Un jour j'ai caressé l'idée d'écrire un livre qui, d'hier à aujourd'hui, de la cour d'assises à la cour médiatique, aurait cherché à montrer les ressemblances entre ces deux univers, en tout cas pour les dispositions et les qualités qu'ils requièrent.
Je l'ai abandonnée parce que mon souffle, s'il m'a permis d'écrire "MeTooMuch ?" chez Héliopoles, m'aurait sans doute rendu fastidieux un exercice plus long, plus classique. Et heureusement mon blog est là pour me permettre de ne pas tout à fait abandonner une inspiration initiale !
Avant d'aborder les similitudes, il y a une différence fondamentale qui tient au pouvoir qu'a un avocat général aux assises, à une parole qui n'est pas limitée quand elle arrive à son tour et, plus généralement, à l'influence décisive qu'il a le plus souvent sur un jury populaire en matière criminelle. Avec dans les affaires ayant suscité une intense médiatisation, mon obsession de ne rien céder au personnage mais tout au professionnel.
La cour médiatique, elle, apprend l'humilité et peut engendrer de la frustration.
Une autre distinction pourrait être relevée qui opposerait les arrêts de la cour d'assises à l'absence de jugement de la cour médiatique. Mais celle-ci en réalité, sur un autre mode en prononce. Elle décrète, s'interroge, débat, approuve, dénonce, stigmatise ou loue, édicte des appréciations. Appose sur la réalité, sous toutes ses formes, des regards contrastés.
Pour l'essentiel il me semble que je n'ai pas été obligé d'abandonner, dans la cour médiatique, les qualités qu'on me prêtait à la cour d'assises et l'indépendance dont j'avais besoin et que j'ai toujours voulu sauvegarder.
Au contraire, à partir du moment où on accepte de retenir qu'à l'exception des réquisitions de condamnation ou d'acquittement, l'oralité des débats et la confrontation médiatique imposent les mêmes vertus, la même curiosité, une écoute similaire, une compréhension de l'autre équivalente, une détestation identique du sommaire et le même esprit de liberté, on consentira à admettre la validité du rapprochement que j'opère.
On pourrait pousser plus loin encore l'analyse. Comme il y a des présidents de cour d'assises remarquables et d'autres qu'on subit - comme avocat de tous les citoyens selon la définition que je donnais de mon rôle d'accusateur public, j'ai connu ces deux catégories -, il y a des animateurs et des chroniqueurs, dans la cour médiatique, avec lesquels on a plus ou moins d'affinités, qui vous stimulent ou parfois non...
Je n'arrivais jamais en cour d'assises, quelle que soit la gravité des crimes à juger, sans vouloir offrir à toutes les parties au procès le meilleur humain et professionnel de moi-même, pour obtenir d'elles le plus de vérité possible. Il me semble que dans la cour médiatique, avec ce concert d'opinions et de convictions qu'est un débat, il ne peut y avoir de réussite sans équité et sans bienveillance de la part de ceux qui ont la charge d'être les "accoucheurs" de la réflexion des autres.
J'ai pu le constater sur mon blog et dans "Bilger les soumet à la question" sur Fréquence Protestante. Le meilleur moyen, paradoxalement, pour favoriser une concision à laquelle on tient est de ne pas interrompre et de ne pas enjoindre. Miraculeusement, alors, le verbe non contraint trouve son bon rythme et sa juste mesure. L'inverse le fait se dilater jusqu'à l'ennui.
Quand s'est accrochée dans ma tête cette envie d'évoquer mon trajet de la cour d'assises à la cour médiatique, je n'étais pas sûr de sa pertinence.
J'espère que ce billet prouvera que j'avais tort.
@ Exilé | 18 mars 2025 à 21:07
Il semble que vous soyez mortellement vexé de la réfutation que j'ai faite de votre ridicule éloge du gouvernement russe, dont le seul argument consistait à énumérer les noms et fonctions de certains de ses membres.
Tout en réussissant à vous tromper sur la fonction de Dmitri Medvedev, l'un des plus connus : on se demande dans quelle poubelle de désinformation faisant votre ordinaire vous avez copié-collé cette liste...
"Vous semblez découvrir Robert M. quand il pique sa crise, il lui faut absolument une tête de Turc pour passer ses nerfs, comme par exemple le premier participant qui selon lui se rendrait coupable d'hérésie par rapport au Dogme dont il serait le gardien."
Aucun fait, aucun argument. Dès que le mensonge des poutinistes est dévoilé, ils n'ont plus que l'attaque personnelle dans leur besace.
C'est vous qui professez un Dogme ici (toujours mettre une majuscule quand on n'a aucun argument, les cuistres pensent que c'est plus convaincant).
"Et si jamais vous avez le tort de le contredire il vous traitera en toute fraternité (?) d'ignorant."
Mais vous êtes un ignorant. Je viens de le démontrer, et vous êtes dans l'incapacité de me contredire. Quand je dis ignorant (je me répète), je retiens l'hypothèse la plus indulgente à votre égard. Le terme exact est celui de menteur. Votre "ignorance" est volontaire. La preuve : lorsqu'on vous la démontre, vous vous réfugiez dans l'insulte.
Je ne vois pas de quelle fraternité vous vous réclamez. Je n'entretiens nulle fraternité avec les menteurs, les poutinistes et les traîtres.
"Il est alors imperméable à toute rationalité et rien ne pourra le ramener à la raison."
Traditionnelle figure de style communiste et poutiniste. C'est l'Ukraine qui a déclenché la guerre contre l'Ukraine, l'URSS défend la paix tandis que l'Amérique veut la guerre, etc.
"Serait-il un « pervers narcissique » ?"
Là, nous sommes dans la cuistrerie la plus aiguë. Un paquet de gens ont découvert l'expression "pervers narcissique", et depuis, ils croient que cela veut dire : personne avec laquelle je ne suis pas d'accord, mais à laquelle je suis incapable d'opposer le moindre argument. Encore une marque des dégâts profonds faits par la psychanalyse en France.
Rappelons l'origine des insultes que vous m'adressez : Michel Deluré, pourtant parangon de modération dans ces pages, a eu l'outrecuidance de qualifier Poutine "d'autocrate froid et déterminé". Même cette anodine description, qui non seulement est vraie mais n'est nullement contestée par ses plus chauds partisans, a réveillé le petit flic enragé du Dogme et du Régime poutinistes qui sommeille en vous (c'est bien comme ça qu'il convient de l'écrire ? j'ai bon ?).
Même ça, on n'a pas le droit de le dire quand Monseigneur Exilé est dans les parages.
Vous avez donc pris soin de fustiger l'impertinent, en feignant d'apercevoir, dans ses mots, je ne sais quelle "phraséologie méprisante des médias aux ordres".
Alors que les poutinistes eux-mêmes n'ont cessé de nous assurer que leur idole était "un vrai chef d'État, lui", avec des testicules gros comme des ballons, qui allait "buter les terroristes jusque dans les chiottes" sans s'embarrasser des scrupules propres aux tarlouzes de la Gayropa ; et qu'il était un maître du jeu d'échecs en quatre dimensions, un génie froid et ultra-lucide, etc. C'est quand ça vous arrange...
Puis vous avez entrepris de nous dresser la liste (erronée et partielle) des dirigeants russes. Ce qui était censé démontrer, à soi seul, que Poutine était "bien entouré".
À supposer que ce soit le cas, en quoi cela contredirait-il le fait qu'il est "un autocrate froid et déterminé" ? Et en quoi devrions-nous nous en réjouir ? Qui s'est jamais avisé de se réjouir de ce qu'Hitler soit "bien entouré" ? Et entouré de "pointures", comme vous l'avez écrit sans le moindre argument à l'appui ?
Enfin, vous avez eu l'immense sottise, qui révèle, en effet, votre profonde ignorance du sujet, de nous dire que Sergueï Lavrov était "loin de faire de la figuration" et que Vladimir Poutine "appréciait ses conseils".
Ce qui est exactement à l'opposé de la vérité, comme le savent tous ceux qui ont une certaine connaissance du fonctionnement de l'État russe. Comme je vous l'ai expliqué. Source à l'appui.
Avez-vous écouté le dernier podcast de Mark Galeotti que je vous ai indiqué, ce kremlinologue renommé, spécialiste des services d'espionnage et des forces de sécurité russes, qui parle russe, qui a enseigné dans des universités russes et qui possède ses propres sources au sein de la classe dirigeante moscovite ?
Non, bien sûr. Mais ce sont les autres, naturellement, qui diffusent je ne sais quel "Dogme", qui sont aux ordres de je ne sais quel "Régime" et qui sont "imperméables à la rationalité".
Je redis ce que j'ai déjà dit sur votre compte : sous votre modération apparente, sous votre verbiage policé et doucereux, vous faites partie des propagandistes du régime russe les plus extrémistes, les plus acharnés et les plus dangereux. Je ne doute pas que vous preniez cela comme un compliment.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 mars 2025 à 00:48
@ Vive la France ! | 18 mars 2025 à 16:19
"Vous n'êtes peut-être pas poutiniste Marchenoir mais 'con-firmé' il n'y a pas de doute."
Il n'aura pas fallu longtemps pour que l'émetteur de propagande russe frais débarqué sur ce blog abandonne toute prétention à argumenter, pour retourner à l'unique mode d'interaction qu'il maîtrise, à l'instar de ses modèles poutinistes et trumpistes : l'insulte.
Enfin, quand je dis maîtrise... même dans ce domaine, il fait preuve d'une singulière absence de talent, la même qu'il affiche en matière de propagande. Puis-je lui conseiller d'étudier Dmitri Medvedev dans le texte, avant de tenter de nous divertir davantage ? J'ai obligeamment fourni quelques extraits des oeuvres complètes de l'intéressé, tout récemment ici. Même une épave alcoolique comme l'ancien président placardisé de la Fédération de Russie fait mieux dans ce registre.
"Je plains votre entourage, ça doit être épuisant."
C'est très aimable à vous. Encore une répartie tout droit sortie du répertoire des trolls les plus nuls du Web. Vraiment, vous êtes incapable de faire mieux qu'un adolescent boutonneux qui alterne entre TikTok et PornHub ?
Figurez-vous que dans mon entourage, il n'y a évidemment personne d'assez stupide, lâche et malfaisant pour adopter les points de vue qui sont les vôtres.
Je remarque que cela vous "épuise" de côtoyer des gens qui sont en désaccord avec vous (je ne dis pas discuter avec eux, ce serait fort exagéré en ce qui vous concerne). Non seulement vous êtes un aspirant dictateur, mais en plus vous êtes un mini-dictateur qui perd tous ses moyens dès lors qu'il rencontre la moindre résistance. Ce n'est certes pas avec vous que l'on va sauver la France !
"Au passage, vous le grand humaniste autoproclamé, l'interdiction d'une chaîne de TV qui n'avait rien de propagandiste, jamais condamnée pour quoi que ce soit mais qui était juste russe, ça vous allait tout à fait."
RT France, une chaîne qui n'avait rien de propagandiste... vous vous moquez ouvertement du monde. Une fois de plus, comme je viens de l'écrire ici preuves à l'appui, la fondatrice et directrice actuelle de RT a elle-même déclaré (aux médias russes, hein, pas en France !) qu'elle avait conçu sa chaîne dans le but de servir d'arme dans les guerres d'agression et d'annexion menées par la Russie.
Donc oui, bien entendu, il convient d'interdire ce genre de médias en France, de même que l'on interdit l'espionnage, figurez-vous.
Et non, il n'y a besoin d'aucune condamnation judiciaire pour ce faire, contrairement à un point de désinformation constamment employé par les poutinistes. La lutte contre l'espionnage sous toutes ses formes, qui comprend les opérations de subversion et d'influence, se fait en vertu de l'intérêt supérieur de la nation.
Nul besoin de "condamnations judiciaires" pour expulser des espions, ni pour interdire RT France, ni pour se défendre militairement contre nos ennemis.
"Et je suis sûr que vous allez ensuite nous faire un cours sur les valeurs de la démocratie défendues par la merveilleuse UE ?"
Merci de nous confirmer que vous êtes contre la démocratie. Personne n'en doutait, mais enfin c'est écrit et signé : voilà une prise de position dont vous ne pourrez pas vous extraire en tortillant comme vos congénères savent si bien le faire.
"J'imagine que comme pour Idriss Aberkane, vous sortez que [Charles] Gave est 'poutiniste' de sa fiche Wikipédia ?"
Alors non. Comme j'ai eu l'honneur de vous le dire (mais il semble que vos aptitudes à lire un texte simple soient excessivement limitées), je le sors de ses propres déclarations. Que j'ai suivies en direct pendant de longues années. Et avec un jugement favorable à son égard, de surcroît, avant qu'il ne dévoile ses inclinations pro-russes.
Mais c'est vous, il me semble, qui avez commencé par nous assurer que Charles Gave était libéral, et digne d'être interviewé par Philippe Bilger. Il ne tient qu'à vous de nous démontrer, soit qu'il n'est pas poutiniste, soit que le poutinisme est compatible avec le libéralisme.
Vous adoptez cette vieille tactique des communistes : faire comme si leurs convictions allaient de soi et n'avaient jamais besoin d'être démontrées, tandis que leurs adversaires sont inlassablement sommés de démontrer les leurs, et que leurs justifications ne sont jamais admises.
"Comme Taddéï et beaucoup d'autres qui étaient bien entendu des 'poutinistes confirmés'..."
Beaucoup d'autres le sont, à commencer par vous, en effet.
Concernant Frédéric Taddéï, cela dépend de ce que vous entendez par poutiniste, quoiqu'il semble que pour vous, il n'y ait aucun poutiniste sur la surface de la terre, sauf Poutine lui-même, et encore.
Si vous entendez par là quelqu'un qui exprime ouvertement son soutien envers la politique étrangère de la Russie et répercute les éléments de propagande de Moscou, je n'ai pas connaissance que ce soit son cas, sous réserve que l'on m'apporte la contradiction sur ce point. Je n'ai pas, en effet, passé un temps infini à lire les déclarations de Frédéric Taddéï, ni à écouter ses émissions.
En revanche, ce qui est certain, c'est que Taddéï est un traître à la nation, quelqu'un qui s'est vendu au régime russe pour de l'argent en acceptant une émission régulière sur RT France, dont il n'a démissionné que la veille de la seconde invasion de l'Ukraine par la Russie.
Il ne s'en cache pas, d'ailleurs, comme je viens de le rappeler dans ces pages. Il a déclaré : "Je me fous d'être payé par Poutine". Et plutôt deux fois qu'une.
Un journaliste-vedette français qui accepte d'animer une émission régulière sur un média russe dont la fondatrice et directrice elle-même dit qu'il est une arme de guerre, de subversion et de désinformation au service des intérêts du Kremlin est évidemment un poutiniste, en ce sens qu'il se porte volontaire pour nuire activement aux intérêts de la France en fournissant une couverture respectable à une organisation qui, sans lui, aurait plus de mal à dissimuler ses intentions hostiles à notre pays.
C'est comme les espions, si vous voulez. On s'en tape, que leurs motivations soient l'argent, la satisfaction de leurs appétits sexuels, le ressentiment, la vanité ou l'idéologie. Ce qui compte, c'est que Frédéric Taddéï sacrifie les intérêts supérieurs de la France, et donc l'intérêt personnel de chacun de ses compatriotes, en faveur de son intérêt personnel et de celui d'une puissance étrangère hostile. Au grand minimum.
C'est en cela qu'il est un traître.
Mais n'hésitez pas à nous expliquer pourquoi les interventions régulières de Charles Gave et de sa fille à l'antenne de RT France ne sont ni une insulte au libéralisme, ni une manifestation de poutinisme, ni une trahison de la France.
N'hésitez pas à nous expliquer la même chose en ce qui concerne l'interview d'une heure et demie qu'il a donnée dans les locaux du Dialogue franco-russe, une organisation encore plus extrémiste que ne l'était RT France, si c'est possible, et où seuls les poutinistes les plus enragés et les complotistes les plus ouverts osent se montrer.
N'hésitez pas à nous expliquer en quoi vos prises de position et vos attaques personnelles, ici, sont compatibles avec votre pseudonyme "Vive la France !", lequel me semble aussi crédible que le régime russe lorsqu'il prétend défendre les "valeurs traditionnelles" ou combattre je ne sais quelle résurgence du nazisme en Ukraine.
Juste au moment où Donald Trump détruit l'OTAN et l'ordre international qui assurait la paix à l'Europe depuis 1945, juste au moment où la France, de concert avec ses alliés européens, prend conscience de la nécessité de se réarmer de toute urgence pour dissuader les velléités d'agression militaire de la Russie, nous assistons à l'irruption d'un troll pro-russe jamais vu ici auparavant.
Comme c'est curieux, et comme c'est étrange.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 mars 2025 à 00:18
@ Achille | 19 mars 2025 à 08:06
« Les porte-parole qui sont proches [du Prince] ? J’aimerais bien que vous me citiez lesquels ! »
Allons-y ! Plus porte-flingues que porte-parole : Dupond-Moretti (qui n’est toujours pas calmé) et Attal (qui ressasse sa rancœur, mais n’en est pas moins un obligé du Prince auquel il doit tout). Ajoutons à ces deux-là, il est vrai plutôt démonétisés, Borne et Darmanin, qui n’oublient jamais de se tromper entre « Rassemblement » et « Front », les godillots rescapés du grand ménage provoqué par la dissolution, qui sont bien peu nombreux - deux ou trois tout au plus - à se montrer moins fayots qu’auparavant, et, en province, quelques centaines de militants proférant les mêmes âneries qu’en 2017 et 2022.
P.-S. : vous idéalisez les débats télévisés des années 80. La langue de bois, insupportable, était le lot de la quasi-totalité des invités et des journalistes aux ordres du service public. Aujourd’hui, les médias Bolloré ont libéré la parole... Et c’est tant mieux ! Même si, parfois, la cacophonie est telle qu’on regrette un instant les « Cartes sur table », « Heure de vérité » et autres « Marche du Siècle » devant lesquelles on s’endormait, faute d’y trouver la moindre entorse aux paroles attendues.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 mars 2025 à 20:17
@ Serge HIREL | 18 mars 2025 à 10:50
« Bon, il est vrai que depuis que la Macronie prétend que quiconque se réclamant de droite émet une critique contre le Prince est d’extrême droite, voire fasciste, il est difficile d’affirmer que ses porte-parole et les médias qui lui sont proches sont irréprochables dans leur rapport avec la vérité. »
Les porte-parole qui lui sont proches ?
J’aimerais bien que vous me citiez lesquels !
- Certainement pas ceux de la galaxie Bolloré (*) qui ne cessent de le harceler, l’accusant de tous les maux de la planète. Avec en tête de gondole Pascal Praud et Cyril Hanouna sans oublier leur émule le jeune Eliot Deval qui semble avoir attrapé la grosse tête depuis qu’il anime l’émission consacré à Philippe de Villiers tous les vendredis soir.
- Certainement pas France Télévisions et Radio France qui sont des "nids de gauchistes" si l’on en croit Pascal Praud qui fait une fixette sur France Inter.
- Que dire de RTL qui a remplacé l’excellente Alba Ventura par l’insignifiante Isabelle Saporta dont les éditos semblent être dictés par son compagnon Yannick Jadot.
L’hystérisation de la vie politique est devenue telle que quand on ne partage pas les idées de gauche on est forcément d’extrême droite. Et si on ose critiquer les thèses de la droite radicale (**), on est de vilains gauchistes.
On aimerait retrouver le ton des débats des années 80, fermes mais courtois. Des discours argumentés, sans être inondés de sondages et chiffres sortis de nulle part.
Où trouver la vérité dans ces échanges constitués d'éléments de langage qui ne signifient plus rien tant ils ont été répétés ?
Et je crains que l'IA ne rende les discours politiques encore plus dépersonnalisés...
(*) CNews, Canal+, Europe1, Valeurs actuelles, JDD, Paris Match, pour ne citer que les plus importants.
(**) Droite dite "radicale" : le RN, la branche radicalisée de LR (Ciotti, Wauquiez), Reconquête!, Debout la France, Les Patriotes, sans oublier l’UPR d’Asselineau.
La Macronie n’a rien à craindre face à cette armée de mercenaires incapables de se rassembler pour constituer une véritable force.
Rédigé par : Achille | 19 mars 2025 à 08:06
@ Vive la France ! | 18 mars 2025 à 15:24
« Je plains votre entourage, ça doit être épuisant. »
Vous semblez découvrir Robert M. quand il pique sa crise, il lui faut absolument une tête de Turc pour passer ses nerfs, comme par exemple le premier participant qui selon lui se rendrait coupable d'hérésie par rapport au Dogme dont il serait le gardien.
Et si jamais vous avez le tort de le contredire il vous traitera en toute fraternité (?) d'ignorant, quand bien même vous pourriez lui en remontrer, ou de « poutiniste », une fixation chez lui.
Il est alors imperméable à toute rationalité et rien ne pourra le ramener à la raison.
Serait-il un « pervers narcissique » ?
Le mieux est de ne pas entrer dans son jeu et de le laisser face à son délire et à ses carabistouilles.
Rédigé par : Exilé | 18 mars 2025 à 21:07
@ Achille | 18 mars 2025 à 07:31
« Il ne vous a sans doute pas échappé que l’édito de Patrick Cohen sur le sujet a été salué par toute l’équipe de "L’Heure des pros" au grand complet. Comme quoi tout arrive ! : ) »
Dont acte.
Maintenant nous attendons des éditos similaires de sa part au sujet des jeunes Français en général qui se font massacrer ou violer par des gens « qui n'ont pas les codes », comme le disent les magistrats et dont certains n'auraient jamais dû se trouver en France.
Et de préférence sans faire de comparaison avec les bagarres de jeunes gens à la sortie des bals dans les années 60.
Rédigé par : Exilé | 18 mars 2025 à 16:50
@ Robert Marchenoir
"Alors non : Charles Gave n'est pas un libéral. Il prétend l'être, mais c'est un poutiniste confirmé. Il était un intervenant régulier de RT France avant son interdiction."
Comme Taddéï et beaucoup d'autres qui étaient bien entendu des "poutinistes confirmés"...
J'imagine que comme pour Idriss Aberkane, vous sortez que Gave est "poutiniste" de sa fiche Wikipédia ?
Au passage, vous le grand humaniste autoproclamé, l'interdiction d'une chaîne de TV qui n'avait rien de propagandiste, jamais condamnée pour quoi que ce soit mais qui était juste russe, ça vous allait tout à fait.
Et je suis sûr que vous allez ensuite nous faire un cours sur les valeurs de la démocratie défendues par la merveilleuse UE ?
Vous n'êtes peut-être pas poutiniste Marchenoir mais "con-firmé" il n'y a pas de doute.
Je plains votre entourage, ça doit être épuisant.
Rédigé par : Vive la France ! | 18 mars 2025 à 16:19
Insupportable Anne Nivat ! Comment peut-on écouter ses interruptions intempestives, se coltiner - et elle n'est pas la seule - le fait de terminer les phrases des autres, de les ponctuer de commentaires en interrompant les interlocuteurs. C'est proprement insupportable, Praud et Salamé en font partie, sans doute les audiences justifient-elles cette pratique... À fuir sans se retourner !
Le Majordome Darius essayant de faire détailler des images illisibles à ses consultants, parfois il est vrai il pose et insiste sur les questions qui font mal, mais ramer pour faire présence a ses limites. On sent bien qu'il faut monter les blancs en neige pour faire les 24 Heures du Mans de l'info.
Rédigé par : Giuseppe | 18 mars 2025 à 13:46
« Pour l'essentiel il me semble que je n'ai pas été obligé d'abandonner, dans la cour médiatique, les qualités qu'on me prêtait à la cour d'assises et l'indépendance dont j'avais besoin et que j'ai toujours voulu sauvegarder. » (PB)
Cependant, cher monsieur Bilger, pouvons-nous vous demander sans acrimonie ce que devient l'indépendance dont vous vous réclamez quand vous reprenez de façon quasiment verbatim les positions souvent discutables du monde politico-médiatique sur certains sujets, dont ceux touchant à la politique internationale, alors que la prudence devrait s'imposer face à des « narratifs » souvent élaborés afin de manipuler l'opinion, comme il est souvent possible de le montrer ?
« Avant d'aborder les similitudes, il y a une différence fondamentale qui tient au pouvoir qu'a un avocat général aux assises, à une parole qui n'est pas limitée quand elle arrive à son tour et, plus généralement, à l'influence décisive qu'il a le plus souvent sur un jury populaire en matière criminelle. » (PB)
Mais en matière criminelle, ne pouvons-nous pas nous interroger sur le principe empirique et donc potentiellement injuste de ce système quand des preuves réunies de manière scientifique ont pourtant parfois pu être présentées ?
Pensons par exemple à un procès retentissant dans lequel l'officier de gendarmerie ayant mené l'enquête était persuadé d'avoir rassemblé des preuves accablantes mais qui n'ont pas fait le poids face à la plaidoirie d'un avocat célèbre...
Rédigé par : Exilé | 18 mars 2025 à 10:57
@ Achille | 18 mars 2025 à 07:31
Une fois de plus, vous évitez de répondre à la question en gribouillant un pamphlet hors sujet contre Mélenchon, que vous concluez par une obscure lapalissade. Bon, il est vrai que depuis que la Macronie prétend que quiconque se réclamant de droite émet une critique contre le Prince est d’extrême droite, voire fasciste, il est difficile d’affirmer que ses porte-parole et les médias qui lui sont proches sont irréprochables dans leur rapport avec la vérité.
———————————————————————
@ sylvain | 17 mars 2025 à 18:56
« (...) la justice couchée collabo pétainislamiste »
Pourriez-vous nous en dire plus sur le « pétainislamisme », ce courant de pensée qui donc rassemblerait la France, fille aînée de l’Église, et les fous d’Allah qui la violent ? Le mieux serait peut-être que vous laissiez le Maréchal reposer en paix... et que vous n’insultiez plus la justice. Certains de ses membres ne sont pas parfaits, mais ce n’est pas une raison suffisante pour conspuer ainsi sans aucune retenue cette institution de la République.
Rédigé par : Serge HIREL | 18 mars 2025 à 10:50
Médias et justice gauchistes, les bras armés du grand chaos macronien.
Tant que nos dirigeants politiques ne remettront pas de l’ordre dans ce pays où les agressions quotidiennes, les violences et les insultes envers la police sont monnaie courante, le tout pour le "pas de vagues", rien ne changera.
Les racailles, les trafiquants de drogue et autres délinquants continueront de provoquer la police et la justice gauchiste dans sa grande clémence les laissera en liberté.
En conséquence, les policiers après un travail parfois difficile et périlleux auront toujours plus l'impression que leur travail ne sert à rien, que la justice et les dirigeants politiques soutenus par des médias de gauche leur donneront toujours tort, les uns pour un humanisme imaginaire, les autres par trouille de voir de nouvelles émeutes.
Reste à savoir si une nation même la plus démocratique peut exister sans une police motivée qui, sans outrepasser ses droits, doit faire son travail en étant soutenue.
En attendant, avec cette propagande infâme des merdias de gauche et la justice gauchiste, on voit bien que l'autorité et les règles de vie en société diminuent au profit des malfaisants en tout genres y compris les LFI-Hamas qui attisent le feu partout en France, alliés de Macron l’artisan du grand chaos migratoire islamiste criminel.
Rédigé par : sylvain | 18 mars 2025 à 09:55
@ Robert Marchenoir | 18 mars 2025 à 03:38
Charles Gave ressemble bien au portrait que vous en faites.
Rédigé par : Giuseppe | 18 mars 2025 à 09:55
@ Serge HIREL | 17 mars 2025 à 19:54
« Question : ils existent des médias macroniens (de droite et de gauche en même temps). Vous n’en parlez pas... Est-ce parce que, question vérité, ils sont irréprochables ?... »
Il arrive parfois que les versions, pardon je veux dire les "points de vue, des journalistes de gauche et de droite se rejoignent.
C’est le cas notamment de l’affiche représentant Hanouna qui a été déplorée par l'ensemble des courants politiques, y compris par des membres de LFI... et même par Edwy Plenel lui-même, c'est tout dire !
Il ne vous a sans doute pas échappé que l’édito de Patrick Cohen sur le sujet a été salué par toute l’équipe de "L’Heure des pros" au grand complet. Comme quoi tout arrive ! : )
C’est également le cas des propos odieux tenus par J-L Mélenchon à l’encontre de Francis Letellier dans son émission "Dimanche en politique".
Ce dernier réussit malgré tout à garder son calme et rester poli face aux éructations de l’énergumène qu’il avait en face de lui. Félicitations à ce journaliste qui a su faire preuve de professionnalisme.
Je me demande quelle aurait été la réaction de Pascal Praud face à un invité qui lui crache à la figure "Maintenant ça suffit ! Taisez-vous !".
Nous ne le saurons sans doute jamais car j’imagine mal Mélenchon aller sur le plateau de "L’Heure des pros".
Il préfère envoyer son porte-flingue en chef Manuel Bompard dont la pugnacité et l’arrogance n’ont rien à envier à son maître, mais qui a l'intelligence de ne pas dépasser la ligne rouge.
Eh oui, il arrive, rarement il est vrai, que journalistes de gauche et de droite aient le même "point de vue".
En ce moment J-L Mélenchon est en train de faire l’unanimité contre lui.
Preuve que l'information n'est pas qu'une question d'opinion.
Rédigé par : Achille | 18 mars 2025 à 07:31
Autrement dit, Philippe Bilger nous demande notre avis sur les conflits qui ont animé en son subconscient, l'opposition subodorée entre le verbe qui a précédé les inspirations ayant fondé ses plaidoiries, et la vérité lorsqu'elle était encore inconnue sinon incertaine mais néanmoins supposée pour les besoins de la République, car la vérité est un axe qu'on ne rejoint qu'après avoir tourné autour en s'approchant pas à pas de lui tout en s'élevant vers le ciel.
Je lui répondrai tout aussi simplement qu'il semble avoir porté avec dignité la robe que lui avait confiée Charlemagne, mais en m'interrogeant cependant sur sa ferveur à avoir, avant toute prise de parole, contemplé la croix que les révolutionnaires ont enlevé des tribunaux, tant il tient à conserver le secret de sa relation avec Dieu. N'est-ce pas là l'origine du sacré tel qu'il se dégage subliminalement de la photo ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 mars 2025 à 06:20
@ Vive la France ! | 17 mars 2025 à 22:37
"Monsieur Bilger, vous devriez inviter Charles Gave en vidéo et lui poser vos questions, même si l'économie n'est pas votre domaine, il serait indulgent j'imagine, et sur ce qu'il faut faire pour que la France sorte du trou dans lequel elle est,
vous êtes de droite, il est libéral."
Alors non : Charles Gave n'est pas un libéral. Il prétend l'être, mais c'est un poutiniste confirmé. Il était un intervenant régulier de RT France avant son interdiction. On ne peut pas, à la fois, montrer des sympathies envers une dictature militariste, impérialiste, explicitement anti-occidentale et anti-libérale, et se prétendre libéral.
J'ai beaucoup suivi et apprécié Charles Gave, jusqu'à ce qu'il fasse son coming-out russophile, lequel révèle son incohérence pour ne pas dire sa mauvaise foi.
C'est aussi un trumpiste enragé. Lors du premier mandat de l'intéressé, il assurait à qui voulait l'entendre que les adversaires politiques de Trump iraient bien vite en prison en raison de leurs "crimes". Ce qui ne s'est jamais produit : ce sont les dirigeants trumpistes qui ont été condamnés à des peines de prison.
Sans compter un antisémitisme qu'il dénie, mais qui est tout à fait reconnaissable : il ne se contente pas de critiquer George Soros, il dit carrément qu'il est le diable. Il a livré son motif, d'ailleurs, bien malgré lui : il est jaloux du personnage. Ils sont financiers tous les deux. Il l'a rencontré avant qu'il ne devienne richissime. Gave est resté, toutes proportions gardées, un smicard de la finance. Il lui en veut à mort, parce qu'il s'estime beaucoup plus intelligent que lui.
Il a tenté de se lancer en politique avec sa fille, dans une espèce de couple malsain à la Le Pen. Dès le départ, il y avait une embrouille. Il se basait sur sa minuscule notoriété pour prétendre faire campagne pour un siège de député européen sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan, mais c'est sa fille qui l'aurait occupé : une inconnue complète, sans la moindre expérience adéquate à son actif.
Il faut être singulièrement prétentieux pour penser que les électeurs auraient pu donner leurs voix à un type qui n'a jamais occupé de responsabilités politiques dans sa vie, et qui, pour sa première campagne, leur dit : écoutez, moi je suis trop fatigué et trop important pour faire le job, mais élisez-moi, vous aurez ma fille à la place.
En échange, il finançait Dupont-Aignan : en gros, il achetait un poste bien payé et prestigieux à sa fille, tout en satisfaisant sa propre vanité.
Pendant cette campagne électorale, il est revenu de l'un de ses petits voyages en Russie avec, en guise de souvenir, une caricature de grands patrons américains datant de l'époque bolchevique. Sa fille a eu la sottise de recevoir un journaliste pour une interview, avec le dessin bien en évidence dans son bureau.
Ce n'était pas seulement une caricature communiste, ce qui était déjà bizarre pour de prétendus militants libéraux et un financier ; c'était aussi, de façon flagrante, une caricature antisémite.
Pour Gave père et fille, c'était de "l'humour". Mais le journaliste n'a pas raté le tableautin, ce qui a mis fin à la carrière politique du duo avant qu'elle n'ait commencé.
Quant à ses qualités d'économiste, elles me semblent plus modestes que ne l'estime l'intéressé. Ça doit faire une bonne dizaine d'années qu'il nous prédit, de façon certaine, la disparition de l'euro pour demain matin.
Enfin, sa foi chrétienne est un peu trop ostensible (et sommaire) pour être honnête. Il répète sans cesse la même parabole, d'où il faut comprendre que Jésus est venu sur terre pour légitimer le métier de financier.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 mars 2025 à 03:38
Monsieur Bilger, vous devriez inviter Charles Gave en vidéo et lui poser vos questions, même si l'économie n'est pas votre domaine, il serait indulgent j'imagine, et sur ce qu'il faut faire pour que la France sorte du trou dans lequel elle est,
vous êtes de droite, il est libéral.
J'imagine qu'il y a une façon de vous entendre,quelque part.
Rédigé par : Vive la France ! | 17 mars 2025 à 22:37
@ Achille | 17 mars 2025 à 07:09
« Le second monde [le monde médiatique] est défini par les lignes éditoriales des médias de gauche et de droite, avec pour effet d’avoir des versions fort différentes et même contradictoires sur les événements de la vie quotidienne. »
Votre commentaire laisse entendre que l’un des deux titres, celui de gauche ou celui de droite, ment... Ce qui est assez méprisant pour les deux puisque, faute de preuve, vous ne pouvez pas identifier le menteur. Ils peuvent même être tous les deux menteurs... Il eut été plus prudent de votre part et plus proche de la réalité de remplacer « versions » par « points de vue »...
Question : ils existent des médias macroniens (de droite et de gauche en même temps). Vous n’en parlez pas... Est-ce parce que, question vérité, ils sont irréprochables ?...
PS : un bon point vous est accordé pour la promo de CNews...
————————————————————-
@ Axelle D | 17 mars 2025 à 14:52
« On ne compte plus les méfaits des tribunaux médiatiques. Il convient de s'en méfier comme de la peste. »
Cela me paraît insuffisant. Il convient de leur faire subir le même sort que celui de la peste : l’éradication. Reste à trouver la bonne méthode... sans porter préjudice à la liberté d’expression.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 mars 2025 à 19:54
De même que les activités de la justice ne se résument pas à celles des cours d’assises, les plateaux TV et les « talk-shows » radio ne sont qu’une petite partie des moyens dont disposent les médias pour remplir leur mission d’information. Hormis leur présence dans certains articles de quelques titres quotidiens et hebdomadaires de la presse écrite parisienne, les « cours médiatiques » ne sévissent que dans l’audiovisuel. Elles sont multiformes, de la chronique matinale univoque (et souvent péremptoire) à l’entretien solennel (et souvent courtois) du « 20 heures », le format le plus apprécié par le public étant le débat, même si, sur certains plateaux et dans quelques studios, il tourne parfois au pugilat sonore.
Sans règle du jeu précise, le débat, dès lors, tient quelque peu de la commedia dell’arte, bien que les sujets abordés soient souvent très sérieux. Chacun fait taire l’autre, donne de la voix pour imposer son point de vue, le modérateur, parfois lui aussi partisan, cherchant plus à prolonger un désaccord qu’à l’apaiser, avant qu’il n’y mette un terme pour cause d’écran pub...
D’évidence, on est dans un tout autre monde que celui de la cour d’assises, où, s’il est vrai que l’oralité y est aussi reine, un code de procédure rigide la contraint, appliqué avec rigueur même par le président le plus débonnaire. Dans un prétoire, on ne coupe pas la parole à un avocat général. C’est probablement le souvenir de cette liberté de s’exprimer sans crainte d’être interrompu qui, non seulement engendre chez notre hôte une certaine frustration, mais l’empêche aussi (trop souvent) d’intervenir sans attendre qu’on lui donne la parole. Foin d’humilité, Philippe ! Imitez l’ami Goldnadel, le camarade Dartigolles , la copine Lévy !
Pour ma part, tout en appréciant la ligne éditoriale de CNews, il me semble que « L’Heure des pros » y gagnerait en qualité si Pascal Praud, sans aller jusqu’à s’aligner sur le style « bon chic bon genre » de Christine Kelly, mettait un peu plus de tolérance dans certains de ses propos. Qui aime bien châtie bien, certes, mais on n’est pas obligé pour ce faire d’employer ce qui parfois ressemble beaucoup à de la hargne... et même à de la vraie hargne... de la fâcherie.
Pour conclure en revenant sur le fond du billet de Philippe, il est vrai qu’il existe un certain nombre de points communs entre le journaliste et le magistrat, du moins entre ceux qui, dans ces deux métiers, l’exercent sans être sous le joug d’une idéologie qui étrangle l’indépendance.
L’objectif est le même : débusquer la vérité, la vérité d’un fait, la vérité de celui qu’on interroge. Les obstacles sont identiques : le mensonge, le silence, parfois même l’arrogance de l’interlocuteur. Les qualités à mettre en œuvre sont semblables : la persévérance, l’écoute, la patience...et même parfois la ruse.
Mais tout diverge quand il s’agit des moyens - le juge convoque, le journaliste sollicite, l’avocat général requiert, le journaliste commente - et du résultat : la justice condamne, les médias devraient se l’interdire, leur rôle s’arrêtant théoriquement là ou commence l’exercice du sens critique de ceux qu’ils informent.
Mais le monde d’aujourd’hui est ainsi fait : la justice médiatique existe. Elle pardonne rarement, prend plaisir à punir, mais, surtout, a donné naissance à une troisième, la justice populaire, celle qui jugeait sur les zincs des Cafés du Commerce, qui, désormais, sévit dans les réseaux dits « sociaux ». Celle-là n’acquitte jamais, absout celui qui, bien que fautif, lui plait, détruit celui qui, bien qu’innocent, l’irrite. Pourquoi ? La seule réponse qu’elle ose est : « Parce que »... Pourquoi ?... « C’est comme ça... ». Le pire est que cette « justice »-là a rétabli la peine de mort. Elle condamne à la peine de mort sociale quiconque tombe dans ses mains... Elle condamne même parfois au suicide... Elle ne réhabilite jamais...
Et la justice, la vraie, celle de notre République, ne dispose pas, pour l’instant, des armes que doit lui fournir le législateur pour condamner ses bourreaux.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 mars 2025 à 19:02
Quelle est la relation entre le monde judiciaire et le monde médiatique ?
Fastoche : le gauchisme, l'idéologie gauchiste, l'islamogauchisme macronien.
Tous deux travaillent avec zèle pour appliquer le programme macronien de la destruction de notre pays, sa race, culture, religion, moeurs, coutumes et notre histoire séculaire ; une super mafia ONG, associations islamogauchistes protégées par le pouvoir, chargées de veiller au bon fonctionnement du grand remplacement et de l’épuration ethnique.
L’ENM, école du crime d’État organisé par le pouvoir, conditionne les juges qui baignent tout petits dans la marmite à potion magique gauchiste en faveur des délinquants criminels squatteurs OQTF multirécidivistes intouchables, tout en surveillant l’ennemi public numéro UN : le RN et ses éventuels « dérapages -racistes -fascistes -islamophobes », ben voyons !
Fournas du RN en a fait les frais : « qu’ils retournent en Afrique », langage de vérité pour les patriotes, dérapage pour la macronie, ben voyons !
Le monde immonde de la merdiature gauchiste est chargée de désigner allah vindicte populaire tous les résistants patriotes à l’islamogauchisme envahisseur criminel.
Son arme fatale : la justice couchée collabo pétainislamiste qui remplace efficacement la célèbre « veuve » contre ces vrais citoyens qui aiment leur pays et se font éradiquer sans pitié allah moindre contestation de la politique de notre Néron tueur du peuple.
Rédigé par : sylvain | 17 mars 2025 à 18:56
On ne compte plus les méfaits des tribunaux médiatiques.
Il convient de s'en méfier comme de la peste.
Rédigé par : Axelle D | 17 mars 2025 à 14:52
"Une autre distinction pourrait être relevée qui opposerait les arrêts de la cour d'assises à l'absence de jugement de la cour médiatique. Mais celle-ci en réalité, sur un autre mode en prononce." (PB)
C'est vrai évidemment mais quand même je ne suis pas complètement d'accord.
Dans le cas de la cour d'assises, la pensée et le verbe aboutissent à une décision souvent irréversible, une action qui va modifier la vie d'un homme.
Dans le cas de la cour médiatique, la pensée - si elle existe, parce que parfois il est si agréable de parler pour ne rien dire - et le verbe n'aboutissent à rien de concret, ils ne font que participer à une ambiance générale.
Pour donner une comparaison météo, dans un cas c'est la foudre qui tombe sur un homme, dans l'autre c'est un effet de brumisateur qui dans un brouillard de paroles, mouille légèrement ceux qui parlent et ceux qui écoutent. On en meurt rarement ;-)
Parler pour tuer quelqu'un, au moins symboliquement, et parler pour le plaisir du débat, fût-il sérieux, ne sont pas de même nature.
Rédigé par : Tipaza | 17 mars 2025 à 10:12
LE CHOC ET LE CHIC !
Quelle belle photo, quelle solennité, quel homme, quelle stature, on se sent tout rabougri et insignifiant tout à coup.
Juste un petit bémol, vous auriez pu laisser votre robe de chambre dans la salle de bain.
Rédigé par : sylvain | 17 mars 2025 à 09:21
Je pense que notre hôte s'est senti obligé de se "justifier" de sa participation aux médias parce qu'il a pu être critiqué ici.
Motifs contradictoires : son indépendance y serait remise en cause, ou bien parce qu'au contraire, cette dernière servirait de paravent à certains médias estimés peu respectables.
On mesure l'encerclement : qu'il soit indépendant ou non, il se trouve des gens pour le juger nocif, ce qui en langage moral, revient à dire coupable ! Il y aurait de quoi se mettre en colère dans les deux cas, et surtout de leur addition, voire de renverser la table, et bonsoir !
Mais notre hôte présente sa démarche et sa personne, l'avocat général et la personnalité médiatique, en texte et en une photographie qui ont pour moi bien des aspects intrigants mais je ne vais pas tout relever, je ne soumets pas à la question.
J'aime bien le parallèle entre président de cour d'assises et animateurs et chroniqueurs avec qui notre hôte doit composer. Elle montre un transfert de compétence d'un univers à l'autre et contribue à expliquer la patience de notre hermine, moi, je dois dire que certains spectacles me font zapper aussi vite qu'on aimerait filer à l'anglaise dans bien des cas.
Le monde peut être si ennuyeux, si fastidieux... Bref, en tout cas, bravo ! Notre hermine ne nous dit pas quelle compétence elle utilise pour nous supporter, ce ne serait, je le soupçonne, pas très flatteur pour nous. Bref, bref...
Moi, je vois quand même une différence entre être avocat général et acteur médiatique, dans le premier cas on désigne un coupable en guidant les jurés vers la peine à lui infliger, dans les médias, c'est soi qui se retrouve mis sur la sellette.
Donc, la retraite que constituerait cette activité ? Eh bien, on dira que c'est une façon de voir qu'on peut contester.
Sinon, il y a plus fun, à mon avis, partial. Comme écrire ce blog : ici, nul l’interrompt l'auteur, qui offre la même grâce à ses commentateurs. Chacun va plus loin que charcuté comme trop souvent dans les débats médiatiques ou même d'autres échanges.
Pour tout cela, merci.
Rédigé par : Lodi | 17 mars 2025 à 07:25
J’avoue que j’ai du mal à faire la relation entre le monde judiciaire et le monde médiatique.
Le premier monde est cloisonné par des articles de loi qui empêchent de s’égarer vers des interprétations personnelles… enfin en principe.
Car ceci n’empêche pas certains tribunaux, notamment administratifs, de prendre des décisions parfaitement aberrantes ainsi que nous avons pu le constater ces dernières semaines sur des faits que j’ai mentionnés sur ce blog.
Il y a la loi et l’esprit des lois et certains juges procéduriers savent très bien utiliser les ambiguïtés des textes de loi pour les détourner à des fins politiques, créant ainsi une jurisprudence perverse.
Le second monde est défini par les lignes éditoriales des médias de gauche et de droite, avec pour effet d’avoir des versions fort différentes et même contradictoires sur les événements de la vie quotidienne.
Cela peut facilement s’observer dans les éditos selon que l’on écoute France Inter ou qu’on regarde la "première chaîne d’information de France", j’ai nommé CNews, bien sûr !
À charge pour chaque citoyen de faire la part des choses entre info et infox pour se forger sa propre opinion.
Rédigé par : Achille | 17 mars 2025 à 07:09