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01 février 2025

Commentaires

Lucile

@ Tipaza | 05 février 2025 à 17:01

J'utilise aussi beaucoup les sous-titres, en anglais. J'ai du mal à comprendre certains jeunes Anglais !!! Quant à Shakespeare, il est difficile, on ne peut pas tout comprendre du premier coup, même avec une traduction. Il utilise des circonlocutions pas toujours simples.

J’ai fait une erreur concernant l’usage du pentamètre iambique de Shakespeare. Il est réservé aux personnages importants, aux nobles, et aux moments les plus intenses. Il est rarement soutenu intégralement ; il faut des cassures pour éviter la monotonie. Et il faut que ce soit naturel. L’ïambe correspond grosso modo à l’anglais tel qu’il est parlé, i.e à une alternance de syllabes accentuées et de syllabes faibles.

Voici deux petites vidéos très courtes, mais très bien faites à ce sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=I5lsuyUNu_4
https://www.youtube.com/watch?v=12t3Gvg3mBo

Pour vous donner un exemple de la liberté syntaxique de WS, il utilise et conjugue les noms communs comme des verbes, ce qui est une tendance générale en anglais (on « google » une question, et on « CC » un mail. Cela s’appelle une « class conversion ». En français, on "voiture" quelqu'un). Mais Shakespeare expérimente et innove en la matière. Par exemple avec le mot « lip » (lèvre), « To lip a wanton in a secure couch » (Othello). « Grace me no grace, nor uncle me no uncle » (Richard II), il crée des mots : « Come you spirits… unsex me here » (Macbeth), et des expressions qui sont restées dans la langue ("my salad days", "my mind's eye"...)

Cervantes, Montaigne et Shakespeare étaient contemporains. Quelle époque prolifique, quelle liberté, et quelle grâce pour dire les choses.

Tipaza

@ Lucile | 05 février 2025 à 12:59
"Ce qui est magique chez Shakespeare c'est (...) le rythme sonore des phrases, la liberté dans l'usage de la grammaire, le vocabulaire, les jeux de mots, l'invention, la fantaisie, le drame et la drôlerie, et la progression du récit."

Ah, c'est beau ce que vous dites, par cette description vous faites encore du Shakespeare ! ;-)

J'ai la version de Hamlet par Laurence Olivier en DVD, mais aussi avec Mel Gibson, mais aussi dans la version de la BBC, publiée aux éditions Montparnasse, quand on aime on ne compte pas.
Seulement voilà, béotien que je suis, je n'ai jamais remarqué le rythme pentamètres, encore moins la liberté dans l'usage de la grammaire !
Promis juré, je vais remettre le DVD et essayer de suivre les 5 accents toniques par vers... bon je blague... si j'arrive à suivre le vers en entier, en supprimant les béquilles que sont les sous-titres (horreur absolue pour vous), ce sera déjà pas mal !

Finalement Verlaine c'est pas mal avec des vers tétrasyllabiques,
"Les sanglots longs
Des violons
De l'automne..."

Et puis Verlaine sans scrupules a récupéré Shakespeare ;-)
"Chose italienne où Shakespeare a passé
Mais que Ronsard fit superbement française,
Fine basilique au large diocèse,
Saint-Pierre-des-Vers, immense et condensé..."
Il s'agit du poème À la louange de Laure et de Pétrarque dans Jadis et naguère.

Pour l'IA je suis déçu et inquiet comme vous devant la naïveté que je rencontre à son sujet.

Lucile

@ Tipaza | 04 février 2025 à 23:11

Dans ma jeunesse, je connaissais Hamlet presque par cœur à force d'avoir écouté le disque (avec Laurence Olivier, musique de Benjamin Britten). Donc c'est vrai, je connais bien le style et je peux tenter de l'imiter.

Mais "a little bit" et "a lot" ne me paraissent pas très shakespeariens, et d'autre part la pièce est écrite en pentamètres (5 accents toniques par vers), si je ne me trompe pas. Ce qui est magique chez Shakespeare c'est qu'il y a tout à la fois, et de façon souvent concentrée : le rythme sonore des phrases, la liberté dans l'usage de la grammaire, le vocabulaire, les jeux de mots, l'invention, la fantaisie, le drame et la drôlerie, et la progression du récit. Ça a l'air de couler de source, mais c'est aussi très alambiqué. C'est cet ensemble qui est inimitable.

On voit comment travaille l'IA. Deux ou trois indices lui suffisent pour tirer des conclusions, tant pis si certains indices ne vont pas dans le même sens, alors qu'un seul suffit pourtant à démolir cette conclusion. Elle est vraiment très facile à tromper. Inquiétant, surtout si l'on s'en sert pour des diagnostics médicaux, ou policiers par exemple.

Aliocha

Génial, ChatGPT ?
Mais non, c'est Mallarmé :

"Un impresario, dans une province mêlée à mon adolescence, épigraphiait HAMLET, qu’il représenta, du sous-titre ou le DISTRAIT : cet homme d’un goût français joliment, entendait, je suppose, préparer, par là, le public à la singularité qu’Hamlet seul compte et qu’à l’approcher, quiconque s’efface, succombe, disparaît. La pièce, un point culminant du Théâtre, est, dans l’œuvre de Shakespeare, transitoire entre la vieille action multiple et le Monologue ou drame avec Soi, futur. Le héros ; tous comparses : il se promène, pas plus, lisant au livre de lui-même, haut et vivant signe ; nie du regard les autres.

Il ne se contentera pas d’exprimer la solitude, parmi les gens, de qui pense ; il tue indifféremment ou, du moins, on meurt. La noire présence du douteur cause ce poison, que tous les personnages trépassent : sans même que lui prenne toujours la peine de les percer, dans la tapisserie. Alors, placé, certes, comme contraste à l’hésitant, Fortinbras, en tout qu’un général ; mais sans plus de valeur et si la mort, fiole, étang de nénuphars et fleuret, déchaîne tout son apparat varié, dont porte la sobre livrée ici quelqu’un d’exceptionnel, cela importe, comme finale et dernier mot, au moment où se reprend le spectateur, que cette somptueuse et stagnante exagération de meurtre, dont l’idée reste la leçon, autour de Qui se fait Seul — pour ainsi dire s’écoule vulgairement par un passage d’armée, vidant la scène avec un appareil de destruction actif, à la portée de tous et ordinaire, parmi le tambour et les trompettes."

https://fr.wikisource.org/wiki/Hamlet_et_Fortinbras_(Mallarm%C3%A9_-_Lugn%C3%A9-Poe_-_La_Revue_blanche)

Interrogez donc la machine, ceci n'est pas du Aliocha :

"Il ne peut y avoir réconciliation s'il n'y a eu séparation."

Tipaza

@ Lucile | 04 février 2025 à 19:09
"Non le grand Will n'y est pour rien. Ce n'était qu'une parodie."

Super, vraiment géniale !
D'abord j'ai cru que c'était de Shakespeare, ce qui prouve que la parodie était bien faite.

MAIS j'ai vraiment demandé à ChatGPT ceci :
De qui est cette citation ?

Et j'ai collé vos quelques vers :
"Is it not wise to assume that no nonsense a nuisance is ?
Yet a little bit of it works better than a lot
For man's folly needs but a sparkle to flare up."

Et voici la réponse :
"Cette citation est de William Shakespeare. Elle provient de son oeuvre " Hamlet". Shakespeare explore souvent des thèmes liés à la folie et à la nature humaine dans ses pièces et cette citation est un bon exemple."

Je vous invite à poser la question comme je l'ai fait, juste pour voir.

Vous avez réussi à me berner, ce qui n'est pas grave, compte tenu de mes compétences shakespeariennes, mais surtout vous avez berné ChatGPT.
Bon, l'IA a encore quelques cours d'anglais à suivre !

Chapeau l'artiste, continuez, une grande carrière d'auteur tragique vous est ouverte.
Jamais autant rigolé que ce soir ! ;-)

Lucile

@ Tipaza | 03 février 2025 à 20:05

Non le grand Will n'y est pour rien. Ce n'était qu'une parodie. C'était bien la peine que je me remue les méninges pour faire une petite salade poétique avec les mots de duvent et les vôtres, alors que nous étions censés parler des avocats (les hommes de loi, pas les fruits).

Axelle D

@ Serge HIREL 3 février 17:15

Chacun sait que ce discours a été écrit par Guaino qui était la plume de Sarkozy. Ce n'est pas un scoop ! Mais comme celui qui l'a porté est indéniablement le président Sarkozy, dont on connaissait le franc-parler, c'est à lui seul que doivent revenir critiques, éloges, approbations ou incompréhensions. Quant à prétendre qu'il ne l'avait pas lu, c'est vous seul Serge Hirel qui ressortez cette information exclusive et légendaire de votre chapeau !

Maintenant, si l'on préfère, sans rien connaître de l'Afrique et du contexte du discours, écouter BHL, Kouchner ou Ségolène Royal, et aujourd'hui Serge Hirel qui ont trouvé ce discours infect, méprisant et constitué d'un tissu d'âneries grossières, en se focalisant essentiellement sur une formule, il est certain que l'on ne va pas avancer.

"À vrai dire, la phrase : "L'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire" faisait écho à la phrase d'Aimé Césaire : "Laissez entrer les peuples noirs sur la grande scène de l'Histoire". Le fait est qu'il n'y sont toujours pas assez entrés." (Henri Guaino)

Tiens tiens ! Raciste Césaire ? Non mais plutôt franc, direct et conscient que les peuples africains de souche ou d’origine devaient cesser de pleurnicher sur leur passé, de victimiser à outrance et prendre, enfin, leur destin en main ainsi que l'ont fait d'autres peuples qui ont aussi été cruellement soumis à l'esclavage puis à la colonisation.

Il était donc question dans ce discours adressé à de jeunes Africains non pas à les inviter à renier leur passé, mais de ne pas s'y arrêter et y revenir indéfiniment afin d'entrer résolument dans l'Histoire contemporaine, actuelle, en se libérant du poids des fantômes d'un passé révolu. Le dépasser pour avancer et pour grandir. De même qu'un arbre déploie ses branches et s'élève dans le ciel, sans pour autant oublier ses racines.

Exilé

@ Michel Deluré | 03 février 2025 à 16:10
« Apparemment, selon les écritures de Saint Mélenchon et de ses apôtres, ces comportements sont caducs, il faut que vous et moi et sans doute beaucoup d'autres nous mettions à la page ! »

Avant de disparaître en silence, après avoir quand même transmis un minimum de références à nos descendants au sens large pour qu'ils parviennent à survivre dans le monde terrible qui les attend...

Tipaza

@ Lucile | 03 février 2025 à 18:50

Hamlet... évidemment ;-)
Enfin je dis évidemment, parce que j'ai bien deviné qu'il s'agissait de Shakespeare, le style, la force de l'expression, et aussi un peu ce qui deviendra l'humour anglais, mais je serai honnête, ChatGPT m'a bien aidé, ou conforté dans ce qui n'était qu'un soupçon... ;-)

Bravo en tout cas pour votre réactivité sur ce thème !

Lucile

@ Tipaza

Is it not wise to assume that no nonsense a nuisance is ?
Yet a little bit of it works better than a lot
For man's folly needs but a sparkle to flare up.

Serge HIREL

@ Axelle D | 03 février 2025 à 13:13

Admettons que mon résumé du discours de Sarkozy soit un peu abrupt, mais il est parfaitement dans le ton de l’ensemble du texte prononcé à Dakar, aujourd’hui considéré comme la première pierre de la rupture entre la France et l’Afrique francophone.

Ce chef-d’œuvre de suffisance et de condescendance a été écrit par Henri Guaino et la légende dit que le Président n’avait pas lu la prose de son conseiller avant de la prononcer... Tout porte à croire que cela est exact tant ce texte fourmille d’âneries grossières et de leçons irrecevables.

Sarko n’a pas pris conscience des dégâts qui s’ensuivraient. Il est indéfendable, tout autant que Macron et son « crime contre l’humanité » prononcé en Algérie, en 2016, contre la France qu’il s’apprêtait à gouverner.

Michel Deluré

@ Exilé 03/02/25 14:39

Pour ce tribun auquel vous faites référence Exilé, vous comptez parmi ceux, dépassés, qui en sont encore à regarder la France d'hier alors que la France d'aujourd'hui a évolué, n'est plus la même ! Nous vivons dans une France multicuturelle et par conséquent, selon les préceptes de ce tribun, il est naturel que nous cédions notre identité pour nous mettre au niveau de ceux qui ont fait le choix, souvent très intéressé, de s'installer chez nous.

L'éducation que j'avais reçue, et qui fut je suppose la même que la vôtre, m'avait enseigné qu'il appartenait naturellement à ceux qui étaient accueillis de se plier aux us et coutumes de ceux qui leur ouvraient leur porte. Apparemment, selon les écritures de Saint Mélenchon et de ses apôtres, ces comportements sont caducs, il faut que vous et moi et sans doute beaucoup d'autres nous mettions à la page !

Tipaza

@ duvent | 03 février 2025 à 13:01
"Et où se loge l'avenir de l'homme ?
Dans l'absence de doute ?
Vous voulez dire : dans l'absence de bite ?
Tout à fait, my Dear !"

No, no, in a bit of nonsense is better !

Exilé

@ Michel Deluré | 02 février 2025 à 14:10
« Depuis déjà longtemps, j'ai le sentiment que notre société a fait le choix de tendre plus vers le passable que vers le meilleur. »

En fait, cette chute amorcée depuis 1789 avec l'abandon des notions de Bien, de Beau et de Vrai, se poursuit depuis avec le rejet des références morales antérieurement reconnues, qui en arrivent même à être remplacées par des valeurs inversées.

Par exemple, plusieurs corps constitués de la République, supposés servir un État dont la légitimité repose normalement sur la défense de la France et des Français, en arrivent à en prendre l'exact contre-pied en mettant en avant la défense systématique d'étrangers ou de cultures étrangères connus pour être les plus hostiles à notre pays et à nous-mêmes, par ce qui relève le plus souvent d'une véritable forfaiture, camouflée en faux bons prétextes.

Nous en sommes ainsi arrivés au point où par exemple un tribun gauchiste en mal d’électorat en arrive à appeler des communautés étrangères à prendre le pouvoir en France par la submersion nataliste afin d'effacer ce qui fut jadis la nation française.

Axelle D

@ Serge HIREL 2 février 19:34
"Chirac est le dernier président qui a su respecter l’Afrique francophone. Sarkozy l’a jugée « hors de l’Histoire »..."

Faux. Dans son discours de 2007 à Dakar, Sarkozy avait dit que "l'Afrique n'était pas assez entrée dans l'Histoire". Pas assez et non hors, vous voyez la différence ?

Je vous invite par ailleurs à relire intégralement cet excellent discours pour comprendre le bien-fondé de cette citation dont, comme beaucoup, vous n'avez manifestement retenu qu'une minuscule phrase en la déformant et en la coupant de son contexte, ce qui la rendait sinon outrageante, du moins condescendante, alors qu'elle ne l'était en rien.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2007/11/09/le-discours-de-dakar_976786_3212.html

duvent

@ Vamonos | 03 février 2025 à 06:07

Monsieur Vamonos, où voulez-vous en venir ?

Je dois par honnêteté vous préciser que je viens de boire deux coupes de Ruinart pour fêter (bon, on s'en tamponne...) et je suis, disons : particulièrement indulgente et « for she's a jolly good fellow »...

Donc, et pour revenir à vos propos très amusants, vous nous dites qu'à Pau, il se déroule des choses étranges et bizarres...

Mettons que je pense que les avocats sont des gens utiles, mais de moins en moins, vu leur niveau d’imbécillité et d’incompétence, mettons aussi que notre société dégénérée se cache derrière son petit doigt pour nous enfourner, Bip ! Bip ! Bip !

Mettons que ce ce gynécologue de Pau manque cruellement d'imagination, mettons que s'il avait un tant soit peu de créativité, il aurait pu concevoir que ce monsieur sans aucun gène féminin, est une femme commercialisable, il aurait pu nous faire comprendre bien des choses...
Lesquelles ? Je l'ignore !

Cependant, et afin qu'il ne soit pas dit que le Ruinart nuit au discernement, j'affirme ici, sous vos yeux incrédules, que lorsque les vessies servent de lanternes, il n'y a, certes, plus lieu de s’inquiéter, la perdition est certaine, et cette certitude doit rassurer les plus inquiets...

Dans la vie, nous avons besoin de certitudes,
ça sert à quoi les certitudes,
à échapper au doute,
oui, mais le doute m'habite,
La bite n'est pas l'avenir de l'homme
Ah bon ?
Mais oui, mon ami !
Et où se loge l'avenir de l'homme ?
Dans l'absence de doute ?
Vous voulez dire : dans l'absence de bite ?
Tout à fait, my Dear !

sylvain

Appels urgents allah mobilisation de tous les avocats, toutes sortes d'avocats pourvus qu'ils aient fait leurs preuves dans les prétoires en défendant racailles islamogauchistes LFI-Hamas narcos, mafias ONG passeurs, casseurs incendiaires, fachos antifanazis, crabes gauchisses bloqueurs de facs, squatters résistants fascislamistes palestiniens à chiasses pot, etc. etc.

Seront dispensés les avocats « marrons », ben ouais, la couleur c'est raciiiiiste !

Pourquoi cet appel soudain digne de celui d'un 18 « joints » ?

Tout simplement parce qu'il faut impérativement sauver le soldat narco LFI-Hamas Boyard qui a connu un échec cuisant à Villeneuve-Saint-Georges ; inadmissiiiible, intoléraaaable...

Dommage pour cette ville qui aurait pu connaître son heure de gloire mondiale en devenant la première capitale LFI-Hamas Narco de la Franchouillie dirigée par un maire LFIslamiste dealer parrain mafieux que toutes les plaques tournantes des trafics narcos du monde entier nous auraient envié et jalousé.

Même Macron est en rage ce matin, lui qui faisait confiance à ce parti allié pour l’aider à accélérer le chaos qu'il a créé dans tout le pays pour remplacer cette population de souche qu’il déteste, c'est ballot !

Villeneuvois vous allez payer très cher votre forfaiture !

Mais il y a toujours espoir : les LDH, ONU, FINULLE, droits de l'homme gauchiste woke, associations SOS Racisme gauchislamistes, défonceurs des droits, État de drouââââ… des racailles seulement, sans oublier les Zéroïques résistants palestiniens de Chiasses pot et Sorbobonne, tous ensemble, tous ensemble ouais ouais, tous groupir allah Place di la ripoublique !

« Il faut annuler les élections, le fascisme ne passera pas ! »

Moi qui aime quand un plan se déroule sans accros, je suis déçu de la défaite de ce brave petit bien rondouillet qui me rappelle les mignons petits gorets de mon enfance allah ferme quand ils tétaient leur maman halouf et pourtant je suis un hyper facho d'ultra giga drouaaaate, ma compassion va me perdre.

Axelle D

@ Xavier NEBOUT | 03 février 2025 à 09:06

Contrairement à vous, il me semble que c'est contre la racaille criminelle des rabatteurs esclavagistes, passeurs et gouvernements voyous et complices du continent africain qui laissent se poursuivre et s'intensifier cette traite humaine honteuse et dégradante, qu'il faudrait envoyer le canon.

hameau dans les nuages

@ Vamonos | 03 février 2025 à 06:07

La presse locale en a parlé. Le conseil de l'ordre départemental a suivi le conseil de l'ordre national qui lui-même a suivi..

Quand va-t-on briser ces chaînes absurdes ? C'est pourtant facile de trouver l'adresse du conseil départemental, l'adresse de sa présidente ayant pignon sur rue à Pau.. Et rien, absolument rien, à l'image de la France et dans bien d'autres domaines personne ne bouge et dans cette histoire locale si les médecins avaient des nouilles aux fesses, pour rester poli, cela jerkerait très vite... mais non, Waterloo morne plaine.

De la lâcheté en tube ou en comprimés :

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRaj6o353ci2Sdrp2zrH47cC2YqUhsJjAh6RQ&s

Xavier NEBOUT

Nous voyons sur la photographie la réalité de l'immigration : des têtes à porter un couteau et des femmes voilées.
Les femmes feront le plus tôt possible des enfants assurant la présence protégée de tout le monde, y compris de faux ou vrais pères à venir.

À réexpédier au point de départ, au canon si nécessaire.

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@ genau

Les langues régionales ayant conduit au français actuel ne gagnent pas à être réduites à un rapprochement avec le latin.
Le latin n'est qu'une langue indo-européenne parmi d'autres, et on ne doit pas oublier que l'homme de Néandertal dont la patrie a essentiellement été en France savait aussi bien parler que nous.
Les étymologies doivent donc avant tout être recherchées dans le symbolisme phonétique.

Achille

En ce qui me concerne, j’aurais assez tendance à faire un rapprochement entre le métier d’avocat et celui de comédien.
Tous les deux ont leurs "têtes d’affiche" et leurs seconds rôles.
- Les premiers se réservant les affaires très médiatiques : un tueur en série, un prédateur sexuel, un escroc célèbre du monde des affaires et parfois de la politique.
- Les seconds devant se contenter de la rubrique des faits divers en sixième page des journaux, avec les querelles de voisinage et les maris indélicats qui ont quitté femme et enfants pour courir le guilledou avec leur pulpeuse secrétaire et qui rechignent à payer régulièrement la pension alimentaire.

Le monde du cinéma a son Jean Gabin, son Raimu, son Alain Delon.
Celui des avocats a eu son maître Floriot (pour moi le plus grand), son Robert Badinter, son Éric Dupond-Moretti.

D’ailleurs ce dernier a décidé de se lancer dans le théâtre où, paraît-il, il règle ses comptes avec la magistrature.
Là aussi il aura son public, ainsi il ne sera pas dépaysé ! :)

Vamonos

Le 30 janvier, dans la ville de Pau, le conseil de l’ordre des médecins a suspendu un gynécologue pour 4 mois dont un mois ferme. Des poursuites pénales sont envisagées.

Le gynécologue a refusé de recevoir une « femme transgenre ».

Vu de mes fenêtres, le genre d’une personne est déterminé à la naissance en regardant les organes genitaux. Si des gens veulent se mutiler, cela ne change pas leur catégorie de chromosomes.

Dans n’importe quel dictionnaire, un gynécologue est défini par sa spécialité, la gynécologie, qui est l’ensemble des soins liés aux organes féminins.

Le conseil de l’ordre a suivi les directives et lois initiées par l’ex-ministre M. Véran qui a ouvert une clinique notamment spécialisée pour les hommes qui se prennent pour des femmes.

Le gynécologue aurait dû recevoir cette personne, constater que la poitrine et les organes génitaux ne sont pas féminins. Dans l’impossibilité de rédiger une ordonnance de renvoi chez un spécialiste, il aurait fait une facture du montant de ses honoraires et remercié la personne en lui conseillant d’aller consulter dans la clinique de M. Véran.

De futures poursuites pénales sont tout à fait envisageables. Les avocats préparent leur plaidoirie, faites vos jeux, les jeux sont faits, rien ne va plus.

Serge HIREL

@ Ellen | 02 février 2025 à 19:31
« Réagissons vigoureusement et ne laissons pas cette extrême gauche continuer à nous pourrir la vie et détruire notre identité. »

C’est fait depuis dimanche soir à Villeneuve-Saint-Georges. Boyard - pas le fort de la télé, le clown député - a pris un gros paquet de mer en pleine tronche et sait maintenant ce qu’est le sentiment de submersion...

Solon

Il faut rappeler que tous les avocats ne font pas du droit pénal ou du droit de la famille. Les spécialités sont aussi nombreuses ou presque que chez les médecins : fiscalistes, droit de la construction, droit de l'environnement, droit de l'automobile, droit de la chasse, droit du sport, droit des relations internationales, droit du nucléaire, droit des sociétés, droit des contrats, civils ou commerciaux, droit des baux commerciaux, droit du spectacle, droit de la propriété littéraire, etc.

Comment porter une appréciation globale sur tant d'exercices différents de la profession d'avocat ?

Serge HIREL

@ genau | 02 février 2025 à 11:00

Le latin est le creuset dans lequel s’est forgé le français. Mais, au fil des siècles, le français s’est affranchi de son origine. Le français n’oublie pas ses racines, mais, langue vivante, il sait aussi évoluer... mieux en Afrique francophone que dans son berceau d’origine, où ses locuteurs s’emploient aujourd’hui à le massacrer.

La Françafrique, tant vilipendée par la gauche universaliste, entre autres qualités, a fait beaucoup pour le sauver là où il était devenu la langue qui unissait les peuples et les tribus. Mais, aujourd’hui, partout sur le continent noir, la francophonie, privée de volonté politique, est en recul. Chirac est le dernier président qui a su respecter l’Afrique francophone. Sarkozy l’a jugée « hors de l’Histoire », Hollande l’a ignorée et Macron l’a enterrée...

L’espoir de maintenir la présence du français en Afrique ne réside plus que dans le retour au pays de ses émigrés qui nous causent tant de soucis en raison de leur nombre, mais qui, tous, pratiquent, plus ou moins bien, notre langue. Paradoxalement, les inciter à nous quitter est aussi un bon moyen de conserver un peu d’influence sur notre ancien pré carré... sans espoir cependant de parvenir à créer un autre Commonwealth.

Quant à la raison pour laquelle de Gaulle, en 1958, tout en l’instituant pour la première fois dans une Constitution, a relégué la justice au rang d'« autorité » n’est nullement sa volonté de la protéger des « querelles de pouvoir ».

MonGénéral avait un défaut, très répandu dans la gent militaire : la rancune. Il n’a jamais digéré qu’en 1940, les magistrats, dans une très large majorité, ne se soient pas ralliés à lui, Général de Gaulle, incarnant la France, et, à ses yeux, se soient soumis totalement au « traître » de Vichy. Aujourd’hui encore, cette faute et cette vengeance du fondateur de la Ve République semblent participer à la méfiance dont font preuve les Français à l’égard du troisième pouvoir.

Ellen

Mélenchon, un anti-blanc, est devenu un fou dangereux, il veut faire disparaître la France et notre civilisation construite par nos plus grands de ce monde.
Réagissons vigoureusement et ne laissons pas cette extrême gauche continuer à nous pourrir la vie et détruire notre identité.
D'urgence, il faut interner Mélenchon en psychiatrie lourde !

https://www.lejdd.fr/politique/oui-monsieur-zemmour-il-y-a-un-grand-remplacement-melenchon-celebre-la-creolisation-de-la-france-et-fustige-la-defense-des-traditions-154515

hameau dans les nuages

La défense du migrant clandestin est devenue le RSA de l'avocat : 5300 euros. Et comme les intermittents du spectacle, ils doivent s'échanger les dossiers à charge de revanche.

https://ripostelaique.com/les-avocats-touchent-5300-euros-par-migrant-defendu-merci-fabius.html

Ugo

@ Exilé | 02 février 2025 à 13:43

Merci pour votre lien que tout le monde devrait voir et écouter.

Nous sommes en guerre et nos principaux ennemis sont au pouvoir, certains simplement pour de l'argent, d'autres pour nous détruire et prendre définitivement possession de notre patrie... les voyous, les criminels, les escrocs ont la part belle dans ce pays qui n'a même plus la possibilité de se défendre.

Des avocats véreux cela a dû toujours exister... mais le grand fautif de l'infamie que dénonce votre lien c'est le législateur et en l'occurrence Fabius et ses affidés.

Serge HIREL

Depuis toujours, toutes les professions s’adaptent à l’évolution des techniques, des cultures, des mœurs. Celles de la justice comme les autres. La magistrature, engoncée dans ses habitudes, se comportant encore en corporation, résiste, quitte, pour certains de ses membres, à défier l’opinion publique en appliquant la loi a minima, à s’introduire dans le champ politique qui n’est pas le sien...

Mais notre hôte nous proposant de commenter ses flèches contre les avocats, restons sur le sujet. Il serait sot de dire que le barreau, lui, a fait s’envoler ses robes par-dessus les moulins. Fort heureusement, dans les prétoires, dans leur immense majorité, les avocats respectent la solennité des lieux et contribuent, face aux magistrats mais aussi à leurs côtés, à une bonne administration de la justice.

Il est vrai, comme le regrette Philippe, que les ténors (et les contraltos) se font rares dans la profession. Mais le « spectacle » n’en est pas pour autant nécessairement mièvre. Une plaidoirie prononcée sur un ton naturel et sans effets de manches théâtraux « percute » tout autant si elle traduit une vraie sincérité, un investissement total de l’avocat dans la défense de son client, une volonté sans faille de convaincre.

Au procès de Mazan, l’avocate de Dominique Pelicot, Béatrice Zavarro, en a été un bel exemple. Sa tâche était surhumaine. De bout en bout, elle l’a accomplie sobrement et est pour une bonne part dans la qualité de ces audiences hors norme. Pelicot a été justement condamné, mais elle a réussi à faire en sorte que ce soit l’homme qui soit jugé et non « le diable ».

On ne peut pas dire qu’elle soit l’arbre qui cache la forêt d’avocats marronq... Sans avoir nécessairement son talent, la majorité de ses consœurs et confrères lui ressemblent. Mais pas tous. Cette frange de conseils plus ou moins en délicatesse avec leur déontologie a toujours existé (comme elle existe aussi dans d’autres professions). Mais, ces dernières années, elle a eu tendance à se développer.

Plusieurs raisons à cela : le manque de formation, l’appât du gain, la croissance du nombre d’avocats et donc la bataille pour survivre et, surtout l’apparition de nouvelles délinquances : l’immigration clandestine, les violences faites aux femmes et le narcotrafic. La première génère de multiples commissions d’office, la seconde permet de se construire une réputation et la troisième peut rapporter gros...

Il va de soi que ceux qui choisissent de construire leur carrière sur l’une ou l’autre de ces trois sources de procès se mobilisent pour élargir leur clientèle et accroître leurs revenus. D’où les demandes incessantes d’extension de l’aide juridictionnelle, de revalorisation des permanences pénales et de judiciarisation d’actes qui, jusqu’à maintenant, relevaient plus de l’immoralité et du confessionnal que du code pénal et du tribunal correctionnel.

En ce qui concerne le narcotrafic, où l’argent coule à flots, l’État a raison de se préoccuper des dérives possibles d’avocats peu scrupuleux, y compris de ceux qui ont à traiter des affaires moins graves. Déjà, il est allé trop loin en matière de protection des droits des voyous : présence d’un conseil dès la première audition, multiplication des possibilités d’erreurs de procédure, voies de recours trop nombreuses... et mise à disposition de l’avocat de procès-verbaux contenant des éléments autres que ceux qui lui sont nécessaires pour assurer la défense sur le fond.

Cette proposition de loi, dite du « dossier-coffre », qui permettra, si elle est adoptée, de ne plus divulguer à la défense les détails précis des moyens « techniques » utilisés par les enquêteurs, est la bienvenue. D’autant que, contrairement à ce que prétendent les avocats qui la combattent, elle prévoit leur contrôle par la Chambre de l’instruction. C’est faire mauvais procès aux magistrats qui la composent que prétendre que la police pourra tricher. La justice n’a jamais eu pour habitude de couvrir les éventuels dérapages de celle-ci.

Ce deuxième procès-verbal, « caché », sera aussi bénéfique pour les avocats eux-mêmes. Aujourd’hui, nombre de voyous hésitent bien peu à « arroser » ou à menacer leurs conseils pour leur faire dire ce qu’ils savent des méthodes qui ont permis leur mise hors d’état de nuire et ainsi les déjouer. Que leurs "baveux" n’en sachent rien les protégera. Cette réforme du code de procédure protégera aussi les personnels de justice les plus fragiles de leurs éventuelles pressions... et de la tentation d’y céder moyennant quelques avantages pécuniaires.

Cette proposition de loi, examinée au Sénat, étant transpartisane, elle a de fortes chances d’aboutir. D’autant plus que la commission d’enquête de la Chambre haute sur l’impact du narcotrafic en France qui en est à l’origine a pris soin d’indiquer qu’une loi similaire, validée par la Cour constitutionnelle belge en 2007, était déjà en application outre-Quiévrain depuis cette date et qu’en 2017, des avocats qui avaient tenté de la remettre en cause en saisissant la CEDH ont été sèchement déboutés par celle-ci. On voit mal comment notre Conseil constitutionnel, s’il en était saisi, pourrait la retoquer...

Pour une fois que les « juges rouges » de Strasbourg prennent une décision qui va dans le bon sens, on aurait bien tort de ne pas les applaudir.

Jérôme

Ducon-Mojito exceptionnel !!! Un médiocre qu'une affaire a permis de mettre en lumière. Qui prend des mines, des postures, pour débiter des banalités au kilomètre. Coupable de conflit d'intérêts mais... pas coupable. Je ne vois pas ce que vous lui trouvez d'intéressant. De la morgue, de la condescendance.
Il joue d'un physique qu'il pense impressionnant... juste parce qu'il gravitait dans un milieu où les physiques de fraise sont légion.
Bon débarras.

Michel Deluré

« les jeunes générations du barreau, des deux sexes, sont en déficit culturel, juridique, intellectuel et de talent par rapport à leurs prédécesseurs... » (PB)

Vous pourriez malheureusement, Philippe, dresser ce navrant constat non seulement à propos du barreau, qui est loin d'être le seul à présenter cette spécificité, mais aussi pour l'ensemble hélas de notre société, y compris et surtout sa classe politique.

Depuis déjà longtemps, j'ai le sentiment que notre société a fait le choix de tendre plus vers le passable que vers le meilleur. Obsédée qu'elle est par le sacro-saint principe d'égalité, là où devrait prévaloir celui d'équité, elle tire insidieusement mais inexorablement son niveau culturel, intellectuel, son talent, vers le bas plutôt que vers le haut. Le mérite, l'excellence, sont des vocables qu'il faut bannir et des qualités vers lesquelles il ne faut surtout pas tendre, au risque de se démarquer par trop de la normalité, de l'ordinaire, voire éventuellement de la médiocrité.

Il est désespérant de constater que notre pays se montre incapable d'emprunter la voie qui sorte le citoyen « hors de sa minorité » pour reprendre les termes de Kant et que nous nous complaisons au contraire dans un apparent confort qui nous enracine dans une situation d'inquiétante médiocrité.

Exilé

« La publication incrimine nominativement des avocats qui se sont fait une spécialité de la défense des clandestins devant les tribunaux administratifs, en profitant de la bureaucratie procédurale riche en recours du droit des étrangers et des largesses de l'aide juridictionnelle.
Quelques-uns des conseils cités ont riposté judiciairement à ces attaques. » (PB)

« Les avocats pro-migrants portent plainte contre nous : On leur répond ! »
https://www.youtube.com/watch?v=XBkpFPYwbEM


genau

Lodi est disert et agréable à lire, mais je reste perplexe devant le souhait que la justice soit un pouvoir.
Actuellement, elle est une autorité, ce qui me semble supérieur au pouvoir. C'est toute la différence entre la potestas et l'auctoritas. La potestas utilise le pos, ou pes, i.e. le pied pour peser, l'autorité n'en a pas besoin car elle est augmentée, "augere". Foin d'étymologie, sans doute, mais le régime gaullien a voulu laisser la justice en dehors des querelles de pouvoir et en même temps, ne pas l'avoir comme censeur électoral.

Cela dit, les années passant nous font avaler à bouchées épaisses les horreurs que la France a commises dans les pays d'Afrique, libérés de façon perverse par la Françafrique, déjà abondamment persiflée en son temps.

Donc, la justice politique, aux accents sangs mêlés, va faire peser indéfiniment sur nous, une faute dont les arabes qui ont sillonné ce continent se sont allègrement affranchis, si on veut bien excuser ce mauvais jeu de mots, ou persistent, islamiquement.

Au demeurant, le mot de M. Bilger ne peut qu'emporter un accord résigné, jusqu'à l'élection des juges, que je n'entrevois guère comme un progrès. Pendant le temps de mon exercice, je me suis toujours senti libre comme l'air, mais très étroitement entravé, in imo pectore, par le vocable "magistrat" qui comporte un comparatif de supériorité "magis" (de : plus, magis, maximus), il faut faire mieux, plus, que je n'ose maintenant comparer aux ministres qui sont (comparatif d'infériorité) "minus" (avant: "minimus, minime"), mais l'étalonnage des valeurs rend cette confrontation sans objet. Chacun à sa place.

Pimphre

Même si tout n'est pas à prendre pour argent comptant :
https://ripostelaique.com/les-avocats-touchent-5300-euros-par-migrant-defendu-merci-fabius.html

Solon

Il en est des avocats comme d'autres professions. Ils sont en principes guidés par l'honneur, l'intégrité, la déontologie, des principes qui s'appliquaient dans le passé et qui sont respectés par l'écrasante majorité des avocats actuels. Hélas, quelques-uns ont tendance à des conduites déviantes, des "dérives singulières" pour reprendre la conclusion du billet.

J'ai la tentation d'appliquer cette conclusion à... la magistrature dont PB nous a beaucoup parlé dans des billets récents : des principes inattaquables, des magistrats qui dans leur immense majorité sont d'une respectabilité inattaquable, et quelques-uns qui ne sont pas tout à fait inoxydables.

La part des faiblesses et défaillances de l'humain.

Lodi

Les citoyens se méfient des magistrats, les magistrats des avocats : notre Justice n'est pas un pouvoir, ce qui à mon avis a donné aux intervenants de ce secteur un désir de revanche tournant à la démesure.

Or quand les imprudences des gens gagnés par la démesure commencent à leur attirer des critiques, que font-ils ? Se critiquer les uns les autres.

Dans un autre domaine, l'Intelligence artificielle, si on avait des ennuis avec nos créatures se retournant contre nous comme c'est de plus en plus possible, voire mon autre commentaire Lodi | 01 février 2025 à 21:08, que ferait-on ? Je parie qu'on s'entre-accuserait.
Ce serait la faute :
- Des entrepreneurs qui veulent faire de l'argent
- Des savants fous
- Des États avides de pouvoir
...

On dirait qu'on n'anticipe jamais rien, tout juste capables d'accuser une fois que le mal est fait.
Alors on va revenir à la base, question Justice :
- Elle doit être un pouvoir, avec des moyens
- De meilleures lois doivent l'encadrer, et des lois non seulement plus justes et pragmatiques mais aussi plus claires : il en va de la sécurité juridique des citoyens, presque comme la non rétroactivité des lois... Il paraît que la loi budgétaire flirte avec la rétroactivité de la loi, si après trop de normes d'ailleurs peu claires on tombe dans cela, où va-t-on ?
Eh bien, pas vers le mieux.

Donc on reprend les bases, comme je l'ai dit.
Mais la politisation de certains magistrats à mon avis développée par réaction, va-t-elle disparaître comme cela ?
Eh bien non... Je doute même qu'on y parvienne jamais, car jamais en France on ne se purifie de rien.
Ce pourquoi on aurait bien besoin d'en appeler à Apollon, dieu de la purification, mais le pays étant resté dans le marasme monothéiste, cette voie vers la lumière nous est aussi fermée que la liberté par une porte de prison jetée à la face d'innocents.

Eh oui, en France, on est depuis des temps antiaméricains, et ça ne s'est jamais arrangé avec leurs bienfaits.
On a perdu plusieurs fois notre liberté, et au lieu de se demander comment ne pas retomber en servitude, on rend un culte à tel ou tel homme présumé providentiel, selon ses goûts politiques ou autre.
Quelle bassesse.

Elle va bien avec la passion politique, les gens ayant de coupables indulgences pour le tyran espéré qui va contraindre à un tas de choses ceux du camp adverse.
Ce qui implique aussi de prendre ce risque pour soi, même si tant se sentent le droit de le réclamer de l'adversaire, mais y rechignent en cas inverse.

Dans le cadre de cette malheureuse passion politique, j'en suis venu à me dire qu'il faudrait des juges élus.
Certes ! Il y a deux cas, celui où ils s'occupent de respecter la loi et si possible l'équité, et ce serait le mieux. Il est aussi possible que les élections donnent des juges plus politisés que jamais... Beurk, mais enfin, les choses ne se feraient pas en coulisses, et il est possible que le citoyen contrôle mieux la situation.

Il ne faut pas oublier que la politique n'est pas le bien contre le mal mais l'art du moindre mal.
Et encore ! Je parle là de la meilleure politique, pas du jeu de l'écrasement du camp adverse qui rend si périlleuse la période actuelle ici...

Je suis triste qu'on ait encore une fois sacrifié les intérêts du pays à la vanité de trop de ses membres en écartant de faire un gouvernement technique. comme si dans un pays si polarisé et où tant méprisent les autres à proportion du respect qu'ils exigent, on pouvait s'adonner comme dans d'autres à l'art de la découverte de politiques soutenables par l'essentiel du pays et soutenables face au réel.
Démesure des ambitions et petitesse de ses acteurs.

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