D'abord se débarrasser de l'argument trop facile qui consiste à soutenir que les avancées des autres pays ne seraient pas applicables en France. C'est parfois vrai mais pas toujours. On a le droit d'essayer.
L'excellent numéro du Point, consacré au "phénomène Milei", nous éclaire sur ce président argentin qu'on aurait bien tort de tourner en dérision tant il démontre, notamment dans un entretien substantiel, à quel point ses visions libertaires, sa détestation de "l'État" et son obsession de chercher autant que possible à libérer les énergies, les compétences et l'esprit d'entreprise de chacun, constituent des pistes sérieuses qui méritent d'être examinées.
L'axe central de sa pensée est une volonté de simplification, sur tous les plans. Loin de considérer que la complexité du monde contraint à l'alourdissement des contraintes réglementaires et législatives, à la multiplication des textes et des limites, il met en oeuvre exactement l'inverse.
Il me semble que la France, de droite comme de gauche, est au moins accordée sur ce plan inverse : la démocratie n'est pas digne de confiance si elle n'ajoute pas à la masse des lois et des règlements, si elle n'apporte pas sa pierre à l'édifice déjà monumental d'une République qui ne se sent bien que si elle aggrave, complique et sophistique. Aux antipodes donc de la pratique présidentielle de Javier Milei.
Pourtant c'est lui qui a raison. Le bon sens, l'expérience et la comparaison avec les gouvernements et les administrations efficaces fournissent une leçon sans équivoque : le remède à l'ambiguïté du monde, au chaos et au désordre de notre nation, à l'infinie diversité de la société, n'est pas une surenchère qui irait dans le même sens. C'est l'inverse : il faut une répudiation du surabondant, un refus du superfétatoire, une destruction de l'inutile, une épuration administrative. Diminuer la tentative désespérée et en définitive absurde de coller aux évolutions par la profusion législative serait déjà la première marche d'un progrès décisif.
Notre pays se sauvera en devenant plus léger, en luttant contre son obésité. Il convient que sorte de l'esprit collectif et de la tête des dirigeants le poncif que la réussite politique passe par le nombre et donc une bureaucratie pléthorique.
Les seules périodes au cours desquelles on supprime tiennent à la victoire de telle ou telle idéologie jugeant insupportable de conserver le dispositif antérieur. Par exemple Robert Badinter, quand il est devenu garde des Sceaux, a fait table rase de lois appartenant à la nuit alors que le jour vanté par Jack Lang avait fait son apparition en 1981.
Tronçonner "les budgets publics et les réglementations" à la manière de Milei et de son ministre de la Dérégulation et de la Transformation de l'État est donc tout sauf une absurdité ou une provocation. Le second raconte :"Je suis allé voir Milei avec deux paquets de 500 lois à abroger. Il m'a dit : "Fonce !"".
On comprend que l'Italie et les États-Unis soient très intéressés par l'expérience argentine.
Qu'attend donc la France pour s'inspirer de Milei ?
@ Serge HIREL
"Donc, selon vous, le taux de déception plus important expliquerait que les médias sont, toujours selon vous, plus piratés que la musique, la TV à péage et le cinéma... Je ne vois pas bien le rapport entre un média, un disque de rap, un épisode de la dernière série de Canal+ et un navet hollywoodien... Ne seriez-vous pas en train de souffrir d’un trop-plein de bile contre « les » journalistes, alors que quelques-uns seulement vous ont déçu ? Ce diagnostic est certes incertain puisque vous finissez par les trouver « nécessaires »..."
Des groupes ou des individus m'ont bien plus déçu que les journalistes : nulle bile donc de ma part.
Cependant, ne sous-estimez jamais l'importance du ressentiment dans l'Histoire :
https://www.odilejacob.fr/catalogue/histoire-et-geopolitique/histoire/ressentiment-dans-lhistoire_9782738118745.php
Mais je décris la réaction de bien des gens. Vous trouvez que ça n'a rien à voir ?
D'abord une petite histoire de rien à voir qui ne vous touchera pas pour vous montrer les liens entre choses n'ayant rien à voir de l'avis de gens extérieurs, mais tout de la part des gens subissant des choses.
Or donc, dans une pharmacie, une stagiaire se plaignait des plaintes des vieux concernant les médicaments génériques.
Je remarquais donc que les vieux avaient déjà dû se plier au changement de monnaie avec l'euro. Cela n'avait rien à voir, objectait-elle. J'objectais à l'objection que nul n'aime être contraint à changer ses habitudes, que cela faisait deux fois, et que les personnes affaiblies sont plus que d'autres rétives au changement.
Or quand on est et vieux et malade, n'est-on pas doublement affaibli et donc sujet à cette inappétence au changement, d'ailleurs contraint ? La tête de la stagiaire : illumination.
Je ne vous en demande pas tant, mais de vous mettre à la place des consommateurs de médias.
Les gens espèrent recevoir certains avantages, et voient combien cela va leur coûter. Ils étaient satisfaits par l'équilibre entre les deux à l'époque du vinyle et du VHS. Plus au début de celle du CD et du DVD.
D'où le fait que les gens qui le pouvaient ont piraté tant et plus après, comme on prend une revanche, et que même les incapables techniquement ou les réticents à voler dans n'importe quelle circonstances les ont très peu blâmés. Comme il y a des grèves par procuration, il y a donc des vols par procuration...
Mais comme je vous l'ai dit, cela est allé si loin qu'il s'est fait une réaction, les consommateurs considérant que c'est l’existence des maisons de production qui se jouait, d'où de gros problèmes dans la création artistique. Et puis, tout ressentiment aboli, un nouvel équilibre se crée, se consolide :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/cd-vinyle-streaming-le-marche-de-la-musique-en-france-en-hausse-presque-au-niveau-d-il-y-a-15-ans-4089098
À présent, les gens doivent opérer la même prise de conscience avec le journalisme, les choses sont allées assez loin pour servir de protestation, et peut-être trop loin pour l'équilibre du système.
Mais je vous avertis que ce sera plus dur à obtenir : on pardonne davantage un énorme profit fait sur votre dos, renvoyant vos anciens supports de consommation artistique au paléolithique.
Quoique il y ait un retour actuel !
On le pardonne mieux que des leçons données par des gens qui n'en sont pas tout à fait dignes.
Demandez-le donc aux politiciens et prêtres ! Les uns ont du mal à justifier leur salaire, un intervenant ici y revient sans cesse... Et obtenir que les catholiques versent au denier du culte ne va pas de soi.
Prenez un cookie et lisez :
https://www.rcf.fr/articles/actualite/denier-de-leglise-le-diocese-de-bourges-a-besoin-de-dons
Les croyants pensent que le sens de leur vie est contenu dans la religion : pour autant, ils ne passent pas forcément à la caisse.
Donc, euh ! Cela va être difficile pour les journalistes qui font aussi du prêchi-prêcha dissimulé dans le commentaire dissimulé dans l'information... Le gag !
Un jour quelqu'un m'a fait rire, mais rire, en disant qu'après avoir subi des prêches journalistiques toute la semaine, il n'était pas étonnant que les croyants n'aillent pas à la messe en subir un dominical.
Donc oui, les journalistes ont une pente énorme à remonter s'ils ne sont pas les seuls.
Vous parliez des avocats ? Eh bien, les avocats, sur ce site, quoique personnellement je ne pense pas qu'ils aient failli, mais enfin expliquent que certains ne vont pas apprécier leurs droits particuliers, pas plus que ceux des journalistes, pour les mêmes raisons.
Tout le monde ne comprend pas le moindre mal, qu'il faut certaines personnes avec certaines fonctions, si insuffisantes qu'elles puissent être.
Et donc qu'il faut payer.
Mais pourquoi la masse se ferait-elle une raison ?
Bien des gens, parfois d'élite, vont jusqu'à contester l'État de droit lui-même, à cause des, il faut dire nombreuses, aberrations nichées dedans, nous obligeant entre autres à ne pas mettre le frein qu'il faudrait à ce qui nous détruit.
Notamment les nuisances des islamistes, l'immigration musulmane, celle où on inaugure de nous rendre le mal pour le bien.
Il est plus dans la nature humaine de détruire une source d'abus que de réformer...
Et de toute façon, la France et la réforme, ça fait deux, pays de conservatisme et de révolution, incapable de constance et de mesure.
Autre chose, on peut trouver bien des renseignements en tout genre partout, mais tout ce qui n'est pas exploitable par lien proposé aux gens n'a pas de vraie existence dans le débat sur Internet.
N'étant pas une lecture partagée, il n'emporte aucune conviction ou même attention du public.
C'est pourquoi des gens sachant certaines choses ne peuvent pas les étayer... Comme cela m'est arrivé plusieurs fois sur certains sujets, je pense que Robert Marchenoir s'est heurté au même problème, et a décidé de forcer le passage concernant Milei, au scandale des défenseurs des journalistes, à la joie de toute personne ravie de se voir servie l'information sans même l'avoir demandé. Confort total.
Je le comprends, je vous comprends, du moins je le pense, parce qu'il y a de vraies énigmes dans ce monde. Par exemple, pourquoi quelque chose plutôt que rien, et est-ce le rien, le vide ou la brume qui perce si agréablement dans la peinture chinoise ?
Rédigé par : Lodi | 20 février 2025 à 09:02
@ Lodi | 18 février 2025 à 21:10
« Les journalistes ont des droits particuliers »
Non. Il ne s’agit pas de « droits particuliers », mais d’aménagements de la loi dans le seul but de leur permettre d’assurer l’indispensable protection de leurs sources. Par ailleurs, le journalisme est loin d’être la seule profession à bénéficier de « privilèges ». Par exemple, une affaire définitivement close récemment a mis en lumière le secret professionnel des avocats opposable à une enquête judiciaire... et les prêtres parviennent à faire respecter le secret de la confession dans notre République laïque.
« Madame Bettencourt ne menaçait pas l'État »
Non, mais l’affaire de l’héritage Bettencourt s’est trouvée étroitement liée à l’affaire Woerth-Bettencourt qui, elle, revêtait un caractère éminemment politique, donc d’intérêt général, puisque étaient apparus un soupçon de financement illégal de la campagne présidentielle de 2007 de Sarkozy et l’existence d’un compte en Suisse détenu par la donatrice supposée.
« ...en France, on confond souvent le fait et l’interprétation »
C’est exact... mais c’est surtout une habitude de quelques médias de gauche... Il n’est pas dit non plus que, pour un même fait, il n’y ait qu’une seule vérité. Tout dépend de l’angle sous lequel il est perçu. Deux témoins peuvent être de bonne foi sans avoir vu et décrire la même chose.
« On ne peut pas dire qu’il soit aisé de découvrir pourquoi Milei a été élu, alors qu'en lisant les liens que vous désapprouvez, le "mystère" s’éclaircit... »
Faux. Vous prenez 5,50 euros dans votre porte-monnaie, vous vous rendez chez un marchand de journaux et vous achetez l’édition du Point qui contient les articles volés par R. Marchenoir. C’est encore possible aujourd’hui, sur commande.
« Les journalistes ne font pas la fine bouche avec leurs sources. »
Faux. Quand on lui apporte une information sensible, le journaliste se pose une seule question : Pourquoi cet informateur fait-il cela ? Tirera-t-il profit de cette divulgation ? Si la réponse est oui, il devient très méfiant quant à l’authenticité de l’information dévoilée. Pour trois raisons : respecter ses lecteurs, sauvegarder sa propre réputation et éviter les ennuis judiciaires éventuels.
« Les journalistes ont bien plus déçu que l'industrie du divertissement, et bien plus profondément »
Donc, selon vous, le taux de déception plus important expliquerait que les médias sont, toujours selon vous, plus piratés que la musique, la TV à péage et le cinéma... Je ne vois pas bien le rapport entre un média, un disque de rap, un épisode de la dernière série de Canal+ et un navet hollywoodien... Ne seriez-vous pas en train de souffrir d’un trop-plein de bile contre « les » journalistes, alors que quelques-uns seulement vous ont déçu ? Ce diagnostic est certes incertain puisque vous finissez par les trouver « nécessaires »...
Rédigé par : Serge HIREL | 19 février 2025 à 21:00
@ Serge HIREL
Le problème n'est pas la Russie, mais l'Europe, qui voudrait contrôler ceux qui pourrissent la tête de nos enfants ?
On comprend pourquoi vous avez voté Zemmour, désormais à 0 %, qui désirait un Poutine ou un Trump français, et n'a plus qu'à aller chez nos ennemis chercher une légitimité inexistante, alors que voilà sept ans que Macron alerte sur la situation que nous vivons, sous vos quolibets et ceux de l'Europe qui se retrouve sous protection russo-américaine, désormais.
Vous êtes un somnambule irresponsable.
Rédigé par : Aliocha | 19 février 2025 à 17:56
Où l'on voit sur qui on peut compter pour sauver la démocratie, c'est l'Ukraine qui a commencé la guerre, les zozos n'ont plus de cerveaux.
Rédigé par : Aliocha | 19 février 2025 à 15:18
@ Achille | 19 février 2025 à 07:45
« ...le mouvement wokiste, un peu déjanté mais pas bien méchant. »
La macronie dans toute sa splendeur (disparue) : naïve, aveugle, pleutre, prête à n’importe quelle compromission pourvu qu’elle conserve le pouvoir. Ouvrez les yeux, débouchez-vous les oreilles... Le wokisme est la pire des engeances. Son seul objectif est raciste : détruire le Blanc, quitte, pour cela, à s’allier avec l’islamisme, qui partage la même haine de notre civilisation.
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@ Tipaza | 19 février 2025 à 11:48
Trump dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Y compris très probablement en Ukraine, où l’on se garde bien de réaliser de vrais sondages sur la popularité de Zelensky.
Certes, Poutine porte la responsabilité de son « opération spéciale ». Cependant, cette guerre inutile, qui a déjà fait des centaines de milliers de morts, aurait pu être arrêtée dès le printemps 2022 et à tout instant ensuite. Mais le vieux politicien Biden, nostalgique de la Guerre froide, pour se maintenir tant bien que mal au pouvoir, avait besoin d’un conflit extérieur. La vieille querelle de frontières russo-ukrainienne a fait l’affaire, d’autant que l’artiste Zelensky, nouvellement élu, n’avait aucune compétence, ni politique, ni diplomatique, ni militaire. Il lui a servi de pantin... Trump, en bon homme d’affaires avisé, un tantinet roublard, n’a pas tout à fait tort de lui réclamer les centaines de milliards de dollars que les Etats-Unis n’auraient jamais dû lui offrir.
Quant à Macron, dans cette affaire, il n’a eu besoin de personne pour gesticuler... et il se donne encore en spectacle. Pitoyable...
Rédigé par : Serge HIREL | 19 février 2025 à 14:37
@ Tipaza | 19 février 2025 à 11:48
« Cher collègue, vous me décevez, je vous croyais plus au fait de l'actualité.
Le Figaro aujourd'hui donne un compte rendu de la conférence de presse de Trump sous le titre :
"«Vous n’auriez jamais dû commencer» : Donald Trump accuse Volodymyr Zelensky d’être responsable de la guerre en Ukraine". »
Désolé mais je ne vois toujours pas le rapport avec le wokisme.
- Volodymyr Zelensky serait donc un wokiste ? Je n’ai lu et entendu rien de tel dans les médias.
- Volodymyr Zelensky serait responsable de la guerre en Ukraine.
Dans tout conflit le responsable de la guerre est celui qui a tiré le premier, provoquant des victimes civiles et, sauf erreur de ma part, ceux qui ont ouvert le feu les premiers ce sont les Russes.
Rédigé par : Achille | 19 février 2025 à 12:59
@ Achille | 19 février 2025 à 07:45
"Ah bon, c’est le wokisme qui est à l’origine de la guerre en Ukraine ? J’avoue que je ne vois pas très bien la relation."
Cher collègue, vous me décevez, je vous croyais plus au fait de l'actualité.
Le Figaro aujourd'hui donne un compte rendu de la conférence de presse de Trump sous le titre :
"«Vous n’auriez jamais dû commencer» : Donald Trump accuse Volodymyr Zelensky d’être responsable de la guerre en Ukraine"
Suivent quelques perles trumpistes, dont on peut dire qu'elles pourraient faire écrouler les murailles médiatiques de la bien-pensance, comme les trompettes de Jéricho firent tomber les remparts.
Je ne mets pas le lien, il est trop long, et les balises ne marchent pas chez moi ou je ne sais pas les faire marcher, mais voici quelques exemples :
S'adressant à Zelensky :
«Aujourd'hui j'ai entendu “oh nous n'étions pas invités”. Et bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans. Vous n'auriez jamais dû la commencer»
ou encore :
«La Russie veut faire quelque chose. Ils veulent mettre un terme à la barbarie sauvage»
Bon, je n'en dis pas plus, lisez l'article, c'est beau comme du Homère dans l'Iliade.
On croirait entendre Achille, le vrai, s'exprimer à propos de Troie. ;-)
Rédigé par : Tipaza | 19 février 2025 à 11:48
@ Ugo | 18 février 2025 à 18:15
« La politique wokiste de Biden n'était pourtant pas un modèle du genre et elle nous a valu la guerre en Ukraine,… »
Ah bon, c’est le wokisme qui est à l’origine de la guerre en Ukraine ? J’avoue que je ne vois pas très bien la relation.
Je suppose qu’il est aussi coupable du réchauffement et autres cataclysmes qui déferlent sur la planète. Après tout, au point où on en est ! 😊
Depuis quelque temps je me demande si les sectes évangélistes n’ont pas une influence bien plus néfaste sur le sort de l'humanité que le mouvement wokiste, un peu déjanté mais pas bien méchant.
Vu comme se présente la situation internationale, je pense que nous ne tarderons pas à en avoir confirmation...
Rédigé par : Achille | 19 février 2025 à 07:45
@ Serge HIREL
Les journalistes ont des droits particuliers que je trouve interprétés largement, ainsi :
http://journalismeetdeontologie.unblog.fr/2019/06/08/les-journalistes-des-citoyens-comme-les-autres-mais-des-justiciables-davantage-proteges/
Madame Bettencourt ne menaçait pas l'État, n'était pas accusée d'exploiter ses dépendants ou d'autres choses graves... on a jeté en pâture sa vie privée parce que les riches fascinent bien des gens.
Elle n'est pas en haut de l'agenda des personnes que je plains, mais un peu, quand même, je n'aimerais pas qu'on étale ma vie privée ou que ma fille m’empêche de dépenser mon argent de poche.
No kids.
Le droit exorbitant des journalistes ne leur suffit pas, dans la pratique, il n'y a pas que la personne que vous citez qui se sente le droit de s'introduire chez les autres.
Et ce pour délivrer des esclaves, envoyer en prison des abuseurs d'enfants, confondre des terroristes ? Pas vraiment...
https://pournotrevalleelabourges.over-blog.com/2023/11/penetrer-sur-une-propriete-privee-est-une-infraction-meme-pour-un-journaliste.html
L'urgence d'informer justifie des débordements pour les uns, celui de s'informer et de diffuser l'information pour les autres.
Aux professionnels de l'information de donner l'exemple, à mon avis, tant par leur pratique qu'en n'offrant pas une information par trop évanescente ou biaisée : en France, on confond souvent le fait et l’interprétation, et on ne peut pas dire qu'il soit aisé de découvrir pourquoi Milei a été élu, alors qu'en lisant les liens que vous désapprouvez, le "mystère" s’éclaircit... On peut bien sûr suspendre son jugement et prendre d'autres informations sur d'autres choses, mais quand on aime comprendre, on ne va pas refuser la connaissance.
Pas plus que les journalistes ne font la fine bouche avec leurs sources.
Bien sûr, j'approuve votre solidarité avec vos confrères journalistes encore en activité.
Mais je crois que votre façon de faire n'est pas la bonne, désolé... Et d'autant plus que je découvre que vous avez été plagié, ce qui me fait compatir à votre sort.
Donc, je reprends, les journalistes ne sont pas les seuls à subir des corsaires mais leur sort est celui qui émeut le moins le public, ce qui veut dire que les gens sont moins prêts à payer pour eux.
Pourquoi ? Parce qu'ils ont déçu. Quand les gens ont changé les VHS pour les DVD, les vinyles pour les compact discs, cela leur a d'autant plus déplu que les nouveaux supports étaient bien chers. Ressentiment... D'où piratage décomplexé avec Internet.
Enfin, l'industrie du divertissement qui paraissait abusive et toute-puissante s'est révélée bien affaiblie, les artistes vulnérables, et le public a retrouvé plus volontiers le chemin du porte-monnaie pour le prix de ses plaisirs.
Mais les journalistes ont bien plus déçu que l'industrie du divertissement, et bien plus profondément. Un peu comme les hommes politiques, et il y a ce lien entre les deux : du pouvoir et ce qui se présente parfois comme un magistère moral dont les auteurs ne semblent pas tout à fait dignes.
Respectant moins ces personnes, les gens veulent moins les payer, fustigeant les hauts revenus de certains politiques et indésireux d'arbitrer leurs dépenses dans le sens d'une allocation de ressources à la presse.
Contre cela, je pense qu'il faut que les gens se persuadent du moindre mal, politiques et journalistes sont ce qu'ils sont mais sont, que de sons ! nécessaires.
D'autre part, il serait bon de faire l'éloge des journalistes, journaux et autres méritant cet hommage.
Tiens, au hasard, des articles intéressants dont on ne peut consulter gratuitement qu'un nombre donné par mois, choisissons, tant qu'à faire, un sujet scientifique ouvrant à l'espace :
https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2025-02-18/des-astronomes-parviennent-a-cartographier-en-3d-l-atmosphere-d-une-exoplanete.php
Rédigé par : Lodi | 18 février 2025 à 21:10
@ Robert Marchenoir | 17 février 2025 à 00:30
Je ne m’attendais pas à ce que vous me répondiez revêtu d’une robe de bure et la corde au cou mais vous vous déguisez en Robin des Bois ou en Arsène Lupin, voilà qui ne manque pas de culot ! Vous n’êtes pas un gentleman cambrioleur, vous n’êtes qu’une fripouille, qui volait le fruit du travail d’un autre et violait le droit de propriété. Comment osez-vous vous prétendre libéral ?!
Faut-il vous rappeler que la France s’enorgueillit à juste titre d’avoir fait naître le droit d’auteur, respecté aujourd’hui sur toute la planète, hormis peut-être en Corée du Nord ? Faut-il vous rappeler que Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais était l’éditeur de Voltaire et que ce principe qu’il a défendu avant l’aube de la Révolution est l’un des rares acquis positifs de celle-ci ? Voici un « Grand Homme » qui devrait être au Panthéon... quand vous méritez le gibet.
Dans mon commentaire précédent, vous sachant féru d’économie, je n’ai abordé que l’aspect patrimonial du droit d’auteur, qui protège celui-ci et, s’il y a lieu, le propriétaire de toute œuvre intellectuelle des pilleurs et « photocopilleurs » tels que vous.
Faut-il vous rappeler - peut-être vous apprendre - que, lorsque vous achetez un journal, vous ne devenez propriétaire que du papier, mais que vous n’avez aucun droit - sauf celui de le lire - sur le texte imprimé ? En parcourant le code de la propriété intellectuelle, vous apprendrez (article L122-6 et suivants, modifié le 1er janvier 2023) que la reproduction est autorisée à condition qu’elle soit destinée à un usage privé, mais interdite en vue d’« une utilisation collective ». Ce qui est le cas quand vous « offrez » le lien d’un article de presse que l’éditeur réserve à ses abonnés numériques. Vous apprendrez aussi qu’il existe un « droit de citation », mais qu’il est extrêmement réglementé et ce, sur tous les supports, y compris les plus modernes.
Mais la loi ne protège pas que l’aspect économique de l’œuvre. Elle sauvegarde aussi les droits moraux de l’auteur et de ses ayants droit, sans limite de durée. Et ces droits-là aussi, vous les foulez aux pieds. Avez-vous demandé aux journalistes qui ont réalisé cette enquête sur Milei et au directeur de la publication du Point l’autorisation d’utiliser ces articles dans le cadre d’un commentaire qui vous est personnel ? Savez-vous que, voici peu, Michel Onfray qui, dans son prochain bouquin à paraître le 27 février chez Plon (« L’Autre Collaboration ; les origines françaises de l’islamo-gauchisme »), critique Sartre, s’est vu refuser par Gallimard sa demande de publier quelques citations de cet auteur au nom de ce droit moral ?
Ne vous-il pas venu à l’idée que, si l’accès à ces articles était libre et gratuit, notre hôte n’aurait pas hésité un instant à l’indiquer lui-même ? Il est vrai que lui a lu (et relu) le code pénal et le code de la propriété intellectuelle et qu’il sait que la violation du droit d’auteur est constitutive du délit de contrefaçon, puni de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros (art. L 335-2 du CPI). Sans compter les conséquences financières du jugement au civil...
Et ce n’est pas là une lubie du législateur français. Aux États-Unis, la loi du « copyright » est tout aussi sévère, sinon plus dans certains cas. Essayez donc d’utiliser sans payer une photo de Getty Images... ou de vendre des figurines de Mickey sans l’autorisation du studio hollywoodien et son contrôle méticuleux de la qualité de votre produit... Le ciel vous tomberait sur la tête, y compris ici, en France, les USA ayant signé la Convention de Berne.
Un conseil : si vous tenez à continuer d’exercer une activité illégale, faites-vous pilleur de troncs d’église. C’est beaucoup moins risqué... même si la maréchaussée vous tiendra à l’œil.
https://www.youtube.com/watch?v=kCWKLjc7w3E
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@ Lodi | 17 février 2025 à 07:50
« Je trouve les articles proposés par Robert Marchenoir très pertinents... »
Peut-être - je ne les ai pas lus - mais ils ne sont pas « proposés » par RM. Ils ont été volés par lui. Vous applaudissez « les bons journalistes » mais, si les RM pullulaient, vous n’auriez plus l’occasion de les lire, l’entreprise qui les emploie ayant fait faillite faute de recettes du lectorat. Et je n’épilogue pas sur les conséquences pour la démocratie de la fermeture d’un titre.
« Mais il est des cas où [la loi] est illégitime »
Sans ce cas, le législateur doit l’abroger ou la réformer, mais elle ne doit pas être contournée et reste la loi tant qu’elle est en vigueur. Quant à l’assassinat d’un tyran, en temps de guerre, il relève du droit de la guerre. En temps de paix, le droit judiciaire l’interdit. Reste le droit moral...
« Les journalistes peuvent s'introduire dans des propriétés privées pour débusquer des abus »
Où êtes-vous allé chercher cela ? Vous regardez trop Élise Lucet, dont les méthodes font honte à la profession.
« Quand il a pu m'arriver de parler du scandale du plagiat, personne, donc vous nous plus, ne m'a suivi »
Je n’ai pas souvenir d’un commentaire de votre part sur ce sujet, mais, croyez-moi, je dénonce encore plus fort que vous le plagiat, ayant été moi-même plagié... dans un rapport sénatorial. Paix à son âme, l’élu concerné est aujourd’hui décédé.
« Citer des articles de journalistes ouverts à tous (...) »
La plupart des journaux offrent un accès gratuit (ou après le visionnage d’un spot publicitaire) à quelques articles. Mais utiliser les logiciels illégaux chers à RM ne me viendra jamais à l’idée. Ma retraite (par répartition) est payée par les confrères qui m’ont succédé. Croyez-vous que j’aie envie de les envoyer au chômage ? On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis et le bon sens me conseille de recommander à quiconque de ne pas la scier... et de combattre ceux qui le font.
Rédigé par : Serge HIREL | 18 février 2025 à 18:16
@ Achille | 18 février 2025 à 10:51
Vous faites de l'anti-Trump en cachette comme le célèbre fada du blog. La politique wokiste de Biden n'était pourtant pas un modèle du genre et elle nous a valu la guerre en Ukraine, notre psychopathe pervers était d'ailleurs l'un des sous-fifres de Biden avec Ursula la Hyène...
Partout où il va, Macron se fait détester, sa dernière réunion à Paris avec huit chefs d'État a fait un flop comme sa mise en vedette lors de fêtes de la musique.
Macron ne fera pas plier Trump et c'est cela qui le rend furieux, Trump est un homme normal et patriote de surcroît alors que Macronéron est l'inverse.
Rédigé par : Ugo | 18 février 2025 à 18:15
Milei n’inspire pas grand monde. Il s’occupe de son pays sans chercher à diriger le sort du monde et c’est tout ce qu’on lui demande. Il n’en est pas de même de Donald Trump qui s’immisce sans vergogne dans la vie politique de tous les pays européens pour imposer sa politique, allant jusqu’à envoyer un de ses hommes de main, J.D. Vance, pour donner à l’Europe des leçons de démocratie.
La grande tsarine Alexandra avait son conseiller occulte Raspoutine.
Donald Trump a aussi le sien en la personne d’Elon Musk qui a transformé le bureau ovale du président des États-Unis en garderie pour son enfant. Sans oublier la secte d’évangélistes qui l’ont installé à la Maison Blanche.
Donald Trump nous fait la démonstration la plus emblématique de l’impérialisme américain. Il en est même une caricature.
Je citerai en exemple ses projets : l’annexion du Groenland, mais aussi du Canada qui deviendrait le 52e État d’Amérique, la récupération du canal de Panama, le golfe du Mexique débaptisé pour devenir le golfe d’Amérique.
En fait, il a toujours méprisé l’Europe qu’il considère comme des petits pays sans grande importance vu leur petitesse, qui s’acharnent à vouloir jouer dans la cour des grands.
Pour lui les Grands, ceux avec qui il daigne discuter, ce sont d’abord la Russie et la Chine, même si ce sont surtout des adversaires, voire des ennemis.
Si Charlie Chaplin était encore parmi nous, il trouverait chez Trump un beau sujet d’inspiration pour un remake de son film "le Dictateur".
Rédigé par : Achille | 18 février 2025 à 10:51
@ Robert Marchenoir | 18 février 2025 à 08:31
Je vois qu'il ne vous reste plus que la dérision devant les faits. Une forme d'escape game.
Non, rien n'est fini. Ce serait trop facile. C'est une tragédie en plusieurs actes. Pour pas mal de responsables qui savaient et l'origine et le contenu de cette soupe, il n'y aura qu'une porte de sortie : un procès.
Déjà, une pensée pour les plus de 6000 aînés de France dans les EHPAD qui ont été déclarés covid bien qu'asymptomatiques pour être finis au Rivotril et enterrés hors la présence des familles.
Tout commence. Le fait que presque personne de mon cercle familial ne soit vacciné ne m'empêche pas, moi et d'autres, d'êtres solidaires des victimes passées et futures.
Ni pardon ni oubli.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 février 2025 à 09:45
@ hameau dans les nuages | 17 février 2025 à 09:43
(@ Robert Marchenoir | 17 février 2025 à 00:30)
"Dommage que vous n'ayez pas fait le même travail de recherche sur 'la pandémie' du covid et 'le vaccin' salvateur fait sur un coin de paillasse. Ne montez pas sur vos grands chevaux en insultant, cela ne servira à rien, vous avez été ridicule. Augmentation des cancers à développement rapide, des maladies orphelines, des AVC chez les jeunes, effondrement de la natalité."
Ecoutez, hameau, vous devriez vous calmer, maintenant : je vous trouve mauvais perdant.
L'épidémie est terminée, le confinement est levé depuis des lustres, il n'y a plus de passe vaccinal.
Certes, notre opération a spectaculairement réussi. Avec mes amis du gouvernement américain, de la juiverie financière cosmopolite et des petits hommes gris de Bruxelles, nous avons réussi à monter la plus belle fake news des cent dernières années.
Je viens de prendre connaissance de certaines statistiques que nous avons fait établir sous le manteau, et je suis en mesure de vous annoncer que sous couvert d'une prétendue "pandémie", nous avons réussi à exterminer de façon tout à fait disproportionnée, grâce à notre virus fabriqué en Chine et à notre vaccin développé par Albert Bourla (dont les parents ont soi-disant échappé à un détail inexistant de la Seconde Guerre mondiale), les petits paysans chouineurs, mesquins et dépourvus de talent entrepreneurial dans votre genre, les réfractaires au compteur Linky et les abrutis qui applaudissent au concert entre les mouvements des symphonies.
Reconnaissez honnêtement que vous l'avez dans le dos, et tournez la page. Vous ne pouvez pas gagner à tous les coups : quand vous barrez les routes, quand vous incendiez les préfectures, quand vous faites monter les prix dans les hypermarchés...
D'autant plus que vous êtes toujours vivant, il me semble ? Trop bon et trop con, comme toujours, j'ai donné à mes équipes l'instruction de vous épargner.
Certes, une hygiène sociale bien comprise aurait dû vous faire embarquer par la patrouille, mais enfin on ne pouvait pas faire ça à un commentateur de Philippe Bilger, qui est un brave garçon et qui ne mérite pas de payer pour des fripouilles dans votre genre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 février 2025 à 08:31
Eh bé, la nouvelle administration américaine ne va pas calmer le complotisme des zozos trumpo-poutinistes dont, par ignorance je l'espère, Eugénie Bastié s'est fait hier la complice, en affirmant que J.D. Vance était moins libertarien que Musk.
Prendre son désir impérial pour la réalité du royaume ne signifie pas qu'on aurait compris René Girard au point de l'utiliser pour désigner des boucs émissaires, fussent-ils eux-mêmes en pleine logique sacrificielle.
La crucifixion de la crucifixion reste une crucifixion et ne pas se soumettre aux discours de Greta ne justifie pas leur réciproque qui pourtant vous a fait élire par le rejet de leurs délires, le risque étant qu'il ne reste qu'une chose, le rejet.
Là est toute la difficulté face à ceux qui radicalisent le souci des victimes pour mieux le paganiser, définition de l'antéchrist selon Girard et que reprend Peter Thiel, mentor de Vance, pour justifier une action semblable et réciproque, concluant alors que la liberté est incompatible avec la démocratie, mimant ce qu'il dénonce, tombant donc au piège méphitique des rivalités qui ne sait que précipiter la chute de tout désir hégémonique.
La nature est bien faite et Thiel comme Vance ont là l'occasion de découvrir ce qui fonda la pensée du grand René, qui ne vouait sûrement pas le pays de toutes les libertés à se soumettre aux standards russes ou chinois, mais appelait sans cesse à relire les grands auteurs de la littérature occidentale, un certain Dostoïevski notamment, pour être en phase avec les temps que nous vivons, quand pour l'Européen que je suis, il n'y a aucune différence entre Vance et le patriarche Kirill, tous deux interprètes du grand inquisiteur des Frères Karamazov, qui n'ont que leur manque de foi en l'humanité pour justifier leur tyrannie :
« As-tu donc oublié que l’homme préfère la paix et même la mort à la liberté de discerner le bien et le mal ? »
C'est donc au nom de la liberté et des exigences fraternelles qui permettent sa coexistence avec l'égalité que le discours de Vance est irrecevable pour tout démocrate européen.
C'est en Europe que le ressentiment contre le vieux continent s'observe le mieux, quand les citoyens, à l'invitation des illibéraux, se déchaînent contre ce qui les protège d'eux-mêmes pour offrir leur liberté au shérif qui, lui, renonce à les protéger.
Manipulés, ils usent de leur liberté pour décider de s'en passer, lui préférant la paix ou même la disparition plutôt que de choisir entre le bien et le mal, quand Vance et Trump s'inclinent devant les totems de la loi du plus fort, signant la défaite du monde libre, qui reproduit l'erreur passée européenne, cette chute due à l'incapacité de tout empire à savoir borner sa domination.
Vance peut nous faire la morale, les relents pétainistes de ses discours signifient qu'il n'a pas compris qu'il singe ce qui provoqua notre défaite, comme Poutine ou les Chinois ou tous ceux qui rêvent d'empire.
Cela devrait permettre aux Européens qui ne sont pas victimes de cette illusion car ils en ont l'expérience historique, d'élaborer enfin la réponse commune seule à même de sauver l'humanité de ses démences virtuelles qu'encore elle prend pour la réalité, ne cédant pas aux tentations des extrêmes qui font des opinions, à l'image désastreuse de la démocratie américaine, des bancs de poissons mimétiques qui ne votent plus que par réflexe, pour en appeler à contrario aux exigences de l'ordre fraternel indispensable à l'exercice de la liberté, quand c'est la loi du plus juste face à la loi du plus fort qui seule est à même de choisir entre le mal et le bien, c'est à dire d'exercer notre capacité à faire face à la réalité de notre condition.
On a bien entendu le droit d'obéir à Mr Vance et de voter RN ou AfD, on se soumet comme lui aux standards russes ou chinois des oligarques de la tech, qui ont déjà prévenu qu'ils baisseront les salaires alors que le protectionnisme augmentera les prix, on signe pour travailler plus en gagnant moins tout en renonçant à sa liberté.
Bonne journée, petit poisson mimétique !
Rédigé par : Aliocha | 17 février 2025 à 10:34
@ Robert Marchenoir | 17 février 2025 à 00:30
Dommage que vous n'ayez pas fait le même travail de recherche sur "la pandémie" du covid et "le vaccin" salvateur fait sur un coin de paillasse. Ne montez pas sur vos grands chevaux en insultant, cela ne servira à rien, vous avez été ridicule. Augmentation des cancers à développement rapide, des maladies orphelines, des AVC chez les jeunes, effondrement de la natalité.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 février 2025 à 09:43
@ Serge HIREL
Je trouve les articles proposés par Robert Marchenoir très pertinents... Il faut dire aussi que si une plus grande partie de la presse faisait son travail, il n'aurait pas à jouer les corsaires pour nous amener une information des plus ardues à dénicher ailleurs.
On peut considérer que les bons journalistes paient pour les mauvais... Ou au contraire, que cela leur fait, à long terme, de la publicité, un peu comme les écrivains soumis à la censure dans les copies illégales dans leur pays ont fait peu à peu connaître les idées, le nom, voire qui sait obtenir quelques subsides.
Je dirais qu'il faut en général observer la loi.
Mais il est des cas où elle est illégitime, je ne vais pas citer de lois pour éviter les polémiques.
Et il est même des cas où la loi, quoique légitime, doit être contournée... Ainsi, on n'a pas, en principe, le droit de tuer, mais qui assassine un tyran, de son pays ou étranger, fait, à mon avis - sauf cas où on peut prévoir que cela ouvrera la porte à pire que lui - le plus grand cadeau qui soit au peuple : la liberté...
C'est pour la même liberté que... les journalistes peuvent s'introduire dans des propriétés privées pour débusquer des abus.
Et qu'hélas on peut être conduit à emprunter des textes de journalistes. À remarquer, pour relativiser vos hauts cris question argent de la presse, que quand il a pu m'arriver de parler du scandale du plagiat, personne, donc vous nous plus, ne m'a suivi.
Et pourtant, cela peut nuire matériellement à l'auteur, l'invisibilise, comme on le dit pour bien des cas de personnes piétinées, aujourd'hui, et ne saurait jamais se légitimer pour la défense de la liberté.
Adosser la défense des droits des journalistes à la liberté et aux droits intellectuels de même nature serait donc un plus.
Citer des articles de journalistes ouverts à tous, pour vous qui en tant que journaliste devez savoir naviguer dans l'information, serait aussi exemplaire.
Je n'en attends pas moins de vous.
Rédigé par : Lodi | 17 février 2025 à 07:50
@ Serge HIREL | 16 février 2025 à 14:30
On vous parle de problèmes graves, de la guerre, de la servitude, de la misère d'un peuple entier, du choc des civilisations, de philosophie politique, du conflit mondial des nations, de l'avenir de la France, et vous trouvez le moyen de ramener la discussion à vos mesquines obsessions corporatistes.
Vous me cherchez des noises sous prétexte que j'ai fourni le moyen aux lecteurs de ce blog, qui n'ont pas forcément autant d'argent que vous, de lire la version intégrale de quelques articles du Point sans en être empêchés par le paywall.
Vous voudriez faire haïr la profession de journaliste encore davantage qu'elle ne l'est aujourd'hui que vous ne vous y prendriez pas autrement.
"En utilisant des logiciels, trouvés probablement sur le darknet..."
Mais que vous êtes sot, que vous êtes sot... sot et ignorant... prenez au moins la peine de vous renseigner avant de vous ridiculiser de la sorte, Monsieur le journaliste je-sais-tout qui êtes incapable de faire la différence entre un site Internet et une poignée de porte...
"Pour ne pas me faire votre complice, je n’ai pas ouvert les liens que vous indiquez."
Comment peut-on être prétentieux à ce point ? Comment arrivez-vous à ne pas vous étouffer avec l'Himalaya de suffisance qui est le vôtre ? Faites-vous un concours, est-ce le fruit d'un pari ? Dites-nous au moins que c'est du second degré...
"...Pour me rendre compte que le logiciel que vous employez détruit aussi les encarts publicitaires. Ce qui prive l’éditeur de sa seconde source de recettes..."
Dit le diplodocus qui croit encore que les journaux sentent le plomb fondu, alors que tous les gens qui savent se servir d'Internet bloquent systématiquement les publicités à l'aide de la myriade d'outils techniques disponibles à cet effet...
"Comment réagiriez-vous si, sans votre autorisation, mais en conservant votre signature, je postais l’un de vos commentaires sur un autre blog que JaS, un blog pro-Poutine par exemple, où vous seriez conspué ?"
Une fois de plus, il semble que vous ayez passé les cinquante dernières années enfermé à double tour dans un placard à vêtements bourré de naphtaline.
Figurez-vous que le principe même d'Internet consiste à citer les autres - et sans leur demander la permission, bien sûr ! Quantité de gens ont déjà reproduit mes commentaires un peu partout, jusqu'au Brésil...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2025 à 00:30
@ Robert Marchenoir | 12 février 2025 à 12:02
Vous avez parfaitement le droit de commenter comme bon vous semble l’enquête du Point sur Javier Milei. En revanche, reproduire frauduleusement in extenso l’ensemble des articles publiés par cet hebdomadaire, pire s’en vanter et s’en féliciter, relève à la fois du non-respect des lois sur les droits d’auteur et le « photocopillage » et d’une atteinte irréfléchie à la liberté de la presse.
Pour que celle-ci soit exercée, il ne suffit pas qu’elle soit proclamée. Il faut aussi que des entreprises (presse écrite, radios, chaînes TV...) la rendent réelle en publiant informations, analyses et commentaires. Ces entreprises sont comme toutes les autres, soumises aux contraintes budgétaires et à la loi du marché.
L’information est une marchandise, certes pas comme les autres, mais une marchandise néanmoins, dont le coût de fabrication, de plus en plus élevé, oblige à la vendre, et non à l’offrir. Sans recettes, l’éditeur n’a aucun avenir... Sans ces entreprises, la liberté de la presse ne serait plus qu’un beau souvenir... comme dans les dictatures.
En utilisant des logiciels, trouvés probablement sur le darknet, qui cassent les codes numériques protégeant les articles réservés aux abonnés, vous participez au risque de cette disparition... Sans vous rendre compte que vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis : sans sources d’information (fiables ou non), comment pourriez-vous continuer à commenter ?
Pour ne pas me faire votre complice, je n’ai pas ouvert les liens que vous indiquez. Si... un seul, pour me rendre compte que le logiciel que vous employez détruit aussi les encarts publicitaires. Ce qui prive l’éditeur de sa seconde source de recettes...
Une question pour conclure, qui ne concerne que le droit d’auteur : comment réagiriez-vous si, sans votre autorisation, mais en conservant votre signature, je postais l’un de vos commentaires sur un autre blog que JaS, un blog pro-Poutine par exemple, où vous seriez conspué ?
Rédigé par : Serge HIREL | 16 février 2025 à 14:30
Merci, Herman.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 février 2025 à 05:17
@ Robert Marchenoir | 12 février 2025 à 12:02
Merci pour ce commentaire. Il mériterait d'être publié dans les journaux.
Curieusement, cette exigence de non-alignement est commune aux poutiniens de tous bords. Il me semble que ce fut aussi le cas de Zemmour. Et aujourd'hui, il y a de quoi s'inquiéter avec la mise en pratique de cette doctrine, du côté de l'Amérique de Trump.
Quant à Marine Le Pen qui se déclare plus ou moins ouvertement de gauche, quel aveu ! On s'en doutait bien, et on comprend mieux la facilité avec laquelle elle "dé-diabolise" à tout-va.
Et c'est ce parti que Marion Maréchal a l'intention de soutenir lors de la prochaine élection présidentielle ! Tout laisse à croire que son passage chez Reconquête! ne fut qu'une entreprise de destruction du parti concurrent du RN, parti familial avant tout.
Tout cela sent très mauvais...
Rédigé par : Herman Kerhost | 15 février 2025 à 14:35
ll faut vous remercier pour avoir indiqué ce numéro du Point. Le travail fait par cette rédaction sur l'Argentine est en effet remarquable. À titre de service public (qui ne coûtera pas un rond aux contribuables), je donne ici les liens vers les 7 articles de la série rédigée par Leonardo Orlando, qui s'est rendu dans le pays en novembre dernier. Grâce à certains tours de magie, ils permettent d'y accéder sans abonnement. Lecture obligatoire pour tous les gros fachos et les sales ultra-libéraux qui fréquentent ce blog - je sais qu'ils sont nombreux.
1. L’Argentine sur le chemin de la liberté derrière le 'professeur Milei'
2. Argentine : comment la gauche a ruiné le pays
3. En Argentine, comment le fléau de l’insécurité a fait le lit de Milei
4. L’Argentine d’avant Javier Milei, royaume de la corruption
5. Les paradoxes du président Milei
6. En Argentine, ces ministères passés sous la 'tronçonneuse' de Milei
7. L’Argentine de Javier Milei, phare de l’Occident ?
En bonus : le texte intégral de l'interview de Javier Milei dans le numéro du Point indiqué par Philippe Bilger.
Il y a trois leçons à tirer de ce reportage : a) l'Argentine d'avant Milei, c'est la France de demain, b) Milei est à la fois un sale ultra-libéral et un gros facho, c) contrairement aux apparences, il fait le contraire de Donald Trump.
D'innombrables gros malins nous disent que l'Argentine, cépapareil : les Argentins parlent espagnol au lieu de la sublime langue françouése, ils ont un pays grotesque en forme de pointe contrairement à l'harmonieux et indépassable hexagone français, bref nous serions à l'abri des maux affligeant ces rastaquouères.
En réalité, en lisant le reportage de Leonardo Orlando, on pourrait s'imaginer qu'il est allé... en France. Il décrit un pays où l'insécurité galopante a été entretenue par les gouvernements de gauche successifs, en raison "d'une philosophie judiciaire prônant l'allègement des sentences, dès lors que l'accusé peut prétendre être une victime de la société", où "la gauche a créé un divorce entre l'économie et la réalité", où "le logement était devenu inaccessible", où l'État, en 2023, "a subventionné 241 films dont 143 n'ont pas atteint 1 000 spectateurs", où "l'équivalent du CNRS a sacrifié la science sur l'autel de l'idéologie, mettant les disciplines technologiques et scientifiques sur un pied d'égalité avec des domaines militants, où toute approche contraire aux dogmes était impossible", et où, en conséquence, "le déficit était supérieur à 6 % du PIB", financé par "une dette publique atteignant 88 % du PIB".
Juste pour rire, le déficit de la France est de 6,1 % et sa dette est de 115 %.
Si ça peut vous rassurer.
Par ailleurs, Javier Milei n'est pas un libertarien de carnaval s'imaginant que tous les problèmes sociaux peuvent être réglés par le marché. La lutte contre l'insécurité est le second de ses objectifs, à côté de la lutte contre l'inflation. À Rosario, la ville la plus violente du pays, le nombre des meurtres a reculé de 62 % depuis son arrivée à la présidence. Il est vigoureusement opposé à l'idéologie réchauffiste et au "marxisme culturel".
Les historiens expliqueront, avec davantage de recul que nous n'en avons aujourd'hui, pourquoi Milei et Trump se soutiennent mutuellement. Il est clair, toutefois, que leurs buts comme leurs méthodes sont très différents.
Il y a certes des points qui les rapprochent. Milei, comme Trump, est un révolutionnaire. Le premier affirme "détester l'État", le second ne cesse de clamer sa haine de "l'État profond" et sa volonté "d'assainir le marécage".
Les deux hommes cherchent à mettre cul par-dessus tête la politique de leur pays, pour inverser une tendance enracinée depuis des décennies qui menace la survie de leur nation : l'hyperinflation pour l'Argentine, le grand remplacement pour les États-Unis.
Tous deux sont des hommes d'action, ils affichent une résolution sans faille face à une opposition massive et enragée. En fait, l'un comme l'autre semblent encouragés par la haine qu'ils doivent affronter.
L'un comme l'autre sont des marginaux, des bizarres, des caractériels. Trump avec son narcissisme exacerbé, Milei avec ses chiens clonés qui prennent la place des enfants qu'il n'a pas eus.
Tous deux comprennent instinctivement l'art de la mise en scène, et s'appliquent à se créer une image médiatique foutraque pour atteindre des objectifs tout à fait sérieux.
Mais Javier Milei, contrairement à Trump, se défend d'être un populiste : le populisme, explique son ambassadeur à Paris, c'est ce qui a mis l'Argentine dans la situation désastreuse où elle se trouve. Le péronisme était populiste, le kirchnérisme était populiste. Milei, lui, se dit libéral, ce qui est le contraire dans son esprit.
Trump s'attache à caresser son électorat dans le sens du poil. Milei a dit à ses électeurs : vous allez en baver, et ils ont dit banco.
Milei s'attache à la vérité, contrairement à Trump qui pratique le mensonge de type poutinien, ouvert, manifeste, lui qui raconte n'importe quoi, qui dit une chose un jour et le contraire le lendemain.
Milei est transparent sur ses objectifs, sur son bilan, sur sa feuille de route. Trump s'emploie à convaincre tout le monde qu'il est un maboul total, imprévisible, et que par conséquent il faut avoir très peur de lui.
Trump est, comme je l'ai montré, un chef mafieux qui doit largement son succès à la mafia russe. Milei s'emploie à lutter contre la mafia de la drogue, imbriquée avec la mafia politicienne gauchiste dans son pays.
Trump est, disons-le, un abruti, un personnage intellectuellement limité qui se nourrit essentiellement de télévision, même si son instinct d'homme d'affaires véreux lui a permis d'arriver là où il en est. Milei est un authentique intellectuel, capable non seulement d'avoir une activité universitaire reconnue, mais d'expliquer sa philosophie comme ses actions avec clarté et rigueur.
Trump ne sait pas ce qu'il veut en matière de politique étrangère. Un jour il est isolationniste, le lendemain il veut conquérir le Canada et le Groenland.
Milei a sillonné le monde entier dès sa prise de fonctions. En six mois, il a visité douze pays. Un jour sur cinq, il était à l'étranger. Pour lui, l'Argentine a vocation à s'ouvrir à l'extérieur. C'est le contraire d'un isolationniste.
Et puis, il se place résolument dans le camp de l'Occident. Il soutient la chrétienté, Israël, l'Ukraine, la démocratie, les droits de l'homme et la liberté. Il s'oppose résolument à l'impérialisme russe, obscurantiste et anti-occidental. Il a refusé de rejoindre les BRICS. Il est allé à Rome demander l'absolution au pape François, envers lequel il avait eu des mots peu amènes. Il a envisagé de se convertir au judaïsme.
C'est probablement la différence la plus importante avec Trump, qui éprouve la fascination que l'on sait pour le dictateur du Kremlin, qui passe son temps à trouver "très malins" les tyrans de tout poil et à faire savoir qu'il s'entend très bien avec eux. Comme s'il les enviait secrètement, avec la connivence de ceux pour qui le pouvoir imposé par la force est la valeur suprême.
Mais revenons en France. Marine Le Pen vient de s'afficher, à Madrid, au meeting Make Europe Great Again du groupe parlementaire européen Patriotes pour l'Europe. Elle a expliqué que l'arrivée au pouvoir de Milei, de Trump, d'Orban, jointe à l'essor du Rassemblement national, était un signe très important. Mais un signe de quoi ?
Eh bien, "il faut analyser ce qui est en train de se passer dans le monde, faire une analyse un peu en hauteur". Okay, donc c'est quoi, son analyse toute en hauteur ? Elle est incapable d'en proposer une.
La seule chose qui ressort de ses déclarations extraordinairement confuses, c'est que "les politiques économiques très libérales de Javier Milei ne sont pas du tout les [siennes]", qu'il est "le symbole d'une forme de liberté", mais qu'elle "ne le prendrait jamais comme modèle pour la France", et qu'il n'y a "aucun point commun entre Milei et [elle]".
En résumé : le seul truc qui compte, c'est que nous allons bientôt accéder au pouvoir, et au fait : nous n'aimons pas la liberté. On se disait, aussi...
On voit bien, dans ce court extrait sonore, que Marine Le Pen est une idiote, tout comme Trump.
Rapprochons ces propos de son ahurissante interview avec Darius Rochebin, le 29 janvier sur LCI, où elle nous a expliqué que "non, non, non", il n'était pas question de diminuer le nombre des fonctionnaires, car "ça, c'est des trucs de droite".
Elle a dit une autre chose très importante, dans cette interview, qui est passée inaperçue : elle a craché son mépris sur l'Occident. En fait, explique-t-elle, l'Occident n'existe pas (à partir de 44 mn 15 s).
"Moi, je crois à la grandeur des pays. Ce concept d'Occident [est tout récent]. C'est une sorte d'état d'esprit très américain, qui est très imprégné par la guerre de civilisation, une sorte de compétition, entre l'Occident et... quoi ? l'Orient, du coup ? Voilà."
"Moi, je ne crois pas à cela. Je crois à la puissance, à la culture, à la richesse de chaque pays."
Parce qu'évidemment, il n'y a aucune guerre de civilisation. La Russie, dont elle est l'amie, n'est pas en train, en ce moment même, de mener une guerre d'invasion, de conquête et de génocide en Ukraine qui se revendique ouvertement comme anti-occidentale et messianique.
La Chine, l'Inde, l'Afrique, ne sont pas en train de mettre leur développement et leur démographie au service d'un brûlant ressentiment anti-occidental.
L'islam n'est pas du tout en train de se livrer à une guerre fanatique contre l'Occident motivée par ses préceptes religieux.
Tout cela n'existe pas. Marine Le Pen, elle vient de le dire, est de gauche, et le propre de la gauche est de nier l'évidence. Il suffit de "croire".
Ne parlons pas de la saisissante inculture que cela révèle. Non seulement l'Occident est une réalité profondément enracinée, mais il a deux mille ans : son autre nom, c'est le christianisme.
Imbibée d'un néo-gaullisme dégénéré, Marine Le Pen va jusqu'à nier la réalité de sa propre civilisation, mue par sa seule haine des États-Unis. Même de Gaulle soulignait que la France "était avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne".
En fait, l'Occident, ce "concept récent" selon Marine Le Pen, a 2 500 ans (au moins).
Mais la future Présidente saute à la gorge du pauvre Darius Rochebin, si courtois et si bienveillant, parce qu'il a osé parler du "Noir Obama" pour évoquer l'essor du communautarisme : Rochebin est raciste ! Elle devrait traiter de Gaulle de raciste, mais elle n'en aura pas le courage.
"Je ne crois pas du tout qu'il y ait une supériorité d'une civilisation sur une autre, d'une culture sur une autre."
Mais alors, pourquoi passe-t-elle une bonne partie de l'interview à hurler contre l'immigration ? Si un Papou de Nouvelle-Guinée vaut un Berrichon qui vaut un Bantou du Congo, alors pourquoi s'exciter à ce point contre la venue de ces unités humaines qui sont des Français comme vouzémoi ?
"Ce que je vois, c'est qu'il y a des pays, comme la France, qui ont offert des choses au monde. Nous avons offert cette grande idée de la liberté, nous avons offert un certain nombre de constitutions, nous avons offert un code civil, parfois un code pénal, nous avons offert les droits de l'homme, et nous avons encore à offrir."
Donc tous les peuples se valent, mais les Français valent quand même mieux que les autres.
Le monde entier nous baise les pieds car nous sommes si beaux, si intelligents et si généreux.
D'ailleurs, nous avons inventé la liberté. Ni les Grecs, ni les Anglais, ni les Américains n'ont rien "offert" au monde en la matière.
"La France est une puissance d'équilibre, une puissance non alignée. C'est une puissance qui ne peut pas devenir soumise à quiconque. Ni aux États-Unis, ni à L'Union européenne, ni à la Russie, ni à aucune autre puissance."
Extraordinaire perversité de la formule, qui met sur un même plan un pays étranger allié, un autre qui se dit lui-même notre ennemi juré, et une alliance largement créée par la France qui réunit les pays fondateurs de notre civilisation.
Extraordinaire perversité de cette langue de bois, qui tente de faire oublier qu'en tant qu'unique puissance nucléaire de l'Europe continentale, co-fondatrice de l'OTAN, puissance majeure de l'Union européenne, la France ne peut certainement pas être "non alignée". Même si Poutine en rêve.
"La France doit être à équidistance, parce qu'elle a ce rôle particulier, elle a cette forme de modération particulière, elle est la voix des peuples qui n'en ont pas."
Insupportable prétention du franchouillard qui se la pète, romantisme infantile et inopérant. C'est kiki a donné ce rôle particulier à la France ? Dieu ? De Gaulle ? Jean-Marie Le Pen ? On peut savoir de qui la France se fait le ventriloque ? L'Ukraine, peut-être, que la Russie tente de faire taire à jamais ? Rhâââ ben nan, là ça compte pas, elle n'est pas dans les petits papiers de la Présidente.
"C'est la raison pour laquelle j'ai rédigé une charte des droits des peuples et des nations, parce que je pense que c'est un cadeau, c'est quelque chose qu'il faut qu'on travaille, et peut-être qu'on pourrait réussir à convaincre toute une série de pays, de, un jour, signer cette charte. Donc on a encore quelque chose à offrir au monde."
J'ai écrit un papelard, le monde entier va le signer parce qu'il nous admire. Je suis une grande diplomate.
Comme s'il n'existait pas déjà des dizaines de "chartes" de toutes les couleurs disant à peu près la même chose. Marine Le Pen a-t-elle des idées pour un nouvel ordre international, veut-elle remplacer l'ONU, sait-elle ce qu'il faut à la place ? Non. Elle blablate, les étrangers vont dire merci, ce sera la paix dans le monde.
La conception que Marine Le Pen a de la politique étrangère, c'est la négation de toute alliance, de tout traité, de toute dépendance réciproque entre les nations. La France est un atome, la Russie en est un autre, c'est pareil. Nous n'avons besoin de personne. Ces benêts d'étrangers vont se précipiter à nos pieds en manifestant toute la reconnaissance qu'ils nous doivent.
C'est, bien sûr, totalement un hasard si l'objectif stratégique de la Russie est de détruire l'Union européenne, de détruire l'OTAN, d'enfoncer un coin entre l'Europe et les États-Unis, de dresser les Européens les uns contre les autres.
C'est un hasard si, justement, Trump et Poutine cherchent à imposer la loi diplomatique du plus fort, où seules les grandes puissances ont voix au chapitre, discutent entre elles et règlent le sort des petits pays de m... comme la France qui n'ont qu'à la boucler et obéir.
D'un côté Marine Le Pen la hippie qui nous chante du John Lennon, de l'autre côté les grands fauves chinois, russe et américain qui écrasent les bestioles négligeables pendant qu'ils se partagent les gagneuses et les points de deal.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 février 2025 à 12:02
@ Jérôme
Vous avez parfaitement raison de soulever cette ambivalence de l'éloigné et du proche, dont la crise Covid a révélé la contradiction que le référendum de 2005 avait considérablement exacerbée, quand l'oligarchie n'a pas su tenir compte des avis populaires.
il n'en reste pas moins que la conscience historique européenne a, de par sa trajectoire de dominant déchu, l'expérience encore non assumée de l'impossibilité d'accorder l'échelle mondialisée de systèmes de gouvernance avec ce qui devrait les motiver, l'exercice micro-local de la liberté des individus, sans laquelle aucune organisation sociale ne saurait perdurer sans tomber dans l'un ou l'autre totalitarisme, qu'il est vain désormais d'accuser de communisme ou de nazisme, car ils se rejoignent dans ce qui les a toujours réunis, la volonté de domination.
Ici apparaît ce qui a manqué à la mondialisation et qui provoque la crise que nous vivons, la non-exportation avec les investissements occidentaux de l'impérieuse nécessité d'une protection sociale indispensable à la paix civile, quand il n'y a que l'ordre fraternel qui puisse équilibrer les rapports de la liberté avec l'égalité, renoncement qui aboutit au fait qu'Andreesen n'a d'autre choix pour garantir les ivresses de sa puissance que de s'aligner sur la norme sociale chinoise désormais dominante.
Les quatre piliers de la table européenne rocardienne sont les principes simples qui n'ont pas été respectés par la mondialisation, pourtant inscrits aux fondements de nos lois, et qui devraient permettre la mobilisation populaire des opinions européennes en leur rétablissement, quand ce n'est plus la surpuissance du profit qui est la norme, mais son encadrement légal et pragmatique qui permettrait d'en éviter alors la chute inévitable au gré des crises successives.
Est-ce seulement possible ?
Cela dépendra du choix individuel de chacun en son investissement local et déterminé à réclamer de l’État la protection de ce constat lucide, reconnaissant qu'il n'y a jamais eu que la foi à même d'accomplir la loi, que là réside l'espoir d'un consensus qui donnerait la parole à ceux qui, à mon avis, sont majoritaires mondialement et seraient alors prêts aux efforts nécessaires à la paix, pour mieux éduquer leurs enfants.
Ce qui se passe actuellement en France est essentiel, si la tentative béarnaise arrive à désenchâsser le travail des chercheurs qui entourent LFI, vraie réflexion des problèmes de notre temps, de la stratégie de conflictualisation révolutionnaire qui les enferment, pour enfin arriver à une concertation de l'économie de l'offre, supranationale, avec l'économie du besoin, forcément locale, invention d'une articulation qui permettrait alors de définir le cadre institutionnel à même de garantir le bien des peuples, à même de réunir les nations européennes sans désignation d'un émissaire, le capital pour la gauche ou le collectivisme à droite, sans même parler du RN qui, lui, n'a pas de stratégie économique claire autre que de virer les étrangers.
Sinon et c'est hélas ce que nous observons, les délires réciproques de surpuissance n'aboutissent qu'à la démission démographique qu'on observe, quand la folie libertarienne n'a plus que la démence égalitaire pour mieux ensemble nier la solution pourtant parfaitement formulée de l'ordre fraternel à même d'équilibrer leur relation.
Rédigé par : Aliocha | 10 février 2025 à 14:50
Cher Aliocha, je partage nombre de vos considérations. J'ai un point de "désaccord", je le mets entre guillemets, sur lequel votre avis m'intéresse, considération et question sans arrière-pensées.
Vous semblez penser que l'Europe serait plus un frein à la corruption que des États forts. N'est-il pas possible que ce soit l'inverse ? L'éloignement du citoyen et du centre de décisions rend ce dernier plutôt incontrôlable non ?
Nous en avons un exemple symptomatique dans le cadre de la crise Covid et des relations avec le groupe Pfizer-Bio ntech. Madame Von der Leyen a fait ce qu'elle voulait. Les échanges de SMS avérés sur le sujet sont incontrôlables tout comme les conflits d'intérêts soulevés. J'ai la fâcheuse impression que plus le pouvoir est éloigné plus il fait ce qu'il veut. Sachant que, dans le cadre européen, le pouvoir de la commission apparaît illégitime. Élu par personne mais décisionnaire de tout.
Êtes-vous persuadé du côté bénéfique de ce fonctionnement ou avez-vous ce regard, que je comprends, tendant à mettre en avant l’Europe pour des motifs pacifistes, qui ne semblent plus si évidents au regard des désaccords profonds entre ce que l'on ne peut plus vraiment appeler des partenaires ?
Cette Europe me paraît plus une vaste entente entres oligarques qu'une réelle construction d'un ensemble d'États partenaires tirant dans le même sens pour le bien d'une population européenne.
Rédigé par : Jérôme | 10 février 2025 à 11:13
"Et si Milei devait nous inspirer ?" (PB)
Demandons aux juges politisés de gauche et à LFI s'ils sont près à suivre une formation pour se déradicaliser de leur idéologie dévastatrice et destructrice de la France.
Rédigé par : Ellen | 09 février 2025 à 20:39
@ Giuseppe
Trois mille milliards de prébendes ?
Allons, allons, même si on comprend votre obsession, ce que vous dénoncez n'en représente qu'un petit pourcentage.
Rédigé par : Aliocha | 09 février 2025 à 18:28
La dernière de Bayrou qui fait pouffer de rire le Béarn et tout le Sud-Ouest :
""Je ne suis pas fait pour vivre dans un palais" : Français Bayrou dit avoir choisi de ne pas emménager à Matignon"
https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/je-ne-suis-pas-fait-pour-vivre-dans-un-palais-francais-bayrou-dit-avoir-choisi-de-ne-pas-emmenager-a-matignon_AN-202502090158.html
Il nous prend pour des couillons, dans tous les cas ses jours sont comptés, et puis il voudrait en plus nous faire penser qu'il est du côté des indigents,des modestes, "tout ce qui brille n'est pas or", etc. Quelle poilade !
"François Bayrou : éleveur de chevaux, appartement parisien… le patrimoine éléphantesque du Premier ministre - Après Michel Barnier, l'hôtel de Matignon accueille un locataire au patrimoine éléphantesque."
https://www.closermag.fr/politique/francois-bayrou-eleveur-de-chevaux-appartement-parisien-le-patrimoine-elephantesque-du-premier-ministre-3502490
Même Sardou s'est séparé de ses canassons qui lui coûtaient une fortune, et lui le Béarnais se la joue roturier, c'est bien un Béarnais, pour ceux qui sont de la frontière voisine, ils doivent bien rigoler.
Cela doit bien l'arranger de ne pas loger à Matignon, il est suffisamment roué pour nous faire croire qu'il dédaigne ces palais, alors qu'il a été contre la suppression des avantages des anciens présidents et Premiers ministres.
Pour rigoler, chez nous elle circule :
- Un Béarnais avare est chez le dentiste. Le dentiste lui dit : « Ouvrez la bouche et dites 'Aaaah'. » Le Béarnais répond : « Aaaa... pas trop grand hein, sinon ça coûtera plus cher ! ».
Avec le Berger son voisin, la politique les a fait cossus, des salariés++ de nos impôts, ils en vivent nous en crevons. Lui aussi a sa part dans la dette abyssale notre champion haut-Commissaire au plan... planplan... rataplan... Nous sommes sauvés ! Comptez pas sur un Béarnais pour mettre la main à la poche... Il en existe d'autres.
Bayrou a un placard de mandats aussi grand que le pavé de médailles sur la poitrine d'un maréchal russe. Et le Berger autant, "un chou c'est un chou". Des rentiers de la politiques, des viagers de mandats, le parcours idéal type en France.
Le résultat de tous ces champions ? 3300 milliards de dette et ils nous expliqueraient qu'ils sont là pour sauver la France... Ils ne vous donneraient même pas l'heure si vous la demandiez.
"Le Premier ministre François Bayrou n’était pas favorable à cet amendement. Cependant, la sénatrice Nathalie Goulet, qui a porté le texte de l’amendement, a déclaré à Public Sénat qu’elle ne renoncerait pas et tenterait à nouveau l’année prochaine."
https://www.24matins.fr/les-ex-presidents-et-premiers-ministres-gardent-leurs-avantages-luxueux-loyers-et-chauffeurs-1386125
Je voterai pour elle, dommage elle n'est pas du coin.
Il faut arrêter avec ces machins d'un autre monde, si encore ils avaient les résultats rêvés du commerce extérieur de l'Allemagne... Mais même dans ce pays ces richesses données sont bannies et vomies.
Rédigé par : Giuseppe | 09 février 2025 à 13:06
La corruption de l’État argentin ne saura jamais dissimuler l'état de corruption généralisé des démocraties, depuis ce qui fut nommé depuis la chute du mur de Berlin de fin de l'Histoire par l'orgueil américain, victoire idéologique entraînant la mondialisation.
Ivres de puissance, les vainqueurs ont, avec Clinton et les démocrates anglo-saxons, pensé qu'investir aux rivages où le coût du travail était moindre diffuserait la démocratie, sans tenir compte qu'ils enlevaient le travail à leurs classes moyennes, avec le surcoût de leur protection sociale.
Erreur fatale qui aboutit au fait observable que les populations occidentales doivent désormais, par souci de productivité, se soumettre aux logiques oligarchiques de ceux qui se sont développés avec les investissements occidentaux, sans imiter ni la démocratie ni son corollaire de protection des plus faibles, imposant désormais leurs normes sociales.
N'acceptant pas de travailler plus pour gagner moins, les laissés-pour-compte de la mondialisation se détournent de ceux qui n'ont plus que la défense des minorités ou des femmes, vaste méprise, pour tenter de constituer majorité, et suivent les démagogues qui désignent les boucs émissaires de vieil usage pour tenter de continuer à penser en termes de domination ce qui est une chute de la démocratie sociale, face à ses vainqueurs qui désormais imposent leur pouvoir oligarchique, bon vieux retour de la tronçonneuse du "marche ou crève" des oppresseurs.
Nous avons ici l'illustration que celui, désigné ici comme chef idéologique du monde de la tech américaine, n'est en fait qu'une sorte de magnat russo-chinois qui n'a plus que la solution de démantibuler la Constitution américaine pour continuer à se saouler de sa puissance (une traduction automatique en français est disponible en cliquant sur l'onglet "paramètres" puis à plusieurs reprises sur "sous-titres") :
https://www.youtube.com/watch?v=YqeI7iViRmE
La bombe DeepSeek démontre à point nommé que la supériorité affichée n'est plus qu'un fantasme, que nos économies fondées sur le sable des dettes faramineuses que nous avons accumulées pour maintenir un semblant de protection pour les peuples, ne savent construire que leur malheur, qu'il nous reste, si nous voulons survivre, qu'à se soumettre à l'ivresse de puissance de quelques individus prêts à tout pour reproduire l'erreur ancestrale de la domination, qui n'a jamais su borner ses désirs pour toujours provoquer sa propre chute, le même nabab ne peut qu'en convenir :
"Pour Andreessen, cette transition est inévitable et même bénéfique : elle permettrait l’avènement d’une « utopie économique » sans sous-classe sociale. « Un monde dans lequel les salaires humains s’effondrent à cause de l’IA – logiquement et nécessairement – est un monde où la productivité explose et où les prix des biens et des services chutent jusqu’à frôler le zéro », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Une corne d’abondance pour les consommateurs. Tout ce dont vous avez besoin et envie pour quelques centimes »."
https://trustmyscience.com/ia-chute-salaires-etape-necessaireselon-investisseur-influent-silicon-valley-controverse/
Il est donc temps, pour éviter cet effondrement, d'accéder à la réalité d'un monde globalisé qui ne saura équilibrer l'état de sa corruption qu'en rétablissant des États non corrompus, la définition de l'Européen déchaîné qu'était Michel Rocard, à raison car il n'y a que Europe où cette lucidité peut réellement s'incarner au corps social, suffisamment éduqué par sa réalité historique de dominant déchu, pour éviter la voracité de l'instrument capitaliste, qu'il ne s'agit pas de renier ni de détruire, mais d'encadrer de par ses lois qui existent déjà mais ont été détournées de leur sainte mission : l'économie de marché, au nom de la liberté, encadrée par la protection sociale, les droits de l'homme et la démocratie.
Ce n'est donc pas l’État qu'il s'agit de tronçonner mais son usage détourné au service de mafias qui incendient le monde, pour mieux le rétablir en sa prérogative, au risque sinon de soumettre les peuples aux petits cochons, voire aux gros porcs oligarques qui ne savent que répéter l'atavisme délétère et létal de toutes les dominations.
Rédigé par : Aliocha | 09 février 2025 à 09:55
@ genau | 07 février 2025 à 17:49
« Inspirations, mais voyons, la France porteuse des droits de l'homme (après les États-Unis, cependant), il ferait beau voir. »
« Droits de l'homme » très sélectifs, toutefois.
Le voyou, de préférence d'origine allogène, qui foncera avec sa motocyclette sur un fonctionnaire de police ou un péquin lambda sera traité comme un être humain avec une sollicitude attendrie et obséquieuse de la part de ce qui est en France supposé représenter la justice, en revanche sa victime sera traitée avec indifférence voire mépris, comme un chien.
Rédigé par : Exilé | 08 février 2025 à 17:16
Giuseppe | 08 février 2025 à 09:32 et Serge HIREL | 08 février 2025 à 12:13 ont dressé un constat de la situation de la France comme de tels et tels politiciens qui, au pouvoir depuis plus de trente ans, s'aperçoivent que la France serait sur le déclin... Mais pas un instant ils n'auraient le courage de reconnaître dans leurs choix les causes de notre décadence.
En premier lieu on nous a bassinés par l'illusion du PIB, produit intérieur brut calculé sur une richesse apparente. Mais ce sigle a remplacé la fameuse production intérieure brute qui, associée au produit national brut (lequel était fondé sur le différentiel entre exportations et importations), dressait un état aussi objectif que possible de la situation du pays.
Le problème est que nous n'avons eu qu'une collection d'énarques imbus de leur intelligence qui ont imposé une vison de la France sans industrie, d'où la politique continue de désindustrialisation de la France censée devenir une "société de services". Par voie de conséquence, si l'on ne produit rien, on n'exporte rien et on importe tout ! Et automatiquement le déficit devient nécessairement abyssal. Quand on sait par ailleurs que le PIB actuel intègre la valeur de l'économie souterraine (y compris la drogue en tant que marché), on mesure la perversion de cet outil, véritable miroir aux alouettes.
Par ailleurs, depuis le traité de Maastricht renforcé par celui de Lisbonne (honteux traité qui a trahi le vote majoritaire des Français au référendum de 2005 sur le projet de traité constitutionnel de l'Union européenne), toutes nos élites, ou plutôt se qualifiant et se considérant comme telles, tout particulièrement monsieur Macron qui nous bassine avec sa "souveraineté européenne" juridiquement inexistante faute de peuple européen, ont fait en sorte que la souveraineté du peuple français disparaisse au profit de l'Union européenne dans tous les domaines, y compris et surtout celui du Droit.
Depuis que notre Constitution n'est plus la norme juridique supérieure de la France, que notre Conseil constitutionnel et notre Cour de Cassation ont tout fait pour subordonner notre droit à celui des instances européennes (CJUE ou CEDH) et onusiennes (pacte de Marrakech en matière de migrations internationales - https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_mondial_sur_les_migrations - OMS pour la Santé - on a vu comment nos dirigeants n'ont pas été capables de penser par eux-mêmes lors de la pandémie de Covid...), nos politiciens de pacotille sont dans l'incapacité juridique de prendre des décisions fortes que le Peuple français ne manquerait pas d'agréer.
Combien, hors Henri Guaino et quelques autres vrais juristes, osent dénoncer cette situation en expliquant qu'elle est à la source de la paralysie de nos pouvoirs publics, de l’État d'une manière générale. Et que sans un changement de nos normes juridiques, ceux qui gouvernent ne font que de la communication à l'intention de Français qui sont ainsi méprisés et considérés comme de vulgaires gogos qui ne comprennent rien à rien, Gaulois réfractaires (M. Macron), ivrognes avec en sus la faute d'être majoritairement blancs (M. Mélenchon), etc.
En l'état actuel, quel que soit le parti au pouvoir, s'il n'y a pas des référendums redonnant le pouvoir au Peuple français, compte tenu de l'importation incontrôlée de populations étrangères se refusant à s'assimiler au Peuple français et à sa culture juridique comme littéraire, en un mot à sa civilisation plus que millénaire, la France se trouve dans le même mouvement de décadence qu'a connu le bas-empire romain. Avec la conclusion finale que toute personne soucieuse de l'histoire des civilisations connaît !
Rédigé par : Robert | 08 février 2025 à 16:18
https://www.msn.com/fr-fr/sante/other/retraites-la-cour-des-comptes-r%C3%A9alisera-un-diagnostic-sur-tous-les-r%C3%A9gimes-avant-les-conclaves-gouvernement-partenaires-sociaux/ar-AA1yDZma?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=3f33f0f44f7d4bc0b4316b6b1d176b98&ei=17
On en est encore là ?! Nous sommes les rois des études, des projections, des analyses et tutti quanti, quand est-ce qu'on envoie du béton disait le promoteur, et vite ! Mosco un planqué de plus, une succursale de plus alors que McKinsey posait des crépines partout. Milei c'est sûr aurait tranché dans le lard.
Énarques un jour énarques toujours, des poulets élevés au tout-aliment, sans saveur, sans texture, avec ça nous serions sauvés ? Je suis abasourdi de la dépense d'énergie et de pognon de dingue à discuter des jours, des mois, des années qu'on en entend parler, c'est de la folie douce.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/lallemagne-engrange-un-excedent-commercial-record-avec-les-etats-unis-en-2024-2147384
Quand va-t-on se remettre au charbon ?! La politique est un secteur trop sérieux pour la confier à des politiques et pendant ce temps-là...
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/la-spectaculaire-d%C3%A9gringolade-des-ventes-du-num%C3%A9ro-1-de-la-construction-de-maisons/ar-AA1yDWdi?ocid=msedgntp&pc=ACTS&cvid=fe6ab3ad3320453db49cea7d63c166eb&ei=26
Tu m'étonnes ! Encore 80 MILLIARDS! de déficit commercial, je comprends Bernard Arnault, le mot qui était à bannir dans notre milieu, "je prépare". Des gazelles au pouvoir, tout fout le camp, la vie est chère, on ne construit plus rien, on coule à l'export et en plus on croule sous les traites non honorées, la faillite quoi ! Et pendant ce temps le Cinglé se marre de cette Europe de cotillons, Trump a bien compris qu'il fallait ajuster quelques coups de tatanes bien sentis pour que ce vieux monde gavé de prébendes se réveille. Et pendant ce temps-là on blablate sur des retraites.
Rédigé par : Giuseppe | 08 février 2025 à 12:46
Peut-être ne faut-il pas s’emballer et, avant même d’évaluer les bienfaits et les inconvénients de la tornade Milei, constater que l’Argentine n’est pas la France, qu’hormis leur valeur footballistique identique, les deux pays sont différents dans quasiment tous les domaines, et d’abord sur le plan institutionnel et politique.
L’Argentine est un État fédéral. Nous ne parvenons pas à quitter notre jacobinisme séculaire. Le peuple argentin est souverain. Nous ne le sommes plus, soumis aux normes et directives bruxelloises. L’exécutif argentin, bien que minoritaire au Parlement, fait ce qu’il dit. L’exécutif français, bicéphale, sans majorité même relative, a perdu l’esprit de réforme. Les Argentins sont habitués à la fermeté du pouvoir. Nous sommes dans la rue à la moindre occasion de râler.
Il est vrai que les deux nations ont aujourd’hui un point commun : de lourdes difficultés économiques et sociales et elles les doivent à des dirigeants politiques, aux idéologies certes différentes, mais qui, pourtant, ont abouti au même résultat : un État-providence. Le péronisme, né à droite, qui, comme le gaullisme, survit encore, est un socialisme populiste à la sauce sud-américaine. Nous, nos déboires sont le résultat de l’effondrement moral de 1968, aggravé par sa traduction politique dès 1981. L’étatisme et l’assistanat conduisent au même résultat : plus de pauvreté, moins de courage, plus de revendications, moins de progrès.
Un copier-coller de la méthode Milei est-il possible en France ? non. Mais il est souhaitable qu’elle soit transposée, adaptée à notre situation économique et sociale, qui n’est pas aussi grave que celle de l’Argentine fin 2023 (plus de 100 % d’inflation), adaptée aussi à nos institutions, à notre dépendance vis-à-vis de l’UE, adaptée enfin à la faible capacité de notre opinion publique d’accepter un remède de cheval, pourtant nécessaire.
L’obstacle majeur est que la France, aujourd’hui, ne dispose pas d’un sosie de Milei. Contrairement à notre pseudo-Mozart des finances, le président argentin n’est pas venu de nulle part. Il possédait déjà une solide réputation d’économiste, certes peu orthodoxe, mais néanmoins reconnue, y compris à Davos. Qui, à droite, parmi la jeune garde, lui ressemble ? Ni LR, ni le RN n’alignent une pointure incontestable. Seule, sur les questions économiques, Sarah Knafo semble être au-dessus du lot, mais il lui reste à s’imposer au-delà du cercle des initiés, malgré la détestation qu’elle inspire aux puissants médias de gauche, service public en tête.
Enfin, reste une différence importante entre la France et l’Argentine. Notre principal problème aujourd’hui n’est ni notre dette, bien qu’abyssale, ni la pauvreté, bien qu’elle augmente. Le vrai danger réside dans la « submersion migratoire » en cours. Buenos-Aires n’est absolument pas dans cette situation, à laquelle nous devons apporter d’urgence un remède drastique.
Il serait inutile d’entreprendre de soigner notre économie, de faire en sorte que notre peuple sorte du marasme actuel si rien n’est fait d’abord pour qu’il ne soit pas absorbée par une civilisation aux mœurs encore parfois moyenâgeuses. Avec la limitation du droit du sol à Mayotte, un pas vient d’être fait pour entreprendre le combat. Mais, menacé d’anticonstitutionnalité, c’est un petit pas, encore très fragile. Il en faut d’autres, beaucoup plus grands... et le plus vite possible. Hélas, tout dit qu’ils ne seront pas faits tant qu’à l’Élysée, un président multiculturaliste pourra y faire obstacle.
Rédigé par : Serge HIREL | 08 février 2025 à 12:13
Quelle joie de voir un haut fonctionnaire, et non des moindres, faire l'éloge du si décrié "ultra-libéralisme", et dans sa forme la plus dangereuse pour les étatistes de tout poil : celui qui est véritablement appliqué en Argentine, avec les premiers résultats spectaculaires que l'on sait !
Pour l'instant, on connaît plutôt les hauts fonctionnaires qui tentent de pousser leurs convictions socialistes sur la scène "souverainiste" : les Jean-Yves Le Gallou, Yvan Blot, Florian Philippot, Henry de Lesquen, Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau...
Pourtant, les fonctionnaires auraient intérêt à une libéralisation massive de la France. Je veux dire : les bons, naturellement. Leur sort s'améliorerait considérablement au sein d'un service public fortement allégé, géré comme une entreprise, où ils verraient brusquement s'accroître leur autonomie, leurs responsabilités, l'efficacité de leurs décisions, leur rémunération, leurs possibilités d'évolution de carrière, bref : tout l'intérêt de leur travail.
Quant aux "pauvres" et aux "défavorisés" dont la gauche nous rebat les oreilles, leur "pouvoir d'achat" serait fortement augmenté si la dépense publique était massivement diminuée. Celle-ci vient bien de la poche des Français, pauvres compris.
Dans Le Figaro, le soi-disant philosophe soi-disant libéral Gaspard Koenig prétend que les idées "libertariennes" sont devenues "hégémoniques" avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. C'est une exagération invraisemblable.
Il est impossible, à l'heure actuelle, de prévoir l'influence du nouveau président américain sur une éventuelle libéralisation de son pays, qui pourrait s'étendre, par contagion, au reste du monde. Il est certain que son adoption apparente des idées libérales peut leur faire une publicité que Javier Milei aurait été incapable de leur apporter à lui seul. Mais il est tout aussi possible qu'il leur fasse une publicité négative, car son libéralisme est assez douteux.
N'oublions pas la nature profonde de Donald Trump : c'est un autoritariste, un adepte de la loi du plus fort, un anti-démocrate et un délinquant professionnel de fait. En somme, c'est un chef mafieux.
Déjà, un an après sa première entrée à la Maison Blanche, le journaliste américain Craig Unger écrivait, dans son livre House of Trump, House of Putin : "[Cette élection] est l'aboutissement d'un plan de la Russie mûrement préparé pour saboter la démocratie occidentale. Un plan qui a été lancé il y a plus de trente ans, quand la mafia russe a, pour la première fois, ciblé les biens immobiliers de Trump afin de blanchir son argent, conduisant les oligarques de Poutine et ses chefs mafieux à sauver Trump d'une série de faillites retentissantes."
En 1984, écrit Craig Unger, le gangster russe David Bogatin cherchait à acheter de l'immobilier à New York. Il a jeté son dévolu sur cinq appartements de grand luxe qui avaient une caractéristique très rare : le vendeur acceptait des acheteurs anonymes dissimulés derrière des sociétés-écrans. Leur emplacement ? La Trump Tower. Donald Trump a tenu à rencontrer personnellement David Bogatin. Ce fut sans doute sa première vente d'appartements au crime organisé russe.
En 2018, Trump avait déjà vendu 1 300 appartements, aux États-Unis, de cette façon : au comptant, à des acheteurs abrités derrière des sociétés-écrans. Soit un cinquième de l'ensemble de ses ventes. Cela représente 1,5 milliard de dollars de blanchiment... et encore, ne sont pas compris dans ce chiffre les multiples immeubles de Trump à travers le monde !
À côté de ça, les costumes de Fillon, c'est digne des pissotières à roulettes de Marcel Pagnol.
Rappelons que la mafia russe, ce sont des gens qui tuent comme d'autres allument une cigarette, dans l'unique but de faire prospérer leur business intercontinental dans la fraude, la corruption, le proxénétisme, le trafic de drogue et le trafic d'armes lourdes.
Des gens qui sont intimement imbriqués avec le KGB et ses successeurs, des gens qui agissent à l'instigation du Kremlin, sous son contrôle et à son profit.
"Sans Trump", conclut Craig Unger, "la Russie aurait été privée d'un rouage essentiel dans ses tentatives de renouer avec sa grandeur impériale. Sans la Russie, Trump ne serait jamais devenu président."
Et c'était en 2018. À une époque où Trump, mal préparé, éprouvait encore des difficultés à manipuler le gouvernement américain à son profit.
Inutile de dire qu'un type pareil n'est pas libéral. Il peut embrasser temporairement certains aspects du libéralisme par opportunisme, de même qu'un chef mafieux peut, aussi, faire du bien dans les quartiers qu'il contrôle : assurer la paix en arbitrant les conflits, soutenir financièrement la veuve et l'orphelin...
Un jour, les historiens feront sans doute la lumière sur le revirement libéral de Trump, lequel n'a rien à voir avec l'authentique libéralisme de l'ancien mouvement du Tea Party américain.
La puissante Heritage Foundation, centre de réflexion libéral-conservateur créé en 1973, a énormément travaillé pour influencer Trump à l'aide du Projet 2025. Les 277 millions de dollars engloutis par Elon Musk dans la campagne de Trump ont certainement ouvert ce dernier aux idées de son généreux donateur.
Mais le libéralisme du foutraque Elon Musk est, lui aussi, à prendre avec des pincettes. Il tente de supprimer l'USAID, l'agence humanitaire gouvernementale qui finance toute une série d'actions à travers le monde, assurant ainsi une promotion considérable de l'image des États-Unis. Mais son entreprise Starlink a, elle-même, bénéficié des subventions de l'USAID par le passé...
On se demande bien en quoi le libéralisme imposerait de diminuer la dépense publique en supprimant, de toute urgence, la Commission contre les ingérences étrangères du ministère de la Justice.
En revanche, on voit très bien en quoi la seconde décision augmente le pouvoir de subversion international de la très anti-libérale Russie, et en quoi la première diminue l'influence des États-Unis dans le monde - contrairement à l'objectif affiché par Donald Trump.
En définitive, c'est bien Javier Milei qui représente le vrai visage du libéralisme. Certes, il possède lui aussi le côté Barnum du président américain, qui lui a permis de populariser ses idées. Trump a été un animateur-vedette de télévision, Milei a été un chanteur de rock dans sa jeunesse.
Mais l'Argentin est, par ailleurs, un authentique professeur d'économie. D'un côté, il s'excite à la télévision contre, je cite, les gauchistes de merde d'une façon qui fait passer Jean-Marie Le Pen pour un philosophe taoïste. Lorsqu'il singe Mick Jagger dans un stade sur fond de guitares électriques, c'est pour présenter sa participation à un ouvrage universitaire collectif de philosophie et de politique économique qui vous coûtera la modique somme de 168,79 € si vous tenez à vous l'appuyer.
Quand il se calme, en revanche, vous pouvez l'entendre présenter des leçons d'économie accessibles à tous. Il explique pourquoi l'économie n'est pas un gâteau qu'il faudrait partager équitablement, pourquoi le marché libre fait mieux que l'assistanat, ou pourquoi il est stupide de taxer les "super-profits".
Mais il est parfaitement capable également de faire une conférence à l'université Stanford pour expliquer en quoi Adam Smith était un visionnaire, d'expliquer pourquoi il faut diminuer le périmètre de l'État avant de baisser les droits de douane et de libéraliser le marché du travail, ou même en quoi le protectionnisme de Trump peut se justifier.
Sa philosophie tient en deux phrases : "C'est à vous de remettre l'Argentine sur pied. Moi, je m'engage à vous débarrasser de l'obstruction de l'État."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 février 2025 à 10:29
La question n'est pas tant de savoir si la France devrait s'inspirer de telle ou telle expérience étrangère - sous réserve de réussite, il n'y a aucune honte à appliquer ce qui a fait ses preuves ailleurs - mais bien plutôt de se questionner d'une part sur la volonté, le courage, de notre classe politique de mettre en œuvre les mesures indispensables mais contraignantes pour redresser la situation du pays et d'autre part sur la capacité de ses citoyens à accepter ces mesures.
Le constat est dressé et connu depuis trop longtemps et nous avons tous parfaitement conscience des travers qui sont les nôtres et qui gangrènent le fonctionnement et l'efficacité de notre pays. Nous avons donc une connaissance claire du diagnostic mais nous sommes un malade auquel le médecin n'a pas le courage d'appliquer le traitement adéquat et donc efficace sachant que son malade sera réfractaire à la prise de ce traitement.
Une majorité large et franche est-elle aujourd'hui capable de se dégager dans l'électorat français pour s'inspirer de ce qui se fait ailleurs et légitimer un exécutif qui porterait et mettrait en application les mesures contraignantes et forcément impopulaires mais absolument indispensables au redressement du pays ? Sommes-nous enfin un peuple adulte, capable de porter un autre slogan que celui qui proclame "oui à la réforme, à condition que rien ne change !".
Rédigé par : Michel Deluré | 08 février 2025 à 09:53
Jean-Louis Bourlanges : « Nous sommes sur la pente du déclin »
https://www.lepoint.fr/politique/jean-louis-bourlanges-nous-sommes-sur-la-pente-du-declin-08-02-2025-2581823_20.php
Il ne manque pas de souffle ce type, il commente cette descente aux enfers en spectateur, alors qu'il en a été un acteur goinfré de rentes et pensions. Il en vit nous en crevons.
Et le voici disserter allègrement comme s'il n'y était pour rien, il n'est quand même pas le technicien de surface du Sénat ce type, ni un limpiabotas, il y était au coeur du réacteur et de la machinerie, et là il nous fait un constat détaché de bistrot, devant son café-crème du matin. Pouah !
Il nous prend pour des andouilles c'est incontestable, présent sur les plateaux TV pour nous expliquer pourquoi et comment on en est arrivé là. Ces obèses de prébendes, en place depuis des décennies, sans courage politique.
Ils découvrent un matin que le pays n'a plus un rouble, que les grands patrons ont envie de se barrer à l'étranger sous des cieux plus propices, que des Gilets jaunes ont alerté en leur crachant à la figure pour des référendums et enfin les voir dégager, déguerpir, eux qui ont servi à pas grand-chose, bien au chaud, excellemment rétribués pour nous mener à la ruine et à la misère. La dette qui nous porte à Canossa.
Milei a opté pour la tronçonneuse, c'est un peu brutal, mais en France ce n'est pas sur les comptes qu'il faut tailler en premier, c'est sur tout ce qui coûte en élus et frais de fonctionnement, que de planqués ! En Allemagne moins d'élus et une population plus nombreuse qui se compte en millions, ils viennent d'exploser les compteurs du commerce extérieur, le pognon cher à Nanard rentre à flots. Pauvres de nous !
Et bien sûr ces petits princes pour l'instant ont rejeté l'amendement présenté pour enlever tous le gras des présidents et ministres hors course. La députée LR a dit qu'elle allait insister, elle a raison. Si au moins ils alignaient des résultats dignes de nos voisins ou ceux de Bernard Arnault...
Mais non, et Jean-Louis sans vergogne nous raconte des balivernes, acteur de premier ordre des dépenses engendrées, de toute cette misère naissante qui nous balance à la figure sa propre impéritie et celle de ces assemblées obèses du pays. Le pays s'enfonce, la faute à qui ? Ils y sont un peu pour quelque chose ces artistes du mandat renouvelé à vie ou presque, bien au chaud tous ces types, sous les ors des voûtes des plus beaux palais de la République.
3300 milliards de dette les contemplent, la hausse du coût de la vie a quelque chose à y voir, le plombier n'est pas fou il sait que les biftons que vous lui donnez ont perdu de leur valeur, alors son écrou chinois il vous le vend au prix de l'or, il faut bien compenser la monnaie de singe avec laquelle vous le payez.
Les retraites ne coûtent pas cher, ma caisse de retraite est largement excédentaire, Macron veut en aspirer une partie, et puis quoi encore ?
On découvre comme tombés du ciel des gaspillages de médicaments, des administratifs en surnombre dans les hôpitaux et si je vous contais la petite dernière il y a de quoi se bidonner.
Hier mon véhicule est passé au contrôle technique, vous auriez vu la vitesse et la cadence avec laquelle une entreprise organisée vous aspire les sous, je revivais là l'élévation de trains de banches et leur rotation... du grand art, une machine à cash bien huilée, un contrôle impeccable.
Et Bourlanges s'il pouvait se poser la question sur ce à quoi il a servi, ce qu'il a coûté à la nation pour en arriver à un déficit abyssal ? Il ne peut pas dire non plus qu'il n'y était pour rien, son fauteuil doit être aussi usé que celui du Dodu, peut-être l'a-t-il changé déjà plusieurs fois. C'est à vomir. L'année prochaine c'est encore des milliards qui vont partir en fumée, un peu plus de misère, un peu plus de gabegie et un commerce extérieur qui est dans le rouge vif.
La dissolution est un bien, maintenant il faut du courage, le chômage va augmenter, mais autant payer des citoyens ainsi, c'est la vérité des prix en attendant de nettoyer les écuries et toutes les scories... Le boulot ne manque pas il va falloir trouver les bons égoutiers et les bons maçons. L'ombre de Milei pour surveiller tout ce qui se mettra en place. Et Boulanges pourra s'en aller, au fond personne ne s'en apercevra. Tant d'années passées pour de l'inutile et un constat de son action désastreux, il devrait se pleurer dessus... Même pas puis qu'il nous le dit il n'a rien fait, il n'est pas responsable.
Rédigé par : Giuseppe | 08 février 2025 à 09:32
La culotte de zouave ou comment raisonner sur la consistance des sables mouvants ; voilà où nous en sommes. Les rêves les plus fous sont bercés, les opinions les plus doctes sont reçues avec révérence ironique, les actes les plus minimes font l'objet de lois, décrets, arrêtés et circulaires jusqu'à l'écoeurement. La caste ENA se déchaîne et renforce le corpus comme on a fait une ligne Maginot et les grands patrons entendus par la commission mixte sur les finances sont ressortis, effondrés devant l'ignorance crasse des représentants de la nation sur les questions d'économie et de gestion.
Pendant ce temps, la France taxe la production à tout-va, au rebours de toutes les nations intelligentes. Oui mais elle redistribue, oui mais n'importe comment de telle sorte qu'il faut ajouter à notre endettement abyssal le passif des assurances sociales, on n'est plus à dix milliards près.
Rassurez-vous, nous avons les valeurs de la République ; c'est l'essentiel.
Nous savons appeler nazisme un nécessaire populisme, racisme une constatation numérique, islamophobie une défiance inspirée du passé, de l'histoire qu'on s'efforce de ne plus enseigner autrement que d'après Marx et Lénine qui ont fourni les preuves de leur intelligence vert de gris.
Alors ? Révolte ? Les hommes d'armes de la République furètent pour tout désarmer, sans se souvenir qu'ils ont aidé aussi à la déportation, service oblige. Valeurs de la République.
Inspirations, mais voyons, la France porteuse des droits de l'homme (après les États-Unis, cependant), il ferait beau voir. Le seul État qui taxe plutôt la production, au hasard, puis revient, sans s'excuser, change son porte-plume de main, n'a pas fait attention, oups, j'avais pas vu.
Arcelor abandonne la France pour investir au US ? Bof, caprice de gros riche.
Les juges ? Je n'en parlerai pas, j'en fus, j'ai adoré, je n'ai pas lu certaines des décisions qui font polémique donc, je ne sais pas.
La liberté ? Nous étions à Charlie le soir où la foule se pressait devant le portail sacré où, dans la pagaïe, la baderne pseudo-militaire qui téléphonait frénétiquement a crié "frei ausgang" et nous avons pleuré de joie en embrassant nos cousins. Images de Nürnberg, je sais, ridicule, oui, sensiblerie indigne d'un Français héritier de Georges Marchais et de Waldeck Rochet, mais aussi de Beaumarchais et de Lacordaire. Notre liberté est à refaire, mais faudra-t-il d'abord se repentir ?
Rédigé par : genau | 07 février 2025 à 17:49
"Qu'attend donc la France pour s'inspirer de Milei ?" (PB)
Il faudrait d’abord commencer par nous débarrasser du psychopathe pervers narcissique et de sa bande !
"Va-t-on enfin être capables collectivement de se débarrasser du surmoi progressiste et nihiliste qui nous pourrit le cerveau depuis des décennies ? Ou va-t-on continuer à prendre les paroles pour des actes et accélérer notre déclin et notre disparition ?" (Florestan68 | 06 février 2025 à 23:59)
Excellente remarque mais il faudra attendre notre disparition pour que les paroles se concrétisent en actes positifs, concrets et réels.
"Toutes les comparaisons internationales montrent que la France souffre d’un excès de réglementation, d’un État obèse insuffisamment efficace, d’une organisation administrative construite par sédimentation, d’une prolifération d’agences d’État supposées remplir des missions de service public de façon plus efficace" (Marc Ghinsberg | 06 février 2025 à 21:02)
La France, sous Macron-Hollande-Sarkozy, "n’est plus que de la merde dans un bas de soie" *
* « Vous êtes un voleur, un lâche, un homme sans foi. Vous ne croyez pas à Dieu ; vous avez toute votre vie manqué à tous vos devoirs, vous avez trompé, trahi tout le monde […] Tenez, Monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie. »
Napoléon Ier (1769-1821) à Talleyrand, Conseil des ministres restreint convoqué au château des Tuileries, 28 janvier 1809
Mémoires et Correspondance du prince de Talleyrand (posthume, 1891)
Rédigé par : Ugo | 07 février 2025 à 17:33
Javier Milei nous fait aussi sortir d'un péronisme (Evita et Juan, mais aussi l'ineffable couple Kirchner, leurs rogatons politiques) mémoriel, socialiste national, qui plomba --longtemps après son officielle disparition -- l'Argentine, et qui ne fut pas pour rien dans l'arrivée au pouvoir d'une dictature militaire bien plus terrible que celle du Chili, comme le film de 1985 "L'Histoire officielle" en rendit compte éloquemment (Milei nettoie en ce moment même le secteur cinématographique perclus de corruption qui jusqu'ici croulait sous des tonnes d'argent facile, promptes à l'évaporation).
La politique du président argentin est de refournir à moyen terme plus que de la laine pour recouvrir le dos nu des "descamisados" de la piteuse légende mise en branle par Eva Peron en 1946.
Pourquoi les progressistes aiment-ils tant se vautrer dans le misérabilisme d'un imagier qui semble créé pour la bonne cause, souvent la leur ?
En France, les politiciens ne comprennent pas cela, même ceux classés à droite, toucher à l'aura guévariste ou à l'État-providence dilapidateur reste inconcevable per se.
Le roman national français tient à jour et au propre ses immenses cahiers et herbiers où il consigne les taxes de son interventionnisme (la TVA bas de plafond concernant les micro-entrepreneurs faillit hier passer dans un mouchoir), un tel classement sans suite, qui se perd dans d'innombrables méandres, au-delà des effets d'une prévarication bien ordonnée, très mal tempérée (elle joue faux, pour le dire en trois mots), reflète plus qu'une sentimentalité sourcilleuse, hautaine -- quelque chose qui renforce le côté froid et distant de son invraisemblance --, mais innerve une doctrine nationale de toujours.
Que quelqu'un cite Lacordaire en appui de sa thèse visant à souffleter le libéralisme, gisant pourtant à terre en France bien qu'il lui donnât ses meilleurs penseurs, avec quelque Écossais (sourire), est assez malvenu car, en ami secret de François Guizot (je lis aujourd'hui le Journal de cet excellent ministre et vrai centriste republié par Laurent Theis chez Perrin, où l'abbé fait plus d'une fois surface), celui-ci prévenait ses auditeurs contre "l'épouvantable alternative d'une démagogie sans fond ou d'un despotisme sans frein, si la démocratie européenne, maîtresse incontestable de l'avenir, n'était enfin instruite et réglée".
Il n'avait rien d'un Che, et Milei ne fait en quelque sorte que le reprendre ici, le démagogue, qui n'est jamais celui qu'on croit de prime abord, revêtant plus d'un masque.
Ce tribun du faux, pour citer Umberto Eco, une fois n'est pas coutume, en bon socialiste, avait jusqu'à présent d'ailleurs avec lui tout le gras du brouillard comptable pour cacher son véritable agenda, que Musk et Trump (ou Trump et Musk) mettent à nu devant les projecteurs aujourd'hui, avait endossé une cape d'invisibilité pour faire sa tambouille avec ses amis politiques de la presse douairière (c'est comme ça que je choisis de traduire le terme "legacy press" cher à Elon Musk).
Guizot, pour sa part, rappelait qu'il fallait "que la démocratie fût beaucoup dans l'État et qu'elle n'y fût pas tout, afin qu'elle trouvât partout des issues et qu'elle rencontrât partout des barrières", à des années-lumière de la mini doxa ridicule -- mais qui traîne partout -- qui veut que le libéralisme soit sans foi ni loi.
Philippe Bilger aime explorer avec finesse la notion philosophique constituée de la paire conservateur/libéral.
Beaucoup soumettent à sa perspicacité cette phrase : "Un conservateur est un libéral qui s'est fait agresser dans la rue", comme en un clin d'œil (quelquefois au beurre noir).
Pour moi, conservateurs et libéraux, fatigués de s'être repus de claques et de coups, sont devenus libertariens, non pas pour en distribuer à leur tour, mais pour en révéler la machinerie au peuple, qui, lui aussi les joues rouges et les yeux recouverts de cocards, ne doutait pas de sa silencieuse existence.
Rédigé par : xavier b. masset | 07 février 2025 à 16:36
@ Yves 12h46
"Effectivement, le précurseur Bastiat est enseigné dans les universités américaines.
Est-il si méconnu dans son pays ?
Pas tout à fait d'accord avec vous ; enfant de 10 ans, je l'avais déjà repéré... sur sa belle statue, à Mugron (Landes)."
Bravo !
Il y a un Cercle Frédéric Bastiat à Saint-Paul-lès-Dax, présidé par un médecin. Il invite des conférenciers libéraux de bon niveau (ex : Pascal Salin, JM Gilbert) mais reste cantonné à des cercles locaux.
http://www.bastiat.net/
Je n'ai jamais entendu de référence à Bastiat émanant de la droite classique mais je ne suis pas toujours attentif à leurs discours.
Je doute fort que Darmanin ou X. Bertrand sortent de la lecture des mangas par exemple (ce n'est qu'une hypothèse...) !
D'une façon générale on peut déplorer l'absence de culture économique de l'immense majorité des hurluberlus de l'AN qui pensent tous que le pognon pousse sous les arbres.
Rédigé par : caroff | 07 février 2025 à 16:17
« Il me semble que la France, de droite comme de gauche, est au moins accordée sur ce plan inverse : la démocratie n'est pas digne de confiance si elle n'ajoute pas à la masse des lois et des règlements, si elle n'apporte pas sa pierre à l'édifice déjà monumental d'une République qui ne se sent bien que si elle aggrave, complique et sophistique. » (PB)
La France, connue jusqu'en Chine pour être « le pays des lois », grouille de juristes qui ont manifestement oublié de relire Montesquieu :
« Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. »
Ceci dit, si nous élisons des gens supposés produire des lois, comment ne pas s'attendre à ce que certains d'entre eux, désireux de jouer les intéressants sur le dos des autres, ne cherchent qu'à accoler leur nom à une loi, souvent aussi inutile que nuisible, qui ne fera que rendre encore plus inextricable un édifice législatif que plus personne ne maîtrise ?
On juge un arbre à ses fruits.
S'il est mauvais, on doit le couper.
Rédigé par : Exilé | 07 février 2025 à 14:25
@ Tipaza | 07 février 2025 à 11:15
C'est tout à fait ça. Je suis pauvre avec ma retraite de 1000 euros et je connais bien des pauvres qui ont sensiblement le même revenu que moi. J'en ai parlé il y a peu avec le maire LR qui de sa fonction voyait bien que c'était souvent l'envie et la jalousie qui nourrissaient la gauche, avec beaucoup de personnes n'ayant aucune envie d'entreprendre quelque chose, aussi modeste soit-elle. Des personnes d'une jalousie morbide, dépensant 1/3 de leur modeste revenu en cigarettes et alcool ce que je dépense en matériaux de constructions.
Je ne construis pas de châteaux en Espagne mais je réalise avec patience et longueur de temps. J'ai été abasourdi lorsque dernièrement un de ces types rentrant chez moi et levant la main au plafond me déclara tout de go : "comment tu l'as eu tout ça ?". Trente années de travail en plus du métier d'agriculteur et mon épouse archiviste de sortir les livres avec photos de l'avancement des travaux au fil des années. Ce n'est pourtant pas Versailles ici ! :)
Des jaloux aigris demandant à ce qu'on partage l'argent des autres. "Prête-moi ta montre je te donnerai l'heure". Alors qu'on est dans un pays, comme je l'ai précisé au maire, où avec abnégation et patience on peut réaliser ses rêves, aussi modeste soient-ils
Restent "les faux pauvres", perclus de subventions en tous genres, notamment dans "l'événementiel", et basant leur créativité sur les aides disponibles. Totalement imbus de leur personne, vivant dans l'entre-soi, votant par intérêt à gauche et n'aimant pas les pauvres. J'en ai dans ma famille.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 février 2025 à 13:49
@ hameau dans les nuages
Je n'ai pas une définition personnelle de la pauvreté. S'il faut en retenir une, je choisis celle de l'INSEE : "Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 216 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 554 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans". Il s'agit de chiffres relatifs à 2022.
La précision des chiffres peut faire sourire, il faut bien entendu les considérer comme des ordres de grandeur.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 07 février 2025 à 13:41
@ caroff 10:23
Effectivement, le précurseur Bastiat est enseigné dans les universités américaines.
Est-il si méconnu dans son pays ?
Pas tout à fait d'accord avec vous ; enfant de 10 ans, je l'avais déjà repéré... sur sa belle statue, à Mugron (Landes).
Rédigé par : Yves | 07 février 2025 à 12:46
@ hameau dans les nuages | 07 février 2025 à 09:33
"J'aimerais que vous me donniez la définition et les critères du pauvre."
Très bonne question, je vous remercie de l'avoir posée,
La réponse tient en deux lignes :
Autrefois, le pauvre était celui qui ne pouvait pas subvenir à ses besoins.
Aujourd'hui le pauvre est celui qui ne peut satisfaire ses envies parce que l'État ne répartit pas suffisamment les richesses créées par d'autres.
Un exemple, ce matin sur Culture aux infos de 8 heures, la journaliste annonce que Macron vient de déclarer que les fauteuils roulants pour handicapés seraient remboursés.
Elle interroge un quidam, handicapé responsable d'une association - je n'ai retenu aucun des deux noms - il déclare :
"Mouais, mais ce qui est remboursé ce sont les fauteuils de la sécu, ils sont moches (sic !), je n'en veux pas de ces fauteuils (resic !)".
Comme quoi, hein, c'est modeste comme revendication.
Je me suis dit que si un jour, j'étais handicapé, ce qu'à Dieu ne plaise, je demanderais en plus du fauteuil, une charmante bimbo pour le pousser, et même de préférence le tirer, que je puisse la voir me tirant.
Rédigé par : Tipaza | 07 février 2025 à 11:15
Et pendant ce temps, pendant qu'on parlotte, l'Allemagne dégage un excédent record. Nous dépassons cette fois des "pertes" de plus de 80 milliards! encore et toujours... On n'y arrive pas.
Rédigé par : Giuseppe | 07 février 2025 à 10:53
Peu de gens connaissent Frédéric Bastiat (1901-1850) homme politique français né à Bayonne que l'on baptiserait du nom de "libertarien" aujourd'hui (hurlements à France Inter et France 2, 3, 5).
Il a inspiré des dirigeants américains comme Ronald Reagan et bien d'autres encore !
On lui doit des aphorismes qui auraient pu être écrits en 2025. Par exemple :
Pourquoi nos finances sont-elles dérangées ? Parce que, pour les Représentants, il n’y a rien de plus facile que de voter une Dépense, et rien de plus difficile que de voter une Recette »... « J’en sais encore une raison. Tout le monde veut vivre aux dépens de l’État, et on oublie que l’État vit aux dépens de tout le monde ».
« Imposer à l’État des attributions exorbitantes, et persuader qu’il pourra y faire face avec l’argent prélevé sur le superflu des riches, c’est donner au public une vaine espérance » — « Mais lorsque l’État soutire à la nation le quart, le tiers, la moitié de ses revenus, il est réduit à agir de ruse, à multiplier les sources de recettes, à inventer les taxes les plus bizarres, et en même temps les plus vexatoires ».
Je suis persuadé que Milei s'inspire de son idéologie dévastatrice pour ceux qui croient encore à l'omniprésence de l'État au lieu de considérer son impuissance, sauf en ce qui concerne le prélèvement des taxes, domaine où les Français déploient des trésors d'imagination.
Je recommande "La Loi" et "Sophismes économiques" dans lesquels il assène des vérités si peu écoutées de nos jours.
https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9tition_des_fabricants_de_chandelles
Les seuls hommes politiques issus de cette forme de pensée économique sont rares. En France peut-être Lisnard, Madelin à coup sûr mais il n'est plus guère dans le débat public, Sarah Knafo étoile montante du libéralisme économique et, en face, un régiment entier d'interventionnistes étatiques qui regroupent les idiots inutiles de LFI, du PC, du PS jusqu'au centre-droit de Bayrou, E. Philippe, Wauquiez qui pensent tous à alimenter la vache à lait située à Bercy.
Rédigé par : caroff | 07 février 2025 à 10:23
OK, carajo, tronçonne, pas de réévaluation des retraites et pas de confinement en cas de pandémie, les vieux, les pauvres et les pédés n'ont qu'à crever ou s'en aller avec les Palestiniens, ça va faire du monde en Jordanie...
Rédigé par : Aliocha | 07 février 2025 à 10:17
@ Marc Ghinsberg
« Aujourd’hui Philippe Bilger nous donne l’Argentine et son peu conventionnel Président en exemple, sans trop s’étendre sur les aspects sociaux de sa politique comme l’évolution du taux de pauvreté. »
Ben voyons, Milei a eu le courage d'éradiquer tous les parasites sociaux qui s'engraissent sur le dos de l’État, associations gauchistes humanitaires (pour eux-mêmes surtout), comités Théo-dudules, engeances du sévice public Pinocchio, tous ces crabes qui s'accrochent aux bonnes mamelles de l’État pour en téter la substantifique moelle tant convoitée.
Milei les a envoyés connaître les joies de la mendicité sur les trottoirs argentins, ce n’est que justice.
Quand aurons-nous le courage de l’imiter ? jamais, bien que notre taux de pauvreté, de criminalité, d'invasion tsunami, de narcotrafics, évoluent allah vitesse de la lumière, l’Argentine n'a surtout pas envie de se tiers-mondiser comme la France, nous les champions olympiques en humiliations camouflets flops et fiascos, donneurs de leçons d'État de drouââââ au monde entier et seul pays au monde à nommer un ministre de l’Économie… socialiste ! Une A.N. squattée par des députés délinquants LFI Hamas narco, une justice gauchiste qui embastille des victimes et relâche des criminels, une gauchisserie socialoviétique antédiluvienne Zola Blum Blum qui en est encore à organiser la chasse aux riches, aux réussites, à l’argent, l'Élysée qui reçoit les ordres du pouvoir... algérien.
Un Milei, vite !
Rédigé par : sylvain | 07 février 2025 à 10:10
@ Marc Ghinsberg | 06 février 2025 à 21:02
J'aimerais que vous me donniez la définition et les critères du pauvre.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 février 2025 à 09:33
"D'abord se débarrasser de l'argument trop facile qui consiste à soutenir que les avancées des autres pays ne seraient pas applicables en France. C'est parfois vrai mais pas toujours. On a le droit d'essayer." (PB)
Exact, on a le droit d'essayer l'inédit en France... voir dans le monde.
Mais "son obsession de chercher autant que possible à libérer les énergies, les compétences et l'esprit d'entreprise de chacun"... Qu'est-ce qui prouve que chacun ait l'esprit d'entreprise ? rien... Par contre, il est prouvé qu'on craint plus de perdre qu'on ne désire gagner :
https://thedecisionlab.com/fr/biases/loss-aversion
Après, tout est question de choix politique, soit accueillir le désir de sécurité en favorisant la création de postes de fonctionnaires et en tout cas de CDI, soit tailler dans le vif, car on n'en a plus les moyens ou parce qu'on désire promouvoir l'entrepreneuriat.
Ou un mélange des deux.
Mais à moins que je ne me trompe, rien ne prouve qu'il y ait capacité universelle d’entrepreneuriat, et tout qu'il existe une réticence au risque, parfois enseigné en plus à l'école au travers d’œuvres classiques martelant "un tien vaut mieux que deux tu l'auras."
Ce qui m'amène à ceci : en France, outre la nature humaine et le manque de filet de sécurité communautaire d'où l'appétence de se tourner vers l'État de la plupart des gens, il y a dévaluation culturelle de l’aléa de l'entrepreneur :
- par prudence comme on l'a vu
- par dévaluation de celui qui a réussi "arriviste", c'est en anglais qu'on dit self made man.
Dans l'Ancien Régime, il était décrié qu'un mal né s'élève par égard pour les installés...
Dans l'actuel, il se trouve du dernier mauvais goût d'être une élite financière ou même intellectuelle.
Crime de lèse-masse... Ainsi, n'importe qui ne se gêne pas pour croire plus savant que les savants, ce qui ne guide pas le monde vers une fantastique production de recherches de haut niveau... mais vers l’épanouissement d'un mouvement antivaccinal qui n'augure rien de bon pour les prochaines épidémies.
Il ne devrait y avoir aucun mépris pour ceux qui évitent les risques : c'est la nature humaine dans ce qu'elle a de plus basique.
Pas de jalousie pour ceux qui ont pris des risques victorieusement, pas de mépris pour ceux qui ont échoué : il y a des gens que la nécessité ou leur rêve poussent loin des autres : l'écume de la vague.
Rédigé par : Lodi | 07 février 2025 à 08:00