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02 mars 2025

Commentaires

Aliocha

Ne confondons pas tout.

Même si la problématique algérienne est évidemment investie pas l'entrisme ennemi, cela ne signifie pas qu'elle est la même que la nouvelle conjonction russo-américaine, dont les Français d'origine algérienne sont autant les victimes potentielles que nous et dont l'immense majorité tient comme tous les Français à la liberté par-dessus tout.

On évitera de donner alors quitus aux accusations nazizoïdes d'Ivan le terrible qui rêve de Napoléon, ou aux zemmourades knafoïsées qui ont su provoquer des votes à propos desquels je n'ai pas encore fini de tomber de l'armoire.

Tout sera enflammé qui nous divise, il n'est plus temps.

Serge HIREL

@ caroff | 05 mars 2025 à 14:12
« Plus la crise internationale s'accentue, plus l'Europe des nations apparaît comme une issue possible »

Si vous pouviez dire vrai... Hélas, la réalité est, au contraire, qu’elle pourrait permettre aux européistes partisans d’un État fédéral européen de franchir une nouvelle étape - probablement l’avant-dernière - dans leur ambition de détruire toute souveraineté des États-membres et d’installer à Bruxelles un pouvoir centralisé. Un pouvoir qui serait plus puissant que celui de l’exécutif fédéral des États-Unis. La réunion extraordinaire du Conseil européen, ce jeudi 6 mars, est d’une importance capitale.

Depuis le Traité de Maastricht, en fait parfois avant même celui-ci, les européistes ont réussi à transférer vers l’UE des pans entiers des pouvoirs régaliens de chaque État dans trois domaines majeurs : les finances (suppression des monnaies nationales, validation des budgets nationaux par la Commission européenne, limite des déficits budgétaires nationaux avec sanctions en cas de non-respect), l’économie (multiplication des normes communautaires tant dans le domaine de la production que de la fiscalité, appels d’offres européens, contrôle des projets de fusion par la Commission) et la justice (primauté des avis et des décisions des cours de justice européennes sur ceux des institutions judiciaires nationales).

Des pas moins décisifs ont aussi été accomplis en matière de politique étrangère, avec la création d’un poste de « haut représentant » qui devait donner l’illusion que l’UE, à l’international, parle d’une seule voix. Chacun sait qu’il n’en est rien et que, pour l’instant, pour prendre une décision dans ce domaine comme dans les autres, le Conseil européen est contraint par les traités à respecter la règle de l’unanimité. Bien sûr, les européistes, avec Macron à leur tête, militent pour qu’elle soit remplacée par celle de la majorité qualifiée, voire de la majorité simple. Ils sont sur le point de réussir...

Bien que le dossier soit sur le tapis depuis plus de quarante ans, c’est dans le domaine hautement régalien de la défense que les « fédéralistes » sont le moins parvenus à leurs fins. Le traité de Maastricht, qui institue « la coopération européenne » en matière de « sécurité commune », n’a débouché que sur la création d’une « Agence européenne de défense » qui, aujourd’hui, ne compte que 180 fonctionnaires (sur les 32 000 rattachés à la Commission), chargés entre autres de « créer un marché européen concurrentiel des moyens de défense »...

En revanche, on ne compte plus les discours, colloques, conférences et autres grands-messes dont l’objectif commun est l’avènement d’une défense européenne. La chute de l’empire soviétique, les relations qui semblaient apaisées avec la Russie d’Eltsine, puis de Poutine, le coût peu élevé de la protection de l’OTAN, en fait américaine, et le peu de goût des industriels européens de la défense pour les coopérations multilatérales ont eu raison, jusqu’à maintenant, de ces velléités centripètes... Même après le 24 février 2024 et, comme l’on dit, « le retour de la guerre en Europe ».

Les défenseurs de cette cause perdue doivent une fière chandelle à Trump. En bousculant Zelensky dès son élection - la mésentente ne date pas de vendredi... - et en exigeant, sur un ton menaçant, un effort des Européens dans le financement de l’OTAN, il leur apporte un peu plus que de l’eau à leur moulin... à paroles. Il leur donne l’occasion d’une nouvelle offensive. Et Macron et quelques autres de se démener pour battre le tambour et sonner le tocsin... « La guerre est à nos portes !... Les Russes se préparent !... Les Américains sont partis !... Sans nous, les Ukrainiens vont sombrer, étranglés par Trump ou pendus par Poutine... Nous devons, d’urgence, nous réarmer ! » En quelques jours, Ursula promet 800 milliards d’euros pour cette noble cause et le tour est joué : l’Europe de la Défense devient le sujet n°1, avant même le sort de Volodymyr et de ses concitoyens.

Le problème est qu’il y a toutes chances pour qu’ainsi sous pression, les dirigeants européens se lancent dès aujourd’hui dans l’aventure - la présence de Zelensky à Bruxelles l’atteste -, certains avec enthousiasme, d’autres en traînant les pieds mais sans trop le montrer, hormis Orban. Même si tous savent que les premiers effets de leurs décisions ne seront visibles que dans cinq, huit ou dix ans et que, l’OTAN continuant à nous protéger - Trump a toujours affirmé que, si nécessaire, il respecterait l’article 5 du Traité -, il faudra qu’ils acceptent la facture émise par Washington et se montrent moins agressifs avec Oncle Donald.

Cette décision d’instituer officiellement l’Europe de la Défense est, à elle seule, un coup de poignard extrêmement dangereux pour le maintien des souverainetés des États-membres puisqu’elle permet à Bruxelles d’empiéter très largement sur l’espace régalien encore le plus protégé des manœuvres de la Commission pour augmenter ses pouvoirs. Mais elle est assortie d’une autre, elle financière, qui complète sournoisement le dispositif : la création d’un nouveau droit de tirage des États-membres (200 milliards d’euros au total) sur un emprunt contracté par l’UE à un taux que chacun d’eux, agissant séparément, n’aurait pas obtenu... selon les dires de la Commission et des européistes.

Il s’agit bel et bien du même stratagème que celui utilisé par les mêmes lors de la sortie de crise du Covid. À l’époque, ce sont 750 milliards d’euros que la BCE avait empruntés pour les mettre ensuite à la disposition des États-membres.
Plus un État s’endette auprès de Bruxelles, plus il aura des difficultés, non pas à quitter l’UE - aujourd’hui, plus personne n’y songe sérieusement - mais pour en modifier les règles et s’opposer à la perte totale de sa souveraineté. Ainsi, en participant à rendre demain sa liberté à l’Ukraine, il perdra la sienne après-demain...

D’ici peu, il ne restera plus aux « fédéralistes » qu’à oser entreprendre la dernière ascension vers « les États-Unis d’Europe » : la modification des traités pour permettre la création d’un poste de président exécutif unique, qui, ayant pour gouvernement la Commission européenne, n’aura que de vagues comptes à rendre à un Parlement européen élu à partir de listes politiques transnationales.
Je vous laisse deviner le nom de celui qui cherche à être le premier à s’installer dans ce fauteuil...

Robert Marchenoir

Bonne mise au point de l'essayiste libéral Ferghane Azihari, chroniqueur au Point, sur la réticence d'Emmanuel Macron à confronter l'Algérie, par crainte de la cinquième colonne installée en France (*).

On ne peut pas lutter contre la Russie sans lutter contre l'Algérie. Si l'on défend notre liberté et notre souveraineté contre les menées de Moscou, il faut en faire autant à l'égard d'Alger.

Ça devrait être simple à comprendre, du côté de Macron comme du côté des poutino-lécheurs. Le courage et la vérité sont requis dans les deux cas. C'est curieux que certains ne comprennent pas ça.

Mais il faut croire que le pétainisme est toujours vivace. Il a simplement changé de maître. Hier, le tyran devant lequel les traîtres se prosternaient était à Berlin. Aujourd'hui, il est à Moscou.

Quant à la lâcheté pro-musulmane, elle s'abreuve aux sources anciennes de l'orientalisme : ces chameliers fascinants nous feront sûrement allégeance, pour peu que nous nous montrions complaisants envers leur vision du monde.

Une tentation que partage visiblement Emmanuel Macron avec François Asselineau, le "souverainiste" (antiphrase) qui cire les pompes au Kremlin comme au Maghreb.

C'est justement parce que les Algériens installés en France, et plus généralement les musulmans et les immigrés, présentent un risque de séparatisme et d'émeute qu'il faut les confronter sans barguigner. Comme le souligne Ferghane Azihari, il s'agit là d'une menace mortelle contre notre souveraineté - et, au passage, la subversion d'une nation par l'installation d'étrangers hostiles sur son sol fait partie de l'arsenal tactique poutinien.

Ce n'est pas parce que les Algériens de France n'ont pas été envoyés par Poutine qu'ils en sont moins dangereux. Ce que Moscou a fait avec les Russes ou pro-russes installés en Moldavie, dans les pays baltes, en Géorgie, en Ukraine voire en Allemagne, Alger l'a fait avec les Algériens installés en France.

Au chapitre de la résistance au fasciste du Kremlin (devrais-je écrire la Résistance ?), je signale l'intéressante proposition internationale (européano-américaine, occidentale, blanche et chrétienne, pour résumer) baptisée Sky Shield, mise au point par des experts de l'aviation britannique en consultation avec l'armée ukrainienne. Elle consiste à envoyer tout de suite, sans attendre un hypothétique cessez-le-feu, 120 avions de combat européens patrouiller l'ouest de l'Ukraine, afin d'interdire les bombardements russes sur son territoire et libérer l'armée ukrainienne pour défendre le front de l'est.

Je conseille vivement la lecture de l'argumentaire soutenu par 73 signataires, qui ne sont pas des militants écervelés, mais des responsables britanniques, français, allemands, polonais, hongrois, italiens, finlandais, baltes, hollandais, canadiens et américains, députés et officiers, pour la plupart, ayant une expérience de la politique étrangère et des affaires militaires.

Parmi eux, on trouve des gens aussi sérieux que les Américains Philip Breedlove, général d'aviation à la retraite, ancien commandant suprême des forces de l'OTAN en Europe, ou Ben Hodges, lieutenant-général à la retraite, ex-commandant de l'armée américaine en Europe, qui a servi en Irak et connaît bien la Russie.

Une telle force d'interdiction aérienne pourrait être constituée par la France et le Royaume-Uni, sans affaiblir notablement les défenses de ces deux nations, sans risque d'escalade significatif de la part de la Russie, et pour un coût bien moindre que l'envoi de fantassins sur le terrain.

L'Europe n'a besoin d'attendre ni la permission de Poutine, ni celle de son complice installé à la Maison Blanche pour défendre sa liberté et sa souveraineté, et procurer de véritables guaranties de sécurité à l'Ukraine.
______

(*) Ferghane Azihari se trompe sur un seul point : la menace algéro-séparatiste n'est pas "bien plus grave" que la menace russe. Elle ne l'est que si l'on se contente de presser son nez sur l'avenir à très court terme. Faut-il préciser que la sûreté nationale, les intérêts fondamentaux de la France, les grandes orientations de politique étrangère doivent, par définition, être envisagés à long terme ?

C'était aussi un bon calcul à court terme que d'importer des ouvriers algériens pour les usines Renault, afin de dynamiser l'essor économique des Trente Glorieuses...

Exilé

@ Aliocha | 05 mars 2025 à 23:08
« F.ck UE, dit une intervenante américaine de la vidéo, qui confirme mon idée reçue. »

Cette dame si distinguée n'est autre que Victoria Nuland, du Département d'Etat étasunien, enregistrée lors d'une conversation avec l'ambassadeur Pyatt en février 2014 alors qu'elle planifiait la fausse révolution de Maïdan qui était en réalité un de ces « coups » dont les USA par l'intermédiaire de la CIA ont le secret pour « détrôner » des chefs d’État étrangers, dont en l'espèce le président ukrainien légitime Ianoukovytch.

Je me souviens avoir évoqué il y a plusieurs années ici cette conversation, mais à l'époque, ici et ailleurs, il était très mal vu de critiquer la politique extérieure des USA (conduite sous la pression des « néocons »), ne fût-ce que par la communication d'éléments objectifs.

https://www.bbc.com/news/world-europe-26079957
« Nuland: OK. He's now gotten both Serry and [UN Secretary General] Ban Ki-moon to agree that Serry could come in Monday or Tuesday. So that would be great, I think, to help glue this thing and to have the UN help glue it and, you know, Fuck the EU. »

Notons au passage que c'était un des premiers traitements médiatiques faussés portant sur un événement important s'étant produit en Ukraine.
Mais depuis, jusqu'à ce jour, il y en a eu d'autres...

Aliocha

Encore un chef-d’œuvre de la gaulliste sectaire.

On attend en vain les arguments et les solutions autres que la soumission aux comportements lyncheurs qui saisissent les opinions, pour les mener à la reddition honteuse face aux forces du mal, au nom du bien, si vieille histoire, de qui use de sa liberté pour retourner en esclavage.

Russes et Chinois nous attendent, tout goulag ouvert, rejoints désormais par les kapos américains.

Une solution contre la conjonction rouge-brune : la lucidité européenne.

On a toute latitude de se laisser manipuler comme le public américain pour se comporter en banc de poissons mimétiques, orientés les uns contre les autres pour s'accuser d'une responsabilité commune par la domination des oligarchies irresponsables.

Il est néanmoins aussi possible de comprendre que notre destin est entre nos mains, incarnant ce qui depuis deux mille ans nous éclaire et nous inspire, la vraie force est à la justice face aux justifications de la force.

Tout est accompli, nous reste à librement le reconnaître, la vérité a déjà vaincu le monde.

Axelle D

@ Aliocha | 05 mars 2025 à 23:08

Il y a longtemps que vous avez montré votre vrai visage de gourou sur ce blog. Avide de tromper et influencer en mauvaise part.
Personne n'est dupe et surtout pas ceux qui vous suivent de longue date et ont même poussé l'effort jusqu'à se farcir vos tirades interminables et obscures !

hameau dans les nuages

@ Axelle D | 05 mars 2025 à 19:34

Moi je vous aurais parlé de ma soeur ? Cela m'étonnerait. Mais si vous y tenez je peux le faire... j'en aurais à dire :)

Vous ne savez pas que l'Histoire avec un grand H n'est qu'une addition et une superposition de petites histoires ? Qu'est-ce donc sinon ? L'armée aussi par exemple puisque ce mot revient sur le devant de la scène avec le terme de réquisition. On ne va pas requérir X, Y ou Z, d'illustres inconnus pour vous mais des Paul, Jacques, Édouard pour moi comme ceux sur les monuments aux morts du village. C'est aussi ça la ruralité. On croise des gens et des destins. Tenez par exemple j'ai hébergé hier un pèlerin autiste Asperger, génie de l'informatique. Malgré nos destinées totalement opposées, nous avons conversé, blogué même dirais-je et cela sans s'énerver.

Allongez-vous, détendez-vous, confiez-vous à moi.

Aliocha

@ Exilé

F.ck UE, dit une intervenante américaine de la vidéo, qui confirme mon idée reçue.
Il est temps pour l'Europe de s'émanciper de la tutelle américaine, idée que défend Macron depuis huit ans.
En ce sens, cela éviterait à Poutine d'imiter ce qu'il dénonce et d'avoir renforcé l'OTAN, alors que comme Sachs le défend et Trump l'effectue, les Américains se retirent.

Nous connaissons la doctrine russe et les moyens inacceptables qu'ils emploient, le temps de la fête des illusions est terminé. Nous devons nous lever si nous tenons à notre liberté et construire les forces intérieures européennes de réconciliation, unique solution pour borner les appétits de domination qui provoquèrent la chute de nos empires et provoqueront inévitablement celle de ceux qui actuellement les imitent.

Jean sans terre

Quel dommage que M. le président de la République n’ait à l’égard de l’Algérie pas les mêmes préventions qu’à l’égard de la Russie. Quand l’histrionisme se fait politique… Il serait temps que la mascarade cesse et que cet homme soit destitué.

J’espère au moins que le président des vieux ne protégera pas l’Europe gratuitement aux frais du contribuable français mais, au contraire, qu’il monnaiera très cher la protection de l’Europe par la France à la suite de la désaffection américaine. Évidemment, je n’y crois pas une seconde. Le président français ne vise que son ambition personnelle et ne fait aucun cas des intérêts français. Ce qui l’intéresse, c’est la présidence de l’Europe, même sous la vassalité américaine.

Comme c’est étonnant, il semblerait que la défunte CED, toujours sous l’influence prépondérante des États-Unis d’Amérique, renaisse de ses cendres plus de soixante-dix ans après. Dire qu’il y des sots ou des naïfs qui s’imaginent encore qu’avec des intérêts si divergents il est possible de réaliser ce que toutes les guerres des précédents siècles n’ont pas réussi : l’union des pays et des peuples d’Europe. Depuis que l’Union européenne se fait, la France ne cesse de décliner prodigieusement. Sans doute, pensent-ils, faut-il plus d’Europe encore, comme jadis avec le communisme ou le socialisme. Cela ne marche pas parce qu’il n’y en a pas assez ! Comble de l’ironie, il aura fallu que l’URSS s’effondre voilà plus de 30 ans à l’est pour que l’on échafaude un machin très ressemblant cette fois-ci à l’ouest. Mon Dieu, que ne fait-on pas au nom de la sacro-sainte démocratie et de la liberté. Tout le contraire, et tous les béats qui votent ne voient rien malgré l’évidence. Il faut vraiment que les esprits soient tout à fait obscurcis et possédés d’idées fausses.

Axelle D

@ hameau dans les nuages | 05 mars 2025 à 10:14

Vous commencez à nous gaver sérieusement avec les exploits de votre famille quel que soit le sujet. Comme si vous étiez le seul à avoir de la parentèle ayant vécu en Algérie, connu l'exode, fait ou subi la guerre, etc. Idem concernant de multiples billets où vous ne manquez pas de nous relater inévitablement les expériences ou aventures de votre soeur, belle-soeur, fille, père, belle-mère, etc.
Une forme de narcissisme par procuration vraiment insupportable et saoulant !

Exilé

@ Aliocha | 05 mars 2025 à 11:23
«Les rouge-bruns sont à l’œuvre. »

Si vous comprenez l'anglais, vous devriez écouter cette conférence du Professeur Jeffrey Sachs qui a suivi de près divers événements liés à la géopolitique mondiale, aux côtés de plusieurs des chefs d’État concernés.
Cela pourrait vous aider à sortir de vos idées reçues :

« Jeffrey Sachs: Understanding the Ukraine conflict » 

https://www.youtube.com/watch?v=RiK6DijNLGE

Exilé

Au fait, puisque les Algériens ne passent leur temps qu'à invectiver la France qui leur a portant tout donné et même largement plus qu'elle n'aurait dû le faire y compris ce qui est désormais leur pays, livré « clés en mains », pouvons-nous leur rappeler qu'ils ne se sont pas toujours bien comportés à l'encontre de notre pays ?

https://m.shabretagne.com/scripts/files/669aa181c63872.55165595/2011_16.pdf

Mais ont-ils réellement changé depuis ?

caroff

@ Tipaza 9h40
"La régression infantile dans toute sa splendeur par une dissolution dans une UE technocratique, dont l'Allemagne reprend le contrôle qu'elle n'avait jamais vraiment perdu, et qui à présent va devenir omniprésent."

Oui.
Ajoutons aussi, et c'est le paradoxe, que l'exécutif européen, la Commission, n'a aucun pouvoir dans le domaine de la défense hormis celui que lui octroient les chefs d'État et de gouvernement. Plus la crise internationale s'accentue, plus l'Europe des nations apparaît comme une issue possible, la Commission devenant un secrétariat classique de Convention ou de Traité international.

En effet, je doute fort que les États-membres soient unanimes à l'idée de déléguer leur souveraineté à Mme von der Leyen, mais elle détient les cordons de la bourse...

Celle-ci n'a joué aucun rôle dans les négociations avec l'Amérique, la place étant déjà prise par notre jeune Macron qui ne perd aucune occasion de se faire mousser, et par le PM britannique.
Les alliances peuvent donc se déterminer en dehors du cadre UE puisque le RU a brexité ! : CQFD.

Se profile l'après-Macron : celui-ci se rêvant à la place de Ursula en 2029 ?

Exilé

@ Achille | 05 mars 2025 à 06:31
« La France en a profité aussi, au passage, pour puiser les ressources du sous-sol, notamment le pétrole, le gaz. En fait on y était venu un petit peu pour ça, me semble-t-il. »

Sauf qu'en 1830, personne ne pensait encore au pétrole, qui a été découvert plus tard par des ingénieurs français (parlez-en à Claude Luçon) à grands frais.
Ce pétrole a aussi suscité la convoitise de nos amis (?) britanniques et états-uniens qui ne voyaient pas d'un bon œil la France s'occuper de choses sérieuses.

Autre faiblesse de la France, pourquoi a-t-elle fait cadeau à l'Algérie de ce qui ne lui appartenait pas, et qui nous a sérieusement manqué depuis 1973 ?
Interrogé sur cette question, le général Gallois avait répondu en disant que selon lui cela aurait été un casus belli.

« Ce sont les Français, bien sûr, qui ont apporté la civilisation occidentale en Algérie. Enfin, en utilisant quand même la main-d’œuvre locale pour exécuter les tâches ingrates »

Mais quand les Alsaciens sont arrivés après 1870, ils ne pouvaient compter que sur leurs mains pour défricher des terres destinées à l'agriculture, d'ailleurs souvent revenues à l'état sauvage après 1962.
Donc les Algériens ont gâché tout ce qu'on leur a donné.

Aliocha

L'effondrement complet de l'empire colonial des Européens a laissé les traces des illusions de sa domination dans les esprits chagrins qui désormais, pour continuer à se penser supérieurs, sont prêts à s'offrir aux empires qui rééditent la même erreur.
Macron prévient depuis huit ans : il est l'heure, mes seigneurs, de se lever et de résister aux totalitaires qui voudraient nous soumettre au nom de la liberté des lyncheurs.

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"Tourner la page, c’est passer à la paix générale immédiate pour qu’un autre futur soit possible. Nous avons appelé cela le non-alignement et l’altermondialisme de l’entraide. C’est concret et réaliste. Faire de l’économie de guerre et de l’Europe de la défense le nouveau socle européen est la catastrophe à portée de main. C’est à cela qu’il faut faire résolument obstacle."

https://melenchon.fr/2025/03/01/la-fin-du-mythe-du-gentil-nord-americain/

Les rouge-bruns sont à l’œuvre.

hameau dans les nuages

@ Achille | 05 mars 2025 à 06:31
"Ce sont les Français, bien sûr, qui ont apporté la civilisation occidentale en Algérie. Enfin, en utilisant quand même la main-d’œuvre locale pour exécuter les tâches ingrates"

Même pas ! Les ancêtres espagnols de mon épouse pied-noir ont défriché pour transformer la piste en route entre Oran et Mostaganem. Les enfants avaient pour mission d'arracher les épineux. Cela sous les yeux des gardiens de chèvres vivant dans les gourbis qui ne comprenaient pas la finalité, ayant la fâcheuse habitude comme beaucoup de musulmans de s'en remettre à Dieu avec fatalisme.
Dieu l'a voulu ainsi ! Mektoub !

Tipaza

@ caroff | 04 mars 2025 à 23:21
"Pour les plus anciens d'entre nous, cette lâcheté face à l'Algérie n'est pas nouvelle..."

Plus qu'une lâcheté, c'est une compromission, plus qu'une compromission c'est une complicité qui ne dit pas son nom.
Une complicité affichée, décomplexée au nom de la lutte contre une "extrême droite" fantasmée.

Sur la durée de ses deux mandats, le fond de Macron est resté toujours le même : mépris pour la culture française inexistante d'après lui, refus du contrôle de l'immigration, peur d'affronter les masses allogènes des banlieues, et là, la complicité s'exprime par la double lâcheté, celle du réel et celle d'assumer sa fonction de Président.

Pour ce qui est d'assumer sa fonction de Président, on se demande par quelle perversité il cherche toutes les occasions pour dissoudre la France dont il a la responsabilité dans une Europe fédérale.

L'affaire ukrainienne est l'occasion rêvée de tous les eurobéats pour nous faire disparaître de façon irréversible.
Le transfert de la dissuasion nucléaire à l'UE implique l'abandon du siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, nous cessons d'exister internationalement comme nation souveraine ayant un minimum de responsabilité.

La boucle est bouclée, et on revient à votre propos de lâcheté, car perdant toute responsabilité au plan international, nous ne sommes plus rien et donc plus responsables de ce qui pourrait nous arriver.

La régression infantile dans toute sa splendeur par une dissolution dans une UE technocratique, dont l'Allemagne reprend le contrôle qu'elle n'avait jamais vraiment perdu, et qui à présent va devenir omniprésent.

Exilé

@ Vamonos | 04 mars 2025 à 02:31
« Combien coûtent les soins dispensés aux Algériens ? » 

De façon plus générale, voilà ce que nous coûte encore l'Algérie, 62 ans après une indépendance non méritée :

Algérie-France : ce que Knafo a dit sur l'Algérie. Une révélation qui choque ?

https://www.youtube.com/watch?v=fvCdfm5Q8Ss

Lodi

Je pense que la colonisation ne cesse de nuire. Passé qui ne passe pas, comme on dit.

Il y a le ressentiment de trop d'immigrés musulmans trop indignes pour rester chez eux au lieu de venir sur une terre qu'ils détestent pour si possible s'y imposer par la force.

Il y a les États-Unis traitant les Ukrainiens comme gens à coloniser par leurs entreprises tandis que les Russes s'empareraient du plus de territoires possible... Tout cela a au moins le précédent du génocide commis par les Allemands sur les Héréro avant de revenir en faire subir un aux Juifs, à la maison.

Bref, on nuit aux autres, prenant des habitudes délétères sur des communautés qui ne font pas partie de sa civilisation avant de les faire subir à des frères simplement moins forts que soi.
Et les descendants des gens humiliés par nos ancêtres sont tentés de s'en prendre aux présumés plus faibles des Occidentaux. Trop de gens ne se vengent pas sur les auteurs des faits mais sur leurs descendants ou seulement des gens leur ressemblant plus ou moins.

Avec tout cela, il faut vraiment vouloir sauver le passé par pure vanité pour dire que la colonisation était une bonne chose. Sauf dans le cas de gens dans l’impossibilité de s'en dépêtrer, ainsi, les... Américains et Canadiens installés chez les Indiens et ne pouvant rentrer en Europe.
Là, on peut comprendre qu'on s'attache à la terre volée, vu que sinon, il y a le sort de se retrouver déshérité et apatride.

L'idée que peu importe qu'on envahisse, on développe, n'est pas tenable... On n'a pas à imposer notre manière productiviste de vivre aux autres.
Personne n'a rien à dicter de force aux autres. On n'aimerait pas davantage qu'en sens inverse, des nomades prohibent la sédentarité.
Sans aller jusque-là, on se rappelle encore du choc de voir Rome et son empire asservis aux Barbares. Du côté de Rome, une civilisation complexe, du côté barbare, plus de liberté, les deux se défendent, en vérité.

Les gens n'arrêtent pas de parler de morale pour des choses par pure manie liberticide, ainsi, l'Islam et l’hygiéniste alliés objectifs contre le vin. Mais tout le monde enterre la règle d'or sous de telles sottises de ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'ils vous fassent, règle admise en principe sous toutes les latitudes et où je ne vois pas d'exception.

Donc, la repentance d'un moment de notre colonisation n'était pas indue, mais il est temps de la cesser, vue qu'elle sert de prétexte à des malveillants pour nous coloniser à bas bruit.
Et d'autre part, parler de l'esclavage dont on était coupable autrefois occulte celui commis par certains musulmans en Afrique, hier et aujourd’hui. Il est pervers qu'une vérité en occulte une autre, servant l'oppression et le mensonge.

Hélas ! Cela se fait aisément, car la plupart des gens se focalisent sur une seule chose, malheureuses, malheureuses victimes de la manie de l'unique que j'ai expliquée de mon mieux dans divers commentaires.

Achille

@ Exilé | 04 mars 2025 à 09:52
« Mais à votre avis, qui a rendu habitable et cultivable la Mitidja, qui a créé des routes, des barrages hydroélectriques, des lignes de chemin de fer, des ports, des aéroports, des hôpitaux, des écoles, des universités et de multiples infrastructures, là où il n'y avait rien, vraiment rien, qui, humm ? »

Ce sont les Français, bien sûr, qui ont apporté la civilisation occidentale en Algérie. Enfin, en utilisant quand même la main-d’œuvre locale pour exécuter les tâches ingrates, peu valorisantes et généralement mal payées, un peu comme cela se passe toujours en France d’ailleurs.
Il suffit de regarder sur les chantiers les ouvriers qui sont affectés au terrassement

Et puis l’Algérie, une fois conquise, est devenue la France à part entière, au point d’être divisée en trois départements. Donc quoi de plus normal que de la doter des infrastructures, écoles, hôpitaux, routes, chemin de fer, aéroports pour y vivre comme sur le territoire français, humm ?
La France en a profité aussi, au passage, pour puiser les ressources du sous-sol, notamment le pétrole, le gaz. En fait on y était venu un petit peu pour ça, me semble-t-il.

Alors certes, on peut considérer que le régime algérien est bien ingrat de reprocher à la France d’avoir maltraité les autochtones, de ne pas leur avoir donné accès aux fonctions à haute responsabilité, notamment dans l’administration, ne leur laissant que des responsabilités subalternes.
C’est sans doute le gros reproche du pouvoir algérien à l’encontre de notre pays. Il se sent humilié de tout devoir à la France, raison pour laquelle il essaie de l’humilier à son tour.

Restent les massacres supposés à l’encontre de la population au cours de ces 132 années où les Français ont occupé le terrain.
J-M Aphatie semble mieux renseigné que moi sur le sujet, aussi je lui laisse la responsabilité de ses allégations.
Il paraît que l’Arcom se penche sur son cas. En fait J-M Aphatie, c’est un peu le Hanouna de gauche finalement. : )

Aliocha

Comme Peter Thiel, mentor de Vance, après, on parlera de pardon et de réconciliation.
Les nostalgiques d'Ancien Régime n'ayant toujours pas retrouvé l'objet de leur consolation, effectivement définitivement discrédité, pourront se vautrer dans la barbarie satisfaite de leur ressentiment.

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C'est effectivement difficile de reconnaître ses erreurs et de tirer les enseignements de l'effondrement d'il y a quatre-vingts ans.
Le souverain qui refuse l'Europe depuis l'origine reproche désormais à ses représentants de ne pas l'avoir assez construite contre lui, maintenant qu'il s'aperçoit qu'il est bien démuni quand le paravent américain en a assez non seulement de le protéger, mais de lui donner sa becquée d'assisté.
Il n'a plus qu'à suivre désormais son maître qui reproduit les mêmes crimes et obtiendra les mêmes résultats, à confondre la liberté avec la licence du lynchage, pour mieux retourner en esclavage.

caroff

Pour les plus anciens d'entre nous, cette lâcheté face à l'Algérie n'est pas nouvelle, Hollande et Macron ayant été les plus ardents pour s'agenouiller devant ce pays qui n'inspire plus que de la honte après l'affaire Boualem Sansal et son incapacité après plus de soixante ans d'indépendance à assurer un avenir sérieux à sa population.

Pour trouver des politiques "droits dans leurs chaussures", il faut revenir à de Gaulle qui ne souhaitait pas que Colombey-les-Deux-Églises ne devînt "Colombey-les-Deux-Mosquées" (l'indépendance plutôt que l'intégration pour l'Algérie) et également à Georges Pompidou, qui recevant Ben Bella le 13 mars 1964 au château de Champs lui dit :

"Cessez de nous envoyer des travailleurs migrants qui essaient de se faire passer pour des harkis (sic). Nous n'en avons que trop. Vous avez voulu l'indépendance, vous l'avez. Ce n'est pas à nous d'en supporter les conséquences. Vous êtes devenu un pays étranger"
(cité par Guy Pervillé dans "Histoire iconoclaste de la guerre d'Algérie et de sa mémoire" éditions Vendémiaire 2018, p 391).

On aimerait qu'un tel langage fût tenu par un homme politique français aujourd'hui !

genau

La suite des commentaires est révélatrice : les Algériens officiels et ceux venus en France méprisent notre pays, haine alimentée, à la fois par les héritiers des communistes, les associations dites humanitaires, les droit de l'hommistes et les audaces langagières de notre représentant.

La position de l'Algérie sur la reprise de ses citoyens criminels devraient inciter ceux-là à rejeter ce régime ingrat, apprécier l'asile involontaire de la France, mais non, leur statut même indique qu'ils se conduisent en prédateurs, aux petites griffes, sans doute, mais commencent d'armer leur glorieuse armée islamiste par l'insécurité qu'ils engendrent et la justice laxiste qu'ils suscitent.

Serait-ce un complot ? En partie, accepté par des politiques déconnectés du pays, avides de leur supposé pouvoir, mais surtout de leur statut. Par ailleurs, c'est la décomposition nationale qui accepte les hauts fonctionnaires, les organismes, les agences pléthoriques, agrippés comme des bernacles au rocher du budget, les projets non réalisés, les esclandres entre ministres et le président sur des sujets d'ampleur nationale.

D'autre part, comment ne pas comprendre la position de M. Macron ? Dans la hiérarchie il veut encore monter, il polit son attitude pour parvenir à une synthèse molle pouvant satisfaire une majorité européenne qui n'est jamais qu'une masse productrice de contraintes ruineuses. Il a besoin de prostitution intellectuelle après avoir enterré son propre pays sous la pire insulte qui existe : crime contre l'humanité. Pour cela il a recours à la paresse des Français, la rafle des armes, le matraquage fiscal, et ne craint pas de favoriser surtout le pouvoir des distributeurs anonymes d'amendes routières, comme on a confié la conduite d'enfants vers Pitchipoï à des gardes, mercenaires du régime de l'époque dont je n'ai pas le souvenir qu'un seul ait pleuré.

Pour échapper à l'asservissement, nous n'aurions qu'une réponse, difficilement envisageable : dire "non", ne plus acheter, ne plus payer, ne plus travailler, ne plus voter, surtout. Pensez au fameux discours de Ceaușescu quand, incrédule, il a entendu d'abord le silence du peuple, puis a mis du temps à comprendre ses injures, avant de se faire honteusement assassiner.

Le reste est littérature : nous sommes en phase terminale, partie par l'évolution naturelle de toute société qui ne fait plus le lien entre l'objet et sa disposition et partie par la trahison des clercs.

Nous ne comprenons pas Trump, le grossier marchand de frites ; nous ne sommes pas sensibles à la courtoisie hautaine des Britanniques, parce que, par transparence de leur discours, on peut lire ce que nous sommes incapables de défendre : "Right or wrong, my country".

Après, on parlera d'Europe dans la mesure où la somme des faits correspondra à un objet.

Michel Deluré

La part d'Histoire commune de nos deux pays, quelle qu'ait été cette Histoire, appartenant désormais au passé, la logique voudrait que les relations entre la France et l'Algérie, à défaut d'être idylliques, ne rêvons pas, soient pour le moins dictées par leur intérêt commun et empruntent en conséquence, plutôt que la voie de l'affrontement nuisible, un chemin où prévaudraient l'intelligence et la raison.

Mais pour cela, faut-il encore que chaque partie soit animée de cette même volonté. Or, il est manifeste que l'Algérie, plus précisément son régime animé par la haine de la France, n'est absolument pas et ne veut surtout pas être dans cette disposition et qu'elle n'a au contraire pour autre objectif, chaque fois que l'opportunité lui en est donnée, que d'atteindre, salir, déstabiliser, humilier notre pays.

Il faut prendre acte de cette situation qui nous impose, dans ces conditions, de ne pas continuer à tendre la main à celui qui la refuse obstinément et de manière méprisante, de ne pas continuer à donner des gages de bonne volonté qui sont en fait considérés comme autant d'aveux de culpabilité mais aussi de faiblesse.

Aussi longtemps que l'Algérie sera soumise au régime qui est le sien, il est donc vain d'espérer un apaisement, une normalisation, de nos relations avec elle. La seule option pour notre pays est donc d'afficher à l'encontre de l'Algérie la même fermeté, la même rigueur, la même dureté qu'elle affiche à notre égard et cela jusqu'au plus haut sommet de l'État et sans la moindre ambiguïté.

Robert

@ Serge HIREL | 03 mars 2025 à 20:51M

Je suis globalement en accord avec ce commentaire.

Je tiens à souligner une erreur fréquemment commise au sujet des "trois départements" français d'Algérie. Dès 1941, puis en 1955 et en 1957 ces départements ont été démultipliés pour en arriver à 15 départements immatriculés de 9A à 9R, 9M pour celui de Tlemcen où j'ai vécu jusqu'en février 1961. Pour plus de précisions, se reporter à cet article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partementalisation_de_l%27Alg%C3%A9rie_fran%C3%A7aise

Il convient de préciser que les deux départements sahariens, ne faisant pas partie de notre Algérie administrative, ne figuraient pas dans cette liste et qu'ils n'ont été attribués à la seule Algérie que dans le cadre des négociations des Accords d'Évian, le général de Gaulle ayant fini par accéder aux exigences de la délégation du FLN.

Quant aux relations de nos présidents de la République avec l'Algérie indépendante, sans remonter au calendes grecques, il convient de se rappeler quelques discours du président Sarkozy en 2007 (https://www.vie-publique.fr/discours/168820-nicolas-sarkozy-04122007-relations-franco-algeriennes), de monsieur Hollande en 2011 (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/12/20/hollande-denonce-la-colonisation-brutale-en-algerie_1808911_3212.html) et du président Macron en 2022 (https://www.vie-publique.fr/discours/286250-emmanuel-macron-26082022-france-algerie).

Si le discours de monsieur Sarkozy était fort bien écrit, celui de monsieur Hollande était dans la repentance et celui de monsieur Macron sans intérêt, n'ayant pas à revenir sur ses élucubrations qualifiant la colonisation de génocide... Mais il tient à flatter le FLN au détriment des Français en faisant systématiquement procéder à de multiples dépôts de gerbes au monument des martyrs à Alger : en 2020 par monsieur Darmanin, par lui-même en 2022 et par notre ambassadeur, notamment en novembre 2024 sur la tombe de Larbi Ben M'hidi. On constate que dans ce domaine des relations avec l'Algérie, monsieur Macron est dans la filiation de monsieur Hollande, mais de manière bien plus accentuée.

Jean Frey

Bonjour cher Philippe,

Priez pour que "l'éternel retour" de Nietzsche n'existe pas, car vous devriez supporter chaque jour, pendant l'éternité, la bêtise, la vulgarité, l'inculture, les offenses constantes à la langue (si chère à vos yeux), de Monsieur Pascal Praud. La rivalité entre votre désir d'être en lumière et une sorte de masochisme, vous pousse à supporter ce personnage, que vous eussiez éconduit au bout d'une minute dans un salon. Votre particularité ne vous confère pas des droits, elle vous impose des devoirs envers vous-même.

Serge HIREL

@ Isabelle | 03 mars 2025 à 16:35
« Pendant la guerre d'Algérie, des Français se sont comportés comme des sala*ds tout comme des Algériens se sont comportés comme des sala*ds. »

Non. De 1956 à 1962, l’Armée française s’est trouvée dans la même situation que Tsahal à Gaza face au Hamas. Elle aussi combattait des groupes armés commettant des actes terroristes et se cachant parmi la population civile.

sylvain

Personne n'a compris que la colonisation à l'ancienne est périmée, aujourd'hui nous colonisons les mêmes mais à domicile, chez nous ils sont nos esclaves, nous les utilisons pour tous les sales boulots répugnants et humiliants, nettoyer les personnes âgées dans les EHPAD, déchetteries, usines triages de déchets, courir derrière les bennes d'éboueurs, mendier allah CAF en bons parasites, sous le regard goguenard des Français de souche blancs cathos.

Tous ces envahisseurs algériens spécialistes en fraudes d'allocs, d'aides tous azimuts, en coups de couteau machettes cutters, qui voudraient évoluer socialement, n'ont comme issue que se lancer dans les trafics de drogue plus rentables pécuniairement : de guetteurs à livreurs, transporteurs go fast, magasiniers squatteurs de halls d'immeubles, le pole emploi narco algérien est prolifique en postes divers très rémunérateurs.

Depuis que ces sales Français fascistes racistes sont partis, l’Algérie et retournée à l’âge de pierre, de la chèvre et du chameau, des assistés incapables de se prendre en main, qui viennent pleurnicher, nous supplier et même nous menacer pour leur fournir gîte, couvert, espèces sonnantes et trébuchantes tout en nous insultant, nous crachant dessus et nous offrant sans modération coups de couteau, vols, viols, en remerciement.

Ils bénéficient en plus d'un appui complice de toutes les gauches françaises, élus gauchistes qui en ont fait leur électorat principal et surtout de Macron qui les chouchoute, les protège et en fait venir un max pour continuer son oeuvre machiavélique de destruction du peuple de souche français, peuple veau qui collabore avec zèle à sa disparition programmée.

Exilé

@ Aliocha | 03 mars 2025 à 21:30
« La réponse est : le rapport avec la France est la liberté et si les Français sont encore prêts à donner leur vie pour la défendre. »
« En France, les grands principes ne recouvrent en pratique que des fictions juridiques » (Exilé)

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Et la liberté, à commencer par la liberté de dire ce que l'on voit, est une de ces fictions.
Donc, commençons par demander aux hommes du Régime de rétablir la liberté en France en s'occupant de leurs oignons avant d'aller faire les guignols en Ukraine, en Patagonie, au Balouchistan ou ailleurs.

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@ Serge HIREL | 03 mars 2025 à 20:51
« De Gaulle le premier qui, faisant fi du million de rapatriés qui, en raison du non-respect immédiat des Accords d’Évian par les tueurs du FLN, avaient tout perdu « là-bas », ayant oublié le massacre de nos harkis, a signé les Accords de 1968, lesquels, au bénéfice des seuls ressortissants algériens, priment sur nos lois régissant l’immigration étrangère (non européenne) »

En effet, ce que nous subissons actuellement n'est qu'une conséquence directe de la faiblesse du pouvoir gaulliste de l'époque qui ne cherchait qu'à brader l'Algérie alors que la victoire militaire était pourtant acquise sur le terrain (la Wilaya IV, la plus importante, était prête à présenter sa reddition).

https://paras.forumsactifs.net/t28186-dossier-une-affaire-d-etat-l-affaire-si-salah

Cette faiblesse a été interprétée comme une preuve de sujétion par le FLN et cela n'a jamais cessé depuis.
Et ce n'est pas avec un Macron qui ne comprend rien à rien et qui croit qu'il suffit de passer la main dans le dos de ses interlocuteurs que c'est près de s'arrêter.

Une anecdote.
Peu de temps après l'indépendance, en 1962, un homme dont la femme s'était fait agresser par un ressortissant algérien et qui avait tenté en vain de faire prendre une plainte en considération par le commissariat dont il dépendait a été désespéré de ne pouvoir la faire aboutir.
Les commissaires avaient-ils reçu des ordres pour ignorer tout ce qui aurait pu troubler le tableau artificiel et idyllique des relations Paris-Alger ?

Nous pouvons penser que la multiplication de ce genre d'incidents en faveur d'étrangers aurait pu être à l'origine d'un certain ressentiment de la population, interprété par la gauche comme du « racisme » alors qu'il ne s'agissait que d'une exigence de justice non reconnue.

Vous qui avez travaillé dans le domaine de la presse, vous pouvez peut-être nous éclairer sur l’occultation ou la minimisation éventuelles par les journaux des actes de délinquance ou de criminalité étrangère, dont il reste encore de nos jours des exemples, y compris du côté d'une agence de presse connue ?

« Depuis l’idée farfelue de la commission Stora, Macron est pris dans un étau qui lui interdit tout mouvement ne respectant pas ce refus de réconciliation. Il n’a pas « le poing faible ». Il a les poings liés. » (PB)

Parlons-en de M. Stora, et de son tropisme pour le FLN...
C'est par exemple lui qui a suggéré à M. Macron de participer à la commémoration du 17 octobre 1961, au cours de laquelle selon une théorie délirante forgée par la gauche, des manifestants algériens auraient été jetés à la Seine après avoir été massacrés par la police parisienne...

En fait, cela n'a pu se passer comme cela et Bernard Lugan ainsi qu'un autre historien avant lui et une commission d'enquête l'ont montré.

Mais quand l'idéologie gauchiste est en cause, la fiction prend souvent le pas sur la réalité, surtout quand il faut faire entrer dans le crâne des « colonisés » qu'ils sont les victimes de tous les crimes possibles et imaginables commis par la France.

Mais ce genre de procédé ne contribue pas à renforcer la confiance que les Français sont supposés accorder à ceux qui sont présentés comme étant une représentation des élites.

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@ Achille | 03 mars 2025 à 14:08
« des avantages particuliers, justifiés par les 135 années (*) de colonisation de ce pays par le France. »

Mais à votre avis, qui a rendu habitable et cultivable la Mitidja, qui a créé des routes, des barrages hydroélectriques, des lignes de chemin de fer, des ports, des aéroports, des hôpitaux, des écoles, des universités et de multiples infrastructures, là où il n'y avait rien, vraiment rien, qui, humm ?
Qui a créé tout cela par son travail pour faire de l'Algérie un pays moderne qui faisait l'admiration des pays arabes, qui ?

Il faudrait peut-être cesser de prendre les Français pour des pigeons...

(*) 132 ans

Aliocha

@ Serge HIREL

Qui est le seul à pouvoir être à l'initiative d'un référendum ?
Encore une fois, vous niez l'essence de notre Constitution et jouez les divisions pour satisfaire votre désir de décapitation.
Quel que soit le sujet, vous n'avez qu'une obsession, la démission de Macron, qui n'est sûrement pas l'objectif de Bayrou.

Il sait que la Constitution a été pensée pour répondre à cet atavisme révolutionnaire, nous donnant actuellement en ces périodes troublées que nous vivons, capacité à nous défendre contre les agressions extérieures comme intérieures, les deuxièmes étant excitées par l'entrisme des premières.

Cela ne signifie pas que le président a la vérité infuse, mais que celle-ci doit faire l'objet d'un débat apaisé, et vous êtes invité à entendre que là est l'objectif premier de nos institutions, quand les rapports qu'entretiennent Premier ministre et président donneraient l'exemple de cette priorité, qui les invitent eux aussi à la concertation.
Alors vous avez toute légitimité à vous opposer, mais en restant dans le cadre de l'institution.

Reconnaîtrez-vous enfin que si vous ne respectez pas la sanction de l'élection présidentielle, vous déstabilisez le pays, à l'image désastreuse de la démocratie américaine qui use de sa liberté pour décider de l'offrir aux intérêts privés, ou des Russes qui les rejoignent pour continuer à détruire la démocratie ?

Nous avons ici réellement l'occasion de faire progresser ensemble l'idéal démocratique, quand les individus, plutôt que de céder aux régressions passionnelles, accèdent à la maîtrise qui permettra de tirer les enseignements de l'histoire ici franco-algérienne, quand la seule réponse aux agressions hypocrites ne peut pas être la réédition d'un conflit douloureux, mais d'envisager sereinement l'apaisement d'une relation seule à même de régler les différends.

L'invitation est suprême et trouve sa plus haute formulation dans l'établissement des relations européennes, qui devraient inspirer la régulation des conflits mondiaux qui se déchaînent, dans la mesure où les opinions du vieux continent accèdent à ce que leur histoire révèle par l'expérience du cycle complet des échecs de toute domination, pour en incarner ce qui n'est pas une morale inécoutable par ceux qui estiment avoir été spolié par la colonisation, mais l'exemple d'une réconciliation des ennemis dont découle l'affirmation de notre capacité à savoir discerner le mal du bien, ayant alors latitude à dire le droit et la justice au service de chacun.

C'est tout à fait extraordinaire d'observer ce qui apparaît en ces périodes troublées, la véritable universalisation du principe qui nous gouverne en ces temps de liberté et que la France est seule à incarner, quand la liberté est aussi latitude à choisir le mal, quand il est de notre devoir le plus fécond de savoir affirmer le choix de résistance et quoi qu'il en coûte, la grande idée française formulée par de Gaulle que nous n'en sommes plus à la domination et à vouloir l'obtenir, mais que nous sommes au service de la coopération internationale, qui commence par la réconciliation européenne.

Aurons-nous ce courage et la détermination nécessaire ?
L'avenir du monde en dépend, au risque sinon de retourner se soumettre au principe malin, qui désigne toujours le mal chez autrui, comme Musk le fait avec Zelensky, alors qu'il domine tout les belligérants d'un conflit pour les entraîner à la défaite honteuse face aux forces qui ne savent qu'exciter les passions mortifères, plutôt que lentement accéder à la patience qui permet de les maîtriser.

C'est un choix, et chaque citoyen est invité à se déterminer librement dans la plus parfaite égalité, instruit de sa propre structure persécutrice et de sa capacité à désormais avoir le pouvoir de s'en émanciper par la fraternité, immense privilège français d'avoir ce devoir éminent de pouvoir choisir d'assumer cette connaissance, ou de la refuser en renonçant soi-même à dominer sa pulsion, pour finir au Bureau ovale de la démence des lyncheurs qui voudraient nous imposer leur inconsciente incompréhension.

Alors, Serge Hirel, il en va de l'avenir de l'humanité, choisissez-vous la France ?

Vamonos

@ Exilé | 03 mars 2025 à 21:50

Oran était le plus beau département des trois pour des raisons ésotériques.

Ellen

Aucune fierté, aucun honneur pour protéger la France contre l'immigration algérienne illégale. E. Macron est un homme de paille, un trouillard, incapable de faire respecter le droit des Français et leur sécurité. Désavouer le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur, leur volonté unanime de supprimer les accords du traité de 1968 entre la France et l'Algérie, est une honte. Grâce à Macron, l'ultradroite a encore gagné des points.

Éric Zemmour a raison sur beaucoup de points.
https://www.youtube.com/watch?v=mREtOc0PquA

Lodi

Est-ce à cause du monothéisme, de la manie de l'unique ?
Les gens ne comprennent pas que PLUSIEURS périls puissent frapper à notre porte ! Je sais, cela ne rentre pas dans leur logiciel formaté à l'unique.
Déplorable...
Le monde est tissé de fils MULTIPLES, et il en va logiquement de même de ses périls.

Il y a donc les immigrés musulmans dont trop nous rendent le mal pour le bien, la Russie débordant ses frontières et les États-Unis complaisants revendiquant d'en faire autant avec leurs voisins.
Péril aussi que la dette et...
Mais je n'ose dresser une liste, outre le côté fastidieux de l'exercice, on oublie toujours quelque chose.

Sans l’obscurcissement d'esprit monothéiste, les gens pourraient comprendre, après tout le passé voyait plusieurs fléaux s'abattre en même temps sur le monde, tels par exemple que le nazisme, le communisme et divers problèmes économiques en favorisant le développement.

Mais la manie de l'unique fait que les gens s’obsèdent d'une seule chose. On est obligé de parler de complexité pour les ramener à la réalité, qui est plurielle, n'en déplaise à trop de gens.

Certes, la réalité est accessoirement complexe, dans la mesure où chaque chose l'est, même une pierre, comme le montre Roger Caillois, "l'homme qui aimait les pierres" ainsi que le qualifiait Marguerite Duras. Quelle approche "transversale" du monde, chez lui !
Alliant science, poésie, et quand il le fallait, politique, lire son "Adolf Hitler comme idole."

Le monde ? Les analogies qu'on en tire peuvent être - ou ne pas être - fécondes en poésie et en science.
Mais comme Caillois montre un exemple pas si ancien que cela... Et français, comme quoi notre culture ne nous en empêche pas, malgré les irritants voulant cantonner les gens dans leur petite case ; on peut ne pas abdiquer son esprit de recherche face à lui.

Xavier NEBOUT

@ Axelle D

Un des pires génocides connus dans l'histoire de l'humanité est celui perpétré par les colonnes infernales en Vendée avec quelque 200 000 morts, et les quelque 15 000 rescapés noyés ici et là avec les "baignoires nationales" de Carrier et autres. Il n'a pas été le pire par le nombre, mais par une cruauté jamais égalée.

L'histoire en est occultée ou tout au plus énoncée comme un fait divers - la République est un bloc comme disait le grand maçon Clemenceau.
Les victimes de la Vendée font l'objet du mémorial des Lucs-sur-Boulogne inauguré par Alexandre Soljenitsyne sans que les veaux en aient entendu parler, alors qu'il y aurait tant à dire sur ce dont sont capables les fonctionnaires et élus forgés aux ordres d'une dite démocratie.

Vamonos

Quelques commentateurs que je ne citerai pas sont largement hostiles à la mémoire des Français, Espagnols, Italiens et même Allemands qui avaient émigré en Afrique du Nord à partir de 1850 jusqu’à 1950.

Ces hommes et ces femmes ont asséché des marais infestés de malaria, planté des arbres fruitiers, construit des infrastructures, des routes, des ports maritimes et aériens. Tous ces gens traités de colons ont été enterrés dans des cimetières qui ont tous été profanés ce qui est un crime contre l’humanité caractérisé.

L’odieux chantage mesquin continue ! Toutes les élucubrations des historiens algériens sont approuvées par les socialistes français. Entre socialos, l’union continue sous toutes ses formes.

Et c’est ainsi que le marchandage persiste pour occuper les négociations autour de la table garnie de loukoums. Libérez un écrivain que vous détestez et nous gardons les criminels en France. En échange, vous pourrez continuer à vous faire soigner dans les meilleurs hôpitaux parisiens.

Combien coûtent les soins dispensés aux Algériens ? On me dit qu’il s’agit d’une mesure de santé publique. Mais comme d’habitude, il y a deux poids deux mesures. La santé publique du peuple de France importe moins que celle des étrangers en situation irrégulière. Par exemple, le remboursement d’une paire de lunettes par la sécurité sociale plafonne à 10 euros, les soins dentaires sont hors de prix pour le peuple de France.

Les socialistes et les socialo-macronistes ont perdu le peuple qui est parti à droite de la droite molle. Les dirigeants français et algériens le savent et ils en ont peur.

Il est 10 h 25 au Japon, j’ai pleinement confiance quand je circule dans la rue, ce pays est normal et sûr.

Claude Luçon

@ Exilé | 03 mars 2025 à 21:50

Cinq départements Exilé !
J'ai vécu trois ans et demi, de 1961 à 1964, dans le quatrième : le département des Oasis qui couvrait la moitié sud-est du Sahara, et je visitais régulièrement le cinquième : le département de la Saoura, qui couvrait la moitié sud-ouest.

Ceci dit, je suis retourné en Algérie de 1972 à 1976, lors d'une visite d'un chantier à Bordj Menaïel en 1973 en visitant une villa louée pour notre personnel, j'y ai rencontré une femme de ménage algérienne, la soixantaine, qui m'a posé une seule question : "Les Français, Monsieur, ils reviennent quand ?"

Exilé

@ Achille | 03 mars 2025 à 14:08
« des avantages particuliers, justifiés par les 135 années de colonisation de ce pays par le France. »

Cher Achille, au cas où vos connaissances de l'histoire de l'Algérie ne reposeraient que sur les versions frelatées imposées par les mondes politico-médiatique et/ou universitaire (orienté), veuillez me permettre de vous apprendre que l'Algérie française n'était pas une colonie mais un ensemble de trois départements français (Oran, Alger et Constantine).

Aliocha

@ Exilé

Votre question avoue votre exil.

« La seule question est donc de savoir si nous sommes encore français. »

Vous demandez quel est le rapport avec la France !
La réponse est : le rapport avec la France est la liberté et si les Français sont encore prêts à donner leur vie pour la défendre.
Si la réponse est non, il n'y a plus de France.

Serge HIREL

Plus de soixante ans après la proclamation de l’indépendance des trois départements constituant l’Algérie française, alors que les liens avec le gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire - ces deux derniers termes devant s’entendre dans leur sens marxiste - ne devraient relever que du droit international, nous en sommes encore à en faire un dossier hybride, impactant aussi nos politiques intérieures, parce que, depuis 1962, aucun de nos dirigeants n’a su rompre définitivement les ponts avec le souvenir d’Alger-la-Blanche.

De Gaulle le premier qui, faisant fi du million de rapatriés qui, en raison du non-respect immédiat des Accords d’Évian par les tueurs du FLN, avaient tout perdu « là-bas », ayant oublié le massacre de nos harkis, a signé les Accords de 1968, lesquels, au bénéfice des seuls ressortissants algériens, priment sur nos lois régissant l’immigration étrangère (non européenne). Le fait qu’à l’époque, la France, en pleine croissance économique, avait déjà besoin de main-d’œuvre non qualifiée, ne pouvait justifier une telle insulte aux 25 000 soldats français tombés dans les guet-apens des fellaghas. Hélas, elle perdure encore aujourd’hui.

Macron aurait pu ne prendre que le pas de ses prédécesseurs, mais, avant même d’être élu, se croyant plus malin qu’eux, n’ayant rien vécu du drame algérien, ne le connaissant qu’à travers ce qu’il en lu pendant ses années socialistes, il s’est mis en tête de réconcilier Paris et Alger... dans l’espoir - peut-être - de franciser la diaspora algérienne présente sur notre territoire.

Soit, mais il s’y est pris de la plus mauvaise manière possible. Affirmer devant les dirigeants algériens, tous ayant combattu la France armes à la main, que la colonisation de l’Algérie était un crime contre l’humanité -impardonnable affront proféré contre notre République -, c’était se lier pour toujours avec les pires ennemis de celle-ci. Il ne pourra jamais se dédire, jamais ne pas accorder à l’Algérie le statut de victime, jamais ne serait-ce qu’exiger du dictateur algérien la suppression du couplet anti-français de son hymne national.

Voici le péché originel... Mais, depuis son accès à l’Élysée, il en a commis d’autres en s’entêtant à organiser cette réconciliation dont le régime algérien ne veut surtout pas, la rente mémorielle étant sa meilleure arme pour se maintenir au pouvoir, malgré l’opposition d’une majorité du peuple. Depuis l’idée farfelue de la commission Stora, Macron est pris dans un étau qui lui interdit tout mouvement ne respectant pas ce refus de réconciliation. Il n’a pas « le poing faible ». Il a les poings liés.

L’histoire aurait pu s’arrêter là et la dispute se figer, mais, outre son incommensurable haute idée de lui-même, EM a un autre défaut majeur en politique internationale : son don pour s’empêtrer dans des pièges qui ne le concernent pas... à moins qu’il ne s’agisse d’un goût quasiment enfantin pour la provocation. Pour quelle raison, un beau soir d’octobre dernier, à la tribune du Parlement chérifien, a-t-il décrété que le Sahara occidental était marocain ? Certes, il devait se faire pardonner par Mohammed VI qu’il avait fâché. Mais fallait-il le faire au prix d’une autre fâcherie autrement plus difficile à faire oublier à ceux qui font de ce territoire un sujet d’affrontements permanents avec leur voisin ?

Bien sûr, Français, on ne peut pas accepter l’arrogance du despote d’Alger, mais il faut bien reconnaître que Macron a tout fait pour l’exciter. Autrement dit, notre président n’est pas pour rien dans les refus multiples d’Alger de reprendre ses ressortissants sous OQTF, dans les délits et crimes que ceux-ci commettent sur notre territoire et dans l’inadmissible emprisonnement de Boualem Sensal.

Le plus grave est que, face à cette situation dont il est largement responsable, il se permette de contredire les décisions du gouvernement au nom du « domaine réservé » (lequel, faut-il le rappeler encore une fois, n’a aucune valeur constitutionnelle) et, ainsi, s’entête encore un peu plus dans sa politique vaine de réconciliation avec Alger.
Les dirigeants algériens, eux, se réjouissent de ce désaccord public entre l’Élysée et Matignon. Il les exonère d’avoir à refuser officiellement la « demande » (trop polie) de Bayrou d’ouverture de négociations sur la réforme des Accords de 1968 - ils devraient être purement et simplement abrogés, par référendum si Macron s’y refuse - et les assure qu’ils pourront continuer encore longtemps à narguer la France sans risque de vraies représailles.

Bref, une fois de plus, Macron a tout faux. Espérons que Bayrou, offensé, ne plie pas et soutienne son ministre de l’Intérieur, qui, on peut en être sûr, usera de toute les armes que la loi lui permet d’utiliser pour calmer Tebboune. Dernier fusible d’un président défait, FB n’a pas à craindre d’y perdre Matignon. Macron n’est plus dans la situation de pouvoir le démissionner... Le faire le conduirait illico à devoir quitter le Château. Or, s’il fait montre d’un entêtement encore plus profond que son obsession algérienne, c’est bien celui qui le pousse à exercer son mandat jusqu’à la dernière seconde. Même si ce maintien, bloquant toute réforme de fond, met la France en péril.

sylvain

Météo algérienne sur les perturbations qui attendent les Français :

Lundi attaque au couteau !
Mardi bagarres pour un mauvais regard !
Mercredi viols !
Jeudi attaques allah machette !
Vendredi le jour du poisson, surprise rien, RTT pour les racailles !!
Samedi journée narco, foire aux dealers !
Dimanche journée pickpockets !

sylvain

Tiens donc, mon commentaire n'a pas été retenu, pourtant il était clair, net et très explicite, un début d'ARCOMISATION du blog ?
Pas grave je l'ai envoyé direct sur un site algérien qui m'a applaudi, depuis j'ai plein de demandes d'amis, moi qui suis d'extrême droite raciste islamophobe, quelle poilade !

Exilé

« Il y a un moment où, en matière géopolitique, une certaine fermeté n'est pas une faute ni une impulsivité fâcheuse... » (PB)

Ah ! Enfin, mon cher monsieur Bilger, que j'aime voir apparaître sous votre plume - fût-elle informatique - le mot géopolitique...
Répétons ensemble ce mot si beau et qui nous rend tout de suite plus intelligents : « gé-o-po-li-ti-que ».
Ce dont nous aurions dû parler uniquement depuis au moins 2014 à la place des fariboles actuelles.

Cela nous changera un peu de la morale à un peso mexicain des westerns de série B traitant des déboires d'un gentil shérif face à de méchants vachers voleurs de bétail qui seront envoyés six pieds sous terre grâce à la géniale invention humanitaire de Samuel Colt, ou bien de contes pour la jeunesse du genre « Les Trois adorables petits Ukrainiens » et le Grand Méchant Poutine »...

Isabelle

La macronie incapable de se faire respecter face aux coups de boutoir incessants de l'Algérie. La macronie incapable de protéger ses citoyens.

Tout comme l'Allemagne, il faut surtout ne rien faire. Les morts continuent de tomber. Une guerre nous est livrée et nous ne donnons aucune réponse, si ce n'est des génuflexions et des actes de repentance pour des faits qui ont eu lieu il y a plus de 60 ans.

Pendant la guerre d'Algérie, des Français se sont comportés comme des sala*ds tout comme des Algériens se sont comportés comme des sala*ds. C'est la guerre,
et nos va-t-en guerre d'opérette, sans armes et sans troupes, veulent à présent en découdre avec la Russie via l'Ukraine alors qu'un processus de paix pourrait être enfin possible.

Ces dirigeants européens en roue libre, affolés et prêts à prendre des décisions dramatiques, veulent faire la guerre en Ukraine et pendant ce temps-là, les Européens tombent sous les coups de leurs ennemis de l'intérieur quasiment chaque jour.

Mannheim (Allemagne) : Un automobiliste fonce dans la foule, au moins 2 morts et 25 blessés
https://www.tf1info.fr/international/allemagne-une-voiture-fonce-dans-la-foule-a-mannheim-plusieurs-victimes-2357175.html

Tous les jours l’horreur et les pigeons que nous sommes ne répondons pas à la hauteur des crimes commis. Dehors, Macron, von der Leyen, Starmer etc.

Question posée à certains journalistes qui prétendaient que les récents attentats islamistes fomentés en Allemagne pouvaient être commandités par la Russie :
Croyez-vous que Poutine ignore que les élections en Allemagne sont terminées ?

Ces dirigeants européens veulent mener une guerre en Ukraine pour rester à leurs postes respectifs et nous faire oublier que le vrai danger est sur le sol européen, qu'il a les couleurs de l'islam politique et radical.

Ugo

@ Exilé | 03 mars 2025 à 10:53
« Nous pouvons d'ailleurs nous demander si ces gens-là n'utilisent pas cette malheureuse guerre en Ukraine pour faire diversion à leurs carences voire à leurs turpitudes sur cette question. »

Je suis en accord avec vous sur tous les points que vous développez dans votre commentaire (comme je partage ceux de Tipaza | 03 mars 2025 à 10:09 et de caroff | 03 mars 2025 à 10:00 également celui d’Axelle D | 02 mars 2025 à 23:36). J’ajoute si vous le permettez que Macron se moque de la France depuis 2017. Les Africains et les Algériens, qui ne sont pas des wokistes, connaissent maintenant ses vices, ses faiblesses et l’ont à plusieurs reprises traité comme il le fallait.
Si nous avions un président respectable… il le serait aussi en Afrique.

Achille

« Entre d'un côté son attitude irréprochable, au nom de la France et de l'Europe, face à la Russie et pour la sauvegarde de l'Ukraine avec tout le respect dû au président Zelensky, et de l'autre son entêtement dans une politique de faiblesse à l'égard de l'Algérie. » (PB)

Entre nous, aujourd’hui je ne vois guère qu’Emmanuel Macron pour défendre les intérêts de l’Europe et donc de la France face à un Vladimir Poutine bien décidé à reconstruire l’empire de l’URSS qui s’est écroulé avec le mur de Berlin, un Donald Trump qui veut que tout le monde se plie à ses volontés et un Xi Jinping qui attend tranquillement la fin de la partie pour récupérer le jackpot.

EM a bien essayé de réconcilier Poutine et Zelensky en 2022, mais cela n’a pas abouti. Il fait une nouvelle tentative aujourd’hui avec Donald Trump, mais la réunion à la Maison Blanche a montré que celui-ci était ferme sur ses positions : pas de terres rares, pas d’aide américaine.
La paix ça se paie cash et en $.

Concernant les relations entre l’Algérie et la France, cela fait soixante ans qu’elles sont mauvaises. Avec le président algérien Tebboune elle sont même devenues détestables. Les remugles de la guerre d’Algérie et de la colonisation remontent à la surface.

Il semble qu’il n’y ait pas de solution viable tant qu’un régime algérien qui émane de l’ancien FLN sera au pouvoir. Or rien ne laisse espérer que celui-ci soit remplacé à court terme par un régime plus ouvert à une réconciliation entre les deux pays.
La solution "Retailleau" adopté par François Bayrou a surtout pour conséquence de créer une cassure définitive des relations entre les deux pays. Aucun des deux ne sera gagnant car ils sont liés par des liens commerciaux qui les impacteront tous les deux, notamment concernant le gaz.

Raison pour laquelle Emmanuel Macron préfère la voie diplomatique. Il suffit que les deux parties fassent des concessions.
À charge pour l‘Algérie de libérer Boualem Sansal et d’accepter les OQTF envoyés par la France, conformément au droit international et la France pourrait maintenir les avantages de la loi du 27 décembre 1968 qui accorde aux Algériens désirant venir en France des avantages particuliers, justifiés par les 135 années de colonisation de ce pays par le France.

Un bon arrangement vaut mieux qu'un mauvais procès, comme le disait Balzac.

Robert

Merci Monsieur Bilger pour ce billet qui remet les pendules à l'heure.

Il convient de rappeler que les dirigeants algériens, dès l'indépendance acquise le 5 juillet 1962, ont considéré les accords d’Évian comme n'ayant aucun caractère international ni contraignant pour leur pays, sauf provisoirement en ce qui concerne le pétrole et le gaz saharien comme le centre nucléaire de Reggane ou la base de Mers el-Kébir et en matière de circulation entre la France et l'Algérie.

Dans ce domaine, les accords d'Évian prenaient en compte les nécessités des Français censés être restés en Algérie après l'indépendance. Le problème est que cette disposition est rapidement devenue caduque sur le fondement du retour massif des rapatriés exposés au fameux "la valise ou le cercueil" comme le rappelle justement Tipaza. Il faut rappeler que les Français qui étaient restés ont vu plus de 6 000 d'entre eux enlevés après l'indépendance par le FLN et mis dans des camps où ils ont été soumis aux pire sévices et n'en sont jamais revenus. Ils font partie des "disparus"... Sans compter les 600 à 800 Français morts à Oran le 5 juillet 1962 sur fond d'opposition interne au FLN.
Il convient aussi de rappeler ici que le budget de l'Algérie nouvellement indépendante a été assuré par Paris pendant au moins deux ou trois ans...

C'est ainsi la raison pour laquelle en 1968 la liberté de circulation a été modestement restreinte par l'Accord franco-algérien du 26 décembre 1968 qui modifiait la circulation des ressortissants algériens mais leur accordait un régime extraordinaire du droit des étrangers.

De Gaulle disparu, les gouvernements successifs ont accepté les rodomontades du régime algérien sans jamais remettre en cause le régime de leurs modalités de
circulation et d'installation.
La gauche dès 1981 a ajouté ses principes idéologiques de "droit à la différence" tout en cultivant sa moraline de contrition permanente de la France pour sa colonisation dont Monsieur Macron est le porteur le plus emblématique, avec notamment le rapport de Benjamin Stora en 2021. Il est intéressant de lire ce qu'en rapporte le site de l'Élysée (https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/10/17/memoire-de-la-colonisation-et-de-la-guerre-dalgerie) :
"Le président de la République a tout au long de son quinquennat poursuivi une même approche des questions mémorielles : regarder l’histoire en face, de façon à construire une mémoire républicaine, qui puisse être partagée par tous en France.
L’histoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie a, à cet égard, fait l’objet d’une attention particulière du président de la République, tant les blessures mémorielles issues de cette période sont encore vives dans notre société."

Sauf que ces conclusions ne sauraient être partagées par l'ensemble du peuple français tant elles sont biaisées et partisanes, au seul détriment de l'Histoire de France.

Aussi n'est-il pas étonnant que monsieur Macron soit incapable d’avoir une position ferme face au régime algérien, desservant ainsi en matière de sécurité publique non seulement les Français soumis aux délits et crimes des ressortissants algériens, mais aussi les Algériens résidant en France qui se comportent de manière irréprochable et les Franco-Algériens qui, du fait de leur double nationalité, sont soumis à la propagande du régime algérien pour s'assurer une fidélité à l'Algérie et une défiance à l'égard de la France pour ne pas dire la rejeter tous en bénéficiant des avantages qu'elle leur apporte.

Ce faisant, il est anormal que le président de la République, ès qualités, se soit permis de désavouer publiquement le chef du gouvernement et son ministre de l'Intérieur par la voix de son falot ministre des Affaires étrangères. Sur ce point il convient de se rappeler les propos de Pierre Lellouche, ancien ministre, notamment sur CNews hier.

Exilé

@ hameau dans les nuages | 03 mars 2025 à 09:34
« la valise ou le cercueil ».

J'ai vécu de près cette période pour avoir vu, chez mes parents, débarquer mes cousins puis d'autres Français d'Algérie, généralement humbles, qu'ils s'efforçaient d'aider, avec en effet chacun une valise.
Pour le reste, ils avaient tout perdu.

Et tout cela, en pleine période de départs en vacances, dans l'indifférence totale des Français et surtout des diverses associations prétendant défendre les « droits de l'homme (*)» qui ont alors fait preuve d'un silence assourdissant voire complice des forfaitures qui se produisaient.

Il faut par exemple savoir qu'à Marseille, des pieds-noirs qui avaient eu la possibilité de placer leur mobilier dans un conteneur ont pu constater que ce dernier avait été soigneusement mouillé dans les eaux du port par les dockers...
Fraternité ? Vous avez dit fraternité ?

C'est aussi cela, la France réelle, fort différente des images d’Épinal, des grands principes et des vraies-fausses valeurs clamés de façon tonitruante à temps et à contretemps par des gens pas très recommandables qui aiment se moquer du monde.

Au fait ce départ, sous menace de mort, d'environ un million de personnes d'un pays où elles étaient nées et qu’elles avaient pour la plupart édifié de leurs mains et à leurs frais n'ayant pas soulevé la moindre protestation des belles âmes droits-de-l-hommistes, pouvons-nous en conclure qu'un tel scénario en sens inverse ne poserait aucun problème, surtout de plus s'il était réalisé de façon humaine, en dehors de toutes manifestations haineuses ou de menaces de mort ?

(*) Droits de l'homme à géométrie variable, bien entendu.

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@ caroff | 03 mars 2025 à 10:00 @
« La guerre d'Algérie a fait environ 130 000 morts côté "indigène" et 25 000 côté français, chiffres contestés par les Algériens qui affichaient des montants astronomiques (j'ai entendu et lu dans la presse locale 2 millions de martyrs en 1980-81) dès l'indépendance acquise. »

Il existe pourtant un moyen simple et objectif d'étudier les variations éventuelles de la population de l'Algérie, à savoir la pyramide des âges :
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMPagePyramide?codePays=DZA

Il est possible de faire des comparaisons avec des pays voisins, par exemple Maroc et Tunisie.
Notons que sur la pyramide des âges de la France, le déficit des naissances en 1940 est visible.
Et surtout cela permet de démonter une partie du discours quérulent abracadabrant des hommes du régime d'Alger.

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@ Aliocha | 03 mars 2025 à 11:53
« La seule question est donc de savoir si nous sommes encore français. »

Quel rapport avec la France ?

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@ Axelle D | 02 mars 2025 à 23:36
« Après avoir qualifié la colonisation de 'crime contre l'humanité' et fait plus tard l'amalgame entre la guerre d'Algérie et la Shoah, soit le pire génocide de l'histoire humaine, Macron a donné au peuple algérien le bâton pour se faire battre. Et c'est la France qui trinque et n'a pas fini de payer ! »

M. Macron dit-il ou fait-il tout cela de lui-même ou bien est-il cornaqué par de mauvais conseillers, comme ces étranges historiens par exemple qui semblent lui inculquer une version frelatée de l'histoire de l'Algérie de même que certains de leurs collègues le feraient sur le même mode au sujet de l'histoire de France ?

Tout cela est extrêmement grave dans la mesure où ce genre de procédé ne fait que valider et renforcer le discours de haine anti-française instillé en permanence par le régime d'Alger dans sa population pour accuser la France à qui il doit tout, mais absolument tout, des divers problèmes qu'ils rencontre, uniquement liés à son incurie.

Mais comme l'avait affirmé Aït Ahmed, pourtant un ancien cadre du FLN :

« Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! »

Par ailleurs, si le formatage anti-français pratiqué par le régime d'Alger mériterait d'être au moins sanctionné par la voie diplomatique, il en est un autre qui est absolument scandaleux et devrait faire l'objet de sanctions draconiennes, éventuellement judiciaires dans les cas d'appels à la haine raciste anti-française, à savoir celui exercé impunément par certains membres de l’Éducation nationale, qui alors qu'ils devraient normalement s'efforcer d'inspirer l’amour de la France à leurs élèves allogènes, font exactement l'inverse en encourageant leurs instincts violents et destructeurs les plus bas.

Inutile de décrire quelles sont les conséquences délétères de tels comportements irresponsables, emblématiques de l'esprit de félonie régnant dans les divers rouages du Régime, visant à créer de manière subversive toutes les conditions d'un chaos révolutionnaire en clivant les communautés, puisque désormais la France n'est plus réduite qu'à une « peau de léopard », où chaque tache représente une communauté repliée sur elle-même et hostile aux autres.

La encore, le poing de M. Macron semble un tantinet mollasson, sans oublier celui de madame le ministre de l’Éducation nationale (?) apparemment plutôt complaisante...

Et n'oublions par les Français réduits à l'état de veaux qui n'ont pas pris conscience de tout cela ou bien qui y sont indifférents.

Aliocha

Notre hôte ouvre la boîte de Pandore algérienne qui laisserait penser que les Russo-Américains ne seraient pas le vrai danger actuellement, qui manipulent les inconsciences européennes pour les soumettre à leurs fins hégémoniques.

L'Europe si faible de ses opinions manipulées, est pourtant le seul endroit au monde où il est encore possible, grâce à l'outil institutionnel gaullien, de résister à la démence universelle qui submerge le monde de ses sentiments excités par les oppresseurs coalisés.

La vérité est faible mais ne sera jamais éliminée par les adeptes de la force brutale, pour la seule et unique raison qu'elle est la vérité, que ce soit sur le sujet algérien ou sur tout autre, n'en déplaise à ceux qui n'ont comme outil de rédemption que la répétition du lynchage pour se protéger des lyncheurs.

Resta à savoir si les opinions européennes et notamment françaises sont déterminées à défendre le monde libre.

C'est un choix que notre conscience, durement mise à l'épreuve actuellement, a les capacités d'opérer, quand ce n'est plus de Londres aujourd'hui que les Français parlent au Français mais, grâce à de Gaulle, de Paris.

La seule question est de savoir si nous sommes prêts, comme les Ukrainiens tombés au champ d'honneur insultés par le chef du monde qui y a apparemment renoncé, à mourir pour la liberté de choisir entre le bien et le mal.

La seule question est donc de savoir si nous sommes encore français.

Solon

Il n'y a pourtant pas de doute. L'Algérie agit de façon ostensible : l'hymne algérien contient des propos qui auraient dû conduire à la rupture des relations diplomatiques, les OQTF sont rejetées, les propos sont tous critiques à l'égard de la France, les relations économiques sont de plus en plus faibles, etc.

Comment croire à des relations normalisées quand la conduite de l'Algérie est motivée par des motifs vieux de 70 ans ? Il faut trancher, sans brutalité mais fermement.

Ugo

@ Isabelle | 03 mars 2025 à 08:53

Ne vous posez pas de questions sur notre psychopathe pervers narcissique, il est en pleine crise d'hystérie.

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