« On n'est pas antisémite quand on n'aime pas Netanyahou ! | Accueil | Mon infinie bêtise de bien-portant... »

26 mars 2025

Commentaires

BdiG

Il existe d'autres moyens que les réacteurs nucléaires pour faire bouillir de l'eau et produire de la vapeur (plus ou moins 300°).
Il ne s'agit pas ici de dévoiler ces technologies ; les véritables experts les connaissent. Ces technologies ne dépendent pas de la mise en oeuvre de matières radioactives.

Il en va de même pour "le CO2", les molécules de carbone captées sont la matière première de la fibre de carbone qui peut et doit remplacer la quasi-totalité de métaux ferreux. Pour s'instruire, consultez le site "ORNL carbon fiber".

En résumé TOUS les politico-écolos sont des parasites ; pour exemple voyez comment Jancovici a démonté l'idiot en chef écolo Jadot en commission.

sylvain

"Quelle énergie chez Sonia Mabrouk !" (PB)

Ben voyons !
En effet, invitant Bardella ce matin sur CNews, elle a mis une sacrée énergie pour l'empêcher de finir ses interventions dès qu'elles étaient trop gênantes.

Évidemment, n'y voyons pas une intervention des kapos macroniens, ce serait mauvaise langue et complotiste, Jordygouttedepicpoul est encore trop jeune et il est très facile de le faire bafouiller, ce que Sonia savait, elle ne s'est pas privée de lui mettre des bâtons dans les roues.

Mabrouk s'en va t'en guerre... contre le RN !

sylvain

L'effet Trump va se reproduire en 2027 pour les Le Pen.
Trump donné perdant par toutes les ligues nauséabondes médiatiques gauchistes du monde entier, ridiculisé caricaturé insulté, tout le monde même ses supporters le voyaient perdre l'élection quand :

Badaboum patatras ! Tout s'est écroulé chez les démocrates de Harris !

Trump leur a infligé une branlée mémorable qui m'a mis en transe de joie pendant plusieurs jours et a provoqué un deuil mondial pour les ligues gauchistes merdias couchés soumis collabos, l'odieux visuel gauchiste, service public gauchiste, comédiens chanteurs artistes tous paranos gauchistes et bien entendu nos guignols charlots charlatans pieds nickelés de gauche PS PCF EELV LFI HamaSS.

Quel bonheur, j'ai immédiatement bondi sur les réseaux sociaux trumpistes pour le féliciter et je ferai de même en 2027 quand je féliciterai le RN pour sa large victoire inévitable, les gens pris pour des couillons par ces pourritures anti-RN se vengeront dans les urnes, ce ne sera que justice face à cette ignominie antidémocratique qui vire dictature rouge inquisition terrible appliquée par les juges de Macron le tueur du peuple.

Exilé

@ Michel Deluré | 29 mars 2025 à 11:29
« Combien d'éminents spécialistes, hier et aujourd'hui, ont alors usé et usent encore de ce langage stéréotypé ? »

Donc, selon vous, le fait que « d'éminents spécialistes » autoproclamés ou cooptés perpétuent un système vicié sinon pourri à la base suffit à le légitimer voire à le parer de toutes les vertus ?

caroff

@ Serge HIREL 15h18
"Même si les ZFE ont été imaginées par les technocrates bruxellois qui, une fois de plus, ont empiété sur les souverainetés nationales dans un but essentiellement mercantile - le renouvellement plus rapide du parc automobile -, leurs conséquences sont bénéfiques pour la santé. 40 000 morts par an provoquées par les particules fines, ce n’est pas négligeable."

Il s'agit bien d'appliquer la directive européenne 2008/50 qui oblige à délimiter des zones dans lesquelles la qualité de l'air doit être améliorée.

De nombreuses agglomérations (Paris, Lyon entre autres en France, mais plus de 300 en UE) ne respectant pas les limites fixées dans la directive, le Commission a renvoyé la France (et d'autres États) devant la Cour de justice pour non-respect des seuils en dioxyde d’azote et insuffisance des plans d’action, ayant conduit à sa condamnation en
2019.

Si la France veut éviter de payer des astreintes pouvant atteindre des millions €, elle doit mettre en oeuvre des réponses à une obligation qu'elle s'est infligée en votant cette directive.

Personne ne dit qu'au départ il s'agit de respecter des normes européennes transposées dans notre droit et qu'accessoirement le respect de la chose votée mérite une certaine attention.

Les 40 000 morts représentent des décès "prématurés" (4 millions dans le monde) causés par une exposition aux PM 2,5 (particules en suspension inférieures à 2,5 µm) et aux NO2 (oxydes d'azote) et non comme certains le laissent croire une hécatombe de 40 000 morts chaque année !!

À noter que chaque État membre a une obligation de résultat sans que la Commission exige des "ZFE" : chaque État établit des mesures concourant, dans les zones identifiées, à respecter les limites fixées pour les polluants cités.

Serge HIREL

D’abord un constat : outre nos jambes, nous disposons de plusieurs moyens de déplacement. En revanche, nous n’avons qu’une seule santé... Ce qui me conduit à avoir une position nuancée sur les ZFE et, plus généralement sur la circulation des « guimbardes ». Il suffit d’avoir suivi quelques minutes l’une d’elles, encore plus en pleine campagne, pour avoir la certitude de leur nocivité. Pour ma part, il y a bien longtemps que, sur une route dont je sais qu’elle ne permet pas de dépassements avant plusieurs centaines de mètres, j’ai pris l’habitude d’observer un écart plus important que nécessaire à la sécurité routière avec de telles « poubelles sur roues ».

Le problème n’est donc pas la discrimination entre « riches » et « pauvres », mais comment éliminer ces véhicules de notre parc automobile sans créer d’inégalités et, encore moins, ignorer la liberté de circuler de chacun.

Un premier effort devrait être entrepris au niveau des centres de contrôle technique. Inutile d’en durcir les règles. Mais il serait bon que la délivrance des « ausweis » accordés par certains de ceux-ci soit... contrôlée. Dans nos campagnes, on entend trop souvent le petit garagiste du coin dire : « Bon... T’es hors des clous... J’ai fait ce que j’ai pu... Ça devrait passer... ».

Il serait bon aussi qu’aux contrôles programmés, s’en ajoutent quelques inopinés, réalisés dans un centre choisi par l’État... Ceci pour éviter les copinages et les états d’âme...

Même si les ZFE ont été imaginées par les technocrates bruxellois qui, une fois de plus, ont empiété sur les souverainetés nationales dans un but essentiellement mercantile - le renouvellement plus rapide du parc automobile -, leurs conséquences sont bénéfiques pour la santé. 40 000 morts par an provoquées par les particules fines, ce n’est pas négligeable. Et arrêtons de pleurnicher sur ces pauvres artisans, plombiers, électriciens, plaquistes et autres décorateurs d’appartement, qui n’auraient pas les moyens de se payer une camionnette leur permettant de travailler dans les centres-villes... Ils n’existent pas !

En revanche, nos élus doivent réfléchir sur les solutions alternatives à la voiture personnelle à offrir à ceux dont les moyens sont les plus faibles. Comme il est trop tard pour effacer les conséquences d’une politique d’aménagement du territoire qui les a confinés dans des banlieues parfois lointaines, on ne peut agir que par une réforme de la politique des transports conduisant à une baisse des coûts pour la clientèle. Certaines collectivités ont déjà décidé la gratuité ou la modicité de l’accès à leurs réseaux de transport public et, pour les financer, fait des économies sur des investissements moins nécessaires au quotidien. Elles ne s’en portent pas plus mal et aucune n’est à ce jour revenue en arrière.

On peut aussi penser à un transfert des crédits accordés aux propriétaires pour les aider à financer une meilleure isolation de leur résidence principale, ou à de moindres investissements en matière de production d’énergie par de nouveaux moulins à vent, vers un apport, gradué en fonction de leurs revenus, aux familles modestes pour les inciter à l’achat d’un nouveau véhicule, y compris d’occasion. Ou à la création de « taxis collectifs », sur le mode de ce qui existe dans les grandes villes africaines.

Ou à remettre au goût du jour la création en périphérie immédiate des villes de « parcs de dissuasion », gratuits ou presque pour les « guimbardes », directement reliés aux réseaux de transport collectif qui permettent l’accès aux centres-villes en quelques minutes...

Dès lors, les ZFE ne seraient plus critiqués que par une minorité de partisans radicaux de la « voiture-salon privé », qui, en fait, sont des individualistes forcenés, une catégorie de la population qui compte beaucoup de « riches », mais rarement des « pauvres ».

La voiture dans les centres-villes n’est que la conséquence de la conjonction d’un progrès technique avec l’évolution des mœurs vers cet individualisme. Leurs rues ont été conçues pour la circulation des chevaux, pas des chevaux-vapeur, même s’ils deviennent électriques. Rien n’est plus agréable que de flâner sans l’odeur de ces « bagnoles » qui vous frôlent et empestent le pétrole.

Anne Hidalgo, pour ne citer qu’elle, qui semble la plus décidée à mettre fin à leur règne, a parfaitement raison... Mais, sans aucune concertation avec la Région Île-de-France, elle mène un combat qui tient plus du pugilat politique que de la volonté de rendre tout son charme à Paris . Pire, faute de proposer la moindre solution alternative à la voiture, il n’est que punitif. Il n’est donc pas acceptable et entrave même la réflexion pourtant indispensable de la place de la voiture dans les centres-villes.

P.-S. : ce n’est pas en s’indignant quotidiennement sur le sort des pauvres sur les plateaux TV que l’on fait avancer la recherche d’une solution à leurs malheurs.

Jean sans terre

@ Michel Deluré

La difficulté, cher Monsieur, vient de ce que l’on préjuge par défaut et sans examen que cet État de droit est bon. Qu’est-ce qui le montre ? Il ne suffit pas de le dire.
Prenez un exemple compréhensible. La Constitution américaine dispose de plusieurs garde-fous efficaces. La Constitution française et les traités européens n’en disposent d’aucun. L’insane fausse crise sanitaire en a été un exemple magistral. Au nom d’une prétendue science et grâce à un raisonnement sophistique mensonger, tous les principes supérieurs qui font la démocratie ont été mis à bas avec l’aval de l’Assemblée, du Sénat, du Conseil d’État, du Conseil constitutionnel, et le consentement servile de pratiquement tous les organes médiatiques. La Commission européenne a étendu sans vergogne à la santé des prérogatives qu’elle ne possédait pas. Il est d’autres exemples dans l’actualité et l’on voit la Commission toujours plus étendre son pouvoir tentaculaire sans qu’à aucun moment les peuples ne l’ont permis.

Qu’est-ce alors qui retiendra les hommes au pouvoir d’en abuser ? Or, c’est ce que partout l’on voit. Votre notion d’État de droit sert de gage moral pour faire accepter l’inacceptable. Votre État de droit est un monstre à sang froid. Votre État de droit est le Léviathan.

Michel Deluré

@ Exilé 28/03/25 17:57

Est-ce recourir à un langage stéréotypé que d'affirmer que toute société réellement démocratique ne peut exister sans être soumise à un certain nombre de formes et de règles qu'elle s'est elle-même fixée ? Que ces formes et ses règles diffèrent d'une démocratie à une autre, qu'elles soient sujettes à débat, soit, mais que l'on cesse de prétendre qu'énoncer cette évidence c'est utiliser un langage stéréotypé. Combien d'éminents spécialistes, hier et aujourd'hui, ont alors usé et usent encore de ce langage stéréotypé ?

--------------------------------------------------------------------

@ Vive la France ! 28/03/25 17:57

Je vous remercie, au passage, de me rappeler ce qu'est la démocratie. Mes cours de droit constitutionnel sont relativement loin et vous avez bien fait de me rafraîchir la mémoire.
Puis-je me permettre cependant de vous préciser que mon commentaire n'était nullement, bien au contraire, une contestation de la démocratie, même si, contrairement à vous apparemment, je pense qu'elle ne fonctionne pas toujours aussi bien que votre conclusion le laisse supposer. D'autres avant moi, et beaucoup plus éminents -Tocqueville pour ne citer que lui - le pensent d'ailleurs aussi.

-------------------------------------------------------------------

@ Jean sans terre 28/03/25 21:37

Je vous renvoie à ma réponse ci-dessus à Exilé. Toujours cette notion d'État de droit qui hérisse le poil de certains ! Tout dépend évidemment du contenu que l'on veut bien mettre dans cet emballage. Et l'on ne peut empêcher certains de n'y voir que du poison.

Aliocha

@ genau

Il y a aussi ceux qui ont les foies.

Les aspirations spirituelles aspirent à leur terre natale, les sabots usés par la marche, elles geignent, tout altérées d'amour.
Après leur passage, la vie n'est qu'extinction.
Que la paix protège la vie, et la patience.

Jean sans terre

@ Michel Deluré

État de droit, Rechtsstaat, aussitôt le son guttural fait frémir et claque dans les airs comme la cravache de Frédéric le Prussien, la trique de Bismarck, ou la voix aiguë du Führer. Faut-il que toute la rigidité de l’esprit teuton ne ménage sans délicatesse notre finesse exquise ?

Je me demande bien comment l’on faisait avant que ne fussent inventées toutes ces règles jugulaires qui étranglent les sociétés humaines. Sans doute étions-nous alors réduits à l’abominable état de nature.

Vous encensez le principe. J’en suis encore à me demander ce que vous y mettez. Songez-vous à la préservation des droits naturels que sont la propriété, la sûreté, la liberté ? Car il semble bien que l’État de droit, entendu par ceux qui gouvernent, les malmène depuis quelque temps. Songez-vous aussi au droit à résister à l’oppression ? Est-il envisageable de considérer que le peuple roumain est opprimé dès lors que l’on lui dénie le droit de se choisir son représentant au prétexte qu’il est trop stupide pour n’être pas capable de discerner les influences étrangères qui s’appliquent à corrompre son intelligence et sa volonté ? Doit-on considérer de même des Français dont la manifestation de la volonté en 2005 a été gauchie puis rectifiée ?

Je vous prie de pardonner par avance mon entêtement mais jusqu’à présent, je n’ai rien vu d’autre dans la notion superfétatoire d’État de droit que la toute-puissance brutale du droit du Léviathan sur les sujets qu’il administre.

Vive la France !

@ Michel Deluré
"je ne pense nullement que le référendum d'initiative populaire mis en avant par Alexandre Jardin contribue à une avancée vers cet ordre parfait. Il résultera toujours de cette consultation une division de la société entre des dominants, ceux qui auront obtenu la majorité, et des dominés, ceux qui constitueront la minorité."

Euh, oui en effet, la démocratie ça veut dire premièrement le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, et secondement, la "dictature" de la majorité, donc par définition sur la minorité qui accepte d'être... minoritaire et donc d'accepter les décisions de la majorité.

Alors évidemment, ce n'est pas parfait, rien ne l'est dans l'absolu et c'est heureux car ce serait d'un ennui mortel, il y a le défaut d'élire des nuls, des incompétents totaux et autres corrompus, ce que fait le peuple français depuis 50 ans, j'en conviens volontiers.

Mais vous savez quoi ? Il y a un truc qui est vraiment bien dans la démocratie, c'est que le peuple peut aussi élire des représentants compétents et incorruptibles, si, si je vous assure ! D'ailleurs, c'était le but à l'origine.

Là où je vous donne raison c'est qu'avant de vouloir instaurer des RIC, RIP et je ne sais quelle autre stupidité du genre qui vous avez raison ne changerait absolument rien, il serait bien plus intéressant que les Français commencent par aller voter lors des élections et arrêtent de se conduire comme des enfants gâtés de la démocratie et que surtout, surtout, ils utilisent un peu l'organe interne, certes peu connu mais réellement existant et efficace quand on l'utilise dont ils sont dotés souvent sans le savoir et qui s'appelle un cerveau !

Bref, les Français devraient réfléchir avant de voter ça leur évitera peut-être, sait-on jamais, de venir toujours pleurer ensuite que ceux pour qui ils votent ou pire qu'ils laissent élire en ne votant pas, ne les écoutent pas.

Comment ?! Les Français qui réfléchiraient avant de voter ?! Un truc de "ouf" quoi ! On est en pleine science-fiction !
Je ne sais pas si vous êtes au courant d'un événement récent qui s'est passé dans un pays lointain qu'on appelle les États-Unis d'Amérique. Un phénomène curieux y est arrivé.
Tenez-vous bien, le peuple américain a voté et contre toute attente et contre tout le système médiatico-politico-économique il a gagné les élections !
Peu importe que celui qui a gagné soit bien ou mal selon les points de vue, l'important c'est que le peuple américain a prouvé que la démocratie, ça marche.

Exilé

@ Michel Deluré | 28 mars 2025 à 16:54
« Il ne peut y avoir de système démocratique viable premièrement sans État de droit »

Mais qu'on arrête de nous rebattre les oreilles avec toutes ces formules stéréotypées qui, du moins en France, n'ont souvent pas de consistance pratique satisfaisante dans la vie réelle !

Allez expliquer aux gens dont le logement a été squatté, avec le squatteur maintenu dans les lieux par un juge, qu'ils ont le bonheur ineffable de vivre dans la merveilleuse France des « droits de l'homme », dans laquelle on sur-protège criminels et délinquants, surtout s'ils viennent d'ailleurs, et où on se moque ouvertement avec cynisme du sort de leurs victimes !
Ça suffit !

Quand mettrons-nous tout ce fatras de lois aussi aberrantes qu'injustes à la poubelle ?
Quand ?

Nous n'avons que faire de kilos de grimoires illisibles dont personne ne maîtrise les inepties « sophistiquées » dont ils sont truffés et qui, de quelque manière qu'on les interprète, ne conduisent qu'à l'oppression et au malheur des braves gens !

Est-il si difficile que cela de produire des lois simples et claires alliant justice et bon sens ?

Mais tout cela nous oblige à nous poser des questions sur le Législateur et sur ceux qui lui ont permis d'exercer ses nuisances.

Et dans la prétendue démocratie française, comment se fait-il, lors des consultations populaires, que parmi tous les bulletins en faveur du parti de monsieur Tartempion ou de celui de madame Trucmuche, on ne trouve jamais de carton rouge permettant de dénoncer les multiples dysfonctionnements du cirque dans lequel on les oblige à évoluer ?

genau

Un baron normand enchérit sur le croquis du placide allemand et un peuple que son interlocuteur désigné a égratigné.
Tout ce qu'il dit est vrai, seulement marqué par une volonté d'anaphoriser des défauts et vices bien connus, rendant ce pauvre peuple victime de la liberté qui lui a été donnée de choisir ses représentants qui n'ont aucune obligation à son égard, pas même celle d'agir dans le sens de leur profession de foi (e ?). La foi, substantif (original) ne prend pas de e, c'est sot pour les féministes et le foie, lui, masculin, en prend un. Bien sûr, ignare, le foie est neutre, la foi de la 5e déclinaison, comme "spes", mais tout le monde s'en moque, en globish c'est ce que vous voudrez. C'est pourquoi j'ai donné la référence romaine pour parler du peuple, celui qui est dans la devise encore de la ville de Rome : SPQR.

Prétention ? Pour certains, sans doute. Illusion sur le passé ? Que nenni, simple admiration pour les constructions sociales, pas pour leur résultat, eu égard au fait que l'homme, dans ses pérégrinations a simplement assuré sa survie. Dans son stationnement, il a renié sa candeur.

Et puis, il y a le génie que le baron normand évacue : l'art pariétal, au rebours de bien des opinions encore récentes, merveille de figuration narrative, intégrant le symbolisme dans la description du destin de toute créature.
Dans mon jeune temps, j'ai parcouru Chauvet, avec les premiers explorateurs et n'ai rien compris de plus que la sidération devant une telle oeuvre. Hier soir, j'en ai regardé une explication savante et simple. Une saga anthropique sous forme animale d'une puissance évocatrice augmentée par la révélation des juxtapositions recherchées, des désignations génitales émouvantes de dignité.

Cela aussi c'était fait par ce qui n'était rien d'autre qu'un peuple errant, abrité par hasard, de gens dont certains avaient du génie et l'exprimaient en testament, sans le savoir, le peuple, capturant sur la pierre ou la glaise, la sublime et décevante destinée de l'homme moderne.

Michel Deluré

« Derrière ces discussions, une certaine idée de la démocratie et du peuple est en question. » (PB)

Quel que soit le système démocratique en place, aussi poussées qu'y soient ses exigences, il serait illusoire d'imaginer que dans nos sociétés modernes, parties intégrantes de notre monde tel qu'il est, la démocratie atteigne un ordre parfait.

Pour ma part, je ne pense nullement que le référendum d'initiative populaire mis en avant par Alexandre Jardin contribue à une avancée vers cet ordre parfait. Il résultera toujours de cette consultation une division de la société entre des dominants, ceux qui auront obtenu la majorité, et des dominés, ceux qui constitueront la minorité. Et le degré d'acceptation du résultat de cette consultation sera d'autant plus difficile à obtenir que la victoire de la majorité sera étroite, impactant ainsi la cohésion même de la société.

Il ne peut y avoir de système démocratique viable premièrement sans État de droit, c'est-à-dire sans un ensemble de formes et de règles plus ou moins exigeantes assurant son fonctionnement et secondement sans que le peuple adhérant à ce système accepte et respecte pleinement les formes et les règles ainsi définies. Nous mesurons toutes les difficultés qu'il y a à réunir ces conditions.

Jean sans terre

@ Achille

Vous êtes admirable d’ironie. Il s’agit d’un sketch caricatural de Canal+. Peut-être le chevalier blanc de Bolloré en a-t-il ri ? Toutefois, voyez tout le mépris de classe que cultive cet humour rigolard à l’endroit des classes sociales pauvres de la population.

On caricature délibérément le pauvre beauf déclassé qui manifestement ne maîtrise pas les subtilités de la raison discursive et ne parvient pas à se faire entendre des gens plus instruits et maîtrisant ce que l’on peut dire ou ne peut dire pour convaincre et orienter à sa cause. On le caricature tel qu’on se le représente et ainsi que l’on se représente ses revendications. Supposons ensemble que cet homme ne fût pas un acteur mais ait réellement existé.

Permettez-moi de reprendre avec vous toute la liste des revendications que l’on moque et voyons ensemble que cette ironie montre le mépris qu’ont les gens se croyant bien nés d’avec le populo. Je rajouterai à la liste l’alcool, que les caricaturistes ont sans doute oublié. Vous remarquerez que la liste classe les dépenses selon un ordre de grandeur, partant des plus coûteuses et incompressibles vers celles discrétionnaires et amputables.

Commençons par les dépenses incompressibles. Il s’agit, dans l’ordre, du crédit de la maison, du crédit de la voiture, de l’essence, des assurances, de la mutuelle, du chauffage, de la nourriture, de la cantine, des factures de téléphone et de la box internet. Vous conviendrez, je pense, qu’il n’y a rien à retirer à ces dépenses qui doivent représenter plus de 50 % des revenus d’un foyer modeste.

Nous arrivons aux soldes. On représente l’homme ne sachant exprimer son incapacité à acheter des vêtements en dehors de ces périodes où les prix sont plus bas.
Il y a aussi le bricolage et le jardinage. On représente l’homme ne sachant exprimer qu’il ne peut recourir aux services d’un artisan pour entretenir son logement, ou qui est obligé de cultiver son propre jardin pour économiser sur la nourriture de sa famille.

Puis viennent les dépenses discrétionnaires que les gens aisés pensent que l’on peut allègrement supprimer sans altérer la vie des gens pauvres et modestes.

Au sujet des vacances, on ironise sur leur caractère low-cost, insinuant par là qu’elles ne peuvent être que pourries, les gueux ne pouvant s’en payer de plus chères.
Pour les enfants, on évoque les dépenses somptuaires des enfants : téléphone, abonnement pour le football, jeux vidéos. On pense sans doute qu’un ballon de football ou de rugby suffit pour le bonheur des enfants. Sans doute était-ce vrai dans les années 50 ou 60 quand tous n’avaient que cela pour s’amuser. Désormais, les différences sociales s’affirment dès l’enfance et un enfant qui ne les aurait pas serait déjà déclassé. Mais on moque l’aspiration du père populo à offrir plus à sa progéniture.

Les fast-food et les pizzas livrées sont complètement inutiles certainement mais lorsque les revenus sont faibles, cela reste l’unique moyen pour le pauvre d’imiter les plus aisés qui se paient le restaurant, ou de conserver un semblant de lien familial. Le bar aussi est inutile. Retirez-le et vous n’aurez plus d’autre sociabilité que celle que l’on trouve sur Twitter ou Facebook. C’est sans doute mieux.
La nourriture pour les animaux de compagnie est également inutile quand bien même elle apporterait la douceur animale qui manque dans le foyer des pauvres gens.

Viennent enfin les drogues : cigarettes, alcool, et le shit que l’homme par scrupule n’ose même pas inclure dans ses revendications. Pourtant, il est indispensable que le peuple pauvre puisse supporter sa condition de misérables. Ces dépenses devraient être couvertes par la sécurité sociale. Elles permettent en anesthésiant et en détruisant le pauvre de l’empêcher de se révolter et de tout casser.

Puis vient le tiercé. On aurait pu rajouter le Loto ou les autres dépenses de jeu. Effectivement, cette dépense est inutile. Il est parfaitement inutile d’espérer sortir de sa condition sociale de misérable alors que plus que jamais l’ascenseur social est en panne.

Voici ainsi toute la vie d’un pauvre quidam étalée, moquée, offerte en pâture à l’ironie des privilégiés. Elle est pourtant bien morne cette vie, vous en conviendrez. Vous remarquerez que l’homme ne se révolte pas. Il ne va pas voler le riche, tout casser. Il ne se plaint qu’à peine. Il ne demande pas l’aumône. Il ne revendique même pas une hausse de salaire. Il demande tout simplement que les hausses de taxes et de prélèvements ne viennent pas réduire le peu qu’il possède et dont l’État veut plus encore le dépouiller. Sans doute est-ce trop demander ?

Évidemment, l’on insinue que les revenus de l’homme proviennent de l’assistance publique et des aides sociales. Cela permet de conforter les préjugés. Dans les faits, il se pourrait que l’homme subsiste chichement des revenus de son travail. On n’en sait rien. On va préjuger que non, comme l’on déniera les relations professionnelles dégradées que l’homme supporte dans son travail, comme on oblitèrera l’état du logement dans lequel l’homme et sa famille vivent, son environnement, la population autour, etc.

Tout cela pour ironiser sur les revendications des pauvres. Beaucoup de dépenses discrétionnaires sont compressibles, certainement. Il est vrai qu’un poulet n’a pas besoin de pâture pour survivre. Une ferme agricole ukrainienne dans laquelle il serait entassé avec ses congénères suffira à sa condition de misérable poulet. Il en est pareil pour le populo.

Je me ressouviens l’éternité et le pourrissement de cette crise sociale prérévolutionnaire qui n’avait pas de fin. Il était sans doute indispensable de ne pas rogner les dix-sept milliards que l’État a dû finalement abandonner pour une question de responsabilité financière. On ne s’est pas posé la même question lorsque six mois après la réforme des retraites, dans l’indifférence totale des médias, on a augmenté les pensions des retraités de 5,3 %, soit 16,5 milliards d’euros. Ce n’est pas pareil quand il s’agit de la clientèle (rappelons que Macron est le président de l’ancien monde et des vieux : 75 % des personnes âgées de plus de 65 ans ont voté Macron en 2022 et permis qu’il se maintienne). 800 milliards de dettes plus tard, on ne lésine pas sur les dépenses : 40 milliards pour la transition écologique qui ne sert à rien, 25 milliards pour une guerre qui ne nous concerne pas, 800 milliards dont 150 pour la France pour se réarmer en achetant prioritairement et comme toujours du matériel militaire américain qui ne permet pas de faire la guerre, des dizaines de milliards pour le remplacement de population, des dizaines de milliards pour financer la hausse des intérêts sur la dette française, etc., ad nauseam.

J’adore l’humour des privilégiés qui se persuadent de mériter ce qu’ils possèdent. Qu’ils rient encore. Cela ne durera pas.

Le bourgeois du XXIe siècle n’est guère différent de celui du XIXe siècle. Peut-être est-il plus encore méprisable car la grande bourgeoisie avait au moins un style quand la petite d’aujourd’hui s’est répandue partout comme une lèpre.

Isabelle

Qui est le peuple ? Le peuple a voté...

Une enseignante a été ciblée par des jets de pierres en classe, ses collègues organisent une grève massive et dénoncent une « situation intenable ».

Les enseignantes expérimentent une conséquence directe du bulletin de vote qu’elles mettent depuis 45 ans dans l’urne : la lapidation.

Exilé

@ genau | 27 mars 2025 à 17:26
« ...un grand silence électoral, votant ainsi avec leurs pieds. »

J'ai été un temps un adepte de cette solution.
L'inconvénient est que, la nature ayant horreur du vide, ce sont les nuisibles qui en profitent pour accéder aux niches de pouvoir, aussi bien dans les municipalités, parfois livrées de facto à la pègre, qu'au niveau national avec l'islamo-gauchisme.

hameau dans les nuages

@ Achille | 28 mars 2025 à 07:15

La pauvreté ce sont le plus souvent ceux qui la vivent qui en parlent le moins. Elle est la compagne de la misère psychologique.
Ma locataire ne monte plus à l'étage de la maison que je lui loue à un prix très modeste et n'ouvre plus qu'un volet, celui de la porte d'entrée au rez-de-chaussée. Elle reste sur son canapé, emmitouflée dans une couverture et met un point d'honneur à nous payer le loyer dont nous avons bien besoin pour compléter notre retraite de 1000 euros.

Hier la gendarmerie accompagnée de soldats a intercepté 135 migrants franchissant les montagnes basques et cela en quelques heures.

https://www.sudouest.fr/politique/loi-immigration/qu-est-ce-que-la-force-frontieres-dont-la-premiere-operation-a-eu-lieu-au-pays-basque-23798552.php

Lucile

@ Vive la France !

D'après Darwin, ce ne seraient pas les plus intelligents qui survivraient le mieux, mais les plus adaptables.
(J'emploie le conditionnel, parce que sa théorie demande pas mal de révisions depuis la découverte de l'ADN.)

Xavier NEBOUT

Nous sommes dans un gouffre financier, désindustrialisés et donc incapables de nous redresser rapidement, empêtrés par une fonction publique et un conglomérat d'associations subventionnées, de racailles diverses et avariées qui nous ruinent.
Pour couronner le tout, et ce dont on n'entend surtout pas parler : une absence de morale se traduisant par une profusion de lois pour y parer. À quand celle imposant de dire "bonjour" ?

Par contre, quand Trump fait du donnant-donnant, Macron donne généreusement 2 milliards d'euros à l'Ukraine. Et où va-t-il les prendre ? Personne ne sait !
C'est que la Fraaaaance a des valeeeeurs !

Trump nous colle des droits de douane qui vont ruiner un peu plus notre industrie automobile déjà ruinée par les fous de l'électrique.
L'Algérie se fiche de nous ouvertement parce qu'elle nous tient avec ce qu'on a chez elle, et tous les Franco-Algériens chez nous.
Mais attention Trump ! Attention Tebboune ! En réponse, nous allons vous ré-pri-man-der !

Aliocha

Et c'est ainsi que, rejetant la responsabilité d'une réalité commune sur autrui, on use de sa liberté pour décider de se soumettre, pensant se différencier, à l'uniformisation généralisée du "eux, ils sont tous et moi, je suis tout seul", et retourner invariablement, avant que le coq n'ait chanté, à la nécessité économique du meurtre d'un seul pour la survie de tous.

https://www.rene-girard.fr/la-theorie-mimetique-de-rene-girard-en-2-min

In God we trust !

Achille

@ Jean sans terre | 27 mars 2025 à 22:25
« Qui est le peuple ?
Sont-ce ces gens tout de jaune vêtus et qui se sont tellement fait mater que plus personne n’ose plus aujourd’hui se revendiquer en avoir été ?
Est-ce toute la masse d’indifférents qui les reprouve ? »

Je vous laisse écouter les problèmes quotidiens de ces "damnés de la Terre".

Les arguments ne manquent pas ! :)

Vive la France !

Il n'y a rien de mal à la ZFE, ce n'est au fond que la déclinaison "automobilistique" de la sélection naturelle darwiniste où ce sont les plus intelligents qui survivent. Il n'y a donc rien de surprenant à ce que le "winner" ne se mélange pas au "loser", ça ferait trop de risques de contamination et donc d'affaiblissement génétique.

Soyons sérieux, on ne va quand même pas tolérer le prolo parmi nous, "gens de bonne compagnie", pour autre chose que pour nous livrer les moyens de subsistance que nous sommes incapables de nous fournir par nous-mêmes !
Nous qui sommes les élus de l'humanité, il faut bien que nous survivions pour continuer à diriger le monde, imaginez un peu le bord*l que ça serait sans nous !

Et puis de toute façon, le prolo est vraiment trop c*n puisqu'il vote mal alors qu'on lui dit à longueur de TV pour qui voter et qu'il ne le fait pas, ce qui signifie qu'en plus il a des exigences et notamment celle de vivre correctement, ce qui est intolérable. Et puis quoi encore !

D'ailleurs, le prolo est tellement devenu insupportable avec toutes ses revendications délirantes qu'on a décidé de le remplacer par le "migrant". Autrement dit, le clandestin... autrement dit "l'esclave".

Le "migrant", il est mieux parce que même s'il pue autant que le prolo d'origine, voire beaucoup plus, d'une il nous permet de passer pour "tolérants, ouverts d'esprit et toutes ces c*nneries", de deux il est tellement pauvre qu'on lui fait faire ce qu'on veut pour beaucoup moins cher que le prolo comme par exemple le trafic de drogue dont nos chers bambins ont besoin pour s'amuser (il manquerait plus qu'ils trafiquent eux-mêmes avec le brillant future qu'on leur donne !) et de trois, le "migrant" permet de culpabiliser le prolo "de souche" en disant que s'il n'est pas content de vivre avec le "gentil migrant", il est raciste.
C'est ce qu'on appelle du "win-win" : nous on gagne à chaque fois et eux ils ont des cacahuètes.
C'est pas beau le progrès ?
Vous voyez bien que la ZFE c'est juste du darwinisme ! Rien de mal à ça.

---

Sonia Mabrouk, c'est comme Laurence Ferrari, elle a découvert qu'elle avait des opinions personnelles quand elle a commencé à travailler chez Bolloré. Ou alors, elle faisant semblant de ne pas en avoir avant, ce qui est pire pour une supposée journaliste.
Il faut rappeler qu'elle a débarqué en France dans les valises d'Elkabbach, donc le summum du journaliste contestataire n'est-ce pas ?... après un retour de vacances de celui-ci en Tunisie.

Un relooking et surtout un sacré RÉGIME plus tard (il faut voir les photos du début !) et la voilà présentatrice sur LCP, La Chaîne Parlementaire donc, autre haut lieu de la contestation médiatique française, où elle se forçait à peine pour cacher ses crises d'urticaire soudaines dès qu'il lui fallait interviewer un élu RN.

Et donc en changeant d'employeur elle a changé d'idées, c'est sans doute ce qu'on appelle une "vraie journaliste".
Par contre, essayer de se faire passer pour une intello et sortir avec Obispo, il y a des limites à l'escroquerie tout de même.

P.-S. : vu les réquisitions du parquet contre Sarko, que je considère comme un traître à la patrie par la traité de Lisbonne, qui devrait être jugé et condamné comme tel comme tous ceux qui l'ont voté, donc ne pouvant être taxé d'être pro-Sarko, j'imagine que demain on aura un billet de Monsieur Bilger disant que c'est tout à fait normal vu le "faisceaux de preuves" donc l'absence de celles-ci, s'il n'est pas une fois de plus sur le plateau de Praud pour dire que la justice même si elle n'est pas parfaite, dans le cas de Sarko, il n'y a rien à lui reprocher.
On sait depuis les "petits pois" que Monsieur Bilger perd tout sens commun dès qu'il est question de Sarko pour qui il a pourtant voté en 2007.

Lodi

"Puis Alexandre Jardin est arrivé. Avec son petit livre "Les #Gueux", le succès sur les réseaux sociaux de sa fronde contre les zones à faible émission (supprimées en commission à l'Assemblée nationale), sa dénonciation de la stigmatisation des pauvres, son indignation face à un pouvoir incapable de mesurer les désastres humains que son action suscite en matière d'énergie." (PB)

Bravo !
Mais il y a aussi le problème de villes diminuant sciemment le nombre des places de stationnement, de sorte que les personnes venant de l'extérieur soient découragées d'y pénétrer.
Les commerçants sont les premiers à souffrir, mais par contre-coup, les urbains non phobiques des voitures au point de voir sans tristesse des commerces appréciés, fermer, malheur des commerçants, perte du bonheur de retrouver leurs boutiques achalandées pour les habitués.

Pour le nucléaire : il faut être sot pour s’être détourné du nucléaire. Comme d'ailleurs pour avoir diabolisé TotalEnergies, dans ce pays.
Mais bon ! Le nucléaire et le meilleur des énergéticiens me semblent en route pour faire un bout de chemin ensemble, ce qui ne peut qu'être bon pour les deux.

https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/quand-bruno-le-maire-fait-du-pied-a-totalenergies-pour-que-la-major-investisse-dans-le-nucleaire-francais-994588.html

Que par leur grâce, les prix ne montent pas autant qu'on pourrait le craindre ! Prométhée et Hermès nous entendent.

Jean sans terre

@ genau

Qui est le peuple ?

Sont-ce ces gens tout de jaune vêtus et qui se sont tellement fait mater que plus personne n’ose plus aujourd’hui se revendiquer en avoir été ?
Est-ce toute la masse d’indifférents qui les reprouve ?
Sont-ce tous ces hystériques paniqués qui ont applaudi à toutes les mesures oppressives et répressives qui ont jeté dans le caniveau leur liberté et celle d’autrui parce qu’ils craignaient de mourir d’une grippe un peu plus sévère que d’habitude ?
Sont-ce ces mêmes qui aujourd’hui ont tout autant peur de l’ogre russe au point qu’ils désirent que les enfants ou les petits-enfants autres que les leurs partent mourir pour une guerre qui ne les concerne pas ?
Sont-ce ceux qui mangent et font manger à leurs enfants une nourriture peu ragoûtante dans un des mille cinq cents McDonald's de France ?
Sont-ce ceux qui voient en Johnny Hallyday un Mozart du rock 'n' roll ?
Sont-ce tous ceux qui prennent pour vérité suprême ce que l’école et les écrans leur ont enfoncé dans la cervelle ?
Sont-ce ceux qui n’ayant pas d’autre certitude que celle de n’avoir qu’une vie n’ont de valeur que l’impératif catégorique d’absolument en profiter ?
Sont-ce ceux qui craignant d’être remplacés, croient être attachés à une civilisation vieille de mille ans qui n’existe déjà plus, ne voient pas qu’ils se sont eux-mêmes déjà remplacés au préalable en devenant des Américains d’Europe ?
Sont-ce ces millions qui embrassent la religion d’Allah ?
Sont-ce ceux-là qui croient ce qu’on leur a bourré dans le crâne, à savoir que l’Europe, c’est la paix, la prospérité, la liberté ?
Sont-ce ces millions qui voient dans des infanticides le degré le plus abouti de la liberté de la femme ?
Sont-ce ces retraités qui n’ont point assez cotisé et qui exigent que les plus jeunes travaillent pour les faire vivre ?
Sont-ce ces bourgeois écolos des villes qui voudraient que les pauvres ne roulent plus en ville dans leurs vieilles voitures pourries à carburant quand eux reçoivent des primes pour s’acheter des Tesla, des SUV électriques, prennent l’avion, s’achètent des produits technologiques qui viennent de l’autre bout du monde ?
Sont-ce ces mêmes qui croient, à l’instar des hommes du Moyen Âge au bon Dieu, que la terre se réchauffe pour mieux en condamner l’homme sans en comprendre ses cycles naturels ?
Sont-ce tous ces hommes qui hurlent après les riches et l’égalité et qui aspirent eux-mêmes à vivre des prébendes sociales et à obtenir des privilèges ?
Sont-ce ces hommes qui ont placé à l’Élysée un sociopathe et l’y ont maintenu après qu’il les a terrorisés ?

etc. ad nauseam.

À tout le moins, si le peuple est victime, il en est une consentante. Tout ce qui advient résulte de sa volonté. S’il est une question toujours irrésolue et d’actualité, elle concerne la servitude volontaire et la passivité.

genau

C'est très fatigant, décourageant, de voir écrire en permanence que les "élites" politiques choisissent toujours les solutions aléatoires, chères, dures au peuple, au nom d'idées partisanes déjà sur le déclin.

Qui désigner ? Le président ? Il vit ailleurs. Les députés ? N'insistons pas, personne ne s'y soucie du peuple de France, et je ne prends pas peuple au sens mélenchonien, mais romain. Les fonctionnaires ? Rouages irresponsables, largement indifférents à la précarité montante, pléthore ingrate et de plus en plus arrogante, façon soviétique, ils traînaillent dans la fange électorale, à moins que, d'un niveau supérieur, ils ne la regardent parcourir les rues en silence.
Qu'importe à leurs yeux l'avilissement de nos origines, si une statistique leur donne provisoirement raison, qu'importe la force rampante du fanatisme, si elle sert à vilipender un parti qui n'a encore donné aucune preuve de sa nocivité, je ne dis pas de sa compétence.

Cette bouillie politique qui ne craint pas d'invoquer pêle-mêle Pétain, Franco, Hitler, le fascisme, l'antisémitisme, résonnant comme des bidons vides sur quelques lieux communs mal compris et surtout bourrée de yaka et fokon.
Il y a quelques jours, j'ai hélé un taxi en levant le bras droit, regrettant aussitôt mon geste, redoutant une interprétation "citoyenne", "républicaine", de salut à je ne sais qui, en je ne sais où, qui pourrait me conduire à la geôle.

L'analyse au petit point du langage courant en fonction de son impact futur sur les élections à venir démontre le mépris de la classe médiatique pour la population : on s'offusque, on branle le chef, on en cherche un, on manie les suffocations bien-pensantes et les adjectifs de réunion électorale et on analyse, bien au chaud de Wikipédia.

Le quantum d'information utile est négligeable. Il serait, en revanche, utile que les gens d'un pays fassent un grand silence, comme pourrait le faire BHL sur le nombre des ses thébaïdes dans le monde (aucun rapport, mais ça m'amuse), un grand silence électoral, votant ainsi avec leurs pieds.

J'ai vu de l'argent distribué dans une maison de retraite pour gagner le vote des pensionnaires, des autobus mis à leur disposition, sans excepter les petits paniers, les bouteilles et autres niaiseries. Que voulez-vous, mon bon monsieur, la démocratie, ça a un prix.

Ugo

Quand un homme veut faire la guerre alors qu'il n'en a pas les moyens, que doit-on lui conseiller :

- de se taire (ou autre expression) ?
- de se faire soigner (dans un asile par exemple) ?
- de ne pas se prendre pour ce qu'il n'est pas ?
- qu'il aille la faire mais sans nous.

Pour affirmer sa propagande, des exercices militaires se sont déroulés dans des villes de France hier et ont pu nous faire découvrir que nous ne sommes pas adaptés à une guerre mondiale sauf si l'on est un fan de Tintin et Milou.

Il est quand même surprenant que les dirigeants des plus puissants pays au monde veuillent la paix, alors qu'un psychopathe pervers narcissique (cinglé - mot à la mode sur ce blog) s'acharne à vouloir la paix par la force (en continuant la guerre) tout cela parce qu'il veut paraître et que les grands le dédaignent.

hameau dans les nuages

"Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux" (Ida Auken, du WEF - Forum économique mondial)

Ces ZFE seront les barrières d'octroi du Moyen Âge réservant les villes modernes aux SUV électriques et migrants en trottinette itou.

Cela me rappelle l'anecdote d'une femme très âgée vivant à Lescun, village très isolé en haute vallée d'Aspe. Interrogée par un journaliste sur son mode de vie solitaire elle lui déclara : Ah Pau ! Je me souviens d'y être allé une fois !"

Au nom de la décroissance et de l'écologie punitive, nous retournons aux sources avec par exemple en sus même la réglementation avec contrôles sur le chauffage au bois.

Notre conseil départemental nous annonce que ses possibilités d'accueil de migrants sont surchargées et que son coût pour l'année dernière se montait à 16 millions d'euros. Et en parallèle au titre des "populations nouvelles" dont je n'ai pas obtenu la définition malgré mes questions, ils songent à recenser les habitations vacantes ou "insuffisamment occupées". Peut-être une resucée du "Mettons les villes à la campagne"...

Il nous restera le kit de 72 heures pour faire face à la crise.

Nous allons vivre une époque formidable.

Achille

La meilleure et la plus fiable des énergies est sans aucun doute l’énergie hydroélectrique. Elle ne dépend pas du vent, ni du soleil. Et la France a la chance de disposer de nombreux fleuves et rivières qui peuvent accueillir des barrages permettant de fournir de l’électricité.
Il est regrettable de ne pas avoir privilégié cette source d’énergie propre.
On peut ajouter à cela la centrale marémotrice de la Rance, la seule à ce jour en exploitation alors que la France dispose de milliers de kilomètres exploitables sur la côte Atlantique.

Curieux que nos écolos ne défendent pas ces solutions, préférant planter des éoliennes un peu partout qui dénaturent le paysage, tuent chaque année des centaines d'oiseaux et dont le rendement est plutôt faible.

---

J’aime encore bien Sonia Mabrouk, sa façon de mener les débats qui permet à chacun des invités de s’exprimer, ne se laissant pas aller à des moqueries un peu lourdingues comme a tendance à le faire Pascal Praud.

Pour en venir au féminisme, puisque c’est un des thèmes du billet et que notre hôte a pris la peine d’écrire un livre sur le sujet, il est grand temps de mettre un terme à ce mouvement porté par une bande d’hystériques qui attribuent aux hommes une réputation de prédateurs sexuels, poussant des cris d’orfraie lorsqu’un homme leur met une main aux fesses.
Certes ce sont des comportements pas très convenables, mais je ne pense pas que cela justifie d’aller porter plainte et de crier son indignation dans tous les médias.

Il fut une époque où la dame qui subissait ce genre d’attouchements se retournait vers l’intéressé et lui flanquait une bonne paire de claques devant tout le monde. Cela avait le mérite de ridiculiser l’insolent et tout rentrait dans l’ordre.
Les temps ont bien changé !

Exilé

« Il y aura une augmentation considérable de notre facture d'électricité. » (PB)

Par la faute des partis dont la fausse droite autres que le RN, pourtant conseillé par des ingénieurs et techniciens d'EDF, qui ont préféré ignorer les propositions de bon sens qu'il a faites. 

Marc Ghinsberg

Énergies intermittentes et énergies modulables, sémantiques (suite)

Les unes ne sont pas exclusives des autres, elles sont complémentaires.
« Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent pas moduler leur production en fonction de la demande électrique. En l'absence de stockage de l'énergie à grande échelle pour suppléer à leur intermittence, elles doivent donc être couplées à des sources d'électricité modulables, telles que celles fonctionnant avec un combustible fossile (centrales au charbon ou au gaz), à l'énergie hydroélectrique ou à l'énergie nucléaire. » Wikipédia

Tipaza

Énergie alternative ou énergie renouvelable ?
Question mal posée,
À faire de la sémantique alors il faut la faire jusqu'au bout, il ne s'agit pas d'énergie renouvelable, mais d'énergie renouvelable par alternance.

Selon l'humeur d'Éole, les éoliennes ne peuvent fonctionner que dans un certain créneau de vitesse de vent, quand il y en a !

Selon l'humeur d'Hélios, les panneaux solaires, en fonction des régions et des saisons ne travaillent qu'un nombre d'heures réduit par jour, et pas du tout, au hasard, au Groenland pendant l'hiver.
À quoi s'ajoutent des RTT au gré de l'humeur des nuages, même pas les 35 heures régulières par semaine.

Moralité : Vaut-il mieux une énergie alternative en permanence ou une énergie renouvelable par alternance ?
Et encore je ne parle pas de la durabilité des éoliennes dont la durée de vie est de 20 à 25 ans environ, pour de l'énergie durable, c'est une durabilité... à usage alternatif !

Marc Ghinsberg

Quelle énergie ? C'est bien la question.

« Malgré les apparences, l'importance que le président a voulu redonner, sur le tard, à l'énergie nucléaire est largement battue en brèche - argumentation limpide de Fabien Bouglé également présent sur le plateau - par la domination technique et d'influence, au sein même du pouvoir, d'un clan promouvant les énergies alternatives, par exemple les éoliennes. » (PB)

Confusion entre énergies alternatives et énergies renouvelables. On ne peut pas parler du nucléaire d’un côté et des énergies alternatives de l’autre côté puisque le nucléaire est une énergie alternative.

Les énergies alternatives désignent les sources d'énergie autres que les combustibles fossiles. Cela inclut toutes les sources renouvelables et le nucléaire. Le nucléaire n'est pas classé comme une source d'énergie renouvelable. Une source d'énergie renouvelable est produite à partir de sources qui ne s'épuisent pas ou qui peuvent être reconstituées au cours d’une vie humaine.

Il ne s’agit pas d’un simple pinaillage. J’ai observé que les adversaires des éoliennes répugnaient à utiliser le terme « énergie renouvelable » à leur sujet. Ce n’est pas un hasard.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS