La cérémonie des César a eu lieu dans la soirée du 1er mars et on fêtait son cinquantième anniversaire.
Par rapport à beaucoup de ses devancières, elle a été réussie, relativement sobre et, sur le plan idéologique, on n'a eu droit qu'au propos militant d'un syndicaliste avant le spectacle, au déchaînement partisan du réalisateur de l'excellent "La Ferme des Bertrand" et à une allusion légère de Josiane Balasko.
On a évidemment connu bien pire. Ce qui s'est déroulé à Paris n'est pas tombé dans le ridicule comme par exemple à Bruxelles où Charline Vanhoenacker a tenté en vain de faire rire un public avec une diatribe anti-RN ratée.
Aussi la pensée d'Albert Camus qui m'inspire ce billet - citée par Vincent Duclert dans un article du Monde - se rapporte en général à toutes ces interventions publiques, médiatiques, d'artistes venant déclamer leurs convictions, toujours de gauche, avec une constance qui n'est animée que par la plus ou moins grande violence de leur phrasé.
Albert Camus affirmait dans son discours au banquet de son prix Nobel : "...les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s’obligent à comprendre au lieu de juger. Et s’ils ont un parti à prendre en ce monde ce ne peut être que celui d’une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne règnera plus le juge, mais le créateur, qu’il soit travailleur ou intellectuel".
Le juge est fondamental dans une société pour, grâce au droit, la pacifier, répondre aux attentes citoyennes, trancher les conflits, défendre les victimes et sanctionner les coupables.
Mais on comprend bien la manière dont Camus, en usant de ce terme, cherche à discréditer les faux artistes qui politisent, dévoient leur art, stigmatisent, sont intolérants, se posent en "juges", voire en justiciers et qui, au lieu de dialoguer, d'expliquer et de "comprendre", apposent sur l'infinie diversité de la vie et des idées, la chape de plomb de leur idéologie.
Parce que, bien sûr, il faut être de gauche qui est précisément la propension à juger, à départager le bon et le mauvais côté et à mettre l'art entre parenthèses puisque ce dernier est complexité, ambiguïté, profondeur, force du langage, respect de l'autre.
AC, louant les "vrais artistes", ceux qui créent, qui jouent et cherchent avec leur âme singulière à offrir de l'universel, n'aurait pas vu dans les César son rêve de théâtre, son exigence d'humanité et son sens de la fête.
Mais il n'aurait pas été homme à juger, pire, à condamner. Grand écrivain, véritable artiste, il se contentait de comprendre.
On ne l'oublie pas.
@ Michel Deluré | 06 mars 2025 à 17:29
« En effet, il se murmure que Trump envisagerait, après le Groenland, d'annexer la France et, informé de cet épineux dossier de l'A69, arrêterait alors un plan radical similaire à celui proposé pour Gaza, à savoir le déplacement pur et simple, manu militari, des populations constituant la faune sauvage sur un territoire voisin à définir ! »
Voilà une idée qu'elle est bonne !
Par exemple, pour résoudre le problème de narcotrafic à Marseille, on rase les quartiers nord, on végétalise la zone, on transfère la population dans le XVIe arrondissement de Paris, enfin on envoie les riches ou supposés tels dans les rizières pour leur apprendre les vertus d'une vie simple et du travail manuel au grand air...
Ah ! On me souffle dans l'oreillette que ce plan est déjà partiellement en cours d'exécution.
Dommage, moi qui commençais à me prendre pour un génie...
Rédigé par : Exilé | 06 mars 2025 à 19:56
@ Achille 03/03/25 07:26
@ Tipaza 06/03/25 09:18
S'agissant de la décision de justice ubuesque relative à l'arrêt du chantier de l'A69, ne vous affolez pas, une solution se profile. En effet, il se murmure que Trump envisagerait, après le Groenland, d'annexer la France et, informé de cet épineux dossier de l'A69, arrêterait alors un plan radical similaire à celui proposé pour Gaza, à savoir le déplacement pur et simple, manu militari, des populations constituant la faune sauvage sur un territoire voisin à définir ! Et cela fera jurisprudence.
Rédigé par : Michel Deluré | 06 mars 2025 à 17:29
Les « artistes » sont des citoyens comme les autres. Ils ont le droit d’exprimer leurs convictions. Mais, comme les autres, sans plus. Autrement dit, hors du champ professionnel, cérémonies d’auto-congratulations comprises. Imagine-t-on le garçon d’ascenseur tenir meeting tous les matins à la cafétéria et, devant ses collègues venus là pour se détendre, s’en prendre au patron qui, selon lui, par essence, est un voyou ?
Je dis bien « artistes » dans le sens moderne du terme, c’est-à-dire ces gens qui sont payés pour dire ou chanter l’œuvre d’un autre - avec plus ou moins de talent - ou pour jouer un personnage dans un film ou une série TV qui leur offrira une visibilité due plus à la qualité du produit qu’à eux-mêmes. Ce ne sont que des voix. Des pantins, allais-je écrire... en oubliant le respect dû aux marionnettistes.
Il en va tout autrement des « créateurs » qui, eux, proposent ce que leur esprit a conçu. Eux participent au premier rang aux mouvements des sociétés et, à ce titre, ont une place particulière dans celles-ci. Les écrivains en tête.
Charles Péguy, Paul Claudel, André Malraux, Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Jean d’Ormesson, Marguerite Yourcenar, Michel Houellebecq et Sylvain Tesson aujourd’hui, ainsi que tous leurs confrères et consœurs, ont été ou sont, chacun à leur manière, des lanceurs d’alerte et des boussoles pour leurs contemporains et, souvent, les générations futures.
De même, tout en s’exprimant avec d’autres moyens que la plume, compositeurs, sculpteurs, peintres, graffeurs et artisans d’art apportent un message qui dit ce qu’est et où va notre civilisation. Compresser des tôles mises au rebut et en faire un objet d’art n’est pas anodin dans une fin de siècle où le gaspillage était roi...
Mais, parce qu’on a un nom, une robe à paillettes et un micro, s’en prendre à la ministre de la Culture devant les caméras et un public largement complice n’est que le comportement malsain d’une Madame Sans-Gêne... et sans importance.
Ceci dit, on a échappé à pire... Un déshabillage encore plus glauque que celui qu’une « artiste », se disant symboliser « la Culture mise à poil », avait infligé, voici quatre ans, à des millions de téléspectateurs... qui la croyaient gendarme.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 mars 2025 à 14:29
Ce n’est pas parce que l’on admire un auteur que l’on doit prendre tout ce qu’il a dit pour du petit lait.
Quant aux manifestations diverses des cultureurs, comme l’on disait en ancien français, de la culture, tout cela fort heureusement tombera rapidement dans l’oubli. Il faut beaucoup de déchets pour qu’émerge de la terre ingrate un diamant.
Rédigé par : Jean sans terre | 06 mars 2025 à 13:59
« Le juge est fondamental dans une société pour, grâce au droit, la pacifier, répondre aux attentes citoyennes, trancher les conflits, défendre les victimes et sanctionner les coupables. » (PB)
De nombreux cas d'école viennent infirmer cette proposition.
Prenons par exemple le qualificatif inviolable (Dictionnaire de l'Académie) :
« Que l’on ne doit jamais enfreindre, auquel on ne doit jamais attenter. Le serment est inviolable. Un secret inviolable. Asile inviolable. Selon la Déclaration des droits de l’homme, la propriété est un droit inviolable et sacré ».
De même, pour l'adjectif sacré :
« Qui est digne de la plus grande révérence ; intangible, qui ne saurait être enfreint. Loi sacrée. Droits, devoirs sacrés ». « Amour sacré de la patrie », vers de La Marseillaise. « Le secret médical est une chose sacrée. Il n’y a rien de sacré à ses yeux. Par exagération. Sa promenade matinale est sacrée pour lui. »
Et pourtant, en pratique dans les affaires de squat, ce droit de propriété « inviolable et sacré » est généralement allègrement violé sans scrupules avec la complicité de juges qui se moquent éperdument de ce qui est sacré...
Alors pouvons-nous encore faire confiance au Régime, à son droit, et à ses juges ?
Puisque nous évoquons Camus :
« Mal nommer les choses c’est ajouter encore au désordre du monde ». Cette phrase, que l’on attribue à Albert Camus, provient en réalité d’un de ses exégètes. Dans « L’Homme révolté », le prix Nobel de littérature a plus précisément écrit : « [Il faut] s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel ».
https://www.letemps.ch/opinions/lusage-mots?srsltid=AfmBOoqO61cO4LWju2lQ5yxn8ZKliT6-qb9KsBSmEtUEq36AD-Gfa-iV
Rédigé par : Exilé | 06 mars 2025 à 11:46
Que Marc Ghinsberg me permette de compléter sa complétion, par ce qui précède sa citation :
"L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous."
file:///C:/Users/New%20PC/Downloads/1+Camus_Discours_de_Suede_1957-1.pdf
Alors, la France saura-t-elle retrouver ce qui lui permit de se redresser après le désastre, l'union de ceux qui acceptèrent leur différence pour accéder à ce qu'un général visionnaire inventait et tirait de l'histoire du pays qui, en tuant son roi, répétait l'outrage qui encore aujourd'hui leurre les opinions et enferme la signification de cette vérité si humble et si universelle : le roi est cette personne humaine sacrifiée sur une croix, image de la violence des humains qui ordonne désormais toute conception de la divinité, espérance du seul ordre à même d'en réguler l'orgueilleux désordre, la charité qui sut déjà mener notre si beau pays à partager, quand l'histoire l'a réclamée, la réconciliation des ennemis :
https://www.youtube.com/watch?v=dq3Gy7lGP7k
C'est cela que nous incarnons, forts de tous les textes de la littérature mondiale, sacrée ou profane, prenons donc bien conscience que ce que nous représentons, dotés de l'arme ultime, est à la pointe de ce qui jamais ne dominera mais toujours saura partager, la seule pierre véritable sur laquelle il est possible de cheminer : notre réalité.
Vive la France.
Rédigé par : Aliocha | 06 mars 2025 à 10:55
Je n'attends pas du véritable artiste, du créateur, qu'il soit un directeur de conscience, qu'il s'érige en donneur de leçons et en juge, mais bien avant tout qu'il me procure du plaisir, qu'il suscite en moi de l'émotion. L'artiste doit être fidèle à l'esprit de Molière pour qui « la seule règle est de plaire ».
Je n'attends pas de l'artiste qu'il se distingue par son aptitude à la polémique, par sa propension à vouloir imposer les convictions, les idéologies qui sont les siennes mais qu'il excelle dans l'expression de son art au point de s'élever en ce domaine au rang d'exception.
Qu'il essaye avant tout de tendre vers ce que Hegel pensait être l'objectif de l'art : « Éveiller l'âme : tel est, dit-on, le but final de l'art, tel est l'effet qu'il doit chercher à obtenir. »
Rédigé par : Michel Deluré | 06 mars 2025 à 10:00
@ Achille | 06 mars 2025 à 07:26
Cher Achille, au fil des jours et de vos commentaires, vous me décevez en bien, comme disent les Suisses.
Aujourd'hui vous prenez conscience de la politisation des juges et de la capacité de nuisance qui va avec.
Pour abonder dans votre sens de façon concrète, je vous signale qu'il fait un vent d'autan de 70 km/h environ, dans la région, avec de fortes rafales au-delà.
Ce serait une bonne idée d'obliger les écolos et autres juristes patentés, partisans de l'arrêt de l'A69, de parcourir la distance Toulouse-Castres à vélo. ;-)
Même en voiture ce n'est pas commode actuellement.
L'affaire Nahel est un vrai scandale.
Et puisqu'on parle de Toulouse, on peut dire qu'il s'agit d'une erreur judiciaire du même ordre que l'affaire Calas, mais inversée.
Calas avait été condamné à mort et exécuté dans des conditions horribles, alors qu'il était innocent de la mort de son fils.
Le policier qui a tué Nahel ne mérite pas pareille mise en accusation pour meurtre.
Dans les deux cas il s'agit d'une police politique.
L'une au service du Roi, dans le cadre de la lutte contre le protestantisme et l'autre au service de la doxa woke diversitaire, contre un service d'ordre jugé trop dur, quoi qu'il fasse contre des délinquants n'hésitant pas à user d'une force par les armes, qui est contestée au service d'ordre.
Rédigé par : Tipaza | 06 mars 2025 à 09:18
Qu'on s'en est trouvé un chouette de César, nous, avec notre psychopathe international.
Jamais une seule personne n’aura fait autant de mal à notre pays.
À lui seul, rien qu'en parlant à tort et à travers, il nous a fait virer de l'Afrique, Algérie comprise, pour ce qu'il pouvait encore être fait, au profit de la Russie.
Il aura doublé l'invasion africaine, il va doubler la dette, il a rendu le pays ingouvernable, fait dégringoler la morale publique, et voilà maintenant qu'il voudrait nous faire faire la guerre à la Russie en nous chantant que la patrie est en danger.
Dupont-Aignan demande s'il ne faudrait pas le destituer.
Bien sûr qu'il faudrait le destituer. N'importe quel abruti ne fera pas pire.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 mars 2025 à 08:37
« Le juge est fondamental dans une société pour, grâce au droit, la pacifier, répondre aux attentes citoyennes, trancher les conflits, défendre les victimes et sanctionner les coupables.» (PB)
En ce moment deux affaires laissent planer quelques interrogations sur la façon dont les juges pacifient la société, tranchent les conflits, défendent les victimes et sanctionnent les coupables, il s’agit des affaires Nahel et de l’autoroute 69.
- Concernant l’affaire Nahel, je laisse la parole à l’avocat G-WGoldnadel qui donne sa version des faits en présence de notre hôte qui ne le désapprouve pas.
- Concernant l’autoroute A69, on peut s’étonner que la Justice prenne la décision d’arrêter le chantier alors que celui-ci est presque achevé, au grand dam de la majorité des élus et de la population qui désiraient ardemment cette autoroute, et après que des centaines de millions ont déjà été dépensés.
Ce n’est pas vraiment l’idée que l’on peut se faire d’une Justice pacificatrice et je pense que Camus qui a dit "Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère" serait de cet avis, même si le contexte est très différent.
Rédigé par : Achille | 06 mars 2025 à 07:26
Camus n’aurait pas aimé les César de 2025 pour les raisons invoquées par Philippe Bilger. Toutefois, Camus était un homme en accord avec son temps, les exigences du marché du livre et plus généralement celles du divertissement.
Camus savait très bien écrire, il a mis sa plume au service de son éditeur toujours pressé, ils en sont morts.
Camus est connu partout dans le monde pour son livre "L’Étranger". Alors que des Européens étaient quotidiennement égorgés par des fanatiques, il a choisi de raconter une tragédie aristotélicienne transposée sous le soleil de l’Afrique du Nord. Pour le monde entier, la thèse du méchant Blanc est validée.
Cette posture marketing est actuellement obligatoire afin de bénéficier des subventions. Ainsi fonctionne l’industrie du divertissement pour toucher un public ciblé.
Rédigé par : Vamonos | 06 mars 2025 à 01:52
Je pense que le créateur n'est au service de rien d'autre que de son inspiration. Eh oui ! Le monde l'interpelle, lui qui y est en principe ouvert comme le chamane aux esprits*.
Alors rencontrant des malheureux, il se peut que son art les aide, mais un véritable artiste fera passer l'art avant tout. Pas de pieux mensonges, de ménagement !
Les affiliations politiques, religieuses, familiales et autres ? Classement vertical, les muses ne se donnent pas à ceux qui ne leur cèdent rien, de cette façon et de milles autres.
Du travail, une ouverture à tout ce qui peut inspirer et brûler ses vaisseaux : l'art est une expédition viking parfois solitaire, on rame, on échange, on combat, et on explore jusque dans les brumes.
*À supposer qu'ils existent mais les sociétés à chamanes le croient, et je n'ai pas de raison de douter que le chamane en soit aussi imbu que chacun de sa spécialité. Le chamane s'expose plus que quiconque au monde, avec les forces dangereuses qu'il est censé abriter.
L'artiste, lui, n'a "qu'à" exprimer le monde, si possible sous une forme belle.
Eh bien, cela expose, et si la beauté de l'art ne plonge pas tout le monde dans le syndrome de Stendhal, la création a ses traversées du désert et ses ivresses.
Rédigé par : Lodi | 05 mars 2025 à 13:18
« Le juge est fondamental dans une société pour, grâce au droit, la pacifier, répondre aux attentes citoyennes, trancher les conflits, défendre les victimes et sanctionner les coupables. » (PB)
M. Bilger, franchement vous y croyez encore à cette fable ? Êtes-vous sérieux ? Vous savez bien que toute la justice, je dis bien toute, est politisée à l'extrême, gauche de préférence alliée à Macron, tous les faits divers et les jugements qui en découlent le prouvent, n'importe quel crétin idiot du village peut s'en rendre compte, je ne fais pas de liste, le dernier verdict sur l'affaire Nahel a fait plier de rire l'opinion publique et mis en folie furieuse toute la police.
Nous glissons lentement et sûrement vers une dictature d'interdiction de penser différemment que celle imposée par la pouvoir : ARCOM, parquet aux ordres, conseil d'Êtat, Sénat, LDH, défenseur des droits, tribunaux administratifs, menaces d'émeutes gauchistes, tous participent à cet ordre nouveau de fichages, censures, menaces d'extrêmes judiciarisations des opposants, intimidations, contrôles fiscaux, scandales organisés sans preuves en toute légalité, etc.
M. Bilger, si vous êtes sérieux "je vous demande de vous arrêter !", reprenez-vous, sortez de votre torpeur momentanée, on vous aime trop pour ne pas y voir une provoc déguisée.
Je préfère le commentaire ci-dessous criant de vérité :
"En théorie peut-être, mais ce n'est pas du tout le cas dans la France actuelle où le droit est tordu par le Législateur aidé dans cette triste besogne par le Conseil constitutionnel lui-même pour opprimer les Français."
Rédigé par : sylvain | 05 mars 2025 à 10:28
Les premiers artistes ont créé les premiers objets, outils ou vêtements, avec une notion de "beau", puis les premières mélopées en rapport avec la magie.
Les premières créations uniquement artistiques, les dessins pariétaux, autour d'une cinquantaine de milliers d'années.
La création artistique, même soumise aux lois de l'harmonie, n'est pas raisonnée, elle découle du verbe qui précède la pensée.
L'artiste vit de ce qu'on lui donne en remerciement des appels de l'Esprit qu'il a provoqués.
Le gaucho de l'art, lui, estime avoir le droit d'être payé à se croire un artiste et de pourrir la vie de ceux qui subissent les déchets de la pensée au prétexte de les faire réfléchir à ce qu'est un déchet.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 mars 2025 à 10:23
« Le juge est fondamental dans une société pour, grâce au droit, la pacifier, répondre aux attentes citoyennes, trancher les conflits, défendre les victimes et sanctionner les coupables. » (PB)
En théorie peut-être, mais ce n'est pas du tout le cas dans la France actuelle où le droit est tordu par le Législateur aidé dans cette triste besogne par le Conseil constitutionnel lui-même pour opprimer les Français.
Rédigé par : Exilé | 05 mars 2025 à 09:42
Qu’il me soit permis de compléter la citation d’Albert Camus :
« C'est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'obligent à comprendre au lieu de juger. Et, s'ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d'une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu'il soit travailleur ou intellectuel.
Le rôle de l'écrivain, du même coup, ne se sépare pas de devoirs difficiles. Par définition, il ne peut se mettre aujourd'hui au service de ceux qui font l'histoire : il est au service de ceux qui la subissent. »
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 05 mars 2025 à 07:52