Le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau affirme qu'il y a "un moment historique où il y a une tension entre deux formes d'État : l'État de droit, où être élu par le peuple ne suffit pas, et l'État brutal..." (Le Monde).
Il me semble qu'à cette alternative, non pour la détruire mais pour en dénoncer le caractère abrupt et sommaire, on pourrait ajouter : l'état de la France.
Le Monde a réuni quelques personnalités de haut niveau juridique, aussi bien de la Cour de cassation que du Conseil d'État et de la Cour européenne des droits de l'homme, dont André Potocki juge français, l'un de ses membres de 2011 à 2020.
L'initiative est excellente mais il est difficile d'oublier qu'ils se sont assignés, grâce à (ou à cause de) leurs fonctions un ordre de mission : défendre l'intangibilité de l'État de droit contre certaines attaques politiques qualifiées un peu rapidement, pour les discréditer, de populistes.
Avec cette obligation impérieuse qu'ils se sont prescrite et que le Monde est ravi de la voir respectée à la lettre, il n'est pas offensant de prendre acte de la formulation de concepts relevant de l'apologie traditionnelle de l'État de droit, dès lors qu'on exclut toute adaptation ou actualisation. Rien ne vient, sur un mode original, surprendre ou convaincre au-delà des nobles poncifs énoncés.
On étiquette à droite voire à l'extrême droite les sceptiques à l'égard de l'État de droit tel qu'il devrait demeurer sans la moindre modification, sacré en quelque sorte. Gérald Darmanin et Bruno Retailleau sont particulièrement visés. La gauche est effectivement d'autant moins sur cette ligne que les faiblesses régaliennes la préoccupent peu.
Face à cette dénonciation de l'esprit partisan qui rendrait suspecte la moindre critique, est-il permis de s'interroger aussi sur l'idéologie et la conception du droit de l'ensemble de ces juges des hautes juridictions précitées ? Qui peut douter du fait que dans leurs tréfonds intellectuels et leur vision de la société ils n'ont pas intériorisé des éléments qui précèdent le droit qu'ils déclarent pourtant vouloir appliquer en toute objectivité. Je ne suis pas persuadé, pour n'évoquer que lui, que Christophe Chantepy, président de la section du contentieux du conseil d'État, soit délesté de sa sensibilité de gauche quand il s'efforce de n'être irrigué que par l'abstraction du droit administratif...
Je pourrais généraliser cette perception en considérant que le droit pur n'existe pas. Les hommages conventionnels rendus à un État de droit nécessairement fixe, dépendent d'abord des pratiques inspirées par l'humus des citoyens que ces juristes sont en amont.
Aussi, lorsqu'ils viennent, unanimes, s'étonner du fait que beaucoup, citoyens, juristes avertis parfois, analystes, intellectuels plus ou moins engagés osent s'en prendre à certaines de leurs décisions, contester tel ou tel de leurs arrêts, ils devraient plutôt prendre acte de cette hostilité souvent argumentée, se pencher sur leur manière d'appréhender le droit au sein d'une société évolutive, confrontée partout à des défis, des dangers, des désordres chaque jour plus imprévisibles. Et se remettre en question.
Il ne paraît pas iconoclaste d'aspirer à un État de droit qui, tout en conservant son socle fondamental composé de principes sans lesquels la sauvagerie remplacerait notre civilisation (par exemple, être jugé deux fois pour la même infraction ou être condamné alors qu'on est irresponsable pénalement), saurait prendre la mesure des métamorphoses qui pour le meilleur ou pour le pire imposent sinon un autre droit du moins une approche moins théorique.
Pourquoi ne pas accepter cette évidence que le droit devient une richesse morte s'il n'intègre pas l'utilité sociale, les impératifs du bon sens et, plus globalement, ce qu'il doit y avoir d'intelligemment politique dans toute décision judiciaire quand elle a pour mission de clôturer un débat d'importance ?
Je ne doute pas que certains seront totalement accordés à ce que ces juristes de la Cour de cassation, du conseil d'État et de la CEDH énoncent pour défendre leur conception de l'État de droit qui est d'ailleurs si peu discutée que ce sont les politiques, pourtant dans leur rôle, qui se voient critiqués quand ils émettent des réserves !
Tout ce qu'on est en droit d'exiger est qu'on veuille bien admettre qu'entre l'État de droit et l'État brutal, il y a l'impératif de se soucier de l'état de la France. Cette prise en compte serait sans rapport avec une quelconque brutalité et déconnectée heureusement de l'orthodoxie inaltérable, parfois impuissante, quelquefois provocatrice, d'un État de droit enfermé sur lui-même.
On n'a pas besoin d'hypertrophier les mérites de l'État de droit comme le font ces juristes professionnels, pour être plausible dans l'affirmation d'une volonté tenant ensemble un État de droit pour aujourd'hui et l'état de la France d'aujourd'hui.
Et puis celui qui donne des leçons à la Terre entière.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/un-emprunt-forc%C3%A9-pour-financer-la-d%C3%A9fense-alain-minc-fait-une-proposition-os%C3%A9e/ar-AA1AKEAy?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=a33f9a6588e14411b8ad14e251a7df16&ei=26
Il a foiré tout ce qu'il a entrepris et nous expliquerait ce que nous devons faire ? Il se moque de qui cette "taouaille" ? Expression de chez nous pour un ectoplasme qui se veut plus gros qu'un boeuf. La nullité incarnée ce type, une Castafiore qui se prend pour le Messie, si vous voulez des conseils sur l'eau qui mouille et sur les oeufs à la coque, peut-être y arrivera-t-il, pour le reste, à fuir comme la peste. Toujours conseilleur jamais payeur.
Rédigé par : Giuseppe | 12 mars 2025 à 15:03
@ sylvain | 12 mars 2025 à 11:11
Jordy est sorti du bois, ses mémoires à faire rire toute la planète, il tète encore au biberon et nous explique que la Terre est ronde. La fine équipe FN/RN, les infiltrés de notre pays, avec l'autre Orbán, les futurs soumis de notre République qu'ils souhaitent vendre au Cinglé en viager.
Les états de service d'un des leurs, un vrai patriote comme il se définit avec toute cette clique, allez, pour en rire, pour l'instant avant d'être vendus comme esclaves :
"Thierry Mariani, eurodéputé FN/RN, critiqué pour ses liens étroits avec la Russie. Il a été accusé d'entretenir des relations pro-russes et a même été surnommé le "petit télégraphiste du Kremlin" lors d'un débat sur les élections européennes.
Il a été observateur lors de scrutins électoraux en Russie, ce qui a suscité des soupçons d'ingérence. En 2021, il a été placé sur liste noire par le Parlement européen pour avoir participé à des missions d'observation d'élections en Crimée, une région annexée par la Russie".
Quel beau linge ! Que des amoureux de la liberté, on pourrait les prendre un par un, la liste est longue, avec vous la France est sauvée !
Rédigé par : Giuseppe | 12 mars 2025 à 13:45
@ Giuseppe (@ Axelle D)
"Vous êtes comme toute cette équipe de serpillières que l'on a vue à Munich et après en 40, les charrettes à bras sur les routes et les matelas dessus pour avoir capitulé."
Pendant que Giuseppe passait la serpillère dans ses palombières pour s'y planquer en bon héros résistant avec son stock de Picpoul.
Tarascon n'avait qu’un Tartarin, il aurait mérité mieux : Giuseppe qui aurait montré aux Allemands de quel bois il se chauffe, non mais !
Je vous l'dis ma chère, Giuseppe et récemment Malhuret, en voilà une fine équipe qui fait trembler de trouille tous les cinglés du monde ; LOOOOL !
Rédigé par : sylvain | 12 mars 2025 à 11:11
@ Axelle D | 11 mars 2025 à 23:50
Le Cinglé veut la peau des Européens, tous les matins vous devriez remercier le peuple ukrainien qui verse son sang pour vous en faisant barrage à un assassin criminel de guerre.
Négocier ? Mais négocier quoi ? Le chanvre dont le Cinglé ferait les cordes pour les pendre. Vous êtes comme toute cette équipe de serpillières que l'on a vue à Munich et après en 40, les charrettes à bras sur les routes et les matelas dessus pour avoir capitulé.
"Guerre en Ukraine: la présidente moldave affirme que son pays est en sécurité grâce "au courage" de Kiev"
https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-la-presidente-moldave-affirme-que-son-pays-est-en-securite-grace-au-courage-de-kiev_AV-202503110762.html
Vous êtes dans l'esprit de cette clique du FN/RN, les Mariani et consorts qui nous vendraient à la découpe, l'Ukraine a été agressée au mépris de toutes les conventions par un cinglé qui s'il en avait eu les moyens aurait été sans aucun doute plus loin.
Oui Biden a loupé le rendez-vous avec l'Histoire.
« Agissez comme s’il était impossible d’échouer. » (Winston Churchill)
Avec vous c'est Canossa assuré. Et ne me dites pas l'imbécillité commune de va-t-en guerre...
Elle avait fermé son salon de coiffure pour se retrouver dans la résistance, la veille elle ne savait pas qu'elle combattrait.
"Tout le monde savait que c’était impossible. Jusqu’au jour où est arrivé quelqu’un qui ne le savait pas, et qui l’a fait."
Tout le reste est littérature.
Allez, vous pouvez retourner à votre aspirateur et déblatérer des fadaises habituelles qui ne valent pas un rouble, foi de pointeur-tireur appelé de Verdun.
Rédigé par : Giuseppe | 12 mars 2025 à 09:19
@ Giuseppe 11 mars 12:17
"Biden a raté le plus grand rendez-vous qu'il aurait pu avoir avec l'Histoire, il aurait dû faire vaincre l'Ukraine, les historiens vont le secouer."
Jamais lu un commentaire aussi foireux ! Ainsi donc le président amerloque limite gâteux et irresponsable, alias Bide N, qui a tout fait pour mettre de l'huile sur le feu, plutôt qu'inviter son protégé Volodymyr à négocier rapidement dans les meilleures conditions, dans un conflit inégal qui s'annonçait perdu d'avance, serait d'après notre distingué pédaleur du dimanche et "mitrailleur à bavette", dixit la gazette de Tintin, une sorte de stratège hors pair ayant en fait raté l'occasion de mettre la Russie à genou ! ?
Et que dire des va-t-en guerre, Macron en tête, qui continuent sur cette lancée suicidaire et n'ont toujours rien compris... Mais pour eux, qu'importe le prix du sang et des larmes, dès lors qu'ils n'en connaîtront jamais ni le goût ni le prix !
Otan en emporte le vent !
Rédigé par : Axelle D | 11 mars 2025 à 23:50
"Etats-Unis : Tesla s’écrase en Bourse et efface des milliards de dollars de capitalisation" (20 Minutes avec AFP)
Quand l'État brutal ne fait pas bon ménage avec les affaires. Bon, il a de la marge le type, mais la suite va être savoureuse, quand les visages orange vont se heurter aux marché de 450 000 de l'UE le réveil va être douloureux.
Les Chinois adorent les voitures européennes, leur histoire, c'est le dernier chic pour la caste dorée au pouvoir. À mi-mandat des fameux 100 jours on peut s'interroger sur ce qui va arriver aux USA, l'attelage constitué de l'équipe Trump semble en train de se heurter à quelques levées de boucliers. Bon il pourra se réfugier chez le Cinglé, il y sera reçu en grandes pompes si ça continue. Pauvres USA, ils perdent le peu de crédit qu'ils avaient et Biden a raté le plus grand rendez-vous qu'il aurait pu avoir avec l'Histoire, il aurait dû faire vaincre l'Ukraine, les historiens vont le secouer.
Rédigé par : Giuseppe | 11 mars 2025 à 12:17
@ Robert | 10 mars 2025 à 17:50
« Pour aller dans le sens de votre interrogation, il suffit de se pencher sur le jugement du tribunal administratif de Toulouse quant à l'autoroute A 69. »
L'exemple que vous citez illustre parfaitement la manière selon laquelle en France le droit, échappant à ses apprentis sorciers de créateurs déconnectés des réalités, finit par se télescoper lui-même au milieu d'une jungle de contradictions.
« Tout ce qui n'est pas clair n'est pas français. » (Rivarol)
Tous ces gens qui se prétendent autorisés à dire le droit, sont-ils encore français intellectuellement parlant ?
Rédigé par : Exilé | 11 mars 2025 à 10:19
@ Ellen | 10 mars 2025 à 21:06
Excellent ! ;-)
Rédigé par : Tipaza | 10 mars 2025 à 22:57
@ Ellen
Vous n'avez pas lu Claudel, vous sauriez ce qui m'attache à l'amour de ma vie.
Courez donc acquérir pour trois francs six sous "Partage de midi", vous apprendrez que l'essentiel n'est pas à comprendre mais à ressentir, terreau du cœur bien biné pour que, peut-être, la graine apportée par le vent vienne mourante y développer son fruit.
Cela vous gardera de tous les ricanements obscènes de la Hanouna sphère.
Rédigé par : Aliocha | 10 mars 2025 à 22:16
@ Aliocha | 10 mars 2025 à 14:21
"Je ne vous aimerai pas".
Alors on drague saint Aliocha ?
Rédigé par : Ellen | 10 mars 2025 à 21:06
L’État de droit, une arme de destruction massive très utilisée par la macronie.
Un seul et très bon exemple, parmi des milliers d'autres, des conséquences terribles néfastes mortelles de l’État de droit, cette maladie mentale, ce virus, ce cancer qui gangrène notre société :
Le squat à Montreuil en toute impunité par des dizaines de migrants : célétadedrouâ !
Ces dizaines de migrants protégés par les associations islamos fachos gauchistes qui font des rondes sur le trottoir : « célétadedrouâ ! »
La police sur le trottoir d'en face qui protège les associations et les migrants : célétadedrouâ ! »
Le préfet sourd et aveugle qui n’intervient pas : « célétadedrouâ ! »
Le proprio, ce facho ce raciste ce réac qui veut récupérer son bien n'a pas droit à l’État de droit réservé seulement à toutes les racailles islamogauchistes délinquants criminels OQTF hyper multirécidivistes : célétadedrouâ ! »
Ce même proprio menacé par la préfecture de sanctions sévères, amendes, prison, s’il intervenait pour récupérer lui-même son bien, célétadedrouâ ! »
Finalement pour avoir droit à l’État de droit dans ce pays, il faut franchir le pas et devenir soi-même délinquant, criminel, OQTF, etc.
Rédigé par : sylvain | 10 mars 2025 à 19:32
Merci Monsieur Bilger pour ce billet qui fait justice à ceux qui, comme moi, considèrent que l'absolu de l’État de droit tels que le voudraient les idéologues de service est un non-sens. Je retiendrai de ce billet ces quelques passages :
"Face à cette dénonciation de l'esprit partisan qui rendrait suspecte la moindre critique, est-il permis de s'interroger aussi sur l'idéologie et la conception du droit de l'ensemble de ces juges des hautes juridictions précitées ? Qui peut douter du fait que dans leurs tréfonds intellectuels et leur vision de la société ils n'ont pas intériorisé des éléments qui précèdent le droit qu'ils déclarent pourtant vouloir appliquer en toute objectivité.
[...] Aussi, lorsqu'ils viennent, unanimes, s'étonner du fait que beaucoup, citoyens, juristes avertis parfois, analystes, intellectuels plus ou moins engagés osent s'en prendre à certaines de leurs décisions, contester tel ou tel de leurs arrêts, ils devraient plutôt prendre acte de cette hostilité souvent argumentée, se pencher sur leur manière d'appréhender le droit au sein d'une société évolutive, confrontée partout à des défis, des dangers, des désordres chaque jour plus imprévisibles. Et se remettre en question.
[...] Pourquoi ne pas accepter cette évidence que le droit devient une richesse morte s'il n'intègre pas l'utilité sociale, les impératifs du bon sens et, plus globalement, ce qu'il doit y avoir d'intelligemment politique dans toute décision judiciaire quand elle a pour mission de clôturer un débat d'importance ?"
L'essentiel de votre thèse me semble parfaitement résumé en ces quelques lignes. De fait, la lecture exclusive de la lettre de la Loi revient à agir contre les principes du Droit français tel qu'il a été enseigné depuis des siècles car figeant le droit dans un corpus intangible de normes sans tenir compte de l'évolution de la société qu'il est censé servir. Ce qui revient à appliquer au Droit les principes du marxisme-léninisme reposant sur des dogmes fixés par Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, ce "prophète" du communisme intangible... Toute dissidence dans la pensée se traduisant par une excommunication systématique. Le père Trotski s'est aperçu de ce qu'il lui en coûtait de mettre en cause l'application qu'en faisait Staline !
Pour aller dans le sens de votre interrogation, il suffit de se pencher sur le jugement du tribunal administratif de Toulouse quant à l'autoroute A 69. On trouvera ici les documents à lire :
- d'abord le communiqué de presse (https://toulouse.tribunal-administratif.fr/content/download/225843/document/CP_A69.pdf) où l'on peut lire : "Dans sa décision, le tribunal rappelle que la dérogation que les préfets ont accordée aux deux projets n’est possible que si trois conditions sont réunies : si le maintien des espèces protégées n’est pas menacé, s’il n’existe pas de solution alternative et si le projet répond à une raison impérative d’intérêt public majeur. Toutefois le tribunal administratif estime que les deux projets ne répondent pas à une telle raison car leurs bénéfices économiques, sociaux et de sécurité publique sont trop limités".
Il est alors surprenant que les juges administratifs évoquent "une raison impérative d’intérêt public majeur" alors même que l'utilité publique du projet a été confirmée par un arrêt du Conseil d’État !
Où l'on constate objectivement que les magistrats se sont focalisés sur la lettre du code de l’environnement en matière de dérogations sans se préoccuper des conséquences économiques, financières et sociales de leur décision. Et donc d'une certaine manière de penser de manière strictement idéologique en opposant utilité publique et intérêt public majeur, prenant ainsi à contrepied la décision de leur autorité de tutelle, le Conseil d’État !
- on peut avoir accès aux autres textes du jugement en suivant ces liens :
- https://toulouse.tribunal-administratif.fr/decisions-de-justice/dernieres-decisions/a69-le-projet-autoroutier-est-annule-faute-de-necessite-imperieuse-a-le-realiser#:~:text=Saisi%20notamment%20par%20des%20associations%20environnementales%2C%20le%20tribunal,la%20Haute-Garonne%20et%20du%20Tarn%20en%20mars%202023.
- et au bas de ce dernier ce lien vers le jugement lui-même :
https://toulouse.tribunal-administratif.fr/Media/mediatheque-ta-toulouse/documents/2025/fevrier/jugement-a-680-ok
Rédigé par : Robert | 10 mars 2025 à 17:50
"Qui peut douter du fait que dans leurs tréfonds intellectuels et leur vision de la société ils n'ont pas intériorisé des éléments qui précèdent le droit qu'ils déclarent pourtant vouloir appliquer en toute objectivité" (PB)
N'ayant pas lu l'article du Monde parce que n'ayant pas assez d'argent à balancer par les fenêtres pour être abonné à ce torchon et pas assez de temps à perdre à le lire je ne saurais dire ce que tous ces "grands hommes" ont dans "leurs tréfonds", même si j'ai une petite idée.
Mais d'après ce qu'en dit Philippe Bilger, il me semble que ce qu'ils oublient ou qu'ils n'ont jamais su, ce qui est pire pour de supposés "grand magistrats", est qu'aux dernières nouvelles le principe premier de la démocratie c'est le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple et non la démocratie, c'est l'État de droit (c'est quoi l'État de droit ? Il n'y a pas une définition sérieuse et définitive de ce machin ?) exercé par des juristes non élus.
Et au passage, je ne résiste pas à l'envie de souligner la bêtise crasse d'un commentateur précédent dont je ne citerai même pas le nom, ça lui ferait trop d'honneur et tout le monde le reconnaîtra de toute façon, qui ose s'essayer au raisonnement logique en affirmant que "la démocratie est une absurdité" parce qu'une majorité de Français sont pour le rétablissement du service militaire et que ça coûterait cher.
Ce genre d'individu, et il est loin d'être le seul malheureusement, prouve que les Français sont des enfants gâtés de la démocratie. Ils se permettent de pleurer sur leur sort à longueur de temps mais quand il faut voter pour changer les choses, ils préfèrent aller à la pêche comme on dit et ensuite ils disent que la démocratie est une escroquerie.
Tout ce qu'ils méritent c'est une bonne dictature de la pire espèce pour leur apprendre les joies de la liberté d'expression et donc de la démocratie.
Il est incroyable que des individus décérébrés du genre de ce commentateur continuent à cracher sur la démocratie après l'élection de Trump, peu importe ce qu'on pense de lui, vu qu'elle a prouvé que quand le peuple vote il peut reprendre un pouvoir confisqué par une oligarchie politico-économico-médiatique.
Les Américains ont prouvé que le peuple quand il se bouge peut gagner contre tout le système dans une démocratie.
La preuve de la puissance de la démocratie est que depuis l'élection de Trump, le soi-disant "paradis sur Terre de la Liberté" appelé Union européenne n'a de cesse de vouloir censurer toutes les élections où le peuple ne vote pas "comme il faut".
Les Français devraient bien y réfléchir avant 2027 au lieu de continuer à geindre éternellement en ne faisant plus rien d'autre.
Mais la question est : les Français terrorisés et lobotomisés par cinquante ans de propagande mondialiste qui les traite comme des sous-mer*e et leur préfère des "chances pour la France" qui coûtent moins cher à rémunérer et à transférer leur outil de travail à l'Est où ça coûte moins cher également, sont-ils encore capables de faire autre chose que de geindre jusqu'à l'extinction dans le "grand tout" ? Là est la question.
Français, réveillez-vous, il n'est pas trop tard !
Rédigé par : Vive la France ! | 10 mars 2025 à 17:43
État de droit ?
Quand un «citoyen » ou pas, à savoir toute personne normale y compris un enfant, se fait agresser sur la voie publique, n'est-ce pas l’État, qui interdit aux Français de se défendre en les empêchant d'accéder aux moyens physiques ou autres de le faire, qui devrait se retrouver aussi dans le box des accusés à travers ses représentants qui n'ont pas fait leur travail, à l'exemple de ce qui pourrait arriver à n'importe qui, tels des médecins ou autres ?
Quand des gens sont victimes d'un individu sous OQTF, il y a bien un concours de circonstances derrière, ainsi que des gens qui en sont responsables, non ?
Alors pourquoi l’État qui invoque le monopole de la violence en se gonflant d'importance ne devrait-il pas lui aussi être ramené à ce qu'il est réellement, à savoir un monstre froid incompétent se moquant du monde à chaque fois qu'il favorise de fait la commission d'un crime ?
Ces dernières années, deux jeunes filles ont été assassinées par un étranger en situation irrégulière, scénario connu, suite semble-t-il à un cafouillage de la police et à l'époque le ministre de l'Intérieur n'avait rien eu de plus intelligent à faire que la tournée des commissariats devant les caméras.
Les familles ont été obligées de saisir elles-mêmes la justice, mais le tribunal administratif les a déboutées.
L’État est-il présumé n'être jamais responsable ni coupable des forfaits qu'il est pourtant supposé éviter ?
Dans ce cas, à quoi sert-il ?
Certes la police ne peut être partout, mais n'est-il pas criminel de livrer à des prédateurs connus pour pulluler en France des gens sans défense ayant eu le tort de « faire confiance à la justice et à la police de leur pays » ?
Dans certains pays, les « citoyens » sont autorisés à faire l'usage de leurs armes.
Ainsi par exemple au Texas, selon une loi remontant à l'époque des grand élevages de bétail, il est possible de tirer sur quiconque pose indûment le pied sur sa propriété.
Ainsi les vaches (et les humains) sont bien gardés.
Et la police a moins de travail.
Rédigé par : Exilé | 10 mars 2025 à 17:24
@ Ellen
"Vous n'avez pas mal à la tête à vous torturer l'esprit à ce point ? Bonne chance à ceux qui arrivent à décrypter vos amphigouris. Plus c'est long et plus c'est incompréhensible..."
Je ne vous aimerai pas.
Rédigé par : Aliocha | 10 mars 2025 à 14:21
@ Xavier NEBOUT | 10 mars 2025 à 06:57
"Une majorité de Français serait pour le rétablissement du service militaire. Donc une majorité qui n'a aucune idée du coût exorbitant d'une telle mesure, et du fait qu'il faudrait monopoliser l'armée actuelle pour l'organiser. Voilà là une démonstration de ce que la démocratie est une absurdité."
Je suis sur ce point en accord total avec vous.
À part balayer les latrines, je ne vois pas en 12 mois, ce qui était avant, quoi apprendre de plus. Il peut y avoir des exceptions bien ciblées, pour des besoins purement technologiques. Et l'encadrement où va-t-on le chercher ?
Il y a parfois des coups de pieds aux fesses qui se perdent, foi de pointeur-tireur appelé.
Je n'y connais pas grand-chose, mais commander une unité de type batterie MAMBA (Matra-Manpad) est un système de défense antiaérienne français destiné à protéger des sites sensibles contre les menaces aériennes. Généralement, une unité de MAMBA requiert l'implication de plusieurs personnels, incluant :
Opérateurs radar : pour la surveillance et la détection.
Tireurs : pour le lancement des missiles.
Personnel de soutien : pour la maintenance et la logistique.
Au total, cela peut varier mais compte généralement entre 15 et 25 soldats en fonction de la taille et de la mission spécifique de l'unité.
25 soldats à couler du béton sur un site c'est de l'encadrement et du savoir-faire, sans compter la logistique et la sous-traitance.
Des professionnels, rien que des professionnels et pour la réserve rien que d'anciens professionnels, si c'est pour cirer les chambrées ou passer la paille de fer, autant rester à la maison. En plus le pays financièrement est aussi raide qu'un passe-lacets.
Le retour du troufion, la belle affaire ! Pour faire quoi de concret ? Sinon pour cela il y a l'engagement, le contrat.
Rédigé par : Giuseppe | 10 mars 2025 à 13:44
« Entre l'État de droit et l'État brutal, l'état de la France... » (PB)
Mais quand un régime, incroyable mais vrai, n'inscrit même pas le droit à la vie dans ce qui lui sert de Constitution, qu'il continue de célébrer avec une joie mauvaise ses fondements sauvagement sanguinaires, qu'il continue de proroger la barbarie de ses fondements maléfiques par certaines de ses lois sociétales, comment le croire quand, en loup recouvert d'oripeaux de brebis, il joue aux apôtres de paix, et comment ne pas comprendre que l'origine de l’État brutal est intrinsèque à ses fausses valeurs ?
Rédigé par : Exilé | 10 mars 2025 à 13:36
@ glw | 10 mars 2025 à 07:50
« Nous sommes bien d'accord mais pour ma part je commence à saturer d'entendre des gens chouiner alors que pour certains, ce qui arrive n'est que le résultat de leur vote. »
Certes, mais le problème est qu'en France le vote relève en partie de l'escroquerie ou du moins de la tromperie dans la mesure où divers postes clés, gouvernant parfois gravement l'avenir des Français, sont attribués par l'inadmissible système souterrain et opaque « des copains et des coquins », une forme d'« État profond » anti-démocratique.
Rédigé par : Exilé | 10 mars 2025 à 12:18
@ Xavier NEBOUT | 10 mars 2025 à 06:57
"Une majorité de Français serait pour le rétablissement du service militaire. Donc une majorité qui n'a aucune idée du coût exorbitant d'une telle mesure, et du fait qu'il faudrait monopoliser l'armée actuelle pour l'organiser.
Voilà là une démonstration de ce que la démocratie est une absurdité."
Royaume-Uni : l'idée d'un retour du service militaire obligatoire rejetée par la population.
Je suppose que c'est le résultat d'un sondage... comme en France mais avec un résultat inverse...
Le Royaume-Uni est-il une démocratie pour vous M. NEBOUT ?
Rédigé par : Robert 2 | 10 mars 2025 à 12:06
MDR ! Vive la 8ème Cie !
J'imagine nos djeuns pioupious richesses pour la Ceufran, prix Nobel en coups de couteau, incendies de voitures et d'églises, auto-tamponneuses contre les flics, monter au front avec leurs smarphones, piercings, crêtes de coq, cheveux rouges verts, tatouages punk, et leurs doses de shit, engueuler l'adjudant facho raciste parce qu'il fait trop chaud trop froid trop de pluie trop de poussière, c'est trop tôt ou trop tard, qu'ils peuvent pas faire la prière sur leurs tapis à cause "qui ya trop de boue" et qu'autour de leurs immeubles point de deal narco y a jamais de boue, foi de dealer !
D'ailleurs ces valeureux futurs combattants seront conseillés par des avocats triés sur le volet gauchiste, les LDH, les tribunaux administratifs, les associations antiracistes qui leur fourniront un petit livre rouge, le guide du bon bidasse islamogauchiste et les adresses auprès desquelles ils pourront porter plainte contre leur hiérarchie pour racisme xénophobie islamophobie homophobie allah moindre contrariété.
Vivement la guerre, j’ai un grand écran plat, j’ai pas fini de me rouler de rire sur mon canapé.
Rédigé par : sylvain | 10 mars 2025 à 12:04
La brutalité des modifications de l’État de droit impacte de plein fouet les personnes physiques. Voici un texte que je trouve tout à fait adapté pour illustrer cette indicible brutalité. Il s’agit d’une lettre ouverte pour attirer l’attention des élus sur les pratiques de la CFE - qui est la caisse de sécurité sociale pour les Français qui vivent en dehors des frontières de la France.
Je viens de répondre sur le formulaire de la CFE nous obligeant par chantage d'accepter ou non le TPH et donc un nouveau contrat qui pour moi représente 240 % d'augmentation de ma cotisation, venant après les 213 % d'augmentation en 2019 (+ 5 % par an, soit près de 40 %) :
"C'est avec amertume que je cède à vos menaces et à votre chantage ! Vous n'étiez pas né que je cotisais à 18 ans à la sécurité sociale mise en place en 1946 avec 3 piliers : 1- la solidarité nationale, 2- la solidarité intergénérationnelle, 3- la solidarité entre les "pauvres" et les "riches".
1- Le budget était national, mutualisation des dépenses et des recettes, que le département soit bénéficiaire ou déficitaire.
2- La cotisation n'était pas liée à l'âge : les jeunes moins malades permettaient aux âgés de se soigner.
3) La cotisation était basée sur les salaires (%).
VOUS AVEZ TOUT DÉTRUIT ! POURQUOI ? En 1979 la CFE (la vraie) a ajouté un autre pilier : la solidarité des Français quel que soit leur pays d'expatriation ayant des frais médicaux très différents. Vous avez tout détruit pour faire le contraire : diviser les Français selon leur pays de résidence, créant ainsi l'apartheid et la ségrégation sociale, interdite par notre Constitution. POURQUOI ?
Le Conseil constitutionnel avait dans son avis sur la loi de 1979 mis en garde les dirigeants de la CFE de ne PAS DISCRIMINER LES FRANÇAIS.
Ce que vous avez oublié : demain vous serez aussi une personne âgée, malade peut-être plus souvent qu'aujourd'hui ET VOUS N'AUREZ PERSONNE POUR VOUS SOUTENIR.
"Un grand-père dit à son fils : j'ai froid fils, alors le fils va à la cave prendre un vieux plaid et le donne à son père, mais son propre fils de 12 ans lui demande le plaid, le coupe en deux pour en donner la moitié au grand-père. Pourquoi fais-tu cela mon fils ? PARCE QUE JE GARDE L'AUTRE MOITIÉ POUR ΤΟΙ QUAND TU SERAS VIEUX !
André V., inspecteur général honoraire, 86 ans, handicapé en fauteuil roulant depuis deux ans, malvoyant suite à un accident vasculaire oculaire que vous remboursez à 33 %. Merci pour tout, de là-haut je rirai tristement en vous regardant subir pire que ce que vous nous faites subir sans honte.
Triste France, pays de mon enfance..."
Rédigé par : Vamonos | 10 mars 2025 à 11:48
@ Jean sans terre 09/03/25 15:37
En quoi la démocratie libérale est-elle en France plus qu'ailleurs un jeu de dupes ? En va-t-il si différemment aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne pour ne citer que ces pays ? Et pensez-vous honnêtement que les récentes élections américaines aient par exemple contribué à ériger le système politique de ce pays en modèle de démocratie ? Si le régime présidentiel en vigueur aux USA se démarque des régimes parlementaires, tel que celui en vigueur en France, par une séparation plus stricte, plus rigoureuse, des pouvoirs, empêche-t-il pour autant que la démocratie y soit là-bas moins un jeu de dupes qu'elle ne l'est ici ?
Quant à l'État de droit, ne le réduisons pas à un simple « impératif moral contraignant à consentir à l'inacceptable ». Si la morale dictait la conduite de l'homme en société, la situation serait alors idyllique et il n'y aurait pas besoin d'État et encore moins de politique ! Mais comme ce n'est pas le cas, alors il faut bien accepter que notre société soit régie par un ensemble de règles qui, comme toutes les règles, sont plus ou moins contraignantes. L'important est alors que l'homme fasse appel à l'intelligence et la raison dans l'élaboration de ces règles et plus encore dans leur usage, de sorte de ne pas passer de l'État de droit à l'État brutal.
Cette nécessité de l'État de droit est je pense parfaitement illustrée par ce propos de Hegel : « L'état de nature est plutôt celui de l'injustice de la violence, de l'instinct naturel indompté, des actions et des sentiments inhumains. La société et l'État imposent assurément des bornes, limitent ces sentiments informes et ces instincts grossiers, comme aussi l'arbitraire réfléchi du caprice et de la passion.(...) Mais cette limitation est la condition même d'où sortira la délivrance : l'État comme la société sont des conditions dans lesquelles bien plutôt la liberté se réalise. »
Rédigé par : Michel Deluré | 10 mars 2025 à 11:46
@ Aliocha | 10 mars 2025 à 08:59
Vous n'avez pas mal à la tête à vous torturer l'esprit à ce point ? Bonne chance à ceux qui arrivent à décrypter vos amphigouris. Plus c'est long et plus c'est incompréhensible...
Rédigé par : Ellen | 10 mars 2025 à 11:24
@ hameau dans les nuages
Vous avez dit "patriotisme" ?
La défense de la terre du père suppose qu'il y ait un père. Or le père symbolique de la nation a été guillotiné.
À la concession de la terre du père, a succédé le droit sacré de propriété.
Mais avec les impôts fonciers et surtout les "droits de succession" qui relèvent du vol en bande organisée, le droit de propriété est bafoué. Pour le gauchiste, il n'y a de propriété que collective, et donc des concessions individuelles. Ces pauvres c*ns ne savent pas qu'ils en reviennent alors à l'Ancien Régime mais avec le diable pour roi.
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@ Jean sans terre
Savez-vous que celui qui a ordonné aux tambours de couvrir la voix de Louis XVI s'adressant au peuple lors de son exécution s'appelait "sans terre" ?
Il serait urgent pour le monarchiste de choisir un autre pseudo, si ce n'est dans la voie de l'honneur de prendre son vrai nom.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 mars 2025 à 10:56
@ Jean sans terre | 10 mars 2025 à 00:34
« Les plus hautes instances juridiques de l’État consacrent l’interdiction d’émettre de la chaîne après qu’une autorité, émanation du pouvoir exécutif et agissant sur ses ordres, a considéré qu’elle gênait et qu’elle pourrait troubler l’opinion et le jugement du public. Ceci encore est une application de l’État de droit. »
Je vous ferais juste remarquer que les fans de Hanouna peuvent continuer de le voir sur sa chaîne YouTube et à défaut l’entendre sur Europe1 où son copain Vincent Bolloré lui a confié l’antenne le lendemain de la coupure de la chaîne C8.
Certes il n’est plus sur la TNT, mais je pense que même dans les hameaux perdus dans les nuages, les habitants disposent aujourd’hui du câble, d’une station relais téléphonique et même, à défaut, d’une parabole permettant de capter les chaînes françaises et étrangères.
Ajoutons à cela que chez CNews, Cyril Hanouna a son rond de serviette et peut tranquillement continuer ses vociférations.
Je doute que l’Arcom en vienne à interdire CNews et Europe 1 qui sont devenus de véritables institutions pour les adeptes de la droite radicale sauf si le candidat de LFI vient à être élu en 2027, ce qui n'est pas gagné ! :)
Rédigé par : Achille | 10 mars 2025 à 10:36
@ Xavier NEBOUT | 10 mars 2025 à 06:57
Le service militaire ? Alors que l'on a flingué le sentiment de patriotisme, on enverrait nos jeunes pioupious défendre "l'Europe" ?
https://insolentiae.com/je-ne-sais-pas-si-beaucoup-de-francais-sont-prets-a-mourir-pour-la-france-selon-un-general/?unapproved=482424&moderation-hash=7cdd9577501fcbdc75eb5e7e324e1fe8&doing_wp_cron=1741595942.5767509937286376953125#comment-482424
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 mars 2025 à 10:01
On ne sait pas faire autrement, nous dit genau, que de se soulager par incapacité à se défendre de nous-mêmes, rejoignant l'inexorable recommencement des chimères du droit, quand il confondrait la justice avec la vengeance, le désir avec la satisfaction, l'ordre avec la désignation arbitraire des coupables qui suit la courbe sinusoïdale du sacré menteur d'individus incapables de maîtriser leurs pulsions.
Progressiste ou conservateur sont réunis en cette confusion pour mieux refuser la métamorphose qui pourtant devrait les amener à la table de la conciliation.
Mais non !
Le droit c'est moi, n'est-ce pas, qui souffre tant de tant d'injustice, au point que le seul pays au monde qui a l'occasion de dire non aux retours du pire déjà cent fois recommencé, va trouver le moyen de refuser sa mission sainte et préférer retourner aux artefacts sacrés des illusions dominatrices perdues à tout jamais, s'offrant au plaisir simple d'une éjaculation stérile de plus, l'érection du gibet au Golgotha de tous les ressentiments.
Pourtant ton nom est France, ma fille, et tu pourrais sans fin vouloir retourner au sacrifice que tu n'empêcherais rien.
La nuit du troisième jour avance inexorablement et ton refus n'est que l'acceptation de la conscience que tu portes, sans laquelle science n'est rien que sinistre recommencement de la pantomime des pitres impériaux dont tu sais, toi, faible victime, forte de la parole qui sauve, qu'il sonne aux monastères le matin de toutes les résurrections, revenue de toutes les fatigues, quand les sincères, ô notre hôte, ô genau, embrassent les inquisitions menteuses sur les lèvres avant de s'effacer dans la nuit de la vérité.
N'as-tu pas ici l'occasion de réparer l'oreille du Romain qui en profite pour tenter de jouer l'oint des servitudes, pour remettre l'épée au fourreau de toutes les papautés, et mimer, sainte messagère, la procession qui enfin sortit du temple pour annoncer le temps de la liberté, la possibilité d'être cet autre devenue, quand le sage enfant tenant dans son bras la sage maman, relisse avec affection près de la petite oreille claudélienne la mèche folle qui veut s'échapper ?
Tu peux renâcler et râler sous le poids du livre, c'est toi qui le porte au plus haut des raisons de ta foi retrouvée, douce France de l'amour fille aînée, prononce malgré toi ton refus, là est ta destinée :
"Ysé
Tout est dit, Mesa. Tout est fini entre nous.
Convenons que nous ne nous aimerons pas.
Dites que vous ne m'aimerez pas. Ysé, je ne vous aimerai pas.
Mesa
Ysé, je ne vous aimerai pas.
Ysé
Ysé, je ne vous aimerai pas.
Mesa
Je ne vous aimerai pas.
Ils se regardent.
Ysé, à vois basse.
Répétez le encore, que j'entende.
Mesa
je ne vous aimerai pas."
Rédigé par : Aliocha | 10 mars 2025 à 08:59
@ Exilé | 09 mars 2025 à 20:16
Nous sommes bien d'accord mais pour ma part je commence à saturer d'entendre des gens chouiner alors que pour certains, ce qui arrive n'est que le résultat de leur vote.
Rédigé par : glw | 10 mars 2025 à 07:50
Une majorité de Français serait pour le rétablissement du service militaire.
Donc une majorité qui n'a aucune idée du coût exorbitant d'une telle mesure, et du fait qu'il faudrait monopoliser l'armée actuelle pour l'organiser.
Voilà là une démonstration de ce que la démocratie est une absurdité.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 mars 2025 à 06:57
Je ne suis pas théoricien du droit. Aussi, je ne définirai pas ce qu’est l’État de droit. Des exemples révélateurs suffisent pour en savoir assez et se déterminer. En voici deux exemples marquants pris dans l’actualité.
Dans une démocratie libérale de l’Union européenne, une population est disposée à 48 % à voter au premier tour pour un candidat d’opposition. Cette candidature est invalidée au nom de l’État de droit.
En France, une émission de télévision, animée par un trublion, critique et ridiculise le pouvoir exécutif, notamment naguère pour le bafouement total et complet des libertés individuelles fondamentales durant l’épidémie respiratoire, aujourd’hui pour la folie de la posture guerrière du président de la République. Les plus hautes instances juridiques de l’État consacrent l’interdiction d’émettre de la chaîne après qu’une autorité, émanation du pouvoir exécutif et agissant sur ses ordres, a considéré qu’elle gênait et qu’elle pourrait troubler l’opinion et le jugement du public. Ceci encore est une application de l’État de droit.
Des exemples de la sorte, il y en a à foison. Les bons esprits les justifient à chaque fois et toujours par de remarquables acrobaties dialectiques ; il est expliqué aux populations ahuries et consternées que tout se fait au nom des principes supérieurs de la démocratie et de l’État de droit. La population sidérée et n’y comprenant rien plutôt que d’être ostracisée se soumet et admet.
Il est possible de soumettre le plus complètement une population selon la façon qu’a décrite La Boétie grâce à la servitude volontaire. Si cela ne suffit pas, on se servira de la notion d’État de droit pour plus encore impressionner et si cela ne suffit toujours pas, on contraindra par la force au nom de l’État de droit, ainsi que l’on peut voir en France et en Roumanie.
Rédigé par : Jean sans terre | 10 mars 2025 à 00:34
@ Exilé | 09 mars 2025 à 20:16
Vous avez tout à fait raison. Et si ça continue, bientôt notre Conseil d'État français sera pris d'assaut et dirigé par les bolcheviques de Poutine d'un côté et de l'autre par Trump "you are fired" avec la "tronçonneuse" opérée sous l'oeil de Musk haïssant les fonctionnaires inutiles qui coûtent un pognon de dingue.
Rédigé par : Ellen | 09 mars 2025 à 22:24
Il existe un ouvrage majeur, du doyen Carbonnier "Flexible droit". On y retrouve toutes ces inquiétudes synthétisées.
Mais c'est la virulence avec laquelle elles sont exprimées qui est inquiétante et rassurante à la fois.
Oui, notre démocratie est en bout de course parce qu'elle n'a pas les moyens de faire autrement. Gérée par des administratifs, elle a vidé le pays de ses forces et on sait que c'est voulu, pas accidentel... Les valeurs intellectuelles préfèrent partir, la nation est appelée nazisme par des gens qui ne l'ont pas vécu et en ont une idée sortie tout droit des trahisons ignobles du parti communiste dit français, la valeur accordée à la collectivité nationale, tous apports acceptés, est dite populisme. La hantise hitlérienne est accrochée à nos basques et séduit certains pour les aider au succès électoral (le poste, la place).
Nous avons pour président un être ambigu, expert en commedia dell'arte, prompt à la répartie, friand de postures et de hardes. Le peuple est fatigué, déteste sa fonction publique qui le lui rend bien. S'ensuivent mécomptes et méprises, obscurité des situations respectives. Les employés de mairie se prennent pour des procureurs et les maires n'en peuvent mais.
La complexité est telle qu'elle décourage les producteurs. Aucune loi de simplification depuis la fin de la Grande Guerre n'a été appliquée et l'UE se ridiculise en parlant de sa volonté de simplifier alors qu'un pays comme la France multiplie par deux ou par dix les prescriptions européennes. Cela s'enseigne en première année de Faculté.
Quand des pays européens lâchent la bride à la circulation, nous sanctionnons encore plus, ralentissons encore plus, exigeons plus de papiers, jusqu'à taxer la feuille de papier du boulanger, affaire déjà ancienne et envisageons de taxer forfaitairement si ces professionnels déjà éprouvés décidaient de ne plus délivrer de papier, mais alors, pourquoi ne pas taxer le PQ ?
Le président de la France va réarmer, hors déficit, mais cherche un financement national. Honte ou prétention hors sol ? Pour finir en taxe et emprunt obligatoire, sans doute. On ne fait pas la guerre avec des scrupules, mais la place, le poste, s'inquiète-t-il.
Et pendant ce temps, la horde des hauts fonctionnaires, de tous horizons, rejoignent au pas cadencé leurs bureaux et taillent leurs crayons (figure dépassée mais ça soulage).
Rédigé par : genau | 09 mars 2025 à 21:56
@ Axelle D | 09 mars 2025 à 17:36
Vous reléguez tout mon monde dans un etc. bien trop dilué à mon goût... Je taquine...
"...médecins, pompiers, militaires, enseignants, etc."
Avec l'humilité légendaire qui qualifie notre profession donc, fantômes d'hôpitaux, de caserne de pompiers, de caserne militaire militaire, pas d'école etc. Vous les logez où tous ces seigneurs du monde régalien ? Ils auraient belle mine quand ils auront l'hermine détrempée.
Vous savez le premier commandement dans les écoles de BTP c'est sans toit pas de vie, et encore moins de démocratie, d'ailleurs mon ancien collègue ESTP me disait toujours sans toit, sans loi, sans moi et sans toi.
Rédigé par : Giuseppe | 09 mars 2025 à 21:53
@ glw | 09 mars 2025 à 11:14
« Oui, mais il faut quand même rappeler que les juges ne font qu'appliquer les lois qui ont été votées par le parlement, lui-même étant le résultat des élections démocratiques. »
Mais êtes-vous sûr que ces élections se déroulent toutes dans un climat serein réellement démocratique, hors d'atteinte des manœuvres violentes d'une frange de la population socialo-trotsko-anarcho-bolchevique, surtout dans le domaine dit « sociétal », sur des questions qui auraient révolté nos aïeux, dans une France où la liberté d'expression n'est pas reconnue à égalité aux opposants, contrairement à celle dont les fauteurs de troubles et partisans de « lois Frankenstein » dignes de la chambre des horreurs bénéficient abondamment, avec en plus le soutien tonitruant des médias stipendiés et de syndicats de la fonction publique qui s'autorisent à sortir du cadre syndical pour tomber dans celui de la manipulation d'opinion ?
Bref, dans tout cela, la liberté, l'égalité et la fraternité sont joyeusement foulées aux pieds, mais cela se passe comme cela dans la France des droits de l'homme à géométrie variable…
Et n'oublions pas les petits coups de pouce éventuels d'un Conseil constitutionnel dont le contrôle échappe au Peuple souverain.
D'aucuns appellent sans rire ce cirque la « démocratie ».
Rédigé par : Exilé | 09 mars 2025 à 20:16
@ Axelle D | 09 mars 2025 à 17:36
Que la police se défende bien ou non, je n'en sais rien : tout ce que je peux dire est qu'elle n'en a pas un besoin très important, tant les gens en ont assez de certains des délinquants ennuyant le plus les gens, au quotidien.
Ce qui fait qu'il me semble qu'elle est de plus en plus populaire.
"Et si j'interviens parfois sur le sujet, c'est uniquement pour rétablir les faits et rendre hommage aux forces de l'ordre qui ont bien du courage et du mérite et que d'aucuns ne cessent de salir et de vilipender, y compris un certain hameau."
Moi, j'appelle ça défendre la police, et je ne vous donne pas tort, ainsi d'ailleurs que le fait que vous vous proposiez d'étendre ce souci à d'autres groupes.
Pour hameau, je n'ai pas prêté une attention particulière à ce qu'il dit sur la police le long de ses interventions, et de toute façon, dans le contexte de l'immigration, il est visible que ce ne sont pas les policiers qui décident de nous laisser submerger par des indésirables, ce que j'ai rappelé en passant parce que que parfois il faut rappeler que l'eau est humide, même si c'est passablement rasoir.
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@ hameau dans les nuages | 09 mars 2025 à 18:03
Je ne saurais dire où vous vous situez dans l’échelle sociale mais vous devez savoir que les gens préfèrent les riches et célèbres plutôt que les pauvres et inconnus, parce qu'il est plus agréable de s’identifier avec le haut qu'avec le bas de la pyramide.
Ce n'est pas parce que certaines élites sont remises en cause que cette constante des sociétés hiérarchiques cesse. C'est l'une des raisons pour lesquelles votre éventuel narcissisme passera moins bien que celui d'autres personnes. À quoi s'attendre d'autre en s'affichant en bas de l'échelle sociale ?
De plus, si votre critique des immigrés musulmans peut passer car ils inaugurent de rendre le mal pour le bien aux pays qui les accueillent, vous aurez plus de mal dans d'autres cas, par exemple la police pour la raison dite plus haut.
Rédigé par : Lodi | 09 mars 2025 à 20:04
@ Lodi | 09 mars 2025 à 13:33
Comme dans mes commentaires je fais souvent allusion à ma famille et à ma vie en exposant les conséquences de certaines décisions prises, elle me fait passer pour un narcissique :)
Je suis en bas de l'échelle de la société et donc reçois comme beaucoup de gens les seaux de peinture des "artistes" perchés, dans tous les sens du terme, en haut.
Je parle de peinture pour évidemment ne pas rentrer dans le scatologique, mais je n'en pense pas moins.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 mars 2025 à 18:03
@ hameau dans les nuages | 09 mars 2025 à 11:18
Mon frère ceci, ma belle-mère ou ma belle-soeur cela, ma maison, mes ancêtres et patati et patata, et moi et moi et moi et ma famille ressassés sur tous les registres quel que soit le sujet, voilà ce qui est saoulant Monsieur hameau.
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@ Lodi 9 mars 13:33
D'où tenez-vous que je défende la police ? Il me semble qu'elle le fait assez bien toute seule. Et si j'interviens parfois sur le sujet, c'est uniquement pour rétablir les faits et rendre hommage aux forces de l'ordre qui ont bien du courage et du mérite et que d'aucuns ne cessent de salir et de vilipender, y compris un certain hameau.
Et je ferais exactement la même chose pour tout corps professionnel en général injustement critiqué et vilipendé qu'il s'agisse de médecins, pompiers, militaires, enseignants, etc.
Rédigé par : Axelle D | 09 mars 2025 à 17:36
Que vaut le droit d’un État qui ne cesse de s’effondrer ?
D’aucuns diront et se persuaderont - ils seront l’immense majorité - que le droit est l’expression de la volonté populaire au travers du législateur démocratiquement élu. Certes, encore faut-il qu’une opposition véritable puisse émerger et être élue. Ce qui n’est manifestement pas le cas. Aucun parti ne désavoue le président dans ses folles postures. Aucun parti ne désavoue la construction européenne dans laquelle la nation française est diluée et disparaît.
Il s’en déduit deux hypothèses. Soit le peuple au travers des élections veut tout ce qui lui arrive et en est l’unique responsable, soit le jeu des élections est faussé avec une opposition politique contrôlée. Dans le dernier cas, il s’en infère que la démocratie libérale serait une illusion pour masquer un tout autre régime politique.
Pratiquement, que peut-on constater ? Qu’une bonne moitié de l’électorat est insatisfait depuis des décennies, que les oppositions sont inefficaces et inoffensives et que des mouvements politiques véritablement alternatifs sont impossibles.
La démocratie libérale, telle qu’elle se pratique en France, est un jeu de dupes et le concept d’État de droit un impératif moral contraignant à consentir à l’inacceptable.
Rédigé par : Jean sans terre | 09 mars 2025 à 15:37
« Le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau affirme qu'il y a "un moment historique où il y a une tension entre deux formes d'État : l'État de droit, où être élu par le peuple ne suffit pas, et l'État brutal..." » (PB)
Pouvons-nous reprendre cette formulation en écrivant :
« Il y a un moment historique où la démocratie est devenue tellement stupide que les « citoyens », s'ils veulent pouvoir vivre normalement, sont obligés de s'en passer en édifiant des lois adaptées aux circonstances » ?
C'est par exemple le cas dans certaines situations où les pouvoirs publics sont incapables de résoudre très rapidement un problème sécuritaire ou juridique, ce qui peut être invalidant ou dangereux pour ceux qui sont victimes de ce genre de situation et qui doivent impérativement trouver une solution, quitte à prendre le taureau par les cornes eux-mêmes.
Rédigé par : Exilé | 09 mars 2025 à 14:51
@ hameau dans les nuages | 09 mars 2025 à 11:18
Je ne vois pas pourquoi Axelle D défend traditionnellement la police, mais cette dernière ne me semble pas coupable de l'afflux de migrants. Certes elle a un caractère assez vif mais je ne vois pas pourquoi elle s'énerverait... De toute façon je n'ai pu lire que le début de l'article.
Je pense que les Français, au lieu de se disputer, devraient du moins trouver certains consensus comme la prohibition de l’immigration musulmane, celle où on innove en nous rendant parfois le mal pour le bien. Inacceptable... Si des gens veulent tendre l'autre joie dans la vie, ils n'ont pas à l'imposer à leurs concitoyens.
Quand des gens ont des enfants voire des petits-enfants, c'est d'autant plus délétère. Car que font-ils ? leur imposer des ennemis chez eux. Quels indignes !
Rédigé par : Lodi | 09 mars 2025 à 13:33
Les personnages et les institutions nommés dans ce billet me donnent envie de vomir… Notre psychopathe pervers est en pleine crise de démence, sa presse ne parle plus que de lui à tel point qu’il s’est déjà attribué la présidence de l’Europe et qu’il se voit déjà entrer victorieux dans Moscou.
Lorsque l’Islam prendra le pouvoir en France par la force des choses, pendant que le psychopathe pervers jouera à la guerre ailleurs, je lui demande humblement de ne pas martyriser les survivants de notre peuple mais de nous débarrasser des cafards actifs ou retraités qui auront conduit ce pays à sa défaite économique, sociale, culturelle, spirituelle c’est-à-dire tous les hauts fonctionnaires, les députés, les sénateurs, les conseillers politiques et leurs ministres… tout ce gratin pour la plupart francs-maçons… envoyez-les dans des wagons plombés dans les mines de Sibérie ou d’Afrique.
Rédigé par : Ugo | 09 mars 2025 à 11:31
@ Lodi | 09 mars 2025 à 08:05
Arrêter le flux ? Mais ils l'encouragent ! Le finance même par le biais par exemple des organismes semi-publics gérant des logements sociaux. Ces mêmes organismes recevant de l'argent public signant une charte avec les associations d'aide aux migrants.
Notre département est le premier en nombre de migrants traversant la frontière espagnole.
https://www.sudouest.fr/international/crise-des-migrants/immigration-clandestine-au-pays-basque-passeurs-et-migrants-repoussent-la-frontiere-23401055.php
Et ces organismes tels des vautours surveillent les transactions immobilières pour préempter.
Axelle D va s'énerver mais je précise mes dires, car cela est arrivé à un frère qui était prêt à signer l'acte d'achat devant notaire d'une maison traditionnelle à Ainhoa à la porte de la frontière de Dancharia. Pour faire du logement social pour "les populations nouvelles".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 mars 2025 à 11:18
@ Achille | 09 mars 2025 à 07:31
Oui, mais il faut quand même rappeler que les juges ne font qu'appliquer les lois qui ont été votées par le parlement, lui-même étant le résultat des élections démocratiques. Donc, si les lois permettent n'importe quoi, c'est d'abord de la responsabilité du législateur. Je suis toujours consterné que quelques-uns soient surpris par l'existence d'une loi "stupide". D'ailleurs, le problème des mariages blancs existe depuis belle lurette et finalement rien n'a changé.
Rédigé par : glw | 09 mars 2025 à 11:14
Vous avez dit "droit", mais qu'est-ce que le droit ?
Il fut un temps où c'était l'ensemble de la loi, la doctrine et la jurisprudence, maintenant c'est l'ensemble des normes et patati et patata.
Alors les normes, mais quelles normes, celle d'hier ou d'avant-hier ? Celles de la nature humaine ou des vues de la racaille intellectuelle ?
Le sanglier ouvre la voie, suivent les petits, la femelle ferme la marche, et à l'arrêt, il se place entre sa famille et le danger potentiel. Le faisan est beau pour attirer le danger à lui.
Le Code civil avait repris la loi en vigueur depuis l'aube de l'humanité selon laquelle le mari est le chef et le protecteur de la famille. Maintenant, il n'y a plus de chef.
Les mots prince, premier, les préfixes pri et pro, père, et presque tout ce qui commence par un P, est le P de papa, ou renversé le B, la première lettre du premier mot que prononce l'être humain avec le A qui est le cri de la nature humaine.
Au domaine, quel est le dominus ? Le père ou le grand-père ?
Dans la famille élargie - la génos -, qui est le chef ? Le sage en temps de paix, ou le fort en temps de guerre qui prend alors le bâton (qui est encore celui du bâtonnier) ?
Qui a permis aux brutes d'imposer leur avis au prétexte qu'ils sont les plus nombreux ? Pas à Athènes, la pègre qui gouverne les veaux, avec maintenant un psychopathe pour ne pas dire un fou à sa tête.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mars 2025 à 09:04
L'État de droit ce fut l'espoir, l'espérance de ceux qui voulaient vivre dans la liberté d'une société régie par des lois garantissant la vie sereine.
L'État de droit est devenu le désespoir, la désespérance de ceux qui constatent qu'il est un outil aux mains de l'oligarchie mondialiste qui rêve d'une terre plate et sans frontières pour le plus grand profit d'une finance à l'hubris insatiable.
Le droit international, la communauté internationale, les institutions internationales, l'ONU, le FMI, l'OMC, la Cour de justice de l'Union européenne et cette suprême supercherie qu'est la Cour européenne des droits de l'homme, le mensonge et la langue de bois officialisée, tous ces organismes sont là pour nous brider et nous imposer une règle de vie dont nous ne voulons pas majoritairement.
Chaque fois qu'un peuple ose être en désaccord avec la doxa mondialiste et l'internationale de la finance qui décident de la répartition mondiale des tâches et servitudes, la voix de ce peuple est étouffée, méprisée, moquée, bâillonnée
L'État de droit est devenu l'ennemi de la liberté.
On s'étonne de ce que certains pays plongent dans la démocrature, mais c'est qu'au moins dans ces démocratures, les problèmes se règlent en interne, sans l'hypocrisie d'un État de droit pervers.
C'est simplement la loi du plus fort, dont on commence à se demander si finalement le retour à cet état n'est pas une garantie supérieure de liberté, que l'État de droit national ou international qui nous suicide avec un mépris de marbre.
Les droits de l'homme tuent les droits des peuples à disposer d'eux-mêmes, puisqu'ils tuent l'identité de peuples et de nations. Les droits de l'homme sur lesquels s'appuie l'État de droit atomisent les peuples et leur enlèvent tout espoir de vivre libre.
La démocratie n'est pas une abstraction, elle est le résultat de la volonté d'un peuple dans sa nation.
Détruisez le peuple et sa nation, il ne reste que des individus simples pions égarés dans un espace où ils n'ont plus droit à la parole sauf à accepter les diktats des oligarques mondialistes.
Le Brexit savamment torpillé par l'UE, Donald Trump, sont les ultimes tentatives pour sortir de cette camisole du droit qui ressemble à la camisole chimique dans laquelle on enferme les vieillards dans les EHPAD.
Nous sommes de vieux peuples, de vieilles civilisations que l'on enferme dans l'EHPAD d'un droit national pervers, du droit international et des organismes internationaux.
Rédigé par : Tipaza | 09 mars 2025 à 08:41
"Avec cette obligation impérieuse qu'ils se sont prescrite et que le Monde est ravi de la voir respectée à la lettre, il n'est pas offensant de prendre acte de la formulation de concepts relevant de l'apologie traditionnelle de l'État de droit, dès lors qu'on exclut toute adaptation ou actualisation. Rien ne vient, sur un mode original, surprendre ou convaincre au-delà des nobles poncifs énoncés". (PB)
Mais le droit de propriété censément sacré lui aussi, n'a pas cessé d'être modifié, adapté, et en vérité, rogné.
Donc, certains sacrés sont plus sacrés que d'autres : tant pis pour les agressés dans les rues.
Enfin, il y a des droits qui n'existent pas mais on fait comme si. Il n'y a pas de droit à l'immigration.
Et encore moins de telle ou telle catégorie... Or les immigrés musulmans innovent en ce que certains nous rendent le mal pour le bien : cela doit cesser et n'en prendra le chemin qu'en en arrêtant le flux.
Tous les Américains ne sont pas trumpiens, mais nous devons adapter notre comportement face à ces anciens phare du monde : les États-Unis.
Tous les immigrés musulmans ne sont pas des gens nous rendant le mal pour le bien, mais il y a longtemps que cela aurait dû être fait.
Et reste nécessaire.
Bienvenue en politique !
Rédigé par : Lodi | 09 mars 2025 à 08:05
Le gros problème en France est que, dès qu’une autorité quelconque prend une décision d’intérêt général ou tout simplement de bon sens, elle peut à tout moment être contestée par un tribunal administratif.
Citons en exemple :
- l’arrêt des travaux d’une autoroute décidée par les élus locaux et réclamée par la population locale et qui était pratiquement achevée. Arrêt décidé par le tribunal administratif.
- le refus par un maire d’un mariage blanc avec un OQTF qui a un casier judiciaire gros comme le bras, contesté par le tribunal administratif.
- l’interdiction par le préfet de police de Paris de la manifestation pour les droits de la femme d’hier qui a dégénéré en meeting politique. Interdiction a été suspendue par le tribunal administratif.
- sans oublier, bien sûr, l’affaire Nahel qui revient à la surface avec un réquisitoire laissant entendre que le policier a voulu donner la mort intentionnellement.
Il y en a marre de ces juges, petits chefaillons imbus des pouvoirs qui leur ont été conférés, qui prennent des décisions insensées, ceci au nom du sacro-saint État de droit.
Certes il ne faudrait pas tomber dans un "État brutal" qui serait une dictature, mais je pense qu’il est temps d’alléger notre État de droit en limitant les pouvoirs des juges qui ont tendance à en abuser pour des raisons purement politiques.
Rédigé par : Achille | 09 mars 2025 à 07:31