personne morale éphémère.

Les suppôts du socialisme se taisent face à cette gabegie qui est une indignité totale.

[Rédigé par : Achille]

On ne rit pas ! Je viens de tomber sur un sondage donné par Sud Radio - une radio bien connue de Philippe Bilger - qui indique que Dominique de Villepin serait la personnalité préférée des Français avec 53 % d’opinions favorables, à égalité avec Édouard Philippe.

Quant à Sarah Knafo elle obtient la plus grande progression (+10 points) avec 37 % d’opinions favorables, bien loin devant son compagnon Éric Zemmour qui ferme la marche avec 21 %.

Il y a des jours, je me demande si je ne vis pas chez les fous ! 🤪

[Rédigé par : Axelle D]

@ Giuseppe, 25 février 12:54
"Villepin ferait bien d'écouter du grand Macron, ce qu'il a dit hier soir, Macron n'est jamais meilleur que lorsqu'il endosse son rôle de chef des armées..."

Giuseppe célébrant le chef des armées Macron, celui-là même qui à peine débarqué dans son poste présidentiel et n'ayant pas la moindre expérience de la chose militaire, s'était permis néanmoins de rembarrer et remettre à sa place le plus haut gradé de l'Armée française, à savoir le général et chef d'État-Major Pierre de Villiers, qui ne faisait que son travail et parlait en connaissance de cause, jusqu'à provoquer la démission de ce dernier et par voie de conséquence la méfiance, sinon le rejet de l'immense majorité des militaires de tous grades, pour qui les mots honneur et servir ont non seulement un sens mais une réalité.

[Rédigé par : Serge HIREL]

Grandeur et décadence... Comment celui qui, en un discours prononcé avec panache aux Nations unies, s’était hissé au rang d’homme d’État de premier plan, en est-il arrivé, vingt ans plus tard, à être soupçonné de vouloir revenir aux affaires en mêlant sa voix à celles d’élus d’extrême gauche hostiles à tout ce qu’il a défendu, en critiquant sans retenue son actuel successeur à Beauvau, bien décidé à faire respecter la France comme il l’a fait, bref à prendre le contrepied de la politique qu’il a conduite sous l’autorité de Jacques Chirac ?

Comment peut-il, aujourd’hui, s’approcher tant des postures trotskistes, totalitaires et dangereuses de Mélenchon ?

La réponse est dans son CV. Certes, Villepin fut diplomate, un diplomate aux ordres, mais il a été aussi avide de pouvoir personnel, quitte à parfois oublier les bonnes manières. On se souvient bien sûr de l’affaire Clearstream et des faux comptes au Luxembourg de Nicolas Sarkozy. Mais il y eu aussi le fiasco de la tentative de délibération de son amie Ingrid Betancourt, otage des FARC en Colombie, les soupçons de « cabinet noir » alors qu’il était secrétaire général de la Présidence, la probable exfiltration des auteurs de l’attentat contre le camp militaire français de Bouaké pendant la guerre civile ivoirienne... et, depuis son retrait de la vie politique, ses multiples actions de lobbying international, dont on sait peu, pour ne pas dire rien... En un mot, Villepin n’en est pas à son premier scandale... et s’est déjà sali les mains.

Quoi qu’il en soit, cette volonté de reprendre la lumière n’ira pas loin. L’ancien Premier ministre n’est plus connu que dans les cercles du pouvoir et il ne faudrait que quelques articles de presse pour dégonfler la légende du « discours flamboyant de Villepin à l’ONU ». Clair et admirablement prononcé, il exprimait au mot près le point de vue du président Chirac, qui l’avait commandé, lu et relu... Discours qui, il est vrai, a marqué une rupture historique avec les États-Unis, dont la mémoire était encore vive, ces jours-ci, tant dans la fermeté des paroles de J.D. Vance à Munich qu’hier soir, dans le Bureau Ovale...

Si, comme lors du scrutin de 2012, l’envie lui prenait de se lancer sur le chemin de l’Élysée, DdV réunirait-il cette fois les 500 signatures nécessaires pour concourir ? Il est permis d’en douter, d’autant qu’il y a fort à parier qu’aucun parti de gauche ne prendrait le risque de l’adouber...
Autrement dit, Villepin rendrait service à la France en se faisant à nouveau oublier...

Quant à ses reproches adressés à Bruno Retailleau, ils resteront sans effet sur l’opinion publique tant une majorité de celle-ci approuve le fond et la forme du discours du ministre de l’Intérieur. Quand BR affirme au 20 heures que la France doit se montrer ferme avec le régime algérien, il n’outrepasse pas ses compétences. Il a même le devoir de s’exprimer ainsi devant les Français parce qu’il est aujourd’hui certain qu’il a besoin de ceux-ci pour se faire entendre à Matignon et au Quai, dont les locataires, le petit doigt sur la couture du pantalon, attendent les ordres du Château. Ils ne viendront pas. Le Prince a bien entendu les doléances ministérielles... mais a la trouille des banlieues...

[Rédigé par : semtob]

Cher Philippe,

Il serait inutile d'ajouter quelques "Paroles assassines" de Karell S. à votre billet.

Il est plaisant cependant de rappeler l'accroche de la préface du livre "Histoire de la diplomatie française" aux éditions Perrin présentée par Dominique de Villepin : "À force de scruter les visages, le diplomate connaît toutes les ruses de l'âme humaine". "Il devient parfois prophète lorsqu'il ne s'accommode pas des injustices faites à une nation". "Mobilisée dans une lutte de tous les instants contre le terrorisme, la France a suffisamment souffert pour savoir que le recours à la force présuppose la légitime défense et que l'ordre de demain ne pourra être stable qu'à condition de garantir la justice dans la conformité au droit."

Plus sympa de lire un auteur plus réfléchi dans ses analyses ou dans "États d'âme et de droit".
françoise et karell Semtob

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

Du vent ! Du vent ! Rien que du vent ! Nos politiques sont des sans-gnouilles encore et encore... quel spectacle lamentable...

https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/ramadan-2025-quand-le-gouvernement-francais-octroie-des-visas-aux-recitateurs-algeriens

Alger pouffe de rire et monsieur Aphatie, le Basque rebondissant, accusant la France d'avoir pratiqué des centaines d'Oradour-sur-Glane en Algérie.

Des minables ! Monsieur Bilger !

[Rédigé par : Axelle D]

@ Exilé
"Il faudra bien un jour trancher la question par la loi en demandant aux intéressés de choisir car si leur détestation de la France est si grande, personne ne les retient de regagner le pays qu'ils considèrent comme leur vraie patrie."

Vous oubliez que nombre de ces "intéressés" ne sont venus et restés que dans l'objectif affiché urbi et orbi de reconquérir la France de l'intérieur, comme il est prêché à tout vent et pas que dans les mosquées... Avec pour étendard le voile des femmes qui narguent ouvertement le pouvoir, et la complaisance d'une gauche collabo ralliée à l'ennemi.

Une recolonisation de l'intérieur ainsi que Boumédiène l'avait annoncée cinquante ans plus tôt, encourageant les musulmanes à procréer et lançant sa célèbre formule : "Avec le ventre de nos femmes, nous vaincrons l'Occident".
Tandis que chez nous l'avortement et donc le massacre annuel de 220 000 innocents parmi la population de souche française ou européenne est célébré comme un progrès, une victoire, un droit inaliénable...

[Rédigé par : Florestan68]

Cher Philippe Bilger,

Si on lui fait crédit de son discours à l'ONU sur l'invasion de l'Irak fondée sur des données fantaisistes (l'existence d'armes de destruction massive), n'oublions pas que Villepin a aussi été l'instigateur de la dissolution calamiteuse de 1997 qui a ramené la gauche au pouvoir.

Avec un bilan ainsi contrasté, on évite de jouer les professeurs de castagnettes.

On a aussi l'impression que ses surprenantes prises de position ne sont pas sans rapport avec sa découverte du Trésor des Cathares (selon un bon mot sur X de l'excellent GWG, qui lui avait énergiquement cloué le bec sur CNews).

Et ce n'est pas à Mélenchon qu'il faut le comparer ou l'associer, mais plutôt aux retournementeurs de veste professionnels qu'ont été Edgar Faure (la girouette et le vent) et Jacques Toubon, passé de la droite dure à l'extrême gauche droit-de-l'hommiste.

Ce Dominique de Villepin, par son attitude anti-nationale, fait désormais partie des nuisibles qui s'évertuent à mettre leurs bâtons tordus dans les roues du courageux et vaillant Bruno Retailleau, ce Don Quichotte moderne dont on espère que l'activisme sera contagieux pour restaurer le crédit et la grandeur de ce pays.

Que ce vil personnage se taise donc !

[Rédigé par : Giuseppe]

"Dominique de Villepin, un indigné chronique..." (PB)

C'est pire que cela ! Je l'ai écouté au début, il parle avec emphase, voulant donner du poids et du crédit à tout ce qu'il dit, chez nous on appelle ça une batouille. Comme dirait Trump "La langue française est une belle langue, mais je n'y comprends rien !".
Il ne brasse que du vent, il y met tout ce qu'on apprend en rhétorique pour faire passer du creux pour du plomb, je n'écoute plus ces types qui donnent des leçons à la Terre entière, qui fait partie aussi de ceux qui nous ont mis dans la panade.
À fuir !

Macron-Trump... Villepin ferait bien d'écouter du grand Macron, ce qu'il a dit hier soir, Macron n'est jamais meilleur que lorsqu'il endosse son rôle de chef des armées. Villepin c'est pour les gazelles, ceux qui soufflent dans des matelas pneumatiques dont la rustine ne colle pas bien.

[Rédigé par : caroff]

Ses prises de position politiques s'expliqueraient-elles par son activité professionnelle ?

Ce n'est qu'une hypothèse expliquant les propos verbeux et tonitruants de DdV qui a créé en 2008 une société (SASU) enregistrée au 40 avenue Foch Paris 16e avec une activité ainsi décrite :

"Analyse des risques politiques, des enjeux économiques et du fonctionnement des institutions et de la vie politique ainsi que du processus de décision dans les pays considérés afin de permettre et d'optimiser le développement d'activités internationales. La réalisation d'études, d'audits et de préconisations en matière de relations internationales, stratégie géopolitique, stratégie globale d'entreprise. L'investissement au sein de portefeuille de valeurs mobilières et la souscription de divers contrats de capitalisation à l'intérieur desquels des placements financiers divers pourront être réalisés pour son propre compte et plus généralement tout placement de trésorerie. Le conseil dans le domaine du marché de l'art sous forme de conférence par exemple." (source Pappers)

Les Algériens ont coutume de dire que notre générosité "droit-de-l'hommmiste" nous perdra.
Avec Villepin, il est sûr que nous sommes déjà perdus !

Lors de son interview, Benjamin Duhamel aurait pu également lui demander s'il condamnait ou non la récusation par Alger de l'avocat de Boualem Sansal en raison de ses origines juives !

On apprend ici que des tractations discrètes se trament entre nos deux pays :
https://mondafrique.com/politique/ce-general-nacer-el-djinn-dont-paris-souhaite-le-depart

Avec Villepin en sous-main ?

[Rédigé par : Aliocha]

L'hystérie collective n'épargne aucun des prétendants à la magistrature suprême, quand le futur élu sera pourtant celui qui saura garder la tête froide et réformer tous les logiciels obsolètes, du trotskisme au gaullisme, pour les adapter à la radicalité des temps qui réclame son bourreau pour mieux le châtier, wokisme généralisé au corps social tout entier, avec Trump ou Poutine ou Netanyahou, tous radicalisant le statut de victime pour légitimer leur vengeance - définition de l'Antéchrist selon Girard - et éviter la révélation évangélique, celle qui rend libre de choisir entre le mal et le bien, déni qui précipite la fin par refus de la révélation.

Il suffit pour s'apaiser de rappeler avec la révérende Budde comme avec Haïm Korsia face à Zemmour, que nous devons accueillir l'étranger car nous avons été étrangers en terre d’Égypte pour les juifs et, pour les chrétiens, que nous ne sommes pas encore au paradis mais accompagnons Israël en son exode dans le monde entier.

Voilà qui devrait permettre à tous les légitimes qui auraient intégré cette réalité, de se dresser ensemble et de défendre ce pour quoi nous avons été créé : la liberté !

"De même qu’il est toujours à nouveau rappelé à Israël que son chemin dans le désert est la conséquence de la libération de l’esclavage d’Égypte ; de même qu’Israël a toujours à nouveau voulu sur son chemin retourner en Égypte, car il n’était pas capable de reconnaître le bien de la liberté comme un bien, de même pour la chrétienté sur son chemin de l’exode : reconnaître le mystère de la libération et de la liberté comme don de la rédemption est toujours à nouveau difficile pour les hommes, et ils veulent retourner à l’état antérieur. Mais grâce aux actions miséricordieuses de Dieu, ils peuvent sans cesse réapprendre que la liberté est le grand don qui conduit à la vraie vie."

https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr#s2n4

[Rédigé par : Exilé]

« Sa nouvelle cible est le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau qui a le grand tort de ne pas tendre l'autre joue à l'Algérie et de vouloir instaurer un rapport de force avec ce pays qui se moque de la France en nous renvoyant systématiquement les Algériens indésirables chez nous, comme récemment une personne rejetée à dix reprises. » (PB)

Les Français, sauf peut-être ceux qui ont été confrontés directement ou non aux comportements barbares du FLN dans ce qui a été abusivement présenté comme une « résistance au colonisateur », ne semblent pas avoir pris la mesure de la haine contre la France et les Français qui anime une grande partie de la population algérienne chez elle mais aussi hélas en France alors qu'en principe elle est supposée être française depuis plusieurs générations.

Il faut savoir que le régime algérien lui-même conditionne sa population à la haine de la France dès qu'elle est en âge d'être scolarisée, ce qui explique nombre de comportements ultérieurs délictueux ou criminels.

« Difficile cette fois aux relativistes en chef et autres virtuoses de l’euphémisme de trouver des excuses, de plaider la sempiternelle cause du déclassement social ou de la discrimination, ou de tenter une exégèse alambiquée : les propos tenus sont purement et simplement des appels au meurtre, prononcés depuis le sol français contre des Français. »

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/le-discours-des-influenceurs-algeriens-est-le-resultat-de-nos-aveuglements-nos-errements-et-nos-reniements-collectifs-20250113

Dans ce contexte, comment ne pas comprendre qu'il devient alors quasiment impossible de vivre normalement en toute sérénité et en toute confiance avec des « compatriotes » qui vous haïssent ouvertement en souhaitant votre mort tout en sortant à tout propos des accusations en « racisme » au moindre différend, alors que le plus souvent le racisme, exprimé parfois de façon violente et physique, vient de leur côté ?

Il faudra bien un jour trancher la question par la loi en demandant aux intéressés de choisir car si leur détestation de la France est si grande, personne ne les retient de regagner le pays qu'ils considèrent comme leur vraie patrie.

[Rédigé par : Tipaza]

"Bruno Retailleau "se fiche comme de sa première chemise" de ce que l'ancien Premier ministre lui assène" (PB)

Ce n'est pas la formule que j'utilise dans des situations analogues, si je puis dire.
Je préfère dire : "Je m'en fiche comme de ma deuxième chemise, la première j'y tiens, c'est un souvenir".

Mais bon on pardonnera à Bruno Retailleau de ne pas être en ce moment un homme de collection, il a tant et tant de préoccupations, il semble être le seul affairé de ce gouvernement.

Revenons à Dominique de Villepin, homme du verbe s'il en est, le verbe comme principe d'action, considérant que "c'est dit, donc c'est que c'est fait ou que ça pourrait se faire ou que ça aurait pu se faire".

Voilà tout son principe d'action, avec comme corollaire le "ce qui est dit, est dit" et ne souffre pas contradiction.
"M'avez-vous bien entendu ?", demande-t-il à chacune de ses interventions.

DdV, un homme de conseil, de bons conseils pense-t-il, pour ce qui est de l'exemple, il le laisse au vulgaire qui dans les profondeurs, s'attache à faire marcher la machine.
Il est plus facile de donner des conseils que de donner l'exemple, c'est un vieux principe que DdV s'applique à exercer chaque fois qu'il le peut.

À propos de conseils, il semble avoir oublié qu'il fut le principal conseiller et le principal acteur d'une dissolution chiraquienne aussi foireuse que celle qu'a opérée Macron.

DdV et Macron, deux hommes du verbe.
Après la fougue du verbe, qui s'il porte haut ne porte pas loin, le silence du non-agir qui n'a rien de taoïste, qui est celui du superficiel éloigné de la réalité qu'ils fuient.

Avec sa façon de répéter implicitement à chacune de ses interventions, sans même s'en rendre compte : "C'est bien plus beau lorsque c'est inutile !" il y a du Cyrano chez DdV.
Disant cela je m'excuse auprès de Cyrano qui mérite mieux.

Reconnaissons tout de même à DdV un certain panache dans l'apparence physique, panache que n'a pas Macron, surtout avec sa nouvelle moumoute qui n'est pas une réussite.

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Les Algériens nous tiennent par les roubignoles avec nos 2,5 milliards d'investissements chez eux et les innombrables Français d'origine algérienne chez nous.
L'immigration africaine est une invasion sans un coup de feu.
Qu'on enferme ou guillotine les envahisseurs comme on l'aurait fait il y a moins d'un siècle, et l'invasion cessera du jour au lendemain.

[Rédigé par : Achille]

« Il est facile de deviner, derrière cet empressement à prendre le contre-pied des autorités officielles, non seulement l'effet d'une personnalité qui se sentirait offensée si elle partageait un point de vue commun mais la volonté forcenée de demeurer dans la lumière. » (PB)

Dominique de Villepin, le retour !
Il est vrai qu’on l’avait presque oublié ces vingt dernières années, ne gardant de lui pour vague souvenir que son discours à l'ONU contre l'invasion de l'Irak, ce qui a valu à la France bien des griefs de la part de la presse américaine.
On lui doit aussi la géniale suggestion glissée dans l’oreille de Jacques Chirac de dissoudre l’Assemblée nationale en 1997.
Une chance toutefois que Lionel Jospin était plutôt un "gentil", ce qui a permis une cohabitation de cinq années plutôt tranquille.

Ceci étant, la prochaine élection présidentielle arrive dans deux ans, certains espèrent avant, mais laissons-les à leurs illusions.
À droite les candidats à la mandature suprême se bousculent : Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand qui y croit toujours, Édouard Philippe, mais aussi Gérald Darmanin et Gabriel Attal de la macronie, peut-être aussi Michel Barnier qui veut prendre sa revanche et l’actuel Premier ministre François Bayrou qui s’est déjà présenté trois fois.
Inutile de dire que c’est bouché de ce côté-là.

Alors finalement Villepin a choisi de défendre, sans états d’âme, les idées de J-L Mélenchon et ses adeptes, quitte pour cela à être en totale contradiction avec la ligne politique du RPR de Jacques Chirac.
Vu la chute de popularité du gourou de LFI (12 %) y compris dans son propre parti, qui trouve que "le vieux" commence à être sérieusement fatigué, Villepin peut très bien trouver une ouverture pour être présent à la prochaine échéance électorale de 2027.
Mais pour se retrouver au second tour, faut pas rêver. Enfin, il aura essayé. :)

[Rédigé par : Patrick EMIN]

Dans cette joute verbale qui nous rappelle les subtilités de la Ve République, Dominique de Villepin recadre Bruno Retailleau avec cette élégance chirurgicale dont il a le secret. L'ancien Premier ministre chiraquien souligne une évidence institutionnelle que d'aucuns semblent oublier : les relations franco-algériennes, compte tenu de leur complexité historique et de leur caractère inflammable, relèvent de prérogatives précises dans notre architecture constitutionnelle.

Villepin, fin connaisseur des arcanes diplomatiques, pointe du doigt à juste titre ce qu'il qualifie "d'amateurisme" - terme cinglant sous sa plume - lorsque Retailleau s'aventure sur le terrain des relations avec Alger au journal télévisé de TF1. Il rappelle une règle cardinale de notre diplomatie : ce n'est pas dans l'arène médiatique que se déroulent les négociations délicates avec un partenaire aussi complexe que l'Algérie, pays où chaque mot prononcé par un responsable français résonne avec l'écho douloureux de notre histoire commune.

En bon gaulliste, Villepin replace chacun dans son rôle : c'est au ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et au président Macron qu'appartient cette responsabilité. Sa formule - "Ce n'est pas ce que dit Monsieur Retailleau qui peut infléchir la position des Algériens" - souligne avec une certaine ironie l'inefficacité d'une diplomatie de plateau télévisé et rappelle que, dans notre système, toute confusion des genres nuit à l'efficacité de notre action internationale.

Cette passe d'armes illustre parfaitement la tension permanente entre communication politique intérieure et exigences diplomatiques, piège dans lequel tombent régulièrement nos responsables politiques depuis que la médiatisation intense a transformé notre vie publique.