Le Premier ministre François Bayrou est parvenu à faire adopter, malgré trois motions de censure rejetées, le budget et il a réussi là où beaucoup prévoyaient ou espéraient le pire.
C'est à sa méthode que je voudrais rendre hommage. Non pas l'instauration d'un désordre mais l'acceptation d'un pluralisme et de l'autonomie de chacun. Dès lors que tous les ministres ont la résolution de mettre leur indépendance au service du gouvernement, et non pas contre sa cohérence.
On me pardonnera de devoir à nouveau incriminer la seule Élisabeth Borne qui non contente d'avoir supprimé l'obligation de passer le brevet pour passer en seconde - une pierre contre Gabriel Attal -, a critiqué ses collègues chargés du régalien, Bruno Retailleau sur le port du voile, Gérald Darmanin sur le droit du sol. À l'évidence elle n'a pas compris, ou a fait semblant de l'ignorer, que la pratique gouvernementale voulue par FB ("les ministres sont libres, adultes, je n'ai pas besoin de les contrôler dans leurs interventions extérieures mais il faut qu'ils respectent une élémentaire solidarité") n'est salutaire que si elle s'impose cette limite.
Il serait trop facile d'imputer à sa sensibilité de gauche cette dérive car le ministre de l'Économie Éric Lombard, qui partage les mêmes idées, a été remarquable d'intelligence, de mesure et de loyauté le 9 février au Grand Jury alors qu'il était pourtant incité par les journalistes à se dissocier de certains de ses collègues.
Cette conception de la vie collective au sein de son gouvernement a toujours été une ligne de conduite de FB. Ce qui lui fait peur, dans quelque structure que ce soit, est le faux unanimisme, le consensus artificiel parce qu'imposé plutôt que créé par le concert d'esprits indépendants et conscients de leurs responsabilités.
Cette manière de ne pas infantiliser ses ministres - certains médias prennent pour de l'indifférence ce qui est un humanisme efficace - a des effets bienfaisants non seulement sur la respiration et l'identité du gouvernement lui-même mais aussi sur la qualité et l'inspiration des ministres dans leurs interventions médiatiques hors gouvernementales. Non seulement ils défendent avec une énergie convaincante, contre tous les pessimismes qui escomptent la chute plus qu'ils ne célèbrent la durée, la politique mise en oeuvre par le Premier ministre mais ils sont eux-mêmes au meilleur de leur forme intellectuelle et militante. Tant pour l'apologie du présent que pour la vision du futur. La contrainte les aurait étouffés quand la liberté les stimule.
Il suffit, pour le démontrer, de lire les trois pages de l'entretien que Bruno Retailleau a donné au JDD. Le ministre est à la fois percutant et explicatif et sauf à être de mauvaise foi, ses déclarations ne peuvent guère être contestées. En effet il est difficile de ne pas tirer des conclusions amères de ce hiatus surréaliste entre les condamnations et le comportement haineux et violent de l'influenceur algérien Doualemm ; la sophistication du tribunal administratif a donné au mis en cause des verges pour nous battre.
Je ne peux qu'approuver le ministre de l'Intérieur, qui n'a pas été humilié contrairement à ce qu'on a prétendu, puisque je suis persuadé qu'il a délibérément montré l'impuissance de l'autorité et de la sauvegarde de l'État face à un État de droit qui, s'il n'est pas modifié par le recours au peuple, nous fera plonger dans une nasse mortelle et, pire, avec bonne conscience.
Soutenu par le Premier ministre et aussi par le garde des Sceaux, il n'a aucune raison de déserter son parler-vrai et malgré les discussions au sein de LR qui relèvent plus d'une comédie et du sexe des anges, personne ne doute que Bruno Retailleau a tué le match. La démonstration est faite que l'électeur et le militant conservateur n'attendaient que cette formidable embellie : une droite débarrassée de ses oripeaux de gauche, fière d'elle-même mais surtout active, refusant enfin de laisser le réel insatisfaisant inchangé.
Gérald Darmanin lui-même fait feu de tout bois, aussi bien sur le droit du sol dont il souhaite une modification pour accentuer un volontarisme sans équivoque que sur la primaire pour départager les candidats macronistes en 2027. Quelles que soient ses motivations, elles n'obèrent en rien sa complémentarité exceptionnelle avec son collègue de l'Intérieur, pas davantage que son possible destin présidentiel. Il y a des ambitions moins plausibles (Le Figaro).
Ce gouvernement, dont la diversité est la force, représente au fond ce à quoi la France ne cesse d'aspirer : le dialogue démocratique plus que l'affrontement partisan ; avec un extrémisme de droite et un de gauche qui ont d'ailleurs plus à voir l'un avec l'autre qu'on ne le dit.
Je demande l'indulgence en raison de ma curiosité intempestive sur LFI et sur Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier est un chef totalitaire, aux antipodes de la morale politique du Premier ministre. Il va tout faire pour se présenter en 2027 et ils savent tous autour de lui - Alexis Corbière n'a pas mâché ses mots à ce sujet - qu'il sera largement battu au second tour par Marine Le Pen, s'il y est et si elle peut y être.
Combien de temps durera ce gouvernement... dans la diversité ? Le plus longtemps possible car il le mérite.
"Combien de temps durera ce gouvernement... dans la diversité ? Le plus longtemps possible car il le mérite." (PB)
Cela est une vision de compromis, pas une vision pour la gagne. Rien n'est sorti depuis tout ce temps, que de temps perdu !
À côté une vision totalement différente, le manche est dans la main de celui qui gère sans compromis une crise terrible. Désormais tous les feux sont au vert depuis le retour de Trump, que cela plaise ou non, mais la dernière libération n'a pas mis longtemps à tergiverser, les mots étaient forts, et aujourd'hui il n'y aura plus d'opération compte-gouttes ce sera tout ou rien.
"Gaza : Nétanyahou menace à son tour d’ouvrir «les portes de l’enfer» si «tous les otages» ne sont pas libérés" https://www.liberation.fr/international/amerique/benyamin-netanyahou-recoit-le-chef-de-la-diplomatie-americaine-en-israel-fort-du-soutien-total-de-donald-trump-20250216_6RZWUBACPNCOPMCGBDPSUJTTUU/
Cette fois-ci les dés sont jetés, le temps est compté parce qu'Israël doit connaître la réalité de ce qui se passe pour ceux qui restent otages.
La force et la stratégie du fou est toujours la même, c'est le dernier espoir de sauver tout ce qui peut l'être et ce n'est pas par hasard que Trump a annoncé le futur immobilier de cette bande de Gaza qui n'en finit pas de terreur et de soubresauts.
Le sablier est déjà retourné, ce sera tout où rien, le message est clair avec le soutien total des USA. Trump si on le suit de près ne fait rien par hasard, c'est parfois délirant mais avec le recul il bastonne c'est ce qu'il veut faire entendre, et le message va être entendu.
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2025 à 17:59
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2025 à 10:24
« Je demande l'indulgence en raison de ma curiosité intempestive sur LFI et sur Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier est un chef totalitaire, aux antipodes de la morale politique du Premier ministre. » (PB)
C'est ce qu'on appelle de la curiosité malsaine, mêlée de candeur.
Les Tartuffe de LFI nous jouent les parangons de vertu en ressortant des faits qui datent de plus de 30 ans. Les motions de censure ne marchent plus, alors on va chercher dans les poubelles de Mediapart pour faire tomber François Bayrou.
Depuis que je suis la vie politique de notre pays, je ne pense pas avoir trouvé de personnages plus fourbes, abjects et stupides que les élus de LFI.
Ces gens-là suintent la haine dans chaque mot qu’ils prononcent.
Ils me font penser à des hyènes qui puent de la gueule.
Rédigé par : Achille | 16 février 2025 à 07:44
@ Exilé | 15 février 2025 à 13:34
"Dans mon ignorance et contrairement à vous, je sais tout de même que nous vivons toujours, en plusieurs domaines, sur le système communiste spoliateur et liberticide imposé en 1945 sur ordre de Staline."
Comment ça, contrairement à moi ? Je passe mon temps à dénoncer, ici, ce que vous venez de dire. Beaucoup plus souvent que vous, et avec bien davantage d'informations et d'arguments que vous. Vous ne pouvez l'ignorer, car vous commentez régulièrement, ici, les interventions de tel ou tel. Je suis donc obligé de constater votre mauvaise foi.
Vous vous livrez ici à cette méthode russe traditionnelle qu'est le whataboutisme. Il n'est pas question de la France. Il est question de la Russie, au sujet de laquelle vous manifestez une ignorance volontaire, puisque vous ne pouvez être passé à côté des innombrables informations que j'ai diffusées ici et qui montrent sans contestation possible qu'elle a largement réinstallé le communisme sous une forme différente.
Vous avez écrit :
"Même la Russie actuelle est moins communiste que la France."
Et votre argument, maintenant, est le suivant :
"Et tandis que la République française figée dans son dogme n'a toujours pas fait repentance de ses crimes commis sous la Révolution, la Russie de l'ex-URSS a reconnu le massacre de la famille impériale qu'elle a réhabilitée et à qui elle a assuré des obsèques dignes aux restes qui ont pu être identifiés."
La Russie n'a pas "reconnu" le massacre de la famille impériale. Il n'y avait rien à reconnaître. Personne ne l'a jamais contesté.
Les funérailles du tsar Nicolas II organisées par Poutine ne changent rien au caractère communiste de la Russie actuelle. Elles ne rendent pas le peuple russe plus libre, ni ne libèrent les peuples environnants du joug impérial russe et des ambitions impériales russes.
Au contraire. La célébration du tsarisme par Poutine est bien le problème. Poutine se place dans la droite ligne de "l'âme russe", de la "Russie éternelle", qui est justement l'incarnation de la tyrannie, de la servitude, de la torture et du massacre.
Ce qui opprime les Russes, les Tatars, les Ukrainiens, les Géorgiens, les Biélorusses, les Kazakhs, les Moldaves, les Baltes, les Polonais, les Finlandais, maintenant les Français et bien d'autres, c'est bien le caractère impérial de la Russie.
Ce caractère qui remonte au moins à Ivan le Terrible (réhabilité par Poutine ! l'un des plus grands tortionnaires de masse de l'histoire ! le symbole de la barbarie, de l'arbitraire et de la cruauté !), et qui n'a fait que se transformer en communisme avec la révolution bolchevique.
Communisme qui n'a fait que se transformer en nationalisme dictatorial, militariste, impérialiste et agressif avec l'avènement de Boris Eltsine, puis de Vladimir Poutine.
C'est Eltsine qui a dit à un Bill Clinton estomaqué : donnez-nous l'Asie et l'Europe. Dans ces termes !
Et aujourd'hui, c'est l'agent du KGB Donald Trump qui aide la Russie à s'emparer de l'Europe.
L'opposition entre Eltsine et Poutine n'est qu'un truc de propagande. La continuité historique de l'impérialisme russe n'a jamais été brisée.
Dès le premier jour de son arrivée au pouvoir en 2000, Poutine s'est employé à rétablir les caractéristiques de la dictature communiste : suppression de la liberté des médias, des élections libres (chose qui avait déjà commencé sous Eltsine), de l'autonomie des régions, de l'autonomie des parlementaires, de l'indépendance de la justice...
...occupation de la grande majorité des postes-clés du pouvoir par des anciens du KGB, multiplication des organes militaro-policiers tout-puissants intérieurs et extérieurs, multiplication des lois anti-liberté d'expression, répression toujours croissante des opposants...
...explosion du nombre de prisonniers politiques, renaissance de l'internement psychiatrique pour les opposants, systématisation de la torture dans l'armée et les prisons, assassinat systématique des journalistes indépendants et des opposants (en particulier par des poisons inconnus et difficiles à détecter, pratique lancée par Lénine avec le laboratoire de la Tchéka créé à cet effet)...
...suppression de la liberté d'entreprendre par le rôle écrasant des entreprises d'État dans l'économie, par la présence de surveillants de la police politique au sein des organes de direction, par l'insécurité juridique et financière organisée des entreprises privées, par la suppression de fait du droit de propriété (tout appartient à l'État par défaut, les chefs d'entreprise ne sont que gérants de leurs biens qui peuvent leur être confisqués à tout moment)...
...réhabilitation du communisme et du stalinisme y compris par des lois interdisant leur critique, réhabilitation du pacte hitléro-stalinien (pour la première fois depuis la mort de Staline !), réhabilitation de Staline dont les bustes se multiplient à travers le pays, et qui arrive en tête des sondages de popularité...
...falsification de l'histoire dans les écoles, les médias et l'armée imposée par des dispositions législatives, persécution des associations entretenant la mémoire des victimes du stalinisme, emprisonnement de leurs dirigeants à l'aide d'accusations fabriquées...
...réactivation des activités d'espionnage, de désinformation, de mesures actives, de sabotage et d'assassinats à l'encontre de l'Occident à un niveau extraordinairement élevé, succession d'opérations militaro-subversives à l'étranger dans le but avoué d'étendre la Russie au territoire de l'ex-Union soviétique...
...guerres d'annexion et de conquête, guerre idéologique et hybride de haute intensité contre l'Occident, déclarations multiples que la quatrième guerre mondiale est déjà en cours, menaces d'invasion d'innombrables pays occidentaux, menaces de frappes nucléaires préventives...
...et j'en oublie sûrement.
Il y a une chose que la Russie n'a jamais "reconnu" : c'est le caractère infiniment maléfique du communisme. Elle n'a jamais reconnu sa responsabilité dans son instauration en Russie et dans le monde.
Elle n'a jamais fait repentance à cet égard. Elle n'a jamais procédé à la lustration du pays, c'est à dire à l'interdiction pour les responsables communistes d'occuper des fonctions de direction. Elle n'a jamais jugé ces derniers. Personne n'est allé en prison, après 1991, pour son rôle dans les crimes de l'URSS à domicile et à l'étranger.
C'est le contraire. Ce sont ces gens-là qui sont aux commandes du pays. Pas leurs enfants ou leurs petits-enfants : les hommes mêmes qui ont dirigé la machine communiste et son glaive le plus craint : le KGB. En fait, c'est l'un d'entre eux qui est le dictateur du pays, sans interruption depuis 25 ans, et qui le dirigera probablement jusqu'à sa mort.
Et il y a une autre chose que la Russie de Poutine n'a jamais reconnu : le fait que la Seconde Guerre mondiale a commencé en 1939, et non en 1941, et que Moscou est co-responsable de son déclenchement, et des massacres qui ont suivi. Y compris des massacres de Russes, dont elle se vante avec sa perversion multi-séculaire consistant à mépriser la vie humaine, y compris celle de son propre peuple.
Mais continuez à nous faire rire en prétendant que c'est la même chose (et même moins grave !) que l'absence de repentance officielle de l'État français pour des actes qui ont été perpétrés il y a plus de deux siècles par quelques milliers de personnes qui sont mortes il y a bien longtemps.
Alors que la Révolution française est l'une des périodes les plus étudiées par les historiens. Quiconque veut s'informer sur les crimes de la Terreur a l'embarras du choix entre des milliers de livres, d'articles et d'auteurs plus érudits les uns que les autres.
Terreur qui a fait infiniment moins de victimes que le communisme soviétique, sans même parler de la Chine, du Cambodge, de Cuba...
Il est parfaitement malhonnête de mettre sur le même plan la France et la Russie à cet égard. Et encore plus grotesque de prétendre que la Russie est plus libre que la France !
C'est sûrement parce que la Russie est moins communiste que la France, que près d'un million de Russes ont fui ce paradis, Putinus regnante, pour aller là où ils le pouvaient : Géorgie, Turquie, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, États-Unis...
Merci de nous indiquer combien de gens ont fui l'enfer communiste français pour s'installer en Russie.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 février 2025 à 04:14
@ Robert Marchenoir | 13 février 2025 à 00:53
Dans mon ignorance et contrairement à vous, je sais tout de même que nous vivons toujours, en plusieurs domaines, sur le système communiste spoliateur et liberticide imposé en 1945 sur ordre de Staline.
Et tandis que la République française figée dans son dogme n'a toujours pas fait repentance de ses crimes commis sous la Révolution, la Russie de l'ex-URSS a reconnu le massacre de la famille impériale qu'elle a réhabilitée et à qui elle a assuré des obsèques dignes aux restes qui ont pu être identifiés.
Rédigé par : Exilé | 15 février 2025 à 13:34
Et c'est ça qui nous représente, qui vote les lois et qui donne des leçons à la Terre entière :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/au-proc%C3%A8s-libyen-le-petit-coffre-plein-de-grosses-coupures-d-eric-woerth/ar-AA1z0pNu?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=57fda8ef12004256b3c49f4bd2e1bd51&ei=16
Que du beau linge aurait écrit un auteur de série noire. Pouah !
Rédigé par : Giuseppe | 14 février 2025 à 10:58
@ Achille | 13 février 2025 à 09:08
« Je maintiens que cette sordide affaire a pour objectif la démission de François Bayrou »
Tout le monde a bien compris cela. Tout le monde a aussi compris que Bayrou est gêné aux entournures et qu’il se défend mal.
Vous noterez que personne ne vient à son secours. Beau contre-exemple de la solidarité des ministres d’un gouvernement fier de sa diversité...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 février 2025 à 16:13
Wauquiez perdra. Il a eu le tort de ne pas prendre le marche-pied. Retailleau est dans les 76 % des Français qui le suivent. Il est connu maintenant partout en France. Wauquiez et sa "guerre des chefs" a compris mais un peu tard qu'il a loupé le coche.
Et puis une excellente nouvelle, Winston Volodymyr met l'Europe au pied du mur, il est en train de carboniser tous les stocks de pétrole du Cinglé.
Il ne lâchera rien, il attend son heure, observe Trump, mais jamais il ne passera et son peuple non plus, sur les crimes de guerre.
Voyons qui sera à ses côtés, il n'a pas assez de soldats mais aujourd'hui ils fabriquent des drones par millions.
Les absents ont toujours tort, et de Wauquiez à l'UE, tous le paieront amèrement. La victoire va toujours aux audacieux et aux courageux, Retailleau l'a bien compris.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2025 à 13:51
À la diversité imposée, je préfère pour ma part la complémentarité, la solidarité sans failles et les compétences librement choisies, donnant à l'équipe gouvernementale son indispensable cohésion et donc sa force entièrement au service de seuls objectifs clairs, définis avec précision tant en termes de résultats à atteindre que de délais pour y parvenir.
Dans le contexte politique actuel de notre pays, ces conditions ne me semblent nullement réunies. Nous évoluons en fait en terrain instable, miné, inconfortable, condamné que se trouve l'exécutif, non pas à redresser la pays, mais à tenter seulement de survivre en ce milieu hostile grâce à quelques palliatifs, là où des traitements de cheval seraient nécessaires. En fait, nous n'avons pas le sentiment qu'il y ait actuellement un pilote dans l'avion France apte à le diriger vers le bon cap.
Rédigé par : Michel Deluré | 13 février 2025 à 10:08
@ Serge HIREL | 12 février 2025 à 13:08
« De plus, à cette date, son fils Calixte était élève dans cet établissement. À l’Assemblée, il a laissé entendre que ses enfants avaient commencé à le fréquenter après les dépôts de plaintes... »
On peut quand même s’étonner que, connaissant ces faits de pédophilie, FB ait, malgré tout, mis ses enfants dans cet établissement, qui, par ailleurs, a toujours bénéficié d'une bonne réputation dans sa région.
L’hypothèse la plus probable est qu’il ait considéré ces informations comme de simples ragots et n’en ait pas tenu compte.
Ajoutons à cela que ses enfants, qui ont séjourné dans cette école pendant plusieurs années, ne lui ont pas signalé le moindre harcèlement sexuel. On peut se demander pourquoi…
Je maintiens que cette sordide affaire a pour objectif la démission de François Bayrou vu que les motions de censure sont sans effet.
Bref, une affaire comparable au "Penelopegate" qui a conduit à la chute de François Fillon.
Tout ça ne donne pas vraiment une belle image de la politique.
Rédigé par : Achille | 13 février 2025 à 09:08
Excellente interview de Bruno Retailleau dans le JDD, en effet. Idées justes et mots clairs. Il n'y a pas une once de finasserie ou de langue de bois, sauf peut-être dans sa revendication d'être gaulliste. Si l'on pouvait se débarrasser de ce totem qui sert à maquiller tant de lâchetés et de falsifications...
Il y a quantité de termes précis, dans la langue française, qui peuvent décrire les choix politiques de Retailleau. Nul besoin de recourir au gaullisme : ça ne sert à rien puisque tout le monde est "gaulliste", et ça brouille les pistes car les options les plus opposées s'abritent sous cette paresseuse bannière.
"Il existe dans le pays ce que j’appelle une majorité nationale, qui se retrouve autour de trois grands piliers : le retour de l’ordre, un travail qui paie, une école qui transmet."
On pourrait concevoir pire programme.
Au passage, je viens de me cogner à nouveau une heure d'interview de Marine Le Pen, et elle est parfaitement de mauvaise foi lorsqu'elle accuse Retailleau de bavarder sans rien faire. Les déclarations de ce dernier au JDD le montrent.
Quant à François Bayrou, je ne suis pas son action à la trace, mais je continue à penser qu'il fait souffler un courant d'air frais sur la politique française. Peut-être a-t-il bien fait de jouer sa racaille dans le bureau d'Emmanuel Macron afin de décrocher Matignon.
Les autres lideurs potentiels devraient se dépêcher de profiter de la parenthèse pour nous expliquer posément, à l'instar de Bruno Retailleau, à quelle sauce ils prévoient de nous manger.
"Je demande l'indulgence en raison de ma curiosité intempestive sur LFI et sur Jean-Luc Mélenchon." (Philippe Bilger)
Hahaha... okay, okay. Indulgence accordée.
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@ Exilé | 12 février 2025 à 21:58
"Même la Russie actuelle est moins communiste que la France."
Euh... non, c'est l'inverse. Un peu moins de proclamations aussi ignorantes que péremptoires sur la Russie et un peu plus d'étude de la question ne vous feraient pas de mal. Mais vous prenez le plus grand soin de ne jamais crever la baudruche de vos certitudes, ça dérangerait trop votre confort moral.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 février 2025 à 00:53
C'est fait, Bruno Retailleau vous a entendu, il vient de se porter candidat à la présidence des LR, ça vaut la peine de récupérer sa carte des LR après l'avoir renvoyée à Ciotti ! Du Fillon vertueux, quoi de mieux ? Je vais en relire "Faire" !
Rédigé par : Claude Luçon | 13 février 2025 à 00:03
@ Serge HIREL | 12 février 2025 à 13:08
Ce n'est pas pour défendre monsieur Bayrou mais cet établissement a toujours été connu comme une école à la discipline très sévère et aux conditions d'internat très spartiates. Je connais au moins un élève y ayant fait sa scolarité pendant plusieurs années ; il ne m'a jamais rapporté de cas de viols et attouchements, qui plus est entre élèves.
Or à croire la centaine de plaintes, c'était devenu un lupanar. Et tout ça donc avec l'acquiescement des parents. Un curé pédophile y avait été remarqué, lequel d'ailleurs s'est suicidé. La pédophilie est une chose assez fréquente dans tous les établissements scolaires publics ou privés, club sportifs et autres, mais de là à en faire une constante. Monsieur Cohn-Bendit s'en est vanté.
A contrario et je crois l'avoir déjà dit ici, ce sont les curés qui ont fait le ménage quand j'ai été victime d'attouchements tout gamin au sous-sol du foyer de l'église Saint-Germain-des-Prés qui se situait place Furstemberg dans le 6e arrondissement, en face du musée Delacroix.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 février 2025 à 23:12
@ Lucile | 12 février 2025 à 18:55
« ...si c’est Marine Le Pen avec son programme économique d’inspiration communiste qui l’emporte. »
Question communisme et même bolchevisme, nous y sommes déjà jusqu'au cou depuis 1945, avec l'aide de la « droite » elle-même.
Même la Russie actuelle est moins communiste que la France...
MLP ne fait que suivre le mouvement par obligation mais en plus modéré, en ne cherchant pas par exemple à tirer sur les paysans, les commerçants et les petites entreprises ne pouvant délocaliser.
Rédigé par : Exilé | 12 février 2025 à 21:58
Cette solidarité dans la diversité, pour précaire qu'elle soit est sans doute appréciable, mais elle consiste globalement à maintenir tant bien que mal l’existant ; on n’avance pas d’un pouce, au contraire, car chaque jour qui passe, environ mille nouveaux arrivants étrangers débarquent en France avec l’intention de s’y fixer, alors que nous savons pertinemment que ne pouvons pas les intégrer.
Aux effets pernicieux de l'immigration incontrôlée s'ajoutent les effets non moins pernicieux du déficit en progression constante. Il est sans doute impossible de faire autrement, et c'est bien là le pire.
Je suis donc frappée avant tout par la force d’inertie d'un système dont on se demande combien de temps il faudra attendre pour pouvoir le corriger de manière significative sans trop de dégâts, et quel sera le déclic qui finira par obliger le pouvoir politique à renverser la tendance. Pour l’instant, il persévère globalement dans la même direction, malgré les efforts courageux du ministre de l’Intérieur.
Le comble est de se dire qu’une fois Emmanuel Macron parti, on aura encore plus de souci à se faire si jamais le groupe islamo-compatible dirigé par Jean-Luc Mélenchon parvient au pouvoir, ou si c’est Marine Le Pen avec son programme économique d’inspiration communiste qui l’emporte. Emmanuel Macron était il y a six ans celui qui devait corriger le système et le remettre en ordre de marche. Il a créé plus de problèmes qu’il n’en a résolus.
Rédigé par : Lucile | 12 février 2025 à 18:55
Selon l’Oxford English Dictionary, la "diversité" est définie comme la pratique ou la qualité d’inclure ou d’impliquer des personnes issues d’horizons sociaux et ethniques différents et de genres, d’orientations sexuelles, etc. différents.
Si l'on s'en tient à la photo d'illustration, hommes et femmes en tenues sombre, têtes penchées absorbés dans leurs pensées, la "diversité", telle que décrite en préambule, ne saute pas aux yeux. À part Annie Genevard en manteau rouge feu, qui regarde au loin, subodorant sans doute la prochaine manif des agriculteurs jusqu'aux portes du pouvoir !
Mais je plaisantais à peine, sachant fort bien que Philippe Bilger ne faisait nullement allusion à ce "genre" ou type de diversité qui selon le dictionnaire fait l'amalgame entre des hommes et femmes (d'origine sociale ou ethniques diverses) et des personnes ayant des problèmes d'orientation sexuelle (invertis, trans, etc.) ce qui relève uniquement dans le second cas de la sphère privée...
À quand une loi sur la séparation de la vie sociale et de la vie privée pour que l'on nous fiche une bonne fois la paix avec ces histoires de sexe à longueur de temps et sur tous les registres ?
Rédigé par : Axelle D | 12 février 2025 à 17:44
Je précise ma pensée cher hôte.
Vous estimez qu'une saillie effectuée sans concertation, je pense dès lors que le fond vous convient, de la part d'un ministre, ne devrait faire l'objet d'aucune contestation d'un autre pour des raisons de solidarité.
En gros, Mme Borne pourrait affirmer qu'il est nécessaire de régulariser tous les sans-papiers dont les enfants sont scolarisés sans que M. Retailleau ne puisse l'ouvrir pour motif de solidarité gouvernementale. Je vous fiche mon billet que vous n'auriez pas le même point de vue.
Rédigé par : Jérôme | 12 février 2025 à 15:09
@ Achille | 12 février 2025 à 10:39
Dans cette affaire de Notre-Dame-de-Bétharram, Bayrou se défend aussi mal que Fillon au début du « Penelopegate ». Remuer le passé comme le fait Mediapart n’est pas élégant, mais n’est pas interdit. FB n’est pas un perdreau de l’année en politique et lorsque, devant l’Assemblée, il a nié avoir connaissance des délits commis dans cet établissement, il aurait dû se douter que Plenel en avait gardé sous le pied. La méthode des « petits pas » qui font trébucher peu à peu la personnalité visée n’est pas nouvelle...
Il n’est pas facile de croire à la version du Premier ministre. Il a été ministre de l’Éducation nationale du 7 novembre 1995 au 2 juin 1997. L’« affaire Bétharram » a éclaté au printemps 1996. Un article paru dans l’édition du 16 avril 1996 de Libé en atteste :
https://www.liberation.fr/france-archive/1996/04/16/betharram-le-lycee-fier-de-ses-chatiments-la-plainte-d-un-parent-d-eleve-contrarie-cent-cinquante-an_168615/
De plus, à cette date, son fils Calixte était élève dans cet établissement. À l’Assemblée, il a laissé entendre que ses enfants avaient commencé à le fréquenter après les dépôts de plaintes...
Autre problème : le pensionnat est situé à 10 km de son domicile de Bordères et se trouve dans sa circonscription électorale (2e circo des Pyrénées-Atlantiques). Il semble hautement improbable que la population locale, dont il se dit proche, n’ait pas parlé de ces plaintes de parents d’élèves devant lui. Quoi qu’il en soit, ministre de l’EN ou pas, son devoir d’élu local était de s’intéresser à cette affaire, ne serait-ce que pour rétablir la vérité si ces plaintes, finalement, n’étaient qu’une cabale.
Bayrou va avoir beaucoup de mal à se sortir de ce faux pas les mains propres... Il est trop tard pour qu’il puisse se dédire sans frais. Il lui reste la solution du calamiteux « Et alors ? ».
P.-S. : vous faisant l’avocat de FB, vous auriez dû éviter de mettre en lien un document qui l’accable...
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@ Giuseppe | 11 février 2025 à 21:58
« Budget : encore un fiasco fiscal à 635 millions d'euros »
On peut aussi prendre ce « fiasco fiscal » pour une bonne nouvelle. Ces 635 millions d’euros ont été mieux utilisés par leurs propriétaires que s’ils avaient été jetés dans le puits sans fond de notre déficit budgétaire...
Rédigé par : Serge HIREL | 12 février 2025 à 13:08
Le rêve du Premier ministre.
Après de longues semaines passées à méditer, échafauder, consulter, conclaver, se faire insulter, concéder, se rouler par terre, reculer, taire sa rancune, faire la synthèse des incompatibles, après ces épreuves, je devine que François Bayrou rêve de Montherlant.
Il aimerait sans doute réunir un jour prochain l'élite de Mesdames-Messieurs Ligne rouge, de les laisser s'écharper en début de séance, puis de les interrompre de la réplique du Cardinal d'Espagne :
"Vous ne m'avez pas compris... il ne s'agit pas de délibérer sur une chose à faire, mais d'approuver une chose faite."
Rédigé par : Yves | 12 février 2025 à 13:07
@ caroff | 12 février 2025 à 09:46
« Mais ils savent pertinemment que l'UE, les juges administratifs, le Conseil constitutionnel, s'évertueront à saboter leur action ! »
Le Conseil constitutionnel, qui devrait normalement protéger les Français des dérives liberticides ou anti-françaises imposées par le Pouvoir, a trop souvent hélas pris l'habitude d'aller dans son sens de façon discutable, voire d'en rajouter de son propre chef.
Et, comme il se dit que M. Macron ne serait pas insensible à l'idée de pouvoir être investi d'un troisième mandat, nous pouvons redouter qu'il puisse faire nommer à la tête du Conseil constitutionnel un homme lige par exemple en la personne de M. Ferrand.
Une fois de plus, la démocratie - ou ce qu'il en reste - ne risquerait pas de sortir grandie d'une telle manœuvre.
Rédigé par : Exilé | 12 février 2025 à 12:17
Pour la diversité des magistrats !
il est des magistrats qui critiquent la décision d'autres magistrats pour les beaux yeux de Retailleau.
L'argumentation des premiers est trop légère pour mettre en cause la décision des seconds.
Il faudrait contre-argumenter sérieusement pour être crédible ; la présidente de la juridiction a indiqué :
"Pourtant, nous ne faisons qu’appliquer la loi votée par le Parlement, qui interdit l’OQTF pour les étrangers disposant d’un titre de séjour de dix ans. Nous avons délivré une autorisation provisoire de séjour, le temps que l’affaire soit réexaminée. Notre décision ne met pas fin au dossier. La justice exerce dans un État de droit, c’est fondamental, et le juge n’est là ni pour plaire, ni pour déplaire. Lorsque les magistrats sont menacés personnellement, c’est toute la justice qui est attaquée ! Il est donc essentiel d’expliquer toujours plus notre mission".
Si cette appréciation n'est que sophistication, alors qu'on nous donne un point de vue plus engagé, plus fondé. En l'occurrence le qualificatif "sophistication" donne de l'eau au moulin de ceux qui s'en prennent directement aux magistrats, alors que c'est le parlement qui présente de graves carences.
Ce matin, Bruno Retailleau intervenait à France Inter, un magistrat l'a interpellé au sujet de Doualemn. Le ministre a été bredouillant, inconsistant. Le magistrat lui a littéralement cloué le bec. À juste raison.
Rédigé par : lucas | 12 février 2025 à 12:10
Un classement est un classement, et on ne peut pas dire que le pays joue la gagne et les premiers rôles... Quand nos médias se moquent du pays du Cinglé ou même de celui de Winston Volodymyr, ils feraient mieux de lécher avec leur langue le seuil de porte qui nous concerne.
Il est sûr que l'image du Dodu se payant un fauteuil en carbone pur au frais de la princesse doit laisser libre cours aux imaginations les plus débridées. L'éthique, la morale, le sens de l'honneur, rien n'est anodin, le trait de plume à 40 000€ environ, c'est pire encore venant d'un représentant de la nation, numéro 2 dans l'ordre hiérarchique du gouvernement. Il peut le faire, il le fait et après on s'étonne que le CEVIPOF dans sa dernière étude relève que les citoyens en arrivent à détester (c'est mon interprétation abrasive) les politiques en général et ce n'est pas fait pour s'améliorer... Allez, selon la formule consacrée, pas tous, mais ça commence à bien faire.
"La défiance des Français envers le monde politique est "à un niveau jamais mesuré", révèle le baromètre annuel du Cevipof.
Seuls 26 % des Français déclarent avoir confiance dans la politique, d'après le baromètre du Cevipof" (franceinfo)
Et on se demande pourquoi ?
https://x.com/anticor_org/status/1889237929618239567?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Rédigé par : Giuseppe | 12 février 2025 à 11:26
"Combien de temps durera ce gouvernement... dans la diversité ? Le plus longtemps possible car il le mérite." (PB)
Vu que les motions de censure ne marchent plus, les porte-flingue de LFI en sont réduit à chercher un petit scandale dans la poubelle de
Mediapart pour faire tomber François Bayrou.
Jusqu’où ces gens-là iront-ils dans l’ignominie ?
Rédigé par : Achille | 12 février 2025 à 10:39
"Combien de temps durera ce gouvernement... dans la diversité ? Le plus longtemps possible car il le mérite." (PB)
J'ai toujours la même interrogation : quelle que soit l'idéologie politique qui les sous-tend, beaucoup veulent devenir ministre et, une fois qu'ils y sont parvenus, déclarent que "c'est compliqué et qu'on ne peut rien faire".
Ainsi on a plus affaire à un assortiment de chefs de bureau que de responsables politiques !
Bayrou et son attelage hétéroclite n'ont qu'une seule ambition : échapper à la censure et durer le plus longtemps possible... pour ne rien faire !
Dans le détail on a un ministre des AE digne successeur de Séjourné dans la politique du néant, Dati préoccupée par ses punchlines et ses toilettes, Darmanin par son avenir présidentiel, Lombard attaché à maintenir une pression fiscale infernale, Pannier inaudible (tant mieux).
Seuls Retailleau (dans le verbe) et Valls sortent un peu du lot.
Mais ils savent pertinemment que l'UE, les juges administratifs, le Conseil constitutionnel, s'évertueront à saboter leur action !
Rédigé par : caroff | 12 février 2025 à 09:46
Oui, 109 milliards d'investissement supplémentaire en France, du travail pour ceux qui admettent de se secouer un peu les puces et de se défendre avec le président et ceux qu'il a réunis, face aux irresponsables qui voudraient sans contrôle confier l'éducation de nos enfants aux machines, mimes réels d'une démence virtuelle insensée.
On a le droit d'en rester aux circonvolutions autour du nombril de ses obsessions, réclamer élimination de mahométans ou de maçons pour mieux continuer à se taper dessus les uns sur les autres, on passera à côté du temps qui vient.
Rédigé par : Aliocha | 12 février 2025 à 01:07
Plug, baby, plug, et laisse la girelle voter Trump !
Rédigé par : Aliocha | 11 février 2025 à 23:21
@ Xavier NEBOUT | 11 février 2025 à 18:55
Mais où avais-je donc la tête?
Après on s'étonne : "Budget : encore un fiasco fiscal à 635 millions d'euros"
https://www.ideal-investisseur.fr/eco-politique/budget-encore-un-fiasco-fiscal-a-635-millions-deuros-30795.html
Je vous la raconte, mais c'est plus de 130 000 personnes qui travaillent aujourd'hui au sein des ministères économiques et financiers, en région et à Paris.
Et on reprend tous en choeur !
https://youtu.be/hLEIXiyxVOA?si=ean6FHoVIwgZ3vOd
Pas un rouble dans les caisses, des énarques à n'en plus pouvoir, des cabinets McKinsey à foison, des factures stratosphériques, qu'avons-nous fait au Bon Dieu pour subir de tels supplices, pour se coltiner autant d'incompétence cruelle, le compteur s'emballe aussi pour cette année, Bayrou ne sait même pas où se trouve le frein à main.
Il va falloir leur acheter à tous des voiturettes sans permis, sinon nous allons droit au mur dans peu de temps. Comment allons-nous survivre ?
Rédigé par : Giuseppe | 11 février 2025 à 21:58
Ce n'est pas l'idée d'un État qui fonctionne en respectant le droit, l'État de droit, qu'il faut changer, mais la loi, si nécessaire, qui sera appliquée car nous sommes dans un État de droit, fort heureusement. Je ne comprends pas votre obsession à affirmer qu'il faudrait changer l'État de droit. Nous sommes encadrés par des lois, les mêmes pour tous et c'est bien comme ça.
Pour Élisabeth Borne, pourquoi donc devrait-elle preuve de solidarité alors que BR n'en montre aucune ? Faire des annonces en cavalier seul c'est manquer à la concertation nécessaire.
L'IA... ça n'existe pas. Capricieux 1er nous dit qu'il va accorder 109 milliards sur le sujet. Ah bon. Il les sort d'où ? Ben, de nos poches. Et c'est lui ou le gouvernement qui s'occupent du budget.
La dissolution... décidée sur un coup de colère. Résultat nul, comme celui qui en a décidé.
Ferrand, un voyou de plus pour lequel on a été obligé de jongler avec les juges pour une prescription surprenante.
Le Morveux fait du TikTok, découvre le zinc des rades entouré de gardes du corps, nous fait un mauvais remake giscardien.
Il devrait se mettre à l'accordéon il est déjà très fort à la flûte.
Rédigé par : Jérôme | 11 février 2025 à 21:15
@ Aliocha | 11 février 2025 à 17:46
Pauvre Aliocha, dans quelle confusion de l’esprit avez-vous sombré pour en arriver à faire d’une coquille - vite repérée et réparée par Pascale - un point d’entrée vous permettant d’entamer votre sempiternelle et indigeste logorrhée sur le bonheur de vivre dans l’ère marconienne (2017 - peut-être 2027), où les bouffons l’emportent sur les géomètres, le délire se gausse de la raison et les grands maîtres de l’Intelligence Artificielle doivent s’incliner devant le créateur du Grand Chaos, étape ultime de l’œuvre éternelle de votre divinité, réduite, pour survivre encore quelque temps, à quémander du fric aux Mahométans.
Bref, en clair, vous partez en... coquilles, selon l’expression consacrée des « camarades » du Livre CGT... En fait, il me semble que le « q » est superfétatoire... destiné expressément à respecter la décence... et la charte.
« Girelles »... Je suis heureux de vous attribuer un bon point, le 3287e que j’offre depuis mon entrée en cours préparatoire... Conservez-le précieusement. Ils se font rares... Les gens n’ont plus d’humour. Il vous en reste un soupçon.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 février 2025 à 20:36
@ Giuseppe
Comment osez-vous vous étonner de la nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel ?
Il aurait un deug de droit, bon, d'accord, pour ne pas dire qu'il n'a pas été reçu en licence, mais quand même !
Il s'y connaît en combines immobilières, il est copain voire frère avec notre psychopathe qui se fait peut-être du souci pour ses casseroles, et en plus (et surtout), il est réputé franc-maçon de haut grade.
Qu'est-ce qu’il vous faut de plus ?
Vous ne voudriez quand même pas que ce soit un éminent juriste qui fasse régulièrement une retraite dans un monastère non ? Et puis quoi encore ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 février 2025 à 18:55
Il est des coquilles révélatrices !
Barnier a vu son gouvernement chuter en 1924, selon Serge Hirel.
De là à en conclure que la pensée du second date un peu, il n'y a qu'un pas qui laisserait penser que l'action dans la diversité est une modernisation essentielle du débat français qui gagnerait, comme l'a parfaitement défendu Éric Lombard, à apaiser ses archaïsmes représentés notamment par les interviewers, à l’affût de la moindre miette à offrir à toutes les girelles de France qui n'ont pour programme consensuel que la démission du président.
Rédigé par : Aliocha | 11 février 2025 à 17:46
@ Xavier NEBOUT
Quand les choses sont dites clairement on ne peut que ressentir un peu de consolation.
Nos journées sont remplies de déchirements parce que nous ne savons pas où nous allons mais à part de brèves périodes ça a toujours été le sort de nos aïeux. On pleure moins aujourd'hui la mort des enfançons, mais on soupire plus après la longévité des vieillards, heureusement achevés pas le commerce des vieux.
Les grandes compagnies sont progressivement remplacées par les gitans, sales, voleurs, destructeurs du domaine public, sans respect pour qui n'est pas de leur mafia, sans sanction, au nom des VALEURS de la République. Je n'ai jamais vu un contrôleur des impôts faire un contrôle chez des gitans, il y perdrait au moins ses roubignoles. Amoureux du cuivre et de l'étain, ils font d'incroyables mariages qu'on impose à la France entière, exactement comme si on lui crachait à la figure sur l'audiovisuel. Qui supprimera ces obscénités ? On murmure que les pouvoirs publics s'en servent comme messagers discrets, la mafia comme receleurs et la flicaille comme trouillomètre de collection. Il appert de circonstances factuelles que ces gens-là possèdent des numéros de téléphone de haute influence. Un jour, il faudra enquêter sur ce sujet, quand les haricots feront des pamplemousses.
Le budget a fait rire, tant mieux. La France ne mérite pas autre chose.
Alors, que vouloir ? Mais rien du tout, monseigneur, continuez comme ça, augmentez les taxes et impôts au niveau maximum en disant que tout gain est imposable à 100 %, que toute activité est taxable à 1000 € l'acte, comme respirer ou marcher et émettez un prélèvement obligatoire, sous forme d'emprunt, interdit par l'Europe mais qu'importe, au taux de 0.01% remboursable sur deux siècles, avec un siècle d'amortissement gratuit et appelez-la contribution démocratique. L'abstrait est quand même plus commode.
Il faut que vous compreniez, politiques ; le peuple vous vomit, se contrefiche de votre parole, vous méprise et se vautre dans les avantages que vous avez votés pour avoir des votes, oui, vote qui peut. Nous avons Baphomet, il nous manque Mahomet, mais vous employez à son avènement comme ce pitoyable professeur de faculté qui nous requiert de nous intégrer aux migrants, par "ipséité" (caractère de ce qui constitue l'unicité et la distinction absolue d'un individu par rapport à autrui). Elle devrait être ivre ce jour-là pour commettre un tel barbarisme, peut-être agrégée mais pas civilisée, seulement politique, le fond du panier.
Allez au diable, nous y sommes déjà.
Rédigé par : genau | 11 février 2025 à 17:08
Le Premier ministre Bayrou semble à l'aise dans le cadre gouvernemental présent, qui n'est que contraintes, peut-être serait-ce pour cela qu'il se donne des airs d'un second Boileau, et l'impression qu'il s'en délecte.
Mieux, qu'il s'en pomponne.
Il ne recherche aucune friture, ni donc ne la punit, d'autant plus qu'il n'a pas vraiment de ligne de conduite, son fil rouge politique n'étant qu'une resucée d'un dirigisme taxateur bien tempéré à la française, voire mou, à peine ventilé.
Tous ses ministres semblent avoir rang de vice-premier ministre, de l'Intérieur aux Outre-mer, du bunker de Bercy à la colonne Vendôme.
Difficile pour lui de leur disputer le ministère de la parole, de sortir une note plus haute, plus aigüe, face à ce chœur fidèle qui se passe les doigts dans le nez de baguette et même de chef.
On dirait même que ce sont les thèmes qui accableraient sentimentalement la société française ; immigration, crimes de sang au couteau, impôts levés, taxes non encore perçues, fuite des cerveaux, IA captée par le ridicule présidentiel, citadelles urbaines perdues, police outragée, étiage du personnel politique, etc., qui auraient choisi leur propre ministre et le lieu de leur ministère à l'aune d'une espèce de sotériologie politique bayrouenne inédite.
Rédigé par : xavier b. masset | 11 février 2025 à 16:08
Pour la diversité on peut le dire, pas besoin de chercher bien loin, une canaille de plus qui a échappé, on se demande bien pour quelle raison, sans doute pas pour la morale ni l'éthique, ni l'altruisme de servir :
"L'affaire des Mutuelles de Bretagne implique Richard Ferrand, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien directeur général des Mutuelles de Bretagne. Il a été mis en examen pour prise illégale d'intérêts en raison d'une opération immobilière litigieuse.
Soupçonné d'avoir favorisé une société civile immobilière (SCI) appartenant à sa compagne pour la location de locaux par les Mutuelles de Bretagne. L'affaire a été révélée en 2017 par Le Canard enchaîné et a conduit à une longue procédure judiciaire. En octobre 2022, la Cour de cassation a confirmé la prescription des faits, mettant ainsi fin à l'affaire".
C'est beau, c'est bien, et bientôt on va lui faire cadeau d'une rente prestigieuse, pouah ! Nous sommes un peu fous d'élire ces types, la goinfrerie rampante de beaucoup, les profiteurs de notre beau pays, ils le dévorent à petites bouchées sans jamais être rassasiés et pendant ce temps les mêmes nous demandent de les aider à passer un sale cap dans lequel ils nous ont mis jusqu'au cou. Je n'en peux plus, je ne les supporte plus, ils mériteraient une bronca de la part des populaires pour leur mettre enfin un carton rouge et être exclus définitivement des stades.
Rédigé par : Giuseppe | 11 février 2025 à 14:17
Le gouvernement Bayrou a survécu à trois motions de censure. Il survivra à la quatrième, déjà déposée par LFI, et même à la cinquième, que le PS a promise, en utilisant cette fois l’article 49-2. La belle affaire ! Depuis 1958, 84 motions de censure ont été soumises au vote des députés, mais seuls deux gouvernements sont tombés, ceux de Georges Pompidou, le 5 octobre 1962, et de Michel Barnier, le 13 décembre 2024. Ce qui relativise l’exploit du Béarnais, qui reste à la merci d’un mouvement d’humeur du RN - les sujets de désaccord ne manquent pas - et d’un nouveau changement de pied du groupe socialiste.
Faut-il rendre hommage à un chef de gouvernement qui se comporte comme un chef d’entreprise qui laisserait chacun de ses cadres gérer comme il l’entend le département dont il a la charge ? Aucune ne survit à un tel capharnaüm qui lui interdit tout progrès.
Je l’ai déjà dit, FB se conduit comme un président du Conseil de la IVe République, dont le principal objectif était de se maintenir le plus longtemps possible à Matignon, les meilleurs moyens d’y parvenir étant l’immobilisme et l’absence d’un programme contraignant ses ministres. Surtout surtout, pas de recadrages !
Il me paraît inutile de développer plus ce point de vue, conforté par les prises de paroles contradictoires des ministres les plus importants : Retailleau et Darmanin d’un côté, Borne, Lombard et Barrot de l’autre, ce dernier ne prenant ses ordres qu’à l’Élysée.
Par les temps qui courent, nous avons moins besoin d’un chef d’orchestre se refusant à coordonner ses bois, ses cuivres, ses cordes et ses percussions, au risque d’aboutir à une cacophonie, que d’un chef de commando respecté par ses hommes et se plaçant en première ligne pour donner l’assaut. Où est chez Bayrou le fameux panache qui lui plaît tant chez Henri IV ?
Deux ministres d’État semblent pouvoir satisfaire cette attente des Français : Darmanin et Retailleau. Ils ne sont pas de la même trempe. Le premier, déjà réputé beau parleur, vise avant tout la victoire personnelle, son accession au Château. Le second, propulsé récemment sous les projecteurs, recherche d’abord celle du pays et, en quelques mois, a marqué des points décisifs en parlant vrai, en désignant ses maux sans barguigner, en indiquant aussi les limites étroites qui entravent son action. Ne va-t-il pas aujourd’hui jusqu’à défendre le projet d’un référendum sur la politique migratoire, dont Macron ne veut pas ?
Mais le temps joue contre BR. À force de promettre sans pouvoir réaliser, il perdra son aura. Il joue aussi contre nous. Dans un monde qui évolue à grands pas, la France ne peut pas se permettre de rester encore plus de deux ans immobile (ou se contenter de gesticuler comme l’a fait le geek de l’Élysée au raout parisien sur l’IA).
Il est grand temps de sortir de cette inertie en retrouvant une Ve République digne de ce nom. Une nouvelle dissolution de l’Assemblée n’y suffira pas. Sa composition risque même d’être encore plus éclatée. Il faut en passer par une élection présidentielle anticipée, qui, seule, permettra de retrouver le bipartisme et d’éliminer cette « troisième voie », qui, contraire aux principes de notre Constitution, a provoqué le retour aux affaires des partis et le chaos actuel.
La question est : quand Macron comprendra-t-il que, depuis sa folle dissolution, il est devenu le principal obstacle sur la route de la France ?
Rédigé par : Serge HIREL | 11 février 2025 à 13:45
« On me pardonnera de devoir à nouveau incriminer la seule Élisabeth Borne... » (PB)
Madame Borne s'inscrit dans la lignée des ministres socialistes de l’Éducation nationale, plus préoccupés par la volonté de déconstruire la société par la corruption de la jeunesse que par le souci de lui donner de bonnes bases pour entrer dans la vie du bon pied sur des bases saines.
https://lesalonbeige.fr/education-nationale-bornee-leducation-a-la-sexualite-est-indispensable-mais-le-francais-est-optionnel/
« Pour l’Éducation nationale, l’éducation à la sexualité et à la théorie du genre est “indispensable”. Élisabeth Borne défend ce programme, alors que les États-Unis sortent de l’idéologie du genre et respectent la science en affirmant qu’il n’y a que 2 sexes : homme et femme. Ainsi, la notion d’identité de genre, “qui figure dans le Code pénal, qui réprime les discriminations en fonction de son sexe, de son identité de genre ou de son orientation sexuelle“, figure dans les programmes “à partir du lycée“, a confirmé Élisabeth Borne. »
Bref, l'important n'est pas que la jeunesse sache lire, écrire, compter et réfléchir mais qu'elle n'ignore rien des turpitudes pas toujours de son âge sorties de cerveaux malades.
Rédigé par : Exilé | 11 février 2025 à 13:14
Ce gouvernement, dont la diversité est la force, représente au fond ce à quoi la France ne cesse d'aspirer : le dialogue démocratique plus que l'affrontement partisan ; avec un extrémisme de droite et un de gauche qui ont d'ailleurs plus à voir l'un avec l'autre qu'on ne le dit. (PB)
Et pourtant :
"Lassés d’une démocratie qui ne fonctionne plus, les citoyens français placent les responsables politiques au banc des accusés.
Seules 23 % des personnes interrogées dans la dernière vague du baromètre de la confiance politique du Cevipof, publiée le 11 février, ont confiance dans le gouvernement de François Bayrou. Ils ne sont que 28 % à considérer que la démocratie fonctionne bien".
https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/02/11/lasses-de-la-situation-les-francais-mettent-les-responsables-politiques-au-banc-des-accuses_6541309_823448.html
La France dégringole au classement de Transparency International sur la corruption
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/la-france-degringole-au-classement-de-transparency-international-sur-la-corruption-20250211_56EK7SBAHBCZJAWZBTH2WVCT7Q/
Comme le dit si bien Xavier NEBOUT :
"Ah oui, bravo ! Il a réussi à faire adopter le budget. Avec 40 milliards de dépenses supplémentaires au lieu de les baisser. L'exploit ! Les socialistes n'auraient pas fait mieux !"
En bref, à mi-parcours de son deuxième lamentable quinquennat, notre psychopathe pervers rêve encore d’en faire un troisième en plaçant Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel… alors que 77 % de la population n'attend plus qu'impatiemment la fin de Macronéron.
Rédigé par : Ugo | 11 février 2025 à 12:53
@ Giuseppe | 11 février 2025 à 09:58
Ce lien résume bien la situation actuelle. C'était pourtant il y a fort longtemps.
https://x.com/SaintMontjoie/status/1889030573781639327?mx=2
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 février 2025 à 11:20
Je ne sais si le gouvernement mérite de durer le plus longtemps possible mais notre pays mérite bien de le garder longtemps. Une pause dans le tohu-bohu de ces derniers mois et une conduite apaisée des affaires de l'État.
Bien entendu, Bayrou n'a encore rien réglé quant au fond des graves difficultés qui sont le résultat de la conduite incohérente des années Macron mais, depuis sa nomination, il n'a guère eu le loisir d'étudier les questions de fond. Les budgets ont occupé ses journées. Accordons-lui le temps de proposer des remèdes sérieux.
Soyons raisonnables. Ce ne sont pas les invectives proférées par certains commentateurs spécialisés qui apportent quoi que ce soit au débat.
Rédigé par : Solon | 11 février 2025 à 10:47
Enfin il faut être un peu ratatiné du bulbe pour se rendre compte que tout ce cirque n'a mené à rien. Si ce n'est mettre sous les lampions grâce à cette dissolution l'état actuel du pays. Cette dissolution a été bénéfique, Bayrou n'a rien résolu, au bout du compte la dette sera toujours aussi prégnante et catastrophique. Regardez les prix à la consommation, regardez le coût de construction pour un particulier... En fait rien n'a changé.
Par contre il faut le reconnaître, deux politiques ont émergé, Retailleau et Darmanin, ils ont eu raison de monter en marche, les absent ont toujours tort.
Et c'est là que l'on se rend compte qu'élire une majorité est une condition nécessaire mais pas suffisante, il faut un boss, un chef, un courageux, un qui vient pour disputer, trancher dans le vif, reconstruire. Wauquiez est cuit, Bayrou n'a servi à rien puisque rien n'a avancé, ce n'est pas de sa faute, une partie des députés était lasse, une partie du public entrepreneurs compris en avait ras la casquette de cette vie politique en désordre.
Tout reste à faire, les caisses sont vides, vivement les prochaines élections pour enfin savoir si le pays a changé ou si les tuyaux sont toujours bouchés.
Nous ne sommes pas exigeants, et se satisfaire d'un haut-Commissaire au plan, planplan est bien la marque que le pays est malade économiquement donc socialement. Et transformer un match nul en victoire c'est se satisfaire de peu et surtout cela ne permet pas d'accéder aux qualifications directes et les matchs de poule sont bientôt terminés.
Ceux qui n'y étaient pas seront battus, le FN/RN ne gagnera pas au bout, à vouloir se cacher surtout économiquement, pas de bonus positif non plus, ce qui les perdra au goal-average.
Rédigé par : Giuseppe | 11 février 2025 à 09:58
« Le Premier ministre François Bayrou est parvenu à faire adopter, malgré trois motions de censure rejetées, le budget et il a réussi là où beaucoup prévoyaient ou espéraient le pire. » (PB)
Eh oui, malgré trois 49.3 le gouvernement n’est pas tombé.
Est-ce le fait que François Bayrou est plus habile que son prédécesseur Michel Barnier ou bien est-ce plutôt parce que les partis d’opposition, à savoir le PS, LR et le RN ont compris qu’il ne fallait surtout pas suivre les recommandations de LFI qui distribue ses motions de censure à tour de bras ?
Je pencherais plutôt pour la seconde hypothèse.
Nous avons eu un aperçu du langage machiavélique de LFI avec "son coordinateur national" Manuel Bompard, lors de son entretien dans le Grand Rendez-vous (CNews)
En fait ses esquives me font un peu penser à Georges Marchais dont tout le monde se souvient de sa célèbre réplique à Alain Duhamel : « C'est peut-être pas votre question mais c'est ma réponse ! »
Avec Bompard c’est pareil, sauf qu’il est beaucoup moins drôle.
Rédigé par : Achille | 11 février 2025 à 08:06
Cette ode à la diversité cache mal une réalité moins reluisante, la concurrence qui va s’accentuer au fur et à mesure que l’échéance de l’élection présidentielle se rapproche entre les différents prétendants de la droite à la fonction suprême, chacun essayant de prendre l’avantage sur ses rivaux.
Philippe Bilger nous dit : « Cette conception de la vie collective au sein de son gouvernement a toujours été une ligne de conduite de François Bayrou. Ce qui lui fait peur, dans quelque structure que ce soit, est le faux unanimisme, le consensus artificiel parce qu'imposé plutôt que créé par le concert d'esprits indépendants et conscients de leurs responsabilités ».
Cette affirmation est contredite par l’histoire des relations politiques de François Bayrou qui n’a cessé de se fâcher avec ses compagnons de route et ses alliés.
En fait ce billet est l’illustration de la célèbre formule « faire contre mauvaise fortune bon coeur ».
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 11 février 2025 à 07:41
Ah oui, bravo ! Il a réussi à faire adopter le budget.
Avec 40 milliards de dépenses supplémentaires au lieu de les baisser.
L'exploit ! Les socialistes n'auraient pas fait mieux !
Quant à Retailleau et Darmanin, ah comme ils parlent bien...
Mais avec combien de places de prison de plus pour caser les fameux multirécidivistes ??
Avec quelles réductions de subventions aux associations qui organisent l'invasion comme l'illustre Ordre de Malte aux basques du Pape catastrophe ?
Rien ! Du vent et toujours du vent. Le vent, c'est pas cher et ça rapporte ; on reste ministre...
Et de son côté, notre psychopathe international a fait son numéro de guignol ...
On n'entreprend plus, on ne construit plus, on n'embauche plus.
Mais pourquoi sommes-nous gouvernés par des fous qui amènent notre pays à la ruine ?
Parce que s'il y a bien longtemps comme peut-être encore dans les profondeurs de l'Amazonie, du temps où l'intelligence s'exerçait dans la vision des auras, les anciens choisissaient le meilleur d'entre eux pour être le chef de la tribu, il ne venait alors pas à l'idée de chercher à être l'élu - seul un fou y aurait songé en se déterminant comme le meilleur.
Et puis est venue la démocratie que détestait Platon, le temps des fous qui se proclament les meilleurs, avec l'obsession inconsciente des honneurs qui les rend encore plus fous.
À l'apogée de notre civilisation, au XIIe siècle, le seigneur de nos campagnes devait envier le confort du paysan vivant au chaud près de ses bêtes, envier ses réunions de presque tous les soirs les un chez les autres à tour de rôle, devant le feu, à chanter, raconter histoires et légendes et blaguer.
Le seigneur avait hérité de la charge d'être chef ; il en répondait devant Dieu et le roi - symbole du père originel de la nation.
Voici venue la fin du seul pays au monde à avoir voté la mort de son roi, avec un fou à sa tête, un plouc au gouvernement, une canaille au sommet de sa justice, une Église dont on n'entend même plus parler, et le flot des africains musulmans qui s'apprêtent à en prendre possession.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 février 2025 à 07:39